Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-12-20
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 décembre 1938 20 décembre 1938
Description : 1938/12/20 (A29,N10231). 1938/12/20 (A29,N10231).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4611830q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/08/2016
EXCELSIOR
C'est bien heureux qu'il y ait des
désirs qui ne peuvent être satisfaits :
sans cela, le dernier des gredins serait
le maître du monde.
STANISLAS PONIATOWSKI.
2ge Année. — N° 10.231. — PAUL Dupuy, directeur (1917-1927).
A EXCEL 124 TÊLÉGRAPHIQU. - PARIS PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xm«) FRANCE ET COLONIES 50C.
LE TEMPS D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Pl. froid,
qq. chutes de neige ap.-midi. Vent
E. mod. Min. -15°; max. -11°.
Hier : min. —12°; max. —9°.
En France. — De la Bretagne aux
Vosges et la Manche, com. rég. par.
Pyrénées Orientales à Provence,
pluies (neige au-dessus 1.500 m.).
Demain : tempér. stabil. Neige
au nord de la ligne Cazeaux-Mon-
télimar; pluies mtermit. au sud.
MARDI
20
DECEMBRE i38
.............
Sainte Fhilogone
PIERRE LAFITTE, fondateur. — Téléph. : Prov. : 15-22, 15-23, 15-24.
Aux Communes et à la Chambre, M. Chamberlain
et M. Bonnet exaltent l'entente franco-anglaise
En cas d'agression, toutes les
forces de France seront utilisées
pour la défense de l'Angleterre,
proclame le ministre français
LA CHAMBRE a repris hier
matin la discussion du bud-
get de 1939 et a voté successi-
vement les crédits du ministère
des Affaires étrangères — à
l'occasion desquels M. Georges
Bonnet a fait à la tribune
une importante déclaration sur
la politique extérieure de la
France — ceux de la Marine
marchande et de la Santé pu-
blique.
Le budget des Travaux publics a
été abordé en séance du soir.
LA DISCUSSION
DU BUDGET DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES
Le matin, la Chambre vote les
crédits des affaires étrangères
(456.775.277 francs) et ceux de la
marine marchande (1.075.927.072 fr.).
A l'occasion des premiers,
M. Xavier Vallat déclare avoir lu
dans certains journaux que le
Reich avait dépensé, pour sa pro-
pagande en France, 350 millions de
francs cette année.
— Même en francs dévalués, dit-il,
c'est plus que 30 deniers... Cela de-
vrait laisser quelques traces !
Ou bien c'est vrai, et je m'étonne
que le gouvernement n'ait pas cher-
ché à savoir où allait cet argent. Ou
bien ce n'est pas vrai, et il faut pour-
suivre les journaux qui ont ainsi jeté
le discrédit sur une importante par-
tie de l'opinion française.
M. Taittinger dit qu'il'a toujours
admiré la politique réaliste de la
Grande-Bretagne.
Elle a, dit-il, un ambassadeur à
Barcelone où, sur douze navires en-
trant dans le port, dix sont sous pa-
villon britannique, un sous pavillon
grec, un sous pavillon français. Elle
a Un agent diplomatique à Burgos
pour la défense de ses intérêts com-
merciaux et industriels.
Trois pays sont absents de Burgos :
ru. R. S. S., la Finlande, la France.
Les intérêts français sont-ils négli-
geables ? Il y; a des - centresfran-
çais importants à Saint-Sébastien et
à Bilbao et la France a des intérêts
miniers considérables en Espagne na-
tionale.
Faute d'un représentant à Burgos
la France, qui a besoin de pyrites
pour sa défense nationale, les achète
à Chypre ou ailleurs à un prix élevé,
alors qu'elle pourrait les acheter en
Espagne à des conditions plus avan-
tageuses.
Pour être restés absents trop long-
temps, nous avons perdu en partie le
marché italien, alors que l'Angleterre
a sauvegardé ses intérêts en Itrulie.
Allons-nous perdre une grande partie
de notre marché en Espagne ?
M. Fernand Laurent demande
une solution internationale pour le
problème des réfugiés.
A ce sujet, il invite l'Assemblée
à voter l'ordre du jour adopté par
la Chambre des communes britan-
niques et dont il lit la traduction:
La Chambre des députés constate
avec une émotion profonde le traite-
ment déplorable infligé à certaines
minorités raciales, religieuses et po-
litiques en Europe et, en raison de la
gravité croissante que présente le pro-
blème des réfugiés, invite le gouver-
nement à envisager un effort concerté
de la part des ilatioiis, y compris les
Etats-Unis, pour adopter une politi-
que commune.
Mais le règlement ne permet pas
la mise aux voix de ce texte dans
le débat budgétaire. Le député de
Paris en fera donc l'objet d'une
proposition de résolution qui sera
examinée par la commission com-
pétente.
M. Louis Sibué dit plus loin que
les populations savoyardes ne con-
sidèrent pas comme sérieures les
prétentions italiennes.
— La population corse non plus !
souligne M. Pinelli.
— Ni celle de la Tunisie ! ajoute
M. Morinaud.
Le ministre des Affaires étran-
gères monte alors à la tribune.
LES DECLARATIONS
DE M. GEORGES BONNET
M. Georges Bonnet déclare, en
iébutant, que l'entente franco-bri-
:annique demeure le fondement de
iotre action diplomatique :
Léopold BLOND.
Les déclarations de la France
et de l'Angleterre sont plus
significatives que les traités,
affirme le Premier anglais
LONDRES, 19 décembre. — Les
conséquences de l'accord de
M. Neville Chamberlain à Rome
Munich et la prochaine visite de
ont dominé l'important débat sur
les affaires étrangères qui s'est
déroulé ce soir aux Communes.
M. Neville Chamberlain a profité
également de ce débat pour souli-
gner une fois de plus l'étroite coo-
pération franco - britannique qui,
dit-il, repose, non pas sur des ac-
cords, mais sur une complète iden-
tité de vues.
Le parti travailliste avait confié
à M. Hugh Dalton le soin de dépo-
ser la motion de censure de la poli-
tique étrangère du gouvernement.
M. Dalton constate que, lorsque le
gouvernement actuel prit le pou-
voir, en 1931, la situation était rela-
tivement calme mais, dit-il, par
une série de graves erreurs de ju-
gement, l'Angleterre s'est trouvée
dans le plus grand péril depuis la
grande guerre. En dépit de Mu-
nich, dit-il, et par la faute du
Reich, les relations avec l'Allema-
gne ne se sont pas améliorées.
Il souligne que la Pologne est
maintenant le point névralgique de
l'Europe.
M. Chamberlain se lève au milieu
des acclamations des conserva-
teurs. Tout de suite, il riposte :
« Qu'auraient fait les travaillistes
s'ils avaient été au pouvoir au mo-
ment de la crise de septembre ? »
Il critique avec beaucoup d'autorité
ceux qui seraient incapables de
proposer une autre solution que
celle qui fut adoptée à Munich.
Il est probable, dit - il au mi-
lieu des rires que la politique de
M. Dalton nous aurait entraînée
dans une guerre avec le Japon,
l'Allemagne, l'Italie et le général
Franco. Si la politique du gou-
vernement avait échoué, poursuit
M. Chamberlain, je serais le pre-
mier à le reconnaître, mais d'après
de nombreuses lettres que je re-
çois, je constate que le pays ne
veut pas d'une autre politique.
F. MOULIER.
PEU FACILE, SOIT !
IMPOSSIBLE, NON !
I L est vrai que les Français sont unanimes à croire que
■ la paix de l'Europe serait assurée si- la France et
l'Allemagne étaient d'accord. Mais cette opinion ne
résout pas le problème qui est dé les accorder. Une
politique qui le supposerait résolu méconnaîtrait les
leçons du passé. Une politique qui le supposerait inso=
luble méconnaîtrait la politique elle=même. Entre la
France et l'Allemagne, l'entente n'est pas facile, mais
elle n'est pas impossible. Il y a des rivalités histo-
riques, il n'y a pas de fatalités historiques.
En 1884, Herbert de Bismarck disait au prince de Bulow
qui lui montrait à Versailles la galerie des Glaces :
« Tout cela ne m'épate pas, c'est de l'histoire
ancienne. Les Français sont finis et pour toujours. »
Quand un peuple, d'ailleurs plein d'ambition et de
convoitise, a cette idée dans la tête que le voisin est
fini, le voisin court de grands dangers.
Pendant la guerre, nos soldats avaient donné à l'Aile=
magne une autre idée de la France, parce qu'ils lui
avaient -prouvé sa force. Nazie ou non, l'Allemagne
méprise la faiblesse et respecte la force. Il n'a
dépendu que de nous, il ne dépend encore que de nous
de lui Inspirer le respect. L'a.ccord .
MAURICE COLRAT.
e LE DÉTECTIVE ROCHAT ET L'UN DE SES CHIENS 1
i - POLICIERS.
CINQ ESPIONS
SONT ARRETES
à la frontière suisse
Perquisitions à Genève
chez le détective Rochat
qui participa aux recherches
de la petite Nicole Marescot
et chez un avocat
GENÈVE, 19 décembre. — Une
grosse affaire d'espionnage en
France et en Suisse au profit
d'une puissance étrangère voisine
vient d'éclater à Genève, provo-
quant dans la ville une vive émo-
tion en raison des personnalités
genevoises qu'elle mettrait en
cause, notamment un avocat,
M. Victor Demole, et un policier
privé fort connu, le détective Paul
Rochat, qui, on s'en souvient, mit
autrefois ses chiens au service de
deux pères atterrés du rapt de
leur enfant : le commandant
Marescot du Thilleul, à Chau-
mont, et le docteur Malméjac, à
Marseille.
Disons tout de suite que l'un et
l'autre protestent énergiquement
contre l'accusation qui pèsent sur
eux et se défendent d'avoir été,
de près ou de loin, les complices
des autres individus arrêtés : une
ancienne danseuse, Virginia Capts,
née Rata, qui menait grand train
de vie à Genève, et plusieurs
hommes dont on tait les noms.
L'ex-danseuse et les espions
C'est en effet dans le plus ri-
goureux secret que la police fédé-
rale du canton de Genève menait,
I
depuis six mois, d'activés recher-
ches sur une organisation d'es-
pionnage à la solde de la puis-
sance étrangère en question, orga-
nisation très vaste qui opérait à
la fois en Suisse et en France, le
long des frontières. Les services
de contre-espionnage de la Sûreté
nationale furent même à leur tour
amenés à s'inquiéter des faits et
gestes suspects de certains agents
de cette organisation sur notre
territoire. Mais la conduite de
l'enquête resta, d'un accord com-
mun, aux pcficiers suisses. Il fut
établi que l'âme de la bande était
une ex-danseuse d'origine italienne,
Virginia Capts, en instance de
divoce à Genève. La jeune femme
effectuait en effet de très nom-
breux déplacements en auto de
chaque côté de la frontière et ren-
contrait, tant à Annemasse qu'à
Grenoble, des personnages soup-
çonnés depuis longtemps de se
livrer à l'espionnage.
Que découvrirent les policiers
genevois ? Prévenus téléphonique-
ment dans la matinée de diman-
che que l'ex-danseuse venait de
quitter Grenoble en voiture avec
quatre suspects et se dirigeait
vers la Suisse, ils décidèrent de
brusquer les choses et, au début
de l'aprè-midi, ils mettaient Vir-
ginia Capts et ses quatre compa-
gnons en état d'arrestation, à
l'instant de leur passage au poste
frontière de Moillesulaz.
L'opération fut si rapidement
effectuée que seuls quelques doua-
niers s'en aperçurent. Et, quel-
ques instants plus tard, les cinq
espions étaient interrogés à l'hôtel
de la police fédérale à Genève.
Emmanuel CAR.
A MINAS GERAES
42 MORTS
DANS UN ACCIDENT
DE CHEMIN DE FER
Rio DE JANEIRO, .19 décembre. — J
Un très grave accident de che-
min de fer s'est produit dans l'Etat '
de Minas Geraes, entre les gares
de Sito et de Scaoayres. Deux S
trains se sont tamponnés. On |
compte 42 morts parmi lesquels g
plusieurs boy - scouts, et une |
soixantaine de blessés, dont plu- |
sieurs atteints grièvement. |
L'accident se serait produit à f
la suite d'une erreur de manœu- i
vre. Les passagers, qui pour la |
plupart dormaient, furent réveil- |
lés par un choc terrible. Quatre |
wagons ont été complètement dé- |
truits. I
Une panique effroyable s'est em- |
)arée des voyageurs et un agent |
de la compagnie est devenu fou. I
FERMETURE
DE LA CHASSE
LE 8 JANVIER
DANS LA SEINE
Par ordonnance en date du 8 dé-
cembre 1938, la clôture générale de
la chasse dans le département de
la Seine a été fixée au dimanche
8 janvier 1939 au soir.
UNE DÉMARCHE
SANS PRÉCÈDENT
DANS LES ANNALES
POLITIQUES
BRITANNIQUES...
Trois membres du cabinet
demandent la "révocation"
de M. HORE BELISHA,
sir THOMAS INSKIP et
Lord WINTERTON
LONDRES, velle 19 décembre. — La nou-
velle s'est répandue cette nuit
dans les couloirs de la Chambre des
communes que trois membres du gou-
vernement avaient demandé au pre-
mier ministre de révoquer de leurs
fonctions trois ministres occupant des
postes de premier plan -- M. Hore
Belisha, ministre de la Guerre ; sir
Thomas Inskip, ministre de la Dé-
fense, et lord Winterton, chancelier
du duché de Lancastre. Ils ont me-
nacé de donner leur démission s'ils
n'obtenaient pas satisfaction. Cette
démarche sans précédent dans les
annales politiques anglaises a causé
une profonde ' sensation- dans- les mi-
lieux parlementaires et est appelée à
avoir de sérieuses répercussions.
Les trois ministres protestataires
sont MM. Robert Hudgson. secré-
taire au Commerce extérieur ; le
marquis de Dufferin and Ava, secré-
taire parlementaire aux Colonies, et
lord Strathtona and Mount Royal,
secrétaire parlementaire à la Guerre.
Ils ont déclaré approuver la po-
litique d'apaisement de M. Cham-
berlain. Ils e s ti m e n t que le
réarmement de la nation et
l'organisation de la défense civile
devraient être poussés de façon
plus énergique. Ils tiennent
M. Hore Belisha et sir Thomas
Inskip pour responsables des re-
tards apportés à l'exécution du
programme de réarmement
SUITE EN PAGE 3
Î~ BIENTOT j
LA SORCELLERIE
DE LA VOIX |
9 9
! * * ? l~
1
Les basses températures qui intéressent la France au nord de la ligne
Bordeaux-Montélimar font partie d'une vaste zone de froid qui
s'étend de la Russie (-300), aux Balkans (-IS°), à la Bretagne
(-50) et à la Scandinavie (-IS°). Comme les vents qui soufflent
sur la France sont des vents d'Est (voir flèche No 1), on voit que
le froid est bien installé et ne peut disparaître avant plusieurs jours.
Il atteindra très vraisemblablement son maximum ce matin, avec
minima de —150 à -17°, de Paris au Pas-de-Calais et à la Suisse.
Dans le Midi, la température s'abaissera moins, parce que les
vents sont d'entre Est et Sud-Est, ce qui empêche l'air froid
d'arriver jusque-là (voir flèche No 2).
L'offensive du froid
AUJOURD'HUI
maximum
— 10 degrés
Et le minimum de — 15°
sera atteint à Paris
DEUX PATINEURS ONT FAIT L'ESSAI DE LA GLACE
DU BASSIN DE LA PLACE EDMOND-ROSTAND.
BALAYÉE par ce vent glacial qui,
inlassable, souffle depuis deux
jours, la rue parisienne a complète-
ment changé d'aspect. La circulation
des voitures s'est fort sensiblement
réduite et l'on comprend pourquoi en
voyant un peu partout des automobi-
listes auscultant leur radiateur atteint
de troubles, circulatoires 911 leur mo-
teur, engourdi par le froid, qui refuse
absolument de tourner.
Quant aux piétons, seuls ceux qui
en ont l'obligation affrontent la mor-
sure du gel. Tous ont adopté le pas
accéléré, quand ce n'est pas le trot ;
le nez rougi, les joues bleuies, ils se
hâtent vers leur destination, jetant
au passage un regard de commiséra-
tion pour les agents de police qui
n'ont pas tous un mirador à chauf-
ferette et combattent le froid perfide
à grands coups de moulinets. avec
leur bâton.
CHRISTIAN DE ROLLEPOT.
AU ZOO
LE CHAUFFAGE
CENTRAL
CHEZ LE ROI
DU DÉSERT
Voir, en page 3, l'article de
M. GABRIEL REUILLARD
Nouveau bond
des Rentes
La plupart des valeurs françaises
ont suivi le mouvement
LA BOURSE a vécu, hier,
une journée historique pour
les rentes françaises, qui, sur un
marché d'un volume d'opérations
rarement égalé, se sont avancées
de 4, 5, 6 et 7 points.
La plupart des valeurs fran-
çaises de banque et d'industrie
ont suivi cette hausse, symptôme
d'une confiance raffermie dans les
destinées de la France et du franc.
On ne saurait trop se louer
d'une réappréciation des fonds
d'Etat français, qui doivent nor-
malement tendre vers le pair.
C'est la conséquence logique des
rapatriements de capitaux et des
rentrées d'or, qui grossissent, de
jour en jour, le fond d'égalisation
des changes et augmentent lar-
gement les facultés de crédits
industriels et commerciaux.
Si l'activité boursière est un
indice de retour à la santé, elle
n'est pas toute la santé de l'éco-
nomie nationale, qu'il importe de
8timuler et de développer par
l'esprit de création et d'entreprise.
M. P.
L'ancien secrétaire
du Grand Multi
de Jérusalem
EST ASSASSINÉ
d'un coup de feu
TERUSALEM, 19 décembre. —
Le cheik Saïd al Khatib, ancien
secrétaire du Grand Mufti de
Jérusalem et prédicateur à la
mosquée d'Omar, a été assassiné,
hier matin, d'un coup de feu.
On attribue ce meurtre aux ex-
trémistes terroristes.
0
CYRANO
à la Comédie-Française
Cette première représentation de « Cyrano
de Bergerac » était réservée à la presse
et aux étudiants, qui se pressaient en foule
considérable sous les arcades du théâtre.
Ci-dessus, dans les coulisses, pendant un
entr'acte : à gauche, M. Escande (comte
de Guiche) ; à droite, Mme Marie Bell
(Roxane) et M. Brunot (Cyrano).
C'est bien heureux qu'il y ait des
désirs qui ne peuvent être satisfaits :
sans cela, le dernier des gredins serait
le maître du monde.
STANISLAS PONIATOWSKI.
2ge Année. — N° 10.231. — PAUL Dupuy, directeur (1917-1927).
A EXCEL 124 TÊLÉGRAPHIQU. - PARIS PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (Xm«) FRANCE ET COLONIES 50C.
LE TEMPS D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Pl. froid,
qq. chutes de neige ap.-midi. Vent
E. mod. Min. -15°; max. -11°.
Hier : min. —12°; max. —9°.
En France. — De la Bretagne aux
Vosges et la Manche, com. rég. par.
Pyrénées Orientales à Provence,
pluies (neige au-dessus 1.500 m.).
Demain : tempér. stabil. Neige
au nord de la ligne Cazeaux-Mon-
télimar; pluies mtermit. au sud.
MARDI
20
DECEMBRE i38
.............
Sainte Fhilogone
PIERRE LAFITTE, fondateur. — Téléph. : Prov. : 15-22, 15-23, 15-24.
Aux Communes et à la Chambre, M. Chamberlain
et M. Bonnet exaltent l'entente franco-anglaise
En cas d'agression, toutes les
forces de France seront utilisées
pour la défense de l'Angleterre,
proclame le ministre français
LA CHAMBRE a repris hier
matin la discussion du bud-
get de 1939 et a voté successi-
vement les crédits du ministère
des Affaires étrangères — à
l'occasion desquels M. Georges
Bonnet a fait à la tribune
une importante déclaration sur
la politique extérieure de la
France — ceux de la Marine
marchande et de la Santé pu-
blique.
Le budget des Travaux publics a
été abordé en séance du soir.
LA DISCUSSION
DU BUDGET DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES
Le matin, la Chambre vote les
crédits des affaires étrangères
(456.775.277 francs) et ceux de la
marine marchande (1.075.927.072 fr.).
A l'occasion des premiers,
M. Xavier Vallat déclare avoir lu
dans certains journaux que le
Reich avait dépensé, pour sa pro-
pagande en France, 350 millions de
francs cette année.
— Même en francs dévalués, dit-il,
c'est plus que 30 deniers... Cela de-
vrait laisser quelques traces !
Ou bien c'est vrai, et je m'étonne
que le gouvernement n'ait pas cher-
ché à savoir où allait cet argent. Ou
bien ce n'est pas vrai, et il faut pour-
suivre les journaux qui ont ainsi jeté
le discrédit sur une importante par-
tie de l'opinion française.
M. Taittinger dit qu'il'a toujours
admiré la politique réaliste de la
Grande-Bretagne.
Elle a, dit-il, un ambassadeur à
Barcelone où, sur douze navires en-
trant dans le port, dix sont sous pa-
villon britannique, un sous pavillon
grec, un sous pavillon français. Elle
a Un agent diplomatique à Burgos
pour la défense de ses intérêts com-
merciaux et industriels.
Trois pays sont absents de Burgos :
ru. R. S. S., la Finlande, la France.
Les intérêts français sont-ils négli-
geables ? Il y; a des - centresfran-
çais importants à Saint-Sébastien et
à Bilbao et la France a des intérêts
miniers considérables en Espagne na-
tionale.
Faute d'un représentant à Burgos
la France, qui a besoin de pyrites
pour sa défense nationale, les achète
à Chypre ou ailleurs à un prix élevé,
alors qu'elle pourrait les acheter en
Espagne à des conditions plus avan-
tageuses.
Pour être restés absents trop long-
temps, nous avons perdu en partie le
marché italien, alors que l'Angleterre
a sauvegardé ses intérêts en Itrulie.
Allons-nous perdre une grande partie
de notre marché en Espagne ?
M. Fernand Laurent demande
une solution internationale pour le
problème des réfugiés.
A ce sujet, il invite l'Assemblée
à voter l'ordre du jour adopté par
la Chambre des communes britan-
niques et dont il lit la traduction:
La Chambre des députés constate
avec une émotion profonde le traite-
ment déplorable infligé à certaines
minorités raciales, religieuses et po-
litiques en Europe et, en raison de la
gravité croissante que présente le pro-
blème des réfugiés, invite le gouver-
nement à envisager un effort concerté
de la part des ilatioiis, y compris les
Etats-Unis, pour adopter une politi-
que commune.
Mais le règlement ne permet pas
la mise aux voix de ce texte dans
le débat budgétaire. Le député de
Paris en fera donc l'objet d'une
proposition de résolution qui sera
examinée par la commission com-
pétente.
M. Louis Sibué dit plus loin que
les populations savoyardes ne con-
sidèrent pas comme sérieures les
prétentions italiennes.
— La population corse non plus !
souligne M. Pinelli.
— Ni celle de la Tunisie ! ajoute
M. Morinaud.
Le ministre des Affaires étran-
gères monte alors à la tribune.
LES DECLARATIONS
DE M. GEORGES BONNET
M. Georges Bonnet déclare, en
iébutant, que l'entente franco-bri-
:annique demeure le fondement de
iotre action diplomatique :
Léopold BLOND.
Les déclarations de la France
et de l'Angleterre sont plus
significatives que les traités,
affirme le Premier anglais
LONDRES, 19 décembre. — Les
conséquences de l'accord de
M. Neville Chamberlain à Rome
Munich et la prochaine visite de
ont dominé l'important débat sur
les affaires étrangères qui s'est
déroulé ce soir aux Communes.
M. Neville Chamberlain a profité
également de ce débat pour souli-
gner une fois de plus l'étroite coo-
pération franco - britannique qui,
dit-il, repose, non pas sur des ac-
cords, mais sur une complète iden-
tité de vues.
Le parti travailliste avait confié
à M. Hugh Dalton le soin de dépo-
ser la motion de censure de la poli-
tique étrangère du gouvernement.
M. Dalton constate que, lorsque le
gouvernement actuel prit le pou-
voir, en 1931, la situation était rela-
tivement calme mais, dit-il, par
une série de graves erreurs de ju-
gement, l'Angleterre s'est trouvée
dans le plus grand péril depuis la
grande guerre. En dépit de Mu-
nich, dit-il, et par la faute du
Reich, les relations avec l'Allema-
gne ne se sont pas améliorées.
Il souligne que la Pologne est
maintenant le point névralgique de
l'Europe.
M. Chamberlain se lève au milieu
des acclamations des conserva-
teurs. Tout de suite, il riposte :
« Qu'auraient fait les travaillistes
s'ils avaient été au pouvoir au mo-
ment de la crise de septembre ? »
Il critique avec beaucoup d'autorité
ceux qui seraient incapables de
proposer une autre solution que
celle qui fut adoptée à Munich.
Il est probable, dit - il au mi-
lieu des rires que la politique de
M. Dalton nous aurait entraînée
dans une guerre avec le Japon,
l'Allemagne, l'Italie et le général
Franco. Si la politique du gou-
vernement avait échoué, poursuit
M. Chamberlain, je serais le pre-
mier à le reconnaître, mais d'après
de nombreuses lettres que je re-
çois, je constate que le pays ne
veut pas d'une autre politique.
F. MOULIER.
PEU FACILE, SOIT !
IMPOSSIBLE, NON !
I L est vrai que les Français sont unanimes à croire que
■ la paix de l'Europe serait assurée si- la France et
l'Allemagne étaient d'accord. Mais cette opinion ne
résout pas le problème qui est dé les accorder. Une
politique qui le supposerait résolu méconnaîtrait les
leçons du passé. Une politique qui le supposerait inso=
luble méconnaîtrait la politique elle=même. Entre la
France et l'Allemagne, l'entente n'est pas facile, mais
elle n'est pas impossible. Il y a des rivalités histo-
riques, il n'y a pas de fatalités historiques.
En 1884, Herbert de Bismarck disait au prince de Bulow
qui lui montrait à Versailles la galerie des Glaces :
« Tout cela ne m'épate pas, c'est de l'histoire
ancienne. Les Français sont finis et pour toujours. »
Quand un peuple, d'ailleurs plein d'ambition et de
convoitise, a cette idée dans la tête que le voisin est
fini, le voisin court de grands dangers.
Pendant la guerre, nos soldats avaient donné à l'Aile=
magne une autre idée de la France, parce qu'ils lui
avaient -prouvé sa force. Nazie ou non, l'Allemagne
méprise la faiblesse et respecte la force. Il n'a
dépendu que de nous, il ne dépend encore que de nous
de lui Inspirer le respect. L'a.ccord .
MAURICE COLRAT.
e LE DÉTECTIVE ROCHAT ET L'UN DE SES CHIENS 1
i - POLICIERS.
CINQ ESPIONS
SONT ARRETES
à la frontière suisse
Perquisitions à Genève
chez le détective Rochat
qui participa aux recherches
de la petite Nicole Marescot
et chez un avocat
GENÈVE, 19 décembre. — Une
grosse affaire d'espionnage en
France et en Suisse au profit
d'une puissance étrangère voisine
vient d'éclater à Genève, provo-
quant dans la ville une vive émo-
tion en raison des personnalités
genevoises qu'elle mettrait en
cause, notamment un avocat,
M. Victor Demole, et un policier
privé fort connu, le détective Paul
Rochat, qui, on s'en souvient, mit
autrefois ses chiens au service de
deux pères atterrés du rapt de
leur enfant : le commandant
Marescot du Thilleul, à Chau-
mont, et le docteur Malméjac, à
Marseille.
Disons tout de suite que l'un et
l'autre protestent énergiquement
contre l'accusation qui pèsent sur
eux et se défendent d'avoir été,
de près ou de loin, les complices
des autres individus arrêtés : une
ancienne danseuse, Virginia Capts,
née Rata, qui menait grand train
de vie à Genève, et plusieurs
hommes dont on tait les noms.
L'ex-danseuse et les espions
C'est en effet dans le plus ri-
goureux secret que la police fédé-
rale du canton de Genève menait,
I
depuis six mois, d'activés recher-
ches sur une organisation d'es-
pionnage à la solde de la puis-
sance étrangère en question, orga-
nisation très vaste qui opérait à
la fois en Suisse et en France, le
long des frontières. Les services
de contre-espionnage de la Sûreté
nationale furent même à leur tour
amenés à s'inquiéter des faits et
gestes suspects de certains agents
de cette organisation sur notre
territoire. Mais la conduite de
l'enquête resta, d'un accord com-
mun, aux pcficiers suisses. Il fut
établi que l'âme de la bande était
une ex-danseuse d'origine italienne,
Virginia Capts, en instance de
divoce à Genève. La jeune femme
effectuait en effet de très nom-
breux déplacements en auto de
chaque côté de la frontière et ren-
contrait, tant à Annemasse qu'à
Grenoble, des personnages soup-
çonnés depuis longtemps de se
livrer à l'espionnage.
Que découvrirent les policiers
genevois ? Prévenus téléphonique-
ment dans la matinée de diman-
che que l'ex-danseuse venait de
quitter Grenoble en voiture avec
quatre suspects et se dirigeait
vers la Suisse, ils décidèrent de
brusquer les choses et, au début
de l'aprè-midi, ils mettaient Vir-
ginia Capts et ses quatre compa-
gnons en état d'arrestation, à
l'instant de leur passage au poste
frontière de Moillesulaz.
L'opération fut si rapidement
effectuée que seuls quelques doua-
niers s'en aperçurent. Et, quel-
ques instants plus tard, les cinq
espions étaient interrogés à l'hôtel
de la police fédérale à Genève.
Emmanuel CAR.
A MINAS GERAES
42 MORTS
DANS UN ACCIDENT
DE CHEMIN DE FER
Rio DE JANEIRO, .19 décembre. — J
Un très grave accident de che-
min de fer s'est produit dans l'Etat '
de Minas Geraes, entre les gares
de Sito et de Scaoayres. Deux S
trains se sont tamponnés. On |
compte 42 morts parmi lesquels g
plusieurs boy - scouts, et une |
soixantaine de blessés, dont plu- |
sieurs atteints grièvement. |
L'accident se serait produit à f
la suite d'une erreur de manœu- i
vre. Les passagers, qui pour la |
plupart dormaient, furent réveil- |
lés par un choc terrible. Quatre |
wagons ont été complètement dé- |
truits. I
Une panique effroyable s'est em- |
)arée des voyageurs et un agent |
de la compagnie est devenu fou. I
FERMETURE
DE LA CHASSE
LE 8 JANVIER
DANS LA SEINE
Par ordonnance en date du 8 dé-
cembre 1938, la clôture générale de
la chasse dans le département de
la Seine a été fixée au dimanche
8 janvier 1939 au soir.
UNE DÉMARCHE
SANS PRÉCÈDENT
DANS LES ANNALES
POLITIQUES
BRITANNIQUES...
Trois membres du cabinet
demandent la "révocation"
de M. HORE BELISHA,
sir THOMAS INSKIP et
Lord WINTERTON
LONDRES, velle 19 décembre. — La nou-
velle s'est répandue cette nuit
dans les couloirs de la Chambre des
communes que trois membres du gou-
vernement avaient demandé au pre-
mier ministre de révoquer de leurs
fonctions trois ministres occupant des
postes de premier plan -- M. Hore
Belisha, ministre de la Guerre ; sir
Thomas Inskip, ministre de la Dé-
fense, et lord Winterton, chancelier
du duché de Lancastre. Ils ont me-
nacé de donner leur démission s'ils
n'obtenaient pas satisfaction. Cette
démarche sans précédent dans les
annales politiques anglaises a causé
une profonde ' sensation- dans- les mi-
lieux parlementaires et est appelée à
avoir de sérieuses répercussions.
Les trois ministres protestataires
sont MM. Robert Hudgson. secré-
taire au Commerce extérieur ; le
marquis de Dufferin and Ava, secré-
taire parlementaire aux Colonies, et
lord Strathtona and Mount Royal,
secrétaire parlementaire à la Guerre.
Ils ont déclaré approuver la po-
litique d'apaisement de M. Cham-
berlain. Ils e s ti m e n t que le
réarmement de la nation et
l'organisation de la défense civile
devraient être poussés de façon
plus énergique. Ils tiennent
M. Hore Belisha et sir Thomas
Inskip pour responsables des re-
tards apportés à l'exécution du
programme de réarmement
SUITE EN PAGE 3
Î~ BIENTOT j
LA SORCELLERIE
DE LA VOIX |
9 9
! * * ? l~
1
Les basses températures qui intéressent la France au nord de la ligne
Bordeaux-Montélimar font partie d'une vaste zone de froid qui
s'étend de la Russie (-300), aux Balkans (-IS°), à la Bretagne
(-50) et à la Scandinavie (-IS°). Comme les vents qui soufflent
sur la France sont des vents d'Est (voir flèche No 1), on voit que
le froid est bien installé et ne peut disparaître avant plusieurs jours.
Il atteindra très vraisemblablement son maximum ce matin, avec
minima de —150 à -17°, de Paris au Pas-de-Calais et à la Suisse.
Dans le Midi, la température s'abaissera moins, parce que les
vents sont d'entre Est et Sud-Est, ce qui empêche l'air froid
d'arriver jusque-là (voir flèche No 2).
L'offensive du froid
AUJOURD'HUI
maximum
— 10 degrés
Et le minimum de — 15°
sera atteint à Paris
DEUX PATINEURS ONT FAIT L'ESSAI DE LA GLACE
DU BASSIN DE LA PLACE EDMOND-ROSTAND.
BALAYÉE par ce vent glacial qui,
inlassable, souffle depuis deux
jours, la rue parisienne a complète-
ment changé d'aspect. La circulation
des voitures s'est fort sensiblement
réduite et l'on comprend pourquoi en
voyant un peu partout des automobi-
listes auscultant leur radiateur atteint
de troubles, circulatoires 911 leur mo-
teur, engourdi par le froid, qui refuse
absolument de tourner.
Quant aux piétons, seuls ceux qui
en ont l'obligation affrontent la mor-
sure du gel. Tous ont adopté le pas
accéléré, quand ce n'est pas le trot ;
le nez rougi, les joues bleuies, ils se
hâtent vers leur destination, jetant
au passage un regard de commiséra-
tion pour les agents de police qui
n'ont pas tous un mirador à chauf-
ferette et combattent le froid perfide
à grands coups de moulinets. avec
leur bâton.
CHRISTIAN DE ROLLEPOT.
AU ZOO
LE CHAUFFAGE
CENTRAL
CHEZ LE ROI
DU DÉSERT
Voir, en page 3, l'article de
M. GABRIEL REUILLARD
Nouveau bond
des Rentes
La plupart des valeurs françaises
ont suivi le mouvement
LA BOURSE a vécu, hier,
une journée historique pour
les rentes françaises, qui, sur un
marché d'un volume d'opérations
rarement égalé, se sont avancées
de 4, 5, 6 et 7 points.
La plupart des valeurs fran-
çaises de banque et d'industrie
ont suivi cette hausse, symptôme
d'une confiance raffermie dans les
destinées de la France et du franc.
On ne saurait trop se louer
d'une réappréciation des fonds
d'Etat français, qui doivent nor-
malement tendre vers le pair.
C'est la conséquence logique des
rapatriements de capitaux et des
rentrées d'or, qui grossissent, de
jour en jour, le fond d'égalisation
des changes et augmentent lar-
gement les facultés de crédits
industriels et commerciaux.
Si l'activité boursière est un
indice de retour à la santé, elle
n'est pas toute la santé de l'éco-
nomie nationale, qu'il importe de
8timuler et de développer par
l'esprit de création et d'entreprise.
M. P.
L'ancien secrétaire
du Grand Multi
de Jérusalem
EST ASSASSINÉ
d'un coup de feu
TERUSALEM, 19 décembre. —
Le cheik Saïd al Khatib, ancien
secrétaire du Grand Mufti de
Jérusalem et prédicateur à la
mosquée d'Omar, a été assassiné,
hier matin, d'un coup de feu.
On attribue ce meurtre aux ex-
trémistes terroristes.
0
CYRANO
à la Comédie-Française
Cette première représentation de « Cyrano
de Bergerac » était réservée à la presse
et aux étudiants, qui se pressaient en foule
considérable sous les arcades du théâtre.
Ci-dessus, dans les coulisses, pendant un
entr'acte : à gauche, M. Escande (comte
de Guiche) ; à droite, Mme Marie Bell
(Roxane) et M. Brunot (Cyrano).
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