Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-31
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 juillet 1919 31 juillet 1919
Description : 1919/07/31 (A20,N6824). 1919/07/31 (A20,N6824).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46314920
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
...
1
E0Ô AiNNEÈ. - N° 6.824. — QUOTIDIEN ~
LE NUMÉRO : ,90 CENTIMES,
4~,i 31 JUILLET. 1919 ; '
Rédaction, Administration, Publicité :
W, Rua du Faubourg-Montmartre
V PARIS (9e)
1 1M LIGNE.... CENTRAL 27-68
TÉLÉPHONE ] a" L'oNs..... CENTRAL 28-12
I 341 LIGNE..... CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÉLAUTO-PARIS .
Directeur-Rédacteur en chef :
'HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
' SI* MOIS t" *»
SEINE et SEINF-&.OISE 12 50 25 <
DÉPARTEMENTS et ALCÉRtB. -.. 16 » 32 S
ÉTRANGER (Union postale)...... 22 » 44 ?
On S'abonne tans frais dans tous les
. Bureaux ,de poste.
AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME, ALPI.NISME, BOXE, ESCRIME, GYMNASTIQUE, HIPPISME, POIDS & HALTPRES, YACHTING
Rédaction, Administration, Publicité '
10, Rue du Faubourg-Montmartre :
PARIS .(9") 77
î iH LI®NE * CENTRAL. 27-68
téi IfcLtPHQNE ÉBuniie j 2° LIGNE CENTRAL 28-12
( 30 . - CENTRAL 28-56,
Adresse télégraphique î YÉUUTO • PARIS
Directeur-Rédacteur en chef î
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS:
SIX mois ON Alb
. SEINB et SEINE-S-OISE........ 12 50 25 1 liîI
DÉPARTEMENTS et ALGÉRIE .... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union postale)...... 22 M 44 M
On s'abonne sans fràis dans tous la
Bureaux de Doste.
Le Grand Prix de l'A.C.F. en 1920
Aucune décision n'est encore prise quant au futur Grand Prix. — Certains
constructeurs français, connaissant le prix du temps, poussent cependant
à fond la construction de nouvelles voitures de course.
Certains de nos confrères ont annoncé
qu'il n'y aurait pas de Grand Prix Auto-
mobile en 192-0.
: C'était faire œuvre d'informateur un peu
pressé et préjuger des intentions de J'a
Commission sportive de l'A.C.F.
! Noter qu'il est parfaitement possible que
le Grand Prix de l'A.C.F. soit supprimé
l'an prochain. Nous n'en savons rien : per-
sonne n'en sait rien et personne n'en peut
rien savoir encore puisque le seul orga-
nisme qualifié - j'entends la Commission
* sportive — n'a encore rien décidé.
11 convient donc de mettre les choses au
point. _ •
« *
Disons tout d'abord que toutes les crain-
tes sont, à la vérité, permises en oe qui
concerne le maintien au calendrier sportif |
de 1920 du Grand Prix de l'A.C.F. La rai- i
son est primordiale : c'est qu'on tt& connait
encore ni le règlement, ni le circuit. Or,
la Commission sportive est composée de
gens éclairés qui savent toute l'importance
d'une préparation longue et minutieuse. :
c'est peut-être l'enseignement le plus essen-
liel de vingt années de courses. Mais, en-
core une fois, il y a quelque inélégance à
prétendre réduire la Commission sportive
ï un rôle d'absolue nullité, quand tout son
passé proteste. C'est à elle qu'appartient le
dernier mot : nous attendrons qu'elle l'ait
prononcé et nos lecteurs connaîtront aussi-
tôt la décision adoptée en dernier ressort.
Mais, dira-t-on, qu' ou quoi a pu donner
naissance à 'ces bruits qui courent depuis
une quinzaine tous les milieux sportifs ?
C'est extrêmement simple.
On sait qu'elle secousse formidable l'in-
dustrie mécanique française — et plus spé-
cialement l'automobile — a subi du fait de
la guerre. La France devait — avant tout
— vaincre.
Elle a donc, délibérément, tout jeté au
creuset de son énergie : et ses avantages
techniques, et ses possibilités d'action, et
sa prospérité commerciale même. Nos
constructeurs d'automobiles- ont fabriqué
des obus, des fusées, des pièces de fusil
rou d'af^Jlerie, des,moteurs d'aviation, etc.,,
cependant que l'Etat achetait des automo-
biles' à l'étranger ; n'en blâmons personne :
encore une fois, il fallait vaincre. On a vu
Louis Renault — Louis Renault ! — habillé
quelques jours en brigadier d'artillerie :
l>eau0oup se sont indignés. Réfléchissez !
C'est une preuve éclatante de notre non-
> organisation en vue de la guerre, et c'est
>. aussi la preuve que, jusqu'à la Marne,
1 toute la' France s'était ruée aui devant de
l'e nvahi s se'ur,. ne pensant qu'à sa tâche
présente : vaincTe*. et vaincre toute seule.
Une fois raujourd'hlii. assuré, on avise-
rait à demain. On y a avisé, trop tard, au
gré de certains. Pouvait-on agir autrement
iet n'aperçoit-on pas que si la France avait
- conformé sa conduite -,de grande nation au
plus absurde „ apophtegme que nous ait
légué Ilanti,q-uité, : Si vis pacem,. para bel-
hvrn — n'aperçoit-on pas qu'alors l'Alle-
mand. nous aurait attaqués plus tôt- ?
Tant il est que, par l,a force des choses
et de s'a situation géographique, la France
Et ruiné son industrie pour sauver le monde.
L'Angleterre a eu le temps de s'organiser
avec méthode ; l'Italie, davantage encore;
les Etats-Unis, eux, ne sont partis en
gwerre qu'à leur heure et une fois leurs
derrières assurés. Quant à l'Allemagne,
comme elle, avait voulu et minutieusement
organisé la guerre, sa production indus-
trielle n'a pas,, souffert : elle s'apprête à
être, que dis" je', elle est déjà notre plus
rude concurrente en automobile.
Bon ! Voici "l'armistice, puis la paix après
,la victoire. Tout le monde est prêt à tra-
15 vailler pacifiquement... Tout le monde, sauf
la France. Simplement.
Nos grands constructeurs n'ont même
pas eu le loisir de préparer leurs modèles
d'après-guerre. Il leur faut modifier la
répartition de leur outillage, réorganiser
leurs services et -,s'adapLer impromptu à
cette journée de huit 'heures, adaptée trop
hâtivement dans -un mauvais moment, et
qui vient encore alourdir leur handicap.
On conçoit que cette besogne multiple re-
quiert tout leur temps, tous leurs soins :
on comprend de même que nos construc-
teurs aient dit, dès le début de l'année pré-
sente, à des amis trop zélés. : « Pas de 1
courses en 1818 ! » Prière superflue à la
vérité, car on se demande où étaient les
voitures capables de prendre le départ dans
un Grand Prix 1919. Ballot a fait un tour
de force : mais ce n'est qu'une exception.
'On a reconnu généralement que la seule
manifestation possible pour nous., en 1919,
était l'organisation du Salon d'octobre.
C'est déjà une besogne considérable et, les
événements récents — que chacun connaît
— n'ont fait qu'accroître les difficultés.
Par suite, un grand nombre de üonstruc-
teurs français ont exprimé la crainte qu'un
Grand Prix en 1920 ne vint encore atté-
nuer l'importance de notre .effort yers^ la
grande production et cet état d'esprit .s'est
traduit par un vœu de la Fédération des
Chambres Syndicales de l'Automobile, vœu
exprimant le désir qu'il ne fût pas orga-
nisé de Grand Prix en 1920.
Contrairement à ce que certains ont
affirmé, ce vœu n'a nullement été adopté
à l'unanimité : il y a eu de nombreuses
abstentions et, naturellement, celles de
tous ceux, de nos représentants, qui ont
accoutumé de défendre nos couleurs, en
France ou à l'étranger. •
La Commission sportive est au courant
de ce voeu : très probablement, elle en tien-
dra compte dans sa décision relative au
prochain 'Grand Prix ; mais on ne voit pas
pourquoi elle n'adopterait pas une solution
à laquelle elle se rallia naguère et qui est
la suivante : « Le, Grand Prix 1920 sera
organisé si, à telle date — par exemple, le
31 octobre — il a réuni un minimum de tant
d'engagements, trente si l'on veut. »
» •
* *
Ce qui est certain, c'est que des maisons
françaises ont déjà commencé et, poursui-
vent rétude et la construction de voitures
de course. Ces voitures courront en France
s'il y a un Grand Prix en 1920 - sinon, elles
courront ià l'étranger. Comme, parmi ces
maisons, il y a celles qui depuis dix ans
ont le plus glorieusement défendu nos inté-
rêts, sur les deux continents, on est amené
à penser que leurs dirigeants trouvent que
la course constitue ' pour eux la plus écla-
tante des manifestations et la plus puis-
sante des publicités. On ne voit pas au
nom de quels principes, dans un temps et
dans un pays de liberté, qui que ce soit
pourrait dnterdire à ces constructeurs de
veiller à leurs intérêts comme ils l'enten-
dent. Réjouissons-nous bien plutôt de pen-
ser que ces intérêts se confondent avec
ceux de l'industrie automobile française f
tout entière.
Ce n'est point l'heure de réinstruire un
procès souvent évoqué. Cependant, deux
faits se présentent invinciblement a l'esprit.
En 1909, pour des raisons dont on se sou-
vient, le 'Grand Prix de l'A.C.F. fut sup-
primé ; de même en 1910 et en,. 1911. On
sait ce qu'il en coûta à l'industrie, nationale
et de quelle crise elle fut victime. On avisa
à partir de 1912 et les résultats ne se firent
pas attendre.
Autre fait, d'analogie. Il y a vingt ans,
le tiers des vélos vendus en France était
d'origine anglaise ou américaine. La pros-
périté du sport cycliste en France a amené
ceci : une production incroyable de cycles
nationaux et le coup du lapin donné à l'in-
dustrie cycliste d'un pays qui a négligé le
sport : l'Angleterre. Concurremment, la plu-
part des marques belges ou allemandes
disparaissaient, cependant que nos Peu-
geot, nos Alcyon, nos La Française, nos
Automoto, nos Gladiator-Clément, etc.,
essaimaient à travers le monde. L'Italie a
tenu le coup pour avoir compris à temps.
Oui, c'est un gros effort que d'organiser
un Grand Prix en 1920, un très gros effort.
La France a, depuis cinq ans, donné des.
preuves assez convaincantes que la diffi-
culté ne l'effraie pas. Sachons oser et entre-
prendre. Nû-s alliés d'hier sont- les concur-
rents d'aujourd'hui. O'r, notre .situation est
privilégiée : il n'y 'a pas 'un pays, au monde
qui puisse assurer à une grande épreuve
le succès qu'aurait le Grand Prix 1920 : il
,ser.ait préférable de ne pas risquer une
aventure dangereuse. Qui sait si nous
pourrions, plus tard, ressaisir le sceptre
comme en 1912 ?
C. FAROUX.
ET LE STADE PERSHING !
QUAND L'AURONS-NOUS?
A la Toussaint ou à la Noël ?
La question du Stade Pershing continue à
préoccuper les milieux athlétiques parisiens.
Indiquons, en formulant le souhait que les for-
malités de prise de possession, soient abré-
gées le plus possible, où en est cette- intéres-
sante question. -
Le fait qu'aucun des membres du bureau de
l' D.S.F.S.A. n'ait été désigné pour faire partie
du Comité du stade, a ému la Fédération de
la rue Rossini qui, sur l'a proposition de M.
Sourcier, a voté l'ordre du. jour suivant :
'( Le bureau, -a le regret die constater que le
Conseil. d'Administration d,-a Stade Pershing ne
comipend: aucun dirigeant mandaté par les Fé-
dlénationis Sportives Framçaàses. •
« Considérant, cependant. que le Stade est
donné aux sportifs, décide dw demander _ au
C.N.E. une représentation effective des Fédéra-
1 tions Athlétiques Françaises dans l'administra-
tion de ce terrain.
« Le Bureau' décide, le cas échéant, dj£, char-
ger lia Commission Centrale d'Athlétisme de dé-
signer le représentant de l'Union au Conserl
d'iadiministiriaition .diu Stade Pershing. » ■
D'autre part, la Commission Elu Stade' Per-
, shi.Qig vient de prendre d'abord la décision de
nie pas donner lie Sta, 8JU'X particuliers , à quel-
(fUIes privilégiés, mais «en faire bénéficier uni-
quement les sociétés, les indiijviduëls, les grou-
I)ement,g s'adormarat à la culture- sportive. L,a.
Commission vient de . réaliser également des
transactions qui permettront d'abord, de réaliser
gratis l'a "réfection de la piste; lia ol'ôture du
Stade, et l'àjcqillisftioo 'die terrains avoisinants
sur lesquels on établira ; dies pistes d'eratraine-
ment,. des" sllltoioes. 'dés terrains de jeux, etc.
Ùb. piste du Stadie ne serwa-, en effet, qu aux
grançle's .pëuniions.
En ce qui concerne la .pelouse centrale de footr
bail association, elle ne sera utilisée que pour les
matches officiels ou les grands matc.hes.
Le Stade ne pourra être utilisé et livré au pu-
blic que lorsqu'il aura été officiellement reçu par
la Commission municipale.
Souhaitons que i'on marche plus rapidement
et sans brûler des étapes, que l'on force néan-
moins le Bureau à activer les formalités.
<•; Mais le Comité National d'Education Physique
possède-t-il les fonds nécessaires ?
TOURISME.
LA ROUTE 205
L'achèvement d'un tronçon de 20 kilomètres
dotera les touristes d'une nouvelle
route dans les Alpes.
Nice, '28/ju.illet. — Les ^principales notabilités
des Alpes-Maritimes et des • B'asses-ALpes ont
fait, hier, dians lia haut'e vallée de lia Tinée, un
voyage d'études organisé par' les communes de
Saint-iEtienne-dle-Tinée et die Ja:usi.ers, la Fédéra-
tion des Syndicats d'Initiative de la Côte-d'Azur
et lie Syndicat d'Initiative) de . Barcalonnette..
Cette excursion avait pour but d'étudier les con-
ditions dans lesquelles1- pourrait ; s'a>0hevle'l' la
cOIIlst,r:u:ct.ion de la route nationale n* - 205 , des-
tinéè à établir la- communication la plus di-
recte cintrei Niœ Barcelonnette, e'JJ;tI'e lia Cote-
d'Azur et Grenoble. -
De deux routes actuellement existasiti®,. , ,
i'u:ne .qui porte lie ouirnero 208, passe par le ciol
d'AiHos et mesure, de Nice à Janvsiiers, 177 kilo-
mètres ; l'autre —• la 2W — franchit le col de
lia. Cayolle. et et se développe, sur. 167 ld.k"metr€s
Qua:nt à la route nationale nO 205, dont seul
un tronçon d'une vingtaine de kilomètres ■ n est
pas encore aménagé, elle passera par te col de
la PelouSe, et. ne mesuT'era, die Nice < à Jausiers,
que 128 kilomètres.. C'est dire ,que, suivant suic-
œssivexneI1Jt la vallée du Var et ■ celle de la
Tinée, elle réalisera presque une lignes droite et
établira la liaison entre les vallées de ILoayet 1 1
et de la Tinée avec une économie de 40 Kilo-
mètres,Ol'ta.nc,e d'UM pa-
reil projet
C'est pour en hâter 1',alc,hèw;iffii8Œl délégations, parties l'une dé Nice et l'a.uit.re de
Raircelonnette, se sont rendues au col de la
Pelouise (2.512 mètres) qui sera î.e point culmi-
nant de cette troisième route des Alpes.
Ce voya.ge d'études EL donne Lieu a une excur-
sion charmante dans te sauvage et grandiose
décor des Alpes. L'a. caravane était ainsi com-
posée : MM. A. BsEimard, préfet des Alpesi-Mari-
tiimos ■; le -cokJmiE'1 Gltns-Lo-ng, directeur ' du génie
à Nice, représentant ■ le général Le'stoquoi : Cot-
talorcta, ingénieur em' ch'i?lf du département;
Febw-e. arehitcète, adijoint oui maire de Nice ;
tet Dwandîy, G.assin, Dqmadei, Bovéry-, conseil-
leTS généraux; Gle-o!r,ges .Avril, SaniUaggi; prési-
dent- de La. 'Fédération des Syndicats d'Iiniitiative
die la CôteHd'Azur; Jomtert, MIUISSO4 M. Fabret,
Giraiiidy, préiident'du Synd'icat des Hôteliers ;
Martunez. Farallcq, inspecteur du P.-L.-M.;' ûoair
turier, Letoetoz et Garon, Faraut, directeur du
Syndical -d'Iniitia-tiive» ; Pouclioi. Bio:nflaiIlte, Scof-
fièir Prieur, Bandau) ; les a:bbes Clamin, curé
de Puiget-Thénieirs et Truelii; curé de Saint-
Etien rèHde;-Tiriée.
LES CONCOURS DE L' « AUTO »
NOTRE MÉDAILLE D'OR
aux Agriculteurs de France
(Octobre 1919 à octobre 1920).
Les conditions de ce concours sont réglées
par la Société des Agriculteurs
de France.
Nous avons annoncé en son temps que Y Auto
offrait une médaille d'or en vue d'encourager
le développement de lia motoculture et qu'il
avait demandé à la Société des Agriculteurs de
France die fixer 'les cpnA.t.ions d'e co concours.
Nous en publions anjoiurd'hui le programme
tel qu'il a été arrêté par le Comité du génie
rural de la Société des Agriculteurs :
1° La médaiMie s>e.ra attribuer à l'agritant lui-même et ayant fait le meilleur usage de son
appareil, soit en travaillant ' sur son exploitation, soit
sur o('\1>].e de ses voisins, pendant lies douze mois com-
mençant au 1" octobre 1919 pour se terminer le
1" octobre 1920.
3° L'es candidats devront se faire inscrire avant le
10r octobre 1919, soit au journal L'Auto, 10, rue du
F-aii'boiirg-Montmai-bre, soit dans les bureaux de la
Société des Agriculteurs de France, 8, rue d'Athènes.
Ils devront tenir pendant toute 'la durée de leurs
opérations un journal "quotidien relatant tous les inci-
dents de marche de leurs appareils, en le faisant
certifier au besoin par l'autorité looalo ou par une
.personne qun:lifiée.
3° La. forme.' de ce journal n'est pa.s absolument
im.posÉ-e. Toutefois, la. commission nommée pa.-r la
Société des Agriculteurs de France pour l'attribution
de la médaille recommande aux concurrents d'utiliser
des fe,uiiiil,,à spéciales qu';e)1,10 leur' fournira sur dcmande,,
"près leur iiisrril)tion. L'émplol de ces feuilles simpli-
fiera ainsi lé travair de ceux qui les tiendront et -facli.
litera la comparaison des - ré,,iilt-its.
41 La commission nommée par la Société des Agri-
culteurs de France pour l'at-tribution de la médaille
se réserve de son côté la faculté de faire suivre lès
trava.ux par l'intermédiaire d'un délégué, et de deman-
der toutes justifioation,s complémentaires qu'.Ll lui'
paraîtrait ut:'le.
■ 5" Tous ces renseignements devront être transmis
par les candidats au bureau de la Société des Agri-
culteurs de Francs ' avant la date du 1" novembre 1920.
61 La commission aura toute faculté d'qppréci,,,,ion
des résultats obteiIl'US, mais elle pre idra en con-sidé,ra-
tion spéciale la du-rée, la variété et ].'étendu£, des tra-
vaux . effectué..'i', en tenant compte des conditions de
marche et d'entretien de l'apipareil employé.
Un coefficient de préférence sera attribué au culti-
vateur conduisant et entretenant son appareil par lui
mÔme ou par . un membre de sa famille.
La proclamation des résultats et la remise de la
médaille auront Heu au cours de la session générale
annuelle, de la. Société des Agriculteurs de France en
l'année 1921.
SOUVENIR...
Les Anglais offrent un tank à quelques-
unes des villes qu'ils ont défendues.
Comme nous, démobilisés, ou à la. veille de
l'être, lies Anglais rentrent chez eux.
M s n'ont pas voulu quitter la France sans y
laisser quelques souvenirs officiels de leur long,
séjour parmi nous et c'est ainsi que les villes
die Comipiôgnc, Gulscard, Noyon, Lassigny et
Oarleicont viennent de se voir offrir pœr n'os
boris "a'mis d'outre-Manche. cinq beaux petits
tanks -tout meuis — cinq die ces. redoutables
dhars d'assaut, qui collaborèrent si. puissam-
ment à lia débâcle diu, boche.
On ne nous dit pas encore ce qu'en vont faire
les municipalités int.&Pcssces. ' Voi-it-elles créer un
Musée de guerre diont les terribles joujoux se-
ront les plus beaux ornements ? Ou confie-
ront-elle.s à la compagnie de pompiers le soin
de leuir faire, prendre l'air, unie fois l'an, à l'oc-
oasiol1 de la fête nationale ?
C'est ce que L'a.venir nous apprendra...
Dimanche, à U h. 15, au Parc des Princes.
QUI GAGNERA
le 4e Grand-Prix d'Auteuil ?
Le grand leader actuel du Parc des Prin-
ces, Linart, va-t-il remporter sa qua-
trième victoire consécutive ? — Deux
manches, deux batailles captivantes. —
Le Prix de Billancourt et le Prix' de
Melbourne.
Le Grand Prix d'Auteuil cycliste jouit assu-
rèm.ent, auprès die la clientèle die nos vélodro-
mes, d'une- popularité oo-mpa.rajble' à celle .dont
iouiit auprès du grand pu.bliic lie _ Grand Prix
d'Auteuil hippique. En 1916, aussi bien qu'en
1917 et 1918, illi attira au Parc des Princes uine
foule-énorme, et donna lieu à des bâtâmes
d'autant plus mémorables que, chaque fois, —
fait curieux à 'n-ater, — elles se terminèrent par
la défaite dUr favori.. Aillons-nous de HouveaIU',
ditm'anc.he, assister à semblable surprise ? _
Peut-être, car l'e. grand favori, Lin.art. semble
plus menacé que jamais. Après quelques semai-
nes de dédLn, dues à la. fatigue de trois saisons
die courses consécutives, notre national Séres
s'est repris : il fera l'impossible pour gagner
dimanche. Utn. autre homme apparaît comme
singulièrement dangereux pour le champion
d'Europe ; c'est lie jeune Fessier. Le populaire
petit slayer a fait ces temps-ci dés pagres s-tu-
péfia:nts ; il ne sera pas loin du, g.a.gna.nt, ni
des records...'Colombatto qui, dans le Grand
Prix de la Paix. aou.ffra.it d'un'o chute faite a
Milan, se présentera de sion côté au poteau en
possession die tous ses moyens. _L>e Belge ver-
keyn. enfin, qui n'a pas couru à Pans depuis
18 mois. peut, causer inné très grosse surprise ;
son passé répond de liuj...
Deux batailles émotionnantes
Ou sait que le Grand Prix d'Auteuil Sie court
en deux madones bilan distinctes, l'une de
G'a,ii,tro de 60 kilomètres. La première est une
lutte de démairirage iet de vitesse, d'autant pllUS
iritertse qifelle est plus brève. La second® don-
nera 'li'eu pair contre à uine baille beaucoup
plus vaste oÙ' la résistance dies concurrents
jouera uin grand rôle. Ces deux départs,, ces
deux Luttes si diifaranites iDroeiureroni^uu spe'c'
i
' y I
teicle très émiotionnant. Le classement se fera,
par 'adcliN'Ûn de distances. ,
Les courses de vitesse
Pour encadrer la grande épreuve, il y aura
un beau programme de vitesse comportant no-
tamment l'inlérlesslænt Prix de Billancourt (4*
année), en 4 séries et 1 finale par addition
de points sur 4 tours ; 1re Prix de Melbourne,
course à l'australienne, par équipes de 3 cou-
reurs ; un Grand Handrjaatp du Mille : des ten-
M.ti.ves pour le Brassard des 500\ mètres, etc.
La journée, on le volt, s'.a'nnonce' chargée ;
et pour peu que le. beau temps veuille se mettre
de !l,a partie, elle connaîtra un véritable triom-
plie. Ce ne sera que justice... < ;
Nous n'achèterons pas
d'avions aux Américains
Nous venons, au contraire, de leur vendre
huit cents appareils de chasse et
d'observation
L'Auto a indiqué mardi que le matériel auto-
mobile américain allait être racheté par la
France et plusieurs journaux ont ajouté que les
stocks de nos alliés comprendraient également
des avions. ' ... - ^ ^ .?
*■• "Ces bruits sont, sairis fondement, nous a-l-on
dit au sous-secrétariat de l'Aéronautique. Les
Américains se rendent, au contraire, acquéreurs
d'environ huit cents avions de guerre' français,
dont quatre cents Spad, ,ainsi que de moteurs et
de pièces de rechange. Ces avions serviront, OiJ-
tre-At!a:nFque, d'appareils 'd'école. Après entente,
il a été décidé qu'ainsi notre dette se trouvera
amortie de, la valeur des appareils.
c( Seuls, quelques moteurs américains — prin-
cipalement des Liberty — ont été livrés depuis
l'armistice ; c'était le complément de' marchés
antérieurs passés, mais la grosse majorité des
commandes ont été annulées et, à ce jour, nous
ne recevrons plus de matériel américain, même
provenant des stocks. »
* Mais alors, que vont" devenir les appareils
yanks actuellement en France, puisque nos alliés
ne veulent pas iL nouveau leur faire traverser
l'Atlantique ?
Et serait-il vrai que quelques-uns ont déjà ~té
brûlés à Romorantin ?...
AU COMITÉ N. E. P.
r Le Comité National de l'Education Physique
et Sportive et d,3 l'Hygiène Sociale ^ aura ses
bureaux, à partir de demain 1 'r août et jus-
qu'au 1" septembre, 21, rue de Clichy, au.
Comité National des Sports (Tél.: Centrai - 90-20)
et' MflnitW,'ment, à partir du 1er septembre,
180. boulevard Haussmann.
Allô! Allô!
Aujourd'hui, Courses à Vichy. ,
Nos pronostics : -
Prix des Amateurs. — Mutigny, Janina. ■
Première Epreuve d'Arrondissement. — Ecurie#
Chevalier, Rosalinde IV.
1" Prix du Gouvernement de la République. —
D\im,my, Pamir. -
Prix des Jouvenceaux et des Jouvencelles. —
Ecurie Jean Lieux. Ilelioscope.
Prx de Longcha-mp. — Ecurie Atkinson, Fo-
rearm.
Prix d'Achères. — Manou, Gloverville.
Voulez-vous voir-les plus belles expositions
d'automobiles militaires qu'on puisse
rêver? Promenez-vous devant les grands-
magasins. Rangées en files impressionnantes,
torpédos et limousines attendent paisiblement
l'attaché de Cabinet, l'officier, le sous-o'fi-
cier ou le modeste poilu qui est allé acheter
une paire de gants ou un savon pour la bar-
be, tandis que, philosophe, le conducteur
sommeille ou lit l'e journal.
Certes, mieux vaut, pour ces voitures que
nous entretenons, qu'elles soient là qu'à user
de l'essencè sur les routes, mais mieux vau-
drait encore qu'elles soient dans leurs gara-
ges. -
Ce serait au moins plus décent.
Une maison de verre. -,
Je ne demande pas mieux que Paris
soit une ville de verre, mais j'aimerais bien
que ce verre-là ne fût pas pillé : nos pneus
s'en trouveraient mieux. , ,
A plusieurs reprises on nous a signalé des
crevaisons de bandages fréquemment occa-
sionnées par des éclats de verre. Un lecteur
nous écrit que se-pt — oui! sept fois - dans
une même journée, il a connu cette nécessité
de réparer son pneu. ^
Messieurs les balayeurs municipaux, à
vous la parole... ou bien plutôt l'action.
Un journal de. Montmorency — Montmo-
rency mériterait vraiment mieux — ne
craint pas d'écrire:
Peut-on dire qu'il est triste de songer qu'il y
iCI. un public pour payer à prix d'or le droit de
voir deux hommes se flanquer des gnons sur
la gueule. Peut-on ajouter que, pour rien, on
peut assister, dans les rues de Paris et celles de
province, à ce spectacle peu ragoûtant...
Cette gazette demande si « on peut dire »
cela. Bien sûr ! La loi n'interdit pas les
âneries ! *
Le Téléphoniste.
LA LIQUIDATION DES STOCKS
PAS D'AMATEURS
POUR LES AVIONS
Un appareil de 503 HP offert aux enchères
ne trouve pas preneur à 300 fr. !
Nous avons annonGC,, il y a quelques semaines,
que le sous-secrétariat à la liquidation des stocks
allait bientôt organiser des ventes de matériel
aéronautique analogues à ses ventes de matériel
automobile, où chacun pourrait fàir-e emplette
du « chasseur' » ou. du tri-moteur de bombarde-
ment de son choix. '
Hélas ! l'empressement des acheteurs n a pas
été celui qu'on escomptait. L'indifférence la plus
complète a ac.cu.eiHi.la première de ces ventes et
les clients ont fait preuve, d'une froideur dont les
résultats sont désastreux pour les finances de
l'Etat. -
Oserai-joe vous viter ce simple exemple , qu , un
délicieux petit appareil de chasse, muni d'un
imposant moteur de 350 HP, -et presque en état
de marche n'a pu trouver preneur à 300 fr. ;
quinze malheureux louis ! aurions-nous dit avant'
la guerre. - \
La preuve paraît faite : les ventes d'avions,
aux enchères n'emballent pas le public ; tout au
moins sont-elles encore prématurées.. Mais noUjS ,
étions en droit de penser qu'elles auraient pu
tenter des mercantis enrichis .désireux d'appren-
dre à voler.... y
' Il est vra.i qu'ils savent tous... ! ,' \. ;
LES GRANDS COMBATS DE BOXE
UNE BELLE BATAILLE
CHARLES LEDOUX contre TOMMY NOBLE
(Ce soir, à 20 h. 30, au Cirque de Paris)
Notre champion d'Europe, Charles Ledoux, va livrer ce soir un des plus beaux
combats de sa carrière. — Aura-t-il raison de Tommy Noble, considéré, en
Angleterre, comme le meilleur homme de sa catégorie ?
L'intérêt-, de la rencontre de ce soir est consi-
dérable. "
Notre champion d'Europe, Charles ■ Ledoux,
n'.est pas,loin d'être considéré, par les compéten-
ces anglaises comme un de nos boxeurs les plus
. ~ 1.1~ . Tommy îsOBLB - -
près -che titre mondial de Je ur ca.tegori€, é'est' dire
avec qui 1 le impatience on attend le résultat du
combat qu'il va livrer à cette merveille du ring
qui s appel-lé Tommy Noble.
■t Les deux adversaires ¥t.e ,œ soir ont des quali-
tës à peu ,'pi-ès semblables. Tous deux :ont battu
Digger Stanlev. Sid Smith et, d'autres étoiles pu-
,il ues ; ce sont deux battants, dans toute
r.acoeptio-n du mot, deux « cherreurs M, deux en-
caisseurs, .possédant une résistance et un fond
fantastiques. -
Ces deux hommes doivent donc fournir une
baUiiJ!e, spl:enclide. - ^- \ ■
Charles Ledoux, champion d'Europe
Ledëux. comme son grand camarade'Georges
Carpentier,' a eu ■ des débuts modestes : Vers
1910, il abandonna sa profession cle i( petit cuisi-
nier » pour chausser les quatre onces ; dès ses
premiers combats, j.1 s'imposa au . grand • public
et donnât, des espérances qu'aucun échec ne vint
démentir. En 1912,.ce-'fut sa victoire par knock-
out sur cette autre merveille du ring, > Digger
Stanley, victoire qui lui assura le titre de cham-
pion d'Europe. Aujourd'hui, et malgré le gros
handicap de cinq"'ann'ées d'oisiveté pugilistique.
il est celui de nos représentants qui nous donne
le plus - d'espérances '.poUr''-uin un' alûlnpionn.at du
monde et cette ooiniôn est- partagée par la ma-
jorité des sportsmen -d'Angleterre et d'Amérique.
Nous n'avons pas .pu, lors de son combat de
rentrée, avec . le brave petit, mulâtre Durocher,
'nouis faire une idée exacte de sa condition, un
round à peine lui ayant.suffi pour mettre « out »
son adversaire ; mais on .a remarqué avec satis-
faction qu'il m:ait' ,conservé son' redoutable
« punch *,,. D'autre part. les sportsmen qui ont
pu assister, à. son entraînement à la salle Cré,
disent merveille dé son travail ; il. possède, af-
firment-ils. les qualités qui - ont ,fait défaut, ou
qui ont semblé s'être atténuées, chez nos boxeurs:
l'appréciation- de:la distance,']a précision et le
jugement : c'est donc avec confiance que nous
verrons,.ce soir, ribtre champion passer, sous les
cordes pou.r affronter son dangereux adversaire:
nous pouvons être assurés de revoir le Ledoux
des grands jours d'avant-guerre. , , 1 -
Tommy Noble
' L'aèlH:1'S[iÍl'E' Ledoux est" le meilleur homme
de s'a. catégorie en Angleterre. C'est un véritable
champion son .passé pugilistique et son record
impressionnant nous donnent l'assurance que
c'est un digne adversaire pour Ledoux qu'il for-
cera à s'employer à fond... et d'aucuns pensent
qu'il est capable de mettre en difficulté notre rè.
doutable battant.
Noble est rentré de la campagne où il s'est li. , ■
vr é il un léger entraînement pour ne rien perdr;.
de la belle l'orme qu'il avait acquise, Ü Brighton, ;
au cours de son sévère entraînement. De longues
promenades, quelques courses die vitesse, un peu
de médecine-bail ont suffi au champion anglais
pour se. tenir au ma.ximum de sa condition.
Nous verrons donc ce soir un - Tommy Noble, ;
en possession de- tous:ses moyens, affronter -Les'
doux avec l'idée bien arrêtée de descendre du
ring en vainqueur.
Le record de Tommy Noble
1917. — Vainqueur de Hnrry Curiley; match nul avfo
D. CoTderoy ; vainqueur do Jack Joseph; battu par
Tom Nioholson; battu par Sea-man Hayes,; match nul _..
avec Walter K-ossi ; vainqueur -de Dauny Morgan: va,i,n-
queur de Sû:n Je-nnings; vainqueur de Sid Smith; ,
:" match nul avec N'at Brocks ; match nul avec Wadter
. Kossi ; battu par Bi.lly Fry ; battit par George Clark ; .
battu par Mike Ho-neyman. ; battu par L. Kuddick ;
vainqueur de Dauny Morgan; vainqueur de Nat
• Brooks; battu par Buddick ; battu, par Jack Joseph;
battu par Joe Conn ; vainqueur de Fred Jacl;;s.
1918. - Battu par L. Ruddiek ; vainqueur de Digger
St,lanl,ey; vainqueur de Charité Stone.; battu par Jco .
Bro,oks; battU par Jce Symonds; vainqueur de Bill
1 ee ; vainqueur de Mo Adajn ; vainqueur de Cu-rly ;
Walk-er; vainqueur de Mike Braok ; vainqueur de AW.
Mansfiekl ; vainqueur de Walter Roâsi ; vainqueur -de
Joe Symondis. -,
1919. — Battu par Joe Lyneh; vainqueur de Criqui^
ma.toh nul aveo Criqui.
Le record de Ledoux
1912.- — Vainqueur de Joe Bowkér, combat arrêté
au 10, round ; vainqueur de Eddie Stanton par ':&:.Q"
au 31 round ; battu paT Gaillard en 10 round ; battl1
par Digger Stan,liey en 20 rounds ; vainqueur de ïourtg
Gr.cen,stool, en 8 round® ; vainqueur de Gaillard i.n
11 mund's; vainqueur de Digge,r Stanley 'par K.O. ;u\
4* round; vainqueur de George Burns par K.O. au
1" round ; vainqueur de - Sam Minto par K.O. au 3*
round ; vainqueur de Gaillard au 7' round ; sans dé-
cision avec Battling Redd.v ; sanis décision avec ÎTid!
Williams ; sans décision avec Franku Conway. i,
1913. — Vainqueur de Arthur Wyns par E.O aa
6e round ; vainqueur de Dastillon pal; K.O. au fî' round ;
nwrtch nul avec Phil. M. Govern; battu par *r,,ddi,
Oampi aux points; ba.ttu. par Kid" toilianl# jp-
,rqlind; vainq -ueur do Sid-$mitàti au" 4P. round;
é» Lépreux1 par K.-O. sèù 11*'tmind ; vaiflqûe'ur î3« Mï
B-eynoll, &bmndon au 9,; rtftlnfi.
1914. — Vainqueur de Bill Beynon, abandon a11 9*
round ; vainqueur de Johanny. Hugues par K.O. a v
71 round; vainqueur de Cu,rley W,&-Iker au 5* rouad.
N'.a pas boxé pendant la guerre.
1919. — Bat Durocher par K.-O. au 1" rounS.
Les autres rencontres
Un autre beau match mettr.a aux prises, en.-
dix rounds de trois minutes, le scientifique Fran-
cis Charles et .le rude Maestrini. Ces deux hom-
mes ont fourni, depuis quelque temps', de re-
marquables combats.. Rappelons -la belle rencon-
(ire de Francis Charles contre notre ancien
champion Eustache, le vainqueur de. lohnny
Suwimers, qui se termina en trois rounds par la
victoire de Francis. M-aéstdni a battu le mêma
homme, mais aux points. Les deux adversaires
de ce soir sont, on le .'voit, bien près l'un do
l'autre.
Léon Bersntein, dont ce sera la rentrée, sa
heurtera en dix rounds de trois minutes à J'l".
méricain B-enny Mac Neal ': Je scientifique coïs!
le battant. Nui doute que l'on n'assiste à une
belle empoignade.
Et, enfin, Prié sera opposé à Dupré c'n
rounds de trois minutes. Ce sont deux
boxeurs déjà connus du grand public et qu'if esi
intéressant de suivre.
Les officiels
Arbitres : Capitaine Brochet et M.
Bernstein ; juges : MM. Bourdariat, F.-H. LUCt;¡;¡
et Victor Br-eyer ; chronométreur : l\t Juu
Brait ; speaker : M. Vylé.
MM. les docteurs Taubmann et Sebenq é^sîw
reront le service médical. -v
l'a soirée commencera à 20 h. 30 et le r^aieli
Ledoux à 22 heures.
Prix des places : ring, 1er et 2' .ran!', fr.j
autres rangs, fr. ; loges, la place. 40 fr, 1
promenoir du ring. 25 fr.; fauteuils de balcon,
35 fr.; premières, 20 fr.; secondes, 15 fr.: pro-
menoir de secondes, 10 fr.; troisièmes, 5 ,.ir.
(droit en sus).
A vis. — L'entrée des troisièmes se iera pw
la rue Duvivier. Les portes ouvriront à 19 h.
S-,,a munir de petite monnaie.
APRÈS LE TOUR DE FRANCE
Les impressions de Christophe. — « J'essaierai encore l'an prochain ! » — Brillante
agapes en l'honneur du héros malheureux et du jeune Italien Lucotti. — Chris-
tophe sera reçu ce soir à Malakoff.
LA SOUSCRIPTION CHRISTOPHE !
Ainsi que nos lecteurs vont , pouvoir s'en ren-
dre'compte, la souscription .ouverte en faveur de
l'énergique 'Ch.hst.ophe continue ;à remporter au-
près des ' sportsmen un considérable succès.
Voici 'les souscrip tions que nous avons enregis-
trées' 'au cours'de la, journée d'hier : -
" - Troisième liste '
Maurice.Lucigny, artiste dramatique... 100 »
Audemars - 1UU ^
Un ami du commissaire des courses... 20
M. André Allix, Lille.— 10 »
Un lccteur etc,. l'Auto, admirateur : de 2
' ( hristophe : ■ ? "
M. et Mme .Grenier ^ 0"
Zacharie Pr-oi-i ../....r., 1 2,52
Théodiile- Sapajou , 1 1 p
EUgène, Leclerc J.
Bazoutos- jeune ^
lJn- vieu-x- sportRman.... .••••;•. r? *
A/Bavenel, à 'Molion. "
Commission, militaire, gare de Toul...... 0 M
Les 'mécanos de la T.M. 1401 .(atelier de
• qépa1111Dgte Sainte-Mesme (S.-et-O.) .
fiendif 1 ff' Lulus M.a.ric-Bose, dépo-
sitaires de l'A'Ut9,1 fr.; Magdeleu,
1*0 fr. 50tr Chapuis, 0 'fr. 50 Devilhers,
0 fr ' 5L) ; DUrDon, 0;fr. 50. ; @Pnau,
0 50 .50-., Boutrcux, 0.50 ; Krinsky, 0.50,
' Monin, 0.50, Gouret 0.50, Duvêau 0.50, ; .
Girurd' 0.50, Aymard 0.50, Borgeais, •
0.50 ¡,A,Hemamll 0.50, Gousset -0,50, ...
Mary 0.50, Boon<* 0.50, Haie 0.50, lin , „
mercaiiti marchand de brioches 0.50 ..11 50
,2 poilue .et' 2 marraines sportives 6 »
Marcel Lar-din, Cliatiii-i,oiit 5 »
Un officier, élève'' de • Centrale* »
Moriceau, abonné de l' A-uto, Montrouge 5 »
Un petit ..groupe d'am.Ls de .la . maisofl'
Caudron ; v-- ••■;•••• :t
Deux poitù5 de* 'rh6pit'al Corbineau ... 4, »
Cocfeatd,: à Angers , \ "
'Cloutler, Angers' ..... - -.' ; 1 "
*
Un coureur pédestre professionnel 9 V..
Quatre poilus sportifs du 8' génie, à »
Brétignv-sur-Orge (S.-et-O.) % »
A., V., à' Pa-%,illy ,(S.-ïnf.) 2 •»»
Une admiratrice V. Lily.'. 5
Sordet, à Auberviliiers (Seine) 5 »
Tollenaire, ô, Billancourt, 5
Un jeune poilu ' 1 ».
Henry, a M'alakolf o »
3 sœurs s'étant .intéresséBs au brave
Christophe pendant le''i'. de F 5 "»
Thi'reau. à Antony ; 41 J>
Lerouxel, à Paris 5 "
Paul d'Ariste, Chamboûrcv< (S.-et-O.)... 20 »
Une dactylo .admiratrice' des vaillants ™
routiers ;. 50 J>
Boulle, à- Vichy '•* »
Un groupe de ,sportsinèh Société Géné-
rale, à Issy-les-Moulineaux to »
. A. Lureau »
Un admirateur du vaillant Christophe ' S *■"
Marcel Allais 2 Ji
Crédit Industriel et .Commercial, Dupuy £ "
Terrent 2 fr.;'I>uinas 0.50, Andrien, 2 "-:);0, <
Roger An U gny « " '• i
Burtin | ■' *
Un chef de gare du Nord-Sud.'..'.. -.. ~ • » ,
Collecte au Club Vélocipédique Clichois 25 ')' "
Total de la troisième Este......... « r),3 9 ^
Total des deux premières, listes ,2,554 76
Total général à ce jour ....... 3^^-75
MES IMPRESSIONS
Par Eugène CHRISTOPHE
Si je m'écoufiais, ©lies seraienut vilVOOlt:"n!
CiOnltées, mes imp:-«issii0ns ! Env„effet, la. k> î"»
qui me reste, - qui ^m'obsède c est
qui a trait à m'a. catastrophe îina.Le, et mes sou-,
venirs 'dies tre!izè" première^' étapes s'estp-mpait
et me paraissent vra.iimmt insisaiiSAnts oompa» *
...
1
E0Ô AiNNEÈ. - N° 6.824. — QUOTIDIEN ~
LE NUMÉRO : ,90 CENTIMES,
4~,i 31 JUILLET. 1919 ; '
Rédaction, Administration, Publicité :
W, Rua du Faubourg-Montmartre
V PARIS (9e)
1 1M LIGNE.... CENTRAL 27-68
TÉLÉPHONE ] a" L'oNs..... CENTRAL 28-12
I 341 LIGNE..... CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VÉLAUTO-PARIS .
Directeur-Rédacteur en chef :
'HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS :
' SI* MOIS t" *»
SEINE et SEINF-&.OISE 12 50 25 <
DÉPARTEMENTS et ALCÉRtB. -.. 16 » 32 S
ÉTRANGER (Union postale)...... 22 » 44 ?
On S'abonne tans frais dans tous les
. Bureaux ,de poste.
AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME, ALPI.NISME, BOXE, ESCRIME, GYMNASTIQUE, HIPPISME, POIDS & HALTPRES, YACHTING
Rédaction, Administration, Publicité '
10, Rue du Faubourg-Montmartre :
PARIS .(9") 77
î iH LI®NE * CENTRAL. 27-68
téi IfcLtPHQNE ÉBuniie j 2° LIGNE CENTRAL 28-12
( 30 . - CENTRAL 28-56,
Adresse télégraphique î YÉUUTO • PARIS
Directeur-Rédacteur en chef î
HENRI DESGRANGE
ABONNEMENTS:
SIX mois ON Alb
. SEINB et SEINE-S-OISE........ 12 50 25 1 liîI
DÉPARTEMENTS et ALGÉRIE .... 16 » 32 »
ÉTRANGER (Union postale)...... 22 M 44 M
On s'abonne sans fràis dans tous la
Bureaux de Doste.
Le Grand Prix de l'A.C.F. en 1920
Aucune décision n'est encore prise quant au futur Grand Prix. — Certains
constructeurs français, connaissant le prix du temps, poussent cependant
à fond la construction de nouvelles voitures de course.
Certains de nos confrères ont annoncé
qu'il n'y aurait pas de Grand Prix Auto-
mobile en 192-0.
: C'était faire œuvre d'informateur un peu
pressé et préjuger des intentions de J'a
Commission sportive de l'A.C.F.
! Noter qu'il est parfaitement possible que
le Grand Prix de l'A.C.F. soit supprimé
l'an prochain. Nous n'en savons rien : per-
sonne n'en sait rien et personne n'en peut
rien savoir encore puisque le seul orga-
nisme qualifié - j'entends la Commission
* sportive — n'a encore rien décidé.
11 convient donc de mettre les choses au
point. _ •
« *
Disons tout d'abord que toutes les crain-
tes sont, à la vérité, permises en oe qui
concerne le maintien au calendrier sportif |
de 1920 du Grand Prix de l'A.C.F. La rai- i
son est primordiale : c'est qu'on tt& connait
encore ni le règlement, ni le circuit. Or,
la Commission sportive est composée de
gens éclairés qui savent toute l'importance
d'une préparation longue et minutieuse. :
c'est peut-être l'enseignement le plus essen-
liel de vingt années de courses. Mais, en-
core une fois, il y a quelque inélégance à
prétendre réduire la Commission sportive
ï un rôle d'absolue nullité, quand tout son
passé proteste. C'est à elle qu'appartient le
dernier mot : nous attendrons qu'elle l'ait
prononcé et nos lecteurs connaîtront aussi-
tôt la décision adoptée en dernier ressort.
Mais, dira-t-on, qu' ou quoi a pu donner
naissance à 'ces bruits qui courent depuis
une quinzaine tous les milieux sportifs ?
C'est extrêmement simple.
On sait qu'elle secousse formidable l'in-
dustrie mécanique française — et plus spé-
cialement l'automobile — a subi du fait de
la guerre. La France devait — avant tout
— vaincre.
Elle a donc, délibérément, tout jeté au
creuset de son énergie : et ses avantages
techniques, et ses possibilités d'action, et
sa prospérité commerciale même. Nos
constructeurs d'automobiles- ont fabriqué
des obus, des fusées, des pièces de fusil
rou d'af^Jlerie, des,moteurs d'aviation, etc.,,
cependant que l'Etat achetait des automo-
biles' à l'étranger ; n'en blâmons personne :
encore une fois, il fallait vaincre. On a vu
Louis Renault — Louis Renault ! — habillé
quelques jours en brigadier d'artillerie :
l>eau0oup se sont indignés. Réfléchissez !
C'est une preuve éclatante de notre non-
> organisation en vue de la guerre, et c'est
>. aussi la preuve que, jusqu'à la Marne,
1 toute la' France s'était ruée aui devant de
l'e nvahi s se'ur,. ne pensant qu'à sa tâche
présente : vaincTe*. et vaincre toute seule.
Une fois raujourd'hlii. assuré, on avise-
rait à demain. On y a avisé, trop tard, au
gré de certains. Pouvait-on agir autrement
iet n'aperçoit-on pas que si la France avait
- conformé sa conduite -,de grande nation au
plus absurde „ apophtegme que nous ait
légué Ilanti,q-uité, : Si vis pacem,. para bel-
hvrn — n'aperçoit-on pas qu'alors l'Alle-
mand. nous aurait attaqués plus tôt- ?
Tant il est que, par l,a force des choses
et de s'a situation géographique, la France
Et ruiné son industrie pour sauver le monde.
L'Angleterre a eu le temps de s'organiser
avec méthode ; l'Italie, davantage encore;
les Etats-Unis, eux, ne sont partis en
gwerre qu'à leur heure et une fois leurs
derrières assurés. Quant à l'Allemagne,
comme elle, avait voulu et minutieusement
organisé la guerre, sa production indus-
trielle n'a pas,, souffert : elle s'apprête à
être, que dis" je', elle est déjà notre plus
rude concurrente en automobile.
Bon ! Voici "l'armistice, puis la paix après
,la victoire. Tout le monde est prêt à tra-
15 vailler pacifiquement... Tout le monde, sauf
la France. Simplement.
Nos grands constructeurs n'ont même
pas eu le loisir de préparer leurs modèles
d'après-guerre. Il leur faut modifier la
répartition de leur outillage, réorganiser
leurs services et -,s'adapLer impromptu à
cette journée de huit 'heures, adaptée trop
hâtivement dans -un mauvais moment, et
qui vient encore alourdir leur handicap.
On conçoit que cette besogne multiple re-
quiert tout leur temps, tous leurs soins :
on comprend de même que nos construc-
teurs aient dit, dès le début de l'année pré-
sente, à des amis trop zélés. : « Pas de 1
courses en 1818 ! » Prière superflue à la
vérité, car on se demande où étaient les
voitures capables de prendre le départ dans
un Grand Prix 1919. Ballot a fait un tour
de force : mais ce n'est qu'une exception.
'On a reconnu généralement que la seule
manifestation possible pour nous., en 1919,
était l'organisation du Salon d'octobre.
C'est déjà une besogne considérable et, les
événements récents — que chacun connaît
— n'ont fait qu'accroître les difficultés.
Par suite, un grand nombre de üonstruc-
teurs français ont exprimé la crainte qu'un
Grand Prix en 1920 ne vint encore atté-
nuer l'importance de notre .effort yers^ la
grande production et cet état d'esprit .s'est
traduit par un vœu de la Fédération des
Chambres Syndicales de l'Automobile, vœu
exprimant le désir qu'il ne fût pas orga-
nisé de Grand Prix en 1920.
Contrairement à ce que certains ont
affirmé, ce vœu n'a nullement été adopté
à l'unanimité : il y a eu de nombreuses
abstentions et, naturellement, celles de
tous ceux, de nos représentants, qui ont
accoutumé de défendre nos couleurs, en
France ou à l'étranger. •
La Commission sportive est au courant
de ce voeu : très probablement, elle en tien-
dra compte dans sa décision relative au
prochain 'Grand Prix ; mais on ne voit pas
pourquoi elle n'adopterait pas une solution
à laquelle elle se rallia naguère et qui est
la suivante : « Le, Grand Prix 1920 sera
organisé si, à telle date — par exemple, le
31 octobre — il a réuni un minimum de tant
d'engagements, trente si l'on veut. »
» •
* *
Ce qui est certain, c'est que des maisons
françaises ont déjà commencé et, poursui-
vent rétude et la construction de voitures
de course. Ces voitures courront en France
s'il y a un Grand Prix en 1920 - sinon, elles
courront ià l'étranger. Comme, parmi ces
maisons, il y a celles qui depuis dix ans
ont le plus glorieusement défendu nos inté-
rêts, sur les deux continents, on est amené
à penser que leurs dirigeants trouvent que
la course constitue ' pour eux la plus écla-
tante des manifestations et la plus puis-
sante des publicités. On ne voit pas au
nom de quels principes, dans un temps et
dans un pays de liberté, qui que ce soit
pourrait dnterdire à ces constructeurs de
veiller à leurs intérêts comme ils l'enten-
dent. Réjouissons-nous bien plutôt de pen-
ser que ces intérêts se confondent avec
ceux de l'industrie automobile française f
tout entière.
Ce n'est point l'heure de réinstruire un
procès souvent évoqué. Cependant, deux
faits se présentent invinciblement a l'esprit.
En 1909, pour des raisons dont on se sou-
vient, le 'Grand Prix de l'A.C.F. fut sup-
primé ; de même en 1910 et en,. 1911. On
sait ce qu'il en coûta à l'industrie, nationale
et de quelle crise elle fut victime. On avisa
à partir de 1912 et les résultats ne se firent
pas attendre.
Autre fait, d'analogie. Il y a vingt ans,
le tiers des vélos vendus en France était
d'origine anglaise ou américaine. La pros-
périté du sport cycliste en France a amené
ceci : une production incroyable de cycles
nationaux et le coup du lapin donné à l'in-
dustrie cycliste d'un pays qui a négligé le
sport : l'Angleterre. Concurremment, la plu-
part des marques belges ou allemandes
disparaissaient, cependant que nos Peu-
geot, nos Alcyon, nos La Française, nos
Automoto, nos Gladiator-Clément, etc.,
essaimaient à travers le monde. L'Italie a
tenu le coup pour avoir compris à temps.
Oui, c'est un gros effort que d'organiser
un Grand Prix en 1920, un très gros effort.
La France a, depuis cinq ans, donné des.
preuves assez convaincantes que la diffi-
culté ne l'effraie pas. Sachons oser et entre-
prendre. Nû-s alliés d'hier sont- les concur-
rents d'aujourd'hui. O'r, notre .situation est
privilégiée : il n'y 'a pas 'un pays, au monde
qui puisse assurer à une grande épreuve
le succès qu'aurait le Grand Prix 1920 : il
,ser.ait préférable de ne pas risquer une
aventure dangereuse. Qui sait si nous
pourrions, plus tard, ressaisir le sceptre
comme en 1912 ?
C. FAROUX.
ET LE STADE PERSHING !
QUAND L'AURONS-NOUS?
A la Toussaint ou à la Noël ?
La question du Stade Pershing continue à
préoccuper les milieux athlétiques parisiens.
Indiquons, en formulant le souhait que les for-
malités de prise de possession, soient abré-
gées le plus possible, où en est cette- intéres-
sante question. -
Le fait qu'aucun des membres du bureau de
l' D.S.F.S.A. n'ait été désigné pour faire partie
du Comité du stade, a ému la Fédération de
la rue Rossini qui, sur l'a proposition de M.
Sourcier, a voté l'ordre du. jour suivant :
'( Le bureau, -a le regret die constater que le
Conseil. d'Administration d,-a Stade Pershing ne
comipend: aucun dirigeant mandaté par les Fé-
dlénationis Sportives Framçaàses. •
« Considérant, cependant. que le Stade est
donné aux sportifs, décide dw demander _ au
C.N.E. une représentation effective des Fédéra-
1 tions Athlétiques Françaises dans l'administra-
tion de ce terrain.
« Le Bureau' décide, le cas échéant, dj£, char-
ger lia Commission Centrale d'Athlétisme de dé-
signer le représentant de l'Union au Conserl
d'iadiministiriaition .diu Stade Pershing. » ■
D'autre part, la Commission Elu Stade' Per-
, shi.Qig vient de prendre d'abord la décision de
nie pas donner lie Sta, 8JU'X particuliers , à quel-
(fUIes privilégiés, mais «en faire bénéficier uni-
quement les sociétés, les indiijviduëls, les grou-
I)ement,g s'adormarat à la culture- sportive. L,a.
Commission vient de . réaliser également des
transactions qui permettront d'abord, de réaliser
gratis l'a "réfection de la piste; lia ol'ôture du
Stade, et l'àjcqillisftioo 'die terrains avoisinants
sur lesquels on établira ; dies pistes d'eratraine-
ment,. des" sllltoioes. 'dés terrains de jeux, etc.
Ùb. piste du Stadie ne serwa-, en effet, qu aux
grançle's .pëuniions.
En ce qui concerne la .pelouse centrale de footr
bail association, elle ne sera utilisée que pour les
matches officiels ou les grands matc.hes.
Le Stade ne pourra être utilisé et livré au pu-
blic que lorsqu'il aura été officiellement reçu par
la Commission municipale.
Souhaitons que i'on marche plus rapidement
et sans brûler des étapes, que l'on force néan-
moins le Bureau à activer les formalités.
<•; Mais le Comité National d'Education Physique
possède-t-il les fonds nécessaires ?
TOURISME.
LA ROUTE 205
L'achèvement d'un tronçon de 20 kilomètres
dotera les touristes d'une nouvelle
route dans les Alpes.
Nice, '28/ju.illet. — Les ^principales notabilités
des Alpes-Maritimes et des • B'asses-ALpes ont
fait, hier, dians lia haut'e vallée de lia Tinée, un
voyage d'études organisé par' les communes de
Saint-iEtienne-dle-Tinée et die Ja:usi.ers, la Fédéra-
tion des Syndicats d'Initiative de la Côte-d'Azur
et lie Syndicat d'Initiative) de . Barcalonnette..
Cette excursion avait pour but d'étudier les con-
ditions dans lesquelles1- pourrait ; s'a>0hevle'l' la
cOIIlst,r:u:ct.ion de la route nationale n* - 205 , des-
tinéè à établir la- communication la plus di-
recte cintrei Niœ Barcelonnette, e'JJ;tI'e lia Cote-
d'Azur et Grenoble. -
De deux routes actuellement existasiti®,. , ,
i'u:ne .qui porte lie ouirnero 208, passe par le ciol
d'AiHos et mesure, de Nice à Janvsiiers, 177 kilo-
mètres ; l'autre —• la 2W — franchit le col de
lia. Cayolle. et et se développe, sur. 167 ld.k"metr€s
Qua:nt à la route nationale nO 205, dont seul
un tronçon d'une vingtaine de kilomètres ■ n est
pas encore aménagé, elle passera par te col de
la PelouSe, et. ne mesuT'era, die Nice < à Jausiers,
que 128 kilomètres.. C'est dire ,que, suivant suic-
œssivexneI1Jt la vallée du Var et ■ celle de la
Tinée, elle réalisera presque une lignes droite et
établira la liaison entre les vallées de ILoayet 1 1
et de la Tinée avec une économie de 40 Kilo-
mètres,
reil projet
C'est pour en hâter 1',alc,hèw;iffii8Œl
Raircelonnette, se sont rendues au col de la
Pelouise (2.512 mètres) qui sera î.e point culmi-
nant de cette troisième route des Alpes.
Ce voya.ge d'études EL donne Lieu a une excur-
sion charmante dans te sauvage et grandiose
décor des Alpes. L'a. caravane était ainsi com-
posée : MM. A. BsEimard, préfet des Alpesi-Mari-
tiimos ■; le -cokJmiE'1 Gltns-Lo-ng, directeur ' du génie
à Nice, représentant ■ le général Le'stoquoi : Cot-
talorcta, ingénieur em' ch'i?lf du département;
Febw-e. arehitcète, adijoint oui maire de Nice ;
tet Dwandîy, G.assin, Dqmadei, Bovéry-, conseil-
leTS généraux; Gle-o!r,ges .Avril, SaniUaggi; prési-
dent- de La. 'Fédération des Syndicats d'Iiniitiative
die la CôteHd'Azur; Jomtert, MIUISSO4 M. Fabret,
Giraiiidy, préiident'du Synd'icat des Hôteliers ;
Martunez. Farallcq, inspecteur du P.-L.-M.;' ûoair
turier, Letoetoz et Garon, Faraut, directeur du
Syndical -d'Iniitia-tiive» ; Pouclioi. Bio:nflaiIlte, Scof-
fièir Prieur, Bandau) ; les a:bbes Clamin, curé
de Puiget-Thénieirs et Truelii; curé de Saint-
Etien rèHde;-Tiriée.
LES CONCOURS DE L' « AUTO »
NOTRE MÉDAILLE D'OR
aux Agriculteurs de France
(Octobre 1919 à octobre 1920).
Les conditions de ce concours sont réglées
par la Société des Agriculteurs
de France.
Nous avons annoncé en son temps que Y Auto
offrait une médaille d'or en vue d'encourager
le développement de lia motoculture et qu'il
avait demandé à la Société des Agriculteurs de
France die fixer 'les cpnA.t.ions d'e co concours.
Nous en publions anjoiurd'hui le programme
tel qu'il a été arrêté par le Comité du génie
rural de la Société des Agriculteurs :
1° La médaiMie s>e.ra attribuer à l'agri
appareil, soit en travaillant ' sur son exploitation, soit
sur o('\1>].e de ses voisins, pendant lies douze mois com-
mençant au 1" octobre 1919 pour se terminer le
1" octobre 1920.
3° L'es candidats devront se faire inscrire avant le
10r octobre 1919, soit au journal L'Auto, 10, rue du
F-aii'boiirg-Montmai-bre, soit dans les bureaux de la
Société des Agriculteurs de France, 8, rue d'Athènes.
Ils devront tenir pendant toute 'la durée de leurs
opérations un journal "quotidien relatant tous les inci-
dents de marche de leurs appareils, en le faisant
certifier au besoin par l'autorité looalo ou par une
.personne qun:lifiée.
3° La. forme.' de ce journal n'est pa.s absolument
im.posÉ-e. Toutefois, la. commission nommée pa.-r la
Société des Agriculteurs de France pour l'attribution
de la médaille recommande aux concurrents d'utiliser
des fe,uiiiil,,à spéciales qu';e)1,10 leur' fournira sur dcmande,,
"près leur iiisrril)tion. L'émplol de ces feuilles simpli-
fiera ainsi lé travair de ceux qui les tiendront et -facli.
litera la comparaison des - ré,,iilt-its.
41 La commission nommée par la Société des Agri-
culteurs de France pour l'at-tribution de la médaille
se réserve de son côté la faculté de faire suivre lès
trava.ux par l'intermédiaire d'un délégué, et de deman-
der toutes justifioation,s complémentaires qu'.Ll lui'
paraîtrait ut:'le.
■ 5" Tous ces renseignements devront être transmis
par les candidats au bureau de la Société des Agri-
culteurs de Francs ' avant la date du 1" novembre 1920.
61 La commission aura toute faculté d'qppréci,,,,ion
des résultats obteiIl'US, mais elle pre idra en con-sidé,ra-
tion spéciale la du-rée, la variété et ].'étendu£, des tra-
vaux . effectué..'i', en tenant compte des conditions de
marche et d'entretien de l'apipareil employé.
Un coefficient de préférence sera attribué au culti-
vateur conduisant et entretenant son appareil par lui
mÔme ou par . un membre de sa famille.
La proclamation des résultats et la remise de la
médaille auront Heu au cours de la session générale
annuelle, de la. Société des Agriculteurs de France en
l'année 1921.
SOUVENIR...
Les Anglais offrent un tank à quelques-
unes des villes qu'ils ont défendues.
Comme nous, démobilisés, ou à la. veille de
l'être, lies Anglais rentrent chez eux.
M s n'ont pas voulu quitter la France sans y
laisser quelques souvenirs officiels de leur long,
séjour parmi nous et c'est ainsi que les villes
die Comipiôgnc, Gulscard, Noyon, Lassigny et
Oarleicont viennent de se voir offrir pœr n'os
boris "a'mis d'outre-Manche. cinq beaux petits
tanks -tout meuis — cinq die ces. redoutables
dhars d'assaut, qui collaborèrent si. puissam-
ment à lia débâcle diu, boche.
On ne nous dit pas encore ce qu'en vont faire
les municipalités int.&Pcssces. ' Voi-it-elles créer un
Musée de guerre diont les terribles joujoux se-
ront les plus beaux ornements ? Ou confie-
ront-elle.s à la compagnie de pompiers le soin
de leuir faire, prendre l'air, unie fois l'an, à l'oc-
oasiol1 de la fête nationale ?
C'est ce que L'a.venir nous apprendra...
Dimanche, à U h. 15, au Parc des Princes.
QUI GAGNERA
le 4e Grand-Prix d'Auteuil ?
Le grand leader actuel du Parc des Prin-
ces, Linart, va-t-il remporter sa qua-
trième victoire consécutive ? — Deux
manches, deux batailles captivantes. —
Le Prix de Billancourt et le Prix' de
Melbourne.
Le Grand Prix d'Auteuil cycliste jouit assu-
rèm.ent, auprès die la clientèle die nos vélodro-
mes, d'une- popularité oo-mpa.rajble' à celle .dont
iouiit auprès du grand pu.bliic lie _ Grand Prix
d'Auteuil hippique. En 1916, aussi bien qu'en
1917 et 1918, illi attira au Parc des Princes uine
foule-énorme, et donna lieu à des bâtâmes
d'autant plus mémorables que, chaque fois, —
fait curieux à 'n-ater, — elles se terminèrent par
la défaite dUr favori.. Aillons-nous de HouveaIU',
ditm'anc.he, assister à semblable surprise ? _
Peut-être, car l'e. grand favori, Lin.art. semble
plus menacé que jamais. Après quelques semai-
nes de dédLn, dues à la. fatigue de trois saisons
die courses consécutives, notre national Séres
s'est repris : il fera l'impossible pour gagner
dimanche. Utn. autre homme apparaît comme
singulièrement dangereux pour le champion
d'Europe ; c'est lie jeune Fessier. Le populaire
petit slayer a fait ces temps-ci dés pagres s-tu-
péfia:nts ; il ne sera pas loin du, g.a.gna.nt, ni
des records...'Colombatto qui, dans le Grand
Prix de la Paix. aou.ffra.it d'un'o chute faite a
Milan, se présentera de sion côté au poteau en
possession die tous ses moyens. _L>e Belge ver-
keyn. enfin, qui n'a pas couru à Pans depuis
18 mois. peut, causer inné très grosse surprise ;
son passé répond de liuj...
Deux batailles émotionnantes
Ou sait que le Grand Prix d'Auteuil Sie court
en deux madones bilan distinctes, l'une de
G'a,ii,tro de 60 kilomètres. La première est une
lutte de démairirage iet de vitesse, d'autant pllUS
iritertse qifelle est plus brève. La second® don-
nera 'li'eu pair contre à uine baille beaucoup
plus vaste oÙ' la résistance dies concurrents
jouera uin grand rôle. Ces deux départs,, ces
deux Luttes si diifaranites iDroeiureroni^uu spe'c'
i
' y I
teicle très émiotionnant. Le classement se fera,
par 'adcliN'Ûn de distances. ,
Les courses de vitesse
Pour encadrer la grande épreuve, il y aura
un beau programme de vitesse comportant no-
tamment l'inlérlesslænt Prix de Billancourt (4*
année), en 4 séries et 1 finale par addition
de points sur 4 tours ; 1re Prix de Melbourne,
course à l'australienne, par équipes de 3 cou-
reurs ; un Grand Handrjaatp du Mille : des ten-
M.ti.ves pour le Brassard des 500\ mètres, etc.
La journée, on le volt, s'.a'nnonce' chargée ;
et pour peu que le. beau temps veuille se mettre
de !l,a partie, elle connaîtra un véritable triom-
plie. Ce ne sera que justice... < ;
Nous n'achèterons pas
d'avions aux Américains
Nous venons, au contraire, de leur vendre
huit cents appareils de chasse et
d'observation
L'Auto a indiqué mardi que le matériel auto-
mobile américain allait être racheté par la
France et plusieurs journaux ont ajouté que les
stocks de nos alliés comprendraient également
des avions. ' ... - ^ ^ .?
*■• "Ces bruits sont, sairis fondement, nous a-l-on
dit au sous-secrétariat de l'Aéronautique. Les
Américains se rendent, au contraire, acquéreurs
d'environ huit cents avions de guerre' français,
dont quatre cents Spad, ,ainsi que de moteurs et
de pièces de rechange. Ces avions serviront, OiJ-
tre-At!a:nFque, d'appareils 'd'école. Après entente,
il a été décidé qu'ainsi notre dette se trouvera
amortie de, la valeur des appareils.
c( Seuls, quelques moteurs américains — prin-
cipalement des Liberty — ont été livrés depuis
l'armistice ; c'était le complément de' marchés
antérieurs passés, mais la grosse majorité des
commandes ont été annulées et, à ce jour, nous
ne recevrons plus de matériel américain, même
provenant des stocks. »
* Mais alors, que vont" devenir les appareils
yanks actuellement en France, puisque nos alliés
ne veulent pas iL nouveau leur faire traverser
l'Atlantique ?
Et serait-il vrai que quelques-uns ont déjà ~té
brûlés à Romorantin ?...
AU COMITÉ N. E. P.
r Le Comité National de l'Education Physique
et Sportive et d,3 l'Hygiène Sociale ^ aura ses
bureaux, à partir de demain 1 'r août et jus-
qu'au 1" septembre, 21, rue de Clichy, au.
Comité National des Sports (Tél.: Centrai - 90-20)
et' MflnitW,'ment, à partir du 1er septembre,
180. boulevard Haussmann.
Allô! Allô!
Aujourd'hui, Courses à Vichy. ,
Nos pronostics : -
Prix des Amateurs. — Mutigny, Janina. ■
Première Epreuve d'Arrondissement. — Ecurie#
Chevalier, Rosalinde IV.
1" Prix du Gouvernement de la République. —
D\im,my, Pamir. -
Prix des Jouvenceaux et des Jouvencelles. —
Ecurie Jean Lieux. Ilelioscope.
Prx de Longcha-mp. — Ecurie Atkinson, Fo-
rearm.
Prix d'Achères. — Manou, Gloverville.
Voulez-vous voir-les plus belles expositions
d'automobiles militaires qu'on puisse
rêver? Promenez-vous devant les grands-
magasins. Rangées en files impressionnantes,
torpédos et limousines attendent paisiblement
l'attaché de Cabinet, l'officier, le sous-o'fi-
cier ou le modeste poilu qui est allé acheter
une paire de gants ou un savon pour la bar-
be, tandis que, philosophe, le conducteur
sommeille ou lit l'e journal.
Certes, mieux vaut, pour ces voitures que
nous entretenons, qu'elles soient là qu'à user
de l'essencè sur les routes, mais mieux vau-
drait encore qu'elles soient dans leurs gara-
ges. -
Ce serait au moins plus décent.
Une maison de verre. -,
Je ne demande pas mieux que Paris
soit une ville de verre, mais j'aimerais bien
que ce verre-là ne fût pas pillé : nos pneus
s'en trouveraient mieux. , ,
A plusieurs reprises on nous a signalé des
crevaisons de bandages fréquemment occa-
sionnées par des éclats de verre. Un lecteur
nous écrit que se-pt — oui! sept fois - dans
une même journée, il a connu cette nécessité
de réparer son pneu. ^
Messieurs les balayeurs municipaux, à
vous la parole... ou bien plutôt l'action.
Un journal de. Montmorency — Montmo-
rency mériterait vraiment mieux — ne
craint pas d'écrire:
Peut-on dire qu'il est triste de songer qu'il y
iCI. un public pour payer à prix d'or le droit de
voir deux hommes se flanquer des gnons sur
la gueule. Peut-on ajouter que, pour rien, on
peut assister, dans les rues de Paris et celles de
province, à ce spectacle peu ragoûtant...
Cette gazette demande si « on peut dire »
cela. Bien sûr ! La loi n'interdit pas les
âneries ! *
Le Téléphoniste.
LA LIQUIDATION DES STOCKS
PAS D'AMATEURS
POUR LES AVIONS
Un appareil de 503 HP offert aux enchères
ne trouve pas preneur à 300 fr. !
Nous avons annonGC,, il y a quelques semaines,
que le sous-secrétariat à la liquidation des stocks
allait bientôt organiser des ventes de matériel
aéronautique analogues à ses ventes de matériel
automobile, où chacun pourrait fàir-e emplette
du « chasseur' » ou. du tri-moteur de bombarde-
ment de son choix. '
Hélas ! l'empressement des acheteurs n a pas
été celui qu'on escomptait. L'indifférence la plus
complète a ac.cu.eiHi.la première de ces ventes et
les clients ont fait preuve, d'une froideur dont les
résultats sont désastreux pour les finances de
l'Etat. -
Oserai-joe vous viter ce simple exemple , qu , un
délicieux petit appareil de chasse, muni d'un
imposant moteur de 350 HP, -et presque en état
de marche n'a pu trouver preneur à 300 fr. ;
quinze malheureux louis ! aurions-nous dit avant'
la guerre. - \
La preuve paraît faite : les ventes d'avions,
aux enchères n'emballent pas le public ; tout au
moins sont-elles encore prématurées.. Mais noUjS ,
étions en droit de penser qu'elles auraient pu
tenter des mercantis enrichis .désireux d'appren-
dre à voler.... y
' Il est vra.i qu'ils savent tous... ! ,' \. ;
LES GRANDS COMBATS DE BOXE
UNE BELLE BATAILLE
CHARLES LEDOUX contre TOMMY NOBLE
(Ce soir, à 20 h. 30, au Cirque de Paris)
Notre champion d'Europe, Charles Ledoux, va livrer ce soir un des plus beaux
combats de sa carrière. — Aura-t-il raison de Tommy Noble, considéré, en
Angleterre, comme le meilleur homme de sa catégorie ?
L'intérêt-, de la rencontre de ce soir est consi-
dérable. "
Notre champion d'Europe, Charles ■ Ledoux,
n'.est pas,loin d'être considéré, par les compéten-
ces anglaises comme un de nos boxeurs les plus
. ~ 1.1~ . Tommy îsOBLB - -
près -che titre mondial de Je ur ca.tegori€, é'est' dire
avec qui 1 le impatience on attend le résultat du
combat qu'il va livrer à cette merveille du ring
qui s appel-lé Tommy Noble.
■t Les deux adversaires ¥t.e ,œ soir ont des quali-
tës à peu ,'pi-ès semblables. Tous deux :ont battu
Digger Stanlev. Sid Smith et, d'autres étoiles pu-
,il ues ; ce sont deux battants, dans toute
r.acoeptio-n du mot, deux « cherreurs M, deux en-
caisseurs, .possédant une résistance et un fond
fantastiques. -
Ces deux hommes doivent donc fournir une
baUiiJ!e, spl:enclide. - ^- \ ■
Charles Ledoux, champion d'Europe
Ledëux. comme son grand camarade'Georges
Carpentier,' a eu ■ des débuts modestes : Vers
1910, il abandonna sa profession cle i( petit cuisi-
nier » pour chausser les quatre onces ; dès ses
premiers combats, j.1 s'imposa au . grand • public
et donnât, des espérances qu'aucun échec ne vint
démentir. En 1912,.ce-'fut sa victoire par knock-
out sur cette autre merveille du ring, > Digger
Stanley, victoire qui lui assura le titre de cham-
pion d'Europe. Aujourd'hui, et malgré le gros
handicap de cinq"'ann'ées d'oisiveté pugilistique.
il est celui de nos représentants qui nous donne
le plus - d'espérances '.poUr''-uin un' alûlnpionn.at du
monde et cette ooiniôn est- partagée par la ma-
jorité des sportsmen -d'Angleterre et d'Amérique.
Nous n'avons pas .pu, lors de son combat de
rentrée, avec . le brave petit, mulâtre Durocher,
'nouis faire une idée exacte de sa condition, un
round à peine lui ayant.suffi pour mettre « out »
son adversaire ; mais on .a remarqué avec satis-
faction qu'il m:ait' ,conservé son' redoutable
« punch *,,. D'autre part. les sportsmen qui ont
pu assister, à. son entraînement à la salle Cré,
disent merveille dé son travail ; il. possède, af-
firment-ils. les qualités qui - ont ,fait défaut, ou
qui ont semblé s'être atténuées, chez nos boxeurs:
l'appréciation- de:la distance,']a précision et le
jugement : c'est donc avec confiance que nous
verrons,.ce soir, ribtre champion passer, sous les
cordes pou.r affronter son dangereux adversaire:
nous pouvons être assurés de revoir le Ledoux
des grands jours d'avant-guerre. , , 1 -
Tommy Noble
' L'aèlH:1'S[iÍl'E' Ledoux est" le meilleur homme
de s'a. catégorie en Angleterre. C'est un véritable
champion son .passé pugilistique et son record
impressionnant nous donnent l'assurance que
c'est un digne adversaire pour Ledoux qu'il for-
cera à s'employer à fond... et d'aucuns pensent
qu'il est capable de mettre en difficulté notre rè.
doutable battant.
Noble est rentré de la campagne où il s'est li. , ■
vr é il un léger entraînement pour ne rien perdr;.
de la belle l'orme qu'il avait acquise, Ü Brighton, ;
au cours de son sévère entraînement. De longues
promenades, quelques courses die vitesse, un peu
de médecine-bail ont suffi au champion anglais
pour se. tenir au ma.ximum de sa condition.
Nous verrons donc ce soir un - Tommy Noble, ;
en possession de- tous:ses moyens, affronter -Les'
doux avec l'idée bien arrêtée de descendre du
ring en vainqueur.
Le record de Tommy Noble
1917. — Vainqueur de Hnrry Curiley; match nul avfo
D. CoTderoy ; vainqueur do Jack Joseph; battu par
Tom Nioholson; battu par Sea-man Hayes,; match nul _..
avec Walter K-ossi ; vainqueur -de Dauny Morgan: va,i,n-
queur de Sû:n Je-nnings; vainqueur de Sid Smith; ,
:" match nul avec N'at Brocks ; match nul avec Wadter
. Kossi ; battu par Bi.lly Fry ; battit par George Clark ; .
battu par Mike Ho-neyman. ; battu par L. Kuddick ;
vainqueur de Dauny Morgan; vainqueur de Nat
• Brooks; battu par Buddick ; battu, par Jack Joseph;
battu par Joe Conn ; vainqueur de Fred Jacl;;s.
1918. - Battu par L. Ruddiek ; vainqueur de Digger
St,lanl,ey; vainqueur de Charité Stone.; battu par Jco .
Bro,oks; battU par Jce Symonds; vainqueur de Bill
1 ee ; vainqueur de Mo Adajn ; vainqueur de Cu-rly ;
Walk-er; vainqueur de Mike Braok ; vainqueur de AW.
Mansfiekl ; vainqueur de Walter Roâsi ; vainqueur -de
Joe Symondis. -,
1919. — Battu par Joe Lyneh; vainqueur de Criqui^
ma.toh nul aveo Criqui.
Le record de Ledoux
1912.- — Vainqueur de Joe Bowkér, combat arrêté
au 10, round ; vainqueur de Eddie Stanton par ':&:.Q"
au 31 round ; battu paT Gaillard en 10 round ; battl1
par Digger Stan,liey en 20 rounds ; vainqueur de ïourtg
Gr.cen,stool, en 8 round® ; vainqueur de Gaillard i.n
11 mund's; vainqueur de Digge,r Stanley 'par K.O. ;u\
4* round; vainqueur de George Burns par K.O. au
1" round ; vainqueur de - Sam Minto par K.O. au 3*
round ; vainqueur de Gaillard au 7' round ; sans dé-
cision avec Battling Redd.v ; sanis décision avec ÎTid!
Williams ; sans décision avec Franku Conway. i,
1913. — Vainqueur de Arthur Wyns par E.O aa
6e round ; vainqueur de Dastillon pal; K.O. au fî' round ;
nwrtch nul avec Phil. M. Govern; battu par *r,,ddi,
Oampi aux points; ba.ttu. par Kid" toilianl# jp-
,rqlind; vainq -ueur do Sid-$mitàti au" 4P. round;
é» Lépreux1 par K.-O. sèù 11*'tmind ; vaiflqûe'ur î3« Mï
B-eynoll, &bmndon au 9,; rtftlnfi.
1914. — Vainqueur de Bill Beynon, abandon a11 9*
round ; vainqueur de Johanny. Hugues par K.O. a v
71 round; vainqueur de Cu,rley W,&-Iker au 5* rouad.
N'.a pas boxé pendant la guerre.
1919. — Bat Durocher par K.-O. au 1" rounS.
Les autres rencontres
Un autre beau match mettr.a aux prises, en.-
dix rounds de trois minutes, le scientifique Fran-
cis Charles et .le rude Maestrini. Ces deux hom-
mes ont fourni, depuis quelque temps', de re-
marquables combats.. Rappelons -la belle rencon-
(ire de Francis Charles contre notre ancien
champion Eustache, le vainqueur de. lohnny
Suwimers, qui se termina en trois rounds par la
victoire de Francis. M-aéstdni a battu le mêma
homme, mais aux points. Les deux adversaires
de ce soir sont, on le .'voit, bien près l'un do
l'autre.
Léon Bersntein, dont ce sera la rentrée, sa
heurtera en dix rounds de trois minutes à J'l".
méricain B-enny Mac Neal ': Je scientifique coïs!
le battant. Nui doute que l'on n'assiste à une
belle empoignade.
Et, enfin, Prié sera opposé à Dupré c'n
rounds de trois minutes. Ce sont deux
boxeurs déjà connus du grand public et qu'if esi
intéressant de suivre.
Les officiels
Arbitres : Capitaine Brochet et M.
Bernstein ; juges : MM. Bourdariat, F.-H. LUCt;¡;¡
et Victor Br-eyer ; chronométreur : l\t Juu
Brait ; speaker : M. Vylé.
MM. les docteurs Taubmann et Sebenq é^sîw
reront le service médical. -v
l'a soirée commencera à 20 h. 30 et le r^aieli
Ledoux à 22 heures.
Prix des places : ring, 1er et 2' .ran!', fr.j
autres rangs, fr. ; loges, la place. 40 fr, 1
promenoir du ring. 25 fr.; fauteuils de balcon,
35 fr.; premières, 20 fr.; secondes, 15 fr.: pro-
menoir de secondes, 10 fr.; troisièmes, 5 ,.ir.
(droit en sus).
A vis. — L'entrée des troisièmes se iera pw
la rue Duvivier. Les portes ouvriront à 19 h.
S-,,a munir de petite monnaie.
APRÈS LE TOUR DE FRANCE
Les impressions de Christophe. — « J'essaierai encore l'an prochain ! » — Brillante
agapes en l'honneur du héros malheureux et du jeune Italien Lucotti. — Chris-
tophe sera reçu ce soir à Malakoff.
LA SOUSCRIPTION CHRISTOPHE !
Ainsi que nos lecteurs vont , pouvoir s'en ren-
dre'compte, la souscription .ouverte en faveur de
l'énergique 'Ch.hst.ophe continue ;à remporter au-
près des ' sportsmen un considérable succès.
Voici 'les souscrip tions que nous avons enregis-
trées' 'au cours'de la, journée d'hier : -
" - Troisième liste '
Maurice.Lucigny, artiste dramatique... 100 »
Audemars - 1UU ^
Un ami du commissaire des courses... 20
M. André Allix, Lille.— 10 »
Un lccteur etc,. l'Auto, admirateur : de 2
' ( hristophe : ■ ? "
M. et Mme .Grenier ^ 0"
Zacharie Pr-oi-i ../....r., 1 2,52
Théodiile- Sapajou , 1 1 p
EUgène, Leclerc J.
Bazoutos- jeune ^
lJn- vieu-x- sportRman.... .••••;•. r? *
A/Bavenel, à 'Molion. "
Commission, militaire, gare de Toul...... 0 M
Les 'mécanos de la T.M. 1401 .(atelier de
• qépa1111Dgte Sainte-Mesme (S.-et-O.) .
fiendif 1 ff' Lulus M.a.ric-Bose, dépo-
sitaires de l'A'Ut9,1 fr.; Magdeleu,
1*0 fr. 50tr Chapuis, 0 'fr. 50 Devilhers,
0 fr ' 5L) ; DUrDon, 0;fr. 50. ; @Pnau,
0 50 .50-., Boutrcux, 0.50 ; Krinsky, 0.50,
' Monin, 0.50, Gouret 0.50, Duvêau 0.50, ; .
Girurd' 0.50, Aymard 0.50, Borgeais, •
0.50 ¡,A,Hemamll 0.50, Gousset -0,50, ...
Mary 0.50, Boon<* 0.50, Haie 0.50, lin , „
mercaiiti marchand de brioches 0.50 ..11 50
,2 poilue .et' 2 marraines sportives 6 »
Marcel Lar-din, Cliatiii-i,oiit 5 »
Un officier, élève'' de • Centrale* »
Moriceau, abonné de l' A-uto, Montrouge 5 »
Un petit ..groupe d'am.Ls de .la . maisofl'
Caudron ; v-- ••■;•••• :t
Deux poitù5 de* 'rh6pit'al Corbineau ... 4, »
Cocfeatd,: à Angers , \ "
'Cloutler, Angers' ..... - -.' ; 1 "
*
Un coureur pédestre professionnel 9 V..
Quatre poilus sportifs du 8' génie, à »
Brétignv-sur-Orge (S.-et-O.) % »
A., V., à' Pa-%,illy ,(S.-ïnf.) 2 •»»
Une admiratrice V. Lily.'. 5
Sordet, à Auberviliiers (Seine) 5 »
Tollenaire, ô, Billancourt, 5
Un jeune poilu ' 1 ».
Henry, a M'alakolf o »
3 sœurs s'étant .intéresséBs au brave
Christophe pendant le''i'. de F 5 "»
Thi'reau. à Antony ; 41 J>
Lerouxel, à Paris 5 "
Paul d'Ariste, Chamboûrcv< (S.-et-O.)... 20 »
Une dactylo .admiratrice' des vaillants ™
routiers ;. 50 J>
Boulle, à- Vichy '•* »
Un groupe de ,sportsinèh Société Géné-
rale, à Issy-les-Moulineaux to »
. A. Lureau »
Un admirateur du vaillant Christophe ' S *■"
Marcel Allais 2 Ji
Crédit Industriel et .Commercial, Dupuy £ "
Terrent 2 fr.;'I>uinas 0.50, Andrien, 2 "-:);0, <
Roger An U gny « " '• i
Burtin | ■' *
Un chef de gare du Nord-Sud.'..'.. -.. ~ • » ,
Collecte au Club Vélocipédique Clichois 25 ')' "
Total de la troisième Este......... « r),3 9 ^
Total des deux premières, listes ,2,554 76
Total général à ce jour ....... 3^^-75
MES IMPRESSIONS
Par Eugène CHRISTOPHE
Si je m'écoufiais, ©lies seraienut vilVOOlt:"n!
CiOnltées, mes imp:-«issii0ns ! Env„effet, la. k> î"»
qui me reste, - qui ^m'obsède c est
qui a trait à m'a. catastrophe îina.Le, et mes sou-,
venirs 'dies tre!izè" première^' étapes s'estp-mpait
et me paraissent vra.iimmt insisaiiSAnts oompa» *
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 72.8%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 72.8%.
- Collections numériques similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
- Auteurs similaires Musée national du sport. Musée national du sport. /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MnS000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k46314920/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k46314920/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k46314920/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k46314920/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k46314920
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k46314920
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k46314920/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest