Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-12-30
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 décembre 1909 30 décembre 1909
Description : 1909/12/30 (A10,N3462). 1909/12/30 (A10,N3462).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46256895
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/11/2016
L'Auto
1 1 ANNÉE. ---d 3.462. — QUOT IDIEN
Le Numéro s "tS Centimes
s. t
1 1 - - <^EUDI 30 30 DECEMBRE .., IM^
Rédaction, Administration, Publicité :
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Directeur-Rédacteur en :
HENRI DESGRANGE
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AUTOMOBILE - AÉRONAUTIQUE - CYCLISME
ATHLÉTISME, YACIITINU, ESCRIME, POIDS & HALTÈRES, HIPPISME, GYMNASTIQUE, ALPINISME
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% Directeur-Rédacteur en chef :
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Bureaux da poste.
11ientôt :
L'Empreinte ;
PAR
Pierre SISTRE et Ilarcel ALLAIN
VOYAGE AU PAYS DE
LA QUATRIEME DIMENSION
LA RÉVOLTE DES MACHINES
Le 24 février 1940, le contremaître
H. G. 28 pénétra en coup de vent dans
le bureau du chef d'usine en criant :
— « Ouvrier ! Ouvrier 1 venez vite !
l'électricité tourne en eau de boudin. »
Etant donné les mœurs du temps,
cette façon obséquieuse de s'adresser
au patron de l'usine montrait suffisam-
ment quel était l'état d'agitation d'H.
G.-28.
Le chef d'usine le suivit immédiate-
ment dans, les ateliers et là, dans la
section des tours automatiques, il cons-
tata que d'étranges désordres se pro-
du'isaient en effet.
Sans doute, rien, dans, la réalité, ne
concordait avec les affirmations d'H.
G. 28 et l'électricité ne tournait pas en
eau de boudin. Il y avait cependant
d'inexplicables déperditions dans les
transmissions de force, et, des dynamos
arrêtées s'échappait comme une sorte
d.e sueur huileuse qui coulait à torrents
sans qu'il fut possible d'en démêler
exactement l'origine.
Certains tours automatiques s'étaient
arrêtés brusquement, e,n, plein travail,
brisant net leurs organes principaux,
tordant leurs commandes en tous sens,
sans que l'intervention d'aucune force
extérieure ait pu justifier de pareilles
déformations du métal.
Les ingénieurs, en silence, -contem-
plai-ent ces étranges phénomènes. Us
savaÏ-en t" -e-ii effet,. depuis ,,,de longues
années déjà, de quelle vie étrange et
inconnue était animé le métal ; com-
ment on pouvait l'empoisonner, le fati-
guer outre mesure, le stimuler comme
l'étain ou le platine, par exemple, avec
du carbonate de so-ude;, ou le calmer
avec du bromure ou 'du chloroforme;
On n'ignorait point non plus com-
ment une barre de fer, après avoir reçu
un choc ou subi une brusque dilatation
à un endroit quelconque, réparait sa
substance, devenait à cet endroit pré-
clis beaucoup plus forte ; de même
qu'un os cassé dans le corps humain
devient plus résistant à l'endroit où il
se ressoude.
Cependant, on n'avait jamais été jus-
qu'à attribuer une vie véritable à la
matière, analogue à la vie des plantes
et des animaux, et l'on se demandait
avec angoisse si de nouvelles et dnqu'ié-
tantes découvertes n'allaient pas être
faites à ce sujet.
Il fallait bien reconnaître, en effet,
que depuis la formation du globe, rien
de ce qui constitue la vie ne peut nous
venir de l'extérieur. Au début, la terre
n'était qu'une masse gazeuse, puis de
la matière en fusion ; c'est de cette ma-
tière primitive que sont sortis les plan-
tes et les animaux, et cela donne à pen-
ser suffisamment que la vie telle que
nous la connaissons préexistait dans les
minéraux. \
'* **
Ces constatations faciles avaient été
renforcées, - dans- Les derniers temps,
par de curieuses observations faites sur
des machines perfectionnées. Les mé-
taux, particulièrement travaillés, que
l'on employait pour leur construction,
renforcés, doublés, de nombreuses ma-
nières chimiques, étaient devenus des
sortes d'organismes véritablement nou-
veaux, capables d'engendrer des phé-
nomènes jusque là imprévus. La perpé-
tuelle transmission de courants él,ectri-
ques et le choc d'ondes hertziennes
avaient pourvu ces métaux ultra mo-
dernes de qualités plus curieuses en-
core. On avait même observé, dans cer-
tains cas, de véritables maladies vo-
lontaires se produisant dans les machi-
nes, quelque chose comme des vices
analogues à ceux qui décimèrent jadis
la classe ouvrière. Sans doute, ne s'agis-
sait-il pas, à proprement parler, d'al-
coolisme ou de tuberculose, mais bien
de tares analogues.
En raison de curieuses affinités, on
avait remarqué que certains aciers
lorsqu'ils étaient à proximité de cer-
tains corps chimiques qui; leur plai-
saient, s'en appropriaient à distance
des parcelles, en faisaient un abus qui
ne tarâaÍt pas à influer sur leur pro-
pre organisme. Il y eut ainsi certaines
machines dont la santé fut entièrement
ruinée par l'abus de l'eau ('\e savon
dont on se servait pour atténuer les
frottements dans la fabrication des piè-
ces ; d'autres ^ machines semblaient
douées de) motilité. On remarqua d'in-
quiétants déplacem-ents de matière, des
bosses se produisaient sur certains
points de la surface, des creux sur
d'autres. Indéniablement, un travail
moléculaire se faisait dans telle ou telle
direction, et l'on remarqua que cette
direction était toujours celle, non point
sans doute de la cantine, mais de réser-
voirs contenant des produits chimiques.
Ces déplacements. étaient dûs indé-
niablement à un travail interne du. mé-
tal progressant comme du métal en fu-
sion, mais cependant sans perdre ses
qualités de résistance.
Il y 'eut enfin, comme dans les cas
de cancer ou de fibrome, des transfor-
mations moléculaires de la matière, des
transmutations de métaux qui eussent
dérouté les alchimistes d'autrefois.
Certaines parties d'acier se transfor-
maient petit à petit en bronze, des mor-
ceaux d'étain se révélaient dans du fer,
et des parcelles d'or furent observées
dans des couvercles de boîtes à sar-
dines.
Ce fut bientôt, dans l'usine, un véri-
table affolement, jusqu'au jour dont
nous parlons, plus haut. Certaines ma-
chines devinrent comme ataxiques,
d'autres furent affligées du mal de Pott.
L'on dut, pendant de longues semaines,
noyer l'usine dans des vapeurs de iodo-
forme, et l'on entoura les pièces prin-
c,ipçl,le;s des tours automatiques de tam-
pons imbibés de chloroforme.
On sentait cependant qu'un travail
sourd et ango'i.ssant se préparait dans
toute l'usine, comme une grève géné-
rale, comme une révolte de la matière
enfla libérée.
Le 23 février, la tension du courant
avant été, par mégarde, augmentée,
brusquement toutes les machines volè-
rent en éclats comme du verre, tOlrdi-
rent leurs bras, s'effondrèrent et, du-
rant toute la journée, on assista avec
terreur à des déplacements de matière
qui, par boules, roulait lentement, avec
souplesse cependant, du côté des por-
tes.
Un moment, l'on crut que le dépôt des
membres Iîumains, voisin de l'usine,
allait être détruit par les blocs de, ma-
tière en mouvement. Ce dépôt, on U
sait, contenait d'incalculables riches-
ses ; des têtes, des bras, des intestins,
des cœurs humains, tenus en réserve
à la suite d'opérations et que l'on utili- i
sait journellement pour des greffes ani-
miales en cas de rempLacement d'un
organe malade.
En pénétrant dans 'les sali.es de ré-
serve, les blocs de matière, chargés
d'électricité, galvanisèrent en effet tous
ces membres en réserve, qui se mirent
à parler, à marcher et à - s'échapper
~ dans toutes les directions. Il fallut deux
ou trois jours pour s'en rendre maître
,et" pour ramener à la réserve tous ces
membres épars dont les promenades
folles et fantaisistes semèrent la terreur
dans toute la ville.
Quant à la matière, il fallut s'en ren-
dre maître au moyen du gel artificiel et
l'expédier ensuite, avec d'infinies pré-
cautions, par chalands,, vers l'océan
glacial.
Ce fut là une des plus grosses inquié-
tudes de cette époque agitée, car l'on
craignait chaque jour que ce, mauvais
exemple ne fût suivi par les machines-
outils d'autres usines. On prit à ce su-
jet des mesures radicales : on pratiqua
l'obscurantisme en matière mécanique •
on entoura les machines d'un réseau
de fils destinés à arrêter et à canaliser
toutes les influences du dehors, et, pour
quelques années encore, tout rentra
dans le calme.
G. de PAWLOWSKI
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI:
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanterne*
è 4 h. 30.
x
Aujourd'hui, à 1 h. 15, courses à Vincennes.
Nos pronostics :
Prix de Cerçay. — Girofla, Germaine.
Prix de Suisnes. — Goyeux, Gentiane.
Prix de Servon. — Fronde, Fa Mi Soi.
Prix de Périgny. — Fida, FatoUima.
Prix de Grisy. — Gaulois, Gala.
Prix d'Y erres. — Fresnay, Fégrana.
T7n novembre, un matin, M. Aubin, conduc-
teur de taxauto, attendait les clients
gare Montparnasse. La chance le favorisa.
Un, brave pioupiou, ordonnance, dit-il, du
capitaine Drouin, vint demander le prix du
voyage au Mans où le capitaine qui l'atten-
dait paierait. L'arrangement fut conclu. Au-
bin emmena Machard, le militaire et les
deux cent vingt-deux kilomètres furent cou-
verts sans encombre.
Au Mans, Machard dut bien avouer que
tout cela était de la frime. Le capitaine
Drouin n'existait pas. Machard avait seule-
ment voulu faire une excursion.
Le conseil de guerre l'a condamné à six
mois de prison avec application de la loi de
sursis. ;
On s'atcor souplesse, la solidité des De Dion-Bou-
ton. Ces qualités de notre grande marque
nationale se retrouvent, à un degré Incom-
parable,. dans les nouveaux modèles igio.
Demandez le nouveau catalogue aux usines
à Puteaux. - 1 ' ■
Une intéressante expérience. Un chauffeur
. voulant se rendre compte de la valeur
comparée de la plupart des pneus-autos ré-
pandus sur le marché, employa sur sa voi-
ture quatre pneus de marque différente. Or,
voici ce qu'il advint, le pneu cannelé Dun-
lop tint ferme sur sa roue, pendant que les
roues voisines usaient 2 pneus X, 2 pneus Y,
et 3 pneus Z. D'où il appert que le pneu
cannelé vaut généralement deux autres ;
pneus.
Le gala du 31 décembre, à l'Olympia, s'an-
nonce comme devant être aussi couru
que le précédent. Comme pour la soirée du
Réveillon, il a suffi que MM. de Cottens
et Marinelli annonçassent un programme
bourré de surprises pour que la location fut
immédiatement couverte. 1 Quelles-.seront les
surprises du 31 ? Nous le dirons demain.
Succès oblige ' !
7 Le Téléphoniste
LES GRANDES EPREUVES DE LUTTE
Le Championnat
du Monde de Lutte
Organisé le 27 Décembre et jours suivants au
Moulin-Rouge
LE PRIX DUBONNET
LA BELLE SOIRÉE D'AUJOURD'HUI
Nous reverrons ce soir le formidable Aima-
ble de la Calmette opposé aux 140 kilos
du Transvaalien Scott — Nous re-
verrons aussi le trop farouche
Italien Massetti. — Vervet,
Carcanague et Clément
se sont hier cou-
verts de gloire.
Le jeune Clément d'Angers, avant-hier vain-
qru'eur de Louis de Lyon et hier du fin lutteur
qu'est resté l'excelLent Pietro II, et au&;i le
jeune C'a'rcanague, qui triompha brillamment
du Belge Versen, ont droit à de grands éloges
et à de sincères félicitations que nous ne leur
marchanderons! pas.
Il nous est trop agréable de constater qu'il
se pourrait fort bien que Clément et Carcana-
gue. légitiment bientôt tous les . espoirs mis en
eux par- la totalité des sportsmen français s'in-
té.res.sant à la lutte gréco-romaine et aux belles
-émotions sportives qu'elle nous vaut chaque an-
née à pareille époque.
Avouiez qu'il serait mieux que plaisant de voir
enfin se lever quelques jeunes réputations non
.surfaites, - capables de jouer bientôt un' large
rôle. dans l'annuel tournoi, cher aux fervent
a-ma'teurs du bras roulé et de la ceinture à re-
bours.
Bravos, les jeunes ! Soutenez votre belle ré-
putation naissante et soyez assurés que vous
trouverez toujours auprès des sporsmen sincè-
res l'appui moral qui aide tant au triomphe -des
j.eunes gloires. Rappelez-vous l'exemple de celui
qui fut le grand Raoul !
Vervet a vaincu hier Carlo Ré en grand
champion qu'il est. Ou je me trompe fort, ou
notre Vervet connaît actuellement une force
splenddde.
Le lourd Serbe Sava Rajhoviz, brillant vain-
.queur * de l'Allemand Hisman, ta connu un
'heureux début. C'est véritablement un gaillard
de valerlir. -
.Sa façon de faire est fameuse. C'est un nlOu-
veau Yousouf.
Résultats techniques
OARDANAGUE, .113 kiloa ,(Frumçais) ,
TO-inguepr. die VERSEN, 98 kit (&elge)
Première reprise. — Le premier à. terre, Versen y E>ur-
passe orme prise d'épatifie -et teajfce un raoBiasseimeut cla
'tête. Le j«ùï!iè Fniuçt1.is évite la. prise et s.am,Spln'9 *■&-"
dteir 'l'Ie'PI'Ie'Ilid ïe meiiUl'emir. Un brias, roulé est manqué pQr
Carcaïuaigiui^ Versen. lîimite tout ati-ssïtôt. C'ert -ents-uittk-
une fart be®e> isww96.iicwi de prises fott d!assiq,ules sans
avantage ïneirqiué en fiairoilr d.& -l'un ou .l'autre des oam."
batteua-ts.
Deuxième reprise. - Versen au tapis est immédiatle-
ment t/r'R>Vlaiilllié en forCIe par die couxag'eux Oaroanaigme.
Le Belge, devenu méftaIl!t, secontente d'e.bo'rd d'une pru-
dtem/to dJé;fe.:Ili9i.'ve. En su®piaiss.ant une ceinture de côté, I
V,,rsen prend- um instant l'avu-n-tage, sans pouvoir teIlllpê-
oluer le jeune prodigue framçeiîa de en-rpasis'e¡r les prises
qu/ji ne peut qu'esquisser.
C'aTommgue mert; fin à ce toeati et fort courtois combat
en! triomphant die Versen par une très eliasmyue prise
d'épaule.
Faut beqfte ovation au jeune français. Temps : 16 m.
30 siecxvmdlea.
OLF,ME,NT, ]12 kiOi. (Français)
vainqueur d'à PIETRO II, 88 kil,. (Belge)
Première reprise. — Tout de srnite Cïiëment estfc à l'ou-
vrage. Piétro, qui évite tomtte pr.?se, a lie d'on de q'éln&er-
ver ; quelques giffles retentissent -et Ifémelon intervient.
Mais oe'lia n'est (pais grave et tout rentre Tbiiemitôtt dénia
le bon ordre. Clément, qui accroche le tapi's, est le pre-
mier à tewre, où il srarpas.se eiséiment une ceinture dé
côté. AJÙigsdtôt reilevé, Ol,ément est embarqué m&gnitflq'Uie»
ment par uni tour de brais à Jo. voilée paré d" ju-stt,,sse.
La reprise ,s':a.e\hèVla sur deux AUTRES prises superbes
pontées paT lie très fin Piétro.
Deuxième reprise. — Clémeixt manque un rouir de bras
à lia voUléel. Piétro aux ta.pfs y surpasse unie puise d'épau-
lies, mais iJi est immédiateanent; euubarquié pair uni sql.idle
bras routé et tombé par time pri'Sle dte mamoh ettete.
Odv faiit laju jeune Cl éIIJJent unie ova-tioaii copieuse autant
que méoeitée. Temps : 12 minute,s.
J'ET, m kilos (Français),
vainqueur de CARLO RE, 108 kilos (Italien).
mère reprise. — Voici enfin Ré s,u tapis, maie
blement ça n'a pas été facile pour 'Vervet. Ce
aernier qui tient à ISiS< prise -si difficilement acquise,
travaille l'loo.¡Jien de toute,s les fagons, sans toutefois
réussir îi l'inquiéter sérieusement. Quelques secondes
avant la T.E5p-rise, Carlo Ré parvient à se relever.
Deuxième reprise. — Ceinturé en arrière, Ré est be.-
1!!Jdé hors du TIi'Il!g au grand dommage de la rampe ;
mais Vervet tient à ea prise et de force l'lta.lÏien va
au tapis. H y subit quelques rudes m,%ssagm, mais
évite de très jolie façon une double prise d'épaule et
aussi deux ramasisements de tête.
Notre Vervet trouve que cela dure trop longtemps.
Troisième reprise. — Sans une prise de jambes, d'ail-
leurs défendue, Vervet aurait placé à Ré une fort belle
ceinture de côté, mais c'est à refaire. Vervet ne boude
pas à l'ouvrage, par deux fois il retourne l'Italien à
demi et à la troisième prise d'épaule, Ré est vaincu
oSaIl!S rémi.ssion.
L'exploit de Vervet est légitimement acclamé.
Temps : 24 m. 35 IS.
©AVA RAJKOVIZ, 14,0 kilos (Serbe),
vainqueur de HISMAN, 108 kiilos (Allamand).
Première reprise. — Une formidable ceinture avant
portée après vigoureux « Aoh i) et Hisman est couche
suir les deux épaullea dans le temps extraordinaire de
19 secondes.
Le Serbe qui ,ra;ppe,lle le fameux Yousouf et sa. mé.
thode fameuse est applaudi à outliance.
L. Manaud
LE PROGRAMME DE CE SOIR
Le programme de ce. soir nous promet encore
quelques bonnes émettions; Limousin, le vieux
et brave Limousin, fera sa rentrée en se mesu-
r&nt avec le terrible Massetti.
Les quatre luttes
FRANK CROZIER (88 k.), Martiniquais,
contre
LAURENT LE S rrgpHAN OIS (95 k.), Français.
CHARLES D'ANVERS (102 k.), Belge
contre LOUIS DE LYON (100 k.), Français.
LIMOUSIN (98 k.), Français
contre MASSETTI (105 k.), Italien.
SCOTT (140 k.), Transvaalien
contre
AIMABLE DE LA CALMETTE (105 k.) FI'ancais.
Le brave Crozier
Ce soir, nous reverrons également le vaillant
pqtib nègre Crozier, ce Martiniquais sympathique
et ardent qui remporta avant-hier une magnifi-
que victoire sur l'Allemand Oscar Luppa. Ce
soir, Crozier combattra Laurent le Stéphanois,
qui fut si malmené l'autre soir par SchackmaTh.
Le sympathique et si correct Belge Charles
d'Anvers est inscrit lui aussi au programme et
An fi - ni
Scott et Aimable
nous feront assister à match peu banal. Le
Transvaalien Scott pèse .la' bagatelle de 140 ki-
los, il a été littéralement tordu l'autre soir par 1
Peiersen, Le résultat sea-a-t-il le même avec le
bouillant Aimable de la Calinette
Nous le saurons bientôt.
A minuit et demie
M. Paul Ruez, le sympathique directeur du
- Mou'Im-Rouge, d'accord avec le Gomiité d'orga-
nisation, a décidé qu'en aucun cas les luttes ne i
se continueraient après, minuit et demie.
Tous les soirs, à l'heure indiquée, la cloche I
annoncera la fin de la soirée, quand bien même
'une lutte ne serait pas terminée.
De cette façon, il sera possible aux banlieu-
sards de prendre le) train ou le Métro.
Un Consortium Mors
Cette marque vient de signer un important contrat
avec quatre principaux agents de vente
à Paris
Nous avons publié, mardi dernier, un écho
qui a fort i'ntrdgué le monde de l'automobile.
Il était question de l'une de nos plus ancien-
n.es marques qu.i, disait-on, après avoir eu une
période d'accalmie, — malheureusement . trop
commune, — avait repris un nouvel essor et
avait même signé un sensationnel contrat de
vente et de représentation avec plusieurs inter-
médiaires très importants de la place.
Nous avons voulu savoir de quelle maison
il s'agissait. Nous le savons maintenant : —
'(fe&t Mors.
Voici ce que nous avons appris :
Quatre gros agents du commerce de l'auto-
mobile — deux autres même ne tarderaient pas
il signer — formant u,.n véritable consortium,
se sont assurés la plus grande partie de la
production des usines Mors à partir du 1" jan-
vier prochain.
Ces intermédiaires sont l'Auto-Palace, la Ba!n-
que Au tomobile, l'Intermédiaire (M. Loi sel) et
ia Société Parisienne.
Cette union se présente sous 1Je plus heureux
jourj car elle est destinée à diffuser une mar-
que, excellente entre toutes, a.u glorieux passé
et dont les voitures de tourisme et de ville sont
irréprochables. Ces agents-là, au reste, s'y con-
naissent. Versés depuis de longues années dans
la construction automobile, ne représentant ja-
mais que des marques de réelle valeur et pos-
sédant des relations commerciales étendues,
l'intérêt tout spécial qu'ils ont pris à la vente
des Mors, démontre, en outre, que la réputa-
tion si bien établie de cette marque ne devait
pas rester stationnaire, mais bien, au contraire,
se développer avec intensité.
Ce qu'il y a même de particulièrement. inté-
ressant dians ce contrat, dont nous ne pouvons
d1ivu'lger - toutes les clauses, c'est son esprit.
Jusqu'ici la guerre règne souvent. entre agents
d'une même marque et règne même entre cellte-
ci ,et ceux-là. Onl a pu arriver à une forme qui
au lieu die provoquer des hostilités entre agents,
crée, ^au contraire, . une solidarité entre eux
' coîtiroè avec l'iie-ine," car chacun' profita, des
affair.es traitées par tous. De cet accord intel-
ligent s'en'suivra pour la clientèle les plus
heureux effets pour ses propres intérêts.
On ne manquera donc pas d'approuver cette
formule nouvelle, appliquée par une marque-
dont l'organisation commerciale se1 met à la
hauteur de l'organisation industrielle. Au cours
de la visite .que nous avons eu l'occasion de
faire aux usines Mors à propos de cette infor-
mation, nous avons pu nous rendre compte, en
effet, de son excellente organisation.
Nous y avons.constaté plu® d'une, chose inté-
ressante . :. d'abord; sa gra.nd'e'activité. - On y'
travaille à pleins bras, à pleines machines ;
aucune de ces dernières n'est inoccupée. Les
agrandissements que Mors fit il y a deux ans
nous furent également expliqués par le nombre
de machines et de matériels nouveaux que né-
cessite l'automobile moderne, la bonne voiture,
la seule qui soit intéressante pour l'industriel
comme' pour l'acheteur.
Nous avons trouvé chez Mors tous les élé-
ments au grand complet de l'usinage perfec-
tionné, rassemblés dans un ordre parfait.
Plus rien de disparate ; aujourd'hui tout est
me.thodl.que et concourt à faire de la Mors la
bonne voiture qu'elle fut toujours avec en plus
de ses dispositifs personnels, l'application pru-
dente des progrès mécaniques nouveaux.
Il règne également un ordre parfait entre
l'usine et le magasin, ce qui évite le coulage,
cette plaie des maisons mal organisées, 'et dont
se ressentent forcément le prix de vente et la
qualité des chass.is. ,
L'évolution que prend en ce moment la maT-
que Mors est, an fond', toute naturelle.
Ignore-t-on, par ex-emple, les tournées com-
merciales qu'elle organise depuis plusieurs an-
nées déjà? Ces tournées, qui donnent une im-
pulsion plus grandie aux affaires, Fessèrent
aussi les rapports avec les agents, ce dont le
cli'ent est le premier à tirer parti.
Et puisque nous faisons un petit tour aux
usines de la. Société Mors, n'est-ce pas le cas
de rappeler une - heureuse initiative qu'elle a
prise et qui lui vaut des manifestations de re-
connaissance du tourisme tout, entier qui ne
cesse, au surplus, de la solliciter chaque jour?
Nous voûtons' parler dés poteaux indicateurs
Mors. Il n'est pas un itinéraire fréquenté qui ne
soit ;semé de ces poteaux indicateurs ' si utiles.
C'est par milliers qu'on les compte aujourd'hui,
non seulement en France,-sur nos côtes et nos
routes, mais encore à l'étranger, en Ho]lande,
en Belgique, et en Alsace-Lorraine notamment.
Annonçons même que la maison Mors va cau-
ser une agréable surprise aux touristes qui se
rendent à la Côte d'Azur : elle vient de faire
poser quatre cents poteaux sur tout le liiittoraï
méditerranéen et autant sur la Côte d'Argent.
Il va, sans dire, que cette sollicitude pour l'a
tourisme n'a pas été exercée sans de gros sa;-
crifices d'argent, mais la Société Mors' s'en
trouve, à cette heure, largement récompensée,
car cette excellente idée des poteaux indicateurs
concourt au but de la Mors, qui est non seule-
ment de .rester en contact permanent avec sai
clientèle, mais encore de prendre souci de tout
ce qui peut lui être agréable.
En quittant les usines Mors pour nous ren*
dre à son service commercial, nous avons
éprouvé une certaine surprise à 10(1) vue d'un
hall magnifique qui vient d'être terminé. Ce
hall, très vaste et très éclairé, sert d'exposition
permanente aux modèles Mors. Nous avons
trouvé là toute la gamme de la vieille marque,
depuis la voiture légère, si demandée, jusqu'au
gros châssis six-cylindres, merveilleux type,
tant silencieux qu'il le dispute sur ce point à
la voiture électrique.
Enfin, j'apprends une nouvelle qui sera cer-
taineiment bien accueillie du public parisien.
La Banque Automobile vient de former une
Société coopérative de fiacres de lu'xe et die
grande remise, qui seront construits par Mors.
Cinquante taxis très élégants et d'un confort
tout spécial ne tarderont pas à être mis en
-circulation. Nous sommes convaincus qu'ils
•seront, à cause de leurs avantages, l'objet des
la, préférence générale.
Félicitons donc, en tormi,nnnt, la Société dea
Automobiles Mors de lui voir prendre une l'm"
portance aussi grande, ainsi que les gros agents
du consortium Mors et dont la notoriété oom-
merciale constitue à elle seule toute une ga..
rantie. Les bases sur lesquelles est établie cette;
marque ancienne, qui symbolise si DitBI1 l'épo<
que la plus brillante de l'histoire de l'automo-
bile, sont, on le voit, extrêmement solides et
lui assure un riche avenir.
L.-B. Fanor
AUTOMOBILE CLUB
DE FRANCE
(Communiqué officiel)
Séance du Comité du 29 décembre 1909
La séance est ouverte à 5 h. 1tZ &ous la pré-
sidence de M. le baron de Zuylen.
Présents : IMM. le marquis de Dion, A. de Rol-
lepot, L. Dumontpallier, André Lehideux-Ver-
nimmen, marquis de Chasseloup-Laubat, comte
de La Valette, G. Rives, prince Pierre d'Aren-
berg, Léon Auscfrer, de Bézieux, baron Pierre
de Couberfcin, F. Delasalle, 0. Doin, G. Fame-
chon, L. Gamard, marquis J. de Lareinty-Tho-
lozan, Lavoignet, Martin du Gard, vicomte du
Montureux, L. Mors. R. Papin. A. Périvier, René
querenelt, F.-M. Richard, E. Surcouf, A. Theu-
ider, A. Vemes, A. Zwiller.
Excusés : MM. E. Muller. A. Ballïf, A. Avig-
dor, L. Barbet, H .-G. Berger, E. Berger, E. Gi-
mud, A. 'Loreau, A. Michelin.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu
et adopté.
On procède au scrutin de ballotage au cours
duquel sont admis membres : MM. Henri Ver-
det, Henri Evrard, Alfred Viot, Napoléon 'Wy
Se-Bonaparte, Auguste Lutaud, André Alcar,
Edward Livingston.
M. le président adresse les meilleurs souhaits
de bienvenue de leurs collègues à MM. Edouard
Surcouf et marquis Jules de Lareinty-Tliolozan,
qui viennent d'être élus membres du Comité.
Sur la proposition de M. Auscher, Íe Comité
décide de décerner, après enquête, un diplôme
et une médaille d'argent et un diplôme et une
médaille de bronze, aux mécaniciens particu-
liers ayant fait un stage de dix ans et de cinq
ans, respectivement, au service d'un membre
de l'Automobile Club de France et proposés par
leur maître.
La séance est levée à 6 h. 1/2.
Le Secrétaire.
C. WARD.
OISEAUX ARTIFICIELS
La Grande Semaine d'Héliopolis
L'Aéro Club de France a déjà reçu les enga-
gements, -pour l'a Grande Semaine d'Aviation
d'Héliopolis du 6 au 13 février prochain, de
MM. 'Delagrange, iLatham, Le. BLon, Jacques
Balsan, Rougieir, Mortimer-Singer.
Au sujet, des engagements, le Comité d'orga-
nisation de la Semaine d'Aviation, d'Héliopolis
informe les intéressés que l'obligation d'être pos-
sesseII1r du brevet de pilote aviateur de l'Aéro
Club de France est nécessaire _ Dour pouvoir
prendre part, aux épreuves d'aviation d'Héhopo-
lis. Cependant, sur la demande faite par certains
aviateurs qui n'ont pas le temps matériel de
passer leurs épreuves avant la clôture des enga-
gements. il a été décidé que. pour ceux-ci, les
engagements pour'paie.nt cependant être reçus 'à
titre conditionnel, mais la pairticipati.on au
meeting et le remboursement du droit d'enga-
gement ne seraient effectués que si, avant 1<81
commencement du meeting, les engagés étaient
en possession du brevet de pilote aviateur de
l'Aéro Club de Framee. j
En vue de la Coupe Michelin
Mourmelon-le-Grand, 29 décembre (par'- dépé-
che de notre envoyé spécial!. — Au camp de
Châlons, le temps n'a point été favorable aux
aviateurs. Le matin cependant, Latham il fait
un tour, malgré ''utn vent de 10 mètres, sur le
monoplan avec lequel 'i.l a .rifnten.tiiofn de dispu-
ter la Coupe Michelin ; puis l'après-midi, vers
4 heures, l'aviateur a reprj.s ses leçons avec l'ap-
pareil d'apprentissage, emm-enantj successive-
ment. sur deux tours, MM. de Mumm, Benoît
et ALrkeness.
A la tombée dei la nuit., Henri Farman couvrit
deux tours avec Van den "Born à bord.
Dans les hangars, Latham, Farman et Lega-
gneux ont travaillé sur leurs appareils - dont ils
parachèvent la mise au point en vue de la Coupe
Michelin.
.ces deux dernières journées -de décembre
pourraient donc nous faire e.a::,¡ter à de beaux
sports. — Ë. POILLOT.
LES SPORTS D'HIVER
LA GRANDE SEMAINE DES ALPES
Organisée par l'AUTO, sous le patronage de l'U.S.F.S.A. et
avec le concours des Clubs Alpins et des Syndicats d'Initiative
Du 31 Janvier au 7 Février 1910
Le programme que nous avons publié hier,
nous a valu une volumineuse correspondance.
Parmi les nombreuses questions qui nous ont
été posées, nous en retiendrons quelques-unes
qui ont leur importance et nous y répondons
sans tarder :
1° Fait-il froicl dans les Alpes, l'hiver? —
Dans le premier article, publié ici-même à pro-
pos de la Grande Semaine des Alpes, il est
démontré qu'il fait plus chaudi à Cha.mon.ix
par 15 degrés au-dessous de zéro qu'à Paris
pa.r un temps brumeux. Je rappellerai simple-
ment les phrases : « Ce n'est pas le froid qui
soustrait notre calorique, mais la vapeur d'eau.
1 . LE" MONT-BLANC--VU- DU REVARD
L'air de la montagne est immobile et sec. D'au-
tre part, l'insolation est plus violente il Chamo-
n.ix et dans les hautes altitudes que partout
ai'lleurs, etc. ». J'ajouterai- simplement que l'on
voit très fréquemment, de midi à trois heures,
les skieurs se promener en bras de chemise 1
Voilà qui est concluant. „
L'air n'est-il pas trop vif pour les organis-
mes faibles?, — A cela nous répondrons en ci-
tant H'opinaon' de tous les médecins sans ex-
r,ept,!,o-n!., Il n'y a pas un régénérateur du sang
comparable à l'air des hauteurs qui est d'une
pureté absolue, surtout en hiver. Aller passer
hhuit jours dans les Alpes correspond^ à pren-
dre un bain de santé. En une semaine, l'ef-
fet meurtrier de l'atmosphère des villes est
combattu, retardé, anéanti.
3° L'excursion est-elle facile pour des dames ?
— Mais d'est surtout une excursion pour fa-
milles que nous entendons faire ! Il ne saurait
être question de difficulté, puisque l'on est
transporté, d'urll endroit à l'autre dans des wa-
gons bien chauffés ou dans des traîneaux con-
fortables. On ne se trouve en plein air qu'aux
heures où le soleil répand une chaleur péné-
trante. Les enfants peuvent suivre lia cara-
vane aussi confortablement qu'ils vont jouer au
parc Monceau. Ce n'est, en quelque sorte, une
manière d.e kaléidoscope magnifique que nous
désirons faire défiler sous les yeux de specta-
teuirs 'peu familiarisés- avec ces décors gran
diioses. Il va sans dire que nous souhaitons
vo.i.r le nombre de la caravane prendre part
aux sports d'hiver. Il suffit que nous avions
établi un concours de skis et de Juges entre des
enfants au-dessous de dix ans pour démontrer
le manque absolu de danger de ces sports.
4° Comment faut-il être équipé ? — IL faut évi-
ter de se vêtir en esquimeau pour ne pas avoir
à transporter des manteaux inutiles. La. tenue
est celle du touriste ordinaire pour les hommes,
culotte courte et veste fermée jusqu'au cou.
Ajoutez à cela une paire de bas de laine, uni
maillot de laine (dit chandail), des gants sans
doigts (moufles), un bonnet de laine (cap ? -© J
passe-montagne) ou un béret _ pyrénéen, "' 'ï
paire de souliers solides ornés de qu< *
clous, des bandes molletières, et voici le ^ <
geur équipé pour là durée die l'excursion T-tes ces choses coûtent fort bon marché.
Le mieux est d'éviter la toile et d'employé? ;ltt
préférence la flanelle pour les chemises,
La tienne de touriste est autorisée dura tou®
le voyage en toutes circonstances. — Pour les
dames, le costume est aussi simple : un cha'O*
dail de laine, une jupe courte en étoffe
La longue jaquette de 'tricot, boutonnée SUT M
devant et qui descend jusqu'au bas de L'i. jupv , ;
est très en vogue à Chamonix. •
Sous la jupe, culotte de drap ,ou de
(excellente contre le froid et indispensab -'.,
sportswomen). ' •
Gants die laine (moufles), très montai is. Ek,91
de laine (que l'on peut porter sur des iïas
soie et, enfin, gros so-uliers.
Les darnes ont adopté à la place des .
molletières de hautes guêtres en flanelle
jersey. Comme coiffure, Ja toque de lî in* 1%
forme passe-montagne ou la capeline 1 a
en porten.t les enfants et qui emboîte -iC, « •« ,
rière de la tête et les oreilles.
Les couleurs de jupes^que l'on -voit lr -'i
qui s'harmonisent le mieux avec la nE -.î ï
le noir, le vert et le rouge. Tout cela. «. '■!, iv' .. ' î
1 1 ANNÉE. ---d 3.462. — QUOT IDIEN
Le Numéro s "tS Centimes
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L'Empreinte ;
PAR
Pierre SISTRE et Ilarcel ALLAIN
VOYAGE AU PAYS DE
LA QUATRIEME DIMENSION
LA RÉVOLTE DES MACHINES
Le 24 février 1940, le contremaître
H. G. 28 pénétra en coup de vent dans
le bureau du chef d'usine en criant :
— « Ouvrier ! Ouvrier 1 venez vite !
l'électricité tourne en eau de boudin. »
Etant donné les mœurs du temps,
cette façon obséquieuse de s'adresser
au patron de l'usine montrait suffisam-
ment quel était l'état d'agitation d'H.
G.-28.
Le chef d'usine le suivit immédiate-
ment dans, les ateliers et là, dans la
section des tours automatiques, il cons-
tata que d'étranges désordres se pro-
du'isaient en effet.
Sans doute, rien, dans, la réalité, ne
concordait avec les affirmations d'H.
G. 28 et l'électricité ne tournait pas en
eau de boudin. Il y avait cependant
d'inexplicables déperditions dans les
transmissions de force, et, des dynamos
arrêtées s'échappait comme une sorte
d.e sueur huileuse qui coulait à torrents
sans qu'il fut possible d'en démêler
exactement l'origine.
Certains tours automatiques s'étaient
arrêtés brusquement, e,n, plein travail,
brisant net leurs organes principaux,
tordant leurs commandes en tous sens,
sans que l'intervention d'aucune force
extérieure ait pu justifier de pareilles
déformations du métal.
Les ingénieurs, en silence, -contem-
plai-ent ces étranges phénomènes. Us
savaÏ-en t" -e-ii effet,. depuis ,,,de longues
années déjà, de quelle vie étrange et
inconnue était animé le métal ; com-
ment on pouvait l'empoisonner, le fati-
guer outre mesure, le stimuler comme
l'étain ou le platine, par exemple, avec
du carbonate de so-ude;, ou le calmer
avec du bromure ou 'du chloroforme;
On n'ignorait point non plus com-
ment une barre de fer, après avoir reçu
un choc ou subi une brusque dilatation
à un endroit quelconque, réparait sa
substance, devenait à cet endroit pré-
clis beaucoup plus forte ; de même
qu'un os cassé dans le corps humain
devient plus résistant à l'endroit où il
se ressoude.
Cependant, on n'avait jamais été jus-
qu'à attribuer une vie véritable à la
matière, analogue à la vie des plantes
et des animaux, et l'on se demandait
avec angoisse si de nouvelles et dnqu'ié-
tantes découvertes n'allaient pas être
faites à ce sujet.
Il fallait bien reconnaître, en effet,
que depuis la formation du globe, rien
de ce qui constitue la vie ne peut nous
venir de l'extérieur. Au début, la terre
n'était qu'une masse gazeuse, puis de
la matière en fusion ; c'est de cette ma-
tière primitive que sont sortis les plan-
tes et les animaux, et cela donne à pen-
ser suffisamment que la vie telle que
nous la connaissons préexistait dans les
minéraux. \
'* **
Ces constatations faciles avaient été
renforcées, - dans- Les derniers temps,
par de curieuses observations faites sur
des machines perfectionnées. Les mé-
taux, particulièrement travaillés, que
l'on employait pour leur construction,
renforcés, doublés, de nombreuses ma-
nières chimiques, étaient devenus des
sortes d'organismes véritablement nou-
veaux, capables d'engendrer des phé-
nomènes jusque là imprévus. La perpé-
tuelle transmission de courants él,ectri-
ques et le choc d'ondes hertziennes
avaient pourvu ces métaux ultra mo-
dernes de qualités plus curieuses en-
core. On avait même observé, dans cer-
tains cas, de véritables maladies vo-
lontaires se produisant dans les machi-
nes, quelque chose comme des vices
analogues à ceux qui décimèrent jadis
la classe ouvrière. Sans doute, ne s'agis-
sait-il pas, à proprement parler, d'al-
coolisme ou de tuberculose, mais bien
de tares analogues.
En raison de curieuses affinités, on
avait remarqué que certains aciers
lorsqu'ils étaient à proximité de cer-
tains corps chimiques qui; leur plai-
saient, s'en appropriaient à distance
des parcelles, en faisaient un abus qui
ne tarâaÍt pas à influer sur leur pro-
pre organisme. Il y eut ainsi certaines
machines dont la santé fut entièrement
ruinée par l'abus de l'eau ('\e savon
dont on se servait pour atténuer les
frottements dans la fabrication des piè-
ces ; d'autres ^ machines semblaient
douées de) motilité. On remarqua d'in-
quiétants déplacem-ents de matière, des
bosses se produisaient sur certains
points de la surface, des creux sur
d'autres. Indéniablement, un travail
moléculaire se faisait dans telle ou telle
direction, et l'on remarqua que cette
direction était toujours celle, non point
sans doute de la cantine, mais de réser-
voirs contenant des produits chimiques.
Ces déplacements. étaient dûs indé-
niablement à un travail interne du. mé-
tal progressant comme du métal en fu-
sion, mais cependant sans perdre ses
qualités de résistance.
Il y 'eut enfin, comme dans les cas
de cancer ou de fibrome, des transfor-
mations moléculaires de la matière, des
transmutations de métaux qui eussent
dérouté les alchimistes d'autrefois.
Certaines parties d'acier se transfor-
maient petit à petit en bronze, des mor-
ceaux d'étain se révélaient dans du fer,
et des parcelles d'or furent observées
dans des couvercles de boîtes à sar-
dines.
Ce fut bientôt, dans l'usine, un véri-
table affolement, jusqu'au jour dont
nous parlons, plus haut. Certaines ma-
chines devinrent comme ataxiques,
d'autres furent affligées du mal de Pott.
L'on dut, pendant de longues semaines,
noyer l'usine dans des vapeurs de iodo-
forme, et l'on entoura les pièces prin-
c,ipçl,le;s des tours automatiques de tam-
pons imbibés de chloroforme.
On sentait cependant qu'un travail
sourd et ango'i.ssant se préparait dans
toute l'usine, comme une grève géné-
rale, comme une révolte de la matière
enfla libérée.
Le 23 février, la tension du courant
avant été, par mégarde, augmentée,
brusquement toutes les machines volè-
rent en éclats comme du verre, tOlrdi-
rent leurs bras, s'effondrèrent et, du-
rant toute la journée, on assista avec
terreur à des déplacements de matière
qui, par boules, roulait lentement, avec
souplesse cependant, du côté des por-
tes.
Un moment, l'on crut que le dépôt des
membres Iîumains, voisin de l'usine,
allait être détruit par les blocs de, ma-
tière en mouvement. Ce dépôt, on U
sait, contenait d'incalculables riches-
ses ; des têtes, des bras, des intestins,
des cœurs humains, tenus en réserve
à la suite d'opérations et que l'on utili- i
sait journellement pour des greffes ani-
miales en cas de rempLacement d'un
organe malade.
En pénétrant dans 'les sali.es de ré-
serve, les blocs de matière, chargés
d'électricité, galvanisèrent en effet tous
ces membres en réserve, qui se mirent
à parler, à marcher et à - s'échapper
~ dans toutes les directions. Il fallut deux
ou trois jours pour s'en rendre maître
,et" pour ramener à la réserve tous ces
membres épars dont les promenades
folles et fantaisistes semèrent la terreur
dans toute la ville.
Quant à la matière, il fallut s'en ren-
dre maître au moyen du gel artificiel et
l'expédier ensuite, avec d'infinies pré-
cautions, par chalands,, vers l'océan
glacial.
Ce fut là une des plus grosses inquié-
tudes de cette époque agitée, car l'on
craignait chaque jour que ce, mauvais
exemple ne fût suivi par les machines-
outils d'autres usines. On prit à ce su-
jet des mesures radicales : on pratiqua
l'obscurantisme en matière mécanique •
on entoura les machines d'un réseau
de fils destinés à arrêter et à canaliser
toutes les influences du dehors, et, pour
quelques années encore, tout rentra
dans le calme.
G. de PAWLOWSKI
Allô ! Allô !
AUJOURD'HUI:
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanterne*
è 4 h. 30.
x
Aujourd'hui, à 1 h. 15, courses à Vincennes.
Nos pronostics :
Prix de Cerçay. — Girofla, Germaine.
Prix de Suisnes. — Goyeux, Gentiane.
Prix de Servon. — Fronde, Fa Mi Soi.
Prix de Périgny. — Fida, FatoUima.
Prix de Grisy. — Gaulois, Gala.
Prix d'Y erres. — Fresnay, Fégrana.
T7n novembre, un matin, M. Aubin, conduc-
teur de taxauto, attendait les clients
gare Montparnasse. La chance le favorisa.
Un, brave pioupiou, ordonnance, dit-il, du
capitaine Drouin, vint demander le prix du
voyage au Mans où le capitaine qui l'atten-
dait paierait. L'arrangement fut conclu. Au-
bin emmena Machard, le militaire et les
deux cent vingt-deux kilomètres furent cou-
verts sans encombre.
Au Mans, Machard dut bien avouer que
tout cela était de la frime. Le capitaine
Drouin n'existait pas. Machard avait seule-
ment voulu faire une excursion.
Le conseil de guerre l'a condamné à six
mois de prison avec application de la loi de
sursis. ;
On s'atcor
ton. Ces qualités de notre grande marque
nationale se retrouvent, à un degré Incom-
parable,. dans les nouveaux modèles igio.
Demandez le nouveau catalogue aux usines
à Puteaux. - 1 ' ■
Une intéressante expérience. Un chauffeur
. voulant se rendre compte de la valeur
comparée de la plupart des pneus-autos ré-
pandus sur le marché, employa sur sa voi-
ture quatre pneus de marque différente. Or,
voici ce qu'il advint, le pneu cannelé Dun-
lop tint ferme sur sa roue, pendant que les
roues voisines usaient 2 pneus X, 2 pneus Y,
et 3 pneus Z. D'où il appert que le pneu
cannelé vaut généralement deux autres ;
pneus.
Le gala du 31 décembre, à l'Olympia, s'an-
nonce comme devant être aussi couru
que le précédent. Comme pour la soirée du
Réveillon, il a suffi que MM. de Cottens
et Marinelli annonçassent un programme
bourré de surprises pour que la location fut
immédiatement couverte. 1 Quelles-.seront les
surprises du 31 ? Nous le dirons demain.
Succès oblige ' !
7 Le Téléphoniste
LES GRANDES EPREUVES DE LUTTE
Le Championnat
du Monde de Lutte
Organisé le 27 Décembre et jours suivants au
Moulin-Rouge
LE PRIX DUBONNET
LA BELLE SOIRÉE D'AUJOURD'HUI
Nous reverrons ce soir le formidable Aima-
ble de la Calmette opposé aux 140 kilos
du Transvaalien Scott — Nous re-
verrons aussi le trop farouche
Italien Massetti. — Vervet,
Carcanague et Clément
se sont hier cou-
verts de gloire.
Le jeune Clément d'Angers, avant-hier vain-
qru'eur de Louis de Lyon et hier du fin lutteur
qu'est resté l'excelLent Pietro II, et au&;i le
jeune C'a'rcanague, qui triompha brillamment
du Belge Versen, ont droit à de grands éloges
et à de sincères félicitations que nous ne leur
marchanderons! pas.
Il nous est trop agréable de constater qu'il
se pourrait fort bien que Clément et Carcana-
gue. légitiment bientôt tous les . espoirs mis en
eux par- la totalité des sportsmen français s'in-
té.res.sant à la lutte gréco-romaine et aux belles
-émotions sportives qu'elle nous vaut chaque an-
née à pareille époque.
Avouiez qu'il serait mieux que plaisant de voir
enfin se lever quelques jeunes réputations non
.surfaites, - capables de jouer bientôt un' large
rôle. dans l'annuel tournoi, cher aux fervent
a-ma'teurs du bras roulé et de la ceinture à re-
bours.
Bravos, les jeunes ! Soutenez votre belle ré-
putation naissante et soyez assurés que vous
trouverez toujours auprès des sporsmen sincè-
res l'appui moral qui aide tant au triomphe -des
j.eunes gloires. Rappelez-vous l'exemple de celui
qui fut le grand Raoul !
Vervet a vaincu hier Carlo Ré en grand
champion qu'il est. Ou je me trompe fort, ou
notre Vervet connaît actuellement une force
splenddde.
Le lourd Serbe Sava Rajhoviz, brillant vain-
.queur * de l'Allemand Hisman, ta connu un
'heureux début. C'est véritablement un gaillard
de valerlir. -
.Sa façon de faire est fameuse. C'est un nlOu-
veau Yousouf.
Résultats techniques
OARDANAGUE, .113 kiloa ,(Frumçais) ,
TO-inguepr. die VERSEN, 98 kit (&elge)
Première reprise. — Le premier à. terre, Versen y E>ur-
passe orme prise d'épatifie -et teajfce un raoBiasseimeut cla
'tête. Le j«ùï!iè Fniuçt1.is évite la. prise et s.am,Spln'9 *■&-"
dteir 'l'Ie'PI'Ie'Ilid ïe meiiUl'emir. Un brias, roulé est manqué pQr
Carcaïuaigiui^ Versen. lîimite tout ati-ssïtôt. C'ert -ents-uittk-
une fart be®e> isww96.iicwi de prises fott d!assiq,ules sans
avantage ïneirqiué en fiairoilr d.& -l'un ou .l'autre des oam."
batteua-ts.
Deuxième reprise. - Versen au tapis est immédiatle-
ment t/r'R>Vlaiilllié en forCIe par die couxag'eux Oaroanaigme.
Le Belge, devenu méftaIl!t, secontente d'e.bo'rd d'une pru-
dtem/to dJé;fe.:Ili9i.'ve. En su®piaiss.ant une ceinture de côté, I
V,,rsen prend- um instant l'avu-n-tage, sans pouvoir teIlllpê-
oluer le jeune prodigue framçeiîa de en-rpasis'e¡r les prises
qu/ji ne peut qu'esquisser.
C'aTommgue mert; fin à ce toeati et fort courtois combat
en! triomphant die Versen par une très eliasmyue prise
d'épaule.
Faut beqfte ovation au jeune français. Temps : 16 m.
30 siecxvmdlea.
OLF,ME,NT, ]12 kiOi. (Français)
vainqueur d'à PIETRO II, 88 kil,. (Belge)
Première reprise. — Tout de srnite Cïiëment estfc à l'ou-
vrage. Piétro, qui évite tomtte pr.?se, a lie d'on de q'éln&er-
ver ; quelques giffles retentissent -et Ifémelon intervient.
Mais oe'lia n'est (pais grave et tout rentre Tbiiemitôtt dénia
le bon ordre. Clément, qui accroche le tapi's, est le pre-
mier à tewre, où il srarpas.se eiséiment une ceinture dé
côté. AJÙigsdtôt reilevé, Ol,ément est embarqué m&gnitflq'Uie»
ment par uni tour de brais à Jo. voilée paré d" ju-stt,,sse.
La reprise ,s':a.e\hèVla sur deux AUTRES prises superbes
pontées paT lie très fin Piétro.
Deuxième reprise. — Clémeixt manque un rouir de bras
à lia voUléel. Piétro aux ta.pfs y surpasse unie puise d'épau-
lies, mais iJi est immédiateanent; euubarquié pair uni sql.idle
bras routé et tombé par time pri'Sle dte mamoh ettete.
Odv faiit laju jeune Cl éIIJJent unie ova-tioaii copieuse autant
que méoeitée. Temps : 12 minute,s.
J'ET, m kilos (Français),
vainqueur de CARLO RE, 108 kilos (Italien).
mère reprise. — Voici enfin Ré s,u tapis, maie
blement ça n'a pas été facile pour 'Vervet. Ce
aernier qui tient à ISiS< prise -si difficilement acquise,
travaille l'loo.¡Jien de toute,s les fagons, sans toutefois
réussir îi l'inquiéter sérieusement. Quelques secondes
avant la T.E5p-rise, Carlo Ré parvient à se relever.
Deuxième reprise. — Ceinturé en arrière, Ré est be.-
1!!Jdé hors du TIi'Il!g au grand dommage de la rampe ;
mais Vervet tient à ea prise et de force l'lta.lÏien va
au tapis. H y subit quelques rudes m,%ssagm, mais
évite de très jolie façon une double prise d'épaule et
aussi deux ramasisements de tête.
Notre Vervet trouve que cela dure trop longtemps.
Troisième reprise. — Sans une prise de jambes, d'ail-
leurs défendue, Vervet aurait placé à Ré une fort belle
ceinture de côté, mais c'est à refaire. Vervet ne boude
pas à l'ouvrage, par deux fois il retourne l'Italien à
demi et à la troisième prise d'épaule, Ré est vaincu
oSaIl!S rémi.ssion.
L'exploit de Vervet est légitimement acclamé.
Temps : 24 m. 35 IS.
©AVA RAJKOVIZ, 14,0 kilos (Serbe),
vainqueur de HISMAN, 108 kiilos (Allamand).
Première reprise. — Une formidable ceinture avant
portée après vigoureux « Aoh i) et Hisman est couche
suir les deux épaullea dans le temps extraordinaire de
19 secondes.
Le Serbe qui ,ra;ppe,lle le fameux Yousouf et sa. mé.
thode fameuse est applaudi à outliance.
L. Manaud
LE PROGRAMME DE CE SOIR
Le programme de ce. soir nous promet encore
quelques bonnes émettions; Limousin, le vieux
et brave Limousin, fera sa rentrée en se mesu-
r&nt avec le terrible Massetti.
Les quatre luttes
FRANK CROZIER (88 k.), Martiniquais,
contre
LAURENT LE S rrgpHAN OIS (95 k.), Français.
CHARLES D'ANVERS (102 k.), Belge
contre LOUIS DE LYON (100 k.), Français.
LIMOUSIN (98 k.), Français
contre MASSETTI (105 k.), Italien.
SCOTT (140 k.), Transvaalien
contre
AIMABLE DE LA CALMETTE (105 k.) FI'ancais.
Le brave Crozier
Ce soir, nous reverrons également le vaillant
pqtib nègre Crozier, ce Martiniquais sympathique
et ardent qui remporta avant-hier une magnifi-
que victoire sur l'Allemand Oscar Luppa. Ce
soir, Crozier combattra Laurent le Stéphanois,
qui fut si malmené l'autre soir par SchackmaTh.
Le sympathique et si correct Belge Charles
d'Anvers est inscrit lui aussi au programme et
An fi - ni
Scott et Aimable
nous feront assister à match peu banal. Le
Transvaalien Scott pèse .la' bagatelle de 140 ki-
los, il a été littéralement tordu l'autre soir par 1
Peiersen, Le résultat sea-a-t-il le même avec le
bouillant Aimable de la Calinette
Nous le saurons bientôt.
A minuit et demie
M. Paul Ruez, le sympathique directeur du
- Mou'Im-Rouge, d'accord avec le Gomiité d'orga-
nisation, a décidé qu'en aucun cas les luttes ne i
se continueraient après, minuit et demie.
Tous les soirs, à l'heure indiquée, la cloche I
annoncera la fin de la soirée, quand bien même
'une lutte ne serait pas terminée.
De cette façon, il sera possible aux banlieu-
sards de prendre le) train ou le Métro.
Un Consortium Mors
Cette marque vient de signer un important contrat
avec quatre principaux agents de vente
à Paris
Nous avons publié, mardi dernier, un écho
qui a fort i'ntrdgué le monde de l'automobile.
Il était question de l'une de nos plus ancien-
n.es marques qu.i, disait-on, après avoir eu une
période d'accalmie, — malheureusement . trop
commune, — avait repris un nouvel essor et
avait même signé un sensationnel contrat de
vente et de représentation avec plusieurs inter-
médiaires très importants de la place.
Nous avons voulu savoir de quelle maison
il s'agissait. Nous le savons maintenant : —
'(fe&t Mors.
Voici ce que nous avons appris :
Quatre gros agents du commerce de l'auto-
mobile — deux autres même ne tarderaient pas
il signer — formant u,.n véritable consortium,
se sont assurés la plus grande partie de la
production des usines Mors à partir du 1" jan-
vier prochain.
Ces intermédiaires sont l'Auto-Palace, la Ba!n-
que Au tomobile, l'Intermédiaire (M. Loi sel) et
ia Société Parisienne.
Cette union se présente sous 1Je plus heureux
jourj car elle est destinée à diffuser une mar-
que, excellente entre toutes, a.u glorieux passé
et dont les voitures de tourisme et de ville sont
irréprochables. Ces agents-là, au reste, s'y con-
naissent. Versés depuis de longues années dans
la construction automobile, ne représentant ja-
mais que des marques de réelle valeur et pos-
sédant des relations commerciales étendues,
l'intérêt tout spécial qu'ils ont pris à la vente
des Mors, démontre, en outre, que la réputa-
tion si bien établie de cette marque ne devait
pas rester stationnaire, mais bien, au contraire,
se développer avec intensité.
Ce qu'il y a même de particulièrement. inté-
ressant dians ce contrat, dont nous ne pouvons
d1ivu'lger - toutes les clauses, c'est son esprit.
Jusqu'ici la guerre règne souvent. entre agents
d'une même marque et règne même entre cellte-
ci ,et ceux-là. Onl a pu arriver à une forme qui
au lieu die provoquer des hostilités entre agents,
crée, ^au contraire, . une solidarité entre eux
' coîtiroè avec l'iie-ine," car chacun' profita, des
affair.es traitées par tous. De cet accord intel-
ligent s'en'suivra pour la clientèle les plus
heureux effets pour ses propres intérêts.
On ne manquera donc pas d'approuver cette
formule nouvelle, appliquée par une marque-
dont l'organisation commerciale se1 met à la
hauteur de l'organisation industrielle. Au cours
de la visite .que nous avons eu l'occasion de
faire aux usines Mors à propos de cette infor-
mation, nous avons pu nous rendre compte, en
effet, de son excellente organisation.
Nous y avons.constaté plu® d'une, chose inté-
ressante . :. d'abord; sa gra.nd'e'activité. - On y'
travaille à pleins bras, à pleines machines ;
aucune de ces dernières n'est inoccupée. Les
agrandissements que Mors fit il y a deux ans
nous furent également expliqués par le nombre
de machines et de matériels nouveaux que né-
cessite l'automobile moderne, la bonne voiture,
la seule qui soit intéressante pour l'industriel
comme' pour l'acheteur.
Nous avons trouvé chez Mors tous les élé-
ments au grand complet de l'usinage perfec-
tionné, rassemblés dans un ordre parfait.
Plus rien de disparate ; aujourd'hui tout est
me.thodl.que et concourt à faire de la Mors la
bonne voiture qu'elle fut toujours avec en plus
de ses dispositifs personnels, l'application pru-
dente des progrès mécaniques nouveaux.
Il règne également un ordre parfait entre
l'usine et le magasin, ce qui évite le coulage,
cette plaie des maisons mal organisées, 'et dont
se ressentent forcément le prix de vente et la
qualité des chass.is. ,
L'évolution que prend en ce moment la maT-
que Mors est, an fond', toute naturelle.
Ignore-t-on, par ex-emple, les tournées com-
merciales qu'elle organise depuis plusieurs an-
nées déjà? Ces tournées, qui donnent une im-
pulsion plus grandie aux affaires, Fessèrent
aussi les rapports avec les agents, ce dont le
cli'ent est le premier à tirer parti.
Et puisque nous faisons un petit tour aux
usines de la. Société Mors, n'est-ce pas le cas
de rappeler une - heureuse initiative qu'elle a
prise et qui lui vaut des manifestations de re-
connaissance du tourisme tout, entier qui ne
cesse, au surplus, de la solliciter chaque jour?
Nous voûtons' parler dés poteaux indicateurs
Mors. Il n'est pas un itinéraire fréquenté qui ne
soit ;semé de ces poteaux indicateurs ' si utiles.
C'est par milliers qu'on les compte aujourd'hui,
non seulement en France,-sur nos côtes et nos
routes, mais encore à l'étranger, en Ho]lande,
en Belgique, et en Alsace-Lorraine notamment.
Annonçons même que la maison Mors va cau-
ser une agréable surprise aux touristes qui se
rendent à la Côte d'Azur : elle vient de faire
poser quatre cents poteaux sur tout le liiittoraï
méditerranéen et autant sur la Côte d'Argent.
Il va, sans dire, que cette sollicitude pour l'a
tourisme n'a pas été exercée sans de gros sa;-
crifices d'argent, mais la Société Mors' s'en
trouve, à cette heure, largement récompensée,
car cette excellente idée des poteaux indicateurs
concourt au but de la Mors, qui est non seule-
ment de .rester en contact permanent avec sai
clientèle, mais encore de prendre souci de tout
ce qui peut lui être agréable.
En quittant les usines Mors pour nous ren*
dre à son service commercial, nous avons
éprouvé une certaine surprise à 10(1) vue d'un
hall magnifique qui vient d'être terminé. Ce
hall, très vaste et très éclairé, sert d'exposition
permanente aux modèles Mors. Nous avons
trouvé là toute la gamme de la vieille marque,
depuis la voiture légère, si demandée, jusqu'au
gros châssis six-cylindres, merveilleux type,
tant silencieux qu'il le dispute sur ce point à
la voiture électrique.
Enfin, j'apprends une nouvelle qui sera cer-
taineiment bien accueillie du public parisien.
La Banque Automobile vient de former une
Société coopérative de fiacres de lu'xe et die
grande remise, qui seront construits par Mors.
Cinquante taxis très élégants et d'un confort
tout spécial ne tarderont pas à être mis en
-circulation. Nous sommes convaincus qu'ils
•seront, à cause de leurs avantages, l'objet des
la, préférence générale.
Félicitons donc, en tormi,nnnt, la Société dea
Automobiles Mors de lui voir prendre une l'm"
portance aussi grande, ainsi que les gros agents
du consortium Mors et dont la notoriété oom-
merciale constitue à elle seule toute une ga..
rantie. Les bases sur lesquelles est établie cette;
marque ancienne, qui symbolise si DitBI1 l'épo<
que la plus brillante de l'histoire de l'automo-
bile, sont, on le voit, extrêmement solides et
lui assure un riche avenir.
L.-B. Fanor
AUTOMOBILE CLUB
DE FRANCE
(Communiqué officiel)
Séance du Comité du 29 décembre 1909
La séance est ouverte à 5 h. 1tZ &ous la pré-
sidence de M. le baron de Zuylen.
Présents : IMM. le marquis de Dion, A. de Rol-
lepot, L. Dumontpallier, André Lehideux-Ver-
nimmen, marquis de Chasseloup-Laubat, comte
de La Valette, G. Rives, prince Pierre d'Aren-
berg, Léon Auscfrer, de Bézieux, baron Pierre
de Couberfcin, F. Delasalle, 0. Doin, G. Fame-
chon, L. Gamard, marquis J. de Lareinty-Tho-
lozan, Lavoignet, Martin du Gard, vicomte du
Montureux, L. Mors. R. Papin. A. Périvier, René
querenelt, F.-M. Richard, E. Surcouf, A. Theu-
ider, A. Vemes, A. Zwiller.
Excusés : MM. E. Muller. A. Ballïf, A. Avig-
dor, L. Barbet, H .-G. Berger, E. Berger, E. Gi-
mud, A. 'Loreau, A. Michelin.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu
et adopté.
On procède au scrutin de ballotage au cours
duquel sont admis membres : MM. Henri Ver-
det, Henri Evrard, Alfred Viot, Napoléon 'Wy
Se-Bonaparte, Auguste Lutaud, André Alcar,
Edward Livingston.
M. le président adresse les meilleurs souhaits
de bienvenue de leurs collègues à MM. Edouard
Surcouf et marquis Jules de Lareinty-Tliolozan,
qui viennent d'être élus membres du Comité.
Sur la proposition de M. Auscher, Íe Comité
décide de décerner, après enquête, un diplôme
et une médaille d'argent et un diplôme et une
médaille de bronze, aux mécaniciens particu-
liers ayant fait un stage de dix ans et de cinq
ans, respectivement, au service d'un membre
de l'Automobile Club de France et proposés par
leur maître.
La séance est levée à 6 h. 1/2.
Le Secrétaire.
C. WARD.
OISEAUX ARTIFICIELS
La Grande Semaine d'Héliopolis
L'Aéro Club de France a déjà reçu les enga-
gements, -pour l'a Grande Semaine d'Aviation
d'Héliopolis du 6 au 13 février prochain, de
MM. 'Delagrange, iLatham, Le. BLon, Jacques
Balsan, Rougieir, Mortimer-Singer.
Au sujet, des engagements, le Comité d'orga-
nisation de la Semaine d'Aviation, d'Héliopolis
informe les intéressés que l'obligation d'être pos-
sesseII1r du brevet de pilote aviateur de l'Aéro
Club de France est nécessaire _ Dour pouvoir
prendre part, aux épreuves d'aviation d'Héhopo-
lis. Cependant, sur la demande faite par certains
aviateurs qui n'ont pas le temps matériel de
passer leurs épreuves avant la clôture des enga-
gements. il a été décidé que. pour ceux-ci, les
engagements pour'paie.nt cependant être reçus 'à
titre conditionnel, mais la pairticipati.on au
meeting et le remboursement du droit d'enga-
gement ne seraient effectués que si, avant 1<81
commencement du meeting, les engagés étaient
en possession du brevet de pilote aviateur de
l'Aéro Club de Framee. j
En vue de la Coupe Michelin
Mourmelon-le-Grand, 29 décembre (par'- dépé-
che de notre envoyé spécial!. — Au camp de
Châlons, le temps n'a point été favorable aux
aviateurs. Le matin cependant, Latham il fait
un tour, malgré ''utn vent de 10 mètres, sur le
monoplan avec lequel 'i.l a .rifnten.tiiofn de dispu-
ter la Coupe Michelin ; puis l'après-midi, vers
4 heures, l'aviateur a reprj.s ses leçons avec l'ap-
pareil d'apprentissage, emm-enantj successive-
ment. sur deux tours, MM. de Mumm, Benoît
et ALrkeness.
A la tombée dei la nuit., Henri Farman couvrit
deux tours avec Van den "Born à bord.
Dans les hangars, Latham, Farman et Lega-
gneux ont travaillé sur leurs appareils - dont ils
parachèvent la mise au point en vue de la Coupe
Michelin.
.ces deux dernières journées -de décembre
pourraient donc nous faire e.a::,¡ter à de beaux
sports. — Ë. POILLOT.
LES SPORTS D'HIVER
LA GRANDE SEMAINE DES ALPES
Organisée par l'AUTO, sous le patronage de l'U.S.F.S.A. et
avec le concours des Clubs Alpins et des Syndicats d'Initiative
Du 31 Janvier au 7 Février 1910
Le programme que nous avons publié hier,
nous a valu une volumineuse correspondance.
Parmi les nombreuses questions qui nous ont
été posées, nous en retiendrons quelques-unes
qui ont leur importance et nous y répondons
sans tarder :
1° Fait-il froicl dans les Alpes, l'hiver? —
Dans le premier article, publié ici-même à pro-
pos de la Grande Semaine des Alpes, il est
démontré qu'il fait plus chaudi à Cha.mon.ix
par 15 degrés au-dessous de zéro qu'à Paris
pa.r un temps brumeux. Je rappellerai simple-
ment les phrases : « Ce n'est pas le froid qui
soustrait notre calorique, mais la vapeur d'eau.
1 . LE" MONT-BLANC--VU- DU REVARD
L'air de la montagne est immobile et sec. D'au-
tre part, l'insolation est plus violente il Chamo-
n.ix et dans les hautes altitudes que partout
ai'lleurs, etc. ». J'ajouterai- simplement que l'on
voit très fréquemment, de midi à trois heures,
les skieurs se promener en bras de chemise 1
Voilà qui est concluant. „
L'air n'est-il pas trop vif pour les organis-
mes faibles?, — A cela nous répondrons en ci-
tant H'opinaon' de tous les médecins sans ex-
r,ept,!,o-n!., Il n'y a pas un régénérateur du sang
comparable à l'air des hauteurs qui est d'une
pureté absolue, surtout en hiver. Aller passer
hhuit jours dans les Alpes correspond^ à pren-
dre un bain de santé. En une semaine, l'ef-
fet meurtrier de l'atmosphère des villes est
combattu, retardé, anéanti.
3° L'excursion est-elle facile pour des dames ?
— Mais d'est surtout une excursion pour fa-
milles que nous entendons faire ! Il ne saurait
être question de difficulté, puisque l'on est
transporté, d'urll endroit à l'autre dans des wa-
gons bien chauffés ou dans des traîneaux con-
fortables. On ne se trouve en plein air qu'aux
heures où le soleil répand une chaleur péné-
trante. Les enfants peuvent suivre lia cara-
vane aussi confortablement qu'ils vont jouer au
parc Monceau. Ce n'est, en quelque sorte, une
manière d.e kaléidoscope magnifique que nous
désirons faire défiler sous les yeux de specta-
teuirs 'peu familiarisés- avec ces décors gran
diioses. Il va sans dire que nous souhaitons
vo.i.r le nombre de la caravane prendre part
aux sports d'hiver. Il suffit que nous avions
établi un concours de skis et de Juges entre des
enfants au-dessous de dix ans pour démontrer
le manque absolu de danger de ces sports.
4° Comment faut-il être équipé ? — IL faut évi-
ter de se vêtir en esquimeau pour ne pas avoir
à transporter des manteaux inutiles. La. tenue
est celle du touriste ordinaire pour les hommes,
culotte courte et veste fermée jusqu'au cou.
Ajoutez à cela une paire de bas de laine, uni
maillot de laine (dit chandail), des gants sans
doigts (moufles), un bonnet de laine (cap ? -© J
passe-montagne) ou un béret _ pyrénéen, "' 'ï
paire de souliers solides ornés de qu< *
clous, des bandes molletières, et voici le ^ <
geur équipé pour là durée die l'excursion T-
Le mieux est d'éviter la toile et d'employé? ;ltt
préférence la flanelle pour les chemises,
La tienne de touriste est autorisée dura tou®
le voyage en toutes circonstances. — Pour les
dames, le costume est aussi simple : un cha'O*
dail de laine, une jupe courte en étoffe
La longue jaquette de 'tricot, boutonnée SUT M
devant et qui descend jusqu'au bas de L'i. jupv , ;
est très en vogue à Chamonix. •
Sous la jupe, culotte de drap ,ou de
(excellente contre le froid et indispensab -'.,
sportswomen). ' •
Gants die laine (moufles), très montai is. Ek,91
de laine (que l'on peut porter sur des iïas
soie et, enfin, gros so-uliers.
Les darnes ont adopté à la place des .
molletières de hautes guêtres en flanelle
jersey. Comme coiffure, Ja toque de lî in* 1%
forme passe-montagne ou la capeline 1 a
en porten.t les enfants et qui emboîte -iC, « •« ,
rière de la tête et les oreilles.
Les couleurs de jupes^que l'on -voit lr -'i
qui s'harmonisent le mieux avec la nE -.î ï
le noir, le vert et le rouge. Tout cela. «. '■!, iv' .. ' î
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