Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1927-10-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 octobre 1927 02 octobre 1927
Description : 1927/10/02 (A28,N9787). 1927/10/02 (A28,N9787).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46322093
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/01/2017
L'Auto
/* . X
Rédaction, Administration, Publicité:
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS ;
''ffU'OB. PROVENCE 49-14 j
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Tjfi iDUAIIC J 3' ligna CENTRAL 27-68 :
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jS> ligna CENTRAI. 28-56 J
(i INTER SPECIAL S-l8 |
adresse Télégraphique : Yélauto-Parls- :
DEUX FILS SPÉCIAUX ;
Directeur-Rédacteur en Chef 1 î
HENRI DESGRANGE :
.s;>- ^
AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME, BOXE. ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
Le numéro : 25 centimes
------------------------
28" ANNEE i- N° 9.787 — QUOTIDIEN I
Dimanche 2 Octobre 1927 J
ABONNEMENTS j
a magie 6 moto 1 - • ;
Seize et Seine-et-Oise 81 fr. 42 fr. 80 fr. :
départements et ColoDièe... 2.5 fr. 43 fr. 82 fr. ;
* Union postale.. 35 fr. 70 fr. 140 Ir. •
Etr,angoe » Autres pays.... 50 fr. 100 fr. 900 11r.. :
On s'abonne sans frais dans tous lté |
Bureaux de poste. ;
LES DERNIERS CARTOUCHE
Les secrets du cœur
des Maires !...
Comme Hyères, comme Orléans, comme
St-Nazaire, Bayonne et Capbreton
peuvent renoncer à la taxe de
stationnement
Bayonne est une ville délicieuse, Oll,
nous avons d'innombrables amis. Les
journaux locaux ont toujours compris
que nous étions le plus sûr de ses défen-
seurs. Bayonne est, à notre avis, la ville
la plus sportive de France. Elle aime le
^'oiu- de France, qui le lui rend bien.
Mais pourquoi, hélas! son maire est-il
si peu à la page ?...
Chaque arrivée du Tour de France y
est. un bonheur. Tous les employés de
la mairie et les délégués à. la pouce Y
sont des sportifs et des gens exquis. Le
lnmre, seul, est antisportif et intraitable.
Comme il est différent de tous ces
-Basques et Pyrénéens si charmants î
Aussi, cette campagne n'est-elle en
aucune façon dirigée contre Bayonne.
. Elle 11El cite, cette ville — entre autres!
—— que parce qu'elle constitue le. plus
scandaleux exemple de la ville mendiante,
et. parce que" son maire lui fait détenir
18 record de la mendicité. Les habitants
n'y sont pour rien, et en souffrent da-
vantage que les automobilistes ; nous al.
Ions voir pourquoi.
suijrf' açt^-
de Bayonne de ses qïfé la, durée du sta-
'tiohnem&nt ; sans taxe est _pôrté.e' de dix
à vingt minutes. Voila qui est déjà un
pas vers la raison. Mais à qui fera-t-on
croire que limiter à vingt minutes, dans
une ville, le stationnement des ache-
teurs, c'est rendre service au commerce
de cette ville ?... Les commerçants de
Bayonne l'ont bien compris, dont les ap-
probations spontanées nous ont été pré-
cieuses, car ils sâvent que les villes voi-
sines dépensent de la publicité pour
attirer les visiteurs, alors que le maire
'de Bayonne éloigne d'eux la, clientèle.
Paul-Adrien SchayÓ vantait, ici même,
les charmes de l'accueil de Biarritz. Ce
n'est pas Biarritz qui chasserait ses
clients; les gens de la côte basque sont
trop adroits
Que peut-on faire dans une ville, en
vingt minutes ? Peut-on faire queue chez
le dentiste ? Peut-on faire antichambre
chez le médecin ? Choisir un chapeau de
femme ? Prendre un thé, qui met dix
minutes à venir ?
Si les rues de la charmante et aimable
Bayonne ont été vidées de voitures de
luxe, c'est que la clientèle de luxe, qui
déteste être molestée, veut, en échange
'de sa richesse, être traitée poliment.
Elle n'admet pas cette idée, folle : l ap-
pliootion d'i'mpôts au Œtl?I¡.QU sieur qui vient
pour dépenser son argent.
Quant à la clientèle modeste, elle pense
raisonnablement au contenu de son porte-
moilnaiq,; elle économise les quatre francs
'âimpôt qtti "lni paieront, ailleurs, mn
objet utile...
x
Deux faits nouveaux, à propos de la
taxe de stationnement, valent d'être si.
gnalés. Le premier est une note parue
ces jours-ci dans le Bulletin du Touring
Club de France. Je me souviens d'y être
entré, il y a quinze ans, avec le numéro
210.792; ' j'imagine la diffusion - de cet
organe! Voici la note : .
La taxe de stationnement à Bayonne
Un membre à vie du Touring Club,
M. T..., nous signale que, posant en au-
tomobile à Bayonne avec ea femme, cette
dernière, âgée et impotente, s'est trouvée
souffrante et c. dti s'arrêter chez un com-
merca.nt de la ville. Aussitôt, un agent
de perception s'est présenté et a réclamé
à M. T... 4 frênes pour cet arrêt, cependant
justifié par ,l'éte.t de santé de Mme T...
Notre sociétaire, indigné, a refusé de
payer, et il a été poursuivi par M. le maire
de Bayonne, non pas pour refus de paye-
ment de la taxe de stationnement, mais
bien pour stationnement sans nécessité. Par
ce subterfuge de procédure, M. le maire
tourne la difficulté et avoue pa.r ce fait
même l'illégalité d'une taxe dont il n'ose
réclamer le payement devant le tribunal.
M. T... a été condamné à 10 francs
d'amende, plus I60s frais, soit. 75 francs en-
viron.
Avant de quitter Bayonne, où il était
Tenu pour faire quelques achats, M. T...
n'a pas manqué de faire savoir au bijou-
tier et au marchand de chaussures, chez
lesquels il devait se rendre, qu'en raison
de la taxe de stationnement, il renonçait
à 'faire ses achats, à Bayonne.
Dans chaque ville où se perçoit une taxe
de stationnement, nos sociétaires feront
bien d'imiter M. T... et d'avertir les com-
merçants qu'ils, éviteront d'y faire aucun
acha.t. C'est, en effet, la seule arme qu'ils
aient à leur disposition, et nous les encra-b
geons vivement à s'en servir.
Nous pouvons également citer l'exemple
de ces automobilistes _ . qui, arrivant à un
hôtel, assistaient au déchargement de leurs
bagages. Survint alors un argent de la ville
de Bayonne, leur réclamant 8 francs pour
la taxe de_ stationnement. Les automobi-
listes n'hésitèrent pas longtemps ; ils pré-
vinrent l'hôtelier que, devant une pareille
exigence, ils préféraient aller loger dans
une ville plus hospitalière. Ils repartirent
sur-le-champ, et ils firent bien.
Ce Bulletin est tiré à des centaines de !
milliers . d'exemplaires. Il s'adresse, par
définition, lt tous les voyageurs français.
Réussir à faire imprimer à ce nombre
énorme d'exemplaires, et pour un public
essentiellement voyageur, qu'il ne faut
pas se rendre dans une ville, on n'y rien
dépenser, c'est rendre un beau service
au commerce local, dont vivent toutes les
industries, et les ouvriers comme les
autres!...
• M. le maire de Bayonne est un malin.
Mais s il entendait ses futurs électeurs
-parler de ce sujet entre eux, il aurait un
petit frisson.
x
Car, le second fait nouveau est plus
curieux encore.. , , - ;
S.M. le Roi d 'Espagne parlait l'autre
jour it . une personne, qui nous rapportait
cet entretien :
« J'ai compris maintenant, disait le
Roi, tout l'intérêt qui s'attache à dé-
tourner vers 60i les courants du tou-
risme. Pourquoi l'Espagne n'attirerait-
elle pas, désormais, les touristes, aussi
bien que l'Italie ? Ses beautés artisti-
ques et naturelles sont sans nombre.
^§Î>USL,.;all<3ira-/aiKQ un gros effort pour
appeler à nous les automobilistes. Nous
allolls éviter tout ceN-qui peut les éloi-
gner!... î
'« Je suis -heureux de vous. dire que
. nousAàjlîfàs dépenser en deux ans six
, cents■■ millions, de pesetas (soit deux mil-
liards et demi français), pour créer des
routes automobiles. Et les taxes locales
ont déjà disparu. Vous payiez l'an der-
nier 5 pesetas par province et par jour
pour circuler chez nous. Les taxes pro-
vinciales sont supprimées. Vous paierez
à l'avenir 5 pesetas pour deux jours pour
tout le royaume, ce qui devient égal kt
la, taxo française sur les voitures étran-
gères. Et toute taxe locale, simple abus
datant dit Moyen-Age. va disparaître d'un
trait de plume. On trouvera autre chose
pour la remplacer. » , ■ , 1
Nous venons d'Espagne., Nous avons
constaté que les promesses royales sont
déjà, tenues. Comme lè disait Charles
Parous, to^xt-e taxe locale est :une survi-
vance du ''Moyen-Age. 11, est amusant
de l'entendre répéter par le monarque,
jeune, ardent, actif, d'un payé pourtant
rudement ancien!... ;
Que Cajbbreton, Bayonne,' Gaillac, Dax
et autres lieux (dont la liste fond chaque
jour) en prennent de la graine ! Car il
est tristement comique de voir un maire
qui se.prétend libéral, être aussi ignorant
des grands courants commerciaux, aussi
peu moderne, aussi « ancien régime »,
aussi ridiculement en. retard sur le mo-
narque d'un vieux royaume et sur le dic-
tateur qui l'accompagne !
Hervé LAUWICK.
De gatialie à .droite, en haut : Robert Benoist et
Bourlitr, — En bas : 3/. Louis Velage et Vivo.
. (Me-uiriese.)
AUTOMOBILE
A nouveau, à Brooklands
R. Benoist et la voiture Delage s'affirment invincibles
Ayant remporté les quatre Grands Prix
européens, R. Benoist conquiert pour
la marque Delage, le Championnat du
Monde 1927
Quatre Grands Prix, quatre victoires
Jamais saison de
sport automobile
n' aura fait l'ob i et
d'une démonstration
de supériorité ausei
indiscutable que celle
qui vient de 8'oohe-
ver hier, à Brook- '
Sainds, tpar la qua-
trième victoire consé-
cutive de Robert Be-
noist, comme conduc-
teur. et de Delaffe.
comme constructeur. Réellement la 1.500
emc. Détaxe a dominé invinciblement de-
puis le début de l'année : Montlhérv, Saint-
Sébastieii.. Monza le prouvèrent déjà trois
1'ois ; et voici qu'au Grand Prix du R.A.C.
de Grande-Bretagne la preuve en est à nou-
veau ; magistralement administrée. Le grand
et Gportif constructeur Delage a bien mérité,
de l'industrie française.
Les éloges qu'il mérite pour son puissant
et tenace effort doivent être partagés par
son admirable second, Robert Benoist. le
gra.nd champion du volant qui. en enlevant
coup sur coup les quatre Grands -Prix euro-
péens, accomplit un exploit encore jamais
réali-sé'. et qui met le comble a. sa. retaptir.-,
sante célébrité.
Ainsi ,grâce à une vaillante marqua fran-
ç-ai,se, eti à un admirable pilote qui incarne
si bien les qualités .'to&tiônSiéS, 'la saison
1927 du sport automobile a vu partout.- nos
couleurs triompher. Sous quel meilleur signe
pouvait-s'ouvrir, cette semaine. le Salon de
Paris ou ' va.- se livrér, maintenant-, ! le êom-
bat commercial, non moins (lur que l'autre ?
— A. L.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
Pour nos quatre champions
L' « Auto », avec ses lecteurs, va
offrir un souvenir aux quatre
champions qui nous rapportent
- - la Coupe Davis - -
Les 10.000 francs sont dépassés
La treizième liste, n'en déplaise
aux superstitieux — mais y a-t-il des
superstitieux chez les sportifs ? —
nous vaut un bond intéressant dans
le succès de l'initiative de l'Aùto.
Grâce à la belle offrande de M. le
baron de Zuylen de Nyevelt et à un
ertvoi du Comité lyonnais des Sports, -
le cap des dix mille francs est doublé.
Ainsi, dès maintenant, et par leur :;
seule générosité, nos lecteurs ont la
certitude que leur admiration et leur
gratitude demeureront auprès des
quatre mousquetaires, représentées par
un souvenir digne de l'exploit- ac-
compli.
Merci à tous.
Treizième liste
Baron de Zuylen de Nyevelt 500 »
Gonzalez, 2e zouaves, Oudjda. 5 »
René Hanotc, architecte - 10 >
Comité Lyonnais des Sports 100 ' »
4 tennismen clodoaldiens... 10 .»
H. Lartigne, Beslem, Blanc-
blanc, L. Châtain, Ar-
nand, M. et Mme L. Le-
plée, CEntotir et Stabër,
Lacoulettes, Berretrau,
.. Fashion et. le 'aux Co- ■
lombatto, Leclr t Bern- '
stein % ............ 5 >
Pierre Biscay 5 . »
La Ricot 10 s
De la Castille , 0 50
Maseral, Cadenac, Enigmo
et Clerma-ine 4 »
André Hyvernage et Yvon
Norvez %, '.»
Le Barman Sportif et la -
Club Espérance Nancy... 3 45
B.,irdel 0 40
Une lectrice du jaune 10 40
4 jeunes admiratrices des " • :
champions 20 »
X 5 »
Henry Rey • : 10 »
Elysée Michelin.... , 1 15'
Total de la 13e liste...... 70190
Listes précédentes...:....... 9.358 75
Total à ce joiir...........;... : 10.060 65
"TOTO" GRASSIN
est rentré d'Amérique
Débarqué hier matin au Havre, il nous
dit sa joie de reprendre prochaine-
ment contact avec le public parisien
Le Havre, octobre. (De notre envoyé j
spécial.] — Micuit ! Sur la jetée du séma- \
phore du Havre I Le vent souffle terrible- :
ment fort et terriblement frais, car une vio- i
lente ; averse est encore venue' rafraîchir la
température dans la soirée de vendredi.
Nous sommes - là, quelques-uns. à atten- ,
dre le 'c Paris le eplendide « liner » de
la . Gia Générale Transatlantique qui nous
ramène d'Amérique Toto Gras si n, en même
temps que Villepontoux et ses boxeurs, et
aussi le stayer américano-belge Charles
Yerkeyn. Il y P. là, outre le représentant
de T.4Mto, Léon.Didier, entraîneur de Gras-
sin, venu- avec, la. voiture du champion, et
deux de ses amis fervents des vélodromes :
Garreau et Hertzberg. -Il y a la, encore, ve-
nus avec une autre voiture M. Leroy, le
garagiste de GraSsin; Traveden, ami in-
time de « Toto .», , et, la. hélle-sœur de ce
dernier. Belle., affluence . déj.à., n'est-ce.. pas ?
mais qui devait être .plus nombreuse encore
puisqu'on avait annoncé le départ de Paris
d'une troisième voiture ayant .à bo.rd Mar-
cillac, Viel, etc., etc... La voiture en ques-
tion a dû rester en panne. - _ ;
Dans , le petit, groupe présent, la, joiu est i
grande à' la perspective, de - revoir -le sym-
pathique champion, dont on suppute par
.1~ ■ r -, m< (Deesm d« Pico.)
1 f . . ■ QRASSIN. , ~~ - , .
avarice sa ' {oië personnelle de rentrer' en
Fy-nrinri «' - ■■■■■. 1 ~ : Il - -~- ~ ~~ ~
Des lampions
Domque Grasâin était parti pour l'Amé-
rique, Travaden et des amis qui l'avaient
accompagné lui avaient fait, de la jetée du
sémaphore, leurs signaux d'adieu avec des
lampions rouges. Et Toto avait écrit à Tra-
vaden : « Lorsque je reviendrai, nous. tâ-
cherons d'échanger les mêmes signaux
quand le « Paris » entrera dans le port. »
(Voir la suite en rubrique cycliste.)
NATATION
Le 14e France=Belgique
se solde par
deux victoires belges
UN BEAU SUCCES
• Bruxelles, 1er octobre.. (De notre envoyé
spécial.) — Le gala organisé hier soir par
l'A.Z.C;, aux bains Royal, à l'occasion de
la rencontre annuelle France-Belgique a
obtenu un succès considérable.
Bien avant l'heure de l'ouverture, nn
public des plus nombreux stationnait de-
vant les portes. Aussi lès, places furent-elles
littéralement envahies longtemps avant le
départ de la première épreuve.
La., première rencontre, -le, 800 mètres
relais, revint à la Belgique. Et ce fut jus-
tice, car les équipiers belges ee montrèrent
très ' supérieurs individuellement à leurs
camarades frençais.
Van Parys, _ qui remplaçait, au dernier
moment Coppietera, accomplit un relais
magnifique, battant le record de Belgique.
- Les différentes autreus, épreuves furent
également tres intéressantes, en. particu-
lier le 100 m. dames, le - Iffl, ra. et le 150 lll.
relais, qui se , termina par un deat-heat
entre le B.S.C. et l'A.Z.C.
Avant le match de water-polo, Padou
offrit un fanion à Pa.uwels, capitaine de
l'équipe belge. Ce geste fut très applaudi.
(Voir la suite en rubrique Natation.)
Le record de France
des 100 m. nage libre
battu à Alger
Alger, 1er octobre. —Ce ma,tin, le nageur
Lapalud du Rasa a battu le record de
France des 100 m. n6ge libre >en 1 m.
3 s. A15. Les 50 premiers mètres ont été
couverts en 2S secondes. — A.
AVIATION
L'adjudant-chef Sahuc
est provisoirement détenteur
de la Coupe Bréguet
215 km. 101 de moyenne horaire
L 'acliudaùt-élief Sahuc et le sergent-navi-
gateur. Durand. du 36e groupe d'aviation,
de Pau, ont brillamment: terminé hier leur
quatrième et dernier parcours de la Coupe
Bréguet. ' : , ■ .
Ce dernier parcours : Paris-Metz-Dijon-
Metz-Pa-ria (973 km.) a été accompli entre
9 h."-51 m. '54 s. 3/5 et 1-i h. 44 m. "-i's. -1/3,
soit à la moyenne de 200 km: 636.
L'ensemble, des quatre parcours, en te-
nant compte des bonifications, porte ia
moyenne générale à 215- km.- 101, avec un
total de points de 262, nts 1/2..
La moyenne générale brute , était de
208 km. S36. •
La remarquable performance de Sahuc et
Durand les place au" premier rang des'
concurrents de la Coupe Bréguet 1927. puis-
que le lieutenant Lassalle est dépossédé du
titre de détenteur provisoire ' (moyenne
207 km., à l'heure). '
Sahuc fit récemment, avec le Capitaine
Laborié, un circuit de 5.000 kilomètres dans
les ,pays baltes. son nouveau succès confir-
me ses, brillantes qualit-és. Les aviateurs
pilotaient . un • Potez 25 à moteur Lorraine
450 ev., ,,- ,; ....
L'arrivée superbe, de Jules ■ Ladourhègue (S.B.U.C.),
■ ■ battant EldÓff dans le 3.000 mètres.... CMetirisM.)
LE FOOTBALL PARISIEN
La troisième journée
du Championnat Parisien
La Coupe de France
Quatre: matches seulement auront lieu
aujourd'hui pour le Championnat de Paris.
Ceci'-en 'raison de la Coupe de France /qui
fait jouer ; » '-l'«ai- clu^é "diyisipns, infé- j
rieui.es pour le: prenii,er tour. élimin'atol;r,e,. |
Les • quatre rencontres s'annoncent très
disputées, et .les'. vainqueurs auront à. lutter |
très fort pour acquérir • les .. points donnés |
par le succès'. - I
A CIi,ar:enton" je S.O. Est , recevra . le
Red Star Olympique et- s'efforcera de vain-
cre ; son , réputé ad'verraire. - Celui-ci, l.;l.il
pa-ssé, sur; ce IIiême' terrain, arrêta, net une
brillante série de victoires dés joueurs locaux
et fit une très bonne imprè-ssion; En sera-
t-il de même cette année ? Nous ne le pen-
sons pias, car le « onze » du Red Star
n'est pas encore au point et sa ligne d'a-
vants notamment manque - d'efficacité. Qui
l',emportaza ? Un match nul noua paraît
probable.
Au Stade Elisabeth, le vieux Club Fran-
çais aura à se défendre contre la valeureuse
équipe de l'U.S. Suisse. S-'il faut s'en rap-
porter aux performances des. deux « onze >5
depuis le début. de l'actuelle saison, nous
n'aurons pas grande indication. Aussi est-
ce par^ pure impression que nous indique-
ron'a ru .8. Suisse comme favori de la ren-
contre. • . :
A Levallois, 1er-, «, leaders », les « rouget
capktes j>. s'en iront affronter la. fougue
dee- joueurs locaux. Certes, le C.A.. Paris
doit ..être considéré comme le vainqueur
probable du .màt.ch, mais il . devra s'em-
ployer : jusqu'au coup de sifflet final,' car
l'équipe de Levaliois ne. s'avoue jamais
vaincue et-lutte, avec un beau courage.
A Viry-Châtillon,. sur le terrain qui, di-
manche passé, vit.- 1er Club Français ne
réussir que >le. match nul en "face de l'KS,
,Tuvisy,' ie Stade-Prançaia. essorera de venir
à bout des . loueurs de l'E.S.J. La tâche
est difficile et-'- le match aura ' beaucoup
d'analogie avec celui qui se disputera à
Levaliois ; pourtant,, nous pensons que. le
Stade Français sera vainqueur. -:
X
Sur ' les 24 rencontres'' qui auront lieu
pour le ' premier ■ tour éHminatoire de la
Coupe de . France, nous retiendrons celles
qui mettront aux prises : l'A.S. Amicale et
l'A.S. Transports ; Villejuif ,et le F.C..Dyo-
nisien.: le S.A. Nord-Est et l'U.A. XVIe;
Athis-Mons et le Gallia Club.
— L. G.
NOS EPREUVES ENFANTINES
Les Championnats
et les Grands Prix
des Patinettes et Jouets
sportifs
Aujourd'hui, à 13 heures
Esplanade des Invalides (avenue Galliéni).
Aujourd'hui, à partir de 13 heures, se
disputera, sur l'esplanade des Invalides
(avenue Galliéni), les classiques champion-
nats et Grands Prix des patinettes et jouets
sportifs....
Cette année, nous avons dépassé tout ce
que nous pouvions désirer pour assurer le
succès de cette réunion tant attendue par
nos- bambins - sportifs : c'est d'abord le
nombre des engagements, qui dépasse de
beaucoup • celui des années précédentes , ;
c'est la diversité des épreuves, nécessitée
par les nouveaux jouets' et appareils spor-
tifs, dont la conception et l'utilité méri-
tent les encouragements que nous sommes
heureux de témoigner à leurs constructeurs
en leur permettant- de présenter leur pro-
duction- ailleurs que. dans une vitrine.
C'est, enfin, la quantité et la grande
valeur des jouets (dont quelques-uns attei-
gnent la; valeur de 500 fr.) qui nous ont
été si aimablement remis par ces mêmes
fabricants. v
Tout ceci contribue, on le voit, à assurer
la réussite de notre réunion. Que le temps
veuille bien nous favoriser, et il y aura du
monde cet après-midi pour assister aux
exploits -des champions de demain.
(Lire à la deuxième page, la suite
de cet article.)
LES GRANDS MEETINGS PEDESTRES
Aujourd'hui, à Auteuil
l'annuel " Jean-Bouin"
et tout un programme
international de choix
La journée d'hier fut un gros succès ;
elle nous révéla un Ladoumègue
en forme admirable.
Nous retournerons bien volontiers aujour-
d'hui au Stade Jean-Bouin. D'abord parce
que le programme en" est fort agréable,
ensuite parce qu'il sera plus qu'intéressant
de revoir sur la cendrée d'Auteuil les beaux
champions étrangers, que sont 'Corts, Van
den Berg, Adolfson" Ekloff et consorts, qui
nous ont si joliment montré hier leur ea,-
voir-faire.
-■ Nous retournerons d'autant . pjus volon-
tiers aujourd'hui au Stade Jean-Bouin que
devant ces véritables ténors de l'athlétisme
international, nos hommes auront une
nouvelle occasion de se bien conduire à
leurs côtés. Revivre des émotions sportives
aussi pures que celles ressenties hier tout
au long du dernier tour de la' course des
3.000 mètres, où Ladoumègue parvint à
écœurer un champion de la valeur du Sué-
dois Ek-loff,? est un spectacle dont on ne
saurait se lasser. Ça, c'est du sport,'et du
meilleur!...
.. Nous ne retrouvero.ns pas aujourd'hui
Ladoumègue aux côtés d'Ekloff, ce serait
trop beau. Mai-s nous verrons -ce même
Ekloff sur les 5.000 mètres du prix Jean-
Bouin — clou du meeting — et cette dis-
tance est si exactement dans • les cordes
du rival de Nurmi, que je reste persuadé
q-LL'il-effa,cera aujourd'hui, et de façon bril-
lante, son échec d'hier. J'ajoute, sans rien
vouloir enlever au mérite de Ladoumègue,
que j'ai eu hier, tout au long du 3.000' m.,
l'impression très nette qu'Ekk>ff se réser-
vait manifestement pour, la très grosse
épreuve d'aujourd'hui. .. - V:-
. Ce diable de Ladoumègue, qui fut si.
beau hier, -le retrouvera aujourd'hui" sur le
kilomètre aftlx côtés de Séraphin. Martin
— lui-même! — des Allemands Engelhardt
et Merkel, et des Suédois Sjoegren et
Smith. Lot mieux que relevé et d'autant
plus plaisant à citer que la participation
française y sera, avec « Séra », Ladoumè-
gue et Vançon, tout à fait remarquable.
Ce « kilomètre » rivalisera en intérêt avec
le clou du meeting qui est l'annuel Prix
Jean-Bouin.
Il ne sera guère plus déplaisant de re-
trouver aussi sur la cendrée d'Auteuil des
Français comme Cerbonney et Allart, si
brillants hier. J'avoue que Cerbonney s'est
hier magistralement conduit, la façon dont
il courut le 250 mètres, que Van den Berg
lui souffla d'un rien, eu dit lofig sur sa
condition actuelle.
La seconde et dernière journée du mee-
ting du C.À.S.G. n'est pas chargée en
épreuves athlétiques, mais ces épreuves sont
de très grosse qualité. C'est véritablement
un programme de choix, qui se corsera de
l'intérêt d'un beau match de rugby entra
l'équipe de Quillan et celle d-u club orga-
nisateur.
Je ne pense pas qu'il soit .possible de
mieux terminer une saison 'pédestre... et
de mieux commencer une saison de rugby.
— L. M.
(Voir la suite en rubrique Course à pied.)
BOXE
Tom Heeney bat Jim Maloney
par k.o. au premier round
Neio-Yorh, ler octobre. — Le poids lourd
néo-zélandais Tom Heeney, qui récemment
IG fait match nul avec P'.ulino,. vient de
battre Jim Maloney par k.o. au premier
round.
— M.
TENNIS
Maskell est champion
du monde professionnel
LONDRES, ln octobre.- Dans la finale du Cham-
pionnat du monda professionnel, au Queen's Club,
Maskell — lequel n'a qiie 29 ans — a battu Reacl,
champion d'Angleterre, par 6-3, 6-3, 6-4. Cntts et
Donisthorpe avaient abandonné aux demi-finales, —
Fo,trnier.
24 heures à 182 kil. 660 de moyenne
Tel èst'le magnifique exploit réalisé lundi
et mardi "derniers, " à MontLhéry, par une
voiture Voisin, quien outre, battu dix-
sept recorda du monde. La préparation de
cette performance avait fait l'objet ,dè soins
roÍnutienx,.:,pour laisser à la mauvaise .cilian-
ce la plus. petite part - 1--,c*sible : 'est. .aiasi
que le moteur avait été équipé d'un ;filtre à
air et'd'u.n filtre à liuiie Técalémit, qui, lui
<;)11 t, touDDer.à ou traIice..sans avoir
à'souffrir'. C" • •
Cœ,accessoire$' font partie d'un ensemble
de trois : filtres pour llair; l'huile et l'essen-
ce, .; que: les Etablissements , Técalémit pré-
fg estent .sous,lé noin à'Equipement Intégral
d'Epuration.
Personne n'ignore
le^ effets' désastreux
polir le .moteur de;la
tpouesiere . que l'air
d'alimentation ap-
porte avec'' soi de
même. les particu-
1 es . charbonneuses
dont se charge l'hui-
le; de graissage dans
son, circuit perma-
nent la rendent peu
à ' peu . abraclive : en-
fin, une essea.ce im-
pure . entraîne des
pannes de route con-
tinuelles. 1
La démonstration
de la. nécessité de8.
trois filtres n'est donc plus à faire: mais
encore faut-il qu'ils remplissant leur rôle
San43 défaillance..
Tel est le cas des appareils qui composent,
l'équipement intégral dépuration. Les filtres
à air (qui se font avec- manchon filtrant en
feutre. on, à ' action centrifuge) ne freinent
aucunement le moteur et n'augmentent pas
sa consommation ; le filtre à huile, monté
en dérivation sur la circulation d'huile, ne
Peut jamais être une cause d'arrêt de grais-
sage du moteur, quand bien même il serait
totalement obstrué-; quant ..au filtre à es-
sence,. il - retient rigoureusement toutes les
impuretés ; sa cuve en Terre permet d ^ ail-
leurs de voir' toujours ce qui s'v passe.
' C'est "d'ailleurs après avoir reconnu la
perfection de leur fonctionnement et de leur
fabrication, que de nombreuses marques
comme Citroën, Mathis. Peugeot pour sa
nouvelle 6 cylindres, l'ont adopté et le Ii-
vrent en série, pour
le pins grand bien
de leur clientèle.
Ajoutons que l'é-
quipement" intégral
d'épuration se monte
aVeC. facilité sur tou-
tes les voitures, neu-
ves ou en service ;
les accessoires de
pose, les tuyauteries
et raccords nécessai-
res, sont livrés tout
ajustés dans chaque
cas, de sorte qu'avec
quelques tours de
clé, le moins spécia-
liste s'en tire aisé-
ment.
Voilà de quoi réjouir tous les chauffeurs
qui aiment leur voiture. Ils iront en foule
au Salon, au^ stand Técalémit 'Stand 108,
galerie E). Y oir, le fonctionnement de ces
appareils, présentés en . marche , sur un
châssis.
CYCLISME
BUFFALO
va fermer ses portes aujourd'hui
sur une sensationnelle réunion
Les Trophées de Paris derrière machines
multiples et derrière motos, vont
grouper nos meilleurs as. — Wambst
et Lacquehay contre Souchard, Ser-
gent, Alavoine, Egg, Van Hevel.
Aerts contre Brunier, Paillard, Tor-
ricelli, Sausin, Vallée.
C'est sur une réunion au ; programme sin-
gulièrement relevé que, ce soir, Buffalo va
clôturer sa sakon estivale. La direction dn
Stade de Montreuse "a épinglé à l'affiche
ses classiques Trophées .de Paris, et ces
Trophées réunissant dans deux spécialités
différentes des spécialistes ayant fait leurs
preuves depuis longtemps déjà, il est cer-
tain que le spectacle vaudra le dérange-
ment.
Les deux 'Trophées de Paris, le premier
derrière les machines multiples, le second
derrière motos, se disputeront sur une
heure.
Le premier a réuni : Wiambst et Lac-
quehay, les deux gagnants du Prix Lapize
disputé dernièrement, sur 100 milles. Ser-
geat, vainqueur de deux Omniums & Biif-
falo; Abhiilé Souchàrd, ancien champion de
France; Jean Alavoine,■ Oscar Egg, et en-
fin Jules Van Hevel, deux fois vainqueur
du Critérium des As, . gagnant de Paris-
Houbaix, toujours un grand as dans toutes
les spécialités. L'épreuve s'annonce comme
.. 1 WAMfcsœ
devant être mouvementée ' et sévère. Il y
aura évidemment, avec. les sept hommes en
présence, du beau sport sur les 500 mè-
tres de la Vache Noire.,
Tout aussi intéressant sera le Trophée de
Paris- demi-fond, derrière motos au règle-
ment international, car seront aux prises
dans cette coursé Emile Aerts, dont les
dernières courses ont 'été simplement re-
marquables; .Jean Brunier, champion de
France, entraîné par Léon Didier; Pail-
lard, qui marche toujours très bien à Buf.
falo; Torricelli, champion d'Italie, et_ enfin
le3 deux jeunes Sausin et Vallée, qui sont
en grands progrès ' actuellement. '
. (Voir la suite en rubrique cycliste.)
Allô ! Allô !
M ous ne cessons de demander que le
** personnel enseignant de l'éducation
physique soit astreint à posséder un di.
plôme officiel, tout • comme les autres
personnels du corps enseignant de l 'Ins.
truction publique.
Dans une ville du centre de la France,
un cordonnier enseigne l'éducation phy-
sique en certains établissements sco-
laires. '
Nous, ne. nions point ses- capacités,
mais nous aimerions qu'il les eût démon-
trées devant un aréopage compétent.
En attendant, ce cordonnier est pro.
fesseur d'éducation physique et les pro.
fesseurs d'éducation physique, qui ont eu
la naïveté de préparer et d'obtenir le bre-
vet du cours supérieur d'éducation phy.
sique, attendent, pour avoir une place,
que le cordonnier ne s'adonne qu'au res-
semelage des chaussures de ses clients !
/ÎÎ de Restrepo vient de passer corn.
gl. mande de sa conduite intérieure
Weymann; il aime, pour les-voitures vî-
tes, les carrosseries fermées, silencieu.
ses, légères et' durables, articulées, etc...
l|l ne anecdote sur ce pauvre Sasportas,
Lt qui était bien notre doyen et qui
vient d'expirer nonagénaire. ■ _ ■
Une année, à Monte-Carlo,' il suivait
la course de canots qui avait été très inté-
ressante. Il revient du télégraphe en di-
sant aux confrères : ...
« Quelle belle jo-umée! J'ai envoyé à
mon journal une dépêche de près de trois
mille mots ! »
. Cinq minutes passent. Un ' camarade
arrive, un papier s la main :.
u Tu as oublié ton adresse. L'employé
du télégraphe m'a donné ton texte pour
que tu le complètes. »
Et ce texte était ; '•
« Reprenez compte rendu dans la
Presse !»
On en fit des gorges chaudes, vous
pensez comme. • v
Of , n 8 jours, les voitures les plus select
sont émaillées au Duco par S.A.A.
ALIN" LIAUTARD et Cie, les éminents
spécialistes.
Réparations, transformations, peintu.
res, 24, boulevard de Villiers, Levaliois:
Tél. 672.
0ive le Roi ! », s'est écrié M. Rin..;
mais il n'a pas été arrêté, car il
s'agissa.it de son opticien ! M. Leroy,
30, rue Vivienne, son fournisseur d'élé-
gants pince-nez et lunettes.
\U. ..it 'est au Moulin-Rouge que joue Tra-
mel, l'inénarrable « bouif », dans
la nouvelle revue de Jacques-Charles, où
triomphent avec lui Florelle, Divina et
Charles, Marion Forde, Dandy et Loïe
Fuller. Aujourd'hui, matinée à 2 h. 30,
) Le Téléphoniste.
De gauche à droite, en haut : Anttreino et
Saiidford. - En bas : Motel et Joly.
. (Meui-isse.)
LES GRANDES EPREUVES
MOTOCYCLISTES ET AUTOMOBILES
Aujourd'hui, à Montlhéry, se disputent
les Grands Prix
du Motocycle Club de France
Une journée de beau sport
La réunion à laquelle
les dirigeants du Moto-
cycle Club de Fra nce
convient aujourd'hui .'es
fervents du sport méca-
nique, s'annonce panicu"
lièrement intéressante ai,
pour peu ■ que le hca Lt
temps veuille bien se mei-
tre de la partie, on peus
affirmer qu'une journée
de beau sport pourra être
inscrite à l'actif du g¡;"nCL
club français, qui ?r
comnte déià ~ tant.
Ces Grands Prix de .France como ^
parmi les, épreuves vraiment classiques.
eurent lieu pour la. première fois en I
un an après la fondation du M.C.F., /' •
disputèrent à Dourdan. On les couru' < ■
suite en 1905, en 1912, en 1913, en < ,
C'est puis, sans interruption, de 1920 à. jhv.,
est donc aux 13es Grands Prix de F-
que nous allons assister aujourd'hui t
le petit circuit routier de 5 kil. de i it
comparable autodrome de Linas-Moir.i ë
ry, paré de son splendide décor autor " : i.
Rarement cette classique compétitio; ne
s'est présentée sous un jour aussi fa, râ-
ble à tous les points de vue. Les bomb es,
comme les marques engagées, sont nom-'
breux et de' tout premier plan ; le pro.
gramme, établi par des connaisseurs, est
fort- bien équilibré, et comporte, çn>' plus
des différences* épreuves des Grands '-xrix
de France,: des numéros fort attrayants,
comme les tentatives -de records de W. D.
Marchant, lè célèbre ' motocycliste anglais,
qui ni!otera, une Motosacoche 350 cmc. ; du
de Rovin, le coureur-constructeur bien con-
nu, avec son admirable petit racér de
500 cmc. ; l'exhibition de la fameuse
sin du record des '24 heures qui, aux î." ' is
de Marchand, tournera à plus de '
l'heure, et .enfin ces deux amusantes i • ■
ves que sont les Grands Prix de F,
miniatures, qui mettront aux prises
bambins de moins de 7 ans avec les j h :
du jour : les 8iltOS et sidecars minia^, i< -
Des efforts comme ceux que viern.it
d'accomplir les dirigeants du M.C.F., pour
réaliser une semblable manifestation en
fin de saison sportive, doivent être sérieu-
sement encouragés. C'est pourquoi nous
conseillons vivement au public amateur de
belles émotions sportives de ne pas man-
quer de se rendre en foule, aujourd'hui,
à l'autodrome.
Les concurrents en présence
Parmi les (i as » anglais, français et i'i
liens qui, au nombre de 70, vont pi - i >
part aux belles luttes sportives gre p H
par les Grands Prix de France 19 il
convient de citer : ITommaire, So '
Porter, Parizet, Meunier, Magnus, 1 a
son, Ghersi, Coulon, Andreino, Boct.;;ch.
Frentzen,. Clech, . Gaussorgues, M. Jollv.
Pierre, Sabet, Francisquet, Kœppen, tu Q-
ther, Wenzel, Damitio, de Rovin, Ir
Violet, Siran, Tallet, Dhôme, - Sand 1
Lepicard, Lipmann, Ego, Pefrot,
vrincourt, Vanhoof, Seujacq, Ma,rt!n f
André Morel, c'est-à-dire une véritabl i
parmi lés « manieurs » de volants es (ie,
guidons.
Bien entendu, ces hommes piloteront des
véhicules appartenant à des marques fran.
çaisès et étrangères dont les victoire? n«
se comptent plus : Monet-Goyon, New-
Gérard, Alcyon, D.K.W., Terrot, Guz:''!,
Magnat-Debon, Sunbearn, B.M.W., "Csch-
Record, Rovin, Sima-Violet, d'Yrsau,
Sandford, Darmônt-Morgan, Donnet, SriJm.
son, G.A.R.. B.N.C., Amilcar, etc.
Tenter d'établir des pronostics avec -de
tels noms serait de la folie. Nous v renon^
çons. '
— M. B.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
LE SPORT CORPORATIF
Ce matin, sur le circuit de Rambouillet
Le 2e Championnat Cycliste
des Industries du Cycle
de l'Auto et de l'Aéro
Organisé par L'AUTO
Le' deuxième Championnat des Industrie»
du Cycle, de.,l'Automobile et de l'Aéronau-
tiqué, Créé l'an dernier par l'Azi-to si. qui
se dispute ce matin 18 ur' le circuit de Bain-
bouillet, clôturera dignement la . série da
nos intéressantes courses- .corporativea do l Ii
saison 1.927. ^
Cent vingt. coureurs, représentant^ toutes
les branches de l'activité \de nos grandes
firmes de 'cycles, d'automobiles et
tion, sont engagée , et se si»nt ' ardetomen i
préparés en vue de notre' épreuve an ni J
A la quantité, il , faut ajouter, la h a ^
puisque nous retrouverons aux prises i 1
bre de vainqueurs des grands tnterclu'
la saison : Lannebère. le vainqueur
dernier; Cocot, des Halles-Sportives,
queur du récent Prix du Lion de I ,
Hirschinger, vainqueur du Prix Le r ï
du Prix Coéte ; Moreels, de Lntèce Si ^
gagnant du Prix Binus ; P. Verre t, * ij
de l'an dernier; F. Cornez, • de ,1'T..-.
Vatus. Beaucier, Van Hamme, F. R
Duponchellc, H. Bergerioux, Leempu ' ..s-
houx, Ju-opp Cocheteux. Baurilel,
3e de notre premier Championnat, t'oa-
seauine, Loisard, Pirard, etc.
Rarement épreuve n'a réuni autan:, ''o
coureurs de valeur. Aussi faut-il s aîteî
à une lutte passionnante sur les 70 lei l,)!!, ,,,.
tres du parcours qui comprend l"es< a
des côtes des Dix-Sept-Tournants, d • :
Royal et de l'Homme-Mort, au isomn'i.''. di
laquelle sera jugée l'arrivée.
Le vainqueur de notre second Cha.cr'plon-
nat sera réellement digne du titre qu i.f
convoite !
— H. L.
(Voir la suite en rubrique Cyclisme.). -
/* . X
Rédaction, Administration, Publicité:
10, rue du Faubourg-Montmartre, PARIS ;
''ffU'OB. PROVENCE 49-14 j
(* ligne. PROVENCE 53-82 î
Tjfi iDUAIIC J 3' ligna CENTRAL 27-68 :
TÉLÉPHONE 1* J.^E CENTRAL 28-12 Î
jS> ligna CENTRAI. 28-56 J
(i INTER SPECIAL S-l8 |
adresse Télégraphique : Yélauto-Parls- :
DEUX FILS SPÉCIAUX ;
Directeur-Rédacteur en Chef 1 î
HENRI DESGRANGE :
.s;>- ^
AUTOMOBILE, AÉRONAUTIQUE, CYCLISME, BOXE. ATHLÉTISME & TOUS LES SPORTS
Le numéro : 25 centimes
------------------------
28" ANNEE i- N° 9.787 — QUOTIDIEN I
Dimanche 2 Octobre 1927 J
ABONNEMENTS j
a magie 6 moto 1 - • ;
Seize et Seine-et-Oise 81 fr. 42 fr. 80 fr. :
départements et ColoDièe... 2.5 fr. 43 fr. 82 fr. ;
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Etr,angoe » Autres pays.... 50 fr. 100 fr. 900 11r.. :
On s'abonne sans frais dans tous lté |
Bureaux de poste. ;
LES DERNIERS CARTOUCHE
Les secrets du cœur
des Maires !...
Comme Hyères, comme Orléans, comme
St-Nazaire, Bayonne et Capbreton
peuvent renoncer à la taxe de
stationnement
Bayonne est une ville délicieuse, Oll,
nous avons d'innombrables amis. Les
journaux locaux ont toujours compris
que nous étions le plus sûr de ses défen-
seurs. Bayonne est, à notre avis, la ville
la plus sportive de France. Elle aime le
^'oiu- de France, qui le lui rend bien.
Mais pourquoi, hélas! son maire est-il
si peu à la page ?...
Chaque arrivée du Tour de France y
est. un bonheur. Tous les employés de
la mairie et les délégués à. la pouce Y
sont des sportifs et des gens exquis. Le
lnmre, seul, est antisportif et intraitable.
Comme il est différent de tous ces
-Basques et Pyrénéens si charmants î
Aussi, cette campagne n'est-elle en
aucune façon dirigée contre Bayonne.
. Elle 11El cite, cette ville — entre autres!
—— que parce qu'elle constitue le. plus
scandaleux exemple de la ville mendiante,
et. parce que" son maire lui fait détenir
18 record de la mendicité. Les habitants
n'y sont pour rien, et en souffrent da-
vantage que les automobilistes ; nous al.
Ions voir pourquoi.
suijrf' açt^-
de Bayonne de ses qïfé la, durée du sta-
'tiohnem&nt ; sans taxe est _pôrté.e' de dix
à vingt minutes. Voila qui est déjà un
pas vers la raison. Mais à qui fera-t-on
croire que limiter à vingt minutes, dans
une ville, le stationnement des ache-
teurs, c'est rendre service au commerce
de cette ville ?... Les commerçants de
Bayonne l'ont bien compris, dont les ap-
probations spontanées nous ont été pré-
cieuses, car ils sâvent que les villes voi-
sines dépensent de la publicité pour
attirer les visiteurs, alors que le maire
'de Bayonne éloigne d'eux la, clientèle.
Paul-Adrien SchayÓ vantait, ici même,
les charmes de l'accueil de Biarritz. Ce
n'est pas Biarritz qui chasserait ses
clients; les gens de la côte basque sont
trop adroits
Que peut-on faire dans une ville, en
vingt minutes ? Peut-on faire queue chez
le dentiste ? Peut-on faire antichambre
chez le médecin ? Choisir un chapeau de
femme ? Prendre un thé, qui met dix
minutes à venir ?
Si les rues de la charmante et aimable
Bayonne ont été vidées de voitures de
luxe, c'est que la clientèle de luxe, qui
déteste être molestée, veut, en échange
'de sa richesse, être traitée poliment.
Elle n'admet pas cette idée, folle : l ap-
pliootion d'i'mpôts au Œtl?I¡.QU sieur qui vient
pour dépenser son argent.
Quant à la clientèle modeste, elle pense
raisonnablement au contenu de son porte-
moilnaiq,; elle économise les quatre francs
'âimpôt qtti "lni paieront, ailleurs, mn
objet utile...
x
Deux faits nouveaux, à propos de la
taxe de stationnement, valent d'être si.
gnalés. Le premier est une note parue
ces jours-ci dans le Bulletin du Touring
Club de France. Je me souviens d'y être
entré, il y a quinze ans, avec le numéro
210.792; ' j'imagine la diffusion - de cet
organe! Voici la note : .
La taxe de stationnement à Bayonne
Un membre à vie du Touring Club,
M. T..., nous signale que, posant en au-
tomobile à Bayonne avec ea femme, cette
dernière, âgée et impotente, s'est trouvée
souffrante et c. dti s'arrêter chez un com-
merca.nt de la ville. Aussitôt, un agent
de perception s'est présenté et a réclamé
à M. T... 4 frênes pour cet arrêt, cependant
justifié par ,l'éte.t de santé de Mme T...
Notre sociétaire, indigné, a refusé de
payer, et il a été poursuivi par M. le maire
de Bayonne, non pas pour refus de paye-
ment de la taxe de stationnement, mais
bien pour stationnement sans nécessité. Par
ce subterfuge de procédure, M. le maire
tourne la difficulté et avoue pa.r ce fait
même l'illégalité d'une taxe dont il n'ose
réclamer le payement devant le tribunal.
M. T... a été condamné à 10 francs
d'amende, plus I60s frais, soit. 75 francs en-
viron.
Avant de quitter Bayonne, où il était
Tenu pour faire quelques achats, M. T...
n'a pas manqué de faire savoir au bijou-
tier et au marchand de chaussures, chez
lesquels il devait se rendre, qu'en raison
de la taxe de stationnement, il renonçait
à 'faire ses achats, à Bayonne.
Dans chaque ville où se perçoit une taxe
de stationnement, nos sociétaires feront
bien d'imiter M. T... et d'avertir les com-
merçants qu'ils, éviteront d'y faire aucun
acha.t. C'est, en effet, la seule arme qu'ils
aient à leur disposition, et nous les encra-b
geons vivement à s'en servir.
Nous pouvons également citer l'exemple
de ces automobilistes _ . qui, arrivant à un
hôtel, assistaient au déchargement de leurs
bagages. Survint alors un argent de la ville
de Bayonne, leur réclamant 8 francs pour
la taxe de_ stationnement. Les automobi-
listes n'hésitèrent pas longtemps ; ils pré-
vinrent l'hôtelier que, devant une pareille
exigence, ils préféraient aller loger dans
une ville plus hospitalière. Ils repartirent
sur-le-champ, et ils firent bien.
Ce Bulletin est tiré à des centaines de !
milliers . d'exemplaires. Il s'adresse, par
définition, lt tous les voyageurs français.
Réussir à faire imprimer à ce nombre
énorme d'exemplaires, et pour un public
essentiellement voyageur, qu'il ne faut
pas se rendre dans une ville, on n'y rien
dépenser, c'est rendre un beau service
au commerce local, dont vivent toutes les
industries, et les ouvriers comme les
autres!...
• M. le maire de Bayonne est un malin.
Mais s il entendait ses futurs électeurs
-parler de ce sujet entre eux, il aurait un
petit frisson.
x
Car, le second fait nouveau est plus
curieux encore.. , , - ;
S.M. le Roi d 'Espagne parlait l'autre
jour it . une personne, qui nous rapportait
cet entretien :
« J'ai compris maintenant, disait le
Roi, tout l'intérêt qui s'attache à dé-
tourner vers 60i les courants du tou-
risme. Pourquoi l'Espagne n'attirerait-
elle pas, désormais, les touristes, aussi
bien que l'Italie ? Ses beautés artisti-
ques et naturelles sont sans nombre.
^§Î>USL,.;all<3ira-/aiKQ un gros effort pour
appeler à nous les automobilistes. Nous
allolls éviter tout ceN-qui peut les éloi-
gner!... î
'« Je suis -heureux de vous. dire que
. nousAàjlîfàs dépenser en deux ans six
, cents■■ millions, de pesetas (soit deux mil-
liards et demi français), pour créer des
routes automobiles. Et les taxes locales
ont déjà disparu. Vous payiez l'an der-
nier 5 pesetas par province et par jour
pour circuler chez nous. Les taxes pro-
vinciales sont supprimées. Vous paierez
à l'avenir 5 pesetas pour deux jours pour
tout le royaume, ce qui devient égal kt
la, taxo française sur les voitures étran-
gères. Et toute taxe locale, simple abus
datant dit Moyen-Age. va disparaître d'un
trait de plume. On trouvera autre chose
pour la remplacer. » , ■ , 1
Nous venons d'Espagne., Nous avons
constaté que les promesses royales sont
déjà, tenues. Comme lè disait Charles
Parous, to^xt-e taxe locale est :une survi-
vance du ''Moyen-Age. 11, est amusant
de l'entendre répéter par le monarque,
jeune, ardent, actif, d'un payé pourtant
rudement ancien!... ;
Que Cajbbreton, Bayonne,' Gaillac, Dax
et autres lieux (dont la liste fond chaque
jour) en prennent de la graine ! Car il
est tristement comique de voir un maire
qui se.prétend libéral, être aussi ignorant
des grands courants commerciaux, aussi
peu moderne, aussi « ancien régime »,
aussi ridiculement en. retard sur le mo-
narque d'un vieux royaume et sur le dic-
tateur qui l'accompagne !
Hervé LAUWICK.
De gatialie à .droite, en haut : Robert Benoist et
Bourlitr, — En bas : 3/. Louis Velage et Vivo.
. (Me-uiriese.)
AUTOMOBILE
A nouveau, à Brooklands
R. Benoist et la voiture Delage s'affirment invincibles
Ayant remporté les quatre Grands Prix
européens, R. Benoist conquiert pour
la marque Delage, le Championnat du
Monde 1927
Quatre Grands Prix, quatre victoires
Jamais saison de
sport automobile
n' aura fait l'ob i et
d'une démonstration
de supériorité ausei
indiscutable que celle
qui vient de 8'oohe-
ver hier, à Brook- '
Sainds, tpar la qua-
trième victoire consé-
cutive de Robert Be-
noist, comme conduc-
teur. et de Delaffe.
comme constructeur. Réellement la 1.500
emc. Détaxe a dominé invinciblement de-
puis le début de l'année : Montlhérv, Saint-
Sébastieii.. Monza le prouvèrent déjà trois
1'ois ; et voici qu'au Grand Prix du R.A.C.
de Grande-Bretagne la preuve en est à nou-
veau ; magistralement administrée. Le grand
et Gportif constructeur Delage a bien mérité,
de l'industrie française.
Les éloges qu'il mérite pour son puissant
et tenace effort doivent être partagés par
son admirable second, Robert Benoist. le
gra.nd champion du volant qui. en enlevant
coup sur coup les quatre Grands -Prix euro-
péens, accomplit un exploit encore jamais
réali-sé'. et qui met le comble a. sa. retaptir.-,
sante célébrité.
Ainsi ,grâce à une vaillante marqua fran-
ç-ai,se, eti à un admirable pilote qui incarne
si bien les qualités .'to&tiônSiéS, 'la saison
1927 du sport automobile a vu partout.- nos
couleurs triompher. Sous quel meilleur signe
pouvait-s'ouvrir, cette semaine. le Salon de
Paris ou ' va.- se livrér, maintenant-, ! le êom-
bat commercial, non moins (lur que l'autre ?
— A. L.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
Pour nos quatre champions
L' « Auto », avec ses lecteurs, va
offrir un souvenir aux quatre
champions qui nous rapportent
- - la Coupe Davis - -
Les 10.000 francs sont dépassés
La treizième liste, n'en déplaise
aux superstitieux — mais y a-t-il des
superstitieux chez les sportifs ? —
nous vaut un bond intéressant dans
le succès de l'initiative de l'Aùto.
Grâce à la belle offrande de M. le
baron de Zuylen de Nyevelt et à un
ertvoi du Comité lyonnais des Sports, -
le cap des dix mille francs est doublé.
Ainsi, dès maintenant, et par leur :;
seule générosité, nos lecteurs ont la
certitude que leur admiration et leur
gratitude demeureront auprès des
quatre mousquetaires, représentées par
un souvenir digne de l'exploit- ac-
compli.
Merci à tous.
Treizième liste
Baron de Zuylen de Nyevelt 500 »
Gonzalez, 2e zouaves, Oudjda. 5 »
René Hanotc, architecte - 10 >
Comité Lyonnais des Sports 100 ' »
4 tennismen clodoaldiens... 10 .»
H. Lartigne, Beslem, Blanc-
blanc, L. Châtain, Ar-
nand, M. et Mme L. Le-
plée, CEntotir et Stabër,
Lacoulettes, Berretrau,
.. Fashion et. le 'aux Co- ■
lombatto, Leclr t Bern- '
stein % ............ 5 >
Pierre Biscay 5 . »
La Ricot 10 s
De la Castille , 0 50
Maseral, Cadenac, Enigmo
et Clerma-ine 4 »
André Hyvernage et Yvon
Norvez %, '.»
Le Barman Sportif et la -
Club Espérance Nancy... 3 45
B.,irdel 0 40
Une lectrice du jaune 10 40
4 jeunes admiratrices des " • :
champions 20 »
X 5 »
Henry Rey • : 10 »
Elysée Michelin.... , 1 15'
Total de la 13e liste...... 70190
Listes précédentes...:....... 9.358 75
Total à ce joiir...........;... : 10.060 65
"TOTO" GRASSIN
est rentré d'Amérique
Débarqué hier matin au Havre, il nous
dit sa joie de reprendre prochaine-
ment contact avec le public parisien
Le Havre, octobre. (De notre envoyé j
spécial.] — Micuit ! Sur la jetée du séma- \
phore du Havre I Le vent souffle terrible- :
ment fort et terriblement frais, car une vio- i
lente ; averse est encore venue' rafraîchir la
température dans la soirée de vendredi.
Nous sommes - là, quelques-uns. à atten- ,
dre le 'c Paris le eplendide « liner » de
la . Gia Générale Transatlantique qui nous
ramène d'Amérique Toto Gras si n, en même
temps que Villepontoux et ses boxeurs, et
aussi le stayer américano-belge Charles
Yerkeyn. Il y P. là, outre le représentant
de T.4Mto, Léon.Didier, entraîneur de Gras-
sin, venu- avec, la. voiture du champion, et
deux de ses amis fervents des vélodromes :
Garreau et Hertzberg. -Il y a la, encore, ve-
nus avec une autre voiture M. Leroy, le
garagiste de GraSsin; Traveden, ami in-
time de « Toto .», , et, la. hélle-sœur de ce
dernier. Belle., affluence . déj.à., n'est-ce.. pas ?
mais qui devait être .plus nombreuse encore
puisqu'on avait annoncé le départ de Paris
d'une troisième voiture ayant .à bo.rd Mar-
cillac, Viel, etc., etc... La voiture en ques-
tion a dû rester en panne. - _ ;
Dans , le petit, groupe présent, la, joiu est i
grande à' la perspective, de - revoir -le sym-
pathique champion, dont on suppute par
.1~ ■ r -, m< (Deesm d« Pico.)
1 f . . ■ QRASSIN. , ~~ - , .
avarice sa ' {oië personnelle de rentrer' en
Fy-nrinri «' - ■■■■■. 1 ~ : Il - -~- ~ ~~ ~
Des lampions
Domque Grasâin était parti pour l'Amé-
rique, Travaden et des amis qui l'avaient
accompagné lui avaient fait, de la jetée du
sémaphore, leurs signaux d'adieu avec des
lampions rouges. Et Toto avait écrit à Tra-
vaden : « Lorsque je reviendrai, nous. tâ-
cherons d'échanger les mêmes signaux
quand le « Paris » entrera dans le port. »
(Voir la suite en rubrique cycliste.)
NATATION
Le 14e France=Belgique
se solde par
deux victoires belges
UN BEAU SUCCES
• Bruxelles, 1er octobre.. (De notre envoyé
spécial.) — Le gala organisé hier soir par
l'A.Z.C;, aux bains Royal, à l'occasion de
la rencontre annuelle France-Belgique a
obtenu un succès considérable.
Bien avant l'heure de l'ouverture, nn
public des plus nombreux stationnait de-
vant les portes. Aussi lès, places furent-elles
littéralement envahies longtemps avant le
départ de la première épreuve.
La., première rencontre, -le, 800 mètres
relais, revint à la Belgique. Et ce fut jus-
tice, car les équipiers belges ee montrèrent
très ' supérieurs individuellement à leurs
camarades frençais.
Van Parys, _ qui remplaçait, au dernier
moment Coppietera, accomplit un relais
magnifique, battant le record de Belgique.
- Les différentes autreus, épreuves furent
également tres intéressantes, en. particu-
lier le 100 m. dames, le - Iffl, ra. et le 150 lll.
relais, qui se , termina par un deat-heat
entre le B.S.C. et l'A.Z.C.
Avant le match de water-polo, Padou
offrit un fanion à Pa.uwels, capitaine de
l'équipe belge. Ce geste fut très applaudi.
(Voir la suite en rubrique Natation.)
Le record de France
des 100 m. nage libre
battu à Alger
Alger, 1er octobre. —Ce ma,tin, le nageur
Lapalud du Rasa a battu le record de
France des 100 m. n6ge libre >en 1 m.
3 s. A15. Les 50 premiers mètres ont été
couverts en 2S secondes. — A.
AVIATION
L'adjudant-chef Sahuc
est provisoirement détenteur
de la Coupe Bréguet
215 km. 101 de moyenne horaire
L 'acliudaùt-élief Sahuc et le sergent-navi-
gateur. Durand. du 36e groupe d'aviation,
de Pau, ont brillamment: terminé hier leur
quatrième et dernier parcours de la Coupe
Bréguet. ' : , ■ .
Ce dernier parcours : Paris-Metz-Dijon-
Metz-Pa-ria (973 km.) a été accompli entre
9 h."-51 m. '54 s. 3/5 et 1-i h. 44 m. "-i's. -1/3,
soit à la moyenne de 200 km: 636.
L'ensemble, des quatre parcours, en te-
nant compte des bonifications, porte ia
moyenne générale à 215- km.- 101, avec un
total de points de 262, nts 1/2..
La moyenne générale brute , était de
208 km. S36. •
La remarquable performance de Sahuc et
Durand les place au" premier rang des'
concurrents de la Coupe Bréguet 1927. puis-
que le lieutenant Lassalle est dépossédé du
titre de détenteur provisoire ' (moyenne
207 km., à l'heure). '
Sahuc fit récemment, avec le Capitaine
Laborié, un circuit de 5.000 kilomètres dans
les ,pays baltes. son nouveau succès confir-
me ses, brillantes qualit-és. Les aviateurs
pilotaient . un • Potez 25 à moteur Lorraine
450 ev., ,,- ,; ....
L'arrivée superbe, de Jules ■ Ladourhègue (S.B.U.C.),
■ ■ battant EldÓff dans le 3.000 mètres.... CMetirisM.)
LE FOOTBALL PARISIEN
La troisième journée
du Championnat Parisien
La Coupe de France
Quatre: matches seulement auront lieu
aujourd'hui pour le Championnat de Paris.
Ceci'-en 'raison de la Coupe de France /qui
fait jouer ; » '-l'«ai- clu^é "diyisipns, infé- j
rieui.es pour le: prenii,er tour. élimin'atol;r,e,. |
Les • quatre rencontres s'annoncent très
disputées, et .les'. vainqueurs auront à. lutter |
très fort pour acquérir • les .. points donnés |
par le succès'. - I
A CIi,ar:enton" je S.O. Est , recevra . le
Red Star Olympique et- s'efforcera de vain-
cre ; son , réputé ad'verraire. - Celui-ci, l.;l.il
pa-ssé, sur; ce IIiême' terrain, arrêta, net une
brillante série de victoires dés joueurs locaux
et fit une très bonne imprè-ssion; En sera-
t-il de même cette année ? Nous ne le pen-
sons pias, car le « onze » du Red Star
n'est pas encore au point et sa ligne d'a-
vants notamment manque - d'efficacité. Qui
l',emportaza ? Un match nul noua paraît
probable.
Au Stade Elisabeth, le vieux Club Fran-
çais aura à se défendre contre la valeureuse
équipe de l'U.S. Suisse. S-'il faut s'en rap-
porter aux performances des. deux « onze >5
depuis le début. de l'actuelle saison, nous
n'aurons pas grande indication. Aussi est-
ce par^ pure impression que nous indique-
ron'a ru .8. Suisse comme favori de la ren-
contre. • . :
A Levallois, 1er-, «, leaders », les « rouget
capktes j>. s'en iront affronter la. fougue
dee- joueurs locaux. Certes, le C.A.. Paris
doit ..être considéré comme le vainqueur
probable du .màt.ch, mais il . devra s'em-
ployer : jusqu'au coup de sifflet final,' car
l'équipe de Levaliois ne. s'avoue jamais
vaincue et-lutte, avec un beau courage.
A Viry-Châtillon,. sur le terrain qui, di-
manche passé, vit.- 1er Club Français ne
réussir que >le. match nul en "face de l'KS,
,Tuvisy,' ie Stade-Prançaia. essorera de venir
à bout des . loueurs de l'E.S.J. La tâche
est difficile et-'- le match aura ' beaucoup
d'analogie avec celui qui se disputera à
Levaliois ; pourtant,, nous pensons que. le
Stade Français sera vainqueur. -:
X
Sur ' les 24 rencontres'' qui auront lieu
pour le ' premier ■ tour éHminatoire de la
Coupe de . France, nous retiendrons celles
qui mettront aux prises : l'A.S. Amicale et
l'A.S. Transports ; Villejuif ,et le F.C..Dyo-
nisien.: le S.A. Nord-Est et l'U.A. XVIe;
Athis-Mons et le Gallia Club.
— L. G.
NOS EPREUVES ENFANTINES
Les Championnats
et les Grands Prix
des Patinettes et Jouets
sportifs
Aujourd'hui, à 13 heures
Esplanade des Invalides (avenue Galliéni).
Aujourd'hui, à partir de 13 heures, se
disputera, sur l'esplanade des Invalides
(avenue Galliéni), les classiques champion-
nats et Grands Prix des patinettes et jouets
sportifs....
Cette année, nous avons dépassé tout ce
que nous pouvions désirer pour assurer le
succès de cette réunion tant attendue par
nos- bambins - sportifs : c'est d'abord le
nombre des engagements, qui dépasse de
beaucoup • celui des années précédentes , ;
c'est la diversité des épreuves, nécessitée
par les nouveaux jouets' et appareils spor-
tifs, dont la conception et l'utilité méri-
tent les encouragements que nous sommes
heureux de témoigner à leurs constructeurs
en leur permettant- de présenter leur pro-
duction- ailleurs que. dans une vitrine.
C'est, enfin, la quantité et la grande
valeur des jouets (dont quelques-uns attei-
gnent la; valeur de 500 fr.) qui nous ont
été si aimablement remis par ces mêmes
fabricants. v
Tout ceci contribue, on le voit, à assurer
la réussite de notre réunion. Que le temps
veuille bien nous favoriser, et il y aura du
monde cet après-midi pour assister aux
exploits -des champions de demain.
(Lire à la deuxième page, la suite
de cet article.)
LES GRANDS MEETINGS PEDESTRES
Aujourd'hui, à Auteuil
l'annuel " Jean-Bouin"
et tout un programme
international de choix
La journée d'hier fut un gros succès ;
elle nous révéla un Ladoumègue
en forme admirable.
Nous retournerons bien volontiers aujour-
d'hui au Stade Jean-Bouin. D'abord parce
que le programme en" est fort agréable,
ensuite parce qu'il sera plus qu'intéressant
de revoir sur la cendrée d'Auteuil les beaux
champions étrangers, que sont 'Corts, Van
den Berg, Adolfson" Ekloff et consorts, qui
nous ont si joliment montré hier leur ea,-
voir-faire.
-■ Nous retournerons d'autant . pjus volon-
tiers aujourd'hui au Stade Jean-Bouin que
devant ces véritables ténors de l'athlétisme
international, nos hommes auront une
nouvelle occasion de se bien conduire à
leurs côtés. Revivre des émotions sportives
aussi pures que celles ressenties hier tout
au long du dernier tour de la' course des
3.000 mètres, où Ladoumègue parvint à
écœurer un champion de la valeur du Sué-
dois Ek-loff,? est un spectacle dont on ne
saurait se lasser. Ça, c'est du sport,'et du
meilleur!...
.. Nous ne retrouvero.ns pas aujourd'hui
Ladoumègue aux côtés d'Ekloff, ce serait
trop beau. Mai-s nous verrons -ce même
Ekloff sur les 5.000 mètres du prix Jean-
Bouin — clou du meeting — et cette dis-
tance est si exactement dans • les cordes
du rival de Nurmi, que je reste persuadé
q-LL'il-effa,cera aujourd'hui, et de façon bril-
lante, son échec d'hier. J'ajoute, sans rien
vouloir enlever au mérite de Ladoumègue,
que j'ai eu hier, tout au long du 3.000' m.,
l'impression très nette qu'Ekk>ff se réser-
vait manifestement pour, la très grosse
épreuve d'aujourd'hui. .. - V:-
. Ce diable de Ladoumègue, qui fut si.
beau hier, -le retrouvera aujourd'hui" sur le
kilomètre aftlx côtés de Séraphin. Martin
— lui-même! — des Allemands Engelhardt
et Merkel, et des Suédois Sjoegren et
Smith. Lot mieux que relevé et d'autant
plus plaisant à citer que la participation
française y sera, avec « Séra », Ladoumè-
gue et Vançon, tout à fait remarquable.
Ce « kilomètre » rivalisera en intérêt avec
le clou du meeting qui est l'annuel Prix
Jean-Bouin.
Il ne sera guère plus déplaisant de re-
trouver aussi sur la cendrée d'Auteuil des
Français comme Cerbonney et Allart, si
brillants hier. J'avoue que Cerbonney s'est
hier magistralement conduit, la façon dont
il courut le 250 mètres, que Van den Berg
lui souffla d'un rien, eu dit lofig sur sa
condition actuelle.
La seconde et dernière journée du mee-
ting du C.À.S.G. n'est pas chargée en
épreuves athlétiques, mais ces épreuves sont
de très grosse qualité. C'est véritablement
un programme de choix, qui se corsera de
l'intérêt d'un beau match de rugby entra
l'équipe de Quillan et celle d-u club orga-
nisateur.
Je ne pense pas qu'il soit .possible de
mieux terminer une saison 'pédestre... et
de mieux commencer une saison de rugby.
— L. M.
(Voir la suite en rubrique Course à pied.)
BOXE
Tom Heeney bat Jim Maloney
par k.o. au premier round
Neio-Yorh, ler octobre. — Le poids lourd
néo-zélandais Tom Heeney, qui récemment
IG fait match nul avec P'.ulino,. vient de
battre Jim Maloney par k.o. au premier
round.
— M.
TENNIS
Maskell est champion
du monde professionnel
LONDRES, ln octobre.- Dans la finale du Cham-
pionnat du monda professionnel, au Queen's Club,
Maskell — lequel n'a qiie 29 ans — a battu Reacl,
champion d'Angleterre, par 6-3, 6-3, 6-4. Cntts et
Donisthorpe avaient abandonné aux demi-finales, —
Fo,trnier.
24 heures à 182 kil. 660 de moyenne
Tel èst'le magnifique exploit réalisé lundi
et mardi "derniers, " à MontLhéry, par une
voiture Voisin, quien outre, battu dix-
sept recorda du monde. La préparation de
cette performance avait fait l'objet ,dè soins
roÍnutienx,.:,pour laisser à la mauvaise .cilian-
ce la plus. petite part - 1--,c*sible : 'est. .aiasi
que le moteur avait été équipé d'un ;filtre à
air et'd'u.n filtre à liuiie Técalémit, qui, lui
<;)11 t, touDDer.à ou traIice..sans avoir
à'souffrir'. C" • •
Cœ,accessoire$' font partie d'un ensemble
de trois : filtres pour llair; l'huile et l'essen-
ce, .; que: les Etablissements , Técalémit pré-
fg estent .sous,lé noin à'Equipement Intégral
d'Epuration.
Personne n'ignore
le^ effets' désastreux
polir le .moteur de;la
tpouesiere . que l'air
d'alimentation ap-
porte avec'' soi de
même. les particu-
1 es . charbonneuses
dont se charge l'hui-
le; de graissage dans
son, circuit perma-
nent la rendent peu
à ' peu . abraclive : en-
fin, une essea.ce im-
pure . entraîne des
pannes de route con-
tinuelles. 1
La démonstration
de la. nécessité de8.
trois filtres n'est donc plus à faire: mais
encore faut-il qu'ils remplissant leur rôle
San43 défaillance..
Tel est le cas des appareils qui composent,
l'équipement intégral dépuration. Les filtres
à air (qui se font avec- manchon filtrant en
feutre. on, à ' action centrifuge) ne freinent
aucunement le moteur et n'augmentent pas
sa consommation ; le filtre à huile, monté
en dérivation sur la circulation d'huile, ne
Peut jamais être une cause d'arrêt de grais-
sage du moteur, quand bien même il serait
totalement obstrué-; quant ..au filtre à es-
sence,. il - retient rigoureusement toutes les
impuretés ; sa cuve en Terre permet d ^ ail-
leurs de voir' toujours ce qui s'v passe.
' C'est "d'ailleurs après avoir reconnu la
perfection de leur fonctionnement et de leur
fabrication, que de nombreuses marques
comme Citroën, Mathis. Peugeot pour sa
nouvelle 6 cylindres, l'ont adopté et le Ii-
vrent en série, pour
le pins grand bien
de leur clientèle.
Ajoutons que l'é-
quipement" intégral
d'épuration se monte
aVeC. facilité sur tou-
tes les voitures, neu-
ves ou en service ;
les accessoires de
pose, les tuyauteries
et raccords nécessai-
res, sont livrés tout
ajustés dans chaque
cas, de sorte qu'avec
quelques tours de
clé, le moins spécia-
liste s'en tire aisé-
ment.
Voilà de quoi réjouir tous les chauffeurs
qui aiment leur voiture. Ils iront en foule
au Salon, au^ stand Técalémit 'Stand 108,
galerie E). Y oir, le fonctionnement de ces
appareils, présentés en . marche , sur un
châssis.
CYCLISME
BUFFALO
va fermer ses portes aujourd'hui
sur une sensationnelle réunion
Les Trophées de Paris derrière machines
multiples et derrière motos, vont
grouper nos meilleurs as. — Wambst
et Lacquehay contre Souchard, Ser-
gent, Alavoine, Egg, Van Hevel.
Aerts contre Brunier, Paillard, Tor-
ricelli, Sausin, Vallée.
C'est sur une réunion au ; programme sin-
gulièrement relevé que, ce soir, Buffalo va
clôturer sa sakon estivale. La direction dn
Stade de Montreuse "a épinglé à l'affiche
ses classiques Trophées .de Paris, et ces
Trophées réunissant dans deux spécialités
différentes des spécialistes ayant fait leurs
preuves depuis longtemps déjà, il est cer-
tain que le spectacle vaudra le dérange-
ment.
Les deux 'Trophées de Paris, le premier
derrière les machines multiples, le second
derrière motos, se disputeront sur une
heure.
Le premier a réuni : Wiambst et Lac-
quehay, les deux gagnants du Prix Lapize
disputé dernièrement, sur 100 milles. Ser-
geat, vainqueur de deux Omniums & Biif-
falo; Abhiilé Souchàrd, ancien champion de
France; Jean Alavoine,■ Oscar Egg, et en-
fin Jules Van Hevel, deux fois vainqueur
du Critérium des As, . gagnant de Paris-
Houbaix, toujours un grand as dans toutes
les spécialités. L'épreuve s'annonce comme
.. 1 WAMfcsœ
devant être mouvementée ' et sévère. Il y
aura évidemment, avec. les sept hommes en
présence, du beau sport sur les 500 mè-
tres de la Vache Noire.,
Tout aussi intéressant sera le Trophée de
Paris- demi-fond, derrière motos au règle-
ment international, car seront aux prises
dans cette coursé Emile Aerts, dont les
dernières courses ont 'été simplement re-
marquables; .Jean Brunier, champion de
France, entraîné par Léon Didier; Pail-
lard, qui marche toujours très bien à Buf.
falo; Torricelli, champion d'Italie, et_ enfin
le3 deux jeunes Sausin et Vallée, qui sont
en grands progrès ' actuellement. '
. (Voir la suite en rubrique cycliste.)
Allô ! Allô !
M ous ne cessons de demander que le
** personnel enseignant de l'éducation
physique soit astreint à posséder un di.
plôme officiel, tout • comme les autres
personnels du corps enseignant de l 'Ins.
truction publique.
Dans une ville du centre de la France,
un cordonnier enseigne l'éducation phy-
sique en certains établissements sco-
laires. '
Nous, ne. nions point ses- capacités,
mais nous aimerions qu'il les eût démon-
trées devant un aréopage compétent.
En attendant, ce cordonnier est pro.
fesseur d'éducation physique et les pro.
fesseurs d'éducation physique, qui ont eu
la naïveté de préparer et d'obtenir le bre-
vet du cours supérieur d'éducation phy.
sique, attendent, pour avoir une place,
que le cordonnier ne s'adonne qu'au res-
semelage des chaussures de ses clients !
/ÎÎ de Restrepo vient de passer corn.
gl. mande de sa conduite intérieure
Weymann; il aime, pour les-voitures vî-
tes, les carrosseries fermées, silencieu.
ses, légères et' durables, articulées, etc...
l|l ne anecdote sur ce pauvre Sasportas,
Lt qui était bien notre doyen et qui
vient d'expirer nonagénaire. ■ _ ■
Une année, à Monte-Carlo,' il suivait
la course de canots qui avait été très inté-
ressante. Il revient du télégraphe en di-
sant aux confrères : ...
« Quelle belle jo-umée! J'ai envoyé à
mon journal une dépêche de près de trois
mille mots ! »
. Cinq minutes passent. Un ' camarade
arrive, un papier s la main :.
u Tu as oublié ton adresse. L'employé
du télégraphe m'a donné ton texte pour
que tu le complètes. »
Et ce texte était ; '•
« Reprenez compte rendu dans la
Presse !»
On en fit des gorges chaudes, vous
pensez comme. • v
Of , n 8 jours, les voitures les plus select
sont émaillées au Duco par S.A.A.
ALIN" LIAUTARD et Cie, les éminents
spécialistes.
Réparations, transformations, peintu.
res, 24, boulevard de Villiers, Levaliois:
Tél. 672.
0ive le Roi ! », s'est écrié M. Rin..;
mais il n'a pas été arrêté, car il
s'agissa.it de son opticien ! M. Leroy,
30, rue Vivienne, son fournisseur d'élé-
gants pince-nez et lunettes.
\U. ..it 'est au Moulin-Rouge que joue Tra-
mel, l'inénarrable « bouif », dans
la nouvelle revue de Jacques-Charles, où
triomphent avec lui Florelle, Divina et
Charles, Marion Forde, Dandy et Loïe
Fuller. Aujourd'hui, matinée à 2 h. 30,
) Le Téléphoniste.
De gauche à droite, en haut : Anttreino et
Saiidford. - En bas : Motel et Joly.
. (Meui-isse.)
LES GRANDES EPREUVES
MOTOCYCLISTES ET AUTOMOBILES
Aujourd'hui, à Montlhéry, se disputent
les Grands Prix
du Motocycle Club de France
Une journée de beau sport
La réunion à laquelle
les dirigeants du Moto-
cycle Club de Fra nce
convient aujourd'hui .'es
fervents du sport méca-
nique, s'annonce panicu"
lièrement intéressante ai,
pour peu ■ que le hca Lt
temps veuille bien se mei-
tre de la partie, on peus
affirmer qu'une journée
de beau sport pourra être
inscrite à l'actif du g¡;"nCL
club français, qui ?r
comnte déià ~ tant.
Ces Grands Prix de .France como ^
parmi les, épreuves vraiment classiques.
eurent lieu pour la. première fois en I
un an après la fondation du M.C.F., /' •
disputèrent à Dourdan. On les couru' < ■
suite en 1905, en 1912, en 1913, en < ,
C'est puis, sans interruption, de 1920 à. jhv.,
est donc aux 13es Grands Prix de F-
que nous allons assister aujourd'hui t
le petit circuit routier de 5 kil. de i it
comparable autodrome de Linas-Moir.i ë
ry, paré de son splendide décor autor " : i.
Rarement cette classique compétitio; ne
s'est présentée sous un jour aussi fa, râ-
ble à tous les points de vue. Les bomb es,
comme les marques engagées, sont nom-'
breux et de' tout premier plan ; le pro.
gramme, établi par des connaisseurs, est
fort- bien équilibré, et comporte, çn>' plus
des différences* épreuves des Grands '-xrix
de France,: des numéros fort attrayants,
comme les tentatives -de records de W. D.
Marchant, lè célèbre ' motocycliste anglais,
qui ni!otera, une Motosacoche 350 cmc. ; du
de Rovin, le coureur-constructeur bien con-
nu, avec son admirable petit racér de
500 cmc. ; l'exhibition de la fameuse
sin du record des '24 heures qui, aux î." ' is
de Marchand, tournera à plus de '
l'heure, et .enfin ces deux amusantes i • ■
ves que sont les Grands Prix de F,
miniatures, qui mettront aux prises
bambins de moins de 7 ans avec les j h :
du jour : les 8iltOS et sidecars minia^, i< -
Des efforts comme ceux que viern.it
d'accomplir les dirigeants du M.C.F., pour
réaliser une semblable manifestation en
fin de saison sportive, doivent être sérieu-
sement encouragés. C'est pourquoi nous
conseillons vivement au public amateur de
belles émotions sportives de ne pas man-
quer de se rendre en foule, aujourd'hui,
à l'autodrome.
Les concurrents en présence
Parmi les (i as » anglais, français et i'i
liens qui, au nombre de 70, vont pi - i >
part aux belles luttes sportives gre p H
par les Grands Prix de France 19 il
convient de citer : ITommaire, So '
Porter, Parizet, Meunier, Magnus, 1 a
son, Ghersi, Coulon, Andreino, Boct.;;ch.
Frentzen,. Clech, . Gaussorgues, M. Jollv.
Pierre, Sabet, Francisquet, Kœppen, tu Q-
ther, Wenzel, Damitio, de Rovin, Ir
Violet, Siran, Tallet, Dhôme, - Sand 1
Lepicard, Lipmann, Ego, Pefrot,
vrincourt, Vanhoof, Seujacq, Ma,rt!n f
André Morel, c'est-à-dire une véritabl i
parmi lés « manieurs » de volants es (ie,
guidons.
Bien entendu, ces hommes piloteront des
véhicules appartenant à des marques fran.
çaisès et étrangères dont les victoire? n«
se comptent plus : Monet-Goyon, New-
Gérard, Alcyon, D.K.W., Terrot, Guz:''!,
Magnat-Debon, Sunbearn, B.M.W., "Csch-
Record, Rovin, Sima-Violet, d'Yrsau,
Sandford, Darmônt-Morgan, Donnet, SriJm.
son, G.A.R.. B.N.C., Amilcar, etc.
Tenter d'établir des pronostics avec -de
tels noms serait de la folie. Nous v renon^
çons. '
— M. B.
(Voir la suite en rubrique Automobile.)
LE SPORT CORPORATIF
Ce matin, sur le circuit de Rambouillet
Le 2e Championnat Cycliste
des Industries du Cycle
de l'Auto et de l'Aéro
Organisé par L'AUTO
Le' deuxième Championnat des Industrie»
du Cycle, de.,l'Automobile et de l'Aéronau-
tiqué, Créé l'an dernier par l'Azi-to si. qui
se dispute ce matin 18 ur' le circuit de Bain-
bouillet, clôturera dignement la . série da
nos intéressantes courses- .corporativea do l Ii
saison 1.927. ^
Cent vingt. coureurs, représentant^ toutes
les branches de l'activité \de nos grandes
firmes de 'cycles, d'automobiles et
tion, sont engagée , et se si»nt ' ardetomen i
préparés en vue de notre' épreuve an ni J
A la quantité, il , faut ajouter, la h a ^
puisque nous retrouverons aux prises i 1
bre de vainqueurs des grands tnterclu'
la saison : Lannebère. le vainqueur
dernier; Cocot, des Halles-Sportives,
queur du récent Prix du Lion de I ,
Hirschinger, vainqueur du Prix Le r ï
du Prix Coéte ; Moreels, de Lntèce Si ^
gagnant du Prix Binus ; P. Verre t, * ij
de l'an dernier; F. Cornez, • de ,1'T..-.
Vatus. Beaucier, Van Hamme, F. R
Duponchellc, H. Bergerioux, Leempu ' ..s-
houx, Ju-opp Cocheteux. Baurilel,
3e de notre premier Championnat, t'oa-
seauine, Loisard, Pirard, etc.
Rarement épreuve n'a réuni autan:, ''o
coureurs de valeur. Aussi faut-il s aîteî
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laquelle sera jugée l'arrivée.
Le vainqueur de notre second Cha.cr'plon-
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convoite !
— H. L.
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