Titre : L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-07
Contributeur : Desgrange, Henri (1865-1940). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327071375
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 octobre 1906 07 octobre 1906
Description : 1906/10/07 (A7,N2182). 1906/10/07 (A7,N2182).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4623092z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-248
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/10/2016
L'Auto
. -7* 0LNNËË --u N° 21$2 ~ QUOTiDIEN '.
<.Le Numéro : S Centimes
.,>:~ . 1 DIMANCHE 1 7 OCTOBH.MAUtJd :
V RÉDACTION, ADMINISTRATION
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UNE " BALLADE " RÉTROSPECTIVE
Aujourd'hui, dimanche, à 10 heures du matin, quatre-vingt treize
anciens et jeunes cyclistes, possesseurs de « vélocipèdes histo-
riques », se trouveront sur la placé de la Concorde. — Ils iront
après avoir passé chacun, pour son compte, la revue de tous
ces respectables véhicules, faire une courte promenade au Bois
et assisteront ensuite, si le cœur leur en dit, au plongeon du
« Dare-Devil » Schreyer, à Buffalo,
Le lundi £4 septembre,nous écrivions les lignes
suivantes :
Notre rédacteur en chef faisait récemment appel à tous
ceux qui peuvent prêter leur concours à 11. Gustave Rives,.
Je distingué commissaire général du Saion, dama l'exécution
de ,wn excellente idée : le Musée rétrospectif de la bicy-
clette. Le-s possesseurs d'a-ntîques véhiculE:lS depuis la
drailsie,nine i-iisqii'aii-x .premières bicyclettes munies de p-neu-
matiques en passant par l'araignée et le orypto., les
bibliophiles qui feuillettent parfois des traités d"entraîne-
ment datant de l'époque héroïque se feront à coup sûr un
plaisir et inêznc un devoir d'envoyer ces intéresslllIlta
« documents sportifs » à la section r6tro,-peetiye, nous en
sommes cerrtain.s...
L'A.1!to a pensé, de isoïi côté, qu'il serait petit-être utile
de faire, en quelque sorte, une revue d'appel de tous les
véhicules démodés gui peuvent être cla£Géo puirmi les ser-
Le départ
sera, naturellement, donné à 10 heures précisés
par notre-inspecieur général Georges Abran. Les
fonctions, purement honorifiques,' de starter ne
sauraient être dévolues à un autre qu'à lui.
Non seulement Abran tirera le coup de pister
liet décisif, mais encore il prendra part à la
Ballade sur l'auto-hippique Bonmarchand, bien
connue de nos lecteurs. Ce véhicule, à la fois
historique et Il anle-bistorique » ne saurait dA-
parer notre théorie de « Balladeurs 1).
L'itinéraire
n'a pas varié : Place de la Coneorcle, avenues
des Champs-Elysées et de la Grande-Armée, du
#
LA SEXTUPLETTE GROSSOT ..1 ~'.
TMMt9 auxiliaires — et la. territoriale — de notre grands
àrmée-;OTclMite. L: -
Si dj projet peut isonrir.e à qu-elques vétérans do no»
luttes cou rto,ise S, qu'ils adressent leur «ng&geiment -
gratuit bien entendu — à l'Auto, avec la; marque -de leur
« monture ;> et eon... âge approximait?if.
Les lecteurs de l'Auto, cette vaillante phalange
de sportsmen de la première heure, ont répondu
aussitôt à notre appel.' Nous n'avons pas reçu
en effet moins de quatre-vingt treize inscrip-
tions, ce qui nous promet une véritable revue
de tous les véhicules préhistoriques.
Quelques spécimens
. Nous reverrons une fois encore le grand bi,
« l'araignée », comme nous l'appel-lions, impo-
sant et magnifique sur ses roues si frêles, son
frère aîné, le vélocipède Michaux, que nous de-
vons à Pierre Michaux, l'inventeur de la pé-
dale (l'un de ces véhicules sera piloté par : M.
■ Francisque Micnaux, fils du célèbre construc-
teur) ; les cryptos Mégret, modèle 1S91, et Rudge
1892, les triplettes llumber et Strock, la biey-
clette Valère, de Dacier, le tricycle 18G6.de Sar-
gent, l'inventeur de la chaîne , le Rot.ary 1884,
de la maison Clément, le tandem La Française
1896, le tri-tandem à trois places Rudge. Nous
aurons aussi la fameuse sextuplette Grossot .qui,
en 1896, au Parc des Princes, entraînait Büu-
rotte, et iL la piste municipale son inventeur
G.t--ossol, ; la bicyclette Grossot 18\)3, qui sera pi-
lotée par M. F or terre et possède le plus grand
développement du 'iiiond-e : mètres ! la bi-
cydette de grand luxe 1896, à tube cylindre-
conique, qui fut la plus grande nouveauté de
l'époque, et nombre d'autres antiquités cyclistes.
Certes, quelques modèles manquent à l'appel,
comme 1' « Imbattable », tricycle illustré par Mé-
dinger, la bicyclette articulée « Whipette ». la.
manivelle coudée PachoT ,que ce coureur expéri-
menta à Lille, cians son match contre Corre, et
nombre d'autres que nous verrons probablement
au musée rétrospectif du cycle, que nous de-
vrons tL M. Rives, l'éminent commissaire géné-
ral du prochain Salon.
Qu'il nous soit donc permis de remercier ici
tous les sportsmen qui ont bien voulu nous
prêter leur concours pour cette tentative de
« résurrection cycliste )J.
On remarquera que deux dames, Mmes Pé-
r8Td et Leinden, se sont fait inscrire pour notre
ballade ; un ban pour ces vaillantes sporisvvo-
men..
Parmi les notabilités qui assisteront comme
acteurs ù. cette petite Fête du Souvenir, nous rele-
vons les noms, par ordre d'inscription, de MM.
de Cleves, l'habile directeur de la marque « La-
bor >,, Gayaud, le directeur de la F.N.; Durand,
le directeur du Vélodrome d'Hiver, Louis Loste,
ancien champion. de France,maintenant voyageur
chez Dunlop, les constructeurs ou représentants
bien connus Foureaux, Dacier, Bonmarchand,
Valère, Cnarlier-Desvarennes, M. Ernest Arch-
Ideacoiï, d apôtre de 'l'aviation ; nos confrères
ou collabora eurs Fr-antz Reichel, du Figaro, qui
viendra sur un monocycle, d'Ache, Coquelle. Ch.
B,iv,i.-Lid, Gi iton, le « Dare Devi1 „ Schreyer, et
nombre et auti es qui nous excuseront de ne les
point citer.
1 Bois de Boulogne, Suresnes et, retour à Buffalo,
où les participants à "la Ballade rétrospective
pourront assister au plongeon de Schreyer sur
la présentation d'une entrée de faveur qui leiir
. sera remise au départ par notre collaborateur
Charles Ravaud.
Les engagements
1. Lefebvre, sur bicycle 1886, marque X...; 2. L.B.
Fanor, sur bicycle 85, Truffauit ; 3. De Clèves, sur biev-
cle New-Howe ; 4. Hauffeurt, sur bicycle 87 Haufeurt ; 5.
Gayaud, sur bicycle 83 Truffa.iilt ; 6. Guiton, sur bicycle
83 Truffauit ; 7. H. Oudot, sur Acatène--%I étropole ; 8. Dii-
rand, sur. bicycle Ooventz-y (18S3) ; 9. Sotinel, sur bicycle
Michea.ux (18S9) ; 10. Louis Loste, sur bicycle Truf-
fault (188:3).
11. Robert Coquelle, sur triplette Humber 1895; 12.
Schreyer, sur triplette Humber 1895 ; 13. Gabriel Baron,
sur triplette Humber 189:;; H. Edmond Nadaud, sur
bi 1886, X...; 15. Henry Charbonnier, tricycle 1806, Hum-
ber; 16. Désiré Amaudry, tri 1893, Humber 17. Ch. lla-
vaud, tri 1800, Sarg-ent ; 18. Lecointre, tricycle 1894, Hu n-
ber ; 19. Mirai, bicycle 18S7, X...; 20. Miltej&seau, bicycle
1883, ' Oniray.
21. William Oostenbrock, triplette 1895, X...; 22. Emile
Humet, triplette 1895, X... ; :H. Charles Oostenbrock, tri-
plette 1895, X... ;" 24. Fourca.ux, tandem 1893, Valère; 25.
Porcher, tandem 1893, Valère; 26. A. Bonmarchand, bi-
cycle 1888, Peugeot; 27. Dacier, bicyclette 1895, Valère;
■J8. Valère, bicyclette 1896, Valère; *29. Bernadou, bicy-
clette 1896, Valère; 30. Desvilles, bicycle 18S4, ÀÍichallY.
31. Gaucher, bicyclette 1886, Vincent; 32. lloulay, bicy-
cle 1861, Société Parisienne ; 33. E. Ney, tricycle 1895,
Clément; 34. Ney, tricycle 189;3, ','-ey ; '35. GrenouiIJon,
bicyclette en bois, X...; 36. Tei,ssedon, bicycle 183:3, Smith;
37. Auzero, bicyclette 1883, Kochet'; S8.t M. 'Herbs'ter, bi-
cycle 1834, Michaux; 39. E. Lehmami, bicyclette 1886,
Princesse; 40. E. Berteaux; tricycle 1888, Kudsrc.
41. E. Jenin, .sur bicycle 1870, X... ; 42.- G. lioché, sur
triplette 1©5, Strock ; 43. J. Gillet, .sur triplette 1895,
Strock; 44. X..., sur triplette 1895, Strock; 45. E. Poitry,
sur bicycle 1876 Hnman, Herber et Couper ; 46. B. Oha-
renton, isur tricycle 1887, Itudg-e ; 47. L. Pérard, bicy-
clette 1895, Ooventry ; 48. Mme Ptrard, bicycl-stt'e 189G,
, Tîoctet ; 49. :Ma.x Antoine, bicyclette 1895, Poder&en ; 50.
L. Ciia r i i er-De e vare n D e a, bicycle 1865, I%Iare.
j 51. Albert d'Ache, Cvclidéal ; 52. Wacheux, bicvclette
i 1881, X...; 53. Grc-.ssot,. sextuplette 1894 Gro.ssot; 54" X
! sextuplette 1894 Grosr-ot ; 55. X...,. sextuplette 1894 Groerot;
56. G. Durand, sextup!ette 1894 Gftsûot; 57. X..., sex-
tuplette 1894 Grossot; 58. L. Bertrand, .sextuplette 1894
Grossot ; 59. Forterre, bicyclette 1895 Grossit - 60. Hal-
lot. bicyclette 1836 Grossot.
61. Cav. Tafanari, Rotary 1894 Clément; 6'2. A. Derien
j bicydette 1883 Rudge; 6'3. H. Frey, bicyclette 1888, X... •
(H. P. Van Gocthen, bicyclette 1SS5 X...; 65. J. Dacier'
tricycle 189:1, Humber ; 66. R. Fournier, Crypte 1891 Mé-
gret ; 67. Jouvence, Tricycle 1888 *X... ; 68. Gary bicy-
ole'tta 1895 Diamond; 69. Mcfurot, bicyclette 1895 Le
Boucher; 70. L. Clair, bicycle 186S Michaux.
71. R. Fouclié Crypto 1892 Rudge ; 72. - Y. Roubeaud,
bicycle 1866 Poulet; 73. Ernest Archdéacon, bicyclettè
1896 Valère; 74. Lazerge», bicycle 1885 Singer; 75. E.O.P.,
bioy.s!ette X., -X. ; 76. Mme et )f. Leinden, tandem 189G
La Française ; 78. L. LoiiT-,Y, bicycle 1878 X... ; 79. -NI.
Labrosse, bicyclette 1890 X...; 80. B. Clément et ses de.ux
fils sur tri-tandem 11 3 places 1839 Rudge.
83. Maxime, bicyclette 1896 Clément; 81. Gautier, bi-
cycle 1887 Rudge ; S.J. LéVi" l, bicycle 1868 Meyer; 86. A.
Marchand, bicycle 1884 Clément; 87. R. Joly" bicyclette
1892 Clément; 83. X..., Crypto 1893 X...; 89. E. Erapfft,
bicyclette ]838 X... ; 90. Francisque Michaux, véloci-
pède 1864 Michaux.
91. Puebautier, bicycle 1887 Besnard ; 92. Frantz Reichel,
mo-nooy,ale 1892 Teilie-r ; 93. Louis Barré, bicyclette 1890
Terrot.
Et maintenant, un dernier souhait -- toujours
le même, puisque les clichés journalistiques sont
plus vieux que les vélocipèdes : qu'il fasse beau !
LUSIGNY
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bois de
Boulogne.
Nos pronostics : '
Prix de la Cascade, — Parana, Cake Dance.
Prix Saint-Firmin. — Neuil, Toast.
Prix de Neiomarket. — Vincent, Red Pole.
Prix du Conseil Municipal. — Ecurie yagliario,
Maintenon.
P J'ÎX 'des Gravilliers. — Chabraque, Article Pre-
mier.
Prix de l'Aqueduc. — Rameau Fleuri, TyroL
T 'automobilisme.
^ Sous ce titre, simple mais éloquent, un
écrivain de rare valeur (hum!) doublé d'un
homme spirituel (re-hum !), M. E. Person pu-
blie dans l'Union Républicaine de Châlons
(Marne), deux colonnes de littérature éton-
nante.
Je vous en donnerai une idée, d'abord en
vous citant ce jeu de mots : l'auteur parlant de
Pic X, ajoute qu'après le Pape, il y-a les sous-
papes ! Nouveau, hein, et drôle, et fin !
Ensuite, pour conclusion, M. Person adopte
cette phrase, attribuée à un à brave camiÕll-
neur » qui, naturellement, parlait ainsi des
chauffeurs : - ' .. ' ;
Ah! les erna 'illes, ah! les Assassins! Vous verrez que
nous serons obligés c1tJ ne. plus sortir sans fuisil et de les
canarder oomme des chiens enragés.
'Le camionneur, ajoute le' maître journaliste, était un
peu vif et. radical : au fond, il Il raison et son intention
est bonne. Puisse le gouvernement «'en inspirer.
j Persônne, pour mieux encourager au meur-
tre, que M. Person. Seulement, si jamais la
moindre pierre nous est lancée, je demande
qu'au coupable on associe l'homme qui trouve
que l'intention de « canarder » est bonne.
es obsèques' du regretté M. Bovet seront cé-
lébrées aujourd'hui, à 2 heures, à Valenti-
gney.
L'Auto renouvelle à la famille si cruel-
léance éprouvée tous ses sentiments de condo-
MM. Darracq, président et Chapelle, vice-
président de la Chambre syndicale du Cy-
cle et de 1 Automobile, en ce moment à l'Ex-
posi tion de Marseille, ne pourront assister à
ces obsèques et seront remplacés par MM. Mo-
ri,) et Brosse.
T a Renaissance A thlétique et le Racing Club
de France, tel est le titre d'un volume élé-
gamment édité par le Racing Club, qui en
avait confié la rédaction à notre confrère Geor-
ges Bourdon, un racingman de la première
heure, un écrivain et un journaliste de race,
un sportsman plein de foi et de conviction.
Ce livre, qui est en quelque sorte l'histoire
du sport depuis vingt-cinq ans, vient bien à
son heure, au moment même où les (( Dîners
de Vieux », les promenades rétrospectives et
les récits du temps jadis ont renouvelé l'intérêt
qui s'attache aux premiers âges de notre monde
athlétique.
T a belle victoire française de la Coupe Van-
derbilt prouve que notre industrie natio-
nale est supérieur à celles de l'étranger. Dans
un autre ordre d'idée — en tourisme — nous
avons aussi remporté de belles victoires hors
frontière, notamment en Angleterre par le mo-
teur Aster qui a damé le pion à tous les autres,
Succès plus industriels que sportifs et qui n'en
ont que plus de valeur. 1
En 1906, comme en 1905, la Coupe Vander-
bilt, on le verra. d'autre part, a été gagnée
par la France et par la même marque, la Dar-
racq. Ce succès comporte une double satis-
faction : le mérite récompensé d'une marque
sans égale au monde ; la seconde de le voir
surgir au moment précis pour défendre nos
couleurs et affirmer notre supériorité sur l'in^
du strie étrangère.
La victoire de Wagner, sur sa Darracq, pro-
voquera plus d'un commentaire. Pour aujour-
d'hui, disons que pendant cinq heures durant
télégraphe et téléphone ont apporté à M. Dar-
racq, aux usines de Suresnes, des félicitations
innombrables,
I" es roues élastiques seront le ,gros attrait du
prochain Salon, notamment la roue Gar-
chey, dont on connaît la belle performance
dans la Coupe du Matin. Bientôt nous se-
rons en mesure de donner des détails sur la
roue Garchey 1907 qu'attendent tant de tou-
ristes impatients d'une parfaite sécurité sur la
route.
On commence à parler des châssis 1907 et des
perfectionnements qui y seront apportés.
On dit beaucoup de bien du C. G. V. 1907, et
cela n'a rien de surprenant. Cependant on de-
vra encore attendre avant de pouvoir donner
une description exacte. L'un des premiers va
être exposé chez Bondis, d'ici à quelques jours,
et nous pourrons alors en parler en connais-
sance de cause. ' .
LE TELEPHONISTE
Voir en troisième page
LA LUTTE A ~ PARIS ~ 1
FANTAISIE
BOAT RACE
Or dans le pays d'Edouard. -
Le samedi huit septembre.
Sur l'eau de turquoise et cFambret
■ Zambridg e vainquit Harvard.
Les rives de la Tamise
Dites banks par les. '* banquiers, '
Même aux humbles boutiquiers
Firent risquer une mise.
Les athlètes, 'beaux garçons
Sous leurs maillots blc.\s et rouges,
Dans les yeux flétris des gouges
Allumèrent des frissons...
Sitôt qu'à quatre heures trente
Le starter eut crié : — Go !
De belle allure émouvante,
Ils filèrent tout de go.
Lors ce lut une féerie... • \
Oh ! celte fin d'un beau jour
Pendant que tout Londres crie.
r Manifestant son humour !...
L'un met sa cocarde blette
L'autre son hochet sanglant ; ...
:, — Çiel ! Harvard qui reste en queue !
Di-f Z'cli¡blf-7He rutilant.
Pour acclamer les équipes
Cadençant les avirons
En gestes égaux et prompts,
. On laisse éteindre les pipes.
A Pall-Mali, les clubs déserts ■
Délaissent le jeu de bridge,
Car leurs membres leb plus chers
Envahissent Barnes-Bridge.
Sous les arches d'llammersmith-
Bridge, des chauffeur? habiles
En canots automobiles
Pilotent Edwige, Eililh...
Les longs canots qui s'effilent,
Animés par tant de bras,
Avec maë s tria filent.
Filent, filent tout là-bas...
0 la clameur insensée ! c:
Oui, ces Rouges et ces Bleus,
Assourdissants, fabuleux ! .
Byzance est outrepassée. 1 ....
Moi, charmé par ce spectacle
Plus 1-ovely d'yard en yard, .
Je n'écoutai' point d'oracle
Et ne perdis pas un liard..
. 77aruard n'a pas cit de,t,eine :
C'est souvent le loi d'Oxford. %
Mon Dieu ! qui souvent s'entraîne
Bien se connaît et bien sport.
Londres, septembre 1906. •
URBAIN MO.
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
CENT KILOMÈTRES A TOUT PÉTROLE
Cette après-midi, au Parc des Princes, Darragon, Mac Lean,
Mettling et Simar vont, sur cent kilomètres derrière grosses
motocyclettes, se livrer une bataille homérique. — Les quatre
stayers sont en pleine forme. — Hécatombe de records en
perspective. — Une rencontre plus sévère que le Championnat
du Monde de Genève. — Le programme complet de la grande
réunion d'aujourd'hui.
Contrairement au fameux dicton, promettra
et tenir ne font qu'un pour la direction du
Vélodrome du Parc des Princes, qui, nous ayant
annoncé une sensationnelle fin de saison, com-
mence, dès aujourd'hui, à remplir l'engagement
pris par elle, en nous offrant une réunion
superbe, au cours de laquelle se disputera une
grande épreuve de 100 Kilomètres avec entraî-
neurs Ù. motocyclettes, appelée a obtenir Uil
colossal succès.
Cette magnifique épreuve attirera certainement
autour des balustrades de la laineuse piste
d'Autbull .unie toute considérable. Elles sont
devenues rares les rencontres de demi-fond
importantes. Il faut remonter il deux OLt trois
ans pour en trouver une présentant l'intérêt de
celle qui nous sera donnée cette après-midi.
Aussi sera-ce avec une vive satisfaction, que
prendront tantôt le chemin du Parc des Princes
ceux qui, se rappelant non sans émotion ces
grandes batailles d'antan qui réunissaient les
Etkes, les Liiitc)ii, les Contenet, les Robl, les Dan-
gla, les Hall, les Brécy, les Bruni, les Leander
et les Walthour, n'hesitcm. pas à laine une très
juste comparaison entre ces mémorables com-
bats et la course qui, clans quelques heures,
aura comme compétiteurs quatre merveilleux
champions : Louis Darragun, champion du
Monde, champion de France ; Hugh Mac. Lean,
e véritable rival de Walthour ; Louis Mettling,
comingman américain, vainqueur de Nafc
Butler D et César Simar, le seul homme réellement
qualifié pour disputer à Darragon le titre glo-
rieux de champion national.
< ecst es à un combat splendide qu'assisteront
tantôt les 111111iers de sportsmen composant la
fidèle clientèle de la plus belle piste du monde.
Le spectacle. sera passionnant de ces Quatre
hommes luttant avec uno énergie farouche se
pour chassant sans trêve ni merci, s'attaquant
sans cesse, fuyant inlassablement à plus . de
DARRAGON
80 kilomètres a l'heure dans le sillage de leurs
engins. La lutte, d'un bout à l'autre de l'épreuve,
c'est-à-dire pendant plus de cinq quarts d'heure,
sera enthousiasmante au p)us' haut ' point :,
C'est un véritable championnat, une épreuve
assurément plus palpitante que celle de Genève,
que nous suivrons tantôt avec une attention
soutenue.
Les quatre stayers sont en forme
EL la bataille sera d'autant plus intéressante
que les quatre engagés sont actuellement dans
une condition magnifique. ••
Darragon, dernièrement, se distinguait au-delà
du Rhin et faisait triompher le maillot aux trois
couleurs qu'il est si digne de porter ; M-ac Lean
gagnait une course à Buffalo il y a huit jours et
a encore progressé depuis ; Mettling. suit en ce
moment tous les trains qu'on lui veut mener et
sera d'ailleurs chez lui au Parc des Princes où
il détient les records locaux des .10,, 30, .40 et
50 kilomètres: Quant à Simar, nous avons eu la
preuve avant-hier et hier que sa chute da l'aulra
dimanche n'avait- eu pour lui aucune suite
lâcheuse et qu'il disposait toujours de ses admi-
rables moyens Tout est donc pour le mieux, et,
dans ces conditions, on ne peut douter un seul
instant de l'acharnement de la rencontre. Il est
même très probable qu'au cours de la lutte ter-
rible qui va se poursuivre durant 100 kilomètres,
tous les temps établis derrière motocyclettes
sans coupe-vent, y compris le fameux record de
l'heure de Walthour, 811 kil. 140 m., seront cul-
butés, cette après-midi.,
Qui gagnera ?
Qui sortira vainqueur de la grande course ?
,La question est difficile à résoudre. Un choix ne
s'impose pas. A la vérité, les quatre hommes
peuvent prétendre à la victoire. 11 est de toute
évidence que l'écart a l'arrivée ne sera pas
énorme entre Darragon, Mac Lean, Mertling eL
Simar. - .10
Nous croyons, nous, que .' '
LOUIS DARRAGON
champion de France, champion du Monde ne
sera pas battu' sur' une distance qu'il affectionne
tout particulièrement. Mais nous ne garantissons
nullement notre pronostic. DarnigoIl, souple et
vite, courageux et tenace, peut gagner et confir-
mer ainsi de brillante façon le titre conquis par
A Genève. Il lui faudra cependant se méfier
de Mac - Lean, de la vitesse de Mett.ling et de la
fougue de Simar et ne commettre aucune impru-
dence ; la plus légère etêfaillancê. l'incident le
plus insignifiant lui coûterait la victoire.
Darragon sera. entraîné par André et Chauny ;
Mac Lean par 1-1. Fossier et Moreau ; SiInar par
pîltas er et Sigonnaud ; Mettling enfin par
Voici maintenant les records à battre :
.10 kilorn., 7 m. 24 s. 2/5 (Mettling) ; 20 kilom.,
(Lorgeou) ; .30 kilom., 2Î m. 34 s..2/5
(Mettling) • 40 kilom., 29 m. 2 s. 1/5 (Mettling) :
/o i? ' 36 11 s. (Mettling) ; 60 kilom.,
^ s. 4/5 (Walthour).; 7p kilom., 50 m. 19 s.
tvV ?■ hour) ; 80 kilom., 57 rn. :38 s. 1/5 (Walthour):
90 kilom., 1 h. 7 m. 10 s. (Darragon) ; 100 kilom.
£0 i1)',07 s- (Darragon).; une heufe,Walthour,
83 jtid. , , 140 mètres.
Les autres courses
. Au programme de. la splçndide réunion d'au-
Jourdhui- ligurent encore, rappelons-le, un prix
des abonnés, une course scratch sur un tour de
piste qui donnera lieu à une lutte sévère entre
Hourlier, Delage, Schwab, Ingold et Broka que
nous voyons terminer dans cet ordre ; la finale
du Championnat des champions, course d'ama-
teurs créée par Y Auto et qui réunira les meil-
leurs de nos « purs une course de primes
avec de nombreux engagés, enfin une épreuve
de motocyclettes (10 kil.) au cours de laquelle
Giuppone, Moreau,. Contenet et' Robert * von t*
s'empoigner cornme des sauvages.
. En un mot, le programme de la journée est
de tout premier ordre et c'est bien à une réunion
de gala' que nous convie la. direction du Pare
des Princes.
En cas de pluie
La réunion commencera à 2 h. 1/2 très préci-
se.-?. Au cas où la pluie viendrait l'empêcher ou
l'interrompre, il ne serait procédé à aucun rem-
boursement ; elle serait donnée en reprise sui-
vant le cas, ce soir même à neuf heures, au
Vélodrome d'Hiver.
Les stayers et leurs entraîneurs sont convo-
qués pour deux heures au Parc pour la vérifi-
cation des motocyclettes. Si le temps était
menaçant, la réunion débuterait par la course
de 100 kilomètres.
Qu'on preniît? bien note de ces dispositions.
'Et souhaitons en terminant que le soleil se mette
de la partie pour assurer à la direction' d'Auîeuii
le succès qu'ello mérite.
Ch. RAVAUD
LA COUPE VANDERBILT
(6 octobre)
VICTOIRE DE WAGNER SUR DARRACQ
Affirmation indiscutable de la supériorité de l'industrie française.
Belles performances de Lancia, Duray, Albert Clément et
Jenatzy. — Effondrement des espoirs américains. — Les
accidents de Tracy et Fitz Shepard. — Nouveau succès pour
Michelin et la jante amovible. — Une course splendide de
Wagner. — Le vainqueur réalise sur le difficile circuit de
Long-Island une moyenne horaire de 98 k. 880 et établit
le record du tour à 103 kilomètres à l'heure. — Considé-
rations d'ensemble..
LE CLASSEMENT
h. m. s. c.
1. WAGNER sur. Darracq en 4 50 10 2/5
Moyenne à l'heure : 9S kil. 880
2. LANCIA sur Fiât en..., 4 53 23 4/5
. Moyenne à llieuré .: 97 kil. 650 ■
3. DURAY sur Lorraihe-Diétrich en . 4 53 44 /
Moyenne à l'heure : 97 kil. COO
4. A. CLEMENT sur Boyard en.....v 5 1 59 4/5
Moyenne à l'heure : 95 kil. , :.
5. JENATZY sur Mercédès en........ 5 4 SS" /•
Moyenne à l'h-elU'C : 94 kil.. 100 ■ .
, Les quatre premiers sur pneu' Michelin.
Après l'arrivée de A. Clément, qui, terminant
cinquième, est en réalité quatrième, le public se
répand de telle manière sur la. route, que les
organisateurs décident d'arrêter l'épreuve.
A ce moment, cinq voilures sont encore en
course eL se trouvent dans l'ordre suivant ; -
LE BLON (Thomas). -
IILAI'li (Panhard-Levassor).
HARDING (IlàyneS).
: NAZZARU (Fiati.
' CHHISTIE (Christiej. -
Le tour le plus vite
a été fait par
TRACY, sur LOCÛMOBIL.E .■'
en 26 m. 21 s., ce qui donne une moyenne à
l'heure de 1.08 kir. 900. , .
LES CENT JOURS
Se réjouir à l'occasion du triomphe d'une voi-
ture française dans une - des grandes épreuves
automobiles qui, marquent chacune de nos ,sai-
sons, se.- réjouir de cette victoire est devenu à
la longue un véritable lieu commun, et - je ne
m'appesantirai, pas., outre .niesure sur la victoire
que Wagneri vient de' remporter dans la. Coupe
Vanderbilt; assurant à la marque. Darracq ce
beau'trophée' pour 'la. seconde fois consécutive.
■ Au surplus l'industrie européenne est bien pla-
cée avec Lancia, :qui termine derrière Wagner,
et l'industrie française obtient encore avec la
place de premier, celle de troisième, avec Duray
et sa Lorraine-Diétrich, et celle de quatrième
avec le jeune Clément et sa Bayard.
Cette belle victoire m'intéresse surtout parce
que c'est en même temps une belle défaite de l'in-
dustrie américaine et la preuve du peu de pro-
grès que celle-ci a faits....
Il est presque de bon ton aujourd'hui de nous
menacer chaque année de l'ogre américain, de
nous vanter ses progrès eL de nous prédire sa
victoire. La vérité est que, pas plus cette année
que les précédantes, l'Amérique n'a pu nous in-
quiÓwr et que la. concurrence qu'elle fera évi-
jours. Si les cent jours du Premier Empire.'doit,
vent rester une triste date dans notre histoire
.française, je crois, par contre, que les cent jours
de.iMs constructeurs français en 1906 constitue-
ront une des dates les plus remarquables et le?
plus. heureuses de notre industrie nationale.
H. DESGRANGE
CONSIDÉRATIONS D'ENSEMBLE
L'industrie française couronna par 1 ;r.': écr- '
tante victoire dans la. Coupe' \ande''i >* une
admirable saison sportive et iiidustueili . 1' c-xu-
blo qu'à mesure que passent les amives, sa
supériorité va. s accentuant de plus en plus ne ils
eL cette constatation nous donne une CU::ÍJ.tl.J.H::t>
inébranlable.
Après Renault, après Lorrainc-Dibtrlch, Dar-
racq connaît la joie du succès et Wagner,
triomphant, après Hémery, rend cette vicio^-e
plus significative. Nous ne ménagerons pas nos
compliments au grand usinier de Suresnes ;
noua ne les ménagerons pas davantage» :.'.'j
baron de Turcldwim, qui no permet pas à sa
iu'me de s'engourdir dans le souvenir Lie l'inou-
bliablo succès des Ardennes Belges. Enfm,
faut remercier également les trois marques qui
complétaient noiro équipe : Bayard, ntu!.- à-
Levassor eL Hotchkiss.
Michelin mérite une mention spéciale. Ce ne?!
pas seulement un hasard qui le fait -ti
pour la troisième lois en j.00 jours-a.' t
voitures différentes. Sa jante amovible,
et robuste est pour ma part dans le suc
ie bandage lui-même y est poui jutf» 1
grande encore. C'est seulement par i t a
de ces deux éléments, excellents chez -îm. 1
Michelin connaît cette continuité de vie
Bibendum possède maintenant tous ie id
trophées. Une fois encore', les Fiat t
secondes. Elles connaîtront quelque lui
mière place que leur méritent bien de vi-
rants el't'orts, une énergie inlassable et . s u^
d'une construction irréprochable.
Les constructeurs américains ont eni d
hier une défaite écrasante : mais.co se 1, i crt
mal les connaître que do penser qu ils s3
décourager. Même cette rude leçon 1 profitable. Ellé leur prouvera qu'on peu < > k
construire des voiturettes et ignorer de s
principes qui doivent présider à l'etabl < > 1 u
des grosses voitures. L'un des m
Thomas, rendant implicitement homrv..<-v; n
notre supériorité, s'était pourvu d'ouvrier... < rie
conducteurs français ; mais toute l'habileté T -
fessionnelle de ces derniers ne pouvait c rjj t
ser la flagrante infériorité des aciers arri ■ s.
On peut poser en principe qu'aussi Ion i p9
que durera le trust de l'acier, les Amc ne i»»5?
pécheront toujours dans l'établissement J,. voi-
turcs de course.....
Toutefois, un point remarquable .vaut. t d.ii»
noté : le tour le plus vite de la jouro 1 <
fait par J. Tracy, sur sa Locorriobile, à urt <, '
luro qui frise le 110 de moyenne, et le -t 11^.
TROIS PLACES D'HONNEUn POUR TROIS FRANÇAIS
Wagner '[Darracq). le vainqueur de l'épreuve ; à droite, t'ri haut : Duray [Lorraine-Diétrickl, :
troisième ; en. bas ; Albei,t Clément (Bayardj, qua trième.
derriment un jour ou l'autre pour nous n'est pas
encore à redouter avant nombre d'années.
Il est même curieux de constater qu'une mai-
son a-méricaine, engagée dans l'épreuve, a rendu
à notre industrie,française ce suprême hommage
de vouloir copier servilement nos voitures, et
que cette « grimace française » elle-même ne lui
a. pas réussi. - ,
En réalité, 'il semble que le .génie américain
%it besoin, pour menacer sérieusement notre
industrie automobile, plus encore que de beau-
coup de travail, de plus de personnalité, de plus
de génie, inventif, de plus de ce tempérament de
race qui est la' caractéristique de notre génie
français, et qui paraît d'ailleurs être l'apanage
des races latines, si l'on s'en rapporte à la vic-
toire de Fiat, second en Auvergne, second dans
les plaines du Mans, second encore à Long
Islan'd. ■'■ ' ■ ■ ■ ■
. Jouissons donc pleinement aujourd'hui, à la
veille d'en. recueillir les fruits au prochain Sa-
lon de l'Automobile, jouissons de cette victoire,
très nette et très indiscutable.
Ce sont tous ies efforts réunis de nos grands
constructeurs qui ont remporté la victoire d'hier ;
en même temps que la marque Darracq, ce sont
leurs énergies saris cesse renouvelées, c'est cette
multiplicité de talents et de lucides intelligences
qui'.ont permis dans la même saison que trois
marques françaises s'adjugent les trois seules
grandes épreuves de l'année. ' / :
Renault triomphe dans la Grand Prix de l'A.
C.F., Lorraine-Diétrich aux.Ardennes, et Darracq
enfin en Amérique. Ce triple événement mondial
s'est accompli exactement dans l'espace de cent
du champion américain bat de près d'àmi- '
nu1e le meilleur temps de Wagner. Je ce
fait aux méditations de ceux qui v&uknt bien
'réfléchir. A noter que Tracy n'a tban, >iué .
qu'après collision avec un spectateur?
La question que je soulevais-hier, au Si, . des
destins futurs de la Coupe Vanderbilt ne ta. '<îva
pas à être tranchée. Il est assez probal '0
l'Automobile Club de France observera. 1 j
attitude que l'an dernier et se désir) te;r es
trophée. Ainsi en 1907, la Coupe \ inde
courrait encore dans Long Island, nous a 1 K
remporter une quatrième fois, puisqu'au.'-'-'; b u.
la victoire dans cette importante épreuve
nous a jamais échappe. , :
Ne nous endormons point, toutefois, - ' -s
lauriers sans cesse renouvelés. Le progrès o
notre industrie ne peut être sauvegardé et M •
que par les moyens qui l'ont fait naîtra
savoir la liberté personnelle, l'initiative >«h
duelle, la fécondité des associations. En fa''y' da
l'ardente el, jeune industrie transalpine, ► n u 1 e
des pays neufs, prenons garde de per . ct-s
biens précieux. Toute notre supériorité usn* le
passé et dans le présent leur .est due. N.> r
l'un de ces facteurs essentiels, ce serait
tuer l'uniformité à la variété et mettre l\mgCim.
dissement à la place de la vie.
C. FAROUX
LA COURSE
Mincola., Long Island, G octobie [par cl
notre correspondant spécria.lj. — Le speeu
cette troisième Coupe . Vanderbilt était pjni «
plus suggestif aux abords de la route que 1 U
route elle-même. Depuis hier- soir -c.inq V"
/tous les accès au circuit ont déversé dans
. -7* 0LNNËË --u N° 21$2 ~ QUOTiDIEN '.
<.Le Numéro : S Centimes
.,>:~ . 1 DIMANCHE 1 7 OCTOBH.MAUtJd :
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UNE " BALLADE " RÉTROSPECTIVE
Aujourd'hui, dimanche, à 10 heures du matin, quatre-vingt treize
anciens et jeunes cyclistes, possesseurs de « vélocipèdes histo-
riques », se trouveront sur la placé de la Concorde. — Ils iront
après avoir passé chacun, pour son compte, la revue de tous
ces respectables véhicules, faire une courte promenade au Bois
et assisteront ensuite, si le cœur leur en dit, au plongeon du
« Dare-Devil » Schreyer, à Buffalo,
Le lundi £4 septembre,nous écrivions les lignes
suivantes :
Notre rédacteur en chef faisait récemment appel à tous
ceux qui peuvent prêter leur concours à 11. Gustave Rives,.
Je distingué commissaire général du Saion, dama l'exécution
de ,wn excellente idée : le Musée rétrospectif de la bicy-
clette. Le-s possesseurs d'a-ntîques véhiculE:lS depuis la
drailsie,nine i-iisqii'aii-x .premières bicyclettes munies de p-neu-
matiques en passant par l'araignée et le orypto., les
bibliophiles qui feuillettent parfois des traités d"entraîne-
ment datant de l'époque héroïque se feront à coup sûr un
plaisir et inêznc un devoir d'envoyer ces intéresslllIlta
« documents sportifs » à la section r6tro,-peetiye, nous en
sommes cerrtain.s...
L'A.1!to a pensé, de isoïi côté, qu'il serait petit-être utile
de faire, en quelque sorte, une revue d'appel de tous les
véhicules démodés gui peuvent être cla£Géo puirmi les ser-
Le départ
sera, naturellement, donné à 10 heures précisés
par notre-inspecieur général Georges Abran. Les
fonctions, purement honorifiques,' de starter ne
sauraient être dévolues à un autre qu'à lui.
Non seulement Abran tirera le coup de pister
liet décisif, mais encore il prendra part à la
Ballade sur l'auto-hippique Bonmarchand, bien
connue de nos lecteurs. Ce véhicule, à la fois
historique et Il anle-bistorique » ne saurait dA-
parer notre théorie de « Balladeurs 1).
L'itinéraire
n'a pas varié : Place de la Coneorcle, avenues
des Champs-Elysées et de la Grande-Armée, du
#
LA SEXTUPLETTE GROSSOT ..1 ~'.
TMMt9 auxiliaires — et la. territoriale — de notre grands
àrmée-;OTclMite. L: -
Si dj projet peut isonrir.e à qu-elques vétérans do no»
luttes cou rto,ise S, qu'ils adressent leur «ng&geiment -
gratuit bien entendu — à l'Auto, avec la; marque -de leur
« monture ;> et eon... âge approximait?if.
Les lecteurs de l'Auto, cette vaillante phalange
de sportsmen de la première heure, ont répondu
aussitôt à notre appel.' Nous n'avons pas reçu
en effet moins de quatre-vingt treize inscrip-
tions, ce qui nous promet une véritable revue
de tous les véhicules préhistoriques.
Quelques spécimens
. Nous reverrons une fois encore le grand bi,
« l'araignée », comme nous l'appel-lions, impo-
sant et magnifique sur ses roues si frêles, son
frère aîné, le vélocipède Michaux, que nous de-
vons à Pierre Michaux, l'inventeur de la pé-
dale (l'un de ces véhicules sera piloté par : M.
■ Francisque Micnaux, fils du célèbre construc-
teur) ; les cryptos Mégret, modèle 1S91, et Rudge
1892, les triplettes llumber et Strock, la biey-
clette Valère, de Dacier, le tricycle 18G6.de Sar-
gent, l'inventeur de la chaîne , le Rot.ary 1884,
de la maison Clément, le tandem La Française
1896, le tri-tandem à trois places Rudge. Nous
aurons aussi la fameuse sextuplette Grossot .qui,
en 1896, au Parc des Princes, entraînait Büu-
rotte, et iL la piste municipale son inventeur
G.t--ossol, ; la bicyclette Grossot 18\)3, qui sera pi-
lotée par M. F or terre et possède le plus grand
développement du 'iiiond-e : mètres ! la bi-
cydette de grand luxe 1896, à tube cylindre-
conique, qui fut la plus grande nouveauté de
l'époque, et nombre d'autres antiquités cyclistes.
Certes, quelques modèles manquent à l'appel,
comme 1' « Imbattable », tricycle illustré par Mé-
dinger, la bicyclette articulée « Whipette ». la.
manivelle coudée PachoT ,que ce coureur expéri-
menta à Lille, cians son match contre Corre, et
nombre d'autres que nous verrons probablement
au musée rétrospectif du cycle, que nous de-
vrons tL M. Rives, l'éminent commissaire géné-
ral du prochain Salon.
Qu'il nous soit donc permis de remercier ici
tous les sportsmen qui ont bien voulu nous
prêter leur concours pour cette tentative de
« résurrection cycliste )J.
On remarquera que deux dames, Mmes Pé-
r8Td et Leinden, se sont fait inscrire pour notre
ballade ; un ban pour ces vaillantes sporisvvo-
men..
Parmi les notabilités qui assisteront comme
acteurs ù. cette petite Fête du Souvenir, nous rele-
vons les noms, par ordre d'inscription, de MM.
de Cleves, l'habile directeur de la marque « La-
bor >,, Gayaud, le directeur de la F.N.; Durand,
le directeur du Vélodrome d'Hiver, Louis Loste,
ancien champion. de France,maintenant voyageur
chez Dunlop, les constructeurs ou représentants
bien connus Foureaux, Dacier, Bonmarchand,
Valère, Cnarlier-Desvarennes, M. Ernest Arch-
Ideacoiï, d apôtre de 'l'aviation ; nos confrères
ou collabora eurs Fr-antz Reichel, du Figaro, qui
viendra sur un monocycle, d'Ache, Coquelle. Ch.
B,iv,i.-Lid, Gi iton, le « Dare Devi1 „ Schreyer, et
nombre et auti es qui nous excuseront de ne les
point citer.
1 Bois de Boulogne, Suresnes et, retour à Buffalo,
où les participants à "la Ballade rétrospective
pourront assister au plongeon de Schreyer sur
la présentation d'une entrée de faveur qui leiir
. sera remise au départ par notre collaborateur
Charles Ravaud.
Les engagements
1. Lefebvre, sur bicycle 1886, marque X...; 2. L.B.
Fanor, sur bicycle 85, Truffauit ; 3. De Clèves, sur biev-
cle New-Howe ; 4. Hauffeurt, sur bicycle 87 Haufeurt ; 5.
Gayaud, sur bicycle 83 Truffa.iilt ; 6. Guiton, sur bicycle
83 Truffauit ; 7. H. Oudot, sur Acatène--%I étropole ; 8. Dii-
rand, sur. bicycle Ooventz-y (18S3) ; 9. Sotinel, sur bicycle
Michea.ux (18S9) ; 10. Louis Loste, sur bicycle Truf-
fault (188:3).
11. Robert Coquelle, sur triplette Humber 1895; 12.
Schreyer, sur triplette Humber 1895 ; 13. Gabriel Baron,
sur triplette Humber 189:;; H. Edmond Nadaud, sur
bi 1886, X...; 15. Henry Charbonnier, tricycle 1806, Hum-
ber; 16. Désiré Amaudry, tri 1893, Humber 17. Ch. lla-
vaud, tri 1800, Sarg-ent ; 18. Lecointre, tricycle 1894, Hu n-
ber ; 19. Mirai, bicycle 18S7, X...; 20. Miltej&seau, bicycle
1883, ' Oniray.
21. William Oostenbrock, triplette 1895, X...; 22. Emile
Humet, triplette 1895, X... ; :H. Charles Oostenbrock, tri-
plette 1895, X... ;" 24. Fourca.ux, tandem 1893, Valère; 25.
Porcher, tandem 1893, Valère; 26. A. Bonmarchand, bi-
cycle 1888, Peugeot; 27. Dacier, bicyclette 1895, Valère;
■J8. Valère, bicyclette 1896, Valère; *29. Bernadou, bicy-
clette 1896, Valère; 30. Desvilles, bicycle 18S4, ÀÍichallY.
31. Gaucher, bicyclette 1886, Vincent; 32. lloulay, bicy-
cle 1861, Société Parisienne ; 33. E. Ney, tricycle 1895,
Clément; 34. Ney, tricycle 189;3, ','-ey ; '35. GrenouiIJon,
bicyclette en bois, X...; 36. Tei,ssedon, bicycle 183:3, Smith;
37. Auzero, bicyclette 1883, Kochet'; S8.t M. 'Herbs'ter, bi-
cycle 1834, Michaux; 39. E. Lehmami, bicyclette 1886,
Princesse; 40. E. Berteaux; tricycle 1888, Kudsrc.
41. E. Jenin, .sur bicycle 1870, X... ; 42.- G. lioché, sur
triplette 1©5, Strock ; 43. J. Gillet, .sur triplette 1895,
Strock; 44. X..., sur triplette 1895, Strock; 45. E. Poitry,
sur bicycle 1876 Hnman, Herber et Couper ; 46. B. Oha-
renton, isur tricycle 1887, Itudg-e ; 47. L. Pérard, bicy-
clette 1895, Ooventry ; 48. Mme Ptrard, bicycl-stt'e 189G,
, Tîoctet ; 49. :Ma.x Antoine, bicyclette 1895, Poder&en ; 50.
L. Ciia r i i er-De e vare n D e a, bicycle 1865, I%Iare.
j 51. Albert d'Ache, Cvclidéal ; 52. Wacheux, bicvclette
i 1881, X...; 53. Grc-.ssot,. sextuplette 1894 Gro.ssot; 54" X
! sextuplette 1894 Grosr-ot ; 55. X...,. sextuplette 1894 Groerot;
56. G. Durand, sextup!ette 1894 Gftsûot; 57. X..., sex-
tuplette 1894 Grossot; 58. L. Bertrand, .sextuplette 1894
Grossot ; 59. Forterre, bicyclette 1895 Grossit - 60. Hal-
lot. bicyclette 1836 Grossot.
61. Cav. Tafanari, Rotary 1894 Clément; 6'2. A. Derien
j bicydette 1883 Rudge; 6'3. H. Frey, bicyclette 1888, X... •
(H. P. Van Gocthen, bicyclette 1SS5 X...; 65. J. Dacier'
tricycle 189:1, Humber ; 66. R. Fournier, Crypte 1891 Mé-
gret ; 67. Jouvence, Tricycle 1888 *X... ; 68. Gary bicy-
ole'tta 1895 Diamond; 69. Mcfurot, bicyclette 1895 Le
Boucher; 70. L. Clair, bicycle 186S Michaux.
71. R. Fouclié Crypto 1892 Rudge ; 72. - Y. Roubeaud,
bicycle 1866 Poulet; 73. Ernest Archdéacon, bicyclettè
1896 Valère; 74. Lazerge», bicycle 1885 Singer; 75. E.O.P.,
bioy.s!ette X., -X. ; 76. Mme et )f. Leinden, tandem 189G
La Française ; 78. L. LoiiT-,Y, bicycle 1878 X... ; 79. -NI.
Labrosse, bicyclette 1890 X...; 80. B. Clément et ses de.ux
fils sur tri-tandem 11 3 places 1839 Rudge.
83. Maxime, bicyclette 1896 Clément; 81. Gautier, bi-
cycle 1887 Rudge ; S.J. LéVi" l, bicycle 1868 Meyer; 86. A.
Marchand, bicycle 1884 Clément; 87. R. Joly" bicyclette
1892 Clément; 83. X..., Crypto 1893 X...; 89. E. Erapfft,
bicyclette ]838 X... ; 90. Francisque Michaux, véloci-
pède 1864 Michaux.
91. Puebautier, bicycle 1887 Besnard ; 92. Frantz Reichel,
mo-nooy,ale 1892 Teilie-r ; 93. Louis Barré, bicyclette 1890
Terrot.
Et maintenant, un dernier souhait -- toujours
le même, puisque les clichés journalistiques sont
plus vieux que les vélocipèdes : qu'il fasse beau !
LUSIGNY
Allô ! Allô !
Aujourd'hui, à 2 heures, courses au Bois de
Boulogne.
Nos pronostics : '
Prix de la Cascade, — Parana, Cake Dance.
Prix Saint-Firmin. — Neuil, Toast.
Prix de Neiomarket. — Vincent, Red Pole.
Prix du Conseil Municipal. — Ecurie yagliario,
Maintenon.
P J'ÎX 'des Gravilliers. — Chabraque, Article Pre-
mier.
Prix de l'Aqueduc. — Rameau Fleuri, TyroL
T 'automobilisme.
^ Sous ce titre, simple mais éloquent, un
écrivain de rare valeur (hum!) doublé d'un
homme spirituel (re-hum !), M. E. Person pu-
blie dans l'Union Républicaine de Châlons
(Marne), deux colonnes de littérature éton-
nante.
Je vous en donnerai une idée, d'abord en
vous citant ce jeu de mots : l'auteur parlant de
Pic X, ajoute qu'après le Pape, il y-a les sous-
papes ! Nouveau, hein, et drôle, et fin !
Ensuite, pour conclusion, M. Person adopte
cette phrase, attribuée à un à brave camiÕll-
neur » qui, naturellement, parlait ainsi des
chauffeurs : - ' .. ' ;
Ah! les erna 'illes, ah! les Assassins! Vous verrez que
nous serons obligés c1tJ ne. plus sortir sans fuisil et de les
canarder oomme des chiens enragés.
'Le camionneur, ajoute le' maître journaliste, était un
peu vif et. radical : au fond, il Il raison et son intention
est bonne. Puisse le gouvernement «'en inspirer.
j Persônne, pour mieux encourager au meur-
tre, que M. Person. Seulement, si jamais la
moindre pierre nous est lancée, je demande
qu'au coupable on associe l'homme qui trouve
que l'intention de « canarder » est bonne.
es obsèques' du regretté M. Bovet seront cé-
lébrées aujourd'hui, à 2 heures, à Valenti-
gney.
L'Auto renouvelle à la famille si cruel-
léance éprouvée tous ses sentiments de condo-
MM. Darracq, président et Chapelle, vice-
président de la Chambre syndicale du Cy-
cle et de 1 Automobile, en ce moment à l'Ex-
posi tion de Marseille, ne pourront assister à
ces obsèques et seront remplacés par MM. Mo-
ri,) et Brosse.
T a Renaissance A thlétique et le Racing Club
de France, tel est le titre d'un volume élé-
gamment édité par le Racing Club, qui en
avait confié la rédaction à notre confrère Geor-
ges Bourdon, un racingman de la première
heure, un écrivain et un journaliste de race,
un sportsman plein de foi et de conviction.
Ce livre, qui est en quelque sorte l'histoire
du sport depuis vingt-cinq ans, vient bien à
son heure, au moment même où les (( Dîners
de Vieux », les promenades rétrospectives et
les récits du temps jadis ont renouvelé l'intérêt
qui s'attache aux premiers âges de notre monde
athlétique.
T a belle victoire française de la Coupe Van-
derbilt prouve que notre industrie natio-
nale est supérieur à celles de l'étranger. Dans
un autre ordre d'idée — en tourisme — nous
avons aussi remporté de belles victoires hors
frontière, notamment en Angleterre par le mo-
teur Aster qui a damé le pion à tous les autres,
Succès plus industriels que sportifs et qui n'en
ont que plus de valeur. 1
En 1906, comme en 1905, la Coupe Vander-
bilt, on le verra. d'autre part, a été gagnée
par la France et par la même marque, la Dar-
racq. Ce succès comporte une double satis-
faction : le mérite récompensé d'une marque
sans égale au monde ; la seconde de le voir
surgir au moment précis pour défendre nos
couleurs et affirmer notre supériorité sur l'in^
du strie étrangère.
La victoire de Wagner, sur sa Darracq, pro-
voquera plus d'un commentaire. Pour aujour-
d'hui, disons que pendant cinq heures durant
télégraphe et téléphone ont apporté à M. Dar-
racq, aux usines de Suresnes, des félicitations
innombrables,
I" es roues élastiques seront le ,gros attrait du
prochain Salon, notamment la roue Gar-
chey, dont on connaît la belle performance
dans la Coupe du Matin. Bientôt nous se-
rons en mesure de donner des détails sur la
roue Garchey 1907 qu'attendent tant de tou-
ristes impatients d'une parfaite sécurité sur la
route.
On commence à parler des châssis 1907 et des
perfectionnements qui y seront apportés.
On dit beaucoup de bien du C. G. V. 1907, et
cela n'a rien de surprenant. Cependant on de-
vra encore attendre avant de pouvoir donner
une description exacte. L'un des premiers va
être exposé chez Bondis, d'ici à quelques jours,
et nous pourrons alors en parler en connais-
sance de cause. ' .
LE TELEPHONISTE
Voir en troisième page
LA LUTTE A ~ PARIS ~ 1
FANTAISIE
BOAT RACE
Or dans le pays d'Edouard. -
Le samedi huit septembre.
Sur l'eau de turquoise et cFambret
■ Zambridg e vainquit Harvard.
Les rives de la Tamise
Dites banks par les. '* banquiers, '
Même aux humbles boutiquiers
Firent risquer une mise.
Les athlètes, 'beaux garçons
Sous leurs maillots blc.\s et rouges,
Dans les yeux flétris des gouges
Allumèrent des frissons...
Sitôt qu'à quatre heures trente
Le starter eut crié : — Go !
De belle allure émouvante,
Ils filèrent tout de go.
Lors ce lut une féerie... • \
Oh ! celte fin d'un beau jour
Pendant que tout Londres crie.
r Manifestant son humour !...
L'un met sa cocarde blette
L'autre son hochet sanglant ; ...
:, — Çiel ! Harvard qui reste en queue !
Di-f Z'cli¡blf-7He rutilant.
Pour acclamer les équipes
Cadençant les avirons
En gestes égaux et prompts,
. On laisse éteindre les pipes.
A Pall-Mali, les clubs déserts ■
Délaissent le jeu de bridge,
Car leurs membres leb plus chers
Envahissent Barnes-Bridge.
Sous les arches d'llammersmith-
Bridge, des chauffeur? habiles
En canots automobiles
Pilotent Edwige, Eililh...
Les longs canots qui s'effilent,
Animés par tant de bras,
Avec maë s tria filent.
Filent, filent tout là-bas...
0 la clameur insensée ! c:
Oui, ces Rouges et ces Bleus,
Assourdissants, fabuleux ! .
Byzance est outrepassée. 1 ....
Moi, charmé par ce spectacle
Plus 1-ovely d'yard en yard, .
Je n'écoutai' point d'oracle
Et ne perdis pas un liard..
. 77aruard n'a pas cit de,t,eine :
C'est souvent le loi d'Oxford. %
Mon Dieu ! qui souvent s'entraîne
Bien se connaît et bien sport.
Londres, septembre 1906. •
URBAIN MO.
VÉLODROME DU PARC DES PRINCES
CENT KILOMÈTRES A TOUT PÉTROLE
Cette après-midi, au Parc des Princes, Darragon, Mac Lean,
Mettling et Simar vont, sur cent kilomètres derrière grosses
motocyclettes, se livrer une bataille homérique. — Les quatre
stayers sont en pleine forme. — Hécatombe de records en
perspective. — Une rencontre plus sévère que le Championnat
du Monde de Genève. — Le programme complet de la grande
réunion d'aujourd'hui.
Contrairement au fameux dicton, promettra
et tenir ne font qu'un pour la direction du
Vélodrome du Parc des Princes, qui, nous ayant
annoncé une sensationnelle fin de saison, com-
mence, dès aujourd'hui, à remplir l'engagement
pris par elle, en nous offrant une réunion
superbe, au cours de laquelle se disputera une
grande épreuve de 100 Kilomètres avec entraî-
neurs Ù. motocyclettes, appelée a obtenir Uil
colossal succès.
Cette magnifique épreuve attirera certainement
autour des balustrades de la laineuse piste
d'Autbull .unie toute considérable. Elles sont
devenues rares les rencontres de demi-fond
importantes. Il faut remonter il deux OLt trois
ans pour en trouver une présentant l'intérêt de
celle qui nous sera donnée cette après-midi.
Aussi sera-ce avec une vive satisfaction, que
prendront tantôt le chemin du Parc des Princes
ceux qui, se rappelant non sans émotion ces
grandes batailles d'antan qui réunissaient les
Etkes, les Liiitc)ii, les Contenet, les Robl, les Dan-
gla, les Hall, les Brécy, les Bruni, les Leander
et les Walthour, n'hesitcm. pas à laine une très
juste comparaison entre ces mémorables com-
bats et la course qui, clans quelques heures,
aura comme compétiteurs quatre merveilleux
champions : Louis Darragun, champion du
Monde, champion de France ; Hugh Mac. Lean,
e véritable rival de Walthour ; Louis Mettling,
comingman américain, vainqueur de Nafc
Butler D et César Simar, le seul homme réellement
qualifié pour disputer à Darragon le titre glo-
rieux de champion national.
< ecst es à un combat splendide qu'assisteront
tantôt les 111111iers de sportsmen composant la
fidèle clientèle de la plus belle piste du monde.
Le spectacle. sera passionnant de ces Quatre
hommes luttant avec uno énergie farouche se
pour chassant sans trêve ni merci, s'attaquant
sans cesse, fuyant inlassablement à plus . de
DARRAGON
80 kilomètres a l'heure dans le sillage de leurs
engins. La lutte, d'un bout à l'autre de l'épreuve,
c'est-à-dire pendant plus de cinq quarts d'heure,
sera enthousiasmante au p)us' haut ' point :,
C'est un véritable championnat, une épreuve
assurément plus palpitante que celle de Genève,
que nous suivrons tantôt avec une attention
soutenue.
Les quatre stayers sont en forme
EL la bataille sera d'autant plus intéressante
que les quatre engagés sont actuellement dans
une condition magnifique. ••
Darragon, dernièrement, se distinguait au-delà
du Rhin et faisait triompher le maillot aux trois
couleurs qu'il est si digne de porter ; M-ac Lean
gagnait une course à Buffalo il y a huit jours et
a encore progressé depuis ; Mettling. suit en ce
moment tous les trains qu'on lui veut mener et
sera d'ailleurs chez lui au Parc des Princes où
il détient les records locaux des .10,, 30, .40 et
50 kilomètres: Quant à Simar, nous avons eu la
preuve avant-hier et hier que sa chute da l'aulra
dimanche n'avait- eu pour lui aucune suite
lâcheuse et qu'il disposait toujours de ses admi-
rables moyens Tout est donc pour le mieux, et,
dans ces conditions, on ne peut douter un seul
instant de l'acharnement de la rencontre. Il est
même très probable qu'au cours de la lutte ter-
rible qui va se poursuivre durant 100 kilomètres,
tous les temps établis derrière motocyclettes
sans coupe-vent, y compris le fameux record de
l'heure de Walthour, 811 kil. 140 m., seront cul-
butés, cette après-midi.,
Qui gagnera ?
Qui sortira vainqueur de la grande course ?
,La question est difficile à résoudre. Un choix ne
s'impose pas. A la vérité, les quatre hommes
peuvent prétendre à la victoire. 11 est de toute
évidence que l'écart a l'arrivée ne sera pas
énorme entre Darragon, Mac Lean, Mertling eL
Simar. - .10
Nous croyons, nous, que .' '
LOUIS DARRAGON
champion de France, champion du Monde ne
sera pas battu' sur' une distance qu'il affectionne
tout particulièrement. Mais nous ne garantissons
nullement notre pronostic. DarnigoIl, souple et
vite, courageux et tenace, peut gagner et confir-
mer ainsi de brillante façon le titre conquis par
A Genève. Il lui faudra cependant se méfier
de Mac - Lean, de la vitesse de Mett.ling et de la
fougue de Simar et ne commettre aucune impru-
dence ; la plus légère etêfaillancê. l'incident le
plus insignifiant lui coûterait la victoire.
Darragon sera. entraîné par André et Chauny ;
Mac Lean par 1-1. Fossier et Moreau ; SiInar par
pîltas er et Sigonnaud ; Mettling enfin par
Voici maintenant les records à battre :
.10 kilorn., 7 m. 24 s. 2/5 (Mettling) ; 20 kilom.,
(Lorgeou) ; .30 kilom., 2Î m. 34 s..2/5
(Mettling) • 40 kilom., 29 m. 2 s. 1/5 (Mettling) :
/o i? ' 36 11 s. (Mettling) ; 60 kilom.,
^ s. 4/5 (Walthour).; 7p kilom., 50 m. 19 s.
tvV ?■ hour) ; 80 kilom., 57 rn. :38 s. 1/5 (Walthour):
90 kilom., 1 h. 7 m. 10 s. (Darragon) ; 100 kilom.
£0 i1)',07 s- (Darragon).; une heufe,Walthour,
83 jtid. , , 140 mètres.
Les autres courses
. Au programme de. la splçndide réunion d'au-
Jourdhui- ligurent encore, rappelons-le, un prix
des abonnés, une course scratch sur un tour de
piste qui donnera lieu à une lutte sévère entre
Hourlier, Delage, Schwab, Ingold et Broka que
nous voyons terminer dans cet ordre ; la finale
du Championnat des champions, course d'ama-
teurs créée par Y Auto et qui réunira les meil-
leurs de nos « purs une course de primes
avec de nombreux engagés, enfin une épreuve
de motocyclettes (10 kil.) au cours de laquelle
Giuppone, Moreau,. Contenet et' Robert * von t*
s'empoigner cornme des sauvages.
. En un mot, le programme de la journée est
de tout premier ordre et c'est bien à une réunion
de gala' que nous convie la. direction du Pare
des Princes.
En cas de pluie
La réunion commencera à 2 h. 1/2 très préci-
se.-?. Au cas où la pluie viendrait l'empêcher ou
l'interrompre, il ne serait procédé à aucun rem-
boursement ; elle serait donnée en reprise sui-
vant le cas, ce soir même à neuf heures, au
Vélodrome d'Hiver.
Les stayers et leurs entraîneurs sont convo-
qués pour deux heures au Parc pour la vérifi-
cation des motocyclettes. Si le temps était
menaçant, la réunion débuterait par la course
de 100 kilomètres.
Qu'on preniît? bien note de ces dispositions.
'Et souhaitons en terminant que le soleil se mette
de la partie pour assurer à la direction' d'Auîeuii
le succès qu'ello mérite.
Ch. RAVAUD
LA COUPE VANDERBILT
(6 octobre)
VICTOIRE DE WAGNER SUR DARRACQ
Affirmation indiscutable de la supériorité de l'industrie française.
Belles performances de Lancia, Duray, Albert Clément et
Jenatzy. — Effondrement des espoirs américains. — Les
accidents de Tracy et Fitz Shepard. — Nouveau succès pour
Michelin et la jante amovible. — Une course splendide de
Wagner. — Le vainqueur réalise sur le difficile circuit de
Long-Island une moyenne horaire de 98 k. 880 et établit
le record du tour à 103 kilomètres à l'heure. — Considé-
rations d'ensemble..
LE CLASSEMENT
h. m. s. c.
1. WAGNER sur. Darracq en 4 50 10 2/5
Moyenne à l'heure : 9S kil. 880
2. LANCIA sur Fiât en..., 4 53 23 4/5
. Moyenne à llieuré .: 97 kil. 650 ■
3. DURAY sur Lorraihe-Diétrich en . 4 53 44 /
Moyenne à l'heure : 97 kil. COO
4. A. CLEMENT sur Boyard en.....v 5 1 59 4/5
Moyenne à l'heure : 95 kil. , :.
5. JENATZY sur Mercédès en........ 5 4 SS" /•
Moyenne à l'h-elU'C : 94 kil.. 100 ■ .
, Les quatre premiers sur pneu' Michelin.
Après l'arrivée de A. Clément, qui, terminant
cinquième, est en réalité quatrième, le public se
répand de telle manière sur la. route, que les
organisateurs décident d'arrêter l'épreuve.
A ce moment, cinq voilures sont encore en
course eL se trouvent dans l'ordre suivant ; -
LE BLON (Thomas). -
IILAI'li (Panhard-Levassor).
HARDING (IlàyneS).
: NAZZARU (Fiati.
' CHHISTIE (Christiej. -
Le tour le plus vite
a été fait par
TRACY, sur LOCÛMOBIL.E .■'
en 26 m. 21 s., ce qui donne une moyenne à
l'heure de 1.08 kir. 900. , .
LES CENT JOURS
Se réjouir à l'occasion du triomphe d'une voi-
ture française dans une - des grandes épreuves
automobiles qui, marquent chacune de nos ,sai-
sons, se.- réjouir de cette victoire est devenu à
la longue un véritable lieu commun, et - je ne
m'appesantirai, pas., outre .niesure sur la victoire
que Wagneri vient de' remporter dans la. Coupe
Vanderbilt; assurant à la marque. Darracq ce
beau'trophée' pour 'la. seconde fois consécutive.
■ Au surplus l'industrie européenne est bien pla-
cée avec Lancia, :qui termine derrière Wagner,
et l'industrie française obtient encore avec la
place de premier, celle de troisième, avec Duray
et sa Lorraine-Diétrich, et celle de quatrième
avec le jeune Clément et sa Bayard.
Cette belle victoire m'intéresse surtout parce
que c'est en même temps une belle défaite de l'in-
dustrie américaine et la preuve du peu de pro-
grès que celle-ci a faits....
Il est presque de bon ton aujourd'hui de nous
menacer chaque année de l'ogre américain, de
nous vanter ses progrès eL de nous prédire sa
victoire. La vérité est que, pas plus cette année
que les précédantes, l'Amérique n'a pu nous in-
quiÓwr et que la. concurrence qu'elle fera évi-
jours. Si les cent jours du Premier Empire.'doit,
vent rester une triste date dans notre histoire
.française, je crois, par contre, que les cent jours
de.iMs constructeurs français en 1906 constitue-
ront une des dates les plus remarquables et le?
plus. heureuses de notre industrie nationale.
H. DESGRANGE
CONSIDÉRATIONS D'ENSEMBLE
L'industrie française couronna par 1 ;r.': écr- '
tante victoire dans la. Coupe' \ande''i >* une
admirable saison sportive et iiidustueili . 1' c-xu-
blo qu'à mesure que passent les amives, sa
supériorité va. s accentuant de plus en plus ne ils
eL cette constatation nous donne une CU::ÍJ.tl.J.H::t>
inébranlable.
Après Renault, après Lorrainc-Dibtrlch, Dar-
racq connaît la joie du succès et Wagner,
triomphant, après Hémery, rend cette vicio^-e
plus significative. Nous ne ménagerons pas nos
compliments au grand usinier de Suresnes ;
noua ne les ménagerons pas davantage» :.'.'j
baron de Turcldwim, qui no permet pas à sa
iu'me de s'engourdir dans le souvenir Lie l'inou-
bliablo succès des Ardennes Belges. Enfm,
faut remercier également les trois marques qui
complétaient noiro équipe : Bayard, ntu!.- à-
Levassor eL Hotchkiss.
Michelin mérite une mention spéciale. Ce ne?!
pas seulement un hasard qui le fait -ti
pour la troisième lois en j.00 jours-a.' t
voitures différentes. Sa jante amovible,
et robuste est pour ma part dans le suc
ie bandage lui-même y est poui jutf» 1
grande encore. C'est seulement par i t a
de ces deux éléments, excellents chez -îm. 1
Michelin connaît cette continuité de vie
Bibendum possède maintenant tous ie id
trophées. Une fois encore', les Fiat t
secondes. Elles connaîtront quelque lui
mière place que leur méritent bien de vi-
rants el't'orts, une énergie inlassable et . s u^
d'une construction irréprochable.
Les constructeurs américains ont eni d
hier une défaite écrasante : mais.co se 1, i crt
mal les connaître que do penser qu ils s3
décourager. Même cette rude leçon 1
construire des voiturettes et ignorer de s
principes qui doivent présider à l'etabl < > 1 u
des grosses voitures. L'un des m
Thomas, rendant implicitement homrv..<-v; n
notre supériorité, s'était pourvu d'ouvrier... < rie
conducteurs français ; mais toute l'habileté T -
fessionnelle de ces derniers ne pouvait c rjj t
ser la flagrante infériorité des aciers arri ■ s.
On peut poser en principe qu'aussi Ion i p9
que durera le trust de l'acier, les Amc ne i»»5?
pécheront toujours dans l'établissement J,. voi-
turcs de course.....
Toutefois, un point remarquable .vaut. t d.ii»
noté : le tour le plus vite de la jouro 1 <
fait par J. Tracy, sur sa Locorriobile, à urt <, '
luro qui frise le 110 de moyenne, et le -t 11^.
TROIS PLACES D'HONNEUn POUR TROIS FRANÇAIS
Wagner '[Darracq). le vainqueur de l'épreuve ; à droite, t'ri haut : Duray [Lorraine-Diétrickl, :
troisième ; en. bas ; Albei,t Clément (Bayardj, qua trième.
derriment un jour ou l'autre pour nous n'est pas
encore à redouter avant nombre d'années.
Il est même curieux de constater qu'une mai-
son a-méricaine, engagée dans l'épreuve, a rendu
à notre industrie,française ce suprême hommage
de vouloir copier servilement nos voitures, et
que cette « grimace française » elle-même ne lui
a. pas réussi. - ,
En réalité, 'il semble que le .génie américain
%it besoin, pour menacer sérieusement notre
industrie automobile, plus encore que de beau-
coup de travail, de plus de personnalité, de plus
de génie, inventif, de plus de ce tempérament de
race qui est la' caractéristique de notre génie
français, et qui paraît d'ailleurs être l'apanage
des races latines, si l'on s'en rapporte à la vic-
toire de Fiat, second en Auvergne, second dans
les plaines du Mans, second encore à Long
Islan'd. ■'■ ' ■ ■ ■ ■
. Jouissons donc pleinement aujourd'hui, à la
veille d'en. recueillir les fruits au prochain Sa-
lon de l'Automobile, jouissons de cette victoire,
très nette et très indiscutable.
Ce sont tous ies efforts réunis de nos grands
constructeurs qui ont remporté la victoire d'hier ;
en même temps que la marque Darracq, ce sont
leurs énergies saris cesse renouvelées, c'est cette
multiplicité de talents et de lucides intelligences
qui'.ont permis dans la même saison que trois
marques françaises s'adjugent les trois seules
grandes épreuves de l'année. ' / :
Renault triomphe dans la Grand Prix de l'A.
C.F., Lorraine-Diétrich aux.Ardennes, et Darracq
enfin en Amérique. Ce triple événement mondial
s'est accompli exactement dans l'espace de cent
du champion américain bat de près d'àmi- '
nu1e le meilleur temps de Wagner. Je ce
fait aux méditations de ceux qui v&uknt bien
'réfléchir. A noter que Tracy n'a tban, >iué .
qu'après collision avec un spectateur?
La question que je soulevais-hier, au Si, . des
destins futurs de la Coupe Vanderbilt ne ta. '<îva
pas à être tranchée. Il est assez probal '0
l'Automobile Club de France observera. 1 j
attitude que l'an dernier et se désir) te;r es
trophée. Ainsi en 1907, la Coupe \ inde
courrait encore dans Long Island, nous a 1 K
remporter une quatrième fois, puisqu'au.'-'-'; b u.
la victoire dans cette importante épreuve
nous a jamais échappe. , :
Ne nous endormons point, toutefois, - ' -s
lauriers sans cesse renouvelés. Le progrès o
notre industrie ne peut être sauvegardé et M •
que par les moyens qui l'ont fait naîtra
savoir la liberté personnelle, l'initiative >«h
duelle, la fécondité des associations. En fa''y' da
l'ardente el, jeune industrie transalpine, ► n u 1 e
des pays neufs, prenons garde de per . ct-s
biens précieux. Toute notre supériorité usn* le
passé et dans le présent leur .est due. N.> r
l'un de ces facteurs essentiels, ce serait
tuer l'uniformité à la variété et mettre l\mgCim.
dissement à la place de la vie.
C. FAROUX
LA COURSE
Mincola., Long Island, G octobie [par cl
notre correspondant spécria.lj. — Le speeu
cette troisième Coupe . Vanderbilt était pjni «
plus suggestif aux abords de la route que 1 U
route elle-même. Depuis hier- soir -c.inq V"
/tous les accès au circuit ont déversé dans
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