Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-07-29
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 juillet 1921 29 juillet 1921
Description : 1921/07/29 (A22,N7531). 1921/07/29 (A22,N7531).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4628629t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9")
|i« ligne CENTRAL 27-68
28 LIGNE CENTRAL 28-12:
se LIGNE.... CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VELAUTO • PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE - FOOTBALL - ESCRIME - , TENAIS - SPORTS FÉMININS - HIPPI8MB - AVIRON
Le Numéro : 15 Centimes \
12, ANNEE. — N° 7.531. — QUOTIDIEN ;
Vendredi 29 Juillet 1921
ABONNEMENTS:
6 MOIS UN AN
SEINE si SEINES-OISE Fr. 24 » 48 ))
DEPARTEMENTS et ALGERIE 25 » 48 ))
ETRANGER (Daioa postale) 34 )) 65 '
On s'abonne sans frais dans tous Us
Bureaux de poste. J
Comment M. Modeste Durand
est venu au sport
Monsieur,
1 Je sais que vous êtes un amateur éclairé
je sport et que le spectacle des beaux ef-
:0i'ts vous est agréable et coutumier. C'est
pourquoi, certain d'être apprécié, je vous
idresse ces lignes personnellement, sans
^chercher le premier prix d'un concours
Ini m'était acquis d'avance. Etant de-
venu un sportif intégral de la façon mira-
culeuse que vous connaîtrez tout à
l'heure, je ne souhaite nullement la. pos-
session de ces hochets de la vanité que
sont les récompenses matérielles. Les seu-
les que j'ambitionne sont ces hautes sa-
tisfactions morales (mais oui, morales,
dussent en sourire de compassion les in-
tellectuels bâtés !) que ressentent les vé-
ritables zélateurs de la culture physique
pendant et après l'accomplissement de
ses rites sacrés.
Je m'appelle Modeste Durand. Ce nom
ue vous dira .peut-être rien. Il n'importe.
depuis que j'avais atteint l'âge d'homme,
j'exerçais, à l'entière satisfaction de mon
patron, les délicates, fonctions ,cle: ,npp;m:lip
de librairie ; dans les courants d'air sub-
tils et sournois se jouant sous les colon-
nades, à la manière antique d'un Temple
à Thalie, je débitais les monuments impé-
Óssables ou précaires de la pensée hu-
maine, d'un cœur égal. J'avais, Monsieur,
Jinquante-et-un ans et des habitudes ré-
gulières. Le sport était pour moi une
hose tellement en, dehors de l'orbe àc-
outumé de mon existence que si, parfois,
'en percevais un écho dans mon journal,
me surprise sans borne m'envahissait,
me sorte de malaise à lire ces mots incom-
iréhensibles et je passais outre, retrou-.
:ant le sens de la vie dans le récit d'un
;rime magnifique ou d'une escroquerie
sensationnelle. Je me croyais heureux,
quelle erreur était la mienne !
J'avais, vous ai-je dit, des coutumes
réglées qui faisaient mes jours unis, mes
semaines calmes et mes années si pareil-
les les unes aux autres que je ne m'aper-
cevais pas de leur fuite monotone. L'un
de ces traditionnels usages était d'aller,
le samedi soir, prendre un bock à la ter-
rasse d'un café sur les boulevards. C'était
une de mes grandes distractions de voir
ainsi défiler devant mon repos la vie
grcuillante et animée de la ville, moi qui,
durant mes journées laborieuses, n'avais,
avec la société malfaisante des vents cou-
lis, que celle muette et poussiéreuse des
l'ivres. ' ^
Il y a un peu plus d'un an, le samedi
8 mai 1920, je me rappellerai toujours
cette date, j'avais été, ainsi que chaque
samedi, déguster mon bock hebdomadaire.
Le temps était radieux et je m'attardai
plus que de - coutume à cette terrasse ac-
cueillante où la brise du soir, glissant
caressante entre les consommateurs, était
aux courants d'air pernicieux de ma co-
lonnade bibliophile, ce que le baiser d'une
amante est à la morsure d'un serpent.
Je m'attardai, et quand je repris lè che- j
min du retour, lorsque mes pas commen- J
cent à me reporter vers ce logis de la rue
de la Huchette où je demeurais depuis j
trente ans, les lumières brillaient en nom-
bre restreint. Mon voyage s'était cepen-
dant effectué normalement jusqu'à la |
place du Châtelet. Je voyais déjà la tour
du Palais de Justice s'élever sur ma route
comme un phare, sans lumière il est vrai,
mais tout de même annonciateur du port,
quand, brusquement, à l'entrée du Pont-
M-Change, deux individus, se précipitant
sur moi, m'intimèrent, impératifs, l'ordre
de leur remettre ce que j'avais de précieux
on ma possession...
Comment ne suis-je pas mort de
frayeur? Cette question restera toujours
Sans réponse! Je tentai un effort pour
|llir... il fut vain. Tout en me rouant de
j'oups qui pleuvaient drus et forts sur mon
¡neanhssement, les misérables explo-
rent mes poches... Comme dans un
F^e, je .me sentis soulever de terre...
I^'eus la sensation de me trouver tout à
(°up dans l'ascenseur d'un grand magasin
^la descente... je sentis un choc formida-
ble en même temps qu'un froid intense...
étouffai... et puis, plus rien...
Quinze jours après, je repris mes
;6ns dans un lit d'hôpital où l'on me ra-
jouta toutes les calamités dont j'avais été
a pitoyable victime. Pendant ma longue
CCllyalescence, je réfléchis assidûment, re-
tenant un à un. tous les termes du pro-
Weme qui m'avait amené où j'étais. Je
^disais: 1° si j'avais su courir, ils n'au-
pas pu m'attraper; 2° si j'avais su
^servir de mes poings, je les aurais mis
bouillie au cas improbable où ils se-
parvenus à m'attraper à la course;
j'avais .su plonger, je ne serais pas
f:|'> comme cela avait failli se produire
h ans ma chute, oh! bien involontaire, du
/taut du Pont-au-Change dans la Seine;
l| Sl. J'avais su nager, je n'aurais pas eu
esc;m du miraculeux secours d'un mari-
ler attardé pour me sortir des flots avant
.In,j- complète asphyxie.
lent cela était d'une clarté admirable
P'enait, -"t la réflexion, une force it'ré-
d ';Llble. Je me trouvais dans l'exact état
GSpiit ou aurait pu être un des premiers
'Retiens, si la main invisible de la Pro-
vence l'avait extrait du cirque au mo-
j-"-(-ixt précis .oi! on lâchait les fauves. Mon
,rmr s'cievait en actions de reconnais-
Mtu-e. A ce moment précis, je fus frappa
[y un rayon souverain de la grâce spor.
Aussi, quand je sortis de l'hôpital, J't
('Om t" ,U mes petites rentes et, dès lors
°u<; tout entier il ma foi nouvelle, j'aban
°nnai les galeries où, depuis trente ans
^tendais susurrer les courants d'air né
(;stes et. je devins ),l,n fidèle de cette reli
L°vad.^able le culte de la force
aglllte, de ln, souplesse, de la santé
lui consacrant tout mon temps.
cinquante-et-un ans, j'ai appris i
courir, à sauter, à donner des coups de
poings et aussi Ù, en recevoir, à nager, à
plonger... ah! monsieur, ça a été dur,
mais je me sens un autre homme !
Tous les soirs, ,je traverse le Pont-au-
Change et mes pas résonnent vainqueurs
sur le bitume du trottoir. Maintenant,
« ils » peuvent venir, c'est moi qui les en-
verrai à l'hôpital! Ça c est une satisfac-
tion! mais « ils » doivent avoir peur, je
ne les ai jamais revus...
Je bavarde, je bavarde et votre temps
est précieux. Je vous quitte, Monsieur,
en vous adressant...
Modeste DURAND.
Pour copie conforme:
Paul SOURZAC.
AUTOMOBILE CLUB
DE FRANCE
(Communiqué officiel)
GRAND PRIX DE L'A.C.F. 1921
(Circuit de la Sarthe)
La Commission Sportive a homologué je classe-
ment du Grand Prix de l'A.C.F. 1ü21 qui s'établit
comme suit : - 1 '' /
! K N° 1-2 Duesenberg {J. Murphy),1 en 4 h.' 7 m.
11 e. 2/5.
2. N° 1 Ballot (R. de Palma), en 4 h. 22 m.
10 a. :1/:5. "
3. Nô 3 Ballot (Gonx),'en 4 h. 28 m. 38 s. I/o.
1. N° 19 Duesenberg (A. Dubonnet), en -t h.
:),(j m. M s. 1/5.
5. N° 15 Talbot-Darracq .(Boillot), en 4 h. 35 m.
47 s. 2/5.
G. No G Duesenberg (Guyot), en éj, h. .3 m. 13 s.
7. N° 14 Ballot (Wagner), en 4 h. 48 m. 1 s.^ 4/j.
8. N° 4 Talbot (Lee Guiness), en 5 h. 6 m.
43 s. 4/5.
9. N° 10 Ta.lbot (Seegraves), en 5 h. 8 m. 6 e.
Le classement du concurrent n° 6, Duesenberg,
(Guyot), n'a été homologué que sous réserve de l'en-
quête à J'aire auprès des commissaires qui ont fa t
parvenir un rapport au sujet d'une irrégularité de
course.
Le Secrétaire de la Commission Sportive,
Ch. FOURREAU.
EDUCATION PHYSIQUE
M. HENRY-PATÉ,
HAUT-COMMISSAIRE A LA GUERRE
Il est chargé de l'Education physique
et des Sports
Le Conseil des ministres a pris hier une décision
importante. Il a nommé M: Henry-Paté, haut com-
missaire. .,à ; la -Guerre et l'a chargé plus particuliè-
M. HENRY PATE '
rcment de 1 éducation
physique et des sports.
Én quoi consistera. a11
juste cette nouvelle fonc-
tion? Il serait prématuré
à l'heure actuelle de ^le
préciser. Au ministère
de la Guerre, le général
Serrigny, sous-chef de
. l'état-major général, a
dans ses a ttr rations les
Ecoles et l'Instruction
Physique. M. IIenry-
Paté aura vraisemblable-
ment à collaborer avec
■ :ui.
Quoi qu'il en soit des
i 11 ri but ions définitives,
notons combien la déci-
sion est importante pour
mous1, là l'heure même,
où, au ministère de
l'TnBtrn^f.ion rmhlinne.
M. Gaston Vidal, sous-secrétaire d'Etat Je l'En-
seignement technique a, dans ses attributions, l'or-
ganisation de .l'Education physique dans tous les
établissements d'enseignement.
M. Henry-Paté cumule...
D autre part, nous pouvons affirmer que M. Phi-
lippe Berthelot, secrétaire général du ministère des
Affaires étrangères a avisé avant-hier M. Henry-
Paté que le choix du gouvernement s'est norté sur
lui comme commissaire du gouvernement auprès
du Comité exécutif des Jeux Olympiques. Tel'sera
le titre officiel d'une fonction qui s-ra officielle
incessamment.
Le rôle de M. Henrv-Paté sera. de représenter
le gouvernement dans toutes les questions finan-
cières, administratives et représentatives que posera
l'organieation des Jeux. M. Briand, président du
Conseil, entretiendra prochainement M. Henry-
Paté de ces sujets.
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 14 h., courses à Chantilly. i
Nos pronostics :
Prix de ToutBvoie. — Darghilan,; Maisonnée.
Prix de Coye. — Profira, BctM';e Rothschild.
Prix d'Orry. — Masquerado, Arrhidea.
Prix Normandie. — La Finette, Ecurie Colin.
Prix de la. Thève. — Néanmoins, Ecurie Roths-
child.
Prix de la Pelouse. — Samic, Camouflet.
Du rôle des médecins dans une société spor-
tive, voilà certes un joli sujet d'article
pour organe de sport.
Pas du tout ! Nous trouvons ce-titre dans le
sommaire d'une publication Scientifique : La
Vie Médicale. Et l'auteur, c'est le docteur H.
Diffre, de Roubaix, bien connu de nos lec-
teurs.
Voilà un vrai signe des temps. '
Ces jours derniers, avenue de Clichy, un
soir, deux « Poulbot H, l'esprit sans doute
encore tout plein de Carpentier et de Dempsey,
se mettent en garde.
Un scrupule vient à l'un d'eux :
— Mais on n'a pas de gant.
L'autre s'arrête, interloqué, réfléchit, puis
décide :
— Fais comme moi, mon vieux.
Il se déchausse, prend une de ses chausset-
tes et se l'installe sur le point.
— Comme cela, on va pouvoir y aller...
Nous avons le plaisir d'annoncer le mariage
de M. René de Knyfi, le sportsman bien
connu, avec Mme Dora Schmidt-Schlumfier-
g-er.
La cérémonie a été célébrée récemment dans
la plus stricte intimité. . v .
Toutes les félicitations et tous les vœux de
VAnto.
On. nous l'avait assuré, une lettre du consu-
lat de France aux Bermudes, adressée à
VAuto, nous le confirme :
Il n'y a, aux Bermudes, ni chemin de fer,
ni automobiles.
-1 A deux journées ede New-York, ces îles
constituent un lieu de repos idéal pour les
Américains las des affaires, du bruit et de la ~
vitesse. Ce petit coin de 19 milles carrés anglais
de superficie est certainement le seul lieu du
monde d'où toute locomotion moderne soit
bannie.
Hier, à Angers, a eu lieti, dans la plus stricte
intimité, le mariage de notre collaborateur
André Latour, décoré de la Croix de guerre,
avec Mlle Ariette Renaudin. Les témoins
étaient, pour le marié, MM. Henri Sauvage,
docteur en droit, et Emile Anthoine, indus-
triel, secrétaire général de la F.S.A.F. ; pour
la mariée, MM. H.-H. Childs, agent de change
à New-York, son beau-frère, et Maurice de
Farcy, président d'honneur de l'Aéro Club de
l'Ouest.
Ie service d'instruction physique du minis-
^ tère de la Guerre est chargé des sociétés
agréées par la Guerre. Ça ne vous surprendra
pas... Ce qui ne vous surprendra pas non
plus, c'est que ce service est débordé par les
recommandations quotidiennes que les parle-
mentaires lui font parvenir.
Dirons-nous, par exemple, que, l'autre jour,
ce service en reçût tout simplement 32 ? L'un
voudrait que sa société fût agréée le plus rapi-
dement possible, l'autre que telle société eût
une subvention, que tel président ou vice-
président reçût une décoration...
L'histoire ne nous dit pas quel accueil le
service d'l, P, fait A toutes recoanpands*. ,
tions... intéressées.
Le Téléphoniste.
AERONAUTIQUE
Pourquoi la ligne Paris-Londres
n'a pas encore ses terrains
Paris-Londres fut inauguré en juillet 1919, voilà.
deux ans. Cinq terrains sont prévus jusqu'à la mer :
Beauvais, Poix, Abbeville, Montreuil, Saint-Ingle-
vert. Un seul de ces terrain est ouvert officielle-
ment : Saint-Inglevert..Pourquoi les autres ne le j
sont-ils pas?
Un terrain fut reconnu par le S.N.Aé. à. Bean-
vais, en juillet 1919. Il coûtait trop cher. On en
reconnaît un autre. Le décret d'utilité Dublique fut
lancé le 12 septembre 1920. Mais le terrain a
32 hectares. 20 seulement purent être achetés à
l'amiable. Le propriétaire des 12 autres ne vou-
lut rien entendre. Il fallut l'exproprier. Le décret
d'expropriation ne parut que le 10 mars 1921. Les
formalités sont longues. On -attend seulement pour
le 10 août -le jugement de consignation des fonds
d'achat et ce n'est qu'en octobre — si +out va bien
— que le terrain pourra être occupé par l'Etat.
L'histoire du terrain de Poix est plus coca.sse.
Reconnu en juin 1919, le décret d'utilité publique
parut le 18 décembre de la même année. Mais Poix
est dans la iSomnie, qui a un Conseil général in-
fluent : M. Iilotz, député, en est le président. M.
Klotz se remua et il fallut qu'il tombât du pouvoir
pour que le S.N.Aé. put triompher. Iiq jugement
de consignation des fonds parut le 12 février 1921
et le décret 'de prise de possession ne paraîtra pas
avant le 10 août.
Prenons le terrain d'Abbeville. Le S.N.Aé. en
reconnut un ,en juin lala. Les parlementaires inier-
vinrent. On en choisit un autre. Ils intervinrent
encore. On fut contraint d'en prendre un troisième
qui, soo leur plut pas davantage. Le quatrième,
enfin, ne les gênait pas puisque .le décret .d'utilité
publique parut le lG septembre 1920 et le jugement
d'expropriation le 21 avril 1921. Admirez ces dates.
Rien ne vous étonnera si nous vous disons que le
jugement de consignation des fon'ds n'est attendu
que pour le 10 août ID:?1 et la prise de possession
du terrain pour le mois d'octobre.
Le terrain de Montreuil a une autre histoire. On
en reconnut un en juillet 1919, qui était mauvais.
On dut aller à Berck-Plage. C'est là. que sera le
quatrième terrain de secours de ligne. Reconnu le
15 décembre 1920, il fut décrété d'utilité publique
le 1er juin 1921. Prochainement paraîtront les au-
tres décrets nécessaires.
Saint-Inglevert, enfin, eut une histoire merveil-
leuse. Par miracle, les. habitants s'entendirent
amiablement avec le S.N.Aé. et l'affaire fut bâclée
en quelques scinaincs. Hélas ! c'est le seul terrain
de ligne qui soit ouvert officiellement au trafic et
c'est le seul- sur lequel les pilotes n'aiment pas
atterrir.
Ainsi, en France, deux années ne sont pas suffi-
santes pour simplement acheter quatre 'terrains. _
Pilotes et compagnies, prenez-vous-en désormais
à la loi de 1811 qui réglemente les expropriations
de terrains. Et puis aussi aux parlementaires qui
font passer l'intérêt de leurs électeurs avant l'inté-
rêt général. Car, vous le voyez, nous venons d'ab-
soudre devant vous le RN.Aé. qui .n'en peut mais...
Le Grand Prix des Cyclecars
(17 septembre 1921)
L'Union Motocycliste de France a reçu l'engage-
ment suivant pour le Grand Prix des Cyclecars
1921 :
N° 1 « ELFE » (Mauve\ v
La, clôture des inscriptions à droit simple est
fixée au 30 juillet.
Les engagements accompagnés du montant des
droits, 500 fr. par véhicule, doivent être adressés
4 l'Union Motocycliste de France, 8, place de la
j Concorde, à Paris.
LES FETES DE JOINVILLE-LE-PONT
Les Critériums Internationaux
de Natation
Organisés le 31 juillet, à 15 heures, à Joinville,
le-Pont, par la Ligue Nationale de Natation,
avec le concours de l'Auto, sous les rè-
glements de la F.F.N.S.
On commencera à 15 heures. — A propos de
Concours de plongeons en vélo. — L'équipe
belge à Paris.
Nous allons voir, dimanche, da'ns le bassin de
Joinville-le-Pont, les meilleurs nageurs de Belgique
porter les cpuleurs du Bru&sels .swimming Club.
A ces gars fameux, nous opposerons nos meilleurs
champions, parmi lesquels : Maurice Violas, du
C.N.F,P,. recordman et champion de Francs des
500 mètres.
Le programme comprend -iouies sortes d'épreuves
et va, donner lien 11.. des luttes spleudides qui ne
manqueront- pas d'enthousiasmer le public.
Un club fameux
Le Brussels 'Swimmimg and Water Polo Club fut
fondé en 1897. Le B.S.C. obtiendra, l'année pro-
chaih", le titre de « Royal n. après vingt-cinq an-
nées de bons et loyaux services à la cause de 1:1
natation. '
Le Brussels Swimming Club a envoyé, ( depuis
plus de vingt, ans, des équipes en Arnglctn!'t',
France, Hollande, Espagne, Allemagne, remportant
partout de nombreux-premifrs prix. Il fut, de 1S97
à l'.IUS, champion de Belgique de water polo et
compta parmi ses membres des champions dont on
devra parler chaque fois qu'on pariera, de la nata-
tion en Europe. Parmi ceux ci : Oscar Grégoire fils
que nous reverrons, Fayerts, Aug. J'llidtanl, ëonnc-
mans, Félicien Conrbet:, qui fut pendant longtemps
recordman du monde -en i)rai;se, ainsi que Massart,
qui gagna le Championnat du monde de plongeons
en li'Ot. a. Jolnville.
Les champions actuels du B.S.C. ne le cèdent en
j rien à lçurs aînés. Van Schelle, Courbet, Bnzdens,
! Mlle Van Divoet, tous champions actuels de Be1gi-
- - - s
que, et les Cocq, de Baker, champions de 1920,
rivaliseront de courage.
Le Saut de la Mort
Le Championnat du iSaut de 13.' Mort a réuni
quatre inscriptions représentant les plus extra.
ordinaires spécialistes des plongeons en vélo. Ce
sont : 1. Lebailly ; 2. Ch. Cochu ; 3. G. Mou-
rand ; 4. Boffarule.
Parmi eux, il faut citer Boffarule. qui a plongé
plusieurs fois du haut du viaduc du Perreux et
G. JYfourand, qui a exécuté h ce jour : 19 'plon-
geons en ta.ndem et 282 en vélo !
La course féminine
La. course féminine de 100 mètres (handicap) e'an-
rnonoe comme devant présenter un très gros intérêt.
Mlle Van Dievoet, chamnionne de Belgique, qui
6'est illustrée aux jeu-x olympiques d'Anvers, sera,
sera tolrwoman.
1.18 Club des Mouettes a. inscrit : Mme Michaux ;
Mlles Roussel, '- de Ivaenel, Rouet, Marguerite,
Yvonne et Violette Hœnig, Delsol et Miolane.
Le Match DELCO-MAGNETO
Nous recevons des Etablissements « Contin-
sousa-Delco » la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous lisons dans l'A uta du 28 juillet l'article
de notre distingué collègue en allumage.
Nous sommes parfaitement d'accord avec lui
sur ce que la course de Ballot est admirable
à tous points de vue et son équipement-allu-
mage excellent assurément. Nu] doute qu'ils
*ne."prénnent un jour une place meilleure en-
core.
Nous sommes cependant certains de rester
dans l'indiscutable vérité en disant qu'un dis-
tributeur « Delco )> peut assurer un allumage
correct à plus grande vitesse que la magnéto.
Cela ne veut pas dire que des moteurs à
allure rapide ne puissent être allumés par ma-
gnéto, puisqu'il suffit (comme le disait la note
qui a motivé la communication de la C.E.M.)
d'augmenter le nombre des magnétos pour
abaisser le travail de chacune d'elles.
En la circonstance, notre collègue a assuré
l'allumage du moteur Ballot avec deux ma-
gnétos et nous l'approuvons entièrement.
Dans les mêmes conditions, un seul distri-
buteur « Delco » aurait suffit.
« Delco » a équipé la voiture victorieuse,
il est légitime qu'il le dise et si notre aimable
collègue trouve que le système « Delco » man-
que de sécurité, il faut convenir que, tout au
moins, il n'a pas empêché les voitures qui en
étaient munies de se classé au premier rang.
Veuillez agréer, etc.
Etablissements Continsouza,
Appareils Delco,
148, avenue Malakoff.
N.D.L.R. — Cette lettre fait réponse à un
article publié par la Compagnie Electro-Méca-
nique au sujet d'une note parue ici-même, sur
les enseignements du Grand Pix de IJA.C,F.,
dans notre numéro du 28 juillet
Une opinion de Dominique Lamberjack
Comme suite à l'opinion de Charles Faroux,
Dominique Lamberjack noue a fait la déclaration
suivant^ :
« J'ai une Ford que j'ai spécialement affectée
pour marcher à l'économie. J'allais chez moi, à
Charly, avec 8 litres d'essence. Depuis que j'em-
ploie l'Ekip, je n'en consomme plus que 7, et mon
rendement est meilleur. J'utilise une pastille
d'Ekip par 5 litres d'essence. »
Pour tous renseignements sur l'Ekip, écrire à
M. J. Pike, 30, rue Vignon, Paris. (Prix de la
boîte de 50 pastilles : 10 fr.)
UN AVION ALLEMAND
SANS MOTEUR
Un avion, allemand ssns. moteur -aurait plané,
avec son pilote, ,,,ur une distance .de près de 2 kilo-
mètres. Les Allemands poursuivent dans Le plus
! grand secret leurs expériences pour la réalisation
de vols au moyen d'appareils sans moteurs.
Ballade des " Purs "
I
NI on bon carburateur, de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
Sur mon bicycle ailé, la terreur des humains,
Je vole, tel un dard, sur la route enipierrée.
-La brise rafraîchit ma cervelle enfiévrée...
Des gantelets fourrés me protègent les mains,
Un bassinet de cuir couvre ma tête altière,
Tel un preux chevalier. Comme lui je puis faire
Des veuves et des orphelins.
Mon bon carburateur de benzine ruisselle,
I Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
II
Tel un sabre serré dans 1nes puissantes mains,
Je saisis mon guidon, qui jamais ne chancelle.
Aux cylindres brillants la bougie étincelle
Et j'éparpille au loin la poudre du chemin.
Je souris de sentir mon moteur qui écume
Répandre dans l'é/he?' des volutes de brume
Fleurant l'ambre et le jasmin... ,
Mon bon carburateur de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
III
Quand je vois des piétons entraver mon essor,
La fureur qui bouillonne empoiso-nne ma botelie,
Et j'éructe un Son rauque, enragé, si farouche.
Qu'il fait fuir les mortels, tel d'Astolphe le cor!
Én un panier de yoftc, couchée arec mollesse,
Une femme, jamais 1 Ii! gêna ma vitesse :
Le sidecar est un poids mort.
Mon. bon. carburateur de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
IV
Un jour, dans un chemin ombragé, dont. les bords
Joliment fleurissaient- de mille pâquerettes,
Une source chantait; gazouillait la fauvette..."
Le lilas em,l)ait.,nieit,l je m'i7iÍ souviens enoor...
En trombe je passai, tel un zèbre qui vole,
Et mêlant an lilas les parfums du pétrole,
Dit monde, j'obtins le record!
M on bon carburateur ds benzine ruisselle,
Et ma )o???)e est, pendue it l'arçon de ma selle.
Rob-Roy,
Liège, 1921. ,
LES GRANDES EPREUVES CYCLISTES SUR ROUTE
PARIS-BREST ET RETOUR
(4e épreuve décennale)
Organisé par le Petit Journal et l'Auto. — 1,196 kilomètres. — 2, 3, 4 septembre 1921.
LE RÈGLEMENT DU 4e PARIS-BREST
Deux catégories : vitesse et routiers. — Les amateurs sont admis. — Les prix : 10.000 fr.
au premier. — Pour s'inscrire.
La foule au départ, à, Suresnes, en 1911 ..1
Nous publions, aujourd'hui, in extenso, le règle- '
ment du 4° Paris-Brest. Nous prions instamment
les futurs concurrents de -la grande épreuve d'en
lire très attentivement les divers chapitres. Nul
n'étant censé ignorer la loi, il est donc toujours
préférable de la connaître. !
'Soulignons-en dès à présent les points essen-
tiels :
1° La course se fait par invitations;
20 Deux catégories : vitesse et routiers, qui doi- !
vent être licenciée, les uns comme les autres, de
l'une des fédérations affiliées à l 'U .C.I. Pour les
coureurs français, la licence nationale de senior
hors série, senior ou junior (amateur ou profession-
nel) sera ex-igée.
Le classement en catégorie (vitesse ou routiers)
sera fait par nos soins, d'accord avec le Petit
Journal, et au plus tard dès le lendemain de ia
clôture des inscriptions.
Seules les bicyclettes des routiers seront poin-
çonnées, les changements de machine étant auto-
risés pour les concurrents .de la catégorie vitesse. i
Ceci dit, voici donc en son entier le règlement
en Question.
Règlement
Article premier. — La 4* course cyolieta Paria-Brest et
(retour, orga-n.isee par le Petit Journal et l'Auto, sons les
règlements de l'U.V.F., se disputera les 2, 3 et 4 septeui.
bre 1921 et ,plLT inYiita>tioiis.
Art. 2. — Cette coursa par taTitatioiis est onTerta aux
eeul,s coureurs licenciés de ù'U.C.I. ou des fédérations affi-
liées. Pour les coureurs frança,'.S, la licence ma;bi.nila de
junior ou de senior sera eri-gée. Elle comprendra des oou-
¡rentrS do vitesse et des xoutiers.
Jjh, course se coiirz,% ipoœr ,les 2 catégories sans suveutî;,
sans Eoi&neuirs sur Ga route et sans entraînerars qou'H
s'agis.>e de service organisé ou mon or-ga,nisé. Les soins de
Wu'te DatUTe seront autorisés dans les contrôles. Les cou- 1
Irem" de ivitesaa ,pourront changer de bicyclette avec qui
que ce soit et où que ce svit; ils me seront dono pas
soumis à. la iormaiité du plcmba.-e.
Les coureurs de vitesse .pourront s'ônteoiider SUT la
route - et dans les contrôles, tant au .point de 7-ue des
boya;ux, accebsoires, iroues, macliine, nou-rxL,ure, etc., etc...
et cela par EûrTica mon organisé, c'est-à-dire que cette
entr'aide devra être iacultative et .point obligaroiTe.
L2.s ¡rouÙers, au contraire, devront faire plomber^ leux
machine avant qa course. Ils sont en outre astreints aux
m'êmes obligations que lIes coureurs de ri-tesêe, c'est-à-dire
ctii,g siir la xoute, ils me doivent avoir ni suiveuTS. ni soi-
gneurs, Ini entraîneurs. Dans les contrôles, ils 'fIe'uvent re-
cevoir des soins de itcu,te oiatnro et commander d'avanc-a ce
qu'ils veulent y trouver. En rrevaIl()he, ils * ce doivent
donner aucune aide aux coureurs de vitesse et n'en recevoir
aucune de c-e-ux-ci.
Uiii diplôme spécial sera donné aux .routiers ¡polYlDic'Ïiti.
pliées qui auront achevé le .parcours dams les déla.L-,.
Les organisateurs se réservent de doone:r .un départ séparé
aux 2 caregoÜ;os, (V. Vénalités..§ 1).
Art. 3. — Le Petit Journal et l'eluto se réservent la
droit de déterminer eux-mêmes la qualité de .routisr du
coureur inseT,,t. Le co-a-reur sera fixé eur son soTt par la.
publication de son nom dans l'.une ou J'wu'tre catégo.-ie.
Art. h, —• Un concurrent qui surprendrait Ja. .bonne, foi.
ides organisateurs .pour arriver à ee faire inscrire parmi
les routiers serait pun'i. (V. Pénalités § 2).
Art. G. - Les mineurs, .pour I)rendire pajjt à la oourse,
devront fournir rime autorisation écrite de leurs PaTen,te.
Aucun coureur ne sera admis au-dessous de 18 ans.
Aucun coureur ne pou-i-a .prendre île départ si le docteur
chargé de ce soin i, e l'a pas déclaré bon.
Art. 6. — Les engagements seront olos soit 15 joitTs, soit
8 jours seulement avant la cou-rse. Ils Ille seront reçus
qu'avec: 11 la somme de 10 L-arcs; 2° le numéro de Iz
licence nat "'Dale; 3° l'indication de l'âge du ændidat.
Art. 7. — Les bicyclettes de tous itypes seront admises à
la condition qu'elles soient iniquement smues par la force
(musoulaire de celui qui les manie. 1
Art. 8. — Les .bicyclettes, des routiers seront poinçonnées
eux axes des roues, à ia tête de fourche et à tl.'axe du
ipédalieir. Des .plombs seront .placés à divers endroits du
cadr,a. '
Les pièces poinçonnées ou plomtées ne ipourror:t être
¡remplaoées, (V. Pénalités § 5). Les opérations de poinçon-
nage et de .plombage se ierons au Petit Jovsnal.
Article 9. — Les ravitaillements autorisés dans les con-
trôles là. T-itaille-mat et dams un rayon de 200 mètres
seulement du contrôle ne doivent sous aucun .prétexte être
assurés par des automobiles. (V. § des Pinalités).
Art. 10. — 'Une ou plusieurs voitures officielles }X'T,tacnt'
à bard des représentants du Petit Journal et de l'Aitto,
suivront la couse de 'bout en bout. Les constructeurs de
cycles ou fabricants de .pneus ayant des coureurs dans la
COtlirS8, pourront être autorisés à suivre la course à la
condition de réserver & bord mne place pour un commis-
saire et 'ThJ18 iplace pour ,un représentant de VAuto. Toute
voiture ai'ayant plus à bord ces deux personnages pourra
être invitée à ne plus suivre la course.
Rien en.tendu, les conotruotems et fabricants à bord de
ces voitures me doivent s'occuper que de Ja régularité
de la course. Il leur est .interdit d'encorn,,,a,-er même vex-
balement, d'aide'r, de soigner, -(ravitailler par la voiture
les hommes de 'leur marque ; il leur est interdit de s'oc-
C'U,P-- d'eux a;ux: contrôles et cela de quelque manière que
ce salt,
Ces mêmes voitures devront recueillir 2e directeur de la
course &u.x un eimple tiçno fait ipar lui au bord de na,
"ut,e. Les voitures de f,u,rvênlance ne devront jamais, ^sous
aucun ¡:xrétex'te, dépasser 1'licmme de tète ou le pe:o,tOll
de tête. CI". Pénalités § !i). '
A rt. 11. — L- coureurs devront faire -le parcours entier
sans quitter leur machine (sauî dans les controns) même
dans les montées qu'ik feront à pied (F. Pénalités § 6).
Art. 12. .n',.rôle Le contrôle de dé¡}¡¡¡l't, ainsi que l'heure de
départ seront fixes .ultérieurement. Les coureurs devront
se présenter au départ .pour !la, signature u,,ne heure lavant.
ile départ réel, pour répondre à l'appel de leur nom et
signer Ja. feuille de départ. (V. Pénalités § 7).
Art. 1S. Des contrôles fixes avec signature obligatoire i
seront établis dans les villes ci-après sans. que cette «numé-
ration soit limita tive. ( F. pwaJ:tés \1 S), j
ALLER-
Dreux M k'I.
Morùigne 1^ 1^1-
' ï'ré-en-Pail 3*5 Kl.
J,"'i31
Konnes ■■■■• *<:1-
Sai.rJ"i.B,ieLic -'50 l::i.
'
MoKaix i
B,-e-.i. fci»--
ïtETOIJR
:\[or:¡¡ix
, T3si "kil.
Sa:nt-Brieuo ' T4C Jî:!.
Sennes ; :'!'Il kil.
Laval 916 k''.
rTe-<-H-Pai! 9S1 kilo
Mortagne kil.
Xfc-eux .......................... 1115 kil.
Paris .......................................... U 19t; kil.
Le Petit Journal et I'A,,to se réservent de créer pen- i
îant la course un ou ptaueivs contrôles secrets où. les j
coureurs seront tenus de s'aTirêter et de se soumett!'.; tvix
formalités dont Ils pourront n'êtie (prévenus qu'e-u 'irri-
tant aux dits contr6les.
Les arrivées auront lieu et seront jugées au Pa" d-tw
Princes où chaque concurrent devra couvrir la l:gnt> ar-
rivée plus ma tour de . 'PL-,te. Celui qui fera le
temps siux les derniers 666 (mètres 66 aoira 300 fran ■■■'
En cas de ipluie rendant ila. piste gJ.issante, les cc' Vis
(pourront être dispensés d'effectuer le .petit et mh, i»
Sremd virage sur le ciment et être autorisés à ton:*-:, >*
ces endroits, sur la pelouse le (reste de îla. piste » ,
.même lIIlonHlé, toujours 'Pr3Jticablæ. (F. Pénalités 9 i,\.
Art. i/,. — Ut. signature dans tous les em,,rôles, y
pris le contrôle daz-rivée, est obligatoire pour tous. (V.
Pénalités § 7).
La Petit Journal et a'Auto se réservent de dêcid?: dm
neutralisations dans les conttôles. (V. Pénalités §
Art. 15. — En dehors des contTôles, Ses cowreurK.
.tenus de se 'faire connaître à toutes réquisitions der» cm-
t.rôle,urs le long du parcours.
Art. 16. — Les prix sont ainsi lixés,
Pour la catégorie vitesse: 10.000 fr. a.u 1"; 4.000 h.
au. 2'; 1500 ir. au 3"; 800 4r. au 4'; 700 ir. aiu 5«; 'l:" fir.
au 6°; 500 îr. a.-a 7"; 400 .tr. au 8'; 300 ie. au 9'; 1S8") îv.
au 101, 100 fr. a a 111* et à. chac^m des-10 suiva,nls.
Pour les Touristes-Routiers: 2-.000 ir, a.n 1er; 1.(il)<,,: k.
au 21; 500 fr. au 3'; 400 fr. eu 4°; 300 fr.. au 5"; C'.\i îsr„
au 6"; 100 Ir. à. chacun dea 6 suivants et 50 fr. !% tfcai-
cun des 20 l>u-h
Tous les coureurs ayant fa/it le parcours en entier tîûfls
les délais prévus recevront du Petit Journal et do l'.iut#
un diplôme coDstatoaiit leur palowmamoe.
Art. 17. — Les Touristes-Routiers devro-n, dams î;i hvh
tair.e qui précédera le départ et aux jour et heure oVin---,
diqueront le Petit Journal et !I'A'UtO, venir faire p.oiubor
leur bicyclette orax bureaux du Petit Journal, Ci,
La fayette. <
ils devront é.-al8mont, en cours de troute, à toutes réqu i-
sitions des contrôleurs soumettra toux machine à ¡Ja rtal-
iicafcion.
A d'arrivée, chaque conreux aura 5 M&n-utes pour -Fcln-
unettro sa machine à Is vérification; il devra en évidence devant la commission j:usq-n'à ce que ila. Y"Sn."
fication eoiit faite. (V. Pénalités § 10).
Art. 1S. — L'ipar 1li"ication donnée à, -l'azt;cle 13 des comtirôlea d« J»
course.
Art. 19. — Des affiches de direction indiqueront fo,
route sur tout le parcours aller ; par conséquent, an retour-,
dl faudra les comprendre à "bours. Le Petit J O'UN!I);l
,I,A.to déclinent toute responsabilité en ce qui conosi'i»
les erreurs d'aPPCGitIOU d'alfiCheS.
Art. 20. — Les contr&les, y compris celui d'arriv^Kj
seront fermés pour la catégorie vitesse au bout (Lu te;xï»i
mis paT -le coureur passant lyrem-ier, le dit teinpî3 aug-
m,.,té de anc>Mié, plus -une heure à l'aller, et deux lie
au 'ratout. Les Chefs de contrôle .pourront mèrue, s'ilK i»
jugent utLie, a-ugmenter encore ce délai d'une iheture.
Pour les woutiers, le contrôle d'arrivée à Paris law»
fermé au bout de 10 jours, ce qui représente une moyeut.»
de 5 L-i-iomètTe.. C'est cette M'oyeune que les ohas de
contrôla devront observer WuT la fermeture de leur con-
t.rMe.
Art. 21. - Les Commissaires de la course an nombre ««
3 seront .pris ,paJIlIJJJi des membres de l'U.V.F. S'ils ie,
jugent :utile, ils pourront s'adjoindre d'&Iitr 1es cvmm48-
saires.
Appel de leurs décisions pourra êtTô interjeté ptr «98
intéressés devant la Commission Sportive de l'.u.V.F, 4*
ce, dans la huitaime, au plus tatd' de la décd&io:n.
Art. 22. lies réclamations des coureurs ne »KKaû#"
reçues* que dans les 3 jours qui suivront la fermeteie-kj
contrôle d'axiivée. (Les commissaires et le directeur de it,
course ont tous pouvoirs .peur statuer sur ,plaoe et ap;>.i-
quer le règlement pendant l'épreuve, sauf lJ:'oooua-:,:
rieuT des intéressés devant la Commission Sports'®
i'u.v;F.
Les petites infligées par le directeur de la cou . «se-
vrant être confirmées ou infirmées par Dea Commis-.srtr-*
dans les 24 heures où elles s,mron.t été prononcées.,
A rt, La .plus grande .prudence est mcomxtoiiuâà» \ .
aiux coureurs. Le Petit Journal et l'Auto ne .pxe.ndr,¡o'.',
responsabilité d'aucun accident dont dis pourraient fiwv»
cause ou vi-time.
Les con.TaaTS devront toujours avoir une tenue c,,,z-eaW
et des propos décents. (V. Pénalités § 11).
Art. Les injures des coureurs à J'aæresse des W.SR-
misateurs," d.]! directeur de la course, des commissaire \ 10c ,
écrits ou imprimés calom-niateuirs, injurieux ou di!i:o.me,.'
toîres, les voies da fait auxquelles les coureurs pouirrai®'!*
6e livrer vis-à^vis de celix-oi, seront sévèrement rélyrtu',W.
(V. Pénalités § 12). I
Art, 25. Tout coureur quoi aura fait des dertt-Ss «s® .
cours de route sera puni. <( V. Pénalités § 12).
A. rt. '26. — -Le fa,*-t -d' êbre engagé. dans a'épreuve Impli-
que pour les concurrents qu'" ont pria connaissa/neo du
présent règlement et qu'ils l'acceptent, dams son ea.'j'.m.
Art. 27. — La Petit Journal et l'Auto se réserveat, <8k
cas de nécessité, de modifier le présent règlement, nwJs
toute modification sera consignée "ur la îeuille de
et le coureur attestera .par sa. signature sur cette i^iclla
qti'.il en a pris connaissance.
A l't, 28. — Sont seules valables les indications f,(>Ixoffl
par le présent règlement eti les indications fourni-ea VOr-
,balement par le directeur de la coua-,e, par '«on ots NIl!
.,fppléa,nts. Toutes MItres indications -contraires ïo'-'Tï-l®*
Vcontrôle seront eans vile)=.
Art. 29. — Il est expressément interdit aiUX conreni,»*
de solliciter quelque secours en argent que ce feoit Al*
public. (V. Pénalités § 12).
PENALITES
§ :1. La plus grosse faute que les coureurs jrai'ssen»
commettre est de contrevenir aux dispositions de î'aj-
ticle 2 qui est la tonnée ibase de la course. En oeœa»»
quence:
A. Tout coureur de vitesse se faisant, ru,r la ror-,,3. . es-
traîner, &u:-7'-e, soigner, &u.ra. la première fois une h.-urt»
de pénalisation et ssora, 1a. seconde fois, exclu de la c,.'Fi'):R:!I.
Tout coureur de vitesse sacrifiant ses chances pour a
un de ses camarades, comme s'il faisait partie d'vice arganisé. &uja. les mêmes pénalités que ci-dJ'e'ntr'a,ide' non obligatoire étant seule tolérée.
B Tout routier se '!ai%\lut, sur la route, entraîner, suivi*,
¡;oigner, aura la première fois "une (heure de pé.na'!,"fjp.,tioll
et sera, ù,. seconde fois, exciu de la cou-se.
Tout routier donnant des soins ou uno aide que'-xaqu#
à. un coureur de vitesse, ou en recevant de celui-ci, RU,"
la. première fois urne heure de pénalisation et sera, 2*
seconde fo:.'" exclu de 1a. course. il, en sera de mt-ru" ,j Il
coureur de vitesse qui aura donné ou reçu l'aide. (V. o,rtf.
el" ® ) ' '
9 2 Tout cotics-UT surprenant la .bonne foi des orîtt-
n.isate'ii's en v.ne de se'faire linscr ire. dans la ' catégorie ioo»
tiàrs, sera exclu de la course. (F. article i).'_
Yj. Tout routier n'ayant pa.9 .présenté sa bieyei&ito
p.u poinçonnage, ce pourra partir. Tout coureur kœ},-!#.
rmt les pièces poinçonnées de sa machine sera eic.!u dit
ia course, à moins que la substitution n'ait été aAitartaftl
pa.T les organisateurs et faite en leur présence. (V. n-'Si-
c2s. s). s
§ 4. - les coureurs prùïitant d'un ravitaillement e-n-3V4»
des.. '-tDO mètres de la ipériphér.ie du contrôle, auront. lv>'> i: -
i'aniende. Si les' ravitaillements ét$ent, contrairement M
règlement, assurés jBr des automobiles, tout courent
iitant do ces ravitaillements, encourrait une her.ro de
pénalisation. (Y. article 9).
§ ô. - Toute voiture autorisée à suivre la.
lui contreviendrait aux dispositions de l'article 10, pîVîcsr-
rait faire donner ati:t coureurs dont elle s'occupa, u/M
Rédaction, Administration, Publicité :
10, Rue du Faubourg-Montmartre
PARIS (9")
|i« ligne CENTRAL 27-68
28 LIGNE CENTRAL 28-12:
se LIGNE.... CENTRAL 28-56
Adresse Télégraphique : VELAUTO • PARIS
Directeur-Rédacteur en chef :
HENRI DESGRANGE
AUTOMOBILE AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME - BOXE - FOOTBALL - ESCRIME - , TENAIS - SPORTS FÉMININS - HIPPI8MB - AVIRON
Le Numéro : 15 Centimes \
12, ANNEE. — N° 7.531. — QUOTIDIEN ;
Vendredi 29 Juillet 1921
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Bureaux de poste. J
Comment M. Modeste Durand
est venu au sport
Monsieur,
1 Je sais que vous êtes un amateur éclairé
je sport et que le spectacle des beaux ef-
:0i'ts vous est agréable et coutumier. C'est
pourquoi, certain d'être apprécié, je vous
idresse ces lignes personnellement, sans
^chercher le premier prix d'un concours
Ini m'était acquis d'avance. Etant de-
venu un sportif intégral de la façon mira-
culeuse que vous connaîtrez tout à
l'heure, je ne souhaite nullement la. pos-
session de ces hochets de la vanité que
sont les récompenses matérielles. Les seu-
les que j'ambitionne sont ces hautes sa-
tisfactions morales (mais oui, morales,
dussent en sourire de compassion les in-
tellectuels bâtés !) que ressentent les vé-
ritables zélateurs de la culture physique
pendant et après l'accomplissement de
ses rites sacrés.
Je m'appelle Modeste Durand. Ce nom
ue vous dira .peut-être rien. Il n'importe.
depuis que j'avais atteint l'âge d'homme,
j'exerçais, à l'entière satisfaction de mon
patron, les délicates, fonctions ,cle: ,npp;m:lip
de librairie ; dans les courants d'air sub-
tils et sournois se jouant sous les colon-
nades, à la manière antique d'un Temple
à Thalie, je débitais les monuments impé-
Óssables ou précaires de la pensée hu-
maine, d'un cœur égal. J'avais, Monsieur,
Jinquante-et-un ans et des habitudes ré-
gulières. Le sport était pour moi une
hose tellement en, dehors de l'orbe àc-
outumé de mon existence que si, parfois,
'en percevais un écho dans mon journal,
me surprise sans borne m'envahissait,
me sorte de malaise à lire ces mots incom-
iréhensibles et je passais outre, retrou-.
:ant le sens de la vie dans le récit d'un
;rime magnifique ou d'une escroquerie
sensationnelle. Je me croyais heureux,
quelle erreur était la mienne !
J'avais, vous ai-je dit, des coutumes
réglées qui faisaient mes jours unis, mes
semaines calmes et mes années si pareil-
les les unes aux autres que je ne m'aper-
cevais pas de leur fuite monotone. L'un
de ces traditionnels usages était d'aller,
le samedi soir, prendre un bock à la ter-
rasse d'un café sur les boulevards. C'était
une de mes grandes distractions de voir
ainsi défiler devant mon repos la vie
grcuillante et animée de la ville, moi qui,
durant mes journées laborieuses, n'avais,
avec la société malfaisante des vents cou-
lis, que celle muette et poussiéreuse des
l'ivres. ' ^
Il y a un peu plus d'un an, le samedi
8 mai 1920, je me rappellerai toujours
cette date, j'avais été, ainsi que chaque
samedi, déguster mon bock hebdomadaire.
Le temps était radieux et je m'attardai
plus que de - coutume à cette terrasse ac-
cueillante où la brise du soir, glissant
caressante entre les consommateurs, était
aux courants d'air pernicieux de ma co-
lonnade bibliophile, ce que le baiser d'une
amante est à la morsure d'un serpent.
Je m'attardai, et quand je repris lè che- j
min du retour, lorsque mes pas commen- J
cent à me reporter vers ce logis de la rue
de la Huchette où je demeurais depuis j
trente ans, les lumières brillaient en nom-
bre restreint. Mon voyage s'était cepen-
dant effectué normalement jusqu'à la |
place du Châtelet. Je voyais déjà la tour
du Palais de Justice s'élever sur ma route
comme un phare, sans lumière il est vrai,
mais tout de même annonciateur du port,
quand, brusquement, à l'entrée du Pont-
M-Change, deux individus, se précipitant
sur moi, m'intimèrent, impératifs, l'ordre
de leur remettre ce que j'avais de précieux
on ma possession...
Comment ne suis-je pas mort de
frayeur? Cette question restera toujours
Sans réponse! Je tentai un effort pour
|llir... il fut vain. Tout en me rouant de
j'oups qui pleuvaient drus et forts sur mon
¡neanhssement, les misérables explo-
rent mes poches... Comme dans un
F^e, je .me sentis soulever de terre...
I^'eus la sensation de me trouver tout à
(°up dans l'ascenseur d'un grand magasin
^la descente... je sentis un choc formida-
ble en même temps qu'un froid intense...
étouffai... et puis, plus rien...
Quinze jours après, je repris mes
;6ns dans un lit d'hôpital où l'on me ra-
jouta toutes les calamités dont j'avais été
a pitoyable victime. Pendant ma longue
CCllyalescence, je réfléchis assidûment, re-
tenant un à un. tous les termes du pro-
Weme qui m'avait amené où j'étais. Je
^disais: 1° si j'avais su courir, ils n'au-
pas pu m'attraper; 2° si j'avais su
^servir de mes poings, je les aurais mis
bouillie au cas improbable où ils se-
parvenus à m'attraper à la course;
j'avais .su plonger, je ne serais pas
f:|'> comme cela avait failli se produire
h ans ma chute, oh! bien involontaire, du
/taut du Pont-au-Change dans la Seine;
l| Sl. J'avais su nager, je n'aurais pas eu
esc;m du miraculeux secours d'un mari-
ler attardé pour me sortir des flots avant
.In,j- complète asphyxie.
lent cela était d'une clarté admirable
P'enait, -"t la réflexion, une force it'ré-
d ';Llble. Je me trouvais dans l'exact état
GSpiit ou aurait pu être un des premiers
'Retiens, si la main invisible de la Pro-
vence l'avait extrait du cirque au mo-
j-"-(-ixt précis .oi! on lâchait les fauves. Mon
,rmr s'cievait en actions de reconnais-
Mtu-e. A ce moment précis, je fus frappa
[y un rayon souverain de la grâce spor.
Aussi, quand je sortis de l'hôpital, J't
('Om t" ,U mes petites rentes et, dès lors
°u<; tout entier il ma foi nouvelle, j'aban
°nnai les galeries où, depuis trente ans
^tendais susurrer les courants d'air né
(;stes et. je devins ),l,n fidèle de cette reli
L°vad.^able le culte de la force
aglllte, de ln, souplesse, de la santé
lui consacrant tout mon temps.
cinquante-et-un ans, j'ai appris i
courir, à sauter, à donner des coups de
poings et aussi Ù, en recevoir, à nager, à
plonger... ah! monsieur, ça a été dur,
mais je me sens un autre homme !
Tous les soirs, ,je traverse le Pont-au-
Change et mes pas résonnent vainqueurs
sur le bitume du trottoir. Maintenant,
« ils » peuvent venir, c'est moi qui les en-
verrai à l'hôpital! Ça c est une satisfac-
tion! mais « ils » doivent avoir peur, je
ne les ai jamais revus...
Je bavarde, je bavarde et votre temps
est précieux. Je vous quitte, Monsieur,
en vous adressant...
Modeste DURAND.
Pour copie conforme:
Paul SOURZAC.
AUTOMOBILE CLUB
DE FRANCE
(Communiqué officiel)
GRAND PRIX DE L'A.C.F. 1921
(Circuit de la Sarthe)
La Commission Sportive a homologué je classe-
ment du Grand Prix de l'A.C.F. 1ü21 qui s'établit
comme suit : - 1 '' /
! K N° 1-2 Duesenberg {J. Murphy),1 en 4 h.' 7 m.
11 e. 2/5.
2. N° 1 Ballot (R. de Palma), en 4 h. 22 m.
10 a. :1/:5. "
3. Nô 3 Ballot (Gonx),'en 4 h. 28 m. 38 s. I/o.
1. N° 19 Duesenberg (A. Dubonnet), en -t h.
:),(j m. M s. 1/5.
5. N° 15 Talbot-Darracq .(Boillot), en 4 h. 35 m.
47 s. 2/5.
G. No G Duesenberg (Guyot), en éj, h. .3 m. 13 s.
7. N° 14 Ballot (Wagner), en 4 h. 48 m. 1 s.^ 4/j.
8. N° 4 Talbot (Lee Guiness), en 5 h. 6 m.
43 s. 4/5.
9. N° 10 Ta.lbot (Seegraves), en 5 h. 8 m. 6 e.
Le classement du concurrent n° 6, Duesenberg,
(Guyot), n'a été homologué que sous réserve de l'en-
quête à J'aire auprès des commissaires qui ont fa t
parvenir un rapport au sujet d'une irrégularité de
course.
Le Secrétaire de la Commission Sportive,
Ch. FOURREAU.
EDUCATION PHYSIQUE
M. HENRY-PATÉ,
HAUT-COMMISSAIRE A LA GUERRE
Il est chargé de l'Education physique
et des Sports
Le Conseil des ministres a pris hier une décision
importante. Il a nommé M: Henry-Paté, haut com-
missaire. .,à ; la -Guerre et l'a chargé plus particuliè-
M. HENRY PATE '
rcment de 1 éducation
physique et des sports.
Én quoi consistera. a11
juste cette nouvelle fonc-
tion? Il serait prématuré
à l'heure actuelle de ^le
préciser. Au ministère
de la Guerre, le général
Serrigny, sous-chef de
. l'état-major général, a
dans ses a ttr rations les
Ecoles et l'Instruction
Physique. M. IIenry-
Paté aura vraisemblable-
ment à collaborer avec
■ :ui.
Quoi qu'il en soit des
i 11 ri but ions définitives,
notons combien la déci-
sion est importante pour
mous1, là l'heure même,
où, au ministère de
l'TnBtrn^f.ion rmhlinne.
M. Gaston Vidal, sous-secrétaire d'Etat Je l'En-
seignement technique a, dans ses attributions, l'or-
ganisation de .l'Education physique dans tous les
établissements d'enseignement.
M. Henry-Paté cumule...
D autre part, nous pouvons affirmer que M. Phi-
lippe Berthelot, secrétaire général du ministère des
Affaires étrangères a avisé avant-hier M. Henry-
Paté que le choix du gouvernement s'est norté sur
lui comme commissaire du gouvernement auprès
du Comité exécutif des Jeux Olympiques. Tel'sera
le titre officiel d'une fonction qui s-ra officielle
incessamment.
Le rôle de M. Henrv-Paté sera. de représenter
le gouvernement dans toutes les questions finan-
cières, administratives et représentatives que posera
l'organieation des Jeux. M. Briand, président du
Conseil, entretiendra prochainement M. Henry-
Paté de ces sujets.
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 14 h., courses à Chantilly. i
Nos pronostics :
Prix de ToutBvoie. — Darghilan,; Maisonnée.
Prix de Coye. — Profira, BctM';e Rothschild.
Prix d'Orry. — Masquerado, Arrhidea.
Prix Normandie. — La Finette, Ecurie Colin.
Prix de la. Thève. — Néanmoins, Ecurie Roths-
child.
Prix de la Pelouse. — Samic, Camouflet.
Du rôle des médecins dans une société spor-
tive, voilà certes un joli sujet d'article
pour organe de sport.
Pas du tout ! Nous trouvons ce-titre dans le
sommaire d'une publication Scientifique : La
Vie Médicale. Et l'auteur, c'est le docteur H.
Diffre, de Roubaix, bien connu de nos lec-
teurs.
Voilà un vrai signe des temps. '
Ces jours derniers, avenue de Clichy, un
soir, deux « Poulbot H, l'esprit sans doute
encore tout plein de Carpentier et de Dempsey,
se mettent en garde.
Un scrupule vient à l'un d'eux :
— Mais on n'a pas de gant.
L'autre s'arrête, interloqué, réfléchit, puis
décide :
— Fais comme moi, mon vieux.
Il se déchausse, prend une de ses chausset-
tes et se l'installe sur le point.
— Comme cela, on va pouvoir y aller...
Nous avons le plaisir d'annoncer le mariage
de M. René de Knyfi, le sportsman bien
connu, avec Mme Dora Schmidt-Schlumfier-
g-er.
La cérémonie a été célébrée récemment dans
la plus stricte intimité. . v .
Toutes les félicitations et tous les vœux de
VAnto.
On. nous l'avait assuré, une lettre du consu-
lat de France aux Bermudes, adressée à
VAuto, nous le confirme :
Il n'y a, aux Bermudes, ni chemin de fer,
ni automobiles.
-1 A deux journées ede New-York, ces îles
constituent un lieu de repos idéal pour les
Américains las des affaires, du bruit et de la ~
vitesse. Ce petit coin de 19 milles carrés anglais
de superficie est certainement le seul lieu du
monde d'où toute locomotion moderne soit
bannie.
Hier, à Angers, a eu lieti, dans la plus stricte
intimité, le mariage de notre collaborateur
André Latour, décoré de la Croix de guerre,
avec Mlle Ariette Renaudin. Les témoins
étaient, pour le marié, MM. Henri Sauvage,
docteur en droit, et Emile Anthoine, indus-
triel, secrétaire général de la F.S.A.F. ; pour
la mariée, MM. H.-H. Childs, agent de change
à New-York, son beau-frère, et Maurice de
Farcy, président d'honneur de l'Aéro Club de
l'Ouest.
Ie service d'instruction physique du minis-
^ tère de la Guerre est chargé des sociétés
agréées par la Guerre. Ça ne vous surprendra
pas... Ce qui ne vous surprendra pas non
plus, c'est que ce service est débordé par les
recommandations quotidiennes que les parle-
mentaires lui font parvenir.
Dirons-nous, par exemple, que, l'autre jour,
ce service en reçût tout simplement 32 ? L'un
voudrait que sa société fût agréée le plus rapi-
dement possible, l'autre que telle société eût
une subvention, que tel président ou vice-
président reçût une décoration...
L'histoire ne nous dit pas quel accueil le
service d'l, P, fait A toutes recoanpands*. ,
tions... intéressées.
Le Téléphoniste.
AERONAUTIQUE
Pourquoi la ligne Paris-Londres
n'a pas encore ses terrains
Paris-Londres fut inauguré en juillet 1919, voilà.
deux ans. Cinq terrains sont prévus jusqu'à la mer :
Beauvais, Poix, Abbeville, Montreuil, Saint-Ingle-
vert. Un seul de ces terrain est ouvert officielle-
ment : Saint-Inglevert..Pourquoi les autres ne le j
sont-ils pas?
Un terrain fut reconnu par le S.N.Aé. à. Bean-
vais, en juillet 1919. Il coûtait trop cher. On en
reconnaît un autre. Le décret d'utilité Dublique fut
lancé le 12 septembre 1920. Mais le terrain a
32 hectares. 20 seulement purent être achetés à
l'amiable. Le propriétaire des 12 autres ne vou-
lut rien entendre. Il fallut l'exproprier. Le décret
d'expropriation ne parut que le 10 mars 1921. Les
formalités sont longues. On -attend seulement pour
le 10 août -le jugement de consignation des fonds
d'achat et ce n'est qu'en octobre — si +out va bien
— que le terrain pourra être occupé par l'Etat.
L'histoire du terrain de Poix est plus coca.sse.
Reconnu en juin 1919, le décret d'utilité publique
parut le 18 décembre de la même année. Mais Poix
est dans la iSomnie, qui a un Conseil général in-
fluent : M. Iilotz, député, en est le président. M.
Klotz se remua et il fallut qu'il tombât du pouvoir
pour que le S.N.Aé. put triompher. Iiq jugement
de consignation des fonds parut le 12 février 1921
et le décret 'de prise de possession ne paraîtra pas
avant le 10 août.
Prenons le terrain d'Abbeville. Le S.N.Aé. en
reconnut un ,en juin lala. Les parlementaires inier-
vinrent. On en choisit un autre. Ils intervinrent
encore. On fut contraint d'en prendre un troisième
qui, soo leur plut pas davantage. Le quatrième,
enfin, ne les gênait pas puisque .le décret .d'utilité
publique parut le lG septembre 1920 et le jugement
d'expropriation le 21 avril 1921. Admirez ces dates.
Rien ne vous étonnera si nous vous disons que le
jugement de consignation des fon'ds n'est attendu
que pour le 10 août ID:?1 et la prise de possession
du terrain pour le mois d'octobre.
Le terrain de Montreuil a une autre histoire. On
en reconnut un en juillet 1919, qui était mauvais.
On dut aller à Berck-Plage. C'est là. que sera le
quatrième terrain de secours de ligne. Reconnu le
15 décembre 1920, il fut décrété d'utilité publique
le 1er juin 1921. Prochainement paraîtront les au-
tres décrets nécessaires.
Saint-Inglevert, enfin, eut une histoire merveil-
leuse. Par miracle, les. habitants s'entendirent
amiablement avec le S.N.Aé. et l'affaire fut bâclée
en quelques scinaincs. Hélas ! c'est le seul terrain
de ligne qui soit ouvert officiellement au trafic et
c'est le seul- sur lequel les pilotes n'aiment pas
atterrir.
Ainsi, en France, deux années ne sont pas suffi-
santes pour simplement acheter quatre 'terrains. _
Pilotes et compagnies, prenez-vous-en désormais
à la loi de 1811 qui réglemente les expropriations
de terrains. Et puis aussi aux parlementaires qui
font passer l'intérêt de leurs électeurs avant l'inté-
rêt général. Car, vous le voyez, nous venons d'ab-
soudre devant vous le RN.Aé. qui .n'en peut mais...
Le Grand Prix des Cyclecars
(17 septembre 1921)
L'Union Motocycliste de France a reçu l'engage-
ment suivant pour le Grand Prix des Cyclecars
1921 :
N° 1 « ELFE » (Mauve\ v
La, clôture des inscriptions à droit simple est
fixée au 30 juillet.
Les engagements accompagnés du montant des
droits, 500 fr. par véhicule, doivent être adressés
4 l'Union Motocycliste de France, 8, place de la
j Concorde, à Paris.
LES FETES DE JOINVILLE-LE-PONT
Les Critériums Internationaux
de Natation
Organisés le 31 juillet, à 15 heures, à Joinville,
le-Pont, par la Ligue Nationale de Natation,
avec le concours de l'Auto, sous les rè-
glements de la F.F.N.S.
On commencera à 15 heures. — A propos de
Concours de plongeons en vélo. — L'équipe
belge à Paris.
Nous allons voir, dimanche, da'ns le bassin de
Joinville-le-Pont, les meilleurs nageurs de Belgique
porter les cpuleurs du Bru&sels .swimming Club.
A ces gars fameux, nous opposerons nos meilleurs
champions, parmi lesquels : Maurice Violas, du
C.N.F,P,. recordman et champion de Francs des
500 mètres.
Le programme comprend -iouies sortes d'épreuves
et va, donner lien 11.. des luttes spleudides qui ne
manqueront- pas d'enthousiasmer le public.
Un club fameux
Le Brussels 'Swimmimg and Water Polo Club fut
fondé en 1897. Le B.S.C. obtiendra, l'année pro-
chaih", le titre de « Royal n. après vingt-cinq an-
nées de bons et loyaux services à la cause de 1:1
natation. '
Le Brussels Swimming Club a envoyé, ( depuis
plus de vingt, ans, des équipes en Arnglctn!'t',
France, Hollande, Espagne, Allemagne, remportant
partout de nombreux-premifrs prix. Il fut, de 1S97
à l'.IUS, champion de Belgique de water polo et
compta parmi ses membres des champions dont on
devra parler chaque fois qu'on pariera, de la nata-
tion en Europe. Parmi ceux ci : Oscar Grégoire fils
que nous reverrons, Fayerts, Aug. J'llidtanl, ëonnc-
mans, Félicien Conrbet:, qui fut pendant longtemps
recordman du monde -en i)rai;se, ainsi que Massart,
qui gagna le Championnat du monde de plongeons
en li'Ot. a. Jolnville.
Les champions actuels du B.S.C. ne le cèdent en
j rien à lçurs aînés. Van Schelle, Courbet, Bnzdens,
! Mlle Van Divoet, tous champions actuels de Be1gi-
- - - s
que, et les Cocq, de Baker, champions de 1920,
rivaliseront de courage.
Le Saut de la Mort
Le Championnat du iSaut de 13.' Mort a réuni
quatre inscriptions représentant les plus extra.
ordinaires spécialistes des plongeons en vélo. Ce
sont : 1. Lebailly ; 2. Ch. Cochu ; 3. G. Mou-
rand ; 4. Boffarule.
Parmi eux, il faut citer Boffarule. qui a plongé
plusieurs fois du haut du viaduc du Perreux et
G. JYfourand, qui a exécuté h ce jour : 19 'plon-
geons en ta.ndem et 282 en vélo !
La course féminine
La. course féminine de 100 mètres (handicap) e'an-
rnonoe comme devant présenter un très gros intérêt.
Mlle Van Dievoet, chamnionne de Belgique, qui
6'est illustrée aux jeu-x olympiques d'Anvers, sera,
sera tolrwoman.
1.18 Club des Mouettes a. inscrit : Mme Michaux ;
Mlles Roussel, '- de Ivaenel, Rouet, Marguerite,
Yvonne et Violette Hœnig, Delsol et Miolane.
Le Match DELCO-MAGNETO
Nous recevons des Etablissements « Contin-
sousa-Delco » la lettre suivante :
Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous lisons dans l'A uta du 28 juillet l'article
de notre distingué collègue en allumage.
Nous sommes parfaitement d'accord avec lui
sur ce que la course de Ballot est admirable
à tous points de vue et son équipement-allu-
mage excellent assurément. Nu] doute qu'ils
*ne."prénnent un jour une place meilleure en-
core.
Nous sommes cependant certains de rester
dans l'indiscutable vérité en disant qu'un dis-
tributeur « Delco )> peut assurer un allumage
correct à plus grande vitesse que la magnéto.
Cela ne veut pas dire que des moteurs à
allure rapide ne puissent être allumés par ma-
gnéto, puisqu'il suffit (comme le disait la note
qui a motivé la communication de la C.E.M.)
d'augmenter le nombre des magnétos pour
abaisser le travail de chacune d'elles.
En la circonstance, notre collègue a assuré
l'allumage du moteur Ballot avec deux ma-
gnétos et nous l'approuvons entièrement.
Dans les mêmes conditions, un seul distri-
buteur « Delco » aurait suffit.
« Delco » a équipé la voiture victorieuse,
il est légitime qu'il le dise et si notre aimable
collègue trouve que le système « Delco » man-
que de sécurité, il faut convenir que, tout au
moins, il n'a pas empêché les voitures qui en
étaient munies de se classé au premier rang.
Veuillez agréer, etc.
Etablissements Continsouza,
Appareils Delco,
148, avenue Malakoff.
N.D.L.R. — Cette lettre fait réponse à un
article publié par la Compagnie Electro-Méca-
nique au sujet d'une note parue ici-même, sur
les enseignements du Grand Pix de IJA.C,F.,
dans notre numéro du 28 juillet
Une opinion de Dominique Lamberjack
Comme suite à l'opinion de Charles Faroux,
Dominique Lamberjack noue a fait la déclaration
suivant^ :
« J'ai une Ford que j'ai spécialement affectée
pour marcher à l'économie. J'allais chez moi, à
Charly, avec 8 litres d'essence. Depuis que j'em-
ploie l'Ekip, je n'en consomme plus que 7, et mon
rendement est meilleur. J'utilise une pastille
d'Ekip par 5 litres d'essence. »
Pour tous renseignements sur l'Ekip, écrire à
M. J. Pike, 30, rue Vignon, Paris. (Prix de la
boîte de 50 pastilles : 10 fr.)
UN AVION ALLEMAND
SANS MOTEUR
Un avion, allemand ssns. moteur -aurait plané,
avec son pilote, ,,,ur une distance .de près de 2 kilo-
mètres. Les Allemands poursuivent dans Le plus
! grand secret leurs expériences pour la réalisation
de vols au moyen d'appareils sans moteurs.
Ballade des " Purs "
I
NI on bon carburateur, de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
Sur mon bicycle ailé, la terreur des humains,
Je vole, tel un dard, sur la route enipierrée.
-La brise rafraîchit ma cervelle enfiévrée...
Des gantelets fourrés me protègent les mains,
Un bassinet de cuir couvre ma tête altière,
Tel un preux chevalier. Comme lui je puis faire
Des veuves et des orphelins.
Mon bon carburateur de benzine ruisselle,
I Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
II
Tel un sabre serré dans 1nes puissantes mains,
Je saisis mon guidon, qui jamais ne chancelle.
Aux cylindres brillants la bougie étincelle
Et j'éparpille au loin la poudre du chemin.
Je souris de sentir mon moteur qui écume
Répandre dans l'é/he?' des volutes de brume
Fleurant l'ambre et le jasmin... ,
Mon bon carburateur de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
III
Quand je vois des piétons entraver mon essor,
La fureur qui bouillonne empoiso-nne ma botelie,
Et j'éructe un Son rauque, enragé, si farouche.
Qu'il fait fuir les mortels, tel d'Astolphe le cor!
Én un panier de yoftc, couchée arec mollesse,
Une femme, jamais 1 Ii! gêna ma vitesse :
Le sidecar est un poids mort.
Mon. bon. carburateur de benzine ruisselle,
Et ma pompe est pendue à l'arçon de ma selle.
IV
Un jour, dans un chemin ombragé, dont. les bords
Joliment fleurissaient- de mille pâquerettes,
Une source chantait; gazouillait la fauvette..."
Le lilas em,l)ait.,nieit,l je m'i7iÍ souviens enoor...
En trombe je passai, tel un zèbre qui vole,
Et mêlant an lilas les parfums du pétrole,
Dit monde, j'obtins le record!
M on bon carburateur ds benzine ruisselle,
Et ma )o???)e est, pendue it l'arçon de ma selle.
Rob-Roy,
Liège, 1921. ,
LES GRANDES EPREUVES CYCLISTES SUR ROUTE
PARIS-BREST ET RETOUR
(4e épreuve décennale)
Organisé par le Petit Journal et l'Auto. — 1,196 kilomètres. — 2, 3, 4 septembre 1921.
LE RÈGLEMENT DU 4e PARIS-BREST
Deux catégories : vitesse et routiers. — Les amateurs sont admis. — Les prix : 10.000 fr.
au premier. — Pour s'inscrire.
La foule au départ, à, Suresnes, en 1911 ..1
Nous publions, aujourd'hui, in extenso, le règle- '
ment du 4° Paris-Brest. Nous prions instamment
les futurs concurrents de -la grande épreuve d'en
lire très attentivement les divers chapitres. Nul
n'étant censé ignorer la loi, il est donc toujours
préférable de la connaître. !
'Soulignons-en dès à présent les points essen-
tiels :
1° La course se fait par invitations;
20 Deux catégories : vitesse et routiers, qui doi- !
vent être licenciée, les uns comme les autres, de
l'une des fédérations affiliées à l 'U .C.I. Pour les
coureurs français, la licence nationale de senior
hors série, senior ou junior (amateur ou profession-
nel) sera ex-igée.
Le classement en catégorie (vitesse ou routiers)
sera fait par nos soins, d'accord avec le Petit
Journal, et au plus tard dès le lendemain de ia
clôture des inscriptions.
Seules les bicyclettes des routiers seront poin-
çonnées, les changements de machine étant auto-
risés pour les concurrents .de la catégorie vitesse. i
Ceci dit, voici donc en son entier le règlement
en Question.
Règlement
Article premier. — La 4* course cyolieta Paria-Brest et
(retour, orga-n.isee par le Petit Journal et l'Auto, sons les
règlements de l'U.V.F., se disputera les 2, 3 et 4 septeui.
bre 1921 et ,plLT inYiita>tioiis.
Art. 2. — Cette coursa par taTitatioiis est onTerta aux
eeul,s coureurs licenciés de ù'U.C.I. ou des fédérations affi-
liées. Pour les coureurs frança,'.S, la licence ma;bi.nila de
junior ou de senior sera eri-gée. Elle comprendra des oou-
¡rentrS do vitesse et des xoutiers.
Jjh, course se coiirz,% ipoœr ,les 2 catégories sans suveutî;,
sans Eoi&neuirs sur Ga route et sans entraînerars qou'H
s'agis.>e de service organisé ou mon or-ga,nisé. Les soins de
Wu'te DatUTe seront autorisés dans les contrôles. Les cou- 1
Irem" de ivitesaa ,pourront changer de bicyclette avec qui
que ce soit et où que ce svit; ils me seront dono pas
soumis à. la iormaiité du plcmba.-e.
Les coureurs de vitesse .pourront s'ônteoiider SUT la
route - et dans les contrôles, tant au .point de 7-ue des
boya;ux, accebsoires, iroues, macliine, nou-rxL,ure, etc., etc...
et cela par EûrTica mon organisé, c'est-à-dire que cette
entr'aide devra être iacultative et .point obligaroiTe.
L2.s ¡rouÙers, au contraire, devront faire plomber^ leux
machine avant qa course. Ils sont en outre astreints aux
m'êmes obligations que lIes coureurs de ri-tesêe, c'est-à-dire
ctii,g siir la xoute, ils me doivent avoir ni suiveuTS. ni soi-
gneurs, Ini entraîneurs. Dans les contrôles, ils 'fIe'uvent re-
cevoir des soins de itcu,te oiatnro et commander d'avanc-a ce
qu'ils veulent y trouver. En rrevaIl()he, ils * ce doivent
donner aucune aide aux coureurs de vitesse et n'en recevoir
aucune de c-e-ux-ci.
Uiii diplôme spécial sera donné aux .routiers ¡polYlDic'Ïiti.
pliées qui auront achevé le .parcours dams les déla.L-,.
Les organisateurs se réservent de doone:r .un départ séparé
aux 2 caregoÜ;os, (V. Vénalités..§ 1).
Art. 3. — Le Petit Journal et l'eluto se réservent la
droit de déterminer eux-mêmes la qualité de .routisr du
coureur inseT,,t. Le co-a-reur sera fixé eur son soTt par la.
publication de son nom dans l'.une ou J'wu'tre catégo.-ie.
Art. h, —• Un concurrent qui surprendrait Ja. .bonne, foi.
ides organisateurs .pour arriver à ee faire inscrire parmi
les routiers serait pun'i. (V. Pénalités § 2).
Art. G. - Les mineurs, .pour I)rendire pajjt à la oourse,
devront fournir rime autorisation écrite de leurs PaTen,te.
Aucun coureur ne sera admis au-dessous de 18 ans.
Aucun coureur ne pou-i-a .prendre île départ si le docteur
chargé de ce soin i, e l'a pas déclaré bon.
Art. 6. — Les engagements seront olos soit 15 joitTs, soit
8 jours seulement avant la cou-rse. Ils Ille seront reçus
qu'avec: 11 la somme de 10 L-arcs; 2° le numéro de Iz
licence nat "'Dale; 3° l'indication de l'âge du ændidat.
Art. 7. — Les bicyclettes de tous itypes seront admises à
la condition qu'elles soient iniquement smues par la force
(musoulaire de celui qui les manie. 1
Art. 8. — Les .bicyclettes, des routiers seront poinçonnées
eux axes des roues, à ia tête de fourche et à tl.'axe du
ipédalieir. Des .plombs seront .placés à divers endroits du
cadr,a. '
Les pièces poinçonnées ou plomtées ne ipourror:t être
¡remplaoées, (V. Pénalités § 5). Les opérations de poinçon-
nage et de .plombage se ierons au Petit Jovsnal.
Article 9. — Les ravitaillements autorisés dans les con-
trôles là. T-itaille-mat et dams un rayon de 200 mètres
seulement du contrôle ne doivent sous aucun .prétexte être
assurés par des automobiles. (V. § des Pinalités).
Art. 10. — 'Une ou plusieurs voitures officielles }X'T,tacnt'
à bard des représentants du Petit Journal et de l'Aitto,
suivront la couse de 'bout en bout. Les constructeurs de
cycles ou fabricants de .pneus ayant des coureurs dans la
COtlirS8, pourront être autorisés à suivre la course à la
condition de réserver & bord mne place pour un commis-
saire et 'ThJ18 iplace pour ,un représentant de VAuto. Toute
voiture ai'ayant plus à bord ces deux personnages pourra
être invitée à ne plus suivre la course.
Rien en.tendu, les conotruotems et fabricants à bord de
ces voitures me doivent s'occuper que de Ja régularité
de la course. Il leur est .interdit d'encorn,,,a,-er même vex-
balement, d'aide'r, de soigner, -(ravitailler par la voiture
les hommes de 'leur marque ; il leur est interdit de s'oc-
C'U,P-- d'eux a;ux: contrôles et cela de quelque manière que
ce salt,
Ces mêmes voitures devront recueillir 2e directeur de la
course &u.x un eimple tiçno fait ipar lui au bord de na,
"ut,e. Les voitures de f,u,rvênlance ne devront jamais, ^sous
aucun ¡:xrétex'te, dépasser 1'licmme de tète ou le pe:o,tOll
de tête. CI". Pénalités § !i). '
A rt. 11. — L- coureurs devront faire -le parcours entier
sans quitter leur machine (sauî dans les controns) même
dans les montées qu'ik feront à pied (F. Pénalités § 6).
Art. 12. .n',.rôle Le contrôle de dé¡}¡¡¡l't, ainsi que l'heure de
départ seront fixes .ultérieurement. Les coureurs devront
se présenter au départ .pour !la, signature u,,ne heure lavant.
ile départ réel, pour répondre à l'appel de leur nom et
signer Ja. feuille de départ. (V. Pénalités § 7).
Art. 1S. Des contrôles fixes avec signature obligatoire i
seront établis dans les villes ci-après sans. que cette «numé-
ration soit limita tive. ( F. pwaJ:tés \1 S), j
ALLER-
Dreux M k'I.
Morùigne 1^ 1^1-
' ï'ré-en-Pail 3*5 Kl.
J,"'i31
Konnes ■■■■• *<:1-
Sai.rJ"i.B,ieLic -'50 l::i.
'
MoKaix i
B,-e-.i. fci»--
ïtETOIJR
:\[or:¡¡ix
, T3si "kil.
Sa:nt-Brieuo ' T4C Jî:!.
Sennes ; :'!'Il kil.
Laval 916 k''.
rTe-<-H-Pai! 9S1 kilo
Mortagne kil.
Xfc-eux .......................... 1115 kil.
Paris .......................................... U 19t; kil.
Le Petit Journal et I'A,,to se réservent de créer pen- i
îant la course un ou ptaueivs contrôles secrets où. les j
coureurs seront tenus de s'aTirêter et de se soumett!'.; tvix
formalités dont Ils pourront n'êtie (prévenus qu'e-u 'irri-
tant aux dits contr6les.
Les arrivées auront lieu et seront jugées au Pa" d-tw
Princes où chaque concurrent devra couvrir la l:gnt> ar-
rivée plus ma tour de . 'PL-,te. Celui qui fera le
temps siux les derniers 666 (mètres 66 aoira 300 fran ■■■'
En cas de ipluie rendant ila. piste gJ.issante, les cc' Vis
(pourront être dispensés d'effectuer le .petit et mh, i»
Sremd virage sur le ciment et être autorisés à ton:*-:, >*
ces endroits, sur la pelouse le (reste de îla. piste » ,
.même lIIlonHlé, toujours 'Pr3Jticablæ. (F. Pénalités 9 i,\.
Art. i/,. — Ut. signature dans tous les em,,rôles, y
pris le contrôle daz-rivée, est obligatoire pour tous. (V.
Pénalités § 7).
La Petit Journal et a'Auto se réservent de dêcid?: dm
neutralisations dans les conttôles. (V. Pénalités §
Art. 15. — En dehors des contTôles, Ses cowreurK.
.tenus de se 'faire connaître à toutes réquisitions der» cm-
t.rôle,urs le long du parcours.
Art. 16. — Les prix sont ainsi lixés,
Pour la catégorie vitesse: 10.000 fr. a.u 1"; 4.000 h.
au. 2'; 1500 ir. au 3"; 800 4r. au 4'; 700 ir. aiu 5«; 'l:" fir.
au 6°; 500 îr. a.-a 7"; 400 .tr. au 8'; 300 ie. au 9'; 1S8") îv.
au 101, 100 fr. a a 111* et à. chac^m des-10 suiva,nls.
Pour les Touristes-Routiers: 2-.000 ir, a.n 1er; 1.(il)<,,: k.
au 21; 500 fr. au 3'; 400 fr. eu 4°; 300 fr.. au 5"; C'.\i îsr„
au 6"; 100 Ir. à. chacun dea 6 suivants et 50 fr. !% tfcai-
cun des 20 l>u-h
Tous les coureurs ayant fa/it le parcours en entier tîûfls
les délais prévus recevront du Petit Journal et do l'.iut#
un diplôme coDstatoaiit leur palowmamoe.
Art. 17. — Les Touristes-Routiers devro-n, dams î;i hvh
tair.e qui précédera le départ et aux jour et heure oVin---,
diqueront le Petit Journal et !I'A'UtO, venir faire p.oiubor
leur bicyclette orax bureaux du Petit Journal, Ci,
La fayette. <
ils devront é.-al8mont, en cours de troute, à toutes réqu i-
sitions des contrôleurs soumettra toux machine à ¡Ja rtal-
iicafcion.
A d'arrivée, chaque conreux aura 5 M&n-utes pour -Fcln-
unettro sa machine à Is vérification; il devra
fication eoiit faite. (V. Pénalités § 10).
Art. 1S. — L'i
course.
Art. 19. — Des affiches de direction indiqueront fo,
route sur tout le parcours aller ; par conséquent, an retour-,
dl faudra les comprendre à "bours. Le Petit J O'UN!I);l
,I,A.to déclinent toute responsabilité en ce qui conosi'i»
les erreurs d'aPPCGitIOU d'alfiCheS.
Art. 20. — Les contr&les, y compris celui d'arriv^Kj
seront fermés pour la catégorie vitesse au bout (Lu te;xï»i
mis paT -le coureur passant lyrem-ier, le dit teinpî3 aug-
m,.,té de anc>Mié, plus -une heure à l'aller, et deux lie
au 'ratout. Les Chefs de contrôle .pourront mèrue, s'ilK i»
jugent utLie, a-ugmenter encore ce délai d'une iheture.
Pour les woutiers, le contrôle d'arrivée à Paris law»
fermé au bout de 10 jours, ce qui représente une moyeut.»
de 5 L-i-iomètTe.. C'est cette M'oyeune que les ohas de
contrôla devront observer WuT la fermeture de leur con-
t.rMe.
Art. 21. - Les Commissaires de la course an nombre ««
3 seront .pris ,paJIlIJJJi des membres de l'U.V.F. S'ils ie,
jugent :utile, ils pourront s'adjoindre d'&Iitr 1es cvmm48-
saires.
Appel de leurs décisions pourra êtTô interjeté ptr «98
intéressés devant la Commission Sportive de l'.u.V.F, 4*
ce, dans la huitaime, au plus tatd' de la décd&io:n.
Art. 22. lies réclamations des coureurs ne »KKaû#"
reçues* que dans les 3 jours qui suivront la fermeteie-kj
contrôle d'axiivée. (Les commissaires et le directeur de it,
course ont tous pouvoirs .peur statuer sur ,plaoe et ap;>.i-
quer le règlement pendant l'épreuve, sauf lJ:'oooua-:,:
rieuT des intéressés devant la Commission Sports'®
i'u.v;F.
Les petites infligées par le directeur de la cou . «se-
vrant être confirmées ou infirmées par Dea Commis-.srtr-*
dans les 24 heures où elles s,mron.t été prononcées.,
A rt, La .plus grande .prudence est mcomxtoiiuâà» \ .
aiux coureurs. Le Petit Journal et l'Auto ne .pxe.ndr,¡o'.',
responsabilité d'aucun accident dont dis pourraient fiwv»
cause ou vi-time.
Les con.TaaTS devront toujours avoir une tenue c,,,z-eaW
et des propos décents. (V. Pénalités § 11).
Art. Les injures des coureurs à J'aæresse des W.SR-
misateurs," d.]! directeur de la course, des commissaire \ 10c ,
écrits ou imprimés calom-niateuirs, injurieux ou di!i:o.me,.'
toîres, les voies da fait auxquelles les coureurs pouirrai®'!*
6e livrer vis-à^vis de celix-oi, seront sévèrement rélyrtu',W.
(V. Pénalités § 12). I
Art, 25. Tout coureur quoi aura fait des dertt-Ss «s® .
cours de route sera puni. <( V. Pénalités § 12).
A. rt. '26. — -Le fa,*-t -d' êbre engagé. dans a'épreuve Impli-
que pour les concurrents qu'" ont pria connaissa/neo du
présent règlement et qu'ils l'acceptent, dams son ea.'j'.m.
Art. 27. — La Petit Journal et l'Auto se réserveat, <8k
cas de nécessité, de modifier le présent règlement, nwJs
toute modification sera consignée "ur la îeuille de
et le coureur attestera .par sa. signature sur cette i^iclla
qti'.il en a pris connaissance.
A l't, 28. — Sont seules valables les indications f,(>Ixoffl
par le présent règlement eti les indications fourni-ea VOr-
,balement par le directeur de la coua-,e, par '«on ots NIl!
.,fppléa,nts. Toutes MItres indications -contraires ïo'-'Tï-l®*
V
Art. 29. — Il est expressément interdit aiUX conreni,»*
de solliciter quelque secours en argent que ce feoit Al*
public. (V. Pénalités § 12).
PENALITES
§ :1. La plus grosse faute que les coureurs jrai'ssen»
commettre est de contrevenir aux dispositions de î'aj-
ticle 2 qui est la tonnée ibase de la course. En oeœa»»
quence:
A. Tout coureur de vitesse se faisant, ru,r la ror-,,3. . es-
traîner, &u:-7'-e, soigner, &u.ra. la première fois une h.-urt»
de pénalisation et ssora, 1a. seconde fois, exclu de la c,.'Fi'):R:!I.
Tout coureur de vitesse sacrifiant ses chances pour a
un de ses camarades, comme s'il faisait partie d'
B Tout routier se '!ai%\lut, sur la route, entraîner, suivi*,
¡;oigner, aura la première fois "une (heure de pé.na'!,"fjp.,tioll
et sera, ù,. seconde fois, exciu de la cou-se.
Tout routier donnant des soins ou uno aide que'-xaqu#
à. un coureur de vitesse, ou en recevant de celui-ci, RU,"
la. première fois urne heure de pénalisation et sera, 2*
seconde fo:.'" exclu de 1a. course. il, en sera de mt-ru" ,j Il
coureur de vitesse qui aura donné ou reçu l'aide. (V. o,rtf.
el" ® ) ' '
9 2 Tout cotics-UT surprenant la .bonne foi des orîtt-
n.isate'ii's en v.ne de se'faire linscr ire. dans la ' catégorie ioo»
tiàrs, sera exclu de la course. (F. article i).'_
Yj. Tout routier n'ayant pa.9 .présenté sa bieyei&ito
p.u poinçonnage, ce pourra partir. Tout coureur kœ},-!#.
rmt les pièces poinçonnées de sa machine sera eic.!u dit
ia course, à moins que la substitution n'ait été aAitartaftl
pa.T les organisateurs et faite en leur présence. (V. n-'Si-
c2s. s). s
§ 4. - les coureurs prùïitant d'un ravitaillement e-n-3V4»
des.. '-tDO mètres de la ipériphér.ie du contrôle, auront. lv>'> i: -
i'aniende. Si les' ravitaillements ét$ent, contrairement M
règlement, assurés jBr des automobiles, tout courent
iitant do ces ravitaillements, encourrait une her.ro de
pénalisation. (Y. article 9).
§ ô. - Toute voiture autorisée à suivre la.
lui contreviendrait aux dispositions de l'article 10, pîVîcsr-
rait faire donner ati:t coureurs dont elle s'occupa, u/M
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