Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-05
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 juin 1911 05 juin 1911
Description : 1911/06/05 (A12,N3885). 1911/06/05 (A12,N3885).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4630522c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
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letton, Administration, Publicité :
^llis dn Fanbourg-Montmartre, rads (9t
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ATALANTE
ï pt
¡'r 1'';J 11'a' l'âge de 28 ans' Prosper Fal- oc
hud n'avait eu d'autre passion que fe
p,plj,p du footing. Jamais personne ne fa
l'avait vu se livrer à ces passe-temps 0<
variés par quoi la jeunesse se délasse ; rt
il ne fumait pas, ne buvait pas, ne R<
,iouait pas, ne sortait jamais le soir, son qi
unique joie était d'employer ses jours je
de liberté à abattre des kilomètres dans,
'A banlieue, sans but, rien que pour le fa
Saisir de manger de la route et d'abais- fa
sj- son temps ; lorsqu'il parvenait a de- b:
mlir son propre record sa félicité était le
aholuc, Prosper Fallaud .no désirait p:
riei autre au monde. d
Il vivait modestement, au fond d'un v.
quarier excentrique, dans une petite n
'clIamlret.t.e sous les combles d'une e
vieille maison, car il était simple com- q*i
mis .dais la nouveauté et Le seul orne-
ment dt cette chambre, qui ne conte-
nait rien de superflu, était un cadre
blanc et cr au centre duquel rayonnait
le diplôme d'Audax pédestre. à
> Prosper fallaud était un excellent ti
commis de nouveauté, pourtant il avait s
' changé déjà plus de dix fois de maison, 1
au grand regjet de sies divers patrons N
qui, souvent, ^'étaient employés à le v
retenir, mais jamais, même au, prix des A
augmentations les plus flatteuses, Pros- t(
per n'avait consenti à demeurer1 là, où
il jugeait sa tâche accomplie et il ne d
l'estimait telle qu'après être parvenu à
fonder, parmi les en ftp lovés de son ma- -
gasin, un club de péa-estrians. Dès que,
s oui exemple, ses discours, son erothou- I
Stasmc, Les avait enflammés po-uirle I
footing, une association sportive bien
établie, avec cotisations (0 fr. 50 par
mOlls), insignes et diplôme, était fondée,
un comité comprenant, si possible, tous
les membres pour éviter 'les froisse-
ments, en prenait la direction et Pros-
per remettait sa démission aux patrons.
Avec l'excellent certificat que ceux-ci t.
ne manquaient pas de lii'i remettre^ il s
se replaçait, mUmits pour reçuujnieiu-^r h
.avec le mcine acharnement son admi-^ a
i râble apostoJat. - 1 u
> Possédé, .comme il l'était, par l'ac-
compiissement de son sacerdoce SPÜT- s
tif, Prosper Falia.ud ne souffrait pas de l(
lQ. solitude, il estimait même que l'a-
mour, Je mariage, étaient incompatibles 1
avec les moeurs d'un véritable pédes- l
: trian et n'éprouvait qu'une pitié dédai-
j gneuse pour les femmes « parce que, s
! prétendait-il, elles ne savent pas mar-
chier ». Prosper ne devait cependant pas
échapper aux flèches d'Eros ; il en re- 1
çut tout liln vol dans ,1e cœur, un cer-
, tain samedi de février, aux environs t
i de sept heures .du soir, lorsqu'il vit t
l Mlle Laure Bizel courir après l'autobus, i
S'il. l'avait rencontrée promenant sim- s
élément, (lU sortir de l'atelier, sa jo- d
liesse blonde et ses formes sveltes, ses
yeux ne, reussient pas même remar-
quée,' mais elle courait après l'autobus
et c'est ce qui le perdit. Cet autobus ve- j
nait de quitter le « point d'arrêt » ; nulle.
puissance, au monde ne pouvait le faire
stopper avant qu'il n'eût atteint Lo
« point, d arrêt » suivant, aussi allait-'il
terribLement vite et derrière lui, évitant
avec une habileté déconcertante, voi-
,t-I'r-es et piétons, une jeune fille se, pré-
cipitait, si rapide, si vive, si légère,
malgré sa jupe étroite, qu'elle eut re- ,
joint et escaladé le véhicule en un ins-
tant..
Ce fut le coup de foudre : qu'il pût
exister au monde une femme douée de
la. sorte, jamais Prosper ne l'eût cru;
cette créature seule était capable de le
comprendra et de le suivre ; connaître
f'onf nom, ,s^ .demeure, ,sa. condition, il :
SJl . TV^llt Prix- D'un bond, il i
^' ,nça; T\eiv, que, cet autobus mar-
chait, vite , II pensa ne jamais l'attein- 1
y Parvint et réussit à
asseoir^ à côte d'elle. Prosper parla,
leurs répondit; avait vingt ans] ;
^ modes .et vivait dans sa
S famin feuilles.;le ma.riag,e ei" UeU aux prie-
\
\
Son coup, d œil ne-l'avait, pas trompé,
nSle'"" femme avait forme ïdl
' - - : ayant obtenu l'un et l'autre
quelques jour de congé, il Partirent en
voyage de noce ; tes° .Waux de £
Loire, à pred, bi.e,n entendu t' ; on ne sa,s'ar-
rê'ta t que pour ^ ao^ ™r
• visite des ChateMx fut omise ils
s™ d'ace,oid I)ert,e pour troùvet que
ccta.it une perte de temps. Au retour,
Prosper fut encore plus émerveillé dè
sa jeune femme, elle était infatigable;
il se. sentait, lui, quelquefois las, les
ja,nib,--,s un peu lourdes; elle, au cou,
! traire, arpentait la route avec, une vi-
gueur sans cesse renaissante - un cer-
tain jour il la pria. de modérer son nas
mais elle se moqua de lui avec une Vi
juvénile vivacité, qu'il en rougu ° 1 jus-si
quaux oreilles.
A Paris, en semaine, tous deux repri-
rent Leur travail, elle ses modes lui sa
nouveauté ; mais les dimanches,' ils les
passaient .sur les routes et Mme Fallaud
menait le train. Souvent Prosper « em-
Dallait » pour se donner l'illusion d'en-
tramer sa femme, mais non, il ne pou-
vait piusfse le dissimuler, elle l,e. mettait
dans sa poche. La nouvelle ne tarda pas
JCfan e parmi les amis du mé-
^oibres des nombreuses
J d^nî10?3 sportives qu'il avait créées
ri'n.nrmii!Î ^ demeuré le président
«rjPP! bneî fois même,, ils rencon-
v ent Audax : qu,i, sans : pitié, en
* 0 ■
apercevant Prosper à 50 mètres derrière
sa femme, le criblèrent de, quolibets.
Alors, il commença de souffrir horri-
blement, voyant, avec angoisse arriver
,la fin de la sema'ine et n'osant pas ce-
pendant prier Mme' Fallaud de renon-
cer à leurs promenades, jamais, en ef-
fe t, elle ne semblait s'apercevoir de sa
fatigue. Bientôt il devint, sombre, pré-
occupé, des idées criminelles l'assailli-
rent, il en arrivait à espérer quelque
accident, quelque catastrophe soudaine
qui estropierait sa femme pour tou-
jours...
Son humeur, jadis d'une égalité par-
faite Sie modifia, il devint acariâtre e«
fantasque ; dans son magasin, immo-
bile à son comptoir, les yeux fixes, on
le voyait s'abîmer dans de.s songeries
profondes. Il en arrivait, à penser que
décidément la femme nel doit pas s.e li-
vrer au sport pédestre, que ce n'était
ni son rôle, ni 5a fonction, qu'il avait
été fou d'épouser cette « dératée » et
qu'il ne pouvait plusi continuer à vivre
avec un phénomène.
, ' & : .■
Quelques semaines se passèrent : t,out
| à coup,, Prosper redevint égal, joyeux,
tranquille, les sorties du ménage 1
s'écourtèrent peu à peu, enfin on apprit j
l'heureuse et simultanée naissance de j
MM. Jean ,et Robert Fallaud qui fut. sui-
vie, quelques mois après, de celle de
Mlle Eugénie Fallaud, suivie, à son
tour, de celle de M. Hector Fallaud.
Hippomène avait trouvé .ses pommes
d'or.
PAUL AROSA
Pour le Stade Municipal
AVIS IMPORTANT
Renvoyez à l' « AUTO » les feuilles de
pétition signées.
Nous rappelons aux sociétés parisiennes de
toutes les fédérations, que nous leur enverrons,
sur leur demande, des formules de pétition pour
la t'Tm&fwamlicrn cji *J5taêe
,
Municipal », des 55.000 mètres de terrain actuel-
lement occupés par le Dépôt de la Remonte.
Toutes les sociétés parisiennes doivent faire
signer cette pétition par leurs membres. Il y a
là une question de solidarité sportive.
Nous tenons également,ces formules à la dis-
position de ceux de nos lecteurs qui voudraient
Les faiTe signer dans leur entourage.
La pétition peut aussi être signée dans notre
salle des dépêches. •
x
Le Stade Municipal ne sera pas la chose d'une
fédération, ou de deux ou trois sociétés.
Il sera le Stade de toutes les fédérations, de
toutes les sociétés sans distinction. Soit le ma-
tin. soit l'après-midi, en semaine et le dimanche,
le jeudi pour les scolaires, elles pourront dispo-
ser de la piste de course à pied, des terrains
de football, des emplacements de concours, etc.
x
Demandez-nous tous des feuilles, faites-les si-
gner à vos amis, et renvoyez les feuilles à
A-uo. ■ _. „
Geo Lefèvre
Allô ! Allô !
TRÈS PEU DE SOUSCRIPTION !
L'un de nos collaborateurs citait, der-
nièrement. le cas lamentable d'un CtÜU-
reur qui, au moment d'aller servir son
pays et de faire son service militaire,
s'était empressé de se dérober aux obli-
gations les plus sacrées et de luir à
l'étranger où il n'avait pas tardé à man-
ger ses quatre sous et à tomber dans
la misère.
Pour triste que soit cette aventure, je
ne puis m'empêcher de so'uha'iter qu'elle
se prolonge encore quelque peu pour
l'édification et du délinquant et de ceux
qui seraient tentés de l'imiter dans
1 avenir. J'ai dit, en son lieu, ce. que je
pensais de la désertion, de l athlète fran-
çais, désertion d'autant plus coupable
que celui qui la commet est presque
toujours assuré de gagner largement sa
vie à l'é-trang-er ; j'ai dit aussi, jadis,
combien l'U.V.F. avait eu raison de re-
fuser sa licence aux déserteurs ; le ré-
sultat, d'ailleurs, ne s'est pas fait atten-
dre, puisque nous n'avons, depuis, en'
registré aucune désertion nouvelle.
Le malheureux dont il est question
plus haut, en sera donc quitte pour at-
j tendre une prochaine loi d'amnistie et
venir alors faire sa soumission et ser-
vir son pays.
Mais il est partout d,e. bonnes âmes ;
je viens- d'en avoir une preuve nouvelle.
Un de nos lecteurs ne nous demande-t-
il pas d'ouvrir une souscription en fa-
veur de ce, fuyard ! Pourquoi une sous-
cription ? Est-ce pour lui exprimer l'ad-
miration ou nous a plongé sa déser-
tion ? Est-ce pour lui permettre de vi-
vre moins pauvrement qu'il ne le fait à
l'étranger ? Je suis convaincu que per-
sonne n'oserait s'inscrire sur une liste
pareille.
Aussi bien, quand le coureur sera
venu faire sa soumission, quand il se
sera plié à la loi commune, quand il
portera 1' « as de carreau » comme nous
l'avons tous porté, alors, mais, alors
seulement, s'il s'agit d'améliorer un peu
son: ordinaire, tous ceux qui l'ont ad-
micé jadis lui viendront très volontiers
emaide.
i Jusque-là. lp.-mipux à faire, pst dfv n'en I
:.Pi!us, Parler...
— H. DESGRANGE.
AUJOURD'HUI :
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanternes
à 8 heures.
x
A 2 heures, coursas à Saint-CIoud.. s «
Nos pronostics :
Prix du Manoir. — North Pôle, Libertine IiI.
Prix de la Verboise. — Waiburge, La. Manche.
' Prix Flying Fox. — Ec. <10 Bremond, Tem-
plier III.
Prix du Vieux-Pont. — Batailleur, Galiléerine.
Handicap du Printemps. — Tambourg Ma-
jor H, Garance II.
Prix de Bue. — Kéan, Quand. ,
x
Chauffeurs, ne passez pas, Pn Suisse, dans
les cantons de : Uri, Zug, Sehwitz, Unterwalo : j
vous éviterez bien des ennuis.
UN BEAU SONNET D'EDMOND ROSTAND
L'arrivée du lieutenamt Conneau à Rome, et
la bénédiction que le pape lui donna lorsqu.'il
passa au-dessus du Vatican, a inspiré au ma'-
tre Edmond Rostand le beau sonnet que notre
1 confrère le Gaulois publiait, hier matin, et que
nous sommes heureux de reproduire ici :
Tout fut beau : la Victoire et te crÍJ qui la nomme,
Et lia ViMe Eternelle, et la. jeune saison,
Et le Captif sacré quittant son oraison
Pour -voir I'AîLe franchir les collines de ROIDe
La minute est sublime où 1>0 'Vie'u.....: Pape comme |
Pour laisser pénétrer le siècle et l'hoirizon, i
Fait ouvrir fenêtre, et vct)t, die &30 prison,
Bénir l'oiseau lointain qu'on lui dit être un homme!
0 le plus pur effet du plus grand des M.pk)its!
Elle Tient do monter pour la première fois, ;
La bénédiction qui d'ut toujours descendre ! |
Pulvis es... dit l'Eglise au faufile mortel!... ;
Mais ill s'est envolé si haut, ce grain do cendre,
Qu'il faut, pour le bénir, le chercher dans le ciel
Rappelons qu'après avoir pour la première
fois vu voler un homme — Tabuteau, iL Biar-
ritz — Edmond Rostand adressa il, L'Auto les
vers que ce prestigieux spectacle lui avait ins-
pirés.
T e roi George V, d'Angleterre, sportsman
éclectique, comme l'était son père, le
défunt roi Edouard VII, ne cesse de témoi-
gner ses encouragements à toutes les organi-
sations sportives de son royaume.
Il vient de faire don à la National Cyclist
,
Union d'une coupe en argent, qui sera courue
sous le nom de « Challenge du Roi ».
En 1908, alors qu'il n'était que prince de
Galles, le roi George avait doté d'une coupe
une épreuve cycliste des Jeux Olympiques
de Londres. Il ne fait donc que continuer à
ce sport son bienvei'lLanit appui.
'"' A vcc' une concurrence ,acharnée, comrn'e il
y en a une maintenant sur le marche cy-
cliste, il faut vraiment qu'une marque se
montre de beaucoup supérieure aux autres
pour obtenir un succès .aussi considérable
que celui que les Cycles « Ariel », de Bir-
mingham, viennent d'obtenir.
Nous sommes passés samedi dernier, 89
avenue des Ternes, où régnait une activité
fébrile. Les directeurs de l' « Ariel », MM.
Sanchez et Cie, malgré l'abondance et le va-
carme des expéditions de la Pentecôte, ont
bien voulu nous .recevoir et nous ont fait part
de toute leur satisfaction.
Ce sont des heureux, c'est vrai, mais au
dire de nombreux cyclistes, l' « Ariel » est
vraiment une machine de tout premier ordre.
Le Téléphoniste
LES VACANCES DE TABUTEAU
Tout comme, le commun des mortels, Tabu-
teau a voulu profiter de ia Pentecôte pour jouir
d'un repos bien gagné. Aussi, hier matin, à
7 heures. il arrivait à Bue avec sa charmante
femme et :une valise. Il installait Mme Tabuteau
à ses côtés, attachait sa valise dans le fuselage,
ci. Ravie
et bientôt son Bristol s'envolait de toute la puis-
sance de son 70 HP Gnome.
Une heure après, Tabuteau arrivait à Samois
et atterrissait dans un champ, derrière la pro-
priété de la famille de S11 femme.
Demain matin, îles vacances terminées, Tabu-
teau retournera par les airs à Bue. L'aéroplane
entre décidément dans les mœurs.
.. -
CYCLISME
Theile se tue à Berlin
Une catastrophe au Vélodrome de Zehlen-
dorf. — Theile tombe dans une course
de demi-fond et est tamponné par
une motocyclette. — Une perte
pour le sport cycliste.
La réunion d'hier après-midi, à ZeMendorf
a. été attristée par un accident épouvantable.
A la suite d'une chute causée par aa crevaison
de son pneumatique, l'exceHent stayer alle-
mand Fritz Theile a été tamponné par la mo-
tocyclette du coureur français Miquel et est
mort sur le coup. - ......
Tous nos lecteurs connaissent la vri-ctime de
cette catastrophe, que nous nous plaisions à
appeler « l'homme du train ». pour ses r-emar-
quables qualités, et ce n'est pas sans émotion
qu'ils apprendront la tragique nouvel e.
Thc et i,1 était considéré à juste titre comme un des
nôtres. Après des débuts pénibles dans 10
sprint, Durand eut un jour l'idée d'e le faire
venir à Paris, et, habile metteur en scène
comme toujours, il sut admirablement tirer
parti des aptitudes d'un jeune athlète que nous
pûmes admirer à tour d-e rôle, en handicap,
en course de. primes, en course poursuite — il
j fut l'un . des ■ rares coureurs qui purent avoir
.raison de Berthet — et en course derrière Üln-
î• dénis humains. ;. Rappelons, pour roémoire . que
Theile fut même le premier homme qui couvrit
plus de 50 kilomètres derrière les machines,
doubI.es.
Fritz Theile jouiss.a.i.t à Paris, comme oans
son pays d'origine, d'une popularité invrai-
semblable. Modeste et courageux à l'exc6s, il
avait su s'acquérir les sympathies de tous. On
déplorera sa fin tragique, et ce, d'autant mieux
que, depuis la mort de Verbist, le sport der-
| THEILE
1
.rière moteurs, auquel j.1 s'était adonné, semblait
ne . plus vouloir de victimes. _
C'est encore un bon qui s'en est a,llé. Décou-
vrons-nous devant sa dépouille mortelle. Nul
n'était plus digne de notre sympathie : le sport
cycliste vient, à nouveau, de faire une grosse
perte.
Ch. Ravaud
L'accident
Voici la dépêche qui. nous 11 appris, hier soir,
la mort de Fritz Thei1e :
Berlin, 4 juin. — Aujourd'hui, à Zehlendorf,
Fritz Theile s'est tué. A la suite d'une crevai-
son de pneumatique, il tomba au dixième kilo-
mètre de .la course de demi-fond inscrite au
programme, et la motocyclette de MiqueJ, qui
suivait de près, lui défonça la cage _ thoracique
au moment même où il se relevait, n'ayant
que des blessures superficielles.
Le malheureux Theile fup tué sur le coup.
Miquel tomba et sa motocyolet.te prit feu ; mais
heureusement, nous n'eûmes qu'un seul mal-
heur à déplorer, le jeune stayer français en
fut quitte pour des contusions sans gravité.
La réunion, qui avait débuté par une course
de vitesse, gagnée par Rutt, devant Mayer e't.
Sl,%be, fut immédiatement interrompue. Tous
les spectateurs étaient consternés, et, on le con-
•■rev.ra 'facilement, quand on saura que- l'homme
du train était considéré comme le meilleur et
:1e "t>lus Donidaire des stayers allemands.
Un Tournoi d'Escrime Académique
Organisé à Paris, les 4, 5 et 6 juin, avec le
concours de l'AUTO
Première journée
Cotte grande épreuve enlre maît'res français,
dont, les éliminatoires ont commence hier, était
présidée par le docteur Edom et. par le maître
Prévost. Quatre poules de huit ont été tirées
dont voici les résuLtats : . '
Première poule : Huguet, 5 victoires ; Rue,
MiLiet et FilLoJ, de Stockolm, 4 victoires.
Deuxième poule : Benne'.on, d'Anvers. 6 vic-
toires ; Fi'Lippi. 5 victoires ; Sel et Robert, de
BIo.i:s, 4 victoires.
Troisième poule : Coti:s, du 318 d'infanterie,
6 victoires ; Haynal, du 27' dragons ; Lefranc et
Bougart,.de Joinville. 5 victoires.
Quatrième poule : Delibes, de l'Ecole cie Fon-
tainebleau, 7 victoires ; Heboux, du 28* d'infan-
terie, 6 victoires : Piquemal, de Joinvilie, et'
G. Lefèvre. 4 victoires.
Ont également participé aux poules dispu-
tées : Wingerter, Lindemever, Bordin, Graef-
flv, Jarnart, Marnât, Tix.i.er, Laeaze, Hazotte,
Balech, Jolliet, Dubo'is, Bazin, Communeau,
Schmalzer et Katzenfort, de Londres.
Les demi-finales continueront aujourd'hui
lundi, à la salle Rouleau, et t.a finale aura lieu
demain-'soir, à 9 heures, à ]-a salle des Ingé-
.nieurs Civils, 19, rue Blanche.
Meeting automobile de Namur
organisé par l'A.C.N.L., sous le patronage du
R.A.C. de Belgique (4 et 5 juin).
VICTOIRES DE PIPE ET DE BERLIET
Namur, 4 juin (par dépêche}. — La première
journée du meeting de Namur a remporte le
plus gros succès, un très nombreux public
s'étant rendu sur les deux parcours de la jour-
née. L'organisation, assurée par l'A.C. de Na-
mur et du Luxembourg, fut en tous points par-
faite.
Voici les résultats : ■ -
1° Namur-Samson-Namur (18 kil.)
VITESSE
1. Gehc-nniaux (Berliet), 8 m. 51 s. 4/5.
2. Wil'ford (Vivinus), 9 m. 25 s.
3. Langlois fExcelsi&r), 10 m. 4 s.
4. Malisoux (Vivinus;, 10 m. 13 s. ; 5. Ba,pst
(Pipe), 12 m. 12 s. ; 6. Richard (Sizaire-Naudin),
12 m. 40 s. ; 7. Beloffroi.s (Nagant), 13 m. 16 s. ;
8. de Thanas (Martini), 14 m. 5 s.
TOURISTES
1 F. Jenaizy (Pipe), 9 m. 2 s.
2. Wilford (Benz), 10 m. 15 s. 1/5. ,
3. X... (Imperia), 10 m. 18 s. 1/5. - )
4. Franeotte (Minerva), 11 m. 41 s. 4/5 ; 5. ¡
Jerusalem (Vinot). 12 m. 15 s. 2/5 ; 6. Mon joie
(Vivinas), 12 m. 31 s. 1/5 ; 7. Mon joie (Berliet),
12 tn. 50 s. 3/5 : 8. du Ry (Dasse). 13 m. 53 s. ;
9. Eriaben (Pipe), 13 m. 55 s. 2/5 : 10. Tou-
nisson (Lion), 14 m. 5 s. 3/5 ; 11. Tounisson
(Lion), 14 m. 37 s. 2/5 ; 12. Duc.hâteau (Roill.- i
Piîain). 15 m. 8 s. 1/5 ; 13. de Bruyn (Hotch- }
kiss), 15 m. 38 s. 2/5. J
2° Namur-Natoye-Namur (38 kil.)
VITESSE
1. Gchenniall-T æerlietJ, 17 m. 31 s. 2/5..
2. WU-ford (Vivinus), 1S m. 4 s. 1/5.
3. Mailisaux (Vivinus), 19 m. M, s.
4. Èapst (Pipe). 23 m. 3 s. 2/5 ; 5. Richard
(Sizaire-Naudin), 27 m. 43 s. 3/5 ; 6. de Thanas 1
(Ma.rtim), 30 m. 49 s. 2/5. . 1
TOURISTES
1. F. Jcnatzy (Pipe), 1G m. s. 3/5.
2. Wilford (Benz), 19 m. 51 s. 3/5.
3. Franeotte (Minerva), 23 m. 18 s._ 2/5.
4. Jerusalcm (Vinot). 24 m. 18 s. 2/5 ; 5. Mon-
joie (Vivinus), 2(3 m. 12 s. 1/5 ; 6. du Ry: (Dasse),
27 m. 53 s. 2/5 : 7. Eriaben (Pipe), 28 m. 23 s.
3/5 ; 8. Toumsson (LlOD), 29 m. 53 s. 2/5 ;
i 9. du Château (Roll.-Pilain), 30 m. 2/5 ; 10. de
; Bruyn (Hotchkiss), 30 m. 52 s. ; il. Tounisson
j (Lion), 34 m. 58 s. 3/5.
J Aujourd'hui, concours de rendement et de
!. souplesse, sur la côte SaIzinnes-CitadeLle. —
; PARENT. - -
AU VÉLODROME BUFFALO
La Course de 24 Heures
La course se présente comme devant être pleine d'intérêt.
Un règlement bien compris. — Le classement
en dernière heure.
La course de 24 heures qui a commencé hier,
à 5 heures, au vélodrome Buffalo, après la réu-
nion cycliste, et qui se continue aujourd'hui
avec un énorme succès, n'est pas une épreuve
ordinaire. Dotée d'un règlement, qui en assure
tout l'intérêt, il est impossible — à rencontre
des courses dui même genre — de formuler en
ce motoent un pronostic certain, ce qui vaut
assurément beaucoup mieux. Et c'est ce règle-
ment qui fait que nous assisterons, aujourd'hui,
jusqu'à la dernière minute, à une lutte ma.gni-
fique 'ét "des plus sportives. C'est, en quelque
sorbe, une course de 24 heures en 24 étapes.
En instituant cette course de 2-4 heures, t'a direc-
tion du vélodrome. Buffa!.o a *été heureusement
inspirée. Elle a'commencé déjà, hi",r,' à en re-
cueillir les fruits, puisqu'un nombreux publie
a.ssist.a.it au début die l'épreuve, il y a toutes les
chances pour qu'il en soit de même aujourd'hui.
i Ricaux a tenu la tête pendant les premières
j heures, mais Trousselier paraissait reprendre
' dès la quatrième . heure. D'autre part, Brocco,
CRU'PELANDT SHIRLEY I LAFOURCADE E. PAUL
vidime d'un accident, n'a certainement pas dit
son dernier mot. Puis il y a. Cornet, qui se
montrait très brillant dans la soirée, ,pu:is La-
fourcacle, puis aussi les nordistes LambOt, N,ie-
dergang, Crupelandt et d'Hulst, ces deux der-
nilcrs s"octroy.a.nt. un tour d'avance à la G' heure,
ce qui les met en excellente position. , .
A mon avis, il y aura du sport aujourd hur
RESULTATS TECHNIQUES
Pendant la fin de la réunion de l'après-midi,
les concurrents de la course de 24 heures, se
sont méticuleusement préparés_ à leur longue
randonnée De leur côté, les soigneurs ont. pré-
paré les provisions de toutes sortes ai'nsi que les
machines de -,rechange. A 4 h. 45, tout le monde
est prêt et le starter procède à l'appel. Suter,
absent est remplacé par Ghislotti et prend son
numéro de dossard. Comme de coutume, les
champions de la spécialité sont acclamés à leur
apparition en piste et François Faber, dont on
aperçoit la grande : silhouette auprès des bara-
ques" obtient sa petite -ov,ation.
A 5 'h. exactement — au chronomètre de 1 ami
Bazin le seul qui ne s'use pas en vieillissant —
le signal est donné... aux accents de la « Mar-
seillaise ».
Le peloton s'en va à un train régulier, quel-,
que chose comme du 30 à l'heure, et cependant
Poiry ne cherche même pas à suivre. Il la, pa-
rait-il, un tableau de marche, sur lequel il
compte beaucoup. 1f
Quelques démarrages de Brocco et Cornet et
un bon train mené ensuite par Ernest Paul,
n'obtiennent aucun résultat notable et, sauf
Poiry, Niedergang, qui a changé de machine et.
Ghislotti, qui ne paraît pas être bien à son
affaire sur la piste, le groupe reste compact à
la fin de l'a, première heure. Le classement final
a.ya.nt lieu par l'addition des points à la fin de
chaque heure, la lutte s'engage au coup de pis-
tolet de la première, heure. Ricaux remonte bril-
lamment le peloton pour finir devant Cornet.
Brocco et Trousselier. Classement :
Premièreheure. — 1. Ricaux (1 point), 2. Cor-
net (2 points, 3. Brocco (3 points), 4. L. Trousse-
lier (4 points) 5. Lambot (5 points), 6. Crupe-(7
landt (6 points). Shirley (7 points), Vereecke
points), Colsaet (7 points), Poiry (7 ,points), Ghis-
~ 1 ; : . , LE DEPART DE LA COURSE DE 24 HEURES 1;'. Ilupia
lotti (7 no, in i s), Latou.,reaclp_, (7 points), Nfeder- 1
gang (7 points), Ernest Paul (7 points), d'Hulst
Dislance couverte - par : le peloton de tête :
' 38 kit 700. ■ " ■ ■ ..
-
En peloton !
! Le train se ralentit après le premier classe-
ment et les quinze concurrents s en vont à la
leu-leu sauf Poiry qui suit toujours son
•horaire avec ' une - régularité■ de pendule Brocco
crève et au--sitÔ.t, tout le lot d-e fileir tel des
! zèbres ! Résultat : 1 tojir de retard au passif de
Brocco. Peu après, « Coco « tente de regagner
i 5,n to tir, suivi de Niedergang, qui. lui. voudrait
1 bien également - rat.t'rape.r, mais les concurrents
: veillent au grain et comblent l'écart après une
r belle poursuite. Tout rentre dans l'ordre et les
coureuj-s ont tout le loisir de se réconforter,
0
Ernest Paul paraît goûter beaucoup ce genre de
sport 1
La deuxième heure approche, les « 24 heures »
prennent leur disposition de combat 'e.t le classe- ;
ment a lieu dans l'ordre suivant :
Deuxième heure. — 1. Ricaux (1), 2. L. Tron.us-
selier (2), 3. Lambot (3), 4. Lafourcade (4), 5.
Crupelandt (5), 6. Shirley (6). — N. P. : Cornet
(7), Vereecke (7), Colsaet (7), Poi.ry (7, Ghisl.ot.ti
(7), Brocco (7), Niedergang (7), Ernest Paul (7),
d'Hulst (7). Distance couverte : 74 kil. 400. t
Classement total : 1. Ricaux (2), 2. Trousselier.
(6), 3. Lambot (8). 4. Cornet (9), 5. Brocco (10), 6.
Crupe.la.ndt et Lai&urcade (11), S..Shirley (13).
Les autres, 14 points.
L'heure du dîner
Heure ■ calme par excellence ! Au pesage on
dîne en regardant les coureurs ; sur la piste,
on court en dînant frugalement. B-rocco tente
bien à diverses reprises de reconquérir son tour,
mais Cornet est. toujours là pour l'en empêcher.
A la fin de la troisième heure, le classement
est le suivant :
Troisièriie heure. — 1. Ricaux (1), 2. L. Trous-
iselier (2), 3. Crupelandt (3), 4. Lambot (4), 5.
Shirley (5), 6. Cûisa'et. (6). — N. P. Cornet (7),
Brocco (7), Vereecke (7). Poiry . (7). Ghislotti (7),
Latourcacle (7), ". E. Paul (7), Niedergang (7),
d'Hulst, (7).
Distance couverte dans la troisième heure :
110 IÜl. 700.
Classement total. — 1. Ricaux (3), 2. L. Trous-
selier (8), 3. Lambot (12), 4. Crupelandt (14), 5.
Cornet (10, G. Brocco (17), 7. Shirley et La-
fourcade (18), 9. Colsaet (20). I£s autres 21 points,
On illumine !
La. nuit approche ! C'est le moment d'éclairer,
et les électriciens fonctionnent à leur tour. Un
tour de commutateur et le vélodrome, les tri-
bunes. la. piste sont illuminés avec une décora-
tion du meilleur effet. Les musiciens qui avaient
été dîner se remett.nt à leurs instruments, et
Trousselier, de so'n côté, exécute quelques bril-
lants démarrages qui, S'ils ne produisent pas
de changement dans l'ordre et 'la marche du
cortège, ont au moins le mérite de fatiguer
quelque peu certa.ins cfoncurrents.
Classement de la quatrième heure. — 1. Trous-
iseiier (1), 2. Ricaux (2), 3. La.mbot, (3), 4. Crupe-
landt (4). 5. Shirley (5), E. Paul (6i. — N. P. :
Cornet (7), Brocco (7). Vereecke (7), Colsaet (7),
Poiry (7), Ghislotti (7). Lafourcade (7), Nieder-
ganf1 (7), d'HuJst (7). Distance couverte : 145 kil.
200.
- Classement; total : 1. Ricaux (5), 2. Trou:ssc]jer
3. La.mbot (15), 4. Crupeland.t (18), 5. Cornet
et Shirley (23), 7. Brocco (24), 8. Lafourcade (25),
U. Colsaet et Ernest Paul (27), les autres 211
nmn t.ç.
Tout le monde est là
Tout le monde est là ! Poiry continue à mener
son petit train de père de famille et perd tou-
jours du terrain en attendant qu'ij en gagne.;
Ghislotti a bien de la peine à ne pas trop se
laisser distancer. Brocco et Niedergang font
des prodiges pour arriver à reprendre leur re-
tard, mais sans résultat ; les nordistes- Lambot
et Crupelandt sont, des plus t>i!]ants ; Shirley
et Lafoufcade semblent sê réserver pour la fin,
et Ernest Paul se défend comme un lion. C'est
encore entre Ricaux et Trousselier que se dis-
pute-cette, cinquième finale dent voici le cla..sse--
ment : ; ■
Cinquième heure. — 1. Ricaux fl'i, 2. Trousse-
lier (2), 3. Crupelandt (3), 4. Lambot (4), 5. Shir-
iey (5), 6. Cornet (G),_tous les autres 7 poJ'nts.
Distance couverte : 179 kil. 100.
Classement total : 1. Ricaux '6;, 2. Trou.sse-'
lier fit) 3. Lambot (191, 4. Cru.peiû.nd.t (21), 5.
Shirley '(28). 6: Cornet (29), 7. Brocco. (31), 8. La-
fourcade (32), 9. Ernest Paul et Co!saet -1,94), les
autres 35 points.
Le Nord se distingue
] Peu après-la terminaison'.de la, cinquième
| heure.-les- quatre nordistes ::.Cmpelandtr, Nie-
^WQTIDIENl .- ^
, - te ^umêro ï is Centimes .-
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ATALANTE
ï pt
¡'r 1'';J 11'a' l'âge de 28 ans' Prosper Fal- oc
hud n'avait eu d'autre passion que fe
p,plj,p du footing. Jamais personne ne fa
l'avait vu se livrer à ces passe-temps 0<
variés par quoi la jeunesse se délasse ; rt
il ne fumait pas, ne buvait pas, ne R<
,iouait pas, ne sortait jamais le soir, son qi
unique joie était d'employer ses jours je
de liberté à abattre des kilomètres dans,
'A banlieue, sans but, rien que pour le fa
Saisir de manger de la route et d'abais- fa
sj- son temps ; lorsqu'il parvenait a de- b:
mlir son propre record sa félicité était le
aholuc, Prosper Fallaud .no désirait p:
riei autre au monde. d
Il vivait modestement, au fond d'un v.
quarier excentrique, dans une petite n
'clIamlret.t.e sous les combles d'une e
vieille maison, car il était simple com- q*i
mis .dais la nouveauté et Le seul orne-
ment dt cette chambre, qui ne conte-
nait rien de superflu, était un cadre
blanc et cr au centre duquel rayonnait
le diplôme d'Audax pédestre. à
> Prosper fallaud était un excellent ti
commis de nouveauté, pourtant il avait s
' changé déjà plus de dix fois de maison, 1
au grand regjet de sies divers patrons N
qui, souvent, ^'étaient employés à le v
retenir, mais jamais, même au, prix des A
augmentations les plus flatteuses, Pros- t(
per n'avait consenti à demeurer1 là, où
il jugeait sa tâche accomplie et il ne d
l'estimait telle qu'après être parvenu à
fonder, parmi les en ftp lovés de son ma- -
gasin, un club de péa-estrians. Dès que,
s oui exemple, ses discours, son erothou- I
Stasmc, Les avait enflammés po-uirle I
footing, une association sportive bien
établie, avec cotisations (0 fr. 50 par
mOlls), insignes et diplôme, était fondée,
un comité comprenant, si possible, tous
les membres pour éviter 'les froisse-
ments, en prenait la direction et Pros-
per remettait sa démission aux patrons.
Avec l'excellent certificat que ceux-ci t.
ne manquaient pas de lii'i remettre^ il s
se replaçait, mUmits pour reçuujnieiu-^r h
.avec le mcine acharnement son admi-^ a
i râble apostoJat. - 1 u
> Possédé, .comme il l'était, par l'ac-
compiissement de son sacerdoce SPÜT- s
tif, Prosper Falia.ud ne souffrait pas de l(
lQ. solitude, il estimait même que l'a-
mour, Je mariage, étaient incompatibles 1
avec les moeurs d'un véritable pédes- l
: trian et n'éprouvait qu'une pitié dédai-
j gneuse pour les femmes « parce que, s
! prétendait-il, elles ne savent pas mar-
chier ». Prosper ne devait cependant pas
échapper aux flèches d'Eros ; il en re- 1
çut tout liln vol dans ,1e cœur, un cer-
, tain samedi de février, aux environs t
i de sept heures .du soir, lorsqu'il vit t
l Mlle Laure Bizel courir après l'autobus, i
S'il. l'avait rencontrée promenant sim- s
élément, (lU sortir de l'atelier, sa jo- d
liesse blonde et ses formes sveltes, ses
yeux ne, reussient pas même remar-
quée,' mais elle courait après l'autobus
et c'est ce qui le perdit. Cet autobus ve- j
nait de quitter le « point d'arrêt » ; nulle.
puissance, au monde ne pouvait le faire
stopper avant qu'il n'eût atteint Lo
« point, d arrêt » suivant, aussi allait-'il
terribLement vite et derrière lui, évitant
avec une habileté déconcertante, voi-
,t-I'r-es et piétons, une jeune fille se, pré-
cipitait, si rapide, si vive, si légère,
malgré sa jupe étroite, qu'elle eut re- ,
joint et escaladé le véhicule en un ins-
tant..
Ce fut le coup de foudre : qu'il pût
exister au monde une femme douée de
la. sorte, jamais Prosper ne l'eût cru;
cette créature seule était capable de le
comprendra et de le suivre ; connaître
f'onf nom, ,s^ .demeure, ,sa. condition, il :
SJl . TV^llt Prix- D'un bond, il i
^' ,nça; T\eiv, que, cet autobus mar-
chait, vite , II pensa ne jamais l'attein- 1
y Parvint et réussit à
asseoir^ à côte d'elle. Prosper parla,
leurs répondit; avait vingt ans] ;
^ modes .et vivait dans sa
S famin feuilles.;le ma.riag,e ei" UeU aux prie-
\
\
Son coup, d œil ne-l'avait, pas trompé,
nSle'"" femme avait forme ïdl
' - - : ayant obtenu l'un et l'autre
quelques jour de congé, il Partirent en
voyage de noce ; tes° .Waux de £
Loire, à pred, bi.e,n entendu t' ; on ne sa,s'ar-
rê'ta t que pour ^ ao^ ™r
• visite des ChateMx fut omise ils
s™ d'ace,oid I)ert,e pour troùvet que
ccta.it une perte de temps. Au retour,
Prosper fut encore plus émerveillé dè
sa jeune femme, elle était infatigable;
il se. sentait, lui, quelquefois las, les
ja,nib,--,s un peu lourdes; elle, au cou,
! traire, arpentait la route avec, une vi-
gueur sans cesse renaissante - un cer-
tain jour il la pria. de modérer son nas
mais elle se moqua de lui avec une Vi
juvénile vivacité, qu'il en rougu ° 1 jus-si
quaux oreilles.
A Paris, en semaine, tous deux repri-
rent Leur travail, elle ses modes lui sa
nouveauté ; mais les dimanches,' ils les
passaient .sur les routes et Mme Fallaud
menait le train. Souvent Prosper « em-
Dallait » pour se donner l'illusion d'en-
tramer sa femme, mais non, il ne pou-
vait piusfse le dissimuler, elle l,e. mettait
dans sa poche. La nouvelle ne tarda pas
JCfan e parmi les amis du mé-
^oibres des nombreuses
J d^nî10?3 sportives qu'il avait créées
ri'n.nrmii!Î ^ demeuré le président
«rjPP! bneî fois même,, ils rencon-
v ent Audax : qu,i, sans : pitié, en
* 0 ■
apercevant Prosper à 50 mètres derrière
sa femme, le criblèrent de, quolibets.
Alors, il commença de souffrir horri-
blement, voyant, avec angoisse arriver
,la fin de la sema'ine et n'osant pas ce-
pendant prier Mme' Fallaud de renon-
cer à leurs promenades, jamais, en ef-
fe t, elle ne semblait s'apercevoir de sa
fatigue. Bientôt il devint, sombre, pré-
occupé, des idées criminelles l'assailli-
rent, il en arrivait à espérer quelque
accident, quelque catastrophe soudaine
qui estropierait sa femme pour tou-
jours...
Son humeur, jadis d'une égalité par-
faite Sie modifia, il devint acariâtre e«
fantasque ; dans son magasin, immo-
bile à son comptoir, les yeux fixes, on
le voyait s'abîmer dans de.s songeries
profondes. Il en arrivait, à penser que
décidément la femme nel doit pas s.e li-
vrer au sport pédestre, que ce n'était
ni son rôle, ni 5a fonction, qu'il avait
été fou d'épouser cette « dératée » et
qu'il ne pouvait plusi continuer à vivre
avec un phénomène.
, ' & : .■
Quelques semaines se passèrent : t,out
| à coup,, Prosper redevint égal, joyeux,
tranquille, les sorties du ménage 1
s'écourtèrent peu à peu, enfin on apprit j
l'heureuse et simultanée naissance de j
MM. Jean ,et Robert Fallaud qui fut. sui-
vie, quelques mois après, de celle de
Mlle Eugénie Fallaud, suivie, à son
tour, de celle de M. Hector Fallaud.
Hippomène avait trouvé .ses pommes
d'or.
PAUL AROSA
Pour le Stade Municipal
AVIS IMPORTANT
Renvoyez à l' « AUTO » les feuilles de
pétition signées.
Nous rappelons aux sociétés parisiennes de
toutes les fédérations, que nous leur enverrons,
sur leur demande, des formules de pétition pour
la t'Tm&fwamlicrn cji *J5taêe
,
Municipal », des 55.000 mètres de terrain actuel-
lement occupés par le Dépôt de la Remonte.
Toutes les sociétés parisiennes doivent faire
signer cette pétition par leurs membres. Il y a
là une question de solidarité sportive.
Nous tenons également,ces formules à la dis-
position de ceux de nos lecteurs qui voudraient
Les faiTe signer dans leur entourage.
La pétition peut aussi être signée dans notre
salle des dépêches. •
x
Le Stade Municipal ne sera pas la chose d'une
fédération, ou de deux ou trois sociétés.
Il sera le Stade de toutes les fédérations, de
toutes les sociétés sans distinction. Soit le ma-
tin. soit l'après-midi, en semaine et le dimanche,
le jeudi pour les scolaires, elles pourront dispo-
ser de la piste de course à pied, des terrains
de football, des emplacements de concours, etc.
x
Demandez-nous tous des feuilles, faites-les si-
gner à vos amis, et renvoyez les feuilles à
A-uo. ■ _. „
Geo Lefèvre
Allô ! Allô !
TRÈS PEU DE SOUSCRIPTION !
L'un de nos collaborateurs citait, der-
nièrement. le cas lamentable d'un CtÜU-
reur qui, au moment d'aller servir son
pays et de faire son service militaire,
s'était empressé de se dérober aux obli-
gations les plus sacrées et de luir à
l'étranger où il n'avait pas tardé à man-
ger ses quatre sous et à tomber dans
la misère.
Pour triste que soit cette aventure, je
ne puis m'empêcher de so'uha'iter qu'elle
se prolonge encore quelque peu pour
l'édification et du délinquant et de ceux
qui seraient tentés de l'imiter dans
1 avenir. J'ai dit, en son lieu, ce. que je
pensais de la désertion, de l athlète fran-
çais, désertion d'autant plus coupable
que celui qui la commet est presque
toujours assuré de gagner largement sa
vie à l'é-trang-er ; j'ai dit aussi, jadis,
combien l'U.V.F. avait eu raison de re-
fuser sa licence aux déserteurs ; le ré-
sultat, d'ailleurs, ne s'est pas fait atten-
dre, puisque nous n'avons, depuis, en'
registré aucune désertion nouvelle.
Le malheureux dont il est question
plus haut, en sera donc quitte pour at-
j tendre une prochaine loi d'amnistie et
venir alors faire sa soumission et ser-
vir son pays.
Mais il est partout d,e. bonnes âmes ;
je viens- d'en avoir une preuve nouvelle.
Un de nos lecteurs ne nous demande-t-
il pas d'ouvrir une souscription en fa-
veur de ce, fuyard ! Pourquoi une sous-
cription ? Est-ce pour lui exprimer l'ad-
miration ou nous a plongé sa déser-
tion ? Est-ce pour lui permettre de vi-
vre moins pauvrement qu'il ne le fait à
l'étranger ? Je suis convaincu que per-
sonne n'oserait s'inscrire sur une liste
pareille.
Aussi bien, quand le coureur sera
venu faire sa soumission, quand il se
sera plié à la loi commune, quand il
portera 1' « as de carreau » comme nous
l'avons tous porté, alors, mais, alors
seulement, s'il s'agit d'améliorer un peu
son: ordinaire, tous ceux qui l'ont ad-
micé jadis lui viendront très volontiers
emaide.
i Jusque-là. lp.-mipux à faire, pst dfv n'en I
:.Pi!us, Parler...
— H. DESGRANGE.
AUJOURD'HUI :
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanternes
à 8 heures.
x
A 2 heures, coursas à Saint-CIoud.. s «
Nos pronostics :
Prix du Manoir. — North Pôle, Libertine IiI.
Prix de la Verboise. — Waiburge, La. Manche.
' Prix Flying Fox. — Ec. <10 Bremond, Tem-
plier III.
Prix du Vieux-Pont. — Batailleur, Galiléerine.
Handicap du Printemps. — Tambourg Ma-
jor H, Garance II.
Prix de Bue. — Kéan, Quand. ,
x
Chauffeurs, ne passez pas, Pn Suisse, dans
les cantons de : Uri, Zug, Sehwitz, Unterwalo : j
vous éviterez bien des ennuis.
UN BEAU SONNET D'EDMOND ROSTAND
L'arrivée du lieutenamt Conneau à Rome, et
la bénédiction que le pape lui donna lorsqu.'il
passa au-dessus du Vatican, a inspiré au ma'-
tre Edmond Rostand le beau sonnet que notre
1 confrère le Gaulois publiait, hier matin, et que
nous sommes heureux de reproduire ici :
Tout fut beau : la Victoire et te crÍJ qui la nomme,
Et lia ViMe Eternelle, et la. jeune saison,
Et le Captif sacré quittant son oraison
Pour -voir I'AîLe franchir les collines de ROIDe
La minute est sublime où 1>0 'Vie'u.....: Pape comme |
Pour laisser pénétrer le siècle et l'hoirizon, i
Fait ouvrir fenêtre, et vct)t, die &30 prison,
Bénir l'oiseau lointain qu'on lui dit être un homme!
0 le plus pur effet du plus grand des M.pk)its!
Elle Tient do monter pour la première fois, ;
La bénédiction qui d'ut toujours descendre ! |
Pulvis es... dit l'Eglise au faufile mortel!... ;
Mais ill s'est envolé si haut, ce grain do cendre,
Qu'il faut, pour le bénir, le chercher dans le ciel
Rappelons qu'après avoir pour la première
fois vu voler un homme — Tabuteau, iL Biar-
ritz — Edmond Rostand adressa il, L'Auto les
vers que ce prestigieux spectacle lui avait ins-
pirés.
T e roi George V, d'Angleterre, sportsman
éclectique, comme l'était son père, le
défunt roi Edouard VII, ne cesse de témoi-
gner ses encouragements à toutes les organi-
sations sportives de son royaume.
Il vient de faire don à la National Cyclist
,
Union d'une coupe en argent, qui sera courue
sous le nom de « Challenge du Roi ».
En 1908, alors qu'il n'était que prince de
Galles, le roi George avait doté d'une coupe
une épreuve cycliste des Jeux Olympiques
de Londres. Il ne fait donc que continuer à
ce sport son bienvei'lLanit appui.
'"' A vcc' une concurrence ,acharnée, comrn'e il
y en a une maintenant sur le marche cy-
cliste, il faut vraiment qu'une marque se
montre de beaucoup supérieure aux autres
pour obtenir un succès .aussi considérable
que celui que les Cycles « Ariel », de Bir-
mingham, viennent d'obtenir.
Nous sommes passés samedi dernier, 89
avenue des Ternes, où régnait une activité
fébrile. Les directeurs de l' « Ariel », MM.
Sanchez et Cie, malgré l'abondance et le va-
carme des expéditions de la Pentecôte, ont
bien voulu nous .recevoir et nous ont fait part
de toute leur satisfaction.
Ce sont des heureux, c'est vrai, mais au
dire de nombreux cyclistes, l' « Ariel » est
vraiment une machine de tout premier ordre.
Le Téléphoniste
LES VACANCES DE TABUTEAU
Tout comme, le commun des mortels, Tabu-
teau a voulu profiter de ia Pentecôte pour jouir
d'un repos bien gagné. Aussi, hier matin, à
7 heures. il arrivait à Bue avec sa charmante
femme et :une valise. Il installait Mme Tabuteau
à ses côtés, attachait sa valise dans le fuselage,
ci. Ravie
et bientôt son Bristol s'envolait de toute la puis-
sance de son 70 HP Gnome.
Une heure après, Tabuteau arrivait à Samois
et atterrissait dans un champ, derrière la pro-
priété de la famille de S11 femme.
Demain matin, îles vacances terminées, Tabu-
teau retournera par les airs à Bue. L'aéroplane
entre décidément dans les mœurs.
.. -
CYCLISME
Theile se tue à Berlin
Une catastrophe au Vélodrome de Zehlen-
dorf. — Theile tombe dans une course
de demi-fond et est tamponné par
une motocyclette. — Une perte
pour le sport cycliste.
La réunion d'hier après-midi, à ZeMendorf
a. été attristée par un accident épouvantable.
A la suite d'une chute causée par aa crevaison
de son pneumatique, l'exceHent stayer alle-
mand Fritz Theile a été tamponné par la mo-
tocyclette du coureur français Miquel et est
mort sur le coup. - ......
Tous nos lecteurs connaissent la vri-ctime de
cette catastrophe, que nous nous plaisions à
appeler « l'homme du train ». pour ses r-emar-
quables qualités, et ce n'est pas sans émotion
qu'ils apprendront la tragique nouvel e.
Thc
nôtres. Après des débuts pénibles dans 10
sprint, Durand eut un jour l'idée d'e le faire
venir à Paris, et, habile metteur en scène
comme toujours, il sut admirablement tirer
parti des aptitudes d'un jeune athlète que nous
pûmes admirer à tour d-e rôle, en handicap,
en course de. primes, en course poursuite — il
j fut l'un . des ■ rares coureurs qui purent avoir
.raison de Berthet — et en course derrière Üln-
î• dénis humains. ;. Rappelons, pour roémoire . que
Theile fut même le premier homme qui couvrit
plus de 50 kilomètres derrière les machines,
doubI.es.
Fritz Theile jouiss.a.i.t à Paris, comme oans
son pays d'origine, d'une popularité invrai-
semblable. Modeste et courageux à l'exc6s, il
avait su s'acquérir les sympathies de tous. On
déplorera sa fin tragique, et ce, d'autant mieux
que, depuis la mort de Verbist, le sport der-
| THEILE
1
.rière moteurs, auquel j.1 s'était adonné, semblait
ne . plus vouloir de victimes. _
C'est encore un bon qui s'en est a,llé. Décou-
vrons-nous devant sa dépouille mortelle. Nul
n'était plus digne de notre sympathie : le sport
cycliste vient, à nouveau, de faire une grosse
perte.
Ch. Ravaud
L'accident
Voici la dépêche qui. nous 11 appris, hier soir,
la mort de Fritz Thei1e :
Berlin, 4 juin. — Aujourd'hui, à Zehlendorf,
Fritz Theile s'est tué. A la suite d'une crevai-
son de pneumatique, il tomba au dixième kilo-
mètre de .la course de demi-fond inscrite au
programme, et la motocyclette de MiqueJ, qui
suivait de près, lui défonça la cage _ thoracique
au moment même où il se relevait, n'ayant
que des blessures superficielles.
Le malheureux Theile fup tué sur le coup.
Miquel tomba et sa motocyolet.te prit feu ; mais
heureusement, nous n'eûmes qu'un seul mal-
heur à déplorer, le jeune stayer français en
fut quitte pour des contusions sans gravité.
La réunion, qui avait débuté par une course
de vitesse, gagnée par Rutt, devant Mayer e't.
Sl,%be, fut immédiatement interrompue. Tous
les spectateurs étaient consternés, et, on le con-
•■rev.ra 'facilement, quand on saura que- l'homme
du train était considéré comme le meilleur et
:1e "t>lus Donidaire des stayers allemands.
Un Tournoi d'Escrime Académique
Organisé à Paris, les 4, 5 et 6 juin, avec le
concours de l'AUTO
Première journée
Cotte grande épreuve enlre maît'res français,
dont, les éliminatoires ont commence hier, était
présidée par le docteur Edom et. par le maître
Prévost. Quatre poules de huit ont été tirées
dont voici les résuLtats : . '
Première poule : Huguet, 5 victoires ; Rue,
MiLiet et FilLoJ, de Stockolm, 4 victoires.
Deuxième poule : Benne'.on, d'Anvers. 6 vic-
toires ; Fi'Lippi. 5 victoires ; Sel et Robert, de
BIo.i:s, 4 victoires.
Troisième poule : Coti:s, du 318 d'infanterie,
6 victoires ; Haynal, du 27' dragons ; Lefranc et
Bougart,.de Joinville. 5 victoires.
Quatrième poule : Delibes, de l'Ecole cie Fon-
tainebleau, 7 victoires ; Heboux, du 28* d'infan-
terie, 6 victoires : Piquemal, de Joinvilie, et'
G. Lefèvre. 4 victoires.
Ont également participé aux poules dispu-
tées : Wingerter, Lindemever, Bordin, Graef-
flv, Jarnart, Marnât, Tix.i.er, Laeaze, Hazotte,
Balech, Jolliet, Dubo'is, Bazin, Communeau,
Schmalzer et Katzenfort, de Londres.
Les demi-finales continueront aujourd'hui
lundi, à la salle Rouleau, et t.a finale aura lieu
demain-'soir, à 9 heures, à ]-a salle des Ingé-
.nieurs Civils, 19, rue Blanche.
Meeting automobile de Namur
organisé par l'A.C.N.L., sous le patronage du
R.A.C. de Belgique (4 et 5 juin).
VICTOIRES DE PIPE ET DE BERLIET
Namur, 4 juin (par dépêche}. — La première
journée du meeting de Namur a remporte le
plus gros succès, un très nombreux public
s'étant rendu sur les deux parcours de la jour-
née. L'organisation, assurée par l'A.C. de Na-
mur et du Luxembourg, fut en tous points par-
faite.
Voici les résultats : ■ -
1° Namur-Samson-Namur (18 kil.)
VITESSE
1. Gehc-nniaux (Berliet), 8 m. 51 s. 4/5.
2. Wil'ford (Vivinus), 9 m. 25 s.
3. Langlois fExcelsi&r), 10 m. 4 s.
4. Malisoux (Vivinus;, 10 m. 13 s. ; 5. Ba,pst
(Pipe), 12 m. 12 s. ; 6. Richard (Sizaire-Naudin),
12 m. 40 s. ; 7. Beloffroi.s (Nagant), 13 m. 16 s. ;
8. de Thanas (Martini), 14 m. 5 s.
TOURISTES
1 F. Jenaizy (Pipe), 9 m. 2 s.
2. Wilford (Benz), 10 m. 15 s. 1/5. ,
3. X... (Imperia), 10 m. 18 s. 1/5. - )
4. Franeotte (Minerva), 11 m. 41 s. 4/5 ; 5. ¡
Jerusalem (Vinot). 12 m. 15 s. 2/5 ; 6. Mon joie
(Vivinas), 12 m. 31 s. 1/5 ; 7. Mon joie (Berliet),
12 tn. 50 s. 3/5 : 8. du Ry (Dasse). 13 m. 53 s. ;
9. Eriaben (Pipe), 13 m. 55 s. 2/5 : 10. Tou-
nisson (Lion), 14 m. 5 s. 3/5 ; 11. Tounisson
(Lion), 14 m. 37 s. 2/5 ; 12. Duc.hâteau (Roill.- i
Piîain). 15 m. 8 s. 1/5 ; 13. de Bruyn (Hotch- }
kiss), 15 m. 38 s. 2/5. J
2° Namur-Natoye-Namur (38 kil.)
VITESSE
1. Gchenniall-T æerlietJ, 17 m. 31 s. 2/5..
2. WU-ford (Vivinus), 1S m. 4 s. 1/5.
3. Mailisaux (Vivinus), 19 m. M, s.
4. Èapst (Pipe). 23 m. 3 s. 2/5 ; 5. Richard
(Sizaire-Naudin), 27 m. 43 s. 3/5 ; 6. de Thanas 1
(Ma.rtim), 30 m. 49 s. 2/5. . 1
TOURISTES
1. F. Jcnatzy (Pipe), 1G m. s. 3/5.
2. Wilford (Benz), 19 m. 51 s. 3/5.
3. Franeotte (Minerva), 23 m. 18 s._ 2/5.
4. Jerusalcm (Vinot). 24 m. 18 s. 2/5 ; 5. Mon-
joie (Vivinus), 2(3 m. 12 s. 1/5 ; 6. du Ry: (Dasse),
27 m. 53 s. 2/5 : 7. Eriaben (Pipe), 28 m. 23 s.
3/5 ; 8. Toumsson (LlOD), 29 m. 53 s. 2/5 ;
i 9. du Château (Roll.-Pilain), 30 m. 2/5 ; 10. de
; Bruyn (Hotchkiss), 30 m. 52 s. ; il. Tounisson
j (Lion), 34 m. 58 s. 3/5.
J Aujourd'hui, concours de rendement et de
!. souplesse, sur la côte SaIzinnes-CitadeLle. —
; PARENT. - -
AU VÉLODROME BUFFALO
La Course de 24 Heures
La course se présente comme devant être pleine d'intérêt.
Un règlement bien compris. — Le classement
en dernière heure.
La course de 24 heures qui a commencé hier,
à 5 heures, au vélodrome Buffalo, après la réu-
nion cycliste, et qui se continue aujourd'hui
avec un énorme succès, n'est pas une épreuve
ordinaire. Dotée d'un règlement, qui en assure
tout l'intérêt, il est impossible — à rencontre
des courses dui même genre — de formuler en
ce motoent un pronostic certain, ce qui vaut
assurément beaucoup mieux. Et c'est ce règle-
ment qui fait que nous assisterons, aujourd'hui,
jusqu'à la dernière minute, à une lutte ma.gni-
fique 'ét "des plus sportives. C'est, en quelque
sorbe, une course de 24 heures en 24 étapes.
En instituant cette course de 2-4 heures, t'a direc-
tion du vélodrome. Buffa!.o a *été heureusement
inspirée. Elle a'commencé déjà, hi",r,' à en re-
cueillir les fruits, puisqu'un nombreux publie
a.ssist.a.it au début die l'épreuve, il y a toutes les
chances pour qu'il en soit de même aujourd'hui.
i Ricaux a tenu la tête pendant les premières
j heures, mais Trousselier paraissait reprendre
' dès la quatrième . heure. D'autre part, Brocco,
CRU'PELANDT SHIRLEY I LAFOURCADE E. PAUL
vidime d'un accident, n'a certainement pas dit
son dernier mot. Puis il y a. Cornet, qui se
montrait très brillant dans la soirée, ,pu:is La-
fourcacle, puis aussi les nordistes LambOt, N,ie-
dergang, Crupelandt et d'Hulst, ces deux der-
nilcrs s"octroy.a.nt. un tour d'avance à la G' heure,
ce qui les met en excellente position. , .
A mon avis, il y aura du sport aujourd hur
RESULTATS TECHNIQUES
Pendant la fin de la réunion de l'après-midi,
les concurrents de la course de 24 heures, se
sont méticuleusement préparés_ à leur longue
randonnée De leur côté, les soigneurs ont. pré-
paré les provisions de toutes sortes ai'nsi que les
machines de -,rechange. A 4 h. 45, tout le monde
est prêt et le starter procède à l'appel. Suter,
absent est remplacé par Ghislotti et prend son
numéro de dossard. Comme de coutume, les
champions de la spécialité sont acclamés à leur
apparition en piste et François Faber, dont on
aperçoit la grande : silhouette auprès des bara-
ques" obtient sa petite -ov,ation.
A 5 'h. exactement — au chronomètre de 1 ami
Bazin le seul qui ne s'use pas en vieillissant —
le signal est donné... aux accents de la « Mar-
seillaise ».
Le peloton s'en va à un train régulier, quel-,
que chose comme du 30 à l'heure, et cependant
Poiry ne cherche même pas à suivre. Il la, pa-
rait-il, un tableau de marche, sur lequel il
compte beaucoup. 1f
Quelques démarrages de Brocco et Cornet et
un bon train mené ensuite par Ernest Paul,
n'obtiennent aucun résultat notable et, sauf
Poiry, Niedergang, qui a changé de machine et.
Ghislotti, qui ne paraît pas être bien à son
affaire sur la piste, le groupe reste compact à
la fin de l'a, première heure. Le classement final
a.ya.nt lieu par l'addition des points à la fin de
chaque heure, la lutte s'engage au coup de pis-
tolet de la première, heure. Ricaux remonte bril-
lamment le peloton pour finir devant Cornet.
Brocco et Trousselier. Classement :
Premièreheure. — 1. Ricaux (1 point), 2. Cor-
net (2 points, 3. Brocco (3 points), 4. L. Trousse-
lier (4 points) 5. Lambot (5 points), 6. Crupe-(7
landt (6 points). Shirley (7 points), Vereecke
points), Colsaet (7 points), Poiry (7 ,points), Ghis-
~ 1 ; : . , LE DEPART DE LA COURSE DE 24 HEURES 1;'. Ilupia
lotti (7 no, in i s), Latou.,reaclp_, (7 points), Nfeder- 1
gang (7 points), Ernest Paul (7 points), d'Hulst
Dislance couverte - par : le peloton de tête :
' 38 kit 700. ■ " ■ ■ ..
-
En peloton !
! Le train se ralentit après le premier classe-
ment et les quinze concurrents s en vont à la
leu-leu sauf Poiry qui suit toujours son
•horaire avec ' une - régularité■ de pendule Brocco
crève et au--sitÔ.t, tout le lot d-e fileir tel des
! zèbres ! Résultat : 1 tojir de retard au passif de
Brocco. Peu après, « Coco « tente de regagner
i 5,n to tir, suivi de Niedergang, qui. lui. voudrait
1 bien également - rat.t'rape.r, mais les concurrents
: veillent au grain et comblent l'écart après une
r belle poursuite. Tout rentre dans l'ordre et les
coureuj-s ont tout le loisir de se réconforter,
0
Ernest Paul paraît goûter beaucoup ce genre de
sport 1
La deuxième heure approche, les « 24 heures »
prennent leur disposition de combat 'e.t le classe- ;
ment a lieu dans l'ordre suivant :
Deuxième heure. — 1. Ricaux (1), 2. L. Tron.us-
selier (2), 3. Lambot (3), 4. Lafourcade (4), 5.
Crupelandt (5), 6. Shirley (6). — N. P. : Cornet
(7), Vereecke (7), Colsaet (7), Poi.ry (7, Ghisl.ot.ti
(7), Brocco (7), Niedergang (7), Ernest Paul (7),
d'Hulst (7). Distance couverte : 74 kil. 400. t
Classement total : 1. Ricaux (2), 2. Trousselier.
(6), 3. Lambot (8). 4. Cornet (9), 5. Brocco (10), 6.
Crupe.la.ndt et Lai&urcade (11), S..Shirley (13).
Les autres, 14 points.
L'heure du dîner
Heure ■ calme par excellence ! Au pesage on
dîne en regardant les coureurs ; sur la piste,
on court en dînant frugalement. B-rocco tente
bien à diverses reprises de reconquérir son tour,
mais Cornet est. toujours là pour l'en empêcher.
A la fin de la troisième heure, le classement
est le suivant :
Troisièriie heure. — 1. Ricaux (1), 2. L. Trous-
iselier (2), 3. Crupelandt (3), 4. Lambot (4), 5.
Shirley (5), 6. Cûisa'et. (6). — N. P. Cornet (7),
Brocco (7), Vereecke (7). Poiry . (7). Ghislotti (7),
Latourcacle (7), ". E. Paul (7), Niedergang (7),
d'Hulst, (7).
Distance couverte dans la troisième heure :
110 IÜl. 700.
Classement total. — 1. Ricaux (3), 2. L. Trous-
selier (8), 3. Lambot (12), 4. Crupelandt (14), 5.
Cornet (10, G. Brocco (17), 7. Shirley et La-
fourcade (18), 9. Colsaet (20). I£s autres 21 points,
On illumine !
La. nuit approche ! C'est le moment d'éclairer,
et les électriciens fonctionnent à leur tour. Un
tour de commutateur et le vélodrome, les tri-
bunes. la. piste sont illuminés avec une décora-
tion du meilleur effet. Les musiciens qui avaient
été dîner se remett.nt à leurs instruments, et
Trousselier, de so'n côté, exécute quelques bril-
lants démarrages qui, S'ils ne produisent pas
de changement dans l'ordre et 'la marche du
cortège, ont au moins le mérite de fatiguer
quelque peu certa.ins cfoncurrents.
Classement de la quatrième heure. — 1. Trous-
iseiier (1), 2. Ricaux (2), 3. La.mbot, (3), 4. Crupe-
landt (4). 5. Shirley (5), E. Paul (6i. — N. P. :
Cornet (7), Brocco (7). Vereecke (7), Colsaet (7),
Poiry (7), Ghislotti (7). Lafourcade (7), Nieder-
ganf1 (7), d'HuJst (7). Distance couverte : 145 kil.
200.
- Classement; total : 1. Ricaux (5), 2. Trou:ssc]jer
3. La.mbot (15), 4. Crupeland.t (18), 5. Cornet
et Shirley (23), 7. Brocco (24), 8. Lafourcade (25),
U. Colsaet et Ernest Paul (27), les autres 211
nmn t.ç.
Tout le monde est là
Tout le monde est là ! Poiry continue à mener
son petit train de père de famille et perd tou-
jours du terrain en attendant qu'ij en gagne.;
Ghislotti a bien de la peine à ne pas trop se
laisser distancer. Brocco et Niedergang font
des prodiges pour arriver à reprendre leur re-
tard, mais sans résultat ; les nordistes- Lambot
et Crupelandt sont, des plus t>i!]ants ; Shirley
et Lafoufcade semblent sê réserver pour la fin,
et Ernest Paul se défend comme un lion. C'est
encore entre Ricaux et Trousselier que se dis-
pute-cette, cinquième finale dent voici le cla..sse--
ment : ; ■
Cinquième heure. — 1. Ricaux fl'i, 2. Trousse-
lier (2), 3. Crupelandt (3), 4. Lambot (4), 5. Shir-
iey (5), 6. Cornet (G),_tous les autres 7 poJ'nts.
Distance couverte : 179 kil. 100.
Classement total : 1. Ricaux '6;, 2. Trou.sse-'
lier fit) 3. Lambot (191, 4. Cru.peiû.nd.t (21), 5.
Shirley '(28). 6: Cornet (29), 7. Brocco. (31), 8. La-
fourcade (32), 9. Ernest Paul et Co!saet -1,94), les
autres 35 points.
Le Nord se distingue
] Peu après-la terminaison'.de la, cinquième
| heure.-les- quatre nordistes ::.Cmpelandtr, Nie-
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