Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-09-15
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 septembre 1933 15 septembre 1933
Description : 1933/09/15 (A34,N11962). 1933/09/15 (A34,N11962).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4634239v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
10. rue du - Faubourg-Montmartre, PARIS
( Provence... 49-14 Provence..... 90-37
Tél. j Provence... 53-82 Provence 64-15
f Provence... 90-36 Inter-Provence 218
Lignes réservées aux Petites Annonces :
Provence : SO-34 — 90-35 — 56-33
A dresse Télégraphique : VtLAUTO-PARIS
DEUX FILS SPÉCIAUX
DIRECTION :
Henri DESGRANGE, fondateur
Maurice Jacques GODDET
AUTOMOBILE, MOTOCYCLE AÉRONAUTIQUE, CYCLISME,-' BOXE." ATHLÉTISME. FOOTBALL, RUG8Y, SPORTS D'HIVER ET TOUS AUTRES
:-M" Année — X" 11.962 — Quotidien ' **
Vendredi 15 Septembre 1933
T~ „«e t ABONNEMENTS
3 mois 6 mois 1 au
Seine et Seine-et-Oise....... 21 fr. 42 t'r. 30 fr.
Départements et Colonies... 22 1r 43 tr. 82 fr.
Belgique (francs belges) 130 ip.
( Union posta'e.... 5') f'r-, -; C fI'. 14'' fr. !
9 ( Autres pays.. 5Uir. 1 (lG fr.. ■ ao fr.
On s'abonns dans toue les burent*x de poste
Compte chèques postaux 1 IîA-âs
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Pièce en cinq actes
tre Mon histoire commence comme un
^ j-t divers. C'en est un.
oi® Voici la fin d'une belle journée
-été.. Un automobiliste revient sur Pa-
ne i. Dix-neuf heures sonnent au bet-
"41 0i de Saint-Germain. Il hésite entre
( route de Bougival et celle de Chatou.
Qff Il dernier moment, celle-ci le tente, ^ et
l'emprunte. Après le virage, il rejoint
°i( t camion qui ne tient pas très exac-
àît ;nent sa droite. Un léger coup d'accé-
Le) j-ateur et il le dépasse. Seulement, il
^ dû se déporter un peu trop à gauche,
- ; un cycliste, qui montait la côte, a été
0 ar lui frôlé. Le cycliste tombe. L'au-
irnobiliste s'arrête. Et c'est le premier
n ■
x
=5 Ai-je besoin de vous dire que le cy-
ln liste est mécontent ? Sa machine a pris
rtt es airs penchés. Ses roues sont voi-
.;es. Quant à ses genoux, ils sont écor-
- liés vifs. A part ça, il n'a pas de mal,
riî îais ' c'est un garçon énergique et qui
ait ce que parler veut dire. Alors il se
rt de son langage familier pour expri-
5 ner avec une extrême violence ses sen-
iments de cycliste contre l'automobile
t l'automobiliste. Ce dernier ne répond
* !en. Il est dans son tort et ne fait pas
'6 t- malin.
<( Votre permis de conduire ? » hurle
= f cycliste.
L'autre le lui tend. Le cycliste y lit :
()DO. Pas possible ? Il a affaire à un'
ieux de la vieille. Cette date l ama-
oue. On va pouvoir s'arranger. ' Ce
u'il demande, c'est son dû.
« Je vais vous mener chez le commis-
aire de police de Saint-Germain, offre
'automobiliste. Il enregistrera nos dé-
larations.
f— Ça va » dit le cycliste, qui accro-
lie sa machine sur le marchepied, tan-
lis que la voiture vire et remonte.
Et c'est le deuxième acte.
x
jusqu'ici, dans la pièce que j'ai l'hon-
itur de représenter devant vous, il y
vait unité de lieu. C'était trop beau.
\'ous l'abandonnons il son malheureux
ort. La voiture est parvenue il Saint-
iermain, devant le bureau du commis-
aire. Il est dix-neuf heures quarante-
inq minutes. Le magistrat voit appa-
a)tce - le cycliste et l'automobiliste,
'un aidé par l'autre, et en pleine har-
onie de sentiments.
« J'ai renversé monsieur dans la des-
ente de Saint-Germain, vers Chatou.
f reconnais qu'il y a de ma faute, dit
t* second. »
— Je ne demande que constatation
le cette reconnaissance dans un procès-
/erbal, dit le premier. »
Comme vous voyez, c'est tout à fait
impie. Mais le ■ commissaire de police
loche la tête.
,(( Beaucoup moins simple que vous
i'rovez, dit-il. Si vous voulez un procès-
erbal, -il faut que nous nous transpor-
tons sur les lieux.
; — Mais nous sommes d'accord...
— Vous l'êtes, mais je n'ai peut-être
>as~le dreit de verbaliser.
— Peut-être ?
— Parce que j'ignore si l'incident a
u lieu sur mon territoire.
— La descente du Pecq !
— Justement; A partir d'un certain
dnt, la côte du Pecq est à cheval sur
eux communes.
« La moitié de la route est sur Saint-
ermain, l'autre se trouve sur le Pecq.
ï vous vous êtes rencontrés au Pecq,
est affaire aux gendarmes du Pecq.
I« ne puis exercer mon ministère que
ians la commune de Saint-Germain.
lllons-v. >
— Soit. Puisqu'il le faut, allons-y.
lais je ne dînerai pas ce soir, dit l'au-
omobiliste. -
— Moi non plus, répond le cycliste. »
Le troisième acte est terminé.
x
■ On descend sur le lieu du litige. Il
' a le commissaire — qui y met une
strême bienveillance et, probablement,
ie dînera pas non plus ce soir-là — son
ecrétajr,,; et les deux antagonistes, plus
raccord qure jamais. Il est assez dif-
:lcile de retrouver le point exact de la
'^contre. Quelques allées et venues
ont nécessaires. On en discute. Fina-
fnent, l'endroit est repéré.
'< 'C est bien ce que je craignais, dit
e mgistrat. Cette partie de la route dé-
fend de ma commune. L'autre ne m'ap-
>artient pas et je n'ai aucun droit de 1
'erbaliser. Fixez-moi donc le point exact
te la collision. »
1 Ceci est moins commode. A vrai dire,
j; se peut qu'elle ait eu lieu sur une
"gne médiane.
c( Allez chercher les gendarmes du
Pecq,. dit le commissaire à son second.
mon regret, je ne saurais rien faire
sans être certain de ma compétence. Et
ttes-leur, surfont, qu'ils apportent un
e.tre. ».
Ainsi se clôt le quatrième acte. Il est
"mgt et une heures bien tassées.
T ' 1 ' x
temps d'alerter les gendarmes du
ecq et qu'ils arrivent... vingt-deux
/ures vont bientôt sonner. Ceux-ci ont
^pporté' un mètre, mesure de base du
Sterne métrique français. Après une
imutieuse constatation, il est apparu
l'incident avait eu lieu sur le Pecq.
Marcel TTIII,
En médaUIon : Jack ETI'KNXE
CE SOIR, SALLE WAGRAM
Marcel Thil
Champion du monde poids moyens
contre Jack Etienne
Gustave Roth contre Candel
Comme nous faisions observer à Jeff
Dickson qu'il courait un grand risque en
organisant le match • Marcel Thil-Jack
Etienne quinze jours avant le champion-
nat du inonde, le promoteur de la rue \ ol-
ney nous répondit : « Je prends ma
chance ! ))
En cette occurrence, il n'y a pas seule-
ment l'organisateur qui prend sa chance
mais le boxeur et le manager montrent
aussi qu'ils n'ont pas froid aux yeux. Il
est assez rare, en effet, dans les annales
de la boxe, qu'un champion du monde,
quinze jours .avant de mettre son titre en
jeu, accepte un combat aussi dur. que celui
de ce soir. '
Pour Marcel Thil l'alternative est sévère.
Il lui faut gagner, gagner nettement, d'une
façon indiscutable . et sortir _ indemne de
l'aventure. Sinon son prestige est dimi-
nué, son moral est attemt et ses chances
sont compromises pour le championnat du
monde.
Pour avoir accepté de telles éventualités,
il faut vraiment que sa condition physi-
que permette à. Marcel Thil une pleine con-
fiance. Il est d'ailleurs sorti de la période
du repos et de travaux campagnards qu'il
s'est imposés complètement transformé.
Suivant l'expression de son manager,
« c'est un autre Marcel » que nous allons
voir, ce soir, sur le ring... C'est-à-dire. un
vrai champion du monde.
Toutes les raisons que je viens d'indi-
quer font que le combat sera très émou-
vant. Espérons qu'il nous donnera la joie
de 'saluer en Marcel Thil un vainqueur in-
discutable.
X
Pour le second combat de la soirée, Jeff
Dickson a en l'heureuse idée de recourir à
Gustave lloth, èx-champion d'Europe des
poids moyens. <
Lors de la soirée que nous avons rap-
pelé et 0\1. Marcel Thil, à Bruxelles, vain-
quit de peu Jack Etienne, Gustave Roth,
le frère de Seillie, fit un combat tellement
éblouissant que le public manifesta pour
qu'il fût désigné comme challenger de
Marcel Thil. Roth est, en effet, un pugi.
liste virtuose, un escrimeur du poing. Bien
que ce ne soit pas un puncheur, il est loin
d'être inefficace. Il tâchera sans doute de
se qualifier ce soir pour jouer un rôle parmi
les poids moyens actuellement en vedette
à Paris..
Quant à Candel, il aura là l'occasion
qu'il demande depuis longtemps et qui lui
fut souvent refusée de. démontrer «a - va-
leur. —
A. D.
(Lire la suite page 4
en rubrique Boxe)
Rappelons que toutes communication.
concernant le journal devront être (¡,¡J¡reU¿i5
. à M. le Directeur de l'Auto.
Le commissaire de police de Saint-Ger-
main s'était montré à la fois précis,
perspicace et particulièrement obligeant.
Les gendarmes de la commune voisine
ne sont pas moins fidèles à leur consi-
gne. Le procès-verbal est rédigé. Il est
vingt-deux heures trente. On se quitte
en se serrant la main.
L'automobiliste met le cap sur Paris,
qu'il rejoint sans .encombre. A vingt-
trois heures, il est chez lui. Sa femme,
qui l'attendait, est affolée. Il y avait,
par. surcroît, quatre personnes à dîner,
et celles-ci l'accueillent froidement.
« Tous mes regrets, dit-il. J'ai eu
un incident de route dans la côte. de
Saint-Germain et il a fallu mesurer pour
savoir si le procès-verbal devait être
établi par le commissaire de Saint-Ger-
main ou les gendarmes du Pecq, à
cause que la limite des deux communes
est il cheval sur la route. »
L'un des invités lui répond poliment,
avec un sourire réprobateur '
« Mon vieux, vous auriez tout. de
même pu trouver, il votre retard, une
autre explication que . celle-là ! n
Paul-Adrien SCHAYE.
(Photo N.Y.T. S.A.,. cliché L'Auto)
>
* Le « Josep!i-Le-Brix » va s'envoler du BOllr(Jet pour Moscou, oit ,il rejoindra
lu. mission Pierre Cot . . -
LES GRANDES EXPOSITIONS INDUSTRIELLES
Le Grand Palais revêt sa nouvelle parure
du Salon de l'Automobile, de la Moto et du Cycle
M. Dotin, secrétaire administratif du Comité d'organisation, nous expose
les principales innovations du Salon de 1933.
Chaque année, à pareille époque, nous
sommes accoutumés de rendre visire à M.
Henry Cézanne:. 'commissaire.' général du
Salon de l'Automobile, de la Moto et du
Cycle, pour lui demander des précisions
sur l'organisation matérielle de cette im-
portante exposition internationale, Mais_ à
fin 193^, M. Cézanne a pris sa retraite
après 25 ans de service actif, peut-on dire,
et, désormais, dans les bureaux de la rue
Pergolèse, c'est à M. Dotin, secrétaire alI-
ministratif, que nous avons affaire.
Au ]'(''810, M. Dotin nous est aussi fami-
lier que pouvait être 31. Cézanne, car de-
puis IDIU qu'il travaillait à ses côtés, il
n'est pas sans avoir eu maints contacts avec
la presse. Aussi appr'enoa'3-aou's, sans éton-
nement, que M. Dotin, entoure de MM. Phi-
lippe. "vlalit* et .Jacques de Bavalle, n'a fait
que continuer, l'çeuvre de M. Cézanne dont
il fut le collaborateur depuis plus de vingt
ans et qui sut donner à :t'organisation géné-
raie une impulsion telle que sa retraite ne
pouvait arrêter la, marche de son œuvre.
On va lire ci-dessous les' Intéressantes
précisions que M. Dotin nous a apportées
sur l'organisation ch prochain Salon, qui
se tiendra: au Grand Palais, du 5 au 1" oc-
tobre inclus.
Une nouvelle décoration
« Nous espérons recevoir au Grand Pa-
bis, cette année, nous confie le secrétaire
administratif, une ass-er; grosse affluence de
visiteurs français et étrangers, car le Salon
présentera une exceptionnelle importance du
fait de la réunion dans une même exposition
de l'automobile, des poids lourds, de la
motocyclette et du cycle....
« Il va de soi que nous avons d'abord con-
sacre tous nos efforts à créer un cadre digne
de cette exposition. A cet égard nous de.
vons faire ressortir le travail fécond accom-
pli par ce maître architecte qu'est M. Gra-
net qui, par suite du décès de son collabo-
rateur et ami M. l'ené Loysel, est resté
seul, pour assumer la tâche délicate de la
décoration intérieure du Grand PnlaiB.
« Dans quelques jours vous pourrez vous
rendre compte par Yous-meme qu'il a par-
faitement réussi'et qu'il a su, une fois de
pIns, nous donner du nouveau, marqué au
coin du chic le plus absolu. D'an moder-
ni3me discret, en effet, cette décoration où
M. Loysel a marié, de façon sobre mai's ar-
tistique, le blanc et le jaune d'or, recou-
vrira- entièrement la verrière en sorte que
le publie a).u'n, l'impression de se trouver
dans un grand et luxueux salon.
« Le soir, un éclairage dont l'intensité lu-
mineese n'a pas encore été atteinte jni:'qu'à
prient, rehaussera. de son vii' éclat ce véri-
table morceau de maître.
Les aménagements intérieurs
« I.a, question de la décoration étant ainsi
examinée, continue M. Dotin, 'voyons les
aménagements intérieurs du Grand Palais.
Nous avez indiqué dans un précédent ar-
ticle, publié par l'Auto, qu'on pouvait faire
confiance au comité d'organisation pour
avoir su loger tons les véhicules qui se pres.
seront à l'intérieur de l'enceinte.
« Nous avons, en effet, accompli un gros
travail pour réaliser une présentation com-
plète des industries de l'automobile, de la
moto et du cycle et, pour autant, nous avons
dû. utiliser et mettre en état certaines par-
ties du Grand Palais qui n'avaient pas été,
jusqu'ici, ouvertes au public. C'est ainsi que
nous avons pu récupérer une surface d'en.
viron 6.000 mètres carrés, ce qui porte l'en-
semble réservé aux exposants à 36.000 mè-
tres carrés.
« l,a répartition des véhicules a été faite
comme suit :
s Poids lourds et carrosseries dans les ga-
leries prenant jour avenui, Victor-Emma-
nuel III et communiquant avec la grande
nef. •
« Grande nef : au centre les véhicules de
tourisme, et dans les pourtours les châssis
nus de véhicules industriels. Les carrosse-
ries (12 tourisme se trouveront dans les ga-
leries autour de la grande nef.
« Cycles et motocycles seront groupés
dans la, partie du rez-de-chaussée donnant
sur l'avenue Victor-Emmanuel III, cepen-
dant que les accessoires se rattachant à
toutes les industries disposent de la totalité
du premier étage.
(Lire la suite page 9
en rubrique Automobile)
(Photo N.Y.T. S.A., cliché L'Auto)
Le jevne prince Félix d'Autriche, fils âe-Vex-impi-
>I-al,i,,t Zita, -e,,t un sportif. Le 'raid sur , le
. golf Se Vichv.
AVIATION
M. Pierre Cot partira
ce matin de Karkhov
pour se rendre à Moscou
M. Pierre Cot, ministre de l'Air, et las
personnalités qui l'accompagnent dar..s sa
mission sort, ai-rivés à Karkhov it 12 1). 43,
venant de Kiew. •
M. Pierre Cot a. passé la journée à Kar.
khov, et les trois .avjon's de l'escadrille re.
nartiront vraisemblablement ce matin en vue
d'effectuer la dernière étape de 700 km. qui
les mènera à Moscou.
Si Codos et Rossi et de Verneilh ne sont
pas arrêtés par le temps, demain matin la
mission sera. au complet H. Mnscou.
Codos et Rossi
obligés d'atterrir à Strasbourg
repartiront ce matin
pour Varsovie
Le mauvais temps est général sur tout
l'est de l'Europe
Codos et Rossi, pilotant le Joseph-Le Brix,
ont dû, par suite du mauvais temps, atter-
rir à, Strasbourg. Partis du Bourget à
7 h. 35, ils furent obligés de. se poser sur
l'aérodrome d'Entzheim, à 10 h. 55. Quel-
ques minutes plus tard, ,an même aéro-
drome. atterrissait le Biarritz, piloté par de
Verneilh et ayant - comme passagers : le
capitaine Mailioux, ]e mécaniser. Munch et
]e radio Thomasset, récemment promu che-
valier de la Légion d'honneur.
Sauf dift'icuite.s météorologiques, les deux
appareils reprendront l'air-ce matin en vue
d'atteindre Varsovie et Moscou.
La rosette de Rossi
Rappelons' qu'avant son .départ du Bour.
get, Picssi a ell le plaisir d'apprendre sa
nomination an grade d'officier de la Jjégion
d'honneur.
POIDS ET HALTERES
Le Championnat d'Europe
commence demain à Essen
Alleene et Dumoulin défendent
nos couleurs
Po1. Championnat d'Europe commence
dGmatn, à ICssèn. 11 groupera les pays sui-
vants : Allemagne, Belgique. Er au ce, Fin-
hnde, Italie, JJcLtonie, Estbonie, lJlJxem.
l'Ourg, Suisse et Tchécoslovaquie.
La Ira-uce est. représenta par le. poids
moyen Alleene et le poids lourd Dumoulin.
Vfr que s'''nen8emcn<. entraînés, ces deux
a1"' letes n'ont aucune chance de se placer
dans les premll'l'fI. ;
MM. ,)ean Dame ' el. Joseph 'Duchûtc{tu,
membres • de la, J.'.F.V.H., . ltc('ornpagnent
A,leene et -DLI[Ilolllin dans leur déplacement.
TENNIS
Comment M. Pierre Gillou
président de la Fédération Française
de Tennis
classe les dix meilleurs
joueurs du monde
1. J. Crawford (Australie).
2. E. Perry (Grande-Bretagne).
3. E. Vines (Etats-Unis).
4. H. Cocbet (France).
5. \V. Austin (Grande-Bretagne)»
6. J. Satoh (Japon).
7. I'V Shields (Etats-Unis).
8. Von Cramm (Allemagne).
9. L. Sioefen (Etats-Unis). '
10. R. Menzel (Tchécoslovaquie). -
x
La. première place doit revenir à J. Croir,-
ford. de par ses victoires à Paris et à lfim-
bledon. Il gagna le championnat d'Allsira-
lie clans lequel Vines fut, battu par Me.
Grath et ne succoriiba qu'en 5 sets contre
F. Perry, à Forest Hills.
Si la fin de saison de Perry fut très
brillante puisqu'il battit Allison, Vines, Co-
chet et Crawford. celle de Vines fut lamen-
table, mais ne doit pas faire oublier qu'il
eut raison de Crawford, en Australie, puis.
qu'il lolidi-es il élimina Cochet par trois
sets à un, avant de s'incliner au cinquième
set en finale, contre Crawford. La l,jcfai're
très nette de Vines sur Cochet doit donner
le pas ait joueur américain sur notre c'UMi-
patriote.
A/lsl.in a pour lui ses victoires sur Vines
et Allison dans lrt Coupe Davis; Cochet eti
eut raison très difficilement.
?\:'onblions pas que "atoh fut demi-fina-
liste à Paris, après avoir éliminé, Perry,
puis ci lVimbledoll, où il triompha d g 17.
Ans lin.
Dans la Coupe Davis il eut raison de
Cralcford, mais succomba contre Me.
Grath,
Shields, l'On Cramm, Stoeffen et Menzel
méritent, cl',ôtrc classés pour leurs lionnes
performances aux Etats-Unis on en Eu-
rope.
Pierre Gillou.
— Ma 5 CV ne va plus, ailes chercher un
méca.nicien.
— Faudrait-y pas mieux un vétérinaire ?
Ciné-L'Auto
Après le_ remarquable vol de Codos et
Rossi, plusieurs essais ont été tentés, da.r.s
différents pays, afin de battre leur merveil-
leux record. Parmi les pilotes les plus cotés,
le général _ italien, marquis de l'medo, a
tenté le raid de New-York-Bagdad, afin de
ba.ttre le record des . As français.
Codas, très ému, est venu voir ce film. On
voit la foule applaudir le général do Pinedo
qui monte dans s or- avion et crie : « Adio !..„
Adio !... M lJe moteur ronfle et l'hélice en-
traîne l'avion, on sent que le pilote a des
difficultés pour décoller, il i'a.it un virage et,
brusquement, il se trouve à côté d'une série
de hangars, la queue de l'appareil s'élève,
niais l'avion L e décolle pas... soudain son
aile droite s'accroche et l'appareil se re-
tourne...
Un cri de stupeur dans la salle, mais une
explosion formidable, suivie de l'incendie de
l'avion fait trembler les personnes présentes.
Il faut le beau filin de Ladcuniègue :
Le Mile, pour ramener le calme dans les
esprits du public dl1 Cl h E L'AUTO,
31, boulevard des Italiens.
CYCLISME
La nomination de Frederigo Momo
à la tête de l'U.V. Italienne
a été chaleureusement applaudie
en France
Il fut un grand champion de vitesse
Il y a sept mois, à la veille de Milan-
San Homo. nous nous trouvions réunis dans
le bureau de M. Colombo, directeur de la
« Gazetta dello Sport» à Milan avec notre
directeur Henri Desgrange et un gentleman
d'une parfaite et sobre élégance, l'ancien
grand crack de vitesse Momo resté une des
personnalités sportives les plus marquantes
d'Italie.
Pouvions-nous imaginer qu'il serait, à la
fin de Ju, saison, président de la Fédération
Cycliste Italienne ? Momo contait sa vie
actuelle -cie gentleman-farmer au bord du
lac de Côme où il possède de grands éle-
yages de vers à soie.
Le déjeuner qui suivit vit s'égrener une
belle série de souvenirs. Nous n'entrepren-
drons pas de les conter tous; un seul d'entre
eux aurait suffi à assurer sa renommée en
France : le Grand Prix de Paris 1900 qu'il
gagna, d'après les dires de toutes les compé-
tences de l'époque, mais pour lequel -lacque-
lin fut déclaré vainqueur, ce qui provoqua
une « affaire » plus considérable encore que
l'affaire Michard-Falk Hansen.
l'domo courut pendant près d'une dizaine
d'années entre 1693 et 1903 et connut de
fort grands succès en Italie et en France où
il était très populaire.
Son sprint était long et progressif, Momo
n'était pas un démarreur, mais il triompha
à l'époque à maintes reprises des meilleurs
cracks français et étrangers. :
L'Italie n'était pas, comme la plupart
des champions du moment, sorti d'un milieu
ouvrier. Né en 1877 à Vaghera, il avait fait
de très sérieuses études et n'avait quitté
l'université qu'en constatant qu'il réussis-
sait mieux sur les pistes que sur les bancs
d'école.
Après avoir quitté le métier de coureur
cycliste en 1903, Momo devint le distribu-
teur d'une grande marque d'automobiles ita-
lienne, puis il se retira sur les bords de ce
délicieux lac italien voisin de Milan, mais
sansl jamais cesser de s'intéresser au cy-
clisme et sans perdre contact. Il est aujour-
d'hui âgé de 56 ans, il en paraît moins
de -50.
C'est cet ancien champion, ce gentilhomme
du sport, ce très sincère ami d'une pléiade
de cracks devenus grands industriels aujour-
1. e, président
lorsqu'il était sprinter de grande classe
d'hui, qui. dirigera dorénavant le sport cy-
cliste italien.
Nul doute que les relations si serrées que
la Fédération- Française, les dirigeants de
vélodromes, les organisations de courses en
France et r/!/'tcycliste seront encore plus cordiales que
jamais grâce a celui que nous considérons
depuis plus de trente uns comme un grand
ami du cyclisme i'rançais.
(Lire la suite page S
en rubr,(.Iiie Cyclisme)
DEMAIN SOIR, A BUFFALO
Le grand match
La doumègue-Pürje
sur 2.000 mètres
Athlétisme et « dirt track »
au programme
Du « kilomètre », Jules Ladoumègue passe
demain aux 2.000 mètres. Il y .sera aussi
brillant, et ainsi il fera ,sa mise au point
avant sa grande rencontre avec Nurmi, sa-
medi en huit, sur les 1.500 mètres.
Eino Piirje :se trouvera demain sur sa
vraie distance, les 2.000 mètres, dont il fut
recordman du monde. Sa défaite de samedi
par le grand Ladoumègue ne doit pas faire
oublier que le Finlandais possède cette an-
née un des meilleurs temps européens sur
les 1.5CO mètres. On ne peut oublier non
plus que Piirje a fait jeu égal avec les
Nurmi, Michel son, Kurkela, Leiitinen, toute
cette saison. Jamais il n'a été battu par
un gros écart et . si Ladoumègue triomphait
de lui comme il le fit samedi, c'est que le
grand athlète français est plus fort qu'on
ne peut l'imaginer.
L'impression que laisse actuellement La-
doumègue à l'entraînement est tellement
étonnante qu'on ne sait quelle est sa limite.
Hier, à Per,shing, «Julot» courut 2.000
mètres d'une allure tellement aisée que lors-
qu'il eut terminé, il donnait l'impression de
n'avoir fait aucun effort; il réalisait cepen-
dant o m. 29 s. 4/5.
Le programme de demain commencera, à
20 h. 30 par une belle partie artistique.
A 21 heures se déroulera, la partie athlé-
tique avec le programme suivant :
Minimes : 150 mètres.
Juniors : 100, 300, 1.200 mètres.
Seniors : 100 , 200, 1.000 mètres.
Marche : 3.000 mètres à l'américaine.
Dirt track : un match kt quatre en trois
manches sur quatre tours, avec le cham-
pion d'Europe Meynier.
Prix des places : 20, 15, 10, 5 francs.
Autobus spéciaux à !a porte d'Orléans.
BOXE
Midget Wolgast
quittera New-York
le 1er octobre
Midget Wolgast, champion du monde des
poids mouche, pour l'Etat de New-York,
vient de' fixer, définitivement son départ
pour l'Europe. Wolgast quittera New-York
le 1er octobre et il ferai ses débuts à Pans
au Palais des Sports contre Iluguenin (Ill
Valentin Angclmaull.
Wolgast coin battra H, Londres avant son
match de Paris. Son 'adversaire eu Angle-
terre sera très'probablement Ginger Foran.
M Roger DAN TOIT
■président de, la" t'.f'.U.
RUGBY
Le Congrès d'Arcachon
est appelé à se prononcer
sur une politique d'entente
Le Comité directeur et le Championnat
régional seront mis en cause. — Une
solution à la grève des arbitres sera-
t-elle trouvée ?
L an dernier, noua sommes ailes a Angers
pour voir si la, Commission de discipline se-
rait mangée. ' »
Cette année, nous irons à" Arcachon pour
voir le sort qui sera fait au comité directeur.
Les créations de rEntenfj'e ont peut-être
la vie dure. I/an derr.ier, 1:1 Commission de
discipline est sortie saine et pauve do l'aven-
ture. Cette' année, le comité directeur sor-
tira, sans doute, confirmé, Renforcé et glo-
rifié de ce même congrès qîni en . a voté la.
constitution et lui a donné sjjs pouvoirs.
Mais on ne peut dire quelles enfants du.
Protocole de Bordeaux soichéris du rugby français. tf
(Lire la suite paCJ8 5
en rubrique R IIgo u)
POLEMIQUES
« Rien ne sert de courir
il faut se reposer...
à temps ! »
Speicher, A. Magne et J. Aerts ont dû
emprunter l'avion pour remplir leur
engagement à Nice, après avoir couru
la veille à Bruxelles !
Nous avons retrouvé, hier matin, avant
l'embarquement en a,vion. ppur Nice, Spei-
cher, A. Magne, Aerts et Gijssels, qui arri-
nient par le train, de Bruxelles.
Le Critérium des As de Schaerbeck qui
fut très dur ib cause de la pluie n'avait pas
trop marque les coureurs. Pourtant, ils
avaient passé la nuit dans le train.
« Eh bien ?... Fatigue ? Avons-nous de-
mandé à J. Aerts.
— Un peu... nous répondit-il, mais tou-
jours en forme... J'ai l'ait quatrième à
Bruxelles et je pense me défendre honora-
blement à Xice. >
Un baptême de l'air
« On nous accuse d'exagérer, surenchérit
A Magne, je ne vois pas en quoi... eu tout
cas, nous ne trompons personne. J'ai dé-
fendu ma chance à Bruxelles. et sans une
crevaison malencontreuse, " j'aurais fini...
Speicher a été logé à la, même enseigne...
Voyez Aerts, il a fini la course et il sera
ce soir à Nice...
-— Mais la forme ?
- La meilleure réponse serait que l'un
el,) nous, gagnât à Nice.' Nous sommes ob'i-
gés de finir notre saison routière, car si
l'on ne va pas à l'argent, il ne viendra pas
de) lui-même. ,
— Mais vous êtes tout dé même un peu
fatl,.Llé
— Pas trop... et songez, nous dit A. Ma-
gne en souriant, que c'est mon baptême de
l'air !» - i?
On ne peut pas reprocher à des coureurs
d'aller au-devant des compétitions rémuné-
ratrices, lWlÏS... tout de même, en 24 heu-
res, disputer deux courses sur route, toutes
deux difficiles ; partir de Bruxelles en vi-
tesse. passer la nuit dans le train; repren-
dre à 11 heures l'avion jusqu'à Cannes,
arrivée vers 17' heures, prendre un autocar
jusqu'à Nice, arrivée vers 18 heures, s'ap-
prêter et courir à 21 heures, c'est vouloir
battre des records... ailleurs que sur une
piste !
Et le public lui, à .qui le coiiretir, se doit,
que pense-t-il de ces records-là ?
L'embarquement
Les quatre coureurs 'sont arrivés sur
l'aire du Bourget vers 11 h. 15. Les ma-
chines furent embarquées dans l'avion et,
souriants, les quatre as montèrent dans la
cabine.
Bon voyage! A. Magne ouvre tout grand
ses yenx et s'attend à des sensations qu'il
ignorait encore. Contact! Les commis-voya-
geurs en sport sont partis.
D'UN JOUR A L'AUTRE
TRISTESSE !
/*—jgrjr—\ « Mon Dieu ! que c'est, dur
•.-(SB ^ ' do (}nitler un rnclïcr qu'on ai-
», imui par-dessus tout ! » m'écrit
Victor Lin art. qui va donner
lJ sa soirée d'adièu à. Bvfjàlo /e
U1 septembre prochain.
Ah ! olli, quelle tristesse ! C'est une sorte
de première I)ioi.t. 6"<.',s'A l'aven inéluctable
ijac les forces diminuent, que -la souplesse
s'en va, que.'les instincts' de lutte s'affai-
bUsscnt, q)ai'cc leurs1 dents blanches de jeunes loups
affamés : (,'esL la course ail, flamoeau ■(pu
cernent de la 'fin ; c'est, une prem i" r -
uonciation à ytf. vie ; C'est un. r u nrv .
ment. d' inmwbiiité, en attendant i Heure ou,
le, rorp.ï, défini tivcm ent,. seru bohe de ■
■marbre, champion, à. la. veille, du repos éternel, sera :
Triste comme un lion rongé par la vermir.e.
l.'t.?o)!-';-?)H', du moins, à ee grand Bclgt,
Joï.'.Tc' fois champion consécutif de son
noble pays, disons-lui, le 21 septembre pro-
chain, quelle part nous prenons ci sa tr;.';- '
tesse, combien nos cœurs sont près de son
cœur angoissé, près de son tune qui 'Ca dis-
paraître, dans la chartreuse de l'oubli.
Qa.' il sache que nous comprenons combien
son geste de renonciation il dit. lui coÛter
de nuits d'insomnies.
Mais disons lui aussi que c'est, 1In noble
geste que celui qui consiste à disparaître
en beauté, quand on pourrait encore , se
faire un peu illusion et essayer de prolon-
ger la jeunesse qui fuit.
Mais nous lui dirons .aussi, le soir des
adieux, notre reconnaissance pour les belles
heures sportives qu'il nous a données si.
io/if¡lcm ps, pour sa belle tel'lUe qui ne. s'est
jamais démentie, pour cette illusion qu'il
J'CilS a donnée qu'il avait, cn la France,
une seconde patrie.
Mon cher Linart, tous (l'lire:: encore, pour
vous consoler, avec les regrets de tous vos
amis dont je suis, cette douce certitude que *
dans l'énorme galerie des champions f'ft,
depuis cinquante ans, illustrent la race
]wmai11e, pou s avez droit à une bonne
¡,lace, sur la cimaise.
Henri Desgrange.
RETARDATAIRES
M. le Préfet du Rhône
est atteint d'autophobie
14 lignes de transports supprimées
en 10 jours !
Sommes-nous dans un pays d'absolutisme
Oel de liberté ? On est littéralement effaré
par les mesures autophobes que vient do
prendre le préfet du Bhône.
Quand un simple citoyen est autophobe,
libre à lui. Mais quand l'autophobie conta-
mine un pvéfet, c'est plus dangereux, car
un préfet peut prendre des arrêtés. _
C'est ce qu'a fait, avec un autoritarisme
désinvote, M. Villey, préfet du Rhône !
Il aurait juré d'exterminer jusqu'à ia
dernière les entreprises de transport au-
tomobile qu'il n'aurait pu b'y prendre
mieux :
Il a. tout simplement décidé de soumettre
à son autorisation préalable tous les ser-
vices de transports en commun de son dé-
partement, et spécifié que cette autorisa-
tion sera toujours <: temporaire, pr¿c:Ün;,
révocable, personnelle et non IT&n;;missibfè:.'.
Autant, de Dloh. autant d'entraves aux
transports antomobiles. Vous pensez peut-
être que cette mesure n'est qu'une mesure
do principe ? Pas du tout. M. Viiley entend
se servir de l'arme qu'il s'est forgée, et,
pour le prouver, depuis le 5 septembre il,
a interdit 14 lignes.
Pourquoi ?
Pour protéger sans doute une régie dont
le déficit ne cesse de croître (deux millions
cette année) et une compagnie d'autobus
et tramways dont le déficit, atteint vingt
millions.
Vous jugez de l'émoi des entrepreneurs
et des habitants de la région lyonnaise à
l'annonce de tels procédés !
Le Conseil (rénovai est saisi de la ques-
tion : il va trancher le litige aujourd'hui ;
espérons qu'il comprendra le: véritable in-
térêt et des entrepreneurs et du. public.
et, qu'il ne voudra pas ruiner les uns et
priver les autres de moyens de transport.
rapides et modernes.
Nous ne sommes tout; de même plus au
temps des - diligences ! —
— R. S.
POIDS ET HALTERES
Roger François inscrit
deux records de France
à son palmarès
Dans la, salle de culture physique de la
caserne Carpeaux, Bogor François, ex-
champion du monde et des Jeux olympi-
ques de 1928, a'battu, hier soir, comme
poids mi-lourd, le record de France du dé-
veloppé à droite, avec ~>ï kilos.
Le précédent record était détenu par le
Marseillais Anglade, qui l'avait porté Ii,
■iS kilos.
D'autre part. Eoger François établi,
avec 46 kilos 500, le record du développé à
gauche..
Ce puissant athlète fit une tentative in-
fructueuse pour élever le record de France
du développé en haltères séparés. Mais il
ne tardera point à faire mieux.
Signalons que les performances du Gre-
noblois furent réalisées en présence du co-
lonel Barrière, des capitaines Eaguaine et
Charrilt, du lieutenant Lacoste, de MM.
Jules Rosset, Camille Harasse, Jean Dame,
Francois Duchâreau et. Charles Bigoulot.
M Buisson fonctionna en qualité d'ar-
bitre de la F.F.P.H.
De gauche à droite : Georges Spcicllcr, el )llo)lilb Magne, Jean Aerts et Romain C,'je,çelq'
qui ont pris, hier matin, la. limousine « ],'eil)îd Azur » de la Compagnie Air France, pour
Cannes, devant courir ce soir un critérium à Nice. .
Certains managers 1 nuisent , à - leurs ,i coureurs comme la grêle à la moisson
10. rue du - Faubourg-Montmartre, PARIS
( Provence... 49-14 Provence..... 90-37
Tél. j Provence... 53-82 Provence 64-15
f Provence... 90-36 Inter-Provence 218
Lignes réservées aux Petites Annonces :
Provence : SO-34 — 90-35 — 56-33
A dresse Télégraphique : VtLAUTO-PARIS
DEUX FILS SPÉCIAUX
DIRECTION :
Henri DESGRANGE, fondateur
Maurice Jacques GODDET
AUTOMOBILE, MOTOCYCLE AÉRONAUTIQUE, CYCLISME,-' BOXE." ATHLÉTISME. FOOTBALL, RUG8Y, SPORTS D'HIVER ET TOUS AUTRES
:-M" Année — X" 11.962 — Quotidien ' **
Vendredi 15 Septembre 1933
T~ „«e t ABONNEMENTS
3 mois 6 mois 1 au
Seine et Seine-et-Oise....... 21 fr. 42 t'r. 30 fr.
Départements et Colonies... 22 1r 43 tr. 82 fr.
Belgique (francs belges) 130 ip.
( Union posta'e.... 5') f'r-, -; C fI'. 14'' fr. !
9 ( Autres pays.. 5Uir. 1 (lG fr.. ■ ao fr.
On s'abonns dans toue les burent*x de poste
Compte chèques postaux 1 IîA-âs
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
Pièce en cinq actes
tre Mon histoire commence comme un
^ j-t divers. C'en est un.
oi® Voici la fin d'une belle journée
-été.. Un automobiliste revient sur Pa-
ne i. Dix-neuf heures sonnent au bet-
"41 0i de Saint-Germain. Il hésite entre
( route de Bougival et celle de Chatou.
Qff Il dernier moment, celle-ci le tente, ^ et
l'emprunte. Après le virage, il rejoint
°i( t camion qui ne tient pas très exac-
àît ;nent sa droite. Un léger coup d'accé-
Le) j-ateur et il le dépasse. Seulement, il
^ dû se déporter un peu trop à gauche,
- ; un cycliste, qui montait la côte, a été
0 ar lui frôlé. Le cycliste tombe. L'au-
irnobiliste s'arrête. Et c'est le premier
n ■
x
=5 Ai-je besoin de vous dire que le cy-
ln liste est mécontent ? Sa machine a pris
rtt es airs penchés. Ses roues sont voi-
.;es. Quant à ses genoux, ils sont écor-
- liés vifs. A part ça, il n'a pas de mal,
riî îais ' c'est un garçon énergique et qui
ait ce que parler veut dire. Alors il se
rt de son langage familier pour expri-
5 ner avec une extrême violence ses sen-
iments de cycliste contre l'automobile
t l'automobiliste. Ce dernier ne répond
* !en. Il est dans son tort et ne fait pas
'6 t- malin.
<( Votre permis de conduire ? » hurle
= f cycliste.
L'autre le lui tend. Le cycliste y lit :
()DO. Pas possible ? Il a affaire à un'
ieux de la vieille. Cette date l ama-
oue. On va pouvoir s'arranger. ' Ce
u'il demande, c'est son dû.
« Je vais vous mener chez le commis-
aire de police de Saint-Germain, offre
'automobiliste. Il enregistrera nos dé-
larations.
f— Ça va » dit le cycliste, qui accro-
lie sa machine sur le marchepied, tan-
lis que la voiture vire et remonte.
Et c'est le deuxième acte.
x
jusqu'ici, dans la pièce que j'ai l'hon-
itur de représenter devant vous, il y
vait unité de lieu. C'était trop beau.
\'ous l'abandonnons il son malheureux
ort. La voiture est parvenue il Saint-
iermain, devant le bureau du commis-
aire. Il est dix-neuf heures quarante-
inq minutes. Le magistrat voit appa-
a)tce - le cycliste et l'automobiliste,
'un aidé par l'autre, et en pleine har-
onie de sentiments.
« J'ai renversé monsieur dans la des-
ente de Saint-Germain, vers Chatou.
f reconnais qu'il y a de ma faute, dit
t* second. »
— Je ne demande que constatation
le cette reconnaissance dans un procès-
/erbal, dit le premier. »
Comme vous voyez, c'est tout à fait
impie. Mais le ■ commissaire de police
loche la tête.
,(( Beaucoup moins simple que vous
i'rovez, dit-il. Si vous voulez un procès-
erbal, -il faut que nous nous transpor-
tons sur les lieux.
; — Mais nous sommes d'accord...
— Vous l'êtes, mais je n'ai peut-être
>as~le dreit de verbaliser.
— Peut-être ?
— Parce que j'ignore si l'incident a
u lieu sur mon territoire.
— La descente du Pecq !
— Justement; A partir d'un certain
dnt, la côte du Pecq est à cheval sur
eux communes.
« La moitié de la route est sur Saint-
ermain, l'autre se trouve sur le Pecq.
ï vous vous êtes rencontrés au Pecq,
est affaire aux gendarmes du Pecq.
I« ne puis exercer mon ministère que
ians la commune de Saint-Germain.
lllons-v. >
— Soit. Puisqu'il le faut, allons-y.
lais je ne dînerai pas ce soir, dit l'au-
omobiliste. -
— Moi non plus, répond le cycliste. »
Le troisième acte est terminé.
x
■ On descend sur le lieu du litige. Il
' a le commissaire — qui y met une
strême bienveillance et, probablement,
ie dînera pas non plus ce soir-là — son
ecrétajr,,; et les deux antagonistes, plus
raccord qure jamais. Il est assez dif-
:lcile de retrouver le point exact de la
'^contre. Quelques allées et venues
ont nécessaires. On en discute. Fina-
fnent, l'endroit est repéré.
'< 'C est bien ce que je craignais, dit
e mgistrat. Cette partie de la route dé-
fend de ma commune. L'autre ne m'ap-
>artient pas et je n'ai aucun droit de 1
'erbaliser. Fixez-moi donc le point exact
te la collision. »
1 Ceci est moins commode. A vrai dire,
j; se peut qu'elle ait eu lieu sur une
"gne médiane.
c( Allez chercher les gendarmes du
Pecq,. dit le commissaire à son second.
mon regret, je ne saurais rien faire
sans être certain de ma compétence. Et
ttes-leur, surfont, qu'ils apportent un
e.tre. ».
Ainsi se clôt le quatrième acte. Il est
"mgt et une heures bien tassées.
T ' 1 ' x
temps d'alerter les gendarmes du
ecq et qu'ils arrivent... vingt-deux
/ures vont bientôt sonner. Ceux-ci ont
^pporté' un mètre, mesure de base du
Sterne métrique français. Après une
imutieuse constatation, il est apparu
l'incident avait eu lieu sur le Pecq.
Marcel TTIII,
En médaUIon : Jack ETI'KNXE
CE SOIR, SALLE WAGRAM
Marcel Thil
Champion du monde poids moyens
contre Jack Etienne
Gustave Roth contre Candel
Comme nous faisions observer à Jeff
Dickson qu'il courait un grand risque en
organisant le match • Marcel Thil-Jack
Etienne quinze jours avant le champion-
nat du inonde, le promoteur de la rue \ ol-
ney nous répondit : « Je prends ma
chance ! ))
En cette occurrence, il n'y a pas seule-
ment l'organisateur qui prend sa chance
mais le boxeur et le manager montrent
aussi qu'ils n'ont pas froid aux yeux. Il
est assez rare, en effet, dans les annales
de la boxe, qu'un champion du monde,
quinze jours .avant de mettre son titre en
jeu, accepte un combat aussi dur. que celui
de ce soir. '
Pour Marcel Thil l'alternative est sévère.
Il lui faut gagner, gagner nettement, d'une
façon indiscutable . et sortir _ indemne de
l'aventure. Sinon son prestige est dimi-
nué, son moral est attemt et ses chances
sont compromises pour le championnat du
monde.
Pour avoir accepté de telles éventualités,
il faut vraiment que sa condition physi-
que permette à. Marcel Thil une pleine con-
fiance. Il est d'ailleurs sorti de la période
du repos et de travaux campagnards qu'il
s'est imposés complètement transformé.
Suivant l'expression de son manager,
« c'est un autre Marcel » que nous allons
voir, ce soir, sur le ring... C'est-à-dire. un
vrai champion du monde.
Toutes les raisons que je viens d'indi-
quer font que le combat sera très émou-
vant. Espérons qu'il nous donnera la joie
de 'saluer en Marcel Thil un vainqueur in-
discutable.
X
Pour le second combat de la soirée, Jeff
Dickson a en l'heureuse idée de recourir à
Gustave lloth, èx-champion d'Europe des
poids moyens. <
Lors de la soirée que nous avons rap-
pelé et 0\1. Marcel Thil, à Bruxelles, vain-
quit de peu Jack Etienne, Gustave Roth,
le frère de Seillie, fit un combat tellement
éblouissant que le public manifesta pour
qu'il fût désigné comme challenger de
Marcel Thil. Roth est, en effet, un pugi.
liste virtuose, un escrimeur du poing. Bien
que ce ne soit pas un puncheur, il est loin
d'être inefficace. Il tâchera sans doute de
se qualifier ce soir pour jouer un rôle parmi
les poids moyens actuellement en vedette
à Paris..
Quant à Candel, il aura là l'occasion
qu'il demande depuis longtemps et qui lui
fut souvent refusée de. démontrer «a - va-
leur. —
A. D.
(Lire la suite page 4
en rubrique Boxe)
Rappelons que toutes communication.
concernant le journal devront être (¡,¡J¡reU¿i5
. à M. le Directeur de l'Auto.
Le commissaire de police de Saint-Ger-
main s'était montré à la fois précis,
perspicace et particulièrement obligeant.
Les gendarmes de la commune voisine
ne sont pas moins fidèles à leur consi-
gne. Le procès-verbal est rédigé. Il est
vingt-deux heures trente. On se quitte
en se serrant la main.
L'automobiliste met le cap sur Paris,
qu'il rejoint sans .encombre. A vingt-
trois heures, il est chez lui. Sa femme,
qui l'attendait, est affolée. Il y avait,
par. surcroît, quatre personnes à dîner,
et celles-ci l'accueillent froidement.
« Tous mes regrets, dit-il. J'ai eu
un incident de route dans la côte. de
Saint-Germain et il a fallu mesurer pour
savoir si le procès-verbal devait être
établi par le commissaire de Saint-Ger-
main ou les gendarmes du Pecq, à
cause que la limite des deux communes
est il cheval sur la route. »
L'un des invités lui répond poliment,
avec un sourire réprobateur '
« Mon vieux, vous auriez tout. de
même pu trouver, il votre retard, une
autre explication que . celle-là ! n
Paul-Adrien SCHAYE.
(Photo N.Y.T. S.A.,. cliché L'Auto)
>
* Le « Josep!i-Le-Brix » va s'envoler du BOllr(Jet pour Moscou, oit ,il rejoindra
lu. mission Pierre Cot . . -
LES GRANDES EXPOSITIONS INDUSTRIELLES
Le Grand Palais revêt sa nouvelle parure
du Salon de l'Automobile, de la Moto et du Cycle
M. Dotin, secrétaire administratif du Comité d'organisation, nous expose
les principales innovations du Salon de 1933.
Chaque année, à pareille époque, nous
sommes accoutumés de rendre visire à M.
Henry Cézanne:. 'commissaire.' général du
Salon de l'Automobile, de la Moto et du
Cycle, pour lui demander des précisions
sur l'organisation matérielle de cette im-
portante exposition internationale, Mais_ à
fin 193^, M. Cézanne a pris sa retraite
après 25 ans de service actif, peut-on dire,
et, désormais, dans les bureaux de la rue
Pergolèse, c'est à M. Dotin, secrétaire alI-
ministratif, que nous avons affaire.
Au ]'(''810, M. Dotin nous est aussi fami-
lier que pouvait être 31. Cézanne, car de-
puis IDIU qu'il travaillait à ses côtés, il
n'est pas sans avoir eu maints contacts avec
la presse. Aussi appr'enoa'3-aou's, sans éton-
nement, que M. Dotin, entoure de MM. Phi-
lippe. "vlalit* et .Jacques de Bavalle, n'a fait
que continuer, l'çeuvre de M. Cézanne dont
il fut le collaborateur depuis plus de vingt
ans et qui sut donner à :t'organisation géné-
raie une impulsion telle que sa retraite ne
pouvait arrêter la, marche de son œuvre.
On va lire ci-dessous les' Intéressantes
précisions que M. Dotin nous a apportées
sur l'organisation ch prochain Salon, qui
se tiendra: au Grand Palais, du 5 au 1" oc-
tobre inclus.
Une nouvelle décoration
« Nous espérons recevoir au Grand Pa-
bis, cette année, nous confie le secrétaire
administratif, une ass-er; grosse affluence de
visiteurs français et étrangers, car le Salon
présentera une exceptionnelle importance du
fait de la réunion dans une même exposition
de l'automobile, des poids lourds, de la
motocyclette et du cycle....
« Il va de soi que nous avons d'abord con-
sacre tous nos efforts à créer un cadre digne
de cette exposition. A cet égard nous de.
vons faire ressortir le travail fécond accom-
pli par ce maître architecte qu'est M. Gra-
net qui, par suite du décès de son collabo-
rateur et ami M. l'ené Loysel, est resté
seul, pour assumer la tâche délicate de la
décoration intérieure du Grand PnlaiB.
« Dans quelques jours vous pourrez vous
rendre compte par Yous-meme qu'il a par-
faitement réussi'et qu'il a su, une fois de
pIns, nous donner du nouveau, marqué au
coin du chic le plus absolu. D'an moder-
ni3me discret, en effet, cette décoration où
M. Loysel a marié, de façon sobre mai's ar-
tistique, le blanc et le jaune d'or, recou-
vrira- entièrement la verrière en sorte que
le publie a).u'n, l'impression de se trouver
dans un grand et luxueux salon.
« Le soir, un éclairage dont l'intensité lu-
mineese n'a pas encore été atteinte jni:'qu'à
prient, rehaussera. de son vii' éclat ce véri-
table morceau de maître.
Les aménagements intérieurs
« I.a, question de la décoration étant ainsi
examinée, continue M. Dotin, 'voyons les
aménagements intérieurs du Grand Palais.
Nous avez indiqué dans un précédent ar-
ticle, publié par l'Auto, qu'on pouvait faire
confiance au comité d'organisation pour
avoir su loger tons les véhicules qui se pres.
seront à l'intérieur de l'enceinte.
« Nous avons, en effet, accompli un gros
travail pour réaliser une présentation com-
plète des industries de l'automobile, de la
moto et du cycle et, pour autant, nous avons
dû. utiliser et mettre en état certaines par-
ties du Grand Palais qui n'avaient pas été,
jusqu'ici, ouvertes au public. C'est ainsi que
nous avons pu récupérer une surface d'en.
viron 6.000 mètres carrés, ce qui porte l'en-
semble réservé aux exposants à 36.000 mè-
tres carrés.
« l,a répartition des véhicules a été faite
comme suit :
s Poids lourds et carrosseries dans les ga-
leries prenant jour avenui, Victor-Emma-
nuel III et communiquant avec la grande
nef. •
« Grande nef : au centre les véhicules de
tourisme, et dans les pourtours les châssis
nus de véhicules industriels. Les carrosse-
ries (12 tourisme se trouveront dans les ga-
leries autour de la grande nef.
« Cycles et motocycles seront groupés
dans la, partie du rez-de-chaussée donnant
sur l'avenue Victor-Emmanuel III, cepen-
dant que les accessoires se rattachant à
toutes les industries disposent de la totalité
du premier étage.
(Lire la suite page 9
en rubrique Automobile)
(Photo N.Y.T. S.A., cliché L'Auto)
Le jevne prince Félix d'Autriche, fils âe-Vex-impi-
>I-al,i,,t Zita, -e,,t un sportif. Le 'raid sur , le
. golf Se Vichv.
AVIATION
M. Pierre Cot partira
ce matin de Karkhov
pour se rendre à Moscou
M. Pierre Cot, ministre de l'Air, et las
personnalités qui l'accompagnent dar..s sa
mission sort, ai-rivés à Karkhov it 12 1). 43,
venant de Kiew. •
M. Pierre Cot a. passé la journée à Kar.
khov, et les trois .avjon's de l'escadrille re.
nartiront vraisemblablement ce matin en vue
d'effectuer la dernière étape de 700 km. qui
les mènera à Moscou.
Si Codos et Rossi et de Verneilh ne sont
pas arrêtés par le temps, demain matin la
mission sera. au complet H. Mnscou.
Codos et Rossi
obligés d'atterrir à Strasbourg
repartiront ce matin
pour Varsovie
Le mauvais temps est général sur tout
l'est de l'Europe
Codos et Rossi, pilotant le Joseph-Le Brix,
ont dû, par suite du mauvais temps, atter-
rir à, Strasbourg. Partis du Bourget à
7 h. 35, ils furent obligés de. se poser sur
l'aérodrome d'Entzheim, à 10 h. 55. Quel-
ques minutes plus tard, ,an même aéro-
drome. atterrissait le Biarritz, piloté par de
Verneilh et ayant - comme passagers : le
capitaine Mailioux, ]e mécaniser. Munch et
]e radio Thomasset, récemment promu che-
valier de la Légion d'honneur.
Sauf dift'icuite.s météorologiques, les deux
appareils reprendront l'air-ce matin en vue
d'atteindre Varsovie et Moscou.
La rosette de Rossi
Rappelons' qu'avant son .départ du Bour.
get, Picssi a ell le plaisir d'apprendre sa
nomination an grade d'officier de la Jjégion
d'honneur.
POIDS ET HALTERES
Le Championnat d'Europe
commence demain à Essen
Alleene et Dumoulin défendent
nos couleurs
Po1. Championnat d'Europe commence
dGmatn, à ICssèn. 11 groupera les pays sui-
vants : Allemagne, Belgique. Er au ce, Fin-
hnde, Italie, JJcLtonie, Estbonie, lJlJxem.
l'Ourg, Suisse et Tchécoslovaquie.
La Ira-uce est. représenta par le. poids
moyen Alleene et le poids lourd Dumoulin.
Vfr que s'''nen8emcn<. entraînés, ces deux
a1"' letes n'ont aucune chance de se placer
dans les premll'l'fI. ;
MM. ,)ean Dame ' el. Joseph 'Duchûtc{tu,
membres • de la, J.'.F.V.H., . ltc('ornpagnent
A,leene et -DLI[Ilolllin dans leur déplacement.
TENNIS
Comment M. Pierre Gillou
président de la Fédération Française
de Tennis
classe les dix meilleurs
joueurs du monde
1. J. Crawford (Australie).
2. E. Perry (Grande-Bretagne).
3. E. Vines (Etats-Unis).
4. H. Cocbet (France).
5. \V. Austin (Grande-Bretagne)»
6. J. Satoh (Japon).
7. I'V Shields (Etats-Unis).
8. Von Cramm (Allemagne).
9. L. Sioefen (Etats-Unis). '
10. R. Menzel (Tchécoslovaquie). -
x
La. première place doit revenir à J. Croir,-
ford. de par ses victoires à Paris et à lfim-
bledon. Il gagna le championnat d'Allsira-
lie clans lequel Vines fut, battu par Me.
Grath et ne succoriiba qu'en 5 sets contre
F. Perry, à Forest Hills.
Si la fin de saison de Perry fut très
brillante puisqu'il battit Allison, Vines, Co-
chet et Crawford. celle de Vines fut lamen-
table, mais ne doit pas faire oublier qu'il
eut raison de Crawford, en Australie, puis.
qu'il lolidi-es il élimina Cochet par trois
sets à un, avant de s'incliner au cinquième
set en finale, contre Crawford. La l,jcfai're
très nette de Vines sur Cochet doit donner
le pas ait joueur américain sur notre c'UMi-
patriote.
A/lsl.in a pour lui ses victoires sur Vines
et Allison dans lrt Coupe Davis; Cochet eti
eut raison très difficilement.
?\:'onblions pas que "atoh fut demi-fina-
liste à Paris, après avoir éliminé, Perry,
puis ci lVimbledoll, où il triompha d g 17.
Ans lin.
Dans la Coupe Davis il eut raison de
Cralcford, mais succomba contre Me.
Grath,
Shields, l'On Cramm, Stoeffen et Menzel
méritent, cl',ôtrc classés pour leurs lionnes
performances aux Etats-Unis on en Eu-
rope.
Pierre Gillou.
— Ma 5 CV ne va plus, ailes chercher un
méca.nicien.
— Faudrait-y pas mieux un vétérinaire ?
Ciné-L'Auto
Après le_ remarquable vol de Codos et
Rossi, plusieurs essais ont été tentés, da.r.s
différents pays, afin de battre leur merveil-
leux record. Parmi les pilotes les plus cotés,
le général _ italien, marquis de l'medo, a
tenté le raid de New-York-Bagdad, afin de
ba.ttre le record des . As français.
Codas, très ému, est venu voir ce film. On
voit la foule applaudir le général do Pinedo
qui monte dans s or- avion et crie : « Adio !..„
Adio !... M lJe moteur ronfle et l'hélice en-
traîne l'avion, on sent que le pilote a des
difficultés pour décoller, il i'a.it un virage et,
brusquement, il se trouve à côté d'une série
de hangars, la queue de l'appareil s'élève,
niais l'avion L e décolle pas... soudain son
aile droite s'accroche et l'appareil se re-
tourne...
Un cri de stupeur dans la salle, mais une
explosion formidable, suivie de l'incendie de
l'avion fait trembler les personnes présentes.
Il faut le beau filin de Ladcuniègue :
Le Mile, pour ramener le calme dans les
esprits du public dl1 Cl h E L'AUTO,
31, boulevard des Italiens.
CYCLISME
La nomination de Frederigo Momo
à la tête de l'U.V. Italienne
a été chaleureusement applaudie
en France
Il fut un grand champion de vitesse
Il y a sept mois, à la veille de Milan-
San Homo. nous nous trouvions réunis dans
le bureau de M. Colombo, directeur de la
« Gazetta dello Sport» à Milan avec notre
directeur Henri Desgrange et un gentleman
d'une parfaite et sobre élégance, l'ancien
grand crack de vitesse Momo resté une des
personnalités sportives les plus marquantes
d'Italie.
Pouvions-nous imaginer qu'il serait, à la
fin de Ju, saison, président de la Fédération
Cycliste Italienne ? Momo contait sa vie
actuelle -cie gentleman-farmer au bord du
lac de Côme où il possède de grands éle-
yages de vers à soie.
Le déjeuner qui suivit vit s'égrener une
belle série de souvenirs. Nous n'entrepren-
drons pas de les conter tous; un seul d'entre
eux aurait suffi à assurer sa renommée en
France : le Grand Prix de Paris 1900 qu'il
gagna, d'après les dires de toutes les compé-
tences de l'époque, mais pour lequel -lacque-
lin fut déclaré vainqueur, ce qui provoqua
une « affaire » plus considérable encore que
l'affaire Michard-Falk Hansen.
l'domo courut pendant près d'une dizaine
d'années entre 1693 et 1903 et connut de
fort grands succès en Italie et en France où
il était très populaire.
Son sprint était long et progressif, Momo
n'était pas un démarreur, mais il triompha
à l'époque à maintes reprises des meilleurs
cracks français et étrangers. :
L'Italie n'était pas, comme la plupart
des champions du moment, sorti d'un milieu
ouvrier. Né en 1877 à Vaghera, il avait fait
de très sérieuses études et n'avait quitté
l'université qu'en constatant qu'il réussis-
sait mieux sur les pistes que sur les bancs
d'école.
Après avoir quitté le métier de coureur
cycliste en 1903, Momo devint le distribu-
teur d'une grande marque d'automobiles ita-
lienne, puis il se retira sur les bords de ce
délicieux lac italien voisin de Milan, mais
sansl jamais cesser de s'intéresser au cy-
clisme et sans perdre contact. Il est aujour-
d'hui âgé de 56 ans, il en paraît moins
de -50.
C'est cet ancien champion, ce gentilhomme
du sport, ce très sincère ami d'une pléiade
de cracks devenus grands industriels aujour-
1. e, président
lorsqu'il était sprinter de grande classe
d'hui, qui. dirigera dorénavant le sport cy-
cliste italien.
Nul doute que les relations si serrées que
la Fédération- Française, les dirigeants de
vélodromes, les organisations de courses en
France et r/!/'tcycliste seront encore plus cordiales que
jamais grâce a celui que nous considérons
depuis plus de trente uns comme un grand
ami du cyclisme i'rançais.
(Lire la suite page S
en rubr,(.Iiie Cyclisme)
DEMAIN SOIR, A BUFFALO
Le grand match
La doumègue-Pürje
sur 2.000 mètres
Athlétisme et « dirt track »
au programme
Du « kilomètre », Jules Ladoumègue passe
demain aux 2.000 mètres. Il y .sera aussi
brillant, et ainsi il fera ,sa mise au point
avant sa grande rencontre avec Nurmi, sa-
medi en huit, sur les 1.500 mètres.
Eino Piirje :se trouvera demain sur sa
vraie distance, les 2.000 mètres, dont il fut
recordman du monde. Sa défaite de samedi
par le grand Ladoumègue ne doit pas faire
oublier que le Finlandais possède cette an-
née un des meilleurs temps européens sur
les 1.5CO mètres. On ne peut oublier non
plus que Piirje a fait jeu égal avec les
Nurmi, Michel son, Kurkela, Leiitinen, toute
cette saison. Jamais il n'a été battu par
un gros écart et . si Ladoumègue triomphait
de lui comme il le fit samedi, c'est que le
grand athlète français est plus fort qu'on
ne peut l'imaginer.
L'impression que laisse actuellement La-
doumègue à l'entraînement est tellement
étonnante qu'on ne sait quelle est sa limite.
Hier, à Per,shing, «Julot» courut 2.000
mètres d'une allure tellement aisée que lors-
qu'il eut terminé, il donnait l'impression de
n'avoir fait aucun effort; il réalisait cepen-
dant o m. 29 s. 4/5.
Le programme de demain commencera, à
20 h. 30 par une belle partie artistique.
A 21 heures se déroulera, la partie athlé-
tique avec le programme suivant :
Minimes : 150 mètres.
Juniors : 100, 300, 1.200 mètres.
Seniors : 100 , 200, 1.000 mètres.
Marche : 3.000 mètres à l'américaine.
Dirt track : un match kt quatre en trois
manches sur quatre tours, avec le cham-
pion d'Europe Meynier.
Prix des places : 20, 15, 10, 5 francs.
Autobus spéciaux à !a porte d'Orléans.
BOXE
Midget Wolgast
quittera New-York
le 1er octobre
Midget Wolgast, champion du monde des
poids mouche, pour l'Etat de New-York,
vient de' fixer, définitivement son départ
pour l'Europe. Wolgast quittera New-York
le 1er octobre et il ferai ses débuts à Pans
au Palais des Sports contre Iluguenin (Ill
Valentin Angclmaull.
Wolgast coin battra H, Londres avant son
match de Paris. Son 'adversaire eu Angle-
terre sera très'probablement Ginger Foran.
M Roger DAN TOIT
■président de, la" t'.f'.U.
RUGBY
Le Congrès d'Arcachon
est appelé à se prononcer
sur une politique d'entente
Le Comité directeur et le Championnat
régional seront mis en cause. — Une
solution à la grève des arbitres sera-
t-elle trouvée ?
L an dernier, noua sommes ailes a Angers
pour voir si la, Commission de discipline se-
rait mangée. ' »
Cette année, nous irons à" Arcachon pour
voir le sort qui sera fait au comité directeur.
Les créations de rEntenfj'e ont peut-être
la vie dure. I/an derr.ier, 1:1 Commission de
discipline est sortie saine et pauve do l'aven-
ture. Cette' année, le comité directeur sor-
tira, sans doute, confirmé, Renforcé et glo-
rifié de ce même congrès qîni en . a voté la.
constitution et lui a donné sjjs pouvoirs.
Mais on ne peut dire quelles enfants du.
Protocole de Bordeaux soi
(Lire la suite paCJ8 5
en rubrique R IIgo u)
POLEMIQUES
« Rien ne sert de courir
il faut se reposer...
à temps ! »
Speicher, A. Magne et J. Aerts ont dû
emprunter l'avion pour remplir leur
engagement à Nice, après avoir couru
la veille à Bruxelles !
Nous avons retrouvé, hier matin, avant
l'embarquement en a,vion. ppur Nice, Spei-
cher, A. Magne, Aerts et Gijssels, qui arri-
nient par le train, de Bruxelles.
Le Critérium des As de Schaerbeck qui
fut très dur ib cause de la pluie n'avait pas
trop marque les coureurs. Pourtant, ils
avaient passé la nuit dans le train.
« Eh bien ?... Fatigue ? Avons-nous de-
mandé à J. Aerts.
— Un peu... nous répondit-il, mais tou-
jours en forme... J'ai l'ait quatrième à
Bruxelles et je pense me défendre honora-
blement à Xice. >
Un baptême de l'air
« On nous accuse d'exagérer, surenchérit
A Magne, je ne vois pas en quoi... eu tout
cas, nous ne trompons personne. J'ai dé-
fendu ma chance à Bruxelles. et sans une
crevaison malencontreuse, " j'aurais fini...
Speicher a été logé à la, même enseigne...
Voyez Aerts, il a fini la course et il sera
ce soir à Nice...
-— Mais la forme ?
- La meilleure réponse serait que l'un
el,) nous, gagnât à Nice.' Nous sommes ob'i-
gés de finir notre saison routière, car si
l'on ne va pas à l'argent, il ne viendra pas
de) lui-même. ,
— Mais vous êtes tout dé même un peu
fatl,.Llé
— Pas trop... et songez, nous dit A. Ma-
gne en souriant, que c'est mon baptême de
l'air !» - i?
On ne peut pas reprocher à des coureurs
d'aller au-devant des compétitions rémuné-
ratrices, lWlÏS... tout de même, en 24 heu-
res, disputer deux courses sur route, toutes
deux difficiles ; partir de Bruxelles en vi-
tesse. passer la nuit dans le train; repren-
dre à 11 heures l'avion jusqu'à Cannes,
arrivée vers 17' heures, prendre un autocar
jusqu'à Nice, arrivée vers 18 heures, s'ap-
prêter et courir à 21 heures, c'est vouloir
battre des records... ailleurs que sur une
piste !
Et le public lui, à .qui le coiiretir, se doit,
que pense-t-il de ces records-là ?
L'embarquement
Les quatre coureurs 'sont arrivés sur
l'aire du Bourget vers 11 h. 15. Les ma-
chines furent embarquées dans l'avion et,
souriants, les quatre as montèrent dans la
cabine.
Bon voyage! A. Magne ouvre tout grand
ses yenx et s'attend à des sensations qu'il
ignorait encore. Contact! Les commis-voya-
geurs en sport sont partis.
D'UN JOUR A L'AUTRE
TRISTESSE !
/*—jgrjr—\ « Mon Dieu ! que c'est, dur
•.-(SB ^ ' do (}nitler un rnclïcr qu'on ai-
», imui par-dessus tout ! » m'écrit
Victor Lin art. qui va donner
lJ sa soirée d'adièu à. Bvfjàlo /e
U1 septembre prochain.
Ah ! olli, quelle tristesse ! C'est une sorte
de première I)ioi.t. 6"<.',s'A l'aven inéluctable
ijac les forces diminuent, que -la souplesse
s'en va, que.'les instincts' de lutte s'affai-
bUsscnt, q)
affamés : (,'esL la course ail, flamoeau ■(pu
uonciation à ytf. vie ; C'est un. r u nrv .
ment. d' inmwbiiité, en attendant i Heure ou,
le, rorp.ï, défini tivcm ent,. seru bohe de ■
■marbre, champion, à. la. veille, du repos éternel, sera :
Triste comme un lion rongé par la vermir.e.
l.'t.?o)!-';-?)H', du moins, à ee grand Bclgt,
Joï.'.Tc' fois champion consécutif de son
noble pays, disons-lui, le 21 septembre pro-
chain, quelle part nous prenons ci sa tr;.';- '
tesse, combien nos cœurs sont près de son
cœur angoissé, près de son tune qui 'Ca dis-
paraître, dans la chartreuse de l'oubli.
Qa.' il sache que nous comprenons combien
son geste de renonciation il dit. lui coÛter
de nuits d'insomnies.
Mais disons lui aussi que c'est, 1In noble
geste que celui qui consiste à disparaître
en beauté, quand on pourrait encore , se
faire un peu illusion et essayer de prolon-
ger la jeunesse qui fuit.
Mais nous lui dirons .aussi, le soir des
adieux, notre reconnaissance pour les belles
heures sportives qu'il nous a données si.
io/if¡lcm ps, pour sa belle tel'lUe qui ne. s'est
jamais démentie, pour cette illusion qu'il
J'CilS a donnée qu'il avait, cn la France,
une seconde patrie.
Mon cher Linart, tous (l'lire:: encore, pour
vous consoler, avec les regrets de tous vos
amis dont je suis, cette douce certitude que *
dans l'énorme galerie des champions f'ft,
depuis cinquante ans, illustrent la race
]wmai11e, pou s avez droit à une bonne
¡,lace, sur la cimaise.
Henri Desgrange.
RETARDATAIRES
M. le Préfet du Rhône
est atteint d'autophobie
14 lignes de transports supprimées
en 10 jours !
Sommes-nous dans un pays d'absolutisme
Oel de liberté ? On est littéralement effaré
par les mesures autophobes que vient do
prendre le préfet du Bhône.
Quand un simple citoyen est autophobe,
libre à lui. Mais quand l'autophobie conta-
mine un pvéfet, c'est plus dangereux, car
un préfet peut prendre des arrêtés. _
C'est ce qu'a fait, avec un autoritarisme
désinvote, M. Villey, préfet du Rhône !
Il aurait juré d'exterminer jusqu'à ia
dernière les entreprises de transport au-
tomobile qu'il n'aurait pu b'y prendre
mieux :
Il a. tout simplement décidé de soumettre
à son autorisation préalable tous les ser-
vices de transports en commun de son dé-
partement, et spécifié que cette autorisa-
tion sera toujours <: temporaire, pr¿c:Ün;,
révocable, personnelle et non IT&n;;missibfè:.'.
Autant, de Dloh. autant d'entraves aux
transports antomobiles. Vous pensez peut-
être que cette mesure n'est qu'une mesure
do principe ? Pas du tout. M. Viiley entend
se servir de l'arme qu'il s'est forgée, et,
pour le prouver, depuis le 5 septembre il,
a interdit 14 lignes.
Pourquoi ?
Pour protéger sans doute une régie dont
le déficit ne cesse de croître (deux millions
cette année) et une compagnie d'autobus
et tramways dont le déficit, atteint vingt
millions.
Vous jugez de l'émoi des entrepreneurs
et des habitants de la région lyonnaise à
l'annonce de tels procédés !
Le Conseil (rénovai est saisi de la ques-
tion : il va trancher le litige aujourd'hui ;
espérons qu'il comprendra le: véritable in-
térêt et des entrepreneurs et du. public.
et, qu'il ne voudra pas ruiner les uns et
priver les autres de moyens de transport.
rapides et modernes.
Nous ne sommes tout; de même plus au
temps des - diligences ! —
— R. S.
POIDS ET HALTERES
Roger François inscrit
deux records de France
à son palmarès
Dans la, salle de culture physique de la
caserne Carpeaux, Bogor François, ex-
champion du monde et des Jeux olympi-
ques de 1928, a'battu, hier soir, comme
poids mi-lourd, le record de France du dé-
veloppé à droite, avec ~>ï kilos.
Le précédent record était détenu par le
Marseillais Anglade, qui l'avait porté Ii,
■iS kilos.
D'autre part. Eoger François établi,
avec 46 kilos 500, le record du développé à
gauche..
Ce puissant athlète fit une tentative in-
fructueuse pour élever le record de France
du développé en haltères séparés. Mais il
ne tardera point à faire mieux.
Signalons que les performances du Gre-
noblois furent réalisées en présence du co-
lonel Barrière, des capitaines Eaguaine et
Charrilt, du lieutenant Lacoste, de MM.
Jules Rosset, Camille Harasse, Jean Dame,
Francois Duchâreau et. Charles Bigoulot.
M Buisson fonctionna en qualité d'ar-
bitre de la F.F.P.H.
De gauche à droite : Georges Spcicllcr, el )llo)lilb Magne, Jean Aerts et Romain C,'je,çelq'
qui ont pris, hier matin, la. limousine « ],'eil)îd Azur » de la Compagnie Air France, pour
Cannes, devant courir ce soir un critérium à Nice. .
Certains managers 1 nuisent , à - leurs ,i coureurs comme la grêle à la moisson
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.49%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.49%.
- Collections numériques similaires Fonds régional : Poitou-Charentes Fonds régional : Poitou-Charentes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PoitouCh1"Revue de Saintonge et d'Aunis. Recueil de la Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Maritime (Société d'archéologie de Saintes) : bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis /ark:/12148/bd6t5352226x.highres Revue de Saintonge & d'Aunis (1930) /ark:/12148/bd6t5352223s.highres
- Auteurs similaires Fonds régional : Poitou-Charentes Fonds régional : Poitou-Charentes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "PoitouCh1"Revue de Saintonge et d'Aunis. Recueil de la Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Maritime (Société d'archéologie de Saintes) : bulletin de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis /ark:/12148/bd6t5352226x.highres Revue de Saintonge & d'Aunis (1930) /ark:/12148/bd6t5352223s.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4634239v/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4634239v/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4634239v/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4634239v/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4634239v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4634239v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4634239v/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest