Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-02-27
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 février 1922 27 février 1922
Description : 1922/02/27 (A23,N7744). 1922/02/27 (A23,N7744).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4628842c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
'* Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9H) .
S, ligne ^ CENTRAL 27-68
2- ligne CENTRAL. 28-12
1, ligne CENTRAL 28-56
4. ligne BERGÈRE 49-lfr
5* ligna BERGÈRE 53-82
6' ligne INTER 315
Adresse Télégraphique: VËlAUTO 'PARiS
(Deux fils spéciaux)
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
■ ^
AUTOMOBILE " AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE • FOOTBALL - ESCRIME - TENNIS - SPORTS FÉMININS - HIPPISME - AVIRON
Le Numéro : -15 Centimes \
23e ANNEE. — NI 7.714. — QUOTIDIEN
Lundi 27 Février 1922
ABONNEMENTS:
6 MOIS UN AN
SEINE et SPINE-et-OISE Fr. 24 » 46 »
DEPARTE?lIENT8 et ALGERIE 25 )) 48 ))
ETRANGER (Union postale).. 34 » : 65 9
On s'abonne sans frais dans tous les
1
'm. . SlirpatrY Ha > •
JEUX D'AUTREFOIS
La choule
du mercredi des cendres
à Compiègne
LA GRANDE PARTIE ANNUELLE
AURA LIEU DANS DEUX JOURS
Elle est la reconstitution du vieux football du moyen âge et présente tous les caractères de courtoisie des vieux jeux français.
I Le /«bail -du È-
| Wbles et du ,peuple, i* pas en 6Ubsiste
p,,u. comme 0111 pourrait le cro ^ é dfi
dans im coin .de lu;ance Lit l'an- «
Paris, d'ans .les environs de Co P „ -et la __
tique choule ee joue Une fois P , Mardi-
variable selon des communes, est .tautôt d kMardi
«j» tantôt le 1\fcrcredi est
Mi-Careme. ] ^tjons joyeuses ont été
villageoise dont lee j Oralement à travers les
maintenues piœcjue
sièc,lee. j- icr mars, l :1 cboule sera jouée
dans te ]oli vI.na.ge, fl
6M ^v près de. Compiègne :et. dans divers 1
ccS voisines.. Les différentes phases de la
cérémonie qui accompagne le jeu sont les cm
heures du matin, les jeunes gens .se réunis-
Kent dans l'estaminet où le ballon, -est déposé. Ils
trouvent là les mUBICH=ns du pays, en habit de fête,
' la. casquette galon,née sur .la tête. Un cortège se
forme et l'on se rend, au son des CUIvres et. des (1,
hautbois chez la plus. récente mariée de la com. L
mnue, à qui revient l'honneur d'habiller la choule, d<
c'est-à-dire de l'orner de rubans. Puis, le groupe
rie* chou.leu.rs et d'ins.trumentiat.es commence 6a ci,
■■ promenade à travers les rues, quêtant, de maison te
i: en maison, donnant des .aubades '¡,Ditere.ss,"eG aux d
conseillers muniei¡pallX et .aux notables du lieu. 1
f Ensuite, la phalange bruyante se .rend dans les d
- commune,,> voisines dont -les maires ont accorde, t(
; au préalable, le droit de quête. Les .sommes ainsi le
1 recueillies ne serviront, pas 11 payer des tribunes
! ou l'aménagement ' d'un ground réglementaire, ,
mais à solder les frais du festin et du bal qUI g
E Buivront le match. • , . \}
| Celiii-ci a lieu vers 3 heures de 1 après-midi,
f Le terrain est.... la grand'route. Il s étend sur J
l im kilomètre exactement. Les buts consistent en
K deux cercles garnis de. papier tendu, et ayant
0 m. 40 de .diamètre. Ils sont placés à une hauteur
de 4 m. 50 du sol et suspendus entre deux arbres,
11 l'aile d'un fil de fer. Ils sont placés perpendi-
culairement ainsi que des signaux de chemin de
fCLa halle .est ronde, faite de cuir, bourrée de «•
■ cuir .et de foin , et non ' ,,Onfl,ée. Son diamètre est
; de 15 centimètres.. q
LI1 mise en jeu est, .selon la vieille tradition.,
empreinte d'une certaine solennité. ' Le ^ maire
s'avance et lit à haute voix le règlement, ou figu- c
reTht des articles comme ceux-ci :
t- Tout homme ou garçon qui, à défaut de réflexion ^
' ou par entêtement, jetterait -la chaule du côte s
- oppose à son -parti, encourra la peine de la bascu- (j
la.de.. c
Il est expressément défendu à tout individu qui
prendra part au ■ jeu de former des ta" qui pour- q
! raient devenir regrettables. _ <
î Il it aura douze bouteilles de vin. , . i
|« Noire garde champêtre est chargé de l'exeeution (
f du présent arrêté.
Une brève .enquête nous a permis de découvrir j
que la peine de la basculade était un passage à j
tabac .plus ou moins énergique. Quant aux tas <
énigmatiques, ils désignent simplement. une mêlée <
analogue à celle du .rugby.
Le jeu consiste non pas à attaquer le camp
adverse, mais à lancer La, choule vers le but de son
ipropre camp, puis à la, faire passer une fois à
travers le cercle. 1
Les équipes sont composées d'un nombre illi- J
; mite de joueurs, les célibataires étant dans un
camp et les hommes mariés dans l'autre.
Une règle étrange .de la choule veut que tout but
gagné avant une .heure de jeu soit nul. Les joueurs
ne peuvent, pendant les soixante premières mi-
nutes, que préparer l'essai. Il est' vrai qu'ils doi-
vent faire franchir ,au .ballon au main", les 500 mè-
treB qui séparent un 'but du centre.
Sont interdits ,les coupe de pied dans le ballon,
les arrêts, les plaquages, tous les corps à corps.
Des {lU 'un joueur a le ballon dans les mains, toute
opposition .s'arrête. Il le lance, sans- être inquiété, •
en avant, le plus loin, 'pŒ\Sible, vers son but. Les
adversaires se précipitent, tentent. de s'emparer de
la halle et de la, rapprocher de leur but. On juge
du .spectacle que présentent ces cinquante ou
soixante hommes ee déplaçant sans cesse,- au mi-
lieu des cris, des rires, des applaudissements des
nombreux spectateurs, ca.r ceux-ci sont Légion,
. accourus des villages environnants et de Compiè-
gne même, où la chaule est très connue.
1 Lorsque la balle a été lancée au travers d'un
- d«s deux buts, le jeu s'arrête. La. mU5iqne, .qui est
demeurée sous Jea armes, s'avance alors vers le
1 h&Ms, en jouant une marche triomphale. Les
loueurs du camp victorieux se placent derrière le
|amqueiir, se tenant bras dessus 'bras dessous, et,
, ion revient en pompe au village, où le bal com-
? menee aussitôt. La .première danse est réservée
aux chouleurs qui ont remporté la victoire. Un ban-
quet a lieu vers 8 heures du soir et il est suivi
de danses qui se prolongent fort avant dans la,
Blllt.
1 Telle est. la. choule moderne au pays picard. Elle
j est Pratiquée à date fixe dans une série de vil-
lages autour 'de Compiègne, et constitue une sur-
' Ç,1€nan'te .survivance des mœurs' de l'ancienne
-vr"n'ce- Le football de l'antique Bretagne, tel que
-, ; î1*?0?. a décrit -Souvestre, .était un jeu âpre et
-- = "ratât au coups de pied les querelles perso.nnenes. La choule
j ; «68 bords de ',-Oise est dépourvue (le cette rudesse
. ; -farouche. Elle est un véritable sport, qui pos-
9M. 'r^les et ses traditions. Les aimables |
: P'elimmaires qui l'.acco.mpa.gn.ent, les galants ébats
dont il est suivi,, lui impriment un caractère de
H courtoisie très vieille-France.
Pourquoi les folklorist.es, dénommés chez nous
| P'us souvent l'éaio1!alistes, ne nous donnent-ils
| pas. nne fois l'an, dans chaque province, une re-
f , constitution publique de nos vieux sports popn.
, Jaires ? C'est à eux qu 11 appartient de mettre en
action, pour le plaisir de nos veux. cette page pit-
m MMsque de la vie d'aut-refoiE.
Gaston Sévrette.
iies villes où l'on voudrait se Jav,
- vil^^Q11-06. TKcteum nous avait signalé que
de bu "D ^t-Lo ne .possédait pas d'établissem
vfn» ^ a-vons écrit a" maire de la .pc
-reçue voici l'intéressante .. réponse que nous av
effet, Ja guerre a fait disparaître l'uni
établisscm existait ent de bains, dû à l'initiative 1Jril
q ' a ' à Saint-Lô. C'est pourquoi l'une
premières préoccupât mis de r administrai ion
• ZZ e,' dès 1919, fllt création d'un établi
: même 9 bdins-douches, par la ville t
■ at)ons, projet de S.iû.onn francs a été dressé : r,
t . m,,?S' depuis près de deux ans, traité avec
U son 1)Our les appareils, mais notre dossier
i "-epuis longtemps M< ministère, aux fins de dt
i CM0? i uti.hté publique et de subvention su
i <-'««il des jeux.
| , On le voit Paint-Ln ne mérite pas de fig
, ans notre flétrissante rubrique des villes où"
; 2 Be Se lave pas.
s ; • „ e«t le ministère de l'Intérieur qui est seu1
; POlisable...
i ■ - ■ - '■ —
; N'affectez pas de passer letitei)zen
S vantune voiture qui va trop vile
s ; tort du conducteur vous consoler
d'êtn écra»é î
LE PROBLÈME DE L'HEURE D'ÉTÉ
Mich
(Dessin de Mich, dans l'Echo ds Paris.)
AUTOMOBILE
M. V. Constant demande
que la plupart des contraventions
soient payées sans délai
Quel est l'automobiliste qui, avant eu une con-
travention, n'a maudit les formalités auxquelles
donne lieu 'son paiement ? La contravention a tôt
fait de doubler ou de tripler, et elle procure maint !
dérangement regrettable. ' ]
M. ' Victor Constant, député, vient de déposer
devant la Chambre une proposition de loi dont le
texte fut élaboré par la Ligue Commerciale et In-
dustrielle du Nord-Ouest. Le texte est simple, et
l'on verra, à sa lecture, combien il supprimerait
de formalités .inutile,s. Nous croyons savoir que ce
texte a reçu l'appui de nombreux députés ; voici
les articles proposés. par M. Constant :
Article premier. - A dater de la promulgation
de la présente loi, toutes les contraventions pas-
sibles d'amendes de simple police seront uniformé-
ment fixées ci 20 fr., sans dcctH)M, à la condition
qu'elles seront immédiatement payées I)ei- les dé-
linquants on, au plus tard, dans les huit jours de
la contravention.
Ar. 2. - Les agents de l'autorité seront munis
de carnets à souciie, délivrés par les^ percepteurs-
et seront autorisés . à toucher immédiatement le
montant des contraventions contre reçu.
Dans le cas où le délinquant, ne payerait pas'
tMMK.edMtetnent, l',agent devra signaler la contra-
vention au percepteur de la résidence dit délim-
quant si celui-ci reconnaît la contravention qu'il
aura à payer dans les huit jours..
Art. 3. __ Le produit des amendes sera affecten
comme suit : trois quarts a l 'Etat, un quart aIt
département..
Art. 't. — La présente loi abroge toutes les lois
antérieures se rapportant aux peines d'amende de
simple police, à la condition expresse que le délin-
quant reconnaisse la contravention et s'en libère
comme il est dit ci-dessus. ■
Il n'est, pour le surplus, rien change aux dis-
positions de la procédure, notamment en ce qui
concerne la pénalité, d'emprisonnement et- la con.
trainte par corps, qui devra toutefois être, autant
que possible, transformée en journées de travail.
Notre approbation ne .doit naturellement pas en-
gager la police à multiplier ses contraventions,
~ mai" la, contravention était un mal, — parfois né-
cesga,ire 1 — mieux vaut qu il soit rapidement
guéri...
ART ET SPORT
Le Sculpteur chez les Boxeurs
SWINGS ET UPPERCUTS
ESQUISSES ET CROQUIS
« - La Société des Peintres et
Sculpteurs de Sport » (J 12, boule-
vard Maies-herbes), serait très -'recon-
naissante aux sociétés qui voudraient
bien admettre les artistes sur présen-
tation de leur carte de sociétaire, à
venir faire quelques croquis. »
C'est ainsi que nous annoncions récemment l'heu-
Muse initiative prise par' le groupement dont le
président, très actif, est M. Robert-Gllillou.
Hier, ce projet a reçu un commencement de réa-
lisation : M. E. Cavaillon, sculpteur, sociétaire de
[illisible]
CROQUIS D'ENTRAINEMENT
H par Cavaillon.
la, Nationale et du Salon d'Automne et conseil
du nouveau groupement s'est rendu à la salle de
boxe Eudetino et a. pris^ quelques « notes « sur Bou-
zon.nie, champion, de France poids mouche.
Dans la petite salle du boulevard Rochechouart,
d'ou sont sortis tant de- champions fameux : Bc'u-
zonnie et Pionnier, font quelques reprises d'entrai.
îiVment, - un grand diable, .joliment musclé, s'es-
[illisible]
POUZONNIE
I yar Cavaillon
.'rtiiM; sur un sac; de ]eu- I
nés espoirs . regardent
quand ils ne sautent pas
à la corde. An, nmr, une
litho-de Bernard, notre
regretté chanson, de
nombreuses photos et des
affiches annonçant les
grandes rencontres des
« As J) de l'équipe Eude-
lin
Dans un coin, l'œil
vit' aussi et la main non
moins preste, l'artiste
suit les gestes des athlè-
tes et les note d'un
crayon nerveux.
A,ï "P, Cnvaillon Qui a
vendu récemment une Joueuse de Tennis au
Cercle des Jeux Sportifs de La. Bourboule, va-t-il
bientôt nous donner un (l boxeur » ? En tout cas
nous attendons de lui,. pour le prochain Salon, un
Athlète soulevant des poids, taillé'à même la. pierre.
L'entraînement est fini pour le champion et
l'étude terminée par l'articte. Dans le petit ves.
tiaire, l'un l'autre se serrent la main et échangent
leurs impression.. EvidernmeJit, le premier n'ap- •
précie peut-être pas très exactement les croquis
du second qui n'a. sans doute pas saisi tous les
détails du travail du r.ude battant... mai.s tous
deux sont, satisfaits en somme.
L'art, et le sport commencent à 6e fréquenter.
• Ils arriveront, un jour à se comprendre tout à
fait.
Et ce. sera tout avantage pour les deux.
LES SPORTS ET LA FEMME
Comme le professeur Langlois
le docteur Thooris
condamne le football
et la boxe
Son éducation physique doit viser à la « qua-
lité » musculaire et non à la quantité.
La' culture .physique de la, femme comprend
trois phases : puériculture, juvéniculture, muliéri.
culture. , , ...
Pas de différence à, établir entre la .puériculture
des filles et celles des garçons : même élevai,
mêmes exercices, mêmes jeux. Elle va de la nais-
sance 'à :1 Z ans. ,
La juvéniculture s'étend de 12 a 18 ^ans. Elle
correspond à la période de croissance, olt ont lieu
toutes les péripéties du ,développement musculaire
et osseux. La femme, comme tout. vertébré, doit
être dotée pour vivre d'une enveloppe musculaire.
La carence musculaire est. l'une des principales
causes de ses misères physiologiques. Ce n'est pas
une raison pour la viriliser par une enveloppe mas-
.sivo et grossière. L'éduca\teur doit viser la qualité
musculaire et non la. quantité. _ Pourquoi '? Parce
que la quantité diminue l'élasticité indispensable
à ln, femme. Or, plus un muscle est gros, moins il
est souple. Entretenez-en donc le tonus, mais non
le volume. L'élasticité est une fée qui abrège 1 'en-
fantement, répare les distensions, en^ .efface .les
traces, conserve la forme et la beauté. Pour re-
pa.ndr.e de tels bienfaits, elle ne demande qu une
chose : des mouvements d'amplitude.. ;
Si l'élasticité est nécessaire 11 la maternite,
l'adresse est indispensable pour l'élevage ( et le
ménage. La maladresse est l'origine du désordre
et des accidents ; elle est à la base du dépeuple-
ment. La mère dort être avertie de tous les dan-
gers extérieurs, pouvoir y parer, avertir ses en-
fants et leur apprendre à s'en préserver. L'adresse
c'est .l'expérience ; on l'obtient par le mouvement
varie.
Pas de sports violents
Enfin, la juvéniculture féminine doit viser à la
grâce et au style. On y arrive par la danse, les
jeux et l'imitation des .modèles. Le style n'est plus
Iié à l 'originalité d'un champion, mais' à la
coordination, et à l'harmonie du geste avec -la
forme du sujet. _ ■ ■ é
Ainsi, la juve.nicultu.re doit avoir un triple but
biologique, social .et esthétique : le premier, né-
cessaire ; le second, utile ; le troisième, superflu.
C'est d'ailleurs à ce superflu. que tiennent le
.plus les Français... et les Françaises.
La .muliériculture se confond avec la .pratique
des devoirs maternels. La mère devient, à son
tour, éduca'trice. Son activité sportive s'emploiera
à préparer, chez ses. enfants, les aptitudes aux
exercices qui l'ont faite souple, adroite et bien
modelée.
La commission se rallie à l'opinion, du docteur
Bellin du Coteau : le championnat féminin ne cons-
titue qu'u:rb amusement. Les méfaits de la compé-
tition devront être jugulés par la limi'ta.tion sévère
des distances et des tempe. Pour les femmes, pas
de spécialisation.
Il y a lieu de ne pas encourager les sports vio-
,lents tels que le maniement .des haltères, la boxe
et le football.
Docteur Thooris.
Allô ! Allô !
C'est très bien d'avoir liquidé la situation du
Stade Pershing... mais celle du Stade
Bessonneau ? ,
Le Stade Bessonneau, - donné par le député
du Maine-et-Loire au Comité National d'Edu-
cation physique, à condition que celui-ci le
gère et l'entretienne, est exactement dans la
même position que Pershing, du fait de la.
dissolution du Comité National.
Actuellement, le Stade vivote boulevard
Jourdan. Il a encore quelques années à vivre,
et il serait peut-être boh qu'on ne l'oublie pas
dans les pourparlers en cours.
Le cinéma est bien la meilleure des propa-
gandes. L'image frappe. Ainsi, ce petit
gosse de sept ou huit ans n'est certainement
allé dans aucune salle de boxe. Il n'a pas non
plus suivi l'entraînement, à Manitot ou à Vil-
lemeux, des . Criqui et des Ledoux. Et pour-
tant, l'autre jour, chacun pouvait le remar-
quer dans la cour du patronage qu'il fréquente,
s'évertuer à boxer contre son ombre...
N'a-t-il pas appris cela en voyant sur l'écran
l'entraînement de Criqui, de Ledoux ou de
Carpentier se dérouler ?
Le Stade Pershing va être confié à la ges-
tion du Comité National des Sports.
C'est bien. Ce qui va être plus drôle, ce sera
la façon dont 'le Comité recevra les Fédéra-
tions dissidantes, comme la F.S.A.F., chère
à Verdelet, la F. S. F. S. F. de Mme IVlillbt, la
Fédération du docteur Michaux, ou celle des
-socialistes. ' .
C'est que le Stade Pershing pourra être
accordé aussi bien à l'un qu'à l'autre de ces
groupements et au même titre qu'aux Fédé-
rations afijliées au Comité National des
Sports.
. Y aura-t-il conflit? ou bien les conversa-
tions à venir seront-elles un premier pas vers
des collaborations, et peut-être des fusions?
Le concours de plans de. Stade Olympique a
fait naître plusieurs associations d'ar-
chitectes. Les deu-x plus importantes sont cel-
les qui se groupent autour de M. Faure-Dujar-
ric, ancien capitaine du Racing Club de Fran-
ce, et de M. Raoul Brandon, architecte du
Gouvernement. Le premier, qui est un sportif,
s'est assuré la collaboration de deux archi-
tectes. Le second, qui est un architecte, s'est
assuré la collaboration de deux sportifs. La
loi de l'équilibre et celle de la symétrie sont
ainsi observées. '
Mais on dit qu'il s'en fallut de peu que
MM. Faure-Dujarric et Brandon ne s'entendis-
sent. On mettait simplement une condition :
c'est qu'un international de football, dispa-
raisse de la deuxième combinaison. Mais M.
Brandon tint le coup, et c'est pourquoi le jury
sera embarrassé entre deux projets également
intéressants... •
LES. AGENTS A CHEVAL
[illisible]
(CI. Avenir.)
Une excellente idée pour favoriser la circulation...
Un catalogue d'Alcyon est toujours intéres-
sant, et nos lecteurs feront bien de ré-
clamer, en écrivant à Courbevoie (Seine), le
catalogue R des Cycles et Motos Alcyon. -Il
leur sera envoyé gracieusement.
Nous apprenons que la carrosserie de sidecar
adoptée par les pompiers de la Ville de
Paris, dont nous avons donné hier en première
page une photographie, est un CeeL fourni par
MM. Cachemaille et Lessieux, 24, avenue Pe-
reire, Asnières. Téléphone :. 69o.
/'Annuaire des Sports, cette véritable ency-
' clopédie illustrée de tous les sports que
vient d'éditer notre collaborateur Léon Ma-
naud, remporte un succès très justifié.
C'est une édition extrêmement luxueuse
ayant trait à tous les sports : sports mécani-
ques et sports humains ; le volume comporte
352 pages, 200 ' illustrations, toutes les tables
de records de France et du monde, 'les éphémé-
rides de l'année 1921, quarante articles techni-
ques, le calendrier de 1922, etc., etc.
Il est en vente à l'Auto et au Bureau des
Sports, J, rue Grétry, à 5 fr., franco 6 Ir, ;
édition de luxe 10 fr., franco 11 fr.
Le Téléphoniste.
L'HEURE D'ETE
L'Union Vélocipédique du Louvre
a réuni à elle seule
28.000 signatures !
Que toutes les sociétés en fassent autant avant
demain mardi, 18 heures !
L'Auto ne publiera plus de bulletin pour l'h.eure
d'été. Dans ces conditions, nous pensons arrêter
notre referendum mardi, à 18 heures. Mercredi,
noue porterons nos -milliers et nos milliers- de si-
gnatures au Comité National des Sports, qui les
joindra, aux siennes et les fera. parvenir aux pou.
voin; .publics de la façon que nous indiquerons.
L'arrêt de notre referendum nous amène des
flots de réponses. Hier, M. Fr,aq, président de
l'U.V. du Lom-re, nous a, fait parvenir 2.000 si-
gnatures provenant des grands magasins du Lou-
vre. Et nous continuons à recevoir de multiples
pétitions de nos sociétéa. , ■ .
L'assemblée générale de la Ligue Lorraine de
Football, composée de 135 clubs et d'environ
5:000 membres, a émis un vœu qui se termine
ainsi :
L'assemblée demande que le Parlement éta-
bUsse définitivement une heure d'été qui permet.
trait à nos 5.000 membres de se livrer à la prati-
que du sport, après la journée de travail et à la
faveur de l'allongement du jour, cela pour procn-
rer et conserver à la France une génération d hom-
mes vigoureux, sains et bons artisans de let pros-
périté nationale.
Les réponses à notre pétition
Parmi le3 derniers bulletins reçus, notons ceux
de :
'MM.-' Henri Gi-ltien; le personnel de l'agence F de la
Société Générale-; le Sporting Club du Perreux et seà rodé-
•tai-Tés; J(I .personnel des fil, de Peugeot frères, 2 bis, rua
Bé,raiiger ; les classes 3 A et 3 B du Lycée La'kan&! ; les
40 employés et ouvriers de la fabrique de cartonnage Develle
et Drieux; Boisgard, banquier; M. Reydy et M,llo Jourde,
receveur et aide des P.T.T. à Broseac,; le lieutenant Car-
r-illo, chargé des sports au 506" R.C.C., et ses 400 poilus
sportifs; le Sport Nautique Abbevillois et ses 1,10 membres;
le 'personnel de la 6ous-i,ntenda,nèe des a.teliers de cons-
truction de Vincennes; docteur Blasart; Laurant,, métreur,
et ses employés ; le personnel des établissements Hutchinson.
de Paris; le Sporting Club de Sélestat; lieutenant Simoni,
de Toulouse; M. de Sigel, .industriel, et Mme; Arthur
Dandelot, critique musical; C. Stroesco, de M'Opéra-Comique;
Pierre Reitlinger, du Conservatoire; Jacques Véti.llard;
Suzanne Thévenet, de l'Opéra-Comique; Jacques Dandelot,
recordman de France de course à pied ; Marcel Dupré, orga-
niste à N-otre-Dame; la. Société d'Escrime de Colombes, etc.
N'oubliez pas...
de nous faire parpenir au plus tôt votre bulletin,
car nous arrêterons notre referendum demain
mardi, à 18 heures.
EDUCATION PHYSIQUE
M. Bénazet demande
que ceux qui n'ont pas le C.P.S.M.
fassent deux mois de plus
Le projet de loi sur le recrutement de l'armée,
viendra prochainement devant la Chambre. Nous
avons analysé en d'autres temps les dispositions
qui s'appliquent à l'éducation, physique et noté,
entre au très, que les avantages accordés à ceux qui
«À nréoarent ohvsique-
M. BF,KAZET
ment sont nuls, ou à
peu. près.
Or, M. Bénazet, dépu-
té de l'Indre, a déposé
un. contre-projet qui.
:3'in6pire, dans &es di-
rectives générales, des
idées du général de
)'1aud 'hu,\'. A propos de
la, préparation physi-
que, voici ce que M. Bé-
nazet demande :
Art. S. — Sont appe-
lés sous les drapeaux
deux mois avant leur
classe, et sans que ces
deux mois comptent dans
le temps de service dtÍ
en, vertu de la loi, les
jeunes Français dans la
situation suivante :
a) N'ayant pas satisfait à un programme mini-
mum d'entraînement physique et militaire dont les |
conditions variables chaque année sont publiées au 1
moins deux ans à l'avance. Les jeunes gens n ayant j
p(is satisfait aux conditions d'entraînement, pli y si- 1
que ont droit, sur leur demande, à obtenir le sur- \
sis pendant deux ans au. maximum pour pouvoir
se -représenter à un nouvel examen ; il suivent le
sort de la classe avec laquelle ils entrent sous les
drapeaux..: ' " ' '
, Art. 9. - Les jeunes gens ayant un entraÎne-
ment physique et militaire jucté suffisant peuvent
devancer l'appel à partir de l'âge de dix-huit ans ;
ils suivent le sort de la classe avec laquelle ils ont
été incorporés. Des instructions ministérielles dé-
terminent chaque année, et deux ans à l'avance, les
conditions nécessaires.
N'est-ce par, là ce que nous ne cessons de récla-
mer depuis 1919 ?
Pourquooi le programme olympique
ne comprend-il que des épreuves de vi-
tesse ?
Un Grand Prix de Lenteur n'y serait
pas déplacé.
LA CIRCULATION DANS PARIS
Va-t-on modifier
les règlements de la circulation ?
9
Nous croyons savoir que la préfecture de police
étudie un projet. de codification de la circulatioI1
parisienne. Il me s'agirait pas 'de transformations
profondes, mais.surtout d'unification des .règles qui
dirigent actuellement 1-a. circulation parisienne.
C'est le service de l'actif M. Serthier qui pré-
pare ce travail., - j
LES GRANDS PRIX DE L'A.C.F.
BALLOT
COURRA
Le constructeur vainqueur du Grand Prix
d'Italie enverra aujourd'hui à la Commis-
sion Sportive les engagements de trois
« deux litres ».
ET NOTRE CONFIANCE S'AFFIRME !
Ballot courra, le Grand Prix de StraBbourg.
La chose est désormais hors de doute ; le grand
constructeur du boulevard Brune ,enverra, aujonr-
d'hui même, so.n engagement à la Commission
s.portive .de l'A.C.F., et l'Auto est heureux de
l'apprendre à ses lecteurs.
Certes, il eut été. surprenant que ne fût pas pré-
sent à la grande bataille de 1.922 l'homme qui, au
lendemain même de l'armistice, se révélait notre
champion et, faute d'épreuves nationales, allait
moissonner des lauriers jusqu'en Amérique. Orh
sait avec quelle maestria Ballot clôtura la,, saison.
1021, 'assurant à nos couleurs la .première victoire
internationale, remportant le Grand Prix d'Italie
-et ;battarit tous les records du inonde à H5 kil.-
heure de moyenne.
Le tempérament de -ce rude lutteur, de ce g,rand
industriel qu'est Ballot, nous était assez connu,
et on s'est- parfois demandé pourquoi son inscrip-
tion n'était pas encore parvenue à la Commission
sportive.
LBien entendu, les commentaires n'ont pas mani
qué. On a dit ;
« — Ballot fait comme tant d'(iiitres : après ses.,
succès, il quitte le jeu...
On a dit également :
« — Sa deux litres de 1990 était admirable et
battait tous les rendements de l'époque... mais, en
ce ne sera peut-être plus la même chose. »
Comme toujours, la vérité était plus simple, et •
nous la dirons.
Que Ballot ait longtemps hésité (et nous avons
connu ses méditations), cela se comprend.
D'une .part, le règlement 192:2 ne lui permettait
pas d'utiliser- ses premiers châssis, puisque la.
clause de poids prévue ne l'avantageait pas... bien
loin de là. Par suite, nécessité d'établir de non-
velles voitures et de les essayer, ce qui signifia
1 M. - BALLOT
. J ULES G OCX .
quelque chose pour un homme comme Ballot, qui
apporte tant de conscience à-tout ce qull fait. Or,
les circonstances ne s'y prêtaient guère, ^ car le
constructeur du boulevard Brune travaille a plein,
et sur sa série deux litres sport, et encore, et sur-
tout, sur la Jeux litres type commercial, dont e
succès a dépassé toutes les espérances, et dont le
moteur, exposé au dernier Salon, avait fait sen-
sation .chez les con.nais.seurs, parce qu'il pose — le
premier — les principes .de .construction du moteur
moderne d'automobile. D'ailleurs, Ballot est le
« père » du moteur de 2 litres..
Connaissant ees absorbantes occupations, je di..
sais, il y a quelque temps, à Ballot ;
.très dure pour vous... »
Et lui de me répondre :
« — C'est précisément la difficulté qui fait Te.
prix de l'effort... »
Qui dira, comme il convient, tout Je prestige ,
que notre industrie renaissante doit f à cet effort
d'llll homme, grâce à qui nous a été restituée kI.
belle et .saine émulation, mère de la prospérité na..
tHLes6cônducteurs ? Goux... naturellement, Goux,
tant de fois vainqueur... puis le sympathique et
audacieux Foreeti ; je serai plus discret quant au
troisième, qui sera, sa.ns conteste, le benjamin
des « As » qui s'affronteront à Strasbourg.
L'enlacement de Ballot... hé! voilà, qui, accroît
encore notre confiance.
C. Fareux.
LES ÉPREUVES DUBONNET
Jeunes coureurs et vétérans
sillonnent les bois de S4- Cloud
Le Grand Handicap revient au jeune Poirier, d'Etampes. - Le Critérium des Vieux est
pour le vétéran Feuillais, de Rennes.
D'ABORD LES ANCIENS
Il faisait un temps idéal, hier matin, dans le
parc de Saint-Cloud, .a'ussi les « vieux » se sont-il,
empresses de venir participer iJ. notre Critérium
des Vieux.
Le handicap, en tous points réussi, revint au
Rennais Fouillais, âgé de 46 ans, qui fit une très
belle course, suivi de Decormeilles et notre vieille
connaissance Mariez.
Dans le classement- scratch, Louis Bouchard se
classe premier el) 33 m. 3S 's. devant Levreux, de
Rouen, le Clialon,nais Haller et nos anciens cham-
pions A. 'Moché, Duménil, Cousin, etc. Soixante-
treize concurrents terminèrent- le parcours et tous
étaient enchantés d'avoir participé il, cette belle
wirpnvf. pt, furent très applaudis.
La course
A 10 h. 30, notre collaoorateur _ l,éon Manand
fait l'appel des concurrents et le départ, est- donné
par M. Ch. Poulenard, tandi.s que M. Capron tient
ip chronomètre.
Le passage, à mi-course, se fait dans 1 ordre
suivant : 1. 010zewsky, en 24 m. 9 s.; 2. Decor-
meilie en 24 m. 15 s.; 3. Herzouaeh. en 25 m.
37 s -Y Petit, en 25 m. 38 -s.; 5. Van Vlamer-
' tin"lie en 26 m. 18 s.;'l), H. Desgrange, en :2û m.
30 "'6., puis Feuillais en 26 m. s., ensuite les
coureurs se succèdent 4 peu d'intervalle les uns
rW i litres L. Bouchard passe GOc.
L'arrivée
1. J. Feuillais W.S. Rennais), 4G ans (9 m.),
en 3-1 m. 1 i s.
2. Decorme1l1e.s {:C,A.P.J, 4S ans <13 m.), en
41 m. 3C s.
3. Mariez (Montlucon), 52 ans (S m.), en 39 m.
2 s.
4. Van Vlamertynghe (S.F.), 41 ans (13. m.!,
en 44 m. 22 s.
5 Bclck .fC.A.XIV0), 38 ans (9 m.), en 40 m.
40 s...
G. Lamoureux ('Métro), 40 ans (3 m.), en •>'> m.
5G s.; 2. Levreux: .(Rouen). 36 ans (2 in.), en m.
2 s.- S. H. Desgrange (S.F.), 57 ans 03 m.), en.
45 m. 4 s.; 9. More! (C.E.P.), 41 ans «i m.), en
38 m. 5 s.: 10. Chantôme (S.F.), 41 ans <11 m.),
en 43 m. 38 g,
LES « VIEUX Il EN" COURSE
'A1t 'premier .plan Olswski (Mi ans), suivi de G.
~ Deg,«,,ge - (û7 ans).
11. Haller (S.C.C.), 39 ans (2 m. 30 s.), en 33 m.
39 s.; 12. Gngn'cn (-S.F.), 43 -ans (12 m.), on m.
1) S.,, 13. Cousin (J.S.A.). 37 ans (3 m.), en ->u :n.
1.7 s.; 14. Vigna.t iC.A.S.), 4t ans (4 m.), en . / m.
25 s.; 15. Hergpuach (Ind.). (il) ans (1(> m.), en
49 m. 30 s.; !(>. Dépasse (S.F.J. 40 ans (t> m.), en
39 m. 36 s.; 17. L. Bouchard (S.A.M.). 38 ans 'Ci).
•
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2- ligne CENTRAL. 28-12
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Directeur-Rédacteur en chef :
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JEUX D'AUTREFOIS
La choule
du mercredi des cendres
à Compiègne
LA GRANDE PARTIE ANNUELLE
AURA LIEU DANS DEUX JOURS
Elle est la reconstitution du vieux football du moyen âge et présente tous les caractères de courtoisie des vieux jeux français.
I Le /«bail -du È-
| Wbles et du ,peuple, i* pas en 6Ubsiste
p,,u. comme 0111 pourrait le cro ^ é dfi
dans im coin .de lu;ance Lit l'an- «
Paris, d'ans .les environs de Co P „ -et la __
tique choule ee joue Une fois P , Mardi-
variable selon des communes, est .tautôt d kMardi
«j» tantôt le 1\fcrcredi est
Mi-Careme. ] ^tjons joyeuses ont été
villageoise dont lee j Oralement à travers les
maintenues piœcjue
sièc,lee. j- icr mars, l :1 cboule sera jouée
dans te ]oli vI.na.ge, fl
6M ^v près de. Compiègne :et. dans divers 1
ccS voisines.. Les différentes phases de la
cérémonie qui accompagne le jeu sont les cm
heures du matin, les jeunes gens .se réunis-
Kent dans l'estaminet où le ballon, -est déposé. Ils
trouvent là les mUBICH=ns du pays, en habit de fête,
' la. casquette galon,née sur .la tête. Un cortège se
forme et l'on se rend, au son des CUIvres et. des (1,
hautbois chez la plus. récente mariée de la com. L
mnue, à qui revient l'honneur d'habiller la choule, d<
c'est-à-dire de l'orner de rubans. Puis, le groupe
rie* chou.leu.rs et d'ins.trumentiat.es commence 6a ci,
■■ promenade à travers les rues, quêtant, de maison te
i: en maison, donnant des .aubades '¡,Ditere.ss,"eG aux d
conseillers muniei¡pallX et .aux notables du lieu. 1
f Ensuite, la phalange bruyante se .rend dans les d
- commune,,> voisines dont -les maires ont accorde, t(
; au préalable, le droit de quête. Les .sommes ainsi le
1 recueillies ne serviront, pas 11 payer des tribunes
! ou l'aménagement ' d'un ground réglementaire, ,
mais à solder les frais du festin et du bal qUI g
E Buivront le match. • , . \}
| Celiii-ci a lieu vers 3 heures de 1 après-midi,
f Le terrain est.... la grand'route. Il s étend sur J
l im kilomètre exactement. Les buts consistent en
K deux cercles garnis de. papier tendu, et ayant
0 m. 40 de .diamètre. Ils sont placés à une hauteur
de 4 m. 50 du sol et suspendus entre deux arbres,
11 l'aile d'un fil de fer. Ils sont placés perpendi-
culairement ainsi que des signaux de chemin de
fCLa halle .est ronde, faite de cuir, bourrée de «•
■ cuir .et de foin , et non ' ,,Onfl,ée. Son diamètre est
; de 15 centimètres.. q
LI1 mise en jeu est, .selon la vieille tradition.,
empreinte d'une certaine solennité. ' Le ^ maire
s'avance et lit à haute voix le règlement, ou figu- c
reTht des articles comme ceux-ci :
t- Tout homme ou garçon qui, à défaut de réflexion ^
' ou par entêtement, jetterait -la chaule du côte s
- oppose à son -parti, encourra la peine de la bascu- (j
la.de.. c
Il est expressément défendu à tout individu qui
prendra part au ■ jeu de former des ta" qui pour- q
! raient devenir regrettables. _ <
î Il it aura douze bouteilles de vin. , . i
|« Noire garde champêtre est chargé de l'exeeution (
f du présent arrêté.
Une brève .enquête nous a permis de découvrir j
que la peine de la basculade était un passage à j
tabac .plus ou moins énergique. Quant aux tas <
énigmatiques, ils désignent simplement. une mêlée <
analogue à celle du .rugby.
Le jeu consiste non pas à attaquer le camp
adverse, mais à lancer La, choule vers le but de son
ipropre camp, puis à la, faire passer une fois à
travers le cercle. 1
Les équipes sont composées d'un nombre illi- J
; mite de joueurs, les célibataires étant dans un
camp et les hommes mariés dans l'autre.
Une règle étrange .de la choule veut que tout but
gagné avant une .heure de jeu soit nul. Les joueurs
ne peuvent, pendant les soixante premières mi-
nutes, que préparer l'essai. Il est' vrai qu'ils doi-
vent faire franchir ,au .ballon au main", les 500 mè-
treB qui séparent un 'but du centre.
Sont interdits ,les coupe de pied dans le ballon,
les arrêts, les plaquages, tous les corps à corps.
Des {lU 'un joueur a le ballon dans les mains, toute
opposition .s'arrête. Il le lance, sans- être inquiété, •
en avant, le plus loin, 'pŒ\Sible, vers son but. Les
adversaires se précipitent, tentent. de s'emparer de
la halle et de la, rapprocher de leur but. On juge
du .spectacle que présentent ces cinquante ou
soixante hommes ee déplaçant sans cesse,- au mi-
lieu des cris, des rires, des applaudissements des
nombreux spectateurs, ca.r ceux-ci sont Légion,
. accourus des villages environnants et de Compiè-
gne même, où la chaule est très connue.
1 Lorsque la balle a été lancée au travers d'un
- d«s deux buts, le jeu s'arrête. La. mU5iqne, .qui est
demeurée sous Jea armes, s'avance alors vers le
1 h&Ms, en jouant une marche triomphale. Les
loueurs du camp victorieux se placent derrière le
|amqueiir, se tenant bras dessus 'bras dessous, et,
, ion revient en pompe au village, où le bal com-
? menee aussitôt. La .première danse est réservée
aux chouleurs qui ont remporté la victoire. Un ban-
quet a lieu vers 8 heures du soir et il est suivi
de danses qui se prolongent fort avant dans la,
Blllt.
1 Telle est. la. choule moderne au pays picard. Elle
j est Pratiquée à date fixe dans une série de vil-
lages autour 'de Compiègne, et constitue une sur-
' Ç,1€nan'te .survivance des mœurs' de l'ancienne
-vr"n'ce- Le football de l'antique Bretagne, tel que
-, ; î1*?0?. a décrit -Souvestre, .était un jeu âpre et
-- = "ratât au
j ; «68 bords de ',-Oise est dépourvue (le cette rudesse
. ; -farouche. Elle est un véritable sport, qui pos-
9M. 'r^les et ses traditions. Les aimables |
: P'elimmaires qui l'.acco.mpa.gn.ent, les galants ébats
dont il est suivi,, lui impriment un caractère de
H courtoisie très vieille-France.
Pourquoi les folklorist.es, dénommés chez nous
| P'us souvent l'éaio1!alistes, ne nous donnent-ils
| pas. nne fois l'an, dans chaque province, une re-
f , constitution publique de nos vieux sports popn.
, Jaires ? C'est à eux qu 11 appartient de mettre en
action, pour le plaisir de nos veux. cette page pit-
m MMsque de la vie d'aut-refoiE.
Gaston Sévrette.
iies villes où l'on voudrait se Jav,
- vil^^Q11-06. TKcteum nous avait signalé que
de bu "D ^t-Lo ne .possédait pas d'établissem
vfn» ^ a-vons écrit a" maire de la .pc
-reçue voici l'intéressante .. réponse que nous av
effet, Ja guerre a fait disparaître l'uni
établisscm existait ent de bains, dû à l'initiative 1Jril
q ' a ' à Saint-Lô. C'est pourquoi l'une
premières préoccupât mis de r administrai ion
• ZZ e,' dès 1919, fllt création d'un établi
: même 9 bdins-douches, par la ville t
■ at)ons, projet de S.iû.onn francs a été dressé : r,
t . m,,?S' depuis près de deux ans, traité avec
U son 1)Our les appareils, mais notre dossier
i "-epuis longtemps M< ministère, aux fins de dt
i CM0? i uti.hté publique et de subvention su
i <-'««il des jeux.
| , On le voit Paint-Ln ne mérite pas de fig
, ans notre flétrissante rubrique des villes où"
; 2 Be Se lave pas.
s ; • „ e«t le ministère de l'Intérieur qui est seu1
; POlisable...
i ■ - ■ - '■ —
; N'affectez pas de passer letitei)zen
S vantune voiture qui va trop vile
s ; tort du conducteur vous consoler
d'êtn écra»é î
LE PROBLÈME DE L'HEURE D'ÉTÉ
Mich
(Dessin de Mich, dans l'Echo ds Paris.)
AUTOMOBILE
M. V. Constant demande
que la plupart des contraventions
soient payées sans délai
Quel est l'automobiliste qui, avant eu une con-
travention, n'a maudit les formalités auxquelles
donne lieu 'son paiement ? La contravention a tôt
fait de doubler ou de tripler, et elle procure maint !
dérangement regrettable. ' ]
M. ' Victor Constant, député, vient de déposer
devant la Chambre une proposition de loi dont le
texte fut élaboré par la Ligue Commerciale et In-
dustrielle du Nord-Ouest. Le texte est simple, et
l'on verra, à sa lecture, combien il supprimerait
de formalités .inutile,s. Nous croyons savoir que ce
texte a reçu l'appui de nombreux députés ; voici
les articles proposés. par M. Constant :
Article premier. - A dater de la promulgation
de la présente loi, toutes les contraventions pas-
sibles d'amendes de simple police seront uniformé-
ment fixées ci 20 fr., sans dcctH)M, à la condition
qu'elles seront immédiatement payées I)ei- les dé-
linquants on, au plus tard, dans les huit jours de
la contravention.
Ar. 2. - Les agents de l'autorité seront munis
de carnets à souciie, délivrés par les^ percepteurs-
et seront autorisés . à toucher immédiatement le
montant des contraventions contre reçu.
Dans le cas où le délinquant, ne payerait pas'
tMMK.edMtetnent, l',agent devra signaler la contra-
vention au percepteur de la résidence dit délim-
quant si celui-ci reconnaît la contravention qu'il
aura à payer dans les huit jours..
Art. 3. __ Le produit des amendes sera affecten
comme suit : trois quarts a l 'Etat, un quart aIt
département..
Art. 't. — La présente loi abroge toutes les lois
antérieures se rapportant aux peines d'amende de
simple police, à la condition expresse que le délin-
quant reconnaisse la contravention et s'en libère
comme il est dit ci-dessus. ■
Il n'est, pour le surplus, rien change aux dis-
positions de la procédure, notamment en ce qui
concerne la pénalité, d'emprisonnement et- la con.
trainte par corps, qui devra toutefois être, autant
que possible, transformée en journées de travail.
Notre approbation ne .doit naturellement pas en-
gager la police à multiplier ses contraventions,
~ mai" la, contravention était un mal, — parfois né-
cesga,ire 1 — mieux vaut qu il soit rapidement
guéri...
ART ET SPORT
Le Sculpteur chez les Boxeurs
SWINGS ET UPPERCUTS
ESQUISSES ET CROQUIS
« - La Société des Peintres et
Sculpteurs de Sport » (J 12, boule-
vard Maies-herbes), serait très -'recon-
naissante aux sociétés qui voudraient
bien admettre les artistes sur présen-
tation de leur carte de sociétaire, à
venir faire quelques croquis. »
C'est ainsi que nous annoncions récemment l'heu-
Muse initiative prise par' le groupement dont le
président, très actif, est M. Robert-Gllillou.
Hier, ce projet a reçu un commencement de réa-
lisation : M. E. Cavaillon, sculpteur, sociétaire de
[illisible]
CROQUIS D'ENTRAINEMENT
H par Cavaillon.
la, Nationale et du Salon d'Automne et conseil
du nouveau groupement s'est rendu à la salle de
boxe Eudetino et a. pris^ quelques « notes « sur Bou-
zon.nie, champion, de France poids mouche.
Dans la petite salle du boulevard Rochechouart,
d'ou sont sortis tant de- champions fameux : Bc'u-
zonnie et Pionnier, font quelques reprises d'entrai.
îiVment, - un grand diable, .joliment musclé, s'es-
[illisible]
POUZONNIE
I yar Cavaillon
.'rtiiM; sur un sac; de ]eu- I
nés espoirs . regardent
quand ils ne sautent pas
à la corde. An, nmr, une
litho-de Bernard, notre
regretté chanson, de
nombreuses photos et des
affiches annonçant les
grandes rencontres des
« As J) de l'équipe Eude-
lin
Dans un coin, l'œil
vit' aussi et la main non
moins preste, l'artiste
suit les gestes des athlè-
tes et les note d'un
crayon nerveux.
A,ï "P, Cnvaillon Qui a
vendu récemment une Joueuse de Tennis au
Cercle des Jeux Sportifs de La. Bourboule, va-t-il
bientôt nous donner un (l boxeur » ? En tout cas
nous attendons de lui,. pour le prochain Salon, un
Athlète soulevant des poids, taillé'à même la. pierre.
L'entraînement est fini pour le champion et
l'étude terminée par l'articte. Dans le petit ves.
tiaire, l'un l'autre se serrent la main et échangent
leurs impression.. EvidernmeJit, le premier n'ap- •
précie peut-être pas très exactement les croquis
du second qui n'a. sans doute pas saisi tous les
détails du travail du r.ude battant... mai.s tous
deux sont, satisfaits en somme.
L'art, et le sport commencent à 6e fréquenter.
• Ils arriveront, un jour à se comprendre tout à
fait.
Et ce. sera tout avantage pour les deux.
LES SPORTS ET LA FEMME
Comme le professeur Langlois
le docteur Thooris
condamne le football
et la boxe
Son éducation physique doit viser à la « qua-
lité » musculaire et non à la quantité.
La' culture .physique de la, femme comprend
trois phases : puériculture, juvéniculture, muliéri.
culture. , , ...
Pas de différence à, établir entre la .puériculture
des filles et celles des garçons : même élevai,
mêmes exercices, mêmes jeux. Elle va de la nais-
sance 'à :1 Z ans. ,
La juvéniculture s'étend de 12 a 18 ^ans. Elle
correspond à la période de croissance, olt ont lieu
toutes les péripéties du ,développement musculaire
et osseux. La femme, comme tout. vertébré, doit
être dotée pour vivre d'une enveloppe musculaire.
La carence musculaire est. l'une des principales
causes de ses misères physiologiques. Ce n'est pas
une raison pour la viriliser par une enveloppe mas-
.sivo et grossière. L'éduca\teur doit viser la qualité
musculaire et non la. quantité. _ Pourquoi '? Parce
que la quantité diminue l'élasticité indispensable
à ln, femme. Or, plus un muscle est gros, moins il
est souple. Entretenez-en donc le tonus, mais non
le volume. L'élasticité est une fée qui abrège 1 'en-
fantement, répare les distensions, en^ .efface .les
traces, conserve la forme et la beauté. Pour re-
pa.ndr.e de tels bienfaits, elle ne demande qu une
chose : des mouvements d'amplitude.. ;
Si l'élasticité est nécessaire 11 la maternite,
l'adresse est indispensable pour l'élevage ( et le
ménage. La maladresse est l'origine du désordre
et des accidents ; elle est à la base du dépeuple-
ment. La mère dort être avertie de tous les dan-
gers extérieurs, pouvoir y parer, avertir ses en-
fants et leur apprendre à s'en préserver. L'adresse
c'est .l'expérience ; on l'obtient par le mouvement
varie.
Pas de sports violents
Enfin, la juvéniculture féminine doit viser à la
grâce et au style. On y arrive par la danse, les
jeux et l'imitation des .modèles. Le style n'est plus
Iié à l 'originalité d'un champion, mais' à la
coordination, et à l'harmonie du geste avec -la
forme du sujet. _ ■ ■ é
Ainsi, la juve.nicultu.re doit avoir un triple but
biologique, social .et esthétique : le premier, né-
cessaire ; le second, utile ; le troisième, superflu.
C'est d'ailleurs à ce superflu. que tiennent le
.plus les Français... et les Françaises.
La .muliériculture se confond avec la .pratique
des devoirs maternels. La mère devient, à son
tour, éduca'trice. Son activité sportive s'emploiera
à préparer, chez ses. enfants, les aptitudes aux
exercices qui l'ont faite souple, adroite et bien
modelée.
La commission se rallie à l'opinion, du docteur
Bellin du Coteau : le championnat féminin ne cons-
titue qu'u:rb amusement. Les méfaits de la compé-
tition devront être jugulés par la limi'ta.tion sévère
des distances et des tempe. Pour les femmes, pas
de spécialisation.
Il y a lieu de ne pas encourager les sports vio-
,lents tels que le maniement .des haltères, la boxe
et le football.
Docteur Thooris.
Allô ! Allô !
C'est très bien d'avoir liquidé la situation du
Stade Pershing... mais celle du Stade
Bessonneau ? ,
Le Stade Bessonneau, - donné par le député
du Maine-et-Loire au Comité National d'Edu-
cation physique, à condition que celui-ci le
gère et l'entretienne, est exactement dans la
même position que Pershing, du fait de la.
dissolution du Comité National.
Actuellement, le Stade vivote boulevard
Jourdan. Il a encore quelques années à vivre,
et il serait peut-être boh qu'on ne l'oublie pas
dans les pourparlers en cours.
Le cinéma est bien la meilleure des propa-
gandes. L'image frappe. Ainsi, ce petit
gosse de sept ou huit ans n'est certainement
allé dans aucune salle de boxe. Il n'a pas non
plus suivi l'entraînement, à Manitot ou à Vil-
lemeux, des . Criqui et des Ledoux. Et pour-
tant, l'autre jour, chacun pouvait le remar-
quer dans la cour du patronage qu'il fréquente,
s'évertuer à boxer contre son ombre...
N'a-t-il pas appris cela en voyant sur l'écran
l'entraînement de Criqui, de Ledoux ou de
Carpentier se dérouler ?
Le Stade Pershing va être confié à la ges-
tion du Comité National des Sports.
C'est bien. Ce qui va être plus drôle, ce sera
la façon dont 'le Comité recevra les Fédéra-
tions dissidantes, comme la F.S.A.F., chère
à Verdelet, la F. S. F. S. F. de Mme IVlillbt, la
Fédération du docteur Michaux, ou celle des
-socialistes. ' .
C'est que le Stade Pershing pourra être
accordé aussi bien à l'un qu'à l'autre de ces
groupements et au même titre qu'aux Fédé-
rations afijliées au Comité National des
Sports.
. Y aura-t-il conflit? ou bien les conversa-
tions à venir seront-elles un premier pas vers
des collaborations, et peut-être des fusions?
Le concours de plans de. Stade Olympique a
fait naître plusieurs associations d'ar-
chitectes. Les deu-x plus importantes sont cel-
les qui se groupent autour de M. Faure-Dujar-
ric, ancien capitaine du Racing Club de Fran-
ce, et de M. Raoul Brandon, architecte du
Gouvernement. Le premier, qui est un sportif,
s'est assuré la collaboration de deux archi-
tectes. Le second, qui est un architecte, s'est
assuré la collaboration de deux sportifs. La
loi de l'équilibre et celle de la symétrie sont
ainsi observées. '
Mais on dit qu'il s'en fallut de peu que
MM. Faure-Dujarric et Brandon ne s'entendis-
sent. On mettait simplement une condition :
c'est qu'un international de football, dispa-
raisse de la deuxième combinaison. Mais M.
Brandon tint le coup, et c'est pourquoi le jury
sera embarrassé entre deux projets également
intéressants... •
LES. AGENTS A CHEVAL
[illisible]
(CI. Avenir.)
Une excellente idée pour favoriser la circulation...
Un catalogue d'Alcyon est toujours intéres-
sant, et nos lecteurs feront bien de ré-
clamer, en écrivant à Courbevoie (Seine), le
catalogue R des Cycles et Motos Alcyon. -Il
leur sera envoyé gracieusement.
Nous apprenons que la carrosserie de sidecar
adoptée par les pompiers de la Ville de
Paris, dont nous avons donné hier en première
page une photographie, est un CeeL fourni par
MM. Cachemaille et Lessieux, 24, avenue Pe-
reire, Asnières. Téléphone :. 69o.
/'Annuaire des Sports, cette véritable ency-
' clopédie illustrée de tous les sports que
vient d'éditer notre collaborateur Léon Ma-
naud, remporte un succès très justifié.
C'est une édition extrêmement luxueuse
ayant trait à tous les sports : sports mécani-
ques et sports humains ; le volume comporte
352 pages, 200 ' illustrations, toutes les tables
de records de France et du monde, 'les éphémé-
rides de l'année 1921, quarante articles techni-
ques, le calendrier de 1922, etc., etc.
Il est en vente à l'Auto et au Bureau des
Sports, J, rue Grétry, à 5 fr., franco 6 Ir, ;
édition de luxe 10 fr., franco 11 fr.
Le Téléphoniste.
L'HEURE D'ETE
L'Union Vélocipédique du Louvre
a réuni à elle seule
28.000 signatures !
Que toutes les sociétés en fassent autant avant
demain mardi, 18 heures !
L'Auto ne publiera plus de bulletin pour l'h.eure
d'été. Dans ces conditions, nous pensons arrêter
notre referendum mardi, à 18 heures. Mercredi,
noue porterons nos -milliers et nos milliers- de si-
gnatures au Comité National des Sports, qui les
joindra, aux siennes et les fera. parvenir aux pou.
voin; .publics de la façon que nous indiquerons.
L'arrêt de notre referendum nous amène des
flots de réponses. Hier, M. Fr,aq, président de
l'U.V. du Lom-re, nous a, fait parvenir 2.000 si-
gnatures provenant des grands magasins du Lou-
vre. Et nous continuons à recevoir de multiples
pétitions de nos sociétéa. , ■ .
L'assemblée générale de la Ligue Lorraine de
Football, composée de 135 clubs et d'environ
5:000 membres, a émis un vœu qui se termine
ainsi :
L'assemblée demande que le Parlement éta-
bUsse définitivement une heure d'été qui permet.
trait à nos 5.000 membres de se livrer à la prati-
que du sport, après la journée de travail et à la
faveur de l'allongement du jour, cela pour procn-
rer et conserver à la France une génération d hom-
mes vigoureux, sains et bons artisans de let pros-
périté nationale.
Les réponses à notre pétition
Parmi le3 derniers bulletins reçus, notons ceux
de :
'MM.-' Henri Gi-ltien; le personnel de l'agence F de la
Société Générale-; le Sporting Club du Perreux et seà rodé-
•tai-Tés; J(I .personnel des fil, de Peugeot frères, 2 bis, rua
Bé,raiiger ; les classes 3 A et 3 B du Lycée La'kan&! ; les
40 employés et ouvriers de la fabrique de cartonnage Develle
et Drieux; Boisgard, banquier; M. Reydy et M,llo Jourde,
receveur et aide des P.T.T. à Broseac,; le lieutenant Car-
r-illo, chargé des sports au 506" R.C.C., et ses 400 poilus
sportifs; le Sport Nautique Abbevillois et ses 1,10 membres;
le 'personnel de la 6ous-i,ntenda,nèe des a.teliers de cons-
truction de Vincennes; docteur Blasart; Laurant,, métreur,
et ses employés ; le personnel des établissements Hutchinson.
de Paris; le Sporting Club de Sélestat; lieutenant Simoni,
de Toulouse; M. de Sigel, .industriel, et Mme; Arthur
Dandelot, critique musical; C. Stroesco, de M'Opéra-Comique;
Pierre Reitlinger, du Conservatoire; Jacques Véti.llard;
Suzanne Thévenet, de l'Opéra-Comique; Jacques Dandelot,
recordman de France de course à pied ; Marcel Dupré, orga-
niste à N-otre-Dame; la. Société d'Escrime de Colombes, etc.
N'oubliez pas...
de nous faire parpenir au plus tôt votre bulletin,
car nous arrêterons notre referendum demain
mardi, à 18 heures.
EDUCATION PHYSIQUE
M. Bénazet demande
que ceux qui n'ont pas le C.P.S.M.
fassent deux mois de plus
Le projet de loi sur le recrutement de l'armée,
viendra prochainement devant la Chambre. Nous
avons analysé en d'autres temps les dispositions
qui s'appliquent à l'éducation, physique et noté,
entre au très, que les avantages accordés à ceux qui
«À nréoarent ohvsique-
M. BF,KAZET
ment sont nuls, ou à
peu. près.
Or, M. Bénazet, dépu-
té de l'Indre, a déposé
un. contre-projet qui.
:3'in6pire, dans &es di-
rectives générales, des
idées du général de
)'1aud 'hu,\'. A propos de
la, préparation physi-
que, voici ce que M. Bé-
nazet demande :
Art. S. — Sont appe-
lés sous les drapeaux
deux mois avant leur
classe, et sans que ces
deux mois comptent dans
le temps de service dtÍ
en, vertu de la loi, les
jeunes Français dans la
situation suivante :
a) N'ayant pas satisfait à un programme mini-
mum d'entraînement physique et militaire dont les |
conditions variables chaque année sont publiées au 1
moins deux ans à l'avance. Les jeunes gens n ayant j
p(is satisfait aux conditions d'entraînement, pli y si- 1
que ont droit, sur leur demande, à obtenir le sur- \
sis pendant deux ans au. maximum pour pouvoir
se -représenter à un nouvel examen ; il suivent le
sort de la classe avec laquelle ils entrent sous les
drapeaux..: ' " ' '
, Art. 9. - Les jeunes gens ayant un entraÎne-
ment physique et militaire jucté suffisant peuvent
devancer l'appel à partir de l'âge de dix-huit ans ;
ils suivent le sort de la classe avec laquelle ils ont
été incorporés. Des instructions ministérielles dé-
terminent chaque année, et deux ans à l'avance, les
conditions nécessaires.
N'est-ce par, là ce que nous ne cessons de récla-
mer depuis 1919 ?
Pourquooi le programme olympique
ne comprend-il que des épreuves de vi-
tesse ?
Un Grand Prix de Lenteur n'y serait
pas déplacé.
LA CIRCULATION DANS PARIS
Va-t-on modifier
les règlements de la circulation ?
9
Nous croyons savoir que la préfecture de police
étudie un projet. de codification de la circulatioI1
parisienne. Il me s'agirait pas 'de transformations
profondes, mais.surtout d'unification des .règles qui
dirigent actuellement 1-a. circulation parisienne.
C'est le service de l'actif M. Serthier qui pré-
pare ce travail., - j
LES GRANDS PRIX DE L'A.C.F.
BALLOT
COURRA
Le constructeur vainqueur du Grand Prix
d'Italie enverra aujourd'hui à la Commis-
sion Sportive les engagements de trois
« deux litres ».
ET NOTRE CONFIANCE S'AFFIRME !
Ballot courra, le Grand Prix de StraBbourg.
La chose est désormais hors de doute ; le grand
constructeur du boulevard Brune ,enverra, aujonr-
d'hui même, so.n engagement à la Commission
s.portive .de l'A.C.F., et l'Auto est heureux de
l'apprendre à ses lecteurs.
Certes, il eut été. surprenant que ne fût pas pré-
sent à la grande bataille de 1.922 l'homme qui, au
lendemain même de l'armistice, se révélait notre
champion et, faute d'épreuves nationales, allait
moissonner des lauriers jusqu'en Amérique. Orh
sait avec quelle maestria Ballot clôtura la,, saison.
1021, 'assurant à nos couleurs la .première victoire
internationale, remportant le Grand Prix d'Italie
-et ;battarit tous les records du inonde à H5 kil.-
heure de moyenne.
Le tempérament de -ce rude lutteur, de ce g,rand
industriel qu'est Ballot, nous était assez connu,
et on s'est- parfois demandé pourquoi son inscrip-
tion n'était pas encore parvenue à la Commission
sportive.
LBien entendu, les commentaires n'ont pas mani
qué. On a dit ;
« — Ballot fait comme tant d'(iiitres : après ses.,
succès, il quitte le jeu...
On a dit également :
« — Sa deux litres de 1990 était admirable et
battait tous les rendements de l'époque... mais, en
ce ne sera peut-être plus la même chose. »
Comme toujours, la vérité était plus simple, et •
nous la dirons.
Que Ballot ait longtemps hésité (et nous avons
connu ses méditations), cela se comprend.
D'une .part, le règlement 192:2 ne lui permettait
pas d'utiliser- ses premiers châssis, puisque la.
clause de poids prévue ne l'avantageait pas... bien
loin de là. Par suite, nécessité d'établir de non-
velles voitures et de les essayer, ce qui signifia
1 M. - BALLOT
. J ULES G OCX .
quelque chose pour un homme comme Ballot, qui
apporte tant de conscience à-tout ce qull fait. Or,
les circonstances ne s'y prêtaient guère, ^ car le
constructeur du boulevard Brune travaille a plein,
et sur sa série deux litres sport, et encore, et sur-
tout, sur la Jeux litres type commercial, dont e
succès a dépassé toutes les espérances, et dont le
moteur, exposé au dernier Salon, avait fait sen-
sation .chez les con.nais.seurs, parce qu'il pose — le
premier — les principes .de .construction du moteur
moderne d'automobile. D'ailleurs, Ballot est le
« père » du moteur de 2 litres..
Connaissant ees absorbantes occupations, je di..
sais, il y a quelque temps, à Ballot ;
Et lui de me répondre :
« — C'est précisément la difficulté qui fait Te.
prix de l'effort... »
Qui dira, comme il convient, tout Je prestige ,
que notre industrie renaissante doit f à cet effort
d'llll homme, grâce à qui nous a été restituée kI.
belle et .saine émulation, mère de la prospérité na..
tHLes6cônducteurs ? Goux... naturellement, Goux,
tant de fois vainqueur... puis le sympathique et
audacieux Foreeti ; je serai plus discret quant au
troisième, qui sera, sa.ns conteste, le benjamin
des « As » qui s'affronteront à Strasbourg.
L'enlacement de Ballot... hé! voilà, qui, accroît
encore notre confiance.
C. Fareux.
LES ÉPREUVES DUBONNET
Jeunes coureurs et vétérans
sillonnent les bois de S4- Cloud
Le Grand Handicap revient au jeune Poirier, d'Etampes. - Le Critérium des Vieux est
pour le vétéran Feuillais, de Rennes.
D'ABORD LES ANCIENS
Il faisait un temps idéal, hier matin, dans le
parc de Saint-Cloud, .a'ussi les « vieux » se sont-il,
empresses de venir participer iJ. notre Critérium
des Vieux.
Le handicap, en tous points réussi, revint au
Rennais Fouillais, âgé de 46 ans, qui fit une très
belle course, suivi de Decormeilles et notre vieille
connaissance Mariez.
Dans le classement- scratch, Louis Bouchard se
classe premier el) 33 m. 3S 's. devant Levreux, de
Rouen, le Clialon,nais Haller et nos anciens cham-
pions A. 'Moché, Duménil, Cousin, etc. Soixante-
treize concurrents terminèrent- le parcours et tous
étaient enchantés d'avoir participé il, cette belle
wirpnvf. pt, furent très applaudis.
La course
A 10 h. 30, notre collaoorateur _ l,éon Manand
fait l'appel des concurrents et le départ, est- donné
par M. Ch. Poulenard, tandi.s que M. Capron tient
ip chronomètre.
Le passage, à mi-course, se fait dans 1 ordre
suivant : 1. 010zewsky, en 24 m. 9 s.; 2. Decor-
meilie en 24 m. 15 s.; 3. Herzouaeh. en 25 m.
37 s -Y Petit, en 25 m. 38 -s.; 5. Van Vlamer-
' tin"lie en 26 m. 18 s.;'l), H. Desgrange, en :2û m.
30 "'6., puis Feuillais en 26 m. s., ensuite les
coureurs se succèdent 4 peu d'intervalle les uns
rW i litres L. Bouchard passe GOc.
L'arrivée
1. J. Feuillais W.S. Rennais), 4G ans (9 m.),
en 3-1 m. 1 i s.
2. Decorme1l1e.s {:C,A.P.J, 4S ans <13 m.), en
41 m. 3C s.
3. Mariez (Montlucon), 52 ans (S m.), en 39 m.
2 s.
4. Van Vlamertynghe (S.F.), 41 ans (13. m.!,
en 44 m. 22 s.
5 Bclck .fC.A.XIV0), 38 ans (9 m.), en 40 m.
40 s...
G. Lamoureux ('Métro), 40 ans (3 m.), en •>'> m.
5G s.; 2. Levreux: .(Rouen). 36 ans (2 in.), en m.
2 s.- S. H. Desgrange (S.F.), 57 ans 03 m.), en.
45 m. 4 s.; 9. More! (C.E.P.), 41 ans «i m.), en
38 m. 5 s.: 10. Chantôme (S.F.), 41 ans <11 m.),
en 43 m. 38 g,
LES « VIEUX Il EN" COURSE
'A1t 'premier .plan Olswski (Mi ans), suivi de G.
~ Deg,«,,ge - (û7 ans).
11. Haller (S.C.C.), 39 ans (2 m. 30 s.), en 33 m.
39 s.; 12. Gngn'cn (-S.F.), 43 -ans (12 m.), on m.
1) S.,, 13. Cousin (J.S.A.). 37 ans (3 m.), en ->u :n.
1.7 s.; 14. Vigna.t iC.A.S.), 4t ans (4 m.), en . / m.
25 s.; 15. Hergpuach (Ind.). (il) ans (1(> m.), en
49 m. 30 s.; !(>. Dépasse (S.F.J. 40 ans (t> m.), en
39 m. 36 s.; 17. L. Bouchard (S.A.M.). 38 ans 'Ci).
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