Presse et revues
8 pages
Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-08
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 juillet 1906 08 juillet 1906
Description : 1906/07/08 (A7,N2091). 1906/07/08 (A7,N2091).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46231855
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
L'Auto
1 „HEË — N'2091 — QUOTIDIEN _- ~ -
Le | * Centimes
*
DIMANCHE 8 JUILLET 4906
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lue du Faubourg-Montmartref 10
PARIS (9e Arrt)
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LA FÊTE DES CENT MILLE MEMBRES DU T.C.F.
Aujourd'hui, dans la grande salle de l'Orangerie à Versailles,
aura lieu la Fête des Cent Mille Membres du Touring Club
de France. — Un peu d'Histoire : l'œuvre de M. Abel Ballif.
La caravane de l'Automobile Club de France. — MM. Emile
Loubet, ancien Président de la République et Barthou,
Ministre des Travaux Publics, assisteront à la cérémonie.
UNE DATE
Est-ce le passé que nous allons fêter
jourd'hui à ,,.Ve:rsailles ? Allons-nous,
contraire, et tout simplement, nous
"ouir de, l'heure présente, et la célébrer
[quelques phrases: banales ? Ne dei-
fcns-nous pas plutôt, en hommes d'ac-
|i qu'a faits de nous l'existence mo-
ine' nous demander ce que devra être,
tue sera le Touring Club de demain ?
^Lions-nous, d'un mot, nous congra-
|er tous, en félicitant « notre » Ballif,
1 I jeter sur l'avenir le regard de ceux
li ne doutent de rien, qui croient tout
fs&Jble et pour qui le mot « impossible »
est pas français?
Certes, l'œuvre est grande, et belle, et
panie ; il y a fallu toute l'activité de
tomme remarquable qui l'a conduite
ine main sûre et prudente jusqu'à ses
tielle.-s destinées. Elle est née de l'un
Inos plus impérieux besoins, de notre
soin moderne d'expansion ; elle est
l, « ' P,',id.., M,. ABEL JBAL-LÏF
Président du Towing Club de France
&e au moment précis où le sport c.om-
ençait à faire de. nous d'autres hom-
ies, curieux de ce qui se passait
illeurs qu'en eux-mêmes et immédiate-
lent autour d'eux, avides de connaître
fi (te se dépenser. Et de suite l'œuvre du
\C.F. s'en est trouvée facilitée : mieux
megre, elle apparut sans limites aux
spfïts réfléchis.
.Et c'est, peut-être, cette considération
■ernière qui nous permettra aujourd'hui
le nous réjouir sans arrière-pensée de
■heure présente et de bâtir, pour l'ave-
mieux que des hypothèses, de belles
Réalités. Qu'on ne s'y trompe pas : le. Tou-
jjn? Club de France doit être et sera
bientôt une institution indispensable à
a-otre état social actuel. Si l'on a déjà dil
d constituait, un véritable ministère
les routes en France, il faut encore, qu'il
^ je ministère de l'hygiène publique,
e ministère des beaux-arts, chargé, non
internent de conserver nos beautés na-
urelles, mais aussi nos beautés artisti-
ues, le ministère du bon goût qui ap-
rendra aux Français tout ce qui est
,ea.u et décent dans la nature et dans
oeuvre des hommes, qui leur apprenr
encore la science du bien-être dans
^tivité, la nécessité moderne d'appor-
'6r' dans tout ce que-nous faisons, cette
.arrnonie faite d'ordre, de propreté exté-
"eUre et intérieure, aujourd'hui deve-
DlJe indispensable.
et plus encore, le Touring Club
g ,®"rance devra être la grande école où
^ viendra prendre sur toutes choses
Ridées justes, équitables et saines, où
« bJ%ans viendront apprendre le res-
. e, des dro.its du chauffeur et le cha,uf-
la sorte de tendresse respectueuse
j. celui qui va vite pour celui que sa
KjVreté attache trop encore à la terre :
uevra être le. foyer intense d'humanité
Professera le respect de ses sem-
\lQ,e,s, où l'on enseignera à tous que
Ue fait la force. et qu# l'on n'arrive
: ^ sans méthode et .sans ordre.
Jo^^ssi on devra nous enseigner de
.s méthodes de travail, la juste me-
^•lÊ juste milieu qui veut qu'aujour-
l1StlI10US vivions également par nos
% ,,.s Par notre cerveau. Les jeunes
fs ^Jêyent des emplois administra-
^ocres devront savoir par le
v, °Ul>ir\& Club de France que nous posr
t^édo^ colonies où ils trouveront dels
-prell:dI'O S ^'ac^es à leur activité ; ils ap-
, Ve la nécessité de l'initia-
^ i°ie de faire son œuvre soi-
ne devoir qu'à soi ce que
HE-. ■■ - - •
Et qui sait si ce qui n'est encore qu un
beau rêve ne sera, pas bientôt, grâce à
lui, une solide réalité ? Qui sait si nous
n'apprendrons pas à son école que l'uni-
verselle paix est possible et qu'il vaut
bien mieux construire des automobiles
que des canons ? Tout est dans tout, sans
doute, mais tout cela est dans le Touring
Club, et il n'est même plus téméraire de
le dire.
Et c'est tout cela aussi qui va faire que
la cérémonie d'aujourd'hui constituera
un-e date de notre évolution sociale.
H. DESGRANGE
Un peu d'histoire
Vingt années environ se sont écoulées depuis
l'époque où un petit nombre de jeunes gens,
amis de la vie en plein air, et soucieux de fuir,
aux heures de loisir, l'atmosphère pestiférée des
cabarets et des bars, s'entendaient pour voya-
ger en groupes' et visiter les environs de Paris.
Cette époque coïncidait avec l'apparition d'e la
bicyclette, appelée, comme on sait, à concurren-
cer dignement l'œuvre néfaste du marchand de
vins.
Réunis dans un modeste appartement de la
rue Coq-Héton, ces jeunes gens compulsaient en
semaine les documents : atlas, cartes et guides
susceptibles de les édifier sur la nature des con-
trées dignes d'être visitées "au Tour dominical.
Ce fut la genèse du Touring Club de France,
à la tête duquel se trouvait un homme actif,
énergique, persuasif et convaincu, M. Abel Ballif.
Ce groupement ne tarda point de s'imposer à
l'attention des masses. Il avait, en effet, la pré-
tention d'entraîner à sa suite toute la jeunesse
française dans un rationnel et général effort
physique. Il allait glorifier le muscle, inscrire
en tête de son programme l'hygiène résultant des
M. BARTHOU
Ministre des Travaux Publics
bienfaits de l'entraînement ou les progrès mis
en pratique de la civilisation.
RapidemenL le nombre des adhérents s'accrut,
et il convint de créer une organisation adminis-
trative importante pour suppléer aux demandes
des sociétaires soucieux de profiter, en bons tou-
ristes, des avantages de l'Association. Car il y
avait des, avantages, notamment le concours as-
suré d-es « consuls » du T.C.F., l'adresse des ré-
parai'teurs de bicyclettes et plus tard d'automo-
biles, enfin, la Kiste des hôtels où le t-écéfiste
pouvait bénéficier d'une réduction de prix.
Le Touring Club se développa toutefois telle-
ment qu'à l'appartement de la rue Coq-Héron,
devenu trop exigu, il fallut substituer plusieurs
étages d'un immeuble de la place de la Bourse.
Puis, le succès définitif se confirma, et somp-
tueuæment, M. Ballif fil installer le Touring Club
da.ns le superbe et vaste hôtel de l'avenue de la
Grande-Armée où il se trouve encore aujour-
d'hui...et pour longtemps, puisque le T.C.F. en est
propriétaire.
Entre temps, l'œuvre de la puissante asso-
ciation a été profitable : publication de guides,
d'annuaires, de cartes, de la Rev-ue mensuelle.
Création des utiles poteaux indicateurs, installa-
tcon de « bancs » dans les sites pittoresques, fon-
dation de la caisse des ç&trtonniers, protection
Ses monuments, etc., etc. Il faudrait un volume 1
pour dire tous les bienfaits du Touring Club.
Après avoir été longuement à la peine, voici
que le Touring Club de France sera aujourd'hui
aux honneurs. '
Dans la grande salle de l'Orangerie, à Ver-
sailles, il fêtera, non point comme on l'a dit,
l'admission de. son cent millième candidat, car
il y a longtemps que ce chiffre a été atteint, dé-
passé même, puis perdu par suite des démissions,
décès, etc., mais le nombre de cent mille adhé-
rents effectifs existant actuellement.
Il y a donc en France cent mille êtres qui, sans
souci d'opinions politiques, au mépris des classes
et conditions sociales, dédaigneux des 'inimitiés
et concurrences morales ou matérielles, s'unis-
sent pour collaborer dans un même effort à une
même œuvre d'assainissement et £e perfection.
. Bravo !
Automobile Club de France
LA CARAVANE
Voici la quatrième et dernière liste des véhi-
cules inscrits dans la caravane organisée par
l'Automobtile Club de France :
VOITURES DE TOURISME
93. MM. Gaston Talion ; 93. H. Deagr4mge ; 94. L.
Kriég-er ; 95. C1a.rcl (maison. Renault frères) ; 96.Maggi II ;
97. Ma-ggi III ; 98. A. B!Uouiai (eiau-raions automobiles
Paris-Pau-Pyrénées ).
VOITURES DE TRANSPORT EN COMMUN
8. Compagnie Générale des Omnibus ; 9. ommibus Krié-
ger ; 10. Omnibus Turgan.
Rappelons aux intéressés qu'ils devront être ren-
dus avec leurs voitures à 9 h. 314 précises du
matin, place de La Concorde.
Le déjeuner
%oiei le menu du déjeuner qui sera, servi aux
Técéfistes :
Tartelettes Favorite
Boréal de Saumon sauce Rosette
Filet de Bœuf Parisien
TimbAle Charvin sauce des Gourmets
Ataace d'York glacée
Salade de .saison
Petits pois nouveaux à la Française
Glace '« Touring Club »
Fruits
D assortis variés
Rhodoa Tricolore — Fromage — Petits Pains
VINS
Xérès — Méd-oo — Graves
Pomard
Champagne Duo de Lagxange
calé — Fine
Ee.*u de Froment eau
Les Toasts
Voici l'ordre des toasts qui seront prononcés
au banquet de Versailles :
Le président du Touring Club. au nom de l'As-
sociation.
M. Emile Loubet, haut protecteur du Touring
Club.
M. L. Barthou, ministre des Travaux publics,
membre d'honneur du Touring Club, au nom du
Gouvernement.
M. 1-1. Defert, président du Comité des Sites
et Monuments pittoresques, au nom des Comités
du Touring Club.
M. Noblemaire, directeur de la Compagnie des.
Chemins de fer de Paris à Lyon et à la MéditeiïÔ*
' jJ»'
Club, au nom des compagnies de chemin de
fer.
M. d'Iriart d'Etchepare, député, président 'de
l'Union Vélocipédique de Francè, au nom du
cyclisme.
M. de Zuylen de Nyevelt, président de l'Auto-
mobile Club de France, au nom de l'automobi-
lisme.
M. de La Vaulx, vice-président de l'Aéro Club
de France, au nom de l'aérostation.
M. H. Desgrange, directeur de l'Auto, au nom
de la presse sportive.
Renseignements utiles
L'entrée des personnes venant en voiture au-
tomobile ou à motocyclette, aura lieu par la se-
conde grille, située à gauche.
Le garage de ces véhicules sera installé en face,
le long de la pièce d'eau des Suisses.
Les garages seront ouverts de 11 heures du ma-
tin à 6 heures du soir.
On entrera dans le parterre à partir de 11 heu-
res, et dans la salle du banquet à partir dé 11 h.
1/2.
L'entrée des personnes venant à pied ou à bicy-
clette, aura lieu par la. première grille, située à
droite de l'Orangerie, en venant de Versailles..
Le garage des bicyclettes sera installé dans
l'aile latérale droite.
Indépendamment des tables d'honneur, de la.
presse et des différents; groupements sportifs,
toutes les autres places sont laissées à la dispo-
sition des souscripteurs.
Les personnalités officielles, les membres du
Conseil d'administration et des comités du Tou-
ring Club se réuniront, avant midi, dans un sa-
lon d'honneur situé dans l'angle de l'aile latérale
gauche.
Nous rappelons que la tenue d'excursion est
non seulement admise, mais encore recomman.
dée.
x
Comme il a déjà été dit, le départ de la
caravane des motocyclistes aura lieu à 9 heures
exactement de la place de la Concorde.
Les motocyclistes sont instamment priés de se
trouver au point de départ à 8 h. 45 pour per-
mettre aux préposés de l'administration de
l'octroi de délivrer les bulletins de sortie d'es-
sence pour éviter l'arrêt à la Porte Maillot.
Pour répondre à un certain nombre de moto-
cyclistes, * nous répétons qu'il est bien entendu
que seuls les membres du Touring Club peuvent
participer au banquet. Il en est de même pour
la participation au rallie-ballon.
Les Audax
(Section de Paris)
Le rendez-vous est fixé à 8 h. 1/2 à la Porte-
Maillot. Le départ aura Aieu exactement à 9 h.
Les Audax se rendront ù. toute petite allure à
Versa,'Jies, et là, chacun suivant ses goûts,pourra
prendre part aux différentes parties de la. fête.
Le Rallie-Ballon
A l'issue du déjeuner, l'Aéro-Club de France
organise un concours de périmètre routier ppur
quatre ballons élevés à 2 h. 1/2 dans cet ordre :
Eole II (pilote, M. René Gasnier), le Ronron (-pi-
lote, M. le comte de Contades) ; YAero Club n° 4
(pilote, M. Alfred Leblanc) ; l'Archimède (pilote,
M. Georges Blanchet).
Les ballons devront atterrir au plus près d'une
roule désignée avant le départ. Il y aura. pour-
suite automobile et cycliste, pour laquelle les ins-
criptions seront reçues sans' frais, à la porte de
l'Orangerie, route de Saint-Cyr.
Les membres de l'Aéro Club seront reçus* per-
sonnellement à l'entrée de l'enceinte des ballons
sur présentation de la carte chamois 1906.
Le départ sera annoncé par les lâchers de pi-
geons voyageurs organisés par le Courrier
Aérien de Versailles.
LES FÊTES D'HASTINGS
De grandes fêtes fran,co-&-nglpisffl, dans desquelles I!au-
tomobile avait ea large part, ont été organisées ln. se-
.m«à.-ne dernière à Ilui?tlngs, -à-ont le -inaite avait été reçu
officiellement par la ville de Roue-ir il y a deux aaii&.
La. miunie-ipalité .roueamaise et les habitants de la ca-
pitale normande étaient à leur tour invités à cette mou,
Telle fête de l'zmtente cordiaie.
Le dimanche avait été réservé poux une excursion en
automobile à WaHingford, résidence d'été de M. Harvey
du Oros, le député d'Hasrtings, qui a-vait, en effet, convié
le groupe des invités français à un lunch dans sa ma-
gnifique .propriété des bords de la Tamise, à 50 kilo-
mètres de Londres et à 120 milleis d'Hastinge.
M.Harvey du Oross avait mis à la disposition des invitég
unie douzaine de voitures aiu+omobileis. IJ faut ajouter
que le richissime député du Parlement est grand ama-
teur de sport automobile ; il possède un certain nombre
die voitures dana ises écuries transformées en .garage et
une flottille de canebs automobiles SUT la T&mise. A
l'ailler, la distance de 200 kil. fut franchie par une dea
Panhard de la caravane en trois heutes.
Après le lunch, on fit fuma promenade de deux heures
cuir -la Tamise en, canots automoibilea.
I/e retour eut dieu à la e*tlej «n /'biosttll'ard opaqae,
qui, par moments, me permettait pas d'apercevoir la
Toute, ce qui n'empêcha pals de marcher à une allure
verti.-imeuse. Les chauffeurs anglais sont vraiment d'un
oalme et d\'-Íitn sang-froid surprenants. Et les po.lioomen,
non moirns fle.-matiques, me les persécutent point comme
en Franco pour vin peu de vitesse ou un simple Manqu6-
ment à la réglementation die la circulation a.utomobile.
De l'autre côté du détroit, les agents et les chauffeurs
sont leis meilleurs amis dlu monde.
Les Fraaiçiia qui ont eu ]a. bonne fortune d'assister
aux '-Iêtps d'Hasting se souveindront longtemps de l'ac-
cueil enthousiaste et 'hospitalier qui leur fut fait et de
l'é-inoiivan,te excursion en automobile à Wallingford. —
M. DILLARD.
Allô ! Allô !
Chauffeurs et cyclistes allumez vos lanternes à
8 h. 30.
Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Auteuil.
Nos pronostics :
Prix de la Porte-Maillot. — Ecurie Chérizey, On
Gren.
Prix Surcouf. — Baron Crafton, François.
Prix Aguado. — Crossoptylon, l'Enfer.
Prix Firino. — Scipion II, Le Belvédère.
Prix des Tilleuls. — Le Météore, Moët II.
prix de la Bièvre. — Dameret II, Mon. Roi.
elle-là, par exemple, dépasse tout. Oyez
^ plutôt :
Un de nos amis, traversant le canton de
Scb.wytz, en Suisse, s'est vu infliger une amende
de 200 francs par la policeNlocale pour... tenez-
vous bien — avoir dérapé un dimanche près
de Leachen et avoir... retenez-vous bien— ré-
tribué trois paysans qui s'étaient offerts spon-
tanément à sortir la voiture du fossé, à la con-
dition d'être payés. Le procès-verbal dit tex-
tuellement que l'amende a été infligée pour
dérogation au repos dominical « Wegen Stœ-
rung der Sontagsruhe ». Le malheureux voulut
encore protester, sur le conseil du président de
l'A.C.S., mais il perdit son procès et fut con-(
damné aux frais s'élevant à 85 francs. Total: 1
285 francs.
L a Coupe Vanderbilt. \
Le premier engagement accepté par le I
président de l'Automobile Club d'Amérique a'
été celui d'Albert Clément. ^
La voiture « Bayard » avait produit sur le pré-
sident de l'Automobile Club d'Amérique, art
Circuit de la Sarthe, une profonde impression,
chacun avait d'ailleurs remarqué que la voiture
<( Bayard » s'était classée première des voitures
munies de jantes ordinaires, avec plus d une
heure d'avance, et battait même, à l'exception
de deux, toutés les'voitures munies de jantes
amovibles.
T L'en ment d'Albert Clément dans la.
CQupqlP§0erbiit a été d'autant mieux accueilli
qtte XCCaxctxK classé il y â deux .
ans deuxième dans cette course, à une minute
dii premier.
Combien de reproches n'avons-nous pas eu
naguère à adresser aux producteurs d'es-
sence ? Aujourd'hui, nous nous sommes par-
faitement assuré de sa qualité, grâce à l'Au-
tomobiline, dont on se passe lorsqu'on n'en
trouve pas, mais qu'on exige toujours.
T) uteaux est une vaste usine, un centre de
production industrielle formidable — si
l'on peut s'exprimer ainsi — un véritable pou-
mon de l'automobile.
C'est à Puteaux que l'on construit le véhicule
automobile le plus perfectionné et le plus
luxueux, et c'est des usines Charron, Girardot
et Voigt qu'il sort.
Jetez un coup d'œil sur les châssis C.G.V. et
vour vous rendrez compte que si l'on en pro-
du it ailleurs de magnifiques, c'est encore au
C.G-V. que vous accorderez la préférence.
TTn lecteur nous demande quelles sont les
^ qualités que l'on doit exiger d'une voiture.
Mais... cher lecteur... toutes..... Et sans vou-
loir vous influencer, je vous conseille de vous
munir du catalogue des Cottin et Desgouttés,
de Lyon, je suis sûr que vous n'aurez pas à le
regretter. *
LE TELEPHONlSTIJ
La Coupe Florio
(Circuit de Brescia)
Organisée avec le concours de l'AUTO
(2 septembre)
Engagement de deux Bayard
Nous annoncions bien matin que nous rece-
vrions les engagements1 pour la Coupe F.lorio, à
courir le 2 septembre sur le nouveau Sircuit
de Brescia.
Nous n'avons pas eu à attendre longtemps les
premières inscriptions. Dans la journée, M. A.
Clément nous a en effet demandé d'inscrire deux
de ses voitures " Bayard.
La liste « s'amorce » donc comme suit :
1. BAYARD 1 (A. Clément).
2. BAYARD II (Viilemaln).
Rappelons que le premier prix de la Coupe
Florio est de 50,000 francs, en espèces.
Il est vraisemblable que le total des prix dé-
passera 50,000 francs.
Les engagements sont reçus officiellement à
Y Jo Nous les transmettons à l'Automobile
Club d'Italie.
G. L.
AU CIRCUIT
Conclusion sur les Pneus
Il est incontestable que la course du CIrCuIt ae
la Sarthe a constitué une épreuve terrible pour
les pneumatiques. Les ravitaillements désignés,
connus étaient un moyen de contrôle et, au
lendemain de l'épreuve, on pouvait se rendre
compte de la résistance de chacun d'eux.
Il ressort -que,' au point de vue du pneumati-
que proprement dit, le Dunlop • troisième avec
Albert Clément — s'est particulièrement bien
comporté, et son déchet le met — au point de vue
résistance — au-dessus de ses concurrents et pre-
mier de la course sur jantes ordinaires..
On pourrait même ajouter que, grâce à sa résis-
tance, c'est seul qui pouvait contrebalancer
le temps économisé du fait de la jante démon-
table. ^ ., ,
Lorsque la Compagnie Dunlop gagnait la
Coupe Vanderbilt, ce n'était pas seulement le
bénéfice qui s'attache au vainqueur qu elle s oc-
troyait c'était surtout la démonstration qu aucun
autre pneumatique ne pouvait à cette grande
vitesse résister comme le sien, car, en l'espèce,
vitesse ne va pas sans résistance et inversement.
Maintenant que les légitimes passions sportives
du Circuit se sont apaisées, cette course est
moins honorable, mais aus&i profitable au Dun-
lop — troisième — que s'il avait été premier.
Nous ne nous faisons, au reste, que lécho
même de l'opinion publique.
L.-B. FANOR
Voir en troisième Page r LE TOUR DE FRANCE
et la TRAVERSEE LA MAGE .~
1
LA COUPE INTERNATIONALE DU M.C.F.
Aujourd'hui, sur le Circuit de Bohême. — Le parcours. — Les
neutralisations. — Les concurrents. — L'équipe française.
La Coupe rentrera-t-elle en France?
C'est aujourd'hui, sur le très accidenté circuit
de. Bohème, que la Coupe Internationale du Mo-
tocycle Club de France se disputera pour la troi-
sième fois.
On sait que cette Coupe Internationale, que
l'on a. coutume d appeler la Coupe Gordon Ben-
nett des motocyclettes, fut fondéo en 1904 par le
Motocycle Club de France.
Disputée sur le circuit de Dourdan, la pre-
mière épreuve fut gagnée par Demeester, l 'un des
champions de l'équipe française, qui avait été
sélectionnée par des éliminatoires préalables.
Nous fûmes moins heureux l an, dernier, et nos
'iAYENEA'UX et sa motocyclette GILLET
représentants furent battus, après une course
des plus mouvementées, par Vondrick, sur ma-
chine Laurin-Klement. De ce fait la Coupe pas-
sait en Autriche.
Et c'est pourquoi l'épreuve se dispute cette
année sur le Circuit de Patzau, où furent déjà
organisées l'an dernier les éliminatoires aulri-
Les concurrents
Quatre nations sont représentées cette année
dans la Coupe Internationale.
La France a pour champions Taveneaux, La-
lanne et Fauvet, qui piloteront les trois machines
engagées par la vaillante marque René Gillet.
On ne saurait trop, surtout au moment où la
bataille va s'engager, féliciter le jeune construc-
teur qui a été le seul à accepter, de défendre les
couleurs françaiseq dans cette compétition inter-
nationale et à faire les frais d ,un lointain dépla-
cement de conducteurs et d'équipes de ravitailler *
ment. ,4
L'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre ont éga-r-l
lement engagé des machines. ~i ^
La liste définitive des partants s'établit coram®
suit :
Autriche (tenant) : '
JOHANN PUCH I (Metzka).
JOHANN PUCH II (Obruba).
JOHANN PUCH III (Nikodem). * ^
France : " L
René GILL ET I (Tav eneaux). |
René GILLET II (Fauvet). '
Angleterre : „ V'*l|
M AT CHLESS 1 (C. Collier). t %
MATCHLESS II (H. Collier)...
J.A.P. (Franklin). : -A .
Allemagne : ■ >
PROGRESS (Retieme). 'à
Le Circuit
est celui de Patzau, mais le départ et l'arrivée ÎMH
seront pas à Patzau, comme l'an dernier, mats ;
aux collines de Smrcky, éloignées de Patzau 4®;.?
quelques kilomètres. Une tribune pour 600 per-
sonnes y sera installée, offrant aux yeux tr019
kilomètres de la route d'un côté et de l'autre. ,
Ce circuit mesure 67 kil. 400 et sera couvert.
quatre fois, soit une distance totale de 269 k. 600-'
La route sera complètement gardée par la po-
lice locale, le corps des pompiers, les membres *
des sociétés, etc. De trois en trois kilomètres &.K.
ront postés les contrôleurs des Motocycle Clubs.,-:
de Vienne et de Prague. Les neutralisations sonv.,
les suivantes : Patzau, Horepmk, et les passage •>
à niveau. Dans les agglomérations la route 'sefa, ,
protégée par une barrière haute d'un mètre.
Et maintenant, il ne nous reste plus qu'à ne-
tendre le résultat. La Coupe rentrera-t-elle ex* ;
France? , ... ; :i
Nous avons déjà reproduit ici les déclaration_ ,
de Taveneaux, qui déclarait, après de iQïigs -
essais, avoir la plus grande confiance en sa njd- ;
chine. , , ' ,.,v^
Celles de Lalanne et de Fauvet sont aussi vîtes .,,
et aussi régulières. «
Espérons donc 1
Géo LEFEVRB
En Bohême
Noua avons, reçu en dernière heure la. dépêcha. :
vante : t
Patzau., 7 %uïllet. — L'équipe française £[,?««.
connu le Circuit aujourd'hui. Elle a fait une
cellente impression. Deux petits incidents à ^
gnaler toutefois.
Là ftcrïd Omet III, d'dé Lalanne, prit feu. , ,
coup, et le cadre d'une des Matchless se b1SB>u..
Les deux machines ont été aussitôt réparées. "La
pesage a eu lieu cette après-midi. Toutes les nw*
&cyelettes' ont été soigneusement poinçonnée$;';::
sauf la Progress allemande, qui n'était point:
munie du frein réglementaire et devra se repr
senter demain devant les commissaires de ré-
preuve. i. r
L'animation est grande sur tout le Circuit. Let,;
p"m]VoArnAUr de Bohème présidera effectivement
1 l'épreuve. ■
— Henri HEINTZ.
VÉLODROME BUFFALO
UN MATCH ANGLO - FRANCO - AMÉRICAIN
LA RENTRÉE DE TOMMY HALL
Aujourd'hui à Neuilly. — Trois manches de demi-fond entre
Darragon, champion de France ; Tommy Hall, champion d' An-
gleterre et Louis Mettling-, un des meilleurs coureurs amen-
cains. — De jolies courses de vitesse avec Rutt, Hourlier,
Dœrflinger, Gardellin. etc. — Les résultats du Prix de France.
J'aurais dû intituler cet article : « Retour de
l'Enfant prodigue JJ. En effet, n'est-ce pas un en-
fant prodigue que nous allons revoir cette après-
midi à Buffalo? Il y a un an, Tommy Hall nous
quittait pour l'Allemagne. Il y a six mois, après
une ou deux exhibitions au Vélodrome d'Hiver,
le versatile petit Anglais nous abandonnait à
nouveau en claquant violemment les portes, nous
criant : « Le métier ne nourrit plus son homme,
je ne cours plus. »
Après une expérience du commerce qui ne lui
a pas réussi, Hall a dû se remettre à courir. Il
est allé en Amérique, pays ou Michaël, son
«'sosie », avait refait sa fortune. Mais le Nouveau-
LES TROIS ADVERSAIRES D'AUJOURD'HUI
MBTTXJNO
•ARBAGON
TOMMY HALL ~ '
Monde a cessé d'être la Terre Promise pour les
cracks cyclistes. Les Yankees ont élu d autres
jeux. Seul un nom y fait recette - et encore ! -
Bobby Walthour. Seule une affiche continue à
passionner l'Américain : les Six Jours de Ma-
dison...Alors Tommy Hall nous revient avec de mo-
destes prétentions, de la même manière qu'il
nous débarqua il y a trois ans et fit chez nous-le
début triomphal que l'on sait...
Pour sa rentrée Hall a carrément jeté-un gant
au nouveau champion, de France Lpms Darra-
gon. Et celui-ci, confiant l 'a relevé. Tous les
stayers de renom voulaient aussi être de la fête.
On a fait une sélection. Le petit Américain Mett-
ling On a a été présentes à la mémoire les jolies
courses que Mettling a fournies sur ce même
plancher de Buffalo. Il y a très régulièrement
triomphé de Lorgeou. Chaque fois qu'il a eu en-
traîneur potable il a suivi et il a gagné..
La bataille d'aujourd'hui sera donc passion-
nante Hall tient à débuter par un coup d 'éclat.
Quant à Darragon, il ne nous paraît pas d'hu-
meur à se laisser ravir le piédestal sur lequel
vient de le placer sa brillante victoire dans le
Championnat de France.
Il y aura trois manches :
Première manche : 10 kilomètres, 33 tours 1/2.
Deuxième manche : 15 kilomètres 50 tours.
Troisième manche : 30 kilomètres, 100 tours.
Si d'aventure un .des adversaires est victime
d'une panne dans 1 une des manches, il peut en-
core se réhabiliter dans Igs autues.
De cette façon, le meilleur gagnera Mais ce 99 '
sera qu'après une de ces empoignades dont tOT^jf^.;
les habitues de NeuHIy se montrent si friands. 1
Etant donnée sa forme actuelle,
DARRAGON > r $--
tiré adroitement par Hoffmann, doit triomph$K^^
des deux champions anglo-saxons..
Hall sera entraîné par 1 adroit et audacieu3fe^>
Moreau, Mettling par l'excellent Marseillais Nas^..^
Les courses de vitesse 1 ~ '''iïy
1
ne le céderont en rien comme intérêt au clou
demi-fond. Une course, scratch avec 52 en gag'' , :'¡Wi ,
parmi lesquels figurent nos meilleurs cracks a §£ .
l'entraînement, sera certainement très disputé ?. i ■
Wa.liei- Rutt nous semble être le meilleur du. , *
lot. Il aura cependant à se mener du puissant,A ^
Doerflinger, toujours très là l'aise à Buffalo. ■
Hourlier a une chance d'outsider très apprêt4 :
ciable. • ¥
Un Prix d'Encourageînent servira de lever de \
rideau. Il est réservé aux coureurs n'ayant pas
gagné un prix de 50 francs depuis le début de IQ «;
saison. De cette façon tout le monde finira bien
par avoir sa petite part de l'assiette au beurre. v*
Enfin une course de tandems par éliminations ^ |
tous les deux tours nous permettra de juger de
l'adresse et de la résistance des bonnes équipes H
de tandems actuelles. « Seigneur, descendez . » ..
J'ai une vague idée que Max n'aura pas à criée *
cela aujourd'hui. L'équipier de Goven a, en effet .
le ferme désir de mener la course de bout en,.
bout. Voilà ses concurrents prévenus.
Derniers détails
En cas de pluie la. réunion sera remise, non..
pas au soir, mais à après-demain mardi, à n h.* ■ .
du soir, au Vélodrome Buffalo même. Il n'y aura >,
donc pas de remboursement, quoi qu'il arrive.
On commencera comme d habitude à 2 h. 11&
précises. Les. portes ouvriront à une heure un, i
quart.Avis important. - A l'aide du porte-voix
Max, les spectateurs d'aujourd'hui seront ten^ / ^
au courant des péripéties de la troisième étape ou, ^
Tmir de France. Un c.lou de plus ! • , ^
Robert COQUELLE
1 „HEË — N'2091 — QUOTIDIEN _- ~ -
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LA FÊTE DES CENT MILLE MEMBRES DU T.C.F.
Aujourd'hui, dans la grande salle de l'Orangerie à Versailles,
aura lieu la Fête des Cent Mille Membres du Touring Club
de France. — Un peu d'Histoire : l'œuvre de M. Abel Ballif.
La caravane de l'Automobile Club de France. — MM. Emile
Loubet, ancien Président de la République et Barthou,
Ministre des Travaux Publics, assisteront à la cérémonie.
UNE DATE
Est-ce le passé que nous allons fêter
jourd'hui à ,,.Ve:rsailles ? Allons-nous,
contraire, et tout simplement, nous
"ouir de, l'heure présente, et la célébrer
[quelques phrases: banales ? Ne dei-
fcns-nous pas plutôt, en hommes d'ac-
|i qu'a faits de nous l'existence mo-
ine' nous demander ce que devra être,
tue sera le Touring Club de demain ?
^Lions-nous, d'un mot, nous congra-
|er tous, en félicitant « notre » Ballif,
1 I jeter sur l'avenir le regard de ceux
li ne doutent de rien, qui croient tout
fs&Jble et pour qui le mot « impossible »
est pas français?
Certes, l'œuvre est grande, et belle, et
panie ; il y a fallu toute l'activité de
tomme remarquable qui l'a conduite
ine main sûre et prudente jusqu'à ses
tielle.-s destinées. Elle est née de l'un
Inos plus impérieux besoins, de notre
soin moderne d'expansion ; elle est
l, « ' P,',id.., M,. ABEL JBAL-LÏF
Président du Towing Club de France
&e au moment précis où le sport c.om-
ençait à faire de. nous d'autres hom-
ies, curieux de ce qui se passait
illeurs qu'en eux-mêmes et immédiate-
lent autour d'eux, avides de connaître
fi (te se dépenser. Et de suite l'œuvre du
\C.F. s'en est trouvée facilitée : mieux
megre, elle apparut sans limites aux
spfïts réfléchis.
.Et c'est, peut-être, cette considération
■ernière qui nous permettra aujourd'hui
le nous réjouir sans arrière-pensée de
■heure présente et de bâtir, pour l'ave-
mieux que des hypothèses, de belles
Réalités. Qu'on ne s'y trompe pas : le. Tou-
jjn? Club de France doit être et sera
bientôt une institution indispensable à
a-otre état social actuel. Si l'on a déjà dil
d constituait, un véritable ministère
les routes en France, il faut encore, qu'il
^ je ministère de l'hygiène publique,
e ministère des beaux-arts, chargé, non
internent de conserver nos beautés na-
urelles, mais aussi nos beautés artisti-
ues, le ministère du bon goût qui ap-
rendra aux Français tout ce qui est
,ea.u et décent dans la nature et dans
oeuvre des hommes, qui leur apprenr
encore la science du bien-être dans
^tivité, la nécessité moderne d'appor-
'6r' dans tout ce que-nous faisons, cette
.arrnonie faite d'ordre, de propreté exté-
"eUre et intérieure, aujourd'hui deve-
DlJe indispensable.
et plus encore, le Touring Club
g ,®"rance devra être la grande école où
^ viendra prendre sur toutes choses
Ridées justes, équitables et saines, où
« bJ%ans viendront apprendre le res-
. e, des dro.its du chauffeur et le cha,uf-
la sorte de tendresse respectueuse
j. celui qui va vite pour celui que sa
KjVreté attache trop encore à la terre :
uevra être le. foyer intense d'humanité
Professera le respect de ses sem-
\lQ,e,s, où l'on enseignera à tous que
Ue fait la force. et qu# l'on n'arrive
: ^ sans méthode et .sans ordre.
Jo^^ssi on devra nous enseigner de
.s méthodes de travail, la juste me-
^•lÊ juste milieu qui veut qu'aujour-
l1StlI10US vivions également par nos
% ,,.s Par notre cerveau. Les jeunes
fs ^Jêyent des emplois administra-
^ocres devront savoir par le
v, °Ul>ir\& Club de France que nous posr
t^édo^ colonies où ils trouveront dels
-prell:dI'O S ^'ac^es à leur activité ; ils ap-
, Ve la nécessité de l'initia-
^ i°ie de faire son œuvre soi-
ne devoir qu'à soi ce que
HE-. ■■ - - •
Et qui sait si ce qui n'est encore qu un
beau rêve ne sera, pas bientôt, grâce à
lui, une solide réalité ? Qui sait si nous
n'apprendrons pas à son école que l'uni-
verselle paix est possible et qu'il vaut
bien mieux construire des automobiles
que des canons ? Tout est dans tout, sans
doute, mais tout cela est dans le Touring
Club, et il n'est même plus téméraire de
le dire.
Et c'est tout cela aussi qui va faire que
la cérémonie d'aujourd'hui constituera
un-e date de notre évolution sociale.
H. DESGRANGE
Un peu d'histoire
Vingt années environ se sont écoulées depuis
l'époque où un petit nombre de jeunes gens,
amis de la vie en plein air, et soucieux de fuir,
aux heures de loisir, l'atmosphère pestiférée des
cabarets et des bars, s'entendaient pour voya-
ger en groupes' et visiter les environs de Paris.
Cette époque coïncidait avec l'apparition d'e la
bicyclette, appelée, comme on sait, à concurren-
cer dignement l'œuvre néfaste du marchand de
vins.
Réunis dans un modeste appartement de la
rue Coq-Héton, ces jeunes gens compulsaient en
semaine les documents : atlas, cartes et guides
susceptibles de les édifier sur la nature des con-
trées dignes d'être visitées "au Tour dominical.
Ce fut la genèse du Touring Club de France,
à la tête duquel se trouvait un homme actif,
énergique, persuasif et convaincu, M. Abel Ballif.
Ce groupement ne tarda point de s'imposer à
l'attention des masses. Il avait, en effet, la pré-
tention d'entraîner à sa suite toute la jeunesse
française dans un rationnel et général effort
physique. Il allait glorifier le muscle, inscrire
en tête de son programme l'hygiène résultant des
M. BARTHOU
Ministre des Travaux Publics
bienfaits de l'entraînement ou les progrès mis
en pratique de la civilisation.
RapidemenL le nombre des adhérents s'accrut,
et il convint de créer une organisation adminis-
trative importante pour suppléer aux demandes
des sociétaires soucieux de profiter, en bons tou-
ristes, des avantages de l'Association. Car il y
avait des, avantages, notamment le concours as-
suré d-es « consuls » du T.C.F., l'adresse des ré-
parai'teurs de bicyclettes et plus tard d'automo-
biles, enfin, la Kiste des hôtels où le t-écéfiste
pouvait bénéficier d'une réduction de prix.
Le Touring Club se développa toutefois telle-
ment qu'à l'appartement de la rue Coq-Héron,
devenu trop exigu, il fallut substituer plusieurs
étages d'un immeuble de la place de la Bourse.
Puis, le succès définitif se confirma, et somp-
tueuæment, M. Ballif fil installer le Touring Club
da.ns le superbe et vaste hôtel de l'avenue de la
Grande-Armée où il se trouve encore aujour-
d'hui...et pour longtemps, puisque le T.C.F. en est
propriétaire.
Entre temps, l'œuvre de la puissante asso-
ciation a été profitable : publication de guides,
d'annuaires, de cartes, de la Rev-ue mensuelle.
Création des utiles poteaux indicateurs, installa-
tcon de « bancs » dans les sites pittoresques, fon-
dation de la caisse des ç&trtonniers, protection
Ses monuments, etc., etc. Il faudrait un volume 1
pour dire tous les bienfaits du Touring Club.
Après avoir été longuement à la peine, voici
que le Touring Club de France sera aujourd'hui
aux honneurs. '
Dans la grande salle de l'Orangerie, à Ver-
sailles, il fêtera, non point comme on l'a dit,
l'admission de. son cent millième candidat, car
il y a longtemps que ce chiffre a été atteint, dé-
passé même, puis perdu par suite des démissions,
décès, etc., mais le nombre de cent mille adhé-
rents effectifs existant actuellement.
Il y a donc en France cent mille êtres qui, sans
souci d'opinions politiques, au mépris des classes
et conditions sociales, dédaigneux des 'inimitiés
et concurrences morales ou matérielles, s'unis-
sent pour collaborer dans un même effort à une
même œuvre d'assainissement et £e perfection.
. Bravo !
Automobile Club de France
LA CARAVANE
Voici la quatrième et dernière liste des véhi-
cules inscrits dans la caravane organisée par
l'Automobtile Club de France :
VOITURES DE TOURISME
93. MM. Gaston Talion ; 93. H. Deagr4mge ; 94. L.
Kriég-er ; 95. C1a.rcl (maison. Renault frères) ; 96.Maggi II ;
97. Ma-ggi III ; 98. A. B!Uouiai (eiau-raions automobiles
Paris-Pau-Pyrénées ).
VOITURES DE TRANSPORT EN COMMUN
8. Compagnie Générale des Omnibus ; 9. ommibus Krié-
ger ; 10. Omnibus Turgan.
Rappelons aux intéressés qu'ils devront être ren-
dus avec leurs voitures à 9 h. 314 précises du
matin, place de La Concorde.
Le déjeuner
%oiei le menu du déjeuner qui sera, servi aux
Técéfistes :
Tartelettes Favorite
Boréal de Saumon sauce Rosette
Filet de Bœuf Parisien
TimbAle Charvin sauce des Gourmets
Ataace d'York glacée
Salade de .saison
Petits pois nouveaux à la Française
Glace '« Touring Club »
Fruits
D assortis variés
Rhodoa Tricolore — Fromage — Petits Pains
VINS
Xérès — Méd-oo — Graves
Pomard
Champagne Duo de Lagxange
calé — Fine
Ee.*u de Froment eau
Les Toasts
Voici l'ordre des toasts qui seront prononcés
au banquet de Versailles :
Le président du Touring Club. au nom de l'As-
sociation.
M. Emile Loubet, haut protecteur du Touring
Club.
M. L. Barthou, ministre des Travaux publics,
membre d'honneur du Touring Club, au nom du
Gouvernement.
M. 1-1. Defert, président du Comité des Sites
et Monuments pittoresques, au nom des Comités
du Touring Club.
M. Noblemaire, directeur de la Compagnie des.
Chemins de fer de Paris à Lyon et à la MéditeiïÔ*
' jJ»'
Club, au nom des compagnies de chemin de
fer.
M. d'Iriart d'Etchepare, député, président 'de
l'Union Vélocipédique de Francè, au nom du
cyclisme.
M. de Zuylen de Nyevelt, président de l'Auto-
mobile Club de France, au nom de l'automobi-
lisme.
M. de La Vaulx, vice-président de l'Aéro Club
de France, au nom de l'aérostation.
M. H. Desgrange, directeur de l'Auto, au nom
de la presse sportive.
Renseignements utiles
L'entrée des personnes venant en voiture au-
tomobile ou à motocyclette, aura lieu par la se-
conde grille, située à gauche.
Le garage de ces véhicules sera installé en face,
le long de la pièce d'eau des Suisses.
Les garages seront ouverts de 11 heures du ma-
tin à 6 heures du soir.
On entrera dans le parterre à partir de 11 heu-
res, et dans la salle du banquet à partir dé 11 h.
1/2.
L'entrée des personnes venant à pied ou à bicy-
clette, aura lieu par la. première grille, située à
droite de l'Orangerie, en venant de Versailles..
Le garage des bicyclettes sera installé dans
l'aile latérale droite.
Indépendamment des tables d'honneur, de la.
presse et des différents; groupements sportifs,
toutes les autres places sont laissées à la dispo-
sition des souscripteurs.
Les personnalités officielles, les membres du
Conseil d'administration et des comités du Tou-
ring Club se réuniront, avant midi, dans un sa-
lon d'honneur situé dans l'angle de l'aile latérale
gauche.
Nous rappelons que la tenue d'excursion est
non seulement admise, mais encore recomman.
dée.
x
Comme il a déjà été dit, le départ de la
caravane des motocyclistes aura lieu à 9 heures
exactement de la place de la Concorde.
Les motocyclistes sont instamment priés de se
trouver au point de départ à 8 h. 45 pour per-
mettre aux préposés de l'administration de
l'octroi de délivrer les bulletins de sortie d'es-
sence pour éviter l'arrêt à la Porte Maillot.
Pour répondre à un certain nombre de moto-
cyclistes, * nous répétons qu'il est bien entendu
que seuls les membres du Touring Club peuvent
participer au banquet. Il en est de même pour
la participation au rallie-ballon.
Les Audax
(Section de Paris)
Le rendez-vous est fixé à 8 h. 1/2 à la Porte-
Maillot. Le départ aura Aieu exactement à 9 h.
Les Audax se rendront ù. toute petite allure à
Versa,'Jies, et là, chacun suivant ses goûts,pourra
prendre part aux différentes parties de la. fête.
Le Rallie-Ballon
A l'issue du déjeuner, l'Aéro-Club de France
organise un concours de périmètre routier ppur
quatre ballons élevés à 2 h. 1/2 dans cet ordre :
Eole II (pilote, M. René Gasnier), le Ronron (-pi-
lote, M. le comte de Contades) ; YAero Club n° 4
(pilote, M. Alfred Leblanc) ; l'Archimède (pilote,
M. Georges Blanchet).
Les ballons devront atterrir au plus près d'une
roule désignée avant le départ. Il y aura. pour-
suite automobile et cycliste, pour laquelle les ins-
criptions seront reçues sans' frais, à la porte de
l'Orangerie, route de Saint-Cyr.
Les membres de l'Aéro Club seront reçus* per-
sonnellement à l'entrée de l'enceinte des ballons
sur présentation de la carte chamois 1906.
Le départ sera annoncé par les lâchers de pi-
geons voyageurs organisés par le Courrier
Aérien de Versailles.
LES FÊTES D'HASTINGS
De grandes fêtes fran,co-&-nglpisffl, dans desquelles I!au-
tomobile avait ea large part, ont été organisées ln. se-
.m«à.-ne dernière à Ilui?tlngs, -à-ont le -inaite avait été reçu
officiellement par la ville de Roue-ir il y a deux aaii&.
La. miunie-ipalité .roueamaise et les habitants de la ca-
pitale normande étaient à leur tour invités à cette mou,
Telle fête de l'zmtente cordiaie.
Le dimanche avait été réservé poux une excursion en
automobile à WaHingford, résidence d'été de M. Harvey
du Oros, le député d'Hasrtings, qui a-vait, en effet, convié
le groupe des invités français à un lunch dans sa ma-
gnifique .propriété des bords de la Tamise, à 50 kilo-
mètres de Londres et à 120 milleis d'Hastinge.
M.Harvey du Oross avait mis à la disposition des invitég
unie douzaine de voitures aiu+omobileis. IJ faut ajouter
que le richissime député du Parlement est grand ama-
teur de sport automobile ; il possède un certain nombre
die voitures dana ises écuries transformées en .garage et
une flottille de canebs automobiles SUT la T&mise. A
l'ailler, la distance de 200 kil. fut franchie par une dea
Panhard de la caravane en trois heutes.
Après le lunch, on fit fuma promenade de deux heures
cuir -la Tamise en, canots automoibilea.
I/e retour eut dieu à la e*tlej «n /'biosttll'ard opaqae,
qui, par moments, me permettait pas d'apercevoir la
Toute, ce qui n'empêcha pals de marcher à une allure
verti.-imeuse. Les chauffeurs anglais sont vraiment d'un
oalme et d\'-Íitn sang-froid surprenants. Et les po.lioomen,
non moirns fle.-matiques, me les persécutent point comme
en Franco pour vin peu de vitesse ou un simple Manqu6-
ment à la réglementation die la circulation a.utomobile.
De l'autre côté du détroit, les agents et les chauffeurs
sont leis meilleurs amis dlu monde.
Les Fraaiçiia qui ont eu ]a. bonne fortune d'assister
aux '-Iêtps d'Hasting se souveindront longtemps de l'ac-
cueil enthousiaste et 'hospitalier qui leur fut fait et de
l'é-inoiivan,te excursion en automobile à Wallingford. —
M. DILLARD.
Allô ! Allô !
Chauffeurs et cyclistes allumez vos lanternes à
8 h. 30.
Aujourd'hui, à 2 heures, courses à Auteuil.
Nos pronostics :
Prix de la Porte-Maillot. — Ecurie Chérizey, On
Gren.
Prix Surcouf. — Baron Crafton, François.
Prix Aguado. — Crossoptylon, l'Enfer.
Prix Firino. — Scipion II, Le Belvédère.
Prix des Tilleuls. — Le Météore, Moët II.
prix de la Bièvre. — Dameret II, Mon. Roi.
elle-là, par exemple, dépasse tout. Oyez
^ plutôt :
Un de nos amis, traversant le canton de
Scb.wytz, en Suisse, s'est vu infliger une amende
de 200 francs par la policeNlocale pour... tenez-
vous bien — avoir dérapé un dimanche près
de Leachen et avoir... retenez-vous bien— ré-
tribué trois paysans qui s'étaient offerts spon-
tanément à sortir la voiture du fossé, à la con-
dition d'être payés. Le procès-verbal dit tex-
tuellement que l'amende a été infligée pour
dérogation au repos dominical « Wegen Stœ-
rung der Sontagsruhe ». Le malheureux voulut
encore protester, sur le conseil du président de
l'A.C.S., mais il perdit son procès et fut con-(
damné aux frais s'élevant à 85 francs. Total: 1
285 francs.
L a Coupe Vanderbilt. \
Le premier engagement accepté par le I
président de l'Automobile Club d'Amérique a'
été celui d'Albert Clément. ^
La voiture « Bayard » avait produit sur le pré-
sident de l'Automobile Club d'Amérique, art
Circuit de la Sarthe, une profonde impression,
chacun avait d'ailleurs remarqué que la voiture
<( Bayard » s'était classée première des voitures
munies de jantes ordinaires, avec plus d une
heure d'avance, et battait même, à l'exception
de deux, toutés les'voitures munies de jantes
amovibles.
T L'en ment d'Albert Clément dans la.
CQupqlP§0erbiit a été d'autant mieux accueilli
qtte XCCaxctxK classé il y â deux .
ans deuxième dans cette course, à une minute
dii premier.
Combien de reproches n'avons-nous pas eu
naguère à adresser aux producteurs d'es-
sence ? Aujourd'hui, nous nous sommes par-
faitement assuré de sa qualité, grâce à l'Au-
tomobiline, dont on se passe lorsqu'on n'en
trouve pas, mais qu'on exige toujours.
T) uteaux est une vaste usine, un centre de
production industrielle formidable — si
l'on peut s'exprimer ainsi — un véritable pou-
mon de l'automobile.
C'est à Puteaux que l'on construit le véhicule
automobile le plus perfectionné et le plus
luxueux, et c'est des usines Charron, Girardot
et Voigt qu'il sort.
Jetez un coup d'œil sur les châssis C.G.V. et
vour vous rendrez compte que si l'on en pro-
du it ailleurs de magnifiques, c'est encore au
C.G-V. que vous accorderez la préférence.
TTn lecteur nous demande quelles sont les
^ qualités que l'on doit exiger d'une voiture.
Mais... cher lecteur... toutes..... Et sans vou-
loir vous influencer, je vous conseille de vous
munir du catalogue des Cottin et Desgouttés,
de Lyon, je suis sûr que vous n'aurez pas à le
regretter. *
LE TELEPHONlSTIJ
La Coupe Florio
(Circuit de Brescia)
Organisée avec le concours de l'AUTO
(2 septembre)
Engagement de deux Bayard
Nous annoncions bien matin que nous rece-
vrions les engagements1 pour la Coupe F.lorio, à
courir le 2 septembre sur le nouveau Sircuit
de Brescia.
Nous n'avons pas eu à attendre longtemps les
premières inscriptions. Dans la journée, M. A.
Clément nous a en effet demandé d'inscrire deux
de ses voitures " Bayard.
La liste « s'amorce » donc comme suit :
1. BAYARD 1 (A. Clément).
2. BAYARD II (Viilemaln).
Rappelons que le premier prix de la Coupe
Florio est de 50,000 francs, en espèces.
Il est vraisemblable que le total des prix dé-
passera 50,000 francs.
Les engagements sont reçus officiellement à
Y Jo Nous les transmettons à l'Automobile
Club d'Italie.
G. L.
AU CIRCUIT
Conclusion sur les Pneus
Il est incontestable que la course du CIrCuIt ae
la Sarthe a constitué une épreuve terrible pour
les pneumatiques. Les ravitaillements désignés,
connus étaient un moyen de contrôle et, au
lendemain de l'épreuve, on pouvait se rendre
compte de la résistance de chacun d'eux.
Il ressort -que,' au point de vue du pneumati-
que proprement dit, le Dunlop • troisième avec
Albert Clément — s'est particulièrement bien
comporté, et son déchet le met — au point de vue
résistance — au-dessus de ses concurrents et pre-
mier de la course sur jantes ordinaires..
On pourrait même ajouter que, grâce à sa résis-
tance, c'est seul qui pouvait contrebalancer
le temps économisé du fait de la jante démon-
table. ^ ., ,
Lorsque la Compagnie Dunlop gagnait la
Coupe Vanderbilt, ce n'était pas seulement le
bénéfice qui s'attache au vainqueur qu elle s oc-
troyait c'était surtout la démonstration qu aucun
autre pneumatique ne pouvait à cette grande
vitesse résister comme le sien, car, en l'espèce,
vitesse ne va pas sans résistance et inversement.
Maintenant que les légitimes passions sportives
du Circuit se sont apaisées, cette course est
moins honorable, mais aus&i profitable au Dun-
lop — troisième — que s'il avait été premier.
Nous ne nous faisons, au reste, que lécho
même de l'opinion publique.
L.-B. FANOR
Voir en troisième Page r LE TOUR DE FRANCE
et la TRAVERSEE LA MAGE .~
1
LA COUPE INTERNATIONALE DU M.C.F.
Aujourd'hui, sur le Circuit de Bohême. — Le parcours. — Les
neutralisations. — Les concurrents. — L'équipe française.
La Coupe rentrera-t-elle en France?
C'est aujourd'hui, sur le très accidenté circuit
de. Bohème, que la Coupe Internationale du Mo-
tocycle Club de France se disputera pour la troi-
sième fois.
On sait que cette Coupe Internationale, que
l'on a. coutume d appeler la Coupe Gordon Ben-
nett des motocyclettes, fut fondéo en 1904 par le
Motocycle Club de France.
Disputée sur le circuit de Dourdan, la pre-
mière épreuve fut gagnée par Demeester, l 'un des
champions de l'équipe française, qui avait été
sélectionnée par des éliminatoires préalables.
Nous fûmes moins heureux l an, dernier, et nos
'iAYENEA'UX et sa motocyclette GILLET
représentants furent battus, après une course
des plus mouvementées, par Vondrick, sur ma-
chine Laurin-Klement. De ce fait la Coupe pas-
sait en Autriche.
Et c'est pourquoi l'épreuve se dispute cette
année sur le Circuit de Patzau, où furent déjà
organisées l'an dernier les éliminatoires aulri-
Les concurrents
Quatre nations sont représentées cette année
dans la Coupe Internationale.
La France a pour champions Taveneaux, La-
lanne et Fauvet, qui piloteront les trois machines
engagées par la vaillante marque René Gillet.
On ne saurait trop, surtout au moment où la
bataille va s'engager, féliciter le jeune construc-
teur qui a été le seul à accepter, de défendre les
couleurs françaiseq dans cette compétition inter-
nationale et à faire les frais d ,un lointain dépla-
cement de conducteurs et d'équipes de ravitailler *
ment. ,4
L'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre ont éga-r-l
lement engagé des machines. ~i ^
La liste définitive des partants s'établit coram®
suit :
Autriche (tenant) : '
JOHANN PUCH I (Metzka).
JOHANN PUCH II (Obruba).
JOHANN PUCH III (Nikodem). * ^
France : " L
René GILL ET I (Tav eneaux). |
René GILLET II (Fauvet). '
Angleterre : „ V'*l|
M AT CHLESS 1 (C. Collier). t %
MATCHLESS II (H. Collier)...
J.A.P. (Franklin). : -A .
Allemagne : ■ >
PROGRESS (Retieme). 'à
Le Circuit
est celui de Patzau, mais le départ et l'arrivée ÎMH
seront pas à Patzau, comme l'an dernier, mats ;
aux collines de Smrcky, éloignées de Patzau 4®;.?
quelques kilomètres. Une tribune pour 600 per-
sonnes y sera installée, offrant aux yeux tr019
kilomètres de la route d'un côté et de l'autre. ,
Ce circuit mesure 67 kil. 400 et sera couvert.
quatre fois, soit une distance totale de 269 k. 600-'
La route sera complètement gardée par la po-
lice locale, le corps des pompiers, les membres *
des sociétés, etc. De trois en trois kilomètres &.K.
ront postés les contrôleurs des Motocycle Clubs.,-:
de Vienne et de Prague. Les neutralisations sonv.,
les suivantes : Patzau, Horepmk, et les passage •>
à niveau. Dans les agglomérations la route 'sefa, ,
protégée par une barrière haute d'un mètre.
Et maintenant, il ne nous reste plus qu'à ne-
tendre le résultat. La Coupe rentrera-t-elle ex* ;
France? , ... ; :i
Nous avons déjà reproduit ici les déclaration_ ,
de Taveneaux, qui déclarait, après de iQïigs -
essais, avoir la plus grande confiance en sa njd- ;
chine. , , ' ,.,v^
Celles de Lalanne et de Fauvet sont aussi vîtes .,,
et aussi régulières. «
Espérons donc 1
Géo LEFEVRB
En Bohême
Noua avons, reçu en dernière heure la. dépêcha. :
vante : t
Patzau., 7 %uïllet. — L'équipe française £[,?««.
connu le Circuit aujourd'hui. Elle a fait une
cellente impression. Deux petits incidents à ^
gnaler toutefois.
Là ftcrïd Omet III, d'dé Lalanne, prit feu. , ,
coup, et le cadre d'une des Matchless se b1SB>u..
Les deux machines ont été aussitôt réparées. "La
pesage a eu lieu cette après-midi. Toutes les nw*
&cyelettes' ont été soigneusement poinçonnée$;';::
sauf la Progress allemande, qui n'était point:
munie du frein réglementaire et devra se repr
senter demain devant les commissaires de ré-
preuve. i. r
L'animation est grande sur tout le Circuit. Let,;
p"m]VoArnAUr de Bohème présidera effectivement
1 l'épreuve. ■
— Henri HEINTZ.
VÉLODROME BUFFALO
UN MATCH ANGLO - FRANCO - AMÉRICAIN
LA RENTRÉE DE TOMMY HALL
Aujourd'hui à Neuilly. — Trois manches de demi-fond entre
Darragon, champion de France ; Tommy Hall, champion d' An-
gleterre et Louis Mettling-, un des meilleurs coureurs amen-
cains. — De jolies courses de vitesse avec Rutt, Hourlier,
Dœrflinger, Gardellin. etc. — Les résultats du Prix de France.
J'aurais dû intituler cet article : « Retour de
l'Enfant prodigue JJ. En effet, n'est-ce pas un en-
fant prodigue que nous allons revoir cette après-
midi à Buffalo? Il y a un an, Tommy Hall nous
quittait pour l'Allemagne. Il y a six mois, après
une ou deux exhibitions au Vélodrome d'Hiver,
le versatile petit Anglais nous abandonnait à
nouveau en claquant violemment les portes, nous
criant : « Le métier ne nourrit plus son homme,
je ne cours plus. »
Après une expérience du commerce qui ne lui
a pas réussi, Hall a dû se remettre à courir. Il
est allé en Amérique, pays ou Michaël, son
«'sosie », avait refait sa fortune. Mais le Nouveau-
LES TROIS ADVERSAIRES D'AUJOURD'HUI
MBTTXJNO
•ARBAGON
TOMMY HALL ~ '
Monde a cessé d'être la Terre Promise pour les
cracks cyclistes. Les Yankees ont élu d autres
jeux. Seul un nom y fait recette - et encore ! -
Bobby Walthour. Seule une affiche continue à
passionner l'Américain : les Six Jours de Ma-
dison...Alors Tommy Hall nous revient avec de mo-
destes prétentions, de la même manière qu'il
nous débarqua il y a trois ans et fit chez nous-le
début triomphal que l'on sait...
Pour sa rentrée Hall a carrément jeté-un gant
au nouveau champion, de France Lpms Darra-
gon. Et celui-ci, confiant l 'a relevé. Tous les
stayers de renom voulaient aussi être de la fête.
On a fait une sélection. Le petit Américain Mett-
ling On a a été présentes à la mémoire les jolies
courses que Mettling a fournies sur ce même
plancher de Buffalo. Il y a très régulièrement
triomphé de Lorgeou. Chaque fois qu'il a eu en-
traîneur potable il a suivi et il a gagné..
La bataille d'aujourd'hui sera donc passion-
nante Hall tient à débuter par un coup d 'éclat.
Quant à Darragon, il ne nous paraît pas d'hu-
meur à se laisser ravir le piédestal sur lequel
vient de le placer sa brillante victoire dans le
Championnat de France.
Il y aura trois manches :
Première manche : 10 kilomètres, 33 tours 1/2.
Deuxième manche : 15 kilomètres 50 tours.
Troisième manche : 30 kilomètres, 100 tours.
Si d'aventure un .des adversaires est victime
d'une panne dans 1 une des manches, il peut en-
core se réhabiliter dans Igs autues.
De cette façon, le meilleur gagnera Mais ce 99 '
sera qu'après une de ces empoignades dont tOT^jf^.;
les habitues de NeuHIy se montrent si friands. 1
Etant donnée sa forme actuelle,
DARRAGON > r $--
tiré adroitement par Hoffmann, doit triomph$K^^
des deux champions anglo-saxons..
Hall sera entraîné par 1 adroit et audacieu3fe^>
Moreau, Mettling par l'excellent Marseillais Nas^..^
Les courses de vitesse 1 ~ '''iïy
1
ne le céderont en rien comme intérêt au clou
demi-fond. Une course, scratch avec 52 en gag'' , :'¡Wi ,
parmi lesquels figurent nos meilleurs cracks a §£ .
l'entraînement, sera certainement très disputé ?. i ■
Wa.liei- Rutt nous semble être le meilleur du. , *
lot. Il aura cependant à se mener du puissant,A ^
Doerflinger, toujours très là l'aise à Buffalo. ■
Hourlier a une chance d'outsider très apprêt4 :
ciable. • ¥
Un Prix d'Encourageînent servira de lever de \
rideau. Il est réservé aux coureurs n'ayant pas
gagné un prix de 50 francs depuis le début de IQ «;
saison. De cette façon tout le monde finira bien
par avoir sa petite part de l'assiette au beurre. v*
Enfin une course de tandems par éliminations ^ |
tous les deux tours nous permettra de juger de
l'adresse et de la résistance des bonnes équipes H
de tandems actuelles. « Seigneur, descendez . » ..
J'ai une vague idée que Max n'aura pas à criée *
cela aujourd'hui. L'équipier de Goven a, en effet .
le ferme désir de mener la course de bout en,.
bout. Voilà ses concurrents prévenus.
Derniers détails
En cas de pluie la. réunion sera remise, non..
pas au soir, mais à après-demain mardi, à n h.* ■ .
du soir, au Vélodrome Buffalo même. Il n'y aura >,
donc pas de remboursement, quoi qu'il arrive.
On commencera comme d habitude à 2 h. 11&
précises. Les. portes ouvriront à une heure un, i
quart.Avis important. - A l'aide du porte-voix
Max, les spectateurs d'aujourd'hui seront ten^ / ^
au courant des péripéties de la troisième étape ou, ^
Tmir de France. Un c.lou de plus ! • , ^
Robert COQUELLE
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