Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-07-02
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juillet 1906 02 juillet 1906
Description : 1906/07/02 (A7,N2085). 1906/07/02 (A7,N2085).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4623179f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
L'Auto
,P ANNEE — N° 0085 — QUOTIDIEN
Le Numéro s 45 Centrmes
LtFNDI 2 i(TiLIET 1906 ~
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LA CONVERSION
Quand on sut dans la ville que la
construction du vélodrome était ache-
vée, la considération qu'on accordait à
M. Touffe s'en trouva doublée, car le
président diu club vélocipédique s'était
montré un des promoteurs les plus ar-
dents de ce projet.
M. Touffe était homme de progrès. Il
vantait aux jeunes gens les saines dis-
tractions du plein air. Les soirs qu'il re-
venait du cirque avec son épouse, ayant
vu travailler des aGPobat.es vigoureux et
souples, il rêvait d'une humanité plus
belle, régénérée par le sport..
Par une trop fréquente ironie du sort,
!M. Touffe était lui-même bedonnant et
court sur jambes, et le moindre effort le
omettait en nage. Ce rêveur délicat exer-
çait, dans la Grande-Rue,. l'honorable
profession de bandagiste qu'il avait hé-
ritée de son père. Les échantillons 00
notre espèce qui défilaient dans sa bou-
tique, estropiés et boiteux, manchots et
rachitiques, attristaient son âme en-
thousiaste. Et, quand il venait prendre
l'air en manches de chemise à la porte
de son magaisin, il songeait que la vie
n'est pas drôle et ne vaut pas toujours la
peine qu'on se donne pour la conserver.
Et puis il y avait Mme Touffe. C'était
une personne épaisse de corps et d'es-
prit. On sentait que son âme devait être
grasse et moite comme l'étaient ses
mains et ses joues. Elle se tenait obsti-
nément fermée à tout progrès et repré-
sentait, avec une dignité pas toujours
exempte de violence, l'ppinion aveugle
et la routine endurcie. v
M. Touffe la redoutait parce qu'elle
était bavarde et jalouse de son autorité.
Il n'avait jamais osé lui avouer qu'il pré-
sidait un club de. vél,oc.ip.èdels.Mais, pour
expliquer ses absences, il se disait mem-
bre d'une société de brancardiers, dis-
traction que Mme Touffe tolérait, parce
qu'elle lui paraissait convenir à un ban-
dagiste. Ceci explique pourquoi l'on vit
à plusieurs reprises M. Touffe sortant
'd-o erhcz lui le bras gauche orné d'un
brassard blanc marqué de la Croix de
Genève, et l'échangeant dans une ruelle
voisine pour un brassard jaune portent
ces mots : « Contrôleur » ou « Chronomé-
t.reur ».
Ainsi M. Touffe, allant donner le dé-
part d'une course sur route, se prépa-
rait des émotions sportives tout en mé-
nageant la paix de son intérieur. ■
**1(.
/ L'achèvement du vélodrome suscita, à
IM. Touffe des difficultés imprévues. Un
ijournal local avait tourné en ridicule
lies dirigeants de la société vélocipédi-
vque, lugubres en redingote au milieu
Ides coureurs en tenue légère. On récla-
mait. de ces Messieurs un appareil un
tpeu plus sportif. La critique était dure
et la sommation av^it de quoi émouvoir
'les plus tranquilles. Le comité se. réunit,
et, malgré les efforts de M. Touffe, on
décida que les dirigeants de la société
porteraient, pour l'inauguration du vé-
lodrome, un costume cycliste.
M. Touffe, au fond, se trouva enchanté
dp, cette décision, qui flattait ses goûts
esthétiques. Il balança s'il sacrifierait à
l'art la paix du ménage. Ce fut l'art qui
l'emporta. Et M. Touffe se fit faire un
icomplet de epoat -chez le tailleur La-
mousse.
Ce fut pour ce dernier un des chefs-
d'œuvre de sa . carrière. M. Touffe vint
l'essayer et en fut ravi. Il était gris, avec
un pantalon bouffant, tombant bien bas
Sur des bas de laine à côtes épaisses.
Cela faisait ressortir les grosses jambes I
:du bandagiste, qui les regarda avec com-
plaisance dans la glace. Vraiment, il
n'avait pas la finesse de lignes des acro-
bates admirés jadis, mais, plus que
ceux-ci, il donnait une impression de
puissance incontestable. Une casquette
portant l'insigne du club et des souliers
.jaunes découverts complétèrent la nou-
velle tenue de M. Touffe. Et il sortit
flans la eue pour se montrer.
Il se demanda s'il entrerait chez lui
ainsi vêtu. L'idée d'affronter Mme
Touffe en cet appareil ne lui était pas
encore venue. Il sentit un petit frisson
parcourir son dos. Mais ce ne fut qu'un
instant. S'étant de nouveau contemplé
dans une devanture, il comprit qu'une
force inconnue s'emparait de son âme.
Pâle, et résolu, très calme, il se, dirigea
vers son magasin, et entra.
n ! **$
Mme Touffe était occupée à épousseter
unie jambe de bois. Quand elle vit entrer
M. Touffe ainsi accoutré, elle laissa tom-
} ber l'objet, porta les mains à sa go>rg%
et poussa un cri, un seul; après quoi,
elle s'effondra, dans un fauteuil, éva-
nouie. Le bandagiste lui fit boi.re de l'eau
sucrée avec quelques gouttes d'arnica,
; lui frotta les tempes avec du vinaigre,
■fui tapa dans les mains. Le réveil de
Mme Touffe fut terrible.
- Que signifie cette plaisanterie, Mon-
; sieur Touffe ? cria-t-elle d'une voix ha-
j letante. Quelle est. cette mascarade in-
, digne d'un commerçant qui se respecte?
Avez-vous juré de perdre, votre clientèle,
qui n'est déjà pas 'si brillante, croyez-le !
i En toute autre circonstance, M. Touffe
Se fût démonté et excusé jusqu'à l'avilis-
sement. Mais cette fois il résista et. ' très
calme :
— Les temps sont durs, Madame
Touffe, déclara-t-il. Si vous me voyez
ainsi vêtu, c'est que je préside les con-
cours de vélocipèdes au nouveau vélo-
drome. Et vous devriez en être flère. Ma-
daine. Car sachez bien que si j'ai aCr-
capté de m'occuper de ces divertisse-
ments, c'est que j'estime que cette fonc-
tion est nécessaire au bien de nos af-
faires. Outre la considération qu'elle m,e
vaut ,dans la ville, vous ne comptez pas
les accidents toujours possibles qui,peut-
être, me donneront de nouveaux clients.
Si je l'ai fait, Madame Touffe, o'est que
j'ai cru devoir l,e faire.
Ainsi M. Touffe tenait devant sa
femme ces discours révolutionnai-res,
dont il était le premier surpris. C'est
que, malgré ce, qu'en pense la sagesse
des nations, qui est stupide, l'habit fait
véritablement le moine. Pour avoir re-
vêtu un costume de sport, M. Touffe
avait acquis, si j'ose dire, des sentiments
athlétiques. Il se sentait vaillant et prêt
aux plus rudes besognes de l'action. Il
avait envie de défier tout le monde, de
se battre en duel, d'écraser sous les ta-
lons de ses souliers découverts toute
cette foule provinciale qu'on voyait dé-
filer sur le trottoir, ricanante et médi-
sante. Il était un homme nouveau.
Il attendit, serein, une autre crise de
Mme Touffe. Elle ne vint pas. La bonne
dame s'était tue, subissant, elle aussi,
un charme inexplicable. Les yeux bril-
lants, elle venait à lui, émue et câline;
et, appuyant sur son cou ses deux gros-
ses mains moites :
— C'est vrai tout de même que tu es
beau ainsi, Monsieur Touffe, déclara-
t-elle.
Fernand BIDAULT.
La France et la Coupe Vanderbilt
L'état des négociations pour la constitu-
tion de l'équipe française. — Clément
et Panhard seuls engagés. — La date.
Ainsi que nous l'avions annoncé, hier à midi
expirait le délai accordé par le Comité de la Coupe
Vanderbîlt aux constructeurs des cinq premières
voilures françaises du Grand Prix, pour notifier
leur désir de participer à la grande course amé-
ricaine.
A l'heure fixée, le chairman, M. Jefferson de
Mont-Thompson, avait reçu seulement les ins-
criptions de deux des cinq voitures : la Clément,
et 1.1. Panhard. Ces deux véhicules se trouvent
ainsi officiellement engagés et admis dans l'équipe
française.
Voyons maintenant ce qui va se passer pour
les trois autres : l'abstention de Renault et de
Brasier déliant MM. de Mont-Thompson et Bat-
chelder de l'engagement pris par le Comité au
SUJAL du Grand Prix, ces messieurs ont pleins pou-
VOL-NS pour faire au mieux.
Nous croyons pouvoir affirmer qu'il entre dans
leurs intentions de suivre une ligne de conduite
très sportive en offrant la première des places
vacantes à la maison Darracq, comme gagnante
de 1-i course l'an dernier. La grande usine de Su-
resnes ayant déjà manifesté le désir de refaire le
déplacement, il ne resterait plus alors qu.e deux
placer, à pourvoir, dont l'une serait offerte au sui-
vant du Grand Prix, c'est-à-dire à Diétrich, et l'au-
tre attribuée à telle maison que les délégués amé-
ricain.s pourront choisir parmi celles disposées à
courir.
De toutes façons, on le voit, nous serons fix^
d'ici 'peu de jours sur la composition définitive de
l'équipe française. Et pour finir, un renseigne-
ment important : c'est le samedi 6 octobre que la
Coupe Vanderbilt se disputera cette année.
Victor BREYER
Allô ! Allô !
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanternes à
8 heures 45. -
Aujourd'hui à 2 heures, courses à Saint-Cload.
Nos pronostics :
Prix des Tulipes. — Montmartre, Organdi.
Prix des Saules. — Auto Da Fé, Frileux.
Prix des Cytises. — Pont-fol, M'aroc.
Prix de la Source. — Clotho, Binky.
Handicap d'Eté. — Rameau Fleuri, Toast.
Prix des Cèdres. — Hollande, La Sarre.
Juillet.
** Le Vieux Major en dit ceci :
Du 1" au 8, temps à écladrcies et à avers68 orageuses,
avec rafraîahiseement ,se:n'Slible de la température; du 9
au 26, sauf quelques journées nuae,uses, en général très
beau et très chaud ,avec plusieurs journée» de chaleurs
tor,rides ; -violeTits orages, mais par régions ; du 27 au 31,
orages, pluies, rairaîchi.sse ment qui sera le bienvenu.
.Nous avons, en somme, déjà eu plus mal.
Statistique, édifiante statistique...
Un lecteur de notre confrère américain le
New-York Herald a écrit à ce journal :
MkmaMur,
Hier, pendant quia je me trouvais a'seM aux Champs-
Elysée,s, j',ai été étonné du nombre d'>aiutoa montant ou
descendant -l'a-vemue (].a plupart à une vitesse outrageu9e).
J'&i commencé à les comp-te-r, et je vote en .soumeta le
totai. divisé en périodes de quinze minutes :
De 4 h. 45 diu soir à. 5 heuirea.... 147 autos
De 5 heurffl à. 5 h. 15 179 —
De 5 h. 15 à 5 h. 30 177 —
De 5 hu 30 à 5 h. 45 165 —
De 5 h. 45 à 6 heures 170 —
De 6 hetirea à. 6 h. 15 ................ 197 —
lSOit, de 4 h. 45 à 6 h. 15 (1 h. 1/2) ' 1.035 autos
soit onze autos et demi à la minute, ou, environ, urne auto
chaque cinq secondes...
Et je crois cela, moi, très possible.
U fi de nos collaborateurs littéraires les plus
connus et les plus admirés, M. Jean Lor-
rain, est mort la nuit dernière, enlevé en quel-
que:; jours par une péritonite.
Nous ne voulons pas laisser partir l'auteur
de tant de pages étincelantes sans saluer son
souvenir. Avec la juste réputation que lui va-
lait son beau talent, il est venu à nous et
l' Auto a publié de lui des nouvelles d'une cou-
leur superbe et d'une observation rare.
Ajoutons ce détail : Jean Lorrain se propo-
sait d'écrire pour nous un certain nombre d'ar-
ticles sur la lutte, un des sports qu'il aimait
et dont il connaissait fort bien le monde.
Les obsèques auront lieu mercredi à Saint-
Ferdinand des Ternes.
~ Un amateur de nos amis serait désireux de
connaître le propriétaire actuel de la voi-
ture sortie de ses ateliers, portant le numéro
10,).
Donner les indications à Y Auto.
T e triomphe du pneumatique Dunlop dans
le Circuit de la Sarthe, et l'importance
colossale de cette réunion ont tant rempli nos
pages, que beaucoup d'autres succès de moin-
dre importance sportive ont dû être laissés de
côté en ces jours derniers.
N'oublions cependant pas de signaler à nos
lecteurs le succès remporté par Dunlop dans
la Coupe de Normandie (motocyclettes), où
*
Thomas, sur motocyclette Alcyon munie de
Dunlop, a. littéralement semé ses concurrents,
faisant les 165 kilomètres du parcours dans le
temps invraisemblable de 2 h. 31 m. Le troi-
sième, Contant, était également sur Dunlop.
La course de bicyclettes Béziers-Carcassonne
et retour (172 kil.) a été aussi gagnée par l'a-
mateur X..., sur Dunlop, en 5 h. 55, sans
compter d'autres succès de moindre importance.
Hie: encore au Vélodrome d'Hiver, la plus
belle épreuve amateur de l'année, le Grand c'rix
de la F.A. S. est gagné sur Dunlop.
Décidément la vogue est toujours au Dunlop,
qui maintient haut et ferme le drapeau du roi
des pneumatiques : toujours imité mais jamais
égalé !
Xî ien dommage que le pneu Hutchinson n'ait
pas pris part au Circuit de la Sarthe. Sa
résistance merveilleuse lui assurait la victoire,
ma:-; les conducteurs proposent et les directeurs
disposent... N'empêche qu'on ne tardera pas à
le voir à l'œuvre, car il sait s'imposer par sa
qualité inimitable. <
Ta magnéto Simms-Bosch est aujourd'hui
intimement liée à la construction en pro-
grès. Aussi ne doit-on pas être surpris de lui
voir partager les grands succès qui restent : les
sept premiers de la Coupe Gordon Bennett l'em-
ployaient. Dans le Grand Prix de la Sarthe,
tous s'en servaient à l'exception de deux qui,
du reste, ne sont que dans les places reculées.
TV os constructeurs d'automobiles savent-ils
que le gaz pauvre est excellent pour le
chauffage des fours à cémenter ?
Savent-ils que ce gaz, provenant de deux
« gazogènes Pierson » de 300 chevaux l'un,
chauffe les fours d'une de nos plus importantes
fabriques d'automobiles depuis longtemps déjà ?
MM. Pierson sont passés spécialistes en ma-
tière de gaz économique et viennent encore
d'acquérir d'importants brevets pour la fabri-
cation du gaz à l'es* -
LE TELEPHONISTE
L'INAUGURATION
DU MONUMENT DE BÉCONNAIS
Us
Bordôaux, 1'r juillet (par dépêche). — Tout le
monde a encore présent zi la, mémoire le tragigue
accident d'automobile qui, le 2 juillet 1904, coûta
la vie à Béconnais et à son mécanicien Bernard,
à 3 kilomètres de Labouheyre, sur la route de
Bayonne.
On sait que l'Auto prit l'initiative d'une sous-
cription pour élever un monument commémora-
tif sur le lieu même de l'accident.
L'inauguration a .eu lieu aujourd'hui avec toute
la solennité désirable. De nombreux chauffeurs
avaient tenu à accomplie ce pieux pèlerinage. Ci-
tons MM. Launeluc-Sanson., président de l'A.C.B.;
Mesn-ard, vice-ptrésident ; Jiel-Laval, Laffitte, Bord,
Soubiran, Lannes et Léon, etc., auxquels de nom- j
(Cliché Panajou)
M. BARON
Maire de Labouheyre (Landes)
breuses personnalités sportives s'étaient jointes :
MM. Pujo, délégué du comité-directeur de l'U.
V.F.; Azera, président du Philocycle Bordelais ;
Paoli, Alphonse Bacon, maire de Labouheyre ;
Ipousteguy, ma.i.re de Lac Léon ; Sargos, conseil-
ler général ; Darrigrand, conseiller général ; Mau-
rice Vigneau, Frédéric Bacon, Gaston de Pontenx,
Tastet, Arnaudin, et enfin, Alfred Duprat, archi-
tecte, et Lolseau Bailly, sculpteur du monument.
M. Adolphe Massat représentait la famille dé
Béconnais.
Ce fut une cérémonie simple et touchante qui
se développa dans la grandiose lande tout em-
preinte d'un caractère sauvage. Au nom des sous-
cripteurs de l'Auto. Maurice MarLin fit la remise
du monument à l'administration des Ponts et
Chaussées et communes de Labouheyre, et en
termes pleins d'éloquence retraça le tragique
accident.
Après avoir remercié tous ceux qui collabo,i-i,,-
rent à l'érection du monument, Maurice Martin
termina son discours au milieu des applaudisse-
ments unanimes.
Après lui, Lannelue-Sanson, président dei TA.
C.B. et président d'honneur de la section de Bor-
deaux de l'Union des Mécanos Français, parla et
salua la mémoire de Béconnais, puis Pujo, au
nom de l'U.V.F.. retraca la carrière du cham-
pion cycliste que fut Béconnais. Enfin, M. Bacon,
maire de Labouheyre, assura l'assistance que ses
administrés et lui prenaient religieusement le l
monument sous leur sauvegarde.
A midi. un banffilet cent couverts eut lieu à
l'hôtel de Franoe. -
— G. AMIGUES.
VÉLODROME BUFFALO
LA FÊTE NOCTURNE DU «TOUR»
Les Six Heures pour tandems — Boxe,
bal et mât de cocagne. — Le prix
des places. — Progamme
complet.
Si le temps beau et chaud dont nous avons
été gratifiés hier se maintient, la grande fête de
nuit organisée pour demain soir à Buffalo à l'oc-
casion du départ du Tour de France est assurée
d'un succès complet. Pour la première fois de-
puis longtemps, en effet, nous assisterons sur un-
vélodrome à une véritable fête populaire dont le
sport ne fera pas exclusivement les frais, puis-
que, en outre de la course de six heures pour
tandems, il y aura matches de. boxe, grand bal
Champêtre, mât de cocagne et réjouissances di-
'verses.
Voici d'ailleurs le résumé du programme :
De 5 h. 30 à 11 h. 30 : course de six heures pour
•tandems.
Pendant la course : matches de boxe anglaise
(Fischer contre Dersonnes) et française (Mouës
contre Ch,%b ri er):
De 11 h. 30 à 3 heures du matin : grand bal sur
la pelouse.'
A 3 heures : mat de cocagne (premier prix :
une bicyclette offerte par la maison J.C.), con-
cours divers.
De 3 h. 30 à 5 heures : opérations de contrôle
du Tour de France.
A 5 heures : départ de la course.
Voilà de quoi satisfaire les plus enragés, sem-
ble-t-il. D'autant que le prix des places du côté
« populaire JI sera ramené uniformément à 1 franc
pour les virages et les gradins, le pesage et les
loges restant au tarif habituel.
La course de six heures pour tand.1s, qui
constitue le clou de la soirée, promet d'être extrê-
mement intéressante. Elle doit réunir au mini-
mUln une douzaine d'excellentes équipes entre
lesquelles la lutte sera palpitante, grâce aux
nombreuses primes allouées aux leaders.
Le départ en sera donné à .5 h. 1/2 précises,
ceci pour permettre aux gens qui ne tiennent pas
à nasser la nuit d'être rentrés chez eux avant
minuit.
Robert COQUELLE.
LES MUSES AUTOMOBILES
Autres Temps
Jadis, au temps du Moyen-Age,
(Ce qui ne nous rajeunit pas),
Lorsqu'ils s'en allaient en voyage,
Ou partaient vers quelques combats,
Les chevaliers n'auraient eu garde
De ne dire un galant bonjour, —
Amour, amour,
Et troubadour !—
A la dame qui les regarde,
En haut, tout en haut de la tour.
Et à la « gente châtelaine .,
— C'était ainsi qul;ils l'appelaient, —
ID'un tendre amour mon âme mt pleine,
Et mironton, et mirontaine /..TP
Ils chantaient un petit couplet
. Pour dire leur flamme et leur peine.
Puis s'éloignaient, l'allure fière,
Sur leur cheval bardé de fer,
„ (Avec lequel ils devaient faire
Du douze de moyenne,
A peine ! —
Mais, dans un geste d'épopée,
Brandissartt leurs lourdes épées,
Leur âme restait — douce chaîne ! —
Et mironton, et mitontaine, —
Uniquement préoccupée
De cette « gente châtelaine JI /...
Pour nos modernes chevaliers,
Les choses sont très différentes ;
Ils ne montent pas un coursier, —
Des chevaux, ils en ont cent trente,
Cent dix, ou, pour le moins, soixante;
Des lunettes,
Une casquette,
Détrônent,
Sur leur tête,
Le heaume ;
Et on les a vus, sans pudeur,
Piemplacer l'armure abolie
Par le parapluie
Du chauffeur :
Autres temps, Messieurs,
Autres mœurs!
Mais surtout, et ceci mérite
Au plus vite
D'être noté,
Ceci mérite, en vérité
L'attention que, pour ce trait,
Je voudrais,
Et je sollicite.
Tous, dans leur âme diligente,
Ont le souci compréhensible,
Non plus de « châtelaines gentes s,
Mais hip.n 71P. itintas n.mnnihlpc
FRANC-NOHAIN
LA NOUVELLE BALAYEUSE-ARROSEUSE
La Ville de Paris vient 'de faire l'acquisition
d'une balayeuse-arroseuse automobile qui, a
fonctionné dès ces jour.s-ci dans'les quinzième et
seizième arrondissements. ' •
Le moteur est un de Dion-Bouton. 15 ch. qui
fait trois vitesses : 10, 12 et 15 à l'heure. Le véhi-
cule pèse 2,500 kilos. Il comporte un réservoir à
eau de 2 m. cubes 1/2. t
| La balayeuse-arroseuse automobile
LE TOUR DE FRANCE 1906
(4e ANNÉE)
Organisé par l'AUTO, du 4 au 29 juillet — 25,000 francs de prix
Encore 48 heures. — La fête du départ. — Derniers renseigne-
ments sur la route. — Comment l'on finira. — La première
étape à Lille. — L'historique.
Le grand jour approche. Dans 48 heures le
vaillant^ peloton sera en ligne sur le Boulevard
de Villrers, à NeuiUy, devant une foule encore
plus enthousiaste que celle que nous eûmes l'an
dernier à Noisy-le-Grand.
Après'-demaiiii l'interminable circuit sera enta-
mé, jet déjà se posera dans l'esprit de tous les
sportsmen cette troublante question : qui succè-
Maurice Garin, Cornet et Trousselier ?
Déjà de nombreux coureurs de province sont
arrivés à Paris. Quant aux Parisiens, ils* ont
cessé tout le travail, n'attendant plus que le
signal ! r
La nuit du départ
uene ÎOIS, nous allons avoir un départ sortant
véritablement de la formalité. La proxirrtité du
Véloîlrorïïe Buffalo nous a, en effet, incités à or-
ganiser une f&te. de'nuit dont on trouvéra, le pro-
gramme d'autre part.
Jusqu'à l'aube, les sportsmen désireux d'assis-
ter à J'envolée de nos grands cracks routiers
lîiîAtJVET ~ 1 1 .1
pourront donc se avertir tout en assistant aux
opérations du contrle, toujours très intéressant
à suivre, Et puis l'on dansera !...
Les entraîneurs
Aûn d'éviter les accidents, les coureurs devront
ne prendre leurs entraîneurs qu'à l'entrée de la
forêt de Saint-Germain. La plus grande prudence
lear est recommandée dans les traversées de Be-
zons, Maisons'-Laffitte A partir de la forêt. les
concurrents auront donc toute-laflitude pour for-
cer le tram
"es entraîneure sont donc autorisés de Mai-
sons-Laffitte (sortie), à Amiens (entrée). Tout cou-
reurs quîgérait surpris derrière un entraîneur
en dehors de ce pacours, seait mis hors de course
sans plus tarder.
Le poinçonnage des machines
Les concurrents qui nous ont annoncé leur in-
'tention de faire poinçonner leur machine devront
se présenter l'avant-veille et la veille de la pre-
mière étame, c'est-à-dire aujourd'hui lundi et de-
mai 'mârdî, dans lacour de l'Auto.
Les .,Opéra-ti,oris du Qoinçonnage auront lieu de
6 à 8 heures du soir.
N'OUÏS frapperons un Signe conventionnel et le
numéro èrengagement du coureur sur : 1. L'axe
du pédalier. 2. La pièce de raccord du tube de
direction. 3. la plaque de la tête de la fourche, 4.
L'axe de la roue avant, 5. L'axe de la roue arriè-
re.
Tous ces poinçons seront vérifiés au terme de
chaque étape, dans la rrilnute qui suivra l'arrivée
du coureur et la liste des coureurs ayant terminé
l'étape sur la même machine sera publié par
l'Auto, avec désignation de la marque.
Quelques errata
Quelques petites rectifications ou additions à
l'itinéraire détaille de la première étape, telle
que nous l'avons publié Hier.
Tout d'abord, le contrôle de Lens sera établi
non au café Huleux ainsi qu'il a été dit par erreur
mais bien au café Prévost rue Eugène Bol<^'^
Ensuite, il convient d'ajouter à la liste .r i 4
collaborateurs : à Montdidier, le nom de ^ J
laruelle, secrétaire du Sporting-Club qui -J M O
ainsi que son Club à notre disposition; à. ^ " v
notre ancien correspondant, M. Berson.
Enfin, à St-Ouen-l'Aumone, c'est à M. ■ *
nqtre correspondant pontoisfen que revier
soin d'assurer le brusque virage à droi te <
ry, qui doit se faire avant le pont, c'a-.. u.m
avant l'entrée de Pontoise.
Puisque nous parlons de St-Ouen-1'/- .>< t v,
annonçons que le mercredi étant jour de
il sera de la plus grande prudence de ai-in?
pendant toute la traversée de cette localité.
L'arrivée à Lille
Nous avons arrêté, ainsi qu'il suit, la c'^rv.,
partie de l'ifa.ëra1re, celle qui va d'Haubo ^ ■ à
Lille, terme de la première étape.
Ayant passé le pont d'Haubourdin, ic ' *, ti-
reurs doivent brusquement tourner à gau 'h<- *■!-
prendre le chemin du hâlage jusqu'à l'enu
Lille. A ce dernier endroit, l'on trouve I. ' J .
macadamisée qui va au pont de la Qtatk
se jugera l'arrivée.
L'historique. — 1904
Reprenons l'historique du Tour de F.; d,
l'endroit où nous l'avons laissé hier :
Le 'tour de France vit 88 coureurs en ligne À Vii ti
neuve-Saint-Georges.
Auoouturier tombait à 3 kil. du départ, et a-. tmSui
vaut pas une maohine de rechange immédiate, : 1 v;'
crack de Oommentry voyait la majeure partis chances disparaitre.
Ce n'est qu'à. Nevers (227 kil. de Paris), qu :a pt-c
avoir une indication. sur l'issue de la première fci;.. ^ïï.; a.
Se présentèrent, en effet, à 5 heures du matin. A' i ...
rioe Garin et Pot hier. Ces deux coureurs ae Lèttùtyiî,
plus être rejoints. Ils atteignaient Lyon, but 's*
première étape, séparés l'un de l'autre par 5(
seulement. Garin était premier.
Cinfjuaate-troia coureurs se mirent en ligne mt
pour Iv, seconde étape. Au col de la RépubJ: '1"', < ■
coureurs de tête furent attaqués par de véntar<. -i « a
clies armés d'énorines pieux. Ils furent frappes ■.■■vu
à. terre, reçurent des pierres et ne durent leu- i.i'uï
qu'au revolver que quelques concurrents avaient. s ^»
précaution d'emportp-T.
Neuf coureurs arrivèrent en peloton au cor. • To' ■ >>
M-arseille : 1. Auoouturier, 2. Garin junior, 3. i
4. Maurice Gllirin, 5. Faure, 6. Lombard, 7. ÇDartignacq, 9. Chapuit.
Trente-spet coureurs reprirent la route à A' ,
pour franchir la troisième étape : Marseille-Touk; -
A Nîmeis, un nouvel incident se produisit, aos «
qurf" le .précédent. Furieux de voir un coureur loca; ' . ts.
lise pour fraudes dans les étapes précédentes, u" ..H.MUOI'
c,yclistes d'Alais assiégèrent le contrôle nîmois
saillirent à ooups de pierre les contrôleurs de 19, t
ainsi que les premiers coureurs qui se présentè,.
Il.am,Lturier arrivai premier à '.Toulouse, suivi ;r,¡) 'i:-;)) ,
diatanie,nt par ÜQrnet, qui ae révèle grand routier
Au départ de Toulouse, 34 partante.
A Bordeaux, Pothier coupe la ligne d'arrivée ! vi,
mier, suivi de Garin junio:r, Beaugendre, Maurir ■
Jousaelin, Auoonturi-elr. C.omet, Maitron, Ciatte". ;,
bory et vingt autres concurrents.
Maurice Garin tient toujours la tête du olasseis ' .
Trente-trois coureurs prennent le départ aux - »
Pavillons pour la cinquième étape : Bordeaux T o •
Huit coureuts restent en pelotonj ^usqu'ài ' ( • < ,
Aucoutmri,-r premier à l'emballage, suivi de K S ,
Garin ju-nior, Cornet, Maurice Garin, Pothier, J")1» <.. ),
Charles Prévost.
Et c'est la. dernière étape, aussi dure que le
Trente oou-neura répondent au dernier appel du
AprM S au mu r, tous oes ho mmes a'.a-rrétent à ï
taine, mais sana que personme l'aperçoive, le pe 'v
utn gamin de dix-sept ans, se Sauve à toutes pé 1 D
s'assure une forte avance. Il n'est rejoint qu'ap
boise.
Le peloton, vigoureusement emmené par Ane" .T :> R,
e'égT&n'e, et, lonsque la vallée de Chevr8use eist tw.tr: ■>!«•,
-il ne reste p1ua pour finir que Auoouturier, Gara: <» w-
tignacq. Ce dernier ne lâche pied qu'aux &ppr •: n*:
Pari,s, d.an.s la descente de Picardie, Au.eO'U-burier
fois de plus Gaiân à l'emballage. Dortignaoq est t' uf
à 10 .secondes.
Le clasisameni général du second Tour de Fmv.c un.
le 'aufivant : 1. Maurice Garin, 2. Pothier, 3. G-i- kî •
nier 4. Aucoutuiier, 5. Corn.et, 6. DortigIJJaCq, 7..m,
8. Catteau, 9. Fily, 10. Dargassies, 11. Samao-n,
trou, 13. Carrère, 14. Daumain, 15. Colsa.et, 16. CWUA . r.
Saget, 18. Drioul, 19. Gautier, 20. Bist, 21. D me
22. DeThaye.
22 coureurs BUT 88 partants arrivèrent au ternio
fantastique Toyage.
A la. suite d'une disqualification, de l'U.V.F. frs:.pf»t !
l«a quatre premiers, Cornet fut classé par les prenuers.
La course de cette année
Combien seront-ils cette année, les an i
Nous ne cacherons pas que l'effort qui ut;
mandé aux coureurs de 1906 est autr%--me '
midable que celui des années précédentes
Comment oser pronostiquer le nombe des vail-
Jantes qui pourront terminer sans défa...•v-i
les 5.000 kilomètres ? Espérons et attend ;s
Robert COQUELLE
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
DARRAGON CHAMPION DE FRANCE
Hier au Parc des Princes le meilleur stayer français a gagné le
Championnat de France. — Son temps est le meilleur des
Championnats depuis leur création qui remonte à 1882.
Dussot second. — Mauvaise course de Rugère. — Les courses
de vitesse.
Louis Darragon était déjà champion de France
en fait. Depuis hier 1er juillet il l'est également en
titre, le résultat est logique et pour une fois
le Championnat est allé à l'homme le plus quali-
fié pour la périlleuse tâche de défendre nos cou-
Darragon, recordmann du monde des 10 kil.
sans entraîneurs, recordman du monde des 10
et des 20 kilomètres derrière entraîneurs humains,
est incontestablement notre meilleur homme de
demi-fond. Il dépasse de la tête le reste du lot
national. C'est le seul coureur digne de lutter
avec Walthour dont il possède d'ailleurs le style
élégant et l'énergie sans égale. Nulle victoire ne
peut être mieux accueillie, car elle est la consé-
quence tTune préparation sérieuse et la consécra-
tion définitive d'une carrière déjà bien remplie.
La supériorité de Darragon a rendu le Cham-
pionnat d'hier on ne peut plus monotone. Le pou-
lain d'Hoffmann s'est promené du début à la fin,
semant &es concurrents dès le premier tour
et couvrant sans grand effort ses 80 kilomètres
dans l'heure.
Son temps sur 100 kilomètres est au surplus le
meilleur qu'on ait jamais fait dans les champion-
nats. Il bat même le temps de Contenet (1903)
établi derrière coupe-vent.
Le public a. eu' la très grande satisfaction de
voir Dussot-finir second. La performance du jeune
stayer, exempte', il est vrai, d'incidents fâcheux,
n'en est pas moins une des plus belles qu'il ait
fournies,depuis qu'il court. Dussot mérite d'arri-
ver. Encore un coup d'épaule et il figurera au
premier rang.
Bouhours, le vieux Bouhours, si vieux, que
Batchelder ne pouvait croire à sa présence —
l'Américain, par un curieux hasard, était présent
au Championnat de 1897 ! — a marché étonnam-
ment. C'est le bon « demi-sang » qui ne peut se
décider à quitter les brancards et qui est toujours
capable des plus jolis exploits. Il a battu hier Ru-
gère et Parent. C'est assez dire qu'il n'a pas fai-
li à son nom.
Rugère n'a pe justifié l'espoir qu'avaient î:Ji
naître ses dernières victoires. Le comini!f!:an
n'a jamais été dans la chasse. Peut-être avait-îl:
un engin'insuffisant.
Parent a commis l'impardonnable erreu-' de se
présenter en piste avec une motocyclette v -vife
neuve. Naturellement il est resté en panne. MoM
cela n'a rien changé au résultat. Il eût été baU ;
et bien battu par Darragon et peut-être mêmt p; "
Dussot.
Des autres, ne disons rien. Nous en dirions
Que ne sont-ils restés spectateurs ! !
Comme lever de rideau, nous avons en JU/
counye d'encouragement — de découragent t,
pour certains, car ceux-là sont toujours
— gentiment enlevée par Danjou, une course ■
primes gagnée par Massart et enfin une
scratch dans laquelle Dœrflinger a eu rai? :;n:
d'IngoJd: et d'HourPier.
Beau temps, beaucoup de monde !
Résultats techniques :
PRIX D'ENCOURAGEMENT
Réservé aux abonnés du Paro des Princes. Fi'lg s
40, 25, 15, 10, 10, 5 et 5 fr. Distance : 6 tours.
1. DANJOU,
2. Ma-rtin et Jeaok, dead-heat.
4. Gantier et Cot-trel, dead-heat ; 6. Paluti&s.
Temps : 9 m. 41 s. ; derniers 200 m. : 18 s.
Belle oounro de Danijou, qui ayant fait la plupart do*
prim,m, ee détache encore 'au dernier tour pour s&gwr
de cent mètres.
COURSE SCRATCH
A disputer en cinq séries et une finale. Distance n<.
Première série : 1. Doerfliager, 2. L. JoaoqU,¡h'\L, S
Briant. Temps : 1 m. 7 s. ; derniers 200 m. : 1.* s.
Gagné facilement.
Deuxième série : 1. Ingold, 2. Werth, 3. Cerrato.
Temps : 1 m. 5 s. 3/5; derniers 200 m. : 13 a. ?f6 '
Ingold ne s'emploie pas outre masure poo&' buttîW
ses concurrents.
Troisième série : 1. Hourher, 2. Friol jeune. 3.
Teaupa : 53 a. 1/5; derniers 200 m. : 13 a.
Malgré sa meilleure volonté, le frère de Friol ae î««;
aucune impression sur Hourliar.
,P ANNEE — N° 0085 — QUOTIDIEN
Le Numéro s 45 Centrmes
LtFNDI 2 i(TiLIET 1906 ~
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LA CONVERSION
Quand on sut dans la ville que la
construction du vélodrome était ache-
vée, la considération qu'on accordait à
M. Touffe s'en trouva doublée, car le
président diu club vélocipédique s'était
montré un des promoteurs les plus ar-
dents de ce projet.
M. Touffe était homme de progrès. Il
vantait aux jeunes gens les saines dis-
tractions du plein air. Les soirs qu'il re-
venait du cirque avec son épouse, ayant
vu travailler des aGPobat.es vigoureux et
souples, il rêvait d'une humanité plus
belle, régénérée par le sport..
Par une trop fréquente ironie du sort,
!M. Touffe était lui-même bedonnant et
court sur jambes, et le moindre effort le
omettait en nage. Ce rêveur délicat exer-
çait, dans la Grande-Rue,. l'honorable
profession de bandagiste qu'il avait hé-
ritée de son père. Les échantillons 00
notre espèce qui défilaient dans sa bou-
tique, estropiés et boiteux, manchots et
rachitiques, attristaient son âme en-
thousiaste. Et, quand il venait prendre
l'air en manches de chemise à la porte
de son magaisin, il songeait que la vie
n'est pas drôle et ne vaut pas toujours la
peine qu'on se donne pour la conserver.
Et puis il y avait Mme Touffe. C'était
une personne épaisse de corps et d'es-
prit. On sentait que son âme devait être
grasse et moite comme l'étaient ses
mains et ses joues. Elle se tenait obsti-
nément fermée à tout progrès et repré-
sentait, avec une dignité pas toujours
exempte de violence, l'ppinion aveugle
et la routine endurcie. v
M. Touffe la redoutait parce qu'elle
était bavarde et jalouse de son autorité.
Il n'avait jamais osé lui avouer qu'il pré-
sidait un club de. vél,oc.ip.èdels.Mais, pour
expliquer ses absences, il se disait mem-
bre d'une société de brancardiers, dis-
traction que Mme Touffe tolérait, parce
qu'elle lui paraissait convenir à un ban-
dagiste. Ceci explique pourquoi l'on vit
à plusieurs reprises M. Touffe sortant
'd-o erhcz lui le bras gauche orné d'un
brassard blanc marqué de la Croix de
Genève, et l'échangeant dans une ruelle
voisine pour un brassard jaune portent
ces mots : « Contrôleur » ou « Chronomé-
t.reur ».
Ainsi M. Touffe, allant donner le dé-
part d'une course sur route, se prépa-
rait des émotions sportives tout en mé-
nageant la paix de son intérieur. ■
**1(.
/ L'achèvement du vélodrome suscita, à
IM. Touffe des difficultés imprévues. Un
ijournal local avait tourné en ridicule
lies dirigeants de la société vélocipédi-
vque, lugubres en redingote au milieu
Ides coureurs en tenue légère. On récla-
mait. de ces Messieurs un appareil un
tpeu plus sportif. La critique était dure
et la sommation av^it de quoi émouvoir
'les plus tranquilles. Le comité se. réunit,
et, malgré les efforts de M. Touffe, on
décida que les dirigeants de la société
porteraient, pour l'inauguration du vé-
lodrome, un costume cycliste.
M. Touffe, au fond, se trouva enchanté
dp, cette décision, qui flattait ses goûts
esthétiques. Il balança s'il sacrifierait à
l'art la paix du ménage. Ce fut l'art qui
l'emporta. Et M. Touffe se fit faire un
icomplet de epoat -chez le tailleur La-
mousse.
Ce fut pour ce dernier un des chefs-
d'œuvre de sa . carrière. M. Touffe vint
l'essayer et en fut ravi. Il était gris, avec
un pantalon bouffant, tombant bien bas
Sur des bas de laine à côtes épaisses.
Cela faisait ressortir les grosses jambes I
:du bandagiste, qui les regarda avec com-
plaisance dans la glace. Vraiment, il
n'avait pas la finesse de lignes des acro-
bates admirés jadis, mais, plus que
ceux-ci, il donnait une impression de
puissance incontestable. Une casquette
portant l'insigne du club et des souliers
.jaunes découverts complétèrent la nou-
velle tenue de M. Touffe. Et il sortit
flans la eue pour se montrer.
Il se demanda s'il entrerait chez lui
ainsi vêtu. L'idée d'affronter Mme
Touffe en cet appareil ne lui était pas
encore venue. Il sentit un petit frisson
parcourir son dos. Mais ce ne fut qu'un
instant. S'étant de nouveau contemplé
dans une devanture, il comprit qu'une
force inconnue s'emparait de son âme.
Pâle, et résolu, très calme, il se, dirigea
vers son magasin, et entra.
n ! **$
Mme Touffe était occupée à épousseter
unie jambe de bois. Quand elle vit entrer
M. Touffe ainsi accoutré, elle laissa tom-
} ber l'objet, porta les mains à sa go>rg%
et poussa un cri, un seul; après quoi,
elle s'effondra, dans un fauteuil, éva-
nouie. Le bandagiste lui fit boi.re de l'eau
sucrée avec quelques gouttes d'arnica,
; lui frotta les tempes avec du vinaigre,
■fui tapa dans les mains. Le réveil de
Mme Touffe fut terrible.
- Que signifie cette plaisanterie, Mon-
; sieur Touffe ? cria-t-elle d'une voix ha-
j letante. Quelle est. cette mascarade in-
, digne d'un commerçant qui se respecte?
Avez-vous juré de perdre, votre clientèle,
qui n'est déjà pas 'si brillante, croyez-le !
i En toute autre circonstance, M. Touffe
Se fût démonté et excusé jusqu'à l'avilis-
sement. Mais cette fois il résista et. ' très
calme :
— Les temps sont durs, Madame
Touffe, déclara-t-il. Si vous me voyez
ainsi vêtu, c'est que je préside les con-
cours de vélocipèdes au nouveau vélo-
drome. Et vous devriez en être flère. Ma-
daine. Car sachez bien que si j'ai aCr-
capté de m'occuper de ces divertisse-
ments, c'est que j'estime que cette fonc-
tion est nécessaire au bien de nos af-
faires. Outre la considération qu'elle m,e
vaut ,dans la ville, vous ne comptez pas
les accidents toujours possibles qui,peut-
être, me donneront de nouveaux clients.
Si je l'ai fait, Madame Touffe, o'est que
j'ai cru devoir l,e faire.
Ainsi M. Touffe tenait devant sa
femme ces discours révolutionnai-res,
dont il était le premier surpris. C'est
que, malgré ce, qu'en pense la sagesse
des nations, qui est stupide, l'habit fait
véritablement le moine. Pour avoir re-
vêtu un costume de sport, M. Touffe
avait acquis, si j'ose dire, des sentiments
athlétiques. Il se sentait vaillant et prêt
aux plus rudes besognes de l'action. Il
avait envie de défier tout le monde, de
se battre en duel, d'écraser sous les ta-
lons de ses souliers découverts toute
cette foule provinciale qu'on voyait dé-
filer sur le trottoir, ricanante et médi-
sante. Il était un homme nouveau.
Il attendit, serein, une autre crise de
Mme Touffe. Elle ne vint pas. La bonne
dame s'était tue, subissant, elle aussi,
un charme inexplicable. Les yeux bril-
lants, elle venait à lui, émue et câline;
et, appuyant sur son cou ses deux gros-
ses mains moites :
— C'est vrai tout de même que tu es
beau ainsi, Monsieur Touffe, déclara-
t-elle.
Fernand BIDAULT.
La France et la Coupe Vanderbilt
L'état des négociations pour la constitu-
tion de l'équipe française. — Clément
et Panhard seuls engagés. — La date.
Ainsi que nous l'avions annoncé, hier à midi
expirait le délai accordé par le Comité de la Coupe
Vanderbîlt aux constructeurs des cinq premières
voilures françaises du Grand Prix, pour notifier
leur désir de participer à la grande course amé-
ricaine.
A l'heure fixée, le chairman, M. Jefferson de
Mont-Thompson, avait reçu seulement les ins-
criptions de deux des cinq voitures : la Clément,
et 1.1. Panhard. Ces deux véhicules se trouvent
ainsi officiellement engagés et admis dans l'équipe
française.
Voyons maintenant ce qui va se passer pour
les trois autres : l'abstention de Renault et de
Brasier déliant MM. de Mont-Thompson et Bat-
chelder de l'engagement pris par le Comité au
SUJAL du Grand Prix, ces messieurs ont pleins pou-
VOL-NS pour faire au mieux.
Nous croyons pouvoir affirmer qu'il entre dans
leurs intentions de suivre une ligne de conduite
très sportive en offrant la première des places
vacantes à la maison Darracq, comme gagnante
de 1-i course l'an dernier. La grande usine de Su-
resnes ayant déjà manifesté le désir de refaire le
déplacement, il ne resterait plus alors qu.e deux
placer, à pourvoir, dont l'une serait offerte au sui-
vant du Grand Prix, c'est-à-dire à Diétrich, et l'au-
tre attribuée à telle maison que les délégués amé-
ricain.s pourront choisir parmi celles disposées à
courir.
De toutes façons, on le voit, nous serons fix^
d'ici 'peu de jours sur la composition définitive de
l'équipe française. Et pour finir, un renseigne-
ment important : c'est le samedi 6 octobre que la
Coupe Vanderbilt se disputera cette année.
Victor BREYER
Allô ! Allô !
Chauffeurs et cyclistes, allumez vos lanternes à
8 heures 45. -
Aujourd'hui à 2 heures, courses à Saint-Cload.
Nos pronostics :
Prix des Tulipes. — Montmartre, Organdi.
Prix des Saules. — Auto Da Fé, Frileux.
Prix des Cytises. — Pont-fol, M'aroc.
Prix de la Source. — Clotho, Binky.
Handicap d'Eté. — Rameau Fleuri, Toast.
Prix des Cèdres. — Hollande, La Sarre.
Juillet.
** Le Vieux Major en dit ceci :
Du 1" au 8, temps à écladrcies et à avers68 orageuses,
avec rafraîahiseement ,se:n'Slible de la température; du 9
au 26, sauf quelques journées nuae,uses, en général très
beau et très chaud ,avec plusieurs journée» de chaleurs
tor,rides ; -violeTits orages, mais par régions ; du 27 au 31,
orages, pluies, rairaîchi.sse ment qui sera le bienvenu.
.Nous avons, en somme, déjà eu plus mal.
Statistique, édifiante statistique...
Un lecteur de notre confrère américain le
New-York Herald a écrit à ce journal :
MkmaMur,
Hier, pendant quia je me trouvais a'seM aux Champs-
Elysée,s, j',ai été étonné du nombre d'>aiutoa montant ou
descendant -l'a-vemue (].a plupart à une vitesse outrageu9e).
J'&i commencé à les comp-te-r, et je vote en .soumeta le
totai. divisé en périodes de quinze minutes :
De 4 h. 45 diu soir à. 5 heuirea.... 147 autos
De 5 heurffl à. 5 h. 15 179 —
De 5 h. 15 à 5 h. 30 177 —
De 5 hu 30 à 5 h. 45 165 —
De 5 h. 45 à 6 heures 170 —
De 6 hetirea à. 6 h. 15 ................ 197 —
lSOit, de 4 h. 45 à 6 h. 15 (1 h. 1/2) ' 1.035 autos
soit onze autos et demi à la minute, ou, environ, urne auto
chaque cinq secondes...
Et je crois cela, moi, très possible.
U fi de nos collaborateurs littéraires les plus
connus et les plus admirés, M. Jean Lor-
rain, est mort la nuit dernière, enlevé en quel-
que:; jours par une péritonite.
Nous ne voulons pas laisser partir l'auteur
de tant de pages étincelantes sans saluer son
souvenir. Avec la juste réputation que lui va-
lait son beau talent, il est venu à nous et
l' Auto a publié de lui des nouvelles d'une cou-
leur superbe et d'une observation rare.
Ajoutons ce détail : Jean Lorrain se propo-
sait d'écrire pour nous un certain nombre d'ar-
ticles sur la lutte, un des sports qu'il aimait
et dont il connaissait fort bien le monde.
Les obsèques auront lieu mercredi à Saint-
Ferdinand des Ternes.
~ Un amateur de nos amis serait désireux de
connaître le propriétaire actuel de la voi-
ture sortie de ses ateliers, portant le numéro
10,).
Donner les indications à Y Auto.
T e triomphe du pneumatique Dunlop dans
le Circuit de la Sarthe, et l'importance
colossale de cette réunion ont tant rempli nos
pages, que beaucoup d'autres succès de moin-
dre importance sportive ont dû être laissés de
côté en ces jours derniers.
N'oublions cependant pas de signaler à nos
lecteurs le succès remporté par Dunlop dans
la Coupe de Normandie (motocyclettes), où
*
Thomas, sur motocyclette Alcyon munie de
Dunlop, a. littéralement semé ses concurrents,
faisant les 165 kilomètres du parcours dans le
temps invraisemblable de 2 h. 31 m. Le troi-
sième, Contant, était également sur Dunlop.
La course de bicyclettes Béziers-Carcassonne
et retour (172 kil.) a été aussi gagnée par l'a-
mateur X..., sur Dunlop, en 5 h. 55, sans
compter d'autres succès de moindre importance.
Hie: encore au Vélodrome d'Hiver, la plus
belle épreuve amateur de l'année, le Grand c'rix
de la F.A. S. est gagné sur Dunlop.
Décidément la vogue est toujours au Dunlop,
qui maintient haut et ferme le drapeau du roi
des pneumatiques : toujours imité mais jamais
égalé !
Xî ien dommage que le pneu Hutchinson n'ait
pas pris part au Circuit de la Sarthe. Sa
résistance merveilleuse lui assurait la victoire,
ma:-; les conducteurs proposent et les directeurs
disposent... N'empêche qu'on ne tardera pas à
le voir à l'œuvre, car il sait s'imposer par sa
qualité inimitable. <
Ta magnéto Simms-Bosch est aujourd'hui
intimement liée à la construction en pro-
grès. Aussi ne doit-on pas être surpris de lui
voir partager les grands succès qui restent : les
sept premiers de la Coupe Gordon Bennett l'em-
ployaient. Dans le Grand Prix de la Sarthe,
tous s'en servaient à l'exception de deux qui,
du reste, ne sont que dans les places reculées.
TV os constructeurs d'automobiles savent-ils
que le gaz pauvre est excellent pour le
chauffage des fours à cémenter ?
Savent-ils que ce gaz, provenant de deux
« gazogènes Pierson » de 300 chevaux l'un,
chauffe les fours d'une de nos plus importantes
fabriques d'automobiles depuis longtemps déjà ?
MM. Pierson sont passés spécialistes en ma-
tière de gaz économique et viennent encore
d'acquérir d'importants brevets pour la fabri-
cation du gaz à l'es* -
LE TELEPHONISTE
L'INAUGURATION
DU MONUMENT DE BÉCONNAIS
Us
Bordôaux, 1'r juillet (par dépêche). — Tout le
monde a encore présent zi la, mémoire le tragigue
accident d'automobile qui, le 2 juillet 1904, coûta
la vie à Béconnais et à son mécanicien Bernard,
à 3 kilomètres de Labouheyre, sur la route de
Bayonne.
On sait que l'Auto prit l'initiative d'une sous-
cription pour élever un monument commémora-
tif sur le lieu même de l'accident.
L'inauguration a .eu lieu aujourd'hui avec toute
la solennité désirable. De nombreux chauffeurs
avaient tenu à accomplie ce pieux pèlerinage. Ci-
tons MM. Launeluc-Sanson., président de l'A.C.B.;
Mesn-ard, vice-ptrésident ; Jiel-Laval, Laffitte, Bord,
Soubiran, Lannes et Léon, etc., auxquels de nom- j
(Cliché Panajou)
M. BARON
Maire de Labouheyre (Landes)
breuses personnalités sportives s'étaient jointes :
MM. Pujo, délégué du comité-directeur de l'U.
V.F.; Azera, président du Philocycle Bordelais ;
Paoli, Alphonse Bacon, maire de Labouheyre ;
Ipousteguy, ma.i.re de Lac Léon ; Sargos, conseil-
ler général ; Darrigrand, conseiller général ; Mau-
rice Vigneau, Frédéric Bacon, Gaston de Pontenx,
Tastet, Arnaudin, et enfin, Alfred Duprat, archi-
tecte, et Lolseau Bailly, sculpteur du monument.
M. Adolphe Massat représentait la famille dé
Béconnais.
Ce fut une cérémonie simple et touchante qui
se développa dans la grandiose lande tout em-
preinte d'un caractère sauvage. Au nom des sous-
cripteurs de l'Auto. Maurice MarLin fit la remise
du monument à l'administration des Ponts et
Chaussées et communes de Labouheyre, et en
termes pleins d'éloquence retraça le tragique
accident.
Après avoir remercié tous ceux qui collabo,i-i,,-
rent à l'érection du monument, Maurice Martin
termina son discours au milieu des applaudisse-
ments unanimes.
Après lui, Lannelue-Sanson, président dei TA.
C.B. et président d'honneur de la section de Bor-
deaux de l'Union des Mécanos Français, parla et
salua la mémoire de Béconnais, puis Pujo, au
nom de l'U.V.F.. retraca la carrière du cham-
pion cycliste que fut Béconnais. Enfin, M. Bacon,
maire de Labouheyre, assura l'assistance que ses
administrés et lui prenaient religieusement le l
monument sous leur sauvegarde.
A midi. un banffilet cent couverts eut lieu à
l'hôtel de Franoe. -
— G. AMIGUES.
VÉLODROME BUFFALO
LA FÊTE NOCTURNE DU «TOUR»
Les Six Heures pour tandems — Boxe,
bal et mât de cocagne. — Le prix
des places. — Progamme
complet.
Si le temps beau et chaud dont nous avons
été gratifiés hier se maintient, la grande fête de
nuit organisée pour demain soir à Buffalo à l'oc-
casion du départ du Tour de France est assurée
d'un succès complet. Pour la première fois de-
puis longtemps, en effet, nous assisterons sur un-
vélodrome à une véritable fête populaire dont le
sport ne fera pas exclusivement les frais, puis-
que, en outre de la course de six heures pour
tandems, il y aura matches de. boxe, grand bal
Champêtre, mât de cocagne et réjouissances di-
'verses.
Voici d'ailleurs le résumé du programme :
De 5 h. 30 à 11 h. 30 : course de six heures pour
•tandems.
Pendant la course : matches de boxe anglaise
(Fischer contre Dersonnes) et française (Mouës
contre Ch,%b ri er):
De 11 h. 30 à 3 heures du matin : grand bal sur
la pelouse.'
A 3 heures : mat de cocagne (premier prix :
une bicyclette offerte par la maison J.C.), con-
cours divers.
De 3 h. 30 à 5 heures : opérations de contrôle
du Tour de France.
A 5 heures : départ de la course.
Voilà de quoi satisfaire les plus enragés, sem-
ble-t-il. D'autant que le prix des places du côté
« populaire JI sera ramené uniformément à 1 franc
pour les virages et les gradins, le pesage et les
loges restant au tarif habituel.
La course de six heures pour tand.1s, qui
constitue le clou de la soirée, promet d'être extrê-
mement intéressante. Elle doit réunir au mini-
mUln une douzaine d'excellentes équipes entre
lesquelles la lutte sera palpitante, grâce aux
nombreuses primes allouées aux leaders.
Le départ en sera donné à .5 h. 1/2 précises,
ceci pour permettre aux gens qui ne tiennent pas
à nasser la nuit d'être rentrés chez eux avant
minuit.
Robert COQUELLE.
LES MUSES AUTOMOBILES
Autres Temps
Jadis, au temps du Moyen-Age,
(Ce qui ne nous rajeunit pas),
Lorsqu'ils s'en allaient en voyage,
Ou partaient vers quelques combats,
Les chevaliers n'auraient eu garde
De ne dire un galant bonjour, —
Amour, amour,
Et troubadour !—
A la dame qui les regarde,
En haut, tout en haut de la tour.
Et à la « gente châtelaine .,
— C'était ainsi qul;ils l'appelaient, —
ID'un tendre amour mon âme mt pleine,
Et mironton, et mirontaine /..TP
Ils chantaient un petit couplet
. Pour dire leur flamme et leur peine.
Puis s'éloignaient, l'allure fière,
Sur leur cheval bardé de fer,
„ (Avec lequel ils devaient faire
Du douze de moyenne,
A peine ! —
Mais, dans un geste d'épopée,
Brandissartt leurs lourdes épées,
Leur âme restait — douce chaîne ! —
Et mironton, et mitontaine, —
Uniquement préoccupée
De cette « gente châtelaine JI /...
Pour nos modernes chevaliers,
Les choses sont très différentes ;
Ils ne montent pas un coursier, —
Des chevaux, ils en ont cent trente,
Cent dix, ou, pour le moins, soixante;
Des lunettes,
Une casquette,
Détrônent,
Sur leur tête,
Le heaume ;
Et on les a vus, sans pudeur,
Piemplacer l'armure abolie
Par le parapluie
Du chauffeur :
Autres temps, Messieurs,
Autres mœurs!
Mais surtout, et ceci mérite
Au plus vite
D'être noté,
Ceci mérite, en vérité
L'attention que, pour ce trait,
Je voudrais,
Et je sollicite.
Tous, dans leur âme diligente,
Ont le souci compréhensible,
Non plus de « châtelaines gentes s,
Mais hip.n 71P. itintas n.mnnihlpc
FRANC-NOHAIN
LA NOUVELLE BALAYEUSE-ARROSEUSE
La Ville de Paris vient 'de faire l'acquisition
d'une balayeuse-arroseuse automobile qui, a
fonctionné dès ces jour.s-ci dans'les quinzième et
seizième arrondissements. ' •
Le moteur est un de Dion-Bouton. 15 ch. qui
fait trois vitesses : 10, 12 et 15 à l'heure. Le véhi-
cule pèse 2,500 kilos. Il comporte un réservoir à
eau de 2 m. cubes 1/2. t
| La balayeuse-arroseuse automobile
LE TOUR DE FRANCE 1906
(4e ANNÉE)
Organisé par l'AUTO, du 4 au 29 juillet — 25,000 francs de prix
Encore 48 heures. — La fête du départ. — Derniers renseigne-
ments sur la route. — Comment l'on finira. — La première
étape à Lille. — L'historique.
Le grand jour approche. Dans 48 heures le
vaillant^ peloton sera en ligne sur le Boulevard
de Villrers, à NeuiUy, devant une foule encore
plus enthousiaste que celle que nous eûmes l'an
dernier à Noisy-le-Grand.
Après'-demaiiii l'interminable circuit sera enta-
mé, jet déjà se posera dans l'esprit de tous les
sportsmen cette troublante question : qui succè-
Maurice Garin, Cornet et Trousselier ?
Déjà de nombreux coureurs de province sont
arrivés à Paris. Quant aux Parisiens, ils* ont
cessé tout le travail, n'attendant plus que le
signal ! r
La nuit du départ
uene ÎOIS, nous allons avoir un départ sortant
véritablement de la formalité. La proxirrtité du
Véloîlrorïïe Buffalo nous a, en effet, incités à or-
ganiser une f&te. de'nuit dont on trouvéra, le pro-
gramme d'autre part.
Jusqu'à l'aube, les sportsmen désireux d'assis-
ter à J'envolée de nos grands cracks routiers
lîiîAtJVET ~ 1 1 .1
pourront donc se avertir tout en assistant aux
opérations du contrle, toujours très intéressant
à suivre, Et puis l'on dansera !...
Les entraîneurs
Aûn d'éviter les accidents, les coureurs devront
ne prendre leurs entraîneurs qu'à l'entrée de la
forêt de Saint-Germain. La plus grande prudence
lear est recommandée dans les traversées de Be-
zons, Maisons'-Laffitte A partir de la forêt. les
concurrents auront donc toute-laflitude pour for-
cer le tram
"es entraîneure sont donc autorisés de Mai-
sons-Laffitte (sortie), à Amiens (entrée). Tout cou-
reurs quîgérait surpris derrière un entraîneur
en dehors de ce pacours, seait mis hors de course
sans plus tarder.
Le poinçonnage des machines
Les concurrents qui nous ont annoncé leur in-
'tention de faire poinçonner leur machine devront
se présenter l'avant-veille et la veille de la pre-
mière étame, c'est-à-dire aujourd'hui lundi et de-
mai 'mârdî, dans lacour de l'Auto.
Les .,Opéra-ti,oris du Qoinçonnage auront lieu de
6 à 8 heures du soir.
N'OUÏS frapperons un Signe conventionnel et le
numéro èrengagement du coureur sur : 1. L'axe
du pédalier. 2. La pièce de raccord du tube de
direction. 3. la plaque de la tête de la fourche, 4.
L'axe de la roue avant, 5. L'axe de la roue arriè-
re.
Tous ces poinçons seront vérifiés au terme de
chaque étape, dans la rrilnute qui suivra l'arrivée
du coureur et la liste des coureurs ayant terminé
l'étape sur la même machine sera publié par
l'Auto, avec désignation de la marque.
Quelques errata
Quelques petites rectifications ou additions à
l'itinéraire détaille de la première étape, telle
que nous l'avons publié Hier.
Tout d'abord, le contrôle de Lens sera établi
non au café Huleux ainsi qu'il a été dit par erreur
mais bien au café Prévost rue Eugène Bol<^'^
Ensuite, il convient d'ajouter à la liste .r i 4
collaborateurs : à Montdidier, le nom de ^ J
laruelle, secrétaire du Sporting-Club qui -J M O
ainsi que son Club à notre disposition; à. ^ " v
notre ancien correspondant, M. Berson.
Enfin, à St-Ouen-l'Aumone, c'est à M. ■ *
nqtre correspondant pontoisfen que revier
soin d'assurer le brusque virage à droi te <
ry, qui doit se faire avant le pont, c'a-.. u.m
avant l'entrée de Pontoise.
Puisque nous parlons de St-Ouen-1'/- .>< t v,
annonçons que le mercredi étant jour de
il sera de la plus grande prudence de ai-in?
pendant toute la traversée de cette localité.
L'arrivée à Lille
Nous avons arrêté, ainsi qu'il suit, la c'^rv.,
partie de l'ifa.ëra1re, celle qui va d'Haubo ^ ■ à
Lille, terme de la première étape.
Ayant passé le pont d'Haubourdin, ic ' *, ti-
reurs doivent brusquement tourner à gau 'h<- *■!-
prendre le chemin du hâlage jusqu'à l'enu
Lille. A ce dernier endroit, l'on trouve I. ' J .
macadamisée qui va au pont de la Qtatk
se jugera l'arrivée.
L'historique. — 1904
Reprenons l'historique du Tour de F.; d,
l'endroit où nous l'avons laissé hier :
Le 'tour de France vit 88 coureurs en ligne À Vii ti
neuve-Saint-Georges.
Auoouturier tombait à 3 kil. du départ, et a-. tmSui
vaut pas une maohine de rechange immédiate, : 1 v;'
crack de Oommentry voyait la majeure partis
Ce n'est qu'à. Nevers (227 kil. de Paris), qu :a pt-c
avoir une indication. sur l'issue de la première fci;.. ^ïï.; a.
Se présentèrent, en effet, à 5 heures du matin. A' i ...
rioe Garin et Pot hier. Ces deux coureurs ae Lèttùtyiî,
plus être rejoints. Ils atteignaient Lyon, but 's*
première étape, séparés l'un de l'autre par 5(
seulement. Garin était premier.
Cinfjuaate-troia coureurs se mirent en ligne mt
pour Iv, seconde étape. Au col de la RépubJ: '1"', < ■
coureurs de tête furent attaqués par de véntar<. -i « a
clies armés d'énorines pieux. Ils furent frappes ■.■■vu
à. terre, reçurent des pierres et ne durent leu- i.i'uï
qu'au revolver que quelques concurrents avaient. s ^»
précaution d'emportp-T.
Neuf coureurs arrivèrent en peloton au cor. • To' ■ >>
M-arseille : 1. Auoouturier, 2. Garin junior, 3. i
4. Maurice Gllirin, 5. Faure, 6. Lombard, 7. Ç
Trente-spet coureurs reprirent la route à A' ,
pour franchir la troisième étape : Marseille-Touk; -
A Nîmeis, un nouvel incident se produisit, aos «
qurf" le .précédent. Furieux de voir un coureur loca; ' . ts.
lise pour fraudes dans les étapes précédentes, u" ..H.MUOI'
c,yclistes d'Alais assiégèrent le contrôle nîmois
saillirent à ooups de pierre les contrôleurs de 19, t
ainsi que les premiers coureurs qui se présentè,.
Il.am,Lturier arrivai premier à '.Toulouse, suivi ;r,¡) 'i:-;)) ,
diatanie,nt par ÜQrnet, qui ae révèle grand routier
Au départ de Toulouse, 34 partante.
A Bordeaux, Pothier coupe la ligne d'arrivée ! vi,
mier, suivi de Garin junio:r, Beaugendre, Maurir ■
Jousaelin, Auoonturi-elr. C.omet, Maitron, Ciatte". ;,
bory et vingt autres concurrents.
Maurice Garin tient toujours la tête du olasseis ' .
Trente-trois coureurs prennent le départ aux - »
Pavillons pour la cinquième étape : Bordeaux T o •
Huit coureuts restent en pelotonj ^usqu'ài ' ( • < ,
Aucoutmri,-r premier à l'emballage, suivi de K S ,
Garin ju-nior, Cornet, Maurice Garin, Pothier, J")1» <.. ),
Charles Prévost.
Et c'est la. dernière étape, aussi dure que le
Trente oou-neura répondent au dernier appel du
AprM S au mu r, tous oes ho mmes a'.a-rrétent à ï
taine, mais sana que personme l'aperçoive, le pe 'v
utn gamin de dix-sept ans, se Sauve à toutes pé 1 D
s'assure une forte avance. Il n'est rejoint qu'ap
boise.
Le peloton, vigoureusement emmené par Ane" .T :> R,
e'égT&n'e, et, lonsque la vallée de Chevr8use eist tw.tr: ■>!«•,
-il ne reste p1ua pour finir que Auoouturier, Gara: <» w-
tignacq. Ce dernier ne lâche pied qu'aux &ppr •: n*:
Pari,s, d.an.s la descente de Picardie, Au.eO'U-burier
fois de plus Gaiân à l'emballage. Dortignaoq est t' uf
à 10 .secondes.
Le clasisameni général du second Tour de Fmv.c un.
le 'aufivant : 1. Maurice Garin, 2. Pothier, 3. G-i- kî •
nier 4. Aucoutuiier, 5. Corn.et, 6. DortigIJJaCq, 7..m,
8. Catteau, 9. Fily, 10. Dargassies, 11. Samao-n,
trou, 13. Carrère, 14. Daumain, 15. Colsa.et, 16. CWUA . r.
Saget, 18. Drioul, 19. Gautier, 20. Bist, 21. D me
22. DeThaye.
22 coureurs BUT 88 partants arrivèrent au ternio
fantastique Toyage.
A la. suite d'une disqualification, de l'U.V.F. frs:.pf»t !
l«a quatre premiers, Cornet fut classé par les prenuers.
La course de cette année
Combien seront-ils cette année, les an i
Nous ne cacherons pas que l'effort qui ut;
mandé aux coureurs de 1906 est autr%--me '
midable que celui des années précédentes
Comment oser pronostiquer le nombe des vail-
Jantes qui pourront terminer sans défa...•v-i
les 5.000 kilomètres ? Espérons et attend ;s
Robert COQUELLE
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
DARRAGON CHAMPION DE FRANCE
Hier au Parc des Princes le meilleur stayer français a gagné le
Championnat de France. — Son temps est le meilleur des
Championnats depuis leur création qui remonte à 1882.
Dussot second. — Mauvaise course de Rugère. — Les courses
de vitesse.
Louis Darragon était déjà champion de France
en fait. Depuis hier 1er juillet il l'est également en
titre, le résultat est logique et pour une fois
le Championnat est allé à l'homme le plus quali-
fié pour la périlleuse tâche de défendre nos cou-
Darragon, recordmann du monde des 10 kil.
sans entraîneurs, recordman du monde des 10
et des 20 kilomètres derrière entraîneurs humains,
est incontestablement notre meilleur homme de
demi-fond. Il dépasse de la tête le reste du lot
national. C'est le seul coureur digne de lutter
avec Walthour dont il possède d'ailleurs le style
élégant et l'énergie sans égale. Nulle victoire ne
peut être mieux accueillie, car elle est la consé-
quence tTune préparation sérieuse et la consécra-
tion définitive d'une carrière déjà bien remplie.
La supériorité de Darragon a rendu le Cham-
pionnat d'hier on ne peut plus monotone. Le pou-
lain d'Hoffmann s'est promené du début à la fin,
semant &es concurrents dès le premier tour
et couvrant sans grand effort ses 80 kilomètres
dans l'heure.
Son temps sur 100 kilomètres est au surplus le
meilleur qu'on ait jamais fait dans les champion-
nats. Il bat même le temps de Contenet (1903)
établi derrière coupe-vent.
Le public a. eu' la très grande satisfaction de
voir Dussot-finir second. La performance du jeune
stayer, exempte', il est vrai, d'incidents fâcheux,
n'en est pas moins une des plus belles qu'il ait
fournies,depuis qu'il court. Dussot mérite d'arri-
ver. Encore un coup d'épaule et il figurera au
premier rang.
Bouhours, le vieux Bouhours, si vieux, que
Batchelder ne pouvait croire à sa présence —
l'Américain, par un curieux hasard, était présent
au Championnat de 1897 ! — a marché étonnam-
ment. C'est le bon « demi-sang » qui ne peut se
décider à quitter les brancards et qui est toujours
capable des plus jolis exploits. Il a battu hier Ru-
gère et Parent. C'est assez dire qu'il n'a pas fai-
li à son nom.
Rugère n'a pe justifié l'espoir qu'avaient î:Ji
naître ses dernières victoires. Le comini!f!:an
n'a jamais été dans la chasse. Peut-être avait-îl:
un engin'insuffisant.
Parent a commis l'impardonnable erreu-' de se
présenter en piste avec une motocyclette v -vife
neuve. Naturellement il est resté en panne. MoM
cela n'a rien changé au résultat. Il eût été baU ;
et bien battu par Darragon et peut-être mêmt p; "
Dussot.
Des autres, ne disons rien. Nous en dirions
Que ne sont-ils restés spectateurs ! !
Comme lever de rideau, nous avons en JU/
counye d'encouragement — de découragent t,
pour certains, car ceux-là sont toujours
— gentiment enlevée par Danjou, une course ■
primes gagnée par Massart et enfin une
scratch dans laquelle Dœrflinger a eu rai? :;n:
d'IngoJd: et d'HourPier.
Beau temps, beaucoup de monde !
Résultats techniques :
PRIX D'ENCOURAGEMENT
Réservé aux abonnés du Paro des Princes. Fi'lg s
40, 25, 15, 10, 10, 5 et 5 fr. Distance : 6 tours.
1. DANJOU,
2. Ma-rtin et Jeaok, dead-heat.
4. Gantier et Cot-trel, dead-heat ; 6. Paluti&s.
Temps : 9 m. 41 s. ; derniers 200 m. : 18 s.
Belle oounro de Danijou, qui ayant fait la plupart do*
prim,m, ee détache encore 'au dernier tour pour s&gwr
de cent mètres.
COURSE SCRATCH
A disputer en cinq séries et une finale. Distance n<.
Première série : 1. Doerfliager, 2. L. JoaoqU,¡h'\L, S
Briant. Temps : 1 m. 7 s. ; derniers 200 m. : 1.* s.
Gagné facilement.
Deuxième série : 1. Ingold, 2. Werth, 3. Cerrato.
Temps : 1 m. 5 s. 3/5; derniers 200 m. : 13 a. ?f6 '
Ingold ne s'emploie pas outre masure poo&' buttîW
ses concurrents.
Troisième série : 1. Hourher, 2. Friol jeune. 3.
Teaupa : 53 a. 1/5; derniers 200 m. : 13 a.
Malgré sa meilleure volonté, le frère de Friol ae î««;
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