Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-03
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 juin 1920 03 juin 1920
Description : 1920/06/03 (A21,N7110). 1920/06/03 (A21,N7110).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4631778r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9")
I IRE LIGNE CENTRAL 27-68
2. LIGNE CENTRAL 28 - 1 2
36 LIGNE CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÊLAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - ALPINISME * BOXE - ESCRIME - 4#MNASTIQUE - HIPPISME - POIDS & HALT&Rëe * YACHTING
Le Numéro : 15 centimes , *
ïie ANNEE — N° 7.110. — QUOTIDIEN
t Jeudi 3 Juin 1920
ABONNEMENTS :
6 MOiS UN AN :
SEINE et SEINE-&.'oISI! Fr. 24 » 46 ))
DÉPARTEMENTS et !iJ.OÉIUE.... 25 » 48 ))
ÉTRANGER (Unlon^ postale) 36 )) 65 »
On .s'abonne sans frais d'ans tous les
Bureaux de poste.
ILS Y VIENNENT TOUS
A Joinville, des colonels
ont joué au football!...
Gagnés par l'exemple des athlètes, ils ont
constitué des équipes d'association, de
hockey et de basket-ball
Une centaine de' colonels se groupèrent récem-
ment à l'Ecole de Joinville afin de s'initier aux
.-beautés de l'éducation physique dans l'armée. Le
programme, élaboré par le général Bernard Ser-
vigrny, sous-chef d'Etat.,Major de l'armée, fut exé-
cuté point par point. Le colonel Sée, directeur du
:utur Institut National d'Eduication physique, fit
passer en revue les différents stades dv cette édu-
cation ; il organisa une série de conférences ;
'enfi'n il emmena. les stagiaires aux réunions spor-
tives. On les vit successivement au Vélodrome du
Parc des Princes, au Stade de Colombes, au golf,
au tpn.nis, à la boxe.
Pour mieux connaître afin d'ordonner, le? co-
lonels - s'occupèrent eux-mêmes d'organisations
f sportives. On les vit, à Joinville, organiser des
tournions de boxe 0\1 ¡j:liS étaient successivement ar-
■ titres, juges, chronométreurs, et des épreuves d'a-
thlétisme dans lesquelles ils se chargeaient des
postes de starters, de juges à l'arrivée, de commis-
saires...
A la fin, les stagiaires à cinq gâtions furent ga-
gnés par l'exemple. Ils demandèrent s'il ne serait
pas possible de faire ' de i'entriaînéjnent sportif.
.E^-seu-s l&;dir,@atâ©u df JBoaaitïews"it — vareuse:,enlevée — se livrer joyeusement
îl la pratique des sports. Ils .se formèrent par équi- I
• •' pes, — l'une avec képis, l'autre sa.ns képis — et
' ils disputèrent des matches de football association,
île basket-ball et de hockey.
Et ce fut vraiment un spectacle étonnant par
ta nouveauté-, par la révolution qu'il opérait dans
t'armée, que de voir ces officiers supérieurs dont .
peaxicoup portaient la trace de blessures reçues au
Iroilt, s'inculquer l'esprit nouveau qui opérera la
renaissance physique de la France.
,Qni aurait 'pu penser il y a quelque vingt-cinq
ans, au moment où naissaient les championnats
militaires, considérés dans l'armée, à cette épo-
que, comme une récréation sans portée, que, cette
;ul<'ll:ée, les chefs des 'régiments demanderaient eux-
Snêmes à pratiquer les sports athlétiques?
LAWN TENNIS
CE QUE DIT Mlle LENGLEN
La championne du monde nous a dit hier pour-
quoi elle n'a pas pris part aux Champion-
nats du Monde.
Mlle Suzanne Lenglen est arrivée, hier à Paris
çt nous avons pu la joindre à son hôtel, avenue
"Kléber, au moment où elle descendait de voiture
tenant de la gare d'Orsay, accompagnée de M. et
' de Mme Lenglen et de « Kiki », son fidèle loulou.
Svelte, la taille bien moulée, dans un tailleur
jtt carreaux écossais, Mlle Lenglen nous accueille
. en riant :
« Vous le voyez, nous dit-elle, je suis venue, bien
l'on ait cru que je n'arriverais jamais. Je suis
ravie d'être à Paris, mais désolée d'avoir manqué
les chî^npionnats du Stade. Je m'étais préparée
minutieusement ; j'avais pris soin de retenir mes
places au chemin de fer. Et, patatras ! la veille
de mon départ je m'enrhume ! On consulte la
. faculté qui est inexorable et malgré mes suppli-
cations ma mère retarde mon départ. Ce fut ensuite
trop tard...
« Maintenant, je me sens très bien, malgré un
léger torticolis qui m'empêchera aujourd'hui de
me rendre à l'aimable invitation du baron de
Rothschild pour jouer au Polo Club de Bagatelle.
« — Et vos projets sportifs, mademoiselle ?
« — Je jouerai au Racing Club avec Max DBcu.
gis, le simple et le double-mixte dont nous sommes
tenants depuis 1914. Le 14 nous partirons pour
Londres où je vais essayer de faire. triompher en-
core une fois nos couleurs. En mixte-double, l'Aus-
tralien Patterson et en double de dames, Miss
Ryan seront mes partenaires )J.
AU PARC DES PRINCES
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES 100 KILOMÈTRES
Sept stayers sur les 666 mètres. — Une magis-
trale bataille en perspective. — A qui le
maillot tricolore ?
Il vous suffira, amis lecteurs, de jeter un coup
d'œil sur la séance d'entraînement d'hier, qui vous
est contée ci-dessous, pour vous rendre compte que
jamais encore le titré de Champion de France de
demi-fond, ni le maIllot tricolore, n'auront été dis-
putés comme ils le seront dimanche prochain au
Parc des Princes.
Nos meilleurs stayers en veulent. Sérès, Miquel,
Didier, Fossier, Berthet, Brocco et Larrue travail-
lent avec un acharnement et une assiduité extraor-
dinaires, et tous ont l'espoir d'inscrire leur nom à i
la .suite de ^ la liste glorieuse des champions de
: France précédents qui commence à Jules Dubois,
le héros de 1885, pour se terminer à Sérès, le -Io-
rieux vainqueur de l'an dernier.. °
Toutes les dispositions sont d'ores et déjà prises
pour que la bataille ne donne lieu à aucun incident.
Dès aujourd hui déjà, les motocyclettes derrière
lesquelles s'en iront nos stayers, seront vérifiées
par le commissaire spécial du Parc des Princes,
notre ami Victor Rossi. Et jusqu'à l'heure fixée
pour la grande rencontre, Victor Rossi ne cessera
d avoir l'œil sur les engins que piloteront Lautier,
Amérigo, Colonna, Fessier père, Villepontoux,
. bauge et un vieux de la vieille qui va faire sa ,ren-
, trée a l'oecasion de l'épreuve nationale : Dussot,
ancien stayer de classe, passé entraîneur avant la
guerre et qui va reprendre spécialement le grand
guidon et le costume de cuir dans le but de ^e
distinguer une fois de^ plus sur une de nos pistes.
On peut s. attendre à une course merveilleuse de
bout en. bout. Sur cent kilomètres, la lutte doit
être formida.ble et émaillée des incidents les plus-
passionnants. ■*•
A 'l heure actuelle, Léon Didier est favori. Mais
les actions de Sérès ont remonté depui. sa victoire
dans le Championnat d'Europe. Fossier et surtout
JViiquel, comptent également nombre de partisans
JNous ajouterons à cela qu'on aurait tort de né-
gliger les chances de Berthet et de Brocco qui se
pont préparés de particulière façon en vue de la
grande et. classique épreuve.
En tout état de cause, l'épreuve .sera belle. Elle
)onstituera certainement le « clou » de la saison
en matière de demi-fond.
Il va, sans dire que si l'on ne pouvait jouer
dimanche prochain à Auteul1, il ne serait plus ques-
' jeulement Championnat de France : nous assisterions
!n a a> une course ordinaire
fo kilomètres63 2;) me^res' avec finale sur
Mais il fera beau et' le Cbn mpionnat De sera
■ P,^ remis au 20 juin comme c est l l,intention de
. i LT. F. s 11 pleut dimanche. ■■ ^ *
L'ENTRAINEMENT
La préparation des sept concurrents du Championnat de
France se poursn.it, chacun d'eux y apportant un soin, une
fuinutie dans les moindres détails, et une ardeur au travail
dont on ne peut se faire qu'une très faible idée. Il faut voir
ivec quelle attention les partisans respectifs des candidats au
maillot tricolore suivent l'entraînement des adversaires de
leurs favoris. A peine un de ceux-ci est-il entré en piste que
les chronomètres sortent des poches comme par enchante-
ment. Et chacun note soigneusement les tours les meilleurs...
Bref, on se surveille, on s'observe... Et chacun sent que la
grande bataille, une bataille décisive, est proche. C'est de
bon augure.
Deux des concurrents du Championnat ont tourné hier
dans la matinée. Fossier, derrière son père, a couvert une
quarantaine de kilomètres, commençant à 34 secondes et ter-
minant à 32 secondes au tour, tournant avec une aisance re-
marquable et remarquée... notamment par Léon Didier, qui
, suivait attentivement le travail de son jeune adversaire. Di-
dier, lui aussi, a tourné le matin, mais sans entraîneur, au
train, et pendant tine .ciMuantaine de kilomètres. Léon est
(Mtnellement en lorn# jfiwtofcfc
moteurs, aujourd'hui et demain, et l'homme sera tout à fait
au point. -
Le soir, ce fut Larrtie lUi ouvrit le feu, derrière Dussot,
par une bonne quinzaine de kilomètres à bonne allure. Puis
ce fut le tour de Berthet, derrière Villepontoux : 20 kil. à
33 de moyenne, pendant lesquels Marcel tourna avec beau-
coup d'aisance. Brocco lui suceéda, dans le sillage de Sauge,
tournant entre 33 et 34 secondes au tour.
Sérès et Lauthier apparurent ensuite et notre champion
de France, derrière son fidèle pacemaker, 'roulzk longuement
à 32 sec. 3/.j. Enfin, Miquel, derrière Amerigo, clôtura 1\10
séance par une bonne vingtaine de kilomètres pendant les-
quels la champion d'hiver tourna maznifiquement à 32 sec.,
terminant à 31 sec. 4,13.
Entre temps, nous avions encore vu Aerts prendre un bon
galop derrière Vil]eT)o.ntotix et, avant les sta,yer,-, de nom-
breux coureurs avaient roulé au train sur les 666 mètres.
Noté parmi eux : Ellegaard; SchilIes, Devoissoux, Peyrode,
Hubert, Moretti, Léon Georget, Secq, Chardon, Latriche, P.
Texier, etc.
AERONAUTIQUE
Un aviateur sous cloche...
... pneumatique
C'est une expérience que va tenter Casale,
recordman du monde de la hauteur.
Le 14 juin 1919, Jean Casale, montait -à une
hauteur de 10 kilomètres — officiellement 9.520
mètres. Prochainement, il veut battre son record
et plaf6nner à 12 kilomètres à bord d'un Spad-Her-
bernant, muni d'un moteur. Rhône auquel est ad-
Lieutenant CASALE ,
joint un dispositif à com-
pression variable imaginé
par MM. Dan-ibkiiè ët
Mutti... ■
Un homme est-il ca-
pable d'atteindre cette
hauteur sans .danger . et
de commander son appa-
reil ? On conçoit qu'il
veuille, pour cela, suivre
un certain entraînements
Il pense donc employer
un système assurant le
débit automatique et pro-
gressif de l'oxygène - à
mesure qu'il montera. ;
et employer un dispositif
qui simplifie la. comman-
de du moteur. Tout ré-
cemment, il a * emmené
avec lui .son docteur qui,
entre 3.500 et 4.000 mè-
tres a. mesuré sa. pres-
sion artérielle; l'expérience a été très favorable.
Enfin, dans quelques jours, Casale se livrera à
une expérience inédite : il se placera sous la clo-
che pneumatique de . l'Institut Aérotechnique de
'Saint..cyr, le masque à oxygène sur la figure, et
progressivement-le vide sera fait jusqu'à ce que la
dépression atteigne celle qui correspond à une hau-
teur de 12 kilomètres, si toutefois Casale peut la
supporter.
Au point de vue scientifique, ces expériences ont
un intérêt passionnant; et en s'y soumettant, Ca-
sale rend un énorme service à la cause de l'avia-
tion aux hautes altitudes.
■».
LE COMMISSARIAT AUX ESSENCES
EST RETABLI
M. Laurent Eynac, député,
en prend la direction
Le Conseil des ministres a.va-ift envisage,-tout. der-
nièrement, le rétablissement du Commissariat des
pétroles, qui avait été supprimé à l'arrivée de
1 M. Millerand à la prési-
1 dence du Conseil des mi-
nistres.'
Le choix du gouverne-
ment s'est porté sur lVI.
Laurent E.ynac, député
de la Haute-Loire, qui
prend le titre de Commis--
| saire général aux essen-
ces.
| Le poste, on le sait,
fut créé pendant la
guerre, pour M. le séna-
j teur Bérenger, dont l'ac-
tivité sut remettre de
l'ordre dans ce service
qui ne connaissait pas
précisément la sage éco-
nomie et put rétablir les
stocks du combustible
précieux dont, on a pu
I dire, qu'autant aue l'or.
M. LAURENT-EYNAC
il est désormais le nerf de la guerre.
Puisse le nouveau commissaire général nous
faire .connaître les anciens prix ou, tout au moins,
nous en rapprocher le plus possible. f
AUTOMOBILE
Le Rallie Paris-Rouen
COURSE DE COTE D'ERNEMONT
Organisés par l'A.C. de Normandie avec le con-
cours de l' « Auto » le 13 juin 1920
Les catégories dans la course de côte
Le règlement ne comporte, paraît-il, pas assez
de catégories et ne donne pas satisfaction à cer-
taines classes de motocyclettes et de voitures. As-
surément. Mais si l'on voulait satisfaire tout le
monde, il faudrait presque autant de catégories
que de véhicules et l'on ne s'y reconnaîtrait plus.
Les organisateurs ont donc voulu simplifier au-
tant que possible. Ils se sont dit que ce n'était
pas spécialement pour gagner des prix que les
concurrents viendraient, le 13 juin, se mes'rirer
sur la côte de la. rue d'Ernemont ; mais qu'ils
viendraient surtout pour savoir à quelle allure et
avec quelle facilité, ils pourraient gravir la, côte-
étalon.
En conséquence, qu'ils ne craignent pas de s'en-
gager même dans les catégories où ils se trouvent
en état d'infériorité. Ce que l'on veut savoir, c'est
le temps , mis à gravir la côte ; pue ce temps soit
inscrit dans un classement général ou dans une
subdivision -de catégories, c'est toujours le .même.
N'a-t-on pas vu, maintes fois, le plus faible pas-
ser devant le plus fort. On le verra, sans aucun
doute, encore à Rouen olt les orga'nigateurs de la
journée du 13 juin ne veulent désobligea- personne
et sauront donner satisfaction à tout le 'monde.
Les engagements
Les inscriptions continuent à nous parvenir.
C'est un nom nouveau que nous enregistrons au-
jourd'hui, la, voiture L. D. qui profite de l'occa-
sion pour s'affirmer ; c'est une première motocy-
clette qui se met en ligue ; c'est l'ani.i ROThgier, le
pilote de la, « Tarasque » d'autrefois, Je champion
du Mont Venteux, qui sera là sur sa Turcat-Méry;
c'est d'Avernay, le fervent de tous les m-ntings
automobiles, qui pilotera une Pierron avec moteur
Janvier de 3 litres.
1. M. FAROUX (Delage, Oe cat.). \
2. M. BIGNAN (Bignan-Sport, 9° cat.).
i 3. M. DE COURSELLES (Bignan-Sport, 8e
ca,t.).
4. M. ARTAUD (Voisin, 0e cart.).
5. M. LOUVET (Peugeot, 7° crut,).
6. M. REPUSSEAU (X..., 7" cat.).
7. M. ROUGIER (Turc ,t-Méry, 9° ca.t..).
8. M. DARGAUD (Harley-Davideon).
9. M. LENEVEN (L.D.,'8« cat.).
10. M. D'AVARAY (Pi&r.ron-Ja.nvier, Se cat.).
11. M. G. RAVIDA (Turcat-Méry, 9e cat.).
Qu'on n'oublie pas, en nous adressant les ins.
criptions, de nous déclarer la vitesse moyenne à
laquelle on compte marcher entre Ecouis et Rouen.
Pour s'engager
Inscription : 20 francs pour les voitures et cy-
Cleçars, 10 francs pour les motocyclettes et side-
cars.
Engagements à l'A.C. de Normandie, quai de
la Bourse, Rouen, et à l 'fiuto, 10, faubourg Mont-
w-wtoï. Clôture le 10 juin,
A TRAVERS NOS INDUSTRIES
Nos Exportations augmentent
Les Importations diminuent
Et l'effort de nos industries s'est encore affirmé
depuis le mois dernier
Le Ministère des Finances a actuellement arrêté
les chiffres des importations et des' exportations
au cours des quatre premiers mois de 1920. ;
L'impression d'une amélioration très nette que
nous ressentions à la. lecture des chiffres du pre-
mier trimestre, ne fait que se confirmer et les
•seuls chiffres d'exportations sont rassurants quant
à l'activité de nos industries spéciales, surtout si
nous les comparons à ceux. qui étaient bien péni-
blement atteints pour la même période, l'an der-
nier' :
Les exportations
(4 premiers mois de l'année)
1920 • 1919
Automobiles (y compris les châssis) 94.318.000 1.367.000
Véhicules industriels 56.296.000 513.000
Carrosserie, cadres porteurs de
châssis, jantes en fer ou en acier 1.010.000 1 26.000
Motocyclettes 571.000 30.000
Bicyclettes avec pneus....! 3.284.000 897.000
Avions ;.... 5.625000 1.894.000
Hydravions • . », . 464.000
Canots automobiles... 120.000 »
Pneus pour !\utos et bandages
pleins ...... ;.v.% 87.010.000 1 32.583.000
' 248.234.000 37^76.000
L'accroissement est tout simplement formida-
ble depuis un an. Certains chiffres sont centu-
plés et mieux' encore. La voiturette tourisme aug-
mente de 31 millions dans le seul mois d'avril, le
poids lourd de 22 millions et, l'un comme l'autre,
semblent en passe de retrouver à l'étranger la fa-
veur qu'ils y ont rencontrée de tout temps. Nos
avions, nos bicyclettes, nos pneus, enfin, s'expor-
tent par millions et nous pouvons avoir la satis-
faction de voir nos industries coopérer effective-
ment à l'amélioration de notre change
Les importations
(4 premiers mois de l'année)
1920 1919
Automobiles (y compris les châssis) 1.915.000 2.236.000
Véhicules industriels, 67.293.000 74.970.000
Carrosserie, cadres porteurs de
chàssis, jantes en fer ou en acier 2.389.000 893.000
Motocyclettes 584.000 2.204.000.
Bicyclettes avec pneus 4.727.000 1.224.000
Avions ! 15.000 1.535.000
Hydravions J> 254.000
Canots automobiles 321.000 9.000
Pneus pour autos ,et bandages
pleins """'''''''''''''''''''''''''''''''''' 46.083.000 46.693.000
123.327.000 130.018.000
En voitures de tourisme et en poids lourds, le
chiffre d'importation a sérieusement fléchi depuis
1'an dernier, preuve que nous approchons du mo-
ment oil . nous nous suffirons à nous-mêmes. Les
motocyclettes sont en diminution plus sensible en-
core, ainsi que les pneus et les hydravions, mais
nous y devons voir surtout la répercussion de la
suppression des commandes de matériel de guerre.
Les bandages pleins, par çontre, sont sensible-
ment statlonnaires, tandis que les bicyclettes crois-
sent dans de considérables proportions. Et à nou-
veau, poussons notre cri d'alarme : gare à l'inva-
sion des bicyclettes allemandes...
CYCLISME
Complications Internationales
L'Union Cycliste Suisse a-t-elle enfreint les
engagements pris au dernier Congrès
de l'U.C.I. ?
Dimanche dernier, à Zurich, notre champion de
France, Pierre Sergent, a couru un match contre
Kaufmann, au cours d'une réunion à laquelle par-
ticipèrent également plusieurs coureurs allemande,
Otto Mever en tête.
Ainsi s'est trouvé portée la première entorse
sérieuse — la première connue du moins — aux
décisions du dernier Congrès de l'U.C.I. autorisant
les neutres à inviter chez eux les « centraux ),,,
mais proscrivant les réunions « mixtes », c'est-à-
dire celles oit figùreraient alliés et centraux bien
que ceux-ci ne puissent, de toute façon, se rencon-
trer entre eux.
A qui incombe la faute de cette, première infrac-
tion aiix engagements pris ? La logique permet de
répondre sans la moindre hésitation.
A Sergent ? Pas le moins du monde. Notre
champion de France, engagé de longue date pour
courir en pays neutre, contre un neutre, est allé,
là-bas remplir cet engagement» sans plus. 'Sergent
n'était pas obligé de connaître la' composition du
reste du programme de la réunion. L'eût-il connue,
qu'il n'était pas obligé de savoir que certains cou-
reurs figurant au programme étaient de nationalité
allemande. Ceci ne pouvait regarder-que les organi-
sateurs eux-mêmes. \
Ce serait alors le directeur drÍ. vélodrome de
Zurich le coupable ? Peut-être... mais pas encore
certainement. Celui-ci est, en effet, tenu de sou-
mettre à sa fédération le programme de ses réu-
nions, avec la liste des coureurs inscrits. Nou,
voulons croire qu'il l'a fait. Mais quand bien même
il ne se serait pas soumis à cette formalité, la fédé-
ration n'en resterait pas moins, à nos yeux, com-
me la seule responsable, car elle ne doit rien igno-
rer de ce qui se passe sur un vélodrome placé sous
eon éo-ide.
L'opinion de M. Breton, président de l'U.V.F.
Nous avons d'ailleurs voulu avoir, sur ce sujet,
l'opinion d'une personnalité dûment qualifiée pour
en juger, M. Léon Breton, président de l'U.V.F.
M. Breton nous a déclaré, hier, partager entière-
ment notre façon de voir. Nous avons d'ailleurs
appris, d autre part, que des explications avaient
déjà été demandées à la fédération suisse par le
Bureau dé l'U,a,I.
La parole est donc maintenant à l'Union Cycliste
Suisse.
TOURISME
LE PREMIER POTEAU
Le premier poteau du réseau de • signalisation
sera, posé le 9 juin, à 15 h. 30, sur la. route natio-
nale n° 10, à l'intersection de la route Paris-
Brest, commune de Trappes. -I
ESCRIME
LA FÊTE MÉRIGNAC
(C'est décidément au 16 juin qu'est fixée la.. soi-
l'oe en l'honneur du maître Mérigimac. M. Maginot
doit la. .présider. Un dîner réunira un certain nom-
bre de personnalités à l'Automobile Club, autour
du grande escrimeur dont les 74 ans seraient en-
viés de bien des quinguagénaires et à qui um sou,-
venir sera remis par ses élèves, amis et admira-
teurs. •
Les Ballons pour les Soldats
«
Se souvenant d'un titre à peu près analogue à
celui-là, qui durant quatre années paraissait quo-
tidiennement dans \ 'Aiito, d'exceUents petits poi-
lus nous écrivent jiouir nous demander un « foot-
ball D. ».
Avec des regrets bien vifs, nous devons répon-
dre à ces jeunes amis que notre Œuvre des Bal-
lons a cessé son. existence et son œuvre. Aussi
bien, il ,n'est, pas mauvais de rappeler comment
naquit et vécut _cette petite institution de guerre.
Au début des' hostilités, mous nous ingéniâmes
comme tous les Ftra.nçais, à être utiles aux homméB
du front. Nous avions chaque jour un « Nos poi-
lua demandent,.. » où les désirs des soldats s'ex-
/
primaient : les plus répétés concernaient des bal-
les de foot..bal'l. Un groupement sportif — honneur
lui soit rendu- - vint un jouir nous trouver et nous
déclara qu'au cours de la réunion il ferait -une
quête dont le produit nous serait confié pour .l'a.
chat d'un ballon. Puis un autre cl'ub nous ré-
serva un pourcentage ,de . la recette. Dès lors, la
plupart des rencontres de foot-balol tinrent ainsi à
montrer que les combattants n'étaient pas ou-
bliés. Et l' Auto tenait aussi à aider au succès
de la ré.-union. Chaque fois qu'une somme nous
était'versée nous l'annonc'ion.s dans l'Auto et en
même temps nous donnions les noms et adresses
des joueurs où des équipes du front à qui allaient
les ballons. % -,
Nous eûmes, de la sorte, le plaisir d'expédier
plusieurs milliers de ballons. L'Auto, pour sa
part, .se chargeait des frais d'envoi, paquetage,
port, recomma.nda'tion, etc.
Remercions une fois de plus tous les sportifs de
l'arrière qui nous ont permis d'alimenter de bal-
les les sportifs de l'avant, la guerre durant.
L'AUTO.
LA MOTOCYCLETTE
LE CHAMPIONNAT D'AMÉRIQUE
Gene Walker couvre les dix milles à plus de
140 à l'heure de moyenne.
Hartford, 1"r juin (par câble). — Le Champion-
nat National Motocycliste s'est disputé lundi à
Greeley (Colorado) et vivait
réuni un lot nombreux
de concurrents représen-
tant toutes les grandes
firmes américaines. Gene
vValker, le démon améri-
cain, a couvert la dis-
tance à plus de 140 à'
l'heure de moyenne, mal-
gré un léger vent con-
traire. Voici le classe-
ment de l'épreuve :
1. Gene Walker (In-
dian) les 10 milles (16 kil.
090 mètres) en 11 m.
25 s.; 2. Ralph Helburn
(Harley Davidson) ; 3.
Ray Weishaar (Harley
Davidson).
Les engins des trois
bommes étaient d'une
puissance dépassant 30
chevaux. — Bardgett.
. GENE WALKER
AUTOMOBILE
Le Bureau permanent interallié
des Constructeurs d'Automobiles
se réunira le 12 juin à Anvers
Ainsi, que l'Auto l'a précédemment annoncé, le
Bureau permanent interallié des constructeurs d'au-
tomobiles se réunira le 12 juin à An vers pour y
discuter d'importantes questions d'ordre général.
Cette réunion, décidée lors de la précédente as-
semblé® tenue à Paris, se tiendra sous la présiden-
ce de M. le baron Petiet, président du Bureau per-
manent, et traitera. des questions suivantes : Rè-
glements généraux des expositions internationales;
tarifs douaniers; Code de la Route; admission des
neutres dans la composition du Bureau permanent,
etc., etc.
La question des tarifs douaniers s'étendra aux
interdictions d'importation en France des automo-
biles étrangères qui ont ému plusieurs pays alliés,
et, entre autres, un certain nombre de nos voisins
immédiats. '
Ajoutons que le Bureau permanent n'aura pas à
intervenir, contrairement à ce qu'on a dit, dans
l'organisation éventuelle d'un Salon de l'Automo-
bile à Paris en 19:20.
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 14 heures, courses à Longchamp.
. Nos pronostics .: l
Prix de Courcelles. — Persévérance n, Bubale.
Prix de Montfort. — Astypalée, Seed el Bark.
Prix de Saint-Georges. — La Palisse, Le Rêve,
Prix des Acacias. — Calabar, Clean Slceep.
Prix du Cli-amp-de-Mars. — Bouton d'Alarme,
Rallonge. ' .
Prix de Compiègne. — Saint Souplet, Cingh.
T .a scène se passe au dernier Congrès de
l 'U.S.F.S.A. Le président de la Fédération
vient de déclarer :
— Je donne immédiatement ma démission
si on me prouve, non par dés ragots,' mais par
un texte précis, que le Bureau de l'Union s'est
immiscé dans les affaires du rugby.
11 n'a pas plutôt terminé que M. Hoursian-
gou se lève : ' -
— Je relève le défi, dit-il.
,--Et M. Hoursiangou, très calme, exhume un
ordre du jour du Bureau de l'Union, en date
du 18 mars, protestant contre l'envoi de délé-
gués du Comité-Directeur à Dublin, et deman-
dant impérativement à ce Comité d'en réduire
le nombre.
— Voilà une des preuves de l'ingérence du
Bureau dans les affaires du rugby. Et il y en
a d'autres...
Savez-vous ce que lui répondit le président.
— Cet ordre du jour est exact, en effet, mais
il ne reflétait pas les idées du Bureau...
^ Et la salle, satisfaite de l'explication, applau-
dit à tout rompre.
C acrilège. , » ',
s . A Auxerre, il existe une statue de Saint
Nicolas, élevée en 1774, dit l'inscription, « aux
frais de la confrérie de Saint-Nicolas, patron
des mariniers,, et du sieur Vallois, confrère,
propriétaire' de la maison ». -%
Cette statue est d'ailleurs fort bien conser-
vée. Mais des plaisantins, ont jugé bon d'or-
ner d'un binocle le ne? respectable du bon
Saint Nicolas, ce qui est pour le moins d'un
goût douteux.
A toi, Touring-Club. / ,
/
N'oubliez pas d'emporter dans vos excur-
sions un appareil photo, et souvenez-vdus
que Photo-Plait, 37, rue Lajayette, Paris-
Opéra, vend les meilleurs et les moins chers.
Le catalogue général est envoyé gratis sur de- J
mande adressée au Photo-Plait. ■
p our répondre aux demandes de renseigne-
ments qui lui'"sont adressées, la Société du
Carburateur Zénith informe ses actionnaires
que tous les bruits qui sont répandus au
sujet de fusion ou rachat < d'une Société de
Carburateurs X sont faux et entièrement dé-
nués- de fondement.
Le Conseil d'Administration.
Comment se procurer des pneus pour sa voi-
ture ? Les Etablissements Le Royal ven-
dent toutes marques, toutes^dimensions, aux
prix des tarifs en cours sans majoration, 5,
rue de l'Isly (8e arr). Tél. : Central 60-60..
Il ne se passe pas d'épreuves ou de démons-
trations intéressantes, sans que l'on cons-
tate des succès pour les motos et sidecars
Georges Lévy. A Fontainebleau, dimanche der-1
nier encore, Catella, sur sidecar 500 eme G.L.,
se classe premier, à 52 kilomètres de moyenne.
Ce beau résultat offre un enseignement parti-
culier, c'est que la machine victorieuse est ri-
goureusement de série et, telle qu'elle est, li-
vrée aux clients. Au surplus, la construction
de ces machines jouit d'une réputation de pre-
mier ordre et méritée.
Le Téléphoniste.
ESCRIME
La Grande Semaine d'Epée
(5-13 juin au S.C. rue Saussure, 154)
La principale épreuve de la, Grande Semaine,
le Championnat individuel d'Epée, sera disputée
pair plus de 150 tireurs, sélectionnés parmi les
meilleurs escrimeurs.
M. Amson, vainqueur en 1919, défendra son ti-
tre qu'il conquit de haute lutte l'année dernière
sur Ducret, champion de 1914, qui n'était pas ce-
pendant à cette époque au mieux 'de sa forme.
Cette année, nous renverrons encore de Préjélan,
-autre champion de France, et de Nabat qui, par
deux fois déjà manqua de bien peu son champion-
!D;a;t.M. Buchard, l'excellent gaucher de la saille
Lamelllt, par sa récente victoire dans le « Chall-
lange Bouohacourt ». s'impose da:!l1'8 cette épreuve;
son succès ne serait pas une surprise.
Le cercltL.Hoche sera représenté par MM. Gen-
til, de Croizier, actuellement très entraîné, et Cle-
menetn. L'équipe des jeunes élèves de Baudry
sera au grand complet' :t de Galea, Heidé, Grego-
rio, Hena.rd et Ozic,,l de 'Pignol, un escrimeur qui
nous vient d'Egypte, 011 il comptait parmi les plus
forts.
Dams l'épreuve intersalles, le champion Ar-
ma'nd Maf&aard, Crespin, Touny et Joë , Bridge
viendront à la. rescousse.
La salle Laurent, déjà redontabl-ernenrt repré-
sentée par MM, Amson et Buchard, déléguera
MM. Jean Lacroix et Rochette ; la salle Ba,uda,t
MM. Liaitt-el et La.ir. Parmi les compétiteurs les
plus en vue, citons encore : MM. Felacci et Main-
bourg, du Cercle Militaire ; Barthélémy et de Cas-
tellame, de la salle Bourdon ; Polisset, de la salle
Flaoher et toute l'équipe Mi,o,.m,ajt avec MM. Ja,c-
ques Rodrigues, de Grainclas, Weill, Boucher, l'es
meilleurs tireurs de Saint-Cyr, et le capitaine Du
Souzy, de l'école de Saumur.
Ajoutons que c'est définitivement à la formule
de deux touches effectives, qui déjà fit ses preu-
ves, l'an dernier,, au Championnat de la Victoire,
que s'est arrêtée la, F..N.E. Les éliminatoires, ce-
pendant, se disputeront en une touche ainsi que
le match - Paris-Province. '
LES GRANDES EPREUVES DE « L'AUTO »
LE GRAND PRIX
de l'AUTO des
CHARS DE COMBAT
Organisé le 20 juin 1920 avec le concours du
ministère de la Guerre, sous le haut patronage
des maréchaux de France Foch et Pétain.
Coupe Inter-Régiments et Prix des Bataillons
La nouvelle équipe du 506e R.A.S. est formée
et le chronométreur officiel est désigné.
Ainsi que nous l'avions prévu, le dépare de 'a
Lieutenant-col, MONNOT
"i
classe lais a amené des
modifications dans il,
composition des équité
de notre grande -preuve
du 20 juin.
Le 506a R.if.S., de
Besançon, commandé par
le distingué colonel Mon-
not, arrive bon premier
pour la constitution ds
son nouveau team qui
sera le suivant ..
506e Régiment d'A.S.
Officier : capitaine Le«
loup. , v ■' -.
1(IC bdta'illon. — Méca.
micien : Ghys; suppléant :
Vogt; chef de char : ia -
des-logis Bonjean; sup-
pléant : brig. Pioch.
178 bataillon. — Mécanicien : Lecharpentler t
suppléant : Borreil; chef de char : mar.-des-logi?
Herbute; suppléant : mar.-des-logis Guitton.
18e bataillon. — Mécanicien Ranout; suppléante
Goy; chef de char : mar.-des-logis Marlet; sap-
pléant : mar.-des-logis Callanquin.
Ouvrier ; Ardin; suppléant : Laporte. -
Le chronométrage officiel
Notre épreuve présente trop d'importance et
excite une - trop vive émulation pour que nou3
m'ayons pas tenu à donner aux concurrents les ga-
ranties les meilleures de son absolue régularité.
-Le Grand Prix des chars d'assaut sera^ donc
chronométré officiellement et, d'ores et- déjà, M.
Matihis, le chronométreur officiel bien connu, dont
on sait la compétence en la matière, a bien voulu
nous assurer de son précieux concours.
Le Grand Prix de l'A.C.F. 1921
SUR LE RÈGLEMENT PROBABLE
' ' •L'awnoneff" du Grand Prix organisé l'un pro-
chain par l'Automobile-Club de Fra.nce, a suscité
dans tous les milieux intéressés une émotion pro-
fonde. On peut dire qu'il n'y a pas une note dis-
cordante dans le monde des constructeurs. Ceux
mêmes qui ne courront pas déclarent qu'il est excel-
lent que la France redevienne le centre du sport
automobile; quelques-uns craignent que la, date
fixée pour l'épreuve ne soit trop rapprochée, mais
dans l'ensemble, tout le monde approuve la déci-
sion prise par l'A.C.F. Il ne manquera pas d'en
rejaillir un lustre enviable sur toute l'industrie na-
tianaile^
.
x
Tout le monde paraît anxieux de connaître le
règlement du futur Grand Prix. Nous le connaî-
trons prochainement, par uin communiqué officiel de
la Commission sportive. Jusque-I'a,, fidèles à. notre
devoir d'informateurs, nous devons faire connaître
à nos lecteurs les renseignements, recueillis à des
sources sérieuses, que nous avons pu, rassembler.
Voici donc, vraiembiabiement, quelles seraient
les prescriptions - essentielles du nouveau . règle-
ment : -
1° Puissance minimum : 90 chevaux.
J'insiste sur le mot « minimum >1 qui, disparu
dans l'article d'hier rendait les commentaires par-
faitement inintelligibles.
2° Cylindrée maximum à fl»xer.
3° Limitation du rapport de course à. alésage.
4° Non limitation dit régime angulaire. v
50 Possibilité — mais simple possibilité — d'une
clause concernant le poids.
X
,
Tels sont les renseignements que nous avons pu
recueillir.
Il n'est évidemment pas interdit de se livrer
sur eux à certaines réflexions. D'ailleurs; il est des
clauses parmi celles indiquées, qui sont surabon-
da.ntes et' d'autres qui sont contradictoires. Comme
la Commission sportive compte dans son sein des
Brasier et des Renault, il est à peu près sûr que
le règlement définitif ne contiand.ra pas les cinq
articles ci-dessus énuiinérés, mais que sans doute
un ou deux d'entre eux constituent des sugges-
tlions dont nous avons trouvé la trace dans notre
enquête. • ...
Dire que la puissance minimum sera de 90 che-
vaux veut dire, bien entendu, qu'un moteur ne
sera qualifié qu'autant que s'a, puissance maximum
(l)e sera, pas inférieure a 90 chevaux. Où le véri- j
'fier.a-t-on ? Au banc d'essai, bien entendu. Et sur
un banc d'essai neutre, cela va de \soi._ Il faut
indiquer du même coup la tolérance admise 2, 3,
4 ou 5 0/0, pa,r exemple, puisq'll'.a,ucuue mesure
rigoureuse n'est actuellement possible en matière
de moteurs à explosion. La, correction baromé-
trique, la correction li,vg.ùométriqLi-e apptiqué'es sèli-
vant la méthode habitueUe n'ont rien de scienti-
fique : les lectures du nombre de tours, de poids
ou de couple Boni également sujettes à erreurs ;
enfin,, il faut tenir compte de l'équation persom-
melle,- si faible qu'elle puisse être, pour un homme
•aussi expérimenté que. M. Lumet. Conclusion :
La première clause doit nécessairement comporter
l'indication d'une tolérance. Cette tolérance ne
devra pas être inférieure à 5 0/0 en vue d'éviter
toute discussion dangereuse. La deuxième clause :
cylindrée maximum à fixer, ne se comprend pas
très bien.
Je sais bien qu'aux environs de Paris--Nfadiid
on faisait 90 ohevaux avec 15 litres de cylindrée ;
mais, aujourd'hui, 3 litres sont plus que suffip,auts,
et oii ne voit pas pourquoi un constructeur se han-
dicaperait naïvement en prenant un "moteur à ré-
gime lent, des pièces lourdes, des engrenages for-
midables, etc. S'il lui plaît d'employer un moteur
émasculé et de faire urne centaine de chevaux avec
cinq litres de cylindrée, ce qui est à la portée de
n'importe .quel , mécanicien, c'est son affaire ; mais
noua qui employons les voitures, nous serions
navrés que rien ne vienne plus inciter aux recher-
ches nouvelles et 'au progrès les fabricants de car-
burateurs, de magnétos, de roulements à billes et
même d'acier.
. Limitation du rapport de course à alésage. —
Ici je ne comprends pas t.rès bien. Quel sera ce
rapport ? Un des moteurs les plus durables qu'on
ait connu, un des plus « gais » aussi à conduire,
était un moteur dans lequel ce rapport atteignait
2,25. Enfin, nous verrons.
On aurait parlé d'une non limitation du nombre
de tours. Comment ? On en a donc paillé ! Je
me refuse simplement à le croire : car ceci déno-
terait une telle .ignorance du moteur qu'aucun
membre de la Commission sportive ne peut sérieu-
sement être responsable d'une semblable sugges-
tion ..
Enfin, il a été — paraît-il - question dune
clause concernant le poids. Elle, est possible sinon
probable.
X
On peut assez aisément déimêier —_ au travers
de ces renseignements dont, comme je le disais
plus haut, certains sont contradictoires - l'esprit
qui parait avoir " animé certains membres de la
Commission sportive. I
Réagir contre les moteurs, dits « poussés » à j
caj.-a.cteristique ' soi-disant pointue ; pousser aux f
moteurs souples..
De' graves confusions paraissent avoir été corn- •
mises : la. souples-se d'un moteur est une chose, la
souplesse d'une voiture en es-t une autre. Celle-ci
seúlLe peut intéresser le client ; et la souplesse
d'une voiture est surtout fonction de son poids et
de la. multiplication. Puisque ce qui entre en jeu
sur un rapport de multiplication donné, c'est une
courbe d'utilisation et non la caractéristique de
puissance, CETTE DERNIERE N'INDIQUE
RIEN QUANT A LA SOUPLESSE DU MO-
TEUR.
Et puis, je vous en prie, qui empêcherait un con-
ducteur de présenter 90 chevaux au. frein de
Il'A,C.F. et de courir avec le même moteur qui
en aura 150, en 'modifiant soit le régiagle, soit
l'équipage en mouvement. Tou't ça. me paraît bien
'illusoire.
Mais qu'on puisse confondre « moteur souple »
et « voiture souvle », ie me refuse iL le croire.. ~ -*
C. Faroux.
CE QU'ON DIT DU GRAND PRIX
A la Chambre Syndicale des Constructeurs
d'Automobiles
L'opinion de M. le baron Petiet, président de
la. Chambre Syndicale et du Bureau Perm.a'nent
Interallié des Constructeurs d'automobiles et di-
recteur de la maison Ariès, était une des plus inté.
ressantes à avoir.
Nous avons donc posé la question 11 M. le baron1
Petiot et sa réponse do,une toute satisfaction aux
sportsmen qui souhaitent la reprise des Grands
Prix. La. voici en quelques lignes :
— Nous sommes en parfait accord avec l'A.C.F. Nous
étions d'ailleurs toujours restés partisans du principe de la
course, mais les conditions économiques dans lesquelles se
débattait l'industrie automobile et contre lesquelles elle,
lutte encore aujourd'hui, ne permettaient pas d'envisageï
une grande épreuve .pour 1920. Mais, l'année prochaine, les
difficultés auront sans doute disparu et les constructeu",
pourront songer à établir des voitures spécialee;.
Le Selon et les courses sont faits pour provoquer une re-
crudescence de commandes. Il est probable que les comman,
des prises pendant les mauvaises périodes seront livrées et
que, la situation normale étant ainsi rétablie, l'utilité de cet
deux éléments de propagande se fasse de nouveau sentir.
— Pensez-voiis que la maison Ariès courra ?
— Il serait 'toutefois prématuré de le dire. On s'y inspi.
rera, en tout cas, des circonstances.
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
M. Koechlin (Peugeot)
— Nous sommes sincèrement heureux de la décision d4
l'Automobile Club de France. De tout temps, nous avons 6tf
partisans des courses, en général, et du Grand Prix, en var.
ticulier : nos vœux sont donc exaucÜ.
Nous n'avons pas d'idée arrêtée touchant la, réglementation
à itdopter. Nous demandons seulement qu'elle soit simple.
Qu'on limite la cylindrée, par exemple, mais qu'on ne fassa
pas des restrictions et d03 additions qui rendent un règle-
ment touffu, difficilement compréhensible pour le grand pu.
blic et exécutable pour les ingénieurs. La simplicité avant
tout.
M. Artaud (G. Voisin)
— Nous ne prendrons personnellement pas part à la
course. Préparer des voitures spéciales entraîne trop de com-
plications dans une usine en ordre de marclie. 4
Si l'on a du charbon en 1921, tout ira bien; sinon, la pro
duction ne sera pas beaucoup plus favorisée l'anné.e pro.
chaine que cette année-ci.
Pour le règlement, nous sommes partisans de la liberti
complète; on a usé diverses formules jusqp'à ce jour, mail
on a, par cela même, limité l'initiative des constructeur»
dont les conceptions seraient peut-être bonnes à connaître.
- Quant au circuit, celui d'Alsace aurait certainement, do
point de vue spectacle, le plus de succès.
M. Delage (Delage)
— J'ai l'esprit plein d'autres choses; vous me prenez a.a
dépourvu et alors que je n'ai encore aucune opinion.
Je ne crois pas qu'en la circonstance la Commission Spor-
tive de l'A.C.F. ait représenté l'opinion de tous les construe.
teurs, car, en ce qui me concerne, par exemple, je vois di
grosses difficultés qui ne me permettent pas de dire encon
si je cotirrai.
M. Brasier
— J*aÉplatidis de tout cœur à ce retour à la course qu(
était impatiemment attendu et je crois que l'épreuve de 19'2t
obtiendra un succès sans précédent. Je regrette seulemeiit,
pour ma part, de ne pouvoir dire encore avec certitude si ji
pourrai' y prendre part..
M. Barbaron (Lorraine-Dietrich)
— Hélas, nous ne courrons pas ou, plus exactement., non,
ne pénsons pas courir pour l'instant. Mais nous' approuvon,
pleinement l'initiative de la Commission Sportive et de l'A
C.F'. La résurrection de là course, c'est la renaissance pOUf
le plus grand essor de notre indiistrie.
M. Bignan (Bignan Sports)
En principe, ïious ne courrons pas. Les difficultés di
fabrication sont telles que nous avons autre chose à faire qua
de préparer la course. Il est vrai que, d'ici 1921., !a. situation
peut'Changer et alors... nous verrons... Mais si nous ,avion.
à donner (!lIjO?l'rd' !mi une réponse, elle serait négative: nont
ne pourrions être prêts.
; M. Lambert (Farman)
— La résurrection du Grand Prix était utile et on a abso- c
lument raison d'y revenir. *
Si on fait le circuit dans la forme indiquée, cela fera
un» p«urs<*
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9")
I IRE LIGNE CENTRAL 27-68
2. LIGNE CENTRAL 28 - 1 2
36 LIGNE CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÊLAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - ALPINISME * BOXE - ESCRIME - 4#MNASTIQUE - HIPPISME - POIDS & HALT&Rëe * YACHTING
Le Numéro : 15 centimes , *
ïie ANNEE — N° 7.110. — QUOTIDIEN
t Jeudi 3 Juin 1920
ABONNEMENTS :
6 MOiS UN AN :
SEINE et SEINE-&.'oISI! Fr. 24 » 46 ))
DÉPARTEMENTS et !iJ.OÉIUE.... 25 » 48 ))
ÉTRANGER (Unlon^ postale) 36 )) 65 »
On .s'abonne sans frais d'ans tous les
Bureaux de poste.
ILS Y VIENNENT TOUS
A Joinville, des colonels
ont joué au football!...
Gagnés par l'exemple des athlètes, ils ont
constitué des équipes d'association, de
hockey et de basket-ball
Une centaine de' colonels se groupèrent récem-
ment à l'Ecole de Joinville afin de s'initier aux
.-beautés de l'éducation physique dans l'armée. Le
programme, élaboré par le général Bernard Ser-
vigrny, sous-chef d'Etat.,Major de l'armée, fut exé-
cuté point par point. Le colonel Sée, directeur du
:utur Institut National d'Eduication physique, fit
passer en revue les différents stades dv cette édu-
cation ; il organisa une série de conférences ;
'enfi'n il emmena. les stagiaires aux réunions spor-
tives. On les vit successivement au Vélodrome du
Parc des Princes, au Stade de Colombes, au golf,
au tpn.nis, à la boxe.
Pour mieux connaître afin d'ordonner, le? co-
lonels - s'occupèrent eux-mêmes d'organisations
f sportives. On les vit, à Joinville, organiser des
tournions de boxe 0\1 ¡j:liS étaient successivement ar-
■ titres, juges, chronométreurs, et des épreuves d'a-
thlétisme dans lesquelles ils se chargeaient des
postes de starters, de juges à l'arrivée, de commis-
saires...
A la fin, les stagiaires à cinq gâtions furent ga-
gnés par l'exemple. Ils demandèrent s'il ne serait
pas possible de faire ' de i'entriaînéjnent sportif.
.E^-seu-s l&;dir,@atâ©u df JBoaaitïews
îl la pratique des sports. Ils .se formèrent par équi- I
• •' pes, — l'une avec képis, l'autre sa.ns képis — et
' ils disputèrent des matches de football association,
île basket-ball et de hockey.
Et ce fut vraiment un spectacle étonnant par
ta nouveauté-, par la révolution qu'il opérait dans
t'armée, que de voir ces officiers supérieurs dont .
peaxicoup portaient la trace de blessures reçues au
Iroilt, s'inculquer l'esprit nouveau qui opérera la
renaissance physique de la France.
,Qni aurait 'pu penser il y a quelque vingt-cinq
ans, au moment où naissaient les championnats
militaires, considérés dans l'armée, à cette épo-
que, comme une récréation sans portée, que, cette
;ul<'ll:ée, les chefs des 'régiments demanderaient eux-
Snêmes à pratiquer les sports athlétiques?
LAWN TENNIS
CE QUE DIT Mlle LENGLEN
La championne du monde nous a dit hier pour-
quoi elle n'a pas pris part aux Champion-
nats du Monde.
Mlle Suzanne Lenglen est arrivée, hier à Paris
çt nous avons pu la joindre à son hôtel, avenue
"Kléber, au moment où elle descendait de voiture
tenant de la gare d'Orsay, accompagnée de M. et
' de Mme Lenglen et de « Kiki », son fidèle loulou.
Svelte, la taille bien moulée, dans un tailleur
jtt carreaux écossais, Mlle Lenglen nous accueille
. en riant :
« Vous le voyez, nous dit-elle, je suis venue, bien
l'on ait cru que je n'arriverais jamais. Je suis
ravie d'être à Paris, mais désolée d'avoir manqué
les chî^npionnats du Stade. Je m'étais préparée
minutieusement ; j'avais pris soin de retenir mes
places au chemin de fer. Et, patatras ! la veille
de mon départ je m'enrhume ! On consulte la
. faculté qui est inexorable et malgré mes suppli-
cations ma mère retarde mon départ. Ce fut ensuite
trop tard...
« Maintenant, je me sens très bien, malgré un
léger torticolis qui m'empêchera aujourd'hui de
me rendre à l'aimable invitation du baron de
Rothschild pour jouer au Polo Club de Bagatelle.
« — Et vos projets sportifs, mademoiselle ?
« — Je jouerai au Racing Club avec Max DBcu.
gis, le simple et le double-mixte dont nous sommes
tenants depuis 1914. Le 14 nous partirons pour
Londres où je vais essayer de faire. triompher en-
core une fois nos couleurs. En mixte-double, l'Aus-
tralien Patterson et en double de dames, Miss
Ryan seront mes partenaires )J.
AU PARC DES PRINCES
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
DES 100 KILOMÈTRES
Sept stayers sur les 666 mètres. — Une magis-
trale bataille en perspective. — A qui le
maillot tricolore ?
Il vous suffira, amis lecteurs, de jeter un coup
d'œil sur la séance d'entraînement d'hier, qui vous
est contée ci-dessous, pour vous rendre compte que
jamais encore le titré de Champion de France de
demi-fond, ni le maIllot tricolore, n'auront été dis-
putés comme ils le seront dimanche prochain au
Parc des Princes.
Nos meilleurs stayers en veulent. Sérès, Miquel,
Didier, Fossier, Berthet, Brocco et Larrue travail-
lent avec un acharnement et une assiduité extraor-
dinaires, et tous ont l'espoir d'inscrire leur nom à i
la .suite de ^ la liste glorieuse des champions de
: France précédents qui commence à Jules Dubois,
le héros de 1885, pour se terminer à Sérès, le -Io-
rieux vainqueur de l'an dernier.. °
Toutes les dispositions sont d'ores et déjà prises
pour que la bataille ne donne lieu à aucun incident.
Dès aujourd hui déjà, les motocyclettes derrière
lesquelles s'en iront nos stayers, seront vérifiées
par le commissaire spécial du Parc des Princes,
notre ami Victor Rossi. Et jusqu'à l'heure fixée
pour la grande rencontre, Victor Rossi ne cessera
d avoir l'œil sur les engins que piloteront Lautier,
Amérigo, Colonna, Fessier père, Villepontoux,
. bauge et un vieux de la vieille qui va faire sa ,ren-
, trée a l'oecasion de l'épreuve nationale : Dussot,
ancien stayer de classe, passé entraîneur avant la
guerre et qui va reprendre spécialement le grand
guidon et le costume de cuir dans le but de ^e
distinguer une fois de^ plus sur une de nos pistes.
On peut s. attendre à une course merveilleuse de
bout en. bout. Sur cent kilomètres, la lutte doit
être formida.ble et émaillée des incidents les plus-
passionnants. ■*•
A 'l heure actuelle, Léon Didier est favori. Mais
les actions de Sérès ont remonté depui. sa victoire
dans le Championnat d'Europe. Fossier et surtout
JViiquel, comptent également nombre de partisans
JNous ajouterons à cela qu'on aurait tort de né-
gliger les chances de Berthet et de Brocco qui se
pont préparés de particulière façon en vue de la
grande et. classique épreuve.
En tout état de cause, l'épreuve .sera belle. Elle
)onstituera certainement le « clou » de la saison
en matière de demi-fond.
Il va, sans dire que si l'on ne pouvait jouer
dimanche prochain à Auteul1, il ne serait plus ques-
' jeulement Championnat de France : nous assisterions
!n a a> une course ordinaire
fo kilomètres63 2;) me^res' avec finale sur
Mais il fera beau et' le Cbn mpionnat De sera
■ P,^ remis au 20 juin comme c est l l,intention de
. i LT. F. s 11 pleut dimanche. ■■ ^ *
L'ENTRAINEMENT
La préparation des sept concurrents du Championnat de
France se poursn.it, chacun d'eux y apportant un soin, une
fuinutie dans les moindres détails, et une ardeur au travail
dont on ne peut se faire qu'une très faible idée. Il faut voir
ivec quelle attention les partisans respectifs des candidats au
maillot tricolore suivent l'entraînement des adversaires de
leurs favoris. A peine un de ceux-ci est-il entré en piste que
les chronomètres sortent des poches comme par enchante-
ment. Et chacun note soigneusement les tours les meilleurs...
Bref, on se surveille, on s'observe... Et chacun sent que la
grande bataille, une bataille décisive, est proche. C'est de
bon augure.
Deux des concurrents du Championnat ont tourné hier
dans la matinée. Fossier, derrière son père, a couvert une
quarantaine de kilomètres, commençant à 34 secondes et ter-
minant à 32 secondes au tour, tournant avec une aisance re-
marquable et remarquée... notamment par Léon Didier, qui
, suivait attentivement le travail de son jeune adversaire. Di-
dier, lui aussi, a tourné le matin, mais sans entraîneur, au
train, et pendant tine .ciMuantaine de kilomètres. Léon est
(Mtnellement en lorn# jfiwtofcfc
moteurs, aujourd'hui et demain, et l'homme sera tout à fait
au point. -
Le soir, ce fut Larrtie lUi ouvrit le feu, derrière Dussot,
par une bonne quinzaine de kilomètres à bonne allure. Puis
ce fut le tour de Berthet, derrière Villepontoux : 20 kil. à
33 de moyenne, pendant lesquels Marcel tourna avec beau-
coup d'aisance. Brocco lui suceéda, dans le sillage de Sauge,
tournant entre 33 et 34 secondes au tour.
Sérès et Lauthier apparurent ensuite et notre champion
de France, derrière son fidèle pacemaker, 'roulzk longuement
à 32 sec. 3/.j. Enfin, Miquel, derrière Amerigo, clôtura 1\10
séance par une bonne vingtaine de kilomètres pendant les-
quels la champion d'hiver tourna maznifiquement à 32 sec.,
terminant à 31 sec. 4,13.
Entre temps, nous avions encore vu Aerts prendre un bon
galop derrière Vil]eT)o.ntotix et, avant les sta,yer,-, de nom-
breux coureurs avaient roulé au train sur les 666 mètres.
Noté parmi eux : Ellegaard; SchilIes, Devoissoux, Peyrode,
Hubert, Moretti, Léon Georget, Secq, Chardon, Latriche, P.
Texier, etc.
AERONAUTIQUE
Un aviateur sous cloche...
... pneumatique
C'est une expérience que va tenter Casale,
recordman du monde de la hauteur.
Le 14 juin 1919, Jean Casale, montait -à une
hauteur de 10 kilomètres — officiellement 9.520
mètres. Prochainement, il veut battre son record
et plaf6nner à 12 kilomètres à bord d'un Spad-Her-
bernant, muni d'un moteur. Rhône auquel est ad-
Lieutenant CASALE ,
joint un dispositif à com-
pression variable imaginé
par MM. Dan-ibkiiè ët
Mutti... ■
Un homme est-il ca-
pable d'atteindre cette
hauteur sans .danger . et
de commander son appa-
reil ? On conçoit qu'il
veuille, pour cela, suivre
un certain entraînements
Il pense donc employer
un système assurant le
débit automatique et pro-
gressif de l'oxygène - à
mesure qu'il montera. ;
et employer un dispositif
qui simplifie la. comman-
de du moteur. Tout ré-
cemment, il a * emmené
avec lui .son docteur qui,
entre 3.500 et 4.000 mè-
tres a. mesuré sa. pres-
sion artérielle; l'expérience a été très favorable.
Enfin, dans quelques jours, Casale se livrera à
une expérience inédite : il se placera sous la clo-
che pneumatique de . l'Institut Aérotechnique de
'Saint..cyr, le masque à oxygène sur la figure, et
progressivement-le vide sera fait jusqu'à ce que la
dépression atteigne celle qui correspond à une hau-
teur de 12 kilomètres, si toutefois Casale peut la
supporter.
Au point de vue scientifique, ces expériences ont
un intérêt passionnant; et en s'y soumettant, Ca-
sale rend un énorme service à la cause de l'avia-
tion aux hautes altitudes.
■».
LE COMMISSARIAT AUX ESSENCES
EST RETABLI
M. Laurent Eynac, député,
en prend la direction
Le Conseil des ministres a.va-ift envisage,-tout. der-
nièrement, le rétablissement du Commissariat des
pétroles, qui avait été supprimé à l'arrivée de
1 M. Millerand à la prési-
1 dence du Conseil des mi-
nistres.'
Le choix du gouverne-
ment s'est porté sur lVI.
Laurent E.ynac, député
de la Haute-Loire, qui
prend le titre de Commis--
| saire général aux essen-
ces.
| Le poste, on le sait,
fut créé pendant la
guerre, pour M. le séna-
j teur Bérenger, dont l'ac-
tivité sut remettre de
l'ordre dans ce service
qui ne connaissait pas
précisément la sage éco-
nomie et put rétablir les
stocks du combustible
précieux dont, on a pu
I dire, qu'autant aue l'or.
M. LAURENT-EYNAC
il est désormais le nerf de la guerre.
Puisse le nouveau commissaire général nous
faire .connaître les anciens prix ou, tout au moins,
nous en rapprocher le plus possible. f
AUTOMOBILE
Le Rallie Paris-Rouen
COURSE DE COTE D'ERNEMONT
Organisés par l'A.C. de Normandie avec le con-
cours de l' « Auto » le 13 juin 1920
Les catégories dans la course de côte
Le règlement ne comporte, paraît-il, pas assez
de catégories et ne donne pas satisfaction à cer-
taines classes de motocyclettes et de voitures. As-
surément. Mais si l'on voulait satisfaire tout le
monde, il faudrait presque autant de catégories
que de véhicules et l'on ne s'y reconnaîtrait plus.
Les organisateurs ont donc voulu simplifier au-
tant que possible. Ils se sont dit que ce n'était
pas spécialement pour gagner des prix que les
concurrents viendraient, le 13 juin, se mes'rirer
sur la côte de la. rue d'Ernemont ; mais qu'ils
viendraient surtout pour savoir à quelle allure et
avec quelle facilité, ils pourraient gravir la, côte-
étalon.
En conséquence, qu'ils ne craignent pas de s'en-
gager même dans les catégories où ils se trouvent
en état d'infériorité. Ce que l'on veut savoir, c'est
le temps , mis à gravir la côte ; pue ce temps soit
inscrit dans un classement général ou dans une
subdivision -de catégories, c'est toujours le .même.
N'a-t-on pas vu, maintes fois, le plus faible pas-
ser devant le plus fort. On le verra, sans aucun
doute, encore à Rouen olt les orga'nigateurs de la
journée du 13 juin ne veulent désobligea- personne
et sauront donner satisfaction à tout le 'monde.
Les engagements
Les inscriptions continuent à nous parvenir.
C'est un nom nouveau que nous enregistrons au-
jourd'hui, la, voiture L. D. qui profite de l'occa-
sion pour s'affirmer ; c'est une première motocy-
clette qui se met en ligue ; c'est l'ani.i ROThgier, le
pilote de la, « Tarasque » d'autrefois, Je champion
du Mont Venteux, qui sera là sur sa Turcat-Méry;
c'est d'Avernay, le fervent de tous les m-ntings
automobiles, qui pilotera une Pierron avec moteur
Janvier de 3 litres.
1. M. FAROUX (Delage, Oe cat.). \
2. M. BIGNAN (Bignan-Sport, 9° cat.).
i 3. M. DE COURSELLES (Bignan-Sport, 8e
ca,t.).
4. M. ARTAUD (Voisin, 0e cart.).
5. M. LOUVET (Peugeot, 7° crut,).
6. M. REPUSSEAU (X..., 7" cat.).
7. M. ROUGIER (Turc ,t-Méry, 9° ca.t..).
8. M. DARGAUD (Harley-Davideon).
9. M. LENEVEN (L.D.,'8« cat.).
10. M. D'AVARAY (Pi&r.ron-Ja.nvier, Se cat.).
11. M. G. RAVIDA (Turcat-Méry, 9e cat.).
Qu'on n'oublie pas, en nous adressant les ins.
criptions, de nous déclarer la vitesse moyenne à
laquelle on compte marcher entre Ecouis et Rouen.
Pour s'engager
Inscription : 20 francs pour les voitures et cy-
Cleçars, 10 francs pour les motocyclettes et side-
cars.
Engagements à l'A.C. de Normandie, quai de
la Bourse, Rouen, et à l 'fiuto, 10, faubourg Mont-
w-wtoï. Clôture le 10 juin,
A TRAVERS NOS INDUSTRIES
Nos Exportations augmentent
Les Importations diminuent
Et l'effort de nos industries s'est encore affirmé
depuis le mois dernier
Le Ministère des Finances a actuellement arrêté
les chiffres des importations et des' exportations
au cours des quatre premiers mois de 1920. ;
L'impression d'une amélioration très nette que
nous ressentions à la. lecture des chiffres du pre-
mier trimestre, ne fait que se confirmer et les
•seuls chiffres d'exportations sont rassurants quant
à l'activité de nos industries spéciales, surtout si
nous les comparons à ceux. qui étaient bien péni-
blement atteints pour la même période, l'an der-
nier' :
Les exportations
(4 premiers mois de l'année)
1920 • 1919
Automobiles (y compris les châssis) 94.318.000 1.367.000
Véhicules industriels 56.296.000 513.000
Carrosserie, cadres porteurs de
châssis, jantes en fer ou en acier 1.010.000 1 26.000
Motocyclettes 571.000 30.000
Bicyclettes avec pneus....! 3.284.000 897.000
Avions ;.... 5.625000 1.894.000
Hydravions • . », . 464.000
Canots automobiles... 120.000 »
Pneus pour !\utos et bandages
pleins ...... ;.v.% 87.010.000 1 32.583.000
' 248.234.000 37^76.000
L'accroissement est tout simplement formida-
ble depuis un an. Certains chiffres sont centu-
plés et mieux' encore. La voiturette tourisme aug-
mente de 31 millions dans le seul mois d'avril, le
poids lourd de 22 millions et, l'un comme l'autre,
semblent en passe de retrouver à l'étranger la fa-
veur qu'ils y ont rencontrée de tout temps. Nos
avions, nos bicyclettes, nos pneus, enfin, s'expor-
tent par millions et nous pouvons avoir la satis-
faction de voir nos industries coopérer effective-
ment à l'amélioration de notre change
Les importations
(4 premiers mois de l'année)
1920 1919
Automobiles (y compris les châssis) 1.915.000 2.236.000
Véhicules industriels, 67.293.000 74.970.000
Carrosserie, cadres porteurs de
chàssis, jantes en fer ou en acier 2.389.000 893.000
Motocyclettes 584.000 2.204.000.
Bicyclettes avec pneus 4.727.000 1.224.000
Avions ! 15.000 1.535.000
Hydravions J> 254.000
Canots automobiles 321.000 9.000
Pneus pour autos ,et bandages
pleins """'''''''''''''''''''''''''''''''''' 46.083.000 46.693.000
123.327.000 130.018.000
En voitures de tourisme et en poids lourds, le
chiffre d'importation a sérieusement fléchi depuis
1'an dernier, preuve que nous approchons du mo-
ment oil . nous nous suffirons à nous-mêmes. Les
motocyclettes sont en diminution plus sensible en-
core, ainsi que les pneus et les hydravions, mais
nous y devons voir surtout la répercussion de la
suppression des commandes de matériel de guerre.
Les bandages pleins, par çontre, sont sensible-
ment statlonnaires, tandis que les bicyclettes crois-
sent dans de considérables proportions. Et à nou-
veau, poussons notre cri d'alarme : gare à l'inva-
sion des bicyclettes allemandes...
CYCLISME
Complications Internationales
L'Union Cycliste Suisse a-t-elle enfreint les
engagements pris au dernier Congrès
de l'U.C.I. ?
Dimanche dernier, à Zurich, notre champion de
France, Pierre Sergent, a couru un match contre
Kaufmann, au cours d'une réunion à laquelle par-
ticipèrent également plusieurs coureurs allemande,
Otto Mever en tête.
Ainsi s'est trouvé portée la première entorse
sérieuse — la première connue du moins — aux
décisions du dernier Congrès de l'U.C.I. autorisant
les neutres à inviter chez eux les « centraux ),,,
mais proscrivant les réunions « mixtes », c'est-à-
dire celles oit figùreraient alliés et centraux bien
que ceux-ci ne puissent, de toute façon, se rencon-
trer entre eux.
A qui incombe la faute de cette, première infrac-
tion aiix engagements pris ? La logique permet de
répondre sans la moindre hésitation.
A Sergent ? Pas le moins du monde. Notre
champion de France, engagé de longue date pour
courir en pays neutre, contre un neutre, est allé,
là-bas remplir cet engagement» sans plus. 'Sergent
n'était pas obligé de connaître la' composition du
reste du programme de la réunion. L'eût-il connue,
qu'il n'était pas obligé de savoir que certains cou-
reurs figurant au programme étaient de nationalité
allemande. Ceci ne pouvait regarder-que les organi-
sateurs eux-mêmes. \
Ce serait alors le directeur drÍ. vélodrome de
Zurich le coupable ? Peut-être... mais pas encore
certainement. Celui-ci est, en effet, tenu de sou-
mettre à sa fédération le programme de ses réu-
nions, avec la liste des coureurs inscrits. Nou,
voulons croire qu'il l'a fait. Mais quand bien même
il ne se serait pas soumis à cette formalité, la fédé-
ration n'en resterait pas moins, à nos yeux, com-
me la seule responsable, car elle ne doit rien igno-
rer de ce qui se passe sur un vélodrome placé sous
eon éo-ide.
L'opinion de M. Breton, président de l'U.V.F.
Nous avons d'ailleurs voulu avoir, sur ce sujet,
l'opinion d'une personnalité dûment qualifiée pour
en juger, M. Léon Breton, président de l'U.V.F.
M. Breton nous a déclaré, hier, partager entière-
ment notre façon de voir. Nous avons d'ailleurs
appris, d autre part, que des explications avaient
déjà été demandées à la fédération suisse par le
Bureau dé l'U,a,I.
La parole est donc maintenant à l'Union Cycliste
Suisse.
TOURISME
LE PREMIER POTEAU
Le premier poteau du réseau de • signalisation
sera, posé le 9 juin, à 15 h. 30, sur la. route natio-
nale n° 10, à l'intersection de la route Paris-
Brest, commune de Trappes. -I
ESCRIME
LA FÊTE MÉRIGNAC
(C'est décidément au 16 juin qu'est fixée la.. soi-
l'oe en l'honneur du maître Mérigimac. M. Maginot
doit la. .présider. Un dîner réunira un certain nom-
bre de personnalités à l'Automobile Club, autour
du grande escrimeur dont les 74 ans seraient en-
viés de bien des quinguagénaires et à qui um sou,-
venir sera remis par ses élèves, amis et admira-
teurs. •
Les Ballons pour les Soldats
«
Se souvenant d'un titre à peu près analogue à
celui-là, qui durant quatre années paraissait quo-
tidiennement dans \ 'Aiito, d'exceUents petits poi-
lus nous écrivent jiouir nous demander un « foot-
ball D. ».
Avec des regrets bien vifs, nous devons répon-
dre à ces jeunes amis que notre Œuvre des Bal-
lons a cessé son. existence et son œuvre. Aussi
bien, il ,n'est, pas mauvais de rappeler comment
naquit et vécut _cette petite institution de guerre.
Au début des' hostilités, mous nous ingéniâmes
comme tous les Ftra.nçais, à être utiles aux homméB
du front. Nous avions chaque jour un « Nos poi-
lua demandent,.. » où les désirs des soldats s'ex-
/
primaient : les plus répétés concernaient des bal-
les de foot..bal'l. Un groupement sportif — honneur
lui soit rendu- - vint un jouir nous trouver et nous
déclara qu'au cours de la réunion il ferait -une
quête dont le produit nous serait confié pour .l'a.
chat d'un ballon. Puis un autre cl'ub nous ré-
serva un pourcentage ,de . la recette. Dès lors, la
plupart des rencontres de foot-balol tinrent ainsi à
montrer que les combattants n'étaient pas ou-
bliés. Et l' Auto tenait aussi à aider au succès
de la ré.-union. Chaque fois qu'une somme nous
était'versée nous l'annonc'ion.s dans l'Auto et en
même temps nous donnions les noms et adresses
des joueurs où des équipes du front à qui allaient
les ballons. % -,
Nous eûmes, de la sorte, le plaisir d'expédier
plusieurs milliers de ballons. L'Auto, pour sa
part, .se chargeait des frais d'envoi, paquetage,
port, recomma.nda'tion, etc.
Remercions une fois de plus tous les sportifs de
l'arrière qui nous ont permis d'alimenter de bal-
les les sportifs de l'avant, la guerre durant.
L'AUTO.
LA MOTOCYCLETTE
LE CHAMPIONNAT D'AMÉRIQUE
Gene Walker couvre les dix milles à plus de
140 à l'heure de moyenne.
Hartford, 1"r juin (par câble). — Le Champion-
nat National Motocycliste s'est disputé lundi à
Greeley (Colorado) et vivait
réuni un lot nombreux
de concurrents représen-
tant toutes les grandes
firmes américaines. Gene
vValker, le démon améri-
cain, a couvert la dis-
tance à plus de 140 à'
l'heure de moyenne, mal-
gré un léger vent con-
traire. Voici le classe-
ment de l'épreuve :
1. Gene Walker (In-
dian) les 10 milles (16 kil.
090 mètres) en 11 m.
25 s.; 2. Ralph Helburn
(Harley Davidson) ; 3.
Ray Weishaar (Harley
Davidson).
Les engins des trois
bommes étaient d'une
puissance dépassant 30
chevaux. — Bardgett.
. GENE WALKER
AUTOMOBILE
Le Bureau permanent interallié
des Constructeurs d'Automobiles
se réunira le 12 juin à Anvers
Ainsi, que l'Auto l'a précédemment annoncé, le
Bureau permanent interallié des constructeurs d'au-
tomobiles se réunira le 12 juin à An vers pour y
discuter d'importantes questions d'ordre général.
Cette réunion, décidée lors de la précédente as-
semblé® tenue à Paris, se tiendra sous la présiden-
ce de M. le baron Petiet, président du Bureau per-
manent, et traitera. des questions suivantes : Rè-
glements généraux des expositions internationales;
tarifs douaniers; Code de la Route; admission des
neutres dans la composition du Bureau permanent,
etc., etc.
La question des tarifs douaniers s'étendra aux
interdictions d'importation en France des automo-
biles étrangères qui ont ému plusieurs pays alliés,
et, entre autres, un certain nombre de nos voisins
immédiats. '
Ajoutons que le Bureau permanent n'aura pas à
intervenir, contrairement à ce qu'on a dit, dans
l'organisation éventuelle d'un Salon de l'Automo-
bile à Paris en 19:20.
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 14 heures, courses à Longchamp.
. Nos pronostics .: l
Prix de Courcelles. — Persévérance n, Bubale.
Prix de Montfort. — Astypalée, Seed el Bark.
Prix de Saint-Georges. — La Palisse, Le Rêve,
Prix des Acacias. — Calabar, Clean Slceep.
Prix du Cli-amp-de-Mars. — Bouton d'Alarme,
Rallonge. ' .
Prix de Compiègne. — Saint Souplet, Cingh.
T .a scène se passe au dernier Congrès de
l 'U.S.F.S.A. Le président de la Fédération
vient de déclarer :
— Je donne immédiatement ma démission
si on me prouve, non par dés ragots,' mais par
un texte précis, que le Bureau de l'Union s'est
immiscé dans les affaires du rugby.
11 n'a pas plutôt terminé que M. Hoursian-
gou se lève : ' -
— Je relève le défi, dit-il.
,--Et M. Hoursiangou, très calme, exhume un
ordre du jour du Bureau de l'Union, en date
du 18 mars, protestant contre l'envoi de délé-
gués du Comité-Directeur à Dublin, et deman-
dant impérativement à ce Comité d'en réduire
le nombre.
— Voilà une des preuves de l'ingérence du
Bureau dans les affaires du rugby. Et il y en
a d'autres...
Savez-vous ce que lui répondit le président.
— Cet ordre du jour est exact, en effet, mais
il ne reflétait pas les idées du Bureau...
^ Et la salle, satisfaite de l'explication, applau-
dit à tout rompre.
C acrilège. , » ',
s . A Auxerre, il existe une statue de Saint
Nicolas, élevée en 1774, dit l'inscription, « aux
frais de la confrérie de Saint-Nicolas, patron
des mariniers,, et du sieur Vallois, confrère,
propriétaire' de la maison ». -%
Cette statue est d'ailleurs fort bien conser-
vée. Mais des plaisantins, ont jugé bon d'or-
ner d'un binocle le ne? respectable du bon
Saint Nicolas, ce qui est pour le moins d'un
goût douteux.
A toi, Touring-Club. / ,
/
N'oubliez pas d'emporter dans vos excur-
sions un appareil photo, et souvenez-vdus
que Photo-Plait, 37, rue Lajayette, Paris-
Opéra, vend les meilleurs et les moins chers.
Le catalogue général est envoyé gratis sur de- J
mande adressée au Photo-Plait. ■
p our répondre aux demandes de renseigne-
ments qui lui'"sont adressées, la Société du
Carburateur Zénith informe ses actionnaires
que tous les bruits qui sont répandus au
sujet de fusion ou rachat < d'une Société de
Carburateurs X sont faux et entièrement dé-
nués- de fondement.
Le Conseil d'Administration.
Comment se procurer des pneus pour sa voi-
ture ? Les Etablissements Le Royal ven-
dent toutes marques, toutes^dimensions, aux
prix des tarifs en cours sans majoration, 5,
rue de l'Isly (8e arr). Tél. : Central 60-60..
Il ne se passe pas d'épreuves ou de démons-
trations intéressantes, sans que l'on cons-
tate des succès pour les motos et sidecars
Georges Lévy. A Fontainebleau, dimanche der-1
nier encore, Catella, sur sidecar 500 eme G.L.,
se classe premier, à 52 kilomètres de moyenne.
Ce beau résultat offre un enseignement parti-
culier, c'est que la machine victorieuse est ri-
goureusement de série et, telle qu'elle est, li-
vrée aux clients. Au surplus, la construction
de ces machines jouit d'une réputation de pre-
mier ordre et méritée.
Le Téléphoniste.
ESCRIME
La Grande Semaine d'Epée
(5-13 juin au S.C. rue Saussure, 154)
La principale épreuve de la, Grande Semaine,
le Championnat individuel d'Epée, sera disputée
pair plus de 150 tireurs, sélectionnés parmi les
meilleurs escrimeurs.
M. Amson, vainqueur en 1919, défendra son ti-
tre qu'il conquit de haute lutte l'année dernière
sur Ducret, champion de 1914, qui n'était pas ce-
pendant à cette époque au mieux 'de sa forme.
Cette année, nous renverrons encore de Préjélan,
-autre champion de France, et de Nabat qui, par
deux fois déjà manqua de bien peu son champion-
!D;a;t.M. Buchard, l'excellent gaucher de la saille
Lamelllt, par sa récente victoire dans le « Chall-
lange Bouohacourt ». s'impose da:!l1'8 cette épreuve;
son succès ne serait pas une surprise.
Le cercltL.Hoche sera représenté par MM. Gen-
til, de Croizier, actuellement très entraîné, et Cle-
menetn. L'équipe des jeunes élèves de Baudry
sera au grand complet' :t de Galea, Heidé, Grego-
rio, Hena.rd et Ozic,,l de 'Pignol, un escrimeur qui
nous vient d'Egypte, 011 il comptait parmi les plus
forts.
Dams l'épreuve intersalles, le champion Ar-
ma'nd Maf&aard, Crespin, Touny et Joë , Bridge
viendront à la. rescousse.
La salle Laurent, déjà redontabl-ernenrt repré-
sentée par MM, Amson et Buchard, déléguera
MM. Jean Lacroix et Rochette ; la salle Ba,uda,t
MM. Liaitt-el et La.ir. Parmi les compétiteurs les
plus en vue, citons encore : MM. Felacci et Main-
bourg, du Cercle Militaire ; Barthélémy et de Cas-
tellame, de la salle Bourdon ; Polisset, de la salle
Flaoher et toute l'équipe Mi,o,.m,ajt avec MM. Ja,c-
ques Rodrigues, de Grainclas, Weill, Boucher, l'es
meilleurs tireurs de Saint-Cyr, et le capitaine Du
Souzy, de l'école de Saumur.
Ajoutons que c'est définitivement à la formule
de deux touches effectives, qui déjà fit ses preu-
ves, l'an dernier,, au Championnat de la Victoire,
que s'est arrêtée la, F..N.E. Les éliminatoires, ce-
pendant, se disputeront en une touche ainsi que
le match - Paris-Province. '
LES GRANDES EPREUVES DE « L'AUTO »
LE GRAND PRIX
de l'AUTO des
CHARS DE COMBAT
Organisé le 20 juin 1920 avec le concours du
ministère de la Guerre, sous le haut patronage
des maréchaux de France Foch et Pétain.
Coupe Inter-Régiments et Prix des Bataillons
La nouvelle équipe du 506e R.A.S. est formée
et le chronométreur officiel est désigné.
Ainsi que nous l'avions prévu, le dépare de 'a
Lieutenant-col, MONNOT
"i
classe lais a amené des
modifications dans il,
composition des équité
de notre grande -preuve
du 20 juin.
Le 506a R.if.S., de
Besançon, commandé par
le distingué colonel Mon-
not, arrive bon premier
pour la constitution ds
son nouveau team qui
sera le suivant ..
506e Régiment d'A.S.
Officier : capitaine Le«
loup. , v ■' -.
1(IC bdta'illon. — Méca.
micien : Ghys; suppléant :
Vogt; chef de char : ia -
des-logis Bonjean; sup-
pléant : brig. Pioch.
178 bataillon. — Mécanicien : Lecharpentler t
suppléant : Borreil; chef de char : mar.-des-logi?
Herbute; suppléant : mar.-des-logis Guitton.
18e bataillon. — Mécanicien Ranout; suppléante
Goy; chef de char : mar.-des-logis Marlet; sap-
pléant : mar.-des-logis Callanquin.
Ouvrier ; Ardin; suppléant : Laporte. -
Le chronométrage officiel
Notre épreuve présente trop d'importance et
excite une - trop vive émulation pour que nou3
m'ayons pas tenu à donner aux concurrents les ga-
ranties les meilleures de son absolue régularité.
-Le Grand Prix des chars d'assaut sera^ donc
chronométré officiellement et, d'ores et- déjà, M.
Matihis, le chronométreur officiel bien connu, dont
on sait la compétence en la matière, a bien voulu
nous assurer de son précieux concours.
Le Grand Prix de l'A.C.F. 1921
SUR LE RÈGLEMENT PROBABLE
' ' •L'awnoneff" du Grand Prix organisé l'un pro-
chain par l'Automobile-Club de Fra.nce, a suscité
dans tous les milieux intéressés une émotion pro-
fonde. On peut dire qu'il n'y a pas une note dis-
cordante dans le monde des constructeurs. Ceux
mêmes qui ne courront pas déclarent qu'il est excel-
lent que la France redevienne le centre du sport
automobile; quelques-uns craignent que la, date
fixée pour l'épreuve ne soit trop rapprochée, mais
dans l'ensemble, tout le monde approuve la déci-
sion prise par l'A.C.F. Il ne manquera pas d'en
rejaillir un lustre enviable sur toute l'industrie na-
tianaile^
.
x
Tout le monde paraît anxieux de connaître le
règlement du futur Grand Prix. Nous le connaî-
trons prochainement, par uin communiqué officiel de
la Commission sportive. Jusque-I'a,, fidèles à. notre
devoir d'informateurs, nous devons faire connaître
à nos lecteurs les renseignements, recueillis à des
sources sérieuses, que nous avons pu, rassembler.
Voici donc, vraiembiabiement, quelles seraient
les prescriptions - essentielles du nouveau . règle-
ment : -
1° Puissance minimum : 90 chevaux.
J'insiste sur le mot « minimum >1 qui, disparu
dans l'article d'hier rendait les commentaires par-
faitement inintelligibles.
2° Cylindrée maximum à fl»xer.
3° Limitation du rapport de course à. alésage.
4° Non limitation dit régime angulaire. v
50 Possibilité — mais simple possibilité — d'une
clause concernant le poids.
X
,
Tels sont les renseignements que nous avons pu
recueillir.
Il n'est évidemment pas interdit de se livrer
sur eux à certaines réflexions. D'ailleurs; il est des
clauses parmi celles indiquées, qui sont surabon-
da.ntes et' d'autres qui sont contradictoires. Comme
la Commission sportive compte dans son sein des
Brasier et des Renault, il est à peu près sûr que
le règlement définitif ne contiand.ra pas les cinq
articles ci-dessus énuiinérés, mais que sans doute
un ou deux d'entre eux constituent des sugges-
tlions dont nous avons trouvé la trace dans notre
enquête. • ...
Dire que la puissance minimum sera de 90 che-
vaux veut dire, bien entendu, qu'un moteur ne
sera qualifié qu'autant que s'a, puissance maximum
(l)e sera, pas inférieure a 90 chevaux. Où le véri- j
'fier.a-t-on ? Au banc d'essai, bien entendu. Et sur
un banc d'essai neutre, cela va de \soi._ Il faut
indiquer du même coup la tolérance admise 2, 3,
4 ou 5 0/0, pa,r exemple, puisq'll'.a,ucuue mesure
rigoureuse n'est actuellement possible en matière
de moteurs à explosion. La, correction baromé-
trique, la correction li,vg.ùométriqLi-e apptiqué'es sèli-
vant la méthode habitueUe n'ont rien de scienti-
fique : les lectures du nombre de tours, de poids
ou de couple Boni également sujettes à erreurs ;
enfin,, il faut tenir compte de l'équation persom-
melle,- si faible qu'elle puisse être, pour un homme
•aussi expérimenté que. M. Lumet. Conclusion :
La première clause doit nécessairement comporter
l'indication d'une tolérance. Cette tolérance ne
devra pas être inférieure à 5 0/0 en vue d'éviter
toute discussion dangereuse. La deuxième clause :
cylindrée maximum à fixer, ne se comprend pas
très bien.
Je sais bien qu'aux environs de Paris--Nfadiid
on faisait 90 ohevaux avec 15 litres de cylindrée ;
mais, aujourd'hui, 3 litres sont plus que suffip,auts,
et oii ne voit pas pourquoi un constructeur se han-
dicaperait naïvement en prenant un "moteur à ré-
gime lent, des pièces lourdes, des engrenages for-
midables, etc. S'il lui plaît d'employer un moteur
émasculé et de faire urne centaine de chevaux avec
cinq litres de cylindrée, ce qui est à la portée de
n'importe .quel , mécanicien, c'est son affaire ; mais
noua qui employons les voitures, nous serions
navrés que rien ne vienne plus inciter aux recher-
ches nouvelles et 'au progrès les fabricants de car-
burateurs, de magnétos, de roulements à billes et
même d'acier.
. Limitation du rapport de course à alésage. —
Ici je ne comprends pas t.rès bien. Quel sera ce
rapport ? Un des moteurs les plus durables qu'on
ait connu, un des plus « gais » aussi à conduire,
était un moteur dans lequel ce rapport atteignait
2,25. Enfin, nous verrons.
On aurait parlé d'une non limitation du nombre
de tours. Comment ? On en a donc paillé ! Je
me refuse simplement à le croire : car ceci déno-
terait une telle .ignorance du moteur qu'aucun
membre de la Commission sportive ne peut sérieu-
sement être responsable d'une semblable sugges-
tion ..
Enfin, il a été — paraît-il - question dune
clause concernant le poids. Elle, est possible sinon
probable.
X
On peut assez aisément déimêier —_ au travers
de ces renseignements dont, comme je le disais
plus haut, certains sont contradictoires - l'esprit
qui parait avoir " animé certains membres de la
Commission sportive. I
Réagir contre les moteurs, dits « poussés » à j
caj.-a.cteristique ' soi-disant pointue ; pousser aux f
moteurs souples..
De' graves confusions paraissent avoir été corn- •
mises : la. souples-se d'un moteur est une chose, la
souplesse d'une voiture en es-t une autre. Celle-ci
seúlLe peut intéresser le client ; et la souplesse
d'une voiture est surtout fonction de son poids et
de la. multiplication. Puisque ce qui entre en jeu
sur un rapport de multiplication donné, c'est une
courbe d'utilisation et non la caractéristique de
puissance, CETTE DERNIERE N'INDIQUE
RIEN QUANT A LA SOUPLESSE DU MO-
TEUR.
Et puis, je vous en prie, qui empêcherait un con-
ducteur de présenter 90 chevaux au. frein de
Il'A,C.F. et de courir avec le même moteur qui
en aura 150, en 'modifiant soit le régiagle, soit
l'équipage en mouvement. Tou't ça. me paraît bien
'illusoire.
Mais qu'on puisse confondre « moteur souple »
et « voiture souvle », ie me refuse iL le croire.. ~ -*
C. Faroux.
CE QU'ON DIT DU GRAND PRIX
A la Chambre Syndicale des Constructeurs
d'Automobiles
L'opinion de M. le baron Petiet, président de
la. Chambre Syndicale et du Bureau Perm.a'nent
Interallié des Constructeurs d'automobiles et di-
recteur de la maison Ariès, était une des plus inté.
ressantes à avoir.
Nous avons donc posé la question 11 M. le baron1
Petiot et sa réponse do,une toute satisfaction aux
sportsmen qui souhaitent la reprise des Grands
Prix. La. voici en quelques lignes :
— Nous sommes en parfait accord avec l'A.C.F. Nous
étions d'ailleurs toujours restés partisans du principe de la
course, mais les conditions économiques dans lesquelles se
débattait l'industrie automobile et contre lesquelles elle,
lutte encore aujourd'hui, ne permettaient pas d'envisageï
une grande épreuve .pour 1920. Mais, l'année prochaine, les
difficultés auront sans doute disparu et les constructeu",
pourront songer à établir des voitures spécialee;.
Le Selon et les courses sont faits pour provoquer une re-
crudescence de commandes. Il est probable que les comman,
des prises pendant les mauvaises périodes seront livrées et
que, la situation normale étant ainsi rétablie, l'utilité de cet
deux éléments de propagande se fasse de nouveau sentir.
— Pensez-voiis que la maison Ariès courra ?
— Il serait 'toutefois prématuré de le dire. On s'y inspi.
rera, en tout cas, des circonstances.
CHEZ LES CONSTRUCTEURS
M. Koechlin (Peugeot)
— Nous sommes sincèrement heureux de la décision d4
l'Automobile Club de France. De tout temps, nous avons 6tf
partisans des courses, en général, et du Grand Prix, en var.
ticulier : nos vœux sont donc exaucÜ.
Nous n'avons pas d'idée arrêtée touchant la, réglementation
à itdopter. Nous demandons seulement qu'elle soit simple.
Qu'on limite la cylindrée, par exemple, mais qu'on ne fassa
pas des restrictions et d03 additions qui rendent un règle-
ment touffu, difficilement compréhensible pour le grand pu.
blic et exécutable pour les ingénieurs. La simplicité avant
tout.
M. Artaud (G. Voisin)
— Nous ne prendrons personnellement pas part à la
course. Préparer des voitures spéciales entraîne trop de com-
plications dans une usine en ordre de marclie. 4
Si l'on a du charbon en 1921, tout ira bien; sinon, la pro
duction ne sera pas beaucoup plus favorisée l'anné.e pro.
chaine que cette année-ci.
Pour le règlement, nous sommes partisans de la liberti
complète; on a usé diverses formules jusqp'à ce jour, mail
on a, par cela même, limité l'initiative des constructeur»
dont les conceptions seraient peut-être bonnes à connaître.
- Quant au circuit, celui d'Alsace aurait certainement, do
point de vue spectacle, le plus de succès.
M. Delage (Delage)
— J'ai l'esprit plein d'autres choses; vous me prenez a.a
dépourvu et alors que je n'ai encore aucune opinion.
Je ne crois pas qu'en la circonstance la Commission Spor-
tive de l'A.C.F. ait représenté l'opinion de tous les construe.
teurs, car, en ce qui me concerne, par exemple, je vois di
grosses difficultés qui ne me permettent pas de dire encon
si je cotirrai.
M. Brasier
— J*aÉplatidis de tout cœur à ce retour à la course qu(
était impatiemment attendu et je crois que l'épreuve de 19'2t
obtiendra un succès sans précédent. Je regrette seulemeiit,
pour ma part, de ne pouvoir dire encore avec certitude si ji
pourrai' y prendre part..
M. Barbaron (Lorraine-Dietrich)
— Hélas, nous ne courrons pas ou, plus exactement., non,
ne pénsons pas courir pour l'instant. Mais nous' approuvon,
pleinement l'initiative de la Commission Sportive et de l'A
C.F'. La résurrection de là course, c'est la renaissance pOUf
le plus grand essor de notre indiistrie.
M. Bignan (Bignan Sports)
En principe, ïious ne courrons pas. Les difficultés di
fabrication sont telles que nous avons autre chose à faire qua
de préparer la course. Il est vrai que, d'ici 1921., !a. situation
peut'Changer et alors... nous verrons... Mais si nous ,avion.
à donner (!lIjO?l'rd' !mi une réponse, elle serait négative: nont
ne pourrions être prêts.
; M. Lambert (Farman)
— La résurrection du Grand Prix était utile et on a abso- c
lument raison d'y revenir. *
Si on fait le circuit dans la forme indiquée, cela fera
un» p«urs<*
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.67%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 76.67%.
- Collections numériques similaires Baret Paul Baret Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Baret Paul" or dc.contributor adj "Baret Paul")Programme du cours de droit criminel fait à l'Université de Pise, par le professeur François Carrara. Partie générale. Traduction faite à Pise sous les yeux de l'auteur, par Paul Baret,... /ark:/12148/bpt6k5837818c.highres Histoire et critique des règles sur la preuve de la filiation naturelle en droit français et étranger, par Paul Baret,... /ark:/12148/bpt6k58314206.highres
- Auteurs similaires Desgrange Henri Desgrange Henri /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desgrange Henri" or dc.contributor adj "Desgrange Henri")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4631778r/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4631778r/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4631778r/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4631778r/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4631778r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4631778r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4631778r/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest