Presse et revues
6 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-12-12
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 décembre 1927 12 décembre 1927
Description : 1927/12/12 (A28,N9858). 1927/12/12 (A28,N9858).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4632280d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
Rédaction, Administration, Publicité.'
110, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
. \
! / V ligne PROVENCE 49-14
' \ 2' ligne. PR3VENCE 53-82
TÉLÉPHONE U ig? CENTRAL CENTRAL
#5* ligne CENTRAL 28-56
W ligne... INTER SPECIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélanto-Paris
DEUX FILS SPÈCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef ?
HENRI DESGRANGE
AUTO-MOBILE- AÉRONAUTIOUE CYCLISME BOXE ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
- \
Le. numéro: 25 centimes '
BEIXMQUB t SO cenMïM*
280 ANNEE —W] 9.858 — QUOTIDIEN
Lundi 12 Décembre 1927
ABONNEMENTS
8 aMtt a mett las
Seine et Seine-et-Oise..,,.., 21 k. 42 fr. 60 fr.
Départements et Colonies.» 22 tz, 43 fr. 82 fr.
Tlpion postale.. 85 fr. 70 fr. 140 fr.
étranger Etra-ntra* Autrœ pay8.w 60 fr. 100 fr. 2M 'ir.
On t'ibonne gans frais dans tout lei
Bureaux da" poste.
Compte'.< cbèques postaux 1134-58
LES CONTES DE « L 'AUTO »
Un beau " service "
Vous avez vu, probablement, de ces
artistes de music-nall, . le plus souvent
'Japonais,, qui, usant de couteaux aceres,
enserrent, à dix pas de distance, la tête,
d'une jeune camarade? Les lames s'é.
chappenf de leur main, volent, vont se
ficher dans la cloison à laquelle s'adosse...
la ' victime, font bientôt, à celle-ci, un
nimbe du plus saisissant effet...
Exercice toujours angoissant, mais cou.
rant, que pratiquent, au monde, une
bonne vingtaine de spécialistes ! Tavins- j
tock l'avait rénové d'une façon effarante.
Son jet. au lieu de l'opérer de pied
ferme, comme tous ses collègues, b 'est
,en courant, d'abord, et puis, juché sur
-une bicyclette, puis au trot, au galop
d'un cheval qu'il l'effectuait avec, vrai-
ment, une maîtrise incomparable. Jamais
hommes n'obtint sans doute une éduca-
tion si complète, si parfaite de ses ré.
flexes, ne fut, à la lettre, plus royale-
ment assuré 'd'atteindre son but. ,
Hélas, c'est en pleine renommée que
Tavinstock perdit le pied, dans un acci-
dent. d'auto, et que sa carrière fut brisée t
net. Il aurait pu, .remarquez-le, en reve-
nir à la formule classique, qui suffisait
tl ses émules. Mais non, retomber au ni-
veau des. vedettes moyennes ne convenait #
pas. à ce M héros »y.à- ..ce.■«.-.prince ». J1 se .
xv+Ugi. -• — —r-s-'yr
Deux ans S 'étant écoulés, ce ne fut pas j
sans surprise que, sut le's cour3 du Carl-
ton, à Cannes, le matin du jour où com-
mençait le tournoi de tennis annuel, je
crus reconnaître Tavinstock. Il avait
beaucoup changé. Faute sans doute de
pouvoir s'entraîner 'physiqnement comme j d
jadis, lui, si élancé, avait pris une car- ^
rure, un poids imposants. Boitant loge- v
rement — il usait,, je le notai, d'un pied d
mécanique — il se dirigeait, quand je p
laperçus, vers le « tableau)), dans la. con- q
templation duquel il s'absorba. • _ • 1:1
J'allai lui frapper-sur l'épaule. _ "
« Ah! vieil ami; c'est le tennis, main-
tenant, qui vous intéresse ? o
— Beaucoup, me dit-il. Joli jeu! » • q
,Te,, n'osais lui reparler du passé, de la d
scène, de ses triomphes. ip
« Qui joue aujourd'hui? 1
— Moi, fit-il.
— Hein? # t l
— Eh oui, j'ai eu quelque peine à faire e
accepter mon engagement " q
— Mais comment... q
— Le jury prétendait que mon pied... J
— Comment pouvez-vous vous... dé-
fendre? j
— J'ai un bon « service ». r
- — Mais encore! u
— Seulement, ce qui me chiffonne, d
c'est qu'ils me collent Robur dès cet
après-midi !» ^
Riobur, le célèbre Australien, depuis *
Vin mois sur la Côte, d'Azur, ou il collée- j
tionnait les victoires ! Robur, gagnant à _
Mûaévoj 'à" Menton, à Saint-Sapiraël 1 Un
estropié contre Robur! In petto, je son-
geai, ma foi, que les juges avaient été
faibles, et que Tavinstock, le malheu- . c
reux, dans son . désir de respirer encore £
l'arôme de la gloire sportive, exagérait la [
prétention... (
11 y avait peu de monde autour de la c
cour lorsque commença le match. Juste t
les fanatiques de Robur, curieux de voir «
comment celui-ci « dévorerait » Tin- T
-Connu. j
Dès lès échanges de balles inauguraux, f
j'eus confirmation d e ce que je pensais :
qu'est-ce que le pauvre 'Tavinstock ve-
liait faire dans . cette aventure ! Adroit,
bien sûr,.- il l'était, ainsi qu'on pouvait
s'y. attendre de la part d'un ancien roi
de l'adresse! Volées, drives, smashes... i
épatants! Et placés! Bravo! Seulement... I
il fallait, pour qu'il, les réussît, que la
balle vînt... dans sa raquette ! Sur un
a déplacement », plus personne ! Un in.
firme, que faire à cela !
La rencontre commença donc, par le
«service » de Robur, et l' Australien,
bien qu 'il se trouvât pris en défaut par ,
deux fulgurants « retour », gagna ce pre. -
rnier jeu, facilement, en mettant sa balle
de renvoi hors de portée de son adver-
saire. Celui-ci, visiblement, se refusait à
courir. Il y eut une rumeur de pitié — ;
mécontente —. dans l'assistance; on se i
demandait comment le jury tolérerait ce ]
« massacre »-là.
Je revois Tavinstock avec les trois bal-
les dans la main gauche. Je le vois se
campant correctement, un pied près du
bord de la ligne, levant son bras droit, le
détendant dans un geste de frappeur à la
hache...
Diable ! Je connais le « service » de Til-
'den, celui de Kehrling, celui de Washer,
celui du Gobert des . grands . jours...
En violence, celui de Tavinstock ne leur
était en rien inférieur. Et, en précision...
ce. que je dois dire, c'est que sa balle
vint- toucher le carré adverse dans ce coin j
si .redouté du « relanceur », qui attend
au milieu, esquissant la « danse de l'in-
certitude »... Robur, surpris, ne la frôla
pas, et on perçut quelques applaudisse-
ments.
Changement de . côté. Un bras qui se
lève, un bolide blanc qui s'échappe...,
Iili-bas, le sillage fantomal d'une balle qui
vient frapper le sol à deux pouces de la
ligne médiane, à un endroit inaccessible!
Qu'ajouter? Tavinstock -init à son actif
ce jeu, le second, sans laisser un point
à son adversaire. Il perdit le troisième,
gagna le quatrième, le sixième, le hui-
tième, au bref, un sur deux des soixante.
douze jeux:— pas moins! — qu'allait
.. durer ce premier set.
Ce fut sur le score : 36 partout, ,que
Robur, énervé, démonté, humilié, aban-
donna. Abandonnèrent également, dans
des conditions analogues, parmi l'émo-
tion, l'effarement, puis l'exaltation du
public, les adversaires de Tavinstock jus-
qu'en finale du tournoi.
Mais, il y eut des gens qui se remuè-
rent. Des joueurs connus — et le juge-ar-
bitré — 'C..n référèrent par télégramme au
Conseil de la fédération. Vous pensez
qu'on avait vite fait de repérer la per-
: sonnalité, le pedigree de Tavinstock.
Comme... ancien (t professionnel », mon
ami fut .disqualifié. ^ . 1 -
Très bien! Le grand artiste s'inclina.
Il rentrait, hautain, sous sa tente, avec
les honneurs de la guerre. La Riviera,
enthousiasmée, lui criait son admiration.
Des voitures de fleurs convergeaient
vers la porte de son hôtel.
« Comme pour un mort! » me dit-il.
Onques ne l'a-t-on plus revu. Gustave
Fréjavilie, le célèbre, critique de music.
hall, à qui je contais, l'autre jour, cette
•v « rentrée » déconcertante, m'a dit : :
(c Votre récit ne m'étonne pas. Je pré-
^ tends qu'en tout exercice, nos vedettes
sont ' supérieures aux vôtres. Vos cham-
pions sportifs sont des hommes, parfois,
d'admiraHes; hommes. Les nôtres sont
des demi-dieux.
Marcel BERGER.
A L'ASSAUT DE LA RAMPE DE GOMETZ
Chiron (Bugatti) au départ ' - 1 1 (Meuf&se.)
AU VELODROME D'HIVER
Deruyter-Peyrode
enlèvent une américaine
de deux heures
des plus mouvementées
Belles courses de Wambst-Lacquehay et
de Leducq-Raynaud. — Tous les
records battus. — Vallée triomphe
en demi-fond. — Plassat oppose une
résistance inattendue à Dayen.
J Mouvementée, elle lefnt, cette américaine
de deux heures, qui avait attiré au Vél'
d'Hiv' une foute si considérable. Trop mou-
vementée même au gré du reporter chargé
d'en signaler ses péripéties, car les tours
pris, perdus et repris furent si nombreux
que noue fûmes par instants très indécis
sur la position des coureurs. Plus que ja-
mais s',iffirina l'inexactitude du résultat
technique opposé à l'impression générale.
Cette dernière nous laissa longtemps ima-
giner que Wambst-Lacquehay seraient vain-
queurs de l'américaine, tandis que les noms
de Deruyter et de Peyrode étaient clamés
par le haut parleur dans le hall de la rue
Nélaton.
En réalité, si nombreux furent les. ex-
ploits successifs des équipiers que l'examen
des performances de chacun des .engagea
est très difficile. J'ai dit que Wambst-Lac-
quehay avaient fait grasse impression •, La.c-
quehay fut le meilleur des deux ; Raynaud-
Leducq -furent également parmi les meil-
leurs « américains »; le. team vainqueur
mérite sa victoire par la belle, ténacité de
Deruyter, coureur parfait, tacticien émé-
rite ,et la belle forme, de Peyrode ; ce der-
nier a enfin trouvé une utilisation parfaite
de ses grandes qualités de vitesse.
Tous les records ont été battus 'au cours
de - cette américaine ; pour la^ première fois,
les concurrente , ont, dépassé - les ^.90^ kilo-
mètres dans ,l'heure,' distance qui dépasse
largement tous les kilométrages enregistrés
— hiver comme été —- en Europe. ,
,C,'est, assez dire combien les courses du
Vél' d'Hiv'. parisien demeurent importantes.
On s'accordait généralement à prévoir,
que, des deux Brassards épingles au pro-
gramme de la réunion, celui des profession-
nels pourrait bien aller jusqu'à la limite,
tandis que le résultat de celui, des ama-
teurs et indépendants ne semblait faire au-
cun doute... Or, c'est précisément le con-
traire qui s'est .produit. Lacquehay n 'a pas
«' tenu » dèvant Râynaud comme_ 'on
pérait, tapdis que Plaçât a réussi à tenir
Dayen en échec jusque dans les, derniers
tours du premier match pour le Brassard
qui .soit allé -à, la liniite. , ..
(Voir la suite - en rubrique cycliste.)
LES ECUREUILS
FRED SPENCER-WINTER
gagnent les Six Jours
de Madison Square Garden
Faudet-Marcillac finissent très bons se-
conds aux points. — Les autres
équipes à plusieurs tours.
Les Six Jours de décembre de Madison
Square Garden se sont -terminés hier par
la victoire de Fred Spencer-W inter aux
points. Spencer-Winter ont gagné de jus-
tesse devant Marcillac-Fandet, qui les ont
talonnés jusqu'au poteau et qui ne succom-
bèrent que parce qu'un peu moins vites
que leurs camarades. Il n'en reste pas
moins qu'ils ont marché comme des ! le-
vriers, et qu'ils ont fait honneur aux cou-
leurs françaisès. Nous leur en saurons gré.
Il est évident que nous nous attendions à
une bonne course de leur part. Mais ils
ont fait mieux encore que nous n'espérions.
Un jour, il furent à trois et même quatre
tours. Ils remontèrent tout leur handicap.
C'est d'un souffle, d'un rien qu'ils furent
battus. C'est' un gros succès pour notre
drapeau.
Fau(let et Marcillac sont deux braves et
1 bons gosses. On doit convenir aujourd'hui,
à New-York, que le muscle français n'est
pas encore mort.
o La grande randonnée a remporté son
habituel succès. Du monde et encore du
monde. Au point de vue financier, ce fut
parfait. Au point de vue sportif, tout se
passa de façon satisfaisante, et les der-
nières ■ heures furent particulièrement pas-
sionnantes à suivre.
L'équipe française fut surtout admira-
ble aiL cours de la dernière heure.
, (Vot'r la suite en rubrique cycliste.)
LE HOCKEY OFFICIEL
Le Nord et le Lyonnais
sont en finale
du tournoi interrégional
Ainsi qu'on l'escomptait généralement,,
c'est . le -Nord qui, hier au Havre, s'est
octrové le meilleur sur la. sélection nor-
mande. " L'équipe de Peuchat se trouve, de
la sorte, qualifiée pour la finale de* la con..
pétition interrégionale, finale qu'elle dis
putefa . contre la sélection du Sud-Est le
14 janvier, à Paris.
Disputé sur le terrain du Havre A.C.,
le. 4e Nord-Normandie donna lieu à un
match plaisant, où les. Nordistes dominé-'
rent nettement d'un boùt à l'autre. Néan-
moins, ce fut la Normandie qui marqua la
première, par l'intermédiaire de Constan-
tin. , Aussi tôt après, Ponduel, du H.A.C.
Lille, égalisait , et, par la s,uite, le jeune,
avant-centre nordiste ajoutait deux buts
victorieux au tableau du Nord. La sélec-
tion nordiste parut plus vite et plus expé-
rimentée, et n'eût été la, brillante exhibi-
tion de Becret, qui évita à son équipe , un
score plus lourd, la victoire nordiste était
plus concluante encore. A la. mi-temps, le
j score était 1 à 1 ; et le match fut suivi
par une bonne assistance. Les meilleurs,
dans l'équipe du Nord, furent. Bonduel et
;Peuchot. '
A Pâtis, ' le gros événement de la journée
.fut. la - défaite de U .A.I. par le Racing,
en match amical. Le Stade -Franço,,is, en-
fin, s'est officiellement qualifié pour la
poule finale du Championnat de Paris.
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES
A Gometz-le-Châtel
Naas (Naas) et Goutte (Sa mson)
ont fait — ex æquo —
le meilleur temps de la journée
Mme J. Jennky (Bugatti) s'est adjugé
la Coupe des Dames et le Prix d'Ahetze
L'Association Moto-Cyclecariste de 'France
a ajouté hier un succès de plus à son . actif
avec sa classique course, de côte de Gometz-
le-Châtel. Un public -fort nombreux était
venu assister à l'assaut de la. belle côte
de la Vallée de Chevreuse. Il ne^ fut pas
déçu, ^puisque, de 9 h. 30 à midi, il put
assister aux essais ininterrompus des con-
currents, et, de' 13 h. 30 à 1.5 h. 30, à
leur. lutte contre - le Père Temps. ^
* Grâce - au beau temps, la route était en.
parfait -état et les concurrents purent mettre
tous les « gaz ». Les résultats enregistrés
furent fort intéressants : le palmarès des
record'3 de cette épreuve a été sérieusement
modifié.
Le meilleur temps de la journée' fut' fait
par deux hommes de valeur : Natlil, sur sa
Na-as 1.000 cmc., et, Goutte, sur le-4 cy-
lindres Salmson 1.100 cmc. Ce-, dernier,
avec - le nouveau : 8 cylindres Salîtison . 1.100
cmc., fit un moins bon temps qu'avec l'an-,
cien 4 cylindres. Il y a à cela une excuse
sérieuse. De, bon matin, - un mécano de
Salmson qui était allé sur la route pour
faire quigues réglages, dut aller au talus
pour ne pas écraser un. motocycliste impru.
dent. , Il se tira indemne de l'accident;
malheureusement, le beau. 8 "cylindres'Salm-
son avait souffert. Il alla donc au combat
avec un sérieux handic,a.p que, malgré.tout,
son incontestable qualité ne !p ut modifier
entièrement. -
--Nfme Janine Jennky, " à - qui .l'on : peut,
sans ';être' actfasé d'exagération, j décerner Je
';tit're' de 'meilleure
conductrice ..française,-
confirma' soh ltlcOn"
testable valeur en
s'adjugeant la - Coupe
des Dames . de l'A.
C. de. l'Ile-de-France
et le Prix d'Ahetze.
Les compliments
qui sont dus à Naas,
Goutte, Mme J.
J eThIlky, pour leurs
belles victoires, vont
aussi aux vainqueurs
des différentes caté-
gories, c'est-à-dire à
F a lire , (Santos),
Gover (La Cvèlette),
Robert {Jean rrho-
manrn), C-ôulon (Ter-
rot), Gaussorg ues
(Monet-Gôyon), -Bor-
gotti . (MotOsacoche),
Naas (Nais), Dela-
have (Ravin), Chéret
(Austral), Morzell
(Darmont' - Morgan),
D ;h ô m e (Darmont-
Morgan), Dugat (Der-
by). -Grégoire (Trac-
ta), de Rovin {Ilovin), Vinatier (Grazide),
Goutte (.Salmson), Doré (La Licorne). Chi-
l'on (Bugatti), Doret (Rolland-Pilain). -
ComplLHients aussi à Dunlop qui, suivant
l'habitude, équipait la majorité des vain-
queurs.
, Dans , .son ensepiLIe, l'organisation"'.fut
bonne et ceux qui en avaient assumé la
responsabilité, MM. Mauve, Boudy, Brei-
tenstein, Cuillier, Toue'saint, GOUpy. Cus-
quel, Tobler de l'A.M.C.F., Michel et An-
fry de l'A.C.I.F,. le commissaire spécial
Cochenet, et le. capitaine de gendarmerie
assurant le service d'ordre', ont droit à de
sincères, félicitations. Le service de rensei-
i gneménts au public assuré par 1' (i as »
des speakers, Berretrot, fut parfait.
En résumé, excellente journée de sport
qui a terminé dignement la saison
Nous terminerons en adressant tous nos
remerciements au bon sportsman Paul
1 Pinay', qui facilita notre' tâche d'envoyé
i snéî'.ial en nous emmenant fi. bord de sa ISOU-
i nie et rapide Citroën B 14.
— M. B.
(Voir la suite en rubrique Automobile.!
AUTOMOBILE
M et Mme Bruce poursuivent
leur chasse aux records
Un record du monde tombe
Avec une régularité chromométrique,, et
faisant preuve d'une endurance physique
remarquable, M. et Mme V. Bruce qui tour-
nent à Lin,aa-Montlhér-.y depuis vendredi
ma-tin, ise,' relayant au volant de leur voi-
ture A.C.; - pneus - Dunlop, ont 'décroché, au
passage, hier, deux records internationaux
(catégorie 2 litres) et un record du monde.
Les records internationaux f2. litres) sont :
celui des 3.000 milles (4.828 km. 026) en
37 h: '51 m.' 18 s. 11/100 (mov. lior. :
127 kil..500). (Ancien record, par Delalande
et autres eri 47 h. 5- m. 15 s. 48/100) : celui
des 5.000 hlom. en 39 h. 16 m. 39 e. 96/100
(moy. hor. : 12? kil. 200). (Ancien record
par Del&lande et autres en 48 h. 51 m.
19 s. 21/100). ■
Le record du monde est. celui des 4.000
milles (G.437 kil. 368) en 50 h. 44 m. 36 s.
89/100 (moy.. hor. : 126 kil. 861). (Ancien
record par Miss Violette Cordery et autres
en 55 h. 15 ID; 5 s. 48/100).
LE FOOTBALL NATIONAL
Les Championnats régionaux
à des luttes sévères
Montpellier est battu par Saint-Raphaël
Ainsi ' qu'il. était généralement escompté,
les; matehes comptant pour les . épreuves
officielles régionales furent très disputés.
:'Parmi les surprises réelles de la journée,
il ,Y' a lieu designaler la défaite du leader
du Sud-Est, le S.O': Montpellier. par Saint-
Raphaël. L'équipe des « Kramer brothers »
ne s'attendait pais -à une réception aussi
enthousiaste de la part des ioueurs, raphaé-
loi's.. Imbattu jusqu'ici, le S.O.M. pensait,
continuer, sans à a-coups, -sa, marche .vers
le succès finsl. H^iireusement. pour Mont.
pellier, . son plus pr
et, de ce fait, le 'S,O.M. possède encore
deux points d'avance .sur le « onze » de
Bayrou. Mais -sa situation n'est plus aussi
brillante, car il lui reste encore . à rencon-
trer le F.C. Cette et l'Olympique - de Mar-
seille; et c'est quelque chose...
Un; autre résultat anormal ". est celui ac-
quis par l'enfant terrible du Nord, le Stade
RoubàÎisien, en - face de .l'Amiens . A.G. Et
par le match, nul' qu'ils' durent subirent,
les'Picards n'ont rien ajouter à leur pres-
tige!' '
Le derby' havrais s'est ternjiûé par la
victoire du Stade ; Ha vrais sur le Havre
A.C. Ce n'est, pas là - une surprise, car
les dernières .sorties du H.A.C., avaient dé-
montré que les doyens normands-ne pos-
sédaient pas actuellement une forme bril-
U.S. Suisse-Club Français
Deux belles "plwses de /jeu
. (Mearisse-)
Jante..En effet, ,ils ne purent faire mieux ;
que match nul avec Deville pour le Cham-
pionnat et Auchel pour la Coupe de France.
Le> F.C. Mulhouse est sorti vainqueur
du match qui l'opposait a son rival local,
Mulhonse-Dornachet a confirmé ainsi son ■
titre, de favori du Championnat d'Alsace.
Enfin, à Parii les situations s'affirment.
Le Stade Français sera j cliampion ; un-
groupe de trois clubs, composé du C.A. Pa-
ris, du Red Star Olympique et du Club
Français, escortera -le champion, tandis que
les deux dernières'., places paraissent ne pas
devoir échapper à:l'JLJ3. Suisse et à Juvisy.
Le 8.0: Est et Lèvallpis, dont le cou-
rage et la, volonté sont exemplaires, ont
lutté avec tout leur cœur, mais la faveur
dont ils jouissaient tous deux au cours des.
matches aller, semble les avoir abandonnés.
Le Club Français a accompli n,ne bril-
lante performance ien infligeant aux Suisses
parisiens une défaite n--tte', et indiscutable
de quatre buts à Zéro. Las « rose et noir »
seront dan-ffereux ' pour les meilleurs en
Coupe de France.
— L. G.
LE MATCH STADE FRANÇAIS-DAX
Jauréguy, plaqué sur la ligne, . va recentrer à Verger . (Meurisse.)
LE RUGBY OFFICIEL
Dix équipes seulement se trouvent qualifiées pour
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
(EXCELLENCE)
Sept matches supplémentaires
entre clubs ex æquo restent à jouer
Le Stade Toulousain, les Quins, le Stade Français, Pau, le S.A. Bordelais,
Hendaye, Perpignan, Lourdes, le Racing et Soustons, joueront les poules de
quatre. — Une surprise : Toulon battu par Soustons
LES RESULTATS
Poule A :
Périgueux bat F.C. Lyon........ 9-0 ,
Monfferrand bat Libourne....... 28-^ 0
Poule B : -
Quins battent Grenoble .......... 5-0
Stade Français bat Dax 21 3
Poule C :
Quillaa bat T.O.E.C 1' 0
Poule D : .
Béziers .bat Mazamet ô-û
-S.A. Bordelais bat C.A.S.G 8 -3
Poule E :
,,Hçj'lda-ve bat Carcas!sonne ........ 8-0
Lyon O.U. bat Bagnères 5-0
1
Poule F :.
U.S. Perpignan bat Cognac...... 6-3
. Biarritz bat Villeneuve............ 9—5
Poule G :
Iézignan bat Mont a,iiban 8—0
- Racing C.F. bat Brive 13-0
Poule II :
" Soustons bat Toulon 4-3
; Pamier5 bat ' Tarbes..... - 3*0
x -
. Comme il était prévn, cette dernier© jour-
née des poules'de cinq n'a. 'pu parvenir à
éclaircir i'ainbroglio de certaines poules, et
il reste six équipes à désigner .pour les
,- ..r:. ' .-■■■■• Poules gu-a-rts ,de fi- -
naile qui.. ne commen-
ceront que le' 5 Íit-
. vrier pour se termi.
. ner au début. de mars.
On a. donc le temps
nécessaire pour per-
mettre aux ex . œquo
de s'affronter avant
. la période des mat-
ches internationaux
Qui rempliront tout
le mois de ianvier.
mais il est probable
que ,, la Commission
des Calendriers déci-
dera. de faire dispu-
ter ces rencontres le
25 décembre pour évi-
ter de tomber dans
la période internatio-
nale.
En -. attendant, se
trouvent d'ores et
déià qualifiés pour
ces poules de quatre,
quarts de finale : le
Stade Toulousain, les
Arlequins Perpigna-
nais, le btaae -bran-
çais,.la Section Paloise, le S.A. Bordelais,
le Stade-Hendayais, l'U.S. Perpignan, le
F.C. Lourdais. le RaciuCf, et. l 'U.S. bous-
tonnaise. Les matches suivant restent a
jouer : Périgueux-F.C. Lyon en poule A.
Quil'lan-Bègles en poule C, Générale-Bé-
ziers en poule D, Carcassonne-Lyon Olym-
pique en poule E, le Stade Bordelais-Lézi
gnan en .poule G, Toulon-Narbonne et Tar-
bes-Narbonne en poule H.
Si l'on fait le recensement des clubs qua-
lifiés par Comités on trouve : Côte Basque
3 qualifiés, Paris -M, Languedoc -2, Pyrénéen,
Côte d'Argent et' Armagnac-Bigorrc. cha-
eun 1. Restent en suspens 5 clubs du Lan-
guedoc, 2 du Lyonnais. 2 de la Côte d'Ar-
gent. 1 de Paris, 1 du Lit totil. 1 du Péri-
gord-Agenais. Sont définitivement éliminés
du Championnat de France : Montferrand.
Libourne. Grenoble, Dax, T.O.E.C.. Maza-
.niet, Bagnères, Cognac, Villeneuve, Biar-
ritz, Montauban, Brive, Pamiers, Tarues,
A. Bayonnais, Albi. Limoges, Agen. ' ,
Et maintenant, quelques mots sur les
Tencontres d'hier Tout d'abord, une grosse
surprise, la, victoire des Soustonnais à-Tou- ^
Ion, victoire acquise en. fin de partie-grâce
à un iudicieuxdrop-goal de Mora,. Ce-suc-
cès bouleverse le classement prévu, les petits
Landais se qualifient et Toulon qui parais-
sait avoir une situation inexpugnable, de-
vra relouer le vainqueur du match Nar-
bonne-Tarbesi .. Le,,, poulains de M. Soustre
ont du pain sur la planche.
Une autre surprise aussi, la défaite des
Tarbais à Pamier,s. défaite qui anéantit
toutes les . ambitions des Pyrénéens désor-
mais éliminés du championnat. Presque
tous les autres résultats étaient prévus,
sauf, peut-être la victoire de Périgueux à
Lyon. Néanmoins les défaites des Careas-
sonnais à Hendaye et des Quins à Greno-
ble 'étaient difficiles à prévoir. Cognac s est
mieux défendu qu'il était prévu en face des
Perpignanais jouant sur leur terrain, et le
Lyon Olympique réussit à vaincre les Ba-
gnérais chez eux. Enfin. Montferrand_réus-
sit le meilleur total de la journée, suivi de
près par le Stade Français et par Quillan
qui furent extrêmement brillants aussi. Il
faut noter en passant la partie extrême-
ment correcte ' et très sportive du Parc
des Princes où Stadistes et Dacquois jouè-
rent up attrayant fair plan. , . '
En division d'Honneur, nombreux mat-
ches "à, reÍouer : Vienne, Saint-Girons. Di-
jon, le Stade Clermontois, Romans. La
Teste. Ovonnax, Châtë-aurenard, Angonlê-
'Vief?btC Le Boteali, Castro. : ■ SaiRB-
Sever se. trouvent QualKIés. • ....-
POUR LES LECTEURS DE « L'AUTO »
Le Concours des "? "
Nos lecteurs trouveront aujourd 'liui,
page 2, le 27 de nos « ? », et, page 3,
le 28, deux numéros qui nous étaient, eux
aussi, très demandés.
Rappelons que nous cesserons, le 31 _dé-
cembre à minuit, de recevoir les bulletins,
et que nous sommes à la disposition de nos
lecteurs pour leur fournir tout ou partie
de la collection des 50 cc ? », moyennant
0 f r. 25 le numéro et 12 fr. - 50 la série
complète.
DERNIERE COURSE DE L'ANNEE :
Magnifiques victoires
de MONET-GOYON
Dans la course de côte de. Gometz-le-
Châtel, dernière épreuve de l'année de la
région parisienne, la, motocyclette Monet-
Goyon (moteur MAG), pilotée par Gaus-
sorgues, a encore remporté deux magnifi-
q nes victoires en 350 et 500 cmc., en 34 sec.
et 33 sec. 2/5 (moyenne : 107 km. 784),
ce q,ui constitue les deux meilleurs temps
motocyclistes de la journée, après celui de
la machine spéciale de Naas.
Ainsi, Monet-Goyon, champion de .France
depuis quatre ans avec une machint) à deux
temps, prouve également. la supériorité de
ses modèles à quatre temps, fait d autant
plus caractéristique que les machines ga-
gnantes sont munies de moteurs des mêmes
marques que celles des motos livrées à la.
clientèle. Demander notices sur les mer-
veilles 1928 à Monet-Goyon, 8, rue du.
Pavillon, Maco.n.
£'2iitt0 publiera :
Demain mardi 13 :
la nouvelle de R. DIEUDONNÉ.
Mercredi 14 :
un article de Dominique BRAGA
et £'::;tuto- dans toute 'la France
en Belgique et en Suisse.
Jeudi 15 ; * ''
la nouvelle de P.-A. SGHAYÉ.
. Vendredi 16 :
la. fable Inédite de FRANC-NOHAIN.
Les nouveautés de S.E.V.
Au .Salon de Bruxelles, de même que nous
l'avions . signalé au Salon de Paris, la
S.E.V. (Société anonyme pour l'Equipe*
ment Electrique des Véhicules) ,. retenu
l'attention de tous les connaisseurs par l'ex.
position de ses nouveautés.
-Tout spécialement, la « Cobalto » . S.E.V.
(la nouvelle magnéto à aimant au cobalt)
reste la « magnéto de qualité » pour , tous
moteurs. Grâce à son aimant au. cobalt,
elle assure, avec une sécurité absolue, d'é-
parts faciles et ralentis parfaits. Excellente
aux faibles vitesses, eJ1) reste impeccable
aux plus hauts régimes. Elle s'impose sur
les moteurs à' grande vitesse et à forte com-
pression : le palmarès sportif de la S.E.V.
en aviation et en automobile en est la. confir-
mation éclatante.
« L'Allumo » (ou allumage par batterie
S.E.V.), petite merveille de précision et de
simplicité, donne lui, aussi l'impression d'un
appareil hors ligne, digne des fabrications
qui portent la marque « S.E.V. »; il figure
à juste titre sur les quatre et six cylindres
de nos plus grandes marqués.
[texte illisible]
LES GRANDS CROSS-COUNTRIES
LE METROPOLITAN CLUB
fait dans
LE CHALLENGE DU MANS
une rentrée victorieuse
Norland y bat Leclero, Beddari,
Morisset, etc...
Le Challenge Michel Dupré est pour le
Red Star Olympique
Le Maris, 11 décembre (de notre envoyé
ru, spécial). — Une fois de plus, nos amis de
l U.b.M. ont fait merveille da' 1 orga-
nisation de leur grande épreuve. annuelle,
et une fois de plus aUSo3i les croseroei. pa-
nsiens ont fait au Mans une -brillante réou.
verture. ■ '
Ces deux succès étaient prévus. On s?tr
vait que rien ne clocherait au cours de
belle journée annuelle que. nous devons à
la grande sportivité de notre ami Langloia.
et a ses lieutenants dévoués; on, savait aussi,
que le premier choc entre des équipes de
la valeur du M.C. et du R.S.O. serait l'oc-
casion d une précieuse indication en vue d81
la saison de cross-country, au-jbUrd'hui of-
ficellement ouverte, puisque nos* « ténors »
ont opéré de leur mieux sur ce stade Léon-
Bollée, qu auront'foulé de leurs pieds légers
les plus grands crossmen français.
^ 1laneeanx et, Parisiens ont donc nùjou:.
i a'hui- tout lieu d'être satisfaits- : .Le^. pre-
miers; de la compic -Le réussite d.'upe -jour.
née pour laquelle: ils sacrifient ta:.t de leur
peine et tant aussi de leur argent ; les se.
conds, pour les heureux résultats obtenus
dans tin épreuve infiniment plus sévère
qu'il n'y paraît, si on veut bien considérer
qu elle est menée à toute allure sur un par-
coure, peut-être plat, mais non exempt de
grosses difficultés.
Croyez bien qu'il faut pour gagner au
Mans^ des hommes au cœur solidement ac- -
croche, et l'éq-Liipe qui fait ses preuves de
qualité sur un semblable tracé est une
équipe d'une valeur indéniable.
Les ^ résultats d'aujourd'hui confirment
toute l'excellence du team du Metropolitan
Club; ils prouvent aussi que ce même M.C.
devra compter avec un Red Star Olympique
moins bien partagé en nombre d'équipiers
premiers, mais possesseurs d'individualités
infiniment brillantes.
1
Avant qu'il nous fût donné d'admîrer les
« ténors » du cross-country, nous avons eu
l'agréable spectacle du Challenge Michel .
Dupré, réservé aux juniors. Cette utile
épreuve fut l'occasion d'un beau succès pour
le R.S.O. et' on peut compter parmi lef,
espoirs véritables son vainqueur, Leni' Uie,
qui parut d'une' classe infiniment plu:, re-
levée que celle de ses concurrents.
— L M.
, (Voir la suite en rubrique Cross-couniry.)
Allô ! Allô !
Ife marquis do Cholmondeley yioii dp»
passer commande de sa eorwi , re
intérieure Weymanti; il àiflne, pour l; s
voitures vites-, les. carrosseries fërinies,
silencieuses, légères, etc.*.. •
(F a 'tache d'huile s'élargit tous les,
jours... MM. Mondan et 'Wiisàûj
Automobiles à Paris, se sont ralliée aux
procédés Duco, pour l'émaillage à, froid
des automobiles, par pistolet et sous pré-
sion. Le « Duco », c'est un tou'rnanb de
l'histoire automobile.
7,% e nombreuses voitures, dont on ■' aw
^ dit grand bien, .sont des mer*» > ea
en ville; l'octroi passé, elles vous o ut
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meurerez quand même le maître do
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G ATTI, 116, avenue des Champ; - I ay-'
sées, 32, rue Marbeuf.
a Réunion de Gometz-le-Châtel cf]. été
^ l'occasion d'un double succès, pour
la construction Dannont-Morgan. ])l1Ô-
me à triomphé avec son cyclecar 1.100
en 37" 1/5 (moyenne 96 kiL770) et *-
zell a gagné la catégorie des 500 ci 7
un temps fort enviable pour des 1 >Jl_-
d-ré'ès bien supérieures.
Ces résultats sont les fruits d'une longue
carrière ettd 'une expérience consoIDrnée,
On sait du reste que les miJliBl? de
DARMONT-MORGAN qui sillonnent les
routes sont des véhicules parfaits, ï ^u»
coup plus qu'une moto et moins q .nm
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LES CONTES DE « L 'AUTO »
Un beau " service "
Vous avez vu, probablement, de ces
artistes de music-nall, . le plus souvent
'Japonais,, qui, usant de couteaux aceres,
enserrent, à dix pas de distance, la tête,
d'une jeune camarade? Les lames s'é.
chappenf de leur main, volent, vont se
ficher dans la cloison à laquelle s'adosse...
la ' victime, font bientôt, à celle-ci, un
nimbe du plus saisissant effet...
Exercice toujours angoissant, mais cou.
rant, que pratiquent, au monde, une
bonne vingtaine de spécialistes ! Tavins- j
tock l'avait rénové d'une façon effarante.
Son jet. au lieu de l'opérer de pied
ferme, comme tous ses collègues, b 'est
,en courant, d'abord, et puis, juché sur
-une bicyclette, puis au trot, au galop
d'un cheval qu'il l'effectuait avec, vrai-
ment, une maîtrise incomparable. Jamais
hommes n'obtint sans doute une éduca-
tion si complète, si parfaite de ses ré.
flexes, ne fut, à la lettre, plus royale-
ment assuré 'd'atteindre son but. ,
Hélas, c'est en pleine renommée que
Tavinstock perdit le pied, dans un acci-
dent. d'auto, et que sa carrière fut brisée t
net. Il aurait pu, .remarquez-le, en reve-
nir à la formule classique, qui suffisait
tl ses émules. Mais non, retomber au ni-
veau des. vedettes moyennes ne convenait #
pas. à ce M héros »y.à- ..ce.■«.-.prince ». J1 se .
xv+Ugi. -• — —r-s-'yr
Deux ans S 'étant écoulés, ce ne fut pas j
sans surprise que, sut le's cour3 du Carl-
ton, à Cannes, le matin du jour où com-
mençait le tournoi de tennis annuel, je
crus reconnaître Tavinstock. Il avait
beaucoup changé. Faute sans doute de
pouvoir s'entraîner 'physiqnement comme j d
jadis, lui, si élancé, avait pris une car- ^
rure, un poids imposants. Boitant loge- v
rement — il usait,, je le notai, d'un pied d
mécanique — il se dirigeait, quand je p
laperçus, vers le « tableau)), dans la. con- q
templation duquel il s'absorba. • _ • 1:1
J'allai lui frapper-sur l'épaule. _ "
« Ah! vieil ami; c'est le tennis, main-
tenant, qui vous intéresse ? o
— Beaucoup, me dit-il. Joli jeu! » • q
,Te,, n'osais lui reparler du passé, de la d
scène, de ses triomphes. ip
« Qui joue aujourd'hui? 1
— Moi, fit-il.
— Hein? # t l
— Eh oui, j'ai eu quelque peine à faire e
accepter mon engagement " q
— Mais comment... q
— Le jury prétendait que mon pied... J
— Comment pouvez-vous vous... dé-
fendre? j
— J'ai un bon « service ». r
- — Mais encore! u
— Seulement, ce qui me chiffonne, d
c'est qu'ils me collent Robur dès cet
après-midi !» ^
Riobur, le célèbre Australien, depuis *
Vin mois sur la Côte, d'Azur, ou il collée- j
tionnait les victoires ! Robur, gagnant à _
Mûaévoj 'à" Menton, à Saint-Sapiraël 1 Un
estropié contre Robur! In petto, je son-
geai, ma foi, que les juges avaient été
faibles, et que Tavinstock, le malheu- . c
reux, dans son . désir de respirer encore £
l'arôme de la gloire sportive, exagérait la [
prétention... (
11 y avait peu de monde autour de la c
cour lorsque commença le match. Juste t
les fanatiques de Robur, curieux de voir «
comment celui-ci « dévorerait » Tin- T
-Connu. j
Dès lès échanges de balles inauguraux, f
j'eus confirmation d e ce que je pensais :
qu'est-ce que le pauvre 'Tavinstock ve-
liait faire dans . cette aventure ! Adroit,
bien sûr,.- il l'était, ainsi qu'on pouvait
s'y. attendre de la part d'un ancien roi
de l'adresse! Volées, drives, smashes... i
épatants! Et placés! Bravo! Seulement... I
il fallait, pour qu'il, les réussît, que la
balle vînt... dans sa raquette ! Sur un
a déplacement », plus personne ! Un in.
firme, que faire à cela !
La rencontre commença donc, par le
«service » de Robur, et l' Australien,
bien qu 'il se trouvât pris en défaut par ,
deux fulgurants « retour », gagna ce pre. -
rnier jeu, facilement, en mettant sa balle
de renvoi hors de portée de son adver-
saire. Celui-ci, visiblement, se refusait à
courir. Il y eut une rumeur de pitié — ;
mécontente —. dans l'assistance; on se i
demandait comment le jury tolérerait ce ]
« massacre »-là.
Je revois Tavinstock avec les trois bal-
les dans la main gauche. Je le vois se
campant correctement, un pied près du
bord de la ligne, levant son bras droit, le
détendant dans un geste de frappeur à la
hache...
Diable ! Je connais le « service » de Til-
'den, celui de Kehrling, celui de Washer,
celui du Gobert des . grands . jours...
En violence, celui de Tavinstock ne leur
était en rien inférieur. Et, en précision...
ce. que je dois dire, c'est que sa balle
vint- toucher le carré adverse dans ce coin j
si .redouté du « relanceur », qui attend
au milieu, esquissant la « danse de l'in-
certitude »... Robur, surpris, ne la frôla
pas, et on perçut quelques applaudisse-
ments.
Changement de . côté. Un bras qui se
lève, un bolide blanc qui s'échappe...,
Iili-bas, le sillage fantomal d'une balle qui
vient frapper le sol à deux pouces de la
ligne médiane, à un endroit inaccessible!
Qu'ajouter? Tavinstock -init à son actif
ce jeu, le second, sans laisser un point
à son adversaire. Il perdit le troisième,
gagna le quatrième, le sixième, le hui-
tième, au bref, un sur deux des soixante.
douze jeux:— pas moins! — qu'allait
.. durer ce premier set.
Ce fut sur le score : 36 partout, ,que
Robur, énervé, démonté, humilié, aban-
donna. Abandonnèrent également, dans
des conditions analogues, parmi l'émo-
tion, l'effarement, puis l'exaltation du
public, les adversaires de Tavinstock jus-
qu'en finale du tournoi.
Mais, il y eut des gens qui se remuè-
rent. Des joueurs connus — et le juge-ar-
bitré — 'C..n référèrent par télégramme au
Conseil de la fédération. Vous pensez
qu'on avait vite fait de repérer la per-
: sonnalité, le pedigree de Tavinstock.
Comme... ancien (t professionnel », mon
ami fut .disqualifié. ^ . 1 -
Très bien! Le grand artiste s'inclina.
Il rentrait, hautain, sous sa tente, avec
les honneurs de la guerre. La Riviera,
enthousiasmée, lui criait son admiration.
Des voitures de fleurs convergeaient
vers la porte de son hôtel.
« Comme pour un mort! » me dit-il.
Onques ne l'a-t-on plus revu. Gustave
Fréjavilie, le célèbre, critique de music.
hall, à qui je contais, l'autre jour, cette
•v « rentrée » déconcertante, m'a dit : :
(c Votre récit ne m'étonne pas. Je pré-
^ tends qu'en tout exercice, nos vedettes
sont ' supérieures aux vôtres. Vos cham-
pions sportifs sont des hommes, parfois,
d'admiraHes; hommes. Les nôtres sont
des demi-dieux.
Marcel BERGER.
A L'ASSAUT DE LA RAMPE DE GOMETZ
Chiron (Bugatti) au départ ' - 1 1 (Meuf&se.)
AU VELODROME D'HIVER
Deruyter-Peyrode
enlèvent une américaine
de deux heures
des plus mouvementées
Belles courses de Wambst-Lacquehay et
de Leducq-Raynaud. — Tous les
records battus. — Vallée triomphe
en demi-fond. — Plassat oppose une
résistance inattendue à Dayen.
J Mouvementée, elle lefnt, cette américaine
de deux heures, qui avait attiré au Vél'
d'Hiv' une foute si considérable. Trop mou-
vementée même au gré du reporter chargé
d'en signaler ses péripéties, car les tours
pris, perdus et repris furent si nombreux
que noue fûmes par instants très indécis
sur la position des coureurs. Plus que ja-
mais s',iffirina l'inexactitude du résultat
technique opposé à l'impression générale.
Cette dernière nous laissa longtemps ima-
giner que Wambst-Lacquehay seraient vain-
queurs de l'américaine, tandis que les noms
de Deruyter et de Peyrode étaient clamés
par le haut parleur dans le hall de la rue
Nélaton.
En réalité, si nombreux furent les. ex-
ploits successifs des équipiers que l'examen
des performances de chacun des .engagea
est très difficile. J'ai dit que Wambst-Lac-
quehay avaient fait grasse impression •, La.c-
quehay fut le meilleur des deux ; Raynaud-
Leducq -furent également parmi les meil-
leurs « américains »; le. team vainqueur
mérite sa victoire par la belle, ténacité de
Deruyter, coureur parfait, tacticien émé-
rite ,et la belle forme, de Peyrode ; ce der-
nier a enfin trouvé une utilisation parfaite
de ses grandes qualités de vitesse.
Tous les records ont été battus 'au cours
de - cette américaine ; pour la^ première fois,
les concurrente , ont, dépassé - les ^.90^ kilo-
mètres dans ,l'heure,' distance qui dépasse
largement tous les kilométrages enregistrés
— hiver comme été —- en Europe. ,
,C,'est, assez dire combien les courses du
Vél' d'Hiv'. parisien demeurent importantes.
On s'accordait généralement à prévoir,
que, des deux Brassards épingles au pro-
gramme de la réunion, celui des profession-
nels pourrait bien aller jusqu'à la limite,
tandis que le résultat de celui, des ama-
teurs et indépendants ne semblait faire au-
cun doute... Or, c'est précisément le con-
traire qui s'est .produit. Lacquehay n 'a pas
«' tenu » dèvant Râynaud comme_ 'on
pérait, tapdis que Plaçât a réussi à tenir
Dayen en échec jusque dans les, derniers
tours du premier match pour le Brassard
qui .soit allé -à, la liniite. , ..
(Voir la suite - en rubrique cycliste.)
LES ECUREUILS
FRED SPENCER-WINTER
gagnent les Six Jours
de Madison Square Garden
Faudet-Marcillac finissent très bons se-
conds aux points. — Les autres
équipes à plusieurs tours.
Les Six Jours de décembre de Madison
Square Garden se sont -terminés hier par
la victoire de Fred Spencer-W inter aux
points. Spencer-Winter ont gagné de jus-
tesse devant Marcillac-Fandet, qui les ont
talonnés jusqu'au poteau et qui ne succom-
bèrent que parce qu'un peu moins vites
que leurs camarades. Il n'en reste pas
moins qu'ils ont marché comme des ! le-
vriers, et qu'ils ont fait honneur aux cou-
leurs françaisès. Nous leur en saurons gré.
Il est évident que nous nous attendions à
une bonne course de leur part. Mais ils
ont fait mieux encore que nous n'espérions.
Un jour, il furent à trois et même quatre
tours. Ils remontèrent tout leur handicap.
C'est d'un souffle, d'un rien qu'ils furent
battus. C'est' un gros succès pour notre
drapeau.
Fau(let et Marcillac sont deux braves et
1 bons gosses. On doit convenir aujourd'hui,
à New-York, que le muscle français n'est
pas encore mort.
o La grande randonnée a remporté son
habituel succès. Du monde et encore du
monde. Au point de vue financier, ce fut
parfait. Au point de vue sportif, tout se
passa de façon satisfaisante, et les der-
nières ■ heures furent particulièrement pas-
sionnantes à suivre.
L'équipe française fut surtout admira-
ble aiL cours de la dernière heure.
, (Vot'r la suite en rubrique cycliste.)
LE HOCKEY OFFICIEL
Le Nord et le Lyonnais
sont en finale
du tournoi interrégional
Ainsi qu'on l'escomptait généralement,,
c'est . le -Nord qui, hier au Havre, s'est
octrové le meilleur sur la. sélection nor-
mande. " L'équipe de Peuchat se trouve, de
la sorte, qualifiée pour la finale de* la con..
pétition interrégionale, finale qu'elle dis
putefa . contre la sélection du Sud-Est le
14 janvier, à Paris.
Disputé sur le terrain du Havre A.C.,
le. 4e Nord-Normandie donna lieu à un
match plaisant, où les. Nordistes dominé-'
rent nettement d'un boùt à l'autre. Néan-
moins, ce fut la Normandie qui marqua la
première, par l'intermédiaire de Constan-
tin. , Aussi tôt après, Ponduel, du H.A.C.
Lille, égalisait , et, par la s,uite, le jeune,
avant-centre nordiste ajoutait deux buts
victorieux au tableau du Nord. La sélec-
tion nordiste parut plus vite et plus expé-
rimentée, et n'eût été la, brillante exhibi-
tion de Becret, qui évita à son équipe , un
score plus lourd, la victoire nordiste était
plus concluante encore. A la. mi-temps, le
j score était 1 à 1 ; et le match fut suivi
par une bonne assistance. Les meilleurs,
dans l'équipe du Nord, furent. Bonduel et
;Peuchot. '
A Pâtis, ' le gros événement de la journée
.fut. la - défaite de U .A.I. par le Racing,
en match amical. Le Stade -Franço,,is, en-
fin, s'est officiellement qualifié pour la
poule finale du Championnat de Paris.
LES GRANDES EPREUVES
AUTOMOBILES
A Gometz-le-Châtel
Naas (Naas) et Goutte (Sa mson)
ont fait — ex æquo —
le meilleur temps de la journée
Mme J. Jennky (Bugatti) s'est adjugé
la Coupe des Dames et le Prix d'Ahetze
L'Association Moto-Cyclecariste de 'France
a ajouté hier un succès de plus à son . actif
avec sa classique course, de côte de Gometz-
le-Châtel. Un public -fort nombreux était
venu assister à l'assaut de la. belle côte
de la Vallée de Chevreuse. Il ne^ fut pas
déçu, ^puisque, de 9 h. 30 à midi, il put
assister aux essais ininterrompus des con-
currents, et, de' 13 h. 30 à 1.5 h. 30, à
leur. lutte contre - le Père Temps. ^
* Grâce - au beau temps, la route était en.
parfait -état et les concurrents purent mettre
tous les « gaz ». Les résultats enregistrés
furent fort intéressants : le palmarès des
record'3 de cette épreuve a été sérieusement
modifié.
Le meilleur temps de la journée' fut' fait
par deux hommes de valeur : Natlil, sur sa
Na-as 1.000 cmc., et, Goutte, sur le-4 cy-
lindres Salmson 1.100 cmc. Ce-, dernier,
avec - le nouveau : 8 cylindres Salîtison . 1.100
cmc., fit un moins bon temps qu'avec l'an-,
cien 4 cylindres. Il y a à cela une excuse
sérieuse. De, bon matin, - un mécano de
Salmson qui était allé sur la route pour
faire quigues réglages, dut aller au talus
pour ne pas écraser un. motocycliste impru.
dent. , Il se tira indemne de l'accident;
malheureusement, le beau. 8 "cylindres'Salm-
son avait souffert. Il alla donc au combat
avec un sérieux handic,a.p que, malgré.tout,
son incontestable qualité ne !p ut modifier
entièrement. -
--Nfme Janine Jennky, " à - qui .l'on : peut,
sans ';être' actfasé d'exagération, j décerner Je
';tit're' de 'meilleure
conductrice ..française,-
confirma' soh ltlcOn"
testable valeur en
s'adjugeant la - Coupe
des Dames . de l'A.
C. de. l'Ile-de-France
et le Prix d'Ahetze.
Les compliments
qui sont dus à Naas,
Goutte, Mme J.
J eThIlky, pour leurs
belles victoires, vont
aussi aux vainqueurs
des différentes caté-
gories, c'est-à-dire à
F a lire , (Santos),
Gover (La Cvèlette),
Robert {Jean rrho-
manrn), C-ôulon (Ter-
rot), Gaussorg ues
(Monet-Gôyon), -Bor-
gotti . (MotOsacoche),
Naas (Nais), Dela-
have (Ravin), Chéret
(Austral), Morzell
(Darmont' - Morgan),
D ;h ô m e (Darmont-
Morgan), Dugat (Der-
by). -Grégoire (Trac-
ta), de Rovin {Ilovin), Vinatier (Grazide),
Goutte (.Salmson), Doré (La Licorne). Chi-
l'on (Bugatti), Doret (Rolland-Pilain). -
ComplLHients aussi à Dunlop qui, suivant
l'habitude, équipait la majorité des vain-
queurs.
, Dans , .son ensepiLIe, l'organisation"'.fut
bonne et ceux qui en avaient assumé la
responsabilité, MM. Mauve, Boudy, Brei-
tenstein, Cuillier, Toue'saint, GOUpy. Cus-
quel, Tobler de l'A.M.C.F., Michel et An-
fry de l'A.C.I.F,. le commissaire spécial
Cochenet, et le. capitaine de gendarmerie
assurant le service d'ordre', ont droit à de
sincères, félicitations. Le service de rensei-
i gneménts au public assuré par 1' (i as »
des speakers, Berretrot, fut parfait.
En résumé, excellente journée de sport
qui a terminé dignement la saison
Nous terminerons en adressant tous nos
remerciements au bon sportsman Paul
1 Pinay', qui facilita notre' tâche d'envoyé
i snéî'.ial en nous emmenant fi. bord de sa ISOU-
i nie et rapide Citroën B 14.
— M. B.
(Voir la suite en rubrique Automobile.!
AUTOMOBILE
M et Mme Bruce poursuivent
leur chasse aux records
Un record du monde tombe
Avec une régularité chromométrique,, et
faisant preuve d'une endurance physique
remarquable, M. et Mme V. Bruce qui tour-
nent à Lin,aa-Montlhér-.y depuis vendredi
ma-tin, ise,' relayant au volant de leur voi-
ture A.C.; - pneus - Dunlop, ont 'décroché, au
passage, hier, deux records internationaux
(catégorie 2 litres) et un record du monde.
Les records internationaux f2. litres) sont :
celui des 3.000 milles (4.828 km. 026) en
37 h: '51 m.' 18 s. 11/100 (mov. lior. :
127 kil..500). (Ancien record, par Delalande
et autres eri 47 h. 5- m. 15 s. 48/100) : celui
des 5.000 hlom. en 39 h. 16 m. 39 e. 96/100
(moy. hor. : 12? kil. 200). (Ancien record
par Del&lande et autres en 48 h. 51 m.
19 s. 21/100). ■
Le record du monde est. celui des 4.000
milles (G.437 kil. 368) en 50 h. 44 m. 36 s.
89/100 (moy.. hor. : 126 kil. 861). (Ancien
record par Miss Violette Cordery et autres
en 55 h. 15 ID; 5 s. 48/100).
LE FOOTBALL NATIONAL
Les Championnats régionaux
à des luttes sévères
Montpellier est battu par Saint-Raphaël
Ainsi ' qu'il. était généralement escompté,
les; matehes comptant pour les . épreuves
officielles régionales furent très disputés.
:'Parmi les surprises réelles de la journée,
il ,Y' a lieu designaler la défaite du leader
du Sud-Est, le S.O': Montpellier. par Saint-
Raphaël. L'équipe des « Kramer brothers »
ne s'attendait pais -à une réception aussi
enthousiaste de la part des ioueurs, raphaé-
loi's.. Imbattu jusqu'ici, le S.O.M. pensait,
continuer, sans à a-coups, -sa, marche .vers
le succès finsl. H^iireusement. pour Mont.
pellier, . son plus pr
et, de ce fait, le 'S,O.M. possède encore
deux points d'avance .sur le « onze » de
Bayrou. Mais -sa situation n'est plus aussi
brillante, car il lui reste encore . à rencon-
trer le F.C. Cette et l'Olympique - de Mar-
seille; et c'est quelque chose...
Un; autre résultat anormal ". est celui ac-
quis par l'enfant terrible du Nord, le Stade
RoubàÎisien, en - face de .l'Amiens . A.G. Et
par le match, nul' qu'ils' durent subirent,
les'Picards n'ont rien ajouter à leur pres-
tige!' '
Le derby' havrais s'est ternjiûé par la
victoire du Stade ; Ha vrais sur le Havre
A.C. Ce n'est, pas là - une surprise, car
les dernières .sorties du H.A.C., avaient dé-
montré que les doyens normands-ne pos-
sédaient pas actuellement une forme bril-
U.S. Suisse-Club Français
Deux belles "plwses de /jeu
. (Mearisse-)
Jante..En effet, ,ils ne purent faire mieux ;
que match nul avec Deville pour le Cham-
pionnat et Auchel pour la Coupe de France.
Le> F.C. Mulhouse est sorti vainqueur
du match qui l'opposait a son rival local,
Mulhonse-Dornachet a confirmé ainsi son ■
titre, de favori du Championnat d'Alsace.
Enfin, à Parii les situations s'affirment.
Le Stade Français sera j cliampion ; un-
groupe de trois clubs, composé du C.A. Pa-
ris, du Red Star Olympique et du Club
Français, escortera -le champion, tandis que
les deux dernières'., places paraissent ne pas
devoir échapper à:l'JLJ3. Suisse et à Juvisy.
Le 8.0: Est et Lèvallpis, dont le cou-
rage et la, volonté sont exemplaires, ont
lutté avec tout leur cœur, mais la faveur
dont ils jouissaient tous deux au cours des.
matches aller, semble les avoir abandonnés.
Le Club Français a accompli n,ne bril-
lante performance ien infligeant aux Suisses
parisiens une défaite n--tte', et indiscutable
de quatre buts à Zéro. Las « rose et noir »
seront dan-ffereux ' pour les meilleurs en
Coupe de France.
— L. G.
LE MATCH STADE FRANÇAIS-DAX
Jauréguy, plaqué sur la ligne, . va recentrer à Verger . (Meurisse.)
LE RUGBY OFFICIEL
Dix équipes seulement se trouvent qualifiées pour
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
(EXCELLENCE)
Sept matches supplémentaires
entre clubs ex æquo restent à jouer
Le Stade Toulousain, les Quins, le Stade Français, Pau, le S.A. Bordelais,
Hendaye, Perpignan, Lourdes, le Racing et Soustons, joueront les poules de
quatre. — Une surprise : Toulon battu par Soustons
LES RESULTATS
Poule A :
Périgueux bat F.C. Lyon........ 9-0 ,
Monfferrand bat Libourne....... 28-^ 0
Poule B : -
Quins battent Grenoble .......... 5-0
Stade Français bat Dax 21 3
Poule C :
Quillaa bat T.O.E.C 1' 0
Poule D : .
Béziers .bat Mazamet ô-û
-S.A. Bordelais bat C.A.S.G 8 -3
Poule E :
,,Hçj'lda-ve bat Carcas!sonne ........ 8-0
Lyon O.U. bat Bagnères 5-0
1
Poule F :.
U.S. Perpignan bat Cognac...... 6-3
. Biarritz bat Villeneuve............ 9—5
Poule G :
Iézignan bat Mont a,iiban 8—0
- Racing C.F. bat Brive 13-0
Poule II :
" Soustons bat Toulon 4-3
; Pamier5 bat ' Tarbes..... - 3*0
x -
. Comme il était prévn, cette dernier© jour-
née des poules'de cinq n'a. 'pu parvenir à
éclaircir i'ainbroglio de certaines poules, et
il reste six équipes à désigner .pour les
,- ..r:. ' .-■■■■• Poules gu-a-rts ,de fi- -
naile qui.. ne commen-
ceront que le' 5 Íit-
. vrier pour se termi.
. ner au début. de mars.
On a. donc le temps
nécessaire pour per-
mettre aux ex . œquo
de s'affronter avant
. la période des mat-
ches internationaux
Qui rempliront tout
le mois de ianvier.
mais il est probable
que ,, la Commission
des Calendriers déci-
dera. de faire dispu-
ter ces rencontres le
25 décembre pour évi-
ter de tomber dans
la période internatio-
nale.
En -. attendant, se
trouvent d'ores et
déià qualifiés pour
ces poules de quatre,
quarts de finale : le
Stade Toulousain, les
Arlequins Perpigna-
nais, le btaae -bran-
çais,.la Section Paloise, le S.A. Bordelais,
le Stade-Hendayais, l'U.S. Perpignan, le
F.C. Lourdais. le RaciuCf, et. l 'U.S. bous-
tonnaise. Les matches suivant restent a
jouer : Périgueux-F.C. Lyon en poule A.
Quil'lan-Bègles en poule C, Générale-Bé-
ziers en poule D, Carcassonne-Lyon Olym-
pique en poule E, le Stade Bordelais-Lézi
gnan en .poule G, Toulon-Narbonne et Tar-
bes-Narbonne en poule H.
Si l'on fait le recensement des clubs qua-
lifiés par Comités on trouve : Côte Basque
3 qualifiés, Paris -M, Languedoc -2, Pyrénéen,
Côte d'Argent et' Armagnac-Bigorrc. cha-
eun 1. Restent en suspens 5 clubs du Lan-
guedoc, 2 du Lyonnais. 2 de la Côte d'Ar-
gent. 1 de Paris, 1 du Lit totil. 1 du Péri-
gord-Agenais. Sont définitivement éliminés
du Championnat de France : Montferrand.
Libourne. Grenoble, Dax, T.O.E.C.. Maza-
.niet, Bagnères, Cognac, Villeneuve, Biar-
ritz, Montauban, Brive, Pamiers, Tarues,
A. Bayonnais, Albi. Limoges, Agen. ' ,
Et maintenant, quelques mots sur les
Tencontres d'hier Tout d'abord, une grosse
surprise, la, victoire des Soustonnais à-Tou- ^
Ion, victoire acquise en. fin de partie-grâce
à un iudicieuxdrop-goal de Mora,. Ce-suc-
cès bouleverse le classement prévu, les petits
Landais se qualifient et Toulon qui parais-
sait avoir une situation inexpugnable, de-
vra relouer le vainqueur du match Nar-
bonne-Tarbesi .. Le,,, poulains de M. Soustre
ont du pain sur la planche.
Une autre surprise aussi, la défaite des
Tarbais à Pamier,s. défaite qui anéantit
toutes les . ambitions des Pyrénéens désor-
mais éliminés du championnat. Presque
tous les autres résultats étaient prévus,
sauf, peut-être la victoire de Périgueux à
Lyon. Néanmoins les défaites des Careas-
sonnais à Hendaye et des Quins à Greno-
ble 'étaient difficiles à prévoir. Cognac s est
mieux défendu qu'il était prévu en face des
Perpignanais jouant sur leur terrain, et le
Lyon Olympique réussit à vaincre les Ba-
gnérais chez eux. Enfin. Montferrand_réus-
sit le meilleur total de la journée, suivi de
près par le Stade Français et par Quillan
qui furent extrêmement brillants aussi. Il
faut noter en passant la partie extrême-
ment correcte ' et très sportive du Parc
des Princes où Stadistes et Dacquois jouè-
rent up attrayant fair plan. , . '
En division d'Honneur, nombreux mat-
ches "à, reÍouer : Vienne, Saint-Girons. Di-
jon, le Stade Clermontois, Romans. La
Teste. Ovonnax, Châtë-aurenard, Angonlê-
'Vief?btC Le Boteali, Castro. : ■ SaiRB-
Sever se. trouvent QualKIés. • ....-
POUR LES LECTEURS DE « L'AUTO »
Le Concours des "? "
Nos lecteurs trouveront aujourd 'liui,
page 2, le 27 de nos « ? », et, page 3,
le 28, deux numéros qui nous étaient, eux
aussi, très demandés.
Rappelons que nous cesserons, le 31 _dé-
cembre à minuit, de recevoir les bulletins,
et que nous sommes à la disposition de nos
lecteurs pour leur fournir tout ou partie
de la collection des 50 cc ? », moyennant
0 f r. 25 le numéro et 12 fr. - 50 la série
complète.
DERNIERE COURSE DE L'ANNEE :
Magnifiques victoires
de MONET-GOYON
Dans la course de côte de. Gometz-le-
Châtel, dernière épreuve de l'année de la
région parisienne, la, motocyclette Monet-
Goyon (moteur MAG), pilotée par Gaus-
sorgues, a encore remporté deux magnifi-
q nes victoires en 350 et 500 cmc., en 34 sec.
et 33 sec. 2/5 (moyenne : 107 km. 784),
ce q,ui constitue les deux meilleurs temps
motocyclistes de la journée, après celui de
la machine spéciale de Naas.
Ainsi, Monet-Goyon, champion de .France
depuis quatre ans avec une machint) à deux
temps, prouve également. la supériorité de
ses modèles à quatre temps, fait d autant
plus caractéristique que les machines ga-
gnantes sont munies de moteurs des mêmes
marques que celles des motos livrées à la.
clientèle. Demander notices sur les mer-
veilles 1928 à Monet-Goyon, 8, rue du.
Pavillon, Maco.n.
£'2iitt0 publiera :
Demain mardi 13 :
la nouvelle de R. DIEUDONNÉ.
Mercredi 14 :
un article de Dominique BRAGA
et £'::;tuto- dans toute 'la France
en Belgique et en Suisse.
Jeudi 15 ; * ''
la nouvelle de P.-A. SGHAYÉ.
. Vendredi 16 :
la. fable Inédite de FRANC-NOHAIN.
Les nouveautés de S.E.V.
Au .Salon de Bruxelles, de même que nous
l'avions . signalé au Salon de Paris, la
S.E.V. (Société anonyme pour l'Equipe*
ment Electrique des Véhicules) ,. retenu
l'attention de tous les connaisseurs par l'ex.
position de ses nouveautés.
-Tout spécialement, la « Cobalto » . S.E.V.
(la nouvelle magnéto à aimant au cobalt)
reste la « magnéto de qualité » pour , tous
moteurs. Grâce à son aimant au. cobalt,
elle assure, avec une sécurité absolue, d'é-
parts faciles et ralentis parfaits. Excellente
aux faibles vitesses, eJ1) reste impeccable
aux plus hauts régimes. Elle s'impose sur
les moteurs à' grande vitesse et à forte com-
pression : le palmarès sportif de la S.E.V.
en aviation et en automobile en est la. confir-
mation éclatante.
« L'Allumo » (ou allumage par batterie
S.E.V.), petite merveille de précision et de
simplicité, donne lui, aussi l'impression d'un
appareil hors ligne, digne des fabrications
qui portent la marque « S.E.V. »; il figure
à juste titre sur les quatre et six cylindres
de nos plus grandes marqués.
[texte illisible]
LES GRANDS CROSS-COUNTRIES
LE METROPOLITAN CLUB
fait dans
LE CHALLENGE DU MANS
une rentrée victorieuse
Norland y bat Leclero, Beddari,
Morisset, etc...
Le Challenge Michel Dupré est pour le
Red Star Olympique
Le Maris, 11 décembre (de notre envoyé
ru, spécial). — Une fois de plus, nos amis de
l U.b.M. ont fait merveille da' 1 orga-
nisation de leur grande épreuve. annuelle,
et une fois de plus aUSo3i les croseroei. pa-
nsiens ont fait au Mans une -brillante réou.
verture. ■ '
Ces deux succès étaient prévus. On s?tr
vait que rien ne clocherait au cours de
belle journée annuelle que. nous devons à
la grande sportivité de notre ami Langloia.
et a ses lieutenants dévoués; on, savait aussi,
que le premier choc entre des équipes de
la valeur du M.C. et du R.S.O. serait l'oc-
casion d une précieuse indication en vue d81
la saison de cross-country, au-jbUrd'hui of-
ficellement ouverte, puisque nos* « ténors »
ont opéré de leur mieux sur ce stade Léon-
Bollée, qu auront'foulé de leurs pieds légers
les plus grands crossmen français.
^ 1laneeanx et, Parisiens ont donc nùjou:.
i a'hui- tout lieu d'être satisfaits- : .Le^. pre-
miers; de la compic -Le réussite d.'upe -jour.
née pour laquelle: ils sacrifient ta:.t de leur
peine et tant aussi de leur argent ; les se.
conds, pour les heureux résultats obtenus
dans tin épreuve infiniment plus sévère
qu'il n'y paraît, si on veut bien considérer
qu elle est menée à toute allure sur un par-
coure, peut-être plat, mais non exempt de
grosses difficultés.
Croyez bien qu'il faut pour gagner au
Mans^ des hommes au cœur solidement ac- -
croche, et l'éq-Liipe qui fait ses preuves de
qualité sur un semblable tracé est une
équipe d'une valeur indéniable.
Les ^ résultats d'aujourd'hui confirment
toute l'excellence du team du Metropolitan
Club; ils prouvent aussi que ce même M.C.
devra compter avec un Red Star Olympique
moins bien partagé en nombre d'équipiers
premiers, mais possesseurs d'individualités
infiniment brillantes.
1
Avant qu'il nous fût donné d'admîrer les
« ténors » du cross-country, nous avons eu
l'agréable spectacle du Challenge Michel .
Dupré, réservé aux juniors. Cette utile
épreuve fut l'occasion d'un beau succès pour
le R.S.O. et' on peut compter parmi lef,
espoirs véritables son vainqueur, Leni' Uie,
qui parut d'une' classe infiniment plu:, re-
levée que celle de ses concurrents.
— L M.
, (Voir la suite en rubrique Cross-couniry.)
Allô ! Allô !
Ife marquis do Cholmondeley yioii dp»
passer commande de sa eorwi , re
intérieure Weymanti; il àiflne, pour l; s
voitures vites-, les. carrosseries fërinies,
silencieuses, légères, etc.*.. •
(F a 'tache d'huile s'élargit tous les,
jours... MM. Mondan et 'Wiisàûj
Automobiles à Paris, se sont ralliée aux
procédés Duco, pour l'émaillage à, froid
des automobiles, par pistolet et sous pré-
sion. Le « Duco », c'est un tou'rnanb de
l'histoire automobile.
7,% e nombreuses voitures, dont on ■' aw
^ dit grand bien, .sont des mer*» > ea
en ville; l'octroi passé, elles vous o ut
beaucoup moins d'a-rément.
Bugatti met sur le marché la no i< t. ,
huit cylindres trois litres qui vous
veillera en ville et avec laquelle VOl;'
meurerez quand même le maître do
routé.
Société do vente des Automobiles Bo-
G ATTI, 116, avenue des Champ; - I ay-'
sées, 32, rue Marbeuf.
a Réunion de Gometz-le-Châtel cf]. été
^ l'occasion d'un double succès, pour
la construction Dannont-Morgan. ])l1Ô-
me à triomphé avec son cyclecar 1.100
en 37" 1/5 (moyenne 96 kiL770) et *-
zell a gagné la catégorie des 500 ci 7
un temps fort enviable pour des 1 >Jl_-
d-ré'ès bien supérieures.
Ces résultats sont les fruits d'une longue
carrière ettd 'une expérience consoIDrnée,
On sait du reste que les miJliBl? de
DARMONT-MORGAN qui sillonnent les
routes sont des véhicules parfaits, ï ^u»
coup plus qu'une moto et moins q .nm
voiture, qui ont tou j ours donné e > ui
satisfaction à leurs possesseurs.
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