Presse et revues
8 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-07-15
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 juillet 1911 15 juillet 1911
Description : 1911/07/15 (A12,N3925). 1911/07/15 (A12,N3925).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4630562w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/12/2016
L'Auto
1 .„ ANNEE. - 3.925. - QVOmim
Le Numéro î S Centimes
SAMEDI 15 JUILLET mi. \
Rédaction, Administration, Publicité :
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VÉHICULES INDUSTRIELS
LE CONCOURS MILITAIRE
(15 Juillet= 13 Août)
C'est aujourd'hui, 1'5 juillet, que, sans le
jndre souci du « pont » légal, le ministère_
iv guerre commence son épreuve de véhi-
industriels par les habituelles .opérations
t, pesage et de la vérification des engms iins-
On sait qu'il s'agit, 'mon point d'un concours
imcorian.t iun classement final, mais simple-
hifit d'un examen des types de véhicules qui
«tendent bénéficier de la faveur octroyée aux
unions primés, laquelle consiste, comme on
lit (,ii, une 'ind.ctninité ,de C.OOO francs donnée
'(Àat acheteur d'un véhicule du type primé,
«lté iJ'cp,artie de la façon suivante : 3.000
Mes au moment de l'achat et 1,000 francs
Iran, pendant trois ans, après, présentation. pp
i véhicule en bon état.... *
épreuve qui commence aujourd'hui réuni.
nombre de concurrents tout à fait _consi-
;a.ble et qui est très significatif au point de
e de l'essor du véhicule industriel :
$ engins doivent en. principe prendre part
(ft important examen, et il n'y a pas moins
» 15 ma.isons différentes représentées, les unes
!r deux, quatre véhicules, Jes autres même
si' six !
L'è'wellve de véhicules industriels organisée
Ir 1p. .ministère (Je la guerre va se disputer
:if les mêmes itinéraires que l'année dernière.
'rsH.t-(]ir>e dans la banlieue de Paris qui est,
jiaine on sait, fort pénible à parcourir car
[3 est très accidentée. 11 est à redouter aussi que
concurrents aient un très beau temps et
redouter a est le mot exact, si l'on veut bien
» souvenir qu'en matière de poids lourds, 1.0
roblème le plus délicat, à résoudre est celui
a )nnda.ge, et qu'en matière de bandage. _ la
uestion du temps a son importance, car rien;
Y'st plus néfaste au caoutchouc plein, comme
;ix roues ferrées que les grandes chaleurs.
\ous publions ci-après lia, liste complète des
ancurrenls dans leur ordre d'i:nscript)on :
Toutefois, aujourd'hui, nous ne verrons pas
;l!11'r sur la bascule tous ces véhicules. Cinq
Misons, simplement, ont été invitées à pré-
enter leurs camions, ce sont les suivantes :
1 et 2 DE DION-BOUTON.
3 ,et 4 DE DION-BOUTON.
5 et 6 PURREY.
7 et 8 PURREY.
9 et 10 PURREY..
Ce", véhicules devront' être rendus au pesage
jm ton lieu Ù. Versailles, au parc des aufo.'
mobiles, avenue de .Paris, .comme à l'ordinaire,
1 partir de 8 heures du matin.
lecfnry militaire examinera clans .lèpres-midi,
,■ ?ilrllJi'''' œllJ.l>Ci heure, les camions suivants' ;
11 et 12 MALICET ET BLIN.
13 et 14 MALICET ET BLIN.
et 16 ARIES.
1'7 et l8 ARIES.
19 et 20 RENAULT.
,21 et 22 RENAULT.
C'est le mardi .18 seulement que les concur-
ïnts inaugureront les marches en charge ou
i vide, en convoi oU' séparés, que prescrit le
■èglement.
Ils auront à fonctionner au cours de l'épreuve,.
mtôt à l'essence, tantôt à l'alcool carburé et
Mtôt, au benzol.
L'épreuve durera jusqu'au dimanche 13 août.
toutefois, les deux dernières journées seront
sacrees au - .pesage des véhicules et à. l'exa-
en de leurs organes.
Nous aurons d'ici ià l'occasion de revenir
; maintes reprises sur cette intéressante m,ani-
mation industrielle qui prouvera une fois de
..us la vitalité de notre grande industrie, de
J locomotion mécanique utilitaire que la France
>eui se glorifier d'avoir créée et mise au1 point.
Pierre Souvestre
Les concurrents
1. Etablissements De Dion-Boulon I.
2. Etablissements De Dion-Bouton II.
3. Etablissements De .Dion-Bouton m.
4. Etablissements De Dion-Bouton IV.
5 Anciens Et.ablisse.ments Valentm Purrey
(J.-H. Exshaw, suc,c.) I. ■
0. Anciens Etablissements Valmtin Purrey
(J.-H. Exshaw, succ.) II.
7. Anciens Etablissements Vaieliti,ri Purrey
(J.-I-I. Exshaw, Buee.) III.
8.- Anciens Etablissements Valent.m Pu'ney-
(J.-H. Exshaw, succ.) IV.
9. Anciens EtaMi.ss.pm.cnt& Valentm Purrey
¡(J.-H. ExshaWj succ.) V..
10. Anciens Etablissements Valentin. P urrey
(J.-H. Exshaw, succ.) VI.
11. Société anonyme des Etablissements Malicet
..et Blin I....
12. Société anonyme des Etablissements Maolicet
' et min -Il.-
13. Société anonyme des Etablissements Malicet
et Blin nI. :
14.. Société anonyme des Etablissements Malicet„ »
et Blin IV.
15. Société 'anonyme des Automobiles Ariès I.
16..Société anonyme des Automobiles Ariès II.
17. Société anonyme des Automobiles Ariès 111.
18. Société anonyme des Automobiles Ariès IV.
19. L. Renault'-1.
20. L. Renault II.
21. ïo Renault m.
22. I> Renault IV.
23. Société Lorraine des Anciens Etablissements
de' Diétrich I.
24. Société Lorraine des Anciens Etablissements
Diétrich II.
25. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) I.
2,6. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) II.
27. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Mo.rane) III. s
2S. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) IV.
29. Société des • Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) V.
30. Société des Automobiles Detahaye (Desma-
rais et Morane) VI.
31. Delaugère,- Clayette et Cie I.
3,2. Delûugère, Clayette et Cie II.
. 33. Delaugère, Gîayelle èt "Cie ' nn''0'" "*
34. Delaugère, Clayette et Cie IV.
35. Marins. Berliet I.
. 36, Maiius Berliet Il. ■< - -• '•
37. Marins Berliet 111. ; :
38. Marins Berliet IV. ; ,ïr ! " ' ; 1
39. Marius Berliet V. 'i? : i" '''
40. Marius Berliet VI. Û-' '
41. Vermorel I.
42. Vermo.re'l II. '
43. Av.a.nt-Tra.in' Latil (Ch. Blum) I..
44. Avant-Train Latil (Ch. Blum) II.
45. Avant-Train Latil (Ch. Blum) III.
46. Avant-Train Latil .{Ch. Blum) IV.
47. Schneider et Cie I..
48. Schneide# et Cie II.
49..Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot I.
50. :So'ciété anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot II.
51. Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot III.
5.2. Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot IV.
5.3. Automobiles Bavard A.-'Clémffllt I.
54. Automobiles Bayard A.-CJ<é.rnent II
55. Automobiles Industriels Saurer I
5,6. Automobiles Industriels Saurer 'il "
57. Automobiles Industriels Saurer III
58: Automobiles Industriels Saurer ivl
LE CIRCUIT DE LA SARTHE
M. Fallièes offre un Prix
Le Mans, '14 juillet (par dépêche!. — Sur la
.aandh do M. Caillaux, prèsid.en.t. du Conseil,
puté d^'la Sarthe, le Président de la Hépu-
:ique à. bien voulu offrir un prix, un grand
au critérium des voitures légères.è On
unanime à alauir ce beau geste. —
Durand.
Où peut-on atterrir en France ?
Le terrain de Dôle (A.C.Aé.)
Dôlc, 12 juillet. — Notre ville est importante
sa. position a mi-chemin entre les deux
wees fortes de Belfort et de. Lyon, et elle
Située également à mi-chemin entre Be-
r^Çon et 'Dijon. Aussi son intérêt parmi les
aviateurs militaires est n-otable.
*PÔle est située dans la plaine du Doubs,
ï(|ossée au. contrefort du mont Roland, sur-
d'une église qui est un pylône visible de
' "e la volée de la Saône qui lui fait face.
w plaine du Doubs est vaste et les aviateurs
sioJ. nt atteitir à pl'oxin:Üt.é de Dôle en plu-
endroits.
!«'^nmoi,ns- la prairie d'Anecau est vaste et
br uni se prête; mieux que partout ail-
CérnKi ] atterriss.age. El] e est facilement re-
(. H Par sa position entre, le canal, le Doubs-
riso hgn
*ya Chaux.
îharnr?" i'au Nord Dôle se trouve situé le
si de manœuvres, entre le mont Roland
«■ route de Gray.
i d ' se -trouve de vastes prairies
tiito Pâturage qui sont égalernent- de par-
M * .terrains d'atterrissage.
— Loriot.
f«ns deià Plil)liée — Avril : 10. Orléans
vî1,™6 ; 14, Châlons-ll,(,ii-ns ; 15, Milly
U ^?éne (Çhaniilly) et Tours ; 19. Meluii ;
itrm L ï Malesherœs; 22, Ca'ivi; 23. Montau-
lAé.U. Ardenais ; m. Pa-u; 27 La
Fère, Dieu-le-Fit ; 20, Montargis, Saint-Omer,
Saint-André-de-Cubzac. — Mai : 2. Montpellier :
9, Nancy ; 16, Neuf château ; 17, Epinal ; 21,
Trdyes. — Juin : 9, Vernsn ; 14. Pérols près
MoMpellier ; IS^ Chartres • 28. Saumur. Angers'
et Courçon.— JUlli-et : ï-1, Olîîoiiîoô et Èoaitv.àTS.
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI
Chauffeurs et-cyclistes, allumez-'vos 'lanternea .
a 8 heures.
X \y
, 'Æ 2 feuires, courses à Saint-Ouan^ ..?
Nos pronostics : '
Prix de l'Aude. — Ecurie C. Blanc, Copain IIL
Prix de l'Hérault. ~ Mambrino, East River.
Prix de la Cerdagne. — FiVie O'Olock, Owlet.
Prix de hauzun. —Mon Coq, Le Louvre.
Prix du Roussillon. — Cantinier II, Sunrise. î
Prix Dandolo. -l- San Benito, écurie A. Veil:.',
Pjicard.
y^écidément, la; vie est douce! <
Comment. ne pas se sentir pris d'une
bonne gaîté en lisant cet. ordre du jour voté-
par un groupe d'une petite ville belge:
« Considérant qu'il est illogique pour un
Conseil communal de voter des subsides pour '.
le dispensaire antituberculeux, en même
temps que d'autres subsides pour l'organisa-
tion de courses de vélos, courses qui ne peu-
vent que déprimer la jeunesse qui y participe.
et en faire des candidats à la tuberculose àT.
soigner par ce dispensaire. » •
Et ces braves .gens 'demandent à leurs con-^
seillers de refuser tout et subside » aux épreu-
ves cyclistes.
Dites donc, entre nous, ne trouvez-vous pas
qu'ils sont un peu déprimés, eux aussi ?
pendant la grève. ' -
Le Limousin de 'Paris a eu l'exellente-
idée de favoriser l'exode en province d'ou-
vriers du bâtiment, actuellement en grève,
en organisant des trains spéciaux : 1,000 gré-
vistes et 2,500 ont gagné lundi et mardi leur
pays, où ils vont attendre les événements.
Bon nombre d'entre eux ont regagné leurs
pénates à bicyclette.
Tout le monde sera heureux d'apprendre.
que, par un geste de pure justice, M. le
lieutenant de vaisseau Hébert figure dans'la.
promotion à la Légion d'honneur du minis-
tère de la marine (14 juillet). On sait l'admi-
rable méthode de culture physique et les ré-
sultats merveilleux qui ont .rendu célèbre
dans le monde des sports le nom du lieute-
nant de vaisseau Hébert, et l'Auto est heu-
reux de saluer et' de féliciter ici ce brillant
officier.
EXPRESSIONS DE TORSES
par Mich .
' MODESTIE
1\1 Artigue, représentant de l:a Société Lor-
ATJL»raine-i)iétrich, à Montpellier, .vient de
prendre livraison d'un châssis 16 HP pour
son service de démonstration. j
Le Téléghonista
FAUX-FILETS
LE MAL DES AVIATEURS
Les médecins ne'perdent jamais de temps :
dès que la science à réalisé un progrès, ils dé-
couvrent aussitôt les maladies nouvelles qui en
sont la conséquence. C'est ainsi que l'aviation,
née d'hier, a déjà ses troubles physiologiques
, bien spéciaux : le doetcur René -gmehot les ,a,
minutieusement décrits dans un article docu-
menté.
Il est vrai que, consultés, les avfateurs pré-
tendent lie les avoir point éprouvés ; 7nais il
va sans dire que leurs dénégations intéressées
ne sauraient mettre en balance les. assertions
forfrielles de la Faculté.
Tenons donc pour certain que l'on ressent,
en aéroplane, certains malaises, fort capables
de porter préjudice à la locomotion de l'ave-
nir, si l'on ne s'occupe point de les aillénuer
ou méme de les supprimer.
Le plus aisé à diagnostiquer ne se peut dé-
crire ici sans quelques périphrases : c'est le
besoin impérieux d'obéir à cette nécessité de
la nature, à la satisfaction de laquelle on a af-
fecté, le long de nos boulevards, tant d'édi-
cules, gracieusement fortifiés.
On n'cn peut, ltélas, jalonner les roules dit,
ciel, et si l'aviateur a la rapidité de l'oiseau, il
n'a point, comme lui, licence de se poser un
instant sur une branche d'arbre ou sur le. bord
d'un toit pour reprendre ensuite, aLlégé, son
essor. Vous devinez sans peine quel supplice
il endure...
Il n'y a qu'un seul moyen, très radicalde
le faire cesser et force nous est bien de le re-
commander, au risque d'encourir la rcprobn.-
lion de madame la baronne Staff, de M. André
fie Fouquières, de M. Marcel Boulenger et de
tous les théoriciens du savoir-vivre. Aux alti-
tudes qu'atteignent les aéroplanes, on survole
les lois de la bienséance, et, si l'on s'obstine à
se chercher une excuse à les enfreindre, on
peui, à la rigueur, alléguer qu'on favorise ainsi
l'agriculture : grâce à l'aviation, si elle conti-
nue ci manqw:;¡
Il n'y a pmnt. malheureusement, d'avantages-
à tirer de l'autre phénomène pathologique cons-
taté chez le4 voyageurs du firmament, — l'en-
vie irrésistitfc de dormir : c'est même à elle
qu'il là.,itt, si^on le médecins, attribuer certaines
catastrophes jusqu'alors inexpliquées.
- Si celte observation est exacte, elle a pour
conséquence logique l'i.r¡,terdiction absolue ds
,l'fiçrffjrtane aiMc nègres, , déjù, prédisposés, -su*
ihriïi Ù" itâ ïial(tdie, dM.. sommeil. v - ,
.. Qua-Âi, auv aviateurs de race tanche, c'est
le CIrIS ou jamais de les adjurer d'ouvrir l'œil :
mais de queie façon les tenir' éveülés ? Ce n'est
pas toujours .commode. On ne peut emporter
avec soi dans les airs ni un jeu- de puzzle, dont
les pièces se disperseraient vite. au gré du vent,
tii un gramophone, qu'on n'cnkndrait pas. Se
llvrér à des ouvrages dé dames ne serait pas
!to?t plus très pratique. On a proposé, assez
ingénieusement de faire actionner par le. mo-
teur une machine ci découper le bôis ; mais il
est probable qu'on en casserait plus qu'on n'en
découperait. Il faut de Ventraînement pour s'a-
muser comme Latham a chasser le canard sau-
vage. Se battre avec les aigles serait certes une
occupation passionnante : mais on n'en. trouve
pas comme on veut. Un député voudrait que
l'on confiât aux aviateurs la mission d'éplu-
cher, pendant le vol, les comples des fournis-
seurs de nos différents ministères : mais jamais
ils n'effectueront d'assez longs trajets pour
avoir le temps de mener eL bien une besogne
aussi considérable.
Reste Ù savoir d'ailleurs si le besoin de som-
meil leur est aussi, particulier qu'on le prétend ;
et même, à re:vaminer sérieusement, la thèse
des médecins est fort sujette à caution ; car,
en somme, on dort, beaucoup plus facilement
au théâlre,' par exemple, qu'en aéroplane.
Gabriel Timmory
AUTOMOBILE
LE MEETING BOULONNAIS
\p.iYllloane, U juillet (par dépêché). — La spc-
lIÔl\" b(¡uJo:nnajse de l'A.C. 'du Nord & reçu ce
matin les nouveaux engagements suivants pour
te "meeting du 18 juiJk;t. :
•MM. tKvêque, de Lille, sur Peugeot de tou-
risme -4 cylindres 82-130.
.Robert Ferté, de Soissons, sur S.C.A.R., tou-
risme 4 '-cyMndres 80-120.
Martin, de Soissons, sur S.C.A.R., tourisme
4 cylindres 80-120. •
Fevté, sur S.C.A.R. de course 4 cylindres
80-121
Lè dévoué secrétaire du club, M. Emile ctouy,
ac\n Lcment à Ostende, pour la semaine auto-
mobie, nous transmettra dès demain de nom-
breux! !engagem.en't5.
. Rappelons que. • les engagements sont reçus
jusquau 15 juillet,- minuit, à l'Auto, ou bien
à la section boulonnaise de l'A.C.N., 18, rue
TMers. — Jacques Altazin.
LES DIRIGEABLES A LA REVUE
TROIS DIRIGEABLES ONT ÉVOLUÉ AU-DESSUS DE LONGCHAMP
,
L'.4 DJUDA,-,N T-VfWCEN O T * el. Rayit
L'ear-Clément-Bayard n° IV évolue au-dessu$ de., officiers étrangers et des troupes pen-
.1 dant la Revue dU. U-Juillet.
La; revue de Longe'namp, a été favorisée, hier
matin, trois dirigeables ont évolué au-dessus
des troupes massées pour le défilé. Tous trois
sont arrivés au-dessus du terrain de manœuvres
en même temps que le Président de la Répu-
blique.
Le dirigeable Zodiac Le-Temps, récemment
réceptionné par l'armée, était piloté par le lieu-
tenant du génie de la Va.L\:. Il avait quitté
son hangar de Saint-Cyr à. 6 h. 1/2. OAaiudaitt-
Vihcenot, ex-Clément-Bayard-iV, aussi affecté à
l'armée, était venu du hangar d'Issy-les-Mouli-
neaux et avait évolué majestueusement au-des-
su,s du bois de Boulogne. Enfin, l'Asti" Torrès,
venant également d'Issy-les-Moulineéux, avait
suivi les berges de lia Seine et salué Le' Président.
à son arrivée dans la tribune.
'Ces trois belles unités de notre flotte .aérienne
ont été très acclamées par la foule qui a poussé
de bruyants vivais en leur honneur. -
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
9e année Tour de France organisé par l'Auto le 2 au 30 Juillet
30,000 francs de prix aux coureurs
groupés — 4,500 francs de prix
aux coureurs isolés.
CRUPELANDT SE DISTINGUE ENCORE
La boucle Nice-Sospel-Nice a décidé du sort de la septième étape.
Georget, Crupelandt et le jeune Nempon, un prodige décidément,
en ont profité pour prendre l'avantage sur leurs rivaux.
Crupelandt bat Georget à l'emballage. — Garrigou termine
cinquième derrière Duboc. — Faber est septième. — Gros
suocès pour La Française, Le Globe et Dunlop.
LES CLASSEMENTS
LES CLASSEMENTS GENERAUX
Groupés
1. < Gar:l:igou 1, 3, 3, 3, 3, 2, 5 20 !
2. Fabei- 3, 2, 1, 5 12 '*l 7 -... 31
3. Duboc 6, 7, 4, 8' 2, 4, 4 ' 35
4. Crupal.andt 23 8', 7, 1, 7 3, 1.: 49
5. Heusghem 7, 9, 9, 2, 6, 10, 10 53
6. Nempon l£ 19, 15, 10, 5, 6, 3 72
7. E. Georget 16 4. 43, 4, 1, 8. 2 ~:', 78
8. E. Paul 17, 14, 21, 9, 4, 5 17 .....' 87
Isolés
1. Deman 1, 1, 1, 2, 1, 9, 2 17
,2. DelofJre 3, 12, 3, 3, 3, 3, 3 . 1 3fl
Nous publierons demain le classement général
complet, ainsi, que le classement, général des
isolés., ' , .
LE CLASSEMENT DE LA 7e ETAPE
1. CRUPÈLANDT, sur bicyclette La Française,
pneus Dunlop, en 12 h. l4 m.
2. Emile Georget, sur bicyclette La Française,
pneus Dunlop, en. 12 h.* 14 m. 1/5.
3. Nempon, sur bicyclette Le Globe. pneus Dun-
lop, en 12 h. 24 m., \ ;
4. Duboc, sur bicyclette La Française, pneus
Duinlop, en 12 h. lj.1, m. < . '.
5. Garrigou. sur bicyclette Alcyon, à un qUart
de roue. ' ■
6'. Dupont, sur bicyclette Alcyon, en 13 h. .l rri.
7. Faber, sur bicyclette Alcyon, en 13 h.. 4 m.
8. Cruchon. sur bicyclette La Française, en
13 h. 4 m. 1/5. -
9. Devroye, sur bicyclette Le Globe., à une lon-
gueur. : , \ . '
10. Heusghem, sur bicyclette Alcyon, en 13 Eu 14.
11. d'Hulst, sur La Française, en 13 h. 14 mit'
12. Maitron, sur La Française, en 13 h: 43 mi.
13. Deman, Sllfl' J.-B. Louvet, en 13 h.'44 m. -
14. Lambot, sur Le Globe, en 14 h. 25 'm. ;
15. Deloffre, sur Pannetton, en 14 h. 58 m.
16. Pratesi, en 14 h. 58 m.
17. Ernest Paul, en 14 h. 59 m.
18. A. Faure, en 15 h. 1 m.
19. Christophe, en 15 h. 1 m. 1/5.
20. Léonard, en 15 h. 1 .ID. 2/5.
21. Brocoo. en 15 h. 1 m. 3/5 ; 22. Gabory,
en 15 h. 2 ; 23. H. Alavoine, en 15 h. 2 m. 1/5;
24. Villette, en 15 h. 16 m.; 25. Lachaise, en
15 h. 17 m.; 26. Dumont, en 15 h. 17 m. 1/5;
27. Pothier, en 15 h. 27 m.; 28. Godivier, en
15 h. 27 m. 1/5 ; 2-9..Gharpiot, en 15 h. 21, 'ID. 2/5;
30. G. Fleury, en 15 h. 27 m. 3/5.
31. Paulmier. en 15 h. 48 m.; 32. Cornet, en
16 h. 35 m.; 33. Pardon, en 16 h. 35; 34. Le-
man, en 16 h. 35 m.; 35. Ménager en 16 h.
58 'm.;, 36. Çolsaet. en 16. h. 5S.; 3.7..",Ghislotti,
en 17 h. 35'm.; 38. Rabd.t, ,¡m 17 h. 40; 39.
Rieaux. en 17 h. 48 m.; 40. Roquebert, en
18 h. 43 m.; 41. E. Wattelier, en 20 h. 7 mi.
LE CLASSEMENT DES ISOLES
1. d'I-Iuls.t, sur bicyclette La Française, pneus
Dunlop, en 13 h. 14 m.
2. Deman, sur J.-B. Louvet-Dunlop, en 13 h. 44.
3. Deloffre, sur Pannetton-Dunlop,en 14 h. 58.
4. Pratesi, sur Alcyon.
5. Gabory, 6. H. Alavoine, 7. Villette, 8. La-
eha.is'e, 9. Dumont 10. G. Fleury, 11. Colsaet,
12. Ghislotti, 13. Rabot, 14. Roqu.ebert, 15. E.
Wat.te lier. '
LE CLASSEMENT DES BELGES
6. Dupont, 9. Devroye, 10. Heusghem, 13.. De-
man, 14. Lambot. ~ 1 -•
LE CLASSEMENT DES CHALLENGES
Avec Gustave Garrigou, notre grande marque
Alcyon détient actuellement . la. prem'-ére . place
dUl classement comptant pour le Challenge^ de la
Vie au Grand Air.. " v ' '
Avec Garrigou, Faber et Heusghem. notre
grande marque détient également et actuelle-
ment la pr«ssière place du classement comptant
pour le Challenge des Annales Politiques et Lit-
retirés. t
LA MOYENNE DU VAINQUEUR
La; septième étape du Tour de France, Nice-
Marseille, 334 kilomètres, ayant éïë' couverte
par Crupelandt, le grand crack de la Société
La Franc-aise marque Diamant, en 12 h.. 14,
Crupelandt a marché à une allure moyenne de
28 kil. 119 à l'heure. " .
GFupelandit n'avait point besoin de cette bril-
lante performance pour confirmer ses merveil-
leuses qualités. H est certain que nous devrons
compter le Roubaisien parmi les grands favoris
du Tour de France 1912.
LES VAINQUEURS PRECEDENTS
Voici la liste des vainqueurs de la sixième
étape des cc Tour de France » précédents depuis
1907 :
-1907, Nice-Nimes : 1. Emile Georget.
1908, Nice-Nimes : 1. Petit-Breton.
1909, Nice-Nimes : 1. Ernest Paul.
1910, Nice-Nimes : 1. François Faber.
1911, Nice-Sospel-Marseille : 1. Crupelandt.
L'HISTORIQUE DE 1910
1 a. septième étap-e du Tour de France, l'an
dernier-, ne comportait. pas les mêmes difficriltés
que celle de cette année. En dehors de l'Estérel,
son itinéraire n'escaladait aucune grande côte.
Mais 'il' y avait la.. traversée' de la Grau, en
'pl<:',in soleil, et, réellement, ce n'était pas une
petite affaire.
Et la Çrau était si redoutée de nos routiers,
qu'ils n'osèrent pousser -jiLisque-lâ. A Arles, c'est-
à-dire à 30 kilomètres, ils étaient encore une
douzaine en tête — Petit-Breton avait abandonné
à la suite d'un accident de machine, ^— et c'est
seulement après la. vieille ville romaine que la
course se disputa sérieusement. Faber eL Lapiza.
se sauvèrent ensemble au contrôle. Puis La-
pize creva, laissant Faber arriver tout seul ;
n,,,«Lj,s, nôanmoi'ns, le champion de l'Uni,on des
Cyclistes •• de- Paris se- repêcha, en ' terminant
presque en tête d'un, peloton de ,neuf hommes
'qui suivait Faher à quelques minutes.
- Le classement dl". l'étape s'établit, dans cet, or-
dre : 1. Faber, - 2. Paulmier, 3. Lapide, 4. Traus-
selier, 5. Oarrigou, 6. Ernest Azzini, 7. Godivier,
8. Crupelandt, 9. Ernest Paul, 10. Cruchon, etc.
« * Cl. Ks?M
• CItUPEiL4NDT.
Gagnant de la .8eptihnc étape du Tour de
Frfflnce 13il: Nice,Sospel-Marseille, sur bicyclette
La Française, pneumatiques Dunlop.
EN SUIVANT LA COURSE
(Par dépêche de notre rédacteur en chef)
Une horrible journée
Marseille, 14 juillet. — Imaginez quelqu'una.
de - ces ■; vagues de . chaleur dont les. Amél'ic-ains.J
paraissaient avoir eu jusqu'ici l'exclusive pro-
priété, et. vous aurez une bien faible idée de ce,
que lut cette septième étape. _
Dès à-heures du; matin, au retour de Nice,
c'est-à-dire au bout de 100 kilomètres à peine,
nos hommes .erraient déjà il l'aventure, touta
volonté .presque ...éteinte de lutter et de gagner,
des places-, une'-vague Intention stfb&islarit seule
d'atteindre seulement le but de l'étape. Ce fut
tout simplement abominable ! Sur' le sol, les
hommes rampaient comme de pauvres fourmi
douloureuses ; cuits par un soleil implacable,
incendiés par la réverbération, et, autour d'eux,
dans toute la: Provence, des millions dercigales,
aux oris perçants, scmblaten't ajouter- a leut?
souffrance. , •* : -~
"Vers . la fin, ils: entrèrent' .jusqu'à ^ mi-roue-
dans les fondrières d'e poussière;, et là ils eu-
rent encore à.fairé la preuve que leurs poumons
et leurs br-onchei;» étaient - aussi résistants que
l'acier de leur ',bicyc1ette. ,
Seul, sur tout le parcours, notre ami et corres-
pondant honoré à la Ciotat. se promenait sur
le quai de. la -ville. Engoncé dans un solide par-
dessus' d'hiver, Il m'acueillit en ces termes :
« Ne trouvez-vous pas qu'il fait un peu frais
- aujourd'hui ? »
- De gros nuages 'roulèrent un moment leurs
flots d'encre dans un ciel morne; quelques coups
de tonnerre ; puis, le soleil reparut, chauffé à.
blanc, obéré, stupide et dégoûtant.
Ainsi, nos routiers, au. sortir des Alpes, aut
momènt où ils pensaient s'offrir quelques étapes
de bon temps, ont .rencontre le plus épouvanta-
ble de leurs ennemis, celui contre lequel il n'y;
a pas de lutte' possible !
Combien pourtant, ils ont été courageux, et
combien je les ai admirés du fond de ma Peu-,
geot, où j'ai, rôti d'ailleurs consciencieusement,
car personne n'y a coupé aujourd'hui.
Dans la Turbie
Et pourtant, quel radieux commencement de
journée, que de voir la nature s'éveiller, l'aube
se leiver la mer immense étaler ses moires pou/1
crue le soleil se mire mieux en elle et jouir dei
ce calme imposant en même temps que l'effortt
superbe de nos hommes. ,
Voyons-les à l'oeuvre 1
Dans la Turbie, les- premiers lâchés sont Rh
eaux, .Lafourcade, Faber, Mait.ron et Duboc,
qui, malgré trois crevaisons, va. faire une course
admirable de courage. Un peu plus haut, Godi-
vier et Léonard naviguent de concert. En têtes!
du lot nous rïotc*is : Nempon, décidément tou-j
jours aux places d'honneur ; D'hulst, Faure 1
Georget, Ernest Paul, Chacrpiot, Drupont, Lam-sj
bot, Garrigou, Heusghem, Brocoo, et le joyeux:
H. Alavoine, ..mi va se retourner à la descente.;
Garrigou se laisse de&olle'r, et il me parais
que le sympathique coureur court très intel-Ln,
gemment et comme un homme qui .tient la pre-
mière place du classement général et qui entend
la conserver. ~l., 1
Dans les cols
Mais voici nos hommes dans le col de Castil-
lon D'abord, dans le col de Brans, ensuite ilft
devront, chaque fois, monter à 1.000 mètres.
environ.
.Presque au sortir de Menton, Georget, Grupe-
Landt- Faure er Cha.rpiot. Oui, Charpiot ! pTeiW
nent 50, 100, puis 500 mètres d'avance. Ils ga-
gnent peu à peu à chaque coup de.pédate, st
bien que, aux. deux tiers du col. ils ont à pei?
près la course en mains. Charpiot disparaîtr.A,
Faure va .der'aper. tomber, et perdre oontact u.T:
peu ,p1us haut, mais les. deux -autres fourniront
le premier èt le second de l'étape.
Mais voici que devant nous un nuage die pouat,
1 .„ ANNEE. - 3.925. - QVOmim
Le Numéro î S Centimes
SAMEDI 15 JUILLET mi. \
Rédaction, Administration, Publicité :
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VÉHICULES INDUSTRIELS
LE CONCOURS MILITAIRE
(15 Juillet= 13 Août)
C'est aujourd'hui, 1'5 juillet, que, sans le
jndre souci du « pont » légal, le ministère_
iv guerre commence son épreuve de véhi-
industriels par les habituelles .opérations
t, pesage et de la vérification des engms iins-
On sait qu'il s'agit, 'mon point d'un concours
imcorian.t iun classement final, mais simple-
hifit d'un examen des types de véhicules qui
«tendent bénéficier de la faveur octroyée aux
unions primés, laquelle consiste, comme on
lit (,ii, une 'ind.ctninité ,de C.OOO francs donnée
'(Àat acheteur d'un véhicule du type primé,
«lté iJ'cp,artie de la façon suivante : 3.000
Mes au moment de l'achat et 1,000 francs
Iran, pendant trois ans, après, présentation. pp
i véhicule en bon état.... *
épreuve qui commence aujourd'hui réuni.
nombre de concurrents tout à fait _consi-
;a.ble et qui est très significatif au point de
e de l'essor du véhicule industriel :
$ engins doivent en. principe prendre part
(ft important examen, et il n'y a pas moins
» 15 ma.isons différentes représentées, les unes
!r deux, quatre véhicules, Jes autres même
si' six !
L'è'wellve de véhicules industriels organisée
Ir 1p. .ministère (Je la guerre va se disputer
:if les mêmes itinéraires que l'année dernière.
'rsH.t-(]ir>e dans la banlieue de Paris qui est,
jiaine on sait, fort pénible à parcourir car
[3 est très accidentée. 11 est à redouter aussi que
concurrents aient un très beau temps et
redouter a est le mot exact, si l'on veut bien
» souvenir qu'en matière de poids lourds, 1.0
roblème le plus délicat, à résoudre est celui
a )nnda.ge, et qu'en matière de bandage. _ la
uestion du temps a son importance, car rien;
Y'st plus néfaste au caoutchouc plein, comme
;ix roues ferrées que les grandes chaleurs.
\ous publions ci-après lia, liste complète des
ancurrenls dans leur ordre d'i:nscript)on :
Toutefois, aujourd'hui, nous ne verrons pas
;l!11'r sur la bascule tous ces véhicules. Cinq
Misons, simplement, ont été invitées à pré-
enter leurs camions, ce sont les suivantes :
1 et 2 DE DION-BOUTON.
3 ,et 4 DE DION-BOUTON.
5 et 6 PURREY.
7 et 8 PURREY.
9 et 10 PURREY..
Ce", véhicules devront' être rendus au pesage
jm ton lieu Ù. Versailles, au parc des aufo.'
mobiles, avenue de .Paris, .comme à l'ordinaire,
1 partir de 8 heures du matin.
lecfnry militaire examinera clans .lèpres-midi,
,■ ?ilrllJi'''' œllJ.l>Ci heure, les camions suivants' ;
11 et 12 MALICET ET BLIN.
13 et 14 MALICET ET BLIN.
et 16 ARIES.
1'7 et l8 ARIES.
19 et 20 RENAULT.
,21 et 22 RENAULT.
C'est le mardi .18 seulement que les concur-
ïnts inaugureront les marches en charge ou
i vide, en convoi oU' séparés, que prescrit le
■èglement.
Ils auront à fonctionner au cours de l'épreuve,.
mtôt à l'essence, tantôt à l'alcool carburé et
Mtôt, au benzol.
L'épreuve durera jusqu'au dimanche 13 août.
toutefois, les deux dernières journées seront
sacrees au - .pesage des véhicules et à. l'exa-
en de leurs organes.
Nous aurons d'ici ià l'occasion de revenir
; maintes reprises sur cette intéressante m,ani-
mation industrielle qui prouvera une fois de
..us la vitalité de notre grande industrie, de
J locomotion mécanique utilitaire que la France
>eui se glorifier d'avoir créée et mise au1 point.
Pierre Souvestre
Les concurrents
1. Etablissements De Dion-Boulon I.
2. Etablissements De Dion-Bouton II.
3. Etablissements De .Dion-Bouton m.
4. Etablissements De Dion-Bouton IV.
5 Anciens Et.ablisse.ments Valentm Purrey
(J.-H. Exshaw, suc,c.) I. ■
0. Anciens Etablissements Valmtin Purrey
(J.-H. Exshaw, succ.) II.
7. Anciens Etablissements Vaieliti,ri Purrey
(J.-I-I. Exshaw, Buee.) III.
8.- Anciens Etablissements Valent.m Pu'ney-
(J.-H. Exshaw, succ.) IV.
9. Anciens EtaMi.ss.pm.cnt& Valentm Purrey
¡(J.-H. ExshaWj succ.) V..
10. Anciens Etablissements Valentin. P urrey
(J.-H. Exshaw, succ.) VI.
11. Société anonyme des Etablissements Malicet
..et Blin I....
12. Société anonyme des Etablissements Maolicet
' et min -Il.-
13. Société anonyme des Etablissements Malicet
et Blin nI. :
14.. Société anonyme des Etablissements Malicet„ »
et Blin IV.
15. Société 'anonyme des Automobiles Ariès I.
16..Société anonyme des Automobiles Ariès II.
17. Société anonyme des Automobiles Ariès 111.
18. Société anonyme des Automobiles Ariès IV.
19. L. Renault'-1.
20. L. Renault II.
21. ïo Renault m.
22. I> Renault IV.
23. Société Lorraine des Anciens Etablissements
de' Diétrich I.
24. Société Lorraine des Anciens Etablissements
Diétrich II.
25. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) I.
2,6. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) II.
27. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Mo.rane) III. s
2S. Société des Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) IV.
29. Société des • Automobiles Delahaye (Desma-
rais et Morane) V.
30. Société des Automobiles Detahaye (Desma-
rais et Morane) VI.
31. Delaugère,- Clayette et Cie I.
3,2. Delûugère, Clayette et Cie II.
. 33. Delaugère, Gîayelle èt "Cie ' nn''0'" "*
34. Delaugère, Clayette et Cie IV.
35. Marins. Berliet I.
. 36, Maiius Berliet Il. ■< - -• '•
37. Marins Berliet 111. ; :
38. Marins Berliet IV. ; ,ïr ! " ' ; 1
39. Marius Berliet V. 'i? : i" '''
40. Marius Berliet VI. Û-' '
41. Vermorel I.
42. Vermo.re'l II. '
43. Av.a.nt-Tra.in' Latil (Ch. Blum) I..
44. Avant-Train Latil (Ch. Blum) II.
45. Avant-Train Latil (Ch. Blum) III.
46. Avant-Train Latil .{Ch. Blum) IV.
47. Schneider et Cie I..
48. Schneide# et Cie II.
49..Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot I.
50. :So'ciété anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot II.
51. Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot III.
5.2. Société anonyme des Automobiles et Cycles
Peugeot IV.
5.3. Automobiles Bavard A.-'Clémffllt I.
54. Automobiles Bayard A.-CJ<é.rnent II
55. Automobiles Industriels Saurer I
5,6. Automobiles Industriels Saurer 'il "
57. Automobiles Industriels Saurer III
58: Automobiles Industriels Saurer ivl
LE CIRCUIT DE LA SARTHE
M. Fallièes offre un Prix
Le Mans, '14 juillet (par dépêche!. — Sur la
.aandh do M. Caillaux, prèsid.en.t. du Conseil,
puté d^'la Sarthe, le Président de la Hépu-
:ique à. bien voulu offrir un prix, un grand
au critérium des voitures légères.è On
unanime à alauir ce beau geste. —
Durand.
Où peut-on atterrir en France ?
Le terrain de Dôle (A.C.Aé.)
Dôlc, 12 juillet. — Notre ville est importante
sa. position a mi-chemin entre les deux
wees fortes de Belfort et de. Lyon, et elle
Située également à mi-chemin entre Be-
r^Çon et 'Dijon. Aussi son intérêt parmi les
aviateurs militaires est n-otable.
*PÔle est située dans la plaine du Doubs,
ï(|ossée au. contrefort du mont Roland, sur-
d'une église qui est un pylône visible de
' "e la volée de la Saône qui lui fait face.
w plaine du Doubs est vaste et les aviateurs
sioJ. nt atteitir à pl'oxin:Üt.é de Dôle en plu-
endroits.
!«'^nmoi,ns- la prairie d'Anecau est vaste et
br uni se prête; mieux que partout ail-
CérnKi ] atterriss.age. El] e est facilement re-
(. H Par sa position entre, le canal, le Doubs-
riso hgn
*ya Chaux.
îharnr?" i'au Nord Dôle se trouve situé le
si de manœuvres, entre le mont Roland
«■ route de Gray.
i d ' se -trouve de vastes prairies
tiito Pâturage qui sont égalernent- de par-
M * .terrains d'atterrissage.
— Loriot.
f«ns deià Plil)liée — Avril : 10. Orléans
vî1,™6 ; 14, Châlons-ll,(,ii-ns ; 15, Milly
U ^?éne (Çhaniilly) et Tours ; 19. Meluii ;
itrm L ï Malesherœs; 22, Ca'ivi; 23. Montau-
lAé.U. Ardenais ; m. Pa-u; 27 La
Fère, Dieu-le-Fit ; 20, Montargis, Saint-Omer,
Saint-André-de-Cubzac. — Mai : 2. Montpellier :
9, Nancy ; 16, Neuf château ; 17, Epinal ; 21,
Trdyes. — Juin : 9, Vernsn ; 14. Pérols près
MoMpellier ; IS^ Chartres • 28. Saumur. Angers'
et Courçon.— JUlli-et : ï-1, Olîîoiiîoô et Èoaitv.àTS.
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI
Chauffeurs et-cyclistes, allumez-'vos 'lanternea .
a 8 heures.
X \y
, 'Æ 2 feuires, courses à Saint-Ouan^ ..?
Nos pronostics : '
Prix de l'Aude. — Ecurie C. Blanc, Copain IIL
Prix de l'Hérault. ~ Mambrino, East River.
Prix de la Cerdagne. — FiVie O'Olock, Owlet.
Prix de hauzun. —Mon Coq, Le Louvre.
Prix du Roussillon. — Cantinier II, Sunrise. î
Prix Dandolo. -l- San Benito, écurie A. Veil:.',
Pjicard.
y^écidément, la; vie est douce! <
Comment. ne pas se sentir pris d'une
bonne gaîté en lisant cet. ordre du jour voté-
par un groupe d'une petite ville belge:
« Considérant qu'il est illogique pour un
Conseil communal de voter des subsides pour '.
le dispensaire antituberculeux, en même
temps que d'autres subsides pour l'organisa-
tion de courses de vélos, courses qui ne peu-
vent que déprimer la jeunesse qui y participe.
et en faire des candidats à la tuberculose àT.
soigner par ce dispensaire. » •
Et ces braves .gens 'demandent à leurs con-^
seillers de refuser tout et subside » aux épreu-
ves cyclistes.
Dites donc, entre nous, ne trouvez-vous pas
qu'ils sont un peu déprimés, eux aussi ?
pendant la grève. ' -
Le Limousin de 'Paris a eu l'exellente-
idée de favoriser l'exode en province d'ou-
vriers du bâtiment, actuellement en grève,
en organisant des trains spéciaux : 1,000 gré-
vistes et 2,500 ont gagné lundi et mardi leur
pays, où ils vont attendre les événements.
Bon nombre d'entre eux ont regagné leurs
pénates à bicyclette.
Tout le monde sera heureux d'apprendre.
que, par un geste de pure justice, M. le
lieutenant de vaisseau Hébert figure dans'la.
promotion à la Légion d'honneur du minis-
tère de la marine (14 juillet). On sait l'admi-
rable méthode de culture physique et les ré-
sultats merveilleux qui ont .rendu célèbre
dans le monde des sports le nom du lieute-
nant de vaisseau Hébert, et l'Auto est heu-
reux de saluer et' de féliciter ici ce brillant
officier.
EXPRESSIONS DE TORSES
par Mich .
' MODESTIE
1\1 Artigue, représentant de l:a Société Lor-
ATJL»raine-i)iétrich, à Montpellier, .vient de
prendre livraison d'un châssis 16 HP pour
son service de démonstration. j
Le Téléghonista
FAUX-FILETS
LE MAL DES AVIATEURS
Les médecins ne'perdent jamais de temps :
dès que la science à réalisé un progrès, ils dé-
couvrent aussitôt les maladies nouvelles qui en
sont la conséquence. C'est ainsi que l'aviation,
née d'hier, a déjà ses troubles physiologiques
, bien spéciaux : le doetcur René -gmehot les ,a,
minutieusement décrits dans un article docu-
menté.
Il est vrai que, consultés, les avfateurs pré-
tendent lie les avoir point éprouvés ; 7nais il
va sans dire que leurs dénégations intéressées
ne sauraient mettre en balance les. assertions
forfrielles de la Faculté.
Tenons donc pour certain que l'on ressent,
en aéroplane, certains malaises, fort capables
de porter préjudice à la locomotion de l'ave-
nir, si l'on ne s'occupe point de les aillénuer
ou méme de les supprimer.
Le plus aisé à diagnostiquer ne se peut dé-
crire ici sans quelques périphrases : c'est le
besoin impérieux d'obéir à cette nécessité de
la nature, à la satisfaction de laquelle on a af-
fecté, le long de nos boulevards, tant d'édi-
cules, gracieusement fortifiés.
On n'cn peut, ltélas, jalonner les roules dit,
ciel, et si l'aviateur a la rapidité de l'oiseau, il
n'a point, comme lui, licence de se poser un
instant sur une branche d'arbre ou sur le. bord
d'un toit pour reprendre ensuite, aLlégé, son
essor. Vous devinez sans peine quel supplice
il endure...
Il n'y a qu'un seul moyen, très radicalde
le faire cesser et force nous est bien de le re-
commander, au risque d'encourir la rcprobn.-
lion de madame la baronne Staff, de M. André
fie Fouquières, de M. Marcel Boulenger et de
tous les théoriciens du savoir-vivre. Aux alti-
tudes qu'atteignent les aéroplanes, on survole
les lois de la bienséance, et, si l'on s'obstine à
se chercher une excuse à les enfreindre, on
peui, à la rigueur, alléguer qu'on favorise ainsi
l'agriculture : grâce à l'aviation, si elle conti-
nue ci manqw:;¡
Il n'y a pmnt. malheureusement, d'avantages-
à tirer de l'autre phénomène pathologique cons-
taté chez le4 voyageurs du firmament, — l'en-
vie irrésistitfc de dormir : c'est même à elle
qu'il là.,itt, si^on le médecins, attribuer certaines
catastrophes jusqu'alors inexpliquées.
- Si celte observation est exacte, elle a pour
conséquence logique l'i.r¡,terdiction absolue ds
,l'fiçrffjrtane aiMc nègres, , déjù, prédisposés, -su*
ihriïi Ù" itâ ïial(tdie, dM.. sommeil. v - ,
.. Qua-Âi, auv aviateurs de race tanche, c'est
le CIrIS ou jamais de les adjurer d'ouvrir l'œil :
mais de queie façon les tenir' éveülés ? Ce n'est
pas toujours .commode. On ne peut emporter
avec soi dans les airs ni un jeu- de puzzle, dont
les pièces se disperseraient vite. au gré du vent,
tii un gramophone, qu'on n'cnkndrait pas. Se
llvrér à des ouvrages dé dames ne serait pas
!to?t plus très pratique. On a proposé, assez
ingénieusement de faire actionner par le. mo-
teur une machine ci découper le bôis ; mais il
est probable qu'on en casserait plus qu'on n'en
découperait. Il faut de Ventraînement pour s'a-
muser comme Latham a chasser le canard sau-
vage. Se battre avec les aigles serait certes une
occupation passionnante : mais on n'en. trouve
pas comme on veut. Un député voudrait que
l'on confiât aux aviateurs la mission d'éplu-
cher, pendant le vol, les comples des fournis-
seurs de nos différents ministères : mais jamais
ils n'effectueront d'assez longs trajets pour
avoir le temps de mener eL bien une besogne
aussi considérable.
Reste Ù savoir d'ailleurs si le besoin de som-
meil leur est aussi, particulier qu'on le prétend ;
et même, à re:vaminer sérieusement, la thèse
des médecins est fort sujette à caution ; car,
en somme, on dort, beaucoup plus facilement
au théâlre,' par exemple, qu'en aéroplane.
Gabriel Timmory
AUTOMOBILE
LE MEETING BOULONNAIS
\p.iYllloane, U juillet (par dépêché). — La spc-
lIÔl\" b(¡uJo:nnajse de l'A.C. 'du Nord & reçu ce
matin les nouveaux engagements suivants pour
te "meeting du 18 juiJk;t. :
•MM. tKvêque, de Lille, sur Peugeot de tou-
risme -4 cylindres 82-130.
.Robert Ferté, de Soissons, sur S.C.A.R., tou-
risme 4 '-cyMndres 80-120.
Martin, de Soissons, sur S.C.A.R., tourisme
4 cylindres 80-120. •
Fevté, sur S.C.A.R. de course 4 cylindres
80-121
Lè dévoué secrétaire du club, M. Emile ctouy,
ac\n Lcment à Ostende, pour la semaine auto-
mobie, nous transmettra dès demain de nom-
breux! !engagem.en't5.
. Rappelons que. • les engagements sont reçus
jusquau 15 juillet,- minuit, à l'Auto, ou bien
à la section boulonnaise de l'A.C.N., 18, rue
TMers. — Jacques Altazin.
LES DIRIGEABLES A LA REVUE
TROIS DIRIGEABLES ONT ÉVOLUÉ AU-DESSUS DE LONGCHAMP
,
L'.4 DJUDA,-,N T-VfWCEN O T * el. Rayit
L'ear-Clément-Bayard n° IV évolue au-dessu$ de., officiers étrangers et des troupes pen-
.1 dant la Revue dU. U-Juillet.
La; revue de Longe'namp, a été favorisée, hier
matin, trois dirigeables ont évolué au-dessus
des troupes massées pour le défilé. Tous trois
sont arrivés au-dessus du terrain de manœuvres
en même temps que le Président de la Répu-
blique.
Le dirigeable Zodiac Le-Temps, récemment
réceptionné par l'armée, était piloté par le lieu-
tenant du génie de la Va.L\:. Il avait quitté
son hangar de Saint-Cyr à. 6 h. 1/2. OAaiudaitt-
Vihcenot, ex-Clément-Bayard-iV, aussi affecté à
l'armée, était venu du hangar d'Issy-les-Mouli-
neaux et avait évolué majestueusement au-des-
su,s du bois de Boulogne. Enfin, l'Asti" Torrès,
venant également d'Issy-les-Moulineéux, avait
suivi les berges de lia Seine et salué Le' Président.
à son arrivée dans la tribune.
'Ces trois belles unités de notre flotte .aérienne
ont été très acclamées par la foule qui a poussé
de bruyants vivais en leur honneur. -
LES GRANDES ÉPREUVES CYCLISTES
9e année Tour de France organisé par l'Auto le 2 au 30 Juillet
30,000 francs de prix aux coureurs
groupés — 4,500 francs de prix
aux coureurs isolés.
CRUPELANDT SE DISTINGUE ENCORE
La boucle Nice-Sospel-Nice a décidé du sort de la septième étape.
Georget, Crupelandt et le jeune Nempon, un prodige décidément,
en ont profité pour prendre l'avantage sur leurs rivaux.
Crupelandt bat Georget à l'emballage. — Garrigou termine
cinquième derrière Duboc. — Faber est septième. — Gros
suocès pour La Française, Le Globe et Dunlop.
LES CLASSEMENTS
LES CLASSEMENTS GENERAUX
Groupés
1. < Gar:l:igou 1, 3, 3, 3, 3, 2, 5 20 !
2. Fabei- 3, 2, 1, 5 12 '*l 7 -... 31
3. Duboc 6, 7, 4, 8' 2, 4, 4 ' 35
4. Crupal.andt 23 8', 7, 1, 7 3, 1.: 49
5. Heusghem 7, 9, 9, 2, 6, 10, 10 53
6. Nempon l£ 19, 15, 10, 5, 6, 3 72
7. E. Georget 16 4. 43, 4, 1, 8. 2 ~:', 78
8. E. Paul 17, 14, 21, 9, 4, 5 17 .....' 87
Isolés
1. Deman 1, 1, 1, 2, 1, 9, 2 17
,2. DelofJre 3, 12, 3, 3, 3, 3, 3 . 1 3fl
Nous publierons demain le classement général
complet, ainsi, que le classement, général des
isolés., ' , .
LE CLASSEMENT DE LA 7e ETAPE
1. CRUPÈLANDT, sur bicyclette La Française,
pneus Dunlop, en 12 h. l4 m.
2. Emile Georget, sur bicyclette La Française,
pneus Dunlop, en. 12 h.* 14 m. 1/5.
3. Nempon, sur bicyclette Le Globe. pneus Dun-
lop, en 12 h. 24 m., \ ;
4. Duboc, sur bicyclette La Française, pneus
Duinlop, en 12 h. lj.1, m. < . '.
5. Garrigou. sur bicyclette Alcyon, à un qUart
de roue. ' ■
6'. Dupont, sur bicyclette Alcyon, en 13 h. .l rri.
7. Faber, sur bicyclette Alcyon, en 13 h.. 4 m.
8. Cruchon. sur bicyclette La Française, en
13 h. 4 m. 1/5. -
9. Devroye, sur bicyclette Le Globe., à une lon-
gueur. : , \ . '
10. Heusghem, sur bicyclette Alcyon, en 13 Eu 14.
11. d'Hulst, sur La Française, en 13 h. 14 mit'
12. Maitron, sur La Française, en 13 h: 43 mi.
13. Deman, Sllfl' J.-B. Louvet, en 13 h.'44 m. -
14. Lambot, sur Le Globe, en 14 h. 25 'm. ;
15. Deloffre, sur Pannetton, en 14 h. 58 m.
16. Pratesi, en 14 h. 58 m.
17. Ernest Paul, en 14 h. 59 m.
18. A. Faure, en 15 h. 1 m.
19. Christophe, en 15 h. 1 m. 1/5.
20. Léonard, en 15 h. 1 .ID. 2/5.
21. Brocoo. en 15 h. 1 m. 3/5 ; 22. Gabory,
en 15 h. 2 ; 23. H. Alavoine, en 15 h. 2 m. 1/5;
24. Villette, en 15 h. 16 m.; 25. Lachaise, en
15 h. 17 m.; 26. Dumont, en 15 h. 17 m. 1/5;
27. Pothier, en 15 h. 27 m.; 28. Godivier, en
15 h. 27 m. 1/5 ; 2-9..Gharpiot, en 15 h. 21, 'ID. 2/5;
30. G. Fleury, en 15 h. 27 m. 3/5.
31. Paulmier. en 15 h. 48 m.; 32. Cornet, en
16 h. 35 m.; 33. Pardon, en 16 h. 35; 34. Le-
man, en 16 h. 35 m.; 35. Ménager en 16 h.
58 'm.;, 36. Çolsaet. en 16. h. 5S.; 3.7..",Ghislotti,
en 17 h. 35'm.; 38. Rabd.t, ,¡m 17 h. 40; 39.
Rieaux. en 17 h. 48 m.; 40. Roquebert, en
18 h. 43 m.; 41. E. Wattelier, en 20 h. 7 mi.
LE CLASSEMENT DES ISOLES
1. d'I-Iuls.t, sur bicyclette La Française, pneus
Dunlop, en 13 h. 14 m.
2. Deman, sur J.-B. Louvet-Dunlop, en 13 h. 44.
3. Deloffre, sur Pannetton-Dunlop,en 14 h. 58.
4. Pratesi, sur Alcyon.
5. Gabory, 6. H. Alavoine, 7. Villette, 8. La-
eha.is'e, 9. Dumont 10. G. Fleury, 11. Colsaet,
12. Ghislotti, 13. Rabot, 14. Roqu.ebert, 15. E.
Wat.te lier. '
LE CLASSEMENT DES BELGES
6. Dupont, 9. Devroye, 10. Heusghem, 13.. De-
man, 14. Lambot. ~ 1 -•
LE CLASSEMENT DES CHALLENGES
Avec Gustave Garrigou, notre grande marque
Alcyon détient actuellement . la. prem'-ére . place
dUl classement comptant pour le Challenge^ de la
Vie au Grand Air.. " v ' '
Avec Garrigou, Faber et Heusghem. notre
grande marque détient également et actuelle-
ment la pr«ssière place du classement comptant
pour le Challenge des Annales Politiques et Lit-
retirés. t
LA MOYENNE DU VAINQUEUR
La; septième étape du Tour de France, Nice-
Marseille, 334 kilomètres, ayant éïë' couverte
par Crupelandt, le grand crack de la Société
La Franc-aise marque Diamant, en 12 h.. 14,
Crupelandt a marché à une allure moyenne de
28 kil. 119 à l'heure. " .
GFupelandit n'avait point besoin de cette bril-
lante performance pour confirmer ses merveil-
leuses qualités. H est certain que nous devrons
compter le Roubaisien parmi les grands favoris
du Tour de France 1912.
LES VAINQUEURS PRECEDENTS
Voici la liste des vainqueurs de la sixième
étape des cc Tour de France » précédents depuis
1907 :
-1907, Nice-Nimes : 1. Emile Georget.
1908, Nice-Nimes : 1. Petit-Breton.
1909, Nice-Nimes : 1. Ernest Paul.
1910, Nice-Nimes : 1. François Faber.
1911, Nice-Sospel-Marseille : 1. Crupelandt.
L'HISTORIQUE DE 1910
1 a. septième étap-e du Tour de France, l'an
dernier-, ne comportait. pas les mêmes difficriltés
que celle de cette année. En dehors de l'Estérel,
son itinéraire n'escaladait aucune grande côte.
Mais 'il' y avait la.. traversée' de la Grau, en
'pl<:',in soleil, et, réellement, ce n'était pas une
petite affaire.
Et la Çrau était si redoutée de nos routiers,
qu'ils n'osèrent pousser -jiLisque-lâ. A Arles, c'est-
à-dire à 30 kilomètres, ils étaient encore une
douzaine en tête — Petit-Breton avait abandonné
à la suite d'un accident de machine, ^— et c'est
seulement après la. vieille ville romaine que la
course se disputa sérieusement. Faber eL Lapiza.
se sauvèrent ensemble au contrôle. Puis La-
pize creva, laissant Faber arriver tout seul ;
n,,,«Lj,s, nôanmoi'ns, le champion de l'Uni,on des
Cyclistes •• de- Paris se- repêcha, en ' terminant
presque en tête d'un, peloton de ,neuf hommes
'qui suivait Faher à quelques minutes.
- Le classement dl". l'étape s'établit, dans cet, or-
dre : 1. Faber, - 2. Paulmier, 3. Lapide, 4. Traus-
selier, 5. Oarrigou, 6. Ernest Azzini, 7. Godivier,
8. Crupelandt, 9. Ernest Paul, 10. Cruchon, etc.
« * Cl. Ks?M
• CItUPEiL4NDT.
Gagnant de la .8eptihnc étape du Tour de
Frfflnce 13il: Nice,Sospel-Marseille, sur bicyclette
La Française, pneumatiques Dunlop.
EN SUIVANT LA COURSE
(Par dépêche de notre rédacteur en chef)
Une horrible journée
Marseille, 14 juillet. — Imaginez quelqu'una.
de - ces ■; vagues de . chaleur dont les. Amél'ic-ains.J
paraissaient avoir eu jusqu'ici l'exclusive pro-
priété, et. vous aurez une bien faible idée de ce,
que lut cette septième étape. _
Dès à-heures du; matin, au retour de Nice,
c'est-à-dire au bout de 100 kilomètres à peine,
nos hommes .erraient déjà il l'aventure, touta
volonté .presque ...éteinte de lutter et de gagner,
des places-, une'-vague Intention stfb&islarit seule
d'atteindre seulement le but de l'étape. Ce fut
tout simplement abominable ! Sur' le sol, les
hommes rampaient comme de pauvres fourmi
douloureuses ; cuits par un soleil implacable,
incendiés par la réverbération, et, autour d'eux,
dans toute la: Provence, des millions dercigales,
aux oris perçants, scmblaten't ajouter- a leut?
souffrance. , •* : -~
"Vers . la fin, ils: entrèrent' .jusqu'à ^ mi-roue-
dans les fondrières d'e poussière;, et là ils eu-
rent encore à.fairé la preuve que leurs poumons
et leurs br-onchei;» étaient - aussi résistants que
l'acier de leur ',bicyc1ette. ,
Seul, sur tout le parcours, notre ami et corres-
pondant honoré à la Ciotat. se promenait sur
le quai de. la -ville. Engoncé dans un solide par-
dessus' d'hiver, Il m'acueillit en ces termes :
« Ne trouvez-vous pas qu'il fait un peu frais
- aujourd'hui ? »
- De gros nuages 'roulèrent un moment leurs
flots d'encre dans un ciel morne; quelques coups
de tonnerre ; puis, le soleil reparut, chauffé à.
blanc, obéré, stupide et dégoûtant.
Ainsi, nos routiers, au. sortir des Alpes, aut
momènt où ils pensaient s'offrir quelques étapes
de bon temps, ont .rencontre le plus épouvanta-
ble de leurs ennemis, celui contre lequel il n'y;
a pas de lutte' possible !
Combien pourtant, ils ont été courageux, et
combien je les ai admirés du fond de ma Peu-,
geot, où j'ai, rôti d'ailleurs consciencieusement,
car personne n'y a coupé aujourd'hui.
Dans la Turbie
Et pourtant, quel radieux commencement de
journée, que de voir la nature s'éveiller, l'aube
se leiver la mer immense étaler ses moires pou/1
crue le soleil se mire mieux en elle et jouir dei
ce calme imposant en même temps que l'effortt
superbe de nos hommes. ,
Voyons-les à l'oeuvre 1
Dans la Turbie, les- premiers lâchés sont Rh
eaux, .Lafourcade, Faber, Mait.ron et Duboc,
qui, malgré trois crevaisons, va. faire une course
admirable de courage. Un peu plus haut, Godi-
vier et Léonard naviguent de concert. En têtes!
du lot nous rïotc*is : Nempon, décidément tou-j
jours aux places d'honneur ; D'hulst, Faure 1
Georget, Ernest Paul, Chacrpiot, Drupont, Lam-sj
bot, Garrigou, Heusghem, Brocoo, et le joyeux:
H. Alavoine, ..mi va se retourner à la descente.;
Garrigou se laisse de&olle'r, et il me parais
que le sympathique coureur court très intel-Ln,
gemment et comme un homme qui .tient la pre-
mière place du classement général et qui entend
la conserver. ~l., 1
Dans les cols
Mais voici nos hommes dans le col de Castil-
lon D'abord, dans le col de Brans, ensuite ilft
devront, chaque fois, monter à 1.000 mètres.
environ.
.Presque au sortir de Menton, Georget, Grupe-
Landt- Faure er Cha.rpiot. Oui, Charpiot ! pTeiW
nent 50, 100, puis 500 mètres d'avance. Ils ga-
gnent peu à peu à chaque coup de.pédate, st
bien que, aux. deux tiers du col. ils ont à pei?
près la course en mains. Charpiot disparaîtr.A,
Faure va .der'aper. tomber, et perdre oontact u.T:
peu ,p1us haut, mais les. deux -autres fourniront
le premier èt le second de l'étape.
Mais voici que devant nous un nuage die pouat,
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