Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-12-22
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 décembre 1902 22 décembre 1902
Description : 1902/12/22 (A3,N799). 1902/12/22 (A3,N799).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4624712n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/12/2016
CYCLISME
Le Cross des Coureurs Cyclistes
Les bois do Saint-Cloud et de Ville-d'Avray
ont dès maintenant et sans doute pendant toute
* la période hivernale remplacé pour nos coureurs
j cyclistes le ciment des vélodromes oarisiens.
; L'essai tenté sur l'initiative de Bourotte ob-
; tient de plus en plus le succès qu'il mérite.
j Hier matin avait lieu le deuxième cross-coun-
f try d'entraînement des coureurs cyclistes sur
4.kilomèlres environ. La piste partant du res-
' taurant Toxier, 1 bis, avenue du Palais à Saint-
j Cloud,avait été très bien tracée par MM.Tyrode
du C.C.P. et Barra del'U.S.P.
Huit coureurs ont participé à l'entraînement et
; se sont classés dans cet ordre :
1. Verdier, amateur C.C.P., 2. Wattelier, 3.
: Brécy, 4. Bourotte, 5. Piard, 6. Vononi, 7. Lor-
rain, S. Domain.
, Temps du premier : 17 m. 34 s.
, Un grand nombre de coureurs de la F.S. A.F.
• se sont entraînés sur le même parcours.!
CORNET A ORAN
ORAN, 21 décembre (par depêche). — Le cou-
: reur Cornet bien entraîné par la motocyclette de
Wuillaume a battu aujourd'hui le record de
: l'hesre algérien, couvrant 49 kilomètres 100 m.
. L'ancien record appartenait à Bouhours par 45 kil.
— SERVIÈS.
Au Vélodrome du Valion des Fleurs
NICE, 21 decembre (par depêche). — Le temps
a favorisé la réunion donnée par le T.C.P.,
, mais 300 personnes tout au plus assistaient aux
' diverses épreuves.
Antoine, de Toulon, s'est blessé assez sérieu-
v , sement au poignet et à la jambe gauche en tom-
bant au petit virage.
Voici les résultats des diverses épreuves :
Course réservée aux: Técépistes, 1,000 m. —
finale :1. Gabert, 2. Mirri, 3. Botta, 4. Rolly.
emps : 1 m. 44 s.
■' S Pédestre. 200 m., 10 partants. — 1. Siou!, 2.
Baise. T.: 25 s. 3/5.
10 kilomètres amateurs, avec entraîneurs,
"partants, — 1. Gabert, 2. Teisseire, 3. Levien-
.Dois. T. : 14 m. 40 s.
; ' Leviennois part en tête, bien tiré par Rittich et
Payan; il conserve le commandement jusqu'à la
cloche, où il est débordé à la fois par Gabert et
5 Teisseire.
• Professionnels, 2,000 mètres. — Finale : 1.
;; Rettich, 2. Moussier, 3. Quivy, 4. Payan. (T. :
3 m, 55 m. Dernier tour : 25 s 1/5.
î Consolation professionnels, 1,000 mètres. — 1.
Trombetta, 2. Vento, 3. Payan. T. : 1 m.. 35 s.
» A l'entrée du potit virage,Antoine,à ce moment
! en tête, crève son pneu d'avant et va donner dans
!ies balustrades, évitant ainsi une pelle générale.
! On annonce une réunion pour dimanche; nous
en donnerons le programmo.
— J. NIÇARD.
« L'AUTO-VÉLO» A LYON
La Nouvelle Fédération des Sociétés
Cyclistes de France
Lyon.— L'assemblée générale des délégués des
i sociétés adhérentes, aura lieu le 11 janvier au
! café de la Bourse, placo de la Bourse, siège pro-
1 visoire de la Fédération.
! Du projet de statuts que nous avons étudié, il
i apparaît que, les sociétés veulent rester maî-
tresses chez elles, certaines décisions prises l'an
' ! passé les ayant indisposé vivement. Qu'on
i se rappelle Marseille-Paris et la défense faite
' aux amateurs d'entrainer !
i Mais revenons à notre nouvelle Fédération.
Elle divise la France en comités régionaux
' autonomes ayant leur propre administration,
leur budget particulier, leur indépendance abso-
' lue. Ces comités seront administrés par un bu-
reau nommé par les sociétés et reliés à Paris
par un comité central.
Les membres individuels pratiquant le sport
cycliste seront rigoureusement écartés.
L'affiliation des sociétés est fixée à 5 francs.
En attendant, la nouvelle Fédération a établi le
, calendrier sportif que vient d'adopter le nouveau
Comité régional du Sud-Est qui prendra le nom
de Fédération Cycliste Lyonnaise du Sud-Est
(F.C.L.S.E.).
Calendrier sportif 1903 de la Fédération Cy-
cliste Lyonnaise du Sud-Est ': ' '
18 janvier. — Cross çyclo-pédestre organisé
le Cyclophilo Vaisois.
8 février.—Course de Tout-Petits organisée par
la F.C.L.S.E.
1er mars. — Course Lyon-Meximieux organisée
par le Cercle de la Pédale.
22 mars. — Course Lyon-Villefranche organisée
par le C.V. et C.V.T.
5 avril. — Course Lyon-Crémieu organisée par
le Cyclophile Villeurbannais.
19 avril. — Course Lyon-Tarare organisée par
le J.S. et le C.T. •
3 mai. — Brevet Militaire, 60 kil., organisé par
le F.C.L.S.E.
17 mai. — Course Lyon-Chàtillon organisée par
la F.C.L.S.E. et U.V.D.
7 juin.—Course de 200 kilomètres sur route or-
ganisée par la F.C.L.S.Ë.
21 juin. — Lyon Mâcon organisé par l'A.C.L.
, etV.C.M.
5 juillet. —Lyon-Bourgoin organisé par l'U.
V.L. et Vélo Club de la Tour-du-Pin.
1ft. juiltet. — Championnat vitesse sur piste or-
ganisé par le V.C.L.S.E.
2 août. — Lyon-Bourg organisé par la F.C.L.
S.E. et Vélo Club Bressan.
23 août. — Lyon-Rive-de-Gier organisé par le
C.V. et Pédalo Ripagérienne.
6 septembre. — Championnat fond 100 kil. or-
ganisé par la F.G.L.S.E.
4 octobre. — Course de consolation 50 kil. or-
ganisée par l'U.V.L.
Voilà certes de la. besogne pour l'an prochain.
Il est certain que le Comité lyonnais de l'U.V.F.
va, de son côté, nous doter d'un fort beau calen-
drier sportif. Nous aurons ainsi une saine ému-
lation entre nos deux fédérations redevenues ri-
vales, et ce sera peut-être un bien pour le sport
amateur. '
— LASSAGNE.
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LE CRITÉRIUM
Nous avons pa?lé, dans un présédent nu-
méro, d'un appareil nouveau, le Critérium,
qui indique l'heure, les minutes, les se-
condes, la vitesse à laquelle roule la. voi-
ture, le nombre de kilomètres parcourus, etc.
; Voici la description de cet ingénieux appa-
reil qui, placé sur la voiture de Cormier,
a effectué sans la moindre avarie ce rude
voyage de 5,000 kilomètres par les plus mau-
vaises routes.
Le Critérium se compose d'une boîte en
aluminium renfermant un montre, belle pièce
d'horlogerie de Genève avec chronographe,
marquant l'heure très exactement, et de deux
petits compteurs kilométriques. L'aiguille
du chronographe, comme nous le verrons
plus loin, marque sur une division spéciale
dn cadran la vitesse de la voiture, mais un
poussoir permet de la faire revenir au zéro
et de s'en servir comme d'un chronographe
ordinaire. L'appareil étant relié aux roues
par un système de transmission très simple
et très ingénieux qui est livré avec lui, dès
que la voiture se met en marche l'aiguille
du chronographe part automatiquement et
avance sur le cadran des secondes pendant
que la voiture fait deux cents mètres. Puis,
toujours automatiquement, cette aiguille s'ar-
rête et indique, en même temps que le
nombre de secondes employé à faire ces
deux cents mètres, un des chiffres d'une di-
vision spéciale. Ce chiffre, c'est la vitesse
moyenne de la voiture pendant ces 200
mètres ; si, par exemple, l'aiguille s'arrête
jur la division 60, cela veut dire qu'on a
roulé 60 kilomètres à l'heure.
L'aiguille du chronographe reste ensuite
Immobile sur l'indication de vitesse durant
un certain, correspondant à celui mis par la
voiture pour faire de nouveau 200 mètres.
Cet arrêt a été voulu par l'inventeur pour
que les lectures puissent; se faire facilement.
Puis, ces 200 mètres parcourus, l'aiguille du
chronographe revient, toujours automatique-
ment au zéro et repart pour s'arrêter lorsque
la voiture aura de nouveau fait 200 mètres et
ainsi de suite.
En même temps, les compteurs kilomé-
triques enregistrent le chemin parcouru. Le
premier compteur peut se remettre à zéro à
volonté et sert à indiquer soit l'espace jour-
nellement parcouru, soit la distance qui sé-
pare doux points déterminés et que l'on a
intérêt à connaître. L'autre, le compteur to-
talisateur,enregjstre tous les kilomètres mar-
qués par son confrère jusqu'à concurrence
de 10,000 kilomètres, mais lui ne peut pas
être mis au zéro, car il a pour mission de
vous dire combien de kilomètres ont été faits
depuis le placement du Critérium.
Ce bref exposé ne donne qu'une bien faible
idée des avantages offerts par le Critérium.
C'est un ami sûr, toujours discret, toujours
prêt à rendre service ; c'est un compagnon
de route agréable, instructif et pouvant à
l'occasion donner de bien utiles avertisse-
ments. Aussi les chauffeurs qui lui ont
accordé leur amitié ne peuvent-ils plus s'en
passer et il leur manque quelque chose ou
plutôt quelqu'un lorsqu'ils sont par hasard
forcés de s'en séparer.
Essayez vous-mêmes, chauffeurs qui ne
connaissez pas encore Critérium; nous vous
assurons que vous nous remercierez de vous
avoir fait faire une connaissance aussi
agréable. •
Le fabricant est la Société d'Appareillage
Electrique, 13, rue Caumartin, à Paris.
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L'Unique 3-Cylindres
Si nos lecteurs ont pu lire dans notre
numéro d'hier que le moteur à 3 cylindres
sera le type. de l'an prochain, hâtons-nous
de dire que la maison E. Louet, tenant indis-
eutablement la corde, a un an d'avance sur
les meilleures marques et livre,cette année,le
3-cylindres réalisé, éprouvé et mis au, point,
sans demander quatorze mois pour parfaire
ce type.
Les études et expériences de M. E. Louet
ont précédé le Salon au lieu de le suivre.
On parle d'ailleurs sous roche d'un retentis-
sant procès en contrefaçon.
A travers les Stands
La Motocyclette Rochet
Impossible de circuler au milieu de la
cohue du dimanche, je me réfugie sur le
stand Rochet et me fais donner par l'ingé-
nieur delà maison (Rochet des explications
complémentaires sur leur grande nouveauté,
la motocyclette Rochet d'après les brevets
Chapelle), le clou du Salon, et je transcris
littéralement, pensant bien que ces explica-
tions doivent intéresser au plus haut degré
le public spécialiste, très nombreux aujour-
d'hui :
« Tenant essentiellement a présenter a ses
clients une motocyclette parfaite en tous
points et ne pensant pas — malgré les puis-
sants moyens d'action dont elle dispose —
qu'il soit possible de créer cette machine
idéale en 'quelques mois seulement, la mar-
que Rochet s'est assuré la propriété de tous
les brevets et des modèles de la motocy-
clette Chapelle.
-« La motocyclette Rochet, d'après les bre-
vets Chapelle, est le fruit de six années d'ex-
périences, d'études... et de succès. Elle dé-
tient le record de vitesse dans le fameux
Critérium des Motocyclettes au Pare des
Princes, et le record de régularité dans le
même Criterium,battant 32 concurrents fran-
çais et étrangers.
La plus rapide et la plus sûre déjà quand
elle était seulement motocyclette Chapelle et
qu'elle était construite à Saint-Ouen-l'Au-
mône, la motocyclette Rochet est devenue la
plus élégante et la plus pratique depuis
qu'elle est construite dans les ateliers de la
rue de la Folie-Regnault. (A suivre.)
Les poids lourds Delahaye
Certes, il y avait du monde au stand Dela-
haye — poids légers — on s'y écrasait même
avec entrain: c'étaient, des vagues humaines
déferlant sans cesse et dans lesquelles le
stand prenait des airs de radeau en dé-
tresse. C'était à croire qu'il allait être em-
porté.
Mais le succès inouï a été pour les auto-
mobiles de transport en commun et les vé-
hicules industriels du stand Delahaye —
poids lourds.
Malgré le service d'ordre, malgré les bar-
rages, le stand Delahaye est bloqué de deux
heures à six heures. Impossible aux em-
ployés de quitter le stand, impossible à per-
sonne d'y parvenir.
Les automobiles des messageries et postes
de la Guadeloupe ont été unaniment admirées
et des discussions passionnées se sont enga-
gées à leur sujet.
Il est à croire que le public d'hier, qui n'a
guère d'espoir de s'offrir des voitures auto-
mobiles particulières, a été plus intéressé
par celles de transport en commun. En tout
cas. les Delahaye ont sa faveur.
Où est Michelin ?
Michelin... Michelin... Michelin... Mais...
on ne voit que lui au Salon. On a beau se
tourner de tous les côtés, on voit toujours
son nom partout, dans tous les stands : Mi-
chelin sur les omnibus, Michelin sur les
voitures, Michelin sur les voitures légères,
Michelin sur les voiturettes, Michelin sur les
motocyles, Michelin sur les motocyclettes,
Michelin sur les bicyclettes, etc., etc., et on
m'avait dit nue Michelin n'exposait pas!!!
Assaut populaire
Pourquoi certaines marques sont-elles
plus en faveur dans le public que d'autres ?
Il est quelquefois malaisé de répondre.
La marque Gillet-Foresf a été assez longue
à devenir populaire, mais elle l'est aujour-
d'hui. C'est chose incontestable.
Son joli stand a subi hier.une poussée for-
midable de la foule. On a pu\y voir des per-
sonnes restant héroïquement cramponnées à
ses balustrades, plus d'une heure durant et
détaillant, voiture à voiture, l'exposition de
ce stand, malgré un roulis invraisemblable.
La raison de cette préférence du public
pour la marque Gillet-Forest doit venir sur-
tout de l'originalité de ses véhicules et de la
répétition de ses victoires dans toutes les
courses et concours. Le public a la mémoire
bonne, et c'est ainsi qu'il se crée des mar-
ques favorites.
Le Stand le plus complet
Le stand le plus complet est certainement
celui de la fameuse marque C.G.V. Nous en
avons décrit toutes les nouveautés. Un coup
d'œil d'ensemble nous permettra de juger
les types de la grande marque.
On y trouve :
1 voiture pour le Ministère de la Guerre ;
1 châssis pour voiture automobile, 15 che-
vaux ;
1 châssis de voiture automobile, 20 che-
vaux ;
1 châssis de voiture automobile, 40 che-
vaux; '
i voiture 15 chevaux, caisse forme limou-
sine ;
1 voiture 20 chevaux, caisse forme limou-
sine ;
1 voiture 20 chevaux, caisse forme coupé;
1 voiture 15 chevaux, caisse forme ton-
neau, type « roi des Belges ).
i voiture 20 chevaux, caisse forme cab.
1 voiture 15 chevaux caisso forme ton-
neau ;
1 voiture 15 chevaux caisse forme double
phaéton. ■
La voiture de guerre est une voiture 15
chevaux munie d'une caisse entièrement
blindée, renfermant un fusil revolver de
Hotchkiss, avec son approvisionnement de
cartouches permettant de tirer 600 coups à
la minute.
C'est donc bien là le stand complet par
excellence, celui auquel chacun peut et doit
trouver son profit.
Les Humber au Salon
Ah dame ! on ne parlait que de cela hier
au Solon! Les Humber par ci, les Humber
par là ! Et c'était un enthousiasme géné-
rsl.
Au stand Humber impossible d'abor-
der.
La sept-vitesses augmentait encore de son
succès le cri général.
Jamais M. H. Petit n'avait osé rêver un tel
succès. ' î
Toutefois un mauvais plaisant lui ayant
demandé l'adresse de son fabricant de cof-
fres-forts, M. H. Petit s'est fâché et a requis
un agent ; aussi peu après le bruit courait
qu'on avait arrêté une personne compro-
mise dans l'affaire Crawford en plein Sa-
lon.
Mais le public a fait justice d'un pareil
procédé et d'une voix unanime a déclaré
qu'il n'y avait rien au Salon qui égale les
merveilleuses Humber 1903.
Une Adresse à retenir
M. Bourdon, 19, rue Théophile-Gautier,
téléphone 681-92, s'occupant exclusivement
de la représentation de la grande marque
Panhard et Levassor, informe MM. les
chauffeurs qu'il tient à leur disposition
des châssis de toutes puissances, pour les
premiers jours de 1903. S'inscrire dès à pré-
sent.
On ne courra plus !
Les conversations des chauffeurs roulaient
surtout, hier, sur les déclarations de M. Ar-
mand Peugeot concernant les courses d'au-
tomobiles.
Les uns approuvaient, d'autres regret-
taient l'abstention définitive de la marque
doyenne. L'école de la course est toujours
la bonne école, disait-on.
Je tiens à préciser. M. Armand Peugeot a
dit : Nous nous abstiendrons,mais il a ajouté
aussi: Nous ferons autre chose.
Et cet autre chose, je peux le dire par
avance, vaudra l'école de la course, sinon
davantage. On s'en apercevra l'année pro-
chaine et j'ai tout lieu de croire qu'il sera
autrement fécond en résultats pratiques.
Ce que sera ce quelque chose, je ne le di-
rai pas pour la momen t, les secrets des cons-
tructeurs ne sont pas les miens !
Ce qu'il faut redire
Au stand de la marque Herald on ne voit
pas de moteurs hétérogènes qui tirent l'œil
au public. Ce n'est pas pour l'aspect exté-
rieur que l'on construit de tels moteurs.
Pour la marque Herald, il n'est qu'une rè-
gle dont elle ne veut pas se départir :
Les qualités essentielles d'un moteur pour
voiture automobile résident dans la résis-
tance de ses organes, la lenteur du régime
de vitesse, la régularité du mouvement,
l'économie de consommation et l'absence de
trépidation.
A cela on a ajouté une construction hors
ligne et dès lors le moteur Herald ne craint
aucune comparaison.
A l'Auto Générale
L'Auto Générale est entre toutes la mai-
son de vente de Paris où le client soit le
plus à son aise en tout ce qui concerne ses
relations commerciales ou industrielles.
Il y a aux anciens Etablissements Salleron
une équipe d'ouvriers d'élite pour lesquels
la mise au point des voitures n'a pas de
secrets.
Sortie de leurs mains, une voiture fonc-
tionne indéfiniment.
L'Auto Générale est faite pour les clients,
il ne s'y passe rien qui puisse motiver ja-
mais réclamation de leur part.
Aussi les commandes affluent-elles à
l'Auto Générale et c'est pour cette maison
un succès très mérité.
Vox Populi
Au stand Darracq entouré d'un mur vivant.
Paroles dans la foule :
— Ça, c'est les Darracq, ceux qui ont battu
les Allemands et les Anglais !
— Oui, et avec des voitures légères qui ont
passé les grosses voitures.
— Les Darracq, c'est joli, c'est fin, élé-
gant. ■
— Regarde-moi ce phaéton, c'est le rêve.
— Tiens, te voilà près du châssis 4-cylih-
dres. Est-ce bien !
— C'est même beau ! C'est vraiment une
œuvre d'art !
— Aussi qu'est-ce que les Darracq vont
leur passer dans les courses de l'année pro-
chaine !
— Oh ! c'est couru. Darracq le veut, et tu
sais ce qu'il fait quand il veut gagner !
— Ir gagne, pardi!
— Je to crois, et pas d'une seule lon-
gueur !
Le Rochet-Schneider
Les modèles que la Société Lyonnaise Ro-
chet-Schneider expose au Salon sont les
seuls que les chauffeurs aient intérêt à exa-
miner en détail, la marque Rochet-Schneider
n'ayant qu'un seul type de châssis.
Elle le fabrique incontestablement mieux
que les autres marques qui construisent
36 modèles dont plus d'un retapés.
Son type 1903 a d'ailleurs été remarqué par
tous les connaisseurs et les agents, généraux
de la marque Rochet-Schneider à Paris,
MM. Perrot-Duval et Cie, 239, boulevard
Pereire, ont eu la satisfaction dé traiter d'ex-
cellentes affaires qui mettront leur marque
en tort belle posture pour la saison 1903.
Tous les Perfectionnements
— Quel perfectionnement avez-vous ap-
porté cette année à vos voitures ? demande
un acheteur du stand de la maison X.
— L'allumage par magnéto, Monsieur, ré-
pond un vendeur.
— Et c'est tout?
— Mais oui, Monsieur, notre voiture était
déjà si parfaite !...
Le même acheteur fait deux pas à droite
et pose la même question au stand Y.Z.
Comme perfectionnement? Nous avons
la commande mécanique des soupapes d'as-
piration...
— Et c'est tout?
— Mais oui, Monsieur, notre voiture (voir
plus haut).
Dix pas à gauche. Même question de l'a-
cheteur au stand V.
— Nous 'avons une nouveauté sensa-
tionnelle : la prise directe en grande vi-
tesse. ' ?
— Et puis ?
— Oh ! Monsieur, c'est suffisant. Notre voi-
ture... (voir plus haut).
Marche arrière et demi-tour à droite.
L'acheteur renouvelle sa demande au di-
recteur des célèbres usines R. S. T.
— Pour la première fois, Monsieur, nous
employons le châssis en acier embouti.
Et puis?
(Revoir plus haut).
Même jeu au stand O.
— Comme vous pouvez le voir, Monsieur,
nous appliquons cette année à nos voitures
les célèbres radiateurs nid d'abeilles et ven-
tilateur
Et puis ?
(Revoir toujours plus haut).
L'acheteur n'est pas content. Il arrive enfin
à un autre stand et pose à nouveau sa ques-
tion.
- Comme perfectiqnnements nouveaux,
Monsieur, nous avons :
1" La commande mécanique des soupapes ;
j 2Q L'allumage par magnéto ;
3° Le châssis en acier embouti ;
[ 41, La grande vitesse en prise directe ;
5° Le refroidissement par radiateurs, nid
d'abeilles et ventilateur.
6°
— Arrêtez! arrêtez ! crie l'acheteur,cela me
suffit amplement et c'est à vous que je remets
ma commande, car vous êtes la seule maison
qui ait de vrais modèles 1903, avec tous les
perfectionnements pratiques.
Faut-il diro que c'est la maison Clément
qui a enlevé la commande du monsieur qui,
naturellement, qui veut voir sur sa voiture
tous les perfectionnements réunis?
C'est inutile, n'est-ce pas ? Aussi le triom-
phe de Clément au Salon est-il considérable.
L'histoire du cyclisme et Gladiator
On peut hardiment dire que l'histoire du
cyclisme tient, tout entière, dans l'histoire
de la marque Gladiator.
Remontez douze ans en arrière et vous
verrez que tous les champions de la route
et du ciment, tous ou presque tous, ont
conquis leurs étoiles de célébrités cyclistes
du jour où ils ont monté une Gladiator.
Michaël, Linton, Corèlang, Huret, A.-E.
Walters, Bouhours, Bourotte, Barclen,Protin,
Mercier, Huber, Lambrechts et des centai-
nes d'autres doivent leur nom, il ne faut pas
l'oublier, à Gladiator, et du jour où ils ont
monté une autre machine, ils ont vu leur
étoile se ternir : les jarrets solides ne suffi-
sent pas pour gagner des courses, il faut
une machine de roulement et de rigidité su-
périeurs pour transformer sans perte toute
cette force en vitesse.
Et c'est simplement parce que la bicyclette
Gladiator possède ces qualités primordiales
au suprême degré, que les coureurs qui la
montaient ont triomphé de leurs adver-
saires.
L'Incomparable
Certes, chaque fabricant a le droit de dire
que sa marchandise est incomparable. Mal-
heureusement, il y a eu abus et le mot in-
comparable n'a plus la même puissance
qu'auparavant. Aussi faut-il prouver que sa
marque est incomparable... lorsqu'on le
peut.
Dunlop est incomparable : en voici les
preuves':
Vous connaissez le pneumatique Dunlop.
Vous savez que la marque Dunlop est la plus
puissante marque de pneumatiques qui soit
au monde. Vous savez aussi que les pro-
duits et matières employés pour la fabrica-
tion du Dunlop sont aussi parfaits que pos-
sible et que les usines Dunlop possèdent
l'outillage le plus perfectionné qui soit.
Le Dunlop n'est-il pas incomparable sous
le rapport de la fabrication ?
Voyez les épreuves cyclistes :
N'est-ce pas le Dunlop qui a gagné Paris-
Brest, Bordeaux-Paris, Paris-Roubaix et
battu tous les plus classiques records du
monde ?
Voyez les épreuves automobiles :
N'est-ce pas encore le Dunlop qui a gagné
la Coupe Gordon-Bennett et qui a triomphé
dans les fameux 4,000 milles d'Angleterre ?
N'est-ce pas toujours le Dunlop qui a gagné
toutes les principales courses de motocyclet-
tes de l'année : Château-Thierry, Gaillon,
Circuit des Ardennes, Bexhill, Welbeck,
Nies, etc., etc. ? -C
Là encore le Dunlop n'est-il pas encore
incomparable ?
Regardez, du reste autour de vous.
La plupart des cyclistes et des'chauffeurs
ne montent-ils pas du Dunlop ?
Oui n'est-ce pas, et tout simplement parce
qu'il est incomparable comme souplesse et
comme résistance.
« Le Dunlop est l'incomparable ! »
Le Magasin Terrot
La bicyclette à quatre vitesses Terrot est
la machin'e de grande vogue au Salon, et ma
foi, je le regretterai presque en voyant son
trop grand succès qui fait tort à l'admirable
motocyclette Terrot.
Comme construction, c'est de la construc-
tion Terrot, c'est tout dire, mais quel fini de
détails, quelle ingéniosité d'organes de com-
mande ! Une pure merveille.
— N'en dites pas trop sur son compte, me
mure à l'oreille M. Le Mehauté, qui va inau-
gurer le premier janvier, le nouveau maga-
sin Terrot, 30, avenue de la Grade-Armée.
Inutile d'amener la foule ici, on est envahi
la moitié du temps. C'est au magasin de la
Grande-Armée qu'il faut amener - les visi-
teurs.
- Soyez tranquille, il en viendra.
En Deux Ans
En 1900, la maison de Dion-Bouton, par
une analyse sérieuse, avait reconnu la supé-
riorité de l'Huile Vitesse en la classant pre-
mière sur 160 types examinés et essayés.
Aujourd'hui, l'on ne discute plus sur les
qualités de l'Huile Vitesse, c'est un axiome
en automobile, rien ne l'égale et c'est une
assurance absolue contre le grippage.
En outre, l'Huile Vitesse possède un ser-
vice de dépôts considérablement étendu,
tous l'es agents et dépositaires d'essence
sollicitent la représentation, car le chauffeur,
sachant la trouver partout, la réclame exclu-
sivement:
Le Véhicule Populaire
Le public d'hier était le bon public popu-
laire du dimanche.
Aussi le succès est-il allé tout droit au
véhicule populaire par excellence, la mer-
veilleuse voiturette Corre.
C'est en effet le véhicule populaire par
excellence, le meilleur marché et le meilleur
à la fois, parce que c'est le plus simple et le
plus robuste.
1 Et le public l'a bien senti qui tout droit
est allé au véhicule fait pour lui par Corre.
La 40-Chevaux Scrpollet
La 40-chevaux Serpollet est certainement
le véhicule dont on a le plus parlé pendant
le Salon.
Ce type de 40 chevaux, créé par la maison
Gardner-Serpollet dans le but de prendre
part aux épreuves de vitesse et^ de fond qui
auront lieu dans le courant de l'année, a été
étudié de façon à réunir le maximum de per-
fectionnements et à en faire un véhicule
de tourisme.
Les dispositions principales de ce type,
comparé aux anciens de 12 chevaux et à ceux
de 20 chevaux, sont les suivantes :
La voie est portée de 1 m. 20 à 1 m. 40.
Le châssis est surbaissé de 8 centimètres et
amené ainsi à 0 m. 60 du sol.
Le générateur, dont la surface a été aug-
mentée dans les proportions exigées par la
puissance nouvelle, occupe cependant, en
hauteur, un espace considérablement réduit.
En effet, la saillie du couvre-générateur est
diminuée de 15 centimètres.
Le moteur, malgré cette augmentation
considérable de puissance, a été étudié de
façon que son poids ne soit pour ainsi dire
pas augmenté ; il ne pèse, en effet, que 18
kil. de plus que moteur de 12 chevaux.
Son poids réel est de 100 kilos.
Grâce à ces dispositifs le châssis ne pèse
que 950 kilos.
Omnium
La marque Omnium réserve aux agent qui
sont les intermédiaires obligés et naturels
de la vélocipédie une véritable surprise cette
année. Grâce à un outillage perfectionné et
aux progrès croissants de cette marque,
M. Delachanal est arrivé à établir des ma-
chines qui, tant par leur prix que par leur
qualité, se placeent au premier rang sur le
Nous recommandons tout particulièrement
à Messieurs les agents de passage à Paris de
rendre une visite à M. Mersch, l'agent com-
mercial représentant de cette marque, qui se
tient à leur disposition et leur fournit les
prix qui défient toute concurrence sur le
marché.
La nouvelle voiturette Sautel
et Séchaud
Lors de l'inauguration du Salon, M. le Pré-
sident de la République a bien voulu s'arrê-
ter devant le stand de ces jeunes construc-
telÍrs dont les véhicules, construits sur des
bases absolument nouvelles, avaient attire
son attention, et après les.explications tech-
niques complètes qui lui ont été fournies, 1
s'est retiré vivement impressionné.
C'est qu'en effet, pour 1<1 première fois,
cette voiturette est la solution et l'applica-
tion de deux grands problèmes recherchés
depuis les origines de l'automobilisme :
1° La prise directe à toutes les vitesses,
par engrenages toujours en prise;
2° Un seul appareil pour toute la manœu-
vre et la ponduite.
Ces deux immenses avantages suppri-
ment : d'une part, une foule d'engrenages du ,
train balladeur, de complication si précaire,
cause de-tant de pannes, pour laisser place à
un seul organe d'une simplicité et d'une ro-
bustesse à toute épreuve; d'autro part, l'ap-
pareil unique pour toute la conduite de la
voiture, rend inutile, par sa simplicité même,
tout apprentissage, puisqu'elle est absolu-
ment instinctive et se rapproche exactement
de celle du cheval.
De plus, nous devons dire que ces deux
grandes supériorités sont appliquées, non
pas à des voitures chères, au-dessus des
ressources de la plupart, mais uniquement a
des véhicules légers, quoique d'une cons-
truction parfaite et dont les prix commen-
cent à moins de 2,000 francs pour le petit
modèle.
C'est la vulgarisation de l'automobile par
la simplicité, là robustesse et l'économie.
12-14, avenue Raspail, Gentilly (Seine), ga-
lerie C, stand 36.
Au Stand Albert Lefebvre Fils
Nous voyons dans ce stand un graisseur
nouveau modèle à circulation d'eau qui est la
vraie nouveauté en fait de graisseurs au Sa-
lon -et avec lequel plusieurs marques cher-
chent à faire confusion. Voici la description
exacte de cet appareil. On verra ensuite que
ce n'est pas le cas des graisseurs similaires :
Le nouveau graisseur fonctionnant par la
pression fournie par la circulation d'eau du
moteur résume toutes les perfections et ré-
pond à tous les desiderata des chauffeurs
soucieux du bon graissage de leur voiture.
C'est le graisseur pratique par excellence,
fonctionnant toujours régulièrement quelle
que soit la vitesse à laquelle tourne le mo-
teur, que l'on monte une côte ou que le mo-
teur tourne à vide, que l'on ralentisse la vi-
tisse ou qu'on l'accélère.
Il ne nécessite aucun entretien, se ma-
nœuvre avec la plus grande facilité et con-
vient à toutes les voitures comportant un
moteur à refroidissement par eau — que la
circulation d'eau soit assurée par une pompe
centrifuge ou à engrenages, ou par thermo-
siphon .
L'appareil a été disposé de façon qu'une
partie du récipient traversant le garde-crotte
se trouve placée près du moteur, ce qui
assure toujours à l'huile un degré de tempé-
rature élevé et évite son épaississement pen-
dant les froids — défaut si nuisible à la ré-
gularité du fonctionnement.
La maison Albert Lefebvre fils qui est cou-
tumière du fait remporte avec ce graisseur
un énorme succès et voit les commandes
affluer à son stand pour ce graisseur et pour
tous les autres modèles de sa fabrication.
Aussi verrons-nous sous peu l'usine si
célèbre du Pré-Saint-Gervais, 5, rue Delté-
ral, s'agrandir encore afin de pouvoir faire
face aux demandes de sa clientèle s'accrois-
sant de jour en jour. Ce qui est très naturel,
pour une maison travaillant avec soin et
donnant toute satisfaction à ses clients.
Le Champagne du Salon
Nos lecteurs peuvent se rendre compte du
succès de l'Exposition de l'Automobile par
la quantité de coupes de Champagne qui se
débitent au buffet et au bar du buffet.
Depuis l'ouverture le nombre des coupes
vendues a dépassé le chiffre respectable de
60,000.
Quant aux paniers à expédier sur les com-
mandes données au bar du buffet tenu par
Mme de Perpigna, on nous annonce jusqu'à
aujourd'hui une vente de 1.625 de 25 et 50
bouteilles.
C'est un succès colossal pour la Maison
Bouché de Mareuil-sur-Ay, fournisseur de
tous les buffets et bars de l'Exposition. C'est
avec plaisir que nous constatons une fois
de plus que les tisanes de Champagne et les
grands vins des Goisses Vignobles de Bou-
ché fils et Cie sont toujours ceux choisis par
les fins connaisseurs des véritables vins de
Champagne.
Nos félicitations à Mme de Perpigna d'a-
voir su se réserver d'aussi bons vins pour
l'Exposition.
Pour les commandes s'adresser à Mme de
Perpigna. 6, rue Nouvelle à Paris. f
Les Agents au stand de la Motocy-
clette Lamaudière
Depuis l'ouverture du Salon .une grande
affluence règne au sland dos motocyclettes
Lamaudières et Cie. Nombreux sont les
agents, attirés qu'ils sont par les conditions
entièrement avantageuses qui leur sont
faites. "
On trouve à ce stand les meilleures moto-
cyclettes du Salon de la force de 2 chevaux
un quart effectifs et munies du débrayage et
changement de vitesse, ce qu'aucune autre
marque ne peut fournir.
Nous conseillons aux agents de visiter le
stand 86 situé dans la grande nef, où ils
pourront traiter en toute confiance pour ob-
tenir les meilleurès machines ainsi que les
meilleures conditions défiant toute concur-
rence.
En un an
En mars 1902, la maison Gobron-Brillié
n'avait encore pris part à aucune course.
Elle était connue pourtant de tous.
Elle construisait alors la fameuse voiture
légère de Rigolly. Et voici les résultats
obtenus :
En mai : Troisième dans le Circuit du
Nord; -
En juin : 6 véhicules sur 7 dans Paris-
Vienne et le record du kilomètre au Pra-
ter •
En août : Circuit des- Ardennes, 520 kilo-
mètres sans arrêt;
Première en octobre dernier, meeting de
côte de l'A uto- Vélo, battant même la va-
peur.
Voilà plus qu'il n'en faut pour justifier le
succès.
Les 11 et 18-chevaux Mors
Nous en avons donné les principales nou-
veautés. En voici la description complète :
Moteurs verticaux à l'avant avec circula-
tion d'eau autour de tout le corps des cylin-
dres ; chambre à eau en aluminium.
Soupapes d'aspiralion commandées comme
les soupapes d'échappement par un arbre a
cames symétriques ; soupapes d'aspiration
et d'échappement interchangeables.
Régulateur sur l'admission des gaz avec
accélérateur et modérateur.
Allumage par magnéto tournante. Disposi-
tif de retard à l'allumage commandé par une
manette du volant de direction.
Quatre vitesses et marche arrière avec le-
vier unique sur le côté pour les changements
de vitesse et de marche. Les lre, 2a et 3e vi-
tesses seules attaquent le différentiel par
l'intermédiaire de deux engrenages droits,
la 4e vitesse l'attaquant directement sans in-
terposition d'aucun engrenage droit.
Radiateur muni d'un ventilateur méca-
nique.
Châssis en acier estampé donnant le maxi-
mum de rigidité et rétréci à l'avant pour per-
mettre un très grand braquage des roues
directrices.
Freins serrant indifféremment en marche
avant et en marche arrière sur le différentiel
et les roues.
Quatre roues égales.
A not Lecteurs
Depuis l'ouverture du Salon nous recevons
de nombreuses lettres d'agents et petits
constructeurs de passage à Paris, nous
priant de les fixer sur le constructeur des
capots, radiateurs et réservoirs admirés aux
voitures exposées dans les principaux stands.
Nous. tenons à les informer qu'à notre re-
gret, il nous est impossible de répondre per-
sonnellement aux nombreuses lettres et pous
les prions de bien vouloir s'adresser di«3c t
tement à M. Laeis, le constructeur de cssj
capots, qui est le fournisseur des princi-i
pales maisons de constructions automobiles
et qui est le constructeur de ces véritables!
chefs-d'œuvre, à son usine, 7 et 9, rueD-u.li.
à Paris. ■?
Suberbie et Sage
Voilà un nom qui fut très répandu c i ■
les milieux cyclistes en son temps et trè"
vogue dans le monde automobile auj us.
d'hui. i
Le grand Suberbie est devenu l'agent
commercial des Anciens Etablissement Sagei
et depuis l'ouverture du Salon' une foule
d'amis, d'agents l'entourent et lui font -A
commande d'une voiture Sage.
Suberbie, grand connaisseur, a voulu dôru
le premier jour livrer à sa clientèle Me voi-%
ture dont le fini, le soigné et les derniers!
perfectionnements soient appliqués aux voi-^
tures qu'il livrerait, voilà pourquoi sans au-<
cune hésitation, et connaissant leb LÜ1:A'r'1 '
tants ateliers et l'élite d'ouvriers hors paii
dont est munie la Société des Anciens Ela,;
blissements Sage, il s'est i m m é di a temeu.'t,
adressé à celle-ci.
Voilà aussi la raison, lorsqu'on aperçut
tel que le nouveau châssis de 20 chevaux
4 cylindres et,4 vitesses qui est un 'véritablu
bijou de perfection mécanique, on ae peut
hésiter à passer une commande au grand
ami Suberbie.
C.-E. Henriod
Si parmi tous les exposants il y a anti
ancienne marque de construction automo >
bile, nous devons citer au promit,:: ra^ ;
M. C.-E. Henriod, un vétéran de la k-iooj ■
tion nouvelle.
Fondée en i888, M. C.-E. Hendod, eïj[
lSüS, obtint la médaille pour la première' voii
ture ayant marché en France à l'alco'),,
A chaque exposition, cet ingénieur ïesl
plus renommés, inventeur infatigable, ex-*
pose une nouveauté.
Cette année encore on peut, sans crÛ.' nta
d'ètre démenti, dire qu'il est le seul ft UiV
nit la plus imposante invention q r évolue
tionne aujourd'hui l'industrie auton obile en
créant l'essieu transformateur de vitesse ap-
pelé l'Universel.
L'Universel avec un moteur Henriod cens-,
tituent à eux seuls toutes les parties inécani,4
ques de la voiture automobile.
C'est la construction possible des "a.utomc-
biles chez tous les carrossiers, fM'gorons,
mécaniciens, constructeurs.
En plus de cette importante et pent-êtraj
unique nouveauté que l'on constate au Sa™;
Ion, il a tenu à lancer une petité voiturette
démocratique.
La voiture Simplon est la plus belle réali"
sation pratique de l'automobile et sera corn..
me la bicyclette entre toutes les mains. Ella
constitue une étude absolument nouvelle et
n'a rien de comparable avec beaucoi p d arti >
cles similaires faits avec des pied s d'an*,
ciens modèles.
Ses formes gracieuses le prouvent ui/
Elle se vend 3,800 francs, grâce à Vessieu
transformateur de vitesse l'Univers S bre-
voté, qui est reconnu pour être la plus graode
invention apportée à l'industrie aut .'aobile,
supprimant tout le mécanisme enti . io mo-
teur et les roues motrices.
, Aussi sommes-nous heureux d*.:idress;jï
ici nos plus sincères félicitations à cet infa-
tigable pionnier qu'est C. E. Henrivd pour
les services qu'il rend chaque année i cettw
importante locomotion.
Pipe
Qui ne connaît Paul Rivière, le grand
chauffeur devant l'Etkrnel, aujourd'hui re-
présentant des célèbres voitures Pipe, do
Bruxelles, avec lesquelles les' fcèrés de
Crawliez, gentlemen chauffeurs, firent il y a
un an leur voyage en Algérie et T lluisie,
sans le moindre accroc?
D'une douceur et d'un silence hors pair,
d'un fini et d'un soigné extraordinaire, les
voitures Pipe ont acquis dès l'ouv81lL1re du
Salon une véritable réputation de marqua
célèbre.
Les Anglais fins connaisseurs n'ont pas
hésité en l'apercevant et The Londc'n Muto?
Garage C°L., 20, Regent street, en prit im-
médiatement la fourniture générale et .P3X"
çlusivité pour l'Angleterre. Depuis ce ITI D-
ment les commandes affluent de la pari: des
Anglais; tandis qu'ici l'ami Paul Rivière est
envahi par une foule d'agents et de. chauf,
feurs qui se disputent cette marque.
J. Potier, Aze Lecorsier et Cie
Voilà trois noms qui sont archi-connus de
tous les agents et qui depuis qu'ils sünt
établis à leur compte ont ouvert un vérita-
ble hall de fournitures générales de pièces
détachées et accessoires pour les indusi.ri'.'s
de cycles et de l'automobile, boulevard Vol-
taire, 196, ne peuvent arrivera avoir un seul
instant de repos.
Seuls de tous les exposants, grâce à un.
dépôt énorme, ils sont en mesure do livrer
par retour du courrier, quelle que soit, l'im-
portance de la commande, et^ en mitre des
bicyclettes et motocyclettes Succès et Gin-
riator, qui font fureur, ils sont concussion-
naires des pièces détachées de Dion-jîou«
ton.
Aux Etablissements Selbach
Quel est cet encombrement que nci;s aow«
cevons dans notre visite journalièrs V Y\;cuu..
tant que le devoir professionnel, nous J"U';
approchons du stand des Ltabl ;.,s\m)ÜnÍ:':i
Selbach et nous voyons M. Lemc- l u.ccif
directeur commercial de ces impo : .^nis éta-
blissements, faire une véritable ( .c rer.c?
à une foule d'agents et de connais *■-> qui
l'entourent, tous convaincus"par les oxcellen"
tes explications.
Ils ne se retirent que lorsque M Lemesle
a pris bonne note de la commande
A notre tour de le questionner en le ^
tant tout d'abord du triomphe que noua
constatons. « Mais comment livrerez vous a
temps toutes ces commandes? » lui faisons-
nous remarquer..
— Les Etablissements Selbach dn quai da
Suresnes sont grandieses et vou;: pouvez
annoncer à tous les agents clients y.i nous
ont honoré de leur commande que tout
livré trois semaines après leur comiSMM e ,
Rappelez, je vous prie, puisque v< us vous
intéressez à notre stand, que '.u» nos
châssis sont livrés avec le nouveau pneuma-
tique New Grappler Tyre qui a oll)t.,, »,i.,u l"mi
de succès de l'autre côté du détroit et_ que»
déjà bon nombre de réputés chauffeurs lr..lll-
çais nous ont passé la commande, car noua
sommes les représentants généraux pour
France de cette superbe fabrication.,
Choix complet
Les piles Hydra se font en nombreux
types dont je n'énumererai que les prmci-
paux La batterie A pour voiture, nue ou a""50
boîte en bois.
La batterie M C pour voituref[ss.. ilui
avec enveloppe caoutchouc ou ijoue
bois. La batterie M. C. pour les motocyJ.es,
ou avec enveloppes percaline, pegamoïd ao
caoutchouc. • . ,,
La batterie C. pour motocycleUa avoo
mêmes enveloppes. , „ n Kim.
Enfin les batteries C.W. et E. D" nues
avec enveloppes en cuir.
Il y a là un choix complet.
Prosper Lambert
S'il est une maison qui pour la prernièra
fois qu'elle expose a du premier cc p
la consécration officielle, nous de, ;;ais
la maison Prosper Lambert, de Naotteue.
" Nombreuses sont les maisons uui. expo-
sent, mais aucune jusqu'à ce jourl n'a. a réussi
à créer un type de voiture légère r;, 3. bCO fi •
Se contentant d'un petit bénéfice, tout unCi,;
voulant donner à sa nombreuse
travail irréprochable, la maison I r®|P
Lambert a installé dans son usine de
terre une élite d'ouvriers des plus habiles.
A cette usine tout se construit, moteurs,
capots,carrosserie, allumage (s au f le s p o eu ,
car les voitures sont toutes munies du Conti-
Le Cross des Coureurs Cyclistes
Les bois do Saint-Cloud et de Ville-d'Avray
ont dès maintenant et sans doute pendant toute
* la période hivernale remplacé pour nos coureurs
j cyclistes le ciment des vélodromes oarisiens.
; L'essai tenté sur l'initiative de Bourotte ob-
; tient de plus en plus le succès qu'il mérite.
j Hier matin avait lieu le deuxième cross-coun-
f try d'entraînement des coureurs cyclistes sur
4.kilomèlres environ. La piste partant du res-
' taurant Toxier, 1 bis, avenue du Palais à Saint-
j Cloud,avait été très bien tracée par MM.Tyrode
du C.C.P. et Barra del'U.S.P.
Huit coureurs ont participé à l'entraînement et
; se sont classés dans cet ordre :
1. Verdier, amateur C.C.P., 2. Wattelier, 3.
: Brécy, 4. Bourotte, 5. Piard, 6. Vononi, 7. Lor-
rain, S. Domain.
, Temps du premier : 17 m. 34 s.
, Un grand nombre de coureurs de la F.S. A.F.
• se sont entraînés sur le même parcours.!
CORNET A ORAN
ORAN, 21 décembre (par depêche). — Le cou-
: reur Cornet bien entraîné par la motocyclette de
Wuillaume a battu aujourd'hui le record de
: l'hesre algérien, couvrant 49 kilomètres 100 m.
. L'ancien record appartenait à Bouhours par 45 kil.
— SERVIÈS.
Au Vélodrome du Valion des Fleurs
NICE, 21 decembre (par depêche). — Le temps
a favorisé la réunion donnée par le T.C.P.,
, mais 300 personnes tout au plus assistaient aux
' diverses épreuves.
Antoine, de Toulon, s'est blessé assez sérieu-
v , sement au poignet et à la jambe gauche en tom-
bant au petit virage.
Voici les résultats des diverses épreuves :
Course réservée aux: Técépistes, 1,000 m. —
finale :1. Gabert, 2. Mirri, 3. Botta, 4. Rolly.
emps : 1 m. 44 s.
■' S Pédestre. 200 m., 10 partants. — 1. Siou!, 2.
Baise. T.: 25 s. 3/5.
10 kilomètres amateurs, avec entraîneurs,
"partants, — 1. Gabert, 2. Teisseire, 3. Levien-
.Dois. T. : 14 m. 40 s.
; ' Leviennois part en tête, bien tiré par Rittich et
Payan; il conserve le commandement jusqu'à la
cloche, où il est débordé à la fois par Gabert et
5 Teisseire.
• Professionnels, 2,000 mètres. — Finale : 1.
;; Rettich, 2. Moussier, 3. Quivy, 4. Payan. (T. :
3 m, 55 m. Dernier tour : 25 s 1/5.
î Consolation professionnels, 1,000 mètres. — 1.
Trombetta, 2. Vento, 3. Payan. T. : 1 m.. 35 s.
» A l'entrée du potit virage,Antoine,à ce moment
! en tête, crève son pneu d'avant et va donner dans
!ies balustrades, évitant ainsi une pelle générale.
! On annonce une réunion pour dimanche; nous
en donnerons le programmo.
— J. NIÇARD.
« L'AUTO-VÉLO» A LYON
La Nouvelle Fédération des Sociétés
Cyclistes de France
Lyon.— L'assemblée générale des délégués des
i sociétés adhérentes, aura lieu le 11 janvier au
! café de la Bourse, placo de la Bourse, siège pro-
1 visoire de la Fédération.
! Du projet de statuts que nous avons étudié, il
i apparaît que, les sociétés veulent rester maî-
tresses chez elles, certaines décisions prises l'an
' ! passé les ayant indisposé vivement. Qu'on
i se rappelle Marseille-Paris et la défense faite
' aux amateurs d'entrainer !
i Mais revenons à notre nouvelle Fédération.
Elle divise la France en comités régionaux
' autonomes ayant leur propre administration,
leur budget particulier, leur indépendance abso-
' lue. Ces comités seront administrés par un bu-
reau nommé par les sociétés et reliés à Paris
par un comité central.
Les membres individuels pratiquant le sport
cycliste seront rigoureusement écartés.
L'affiliation des sociétés est fixée à 5 francs.
En attendant, la nouvelle Fédération a établi le
, calendrier sportif que vient d'adopter le nouveau
Comité régional du Sud-Est qui prendra le nom
de Fédération Cycliste Lyonnaise du Sud-Est
(F.C.L.S.E.).
Calendrier sportif 1903 de la Fédération Cy-
cliste Lyonnaise du Sud-Est ': ' '
18 janvier. — Cross çyclo-pédestre organisé
le Cyclophilo Vaisois.
8 février.—Course de Tout-Petits organisée par
la F.C.L.S.E.
1er mars. — Course Lyon-Meximieux organisée
par le Cercle de la Pédale.
22 mars. — Course Lyon-Villefranche organisée
par le C.V. et C.V.T.
5 avril. — Course Lyon-Crémieu organisée par
le Cyclophile Villeurbannais.
19 avril. — Course Lyon-Tarare organisée par
le J.S. et le C.T. •
3 mai. — Brevet Militaire, 60 kil., organisé par
le F.C.L.S.E.
17 mai. — Course Lyon-Chàtillon organisée par
la F.C.L.S.E. et U.V.D.
7 juin.—Course de 200 kilomètres sur route or-
ganisée par la F.C.L.S.Ë.
21 juin. — Lyon Mâcon organisé par l'A.C.L.
, etV.C.M.
5 juillet. —Lyon-Bourgoin organisé par l'U.
V.L. et Vélo Club de la Tour-du-Pin.
1ft. juiltet. — Championnat vitesse sur piste or-
ganisé par le V.C.L.S.E.
2 août. — Lyon-Bourg organisé par la F.C.L.
S.E. et Vélo Club Bressan.
23 août. — Lyon-Rive-de-Gier organisé par le
C.V. et Pédalo Ripagérienne.
6 septembre. — Championnat fond 100 kil. or-
ganisé par la F.G.L.S.E.
4 octobre. — Course de consolation 50 kil. or-
ganisée par l'U.V.L.
Voilà certes de la. besogne pour l'an prochain.
Il est certain que le Comité lyonnais de l'U.V.F.
va, de son côté, nous doter d'un fort beau calen-
drier sportif. Nous aurons ainsi une saine ému-
lation entre nos deux fédérations redevenues ri-
vales, et ce sera peut-être un bien pour le sport
amateur. '
— LASSAGNE.
Restaurant "Au Châteauliriand" R EE
^BSA LANTERNES 25^1 1
iTNMRES /fggSI
iDUCliUERlV
WjL HORS-CONCOURS PariS 19 0 0
^li PARIS.25, Pass.Dis&ail(io°) €0^8»
LE CRITÉRIUM
Nous avons pa?lé, dans un présédent nu-
méro, d'un appareil nouveau, le Critérium,
qui indique l'heure, les minutes, les se-
condes, la vitesse à laquelle roule la. voi-
ture, le nombre de kilomètres parcourus, etc.
; Voici la description de cet ingénieux appa-
reil qui, placé sur la voiture de Cormier,
a effectué sans la moindre avarie ce rude
voyage de 5,000 kilomètres par les plus mau-
vaises routes.
Le Critérium se compose d'une boîte en
aluminium renfermant un montre, belle pièce
d'horlogerie de Genève avec chronographe,
marquant l'heure très exactement, et de deux
petits compteurs kilométriques. L'aiguille
du chronographe, comme nous le verrons
plus loin, marque sur une division spéciale
dn cadran la vitesse de la voiture, mais un
poussoir permet de la faire revenir au zéro
et de s'en servir comme d'un chronographe
ordinaire. L'appareil étant relié aux roues
par un système de transmission très simple
et très ingénieux qui est livré avec lui, dès
que la voiture se met en marche l'aiguille
du chronographe part automatiquement et
avance sur le cadran des secondes pendant
que la voiture fait deux cents mètres. Puis,
toujours automatiquement, cette aiguille s'ar-
rête et indique, en même temps que le
nombre de secondes employé à faire ces
deux cents mètres, un des chiffres d'une di-
vision spéciale. Ce chiffre, c'est la vitesse
moyenne de la voiture pendant ces 200
mètres ; si, par exemple, l'aiguille s'arrête
jur la division 60, cela veut dire qu'on a
roulé 60 kilomètres à l'heure.
L'aiguille du chronographe reste ensuite
Immobile sur l'indication de vitesse durant
un certain, correspondant à celui mis par la
voiture pour faire de nouveau 200 mètres.
Cet arrêt a été voulu par l'inventeur pour
que les lectures puissent; se faire facilement.
Puis, ces 200 mètres parcourus, l'aiguille du
chronographe revient, toujours automatique-
ment au zéro et repart pour s'arrêter lorsque
la voiture aura de nouveau fait 200 mètres et
ainsi de suite.
En même temps, les compteurs kilomé-
triques enregistrent le chemin parcouru. Le
premier compteur peut se remettre à zéro à
volonté et sert à indiquer soit l'espace jour-
nellement parcouru, soit la distance qui sé-
pare doux points déterminés et que l'on a
intérêt à connaître. L'autre, le compteur to-
talisateur,enregjstre tous les kilomètres mar-
qués par son confrère jusqu'à concurrence
de 10,000 kilomètres, mais lui ne peut pas
être mis au zéro, car il a pour mission de
vous dire combien de kilomètres ont été faits
depuis le placement du Critérium.
Ce bref exposé ne donne qu'une bien faible
idée des avantages offerts par le Critérium.
C'est un ami sûr, toujours discret, toujours
prêt à rendre service ; c'est un compagnon
de route agréable, instructif et pouvant à
l'occasion donner de bien utiles avertisse-
ments. Aussi les chauffeurs qui lui ont
accordé leur amitié ne peuvent-ils plus s'en
passer et il leur manque quelque chose ou
plutôt quelqu'un lorsqu'ils sont par hasard
forcés de s'en séparer.
Essayez vous-mêmes, chauffeurs qui ne
connaissez pas encore Critérium; nous vous
assurons que vous nous remercierez de vous
avoir fait faire une connaissance aussi
agréable. •
Le fabricant est la Société d'Appareillage
Electrique, 13, rue Caumartin, à Paris.
-""BAI L AI I
Carrosserie de Luxe pour Automobiles 11
98, avenue Kléber, PARIS w
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S Exigez la Gomme Noire inusable 11
I » HZJXJTI^X-uOIE» . p
L'Unique 3-Cylindres
Si nos lecteurs ont pu lire dans notre
numéro d'hier que le moteur à 3 cylindres
sera le type. de l'an prochain, hâtons-nous
de dire que la maison E. Louet, tenant indis-
eutablement la corde, a un an d'avance sur
les meilleures marques et livre,cette année,le
3-cylindres réalisé, éprouvé et mis au, point,
sans demander quatorze mois pour parfaire
ce type.
Les études et expériences de M. E. Louet
ont précédé le Salon au lieu de le suivre.
On parle d'ailleurs sous roche d'un retentis-
sant procès en contrefaçon.
A travers les Stands
La Motocyclette Rochet
Impossible de circuler au milieu de la
cohue du dimanche, je me réfugie sur le
stand Rochet et me fais donner par l'ingé-
nieur delà maison (Rochet des explications
complémentaires sur leur grande nouveauté,
la motocyclette Rochet d'après les brevets
Chapelle), le clou du Salon, et je transcris
littéralement, pensant bien que ces explica-
tions doivent intéresser au plus haut degré
le public spécialiste, très nombreux aujour-
d'hui :
« Tenant essentiellement a présenter a ses
clients une motocyclette parfaite en tous
points et ne pensant pas — malgré les puis-
sants moyens d'action dont elle dispose —
qu'il soit possible de créer cette machine
idéale en 'quelques mois seulement, la mar-
que Rochet s'est assuré la propriété de tous
les brevets et des modèles de la motocy-
clette Chapelle.
-« La motocyclette Rochet, d'après les bre-
vets Chapelle, est le fruit de six années d'ex-
périences, d'études... et de succès. Elle dé-
tient le record de vitesse dans le fameux
Critérium des Motocyclettes au Pare des
Princes, et le record de régularité dans le
même Criterium,battant 32 concurrents fran-
çais et étrangers.
La plus rapide et la plus sûre déjà quand
elle était seulement motocyclette Chapelle et
qu'elle était construite à Saint-Ouen-l'Au-
mône, la motocyclette Rochet est devenue la
plus élégante et la plus pratique depuis
qu'elle est construite dans les ateliers de la
rue de la Folie-Regnault. (A suivre.)
Les poids lourds Delahaye
Certes, il y avait du monde au stand Dela-
haye — poids légers — on s'y écrasait même
avec entrain: c'étaient, des vagues humaines
déferlant sans cesse et dans lesquelles le
stand prenait des airs de radeau en dé-
tresse. C'était à croire qu'il allait être em-
porté.
Mais le succès inouï a été pour les auto-
mobiles de transport en commun et les vé-
hicules industriels du stand Delahaye —
poids lourds.
Malgré le service d'ordre, malgré les bar-
rages, le stand Delahaye est bloqué de deux
heures à six heures. Impossible aux em-
ployés de quitter le stand, impossible à per-
sonne d'y parvenir.
Les automobiles des messageries et postes
de la Guadeloupe ont été unaniment admirées
et des discussions passionnées se sont enga-
gées à leur sujet.
Il est à croire que le public d'hier, qui n'a
guère d'espoir de s'offrir des voitures auto-
mobiles particulières, a été plus intéressé
par celles de transport en commun. En tout
cas. les Delahaye ont sa faveur.
Où est Michelin ?
Michelin... Michelin... Michelin... Mais...
on ne voit que lui au Salon. On a beau se
tourner de tous les côtés, on voit toujours
son nom partout, dans tous les stands : Mi-
chelin sur les omnibus, Michelin sur les
voitures, Michelin sur les voitures légères,
Michelin sur les voiturettes, Michelin sur les
motocyles, Michelin sur les motocyclettes,
Michelin sur les bicyclettes, etc., etc., et on
m'avait dit nue Michelin n'exposait pas!!!
Assaut populaire
Pourquoi certaines marques sont-elles
plus en faveur dans le public que d'autres ?
Il est quelquefois malaisé de répondre.
La marque Gillet-Foresf a été assez longue
à devenir populaire, mais elle l'est aujour-
d'hui. C'est chose incontestable.
Son joli stand a subi hier.une poussée for-
midable de la foule. On a pu\y voir des per-
sonnes restant héroïquement cramponnées à
ses balustrades, plus d'une heure durant et
détaillant, voiture à voiture, l'exposition de
ce stand, malgré un roulis invraisemblable.
La raison de cette préférence du public
pour la marque Gillet-Forest doit venir sur-
tout de l'originalité de ses véhicules et de la
répétition de ses victoires dans toutes les
courses et concours. Le public a la mémoire
bonne, et c'est ainsi qu'il se crée des mar-
ques favorites.
Le Stand le plus complet
Le stand le plus complet est certainement
celui de la fameuse marque C.G.V. Nous en
avons décrit toutes les nouveautés. Un coup
d'œil d'ensemble nous permettra de juger
les types de la grande marque.
On y trouve :
1 voiture pour le Ministère de la Guerre ;
1 châssis pour voiture automobile, 15 che-
vaux ;
1 châssis de voiture automobile, 20 che-
vaux ;
1 châssis de voiture automobile, 40 che-
vaux; '
i voiture 15 chevaux, caisse forme limou-
sine ;
1 voiture 20 chevaux, caisse forme limou-
sine ;
1 voiture 20 chevaux, caisse forme coupé;
1 voiture 15 chevaux, caisse forme ton-
neau, type « roi des Belges ).
i voiture 20 chevaux, caisse forme cab.
1 voiture 15 chevaux caisso forme ton-
neau ;
1 voiture 15 chevaux caisse forme double
phaéton. ■
La voiture de guerre est une voiture 15
chevaux munie d'une caisse entièrement
blindée, renfermant un fusil revolver de
Hotchkiss, avec son approvisionnement de
cartouches permettant de tirer 600 coups à
la minute.
C'est donc bien là le stand complet par
excellence, celui auquel chacun peut et doit
trouver son profit.
Les Humber au Salon
Ah dame ! on ne parlait que de cela hier
au Solon! Les Humber par ci, les Humber
par là ! Et c'était un enthousiasme géné-
rsl.
Au stand Humber impossible d'abor-
der.
La sept-vitesses augmentait encore de son
succès le cri général.
Jamais M. H. Petit n'avait osé rêver un tel
succès. ' î
Toutefois un mauvais plaisant lui ayant
demandé l'adresse de son fabricant de cof-
fres-forts, M. H. Petit s'est fâché et a requis
un agent ; aussi peu après le bruit courait
qu'on avait arrêté une personne compro-
mise dans l'affaire Crawford en plein Sa-
lon.
Mais le public a fait justice d'un pareil
procédé et d'une voix unanime a déclaré
qu'il n'y avait rien au Salon qui égale les
merveilleuses Humber 1903.
Une Adresse à retenir
M. Bourdon, 19, rue Théophile-Gautier,
téléphone 681-92, s'occupant exclusivement
de la représentation de la grande marque
Panhard et Levassor, informe MM. les
chauffeurs qu'il tient à leur disposition
des châssis de toutes puissances, pour les
premiers jours de 1903. S'inscrire dès à pré-
sent.
On ne courra plus !
Les conversations des chauffeurs roulaient
surtout, hier, sur les déclarations de M. Ar-
mand Peugeot concernant les courses d'au-
tomobiles.
Les uns approuvaient, d'autres regret-
taient l'abstention définitive de la marque
doyenne. L'école de la course est toujours
la bonne école, disait-on.
Je tiens à préciser. M. Armand Peugeot a
dit : Nous nous abstiendrons,mais il a ajouté
aussi: Nous ferons autre chose.
Et cet autre chose, je peux le dire par
avance, vaudra l'école de la course, sinon
davantage. On s'en apercevra l'année pro-
chaine et j'ai tout lieu de croire qu'il sera
autrement fécond en résultats pratiques.
Ce que sera ce quelque chose, je ne le di-
rai pas pour la momen t, les secrets des cons-
tructeurs ne sont pas les miens !
Ce qu'il faut redire
Au stand de la marque Herald on ne voit
pas de moteurs hétérogènes qui tirent l'œil
au public. Ce n'est pas pour l'aspect exté-
rieur que l'on construit de tels moteurs.
Pour la marque Herald, il n'est qu'une rè-
gle dont elle ne veut pas se départir :
Les qualités essentielles d'un moteur pour
voiture automobile résident dans la résis-
tance de ses organes, la lenteur du régime
de vitesse, la régularité du mouvement,
l'économie de consommation et l'absence de
trépidation.
A cela on a ajouté une construction hors
ligne et dès lors le moteur Herald ne craint
aucune comparaison.
A l'Auto Générale
L'Auto Générale est entre toutes la mai-
son de vente de Paris où le client soit le
plus à son aise en tout ce qui concerne ses
relations commerciales ou industrielles.
Il y a aux anciens Etablissements Salleron
une équipe d'ouvriers d'élite pour lesquels
la mise au point des voitures n'a pas de
secrets.
Sortie de leurs mains, une voiture fonc-
tionne indéfiniment.
L'Auto Générale est faite pour les clients,
il ne s'y passe rien qui puisse motiver ja-
mais réclamation de leur part.
Aussi les commandes affluent-elles à
l'Auto Générale et c'est pour cette maison
un succès très mérité.
Vox Populi
Au stand Darracq entouré d'un mur vivant.
Paroles dans la foule :
— Ça, c'est les Darracq, ceux qui ont battu
les Allemands et les Anglais !
— Oui, et avec des voitures légères qui ont
passé les grosses voitures.
— Les Darracq, c'est joli, c'est fin, élé-
gant. ■
— Regarde-moi ce phaéton, c'est le rêve.
— Tiens, te voilà près du châssis 4-cylih-
dres. Est-ce bien !
— C'est même beau ! C'est vraiment une
œuvre d'art !
— Aussi qu'est-ce que les Darracq vont
leur passer dans les courses de l'année pro-
chaine !
— Oh ! c'est couru. Darracq le veut, et tu
sais ce qu'il fait quand il veut gagner !
— Ir gagne, pardi!
— Je to crois, et pas d'une seule lon-
gueur !
Le Rochet-Schneider
Les modèles que la Société Lyonnaise Ro-
chet-Schneider expose au Salon sont les
seuls que les chauffeurs aient intérêt à exa-
miner en détail, la marque Rochet-Schneider
n'ayant qu'un seul type de châssis.
Elle le fabrique incontestablement mieux
que les autres marques qui construisent
36 modèles dont plus d'un retapés.
Son type 1903 a d'ailleurs été remarqué par
tous les connaisseurs et les agents, généraux
de la marque Rochet-Schneider à Paris,
MM. Perrot-Duval et Cie, 239, boulevard
Pereire, ont eu la satisfaction dé traiter d'ex-
cellentes affaires qui mettront leur marque
en tort belle posture pour la saison 1903.
Tous les Perfectionnements
— Quel perfectionnement avez-vous ap-
porté cette année à vos voitures ? demande
un acheteur du stand de la maison X.
— L'allumage par magnéto, Monsieur, ré-
pond un vendeur.
— Et c'est tout?
— Mais oui, Monsieur, notre voiture était
déjà si parfaite !...
Le même acheteur fait deux pas à droite
et pose la même question au stand Y.Z.
Comme perfectionnement? Nous avons
la commande mécanique des soupapes d'as-
piration...
— Et c'est tout?
— Mais oui, Monsieur, notre voiture (voir
plus haut).
Dix pas à gauche. Même question de l'a-
cheteur au stand V.
— Nous 'avons une nouveauté sensa-
tionnelle : la prise directe en grande vi-
tesse. ' ?
— Et puis ?
— Oh ! Monsieur, c'est suffisant. Notre voi-
ture... (voir plus haut).
Marche arrière et demi-tour à droite.
L'acheteur renouvelle sa demande au di-
recteur des célèbres usines R. S. T.
— Pour la première fois, Monsieur, nous
employons le châssis en acier embouti.
Et puis?
(Revoir plus haut).
Même jeu au stand O.
— Comme vous pouvez le voir, Monsieur,
nous appliquons cette année à nos voitures
les célèbres radiateurs nid d'abeilles et ven-
tilateur
Et puis ?
(Revoir toujours plus haut).
L'acheteur n'est pas content. Il arrive enfin
à un autre stand et pose à nouveau sa ques-
tion.
- Comme perfectiqnnements nouveaux,
Monsieur, nous avons :
1" La commande mécanique des soupapes ;
j 2Q L'allumage par magnéto ;
3° Le châssis en acier embouti ;
[ 41, La grande vitesse en prise directe ;
5° Le refroidissement par radiateurs, nid
d'abeilles et ventilateur.
6°
— Arrêtez! arrêtez ! crie l'acheteur,cela me
suffit amplement et c'est à vous que je remets
ma commande, car vous êtes la seule maison
qui ait de vrais modèles 1903, avec tous les
perfectionnements pratiques.
Faut-il diro que c'est la maison Clément
qui a enlevé la commande du monsieur qui,
naturellement, qui veut voir sur sa voiture
tous les perfectionnements réunis?
C'est inutile, n'est-ce pas ? Aussi le triom-
phe de Clément au Salon est-il considérable.
L'histoire du cyclisme et Gladiator
On peut hardiment dire que l'histoire du
cyclisme tient, tout entière, dans l'histoire
de la marque Gladiator.
Remontez douze ans en arrière et vous
verrez que tous les champions de la route
et du ciment, tous ou presque tous, ont
conquis leurs étoiles de célébrités cyclistes
du jour où ils ont monté une Gladiator.
Michaël, Linton, Corèlang, Huret, A.-E.
Walters, Bouhours, Bourotte, Barclen,Protin,
Mercier, Huber, Lambrechts et des centai-
nes d'autres doivent leur nom, il ne faut pas
l'oublier, à Gladiator, et du jour où ils ont
monté une autre machine, ils ont vu leur
étoile se ternir : les jarrets solides ne suffi-
sent pas pour gagner des courses, il faut
une machine de roulement et de rigidité su-
périeurs pour transformer sans perte toute
cette force en vitesse.
Et c'est simplement parce que la bicyclette
Gladiator possède ces qualités primordiales
au suprême degré, que les coureurs qui la
montaient ont triomphé de leurs adver-
saires.
L'Incomparable
Certes, chaque fabricant a le droit de dire
que sa marchandise est incomparable. Mal-
heureusement, il y a eu abus et le mot in-
comparable n'a plus la même puissance
qu'auparavant. Aussi faut-il prouver que sa
marque est incomparable... lorsqu'on le
peut.
Dunlop est incomparable : en voici les
preuves':
Vous connaissez le pneumatique Dunlop.
Vous savez que la marque Dunlop est la plus
puissante marque de pneumatiques qui soit
au monde. Vous savez aussi que les pro-
duits et matières employés pour la fabrica-
tion du Dunlop sont aussi parfaits que pos-
sible et que les usines Dunlop possèdent
l'outillage le plus perfectionné qui soit.
Le Dunlop n'est-il pas incomparable sous
le rapport de la fabrication ?
Voyez les épreuves cyclistes :
N'est-ce pas le Dunlop qui a gagné Paris-
Brest, Bordeaux-Paris, Paris-Roubaix et
battu tous les plus classiques records du
monde ?
Voyez les épreuves automobiles :
N'est-ce pas encore le Dunlop qui a gagné
la Coupe Gordon-Bennett et qui a triomphé
dans les fameux 4,000 milles d'Angleterre ?
N'est-ce pas toujours le Dunlop qui a gagné
toutes les principales courses de motocyclet-
tes de l'année : Château-Thierry, Gaillon,
Circuit des Ardennes, Bexhill, Welbeck,
Nies, etc., etc. ? -C
Là encore le Dunlop n'est-il pas encore
incomparable ?
Regardez, du reste autour de vous.
La plupart des cyclistes et des'chauffeurs
ne montent-ils pas du Dunlop ?
Oui n'est-ce pas, et tout simplement parce
qu'il est incomparable comme souplesse et
comme résistance.
« Le Dunlop est l'incomparable ! »
Le Magasin Terrot
La bicyclette à quatre vitesses Terrot est
la machin'e de grande vogue au Salon, et ma
foi, je le regretterai presque en voyant son
trop grand succès qui fait tort à l'admirable
motocyclette Terrot.
Comme construction, c'est de la construc-
tion Terrot, c'est tout dire, mais quel fini de
détails, quelle ingéniosité d'organes de com-
mande ! Une pure merveille.
— N'en dites pas trop sur son compte, me
mure à l'oreille M. Le Mehauté, qui va inau-
gurer le premier janvier, le nouveau maga-
sin Terrot, 30, avenue de la Grade-Armée.
Inutile d'amener la foule ici, on est envahi
la moitié du temps. C'est au magasin de la
Grande-Armée qu'il faut amener - les visi-
teurs.
- Soyez tranquille, il en viendra.
En Deux Ans
En 1900, la maison de Dion-Bouton, par
une analyse sérieuse, avait reconnu la supé-
riorité de l'Huile Vitesse en la classant pre-
mière sur 160 types examinés et essayés.
Aujourd'hui, l'on ne discute plus sur les
qualités de l'Huile Vitesse, c'est un axiome
en automobile, rien ne l'égale et c'est une
assurance absolue contre le grippage.
En outre, l'Huile Vitesse possède un ser-
vice de dépôts considérablement étendu,
tous l'es agents et dépositaires d'essence
sollicitent la représentation, car le chauffeur,
sachant la trouver partout, la réclame exclu-
sivement:
Le Véhicule Populaire
Le public d'hier était le bon public popu-
laire du dimanche.
Aussi le succès est-il allé tout droit au
véhicule populaire par excellence, la mer-
veilleuse voiturette Corre.
C'est en effet le véhicule populaire par
excellence, le meilleur marché et le meilleur
à la fois, parce que c'est le plus simple et le
plus robuste.
1 Et le public l'a bien senti qui tout droit
est allé au véhicule fait pour lui par Corre.
La 40-Chevaux Scrpollet
La 40-chevaux Serpollet est certainement
le véhicule dont on a le plus parlé pendant
le Salon.
Ce type de 40 chevaux, créé par la maison
Gardner-Serpollet dans le but de prendre
part aux épreuves de vitesse et^ de fond qui
auront lieu dans le courant de l'année, a été
étudié de façon à réunir le maximum de per-
fectionnements et à en faire un véhicule
de tourisme.
Les dispositions principales de ce type,
comparé aux anciens de 12 chevaux et à ceux
de 20 chevaux, sont les suivantes :
La voie est portée de 1 m. 20 à 1 m. 40.
Le châssis est surbaissé de 8 centimètres et
amené ainsi à 0 m. 60 du sol.
Le générateur, dont la surface a été aug-
mentée dans les proportions exigées par la
puissance nouvelle, occupe cependant, en
hauteur, un espace considérablement réduit.
En effet, la saillie du couvre-générateur est
diminuée de 15 centimètres.
Le moteur, malgré cette augmentation
considérable de puissance, a été étudié de
façon que son poids ne soit pour ainsi dire
pas augmenté ; il ne pèse, en effet, que 18
kil. de plus que moteur de 12 chevaux.
Son poids réel est de 100 kilos.
Grâce à ces dispositifs le châssis ne pèse
que 950 kilos.
Omnium
La marque Omnium réserve aux agent qui
sont les intermédiaires obligés et naturels
de la vélocipédie une véritable surprise cette
année. Grâce à un outillage perfectionné et
aux progrès croissants de cette marque,
M. Delachanal est arrivé à établir des ma-
chines qui, tant par leur prix que par leur
qualité, se placeent au premier rang sur le
Nous recommandons tout particulièrement
à Messieurs les agents de passage à Paris de
rendre une visite à M. Mersch, l'agent com-
mercial représentant de cette marque, qui se
tient à leur disposition et leur fournit les
prix qui défient toute concurrence sur le
marché.
La nouvelle voiturette Sautel
et Séchaud
Lors de l'inauguration du Salon, M. le Pré-
sident de la République a bien voulu s'arrê-
ter devant le stand de ces jeunes construc-
telÍrs dont les véhicules, construits sur des
bases absolument nouvelles, avaient attire
son attention, et après les.explications tech-
niques complètes qui lui ont été fournies, 1
s'est retiré vivement impressionné.
C'est qu'en effet, pour 1<1 première fois,
cette voiturette est la solution et l'applica-
tion de deux grands problèmes recherchés
depuis les origines de l'automobilisme :
1° La prise directe à toutes les vitesses,
par engrenages toujours en prise;
2° Un seul appareil pour toute la manœu-
vre et la ponduite.
Ces deux immenses avantages suppri-
ment : d'une part, une foule d'engrenages du ,
train balladeur, de complication si précaire,
cause de-tant de pannes, pour laisser place à
un seul organe d'une simplicité et d'une ro-
bustesse à toute épreuve; d'autro part, l'ap-
pareil unique pour toute la conduite de la
voiture, rend inutile, par sa simplicité même,
tout apprentissage, puisqu'elle est absolu-
ment instinctive et se rapproche exactement
de celle du cheval.
De plus, nous devons dire que ces deux
grandes supériorités sont appliquées, non
pas à des voitures chères, au-dessus des
ressources de la plupart, mais uniquement a
des véhicules légers, quoique d'une cons-
truction parfaite et dont les prix commen-
cent à moins de 2,000 francs pour le petit
modèle.
C'est la vulgarisation de l'automobile par
la simplicité, là robustesse et l'économie.
12-14, avenue Raspail, Gentilly (Seine), ga-
lerie C, stand 36.
Au Stand Albert Lefebvre Fils
Nous voyons dans ce stand un graisseur
nouveau modèle à circulation d'eau qui est la
vraie nouveauté en fait de graisseurs au Sa-
lon -et avec lequel plusieurs marques cher-
chent à faire confusion. Voici la description
exacte de cet appareil. On verra ensuite que
ce n'est pas le cas des graisseurs similaires :
Le nouveau graisseur fonctionnant par la
pression fournie par la circulation d'eau du
moteur résume toutes les perfections et ré-
pond à tous les desiderata des chauffeurs
soucieux du bon graissage de leur voiture.
C'est le graisseur pratique par excellence,
fonctionnant toujours régulièrement quelle
que soit la vitesse à laquelle tourne le mo-
teur, que l'on monte une côte ou que le mo-
teur tourne à vide, que l'on ralentisse la vi-
tisse ou qu'on l'accélère.
Il ne nécessite aucun entretien, se ma-
nœuvre avec la plus grande facilité et con-
vient à toutes les voitures comportant un
moteur à refroidissement par eau — que la
circulation d'eau soit assurée par une pompe
centrifuge ou à engrenages, ou par thermo-
siphon .
L'appareil a été disposé de façon qu'une
partie du récipient traversant le garde-crotte
se trouve placée près du moteur, ce qui
assure toujours à l'huile un degré de tempé-
rature élevé et évite son épaississement pen-
dant les froids — défaut si nuisible à la ré-
gularité du fonctionnement.
La maison Albert Lefebvre fils qui est cou-
tumière du fait remporte avec ce graisseur
un énorme succès et voit les commandes
affluer à son stand pour ce graisseur et pour
tous les autres modèles de sa fabrication.
Aussi verrons-nous sous peu l'usine si
célèbre du Pré-Saint-Gervais, 5, rue Delté-
ral, s'agrandir encore afin de pouvoir faire
face aux demandes de sa clientèle s'accrois-
sant de jour en jour. Ce qui est très naturel,
pour une maison travaillant avec soin et
donnant toute satisfaction à ses clients.
Le Champagne du Salon
Nos lecteurs peuvent se rendre compte du
succès de l'Exposition de l'Automobile par
la quantité de coupes de Champagne qui se
débitent au buffet et au bar du buffet.
Depuis l'ouverture le nombre des coupes
vendues a dépassé le chiffre respectable de
60,000.
Quant aux paniers à expédier sur les com-
mandes données au bar du buffet tenu par
Mme de Perpigna, on nous annonce jusqu'à
aujourd'hui une vente de 1.625 de 25 et 50
bouteilles.
C'est un succès colossal pour la Maison
Bouché de Mareuil-sur-Ay, fournisseur de
tous les buffets et bars de l'Exposition. C'est
avec plaisir que nous constatons une fois
de plus que les tisanes de Champagne et les
grands vins des Goisses Vignobles de Bou-
ché fils et Cie sont toujours ceux choisis par
les fins connaisseurs des véritables vins de
Champagne.
Nos félicitations à Mme de Perpigna d'a-
voir su se réserver d'aussi bons vins pour
l'Exposition.
Pour les commandes s'adresser à Mme de
Perpigna. 6, rue Nouvelle à Paris. f
Les Agents au stand de la Motocy-
clette Lamaudière
Depuis l'ouverture du Salon .une grande
affluence règne au sland dos motocyclettes
Lamaudières et Cie. Nombreux sont les
agents, attirés qu'ils sont par les conditions
entièrement avantageuses qui leur sont
faites. "
On trouve à ce stand les meilleures moto-
cyclettes du Salon de la force de 2 chevaux
un quart effectifs et munies du débrayage et
changement de vitesse, ce qu'aucune autre
marque ne peut fournir.
Nous conseillons aux agents de visiter le
stand 86 situé dans la grande nef, où ils
pourront traiter en toute confiance pour ob-
tenir les meilleurès machines ainsi que les
meilleures conditions défiant toute concur-
rence.
En un an
En mars 1902, la maison Gobron-Brillié
n'avait encore pris part à aucune course.
Elle était connue pourtant de tous.
Elle construisait alors la fameuse voiture
légère de Rigolly. Et voici les résultats
obtenus :
En mai : Troisième dans le Circuit du
Nord; -
En juin : 6 véhicules sur 7 dans Paris-
Vienne et le record du kilomètre au Pra-
ter •
En août : Circuit des- Ardennes, 520 kilo-
mètres sans arrêt;
Première en octobre dernier, meeting de
côte de l'A uto- Vélo, battant même la va-
peur.
Voilà plus qu'il n'en faut pour justifier le
succès.
Les 11 et 18-chevaux Mors
Nous en avons donné les principales nou-
veautés. En voici la description complète :
Moteurs verticaux à l'avant avec circula-
tion d'eau autour de tout le corps des cylin-
dres ; chambre à eau en aluminium.
Soupapes d'aspiralion commandées comme
les soupapes d'échappement par un arbre a
cames symétriques ; soupapes d'aspiration
et d'échappement interchangeables.
Régulateur sur l'admission des gaz avec
accélérateur et modérateur.
Allumage par magnéto tournante. Disposi-
tif de retard à l'allumage commandé par une
manette du volant de direction.
Quatre vitesses et marche arrière avec le-
vier unique sur le côté pour les changements
de vitesse et de marche. Les lre, 2a et 3e vi-
tesses seules attaquent le différentiel par
l'intermédiaire de deux engrenages droits,
la 4e vitesse l'attaquant directement sans in-
terposition d'aucun engrenage droit.
Radiateur muni d'un ventilateur méca-
nique.
Châssis en acier estampé donnant le maxi-
mum de rigidité et rétréci à l'avant pour per-
mettre un très grand braquage des roues
directrices.
Freins serrant indifféremment en marche
avant et en marche arrière sur le différentiel
et les roues.
Quatre roues égales.
A not Lecteurs
Depuis l'ouverture du Salon nous recevons
de nombreuses lettres d'agents et petits
constructeurs de passage à Paris, nous
priant de les fixer sur le constructeur des
capots, radiateurs et réservoirs admirés aux
voitures exposées dans les principaux stands.
Nous. tenons à les informer qu'à notre re-
gret, il nous est impossible de répondre per-
sonnellement aux nombreuses lettres et pous
les prions de bien vouloir s'adresser di«3c t
tement à M. Laeis, le constructeur de cssj
capots, qui est le fournisseur des princi-i
pales maisons de constructions automobiles
et qui est le constructeur de ces véritables!
chefs-d'œuvre, à son usine, 7 et 9, rueD-u.li.
à Paris. ■?
Suberbie et Sage
Voilà un nom qui fut très répandu c i ■
les milieux cyclistes en son temps et trè"
vogue dans le monde automobile auj us.
d'hui. i
Le grand Suberbie est devenu l'agent
commercial des Anciens Etablissement Sagei
et depuis l'ouverture du Salon' une foule
d'amis, d'agents l'entourent et lui font -A
commande d'une voiture Sage.
Suberbie, grand connaisseur, a voulu dôru
le premier jour livrer à sa clientèle Me voi-%
ture dont le fini, le soigné et les derniers!
perfectionnements soient appliqués aux voi-^
tures qu'il livrerait, voilà pourquoi sans au-<
cune hésitation, et connaissant leb LÜ1:A'r'1 '
tants ateliers et l'élite d'ouvriers hors paii
dont est munie la Société des Anciens Ela,;
blissements Sage, il s'est i m m é di a temeu.'t,
adressé à celle-ci.
Voilà aussi la raison, lorsqu'on aperçut
tel que le nouveau châssis de 20 chevaux
4 cylindres et,4 vitesses qui est un 'véritablu
bijou de perfection mécanique, on ae peut
hésiter à passer une commande au grand
ami Suberbie.
C.-E. Henriod
Si parmi tous les exposants il y a anti
ancienne marque de construction automo >
bile, nous devons citer au promit,:: ra^ ;
M. C.-E. Henriod, un vétéran de la k-iooj ■
tion nouvelle.
Fondée en i888, M. C.-E. Hendod, eïj[
lSüS, obtint la médaille pour la première' voii
ture ayant marché en France à l'alco'),,
A chaque exposition, cet ingénieur ïesl
plus renommés, inventeur infatigable, ex-*
pose une nouveauté.
Cette année encore on peut, sans crÛ.' nta
d'ètre démenti, dire qu'il est le seul ft UiV
nit la plus imposante invention q r évolue
tionne aujourd'hui l'industrie auton obile en
créant l'essieu transformateur de vitesse ap-
pelé l'Universel.
L'Universel avec un moteur Henriod cens-,
tituent à eux seuls toutes les parties inécani,4
ques de la voiture automobile.
C'est la construction possible des "a.utomc-
biles chez tous les carrossiers, fM'gorons,
mécaniciens, constructeurs.
En plus de cette importante et pent-êtraj
unique nouveauté que l'on constate au Sa™;
Ion, il a tenu à lancer une petité voiturette
démocratique.
La voiture Simplon est la plus belle réali"
sation pratique de l'automobile et sera corn..
me la bicyclette entre toutes les mains. Ella
constitue une étude absolument nouvelle et
n'a rien de comparable avec beaucoi p d arti >
cles similaires faits avec des pied s d'an*,
ciens modèles.
Ses formes gracieuses le prouvent ui/
Elle se vend 3,800 francs, grâce à Vessieu
transformateur de vitesse l'Univers S bre-
voté, qui est reconnu pour être la plus graode
invention apportée à l'industrie aut .'aobile,
supprimant tout le mécanisme enti . io mo-
teur et les roues motrices.
, Aussi sommes-nous heureux d*.:idress;jï
ici nos plus sincères félicitations à cet infa-
tigable pionnier qu'est C. E. Henrivd pour
les services qu'il rend chaque année i cettw
importante locomotion.
Pipe
Qui ne connaît Paul Rivière, le grand
chauffeur devant l'Etkrnel, aujourd'hui re-
présentant des célèbres voitures Pipe, do
Bruxelles, avec lesquelles les' fcèrés de
Crawliez, gentlemen chauffeurs, firent il y a
un an leur voyage en Algérie et T lluisie,
sans le moindre accroc?
D'une douceur et d'un silence hors pair,
d'un fini et d'un soigné extraordinaire, les
voitures Pipe ont acquis dès l'ouv81lL1re du
Salon une véritable réputation de marqua
célèbre.
Les Anglais fins connaisseurs n'ont pas
hésité en l'apercevant et The Londc'n Muto?
Garage C°L., 20, Regent street, en prit im-
médiatement la fourniture générale et .P3X"
çlusivité pour l'Angleterre. Depuis ce ITI D-
ment les commandes affluent de la pari: des
Anglais; tandis qu'ici l'ami Paul Rivière est
envahi par une foule d'agents et de. chauf,
feurs qui se disputent cette marque.
J. Potier, Aze Lecorsier et Cie
Voilà trois noms qui sont archi-connus de
tous les agents et qui depuis qu'ils sünt
établis à leur compte ont ouvert un vérita-
ble hall de fournitures générales de pièces
détachées et accessoires pour les indusi.ri'.'s
de cycles et de l'automobile, boulevard Vol-
taire, 196, ne peuvent arrivera avoir un seul
instant de repos.
Seuls de tous les exposants, grâce à un.
dépôt énorme, ils sont en mesure do livrer
par retour du courrier, quelle que soit, l'im-
portance de la commande, et^ en mitre des
bicyclettes et motocyclettes Succès et Gin-
riator, qui font fureur, ils sont concussion-
naires des pièces détachées de Dion-jîou«
ton.
Aux Etablissements Selbach
Quel est cet encombrement que nci;s aow«
cevons dans notre visite journalièrs V Y\;cuu..
tant que le devoir professionnel, nous J"U';
approchons du stand des Ltabl ;.,s\m)ÜnÍ:':i
Selbach et nous voyons M. Lemc- l u.ccif
directeur commercial de ces impo : .^nis éta-
blissements, faire une véritable ( .c rer.c?
à une foule d'agents et de connais *■-> qui
l'entourent, tous convaincus"par les oxcellen"
tes explications.
Ils ne se retirent que lorsque M Lemesle
a pris bonne note de la commande
A notre tour de le questionner en le ^
tant tout d'abord du triomphe que noua
constatons. « Mais comment livrerez vous a
temps toutes ces commandes? » lui faisons-
nous remarquer..
— Les Etablissements Selbach dn quai da
Suresnes sont grandieses et vou;: pouvez
annoncer à tous les agents clients y.i nous
ont honoré de leur commande que tout
livré trois semaines après leur comiSMM e ,
Rappelez, je vous prie, puisque v< us vous
intéressez à notre stand, que '.u» nos
châssis sont livrés avec le nouveau pneuma-
tique New Grappler Tyre qui a oll)t.,, »,i.,u l"mi
de succès de l'autre côté du détroit et_ que»
déjà bon nombre de réputés chauffeurs lr..lll-
çais nous ont passé la commande, car noua
sommes les représentants généraux pour
France de cette superbe fabrication.,
Choix complet
Les piles Hydra se font en nombreux
types dont je n'énumererai que les prmci-
paux La batterie A pour voiture, nue ou a""50
boîte en bois.
La batterie M C pour voituref[ss.. ilui
avec enveloppe caoutchouc ou ijoue
bois. La batterie M. C. pour les motocyJ.es,
ou avec enveloppes percaline, pegamoïd ao
caoutchouc. • . ,,
La batterie C. pour motocycleUa avoo
mêmes enveloppes. , „ n Kim.
Enfin les batteries C.W. et E. D" nues
avec enveloppes en cuir.
Il y a là un choix complet.
Prosper Lambert
S'il est une maison qui pour la prernièra
fois qu'elle expose a du premier cc p
la consécration officielle, nous de, ;;ais
la maison Prosper Lambert, de Naotteue.
" Nombreuses sont les maisons uui. expo-
sent, mais aucune jusqu'à ce jourl n'a. a réussi
à créer un type de voiture légère r;, 3. bCO fi •
Se contentant d'un petit bénéfice, tout unCi,;
voulant donner à sa nombreuse
travail irréprochable, la maison I r®|P
Lambert a installé dans son usine de
terre une élite d'ouvriers des plus habiles.
A cette usine tout se construit, moteurs,
capots,carrosserie, allumage (s au f le s p o eu ,
car les voitures sont toutes munies du Conti-
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