Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-01
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1917 01 avril 1917
Description : 1917/04/01 (A18,N5914). 1917/04/01 (A18,N5914).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4630822d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
1
1
, 1841 ANNEE. — NI 5.914. — QUOTIDIEN
\
Le Numéro : 5 centimes
,
^ a
DIMANCHE 1« AVRIL -1917
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
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Adresse Télégraphique : V£LAUTO-PkM,
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
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LE CROSS DES ANCÊTRES
Se courra par invitation et pour la 5e fois, aujourd'hui 1er avril 1917,
à Sain t-Cloud.
Départ à dix heures précises du matin devant le Stade Français,
Parc de Saint-Cloud, allées de Marnes.
. 1 ~ Le tracé du Cross des Ancêtres . J
UNE BONNE JOURNÉE
Voici que les hasards dominicaux nous offrent
aujourd'hui une bonne journée de sport. Enten- -,
dez bien qu'il ne s'agit pas d'amusements à quoi ■
peuvent. sè complaire des foules inconscientes de s
la gravité des temps que nous vivons ; ce sont <
tous spectacles . sportifs à quoi nous pourrons
aujourd'hui trouver quelque renseignement utile
ou quelque beau programme d'effort musculaire.
Sans reproche vis-à-vis d'eux-mêmes et sans re-
proche vis-à-vis du public seront ceux qui les :
iront contempler. 1
A côté du beau match de football France-Bel-
gique qui va faire venir une galerie nombreuse
et qui ïiO'iis vaut l'interruption de tous les au-
tres matches, à côté d'une réunion du Vélodrome
d'Hiver, réunie de clôture qui nous montrera
' tous les champions que nous n'avons cessé d'ap-
plaudir depuis octobre, YAiito garde une prédi-
lection toute particuliè.re pour le Cross Country
des Ancêtres qu'il a créé en 1913 et qu'il fait
disputer ce matin, à 10 heures, dans les bois
de Saint-Cloud,' pour la cinquième année consé-
cutive.
Pourquoi cette prédilection particulière ? Parce
que cette épreuve est surtout une leçon pour le
public, un enseignement, un programme qui se
développe de façon' tangible, quelque chose qui
ne peut pas ne pas frapper les hésitants et les
indifférents, quelque chose aussi d'ordre social
dont chacun peut prendre ce qui lui convient.
. C'est encore un symbole, pour nous, que cette
course. A l'heure olt nous donnerons le départ
à une trentaine d'hommes, tous échelonnés,
comme âge, de quarante à soixante-cinq ans, au
moment oÙ ces trente hommes, tous pris par la
vie, par les soucis de la réalité, s'affranchiront
de leurs liens matériels pour s'élancer dans le
bois, bras et jambes nus, pour s'emplir les pou-
mons de bon 'a.nr, pour renouveler, dans une
iut.te amicale, leur provision d'énergie, de vou-
loir et. de santé, nous ne pourrons en même
temps nous empêcher de songer aux- innombra-
bles milliers d'humains encore enfouis dans
leurs draps, plongés dans l'atmosphère viciée (,le 1
leur chambre, se préparant à fêter le dimanche
par une oisiveté musculaire prolongeant l'oisi-
veté musculaire de la semaine..
Encore ceux-là sont-ils des flemmards. Mais
id'aut.res milliers se trouveront à la. même heure
chez le bistrot, levant le coude, s'empoisonnant
d'alcool, se versant sous le nez d'innommables
mixtures- Combien considéreront que le diman-
che est fait pour s'abêtir et point pour emma-
Kastn.er de nouvelles, forces pour la semaine sui-
vante ?
Venez donc voir nos Ancêtres ! Venez voir
passer des Exemples en même temps que des
Apôtres, exemples et apôtres bien modestes
d'ailleurs, car, à les consulter, ils se passeraient
volontiers de toute galerie. Venez voir, par eux,
ce que l'on peut, quand on le respecte, faire de
son corps à quarante, à. éinqante, à soixante
ans. Venez voir comment on conquiert de la
bonne santé, comment on chasse la. graisse,
comment on se purifie par l'exercice.
Les gamins aux. corps sveltes blagueront un
peu leur course alourdie par les années ; des
■têtes s'extasieront et blagueront ou leur barbe
chenue, ou leur crâne dénudé ; au fond, tout le
monde sera prêt il leur tirer un coup de cha-
peau pour la belLe leçon qu'ils vont donner ce
matin aux ignorants/
Le merveilleux, il taut qu'on le sache, et c'est
pour cela que nous chérissons notre course de
vieux, le merveilleux est que pas un seul de ces
ancêtres ne se présentera au poteau de départ
sans s'être préparé, sans s'être entraîné sans
s'être astreint plusieurs mois d'avance à la so-
briété, à une existence saine et calme. C'est de
la volonté qu'ils ont dépensée : c'est de la. belle
résistance qu'ils ont opposée à toutes les forces
de déchéance qui nous entourent, qui nous me-
nacent, qui nous assaillent, qui nous usent.
Avant que de partir, ils ont déjà remporté uns
belle victoire sur le temps, ils ont prolon.gé leur:
existence par l'exercice, par la sobriété, par la:
sagesse. Ils ont eu le respect infiniment noble
tje leur corps et c'est encore le seul moyen
< t apprend.re à respecter son âme. 'Ils ont vécu
«"pis mois,' quatre mois peut-être, de la, vie des
Bages et ils se sont fait une sorte de conscience
qui va les protéger plusieurs mois après la
course contre les excès de la. vie.
Et puis, quel-le leçon pour les vieux meUrs,
pour les milliers de ceux qui pensent que le
mouvement est inutile ou ridicule quand on a I
repassé la trentaine ! Quelle leçon pour ceux
qui croient encore qu'un peu de ventre est un
«Kiioe de santé, pour ceux qui croient que le !
avait intellectuel doit, à certaines phases de
1,% vie, interdire tout travail musculaire, pour
tous ceux qui disent : « Je voudrais bien, mais
je nai pas le temps ! », pour tous les paresseux,
tous les oisifs, tous les rétrogrades.
Voilà sous quel angle, et pas d'autre, il faut
regarder notre Cross Country des Ancêtres. C'est
une œuvre de portée sociale et digne du plus
complet respect.
le reste je vous accorde que nos ancê-
ba.ttra.ient IùI Keyser, ni Vermeulen, qu'ils'
Préfèrent le petit galop de chasse et que leurs
mps sont modestes.^ Et pourtant essayez donc,
avez leur âge, de faire pour votre
compte le tre,s, dur parcours de la course dans-
"es temps qu'ils vont faire ?
. El puis, ven,ez Voir l'architecture, par exem-
(;n' du benjamin de la course, Rodolphe Muller
et celle du doyen Capron (65 ans), vous
quon peut avoir accumulé les aimées
snr, , is avoir rien perdu de.s lignes harmonieuses
sa jeunesse.
Henri DESGRANGE.
CINQUIÈME ÉPREUVE
C'est aujourd'hui que se disputera, pour la
5* année consécutive, notre a m'usante épreuve
du Gross des Ancêtres. Il est à ;peine besoin de
rappeler le but que nous avons poursuivi en la
créant et qui a consisté, d'abord, à rappeler à
tous les hommes alu-dessUis de 40 ans, qu'ils
pouvaient encore goûter des joies sportives ap-
préciables et qui a consisté, aussi, à montrer au
public qu'un homme bien portant pouvait à peu
près- à tout âge affronter des épreuves athléti-
ques même très dures. \
Depuis 1914. le parcours de l'épreuve est fixé
sur l'itin'era'ire que l'on trouvera d'autre part,
. lequel est particulièrement accidenté et. particu-
lièrement diffioilc,
De tous les ancêtres qui ont participé à
épreuve, trois seulement peuvent se natter de
les avoir toutes disputées. Ce sont, par ordre
r d'âge : notre directeur, Henri Desgrange, Thion-
paire, le sparts m. an bien connu et, enfin, l'an-
cien professionnel MathLin.
Comme on le voit, c'e'st notre directeur qui se
trouve être le doyen d'âge de présence dans la
course, le doyen d'âge restant notre ami, Lucien:
Capron, aujourd'hui âgé die 64 ans 1/2 et qui va j
disputer l'épreuve pour la. quatrième fois. ]
POUR BIEN VOIR
,
Ainsi qu'on pourra s'en rendre compte sur le
cliché ci-dessus, il est trois endroits, tout parti-
culièrement, pour les curieux qui voudront voir
aux . prises nos ancêtres. ,
C'est d'aibord le pont a.u-de'ss'us du chemin de
fer, dans la montée des Bruyères, à Sèvres ;
C'est encore le haut de la Femme-sans-Tête,
auquel on aocède par les Jardiies, à Ville-
d'Avray ;
C'est ensuite le canrefour de la: ' route de
Paris-Versailles, situé à 50 mètres environ du
restaurant du père Il Auto » ;
C'est, enfin, le pont du chemin de fer, près
de l'hospice Brézin, à Garches.
Le 'départ et l'arrivée auront lieu sur les
allées de MarBes, devant lé' Stade Français. Le
départ aura lieu à 10 heures précises.
L'ITINERAIRE
L'itinéraire comporte 12 kil. 600 d'un parcours
plutôt accidenté dont voici les détails : .
Du Stade à li- porte du Mail (Sèvres) 2 k. 600
De la porte eu Mail au pont dos Bruyères... 0 k. 850
Du pont des Bruyères II. lu Toute de Versailles. 2 k. 300
% la route de Yorsaille3 îi la Femme-s.-Tête. 1 k. 400
De la Femme-sans-Tête & la route de Picardie. 1 k. 600
' De !a route de Picardie & l'Etoile Royale....- 0 k. 750
De l'Etoile Royale &u jietit pont (Bretin)...... 1 k. 600
Du petit Dont (Breiin) au Stade Français...- 1 k. 500
12 k. 600
LES ENGAGES
Première catégorie (de 40 à 50 ans)
(Dossards blancs)
1. MANAUD (44 ans).
2. MACHUREY (40 ans).
3. R. MULLER (40 ans).
5. M. DURAND (41 ans).
5. E. DUNAND (43 ans)..
6. H. TIMMERMAN (42 ans).
7. P. DUFOURC (41 ans).
. 8. C. VERDELET (45 ans).
9. G. DUPUIS (43 ans).
10. O. JOANNET (46 ans).
11. BAGRE (49 ans).
12. MARIEZ (47 ans).
13. BIARD (41 ans).
14. DUMENIL (41 ans).
15. MERCIER (43 ans).
16. THIONNAIRE (45 ans).
17. CONTENET (43 ans).
18. J. PETIT (48 aIliS).
19. Mafrius GAUCHET (40 ans). '
. 20. FOUSSEM AGNE (42 ans).
21. SAUVAGE (44 ans).
22. CHEMINEL (43 ans).
23. DEVIN (46 ans).
Deuxième catégorie (de 50 à 60 ans)
(Dossards bleusj
31. F. STEENBRUGGE (54 ans).
32. H. DESGRANGE (52 ans).
33. G. DESGRANGE (52 ans).
.- - 34. H. MATH LIN (50 ans).
35. J. FISCHER (50 ans).
36. GALLOT (54 ans).
37. VARAILLON (52 ans).
38. PÛINTET (50 ans).
39. HERGOUACH (55 ans).
40. CHICOT (51 ans).
41. Etienne GIRAUD (51 ans).
42. LUSSODEM (57 ans).
43. Alfred ORIZABA (53 ans). -
44. COURT FIRMIN (52 ans).
Troisième catégorie (de 60 ans et au delà)
(Dossards rouges)
51. Léonce D... (61 ans). '
~ 52. MONFORT (61 ans).
53. L. CAPRON (64 ans 1/2). ~
QUELQUES PRONOSTICS
La tâohe du pronostiqueur, cette année., se
trouve simplifiée pair le fait qu'il apparaît à
tous ceux qui sont au courant des petites cho-
ses 'de l'entraînement, que Rodolphe. Muller,
l'ancien champion cycliste, ne peut pas être-
battu dans cette àpmtive.
Si ceux qui assisteront à l'a: curieuse épreuve
du Cross des Ancêtres y viennent pour, y puiser
un ehseignem.ent quelconque, qu'ils regardent
avec une attention particulière Rodotphe Mul11:1I"
et qu'ils se fasserut ainsi une image de ce que
l'homme peut obtenir de son propre corps par
une vie ©aine et bien réglée, par l'absence die
tout excès, d.o quelque sorte que ce soit. Rodol-
phe Muller est incontestablement un exemple
admirable que nous devrions tous nous pro-
poser.
A l'entraînement, Muller a tait, un temps voi-
Slin des 50 minutes sur le parcours chI; Cross des
Ancêtres. Jüannet, il y a trois an s, couvrit la
distance en 54 minutes. Inutile' d'ep.i.lcguer sur
ces quatre minutes d'écart, c'est au moins ce
laps de temps que Muillcr doit mettre entre lui
et le second.
Qui s'erra second ? Nous pouvons tout au moins
indiquer la liste de ceux qui ont quelque préten-
tion à cette place. Ce sont : .Dunand, qui s'est
complètement transformé depuis l'année der-
nière qu'il était cinquième ; Duménil, l'anc:ien'
champion pédestre professionnel ; Joannet,
vainqueur en 1914 ; Steenbrugge-, vainqueur, en
1915 ; Manaud, vainqueur en 1916, et Miariez,
second en 1916. Nous les indiquons dans l'ordre
de nos préférences ; en reaMté, Manaud aurait
été beaucoup mieux placé s'il n'avait passé la
semaine à la chambre, atteint d'un gros rhume
dont il sera encore mal remis.
Un point d'interrogation pour Marins Gauchet.
Comme on le voit, les premières places seront
vigoureusement disputées et. d'aille'u'rs, elles, le
seront dlli9que année de plus en plus au. fur et
à mesure que sera plus cann.ue notre épreuve
La première catégorie devant être gagnée par
Muller, c'est Steenibruigge qui gagnera, certaine-
ment la .seconde. 'Notre directeur, Heniri Des-
grange. dont les jambes sont die plus en plus
m.a.u'vaises depuis dix-huit mcis, n'a d'autrejpré-
tention que de finir le pa.roo'Utps, et à moins qu'il
ne le finisse au tout petit pas, i'l devra prendre
la place de second de sa catégar'ie.
Quant à la troisième catégorie, Léonce D... ne
nous avant donné d'atu'tre's nouvelles die lui-
même que son engagement.. nous concilierons à
la victoire de notre vieil ami, l'e vétéran Capron
(64 ans 1/21.
LES VAINQUEURS PRECEDENTS
Les vainqueurs précédents ont été :
En 1913. — Eliae (46 m. 32 s. 1/5). L'épreuve
se disputait alors sur un parcours d'environ.
10 kilomètres.
En 1914. — Joannet (54 m. 37 s. 2/5).
. En' 1915. — .Steenihrugge (55 m. 39 s. 2/5). '
En 1916. — Manaud (56 m. 7 s. 3/5).
f C'est le parcours adopté depuis 1914 sur lequel I
se dispute encore l'ép.reuve cette année. 1 I
LES OFFICIELS
Voici la liste des officiels qui fonctionneront
ce matin :
Starter : M. Cécil Healy, champion du monde
de natation. ■
Chronométreur : M. Bazin.
Juge à l'arrivée : M. Guillemare.
Traceurs : MM. Brennus et Guillemare.
Commissaire général. : M. Mercier.
Commissaires contrôleurs : MM. Bogaerts, Bie-
wescih, Ratier, Boiteux, E. Weber, E. Hutinot,
Simon Martial, A. Capouta.t..
Nous rappelons à ces 'derniers que l'e rendez-
vous est fixé pour eux à S h. tli précis, su
Stade Français, où ils n'auront qu à prendre
contact a'vcc M. Brennus.
LES PRIX
Nous avons reçu, comme prix, pour notre
Cross des Ancêtres :
1. Une médaille d'or offerte par M. Valcroze ;
2. Une médaille d'or offerte pa.r M. Chantaz
3. Une médaille d'argent offerte par M. Fagny
au plus vieil ancêtre finissant le parcours.
4. Une très jolie médaille-breloque or et ar-
gent, offerte par le grand maître Brennus.
Enfin, deux médailles offertes par M. Pierre
Berger et le Stade Français, dont l'une sera af-
fea'ijêe'-ftu premier soldat.
. Trois médailles d'argent offertes par l'Auto au
premier de chaque calégorie, cette médaille ré-
versible sur le second, si le premier gagne le
Cross.
Un joli bronze doré offert par M. Ch'antôme
au vainqueur de la 2* catégorie.
Une brosse offerte par M. IhÜinat, l'Audax pé-
destre bien connu.
Une .plaquette en bronze -offérte par.le Club
des Nageurs de 'Paris, au plus âgé des ancêtres
terminant le cross..
Une médaille argent offerte par notre ami
Marchais, au 2' de la catégorie de 50 à 60 ans.
Une boîte de cigares Henri Clay, offerte par
Gauchet, au premier de l'U.A.I. - !
Et une médaille offerte par Durocher, l'athlète
boxeur bien connu.
AU VÉLODROME D'HIVER
Aujourd'hui, à deux heures
JOURNEE DE CLOTURE
Le Vel' d'Hiv' va fermer ses portes sur un superbe meeting. — Le 14e Prix
Zimmerman. — Ellegaard, Pouchois et Cie derrière motos, contre
Sérès, Walthour, Bruni, Parent. — Une magnifique course
de l'heure. — Léon Didier contre Pélissier et
Deruyter. — Le Prix de la " Gauloise ".
Avec les premiers beaux jours, toute notre jeu-
nesse cycliste s'envole au grand air, au hasard
des routes, et des pistes découvertes. L'heure est
donc venue pour le Vel' d'Hiv' de fermer ses
portes. Et voilà pourquoi, aujourd'hui, il nôus
convie à son annuel et grandiose meeting de
clôture..
Ce meeting-là dépasse toujours en importance
lia moyenne des réunions de courses ordinaires.
Le Palais des Sports tient à finir sa saison en
beauté, ef pour ce jour, il accumule en un seul
programme une série de numéros hors ligne.
Trois « events » de premier ordre figurent à
l'affiche : le Prix Zimrnerrman, le Prix de la
« Gauloise » et le Grand Prix de Clôture. Ces
trois épreuves ont chacune une originalité pro-
pre qui fait d'elles de réelles et curieuses attrac-
tions ; aussi, il semble certain qu'une foule nom-
breuse tiendra à venir fêter celte dernière mani-
festation de la piste qui, depuis cinq mois, nous
procura tant de bonnes et saines distractions
sportives.
UNE COURSE CLASSIQUE
Ce « Prix Zimmerman » est une épreuve émi-
nemment classique ; il fut créé en 1903 et, par
conséquent, va se courir pour la. 14' année. Cette
course se dispute sur 1 kilomètre, départ arrête,
avec entrai [leurs à motocyclettes. Elle comporte
des séries, des demi-finales, une finale, et per-
met de faire se mesurer les uns contre les au-
tres les rois du demi-fond et les « as du
sprint. C'est la seule occasion de l'année où le
fait puisse se produire.
Huit champions célèbres.
Huit grands champions vont s'aligner dans
le 14' « Zimmerman ». Ce sont : Sûres, le vain-
queur de la Coupe d'Or ; Ellegaard, le presti-
gieux crack da.n.ois, six fois^ champion du
Monde-- le fameux Américain, Bobby Waithour,
Ponchos, ex-vainqueur du Grand Prix de P airis ;
notre national Geo;rgeis Parent, trois fois cham-
pion du Monde : l'excellent Bruni, ex-reco.rdman
du monde de l'heure ; Chocque, vainqueur du
Grand . Prix de l'HeuM, et ex-champion de
France et enfin, le sympathique Heniri Martin,
do;nt chaque apparition marque un remarquable
retour en forme..
Voici comment ont été composées les séries .,
lr* série ; Ellegaard contre Bruni.
2' série : Waithour contre Chncque. '
3' série : Sérès contre Henri Martin.
4' série : Parent contre Pouchois.
Chacune d'elles, réunira, on le voit, un stayer
et un sprinter, c'est ce qui en fera la principale
curiosité.
Le mécanisme de la course
Pour bien se rendre compte de ce que sera
l'épreuve, il faut se représenter, par la pensée,
la façon dont elle se courra. Les _ essais faits,
cette semaine, au Vel' d'Iliv' ont d'ailleurs fourni
sur ce point des indications précises. Dès le
coup de oistotet, les adversaires s'efforceront de
démarrer à fond, afin de s'assurer le comman-
crerœnt ; puis, dans le virage, se fera la prise
d'entraineui.s. Celui qui aura réussi le premier
ti happer la roue de sa moto, aura un avantage
indéniable ; mais. est-ce à dirl8 pour ce!.a. que
son adversaire sera battu ? Non pas. En quatre
.tours, on peut passer, au Vel' d lliv ! On de-
vme, dans ces conditions, ie puissant intérêt.
d'une semblable lili,tte.
Le record de la distance appartient il beresc"
par 1 m. 0 s. 2/5. Ce record sera-t-il approché ?
Peut-être. Il représente une moyenne de '60 kil.
à l'1).eulI'e, et exige par conséquent que les deux
derniers tours soient faits à plus de 70 à l'heure.
Les pacemakers
Les deux motocyclistes qui entraîneront dans
les séries les demi-finales et la finale du Il Zim- j
merman » sont Barirau et Naso. Ce sont d'eux
maîtres en la. matière .,e,t avec eux on peut s at-
tendre à des débuts Id:e course impressionnants.
DIDIER CONTRE LES ROUTIERS
Le second « clou » de . la journée — et pour
certains, ce sera le plus important —-c'est le
Grand Prix de Clôture qui, sur une heure, der-
rière tandems, va réunir Péiissier, Léon Didier
et Deruyter. Les grandes épreuves avec entraî-
neurs humains oint été .rares cet hiver ; cepen-
dant il'en'est peu d'aussi sportives, d'aussi
attrayantes, d'aussi mouvementées. L'elfort
qu'elfes exigent est suprêmement athlétique ; il
nécessite des qualités d'énergie, d'endurance, de
volonté, dans lesquelles excellent nos _ grands
champions de la route ; voilà pourquoi ils sont,
et restant, les grandes vedettes de ce genre de
sport.
Aujourd'hui uni st,aver — eit non des moindres
— notre champion d 'x'"®, Léon Didier, a voulu
ta.ter, lui aussi, du « derrière tandems ». Gom-
ment. se comportera-t-ii contre Pélissier et De-
iruyter ? Là se pose le point 'd'int.erJ'ogation.
Une lutte acharnée
Aux mille détails qui ont émaillé- les dernières
séances d'entraînement, on a pressenti avec
quel acharnement se disputerait la bataille. Ja-
mais le héros du Tour de France, Henri Pélis-
sier, et le célèbre crack belge, Deruyter, n'ont
semblé se préparer avec un tel cœur.
Nous avons publié, ces jours-ci, la composition
des teams d'entraînement ; qu'il nous suffise au-
jourd'hui de rappeler qu'au hasard des équipes
on rencontre les noms de cracks tels que Elle-
gaard, Oscar Egg, Rousseau, Sérès, Suter, Co-
tomba.tto, Beyl, Godivier, etc. Chacun des trois
matcheurs aura à sa disposition cinq équipes de
tandems. Les entraîneurs de Pélissier auront les
maillots jaunes ; ceux de Didier, les maillots -
verts, et ceux de Deruyter, les maillots rouges.
Dire qui gagnera est trop malaisé pour que
nous nous lancions dans la voie épineuse des
hypothèses. Si la colonie belge croit au succès
de Deruyter, Pélissier n'a pas un moins grand
nombre de parti.satns ; quant à Didier, ses amis
se contentent de nous rappeler que Sôrè.s fit
avant lui une expérience semblable et qu'elle
fut concluante... Une chose est certaine : c'est
que cela ira vite, très vite même. I
LE PRIX DE LA « GAULOISE »
On ne peut nier que cette troisième course,
-elle aussi, ait le mérite die l'originalité. Elle se
courra, en effet, sur 500 mètres seulement (deux
tours de piste) et les séries en seront tirées au
sort sur le terrain, avant le départ.
27 coureurs sélectionnés ont été invités, à j
prendre part. Les numéros de tous les engagés
étant placés dans un sac, on tirera tout d'abord
trois numéros. : ce .seront ceux des coureurs
disputant la première série ; puis trois autres,
pour lia deuxième série, et ainsi de suite jusqu'à
la neuvième. La même opération se renouvel-
lera pour les demi-finales. C'est notre sympathi-
que champion Henri Contenet qui a accepté de
procéder a u tirage au sort. Au fur et à mesure
qu'ils sortiront du .sac, lies numéros seront indi-
qués au tableau d'affichage.
Les surprises continuelles dont sera faite la
course constitueront un très amusant numéro.
Le premier prix est offert par MM. André et
Marce'l Peghoux, de la Brasserie « La Gauloise »,
avenue de La Motte-Piquet.
DERNIERS RENSEIGNEMENTS
La réunion commencera, à 2 heures précises,
par une course de primes de dix tours. Ensuite,
viendra le Prix de « La Gauloise ", puis le
« Zimmerman ". Le départ de la course de
l'heure ne sera pas donné avant 4 heures.
En prévision de l'affluence que ne manquera
pas d'attirer semblable programme, les portes
ouvriront dès 1 heure. Le prix habituel des pla-
ces n'a pas été augmenté et sera, de : 1 fr. 50
aux populaire, 2 fr. et 3 fr. aux tribunes, 4 fr.
aux fauteuils de première, 5 fr. au pesage et
10 fr. aux loges (droits en sus). Un excellent
orchestre se fera entendre pendant toute la du-
rée des courses» Il y a, à l'intérieur même du
vélodrome, un buffet-bar bien achalandé et un
garage pour les bicyclettes. La salle est confor-
[ Uiblement chauffée.
Le vélodrome est situé, rappelons-le, juste en
1 face la station du Métro-Grenelle.
LA GUERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUÉ DE VINGT-TROIS HEURES
Hier dans la soirée, des avions allemands
ont lancé des bombes sur la région' de Dun-
kerque. Deux personnes de la population ci-
vile ont été tuées; trois blessées.
LES HANGARS DE ZEPPELINS
BRULENT A BRUXELLES
Vengeance de soldats allemands ?
Longes, 30 mars. — On mande d'Amsterdam
aux journaux :
« Un incendie S'est déolaré mardi à l'aérodro-
me allemand de Berchem-lès-Biruxelles. Deaix
hangars à zeppelins vides ont été incendiés.
Plusieurs hangars contenant des aviatiks en
voie de réfection ont été complètement détruits.
« L'incendie servait l'œuvre die, trois soldats
allemands dé la garnison de Bru.xeLles qui, de-
puis ~ onf ^>vo?î,<î' Hollande. » ,
LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL ASSOCIATION
FRANCE = BELGIQUE
Organisé par le Comité Français Interfédéral. cet après-midi, à 3 heures,
88, rue Olivier-de-Serres.
La composition des deux équipes. — La présidence. — Les
arbitres. — La musique du 230e d'infanterie. — Les moyens
de transport et le prix des places.
Cet, après-midi, à 3 h., tura lieu, sur le ter-
rain de la rue Olivier-de-Serres, le match inter-
nations France-Belgique. Les deux pays en
présence ont fait l'impossible pour présenter
chacun une équipe vra.imen.t nationale et, s,i
tOtLS les concours accordés sont exacts au ren-
dez-vous, on peut dire que les teams en pré-
sence représenteront dignement leurs c()uleUi":.,
LES EQUIPES
Voici la composition des équipes :
LA PRESIDENCE DU MATCH
M. Bastin, consul général de Belgique en
France, présidera effectivement le match ; il
sera assisté du président et des membres du
Bureau du C.F.I.
Le jeu sera dirigé par Mr Ilowarth, arbitre
officiel de La .F.A. d'Angleterre,_ venu spéciale-
ment de Rouen à cet effet ; les juges de touche
seront MM. E. Decaen, pour la France, et
Vandendey, pour la Belgique.
Là musique du 230* d'infanterie sera rue Oli-
vier-de-Serres à 2 h. 3/4 ; elle exécutera les
h y m m es. des Alliés et, à la mi-bemps, un des
morceaux de son brillant répertoire.....
UN PRONOSTIC
Risquer un pronostic, en pareille occurrence
est chose malaisée. Nous. avons dit la valeur -
respective des deux « onze >,, de leurs différentes
lignes et d,e chacune des individualités qui les
composent. Le team belge, oonst.it.ue entière-
ment d'internationaux d'avant-guerre, conibat-
t.an'ts aujourd'hui sans doute, mais toujours à
l'entraînement, fera preuve d'une pa,rfai,te. homo-
■ généité. il sera particulièrement redoutable. La
forme de notre • « onze » de France réside surtout
dans sa brillante défense. RésiSteira-t-elle aux
altaques multiples, et bien coordonnées des
avants belges ? Nous l'espérons et, de ce fait,
le score belge sera sans doute peu élevé. D au-
tre part- nous craignons que l'attaque française
8.3 heurte, elle aussi, à une défense presque
impénétrable. Ces considérations nous autori-
sent à prévoir une difficile victoire des visi-
teurs Souhaitons, pourtant, que notre « onze »
de France fasse mentir ce pronostic et marque
un succès au palmarès des Francs-Belgique.
LE PRIX DES PLACES
1
Le prix des places a été fixé comme sui.t :
Tribunes, 3 fr. 30 ; premières, 2fir. 20 ; secon-
des, 1 fr. 10..
Le public est prié de se munir de petite
monnaie afin d'éviter l'encombrement devant
les guichets. L'entrée des tribunes (couvertes)
et des premières s'effectuera par le 88, rue Oli-
vier>de-Serres ^ l'entrée des secondes par ia
rue Vaugelas. , c, ,
Pour aller au terrain, prendre le Nord-Sud,
descendre à Convention ou porte de Versailles.
DEUX INTERVIEWS
Quelques-uns des champions belges sont
venus, hier soir, à l'Auto, nous rendre visite
et nous ont été présentés par M. Dosogne, pré- ~
siéent de la. Ligue de FootbaU Asso&attifm.
Nous en avons profité pour interviewer deux
d'entre eux : MM. J. De Bruyne, membre du
Conseil. général de l'U.B.S.F.A. et .présidant die
1ft Commission sportive de- la L;B.A., et Gast'on
Hubin, le merveilleux arrière belge. Voici cf
qu'ils nous ont déclaré :
J. DE BRUYNE
« Nous voici en terre promise ! ))ans ce beau
et cher Paris et, de plus, au grand compUA
Cela nous prornet'donc du sport. Quoique dési-
reux de remporter une nouvelle victoire, noua
pouvons cependant nous réjouir, dès-à pré-
sent, de celle remportée sur. nous-mêmes. Un
fait, pour nous, reste acquis et nous console
pour l'avenir. Nos chefs militaires comprennent,
enfin, la portée de nos efforts et nous aidHrrt
de leur mieux. N'est-il pas réconfortant de voir
une équipe belge désignée parmi Les éléments
d,e l'armée de campagne arrivée au complot
à Paris, et ce malgré les difficultés de l'heure
présente ? Ce magnifique résultat est l'oeuvre
de notre ha,u't protecteur S.M. le roi des Belges,
auprès duquel le èo1ciI1el du Roy de Blicquv,
l'émin'ent officier-, écuyer d'.IiQme,--LLr de S.M.*, 6
,bkm 'vonlu s'entrernéttre. Comme noirs- sommée
fiers dé représenter ' nôtre " pays' sous un' au.;»
auguste .patronage et comme n'ou.s." aurons
coeur, de prouver, notre gratitude par une vie»
toire lovale ! Vive le Roi !» . , ..
GASTON HUBIN
« Nous sommes heureux... Nous sommes
fiers... Nous venons à Paris non' plus tant en
adversaires qu'en frères d'armes, France, et
Belgique étant deux noms mais ne 'forme#
qu'un seul cœur. Et ce n'est pas minjqe po'-^
nous, Petits Belges, que d'être les frères c-
Grands Français ! Vous désirez man, ,impTc",
sion sur le match de demain ? C'est samplt
beau sport, grande. jotirn-ée,' souvenir inoublia-
ble ! C'est tout, et c'est assez, ne trouvez,,;vo'I).¡I¡!
pas ?»
UN AVIS AUX REMPLAÇANTS
Le secrétaire général du ; C.F.I;, notre alcJ.
Delaunay, s'est entretenu auprès des pouvoirs
publics afin d'obtenir la,, présence de' tous 'des
équipiers français mobilisés. Il a reçu l'assu-
rance que tout le nécessaire serait fait, - maie
il peut se présenter que les ordres> lancés-
n.e touchent pas un ou deux destinataires. AUn
de parer à toute défection, les remplaç.ants sornit
instamment priés de se trouver au vestiaire,
88, rue Olivier-de-Serres, à 2. h. 1/2 -de ra.prés'
midi. Le secrétaire général du C.F.I. compte
sur leur exactitude. • ,
A propos du Carburateur Zénith
(FOIRE DE LYON, Stand 30-18)
On a beaucoup parlé, à juste titre, du rôle
de l'aviation militaire, considérée par nos tech-
niciens comme l'auxiliaire le plus précieux de j
la Défense Nationale.
" Ce qu'on sait. moins, c'est que 1 avion mili- ;
taire est arrivé à un degré de perfectionnement
considérable, par l'emploi de mo t eu r s, ^ n o u ve au x
à grand rendement et grâce a 1 utilisation de
certains organes de t.out premier ordre, le car-
burateur par exemple. Et ceci nous amené, a
parler du seul carburateur employé par 1 'ai ia-
tion militaire des nations alliées, le carburateur
Zé,nitli.Ayant donné des résultats remarquables à
tous points de vue : mise en marche, :renclenÙ:ut,
I économ e etc., sur les moteurs d'automobiles,
I le carburateur Zénith devait donner les mêmes
avantages aux avions qui en étaient munis. Et
ris! ainsi que fut adopté, après des études très
poussées. et des essais comparatifs exécutes à
tolites les altitudes, dans toutes ci.rconstan.ces,
2 cS-bmale," Zénith, dont le usines de Lyon,
Paris Londres, Turin, Detrou, New-York, etc.,
in vaillent presque exclusivement pour la Dé-
flnlp Nationale, qu'il s'agisse d'équiper les mo-
ipiirs de voitures, poids lourds, et,c., ou d aug-
menter le rendement, le rayon d'action, la
souplesse des appareils d'aviation. Les
types de carburateurs Zénith, pour moteurs18,
dautoiMWles an d'uI).e SI,and très inté-
KZSdurtion au
de Lyon-Monplaisir, qui à altne la foule des
visiteurs.
LA GUERRE
COMMUNIQUES OFFICIELS
,4 heures. - Entre la Somme et l'Oise, la
lutte d'artillerie a été assez vive dans le sec-
teur Au de sud enay. de l'Ailette, nous avons attaqué
avec succès les positions ennemies en plu-
avec sieur s points du tront, NeuviUe-sur-Marg^
Vrêeny; nos troupes ont réalisé de seneux
Vroirl à l'est de cette ligne, et enle7.,é brtl-
lanmzent progrès plusieurs points
malgré l'énergique détense des Allemands.,
En Champagne, les Allemands ont viulti-
Plié les tentatives sur les positions que nous
avons reconquises hier, à l'ouest de Maisons-
de-Champagne. Dans la soirée djner et dans
la nuit, ils ont dirigé successivement cinq
contre-attaques violentes qui ont été brisées
par nos feux de mitrailleuses et nos tirs de
barrage. L'ennemi a subi des pertes très sé-
rieuses. Le chiffre des prisonniers atteint 8o,
dont 2 officiers.
En Alsace, échec d'zm coup de 7nain en-
nemi près d'Ampiertz'unller. Nous avons dis-
persé des patrouilles allemandes dans -la ré-
gion de Pfetterhausen et fait des prisonniers.
x
23 heures. — Au nord et au sud de l'Oisej
faible activité de l'artillerie au. cours de la
journée.
Dans la région au nord de Soissons l'èn.
nemi a dirigé deux contre-attaques sur lei
positions que nous avons conquises au no7.d-
est de Vrégny. Ces deux tentatives ont. éîi
arrêtées net par nos feux. > '. .
Sur la rive gauche de la Meuse, notre' artil.
lerie a exécuté des tirs de destruction sur les
organisations allemandes de la cote 304..
Journée relativement calme sur le reste du'
front.
CYCLISME
TOURS-PARIS
(250 Kil.)
Organisé par L'Auto le lundi 9 avril, sous les
règlements de l'Union Vélocipédique de France,
Nous avons clos la liste des engagements île
Tours*-Paris- hier soir sur le coquet chiffre -de
45 concurrents. Il est possible que ce nombre
vienne s'augmenter des quelques unités dont
engagements ont été déposés hier à la pc 41e
avant 6 h. du soir. Dans ce cas, nous apj.
j cherions: de la cinquantaine. C'est plus .ui.u'
j nous n'espérions dans les circonstances actue-
Les où la presque totalité des habitués -
grandes randonnées sont mobilisés. En effet, -
coureurs inscrits sont tous dans une situât
militaire régulière ; aussi bien est-ce là -um '
condition pour pouvoir obtenir urne licence de
l'U.V.F. Beaucoup de nos bravés routiers sont
aux armées sur le front ; quelques-uns scfâit
réformés pour blessures de guerre ou pouf
maladies contractées en service ; d'autres f&ont
mobilisés dans des usines de munitions ; enfin,
il y a des jeunes qui appartiennent à des cl as*
ses encore, non appelées sous les drapeaux. ■
Les prix
La valeur et la quantité des prix qui sont of-
ferls pour Tours-Paris peuvent soutenir la com-
paraison avec le nombre et le montant des ado-
cations qui étaient affectées avant la guerre, a
des épreuves similaires. , ■
Le premier prix sera de 500 fr. ; c'est.
100 fr. près, le montant du premier prix de Pa-
ris-Tours qui s'est disputé en 1914.
Voici d'ailleurs, la liste complète des prix
Au premier 500 fr.
Au deuxième 250 fr.
Au troisième 150 fr. 1 ,
Au quatrième 100 fr.
Au ninmiième .... 100 fr. - , '
Aux 6', 7*, 8\ 9' et JO., chacun 50 fr.,
De plus, il convint de no pas oublier que m
1
1
, 1841 ANNEE. — NI 5.914. — QUOTIDIEN
\
Le Numéro : 5 centimes
,
^ a
DIMANCHE 1« AVRIL -1917
Rédaction, Administration, Publicité :
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LE CROSS DES ANCÊTRES
Se courra par invitation et pour la 5e fois, aujourd'hui 1er avril 1917,
à Sain t-Cloud.
Départ à dix heures précises du matin devant le Stade Français,
Parc de Saint-Cloud, allées de Marnes.
. 1 ~ Le tracé du Cross des Ancêtres . J
UNE BONNE JOURNÉE
Voici que les hasards dominicaux nous offrent
aujourd'hui une bonne journée de sport. Enten- -,
dez bien qu'il ne s'agit pas d'amusements à quoi ■
peuvent. sè complaire des foules inconscientes de s
la gravité des temps que nous vivons ; ce sont <
tous spectacles . sportifs à quoi nous pourrons
aujourd'hui trouver quelque renseignement utile
ou quelque beau programme d'effort musculaire.
Sans reproche vis-à-vis d'eux-mêmes et sans re-
proche vis-à-vis du public seront ceux qui les :
iront contempler. 1
A côté du beau match de football France-Bel-
gique qui va faire venir une galerie nombreuse
et qui ïiO'iis vaut l'interruption de tous les au-
tres matches, à côté d'une réunion du Vélodrome
d'Hiver, réunie de clôture qui nous montrera
' tous les champions que nous n'avons cessé d'ap-
plaudir depuis octobre, YAiito garde une prédi-
lection toute particuliè.re pour le Cross Country
des Ancêtres qu'il a créé en 1913 et qu'il fait
disputer ce matin, à 10 heures, dans les bois
de Saint-Cloud,' pour la cinquième année consé-
cutive.
Pourquoi cette prédilection particulière ? Parce
que cette épreuve est surtout une leçon pour le
public, un enseignement, un programme qui se
développe de façon' tangible, quelque chose qui
ne peut pas ne pas frapper les hésitants et les
indifférents, quelque chose aussi d'ordre social
dont chacun peut prendre ce qui lui convient.
. C'est encore un symbole, pour nous, que cette
course. A l'heure olt nous donnerons le départ
à une trentaine d'hommes, tous échelonnés,
comme âge, de quarante à soixante-cinq ans, au
moment oÙ ces trente hommes, tous pris par la
vie, par les soucis de la réalité, s'affranchiront
de leurs liens matériels pour s'élancer dans le
bois, bras et jambes nus, pour s'emplir les pou-
mons de bon 'a.nr, pour renouveler, dans une
iut.te amicale, leur provision d'énergie, de vou-
loir et. de santé, nous ne pourrons en même
temps nous empêcher de songer aux- innombra-
bles milliers d'humains encore enfouis dans
leurs draps, plongés dans l'atmosphère viciée (,le 1
leur chambre, se préparant à fêter le dimanche
par une oisiveté musculaire prolongeant l'oisi-
veté musculaire de la semaine..
Encore ceux-là sont-ils des flemmards. Mais
id'aut.res milliers se trouveront à la. même heure
chez le bistrot, levant le coude, s'empoisonnant
d'alcool, se versant sous le nez d'innommables
mixtures- Combien considéreront que le diman-
che est fait pour s'abêtir et point pour emma-
Kastn.er de nouvelles, forces pour la semaine sui-
vante ?
Venez donc voir nos Ancêtres ! Venez voir
passer des Exemples en même temps que des
Apôtres, exemples et apôtres bien modestes
d'ailleurs, car, à les consulter, ils se passeraient
volontiers de toute galerie. Venez voir, par eux,
ce que l'on peut, quand on le respecte, faire de
son corps à quarante, à. éinqante, à soixante
ans. Venez voir comment on conquiert de la
bonne santé, comment on chasse la. graisse,
comment on se purifie par l'exercice.
Les gamins aux. corps sveltes blagueront un
peu leur course alourdie par les années ; des
■têtes s'extasieront et blagueront ou leur barbe
chenue, ou leur crâne dénudé ; au fond, tout le
monde sera prêt il leur tirer un coup de cha-
peau pour la belLe leçon qu'ils vont donner ce
matin aux ignorants/
Le merveilleux, il taut qu'on le sache, et c'est
pour cela que nous chérissons notre course de
vieux, le merveilleux est que pas un seul de ces
ancêtres ne se présentera au poteau de départ
sans s'être préparé, sans s'être entraîné sans
s'être astreint plusieurs mois d'avance à la so-
briété, à une existence saine et calme. C'est de
la volonté qu'ils ont dépensée : c'est de la. belle
résistance qu'ils ont opposée à toutes les forces
de déchéance qui nous entourent, qui nous me-
nacent, qui nous assaillent, qui nous usent.
Avant que de partir, ils ont déjà remporté uns
belle victoire sur le temps, ils ont prolon.gé leur:
existence par l'exercice, par la sobriété, par la:
sagesse. Ils ont eu le respect infiniment noble
tje leur corps et c'est encore le seul moyen
< t apprend.re à respecter son âme. 'Ils ont vécu
«"pis mois,' quatre mois peut-être, de la, vie des
Bages et ils se sont fait une sorte de conscience
qui va les protéger plusieurs mois après la
course contre les excès de la. vie.
Et puis, quel-le leçon pour les vieux meUrs,
pour les milliers de ceux qui pensent que le
mouvement est inutile ou ridicule quand on a I
repassé la trentaine ! Quelle leçon pour ceux
qui croient encore qu'un peu de ventre est un
«Kiioe de santé, pour ceux qui croient que le !
avait intellectuel doit, à certaines phases de
1,% vie, interdire tout travail musculaire, pour
tous ceux qui disent : « Je voudrais bien, mais
je nai pas le temps ! », pour tous les paresseux,
tous les oisifs, tous les rétrogrades.
Voilà sous quel angle, et pas d'autre, il faut
regarder notre Cross Country des Ancêtres. C'est
une œuvre de portée sociale et digne du plus
complet respect.
le reste je vous accorde que nos ancê-
ba.ttra.ient IùI Keyser, ni Vermeulen, qu'ils'
Préfèrent le petit galop de chasse et que leurs
mps sont modestes.^ Et pourtant essayez donc,
avez leur âge, de faire pour votre
compte le tre,s, dur parcours de la course dans-
"es temps qu'ils vont faire ?
. El puis, ven,ez Voir l'architecture, par exem-
(;n' du benjamin de la course, Rodolphe Muller
et celle du doyen Capron (65 ans), vous
quon peut avoir accumulé les aimées
snr, , is avoir rien perdu de.s lignes harmonieuses
sa jeunesse.
Henri DESGRANGE.
CINQUIÈME ÉPREUVE
C'est aujourd'hui que se disputera, pour la
5* année consécutive, notre a m'usante épreuve
du Gross des Ancêtres. Il est à ;peine besoin de
rappeler le but que nous avons poursuivi en la
créant et qui a consisté, d'abord, à rappeler à
tous les hommes alu-dessUis de 40 ans, qu'ils
pouvaient encore goûter des joies sportives ap-
préciables et qui a consisté, aussi, à montrer au
public qu'un homme bien portant pouvait à peu
près- à tout âge affronter des épreuves athléti-
ques même très dures. \
Depuis 1914. le parcours de l'épreuve est fixé
sur l'itin'era'ire que l'on trouvera d'autre part,
. lequel est particulièrement accidenté et. particu-
lièrement diffioilc,
De tous les ancêtres qui ont participé à
épreuve, trois seulement peuvent se natter de
les avoir toutes disputées. Ce sont, par ordre
r d'âge : notre directeur, Henri Desgrange, Thion-
paire, le sparts m. an bien connu et, enfin, l'an-
cien professionnel MathLin.
Comme on le voit, c'e'st notre directeur qui se
trouve être le doyen d'âge de présence dans la
course, le doyen d'âge restant notre ami, Lucien:
Capron, aujourd'hui âgé die 64 ans 1/2 et qui va j
disputer l'épreuve pour la. quatrième fois. ]
POUR BIEN VOIR
,
Ainsi qu'on pourra s'en rendre compte sur le
cliché ci-dessus, il est trois endroits, tout parti-
culièrement, pour les curieux qui voudront voir
aux . prises nos ancêtres. ,
C'est d'aibord le pont a.u-de'ss'us du chemin de
fer, dans la montée des Bruyères, à Sèvres ;
C'est encore le haut de la Femme-sans-Tête,
auquel on aocède par les Jardiies, à Ville-
d'Avray ;
C'est ensuite le canrefour de la: ' route de
Paris-Versailles, situé à 50 mètres environ du
restaurant du père Il Auto » ;
C'est, enfin, le pont du chemin de fer, près
de l'hospice Brézin, à Garches.
Le 'départ et l'arrivée auront lieu sur les
allées de MarBes, devant lé' Stade Français. Le
départ aura lieu à 10 heures précises.
L'ITINERAIRE
L'itinéraire comporte 12 kil. 600 d'un parcours
plutôt accidenté dont voici les détails : .
Du Stade à li- porte du Mail (Sèvres) 2 k. 600
De la porte eu Mail au pont dos Bruyères... 0 k. 850
Du pont des Bruyères II. lu Toute de Versailles. 2 k. 300
% la route de Yorsaille3 îi la Femme-s.-Tête. 1 k. 400
De la Femme-sans-Tête & la route de Picardie. 1 k. 600
' De !a route de Picardie & l'Etoile Royale....- 0 k. 750
De l'Etoile Royale &u jietit pont (Bretin)...... 1 k. 600
Du petit Dont (Breiin) au Stade Français...- 1 k. 500
12 k. 600
LES ENGAGES
Première catégorie (de 40 à 50 ans)
(Dossards blancs)
1. MANAUD (44 ans).
2. MACHUREY (40 ans).
3. R. MULLER (40 ans).
5. M. DURAND (41 ans).
5. E. DUNAND (43 ans)..
6. H. TIMMERMAN (42 ans).
7. P. DUFOURC (41 ans).
. 8. C. VERDELET (45 ans).
9. G. DUPUIS (43 ans).
10. O. JOANNET (46 ans).
11. BAGRE (49 ans).
12. MARIEZ (47 ans).
13. BIARD (41 ans).
14. DUMENIL (41 ans).
15. MERCIER (43 ans).
16. THIONNAIRE (45 ans).
17. CONTENET (43 ans).
18. J. PETIT (48 aIliS).
19. Mafrius GAUCHET (40 ans). '
. 20. FOUSSEM AGNE (42 ans).
21. SAUVAGE (44 ans).
22. CHEMINEL (43 ans).
23. DEVIN (46 ans).
Deuxième catégorie (de 50 à 60 ans)
(Dossards bleusj
31. F. STEENBRUGGE (54 ans).
32. H. DESGRANGE (52 ans).
33. G. DESGRANGE (52 ans).
.- - 34. H. MATH LIN (50 ans).
35. J. FISCHER (50 ans).
36. GALLOT (54 ans).
37. VARAILLON (52 ans).
38. PÛINTET (50 ans).
39. HERGOUACH (55 ans).
40. CHICOT (51 ans).
41. Etienne GIRAUD (51 ans).
42. LUSSODEM (57 ans).
43. Alfred ORIZABA (53 ans). -
44. COURT FIRMIN (52 ans).
Troisième catégorie (de 60 ans et au delà)
(Dossards rouges)
51. Léonce D... (61 ans). '
~ 52. MONFORT (61 ans).
53. L. CAPRON (64 ans 1/2). ~
QUELQUES PRONOSTICS
La tâohe du pronostiqueur, cette année., se
trouve simplifiée pair le fait qu'il apparaît à
tous ceux qui sont au courant des petites cho-
ses 'de l'entraînement, que Rodolphe. Muller,
l'ancien champion cycliste, ne peut pas être-
battu dans cette àpmtive.
Si ceux qui assisteront à l'a: curieuse épreuve
du Cross des Ancêtres y viennent pour, y puiser
un ehseignem.ent quelconque, qu'ils regardent
avec une attention particulière Rodotphe Mul11:1I"
et qu'ils se fasserut ainsi une image de ce que
l'homme peut obtenir de son propre corps par
une vie ©aine et bien réglée, par l'absence die
tout excès, d.o quelque sorte que ce soit. Rodol-
phe Muller est incontestablement un exemple
admirable que nous devrions tous nous pro-
poser.
A l'entraînement, Muller a tait, un temps voi-
Slin des 50 minutes sur le parcours chI; Cross des
Ancêtres. Jüannet, il y a trois an s, couvrit la
distance en 54 minutes. Inutile' d'ep.i.lcguer sur
ces quatre minutes d'écart, c'est au moins ce
laps de temps que Muillcr doit mettre entre lui
et le second.
Qui s'erra second ? Nous pouvons tout au moins
indiquer la liste de ceux qui ont quelque préten-
tion à cette place. Ce sont : .Dunand, qui s'est
complètement transformé depuis l'année der-
nière qu'il était cinquième ; Duménil, l'anc:ien'
champion pédestre professionnel ; Joannet,
vainqueur en 1914 ; Steenbrugge-, vainqueur, en
1915 ; Manaud, vainqueur en 1916, et Miariez,
second en 1916. Nous les indiquons dans l'ordre
de nos préférences ; en reaMté, Manaud aurait
été beaucoup mieux placé s'il n'avait passé la
semaine à la chambre, atteint d'un gros rhume
dont il sera encore mal remis.
Un point d'interrogation pour Marins Gauchet.
Comme on le voit, les premières places seront
vigoureusement disputées et. d'aille'u'rs, elles, le
seront dlli9que année de plus en plus au. fur et
à mesure que sera plus cann.ue notre épreuve
La première catégorie devant être gagnée par
Muller, c'est Steenibruigge qui gagnera, certaine-
ment la .seconde. 'Notre directeur, Heniri Des-
grange. dont les jambes sont die plus en plus
m.a.u'vaises depuis dix-huit mcis, n'a d'autrejpré-
tention que de finir le pa.roo'Utps, et à moins qu'il
ne le finisse au tout petit pas, i'l devra prendre
la place de second de sa catégar'ie.
Quant à la troisième catégorie, Léonce D... ne
nous avant donné d'atu'tre's nouvelles die lui-
même que son engagement.. nous concilierons à
la victoire de notre vieil ami, l'e vétéran Capron
(64 ans 1/21.
LES VAINQUEURS PRECEDENTS
Les vainqueurs précédents ont été :
En 1913. — Eliae (46 m. 32 s. 1/5). L'épreuve
se disputait alors sur un parcours d'environ.
10 kilomètres.
En 1914. — Joannet (54 m. 37 s. 2/5).
. En' 1915. — .Steenihrugge (55 m. 39 s. 2/5). '
En 1916. — Manaud (56 m. 7 s. 3/5).
f C'est le parcours adopté depuis 1914 sur lequel I
se dispute encore l'ép.reuve cette année. 1 I
LES OFFICIELS
Voici la liste des officiels qui fonctionneront
ce matin :
Starter : M. Cécil Healy, champion du monde
de natation. ■
Chronométreur : M. Bazin.
Juge à l'arrivée : M. Guillemare.
Traceurs : MM. Brennus et Guillemare.
Commissaire général. : M. Mercier.
Commissaires contrôleurs : MM. Bogaerts, Bie-
wescih, Ratier, Boiteux, E. Weber, E. Hutinot,
Simon Martial, A. Capouta.t..
Nous rappelons à ces 'derniers que l'e rendez-
vous est fixé pour eux à S h. tli précis, su
Stade Français, où ils n'auront qu à prendre
contact a'vcc M. Brennus.
LES PRIX
Nous avons reçu, comme prix, pour notre
Cross des Ancêtres :
1. Une médaille d'or offerte par M. Valcroze ;
2. Une médaille d'or offerte pa.r M. Chantaz
3. Une médaille d'argent offerte par M. Fagny
au plus vieil ancêtre finissant le parcours.
4. Une très jolie médaille-breloque or et ar-
gent, offerte par le grand maître Brennus.
Enfin, deux médailles offertes par M. Pierre
Berger et le Stade Français, dont l'une sera af-
fea'ijêe'-ftu premier soldat.
. Trois médailles d'argent offertes par l'Auto au
premier de chaque calégorie, cette médaille ré-
versible sur le second, si le premier gagne le
Cross.
Un joli bronze doré offert par M. Ch'antôme
au vainqueur de la 2* catégorie.
Une brosse offerte par M. IhÜinat, l'Audax pé-
destre bien connu.
Une .plaquette en bronze -offérte par.le Club
des Nageurs de 'Paris, au plus âgé des ancêtres
terminant le cross..
Une médaille argent offerte par notre ami
Marchais, au 2' de la catégorie de 50 à 60 ans.
Une boîte de cigares Henri Clay, offerte par
Gauchet, au premier de l'U.A.I. - !
Et une médaille offerte par Durocher, l'athlète
boxeur bien connu.
AU VÉLODROME D'HIVER
Aujourd'hui, à deux heures
JOURNEE DE CLOTURE
Le Vel' d'Hiv' va fermer ses portes sur un superbe meeting. — Le 14e Prix
Zimmerman. — Ellegaard, Pouchois et Cie derrière motos, contre
Sérès, Walthour, Bruni, Parent. — Une magnifique course
de l'heure. — Léon Didier contre Pélissier et
Deruyter. — Le Prix de la " Gauloise ".
Avec les premiers beaux jours, toute notre jeu-
nesse cycliste s'envole au grand air, au hasard
des routes, et des pistes découvertes. L'heure est
donc venue pour le Vel' d'Hiv' de fermer ses
portes. Et voilà pourquoi, aujourd'hui, il nôus
convie à son annuel et grandiose meeting de
clôture..
Ce meeting-là dépasse toujours en importance
lia moyenne des réunions de courses ordinaires.
Le Palais des Sports tient à finir sa saison en
beauté, ef pour ce jour, il accumule en un seul
programme une série de numéros hors ligne.
Trois « events » de premier ordre figurent à
l'affiche : le Prix Zimrnerrman, le Prix de la
« Gauloise » et le Grand Prix de Clôture. Ces
trois épreuves ont chacune une originalité pro-
pre qui fait d'elles de réelles et curieuses attrac-
tions ; aussi, il semble certain qu'une foule nom-
breuse tiendra à venir fêter celte dernière mani-
festation de la piste qui, depuis cinq mois, nous
procura tant de bonnes et saines distractions
sportives.
UNE COURSE CLASSIQUE
Ce « Prix Zimmerman » est une épreuve émi-
nemment classique ; il fut créé en 1903 et, par
conséquent, va se courir pour la. 14' année. Cette
course se dispute sur 1 kilomètre, départ arrête,
avec entrai [leurs à motocyclettes. Elle comporte
des séries, des demi-finales, une finale, et per-
met de faire se mesurer les uns contre les au-
tres les rois du demi-fond et les « as du
sprint. C'est la seule occasion de l'année où le
fait puisse se produire.
Huit champions célèbres.
Huit grands champions vont s'aligner dans
le 14' « Zimmerman ». Ce sont : Sûres, le vain-
queur de la Coupe d'Or ; Ellegaard, le presti-
gieux crack da.n.ois, six fois^ champion du
Monde-- le fameux Américain, Bobby Waithour,
Ponchos, ex-vainqueur du Grand Prix de P airis ;
notre national Geo;rgeis Parent, trois fois cham-
pion du Monde : l'excellent Bruni, ex-reco.rdman
du monde de l'heure ; Chocque, vainqueur du
Grand . Prix de l'HeuM, et ex-champion de
France et enfin, le sympathique Heniri Martin,
do;nt chaque apparition marque un remarquable
retour en forme..
Voici comment ont été composées les séries .,
lr* série ; Ellegaard contre Bruni.
2' série : Waithour contre Chncque. '
3' série : Sérès contre Henri Martin.
4' série : Parent contre Pouchois.
Chacune d'elles, réunira, on le voit, un stayer
et un sprinter, c'est ce qui en fera la principale
curiosité.
Le mécanisme de la course
Pour bien se rendre compte de ce que sera
l'épreuve, il faut se représenter, par la pensée,
la façon dont elle se courra. Les _ essais faits,
cette semaine, au Vel' d'Iliv' ont d'ailleurs fourni
sur ce point des indications précises. Dès le
coup de oistotet, les adversaires s'efforceront de
démarrer à fond, afin de s'assurer le comman-
crerœnt ; puis, dans le virage, se fera la prise
d'entraineui.s. Celui qui aura réussi le premier
ti happer la roue de sa moto, aura un avantage
indéniable ; mais. est-ce à dirl8 pour ce!.a. que
son adversaire sera battu ? Non pas. En quatre
.tours, on peut passer, au Vel' d lliv ! On de-
vme, dans ces conditions, ie puissant intérêt.
d'une semblable lili,tte.
Le record de la distance appartient il beresc"
par 1 m. 0 s. 2/5. Ce record sera-t-il approché ?
Peut-être. Il représente une moyenne de '60 kil.
à l'1).eulI'e, et exige par conséquent que les deux
derniers tours soient faits à plus de 70 à l'heure.
Les pacemakers
Les deux motocyclistes qui entraîneront dans
les séries les demi-finales et la finale du Il Zim- j
merman » sont Barirau et Naso. Ce sont d'eux
maîtres en la. matière .,e,t avec eux on peut s at-
tendre à des débuts Id:e course impressionnants.
DIDIER CONTRE LES ROUTIERS
Le second « clou » de . la journée — et pour
certains, ce sera le plus important —-c'est le
Grand Prix de Clôture qui, sur une heure, der-
rière tandems, va réunir Péiissier, Léon Didier
et Deruyter. Les grandes épreuves avec entraî-
neurs humains oint été .rares cet hiver ; cepen-
dant il'en'est peu d'aussi sportives, d'aussi
attrayantes, d'aussi mouvementées. L'elfort
qu'elfes exigent est suprêmement athlétique ; il
nécessite des qualités d'énergie, d'endurance, de
volonté, dans lesquelles excellent nos _ grands
champions de la route ; voilà pourquoi ils sont,
et restant, les grandes vedettes de ce genre de
sport.
Aujourd'hui uni st,aver — eit non des moindres
— notre champion d 'x'"®, Léon Didier, a voulu
ta.ter, lui aussi, du « derrière tandems ». Gom-
ment. se comportera-t-ii contre Pélissier et De-
iruyter ? Là se pose le point 'd'int.erJ'ogation.
Une lutte acharnée
Aux mille détails qui ont émaillé- les dernières
séances d'entraînement, on a pressenti avec
quel acharnement se disputerait la bataille. Ja-
mais le héros du Tour de France, Henri Pélis-
sier, et le célèbre crack belge, Deruyter, n'ont
semblé se préparer avec un tel cœur.
Nous avons publié, ces jours-ci, la composition
des teams d'entraînement ; qu'il nous suffise au-
jourd'hui de rappeler qu'au hasard des équipes
on rencontre les noms de cracks tels que Elle-
gaard, Oscar Egg, Rousseau, Sérès, Suter, Co-
tomba.tto, Beyl, Godivier, etc. Chacun des trois
matcheurs aura à sa disposition cinq équipes de
tandems. Les entraîneurs de Pélissier auront les
maillots jaunes ; ceux de Didier, les maillots -
verts, et ceux de Deruyter, les maillots rouges.
Dire qui gagnera est trop malaisé pour que
nous nous lancions dans la voie épineuse des
hypothèses. Si la colonie belge croit au succès
de Deruyter, Pélissier n'a pas un moins grand
nombre de parti.satns ; quant à Didier, ses amis
se contentent de nous rappeler que Sôrè.s fit
avant lui une expérience semblable et qu'elle
fut concluante... Une chose est certaine : c'est
que cela ira vite, très vite même. I
LE PRIX DE LA « GAULOISE »
On ne peut nier que cette troisième course,
-elle aussi, ait le mérite die l'originalité. Elle se
courra, en effet, sur 500 mètres seulement (deux
tours de piste) et les séries en seront tirées au
sort sur le terrain, avant le départ.
27 coureurs sélectionnés ont été invités, à j
prendre part. Les numéros de tous les engagés
étant placés dans un sac, on tirera tout d'abord
trois numéros. : ce .seront ceux des coureurs
disputant la première série ; puis trois autres,
pour lia deuxième série, et ainsi de suite jusqu'à
la neuvième. La même opération se renouvel-
lera pour les demi-finales. C'est notre sympathi-
que champion Henri Contenet qui a accepté de
procéder a u tirage au sort. Au fur et à mesure
qu'ils sortiront du .sac, lies numéros seront indi-
qués au tableau d'affichage.
Les surprises continuelles dont sera faite la
course constitueront un très amusant numéro.
Le premier prix est offert par MM. André et
Marce'l Peghoux, de la Brasserie « La Gauloise »,
avenue de La Motte-Piquet.
DERNIERS RENSEIGNEMENTS
La réunion commencera, à 2 heures précises,
par une course de primes de dix tours. Ensuite,
viendra le Prix de « La Gauloise ", puis le
« Zimmerman ". Le départ de la course de
l'heure ne sera pas donné avant 4 heures.
En prévision de l'affluence que ne manquera
pas d'attirer semblable programme, les portes
ouvriront dès 1 heure. Le prix habituel des pla-
ces n'a pas été augmenté et sera, de : 1 fr. 50
aux populaire, 2 fr. et 3 fr. aux tribunes, 4 fr.
aux fauteuils de première, 5 fr. au pesage et
10 fr. aux loges (droits en sus). Un excellent
orchestre se fera entendre pendant toute la du-
rée des courses» Il y a, à l'intérieur même du
vélodrome, un buffet-bar bien achalandé et un
garage pour les bicyclettes. La salle est confor-
[ Uiblement chauffée.
Le vélodrome est situé, rappelons-le, juste en
1 face la station du Métro-Grenelle.
LA GUERRE AÉRIENNE
COMMUNIQUÉ DE VINGT-TROIS HEURES
Hier dans la soirée, des avions allemands
ont lancé des bombes sur la région' de Dun-
kerque. Deux personnes de la population ci-
vile ont été tuées; trois blessées.
LES HANGARS DE ZEPPELINS
BRULENT A BRUXELLES
Vengeance de soldats allemands ?
Longes, 30 mars. — On mande d'Amsterdam
aux journaux :
« Un incendie S'est déolaré mardi à l'aérodro-
me allemand de Berchem-lès-Biruxelles. Deaix
hangars à zeppelins vides ont été incendiés.
Plusieurs hangars contenant des aviatiks en
voie de réfection ont été complètement détruits.
« L'incendie servait l'œuvre die, trois soldats
allemands dé la garnison de Bru.xeLles qui, de-
puis ~ onf ^>vo?î,<î' Hollande. » ,
LES GRANDS MATCHES DE FOOTBALL ASSOCIATION
FRANCE = BELGIQUE
Organisé par le Comité Français Interfédéral. cet après-midi, à 3 heures,
88, rue Olivier-de-Serres.
La composition des deux équipes. — La présidence. — Les
arbitres. — La musique du 230e d'infanterie. — Les moyens
de transport et le prix des places.
Cet, après-midi, à 3 h., tura lieu, sur le ter-
rain de la rue Olivier-de-Serres, le match inter-
nations France-Belgique. Les deux pays en
présence ont fait l'impossible pour présenter
chacun une équipe vra.imen.t nationale et, s,i
tOtLS les concours accordés sont exacts au ren-
dez-vous, on peut dire que les teams en pré-
sence représenteront dignement leurs c()uleUi":.,
LES EQUIPES
Voici la composition des équipes :
LA PRESIDENCE DU MATCH
M. Bastin, consul général de Belgique en
France, présidera effectivement le match ; il
sera assisté du président et des membres du
Bureau du C.F.I.
Le jeu sera dirigé par Mr Ilowarth, arbitre
officiel de La .F.A. d'Angleterre,_ venu spéciale-
ment de Rouen à cet effet ; les juges de touche
seront MM. E. Decaen, pour la France, et
Vandendey, pour la Belgique.
Là musique du 230* d'infanterie sera rue Oli-
vier-de-Serres à 2 h. 3/4 ; elle exécutera les
h y m m es. des Alliés et, à la mi-bemps, un des
morceaux de son brillant répertoire.....
UN PRONOSTIC
Risquer un pronostic, en pareille occurrence
est chose malaisée. Nous. avons dit la valeur -
respective des deux « onze >,, de leurs différentes
lignes et d,e chacune des individualités qui les
composent. Le team belge, oonst.it.ue entière-
ment d'internationaux d'avant-guerre, conibat-
t.an'ts aujourd'hui sans doute, mais toujours à
l'entraînement, fera preuve d'une pa,rfai,te. homo-
■ généité. il sera particulièrement redoutable. La
forme de notre • « onze » de France réside surtout
dans sa brillante défense. RésiSteira-t-elle aux
altaques multiples, et bien coordonnées des
avants belges ? Nous l'espérons et, de ce fait,
le score belge sera sans doute peu élevé. D au-
tre part- nous craignons que l'attaque française
8.3 heurte, elle aussi, à une défense presque
impénétrable. Ces considérations nous autori-
sent à prévoir une difficile victoire des visi-
teurs Souhaitons, pourtant, que notre « onze »
de France fasse mentir ce pronostic et marque
un succès au palmarès des Francs-Belgique.
LE PRIX DES PLACES
1
Le prix des places a été fixé comme sui.t :
Tribunes, 3 fr. 30 ; premières, 2fir. 20 ; secon-
des, 1 fr. 10..
Le public est prié de se munir de petite
monnaie afin d'éviter l'encombrement devant
les guichets. L'entrée des tribunes (couvertes)
et des premières s'effectuera par le 88, rue Oli-
vier>de-Serres ^ l'entrée des secondes par ia
rue Vaugelas. , c, ,
Pour aller au terrain, prendre le Nord-Sud,
descendre à Convention ou porte de Versailles.
DEUX INTERVIEWS
Quelques-uns des champions belges sont
venus, hier soir, à l'Auto, nous rendre visite
et nous ont été présentés par M. Dosogne, pré- ~
siéent de la. Ligue de FootbaU Asso&attifm.
Nous en avons profité pour interviewer deux
d'entre eux : MM. J. De Bruyne, membre du
Conseil. général de l'U.B.S.F.A. et .présidant die
1ft Commission sportive de- la L;B.A., et Gast'on
Hubin, le merveilleux arrière belge. Voici cf
qu'ils nous ont déclaré :
J. DE BRUYNE
« Nous voici en terre promise ! ))ans ce beau
et cher Paris et, de plus, au grand compUA
Cela nous prornet'donc du sport. Quoique dési-
reux de remporter une nouvelle victoire, noua
pouvons cependant nous réjouir, dès-à pré-
sent, de celle remportée sur. nous-mêmes. Un
fait, pour nous, reste acquis et nous console
pour l'avenir. Nos chefs militaires comprennent,
enfin, la portée de nos efforts et nous aidHrrt
de leur mieux. N'est-il pas réconfortant de voir
une équipe belge désignée parmi Les éléments
d,e l'armée de campagne arrivée au complot
à Paris, et ce malgré les difficultés de l'heure
présente ? Ce magnifique résultat est l'oeuvre
de notre ha,u't protecteur S.M. le roi des Belges,
auprès duquel le èo1ciI1el du Roy de Blicquv,
l'émin'ent officier-, écuyer d'.IiQme,--LLr de S.M.*, 6
,bkm 'vonlu s'entrernéttre. Comme noirs- sommée
fiers dé représenter ' nôtre " pays' sous un' au.;»
auguste .patronage et comme n'ou.s." aurons
coeur, de prouver, notre gratitude par une vie»
toire lovale ! Vive le Roi !» . , ..
GASTON HUBIN
« Nous sommes heureux... Nous sommes
fiers... Nous venons à Paris non' plus tant en
adversaires qu'en frères d'armes, France, et
Belgique étant deux noms mais ne 'forme#
qu'un seul cœur. Et ce n'est pas minjqe po'-^
nous, Petits Belges, que d'être les frères c-
Grands Français ! Vous désirez man, ,impTc",
sion sur le match de demain ? C'est samplt
beau sport, grande. jotirn-ée,' souvenir inoublia-
ble ! C'est tout, et c'est assez, ne trouvez,,;vo'I).¡I¡!
pas ?»
UN AVIS AUX REMPLAÇANTS
Le secrétaire général du ; C.F.I;, notre alcJ.
Delaunay, s'est entretenu auprès des pouvoirs
publics afin d'obtenir la,, présence de' tous 'des
équipiers français mobilisés. Il a reçu l'assu-
rance que tout le nécessaire serait fait, - maie
il peut se présenter que les ordres> lancés-
n.e touchent pas un ou deux destinataires. AUn
de parer à toute défection, les remplaç.ants sornit
instamment priés de se trouver au vestiaire,
88, rue Olivier-de-Serres, à 2. h. 1/2 -de ra.prés'
midi. Le secrétaire général du C.F.I. compte
sur leur exactitude. • ,
A propos du Carburateur Zénith
(FOIRE DE LYON, Stand 30-18)
On a beaucoup parlé, à juste titre, du rôle
de l'aviation militaire, considérée par nos tech-
niciens comme l'auxiliaire le plus précieux de j
la Défense Nationale.
" Ce qu'on sait. moins, c'est que 1 avion mili- ;
taire est arrivé à un degré de perfectionnement
considérable, par l'emploi de mo t eu r s, ^ n o u ve au x
à grand rendement et grâce a 1 utilisation de
certains organes de t.out premier ordre, le car-
burateur par exemple. Et ceci nous amené, a
parler du seul carburateur employé par 1 'ai ia-
tion militaire des nations alliées, le carburateur
Zé,nitli.Ayant donné des résultats remarquables à
tous points de vue : mise en marche, :renclenÙ:ut,
I économ e etc., sur les moteurs d'automobiles,
I le carburateur Zénith devait donner les mêmes
avantages aux avions qui en étaient munis. Et
ris! ainsi que fut adopté, après des études très
poussées. et des essais comparatifs exécutes à
tolites les altitudes, dans toutes ci.rconstan.ces,
2 cS-bmale," Zénith, dont le usines de Lyon,
Paris Londres, Turin, Detrou, New-York, etc.,
in vaillent presque exclusivement pour la Dé-
flnlp Nationale, qu'il s'agisse d'équiper les mo-
ipiirs de voitures, poids lourds, et,c., ou d aug-
menter le rendement, le rayon d'action, la
souplesse des appareils d'aviation. Les
types de carburateurs Zénith, pour moteurs18,
dautoiMWles an d'uI).e SI,and très inté-
KZSdurtion au
de Lyon-Monplaisir, qui à altne la foule des
visiteurs.
LA GUERRE
COMMUNIQUES OFFICIELS
,4 heures. - Entre la Somme et l'Oise, la
lutte d'artillerie a été assez vive dans le sec-
teur Au de sud enay. de l'Ailette, nous avons attaqué
avec succès les positions ennemies en plu-
avec sieur s points du tront, NeuviUe-sur-Marg^
Vrêeny; nos troupes ont réalisé de seneux
Vroirl à l'est de cette ligne, et enle7.,é brtl-
lanmzent progrès plusieurs points
malgré l'énergique détense des Allemands.,
En Champagne, les Allemands ont viulti-
Plié les tentatives sur les positions que nous
avons reconquises hier, à l'ouest de Maisons-
de-Champagne. Dans la soirée djner et dans
la nuit, ils ont dirigé successivement cinq
contre-attaques violentes qui ont été brisées
par nos feux de mitrailleuses et nos tirs de
barrage. L'ennemi a subi des pertes très sé-
rieuses. Le chiffre des prisonniers atteint 8o,
dont 2 officiers.
En Alsace, échec d'zm coup de 7nain en-
nemi près d'Ampiertz'unller. Nous avons dis-
persé des patrouilles allemandes dans -la ré-
gion de Pfetterhausen et fait des prisonniers.
x
23 heures. — Au nord et au sud de l'Oisej
faible activité de l'artillerie au. cours de la
journée.
Dans la région au nord de Soissons l'èn.
nemi a dirigé deux contre-attaques sur lei
positions que nous avons conquises au no7.d-
est de Vrégny. Ces deux tentatives ont. éîi
arrêtées net par nos feux. > '. .
Sur la rive gauche de la Meuse, notre' artil.
lerie a exécuté des tirs de destruction sur les
organisations allemandes de la cote 304..
Journée relativement calme sur le reste du'
front.
CYCLISME
TOURS-PARIS
(250 Kil.)
Organisé par L'Auto le lundi 9 avril, sous les
règlements de l'Union Vélocipédique de France,
Nous avons clos la liste des engagements île
Tours*-Paris- hier soir sur le coquet chiffre -de
45 concurrents. Il est possible que ce nombre
vienne s'augmenter des quelques unités dont
engagements ont été déposés hier à la pc 41e
avant 6 h. du soir. Dans ce cas, nous apj.
j cherions: de la cinquantaine. C'est plus .ui.u'
j nous n'espérions dans les circonstances actue-
Les où la presque totalité des habitués -
grandes randonnées sont mobilisés. En effet, -
coureurs inscrits sont tous dans une situât
militaire régulière ; aussi bien est-ce là -um '
condition pour pouvoir obtenir urne licence de
l'U.V.F. Beaucoup de nos bravés routiers sont
aux armées sur le front ; quelques-uns scfâit
réformés pour blessures de guerre ou pouf
maladies contractées en service ; d'autres f&ont
mobilisés dans des usines de munitions ; enfin,
il y a des jeunes qui appartiennent à des cl as*
ses encore, non appelées sous les drapeaux. ■
Les prix
La valeur et la quantité des prix qui sont of-
ferls pour Tours-Paris peuvent soutenir la com-
paraison avec le nombre et le montant des ado-
cations qui étaient affectées avant la guerre, a
des épreuves similaires. , ■
Le premier prix sera de 500 fr. ; c'est.
100 fr. près, le montant du premier prix de Pa-
ris-Tours qui s'est disputé en 1914.
Voici d'ailleurs, la liste complète des prix
Au premier 500 fr.
Au deuxième 250 fr.
Au troisième 150 fr. 1 ,
Au quatrième 100 fr.
Au ninmiième .... 100 fr. - , '
Aux 6', 7*, 8\ 9' et JO., chacun 50 fr.,
De plus, il convint de no pas oublier que m
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