Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-12-07
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 décembre 1927 07 décembre 1927
Description : 1927/12/07 (A28,N9853). 1927/12/07 (A28,N9853).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46322753
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
Rédaction, Adm!mstrat!on, Publicités ' "
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS
' * t r lisrna - PROVENCE 49-14
\ 211 ligne. ' PR3VENCE 53-82
TÉLÉPHONE > CENTRAL CENTRAL g-
# 5* ligne CENTRAL 28-56
V6* ligne... INTER SPECIAL 3-15
Adresse Télégraphique: Vélauto-Paris
DEUX FiLs SPÈCIAUX
Directeur-Rédacteur en chef 1 ;
HENRI DESGRANGE'
AUTOMOBILE. AÉRONAUTIOUE. CYCLISME, î BOXE . ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
* '
. \**
Le numéro : 25 centimes
BELGIQUE t 30 centimes
286 ANNEE — N° 9 ,853 QUOTIDIEN
Mercredi 7 Décembre 1927
ABONNEMENTS
8 mois CI moto l as
Seine et Seiaeet-Oiee 21 fr. 42 fr. 80 fr.
Départements et Colonies.. 22 fr. 43 fr. 82 tr.
y Hnion postale.': 85 fr. 70 ft. 140 fr.
Etr,arLXe,r - Autres pays.... 60 fr. 100 fr. 2W fr.
On s'abonne sang Irait dans tous les
Bureaux de poste. '
Compte chèques postaux 1154-58 . •'
LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
La préparation olympique
Préparons-nous vite et avec méthode
pour les Jeux Olympiques
.T e veux espérer que l'on y pense, à no-
tre -préparation aux Jeux Olympiques de
l'an prochain. Le public l'oublie un peu,
tarit , à causa. des négligences officielles
, que des discussions Stériles- autour de
certains détails de règlement. Il serait
bon -(I"ëii finir une fois pour toutes.
"L'athlétisme, en général, et chez nous
en. particulier, a besoin de l'enthousiasme
de-; la foule, car il n'est pas ^essentielle-
ment d'ordre matériel; on l'a vu dans
les protestations qui ont suivi la manœu-
•"vre très fâcheuse du sénateur Faure fai-
sant ajourner le vote des crédits de deux
millions de francs. Une si maigre sub-
vention quand il s'agit d encourager des
hommes qui servent le renom de la race
française, son,prestige, la foi en son ave-
nir ! Deux millions pour une propagande
de cette importance... et on en diffère
l'ordonnancement ! ■ ;
Toujours est-il que la question d argent
, ne saurait primer la question morale, la
considération du pays pour nos athlètes,
nos vrais champions, qui, dans leur spé-
cialité, ne sont pas moins représentatifs
que- les artistes de la Comédie ou de
] "Opéra. -
.L'erreur coupable fut, de 'Ia. part de
■ quelque« plumitifs aberrants, d-e d énigrer'
le sport, d'en .exagérer le côté brutal sans
voir qu'il est tout adresse et vaillance,
courage et intelligence et qu'il manifeste
les qualités profondes et instinctives
'd'une nation bien mieux — en tout cas
d'une façon aussi glorieuse — que les
compilations littéraires où rarement ap-
paraît le mérite personnel.' ce préjugé,
combattu ici maintes fois, s ajoute 1 in-
différence des pouvoirs supérieurs que ne
hante pas, malheureusement, le souci de
l'évolution physique d0 la jeunesse li-
vrée au hasard des improvisations. Au-
-joul'd'hui, rien ne s'acquiert qu au^prix
d'un effort constant et méthodique et-, en
matière athlétique, que par un long en-
traînement conduit selon les données
- scientifiques. Ainsi l'ont prouvé les Etats
- scandinaves avant tous autres: ainsi le
démontrent d'année en année l'Angleterre
et -l'Amérique.
Restons, je - le veux bien, une nation
intellectuelle, mais pas l'esprit sans le.
corps- n'attendons pas de beaux fruits
de l'arbre qui dépérit. Je crains fort que
"l'on n'y prenne pas garde suffisamment,
à l'heure où le mouvement de rénovation
physique, « d'eugénisme >> comme on
'dit, gagne l'univers tout entier.
Le gouvernement est d'autant plus de-
tourné de cette utile préoccupation que
le's Olympiades coïncident, hélas! avec
. èles élections législatives. Temps agites
- *' par * l'intérêt égoïste, les .oppositions de
-partis,- les différends locMX. yGôtn'ment
unir le-s hommes en un. pateil moment.,
Dour qu'ils soutiennent d'un même cœur
' Je, spo-rt national devant le monde? \ oila
une des raisons qui me firent souhaiter.
.. <11.1923, un - (J écalage d'un, an des Jeux
Olympiques. C'est, paraît-il, .impossible.
Je l'admets, et l'on .voudra reconnaître,
' dans ces conditions d'urgence, huit
mois de compétition internationale
d'Amsterdam, que. notre préparation doit
';',.èt,re: accélérée, organisée, encouragée.
Nous en avons tons les éléments et j ima-
gine que l'escrime, la lutte, la course, la
; marche, si elle est .maintenue, consacre-
ront les vertus françaises Immanquable-
V ment. D'heureuses surprises pourraient
nous être réservées en d'autres exercices.
Mais, de grâce, pl'f'nol1!'-\ vite, et virilement
■ le chemin de la Victoire.
Professeur Jules AMAR
AVIATION
René Fonck
repart aujourd'hui
pour New-York
Projets d'ordre transatlantique
et... politique
René Eonqc, qui était - à Paris depuis
quelques semaines, quitte à nouveau la
l.'ian.ce à destination des Etats-Unis, et
il s'embarquera aujourd'hui pour iSew-
York, sur le Paris.
Son séjour outre-Atlantique ne sera pour-
tant pas de longue durée, et dans un mois
■ il sera de retour..
« Mes -projets' '? nous a-t-il déclaré hier
. comme nous l'interrogions, sont de deux
ordres...... ' ,, ,
— D'ordre transatlantique d abord 2
... — ... Et politique ensuite.
•—.Vous vous représenterez donc aux pro-
chaines élections ? )
— Oui, , dans l'arrondissement de Saint- t
Diè, que j'ai déjà représenté à la Cham-
bre. Ma couleur ? Radical-socialiste.
., — Que deviennent vos projets transat-
lantiques '?
— Je rentre justement à New-York pour
faire démonter mon avion et le faire entrer >
: au hangar, d'où il ne sortira pas avant |
plusieurs mois. J'avais pensé un moment à |
l'amener en France en bateau, pour tenter j
New-York-Paris par la suite, mais j'es- l
6aieIai, l'an prochain, dé venir en France !
. en trois étapes, et de revenir en une seule
en. Amérique. |
Votre avion est-il définitivement au i
-point ?
— Tout à fait ; d'ailleurs, j'ai fait les
' essais les plus concluants et les plus satis-
faisants. Il a 8.000 kilomètres « dans le
ventre... M
Il résulte, de ces déclarations de Fonck,
qu'il ne saurait être question pour lui de
.tenter , avant plusieurs mois la grande tra-
versée. Son objectif le plus rapproché est
-, le Palais-Bourbon
— P. O.
LAWN-TENNIS
« Faites-lui mes aveux... »
A propos de la demande de requalifica-
tion du professionnel Féret, certaines gens
ont cru devoir mettre sur le tapie la ques-
tion Lenglen. D'aucuns ont aussitôt dit :
« Si Féret est requalifié, qu'adviendra-t-il
- du cas Lenglen? :Sera-t-elle réintégrée
parmi les « purs » ?
Suzanne Lenglen vient de répondre à ces
questions qui « sont dans l'air ». A un ré-
d acteur du Daily Mail, elle a déclaré :
■ « Les journaux ont raison lorsqu'ils di-
; sent que j'ai l'intention de rester profes-
sionnelle. Veuillez confirmer ceci officielle-
ment.
^ « Je suis d'avis que tout l'amateurisme
n'pst que du « chiqué ».
« Il n'y a aucune raison pour que je rede-
vienne amateur.
« Je ne comprends vraiment pas com-
ment certains journaux ^ont pu écrire que
r l'agneau égaré avait l'intention de rega-
« gner le bercail ». Démentez ces propos. »
Voilà qui eet fait.
Une tournée
autour du monde
« Parfait, dit-on. mals que l'exemple
ne soit pas contagieux », —
à cause de l'amateurisme
Borotra, Brugnon
et Boussus font ac-
tuellement leur tour
du monde ; partie
de Pari-s, ' ils sont
allés en Amérique
du Sud ; ils iront
en Amérique Cen-
trale, .puis gagneront
l'Australie, l'Afrique
du Sud et rejoindront
entm .JL'aris, après être restes six mois
absents de leurs occupations .professionnelles.
Sur cette tournée de propagande, on a
peu de détails ; ou plutôt, on, n'en connaît
encore que les scores techniques ; on ne
sait pile. en ce moment, quels avantages
moraux ' et de propagande, la France pourra
tirer : des gestes de ses trois champions,
maie on, peut attendre avec optimisme les
rapports' écrits qui nous parviendront.
Déjà., dès . qu'on sut au ministère des
Affairas Etrangères que' de grands cham-
pions du tennis ' français avaient l'intention
de faire une tournée sportive en Amérique
du Sud, en Australie et au Sud-Afrique,
les dirigeants du tennis français reçurent
un di,.seret, avis, qui leur' indiquait que cette
tournée avait toutes les sympathies du gou-
1 yèrnemjeht:; .frcinxjais."' '■ ;
Tr::inè faut pas oublier, — et on l'a en-
tendu lors - de la discussion) au Sénat du
budget olympique, — que les ministres de
France à l'étranger prêtent de plus en plus
attention à la venue de champions dans les
pays où ils représentent la France et il est
certain que les faits et gestes de Borotra.
Brugnonf>et Boussus en Amérique du Sud
n'ont pu que. servir l'influence française
au Brésil et dans la République Argentine.
Mais...
Un dirigeant de la Fédération Française •
de Lawn-Tennis nous le disait, récemment :
« La certitude que nos trois joueurs sont
utiles au pays partout où ils passent, nous
est. très sensible. Elle ne iJlOUiS fait pas ou-
biler le danger que représentent des tour-
nées de ce genre au point de vue de l'ama-
teurisme intégral que nous défendons à la
Fédération de Tennis, avec la vigueur que
vous savez.... > ' ' '
— Il faut convenir, en effet, que vous
êtes de rigoureux- défenseurs de l'amateu-
risme intégral.
— Je ne veux pas dire, poursuivit notre
interlocuteur, que l'on peut suspecter t'n
quoi que ce soit- la pureté de l'amateurisme
de nos ' trois représentants ; il suffit pour
cela -de les connaître, et de connaître leurs
ressources, mais c'est l'exemple...
" — Oui, vous craignez qu'on ne les imite ?
"— Pas ' tout à fait; nous consentirons
volontiers à autoriser toutes tournées qui
seraient exactement, littéralement confor-
mes à celle-là, mais je crains des déforma
tiona de peeprifc- sportif de certains joueuis
de tennis qui,, arguant de l'exemple donné,
se lai sent corrompre par ceïqu'p.n.appelle
daDs. ce-rtalD's. antres, sports T ama.'t'euJi'Bme, ,
Et...
■La pensée de notre interlocuteur était dif-
ficile à saisir, simplement parce qu'il n'osait-
point dire ce qu'il avait an fond du cœur.
« La tournée actuelle ? Parfait, poursui-
vit-il. Elle sert l'influence française, et les
trois joueurs sont, de parfaits amateurs.
Mais...
— Oui. Vous êtes satisfait de celle-là,
mais vous voudriez bien qu'on ne vous de-
mande point d-'en autoriser d'autres... »
Notre interlocuteur ne répondit pas.
Quant à nous, nous nous contentons de no-
ter cet état d'esprit d'un dirigeant qualifié
de la Fédération Française de Lawn- Tennis
qui- voudrait que tous ses . joueurs "fussent
de parfaits amateurs et qui craint que des
tournées de six mois — si elles devenaient
une habitude — entachent d'un peu de noir
(ou de marron) l'hermine immaculée des
champions de ténnis.
— M. Oger.
L'AUTOMOBILE ET LE FISC
Une proposition de loi
pour assimiler aux artisans
les propriétaires de taxis
La proposition de loi suivante, présentée
par M." Michel Missôffe, député, a été ren-
voyée à la commission des Finances. -
'
-
«' Article ùniquê. — ' Sont considérés
comme artisans, pour l'application des lois
des 15 juillet 1880 (art. 17), 30 juin 19-23
{art. 10), 27 décembre 1923, 26 juillet 1925
et des textes subséquents, les chauffeurs
et cochers propriétaires d'une ou de deux
voitures qu'ils conduisent et gèrent _ eux-
mêmes, à; la . condition que les deux voitures
ne soient pas mises simultanément, en ser-
vice et qu'elles.ne comportent pas plus de
quatre places. l) ; ; —, ^ ■
Dans son exposé des motifs, l'auteur de
,1a proposition démontre que les chauffeurs
de taxis 'propriétaires de .leur voiture réponr
dènt exactement à la définition dé l'artisan
1 que donne la loi du 28 juillet 1925 ; que
d'ailleurs leur assimilation a x artisans a
commencé avec l'article 10, de la loi du
30 juin 1923' (qui'leis. assujettit à la cédule
des traitements et salaires) ; qu'il convient
en • conséquence de les exonérer de la pa-
tente et de les faire bénéficier des organisa-
tions nouvelles du crédit arti.sanal' et des
chambres de métier.
ETUDIANTES SPORTIVES...
(Wide World.)
De g. à dr. : Dorothy HacUneel, capitaine,
et Prudence Greenson, manager, de
l'équipe Je l'Université de Temple
LES EPREUVES DUBONNET
C'est le 15 janvier
au polygone de Vincennes
que se disputeront
Les Cross Populaires
de L'Auto
Ces épreuves seront organisées par la
L.P.A., avec le concours de la mu-
nicipalité de Vincennes, pour
les Coupes Dubonnet.
A 10 heures : Le 9e Cross Populaire (non
licenciés).
A 14 h. 30 : Le 3e Cross des Petits Cars.
A 15 h. 30 : Le 3e Cross des Champions.
LES CROSS DE « L'AUTO »
(Bienvenu.)
... 1 > . 1 . 1. :. Après le départ des Petits Gars, en janvier dernier
Pour la 9e fois l'Auto va organiser, le
15 janvier prochain, sur l'immense plaine
du Polygone de V incennes, aux ' portes
mêmes de Paris, la plus importante des
épreuves pédestres organisées chaque an-
née : Les Cross Populaires de l'Auto, do-
tées des Coupes Dubonnet. '
Cette fois c'est la Ligue Parisienne
d'Athlétisme, elle-même, qui assurera, cetre
organisation, notre collaborateur Léon Ma-
naud remplissant les fonctions de commis-
saire général.
C'est dire que l'organisation sera par-
faite et qu'une fois de plus nous verrons
aux prises, derrière le donjon historique,
des milliers de concurrents se disputer les"
glorieux trophées--annuels'. r-:"
Le mécanisme de l'épreuve est connu, Ht
c'est indiscutablement le principe le me.il-
leur pour 'créer, parmi tous les pédestrians,
quels qu'ils soient, une véritable émulation.
Le matin, ce sera le « Cross Populaire «
proprement dit, qui se courra entre les non
licenciés, c'est-à-dire entre tous les concur-
rents possibles et imaginables (à la, condi-
tion formelle qu'ils n'aient . jamais fait
acte de professionnali-sme) sur la distance
d'environ 6 kilomètres.
Puis, l'après-midi, ce sera le troisième
Il Cross des Petits Gars », épreuve populaire,
elle aussi, qui réunit tous nos jeunes licen-.
ciés, tous les champions en herbe, heureux
le jour de la grande fête du cross-country,
de pouvoir évoluer devant une foule im-
mense, sur un parcours de 6 kilomètres
environ.
Et, enfin, à 15 h. 30, ce sera le 3e Cross
des Champions, sur 8 kil. 600.
Le terrain de Vincennes n'est évidem-
[ ment pas, à proprement parler, un terrain
; rêvé lorsqu'il pleut pendant de longues se-
maines. C'est un terrain qui se transforme
assez facilement en marécages, et sur un
tel parcours les hommes doivent faire preuve
de beaucoup de souplesse, d'intelligence et
d'endurance. Et sans aucun conteste, il est
préférable, à quelques semaines des cham-
pionnats, de faire courir les jeunes gens sur
des terrains mous, plutôt que de les embar-
quer dans des courses sur route qui leur
durcissent, les muscles.
! De p!us,. Vincennes est une localité spor-
tive par excellence, 011 le public se rend
très facilement. L'endroit est admirable-
ment, choisi pour permettre à tons les spec-
tateurs de, suivre facilement les péripéties
de la course. ■ -
Et puis, faut-il le dire, "nous trouverons
à Vincennes une municipalité essentielle-
ment sportive qui veut bien, tous les ans,
nous apporter son plus complet concours et
qui nous aide ainsi à accomplir une œuvre
sportive du plus haut intérêt.
Pour tous renseignements complémentai-
relS, s'adresser au commissaire général, Léon
Manaud, 3, cité Bergère, Paris.
CYCLISME
Les Six Jours de Milan
commencent ce soir
C'est la première Six Days italienne
C'est ce soir, après un prologue « di
primo oartello )J, que vont commencer les
Six J'ours de Milan. C'est la première fois
qu'une épreuve de telle envergure se dispute,
de . l'autre côté des Alpes. Seize bonnes;
équipes étant engagées avec les' meilleurs,
as italiens, il - n'est pas douteux que. la
grande randonnée, plaira aux sportsmen
transalpins et qu'elle sera suivie par une-
foule énorme. Le succès, à notre avis, .est
assuré et il est bien certain que cette pre-
mière Six Days sera suivie de nombreuses
aatrea. '
Le lot italien comporte de magnifiques ,
équipes nationales et mixtes, .et doit faire;
merveille. Il est, composé de : Girardengo-:
Binda, Linari-Tonani, Piccin-Eroccardo,
Bestetti-Dinale, Bossi-Rizetto, Bergamibi
frères, Carli-Ferrarip, Négrini-Fossati, pins
Piemontesi qui fera équipe avec le rapide
Van Kempen et Martinetti qui sera associé
à Henri Wynsdau. Le lot italien a ses
chances et il sera difficile à . battre étant
donné surtout la jolie fouine que. viennent
d'étaler : Linari, Binda, Piemontesi et
même Girardengo.
Le lot français est également des plus
fournis. Lucien Louet-Cuvelier, GJs.nc-Ga-
rin-Ma-rcot, Texier-Neffati doivent bien re-
présenter nos couleurs, de même que le
champ belge avec Marcel Buysse-Stocke-
lynck et J nseret-Putzeis, ee distinguera,
de même. que l'équipe suisse Henri Suter-
Richli se comportera honorablement.
Tels sont les teams définitivement. cons-
titués. Ils n'ont pas été faciles à mettre
sur pied. Ils n'ont été arrêtés officielle-
ment qu'avant-Iiier soir. Ils ne nous en
va,udrontyas moins une belle bataille qu'on
suivra assurément avec le plus vif plaisir.
Qui gagnera ? Le pronostic est difficile
à établir. Toutefois nous pensons' qu'on
doit Accorder toutes les .préférences à Li-
uari-Tonani, parce que ces derniers ont
déjà, l'habitude des Six Days Races _et
qu'ils n'en sont pas à leur premier succès.
i (Voir la suite en rubrique cycliste.)
EN VUE DE JEUX
Des détails
sur la préparation technique
et morale
de nos athlètes
Ce que dit Elie Mercier, grand maître
en la matière.
Donc, je suis revenu trouver Elie Mer
cier, sortant de parcùurir cette courte let-
tre, si mesurée et si précise, que notre
« directeur de la préparation athlétique »
adressait, le 4 novembre dernier, à M. Gas-
ton Surgenson, président de la commission
technique de la F.F.A.
« Vous avez lu '? m'interroge-t-il. _
— Et approuvé. Et même compris, du
moins me .suis-je efforcé-de le faire!
— Compris quoi ?
Deux points distincts
— Qu'il y a, dans votre programme,
deux points bien distincts...
— En effet. '
— La partie technique, pratique. L' « ac.
tion d'étude et de perfertionnement », com-
•ELIE MERCIER
me vous dites, l'utilisation, de la piste, des
vestiaires, des douches chaudes de la So-
ciété « le Stade ».
— Ne pas confondre avec le S.F. !
— Les athlètes convoqués là-bas tous les
quinze jours durant la saison d'hiver, ré-
. partis par spécialités, — spécialités assez
larges !
— C'est forcé. Mais il y a, tout de mê-
me, l'esprit « sprinters », l'esprit « stayers ",
cc lanceurs », que nous avons prétendu res-
pecter...
— Vous avez raison.
La surveillance médicale
— Les provinciaux convoqués, dès la
première semaine de janvier, pour assister
à des " séances de « démonstration techni-
que )J... 1.
— Corroborant les conférences de propa-
gande de la F.F.A.
— Vous avez noté notre souci de sur-
veillance physiologique.
! — Il s'imposait. Mal en a pris, parfois,
i me suis-je laissé dire, à des athlètes aux
mains de managers... trop jaloux de leurs
prérogatives, de négliger totalement ,le, con-.
tact avec la Faculté. :Que .de «. polypes Il
du nez ■ entravant les plus prometteuses
carrières ! Que d' « ongles incarnés » met-
tant hors de combat les meilleurs sujets!
.(FoM' la suite en rubrique athlétique.)
LES CHANTEURS SPORTIFS
Le chef de gare a droit
au respect des voyageurs
fussent-ils footballeurs
Dans leurs déplacements certains athlètes,
aiment assez, pendant le ; trajet, en chemin
de fer,, faire entendre aux voyageurs, quel
que peu ,ahuris,' leurB qualités vocales.
C'est.à qui'fera apprécier sa voix de té-,
nor, de baryton ou de basse noble.
Quand' ces joueurs se contentent de chan
ter Va,lencia, ou J't'emmène à la campag?l,e'
on ne peut leur reprocher que de faire beau-
coup de bruit pour rien et de chanter par
trop faux. Mais quand à chaque station
ils s'en prennent au malheureux chef do
gare, « eornant » à s&s oreilles une cha.n-'
eon des rues qui n'a jamais fait rire per-
sonne, avouez qu'ils se ■' conduisent comme
des hommes plus des rues que la chanson
elle-même.
Jusqu'ici les chefs de gare se contentaient
de se boucher les oreilles et de hausser les
épaules. Ce en quoi ils avaient tort, car
ces petits messieurs méritaient une leçon.
Le chef de gare de Nexon vient de la
leur donner.
Il . a fait prendre les noms de deux chan-
teurs incorrects qui, au retour d'un match
de football, ' avaient, en ' musique, qualifié
M. Deparday comme Molière le fit de ce-
pauvre Sganarelle.
Ces .deux footballeurs, Gie-anni Former
et Antoine Demartin, furent alors PQursui-
vis devant le tribunal correctionnel de ln,
Haute-Marne et condamnés, par défaut, à
un mois de prison sans sursis.
Ils pourront vocaliser pendant 30 jours
sur la paille humide des cachots et auront
tout le temps d'apprendre de nouvelles chan.
respectant les chefs de gare.
ART ET SPORT
Jean Borlin
l'étoile des ballets suédois
enseigne
la culture physique
... La gymnastique suédoise
et — naturellement — la danse.
Je n'avais jamais vu jusqu'ici le célèbre
danseur Jean Borlin, autrement que sur la.
scène. C'était il y a trois ou quatre ans ec
il était alors l'âme des Ballets Suédois, lui
firent courir dans ce théâtre de l'avenue
Montaigne le « public le plus ' magnifique
du monde ».. '
A ce moment, Jean Borlin apparaissait
soup les traits d'un jeune éphèbe si blond,
6i rose, qu'on lui accorda le titre de « beau
petit prince » et sur un public fort emballé
à l'époque par ces ballets auxquels collabo-
rèrent Debussy, Ravel et des « scénaristes »
éminents comme Paul Claudel ou Jean Coc-
teau, il trônait,' magnifique, chaperonné p-a-r
Rolf de Maré et par le prince Eugène de
Suède. ;
Aujourd'hui les temps sont changés. , Au
hasard des mondes et des continents s'est
dispersée la « compagnie » de Jean Borlin
i JEAN BORLIN ; 1 .,
dont les éléments se sont émiettés sur le
chemin de Buenos-Ayres, de Philadelphie,
de Madrid ou de New-York... et les ballets
suédois, soutenus autrefois par une vogue
éphémère dans laquelle il y avait sans doute
beaucoup de snobisme, ne sont plus qu'à
l'état de souvenir...
Et Jean Borlin maintenant, inspiré-par
des buts plus matériels et sans doute plus
durables, enseigne la culture pbysfque, ' la
gymnastique suédoise et, naturellement, la
danse. Au contact de ces réalités amères
qu'oppose le plus souvent la vie au lende-
main des rêves les plus beaux, l'homme
s'est transformé et l'adolescent de ces der-
nières années s'est virilisé, son visage s'est
bronzé davantage et il a quitté ses objectifs
anciens pour d'autres plus, positifs.
Dans un « studio » d'AuteuiL, au fond
d'un petit jardin, que les après-midi d'hi-
ver arrosent de mélancolie, Jean Borlin
m'a reçu l'autre jour. ; Ensemble nous fouil-
lâmes dans ses souvenir il évoqua, ses
beaux jours d'autrefois, --le , succès . de la
Nuit de la Saint-Jean, le triomphe des
Mariés de la Tour Eiffel 'et, il me confia
ees espoirs......
« Voici Je théâtre de mon. activité - pré-
sente, me.dit-il, et c'est, ici que mes élèves
Viennent .suivre mes cours... '
— Leçons de danses ? . , .
Surtout "de danses inspirées de la gym-
nastique rythmique et de beaucoup de cul-
ture physique, mais le tout réalisé avec
une très grande recherche de beauté et d'har.
monte... , ...
. — Les danses rythmiques sont (I,'aîlleuz,e •
très en - faveur en Suède ?.
— Oui, il y a dans les stades de chez
nous des manifestations considérables qui
' groupent dans des mouvements d'ensemble
jusqu'à huit et dix mille - participants. Les
enseignements que je donne sont inspirés
de ces méthodes. - '_ . •
—'Gymnastique suédoise, par conséquent ?
— Oui, c'est la base de-tout à mon avis
et j'en imposé la pratique à tous mes élèves,
à ceux même qu'intéresse' uniquement la
danse. ■
[ — Vous reverra-t-on quelque jour sur la
j scène ?. • -
— Sans doute, mais j'a.i l'intention de
me consacrer. de' plus en plus a l'en-seigiie-
i ment. Pourtant 'j'espère montrer avant peu
d'autres dansés-qui ne seront plus des dan-
j ses d'I( avant-garde ■»,- je reviendrai vers
i ' le passé. Il y a des choses magnifiques à.
faire du côté de la Grèce, de l'Egypte... »
J'aurais bien voulu'pour terminer assis-
ter, à une des leçons de Jean Borlin. Hélas 1
lorsque arrivèrent les premiers de ses élèves,
je dus me retirer, c'étaient, en effet, des
ieunes femmes, des Amérioaines pour pré-
ciser. Et dame, par discrétion !...
— Olivier.
Lo, Ligue de Paris de Football
pense sans doute que nous n'avons
1 ~ pas assez de championnats, et elle
rêve de supprimer la Coupe de
France pour la remplacer par un
Championnat de France renforcé.
(Voir pages 4. 5 et 6.)
11
dans toute la France
1 ~ en Belgique et en Suisse
AUTOMOBILE
Le 21e Salon
de Bruxelles
Considérations générales
Le souci du métal
Nouveaux modèles Minerva et F.N.
L'industrie au-
tomobile belge a
toujours occupé,
dans la hiérar- -
ch.ie internatio-
nale, une place
bien.' meilleure
que celle qui sem-
blerait devoir lui •
être assignée-d'a-
près l'étendue .territoriale de la Belgique.
Mieux encore : une de.ses maisons au moins
a su conquérir une réputation enviable. En-
fin, le caractère sportif ■ de l'acheteur est
ici nettement accusé ; c'est une condition
très favorable aux-progrès mécaniques. Sou-
haitons que n'arrive jamais -le iour oil on
ne pourra vendre qu'une voiture molle, évo-
quant invinciblement l'idée d'un camion.
Par ailleurs, -l'industrie belge dispose de
bons . moyens de production, avec un bas-
sin houiller-riche, avec un énorme dévelop-
pement du réseau ferré et des routes, avec
enfin une main-d'œuvre très qualifiée, pré-
parée soit -par l'industrie' métallurgique,
SOIt., comme c'est-le cas à Liège par l 'ar-
murerie de "PréciBÍOlh
Toutes ces raisons expliquent que le clas-
sement de la Belgique aur les critères mo-
dernes d'un .grand pays n'a rien de com-
mun avec sa superficie.^ Je m 'en réjouis
pour nos sympathiques voisins, toujours pro-
ches de notre cœur et je n'oublie point que
la Belgique fut sacrée par Stuart Mill de
ce beau nom : (c laboratoire de l'Europe ».
Rien de surprenant à ce qu'on comprenne
ici la bonne mécanique; rien de surprenant
à ce qu'on 'l'aime. Cette compréhension in-
telligente nous explique bien des revire-
ments. Et puis beaucoup de routes sont en-
core mauvaises, et le pneu ballon ne suffit
pas toujours à pallier des défauts de section
ou de qualité (lans les pièces constituantes
d'un châssis. A mesure que-les vitesses de
circulation augmentent, il devient souvent
nécessaire d'accroître le poids d 'ui-i châssis.
Bien avisés ceux qui font 1. chasse, comme
Mathis, au poids inutile : cette recherche
, exige beaucoup de discernement. Certains
constructeurs américains ont manqué ici
d'esprit critique - et connu bien des mé-
comptes, soit avec les fusées, soit avec les
directions, ce qui est infiniment plus grave.
Ce n'est pas le tout d'avoir réalisé- un nou-
veau métal, Qui affirme aux eg,sati.,; de labo-
ratoire des ' caractéristiques élevées quant
aux modules; même 'la résilience, élément
précieux, ne suffit point toujours. Il y a la
« 'fatigue » des métaux et la capacité de ré-
sistance d'un alliage déterminé. Et souvent.
il faudra préférer tel métal, peut-être moins
brillant nu laboratoire, mais dont la litnlC-
ture moléculaire ne isnbit que très lentement
d'insensibles modifications. Tout ceci n a
jamais été mis suffisamment en lumière.
Rejnœ avait bien préparé les voies dans son
cours professé à Budapest; même des no-
liori-, aussi raisonnables furent d abord ac-
cueillies avec scepticisme et ne se sont im-
posées qu'assez lentement à un petit nom-
bre de constructeurs ; jjiais ceux-ci sont
parmi l'élite deiel1 i'O-p"ê;è11'S:.' •
x
Au stand Minerva, nous n'avons pas eu
le plaisir 'de saluer Sylvain de Jongh, ac-
tuellement malade. S. de Jongh est une
grande figure de l'industrie belge, et même
européenne : il possède une connaissance
étonnante du marché international, un es-
prit avisé, un jugement sûr. Sa nomination
dans la Légion d'honneur fut accueillie en
France avec joie. Je lui adresse nos vœux
amicaux pour son rapide retour a la santé.
En dehors des modèles classiques, Mi-
nerva a sorti cette année une 12 chevaux
avec un 6 cylindres sans soupapes de
68 m/m par 92 m/m; donc de 2 litres de
cylindrée (11 chevaux fiscaux en_ France).
Le vilebrequin est 'à 7 paliers : pistons Hi.
cardo en aluminium. Freins sur les quatre
roues, cçla va de soi, mais avec servo-frem
Dewandre. Quatre amortisseurs Hartiord;
pneus de 145.' Une petite voiture d'après la
cylindrée : une voiture de classe d après les
spécifications et les possibilités.
F. N., la grande fabrique nationale
d'Herstal, qui se caractérisa toujours par
une exceptionnelle probité mécanique, par
Ï l'alliance heureuse de qualités souvent con-
tradictoires comme souplesse et économie de
3 marche, comme silence de fonctionnement
i et rendement, présente Ifl, 10 chevaux a 4 cy-
î lindres 68x100 (cylindrée 1.450 cmc.), trai-
i tée- également en modèle sport (elle peut at-
teindre 130 à l'heure, et l'a prouvé en nom-
r breuses compétitions qui furent autant de
3 victoires), et la 16 chevaux, 4 cylindres de
i 75 x 125, Dans les deux cas le carburateur
i est un Solex. J'ai goûté le,s réalisations de
s I carrosseries de la" F.N.
(A suivre.)
Ch. Faroux.
BILLARD
Le Belge Moons
bat le record du monde
de la moyenne
Bruxelles,' 6 décembre. Au cours du
Championnat de Belgique de billard, le
fameux champion de Belgique Moons ren-
contrait Baudard. Après une partie au cours
de laquelle il fut étourdissant d'autorité et
de brio, Moons termina la partie de 400 pts
en quatre reprises, battant le record du
monde de la moyenne avec 100 points. _ _
A la, première reprise, Moons réalisait
114 points, à la. seconde 21 points, à la
troisième 83 points et finissait par une
oiriA n" 182 nointiH. Le temps de la partie
fut de 49 mm. 37 sec.
— Faroux.
... ETUDIANTS CHAMPIONS
(Wide World.)
Les deux capitaines die St-André Collège
d'Eton Cliib, champion de balle au mm,
qui en est à son 87° match annuel
LE BUDGET DE L'AERONAUTIQUE
A LA CHAMBRE DES DEPUTES
Ce que contient le rapport
deM. Henry Paté
Des critiques en masse
Et autant de remèdes
S'il existe encore des optimistes qui, S
la, manière de Pàngloss, trouvent que tout
va bien dans le meilleur des mondes, je
leur^ recommande le rapport de M. Henry
Pâté, vice-président de la. Chambre, rap-
porteur-du budget de l'Aéronautique (mi-
nistère du Commerce), Car ce. rapport dé.
bute ainsi :
Une fois de plus, l'Aéronautique fran.
çaise est gravement malade.
On sait que la, discussion du budget de
l'Aéronautique ^ aura. lieu dans le courant de
cette semaine à la Chambre des députés, et
l'on sait encore qu'un certain nombre de
députés ont fait savoir qu'ils' intervien-
draient dans le débat surtout en , ce qui
concerne les - questions se rapportant au
Service Technique .de l'Aéronautique et
les crédits demandés au bénéfice de cer-
taines compagnies de navigation aérienne.
De cela, comme des autres chapitres,
M. Henry Pa-té, dont le rapport fera, cer.
tainement sensation, se montra excessive.
ment pessimiste.
D 'ailleurs, il << rentre dedans », puis-je
dire, dès la première page, dès le premier
chapitre réservé au budget de l'Aéronau-
tique.
On n'y comprend rien' dit-Il. Il y a la
budget dé l'Aéronautique tout court, de
l'Aéronautique militaire, de l'Aéronautique
maritime, de l'Aéronautique coloniale. Les
députés votent et votent encore et ne sa-
vent pas, en fin de compte, combien d'ar-
gent ils ont voté pour toute l'Aéronau»
tique.
« Ainsi, explique le rapporteur, on vote
un milliard pour le matériel général. C'est
une somme. »
(Voir la suite en rubrique Aéronautique
BOXE
Nouvelle victoire d'Ascensio
en Amérique
New-York, 6 décembre. — A Phila.del.
phie, Ascensio a battu Midgefc Kilburn par.
knock-out aux deuxième round. Ce résultat
a fait sensation. Des pourparlers sont en- ■
gagés pour opposer A,c;censio à Benpy I&ifes,
champion du monde des poids plume.
Ce combat se disputerait le 25- décem-
bre. — Arthus et Bertys.
[Midg-et Kilburn, de son vrai nom Frank Lagons,,
est né à Nazies, le 25 mars 1903. Il boxe ri.-;
1923. Son record mentionne 38 combats, dont >.&•
gnés par k.-o., 6 eux points, 13 sans déc:8h'1l,
2 m-atches nuls et 8 perdus. Kilburn est con#-.c(>m,m,B un des bons poids plume des Eteits- ':ia.
O'est donc une très belle vict-oire qu'Ascensîo y»*»
de remporter.]
De prochains grands matches
en Amérique
Comme nous l'avons, annoncé, il est ¡1e,s.
tion d'un match-revanche Paulino fi', ^
mais, d'autre part, on parle d'un cor
qui opposerait Rysko à Phil Scott.
En outre, le 12 décembre, aura lieci, ■&
Philadelphie, un combat qui opposera. Hi-
lario Martinez à Lew Tendler. et le 30 dé.
cembre, au Madison Square Garden, TV-ny
Canzoneri rencontrera. Bud Taylor.
Lire aujourd'hui dans £'2luta
le onzième et dernier article
Sur les pistes de sable
de Daniel Brané ,
Allô ! Allô !
/Te bruit court que la Fédération Inter-
nationale de tennis recevrait pro-
chainement une proposition d'admission,
émanant de la Principauté de Monaco.
Rien d'anormal à cela, car le petit Etat
indépendant de Monaco est affilié à main.
tes fédérations internationales sportives,
.il l'est même au Comité International
'Olympique.
Seulement, on dit que la , demande
d'affiliation monégasque n'aurait pour
but que de pouvoir faire disputer à
Monte-Carlo des matches entre les quel.
ques professionnels du tennis que nous
avons dans le monde et dont Suzanne
Lenglen est le plus magnifique échantil-
Ion.
Or, dans l'état actuel des choses, Mo.
naco, dépendant de la France qui re
fuse les professionnels, ne peut organi.
ser aucune rencontre entre profession..
nels.
La demande d'affiliation semble ainsi
s'expliquer I
j]) ans le récit, fort émouvant, que pu.
blie le Matin, de la surprise tragi-
que dont furent victimes, il y a quelques
semaines, MM. Jean Mallet, Yves Steeg
et leurs compagnes, un détail... d'ordre
athlétique, nous a frappés.
Au début, M. Jean Mallet, désarmé,
essaya de, fuir, au long du sentier brous-
sailleux. Les « Chleuhs » se mirent à sa
poursuite.
« Au bout de 300 mètres, raconte-toit,
la respiration me manqua. Et je sentais
que mes ennemis gagnaient du terrain
sur moi... »
Notons que le jeune colon courait alors
droit dans la direction de son « ksar »,
où il eût trouvé, du..secou!s. Ne lui repro-
chons pas de n'avoir pas été entraîné sur
le « 800 mètres ! » Mais on ne peut
s'empêcher de penser qu'avec... un Sera.
phin Martin, les choses eussent tourné
autrement !
/ît Collard, l'agent des grandes mar-
■**'* ques, à Compiègne, vient de pas.
ser commande de deux nouvelles condui.
tes intérieures. Weymann. Plus que ja.
'mais, il aime et veut faire aimer à sa
elienièle, pour les voitures vites, etc...
|T a tache d'huile s'élarg;t tous les
jours... La Carrosserie Tièutain, à
■ Saint-Ouen, s'est ralliée aux .procëdéa
Duco pour l'émaillage à froid des carros-
series, par pistolet et sous pression. Le
Duco, c'est in tournant de l'histoire au-
tomobile.
/Ta Carrosserie Minet, à Sannois, vient
* de passer commande de simili-cuir
TRIPLEX à la Compagnie Lincrusta-
Waiton Française et Loréïd Hennis.
Ce client estime que le simili-cuir
TRIPLEX est celui qui s'impose pour le.
gainage des automobiles modernes, sou.
pies ou rigides.
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LES CHRONIQUES DE « L'AUTO »
La préparation olympique
Préparons-nous vite et avec méthode
pour les Jeux Olympiques
.T e veux espérer que l'on y pense, à no-
tre -préparation aux Jeux Olympiques de
l'an prochain. Le public l'oublie un peu,
tarit , à causa. des négligences officielles
, que des discussions Stériles- autour de
certains détails de règlement. Il serait
bon -(I"ëii finir une fois pour toutes.
"L'athlétisme, en général, et chez nous
en. particulier, a besoin de l'enthousiasme
de-; la foule, car il n'est pas ^essentielle-
ment d'ordre matériel; on l'a vu dans
les protestations qui ont suivi la manœu-
•"vre très fâcheuse du sénateur Faure fai-
sant ajourner le vote des crédits de deux
millions de francs. Une si maigre sub-
vention quand il s'agit d encourager des
hommes qui servent le renom de la race
française, son,prestige, la foi en son ave-
nir ! Deux millions pour une propagande
de cette importance... et on en diffère
l'ordonnancement ! ■ ;
Toujours est-il que la question d argent
, ne saurait primer la question morale, la
considération du pays pour nos athlètes,
nos vrais champions, qui, dans leur spé-
cialité, ne sont pas moins représentatifs
que- les artistes de la Comédie ou de
] "Opéra. -
.L'erreur coupable fut, de 'Ia. part de
■ quelque« plumitifs aberrants, d-e d énigrer'
le sport, d'en .exagérer le côté brutal sans
voir qu'il est tout adresse et vaillance,
courage et intelligence et qu'il manifeste
les qualités profondes et instinctives
'd'une nation bien mieux — en tout cas
d'une façon aussi glorieuse — que les
compilations littéraires où rarement ap-
paraît le mérite personnel.' ce préjugé,
combattu ici maintes fois, s ajoute 1 in-
différence des pouvoirs supérieurs que ne
hante pas, malheureusement, le souci de
l'évolution physique d0 la jeunesse li-
vrée au hasard des improvisations. Au-
-joul'd'hui, rien ne s'acquiert qu au^prix
d'un effort constant et méthodique et-, en
matière athlétique, que par un long en-
traînement conduit selon les données
- scientifiques. Ainsi l'ont prouvé les Etats
- scandinaves avant tous autres: ainsi le
démontrent d'année en année l'Angleterre
et -l'Amérique.
Restons, je - le veux bien, une nation
intellectuelle, mais pas l'esprit sans le.
corps- n'attendons pas de beaux fruits
de l'arbre qui dépérit. Je crains fort que
"l'on n'y prenne pas garde suffisamment,
à l'heure où le mouvement de rénovation
physique, « d'eugénisme >> comme on
'dit, gagne l'univers tout entier.
Le gouvernement est d'autant plus de-
tourné de cette utile préoccupation que
le's Olympiades coïncident, hélas! avec
. èles élections législatives. Temps agites
- *' par * l'intérêt égoïste, les .oppositions de
-partis,- les différends locMX. yGôtn'ment
unir le-s hommes en un. pateil moment.,
Dour qu'ils soutiennent d'un même cœur
' Je, spo-rt national devant le monde? \ oila
une des raisons qui me firent souhaiter.
.. <11.1923, un - (J écalage d'un, an des Jeux
Olympiques. C'est, paraît-il, .impossible.
Je l'admets, et l'on .voudra reconnaître,
' dans ces conditions d'urgence, huit
mois de compétition internationale
d'Amsterdam, que. notre préparation doit
';',.èt,re: accélérée, organisée, encouragée.
Nous en avons tons les éléments et j ima-
gine que l'escrime, la lutte, la course, la
; marche, si elle est .maintenue, consacre-
ront les vertus françaises Immanquable-
V ment. D'heureuses surprises pourraient
nous être réservées en d'autres exercices.
Mais, de grâce, pl'f'nol1!'-\ vite, et virilement
■ le chemin de la Victoire.
Professeur Jules AMAR
AVIATION
René Fonck
repart aujourd'hui
pour New-York
Projets d'ordre transatlantique
et... politique
René Eonqc, qui était - à Paris depuis
quelques semaines, quitte à nouveau la
l.'ian.ce à destination des Etats-Unis, et
il s'embarquera aujourd'hui pour iSew-
York, sur le Paris.
Son séjour outre-Atlantique ne sera pour-
tant pas de longue durée, et dans un mois
■ il sera de retour..
« Mes -projets' '? nous a-t-il déclaré hier
. comme nous l'interrogions, sont de deux
ordres...... ' ,, ,
— D'ordre transatlantique d abord 2
... — ... Et politique ensuite.
•—.Vous vous représenterez donc aux pro-
chaines élections ? )
— Oui, , dans l'arrondissement de Saint- t
Diè, que j'ai déjà représenté à la Cham-
bre. Ma couleur ? Radical-socialiste.
., — Que deviennent vos projets transat-
lantiques '?
— Je rentre justement à New-York pour
faire démonter mon avion et le faire entrer >
: au hangar, d'où il ne sortira pas avant |
plusieurs mois. J'avais pensé un moment à |
l'amener en France en bateau, pour tenter j
New-York-Paris par la suite, mais j'es- l
6aieIai, l'an prochain, dé venir en France !
. en trois étapes, et de revenir en une seule
en. Amérique. |
Votre avion est-il définitivement au i
-point ?
— Tout à fait ; d'ailleurs, j'ai fait les
' essais les plus concluants et les plus satis-
faisants. Il a 8.000 kilomètres « dans le
ventre... M
Il résulte, de ces déclarations de Fonck,
qu'il ne saurait être question pour lui de
.tenter , avant plusieurs mois la grande tra-
versée. Son objectif le plus rapproché est
-, le Palais-Bourbon
— P. O.
LAWN-TENNIS
« Faites-lui mes aveux... »
A propos de la demande de requalifica-
tion du professionnel Féret, certaines gens
ont cru devoir mettre sur le tapie la ques-
tion Lenglen. D'aucuns ont aussitôt dit :
« Si Féret est requalifié, qu'adviendra-t-il
- du cas Lenglen? :Sera-t-elle réintégrée
parmi les « purs » ?
Suzanne Lenglen vient de répondre à ces
questions qui « sont dans l'air ». A un ré-
d acteur du Daily Mail, elle a déclaré :
■ « Les journaux ont raison lorsqu'ils di-
; sent que j'ai l'intention de rester profes-
sionnelle. Veuillez confirmer ceci officielle-
ment.
^ « Je suis d'avis que tout l'amateurisme
n'pst que du « chiqué ».
« Il n'y a aucune raison pour que je rede-
vienne amateur.
« Je ne comprends vraiment pas com-
ment certains journaux ^ont pu écrire que
r l'agneau égaré avait l'intention de rega-
« gner le bercail ». Démentez ces propos. »
Voilà qui eet fait.
Une tournée
autour du monde
« Parfait, dit-on. mals que l'exemple
ne soit pas contagieux », —
à cause de l'amateurisme
Borotra, Brugnon
et Boussus font ac-
tuellement leur tour
du monde ; partie
de Pari-s, ' ils sont
allés en Amérique
du Sud ; ils iront
en Amérique Cen-
trale, .puis gagneront
l'Australie, l'Afrique
du Sud et rejoindront
entm .JL'aris, après être restes six mois
absents de leurs occupations .professionnelles.
Sur cette tournée de propagande, on a
peu de détails ; ou plutôt, on, n'en connaît
encore que les scores techniques ; on ne
sait pile. en ce moment, quels avantages
moraux ' et de propagande, la France pourra
tirer : des gestes de ses trois champions,
maie on, peut attendre avec optimisme les
rapports' écrits qui nous parviendront.
Déjà., dès . qu'on sut au ministère des
Affairas Etrangères que' de grands cham-
pions du tennis ' français avaient l'intention
de faire une tournée sportive en Amérique
du Sud, en Australie et au Sud-Afrique,
les dirigeants du tennis français reçurent
un di,.seret, avis, qui leur' indiquait que cette
tournée avait toutes les sympathies du gou-
1 yèrnemjeht:; .frcinxjais."' '■ ;
Tr::inè faut pas oublier, — et on l'a en-
tendu lors - de la discussion) au Sénat du
budget olympique, — que les ministres de
France à l'étranger prêtent de plus en plus
attention à la venue de champions dans les
pays où ils représentent la France et il est
certain que les faits et gestes de Borotra.
Brugnonf>et Boussus en Amérique du Sud
n'ont pu que. servir l'influence française
au Brésil et dans la République Argentine.
Mais...
Un dirigeant de la Fédération Française •
de Lawn-Tennis nous le disait, récemment :
« La certitude que nos trois joueurs sont
utiles au pays partout où ils passent, nous
est. très sensible. Elle ne iJlOUiS fait pas ou-
biler le danger que représentent des tour-
nées de ce genre au point de vue de l'ama-
teurisme intégral que nous défendons à la
Fédération de Tennis, avec la vigueur que
vous savez.... > ' ' '
— Il faut convenir, en effet, que vous
êtes de rigoureux- défenseurs de l'amateu-
risme intégral.
— Je ne veux pas dire, poursuivit notre
interlocuteur, que l'on peut suspecter t'n
quoi que ce soit- la pureté de l'amateurisme
de nos ' trois représentants ; il suffit pour
cela -de les connaître, et de connaître leurs
ressources, mais c'est l'exemple...
" — Oui, vous craignez qu'on ne les imite ?
"— Pas ' tout à fait; nous consentirons
volontiers à autoriser toutes tournées qui
seraient exactement, littéralement confor-
mes à celle-là, mais je crains des déforma
tiona de peeprifc- sportif de certains joueuis
de tennis qui,, arguant de l'exemple donné,
se lai sent corrompre par ceïqu'p.n.appelle
daDs. ce-rtalD's. antres, sports T ama.'t'euJi'Bme, ,
Et...
■La pensée de notre interlocuteur était dif-
ficile à saisir, simplement parce qu'il n'osait-
point dire ce qu'il avait an fond du cœur.
« La tournée actuelle ? Parfait, poursui-
vit-il. Elle sert l'influence française, et les
trois joueurs sont, de parfaits amateurs.
Mais...
— Oui. Vous êtes satisfait de celle-là,
mais vous voudriez bien qu'on ne vous de-
mande point d-'en autoriser d'autres... »
Notre interlocuteur ne répondit pas.
Quant à nous, nous nous contentons de no-
ter cet état d'esprit d'un dirigeant qualifié
de la Fédération Française de Lawn- Tennis
qui- voudrait que tous ses . joueurs "fussent
de parfaits amateurs et qui craint que des
tournées de six mois — si elles devenaient
une habitude — entachent d'un peu de noir
(ou de marron) l'hermine immaculée des
champions de ténnis.
— M. Oger.
L'AUTOMOBILE ET LE FISC
Une proposition de loi
pour assimiler aux artisans
les propriétaires de taxis
La proposition de loi suivante, présentée
par M." Michel Missôffe, député, a été ren-
voyée à la commission des Finances. -
'
-
«' Article ùniquê. — ' Sont considérés
comme artisans, pour l'application des lois
des 15 juillet 1880 (art. 17), 30 juin 19-23
{art. 10), 27 décembre 1923, 26 juillet 1925
et des textes subséquents, les chauffeurs
et cochers propriétaires d'une ou de deux
voitures qu'ils conduisent et gèrent _ eux-
mêmes, à; la . condition que les deux voitures
ne soient pas mises simultanément, en ser-
vice et qu'elles.ne comportent pas plus de
quatre places. l) ; ; —, ^ ■
Dans son exposé des motifs, l'auteur de
,1a proposition démontre que les chauffeurs
de taxis 'propriétaires de .leur voiture réponr
dènt exactement à la définition dé l'artisan
1 que donne la loi du 28 juillet 1925 ; que
d'ailleurs leur assimilation a x artisans a
commencé avec l'article 10, de la loi du
30 juin 1923' (qui'leis. assujettit à la cédule
des traitements et salaires) ; qu'il convient
en • conséquence de les exonérer de la pa-
tente et de les faire bénéficier des organisa-
tions nouvelles du crédit arti.sanal' et des
chambres de métier.
ETUDIANTES SPORTIVES...
(Wide World.)
De g. à dr. : Dorothy HacUneel, capitaine,
et Prudence Greenson, manager, de
l'équipe Je l'Université de Temple
LES EPREUVES DUBONNET
C'est le 15 janvier
au polygone de Vincennes
que se disputeront
Les Cross Populaires
de L'Auto
Ces épreuves seront organisées par la
L.P.A., avec le concours de la mu-
nicipalité de Vincennes, pour
les Coupes Dubonnet.
A 10 heures : Le 9e Cross Populaire (non
licenciés).
A 14 h. 30 : Le 3e Cross des Petits Cars.
A 15 h. 30 : Le 3e Cross des Champions.
LES CROSS DE « L'AUTO »
(Bienvenu.)
... 1 > . 1 . 1. :. Après le départ des Petits Gars, en janvier dernier
Pour la 9e fois l'Auto va organiser, le
15 janvier prochain, sur l'immense plaine
du Polygone de V incennes, aux ' portes
mêmes de Paris, la plus importante des
épreuves pédestres organisées chaque an-
née : Les Cross Populaires de l'Auto, do-
tées des Coupes Dubonnet. '
Cette fois c'est la Ligue Parisienne
d'Athlétisme, elle-même, qui assurera, cetre
organisation, notre collaborateur Léon Ma-
naud remplissant les fonctions de commis-
saire général.
C'est dire que l'organisation sera par-
faite et qu'une fois de plus nous verrons
aux prises, derrière le donjon historique,
des milliers de concurrents se disputer les"
glorieux trophées--annuels'. r-:"
Le mécanisme de l'épreuve est connu, Ht
c'est indiscutablement le principe le me.il-
leur pour 'créer, parmi tous les pédestrians,
quels qu'ils soient, une véritable émulation.
Le matin, ce sera le « Cross Populaire «
proprement dit, qui se courra entre les non
licenciés, c'est-à-dire entre tous les concur-
rents possibles et imaginables (à la, condi-
tion formelle qu'ils n'aient . jamais fait
acte de professionnali-sme) sur la distance
d'environ 6 kilomètres.
Puis, l'après-midi, ce sera le troisième
Il Cross des Petits Gars », épreuve populaire,
elle aussi, qui réunit tous nos jeunes licen-.
ciés, tous les champions en herbe, heureux
le jour de la grande fête du cross-country,
de pouvoir évoluer devant une foule im-
mense, sur un parcours de 6 kilomètres
environ.
Et, enfin, à 15 h. 30, ce sera le 3e Cross
des Champions, sur 8 kil. 600.
Le terrain de Vincennes n'est évidem-
[ ment pas, à proprement parler, un terrain
; rêvé lorsqu'il pleut pendant de longues se-
maines. C'est un terrain qui se transforme
assez facilement en marécages, et sur un
tel parcours les hommes doivent faire preuve
de beaucoup de souplesse, d'intelligence et
d'endurance. Et sans aucun conteste, il est
préférable, à quelques semaines des cham-
pionnats, de faire courir les jeunes gens sur
des terrains mous, plutôt que de les embar-
quer dans des courses sur route qui leur
durcissent, les muscles.
! De p!us,. Vincennes est une localité spor-
tive par excellence, 011 le public se rend
très facilement. L'endroit est admirable-
ment, choisi pour permettre à tons les spec-
tateurs de, suivre facilement les péripéties
de la course. ■ -
Et puis, faut-il le dire, "nous trouverons
à Vincennes une municipalité essentielle-
ment sportive qui veut bien, tous les ans,
nous apporter son plus complet concours et
qui nous aide ainsi à accomplir une œuvre
sportive du plus haut intérêt.
Pour tous renseignements complémentai-
relS, s'adresser au commissaire général, Léon
Manaud, 3, cité Bergère, Paris.
CYCLISME
Les Six Jours de Milan
commencent ce soir
C'est la première Six Days italienne
C'est ce soir, après un prologue « di
primo oartello )J, que vont commencer les
Six J'ours de Milan. C'est la première fois
qu'une épreuve de telle envergure se dispute,
de . l'autre côté des Alpes. Seize bonnes;
équipes étant engagées avec les' meilleurs,
as italiens, il - n'est pas douteux que. la
grande randonnée, plaira aux sportsmen
transalpins et qu'elle sera suivie par une-
foule énorme. Le succès, à notre avis, .est
assuré et il est bien certain que cette pre-
mière Six Days sera suivie de nombreuses
aatrea. '
Le lot italien comporte de magnifiques ,
équipes nationales et mixtes, .et doit faire;
merveille. Il est, composé de : Girardengo-:
Binda, Linari-Tonani, Piccin-Eroccardo,
Bestetti-Dinale, Bossi-Rizetto, Bergamibi
frères, Carli-Ferrarip, Négrini-Fossati, pins
Piemontesi qui fera équipe avec le rapide
Van Kempen et Martinetti qui sera associé
à Henri Wynsdau. Le lot italien a ses
chances et il sera difficile à . battre étant
donné surtout la jolie fouine que. viennent
d'étaler : Linari, Binda, Piemontesi et
même Girardengo.
Le lot français est également des plus
fournis. Lucien Louet-Cuvelier, GJs.nc-Ga-
rin-Ma-rcot, Texier-Neffati doivent bien re-
présenter nos couleurs, de même que le
champ belge avec Marcel Buysse-Stocke-
lynck et J nseret-Putzeis, ee distinguera,
de même. que l'équipe suisse Henri Suter-
Richli se comportera honorablement.
Tels sont les teams définitivement. cons-
titués. Ils n'ont pas été faciles à mettre
sur pied. Ils n'ont été arrêtés officielle-
ment qu'avant-Iiier soir. Ils ne nous en
va,udrontyas moins une belle bataille qu'on
suivra assurément avec le plus vif plaisir.
Qui gagnera ? Le pronostic est difficile
à établir. Toutefois nous pensons' qu'on
doit Accorder toutes les .préférences à Li-
uari-Tonani, parce que ces derniers ont
déjà, l'habitude des Six Days Races _et
qu'ils n'en sont pas à leur premier succès.
i (Voir la suite en rubrique cycliste.)
EN VUE DE JEUX
Des détails
sur la préparation technique
et morale
de nos athlètes
Ce que dit Elie Mercier, grand maître
en la matière.
Donc, je suis revenu trouver Elie Mer
cier, sortant de parcùurir cette courte let-
tre, si mesurée et si précise, que notre
« directeur de la préparation athlétique »
adressait, le 4 novembre dernier, à M. Gas-
ton Surgenson, président de la commission
technique de la F.F.A.
« Vous avez lu '? m'interroge-t-il. _
— Et approuvé. Et même compris, du
moins me .suis-je efforcé-de le faire!
— Compris quoi ?
Deux points distincts
— Qu'il y a, dans votre programme,
deux points bien distincts...
— En effet. '
— La partie technique, pratique. L' « ac.
tion d'étude et de perfertionnement », com-
•ELIE MERCIER
me vous dites, l'utilisation, de la piste, des
vestiaires, des douches chaudes de la So-
ciété « le Stade ».
— Ne pas confondre avec le S.F. !
— Les athlètes convoqués là-bas tous les
quinze jours durant la saison d'hiver, ré-
. partis par spécialités, — spécialités assez
larges !
— C'est forcé. Mais il y a, tout de mê-
me, l'esprit « sprinters », l'esprit « stayers ",
cc lanceurs », que nous avons prétendu res-
pecter...
— Vous avez raison.
La surveillance médicale
— Les provinciaux convoqués, dès la
première semaine de janvier, pour assister
à des " séances de « démonstration techni-
que )J... 1.
— Corroborant les conférences de propa-
gande de la F.F.A.
— Vous avez noté notre souci de sur-
veillance physiologique.
! — Il s'imposait. Mal en a pris, parfois,
i me suis-je laissé dire, à des athlètes aux
mains de managers... trop jaloux de leurs
prérogatives, de négliger totalement ,le, con-.
tact avec la Faculté. :Que .de «. polypes Il
du nez ■ entravant les plus prometteuses
carrières ! Que d' « ongles incarnés » met-
tant hors de combat les meilleurs sujets!
.(FoM' la suite en rubrique athlétique.)
LES CHANTEURS SPORTIFS
Le chef de gare a droit
au respect des voyageurs
fussent-ils footballeurs
Dans leurs déplacements certains athlètes,
aiment assez, pendant le ; trajet, en chemin
de fer,, faire entendre aux voyageurs, quel
que peu ,ahuris,' leurB qualités vocales.
C'est.à qui'fera apprécier sa voix de té-,
nor, de baryton ou de basse noble.
Quand' ces joueurs se contentent de chan
ter Va,lencia, ou J't'emmène à la campag?l,e'
on ne peut leur reprocher que de faire beau-
coup de bruit pour rien et de chanter par
trop faux. Mais quand à chaque station
ils s'en prennent au malheureux chef do
gare, « eornant » à s&s oreilles une cha.n-'
eon des rues qui n'a jamais fait rire per-
sonne, avouez qu'ils se ■' conduisent comme
des hommes plus des rues que la chanson
elle-même.
Jusqu'ici les chefs de gare se contentaient
de se boucher les oreilles et de hausser les
épaules. Ce en quoi ils avaient tort, car
ces petits messieurs méritaient une leçon.
Le chef de gare de Nexon vient de la
leur donner.
Il . a fait prendre les noms de deux chan-
teurs incorrects qui, au retour d'un match
de football, ' avaient, en ' musique, qualifié
M. Deparday comme Molière le fit de ce-
pauvre Sganarelle.
Ces .deux footballeurs, Gie-anni Former
et Antoine Demartin, furent alors PQursui-
vis devant le tribunal correctionnel de ln,
Haute-Marne et condamnés, par défaut, à
un mois de prison sans sursis.
Ils pourront vocaliser pendant 30 jours
sur la paille humide des cachots et auront
tout le temps d'apprendre de nouvelles chan.
respectant les chefs de gare.
ART ET SPORT
Jean Borlin
l'étoile des ballets suédois
enseigne
la culture physique
... La gymnastique suédoise
et — naturellement — la danse.
Je n'avais jamais vu jusqu'ici le célèbre
danseur Jean Borlin, autrement que sur la.
scène. C'était il y a trois ou quatre ans ec
il était alors l'âme des Ballets Suédois, lui
firent courir dans ce théâtre de l'avenue
Montaigne le « public le plus ' magnifique
du monde ».. '
A ce moment, Jean Borlin apparaissait
soup les traits d'un jeune éphèbe si blond,
6i rose, qu'on lui accorda le titre de « beau
petit prince » et sur un public fort emballé
à l'époque par ces ballets auxquels collabo-
rèrent Debussy, Ravel et des « scénaristes »
éminents comme Paul Claudel ou Jean Coc-
teau, il trônait,' magnifique, chaperonné p-a-r
Rolf de Maré et par le prince Eugène de
Suède. ;
Aujourd'hui les temps sont changés. , Au
hasard des mondes et des continents s'est
dispersée la « compagnie » de Jean Borlin
i JEAN BORLIN ; 1 .,
dont les éléments se sont émiettés sur le
chemin de Buenos-Ayres, de Philadelphie,
de Madrid ou de New-York... et les ballets
suédois, soutenus autrefois par une vogue
éphémère dans laquelle il y avait sans doute
beaucoup de snobisme, ne sont plus qu'à
l'état de souvenir...
Et Jean Borlin maintenant, inspiré-par
des buts plus matériels et sans doute plus
durables, enseigne la culture pbysfque, ' la
gymnastique suédoise et, naturellement, la
danse. Au contact de ces réalités amères
qu'oppose le plus souvent la vie au lende-
main des rêves les plus beaux, l'homme
s'est transformé et l'adolescent de ces der-
nières années s'est virilisé, son visage s'est
bronzé davantage et il a quitté ses objectifs
anciens pour d'autres plus, positifs.
Dans un « studio » d'AuteuiL, au fond
d'un petit jardin, que les après-midi d'hi-
ver arrosent de mélancolie, Jean Borlin
m'a reçu l'autre jour. ; Ensemble nous fouil-
lâmes dans ses souvenir il évoqua, ses
beaux jours d'autrefois, --le , succès . de la
Nuit de la Saint-Jean, le triomphe des
Mariés de la Tour Eiffel 'et, il me confia
ees espoirs......
« Voici Je théâtre de mon. activité - pré-
sente, me.dit-il, et c'est, ici que mes élèves
Viennent .suivre mes cours... '
— Leçons de danses ? . , .
Surtout "de danses inspirées de la gym-
nastique rythmique et de beaucoup de cul-
ture physique, mais le tout réalisé avec
une très grande recherche de beauté et d'har.
monte... , ...
. — Les danses rythmiques sont (I,'aîlleuz,e •
très en - faveur en Suède ?.
— Oui, il y a dans les stades de chez
nous des manifestations considérables qui
' groupent dans des mouvements d'ensemble
jusqu'à huit et dix mille - participants. Les
enseignements que je donne sont inspirés
de ces méthodes. - '_ . •
—'Gymnastique suédoise, par conséquent ?
— Oui, c'est la base de-tout à mon avis
et j'en imposé la pratique à tous mes élèves,
à ceux même qu'intéresse' uniquement la
danse. ■
[ — Vous reverra-t-on quelque jour sur la
j scène ?. • -
— Sans doute, mais j'a.i l'intention de
me consacrer. de' plus en plus a l'en-seigiie-
i ment. Pourtant 'j'espère montrer avant peu
d'autres dansés-qui ne seront plus des dan-
j ses d'I( avant-garde ■»,- je reviendrai vers
i ' le passé. Il y a des choses magnifiques à.
faire du côté de la Grèce, de l'Egypte... »
J'aurais bien voulu'pour terminer assis-
ter, à une des leçons de Jean Borlin. Hélas 1
lorsque arrivèrent les premiers de ses élèves,
je dus me retirer, c'étaient, en effet, des
ieunes femmes, des Amérioaines pour pré-
ciser. Et dame, par discrétion !...
— Olivier.
Lo, Ligue de Paris de Football
pense sans doute que nous n'avons
1 ~ pas assez de championnats, et elle
rêve de supprimer la Coupe de
France pour la remplacer par un
Championnat de France renforcé.
(Voir pages 4. 5 et 6.)
11
dans toute la France
1 ~ en Belgique et en Suisse
AUTOMOBILE
Le 21e Salon
de Bruxelles
Considérations générales
Le souci du métal
Nouveaux modèles Minerva et F.N.
L'industrie au-
tomobile belge a
toujours occupé,
dans la hiérar- -
ch.ie internatio-
nale, une place
bien.' meilleure
que celle qui sem-
blerait devoir lui •
être assignée-d'a-
près l'étendue .territoriale de la Belgique.
Mieux encore : une de.ses maisons au moins
a su conquérir une réputation enviable. En-
fin, le caractère sportif ■ de l'acheteur est
ici nettement accusé ; c'est une condition
très favorable aux-progrès mécaniques. Sou-
haitons que n'arrive jamais -le iour oil on
ne pourra vendre qu'une voiture molle, évo-
quant invinciblement l'idée d'un camion.
Par ailleurs, -l'industrie belge dispose de
bons . moyens de production, avec un bas-
sin houiller-riche, avec un énorme dévelop-
pement du réseau ferré et des routes, avec
enfin une main-d'œuvre très qualifiée, pré-
parée soit -par l'industrie' métallurgique,
SOIt., comme c'est-le cas à Liège par l 'ar-
murerie de "PréciBÍOlh
Toutes ces raisons expliquent que le clas-
sement de la Belgique aur les critères mo-
dernes d'un .grand pays n'a rien de com-
mun avec sa superficie.^ Je m 'en réjouis
pour nos sympathiques voisins, toujours pro-
ches de notre cœur et je n'oublie point que
la Belgique fut sacrée par Stuart Mill de
ce beau nom : (c laboratoire de l'Europe ».
Rien de surprenant à ce qu'on comprenne
ici la bonne mécanique; rien de surprenant
à ce qu'on 'l'aime. Cette compréhension in-
telligente nous explique bien des revire-
ments. Et puis beaucoup de routes sont en-
core mauvaises, et le pneu ballon ne suffit
pas toujours à pallier des défauts de section
ou de qualité (lans les pièces constituantes
d'un châssis. A mesure que-les vitesses de
circulation augmentent, il devient souvent
nécessaire d'accroître le poids d 'ui-i châssis.
Bien avisés ceux qui font 1. chasse, comme
Mathis, au poids inutile : cette recherche
, exige beaucoup de discernement. Certains
constructeurs américains ont manqué ici
d'esprit critique - et connu bien des mé-
comptes, soit avec les fusées, soit avec les
directions, ce qui est infiniment plus grave.
Ce n'est pas le tout d'avoir réalisé- un nou-
veau métal, Qui affirme aux eg,sati.,; de labo-
ratoire des ' caractéristiques élevées quant
aux modules; même 'la résilience, élément
précieux, ne suffit point toujours. Il y a la
« 'fatigue » des métaux et la capacité de ré-
sistance d'un alliage déterminé. Et souvent.
il faudra préférer tel métal, peut-être moins
brillant nu laboratoire, mais dont la litnlC-
ture moléculaire ne isnbit que très lentement
d'insensibles modifications. Tout ceci n a
jamais été mis suffisamment en lumière.
Rejnœ avait bien préparé les voies dans son
cours professé à Budapest; même des no-
liori-, aussi raisonnables furent d abord ac-
cueillies avec scepticisme et ne se sont im-
posées qu'assez lentement à un petit nom-
bre de constructeurs ; jjiais ceux-ci sont
parmi l'élite deiel1 i'O-p"ê;è11'S:.' •
x
Au stand Minerva, nous n'avons pas eu
le plaisir 'de saluer Sylvain de Jongh, ac-
tuellement malade. S. de Jongh est une
grande figure de l'industrie belge, et même
européenne : il possède une connaissance
étonnante du marché international, un es-
prit avisé, un jugement sûr. Sa nomination
dans la Légion d'honneur fut accueillie en
France avec joie. Je lui adresse nos vœux
amicaux pour son rapide retour a la santé.
En dehors des modèles classiques, Mi-
nerva a sorti cette année une 12 chevaux
avec un 6 cylindres sans soupapes de
68 m/m par 92 m/m; donc de 2 litres de
cylindrée (11 chevaux fiscaux en_ France).
Le vilebrequin est 'à 7 paliers : pistons Hi.
cardo en aluminium. Freins sur les quatre
roues, cçla va de soi, mais avec servo-frem
Dewandre. Quatre amortisseurs Hartiord;
pneus de 145.' Une petite voiture d'après la
cylindrée : une voiture de classe d après les
spécifications et les possibilités.
F. N., la grande fabrique nationale
d'Herstal, qui se caractérisa toujours par
une exceptionnelle probité mécanique, par
Ï l'alliance heureuse de qualités souvent con-
tradictoires comme souplesse et économie de
3 marche, comme silence de fonctionnement
i et rendement, présente Ifl, 10 chevaux a 4 cy-
î lindres 68x100 (cylindrée 1.450 cmc.), trai-
i tée- également en modèle sport (elle peut at-
teindre 130 à l'heure, et l'a prouvé en nom-
r breuses compétitions qui furent autant de
3 victoires), et la 16 chevaux, 4 cylindres de
i 75 x 125, Dans les deux cas le carburateur
i est un Solex. J'ai goûté le,s réalisations de
s I carrosseries de la" F.N.
(A suivre.)
Ch. Faroux.
BILLARD
Le Belge Moons
bat le record du monde
de la moyenne
Bruxelles,' 6 décembre. Au cours du
Championnat de Belgique de billard, le
fameux champion de Belgique Moons ren-
contrait Baudard. Après une partie au cours
de laquelle il fut étourdissant d'autorité et
de brio, Moons termina la partie de 400 pts
en quatre reprises, battant le record du
monde de la moyenne avec 100 points. _ _
A la, première reprise, Moons réalisait
114 points, à la. seconde 21 points, à la
troisième 83 points et finissait par une
oiriA n" 182 nointiH. Le temps de la partie
fut de 49 mm. 37 sec.
— Faroux.
... ETUDIANTS CHAMPIONS
(Wide World.)
Les deux capitaines die St-André Collège
d'Eton Cliib, champion de balle au mm,
qui en est à son 87° match annuel
LE BUDGET DE L'AERONAUTIQUE
A LA CHAMBRE DES DEPUTES
Ce que contient le rapport
deM. Henry Paté
Des critiques en masse
Et autant de remèdes
S'il existe encore des optimistes qui, S
la, manière de Pàngloss, trouvent que tout
va bien dans le meilleur des mondes, je
leur^ recommande le rapport de M. Henry
Pâté, vice-président de la. Chambre, rap-
porteur-du budget de l'Aéronautique (mi-
nistère du Commerce), Car ce. rapport dé.
bute ainsi :
Une fois de plus, l'Aéronautique fran.
çaise est gravement malade.
On sait que la, discussion du budget de
l'Aéronautique ^ aura. lieu dans le courant de
cette semaine à la Chambre des députés, et
l'on sait encore qu'un certain nombre de
députés ont fait savoir qu'ils' intervien-
draient dans le débat surtout en , ce qui
concerne les - questions se rapportant au
Service Technique .de l'Aéronautique et
les crédits demandés au bénéfice de cer-
taines compagnies de navigation aérienne.
De cela, comme des autres chapitres,
M. Henry Pa-té, dont le rapport fera, cer.
tainement sensation, se montra excessive.
ment pessimiste.
D 'ailleurs, il << rentre dedans », puis-je
dire, dès la première page, dès le premier
chapitre réservé au budget de l'Aéronau-
tique.
On n'y comprend rien' dit-Il. Il y a la
budget dé l'Aéronautique tout court, de
l'Aéronautique militaire, de l'Aéronautique
maritime, de l'Aéronautique coloniale. Les
députés votent et votent encore et ne sa-
vent pas, en fin de compte, combien d'ar-
gent ils ont voté pour toute l'Aéronau»
tique.
« Ainsi, explique le rapporteur, on vote
un milliard pour le matériel général. C'est
une somme. »
(Voir la suite en rubrique Aéronautique
BOXE
Nouvelle victoire d'Ascensio
en Amérique
New-York, 6 décembre. — A Phila.del.
phie, Ascensio a battu Midgefc Kilburn par.
knock-out aux deuxième round. Ce résultat
a fait sensation. Des pourparlers sont en- ■
gagés pour opposer A,c;censio à Benpy I&ifes,
champion du monde des poids plume.
Ce combat se disputerait le 25- décem-
bre. — Arthus et Bertys.
[Midg-et Kilburn, de son vrai nom Frank Lagons,,
est né à Nazies, le 25 mars 1903. Il boxe ri.-;
1923. Son record mentionne 38 combats, dont >.&•
gnés par k.-o., 6 eux points, 13 sans déc:8h'1l,
2 m-atches nuls et 8 perdus. Kilburn est con#-.
O'est donc une très belle vict-oire qu'Ascensîo y»*»
de remporter.]
De prochains grands matches
en Amérique
Comme nous l'avons, annoncé, il est ¡1e,s.
tion d'un match-revanche Paulino fi', ^
mais, d'autre part, on parle d'un cor
qui opposerait Rysko à Phil Scott.
En outre, le 12 décembre, aura lieci, ■&
Philadelphie, un combat qui opposera. Hi-
lario Martinez à Lew Tendler. et le 30 dé.
cembre, au Madison Square Garden, TV-ny
Canzoneri rencontrera. Bud Taylor.
Lire aujourd'hui dans £'2luta
le onzième et dernier article
Sur les pistes de sable
de Daniel Brané ,
Allô ! Allô !
/Te bruit court que la Fédération Inter-
nationale de tennis recevrait pro-
chainement une proposition d'admission,
émanant de la Principauté de Monaco.
Rien d'anormal à cela, car le petit Etat
indépendant de Monaco est affilié à main.
tes fédérations internationales sportives,
.il l'est même au Comité International
'Olympique.
Seulement, on dit que la , demande
d'affiliation monégasque n'aurait pour
but que de pouvoir faire disputer à
Monte-Carlo des matches entre les quel.
ques professionnels du tennis que nous
avons dans le monde et dont Suzanne
Lenglen est le plus magnifique échantil-
Ion.
Or, dans l'état actuel des choses, Mo.
naco, dépendant de la France qui re
fuse les professionnels, ne peut organi.
ser aucune rencontre entre profession..
nels.
La demande d'affiliation semble ainsi
s'expliquer I
j]) ans le récit, fort émouvant, que pu.
blie le Matin, de la surprise tragi-
que dont furent victimes, il y a quelques
semaines, MM. Jean Mallet, Yves Steeg
et leurs compagnes, un détail... d'ordre
athlétique, nous a frappés.
Au début, M. Jean Mallet, désarmé,
essaya de, fuir, au long du sentier brous-
sailleux. Les « Chleuhs » se mirent à sa
poursuite.
« Au bout de 300 mètres, raconte-toit,
la respiration me manqua. Et je sentais
que mes ennemis gagnaient du terrain
sur moi... »
Notons que le jeune colon courait alors
droit dans la direction de son « ksar »,
où il eût trouvé, du..secou!s. Ne lui repro-
chons pas de n'avoir pas été entraîné sur
le « 800 mètres ! » Mais on ne peut
s'empêcher de penser qu'avec... un Sera.
phin Martin, les choses eussent tourné
autrement !
/ît Collard, l'agent des grandes mar-
■**'* ques, à Compiègne, vient de pas.
ser commande de deux nouvelles condui.
tes intérieures. Weymann. Plus que ja.
'mais, il aime et veut faire aimer à sa
elienièle, pour les voitures vites, etc...
|T a tache d'huile s'élarg;t tous les
jours... La Carrosserie Tièutain, à
■ Saint-Ouen, s'est ralliée aux .procëdéa
Duco pour l'émaillage à froid des carros-
series, par pistolet et sous pression. Le
Duco, c'est in tournant de l'histoire au-
tomobile.
/Ta Carrosserie Minet, à Sannois, vient
* de passer commande de simili-cuir
TRIPLEX à la Compagnie Lincrusta-
Waiton Française et Loréïd Hennis.
Ce client estime que le simili-cuir
TRIPLEX est celui qui s'impose pour le.
gainage des automobiles modernes, sou.
pies ou rigides.
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