Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 août 1919 02 août 1919
Description : 1919/08/02 (A20,N6826). 1919/08/02 (A20,N6826).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4631494t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
200 ANNEE. — N° 6.826. — QUOTIDIEN
LE NUMÉRO : ÎQ CENTIMES ~
SAMEDI 2 AOUT lSi9
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartr,
PARIS (9")
L UE LIGNE CENTRAL 27-68
TÉLÉPHONE \ 2e LIGNE CENTRAL 28-12
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Adresse Télégraphique : VÉLAUTO - PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
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AUTOMOBILE - AERiÔIÎAUTiQUE - CYCLISME
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10, Rue du Faubourg-Montmartre
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HENRI DESGRANGE
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DÉPARTEMENTS et ALOÉIUB.... 16 » t 32 o
ÉTRANGER (Union postale) 22 . » 44 9
On s'abonne sans frais 'dans tous les
Bureaux de poste.
Chic aux Pistons !
Quand, en mars 1917, une circulaire I
ministérielle prolongeait les congés de.
Pâques jusqu'au 12 avril « afin, SpéCl-
fiait-elle, de faciliter la participation des
élèves des lycées, collèges, écoles nor-
males et écoles primaires supérieures
aux travaux agricoles en temps oppor-
tun », ce n'était point, à vrai dire, pour
que nos jeunes gens allassent cueillir
la violette et surprendre l'éclosion des
muguets. A ce moment, comme aujour-
d'hui, les poireaux s'enlevaient au prix
des truffes et les carottes le disputaient
aux ananas sur les tarifs de vie chère.
Et, ainsi, s'expliquent les affiches qui
illustrèrent les murs des sombres ba-
huts. M. Clément,el y mobilisait les
<( Enfants de France », M. Fernand Da-
vid, les « Bataillons agricoles», et M.
Viviani les « Equipes scolaires »,
»
* *
L'indication était formelle. De l'initia-
tiv-e, du travail ,et de l'entr'aide. Cours
de morale ou leçon de choses, peu im-
porte ! On se retrouvait dans l'humaine •
et charitable formule du tous pour un
et du un pour tous.
" *
s *
Les mois passent, les transports s'ar-
rêtent. Cette fois la, jeunesse n'attend
pas que de nouvelles exhortations lui
soient adressées. Elle abandonne les ra-
mes des petits pois pour les rames du
métro et, de même qu'à certaines heu-
res elle avait compris la supériorité d'un
carré de choux sur l,e carré de l'hypo-
thénuse, elle saisit maintenant toute
l'importance du mouvement dans la vie j
des foules. Le jardinage a fait place à
la cinématique. De l'action, toujours, à
la bonne-heure il
* m
Et voilà la ruche de Centrale au tra-
vail. Lutte de classes? Si vous enten-
dez par là l'émulation entre bisuts, car-
rés et cubes des diverses sections sco-
laires, c'est, en effet, une lutte des clas-
ses dans la générosité d'un effort que
personne n'exigeait d'elles- Une fois de
plus Archimède a abandonné ses cal-
culs pour être utile à Syracuse. Voilà
tout. Rien ne sert de plancher il faut
résoudre à temps. C'est ce que compri-
rent les centraux, suffisamment impré-
gnés de watts pour se transformer en
tvattmen. Quel mal voyez-vous à cela ?
J'estime en ce qui me concerne — et
puisqu'ils étaient en box-caLf, raglan et
bibi — que ces jeunes gens ont usé,
comme disent les mathématiciens, d'une
démonstration élégante. Ils étaient dans
le train. Qu'ils y restent.
* -
* «
Qu'ils y restent, eh oui 1 Emile Faguet
écrivait un jour que pour savoir si quel-
qu'un est en progrès vers le but où il
tend, il faut savoir où il va. A mer-
veille ! Nos abeilles de Centrale en allant
à Champerret, Etoile et Gambetta prü-
gressaient donc indubitablement. J'en-
tends bien que tous les centraux ne ten-
dent pas vers la traction. Mais qui se
peut flatter de continuer dans l'âge mûr
une besogne incidente d'adolescent ?
Franklin fabriqua des chandelles, Linné
fiL des souliers, Fulton cisela des ba-
gues et Jacquard tressa des chapeaux
de paille. Que si vous trouvez ces per-
sonnages un peu vieux jeu voici de l'au-
tre côté de l'eau Vanderbilt en batelier,
Gordon Bennett en type', Stephen Girard
en moussaillon, Jay Gould en camelot
et Stanley ep épicier. Vous voyez bien.
D'autre ()art, nos centraux-wattmen,
et pour un très grand nombre, reve-
naient du front. A cet égard je ne veux
et ne puis faire aucun rapprochement,
mais, tout de même, je me demande si
Lefebvre qui avait brassé la pâte des
pétrins, et si Kléber qui débuta en gà-
thant le mortier, eussent désavoué nos
gars en les voyant commander des dy-
[lamos, Du travail, d'abord. Les pistons
en ont fourni. Bravo, les pistons !
*
* *
La guerre est finie ? Dites qu'elle com-
mence et ne finira plus.
Oberka.mpf — le fondateur des manu-
factures de Jouy et d'Essonnes — dé-
buta à Paris en payant une pension de
huit sous par jour. Il advint que, plus
tard, Napoléon lui remit la croix ap-
puyée de cette réflexion : « Vous, aveo
votre industrie, et moi avec mes armées,
nous faisons une rude guerre aux An-
glais, mais, finalement, c'est votre usine
qui l'emportera. » Et voilà pourquoi la
guerre commence. La sirène des ate-
liers prolonge les clairons, la cotte con-
tinue la capote. C'est assez mourir. Il
faut vivre. Le geste des centraux ne si-
gn,ifie pas autre chose. La nécessité de
durer est moins une contrainte qu'un
devoir fondamental. Et donc, je ne vois
pas sur quels arguments on pourrait
s'appuyer ,)our blâmer nos enfants sur-
pris dans l'exercice spontané de ce de-
voir prinïioridia,l : vivre. •
*
1 *
En vérité il faut être mal embouché
pour critiquer les gens qui font la
chaîne quand la maison, brûle -et ceux
qui passent aux manettes quand les ma-
chines s'immobilisent. Entre les devoirs
sociaux et les devoirs individuels, c'est
à peine s'il "y a de nos jours l'épaisseur
d'un ticket de métro. Autant les confon-
dre pour y applaudir. On les veut sépa-
rer pour les discutailler. Point. Ils s'im-
posent. Les palabres sur l'inertie n'ont
jamais empêché la terre de tourner.
Les centraux ont raison de se mon-
trer sensibles aux félicitations de Paris
unanime. L'adhésion d'une ville comme
celle-ci n'est pas un, mince hommage.
Qu'ils en tirent quelaue fierté 'c'est
leur droit. Ils en ont mis un coup. Rien
de plus honorable, puisque aussi bien
il suffit de regarder ses dix doigts pour
y trouver l'origine du travail.
Et puis, maintenant qu'ils connaissent
les secrets du démarrage et l'attaque des
courbes en douceur, voilà nos garçons
à même de s'élancer vers l'avenir avec
une vit-esse, grand V, uniformément ac-
üélérée. Courage donc, et chic aux pis-
tons !
LOUIS CROS.
LES GRANDES EPREUVES MOTOCYCLISTES
La Grande Ceinture
POUR MOTOCYCLISTES
ET CYCLECARISTES AMATEURS
Organisée par le Motocycle Club de France et
l'AUTO, le 21 Septembre 1919.
Notre épreuve populaire doit contribuer
puissamment à la diffusion des plus
démocratiques des véhicules
automobiles.
Donnons -aujourd'hui quelques renseignements
sur notre épreuve populaire du 21 septembre.
Et d'abord, précisons : nous avons employé a
dessein cette expression : épreuve populaire.
Elle se différencie, en effet, en tous points des
concours de tourisme organisés jusqu'ici.
L'a Grande Ceinture n'est pas et ne veut pas
être un concours de tourisme aux difficultés
nombreuses. Pas de contrôles continuels où'
seraient 'notées les heures de passage des con-
currents avec points de pénalisation à l'appui
le cas échéant. Il y aura naturellement des con-
trôles fixes, voire des contrôles secrets. Mais
ceci uniquement pour obliger les concurrents
à suivre le parcours, la moyenne de 30 à l'heure
n'étant exigée que sur la totalité de l'itiné-
raire.. \
Une grande promenade pour touristes, une
démonstration de l'importance actuelle du mou-
vement motocycliste, une épreuve pour favori-
ser le développement de celui-ci en montrant
à la foule les engins qu'elle commence à con-
naître et à apprécier : voilà ce que nous vou-
10ns que soit la Grande Cehtztre.
A bientôt le règlement
Le règlement définitif n'est pas encore com-
plètement établi. Le serait-il d'ailleurs que nous
n'en parlerions pas avant qu'il ait été accepté
par l'U.M.F.
Annonçons pourtant que les droits d'inscrip-
tion seront minimes (10 fr. par machine), et
qu'il y aura une épreuve de côte dans le clas-
sique raidillon du Cœur-Volant, immédiatement
après l'arrivée, qui aura lieu aux abreuvoirs
da Marly.
LE CARBURANT NATIONAL
Ce qu'il sera en France
et en Amérique
Car les Américains auraient trouvé un
carburant nouveau donnant des résul-
tats supérieurs à ceux obtenus
avec l'essence.
L'Auto a annoncé hier que M. Loucheur avait
fait au Conseil des ministres un exposé des
études entreprises en vue de l'emploi d'un car-
burant national. |
Une commission présidée par M. Barthe, dé-
puté de l'Hérault, et rattachée au commissariat
des essences est chargée, des études et des es-
sais. Nous avons vu a ce sujet M. le professeur
Frédéric Bordas qui a fait toutes les expérien-
ces dans son laboratoire du Collège de France
et a bien voulu nous donner quelques rensei-
gnements.
Le carburant national n'est autre qu'un mé-
lange d'alcool et de benzol, l'alcool y entrant
en forte proportion. Un mélange de ce. genre
était employé avant la guerre par les compa-
gnies d'autobus et de taxis ; mais il ne faut
pas perdre de vue qu'avant la guerre l'alcool
valait 0 fr. 25 le litre et qu'il vaut maintenant
près de 3 francs, de sorte que ce carburant ne
peut pas ' rendre de grands services avant un
temps assez éloigné. En effet, nous n'aurons
pas d'alcool capable de concurrencer de façon
efficace les essences que nous devons .acheter à
.l'étranger tant que les usines_du Nord ne seront
pas reconstruites et que la culture de la bette-
rave ne sera pas reprise dans nos départements
dévastés du Nord et de l'Aisne. I
Des essais préliminaires ont cependant été
faits dernièrement par .la C.G.O. et, prochaine-
ment, ils seront repris par des compagnies de
taxis.
L'Amérique s'occupe de la question
Il n'y 'a pas qu'en Ftance qu'on s'occupe du j
remplacement de l'essence. A différentes trepri-
ses, l'Auto a 'rendu compte des essais effectués
avec plusieurs carburants nouveaux, notam-
ment à l'occasion du congrès de Marseille. ;
En Amérique, donc, on se préoccupe égale- .
ment de la question. C'est ainsi que 1 'Americai-t
Machinist annonce que deùx officiers de la sec-
tion des recherches viennent de mettre au point
un nouveau combustible qui serait un peroxyde
de kérosine. Ce combustible, résultat de sept
années de travail, serait pratiquement sans
odeur, ni goût ; les produits de sa combustion
! seraient de température moins ^evée que celle
: de l'essence, d'où facilité plus grande pour le
graissage et le refroidissement. Il serait aussi.
: moins corrosif.
! Ce peroxide de kérosine. obtenu par voie chi-
i mique, partirait plus facilement que l'essence
! et exploserait au-dessous de zéro, brûlerait sans
! résidu, ne pourrait exploser prématurément et,
? à la flamme, ne ferait que s'allumer. L'effet
de son explosion serait de 30 0/0 plus fort que
celui de l'essence ; il demanderait moins d'air
pour sa combustion et remplacerait l'essence
sans aucun appareil spécial.
Les essais de la Naval Air Station d'Anacostia.
l'auraient trouvé supérieur à la meilleure es-
sence. Le moteur tournant à 1,600 tours à la
minute, la température de l'eau du radiateur
n'aurait pas eX,c.édè 72°C et celle de l'huille du
carter 55°. j
LES GRANDS COMBATS DE BOXE
Le match Carpentier-Beckett
n'aura lieu qu'en janvier
En attendant la date exacte à fixer Carpen-
tier reprendra paisihlement son entraî-
nement
Nous pouvons annoncer que le match Carpen-
tier-Beckett, qui avait été annoncé comme devant
se disputer d'abord le 2 septembre, puis vers la
fin septembre, n'aura pas lieu avant le courant
de janvier prochain, à une date restant à fixer.
Une des raisons est que la salle de l'Olympia,
de Londres, ne sera pas libre avant la fin de
l'année, et Descamps, le bouillant manager de
Carpentier, a accepté la nouvelle date, .d'accord
avec Cochran.
Carpentier, qui sera démobilisé le 25 août et
prend 'actuellement un court repas, va se remet-
tre doucement à l'entraînement et se préparer
• en vue de quelques combats pour lesquels nous
croyons savoir que des pourparlers sont déjà en-
gagés.
Allô! Allô!
Aujourd'hui, à 14 heures, Courses à Deauville.
Nos prUn'ostics
Prix de Hennequeville. — Scambietto, Verdar.
Prix de ?a Terrasse. — Ecurie Vanderbilt, Jo-
bard. ;
Prix du Golf. — Princesse Mafalda, Ripj
Prix de Normandie. — Larrikin, Mont/ducon,
Prix de la ITeine-Mathilde. — Danseur d.t Roi,
Minareto. |
1" Prix de la Société des Steeple-Chastë de
France. — Ouesd, Fonraud, j
î isez-vous « l'Affaire Landru » ? Cej n'est
pas toujours ennuyeux... si l'on peut
ainsi parler d'un drame possible où tant
d'existences auraient été détruites. \
L'un des témoins convoqués est une dame
Szisz. Voici un nom bien particulier, et bien;
connu dans le sport automobile. Souvenez-!
vous que Szisz pilota longtemps'une voiture
de course. - -
LE PRQMENEUR f/llrieuxJ. — Faites donc att.en-
tion : vous frottez contre moi votre bicyclette
pleine de poussière !
LE CYCLISTE. — Comment voulez-vous que je
voue voie, camouflé comme vous l'êtes.
:
pour les vacances des petits Parisiens. i
* Les enfants d'Amérique ont ouvert
une souscription dans les écoles, dont lk
montant doit servir à créer ici, des œuvres
sociales d'éducation enfantines.
L'Association, qui s'intitule (c Junior Red]
Cross » (et qui dép-end de la Croix - Rouget.
américaine), a organisé dés colonies de va-j
eances dont profitent déjà i.ooo enfants. Mais
la liste est clos-e, et beaucoup restent encore
dans la cité. « La Junior Red Cross », d'ac-
cord avec « l'Enfance. Heureuse » installe
sur les fortifications, des terrains de. jeux, où
les enfants pourront s'amuser sous la garde
de jeunes filles qui joueront avec eux.
Ballons de football, raquettes, croquets,
jeux de tennis, seront mis à la disposition
des enfants, chorale, cours de gymnastique
rythmique, etc.
Une automobile promènera l'es enfants
tour à tour dans l'après-midi. '
Les terrains de jeux seront installés, l'un
à la Porte Dorée, près du Bois de Vincennes,
où les enfants pourront faire de bonnes ex-
cursions, l'autre à la Porte de Bagnolet.
Tous les enfants de Paris peuvent se faire
inscrire. \
Droit d'inscription, 5 fr. par mois.
Les inscriptions seront reçues le lundi
4 août et les jours suivants au terrain de
la Porte Dorée, à partir de 9 h. du matin.
Le Téléphoniste.
Dimanche, à 14 h. 15, au Parc des Princes.
A LA VEILLE
DE LA GRANDE BATAILLE
Demain se courra le quatrième Grand Prix
d'Auteuil. — Sérès est redevenu grand
favori. — Les chances du petit Fos-
sier. — Son rôle. — La rentrée '
de Verkeyn.
Nous voici à la veille: du Grand Prix d'Auteuil.
Demain, vers 13 h., en masses compactes, une
foule innombrable va déferler vers le Parc des
Pinces.
La réunion commencera. Tout d'abord, ce se- 1
ront les jolies courses de vitesse.
Le match des Cinq
Enfin, paraîtront les cinq concurrents du !
Grand Prix d'Auteuil. Tour à tour, Sérès, Linart, !
Colombatto, Henry Fossier 'et Verkeyn viendront
se ranger sous les ordres du starter. Les moto-
cyclistes, à toute allure, essaieront leurs engins ;
voici Pasquier. l'excellent Tourangeau ; voici le
Roannais Sauze ; voici le Marseillais Villepon-
toux ; voici le sympathique Fessier, le « père du
fils » ; voici enfin le fameux Lauthier, que l'on
n'aura pas vu depuis dix-huit mois surje ciment
d'Auteudl et dont la rentrée va produire xïne sen-
sation profonde. Ainsi que nous l'avons dit hier,
c'est LalIthier, en effet, qui va prendre la succes-
sion de ce pauvre Barrau, si tragiquement dis-
paru, et qui entraînera Sérès, demain, dans le 1
Grand Prix...
Les deux manches
On sait que le Grand Prix d'Auteuil se courra
en deux manches de 10 et 60 îcil. La première,
vu sa courte distance, sera menée à toute allure.
La seconde, d'une ampleur plus -attrayante, don-
nera lieu à un combat sérieux .soutenu, capti-
vant. où chacun pourra faire valoir ses qualités
d'endurance et de vitesse. Le classement s'éta-
blira par addition de distances.
Les autres courses
Pour encadrer la grande épreuve,, il y aurait (
rappelons-lie, un beau programme de vitesse
comportant notamment l'intéressant Prix de
Billancourt (4' année), en 4 séries et 1 fina!le ,
par addition de points siur 4 tours ; le Prix de
Melbourne, course à l'australienne, par équipes
de 3 coureurs ; un Grand Handicap du Mille ;
des tentatives pour le Brassard des 500 mè- ,
très, etc.
69 concurrents sont engagés dans ces diverses
épreuves. 1
La réunion commencera à 14 h. 15. j
LES GRANDES ÉPREUVES DE NATATION
La Traversée de Paris à la Nage
CRÉÉE PAR L'AUTO EN 1905
Organisée le 24 Août par L'AUTO et la Ligue Nationale de Natation, avec le concours
du Conseil Municipal de Paris et du Conseil Général de la Seine
sous les règlements de l'U.S.F.S.A.
LES COUPES DUBONNET
L'U.S.F.S.A. a accordé son autorisation. — Le triomphateur de l'an dernier est dans
une forme splendide. — A propos de l'éliminatoire. — La liste des inscriptions
est ouverte. — Le champion toulousain, Bernard Marquès, sera de la fête.
Lia; Traversée die la Victoire constitue fin v'
ritable match France contre ItaJle:, car le$ me#
leurs tritons dies deiuix sœurs latines' sont déji
inscrite. i
Le îormidflibïe Italien Baioigaluipo, l'égal de
Billington, eL ses éqiuâipiieirs Madito et Toscan!
auront à subir le choc de notre national Georr
J.OAQUIN CTTADR AD A
Champion d'Espagne
ses Michel et du Touloaisaiin oéLèJ:Jr'e, Bernard
Marqués. Tous devront résister à V Espalgnol
OUl8Jdiradl8J, qUliJ est considéré comme un secono.'
Ta'vlior, elt au, Be>l,ge, L. Scheidit, qui va Sie trou-
ver, cette fois, sur' une distance à Sia corner
nanJc:e.T,el els:t à un/mo'is die l'épreuve lie lot die to^
premier ordre qui est officieil'iemeint inscrit et
qualifié poiur tnaiverser Paris à la nage.
Les deux Michel
Georges Michel qui participe à' notre daiztè*
• . t.
me Tria/versée est bien oetai qui triompha L'aiï
dernier et non un homonyme quii se- classai ho-
noriaibltement dans la Traversée diui 24 judMet ; il
était utile de lie préciser.
Le champion du Sud-Ouest
Bernard Marqués, le champion diu- SudwOuest,
qui naigera sous "es couteurs du Comité des
Pyrénées, est champion die sa. région, sur 200
mettes à L'a. brasse, 1910; 1911, 1912 et 1918; vain-
qùie,tir d,,e La. Traverséei die TOÙIOUSIQ en 1909,
1910, 1912 et 1918, et champion des 500 et 1.500
mètres. C'est un très beau nageur en lequel ses
ardents compatriotes ont placé tous leurs es-
irwws.
Les inscrits
1. CHRETIEN (Français).
2. CUADRADA (Espagnol).
3. MICHEL (Français).
4. BACIGALUPO (Italien).
4. M'ALITO (Italien).
6. TOSCANI (Italien).
7. Bernard' MARQUES WiPançruÍs),
8. L. SCI-HE'IDT (Betoel.
Les éliminatoires
Les épreuves éliminatoires se disputeront lie
10 août, en m:ême. temps que lies Auidiax na-
geurs, sur une distance de 6 kilomètres. Les
cinq ou six premiers s'er'o'n.t qualifiés pour par-
ticiper à la Traversée. '
Les inscriptions (1 fr.) seront reçues à l'Auto
(malnrd:alt au nom de M. H. Jobart) jusqu,&u,
6 août. -
Sur le parcours et à l'arrivée
Il sera créé une course die primes ; cinq
coupes offertes par la maison D ubonne t seront
remises aux concurrents qui passeront en tête
a différents points désignés.
A chacune de ces arrivées, de même qu'au
¡('pan et à l'arrivée finale. seront organisées
des fêtes nautiques qui comporteront d'extra-
ordinaires attractions ; certaines de ces attrac- '
Lions seront autant de clous s-t'iisaiionneis.
A l'arrivée, une grande fête sera organisée
entre le pont Mirabeau et le Viaduc d'Auteuil.
C'.est un programme a'drniirable quili est intitulé :
lies Grands Critériums de France, et dlont voici
le détail :
1. 100 mètres, nage libre.. *
2. 500 mètres, nage libre.
3. 100 mètres, dames.
4. Course par équipes, des 4 nages : dos,
brasse, over, nage Nbre.
5. oOlursJ8 par équipes de 10 nageurs.
6. Gourse de plopgeons.
7. Grand Prix des débutants : 100 mètres,
nage libre, ouvert à tout nageur n'ayant jamais
couru eit nie faisant pas partie d'un cilub. ;
8. Match de water-polo.
Ces épireuwes magnifiques constituant les re--
vanches des Championnats ,d'e France et nous
permettront de voir en .présence nos meilleurs
nageurs
LES GRANDS RAIDS AERIENS
La France serait plus intéressée
à la Traversée du Sahara
qu'à la Traversée de l'Atlantique
On a volé déjà d'Alger à In-Salah, soit un raid de 1.300 kilomètres ; va-t-on tenter
bientôt de franchir le désert d'In-Salah au Niger, ce qui ne dépasserait pas
1.500 kilomètres et n'atteindrait même pas le record de Roget.
Dans le désir assez peu positif que l'on, a de
réveiller l'aviatiori somnolente, alors que l'on
reprend le programme du colonel Dhé pour le
faire aboutir au printemps prochain., on oublie
toujours l'utilité, la nécessité même, qu'il y a à
réaliser le grand réseau aérien africain par la
ligne côtière Tunisie-Aigérie-Maroc-Sénégal par
1 . L'itinéraire de la ,Traversée du Sahara
Ja voie Sénég'aJ-Niger, enfin par celle qui reliera
directement l'Algérie au Nige!r, avant de pousser
plus, avant sur le Tchad et le Congo.
La li-gne de Dakar est une nécessité politique ;
celle du Sahara une nécessité coloniale. Pour
aujourd'hui, examinons celle-ci.
Alger-In-Salah
44 février 1918, l'aviation d'Algérie, sous les
ordres :du, commandant Laurent, envoya trois
awioI18 d'Alger à. ln-Salah (1.300 kilomètres en-
viron). Les- trois pilotes — TerpealU" Audit et
Bernard — réussirent le voyage, &11,eir-retcur par
Biskra, Touggourt, Ouargla, Berkane, Inil'el et)
Guettara.
En mars 1919, cinq Farman 80 HP partirent
d'Alger, sous les ordres du chef de bataillon
d'infanterie coloniale Bettiml^mrg. Après pas
mk,il de péripéties, les avions parvinrent à In-
Saiah par la route .A 1 ger-CM éansvillt,- Cal-omb -
Béchar-Benl-Abbès-Ksabi-Adrar et Aoulef. Le re-
tour s'effectua sur l,a route Est Inifel-Biskra.
Cette mission avait en vue l'étude du parcours
possible du transsaharien de Colomb-Béchar à,
In-S'fi'iaih par le Touat et le Gouraim.
Enfin, en décembre 1918-janvier 1919, le sous-
lieutenant André Bellot, fut chargé par le com-
mandant de l'aviation algérienne de se rendre à
In-SaJiàh pour-étudier lies terrains d'atterrissage
i!X)-sa!Mes entre' In-Salaih et Tamanrasset ( fÜT t
Motilynoki), -à 800 kilomètres au Sud et aux
pieds du massif de Hoggar, dont le point cul-
minant atteint 2.200 mètres.
On 'em était. là de lia question. et le général
N:LvleUe, comma.ndafnt des forces die l'Afrique du
Notrd étad't tout disposé à pousser plus loin l'en-
treprise et à '..'favoriser la traversée du Sahara
d|!in-SaiMih aaii Niger lorsque l'armistice auTvi'nL
La traversée du désert
Jusqu'à maintenant, l'es avions nie sont par-
1 venus qu'à, InnSalah. La seconde étape d'Algé-
I rie-Niiger reste donc à faire. Il existe deux rouK
tes pour a,'ttefmdre le grand fleuve' africain 1
1° l'a voie directe In-Saiah-Bourem (1.200 kil.) ;
2o la ligne brisée Int-Sa'liah-Tamanrasset (600 k.]
et TarnallT'aiSiset...BiQlocerrn (900 kil.).
Le premier itinéraire offre le danger de pas.
ser, (pendant près -d!eï 400 kilomètres, au-dessus
du.' Tain'ezromft, graaïd désert où rien ne cir-
cule, où il n'existe aucune piste de caravane.
Après quoi, on arrive dans L'a. région de Timia-
ouiin et de l'Adrar dies Ifonas, presque toujours
fréquentée. De plus la, partie diu Taneznonft n'a
jamais été explorée au point de vue fiut.omo.
bile. Des tiraoteurs-comivioyefuns ne pourraient
donc pas escorter les avions ; Les points de re-
père sont peu nombreux. Cependant, lorsqu'on
sait que des appareils accomplissent d'une trai.
te, sans panne, les raids Paris-Kénitra eit de
l'Atlantique, on pourrait essayer.
Le second itinéraire, In-Salah-Tamaniraeset-
Niger a; été préconisé par l'aviation militaire.
Dès à présent, comme nous l'avons dit, des ter*
vains ont été repérés depuis In-Saillaih jUISlq:¡' à
Tamanrasset et les autos peuvent parvenir- jus-
qu'au Hoggar. La seconde partie du .\,oy.llgE\
Ta.ma'nrasset-Bofurem est presque toujours fré-
quentée par les caravanes et pour un oppaml
normal, ce serait une question de 4 heures à
4 heures et demie de vol. D'autre part, on ne»
peut se perdre puisque forcément — à IÏMMÏ» '
d'erreur vers l'est de piles de 50 degrés --- on
aboutit au Niger, visible de très loin en l'air en
raison de sa bordure die végétation., large; -de
plus de 50 kilomètres.
Comment opérer
La traversée du Sahara peut être envi-siagéa
à deux points de vue : .
Le vol isolé ;
Le vüL, elll groupe
Pour un eivilon isolé, l'a métlhodie de! -
consisterait à choisir l'itinéraire In-SaNi "
mannasseinNiger, en faisant déposer u t p
'\'Ia'nlt au poste de Motilynski (Tamanras a-1
l'essence, de l'huile, die L'eau, des rechc , r -
Toutefois, pour une première traiversé-1 -,» •
à-dire pour le haut fait unique, l'itinér.airr reet semble plus engageant, en prenant les j 1 v. -
cautions suaivantes : ia.ilf'!8 le raid, aiveic un ^ «\
■ à gros pouvoir porteur, avec poste die T - 5
pouvant communiquer avec In-Salah-Fort
tilynski et Tombouctou, c'est-à-dire émission a.
7 eu' 800 kilomètres ; emporter des provi 1
de bouche pour 10 jours, et 50 litres d'eau' t 1
blé, des carabines pour tirer du gibi:er
de panne, en-fin, UIll petit chariot léger ,
,montahle, piouvaint être remorqué en i,d
jp.amne par les occupants de' L'avion.
Le vol en, groupe ne peut se concevoir que
comme une expédition militaiiM. Dans ce cas,
les postes Deuve'n.t être mobilisés, les compa-
gni'es sahariennes peuvent être prévenues long-
temps à l'a.v,aru:e, lies voitures peuvent -ci?CaleB
presque partout soi't par leur propre- traction,
«oit remorquées dlans les passages difficiles..
Mais, dans le cas dé vol e'n groupe, rVj Wc;,
raire In-Salah - T ara anriasse t-Tim i^a oum-B 01 : r.- .- m
est le seul qui puisse être envisagé.
En résumé, le raid peut sourire à des avia-
teurs que 1.200 kilomètres sans escale n'e'lYaiens
pas. La meilleure époque serait le mois docte-
1 :bre prochain. ■ '
Il est probable que l'aventure du Saha-va. sera-
L tentée prochainement avant que l'aviation, mi-
j Mtaire algérienne tance des avions siur le mên-e
ip-arcours.
Et l'on peut regretter qu'un prix d'impur'
tance n'ait pas été créé pour récompenser ïa
I premier aivilateiur qui- aura relié Alger à Tcra-
bouctou.
APRÈS LE TOUR DE FRANCE
La souscription Christophe. — Et la liste s'allonge toujours. — Près de 5,000 francs
recueillis. — La réception du glorieux vaincu à Malakoff. — Quelques prix
spéciaux.
Et la liste s'allonge toujours ! Notre glorieux
vaincu Christophe possède décidément l'estime
générale. Plus nous allons et plus les m'arques
de sympathie nous arrivent nombreuses à son
adresse. Nous sommes convaincus qu'elles con-
tribueront pour beaucoup à atténuer ses regrets
de n'avoir pu gagner le Tour de France.
Voici comment s'établit la liste des imposan-
tes souscriptions reçues hier et dont le total n at-
teint 'pas moins de 888 fr. 35 :
LA SOUSCRIPTION CHRISTOPHE !
Cinquième liste
La Popotte des sous-officiers de la 2°
C.M. du 158* B.1 ................... 7 *
Un groupe de sportsmen de l'usine O.
à Billancourt ••'•••
Les poilus de la salle 15, ambulance
V.G. 9, Croix-de-Berny ,10 JI
Un groupe de musiciens du 144* d inf.
iSP 153 ori "
Hueber, hôtelier, Niederleproun-Ie-Bas 25 »
Le Prévost, lieutenant 9* Cie, 7* d inf....f 10 »
Paul, Oscar et Lucien Darde.......... m 5 »
Noel, instituteur à Vanengevrtie 2 J>
RaVmonde, Jean,, Jacques et Solange
2'lecteurs de'ÏAuto, Château et Poitoux - 4 »
Un admirateur du Tour ........... . 10 »
5' section C.O.A., Sarrebourg (Meurthe) la »
Merrmet, 5 fr.; Senegas, 5 fr. ™ »
Smets • î l
Les sportifs des compteurs A. 1 b a
Un orphelin de guerre, l:fr. ; Duphil,
0.50, un futur épicier, classe 34, 1.50,
un pronostiqueur dé veinard, 5 fr. et
un coureur de l'U.C.B., 2 fr 10 »
Bayeux, Cycles, à Rouen..................... 10 »
Un admirateur de Christophe, Thabard g »
Lénine, groupe aéra n. 1, Tours - »
Suard, Le Havre ...
An-,c,u, correspondant au HavJ'e.......... 20 10
Un groupe de sportsmen de la 18' bat-
terie autos-canons , ^ »
Laurent Olympiar, Pans 5 »
Un poilu de la classe 1911
Rudel, à Baillargues 25 »
M. L. •y.'X'" 1
Poilu, 17, 2 S.P. 146 1 »
Qi1elques sportifs poilus de 1 etat-ma]or
du maréchal Foch, à Kreuznach (Al-
lemagne occupée) : Proust, Hinault,
Renard, Litt, Seguin, Vaux, Douziech
et Vendredi
Le groupe sportif du 2' bat. chasseurs 40 »»
E-snault -et Neveu, sportifs de Méréville 5 IJ,
Quatre comptables du Crédit du Nord
de Rouen ...••■ A Ii'
"Peswurie. de Bordeaux i" "
Laurat, de Montdidier 10
Un groupe de sportsmen de la maison
JAA;ll Francois (métallurgie) ,......,.... *
Bonnerot, de Sarrebruck- 5
Trois poilus du G.Q.G. français, à •
Bruxelles 3 »;
Un groupe de « fauches M combattants
de la grande guerre 0 80
Un groupe de bobinards manceaux... V i>;»
Un officier en convalescence 5
Un compatriote Christophe 5 M
Boniard. 70' A.L.u.P '. 'S
Les officiers et les secrétaires de dé-
tails du 166* R.I 10 m
Brossé. Mathieu, Maître, Poulain, ù.
ru ..1\, du XX' b 3
"Un groupe de sportsmen, en traite-
ment à l'hôpital de Vaugirard, s. 160 in »
Deux Bisontins la.
Nat José, maréchal de logis ?> «
Le groupe sportif de- la C.H.R. du 150*
R.I. : aspirant Cheyer, 2 fr.; sergents
Noguet, 5 fr.; Lamarque, 1 fr.; Las-
neret, 1 fr.; caporaux Charmoillaux,
2 fr.; Saby, 1 fr.; Boucher-Pilon, 1 f.;
Lheureux, 1 fr.; soldats Pélissier, 1 f.
Deparrais, 2 fr. 50 ; Weinberg, 1 fr.;
Vasseur, 1 fr.; Ferron, 1 fr.; Roth,
1 fr.; Riqui'er, 1 fr.; Lemoigne, 1 fr.;
Legendre, 1 fr.; Bruder, 1 fr.; Part,
1 Ir.; Picard, 1 fr.; X., 0 fr. 50 2.9 FIt.
Un groupe sportif des employés de la
Banque de France^succursale de Bor-
deaux
Un groupe de six chauffeurs du quar-
tier général de Landau 15 %
Deux lecteurs de l'Auto 5 >7
Souscription de R. Dubois parmi un
groupe de sportsmen tourangeaux... 50 »
Renault Mazé 5 H
Quelques gratte-papiers valenciennois 5 >,, .
9' hussards à Metz : lieutenant Borel,
Girat- ; sous-lieutenants Grenier et
Ferrand 1;) !II
Abonne n. 1227 2 10
Un groupe d'employés du Crédit Lyon-
nais de Lavai S »
Reboud, à Cherbourg 5 ».
Les sous-officiers de Ia 7* compagnie
du 99' R.I., à Forbach il «5.
Cyrille Lecon te — ^ »'
M. et Mme R. Séjourne 10
L'équipe La Fraîcheur, à Annecy ~ w
Quatre secrétaires du 83' d'infanterie, 1
dont une sportsvvoman T* ^ »
L'Audax 214 de Wimereux 0 » •;
Une anonyme 5 »
Jean Giraud, 2 fr. 50 ; Gustave Mou-
cain, 2 fr. 50 ; J.-G. Giraud, 5 fr.... 2-.) »
Un groupe de cheminots de St-Clüud
et Garches
Les membres de la Meulanaise Sport. 50 « ^?
Ch. Brunet, à Lisieux 25 *
F. Dellugat ' • i
R. Bédin, à Poitiers *î
LatJoibun. rédacteur à L'AthLète......- * ^
j
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LE NUMÉRO : ÎQ CENTIMES ~
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Chic aux Pistons !
Quand, en mars 1917, une circulaire I
ministérielle prolongeait les congés de.
Pâques jusqu'au 12 avril « afin, SpéCl-
fiait-elle, de faciliter la participation des
élèves des lycées, collèges, écoles nor-
males et écoles primaires supérieures
aux travaux agricoles en temps oppor-
tun », ce n'était point, à vrai dire, pour
que nos jeunes gens allassent cueillir
la violette et surprendre l'éclosion des
muguets. A ce moment, comme aujour-
d'hui, les poireaux s'enlevaient au prix
des truffes et les carottes le disputaient
aux ananas sur les tarifs de vie chère.
Et, ainsi, s'expliquent les affiches qui
illustrèrent les murs des sombres ba-
huts. M. Clément,el y mobilisait les
<( Enfants de France », M. Fernand Da-
vid, les « Bataillons agricoles», et M.
Viviani les « Equipes scolaires »,
»
* *
L'indication était formelle. De l'initia-
tiv-e, du travail ,et de l'entr'aide. Cours
de morale ou leçon de choses, peu im-
porte ! On se retrouvait dans l'humaine •
et charitable formule du tous pour un
et du un pour tous.
" *
s *
Les mois passent, les transports s'ar-
rêtent. Cette fois la, jeunesse n'attend
pas que de nouvelles exhortations lui
soient adressées. Elle abandonne les ra-
mes des petits pois pour les rames du
métro et, de même qu'à certaines heu-
res elle avait compris la supériorité d'un
carré de choux sur l,e carré de l'hypo-
thénuse, elle saisit maintenant toute
l'importance du mouvement dans la vie j
des foules. Le jardinage a fait place à
la cinématique. De l'action, toujours, à
la bonne-heure il
* m
Et voilà la ruche de Centrale au tra-
vail. Lutte de classes? Si vous enten-
dez par là l'émulation entre bisuts, car-
rés et cubes des diverses sections sco-
laires, c'est, en effet, une lutte des clas-
ses dans la générosité d'un effort que
personne n'exigeait d'elles- Une fois de
plus Archimède a abandonné ses cal-
culs pour être utile à Syracuse. Voilà
tout. Rien ne sert de plancher il faut
résoudre à temps. C'est ce que compri-
rent les centraux, suffisamment impré-
gnés de watts pour se transformer en
tvattmen. Quel mal voyez-vous à cela ?
J'estime en ce qui me concerne — et
puisqu'ils étaient en box-caLf, raglan et
bibi — que ces jeunes gens ont usé,
comme disent les mathématiciens, d'une
démonstration élégante. Ils étaient dans
le train. Qu'ils y restent.
* -
* «
Qu'ils y restent, eh oui 1 Emile Faguet
écrivait un jour que pour savoir si quel-
qu'un est en progrès vers le but où il
tend, il faut savoir où il va. A mer-
veille ! Nos abeilles de Centrale en allant
à Champerret, Etoile et Gambetta prü-
gressaient donc indubitablement. J'en-
tends bien que tous les centraux ne ten-
dent pas vers la traction. Mais qui se
peut flatter de continuer dans l'âge mûr
une besogne incidente d'adolescent ?
Franklin fabriqua des chandelles, Linné
fiL des souliers, Fulton cisela des ba-
gues et Jacquard tressa des chapeaux
de paille. Que si vous trouvez ces per-
sonnages un peu vieux jeu voici de l'au-
tre côté de l'eau Vanderbilt en batelier,
Gordon Bennett en type', Stephen Girard
en moussaillon, Jay Gould en camelot
et Stanley ep épicier. Vous voyez bien.
D'autre ()art, nos centraux-wattmen,
et pour un très grand nombre, reve-
naient du front. A cet égard je ne veux
et ne puis faire aucun rapprochement,
mais, tout de même, je me demande si
Lefebvre qui avait brassé la pâte des
pétrins, et si Kléber qui débuta en gà-
thant le mortier, eussent désavoué nos
gars en les voyant commander des dy-
[lamos, Du travail, d'abord. Les pistons
en ont fourni. Bravo, les pistons !
*
* *
La guerre est finie ? Dites qu'elle com-
mence et ne finira plus.
Oberka.mpf — le fondateur des manu-
factures de Jouy et d'Essonnes — dé-
buta à Paris en payant une pension de
huit sous par jour. Il advint que, plus
tard, Napoléon lui remit la croix ap-
puyée de cette réflexion : « Vous, aveo
votre industrie, et moi avec mes armées,
nous faisons une rude guerre aux An-
glais, mais, finalement, c'est votre usine
qui l'emportera. » Et voilà pourquoi la
guerre commence. La sirène des ate-
liers prolonge les clairons, la cotte con-
tinue la capote. C'est assez mourir. Il
faut vivre. Le geste des centraux ne si-
gn,ifie pas autre chose. La nécessité de
durer est moins une contrainte qu'un
devoir fondamental. Et donc, je ne vois
pas sur quels arguments on pourrait
s'appuyer ,)our blâmer nos enfants sur-
pris dans l'exercice spontané de ce de-
voir prinïioridia,l : vivre. •
*
1 *
En vérité il faut être mal embouché
pour critiquer les gens qui font la
chaîne quand la maison, brûle -et ceux
qui passent aux manettes quand les ma-
chines s'immobilisent. Entre les devoirs
sociaux et les devoirs individuels, c'est
à peine s'il "y a de nos jours l'épaisseur
d'un ticket de métro. Autant les confon-
dre pour y applaudir. On les veut sépa-
rer pour les discutailler. Point. Ils s'im-
posent. Les palabres sur l'inertie n'ont
jamais empêché la terre de tourner.
Les centraux ont raison de se mon-
trer sensibles aux félicitations de Paris
unanime. L'adhésion d'une ville comme
celle-ci n'est pas un, mince hommage.
Qu'ils en tirent quelaue fierté 'c'est
leur droit. Ils en ont mis un coup. Rien
de plus honorable, puisque aussi bien
il suffit de regarder ses dix doigts pour
y trouver l'origine du travail.
Et puis, maintenant qu'ils connaissent
les secrets du démarrage et l'attaque des
courbes en douceur, voilà nos garçons
à même de s'élancer vers l'avenir avec
une vit-esse, grand V, uniformément ac-
üélérée. Courage donc, et chic aux pis-
tons !
LOUIS CROS.
LES GRANDES EPREUVES MOTOCYCLISTES
La Grande Ceinture
POUR MOTOCYCLISTES
ET CYCLECARISTES AMATEURS
Organisée par le Motocycle Club de France et
l'AUTO, le 21 Septembre 1919.
Notre épreuve populaire doit contribuer
puissamment à la diffusion des plus
démocratiques des véhicules
automobiles.
Donnons -aujourd'hui quelques renseignements
sur notre épreuve populaire du 21 septembre.
Et d'abord, précisons : nous avons employé a
dessein cette expression : épreuve populaire.
Elle se différencie, en effet, en tous points des
concours de tourisme organisés jusqu'ici.
L'a Grande Ceinture n'est pas et ne veut pas
être un concours de tourisme aux difficultés
nombreuses. Pas de contrôles continuels où'
seraient 'notées les heures de passage des con-
currents avec points de pénalisation à l'appui
le cas échéant. Il y aura naturellement des con-
trôles fixes, voire des contrôles secrets. Mais
ceci uniquement pour obliger les concurrents
à suivre le parcours, la moyenne de 30 à l'heure
n'étant exigée que sur la totalité de l'itiné-
raire.. \
Une grande promenade pour touristes, une
démonstration de l'importance actuelle du mou-
vement motocycliste, une épreuve pour favori-
ser le développement de celui-ci en montrant
à la foule les engins qu'elle commence à con-
naître et à apprécier : voilà ce que nous vou-
10ns que soit la Grande Cehtztre.
A bientôt le règlement
Le règlement définitif n'est pas encore com-
plètement établi. Le serait-il d'ailleurs que nous
n'en parlerions pas avant qu'il ait été accepté
par l'U.M.F.
Annonçons pourtant que les droits d'inscrip-
tion seront minimes (10 fr. par machine), et
qu'il y aura une épreuve de côte dans le clas-
sique raidillon du Cœur-Volant, immédiatement
après l'arrivée, qui aura lieu aux abreuvoirs
da Marly.
LE CARBURANT NATIONAL
Ce qu'il sera en France
et en Amérique
Car les Américains auraient trouvé un
carburant nouveau donnant des résul-
tats supérieurs à ceux obtenus
avec l'essence.
L'Auto a annoncé hier que M. Loucheur avait
fait au Conseil des ministres un exposé des
études entreprises en vue de l'emploi d'un car-
burant national. |
Une commission présidée par M. Barthe, dé-
puté de l'Hérault, et rattachée au commissariat
des essences est chargée, des études et des es-
sais. Nous avons vu a ce sujet M. le professeur
Frédéric Bordas qui a fait toutes les expérien-
ces dans son laboratoire du Collège de France
et a bien voulu nous donner quelques rensei-
gnements.
Le carburant national n'est autre qu'un mé-
lange d'alcool et de benzol, l'alcool y entrant
en forte proportion. Un mélange de ce. genre
était employé avant la guerre par les compa-
gnies d'autobus et de taxis ; mais il ne faut
pas perdre de vue qu'avant la guerre l'alcool
valait 0 fr. 25 le litre et qu'il vaut maintenant
près de 3 francs, de sorte que ce carburant ne
peut pas ' rendre de grands services avant un
temps assez éloigné. En effet, nous n'aurons
pas d'alcool capable de concurrencer de façon
efficace les essences que nous devons .acheter à
.l'étranger tant que les usines_du Nord ne seront
pas reconstruites et que la culture de la bette-
rave ne sera pas reprise dans nos départements
dévastés du Nord et de l'Aisne. I
Des essais préliminaires ont cependant été
faits dernièrement par .la C.G.O. et, prochaine-
ment, ils seront repris par des compagnies de
taxis.
L'Amérique s'occupe de la question
Il n'y 'a pas qu'en Ftance qu'on s'occupe du j
remplacement de l'essence. A différentes trepri-
ses, l'Auto a 'rendu compte des essais effectués
avec plusieurs carburants nouveaux, notam-
ment à l'occasion du congrès de Marseille. ;
En Amérique, donc, on se préoccupe égale- .
ment de la question. C'est ainsi que 1 'Americai-t
Machinist annonce que deùx officiers de la sec-
tion des recherches viennent de mettre au point
un nouveau combustible qui serait un peroxyde
de kérosine. Ce combustible, résultat de sept
années de travail, serait pratiquement sans
odeur, ni goût ; les produits de sa combustion
! seraient de température moins ^evée que celle
: de l'essence, d'où facilité plus grande pour le
graissage et le refroidissement. Il serait aussi.
: moins corrosif.
! Ce peroxide de kérosine. obtenu par voie chi-
i mique, partirait plus facilement que l'essence
! et exploserait au-dessous de zéro, brûlerait sans
! résidu, ne pourrait exploser prématurément et,
? à la flamme, ne ferait que s'allumer. L'effet
de son explosion serait de 30 0/0 plus fort que
celui de l'essence ; il demanderait moins d'air
pour sa combustion et remplacerait l'essence
sans aucun appareil spécial.
Les essais de la Naval Air Station d'Anacostia.
l'auraient trouvé supérieur à la meilleure es-
sence. Le moteur tournant à 1,600 tours à la
minute, la température de l'eau du radiateur
n'aurait pas eX,c.édè 72°C et celle de l'huille du
carter 55°. j
LES GRANDS COMBATS DE BOXE
Le match Carpentier-Beckett
n'aura lieu qu'en janvier
En attendant la date exacte à fixer Carpen-
tier reprendra paisihlement son entraî-
nement
Nous pouvons annoncer que le match Carpen-
tier-Beckett, qui avait été annoncé comme devant
se disputer d'abord le 2 septembre, puis vers la
fin septembre, n'aura pas lieu avant le courant
de janvier prochain, à une date restant à fixer.
Une des raisons est que la salle de l'Olympia,
de Londres, ne sera pas libre avant la fin de
l'année, et Descamps, le bouillant manager de
Carpentier, a accepté la nouvelle date, .d'accord
avec Cochran.
Carpentier, qui sera démobilisé le 25 août et
prend 'actuellement un court repas, va se remet-
tre doucement à l'entraînement et se préparer
• en vue de quelques combats pour lesquels nous
croyons savoir que des pourparlers sont déjà en-
gagés.
Allô! Allô!
Aujourd'hui, à 14 heures, Courses à Deauville.
Nos prUn'ostics
Prix de Hennequeville. — Scambietto, Verdar.
Prix de ?a Terrasse. — Ecurie Vanderbilt, Jo-
bard. ;
Prix du Golf. — Princesse Mafalda, Ripj
Prix de Normandie. — Larrikin, Mont/ducon,
Prix de la ITeine-Mathilde. — Danseur d.t Roi,
Minareto. |
1" Prix de la Société des Steeple-Chastë de
France. — Ouesd, Fonraud, j
î isez-vous « l'Affaire Landru » ? Cej n'est
pas toujours ennuyeux... si l'on peut
ainsi parler d'un drame possible où tant
d'existences auraient été détruites. \
L'un des témoins convoqués est une dame
Szisz. Voici un nom bien particulier, et bien;
connu dans le sport automobile. Souvenez-!
vous que Szisz pilota longtemps'une voiture
de course. - -
LE PRQMENEUR f/llrieuxJ. — Faites donc att.en-
tion : vous frottez contre moi votre bicyclette
pleine de poussière !
LE CYCLISTE. — Comment voulez-vous que je
voue voie, camouflé comme vous l'êtes.
:
pour les vacances des petits Parisiens. i
* Les enfants d'Amérique ont ouvert
une souscription dans les écoles, dont lk
montant doit servir à créer ici, des œuvres
sociales d'éducation enfantines.
L'Association, qui s'intitule (c Junior Red]
Cross » (et qui dép-end de la Croix - Rouget.
américaine), a organisé dés colonies de va-j
eances dont profitent déjà i.ooo enfants. Mais
la liste est clos-e, et beaucoup restent encore
dans la cité. « La Junior Red Cross », d'ac-
cord avec « l'Enfance. Heureuse » installe
sur les fortifications, des terrains de. jeux, où
les enfants pourront s'amuser sous la garde
de jeunes filles qui joueront avec eux.
Ballons de football, raquettes, croquets,
jeux de tennis, seront mis à la disposition
des enfants, chorale, cours de gymnastique
rythmique, etc.
Une automobile promènera l'es enfants
tour à tour dans l'après-midi. '
Les terrains de jeux seront installés, l'un
à la Porte Dorée, près du Bois de Vincennes,
où les enfants pourront faire de bonnes ex-
cursions, l'autre à la Porte de Bagnolet.
Tous les enfants de Paris peuvent se faire
inscrire. \
Droit d'inscription, 5 fr. par mois.
Les inscriptions seront reçues le lundi
4 août et les jours suivants au terrain de
la Porte Dorée, à partir de 9 h. du matin.
Le Téléphoniste.
Dimanche, à 14 h. 15, au Parc des Princes.
A LA VEILLE
DE LA GRANDE BATAILLE
Demain se courra le quatrième Grand Prix
d'Auteuil. — Sérès est redevenu grand
favori. — Les chances du petit Fos-
sier. — Son rôle. — La rentrée '
de Verkeyn.
Nous voici à la veille: du Grand Prix d'Auteuil.
Demain, vers 13 h., en masses compactes, une
foule innombrable va déferler vers le Parc des
Pinces.
La réunion commencera. Tout d'abord, ce se- 1
ront les jolies courses de vitesse.
Le match des Cinq
Enfin, paraîtront les cinq concurrents du !
Grand Prix d'Auteuil. Tour à tour, Sérès, Linart, !
Colombatto, Henry Fossier 'et Verkeyn viendront
se ranger sous les ordres du starter. Les moto-
cyclistes, à toute allure, essaieront leurs engins ;
voici Pasquier. l'excellent Tourangeau ; voici le
Roannais Sauze ; voici le Marseillais Villepon-
toux ; voici le sympathique Fessier, le « père du
fils » ; voici enfin le fameux Lauthier, que l'on
n'aura pas vu depuis dix-huit mois surje ciment
d'Auteudl et dont la rentrée va produire xïne sen-
sation profonde. Ainsi que nous l'avons dit hier,
c'est LalIthier, en effet, qui va prendre la succes-
sion de ce pauvre Barrau, si tragiquement dis-
paru, et qui entraînera Sérès, demain, dans le 1
Grand Prix...
Les deux manches
On sait que le Grand Prix d'Auteuil se courra
en deux manches de 10 et 60 îcil. La première,
vu sa courte distance, sera menée à toute allure.
La seconde, d'une ampleur plus -attrayante, don-
nera lieu à un combat sérieux .soutenu, capti-
vant. où chacun pourra faire valoir ses qualités
d'endurance et de vitesse. Le classement s'éta-
blira par addition de distances.
Les autres courses
Pour encadrer la grande épreuve,, il y aurait (
rappelons-lie, un beau programme de vitesse
comportant notamment l'intéressant Prix de
Billancourt (4' année), en 4 séries et 1 fina!le ,
par addition de points siur 4 tours ; le Prix de
Melbourne, course à l'australienne, par équipes
de 3 coureurs ; un Grand Handicap du Mille ;
des tentatives pour le Brassard des 500 mè- ,
très, etc.
69 concurrents sont engagés dans ces diverses
épreuves. 1
La réunion commencera à 14 h. 15. j
LES GRANDES ÉPREUVES DE NATATION
La Traversée de Paris à la Nage
CRÉÉE PAR L'AUTO EN 1905
Organisée le 24 Août par L'AUTO et la Ligue Nationale de Natation, avec le concours
du Conseil Municipal de Paris et du Conseil Général de la Seine
sous les règlements de l'U.S.F.S.A.
LES COUPES DUBONNET
L'U.S.F.S.A. a accordé son autorisation. — Le triomphateur de l'an dernier est dans
une forme splendide. — A propos de l'éliminatoire. — La liste des inscriptions
est ouverte. — Le champion toulousain, Bernard Marquès, sera de la fête.
Lia; Traversée die la Victoire constitue fin v'
ritable match France contre ItaJle:, car le$ me#
leurs tritons dies deiuix sœurs latines' sont déji
inscrite. i
Le îormidflibïe Italien Baioigaluipo, l'égal de
Billington, eL ses éqiuâipiieirs Madito et Toscan!
auront à subir le choc de notre national Georr
J.OAQUIN CTTADR AD A
Champion d'Espagne
ses Michel et du Touloaisaiin oéLèJ:Jr'e, Bernard
Marqués. Tous devront résister à V Espalgnol
OUl8Jdiradl8J, qUliJ est considéré comme un secono.'
Ta'vlior, elt au, Be>l,ge, L. Scheidit, qui va Sie trou-
ver, cette fois, sur' une distance à Sia corner
nanJc:e.T,el els:t à un/mo'is die l'épreuve lie lot die to^
premier ordre qui est officieil'iemeint inscrit et
qualifié poiur tnaiverser Paris à la nage.
Les deux Michel
Georges Michel qui participe à' notre daiztè*
• . t.
me Tria/versée est bien oetai qui triompha L'aiï
dernier et non un homonyme quii se- classai ho-
noriaibltement dans la Traversée diui 24 judMet ; il
était utile de lie préciser.
Le champion du Sud-Ouest
Bernard Marqués, le champion diu- SudwOuest,
qui naigera sous "es couteurs du Comité des
Pyrénées, est champion die sa. région, sur 200
mettes à L'a. brasse, 1910; 1911, 1912 et 1918; vain-
qùie,tir d,,e La. Traverséei die TOÙIOUSIQ en 1909,
1910, 1912 et 1918, et champion des 500 et 1.500
mètres. C'est un très beau nageur en lequel ses
ardents compatriotes ont placé tous leurs es-
irwws.
Les inscrits
1. CHRETIEN (Français).
2. CUADRADA (Espagnol).
3. MICHEL (Français).
4. BACIGALUPO (Italien).
4. M'ALITO (Italien).
6. TOSCANI (Italien).
7. Bernard' MARQUES WiPançruÍs),
8. L. SCI-HE'IDT (Betoel.
Les éliminatoires
Les épreuves éliminatoires se disputeront lie
10 août, en m:ême. temps que lies Auidiax na-
geurs, sur une distance de 6 kilomètres. Les
cinq ou six premiers s'er'o'n.t qualifiés pour par-
ticiper à la Traversée. '
Les inscriptions (1 fr.) seront reçues à l'Auto
(malnrd:alt au nom de M. H. Jobart) jusqu,&u,
6 août. -
Sur le parcours et à l'arrivée
Il sera créé une course die primes ; cinq
coupes offertes par la maison D ubonne t seront
remises aux concurrents qui passeront en tête
a différents points désignés.
A chacune de ces arrivées, de même qu'au
¡('pan et à l'arrivée finale. seront organisées
des fêtes nautiques qui comporteront d'extra-
ordinaires attractions ; certaines de ces attrac- '
Lions seront autant de clous s-t'iisaiionneis.
A l'arrivée, une grande fête sera organisée
entre le pont Mirabeau et le Viaduc d'Auteuil.
C'.est un programme a'drniirable quili est intitulé :
lies Grands Critériums de France, et dlont voici
le détail :
1. 100 mètres, nage libre.. *
2. 500 mètres, nage libre.
3. 100 mètres, dames.
4. Course par équipes, des 4 nages : dos,
brasse, over, nage Nbre.
5. oOlursJ8 par équipes de 10 nageurs.
6. Gourse de plopgeons.
7. Grand Prix des débutants : 100 mètres,
nage libre, ouvert à tout nageur n'ayant jamais
couru eit nie faisant pas partie d'un cilub. ;
8. Match de water-polo.
Ces épireuwes magnifiques constituant les re--
vanches des Championnats ,d'e France et nous
permettront de voir en .présence nos meilleurs
nageurs
LES GRANDS RAIDS AERIENS
La France serait plus intéressée
à la Traversée du Sahara
qu'à la Traversée de l'Atlantique
On a volé déjà d'Alger à In-Salah, soit un raid de 1.300 kilomètres ; va-t-on tenter
bientôt de franchir le désert d'In-Salah au Niger, ce qui ne dépasserait pas
1.500 kilomètres et n'atteindrait même pas le record de Roget.
Dans le désir assez peu positif que l'on, a de
réveiller l'aviatiori somnolente, alors que l'on
reprend le programme du colonel Dhé pour le
faire aboutir au printemps prochain., on oublie
toujours l'utilité, la nécessité même, qu'il y a à
réaliser le grand réseau aérien africain par la
ligne côtière Tunisie-Aigérie-Maroc-Sénégal par
1 . L'itinéraire de la ,Traversée du Sahara
Ja voie Sénég'aJ-Niger, enfin par celle qui reliera
directement l'Algérie au Nige!r, avant de pousser
plus, avant sur le Tchad et le Congo.
La li-gne de Dakar est une nécessité politique ;
celle du Sahara une nécessité coloniale. Pour
aujourd'hui, examinons celle-ci.
Alger-In-Salah
44 février 1918, l'aviation d'Algérie, sous les
ordres :du, commandant Laurent, envoya trois
awioI18 d'Alger à. ln-Salah (1.300 kilomètres en-
viron). Les- trois pilotes — TerpealU" Audit et
Bernard — réussirent le voyage, &11,eir-retcur par
Biskra, Touggourt, Ouargla, Berkane, Inil'el et)
Guettara.
En mars 1919, cinq Farman 80 HP partirent
d'Alger, sous les ordres du chef de bataillon
d'infanterie coloniale Bettiml^mrg. Après pas
mk,il de péripéties, les avions parvinrent à In-
Saiah par la route .A 1 ger-CM éansvillt,- Cal-omb -
Béchar-Benl-Abbès-Ksabi-Adrar et Aoulef. Le re-
tour s'effectua sur l,a route Est Inifel-Biskra.
Cette mission avait en vue l'étude du parcours
possible du transsaharien de Colomb-Béchar à,
In-S'fi'iaih par le Touat et le Gouraim.
Enfin, en décembre 1918-janvier 1919, le sous-
lieutenant André Bellot, fut chargé par le com-
mandant de l'aviation algérienne de se rendre à
In-SaJiàh pour-étudier lies terrains d'atterrissage
i!X)-sa!Mes entre' In-Salaih et Tamanrasset ( fÜT t
Motilynoki), -à 800 kilomètres au Sud et aux
pieds du massif de Hoggar, dont le point cul-
minant atteint 2.200 mètres.
On 'em était. là de lia question. et le général
N:LvleUe, comma.ndafnt des forces die l'Afrique du
Notrd étad't tout disposé à pousser plus loin l'en-
treprise et à '..'favoriser la traversée du Sahara
d|!in-SaiMih aaii Niger lorsque l'armistice auTvi'nL
La traversée du désert
Jusqu'à maintenant, l'es avions nie sont par-
1 venus qu'à, InnSalah. La seconde étape d'Algé-
I rie-Niiger reste donc à faire. Il existe deux rouK
tes pour a,'ttefmdre le grand fleuve' africain 1
1° l'a voie directe In-Saiah-Bourem (1.200 kil.) ;
2o la ligne brisée Int-Sa'liah-Tamanrasset (600 k.]
et TarnallT'aiSiset...BiQlocerrn (900 kil.).
Le premier itinéraire offre le danger de pas.
ser, (pendant près -d!eï 400 kilomètres, au-dessus
du.' Tain'ezromft, graaïd désert où rien ne cir-
cule, où il n'existe aucune piste de caravane.
Après quoi, on arrive dans L'a. région de Timia-
ouiin et de l'Adrar dies Ifonas, presque toujours
fréquentée. De plus la, partie diu Taneznonft n'a
jamais été explorée au point de vue fiut.omo.
bile. Des tiraoteurs-comivioyefuns ne pourraient
donc pas escorter les avions ; Les points de re-
père sont peu nombreux. Cependant, lorsqu'on
sait que des appareils accomplissent d'une trai.
te, sans panne, les raids Paris-Kénitra eit de
l'Atlantique, on pourrait essayer.
Le second itinéraire, In-Salah-Tamaniraeset-
Niger a; été préconisé par l'aviation militaire.
Dès à présent, comme nous l'avons dit, des ter*
vains ont été repérés depuis In-Saillaih jUISlq:¡' à
Tamanrasset et les autos peuvent parvenir- jus-
qu'au Hoggar. La seconde partie du .\,oy.llgE\
Ta.ma'nrasset-Bofurem est presque toujours fré-
quentée par les caravanes et pour un oppaml
normal, ce serait une question de 4 heures à
4 heures et demie de vol. D'autre part, on ne»
peut se perdre puisque forcément — à IÏMMÏ» '
d'erreur vers l'est de piles de 50 degrés --- on
aboutit au Niger, visible de très loin en l'air en
raison de sa bordure die végétation., large; -de
plus de 50 kilomètres.
Comment opérer
La traversée du Sahara peut être envi-siagéa
à deux points de vue : .
Le vol isolé ;
Le vüL, elll groupe
Pour un eivilon isolé, l'a métlhodie de! -
consisterait à choisir l'itinéraire In-SaNi "
mannasseinNiger, en faisant déposer u t p
'\'Ia'nlt au poste de Motilynski (Tamanras a-1
l'essence, de l'huile, die L'eau, des rechc , r -
Toutefois, pour une première traiversé-1 -,» •
à-dire pour le haut fait unique, l'itinér.airr
cautions suaivantes : ia.ilf'!8 le raid, aiveic un ^ «\
■ à gros pouvoir porteur, avec poste die T - 5
pouvant communiquer avec In-Salah-Fort
tilynski et Tombouctou, c'est-à-dire émission a.
7 eu' 800 kilomètres ; emporter des provi 1
de bouche pour 10 jours, et 50 litres d'eau' t 1
blé, des carabines pour tirer du gibi:er
de panne, en-fin, UIll petit chariot léger ,
,montahle, piouvaint être remorqué en i,d
jp.amne par les occupants de' L'avion.
Le vol en, groupe ne peut se concevoir que
comme une expédition militaiiM. Dans ce cas,
les postes Deuve'n.t être mobilisés, les compa-
gni'es sahariennes peuvent être prévenues long-
temps à l'a.v,aru:e, lies voitures peuvent -ci?CaleB
presque partout soi't par leur propre- traction,
«oit remorquées dlans les passages difficiles..
Mais, dans le cas dé vol e'n groupe, rVj Wc;,
raire In-Salah - T ara anriasse t-Tim i^a oum-B 01 : r.- .- m
est le seul qui puisse être envisagé.
En résumé, le raid peut sourire à des avia-
teurs que 1.200 kilomètres sans escale n'e'lYaiens
pas. La meilleure époque serait le mois docte-
1 :bre prochain. ■ '
Il est probable que l'aventure du Saha-va. sera-
L tentée prochainement avant que l'aviation, mi-
j Mtaire algérienne tance des avions siur le mên-e
ip-arcours.
Et l'on peut regretter qu'un prix d'impur'
tance n'ait pas été créé pour récompenser ïa
I premier aivilateiur qui- aura relié Alger à Tcra-
bouctou.
APRÈS LE TOUR DE FRANCE
La souscription Christophe. — Et la liste s'allonge toujours. — Près de 5,000 francs
recueillis. — La réception du glorieux vaincu à Malakoff. — Quelques prix
spéciaux.
Et la liste s'allonge toujours ! Notre glorieux
vaincu Christophe possède décidément l'estime
générale. Plus nous allons et plus les m'arques
de sympathie nous arrivent nombreuses à son
adresse. Nous sommes convaincus qu'elles con-
tribueront pour beaucoup à atténuer ses regrets
de n'avoir pu gagner le Tour de France.
Voici comment s'établit la liste des imposan-
tes souscriptions reçues hier et dont le total n at-
teint 'pas moins de 888 fr. 35 :
LA SOUSCRIPTION CHRISTOPHE !
Cinquième liste
La Popotte des sous-officiers de la 2°
C.M. du 158* B.1 ................... 7 *
Un groupe de sportsmen de l'usine O.
à Billancourt ••'•••
Les poilus de la salle 15, ambulance
V.G. 9, Croix-de-Berny ,10 JI
Un groupe de musiciens du 144* d inf.
iSP 153 ori "
Hueber, hôtelier, Niederleproun-Ie-Bas 25 »
Le Prévost, lieutenant 9* Cie, 7* d inf....f 10 »
Paul, Oscar et Lucien Darde.......... m 5 »
Noel, instituteur à Vanengevrtie 2 J>
RaVmonde, Jean,, Jacques et Solange
2'lecteurs de'ÏAuto, Château et Poitoux - 4 »
Un admirateur du Tour ........... . 10 »
5' section C.O.A., Sarrebourg (Meurthe) la »
Merrmet, 5 fr.; Senegas, 5 fr. ™ »
Smets • î l
Les sportifs des compteurs A. 1 b a
Un orphelin de guerre, l:fr. ; Duphil,
0.50, un futur épicier, classe 34, 1.50,
un pronostiqueur dé veinard, 5 fr. et
un coureur de l'U.C.B., 2 fr 10 »
Bayeux, Cycles, à Rouen..................... 10 »
Un admirateur de Christophe, Thabard g »
Lénine, groupe aéra n. 1, Tours - »
Suard, Le Havre ...
An-,c,u, correspondant au HavJ'e.......... 20 10
Un groupe de sportsmen de la 18' bat-
terie autos-canons , ^ »
Laurent Olympiar, Pans 5 »
Un poilu de la classe 1911
Rudel, à Baillargues 25 »
M. L. •y.'X'" 1
Poilu, 17, 2 S.P. 146 1 »
Qi1elques sportifs poilus de 1 etat-ma]or
du maréchal Foch, à Kreuznach (Al-
lemagne occupée) : Proust, Hinault,
Renard, Litt, Seguin, Vaux, Douziech
et Vendredi
Le groupe sportif du 2' bat. chasseurs 40 »»
E-snault -et Neveu, sportifs de Méréville 5 IJ,
Quatre comptables du Crédit du Nord
de Rouen ...••■ A Ii'
"Peswurie. de Bordeaux i" "
Laurat, de Montdidier 10
Un groupe de sportsmen de la maison
JAA;ll Francois (métallurgie) ,......,.... *
Bonnerot, de Sarrebruck- 5
Trois poilus du G.Q.G. français, à •
Bruxelles 3 »;
Un groupe de « fauches M combattants
de la grande guerre 0 80
Un groupe de bobinards manceaux... V i>;»
Un officier en convalescence 5
Un compatriote Christophe 5 M
Boniard. 70' A.L.u.P '. 'S
Les officiers et les secrétaires de dé-
tails du 166* R.I 10 m
Brossé. Mathieu, Maître, Poulain, ù.
ru ..1\, du XX' b 3
"Un groupe de sportsmen, en traite-
ment à l'hôpital de Vaugirard, s. 160 in »
Deux Bisontins la.
Nat José, maréchal de logis ?> «
Le groupe sportif de- la C.H.R. du 150*
R.I. : aspirant Cheyer, 2 fr.; sergents
Noguet, 5 fr.; Lamarque, 1 fr.; Las-
neret, 1 fr.; caporaux Charmoillaux,
2 fr.; Saby, 1 fr.; Boucher-Pilon, 1 f.;
Lheureux, 1 fr.; soldats Pélissier, 1 f.
Deparrais, 2 fr. 50 ; Weinberg, 1 fr.;
Vasseur, 1 fr.; Ferron, 1 fr.; Roth,
1 fr.; Riqui'er, 1 fr.; Lemoigne, 1 fr.;
Legendre, 1 fr.; Bruder, 1 fr.; Part,
1 Ir.; Picard, 1 fr.; X., 0 fr. 50 2.9 FIt.
Un groupe sportif des employés de la
Banque de France^succursale de Bor-
deaux
Un groupe de six chauffeurs du quar-
tier général de Landau 15 %
Deux lecteurs de l'Auto 5 >7
Souscription de R. Dubois parmi un
groupe de sportsmen tourangeaux... 50 »
Renault Mazé 5 H
Quelques gratte-papiers valenciennois 5 >,, .
9' hussards à Metz : lieutenant Borel,
Girat- ; sous-lieutenants Grenier et
Ferrand 1;) !II
Abonne n. 1227 2 10
Un groupe d'employés du Crédit Lyon-
nais de Lavai S »
Reboud, à Cherbourg 5 ».
Les sous-officiers de Ia 7* compagnie
du 99' R.I., à Forbach il «5.
Cyrille Lecon te — ^ »'
M. et Mme R. Séjourne 10
L'équipe La Fraîcheur, à Annecy ~ w
Quatre secrétaires du 83' d'infanterie, 1
dont une sportsvvoman T* ^ »
L'Audax 214 de Wimereux 0 » •;
Une anonyme 5 »
Jean Giraud, 2 fr. 50 ; Gustave Mou-
cain, 2 fr. 50 ; J.-G. Giraud, 5 fr.... 2-.) »
Un groupe de cheminots de St-Clüud
et Garches
Les membres de la Meulanaise Sport. 50 « ^?
Ch. Brunet, à Lisieux 25 *
F. Dellugat ' • i
R. Bédin, à Poitiers *î
LatJoibun. rédacteur à L'AthLète......- * ^
j
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