Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-14
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 février 1918 14 février 1918
Description : 1918/02/14 (A19,N6233). 1918/02/14 (A19,N6233).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4631141n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
Il
jfttfKBHÉ' - N9V io,m. ^QUOTIDIEN
Le Numéro i ,1:0 Centimes -
JEUDI 14 FEVRIER 1918
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411 Faubourg'Montmartn
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HENRI OaSGRANGI!
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AUTOMOBILE - AERONAUTIQUE - CYCLISME
dTHLÊT!SME ALPINISME, BOXE, ESCRIME, GYMNASTIQUE, HIPPISME. POIDS &0 HALTÈRES, YACHTING
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmarlr.
PARIS (9')
TBLÉ PHONE • CENTRAL 28.U.
Adresse télégraphique: VÉLAUTO-FÂSIS
. I
Directeur-Rédacteur en chef
HENRI DESGRANGE
: ABONNEMENTS :
■ j SIX pot* olt A«
arzN1S et SBlNB-Ic.C¡$B, 12 » 24 fl
DÉPARTEMENTS et ALOt!RIB.... 16 » &É a
On s'abonne sans frais dans tous l4
Bureaux de aoste.
~ a làberté d'esprit l
H. DESGRENIER.
APRÈS-DEMAIN SAMEDI 16,
k L'AVTO, 4 pages
LA SEMAINE PROCHAINE,
L'AUTO paraîtra 3 fois
; sur 4 pages
Allô! Allô!
.
r Cyclistes et chauffeurs, allumez xos laptarnes
, à 5 h. 20.
PRIMO : PAYER
Petit Bleu.
— Ça, c'est raide, on ne me aonne plus d'es-
sence, mais on m'annonce qu'il faut tout de
même payer les impôts sur la voiture...
— C'est pour vous prouver que les restrictions
ne dureront pas aussi longtemps que les contri-
biitions.
Allemands I? Boches, plutôt. Le _ mot
« boche » est celui qui les en...nuie te
plus.
Le Petit iwv'iie..,
On lisait, l'autre) jour, tfiaiis les jour-
naux parisiens cette note mélancolique :
'cc Le logis de la Coquille, l'une des plus
charmantes maisons du Mont-Sarint-Michel,
voit son pignon jeté bas. La maison ouverte
laisse apercevoir des sculptures fouillées dau-s
le granit le pl'us dur, des chapiteaux, des
bases d'un fort joli dessin, décorées de' coqUll-
les et qui étaient (1 enseigne de cette maison
remontant au quatorzième siècle et dont lie
nom revient souvent dans les chroniques du
Mont-Saint-Michel....
« Faut-il signaler le cas à notre 'direction,
deis Beaux-Arts ?
« Le jouT où on 'aufâ modernisé complète-
ra ent le Mont-Saimt-Micbel, croit-on que con- 1
tinueront d'y venir les milliers de pèlerins
qui l'admirent chaque année ? Sauvons la
merveille française. »
Bravo, confrères ! Sauvons la merveille
française ! Chœur n° 33333 des bons journa-
listes :
Halte-là 1 Sa.'uvoins-la.
G'te merveille-là 1
Eh! oui, sauvons-la! Un point c'est tout.
Le 333338 effort de la presse parisienne est
nul. Au suivant ! Ce sera pour la semaine de
Pâques. Il était etn petit navire...
_ Aux sauveurs intrépides, rappelons ce dis-
\tique inquiétant pour leur objectif, si lousable
! pourtant :
l Qui défie la Presse et ses va.in69 poussées ,
'} L'«tannistmtkm de nos Ponts-et-Ohaussées.
I
| Deux beaux vers à retenir t -
Le Téléphoniste.
ÉTRANGE INTERDICTION
On ne pourrait plus apprendre à conduire
une auto !
Est-il exact que depuis quelques jours le mi-
, ïÜstre des travaux publies a interdit aux ingé-
nieurs des mines de faire subir l'examen de con-
duite a.ux soldats permissionnaires d'abord, aux
jeunes gens de la classe 1919 ensuite, et ceci
non seulement en province mais encore à Pairis?
Si bien que Les nombreux élèves qui depuis quel-
que temps déjà ont commencé leurs leçons ris-
quent de perdre temps et argent ?
LA CRISE DE L'ESSENCE
Février plus pauvre que janvier
L La quantité d'essence mise à la dispositaon
ôe la préfecture de police pour février es t de
â,388,450 litres, sur lesquels sont lI'éservés. :
le 1,400,000 litres pour les taxi-autos ;;
8" 171,000 litres pour les autobus ;
30 604,950 totres pour la consommation dômes*
tique.
Il reste Qôîîfc 6. la tfiSp-osMâotï de toutes les
araties catégories du ravitaillement civil 1,212,500
litrefe, e'esWi-d&fP! 400,000 litres de moins envi-
"lIOn qu'en janvier, /'
DIMANCHE PROCHAIN, 'AU VEL' D'HIV'
JOURNÉE DE MATCHES
PELISSIER contre DARRAGON
CONTENET contre LAVALADE
SERGENT contre ELLEGAARD
BERTHET contre AL AVOINE
Ce match Darragon-Pélissier, qui vient en tête
de l'affiche de dimanche au Vélodrome u Hiver
et y riva.Li.se d'intérêt avec les matches Sergent-
Ellegaard, Alavoime-Berthet et Contenet-Lava-
lade, a une histoire. Il faut se reporter à cette
course de l'heure du 9 décembre où Péhssier
êt Godivier devaient se rencontrer avec BeltonÍ
et Sivocci.. On se souvient que les deux
Italiens, retenus à la frontière, luirent, au der-
nier moment, remplacés par Darragon et Ali
Neffati. La course, de bout en bout, fut une
10rngue lutte entre Dativa.gon et Pélissier ; lina-
lement, Pélissier triompha... Mais, aussitôt après
l'arrivée, l'ex-champion du monde, qui n'aime
pas être battu, demandait- à rencontrer son
vainqueur en match à deux. Crânement, le bril-
lant vainqueur de Milan-San Hemo releva le
gant ; la parole resta à la direclion du Vélo-
drome pour la date de la rencontre. Cette date,
c'est celle de dimanche prochain. De match se
courra en deux manches de 15 et 20 kil., avec
belle s'il y .a lieu sur 15 kil.; chaque coureur
disposera de six équipes de tandems.
x '
Le vieux père « Saint-Nicolas 1) — nous vou-
Ions dire notre populaire Coritenet — est consi-
déré au quartier comme fa'voni du match qui
va, dimanche, l'opposer au sympathique Lav.a<
lade. C'est peut-être aller un peu vite en beso-
gne, cair le vainqueur de la Palme d'Argent est
un homme redoutable sur de courtes distances.
Or. le duel se déroulera sur 15 et 25 kil, sans
belle. Contenet sera entraîné par Lauthier et
Lavaiade par son habituel .pabemakeir, l adroits
Barrau. Le match est très ouvert.
x
En vitesse, la rentrée de Sergent offre d'au-
tant plrus d'intérêt que la. guerre a fait d affreux
vides' dans les rangs des sprinters de France, et
qu'il faut, dès maintenant, commencer à songer
à les combler. Un des .plus qualifiés pour bn-
I 211er l'honneur de recueillir la lourde succession |
des Friol, Hourlier, Comès, c'est assurément
Pierre Sergent. Son match de dimanche avec
Ellegaard, toujours très vite, et à l'approche du
Championnat d'Hiver, nous donnera une ligne
as^ez précise sur sa valeur. "
' Enfin, pour le Brassard, tout le monde est
d'accord pour reconnaître que Berthet va subir
le plus rude assaut qu'il ait encore eu à suppor-
ter depuis le début de la saison. Adavoine n est-
il 'pas un de nos meilleurs spécialistes de la
caurscHpoursuite ? On ne pouvait, pour une jour-
née aussi complète que celle-ci. trouver Ù. Ber-
thet un adversaire plus intéressant.
x'
Il n'est pas jusqu'aux courses ouvertes qui ne
contribueront à l'attirait de la réunion. Le Prix
de la .Passerelle sera disputé par 60 sprinters et
le Grand Handicap de 3,000 mètres groupera si-
multanément en piste un lot de 40 coureurs com-
prenant les plus connus dUi public,
L'AUTOMOBILE,
OBJET DE LUXE ?
La Chambre de Commerce ne dit rien.
Qu'a-t-elle fait ? Tout est là.
Nous nous sommes rendus hier à la Chambre
de Commerce de Paris. Nous pensions que de
telles questions intéressent cette institution. Il
n'y paraît guère. On n'y est pas aimable, ce qui
ne serait lien, ma.is on se refuse il y dire quoi
que ce soiit, ce qui est plus gênant pour rensei-
gner le public qui peut-être aurait pourtant le
droit d'être informé : il paiera 1
Grâce à nos. multiples questions, nous avons
pu obtenir cette réponse :
(1 En temps voulu, la Chambre de Commerce.
a fait toutes les démarches utiles auprès des
pouvoirs compétents. Ma.is, ne jugeant pas né-
cessaire d'en communiquer le détail à l'a presse,
il ne peut être fait aucune communication. »
Oe.'3 constatations, par exemple, nous pouvons
en-faire. Et si nous payons 10 0/0 pour une bi-
cyclette de 250 fr., est-ce aux démarches de la
Chambre de Commerce que nous le devrons. ?
Les nuages artificiels
contre les Gothas
Dans notre numéro du 5 février dernier, un
de nosi lecteurs — sportsman bien ponnu —
nous demandait pourquoi ü{) n'emploierait pas
les nuages artificiels contre les gothas pour leur
cacher les lumières et aussi les cours d'eau d.ans
lesquels, comme l'on saÜ, la luminosité de la.
îune se reflète de teille sorte qu'elle en fait uni
excellent point de repère.
Nous avons, à Cie sujet, interrogé plusieurs die
nos amis, aviateurs, et voici les résultats de la
petite enquête à laquelle nous nous sommes
livres : -
« On pourrait em'ployer les, nuages artificiels
pour cacher les cours cl'e.a.u. avec une chance
réelle de succès, mais seulement par temps de
calme afin que ces nuages, qui sont assez
lourds, puissent se maintenir^au-dessus du fleuve
sans .risquer d'en être chasses par le vent.
« Employer les nuages artificiels au-dessais des
viltes pour en cacher les lumières .? Excellent
encore, mais toujours par temps calme oa;r, si
le vent venait à les pousser au-«iessus d'es batte'
ries &pécia.les entourant Paris, ils cacheraient
les gothas à-nos artilleurs.
« Enfin, chacun sa.it que, au moment de t at-
terrissage de nuit, les terrains proches de Paris
sur lesquels nos avions se posent sont puis-
samment éclairés. Si le vent venait à les recou-
vrir d'un nuage artificiel émis au-dessus de
Paris, nos pilotes n'auraient plus l'éclairage
nécessaire à la sécurité de leur descente.
« par, contre, par temps calme, les nuages
artificiels seraient excellents pour cacher coure
d'eau et lumières et nous pensons que leur
emploi serait réellement, à essayer.
« Mais il va sains dire que, dès qu un nuage
serait répandu sur la; capitale, toute vie exté-
rieure serait suspendue, la ville se trouvant alors
plongée dans une obscurité opaque complète.
« Comment feraient alors, pour circuler, ceux
cfui ont la délicate mission de secourir les bles-
sés d'éteindre les incendies et de rechercner
«ans les décombres des victimes ensevelies ? »
Voilà ce que l'on nous a dit. En résumé, l'idée
originale de l'application des nuages artificiels
à la défense contre les gothas serait intéressante
il voir appliquée, -mais demanderait, dans son
application, une mise au point minutieuse et des
circonstances atmosphériques favorables : calme
ou vents réguliers soufflant de telle façotn qu'ils
ne .puissent porte.r les. nuages au-dessus des
terrains d'atterrissage éclairés.
mais, nous dirart-on, comment savoir si le
vent . soufflera de façon régulière ?
Les observations nombreuses que 1 on a faites
de nuit permettent de se .rendre compte que le
vent pair nuit calme, garde assez longtemps sa
direction primitii.ve et ne change de direction,
généralement, qu'aux dernières heures de 1<8.
à ces observations que l'on se fierait.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
AVEC UN FANTOME
Rien n'indique mieux le besoin de paix qui ^
îtreint les Boches et leur Krieggesellschatt t,
jue cette signature à la diable d'une paix c
lvec l'Ukraine.
Où est le pouvoir ukrainien qui soit quali- ^
ié pour signer quoi que ce soit de valable ?
Qui est victorieux dans les rues de Kiew,
;t dans celles de Karkow, des Ukrainiens c
oremière manière ou des Ukrainiens nouveau (
style, c'est-à-dire bolcheviks ?
On n en sait rien ; tantôt les premiers sont
les plus forts; tantôt ce sont les seconds; et
l'a guerre civile continue. L'Autrobochie affa-
mée a, en fait, traité avçc' un fantôme d'Etat,
dont les frontières n existent pas encore et
que des factions rivales entendent pétrir cha-
cune à sa manière. (
Mais voilà; c'est un commencement, peut- ^
on dire au peuple sans honneur, qui com- j
mence à hurler un peu fort sa misère et sa (
fringale. i
— Patientez encore quelque temps, mes
amis, harangue le Fou, et vous verrez ces
mêmes effets d'une paix bienfaisante se ma-
nifester ailleurs, grâce aux efforts de ma gé-
niale diplomatie. Vous avez, eu l'autre année
les greniers de la Roumanie pour apaiser
quelque temps votre faim; cette fois-ci, c'est
la Rus-sie du Sud qui nous ouvre ses trésors 1
de blé, de betteraves, de sucre, de tabac.
Hoch ! pour le pays "de Cocagne ! Après ce
que nous avons supporté jusqu'ici, les res-
sources kolossales de l'Ukraine vont nous
permettre de faire une étape de plus sur le
sentier de la guerre. Après quoi...
Après quoi ? Voilà où s'arrête le boniment.
Les ressources de l'Ukraine une fois absor-
bées, et il faudrait savoir ce qu'elles valent,
où elles sont, comment on les pourra extraire
des fameux greniers dont on parle toujours
aux soixante-dix millions de Boches faméli-
ques pour les entretenir dans le bon esprit
jusqu'au bout où ira-t-on se ravitailler ?
Admettons que l'Ukraine représente des
trésors de nourriture pour les gens et les
bêtes d'Allemagne, de Hongrie, d'Autriche,
de B-ulgarie, de Turquie. Combien de temps
ces cent soixante millions d'associés, pour
prendre un chiffre approximatif, vivront-ils
là-dessus ? Prahlerei! comme^ on dit à Ber-
lin. Bluff, disent les Américains.
Tel le chien hargneux qu'on entraîne avec
une croûte à laquelle succède une^ autre
croûte jusqu'au moment où il est coffré dans
la .niche où son maître veut le rendre inof-
fensif, l'ensemble des peuples-bandits va sau-
ter sur la paix avec l'Ukraine ' comme _ un
glouton. Mais l'empressement qu'il a mis à
traiter, précisément, avec un fantôme de ré-
publique montre à 1 évidence que &i quel-
qu'un a besoin d'une paix à tout prix, c'est
lui-même, tout autant que l'embryon d'Etat
avec lequel il échange théâtralement des
signatures.
A cette comédie adroite, la tourbe immonde
'des Boches et des sous-Boches se laisse pren-
dre; que n'accepte..¡t-on pas quand on meurt
de faim ?
Nous pouvons nous rassurer; avec ou sans
les greniers fantomatiques de l'Ukraine, un
peu plus tôt un peu plus tard, elle crèvera
~ d'inanition, ce qui la mettra en posture con-
venable pour recevoir des alliés le coup de
la fin.
Pierre GIFFARD.
La conclusion logique de cette guerre,
c'est la dislocation de l'empire allemand-.
LES GRANDS MATCHES DE RUGBY
NÉO-ZÉLANDE
contre
ARMÉE FRANÇAISE
Dimanche 17 février, à 3 h., au Vélodrome du
Parc des Princes.
L'équipe des coloniaux sera égale à celle de l'an dernier. — Elle vient de battre la Xe division anglaise par 68 points à 7. — Les lignes arrière de l'équipe de France avec Domereq, Struxiano, André, Strohl, Lasserre, Jaurréguy et Navos seront formidables.
Nous avons publié hier _ la composition de
l'équipe de Il'Ammée française qui, dimanche,
donnera la réplique aux Néo-Zédandais.
En avfipt, nous avons étudié la. mêlée Iran-
naise qui nous paraît des plus homogènes et
dans laquelle les vieux internationaux, tels que
Mauriat, Boyau, de Beyssac. les frères Forgues
et Monnier, prouveront qu'ils n'ont rien perdu
des admirables qualilés_ qui firent deux quel-
ques-uns des meilleurs joueurs ayant porté les
-couleurs nationales avant la guerre.
Les lignes arrière
A l'arrière nous voyons Navos, pseudonyme
qui cache un de nos plus brillants arrières.
Très adroit sur le ballon, possédant, une vitesse
suffisante et un plaquage. sûr, Navos, qui joua
contre l,e Pays de Ga.lles en 1914, sera digne du
grand honneur qui iui échoit.
En trais-quarts, à gauche, présentons _ le
joueur le plus déconcertant et le plus admira-
ble à la fois : Geo. Andcré. Qui n'a pas vu notre
formidable athlète complet s'échapper avec tha
balle, bousculer tout sur son passage pour
voler à l'essai, comme il le fit contre île Pays
de Galles, l'Ecosse et l'Angleterre? A ses côtés
un autre aviateur : .le lieutenant Strohl, fein-
te ur et crocheteur remarquable. Sert admÍira-
blement son ailier, dont il sait utiliser les^ bril-
lantes qualités. L'autre allie sera composée de
Lasserre et Jaurréguy, deux méridionaux : un
Bayonnais et utn rarbais. Tous deux exoessi-
vement vites et pénétrants, iis doivent former
un tandem qui donnera certainement de l'ou-
Vf8Jge aux RY'aJ1 et aux Murray. Le premier a
loué arrière dans l'équipe de France et à
Bayonne; possède un arrêt impeccable et un,
coup de pied des plus précis. Le second fera
ses débuts, mais est déjà considéré 'par .les
I connaisseurs méridionaux comme 1 équivalent
de son ffere, ilequiel bien des. fois joua pour la
Frajnce.
Une paire de demis internationale
C'est à Domercq que reviendra l'honneur de
remplir le poste le plus ingrat de l'équipe :
demi d'ouverture. Et rarement honneur ne fut
plus mérité. Le Bayonnais a maintes fois re-
présenté da France *, à l'avant a une parfaite
compréhension - du jeu. Si son demi de mêlée
peuti obtenir île ballon, nous sommes certains
qu'il saura fournir aux troLs-quarLs des occa-
sions uniques.. ....,
A la mêlée, S-truxiano ; doué dune agilité
féline, a souvent évolué derrière le bloc unio-
niste. Excellent dribbLeur en plus, avant comme
Bovar. longtemps pratiqué l'association, K St-ruc »
doits donner entière satisfaction, 'comme il le
fit chaque fois qu'il représenta la France.
Telles sont les l1gnes arrière qui évolueront
dimanche.
Les Coloniaux sont confiants
En réponse à une lettre que lui adressait
notre vieil ami Brennus, grand organisateur
du match qui désirait connaître la force du
team colonial, le colonel Plugge s'est contenté
de répondre téilégraph-iquemerit :
Equipe sera égale celle l'an dernier. Vient de
battre X' division anglaise par 68 points à 7.
Et ceci en dira plus long que tous commen-
taires, si l'on songe que l'an dernier un écart
de 41 points sépara.iti l'équipe française et Le
quinze néo-zéianda.is.
Nouvelles de l'Industrie
Convalescence de M. Lucien Rolland.
Le sympathique associé de M. Pilain, M. Lu-
cien Bolland vient d'être très sétieuserntnt ma-
lade, atteint de la fièvre Ujplvoïde. Nous avons
plaisir à pouvoir annoncer qu'il va mieux et qu'il
est entré en convalescence. Il achève de se réta-
blir aux environs de Tours. , ,
DES BALLONS, S.V. P.
POUR LES SOLDATS !
Grâce à plusieurs encaissements que nous
avons déjà eu plaisir à annoncer dans l'Auto ,
Collecte de l'Association Sportive MéLallur-
giste Suresnoise (10 fr.) ;
Pourcentage sur la recette du match Olympi4
que-C.A. de Paris, terrain de l'Olympique à Pan-
tin, le 27 janvier (48 fr. 30) ;
Collecte faite à Orléans par M. Legra.nd, du
Gallia Cl'ub à l'issue d'un match avec le S.C.
Orléanais (15 fr.) ;
Collecte faite par l'Union- Sportive N.S.B.C.
de Bods-le-Roi-Chartrettes (5 fr.) ; nous avons
pu envoyer des ballons à MM. :
Balteau Henri, caporal téléphoniste, 248, inf.,
.r bat.
Copet Léonce, 85' art. lourde, 61' batterie,
14' pièce.
Hervé Auguste, mar. des logis, 32' dragons.
Wise Edward, 117" art. lourde, 62' Batterie.
Nectoux, 84' .art. lourde, 63' batterie, 2' pièce.
Pierre Robert, radio-télégraphiste, à bord du
Sans-Souci.
LES GRANDS MATCHES D'ASSOCIATION
POUR LA COUPE
C.A.S. GENERALE c. A.S. FRANÇAISE
Dimanche 17 février, à 2 h. 1/4, au Stade
Jean-Bouin.
Ce que pourra être la partie de dimanche.
Des prévisions basées sur les luttes pas-
sées. — Le match ne devrait se décider
qu'en seconde mi-temps
Après avoir passé en revue les joueurs célè-
bres des deux concurrents, imaginons les as-
pects probables de la partie de dimanche pro-
chain et, pour cela, étudions les matches précé-
dents.
Si en 1914, 1915 et 1916, la. lutte favorisa la
Générale, qui domina toujours son adversaire,
.la saison dernière .on enregistra 'entre l'A.S.F.
et le C.A.S.G. un match nul, deux victoires de
FA.S.F. et une victoire du C.A.S.G.
Au cours du match nul, aucun but ne fut
m.arq'ué, les défenses surclassant les attaques.
Cetle fois,' les lignes offensives possèdent des
.in(uvid;ualT.tés telles que l'équilibre des défenses
eei'a plusieurs fois rompu par îles Bard, Soïka,
Handjian, Bouillet, attaquants très efficaces.
Dans les autres matches précédents, tin joueur
(une fois Ducret, une fois Vandendey) duit quitter
le terrain, et le score fut beaucoup plus élevé.
En réalité, il ne devrait y avoir que bien rare-
ment entre les deux grands clubs un écart su-
périeur à un but, Mais à chaque rencontre.. l'en-
jeu est si grand qu'une fois -Je but décisif mar-
qué, la victoire s'élargit et prend des proportions
souvent anormales. Ce fut le cas dé la fameuse
demi-finale de la Coupe Inter-fédérale de l'an der-
nier, où les deux rivaux durent jouer pendant
.deux heures et demie pour obtenir fun résultait.
A toute allure
Le match de dimanche prochain sera mené à
itn train rapide dès le début, car les deux ad-
versaires connaissent l'importance du premier
but. Aux précédents matches, la Générale, plus
homogène, dominait souvent et en différentes
occasions son adversaire la battit sur échap-
pées Cette fois, le temn le plus homogène est
l'A.S.F;, qui doit, à cause de céda, dominer. Mais
dominer n'est pas gagner ; c'est même quelque-
îois dangereux .avec des arrières confiants. Lat-
taque un peu prolongée faite 'par l'A.S.F. même
avec vigueur et rapiditr n'obtiendra pas une
réussite facile avec un trio aussi habile que Ju-
nod-Barildet-Mathieu, surtout si le merveilleux
centré demi Vandendey les protège, et c'est cer-
tainement la seconde mi-temps qui décifltera du
match.fin de partie s'annonce évidemment fort
mouvementée, car les deux équipes sont bien
entraînées, de farce équivalente et toutes deux
tiennent à obtenir tm résultat décisif.
POUR LE CHALLENGE
CLUB FRANÇAIS c. C.A. DE PARIS
Dimanche 17 février, à 2 h. 1/4, au Stade
Brandon.
Sur les deux teams
Les belles rencontres se succèdent maintenant
- sans interruption et les finales de grandes
épreuves mettent chaque dimanche aux prises
les plus fortes équipes, ce qui n'est pas pour
déplaire aux amateurs de footbal'l. _
Le match de dimanche certainement va
nous procurer encore des fortes émotions, et
l'organisation qui préside à la constitution des
deux équipes apporte en ce moment le plus
grand soin à la formation des deux « onze ».
II est intéressant detqdier la caractéristique
des deux grandes équipes.
Au C.A.P., nous voyons un groupement de
ioueurs répuis pour leur grande valeur et qui
depuis longtemps contribuent au succès du club.
On parle de la présence presque certaine de
deux Internationaux. Ils seront entourés de
joueurs classés parmi les meilleurs, ou se dis-
tingueront Rémy, Brétille, Devie, Poulain, etc
Cette équipe possède des qualités r-emarqtiq,-
mes.
En faisant appel à ces éléments, 'l'e C.A.P. a
pensé qu'il fallait compter avec l'équipe du Club
Français qui, s'il ne possède pas de noms aussi
marquants, n'en compte pas moins des joueurs
qui forment un ensemble redoutable.
Depuis quelques semaines, nous assistons a
l'exhibition die ce « onze » où des lignes arrière,
formées de Mentha, Géria et du gardien de but
de Maircey, une vérita.bife révélation, forment une
barrière difficilement franchissable, .. surtout
quand devant ces lignes on voit les demis Pre-
dagne, Mistral, Richer permettant à des avants
comme LenOlir, Caillet, Grandjean, Aubrun et 1
Mirwis de donner toute la. mesure de leurs
movens •
Toutes ces considérations donnent à espérer
■ que ce match sera de grande envergure.
Législateur aujourd'hui,
hier footballeur
Le député se souvient du joueur de rugby
'Ainsi que l'Auto l'a pu annoncer 1Joici d¿ià
une huitaine, M. Pierre Hameil, député des
Pyrénées-Orientales, vient, avec plusieurs de
ses collègues, de déposer sur le bureau de la
Chambre un article additionnel à la loi de
finances sur les taxes des "spectacles, article qui
a élé publié ici môme.
M. Rameil a bien voulu déclarer ceci à l'un
de nos collaborateurs :
C'est parce que je suis un sportif de la pre-
mière heure que je prends la défense des sodé..
tés sportives. Fondateur de la première équipe
de football du -Lycée de Toulouse, alors que
j'n.ppa.rtenais à - cet établissement, j'ai compris
dès cette époque, déjà lointaine, tous les bien-
faits dont bénéficierait par la suite notre race
en pratiquant les sports qui sont la distraction
l'a plus saine et dont le spectacle est devenu
si populaire.
C'est en démocratisant les sports que nous
parviendrons à entraîner vers eux ,les jeunes
•--VT7F*&r. c;» -.-a**--»*.
' (M PIERRE RAMEIL Ci. Roi
gens et que nous les retirerons aux cabarets
et à l'alcool.
Voici d'.aiMeu.rs l'exposé sommaire que je me
propose de développer sous peu devant mes
collègues : ' -
« L'article 13 de aa loi du 20 décembre 1916
a établi une taxe sur Je prix des places des
lieux ctespectacles^ et l'administration - des -
finances a émis la prétention d'appliquer ceti
impôt aux réunions payantes données par les
sociétés de sports athlétiques, notamment aux
ma.tc.hea de football.
« Mais la nation a un intérêt particulier il ce
que les exercices physiques, de plein air et les
sports athlétiques soient de plus en plus culti-
vès, parce qu'il n'est pas de meilleur entraîne-
ment pour la préparation au service militaire
et pour le relèvement physique de la race.
« Il ne saurait donc être question de sou..
mettre ces sports, lorsqu'ils sont pratiqués
d'une façon désin.téres&ée, à une taxe qui n'est
pas faite pour eux ni à aucune autre charge
analogue. " ...
« D'ailleurs, la 'plupart des sociétés où ils
sont -en honneur vivent- non seulement des - .
cotisations de Jçurs membres et. des recettes
qu'edles. peuvent :réaiU,ge:r, niais aussi des lar-
gesses qui leur sont faites, notamment par les
:rn;urucipalités. les .conseils généraux et l'Etat
lui-même, qui en a reconnu J'utilité.
« Il ne serait donc pas à propos, pour les
pouvoirs publ.i'cs, de retirer d'une main ce qui
est donné de l'autre.. '
« En. résumé, .l'impôt, ne saurait attemu-re les
réunions qui ont pour objet les sports athléti-
ques désintéressés lorsqu'ils sont pratiqués, en
dehors de Tout 'intérêt professionnel, par des
associations appartenant a des fédérations sou- .
mises aux règles de l'amat.eur.ism.e et reconnues
d'utilité publique, et cela il faut que la loi le
dise expressément pour éviter toute difficulté. >4
Espérons que la Chambre accueillera comme
elle le mérite l'i?iitialii.,e si nécessaire du syrri*
pathique député des Pyrences-Onentales,
A, L'AÉRO CLUB DE FRANCE
Assemblée générale
L'aS/semblée générale annuelle aura lieu la
jeudi 4 ayriJ, à 5 h. 1/2, rue Fmnçoi.s-l'r, 35.
A l'ordre du jour :
Allocution du président; Rapport du secrétaire géné-
ral- Rapport du trésorier; Ratification des admissions
des 'membres reçus en 1917; Ren(,ttvefl,,nient du tiers sor. ,
tsunt des membres du Comité de direction.
LA GUERRE
COMMUNIQUES FRANÇAIS
14 heures. - Assez grande activité d'artil-
lerie clans la ré gnion de Pinon et au nord- - ■
ouest de Reims,
Nous avons réussi plusieurs coups de main
à l'est d'Auberi-ve et dans les Vosges, et ra-
mené des prisonniers,
A l'est d'Emberméiiil, une tentative enne.
mie sur un de nos petits postes est restée,
sans succès.
Nuit calme partout ailleurs. ^
Des avions ennemis ont laîzcé, cette nttttf.
plusieurs bombes sur Nancy. Trois personnel
de la population civile ont été tuées, cinq,
blessées.
x
23 heures. — En Champagne, après une
courte préparation d'artillerie, nous avons
exécuté un large coup de main dans la région
au sud-ouest de la Butte du Mesnil. Sur un -
front 'de douze cents mètres environ, _ 110.1'\
détachements ont Pénétré dans la position
allemande jusqu'à la troisième ligne, boules-
versé les 'défenses de l'ennemi et détruit ae
nombreux abris. Le chiffre des prisonniers
que rions avons faits dépasse la centaine
Nos Poilus demandent...
[Le ministère de la Guerre ayant demandé à
l'Auto de supprimer la désignation du secteuf,
ceux de nos généreux amis qui voudront bien
satisfaire une demande exprimée ici n auront
qu'à faire parvenir leur envoi par l 'inlernié.
diaire du dépôt du régiment; on trouve l indi-
cation précise de la ville du dépôt dans tous les
bureaux de poste, chez les marchands de tabac,
etc., etc.) i
x
Une marraine. — André Lévesque, 53' inf.,
1" comp.; René Garapin, 142* inf., o comp.; •
Robert Guillo, sergent, 47' ici 7. comp.; Atoea .
Camus, 11j' i;nf., 4' oomp.. 6' unité, La Flèche ,
Il
jfttfKBHÉ' - N9V io,m. ^QUOTIDIEN
Le Numéro i ,1:0 Centimes -
JEUDI 14 FEVRIER 1918
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PRIMO : PAYER
Petit Bleu.
— Ça, c'est raide, on ne me aonne plus d'es-
sence, mais on m'annonce qu'il faut tout de
même payer les impôts sur la voiture...
— C'est pour vous prouver que les restrictions
ne dureront pas aussi longtemps que les contri-
biitions.
Allemands I? Boches, plutôt. Le _ mot
« boche » est celui qui les en...nuie te
plus.
Le Petit iwv'iie..,
On lisait, l'autre) jour, tfiaiis les jour-
naux parisiens cette note mélancolique :
'cc Le logis de la Coquille, l'une des plus
charmantes maisons du Mont-Sarint-Michel,
voit son pignon jeté bas. La maison ouverte
laisse apercevoir des sculptures fouillées dau-s
le granit le pl'us dur, des chapiteaux, des
bases d'un fort joli dessin, décorées de' coqUll-
les et qui étaient (1 enseigne de cette maison
remontant au quatorzième siècle et dont lie
nom revient souvent dans les chroniques du
Mont-Saint-Michel....
« Faut-il signaler le cas à notre 'direction,
deis Beaux-Arts ?
« Le jouT où on 'aufâ modernisé complète-
ra ent le Mont-Saimt-Micbel, croit-on que con- 1
tinueront d'y venir les milliers de pèlerins
qui l'admirent chaque année ? Sauvons la
merveille française. »
Bravo, confrères ! Sauvons la merveille
française ! Chœur n° 33333 des bons journa-
listes :
Halte-là 1 Sa.'uvoins-la.
G'te merveille-là 1
Eh! oui, sauvons-la! Un point c'est tout.
Le 333338 effort de la presse parisienne est
nul. Au suivant ! Ce sera pour la semaine de
Pâques. Il était etn petit navire...
_ Aux sauveurs intrépides, rappelons ce dis-
\tique inquiétant pour leur objectif, si lousable
! pourtant :
l Qui défie la Presse et ses va.in69 poussées ,
'} L'«tannistmtkm de nos Ponts-et-Ohaussées.
I
| Deux beaux vers à retenir t -
Le Téléphoniste.
ÉTRANGE INTERDICTION
On ne pourrait plus apprendre à conduire
une auto !
Est-il exact que depuis quelques jours le mi-
, ïÜstre des travaux publies a interdit aux ingé-
nieurs des mines de faire subir l'examen de con-
duite a.ux soldats permissionnaires d'abord, aux
jeunes gens de la classe 1919 ensuite, et ceci
non seulement en province mais encore à Pairis?
Si bien que Les nombreux élèves qui depuis quel-
que temps déjà ont commencé leurs leçons ris-
quent de perdre temps et argent ?
LA CRISE DE L'ESSENCE
Février plus pauvre que janvier
L La quantité d'essence mise à la dispositaon
ôe la préfecture de police pour février es t de
â,388,450 litres, sur lesquels sont lI'éservés. :
le 1,400,000 litres pour les taxi-autos ;;
8" 171,000 litres pour les autobus ;
30 604,950 totres pour la consommation dômes*
tique.
Il reste Qôîîfc 6. la tfiSp-osMâotï de toutes les
araties catégories du ravitaillement civil 1,212,500
litrefe, e'esWi-d&fP! 400,000 litres de moins envi-
"lIOn qu'en janvier, /'
DIMANCHE PROCHAIN, 'AU VEL' D'HIV'
JOURNÉE DE MATCHES
PELISSIER contre DARRAGON
CONTENET contre LAVALADE
SERGENT contre ELLEGAARD
BERTHET contre AL AVOINE
Ce match Darragon-Pélissier, qui vient en tête
de l'affiche de dimanche au Vélodrome u Hiver
et y riva.Li.se d'intérêt avec les matches Sergent-
Ellegaard, Alavoime-Berthet et Contenet-Lava-
lade, a une histoire. Il faut se reporter à cette
course de l'heure du 9 décembre où Péhssier
êt Godivier devaient se rencontrer avec BeltonÍ
et Sivocci.. On se souvient que les deux
Italiens, retenus à la frontière, luirent, au der-
nier moment, remplacés par Darragon et Ali
Neffati. La course, de bout en bout, fut une
10rngue lutte entre Dativa.gon et Pélissier ; lina-
lement, Pélissier triompha... Mais, aussitôt après
l'arrivée, l'ex-champion du monde, qui n'aime
pas être battu, demandait- à rencontrer son
vainqueur en match à deux. Crânement, le bril-
lant vainqueur de Milan-San Hemo releva le
gant ; la parole resta à la direclion du Vélo-
drome pour la date de la rencontre. Cette date,
c'est celle de dimanche prochain. De match se
courra en deux manches de 15 et 20 kil., avec
belle s'il y .a lieu sur 15 kil.; chaque coureur
disposera de six équipes de tandems.
x '
Le vieux père « Saint-Nicolas 1) — nous vou-
Ions dire notre populaire Coritenet — est consi-
déré au quartier comme fa'voni du match qui
va, dimanche, l'opposer au sympathique Lav.a<
lade. C'est peut-être aller un peu vite en beso-
gne, cair le vainqueur de la Palme d'Argent est
un homme redoutable sur de courtes distances.
Or. le duel se déroulera sur 15 et 25 kil, sans
belle. Contenet sera entraîné par Lauthier et
Lavaiade par son habituel .pabemakeir, l adroits
Barrau. Le match est très ouvert.
x
En vitesse, la rentrée de Sergent offre d'au-
tant plrus d'intérêt que la. guerre a fait d affreux
vides' dans les rangs des sprinters de France, et
qu'il faut, dès maintenant, commencer à songer
à les combler. Un des .plus qualifiés pour bn-
I 211er l'honneur de recueillir la lourde succession |
des Friol, Hourlier, Comès, c'est assurément
Pierre Sergent. Son match de dimanche avec
Ellegaard, toujours très vite, et à l'approche du
Championnat d'Hiver, nous donnera une ligne
as^ez précise sur sa valeur. "
' Enfin, pour le Brassard, tout le monde est
d'accord pour reconnaître que Berthet va subir
le plus rude assaut qu'il ait encore eu à suppor-
ter depuis le début de la saison. Adavoine n est-
il 'pas un de nos meilleurs spécialistes de la
caurscHpoursuite ? On ne pouvait, pour une jour-
née aussi complète que celle-ci. trouver Ù. Ber-
thet un adversaire plus intéressant.
x'
Il n'est pas jusqu'aux courses ouvertes qui ne
contribueront à l'attirait de la réunion. Le Prix
de la .Passerelle sera disputé par 60 sprinters et
le Grand Handicap de 3,000 mètres groupera si-
multanément en piste un lot de 40 coureurs com-
prenant les plus connus dUi public,
L'AUTOMOBILE,
OBJET DE LUXE ?
La Chambre de Commerce ne dit rien.
Qu'a-t-elle fait ? Tout est là.
Nous nous sommes rendus hier à la Chambre
de Commerce de Paris. Nous pensions que de
telles questions intéressent cette institution. Il
n'y paraît guère. On n'y est pas aimable, ce qui
ne serait lien, ma.is on se refuse il y dire quoi
que ce soiit, ce qui est plus gênant pour rensei-
gner le public qui peut-être aurait pourtant le
droit d'être informé : il paiera 1
Grâce à nos. multiples questions, nous avons
pu obtenir cette réponse :
(1 En temps voulu, la Chambre de Commerce.
a fait toutes les démarches utiles auprès des
pouvoirs compétents. Ma.is, ne jugeant pas né-
cessaire d'en communiquer le détail à l'a presse,
il ne peut être fait aucune communication. »
Oe.'3 constatations, par exemple, nous pouvons
en-faire. Et si nous payons 10 0/0 pour une bi-
cyclette de 250 fr., est-ce aux démarches de la
Chambre de Commerce que nous le devrons. ?
Les nuages artificiels
contre les Gothas
Dans notre numéro du 5 février dernier, un
de nosi lecteurs — sportsman bien ponnu —
nous demandait pourquoi ü{) n'emploierait pas
les nuages artificiels contre les gothas pour leur
cacher les lumières et aussi les cours d'eau d.ans
lesquels, comme l'on saÜ, la luminosité de la.
îune se reflète de teille sorte qu'elle en fait uni
excellent point de repère.
Nous avons, à Cie sujet, interrogé plusieurs die
nos amis, aviateurs, et voici les résultats de la
petite enquête à laquelle nous nous sommes
livres : -
« On pourrait em'ployer les, nuages artificiels
pour cacher les cours cl'e.a.u. avec une chance
réelle de succès, mais seulement par temps de
calme afin que ces nuages, qui sont assez
lourds, puissent se maintenir^au-dessus du fleuve
sans .risquer d'en être chasses par le vent.
« Employer les nuages artificiels au-dessais des
viltes pour en cacher les lumières .? Excellent
encore, mais toujours par temps calme oa;r, si
le vent venait à les pousser au-«iessus d'es batte'
ries &pécia.les entourant Paris, ils cacheraient
les gothas à-nos artilleurs.
« Enfin, chacun sa.it que, au moment de t at-
terrissage de nuit, les terrains proches de Paris
sur lesquels nos avions se posent sont puis-
samment éclairés. Si le vent venait à les recou-
vrir d'un nuage artificiel émis au-dessus de
Paris, nos pilotes n'auraient plus l'éclairage
nécessaire à la sécurité de leur descente.
« par, contre, par temps calme, les nuages
artificiels seraient excellents pour cacher coure
d'eau et lumières et nous pensons que leur
emploi serait réellement, à essayer.
« Mais il va sains dire que, dès qu un nuage
serait répandu sur la; capitale, toute vie exté-
rieure serait suspendue, la ville se trouvant alors
plongée dans une obscurité opaque complète.
« Comment feraient alors, pour circuler, ceux
cfui ont la délicate mission de secourir les bles-
sés d'éteindre les incendies et de rechercner
«ans les décombres des victimes ensevelies ? »
Voilà ce que l'on nous a dit. En résumé, l'idée
originale de l'application des nuages artificiels
à la défense contre les gothas serait intéressante
il voir appliquée, -mais demanderait, dans son
application, une mise au point minutieuse et des
circonstances atmosphériques favorables : calme
ou vents réguliers soufflant de telle façotn qu'ils
ne .puissent porte.r les. nuages au-dessus des
terrains d'atterrissage éclairés.
mais, nous dirart-on, comment savoir si le
vent . soufflera de façon régulière ?
Les observations nombreuses que 1 on a faites
de nuit permettent de se .rendre compte que le
vent pair nuit calme, garde assez longtemps sa
direction primitii.ve et ne change de direction,
généralement, qu'aux dernières heures de 1<8.
à ces observations que l'on se fierait.
D'UNE GUERRE A L'AUTRE
AVEC UN FANTOME
Rien n'indique mieux le besoin de paix qui ^
îtreint les Boches et leur Krieggesellschatt t,
jue cette signature à la diable d'une paix c
lvec l'Ukraine.
Où est le pouvoir ukrainien qui soit quali- ^
ié pour signer quoi que ce soit de valable ?
Qui est victorieux dans les rues de Kiew,
;t dans celles de Karkow, des Ukrainiens c
oremière manière ou des Ukrainiens nouveau (
style, c'est-à-dire bolcheviks ?
On n en sait rien ; tantôt les premiers sont
les plus forts; tantôt ce sont les seconds; et
l'a guerre civile continue. L'Autrobochie affa-
mée a, en fait, traité avçc' un fantôme d'Etat,
dont les frontières n existent pas encore et
que des factions rivales entendent pétrir cha-
cune à sa manière. (
Mais voilà; c'est un commencement, peut- ^
on dire au peuple sans honneur, qui com- j
mence à hurler un peu fort sa misère et sa (
fringale. i
— Patientez encore quelque temps, mes
amis, harangue le Fou, et vous verrez ces
mêmes effets d'une paix bienfaisante se ma-
nifester ailleurs, grâce aux efforts de ma gé-
niale diplomatie. Vous avez, eu l'autre année
les greniers de la Roumanie pour apaiser
quelque temps votre faim; cette fois-ci, c'est
la Rus-sie du Sud qui nous ouvre ses trésors 1
de blé, de betteraves, de sucre, de tabac.
Hoch ! pour le pays "de Cocagne ! Après ce
que nous avons supporté jusqu'ici, les res-
sources kolossales de l'Ukraine vont nous
permettre de faire une étape de plus sur le
sentier de la guerre. Après quoi...
Après quoi ? Voilà où s'arrête le boniment.
Les ressources de l'Ukraine une fois absor-
bées, et il faudrait savoir ce qu'elles valent,
où elles sont, comment on les pourra extraire
des fameux greniers dont on parle toujours
aux soixante-dix millions de Boches faméli-
ques pour les entretenir dans le bon esprit
jusqu'au bout où ira-t-on se ravitailler ?
Admettons que l'Ukraine représente des
trésors de nourriture pour les gens et les
bêtes d'Allemagne, de Hongrie, d'Autriche,
de B-ulgarie, de Turquie. Combien de temps
ces cent soixante millions d'associés, pour
prendre un chiffre approximatif, vivront-ils
là-dessus ? Prahlerei! comme^ on dit à Ber-
lin. Bluff, disent les Américains.
Tel le chien hargneux qu'on entraîne avec
une croûte à laquelle succède une^ autre
croûte jusqu'au moment où il est coffré dans
la .niche où son maître veut le rendre inof-
fensif, l'ensemble des peuples-bandits va sau-
ter sur la paix avec l'Ukraine ' comme _ un
glouton. Mais l'empressement qu'il a mis à
traiter, précisément, avec un fantôme de ré-
publique montre à 1 évidence que &i quel-
qu'un a besoin d'une paix à tout prix, c'est
lui-même, tout autant que l'embryon d'Etat
avec lequel il échange théâtralement des
signatures.
A cette comédie adroite, la tourbe immonde
'des Boches et des sous-Boches se laisse pren-
dre; que n'accepte..¡t-on pas quand on meurt
de faim ?
Nous pouvons nous rassurer; avec ou sans
les greniers fantomatiques de l'Ukraine, un
peu plus tôt un peu plus tard, elle crèvera
~ d'inanition, ce qui la mettra en posture con-
venable pour recevoir des alliés le coup de
la fin.
Pierre GIFFARD.
La conclusion logique de cette guerre,
c'est la dislocation de l'empire allemand-.
LES GRANDS MATCHES DE RUGBY
NÉO-ZÉLANDE
contre
ARMÉE FRANÇAISE
Dimanche 17 février, à 3 h., au Vélodrome du
Parc des Princes.
L'équipe des coloniaux sera égale à celle de l'an dernier. — Elle vient de battre la Xe division anglaise par 68 points à 7. — Les lignes arrière de l'équipe de France avec Domereq, Struxiano, André, Strohl, Lasserre, Jaurréguy et Navos seront formidables.
Nous avons publié hier _ la composition de
l'équipe de Il'Ammée française qui, dimanche,
donnera la réplique aux Néo-Zédandais.
En avfipt, nous avons étudié la. mêlée Iran-
naise qui nous paraît des plus homogènes et
dans laquelle les vieux internationaux, tels que
Mauriat, Boyau, de Beyssac. les frères Forgues
et Monnier, prouveront qu'ils n'ont rien perdu
des admirables qualilés_ qui firent deux quel-
ques-uns des meilleurs joueurs ayant porté les
-couleurs nationales avant la guerre.
Les lignes arrière
A l'arrière nous voyons Navos, pseudonyme
qui cache un de nos plus brillants arrières.
Très adroit sur le ballon, possédant, une vitesse
suffisante et un plaquage. sûr, Navos, qui joua
contre l,e Pays de Ga.lles en 1914, sera digne du
grand honneur qui iui échoit.
En trais-quarts, à gauche, présentons _ le
joueur le plus déconcertant et le plus admira-
ble à la fois : Geo. Andcré. Qui n'a pas vu notre
formidable athlète complet s'échapper avec tha
balle, bousculer tout sur son passage pour
voler à l'essai, comme il le fit contre île Pays
de Galles, l'Ecosse et l'Angleterre? A ses côtés
un autre aviateur : .le lieutenant Strohl, fein-
te ur et crocheteur remarquable. Sert admÍira-
blement son ailier, dont il sait utiliser les^ bril-
lantes qualités. L'autre allie sera composée de
Lasserre et Jaurréguy, deux méridionaux : un
Bayonnais et utn rarbais. Tous deux exoessi-
vement vites et pénétrants, iis doivent former
un tandem qui donnera certainement de l'ou-
Vf8Jge aux RY'aJ1 et aux Murray. Le premier a
loué arrière dans l'équipe de France et à
Bayonne; possède un arrêt impeccable et un,
coup de pied des plus précis. Le second fera
ses débuts, mais est déjà considéré 'par .les
I connaisseurs méridionaux comme 1 équivalent
de son ffere, ilequiel bien des. fois joua pour la
Frajnce.
Une paire de demis internationale
C'est à Domercq que reviendra l'honneur de
remplir le poste le plus ingrat de l'équipe :
demi d'ouverture. Et rarement honneur ne fut
plus mérité. Le Bayonnais a maintes fois re-
présenté da France *, à l'avant a une parfaite
compréhension - du jeu. Si son demi de mêlée
peuti obtenir île ballon, nous sommes certains
qu'il saura fournir aux troLs-quarLs des occa-
sions uniques.. ....,
A la mêlée, S-truxiano ; doué dune agilité
féline, a souvent évolué derrière le bloc unio-
niste. Excellent dribbLeur en plus, avant comme
Bovar. longtemps pratiqué l'association, K St-ruc »
doits donner entière satisfaction, 'comme il le
fit chaque fois qu'il représenta la France.
Telles sont les l1gnes arrière qui évolueront
dimanche.
Les Coloniaux sont confiants
En réponse à une lettre que lui adressait
notre vieil ami Brennus, grand organisateur
du match qui désirait connaître la force du
team colonial, le colonel Plugge s'est contenté
de répondre téilégraph-iquemerit :
Equipe sera égale celle l'an dernier. Vient de
battre X' division anglaise par 68 points à 7.
Et ceci en dira plus long que tous commen-
taires, si l'on songe que l'an dernier un écart
de 41 points sépara.iti l'équipe française et Le
quinze néo-zéianda.is.
Nouvelles de l'Industrie
Convalescence de M. Lucien Rolland.
Le sympathique associé de M. Pilain, M. Lu-
cien Bolland vient d'être très sétieuserntnt ma-
lade, atteint de la fièvre Ujplvoïde. Nous avons
plaisir à pouvoir annoncer qu'il va mieux et qu'il
est entré en convalescence. Il achève de se réta-
blir aux environs de Tours. , ,
DES BALLONS, S.V. P.
POUR LES SOLDATS !
Grâce à plusieurs encaissements que nous
avons déjà eu plaisir à annoncer dans l'Auto ,
Collecte de l'Association Sportive MéLallur-
giste Suresnoise (10 fr.) ;
Pourcentage sur la recette du match Olympi4
que-C.A. de Paris, terrain de l'Olympique à Pan-
tin, le 27 janvier (48 fr. 30) ;
Collecte faite à Orléans par M. Legra.nd, du
Gallia Cl'ub à l'issue d'un match avec le S.C.
Orléanais (15 fr.) ;
Collecte faite par l'Union- Sportive N.S.B.C.
de Bods-le-Roi-Chartrettes (5 fr.) ; nous avons
pu envoyer des ballons à MM. :
Balteau Henri, caporal téléphoniste, 248, inf.,
.r bat.
Copet Léonce, 85' art. lourde, 61' batterie,
14' pièce.
Hervé Auguste, mar. des logis, 32' dragons.
Wise Edward, 117" art. lourde, 62' Batterie.
Nectoux, 84' .art. lourde, 63' batterie, 2' pièce.
Pierre Robert, radio-télégraphiste, à bord du
Sans-Souci.
LES GRANDS MATCHES D'ASSOCIATION
POUR LA COUPE
C.A.S. GENERALE c. A.S. FRANÇAISE
Dimanche 17 février, à 2 h. 1/4, au Stade
Jean-Bouin.
Ce que pourra être la partie de dimanche.
Des prévisions basées sur les luttes pas-
sées. — Le match ne devrait se décider
qu'en seconde mi-temps
Après avoir passé en revue les joueurs célè-
bres des deux concurrents, imaginons les as-
pects probables de la partie de dimanche pro-
chain et, pour cela, étudions les matches précé-
dents.
Si en 1914, 1915 et 1916, la. lutte favorisa la
Générale, qui domina toujours son adversaire,
.la saison dernière .on enregistra 'entre l'A.S.F.
et le C.A.S.G. un match nul, deux victoires de
FA.S.F. et une victoire du C.A.S.G.
Au cours du match nul, aucun but ne fut
m.arq'ué, les défenses surclassant les attaques.
Cetle fois,' les lignes offensives possèdent des
.in(uvid;ualT.tés telles que l'équilibre des défenses
eei'a plusieurs fois rompu par îles Bard, Soïka,
Handjian, Bouillet, attaquants très efficaces.
Dans les autres matches précédents, tin joueur
(une fois Ducret, une fois Vandendey) duit quitter
le terrain, et le score fut beaucoup plus élevé.
En réalité, il ne devrait y avoir que bien rare-
ment entre les deux grands clubs un écart su-
périeur à un but, Mais à chaque rencontre.. l'en-
jeu est si grand qu'une fois -Je but décisif mar-
qué, la victoire s'élargit et prend des proportions
souvent anormales. Ce fut le cas dé la fameuse
demi-finale de la Coupe Inter-fédérale de l'an der-
nier, où les deux rivaux durent jouer pendant
.deux heures et demie pour obtenir fun résultait.
A toute allure
Le match de dimanche prochain sera mené à
itn train rapide dès le début, car les deux ad-
versaires connaissent l'importance du premier
but. Aux précédents matches, la Générale, plus
homogène, dominait souvent et en différentes
occasions son adversaire la battit sur échap-
pées Cette fois, le temn le plus homogène est
l'A.S.F;, qui doit, à cause de céda, dominer. Mais
dominer n'est pas gagner ; c'est même quelque-
îois dangereux .avec des arrières confiants. Lat-
taque un peu prolongée faite 'par l'A.S.F. même
avec vigueur et rapiditr n'obtiendra pas une
réussite facile avec un trio aussi habile que Ju-
nod-Barildet-Mathieu, surtout si le merveilleux
centré demi Vandendey les protège, et c'est cer-
tainement la seconde mi-temps qui décifltera du
match.fin de partie s'annonce évidemment fort
mouvementée, car les deux équipes sont bien
entraînées, de farce équivalente et toutes deux
tiennent à obtenir tm résultat décisif.
POUR LE CHALLENGE
CLUB FRANÇAIS c. C.A. DE PARIS
Dimanche 17 février, à 2 h. 1/4, au Stade
Brandon.
Sur les deux teams
Les belles rencontres se succèdent maintenant
- sans interruption et les finales de grandes
épreuves mettent chaque dimanche aux prises
les plus fortes équipes, ce qui n'est pas pour
déplaire aux amateurs de footbal'l. _
Le match de dimanche certainement va
nous procurer encore des fortes émotions, et
l'organisation qui préside à la constitution des
deux équipes apporte en ce moment le plus
grand soin à la formation des deux « onze ».
II est intéressant detqdier la caractéristique
des deux grandes équipes.
Au C.A.P., nous voyons un groupement de
ioueurs répuis pour leur grande valeur et qui
depuis longtemps contribuent au succès du club.
On parle de la présence presque certaine de
deux Internationaux. Ils seront entourés de
joueurs classés parmi les meilleurs, ou se dis-
tingueront Rémy, Brétille, Devie, Poulain, etc
Cette équipe possède des qualités r-emarqtiq,-
mes.
En faisant appel à ces éléments, 'l'e C.A.P. a
pensé qu'il fallait compter avec l'équipe du Club
Français qui, s'il ne possède pas de noms aussi
marquants, n'en compte pas moins des joueurs
qui forment un ensemble redoutable.
Depuis quelques semaines, nous assistons a
l'exhibition die ce « onze » où des lignes arrière,
formées de Mentha, Géria et du gardien de but
de Maircey, une vérita.bife révélation, forment une
barrière difficilement franchissable, .. surtout
quand devant ces lignes on voit les demis Pre-
dagne, Mistral, Richer permettant à des avants
comme LenOlir, Caillet, Grandjean, Aubrun et 1
Mirwis de donner toute la. mesure de leurs
movens •
Toutes ces considérations donnent à espérer
■ que ce match sera de grande envergure.
Législateur aujourd'hui,
hier footballeur
Le député se souvient du joueur de rugby
'Ainsi que l'Auto l'a pu annoncer 1Joici d¿ià
une huitaine, M. Pierre Hameil, député des
Pyrénées-Orientales, vient, avec plusieurs de
ses collègues, de déposer sur le bureau de la
Chambre un article additionnel à la loi de
finances sur les taxes des "spectacles, article qui
a élé publié ici môme.
M. Rameil a bien voulu déclarer ceci à l'un
de nos collaborateurs :
C'est parce que je suis un sportif de la pre-
mière heure que je prends la défense des sodé..
tés sportives. Fondateur de la première équipe
de football du -Lycée de Toulouse, alors que
j'n.ppa.rtenais à - cet établissement, j'ai compris
dès cette époque, déjà lointaine, tous les bien-
faits dont bénéficierait par la suite notre race
en pratiquant les sports qui sont la distraction
l'a plus saine et dont le spectacle est devenu
si populaire.
C'est en démocratisant les sports que nous
parviendrons à entraîner vers eux ,les jeunes
•--VT7F*&r. c;» -.-a**--»*.
' (M PIERRE RAMEIL Ci. Roi
gens et que nous les retirerons aux cabarets
et à l'alcool.
Voici d'.aiMeu.rs l'exposé sommaire que je me
propose de développer sous peu devant mes
collègues : ' -
« L'article 13 de aa loi du 20 décembre 1916
a établi une taxe sur Je prix des places des
lieux ctespectacles^ et l'administration - des -
finances a émis la prétention d'appliquer ceti
impôt aux réunions payantes données par les
sociétés de sports athlétiques, notamment aux
ma.tc.hea de football.
« Mais la nation a un intérêt particulier il ce
que les exercices physiques, de plein air et les
sports athlétiques soient de plus en plus culti-
vès, parce qu'il n'est pas de meilleur entraîne-
ment pour la préparation au service militaire
et pour le relèvement physique de la race.
« Il ne saurait donc être question de sou..
mettre ces sports, lorsqu'ils sont pratiqués
d'une façon désin.téres&ée, à une taxe qui n'est
pas faite pour eux ni à aucune autre charge
analogue. " ...
« D'ailleurs, la 'plupart des sociétés où ils
sont -en honneur vivent- non seulement des - .
cotisations de Jçurs membres et. des recettes
qu'edles. peuvent :réaiU,ge:r, niais aussi des lar-
gesses qui leur sont faites, notamment par les
:rn;urucipalités. les .conseils généraux et l'Etat
lui-même, qui en a reconnu J'utilité.
« Il ne serait donc pas à propos, pour les
pouvoirs publ.i'cs, de retirer d'une main ce qui
est donné de l'autre.. '
« En. résumé, .l'impôt, ne saurait attemu-re les
réunions qui ont pour objet les sports athléti-
ques désintéressés lorsqu'ils sont pratiqués, en
dehors de Tout 'intérêt professionnel, par des
associations appartenant a des fédérations sou- .
mises aux règles de l'amat.eur.ism.e et reconnues
d'utilité publique, et cela il faut que la loi le
dise expressément pour éviter toute difficulté. >4
Espérons que la Chambre accueillera comme
elle le mérite l'i?iitialii.,e si nécessaire du syrri*
pathique député des Pyrences-Onentales,
A, L'AÉRO CLUB DE FRANCE
Assemblée générale
L'aS/semblée générale annuelle aura lieu la
jeudi 4 ayriJ, à 5 h. 1/2, rue Fmnçoi.s-l'r, 35.
A l'ordre du jour :
Allocution du président; Rapport du secrétaire géné-
ral- Rapport du trésorier; Ratification des admissions
des 'membres reçus en 1917; Ren(,ttvefl,,nient du tiers sor. ,
tsunt des membres du Comité de direction.
LA GUERRE
COMMUNIQUES FRANÇAIS
14 heures. - Assez grande activité d'artil-
lerie clans la ré gnion de Pinon et au nord- - ■
ouest de Reims,
Nous avons réussi plusieurs coups de main
à l'est d'Auberi-ve et dans les Vosges, et ra-
mené des prisonniers,
A l'est d'Emberméiiil, une tentative enne.
mie sur un de nos petits postes est restée,
sans succès.
Nuit calme partout ailleurs. ^
Des avions ennemis ont laîzcé, cette nttttf.
plusieurs bombes sur Nancy. Trois personnel
de la population civile ont été tuées, cinq,
blessées.
x
23 heures. — En Champagne, après une
courte préparation d'artillerie, nous avons
exécuté un large coup de main dans la région
au sud-ouest de la Butte du Mesnil. Sur un -
front 'de douze cents mètres environ, _ 110.1'\
détachements ont Pénétré dans la position
allemande jusqu'à la troisième ligne, boules-
versé les 'défenses de l'ennemi et détruit ae
nombreux abris. Le chiffre des prisonniers
que rions avons faits dépasse la centaine
Nos Poilus demandent...
[Le ministère de la Guerre ayant demandé à
l'Auto de supprimer la désignation du secteuf,
ceux de nos généreux amis qui voudront bien
satisfaire une demande exprimée ici n auront
qu'à faire parvenir leur envoi par l 'inlernié.
diaire du dépôt du régiment; on trouve l indi-
cation précise de la ville du dépôt dans tous les
bureaux de poste, chez les marchands de tabac,
etc., etc.) i
x
Une marraine. — André Lévesque, 53' inf.,
1" comp.; René Garapin, 142* inf., o comp.; •
Robert Guillo, sergent, 47' ici 7. comp.; Atoea .
Camus, 11j' i;nf., 4' oomp.. 6' unité, La Flèche ,
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