Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-10-01
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 octobre 1939 01 octobre 1939
Description : 1939/10/01 (A30,N10516). 1939/10/01 (A30,N10516).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4611447m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/08/2016
BLOC-NOTES
MAMANS
LA gucrre a bouleversé nos condi-
tions d'existence et, pour beau-
coup parmi ceux qui doivent assu-
ter leur pain quotidien, les temps
sont durs.
Par ailleurs, les Halles sont désor,
mais ouvertes dans la journée.
C'est pour cette double raison qu'une
clientèle inaccoutumée a fait son
apparition dans ce vaste et bruyant
marché, où sont pratiqués les meil-
leurs prix.
Or. on sait la verdeur proverbiale
du langage de ces « dames de la
Halle ». Un vocabulaire fleuri ne
manque pas de se déchaîner sur la
cliente « habillée » qui ose dis-
cuter de la fraîcheur d'un légume.
C'est à quoi s'exerçait, l'autre après-
midi, cette marchande inspirée qui
décréta, cn manière de conclusion :
— Quand on a un chapeau et des
gants, on ne vient pas ici !
La cliente effarouchée murmura pour
sa défense : « Si je viens ici, ma-
,h-'¡f¡-e, c'est pour pouvoir envoyer
des colis à mes fils... »
Cette simple réflexion fit tomber la
hargne de la marchande.
— Ah ! vous avez des fils... au
front ?
— Oui... Trois...
— Moi aussi... Deux... Dans l'infan-
terie.
— Comme les miens...
Il n'y eut plus alors, face à face,
que deux mamans de France, son-
geant à leurs gars...
Et la marchande conseillait :
— Choisissez, ma petite mère, ser-
vez-vous bien... Et puis, vous en
faites pas, allez ! ,
IMPRECISION
CERTAINS se plaignent de l'im-
précision des communiqués of-
ficiels relatant les opérations
militaires.
Il est cependant facile de se ren-
dre compte que ce « vague »
est nécessaire et qu'il ne san-
rait être question de définir
très exactement les emplace-
ments de nos troupes et des
combats auxquels elles prennent
part.
On comprend, aii, surplus, la dis-
crétion imposée par le comman-
dement aux régiments sous ses
ordres, discrétion qui empêche
les mobilisés de faire connaître
l'endroit où ils se trouvent.
Elle est d'ailleurs de toits les
temps.
En effet, aux environs de 1760,
pendant la guerre de Sept Ans,
le prince Charles-Joseph de Li-
gne, maréchal des armées ait-
trichiennes, donnait l'exemple
de l'imprécision. Dans ses sou-
venirs, il nous a laissé le texte
d'une lettre que, dit front, il
adressait à une de ses amies :
« Nous sommes quelque part en-
tre l'Escaut et le Danube. L'ar-
mée se compose de la cavalerie,
qui est à cheval, de l'infante-
rie, qui est à pied, de l'artille-
rie, qui tire le canon. Moi, s'il
le faut, je couche sous la
tente... »
Fraternité de gloire
/^'est celle qui lie Polonais et Fran-
çais ; mais il ne faudrait pas
croire qu'une telle expression est
dictée par les circonstances, car il
n'est pas exagéré de dire que la
Pologne est notre plus ancienne
alliée.
Sous les voûtes de l'Arc de Triom-
phe, mêles aux noms cfc généraux
français de la Révolution ct de
l'Empire ne trouve-t-on pas ceux
d'un Polonais maréchal de France,
Joseph Poniatowski et de six géné-
raux ; Dombrowski, Kniaziewicz,
Zal¡cnchek, Sulkowski, Lazowski,
lîeolsdhou)icz et Chlopiecki. Alors,
comme maintenant. Français et Po-
lonais combattaient côte à côte, en
l'an VII, ils étaient près de 5.000
à l'armée d'Italie ; ils se battaient
en Egypte avec Bonaparte ; sous
l'Empire, 80.000 suivaient Ponia-
towski et les chevau-légers polo-
nais entraient dans la légende à la
charge de Somo-Sierra. Sous l'an-
cien régime, le prince de Condé
commandait deux régiments polo-
nais et Louis XIV nommait un
prince Radziwill colonel-général.
Une telle fraternité d'arme qui s'est
perpétuée à travers tous les régi-
mes mérite d'être soulignée et doit
permettre à nos alliés de chanter
avec confiance leur hymne fa-
mctt--c : « Non, la Pologne n'est
pas morte. »
Actuellement...
présentation de la collection d'hi-
ver aux Four r u r e s Maurice,
132, avenue Victor-Hugo, Paris.
La Maison se charge des répara-
tions et transformations. Prix spé-
ciaux.
K
TEL EST PRIS
QUI CROYAIT PRENDRE
IL y a toujours des gens prêts à
exploiter toutes les situations. La
guerre elle-même n'arrête pas leur
malhonnête « débrouillardise » ou
leur esprit de lucre. Seulement par-
fois ils se font prendre. Témoins
les trois histoires que voici :
Dans une ville du Midi un individu
sans scrupules se présentait dans
les maisons où il savait qu'il n'y
l1pait aucune chambre de libre. Il y
montrait un billet de logement —
faux bien entendu — et quand on
lui répondait qu'il était impossible
de le recevoir il réclamait trente
francs pour payer, disait-il, le loge-
ment qu'on n'avait pu lui fournir.
En prison, aujourd'hui, il est abrité
et même nourri.
Autre histoire. Au lendemain de la
mobilisation, un de ceux qui ont
élevé le système D à la hauteur
d'une institution, lait signe à un
conducteur d'automobile de s'arrê-
ter et d'un ton sans réplique, sous
prétexte de réquisition, il lui intime
l'ordre de le conduire à l'autre
bout de Paris. « D'accord >, répli-
que le propriétaire de la voiture
mais nous passerons d'abord par
le commissariat. » A ces mots le
pseudo-agent de la réquisition prit
ses jambes à son cou... et il court
encore.
U y a enfin les mercantis dont le mé-
tier n'est pas du tout de tout repos,
puisque traqués par la police et sus-
ceptibles de tomber sur des clients
récalcitrants. C'est une mésaven-
ture de ce dernier genre qui est ar-
rivée à un commerçant qui avait
doublé le prix de ses marchandises.
Un client au courant se présente et
demande un article qu'on veut lui
faire payer dix francs. Il l'empo-
che, jette cinq francs sur le comp-
toir et ajoute goguenard : « Pour
le surplus vous vous adresserez aux
agents. »
PONT DES ARTS
DEUX NOUVEAUX HOMMAGES
A LA POLOGNE
Sur la proposition do M. Adol-
phe Boschot, secrétaire perpétuel,
l'Académie des Bsn.Mt.e-A't'ts a
adopté hier, à l'unanimité, la mo-
tion suivante : « L'Académie des
Beaux-Arts, émue par les malheurs
qui fondent sur la Pologne, et
pleine d'admiration pour une dé-
fense héroïque qui s'inscrit déjà
dans les fastes de l'Hi8toh'e. adresse
à son illustre associé, M. Pade-
rewski, ancien président de lu Ré-
publique polonaise, et à son cor-
respondant, l'éminent sculpteur
M. Wittig, l'hommage de sa pro-
fonde sympathie avec l'expression
de ses vœux les plus ardents pour
l'avenir de leur patrie glorieuse et
immortelle. »
De son côté, l'Académie des
Sciences morales et politiques, pré-
sidée, hier, par M. Millerand, a
décidé d'adresser à ses membres
polonais le message suivant :
« Dans l'épreuve tragique que
traverse l'héroïque Pologne, l'Acar
dêmie tient à exprimer la fidélité
de ses sentiments à ses membres
polonais, MM. Han-delsman et
Kutrzeba. »
Cette compagnie a, d'autre part,
rendit hommage à la mémoire de
M. G. Pagès, membre titulaire, ré-
cemment décède ; puis elle et en-
tendu une étude de M. M. Boute-
ron 8ur Balzac et les vertus mili-
taires.
LE VEILLEUR.
LE MONDE
BIENFAISANCE
— On demande dea vêtements
d'enfants, des layettes, des étoffes,
etc., pour les réfugiés de la Mo-
selle. Prière d'adresser les dons à
Mme Albert Dastre, à la mairie de
La Roche-Posay (Vienne).
NAISSANCES
— M. Louis Carolus-Barré, archi-
viste-paléographe, ancien membre
de l'Ecole française de Rome,
actuellement aux armées, et Mme.
née Marguerite-Marie Rénon, font
part de la naissance de leur fille :
Thérèse.
— M. Robert de Billy et Mme,
née Jeanne de La Rinière,
annoncent la naissance de leur
fille : Maris-France.
FIANÇAILLES
— Nous apprenons les fiançailles
de Mlle Anne-Marie Guary, fille de
M. Guary, décédé, et de Mme, née
Lorilleux. avec M. Jean de Saint-
Victor de Saint-Blancard, fils de
M. Louis de Saint-Victor de Saint-
Blancard et de Mme, née de
Lantierses.
DEUILS
— On nous prie d'annoncer la
mort de la baronne de Mougins-
Roquefort, née Geneviève de La
Rocque. pieusement retournée à
Dieu, le 25 septembre 1939, munie
des sacrements de l'Eglise. De la|
part du baron de Mougins-Roque-
fort, mobilisé ; de ses enfants et
de M. de La Rocque. La cérémo-
nie religieuse, en raison des cir-
constances actuelles, a eu lieu 1
dans la plus stricte Intimité ;
l'Inhumation, dans le caveau de fa-
mille, à Versailles.
— Le colonel E. Corbel, de l'in-
fanterie coloniale, ancien chef de
la mission militaire française en
Russie, commandeur de la Légion
d'honneur, croix de guerre, a suc-
combé, le 24 septembre, à Paris.
i Les obsèques ont eu lieu à Paris,
le 26 septembre.
— Nous apprenons la mort, sur-
venue à Nesles-la-Vallée (Seine-et-
Oitse), aprèe une longue et doulou-
reuse maladie, de Mme veuve Ar-
mand Brunschwik, née Berthe
Lehmann, mère de notre collabo-
rateur actuellement aux armées,
M. René Brunschwik. En raison
des circonstances, l'inhumation
jaura lieu aujourd'hui dimanche,
à 14 heures, dans la plus stricte
intimité, au cimetière Montpar-
nasse.
— On annonce la mort de
M. Charles Gaillard, contrôleur gé-
néral de l'administration de r ar-
mée, décédé subitement le 24 sep-
tembre, à Cazal, par Trémolat
(Dordogne).
— Nous apprenons la mort, sur-
venue à Andilly (Seine-et-Oise), le
27 septembre, de Mme Salet de
Saint-Aubin, belle-mère et mère de
M. et Mme Emile Roussel et
grand'mère de M. René Roussel,
avocat à la cour, et de Mme, née
Germaine Auger.
— On annonce la mort du colo-
nel Le Fer de La, Motte, officier de
la Légion d'honneur, pieusement
décéda à La Ménardais, près
Dinan.
VALMONT.
Nos bons "compagnons"
les chiens de guèrre
vont être mobilisés
Le gouvernement demande des volontaires
" à quatre pattes " pour le front
Le ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre envisage d'uti-
liser des chiens pour la guerre, en
particulier pour le service des
transmissions.
Les centres de recrutement
seront prochainement organisés
dans différentes régions.
Les propriétaires de chiens de
berger, de un à cinq ans, qui
seraient disposés à céder leurs
chiens à l'armée, sont invités à ne
pas s'en séparer. Les conditions
dans lesquelles ils pourront les
livrer à l'autorité militaire leur
seront précisées incessamment.
Il serait trop long de suivre les
chiens de guerre à travers l'his-
toire de l'antiquité et du moyen
âge, où déjà instruits et éduqués
par les hommes ils prenaient part
aux combats. Napoléon utilisa des
chiens en Egypte pour la garde!
des camps et des prisonniers ; on ,l
vit également une compagnie de
chiens, auxiliaires de sentinelles,
en 1836, pendant la campagne
d'Algérie. Depuis, l'utilisation des
chiens dans les guerres modernes
est devenue indispensable, et no-
tre haut commandement, pris au
dépourvu en 1914 — dès le début
des hostilités les Allemands ali-
gnèrent 6.000 chiens de guerre
parfaitement dressés — organisa,
au cours de l'année 1917, des cen-
tres de recrutement et de dressage
final au chenil militaire de Sa-
tory. Est-ce à dire que le chien de
guerre était ignoré en France ?
Non, car de nombreuses personna-
lités miitaires et civiles, M. Cle-
menceau, notamment, intervinrent
énergiquement, sachant quels ser-
vices pouvaient rendre à l'armée
quelques milliers de ces braves
bêtes.
Il existe à Paris un centre da
recrutement de volontaires pour le
dressage des chiens de guerre. Le
secrétaire de cette association, un
homme qui a dressé et éduqué plu-,
sieurs centaines de chiens desti-
nés au front, me disait dernière-
ment :
Deux qualités importantes sont
nécessaires et doivent être obtenues
des bêtes après un premier dressage
ou débourrage : l'obéissance et le
silence et, dès les premiers jours
d'exercices, chaque animal doit répon-
dre à son nom. Ensuite et suivant ses
aptitudes, il est dirigé vers le dres-
sage d'auxiliaire de sentinelle, d'esta-
fette, de liaison, de patrouille ou de
garde.
Le dressage final, qui comporte les
épreuves du feu, de l'eau et du bruit,
permet de classer l'animal définitive-
ment parmi les chiens de guerre. Mais
il faut prévoir — et le cas est fré-
quent — que beaucoup d'entre eux
réagissent différemment au front.
Ainsi un animal bien noté au centre
de dressage ne q: travaille » plus dès
qu'il se trouve en lign-e. Par contre,
d'autres sujets, moins brillants à
l'arrière, donnent des résultats éton-
Voici, prises au cours dç la guerre 1914-1918, deux photos
de « poilus à quatre pattes ». A l'un, un message est confié, que
le rapide agent de liaison ira porter fidèlement à son destinataire.
Au-dessous, un magnifique berger, debout, dans une tranchée.
riants. Il est nécessaire, dès mainte-
Ilant, poursuit mon interlocuteur, de
iréer un type de chien de guerre, car,
certaines races, le lévrier par exemple,
n'ont jamais donné de bons résultats.
Le samoyède ou chien de l'Alaska est
un excellent chien de trait qu'utilisent
nos soldats des Alpes pour leur ravi-
laillement en vivres et en munitions.
Un officier, grand ami des bêtes,
me disait ces joura-ci :
« J'ai connu des chiens qui fl-
rent l'admiration de tout un régi-
ment » et, dans le silence repo-
sant de son cabinet de travail, j'ai
feuilleta de vieux albums conte-
nant d'anciennes photographies qui
mentionnent les noms et les états
de services de ses anciens compa-
gnons d'armes : les chiens.
C'est un éloge que les chiens
de France ne trahiront pas.
J.-F. M AURIE.
Tirage de la 15eYranche
DE LA
LOTERIE
NATIONALE
le jeudi 5 octobre prochain ||
LA PHILATÉLIE
Emblèmes d'actualité
On sait que la collection des
timbres-poste, essentiellement ins-
tructive et documentaire, offre à
l'attention des philatélistes un
choix abondant de reproductions
d'emblèmes nationaux. C'est.: ainsi
que l'Allemagne a illustré d'une
croix gammée plusieurs de ses
vignettes postales.
Mais la croix gammée que Hit-
ler s'ost efforcé naguère à nous
présenter comme un emblème sym-
bolique de la lutte contre le bol-
chevisme est aujourd'hui des
mieux faites pour votsiner avec la
faucille et le marteau de l'U. R.
S. S. Reste à savoir si ce voisi-
nage ne symbolisera pas, dans un
Un symbole : la faucille et le mar-
teau dominent la croix gammée.
avenir proche, la pénétration com-
muniste en Allemagne ou, à tout
le moins, l'effondrement du régime
nazi. Car il semble que Hitler —
faux grand homme — se soit mon-
tré bien imprudent en pactisant
avec les Soviets, qui ne peuvent
être pour lui que des « amis » tem-
poraires.
Quoi qu'il en soit, nous repro-
duisons ici, côte à côte, deux tim-
bres-poste, l'un allemand et qu'orne
une croix gammée, l'autre russe
et qu'illustre un drapeau décoré
de la faucille et du marteau.
L'avenir nous fixera bientôt sur
les conséquences du voisinage de
ces deux symboles de la tyrannie
de deux régimes politiques, enne-
mis de toutes les libertés.
DIDIER DARTEYRE.
Théodore CHAMPION
Prix cour, illustré de paq et collect.
de timbres-poste à prix réduits.
Envoi franco sur demande.
Un émouvant appel
de M. René Besse
aux anciens combattants
M. René Besse, ministre des
Pensionnés et anciens combattants,
Adressant, par T.S.F. à ses an-
ciens camarades, a prononcé, hier
soit, à 19 h. 35, à la radio, une allo
cution qui a été diffusée par tous
les postes d'Etat.
Ayant tout d'abord parlé de la tâ-
che administrative du départe-
ment ministériel qu'il dirige et du
côté matériel de l'œuvre qu'il ss
propose de réaliser, M. René Bessr?
envisage le rôle moral que doit
jouer le ministère des Anciens
combattants.
— Tous nos efforts, dit-il, toutes
nos pensées doivent aller vers nos
camarades d1(' front ; c'est vers
eux d'abord que nous devons diri-
ger notre sollicitude. Pour les en-
tourer d'une affection agissante
pour les accueillir lorsqu'ils vien-
dront en permission à l'intérieur,
pour les aider par tous les moyens
et de toutes les manières, je sais
que je puis compter sur nies cama-
rades anciens combattants. sur
tous leurs groupements. Pour cette
grande tâche à laquelle jE: les con-
vie, les anciens de 1914 ve doivent
plus avoir qu'un seul cœur, une
seule volonté, et doivent mettre en
commun l'ensemble de leur activité
et de leurs forces.
M. René Besse termine ainsi :
— J'ai la conviction intime et
profonde que la constitution d'une
Légion des combattants français, à
laquelle je rêve depuis mon en-
trée au gouvernement, et au, sein
de laquelle les associations conser.
veraient leurs activités techniques-
propres, assurerait la réalisation
de nos espoirs.
«' Ainsi, dans toute let mesure
de nos moyens et l'ln étendant cette
mesure aux extrêmes limites de
nos possibilités, nous servirons la
patrie et ses défenseurs. »
POUR UN CENTRE
DE SOLIDARITE DES TRAVAILLEURS
INTELLECTUELS
Le ministre de l'Education na-
tionale a ,été saisi par la Confédé-
ration des travailleurs intellec-
tuels d'un projet tendant à la
création d'un Centre de solidarité
des travailleurs intellectuels.
Ce projet a recueilli l'adhésion
de la plupart des groupements in-
téressés, et le ministre a décidé
d'accorder son patronage au co-
mité provisoire du Centre de so-
lidarité (siège social, 12, rue Hen-
ner, Paris).
DANS LA FRANCE D'OUTRE-MER
Le gouverneur général de
l'Afrique - Occidentale française
vient, d'ordre du ministre de3 Co-
lonies, d'ériger la ville d'Ab;djan
en commune du second degré.
Cette décision, qui complète un
ensemble de mesures que M. Geor-
ges Mandel avait prises à la velUe
de la guerre, notamment pour une
douzaine de communes du Séné-
gal, aura pour effet d'étendre con-
sidérablement le collège électoral
d'Abidjan et de comporter l'élec-
tion au suffrage universel dec
membres de la commission muni-
cipale de la capitale de la Côte
d'Ivoire.
Le maréchal Pétain vient d'adresser
une lettre au président de la Fédé-
ration des anciens combattants du
Pas-de-Calais par laquelle il accepte
I.t présidence d honneur de ce grou-
pement l'un des plus importants de
France.
M. ÉMILE BOREL PARLE
A LA RADIO DE LA DECADENCE
DE LA SCIENCE ALLEMANDE
M. Emile Borel, de l'Académie
des sciences, a fait, hier, au Ra-
dio-Journal de France, une cau-
serie où il a indiqué les raisons de
la supériorité actuelle de la
science française sur la science
allemande, particulièrement depuis
l'arrivée au pouvoir de Hitler.
— Le nazisme, a dit notamment
M. Emile Borel, a décapité son élite
scientifique. Sa doctrine prêche le
mépris des valeurs morales et spiri-
tuelles ; elle est donc logique avec
elle-même en méprisant la science et
en l'asservissant à la politique. Des
savants éminents ont été contraints
d'enseigner dans leurs écrits que la
àeuie vraie science est la science
ar~ cnne, due exclujrfvement aux
savants de pure race aryenne, à
l'exclusion de toutes les découvertes
faites par des juifs.
Et il a conclu sur ces mots :
— Cette décadence de la science
allemande est un atout important
entre les mains de la France et de
ses alliés. De même que l'Allemagne
vit sur ses réserves pour certaine?
matières que le blocus ne lui permet
pas de recevoir de l'étrarg,,er, elle vit
jga liment sui ses réserves pour le
personnel scientifique et technique,
dont le recrutement est tari depuis
plusieurs années par suite de l'édu-
cation national-socialiste de la jeu-
nesse.
Le taux des Bons à trois ans
de la Défense nationale
est porté de 3.50 à 4 0/0
Le « Journal officiel » publie
ce matin un décret aux termes
duquel le taux des bons de la
Défense nationale à trois ans
d'échéance est porté de 3.50 %
à 4 %.
UN DON DE 100.000 FRANCS
POUR LA DÉFENSE NATIONALE
Une société industrielle fran-
çaise a fait remettre à M. Edouard
Daladier une somme de 100.000
francs, à titre de don pour la Dé-
fense nationale.
Cette société a déjà fait acte de
générosité patriotique en donnant
60.000 francs pour aider les fem-
mes des Français résidant à
l'étranger et qui ont été mobili-
sés.
Les avis concernant les naissances,
fiançailles, niariages, décès, etc., sont
reçus à l'Office spécial de publicité,
29, boulevard des Italiens. Téléphone :
Richelieu 69-31.
LES COURSES HIPPIQUES
REPRENNENT EN ANGLETERRE
Le meeting d'automne de New-
market marquera la reprise des
courses en Angleterre. Il compor-
tera quatre journées : les 18 et 19
octobre, les 11" et 2 novembre.
Le Cambridgeshire sera couru le
18 octobre et le Cesarewitch le 2 no-
vembre. Ces deux fameux handi-
caps réuniront sans doute un si
grand nombre de partants que les
commissaires de Newmarket ont
envisagé de dédoubler chacun
d'eux en deux épreuves jumelles.
Sachez que...
— « L'Union fraternelle des blessés
de guerre » a une permanence à Pj,ris,
29, rue de Valois nor). Téléphone :
Gut. 78-27, où tous les blessés de la
guerre actuelle sont assurés de trou-
ver le plus cordial accueil.
— Un service de centralisation fonc-
lionne au siège du Comité central des
tlasses moyennes. 5,- rue de Logelbach.
et est à. la disposition de tout indus-
triel ou fabricant aussi bien que des
syndicats de Paris ou de province.
LE RAPPEL
des fascicules bleus
n'est pas envisagé
Des difficultés d'embau-
chage ont été rencontrées
par des réservistes mainte-
nus jusqu'ici dans leurs
foyers et détenteurs d'un
« fascicule bleu » portant la
mention « sans affectation ».
Le président du Conseil,
ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre, fait
connaître qu'il n'envisage pas
actuellement d e rappeler
sous les drapeaux les hom-
mes de la deuxième réserve
se trouvant dans la situation
indiquée ci-dessus. Ces ré..
servistes peuvent donc être
utilisés suivant leurs compé-
tences professionnelles pour
les besoins de l'économie na-
tionale.
FAITES CONNAITRE
VOS STOCKS ET VOS BESOINS
DE CHARBON
Il est rappelé que les commer-
çants et industriels travaillant ou
non pour la défense nationale
dont les entreprises sont situées
dans le département de la Seine,
et dont la consommation totale
de charbon (houille et coke) n'at-
teint pas, en moyenne 20 tonnes
par mois, doivent adresser sans
délai à la préfecture de la Seine
(service du charbon) une déclara-
tion faisant connaître notamment
le stock de combustible (classé
suivant la nature et la qualité):
dont ils sont actuellement déten-
teurs et leur consommation men-
suelle probable de charbon et de
coke, en distinguant entre les
mois d'hiver et les mois d'été.
Les déclarations ainsi faites se-
ront contrôlées et toute inexacti-
tude dûment relevée fera l'objet
de sanctions pouvant comporter
le retrait du droit de bénéficier
des allocations de charbon.
LES ŒUVRES POUR LES SOLDATS
— Sur l'initiative de notre confrère
le National et de M. Pierre Taittinger,
député de Paris, un comité destiné à
venir en aide à nos soldats vient de se
constituer, 26, avenue de l'Opéra.
L'organisme se propose d'apporter à
nos jeunes gens sous les drapeaux un
appui tant matériel que moral.
Il lance un appel pour qu'on lui
adresse des dons soit en espèces
(compte chèque postal : Paris 840-05),
soit en nature (lainages, tricots, chan-
dails. chaussettes, conserves, choco-
lat, etc.), afin de permettre, dans le
plus bref délai possible, l'expédition
régulière de colis.
— La section féminine du Comité de
la Grande France, dirigée par Mlle
Marthe Savorgnan de Brazza, fille de
l'illustre explorateur, a fondé le « Colis
du soldat ».
Cette œuvre enverra à nos soldats
livres, illustrés, tricots, gants, passe-
montagnes, chocolat, etc. Le comité
accepte avec reconnaissance tous les
dons. Les envois seront centralisés au
siège du comité. 16, rue de la Paix.
Compte chèque postal 1870-36.
— Sur l'initiative de la Jeunesse
ouvrière chrétienne, un mtesel, pour
la vie spéciale de tous les soldats, va
être édité prochainement avec le titre:
Soldat du Christ. C'est un carnet de
prières des mobilisés, avec ses messes
pour chaque dimanche.
LES COMMERÇANTS
APPROUVENT LA RÉPRESSION
DE LA HAUSSE ILLICITE
M. Roger Langeron a reçu une
importante délégation composée
d'élus de la Seine et de présidents
d'organisations économiques repré-
sentant le commerce, de détail,
venus sous la conduite de M. Louis
Rollin.
La délégation a tenu d'abord à
exprimer la volonté du commerce
parisien de faciliter le ravitaille-
ment de la population, avec cons-
cience et probité. Ii suivra avec
discipline les directives données à
ce sujet par ses groupements cor-
poratifs. La délégation a ensuite
affirmé son accord sur l'action
entreprise en vue d'empêcher des
hausses injustifiées, particulière-
ment inadmissibles dans les cir-
constances actuelles.
M. Langeron a vivement remer-
cié la délégation des assurances
qu'elle lui apportait. Les sanctions
récemment prises (71 dossiers
transmis au parquet et 11 ferme-
tures d'établissements) n'affectent
qu'une très petite minorité de la
masse commerçante, et le préfet
de police s'est dit convaincu que
les efforts entrepris pour lutter
contre la hausse des prix seront
appuyés par l'ensemble du com-
n16rce parisien. x
LA NOUVELLE ADRESSE
DE L'OFFICE DES CHANGES
L'Office des changes, créé en
application du décret du 9 sep-
tembre 1939, prohibant ou régle-
mentant en temps de guerre l'ex-
portation des capitaux et les opé-
rations de change, et qui était
installé provisoirement 11 ter, rue
Georges-Berger, est transféré, à
partir du lundi 2 octobre au matin,
1, place Ventadour, à Paris (21).
Téléph.: Opéra 58-90 et la suite,
Inter Opéra 276.
LES SPECTACLES
CET APRÈS-MIDI
A LA COMÉDIE-FRANÇAISE
La Comédie-Française donnera
cet après-midi, à 14 h. 30, une
matinée classique consacrée au
XVIIe siècle. Le programme com-
portera : le deuxième acte d'Ho-
race (MM. Alexandre. Jean Hervé,
Maurice Donneaud, Le Goff ; Mmes
Vera Korène, Germaine Rouer) ;
poèmes et proses du XVIIe siècle
(M. Debucourt ; Mlle Lise Dela-
marre ; M. Lafon ; Mme Berthe
Bovy ; M. Denis d'Inès ; Mme
Catherine Fonteney ; MM. Aimé
Clariond, Chambreui! ) ; le troisième
acte d'Andromaque (MM. Georges
Le Roy, Escande, Maurice Don-
neaud, Le Goff ; Mmes Marie Bell,
Mary Marquet, Henriette Barreau,
Mony Dalmès) ; Le Médecin mal-
gré lui (MM. André Brunot, Lafon,
Ledoux, Pierre Bertin, Le Goff,
Jean Meyer ; Mmes Andrée de
Chauveron, Béatrice Bretty, Mar-
celle Gabarre).
Le prix des places va de 5 à
30 francs.
Le musée des monuments fran-
çais au Palais de Chaillot (aile de
Paris) place du Trocadéro, sera
ouvert au public dès le mardi
3 octobre, tous les jours, sauf le
lundi, de 10 heures à 12 heures et 1
de 14 heures à 17 heures.
Le' droit d'entrée est fixé à un
franc.
PROGRAMMES
DES CINÉMAS
Balzac. — Extravagant M. Deeds.
Biarritz. — Vedettes du pavé.
Boul' Mich'. — Club de femmes.
César. — Aveux d'un espion nazi.
Champs-Elysées. — lrrésist. M. Bob.
Ciné-Opéra. — La bête humaine.
Clicliy-Palace. — Rose de Broadway.
Ermitage. — Ma femme en feu.
Gaîté-Clichy. — Trag. forêt rouge.
Gaité-Rochech. — Chevauch. fantast.
Gambetta. — Vignes du Seigneur.
Gaumont-Théâtre. — M. Chapdelaine.
Impérial. — Fric-Frac.
Louxor. — Cette vieille canaille.
Lutétia. — Bonheur; Ane de Buridan.
Lyon. — Ec. ds cocottes; Atout cœur.
Marbeuf. — Envoyé tr. spéc. Vx gradin.
Marivaux. — Circonstances attèn.
lUax-Linder. — Av. d'un espion nazi.
Montparnasse. — Amants terribles.
Pagode. — L'ensorceleuse.
Palais-Rochech. — Rose de Broadway.
Panthéon. — Tte la ville. Mag. Gantier.
Paramount. — Louise.
Portiques, — Les Hauts de Hurlevent.
Saint-Marcel. — Ecole des cocottes.
Sélect-Pathé. — Fme chipée; Paris-M.
Stud. Universel. — Chevauch. fantast.
Voltaire. — Gueule en or; Mot Cambr.
CINEMAS D'ACTUALITES
CinéphoDe-Rivoli. — L'insaisissable.
Ciné P. Paris. (bd (Ital). — C. Benoit
Ciné p.eI'aris (bd Montm.). — Ch.4 ob.
Ciné P. Paris, (bd Roch.). — 5" empr.
Ciné P.Paris (FgSt-Ant.).- Mlle Spahi
Salles Cinéac, Paris-Soir, Radio-Cité,
Auto, le Latin.
DÈS DEMAIN DE NOUVEAUX
TRAINS EXPRESS CIRCULERONT
SUR LES GRANDES LIGNES
La Société nationale des che-
mins de fer vient de créer de nou-
veaux trains express, qui seront
mis en circulation à partir de de-
main 2 octobre.
Les affiches apposées dans les
gares donneront aux voyageurs
toutes les indications nécessaires.
Rappelons que la régularité du
service reste subordonnée il. la
priorité absolue réservée aux]
transports intéressant la défense
nationale.
Voici la liste des trains qui se-
ront mis en marche demain ;
REGION OUEST
Relations express aller et. reto1¿1'
entre Paris et Dieppe. — Paris,
départ 9 h. 5; Dieppe, arrivée 12 h. 15.
Dieppe, départ 17 h. 40; Paris, arrivée
20 h. 58.
Trois express aller et retour Paris-
Le Havre. — Pari^, départ 7 h. 15,
13 h. 15, 19 h. 15; Le Havre, arrivée
10 h. 52, 16 h. 52, 22 h. 52. Le Havra,
départ 6 h. 35, 11 h. 20, 19 h. 30; Paris,
arrivée 10 h. 12, 15 h., 23 h. 9.
Deux relations express entre Paris
et Cherboiurg. — Paris, départ 6 h. 45,
17 h. 45; Cherbourg, arrivée 12 h. 50,
23 h. 47. Cherbourg, départ 5 h. 47,
17 h. 42; Paris, arrivée 11 h. 53,
23 h. 15.
Une relation express Paris-Gran-ville.
Paris, départ 7 h. 50; Granville, arri-
vée 14 h. 4. Granville, départ 14 h. 6;
Paris, arrivée 20 h. 30.
Deux relations Paris-Rennes-Brest,
complétées par deux relations Paris-
Renites. — Paris, départ 8 h. 15,
21 h. 5; Brest, arrivée 18 h. 30, 8 h. 17.
Paris-Rennes : Paris, départ 13 h. 5,
18 h; : Rennes, arrivée 18 h. 7, 23 h. 58.
REGION SUD-OUEST
Deux relations express aller et re-
tour Paris-Hendaye. — Paris, départ
8 h. 40, 22 h. 25; Hendaye, arrivée
21 h. 27, 12 h. 21. Hendaye, départ
16 h. 10, 7 li. Paris, arrivée 6 h. 46,
19 h. 35.
Une relation express Paris-Toulouse-
Limoges-Cerbère, qui donnera à Limo-
ges une correspondance aller et retour
pour Bordeaux via Perigueux; une
deuxième relation Paris-Limoges sera
limitée à Toulouse.
REGION SUD-EST
Train-poste express Paris-Vintimille
et retour, avec correspondance à Va-
lence et Tarascon. — Paris, départ
20 h. 20: Vintimille, arrivée 16 h. 2.
Vintimille, départ 12 h. 50; Paris, arri-
vée 8 h. 5.
Train-poste express Paris-Marseille.
— Paris, départ 8 h. ; Maivieillo, arri-
vée 22 h. Marseille, départ 8 h. ; Paris,
arrivée 22 li. [i.
Relations express Paris-Lyon. —
Paris, départ i-i h. ; Lyon, arrivée
22 h. 19. Lyon, départ 7 h. ; Paris,
arrivée 15 h.
Relations express Paris-Marseille,
Paris-Menton, 1 Ie, 2e olasses. — Paris,
départ 20 h. Menton, arrivée 11 h. 50.
Menton, départ 17 h. ; Paris, arrivée
9 h. 20.
Relation express Lyon-Vintimille. —■
Lyon, départ 12 h.: VIntlmiile, arrivée
22 h. 38. Vintimille, départ 18 h. 7;
Lyon, arrivée 6 h. 15.
Une relation express avec tranche
Genève et tranche Grenoble via Cham-
bèry sera établie entre Paris et Be-
sançon. — Paris, dé (iOn, arrivée 6 h. 25. Besançon, départ
23 h. 15; Paris, arrivée 7 h.
Le tracé du Simplon Orient- Express
sera accéléré entre Paris et Vallorbe.
— Paris, départ 20 li. 45; Vallorbe,
arrivée 4 h. 82. Vallorbe, départ 2 h. 2;
Paris, arrivée 9 h. 10.
Trois relations express seront éta-
blies entre Paris, Besançon et Bolfort.
Deux relations express entre Paris et
Nîmes et une relation express Paris-
V,i--Iiy-C lei- wo')tt. — Pàris, dép. 12 h.;
Vichy, arrivée 18 h. 20; Clermoiit, arri-
vée 19 h. 30. Clermont, départ 12 h.;
Vichy, arrivée 13 h. ; Paris, arrivée
19 h. 30.
Deux trains-postes A. R. entre Mar-
seille pt Bordeaux. — Marseille, déuart
5 h., 20 h. 20; Bordeaux, arrivée 17 h.,
7 h. 45. Bordeaux, départ 19 h. 20. 8 h. ;
Marseille, arrivée 6 h. 35, 20 h. 35.
REGION EST
Paris - Strasbourg, trois relations
express. — Paris, départ 11 h. 48,
22 h., 7 h, 50 ; Strasbourg, arrivée
19 h. 22, 6 h .37, 15 h. 24. Stragbourg,
départ 4 h. 56. 10 b. 29, 23 h. 11;
Paris, arrivée 12 h. 35, 18 h. 35, 7 h. 15.
REGION NORD
Trots relations express A. R. Paris-
CaI.lù8. — Paris, départ 7 h. 10,
11 h. 40, 17 h. 45 ; Calais, arrivée
12 h. 17, 16 h. 47. 22 h. 45. Calais,
départ 6 h.. 12 h. 33, 17 h 53; Paris,
arrivée 11 h., 17 h. 40, 23 li.
Deux relations Paris-Lille-Tourcoing.
— Paris, départ 8 h., 18 h. 30.
Deux relations Paris-Bruxelles. —
Paris, départ 7 h. 25, 18 h. 15; Bruxel-
les, arrivée 12 h. 39, 23 h. 30. Bruxelles,
départ 6 h. 46, 17 h. 29; Paris, arrivée
12 h. 15, 252 h. 43.
Une relation express Paris-Le Tré-
port. — Paris, départ 18 h. 36; Le Tré-
port, arrivée 21 h. 39. Le Tréport, dé-
part 6 h. 5: Paris, arrivée 9 h. 30.
Cette liste ne comprend que les prin-
cipales relations.
LES RADIO-PROGRAMMES
EMISSIONS D'INFORMATIONS
POSTES D'ETAT ET POSTES PRI-
VES. — 6 h. 30, 8 h. 30, 12 h. 45,
19 h. 30, 21 h. 45.
REVUE DE PRESSE FRANÇAISE. —
12 h. 20.
REVUE DE PRESSE ETRANGERE.
— 18 heures.
EMISSIONS EN LANGUES ETRAN-
GERES. — 19 h., 19 h. 50, 20 h.,
21 h. 30, 22 h. 45, 23 h. 45.
POSTE PARISIEN. — De 6 h. 40 à
8 h. 45 : enregistrements variés ;
12 heures : l'orchestre Paul Godwin
(enr.) ; 12 h. 30 : chansons de ohar-
me; 13 heures : orgue de cinéma ;
13 h. 15 : quelques so11: 13 h. 30 :
extraits de Carmen (Bizet), enr. de
Conohita Supervia, Georges ThiH,
Ninon Vallin, Germaine Corney.
I.eus et Villabella; 14 heures : Jazz
sans paroles; 14 h. 30 : extraits de
films; 15 heures : l'orchestre Novis;
15 h. 30 : Trois-Six-Neuf, pièce de
Michel Duran, avec le concours de
Meg Lemonnier. Suzy Prim, André
Luguet. René Blancard et l'auteur;
17 h. 30 : festival Edouard Lalo,
présentation de M. Pierre Lalo ;
19 h. 16 ; quelques instants de
demi-teintes; 19 h. 30 : au micro :
Germaine Lix; 20 h. 10 : Les fem-
mes et l'amour, enregistré par l'au-
teur; 20 h. 27 : Suzanne-Marie Ber-
tin, Louis Bory et l'orchestre Lu-
cien Sohwartz (enr.) ; 21 h. : les
maîtres de l'opérette : Offenbach;
présentation de Maurice Pierrat ;
21 h. 55 : « Rythmes tziganes :t,
enr. de l'orchestre Roczy Rothy ;
22 h. 25 : Ouverture de style italien
de la symphonie tf 32 (Mozart) ;
Fortissimo (Kalman) ; Pizzicato,
polka (Strauss); 22 h. 55 : Sympho-
nie fantastique (Berlioz).
RADIO-PARIS ET TOUR EIFFEL. —
6 h. 40: musique enregistrée; 7 h. 15:
musique enregistrée; 7 h. 30 : émis-
sion en langue allemande; 7 h. 45 :
musique enregistrée ; 11 h. 50 :
émission en langue allemande; 12
heures : concert d'orgue, par M.
Marcel Lanquettint; 12 h. 30: cause-
rie catholique, par le R. P. Falaise;
12 h. 55 : communiqués; 13 h, 5 :
depuis Rennes, concert de musique
variée par l'Orchestre national ;
1-1 h. 30 : Rose Cornaz et son en-
semble de guitares; 15 heures :
théâtre : Migl101t, musique A.
Thomas, avec le concours de la
troupe de l'Opéra-Comique, direc-
tion M. Oloez; 17 heures : relais
de Bordeaux, émission dramatique :
l(t Belle au bois dormant, de Cain;
18 h. 15 : mélodies, par Mine Ger-
maine Martinelli ; pièces pour piano,
par M. Jean Doyen; 18 h. 45 :
causerie par M. Vaillat : « Vau-
ban, modeleur de la frontière fran-
çaise .»; 19 h. 15 : mélodies, par
M. Yvon Le Marc'hadour; 19 h. 40 :
communiqués; 19 h. 50 : émission
en langue allemande; 20 heures :
informations en -langue polonaise ;
20 h. 15 : pièces pour piano, par
M. Léon Kartun; 20 h. 30 : relais
de Bordeaux, émission dramatique;
Britannicus, tragédie de Racine ;
21 h. 30 émission en langue an-
glaise; 21 h. 50 : communiqués ;
22 heures : concert par l'orchestre
symphonique. direction ; M. Babin;
22 h. 45 ; informations en langue
allemande; 23 heures : informations
en langue roumaine; 23 h. 15 : in-
formations en i langue polonaise ;
23 h. 30 : musique enregistrée :
Sonate n° 42 (Mozart); 23 h, 45 :
émission en langue allemande.
PARIS-P. T. T. — 7 h, 15 : lecture ;
« Le vol de la Marseillaise », d'Ed.
Rostand; 7 h. 30 : musique enre-
gistrée; 8 h. 15 : lecture : « Notre
plus grand feuilletonniste ; Balzac;
le Père Goriot »; 11 h. 50 : musique
enregistrée : le Rouet d'Omphale
(Saint-Saëns); Namouna (Ed. Lalo);
12 li. 30 : mélodies interprétées par
Mlle G. Ristori; 12 h. 55 : commu-
niqués; 13 h. 5 : concert par l'or-
chestre national; 18 h. 15 : musique
enregistrée : 18 h. 45 : pièces pour
piano, par M. Mo tte-Lacroix; 19 h. :
informations en langue allemande ;
19 h. 15 : musique enregistrée : les
Saltimbanques (Ganne), fragments ;
19 h. 40 : communiqués; 19 h. 50 :
informations en langue allemande;
.20 heures : Sonate (Ol-érambault).
pour violon et piano; 20 h. 15 :
causerie par M. Louis Gillet, de
l'Académie française : e France-
Angleterre » (enr.); 20 h. 30 : relais
du concert donné par la Société
suisse de radiodiffusion de Berne :
Fantaisie polonaise, pour piano et
orchestre (Paderewski); œuvres de
Chopin pour piano; la Steppe, ouv.
symphonique (Moszkowsky), orches-
tre sous la direction de M. Anser-
met; 21 h. 30 : informations en
langue allemande; 22 heures : oban-
sons populaires alsaciennes et lor-
raines, par Mlle Cécile Bagard ;
22 h. 15 : depuis Bordeaux ; Pré-
lude féerique, de M. Fernand Greghf
22 h. 30 : émission dramatique ;
22 h. 45 : informations en langue
allemande; 28 heures : concert dé
musique de chambre et mélodies ta-
terprétées par Mlle Alice Raveatt :
23 h. 80 ; musique enregistrée :
Quatuor en fa majeur avec hautbois
(Mozart); 23 h. 46 : informations en
langue allemande.
RADIO-37. — S heures : concert ma-
tinal : musique champêtre; 8 h. 46 :
musique légère; 9 heures : œ\lTrM
de Bach et de César Franck; 10 h. :
messe au studio, par le R. P. Fa-
laise; 11 heures : musique de cham-
bre de Mozart; 11 h. 20 : les opé-
ras-comiques célèbres; Rip; 11 h. 35:
culte protestant; 12 h. 15 ; musique
symphonique; 12 h. 35 : les ouver-
tures célébrés : FideUo (Beetho-
ven); 13 heures : « Ceux de chez
nous : André Daasary; 13 h. 20 :
musique symphonique; 13 h. 30 :
« Chansons d'autrefois ; la Monta-
gne »; 13 h. 55 : musique variée ;
14 heures : festival Beethoven ;
15 h, 30 : théâtre : Trois-Six-Neuf.-,
de Michel Duran; 17 h. 30 : musi-
que américaine; 18 h. 10 : au micro:
Claude Pingault; 18 h. 30 : « Les
conseils (le Tante Marcelle > ;
18 h. 35 : « Saviez-voua que... >,
par Gaston Derys; 18 h. 40 : au
micro : Suzanne Peignot; 19 h. 5 :
« Le marchand de sable »; 19 h. 10:
les succès de filma; 19 h. 45 : musi-
que symphonique; 20 heures : une
demi-heure avec Marcel Pagnol ;
20 h. 30 : orchestre Locateili; 21 h. :
les vedettes de la radio : Jean
Doyen; 21 h. 15 : un quart d'heure
avec André Segovia; 22 heures : le
quart d'heure d'intimité, par Mar-
celle Auolair; 22 h. 15 : petit con-
cert nocturne.
RADIO-CITE. — 8 heures : messe
solennelle: 12 h. 5 : Germaine Sa-
blon; 12 h. 30 : « Comme il vous
plaira », avec Jacques Murgier et
Renée Revilly, présentation de Jean
Marsac et Denysis: 13 h. 45 : les
airs célèbres de Mignon; 14 h. 50 :
au micro : récital de piano, par
Simone Crozet; 15 h. 30 : au micro:
Trois-Six-Neuf, de Michel Duran,
avec André Luguet, Suzy Prim, Meg
Lemonnier. René Blanquart et l'au-
teur: 17 h. 41 : concert classique
de violon; 18 h. 20: Lucienne Boyer;
18 1t. 45 : au micro : l'orchestre
Victor Pascal; 19 h. 50 : Léo Mar-
jane; 20 heures ; « Ici, la chan-
son 38 p, avec Claude Pingault au
micro; 21 h. 15 : au micro : Char-
lotte Dauvia: 21 h. 55 : l'orchestre
de Philadelphie, dirigé par Léopold
Stokowski,
ILE-DE-FRANCE. — 7 heures ; soli;
7 h. 30 : opéra (chant); 8 heures :
symphonie; 11 h. 45: accordéon sans
refrains; 12 h. 30 : orchestre sym-
phonique; 13 heures : orchestre na-
politain; 18 h. 15 : orgue de cinéma;
19 h. 15 : orell. de genre: 19 h. 50 :
la Princesse jaune, ouverture; 20 h.:
musique militaire; 20 h. 15 : accor-
déon sans refrain; 21 heures : opéra
(chant) 21 h. 30 : émission en lan-
gue allemande; 22 heures : orchestre
hawaïen: 22 h. 15 : orohagtre de
genre; 23 h. 15 : opérette (orches-
tre).
COURS COMMERCIAUX
COURS DE LONDRES
Caoutchoucs ( clôture ). — Famé,
feuilles disponibles, 9 1/2 ; parafine
hard, disponible, 11.
COURS DE NEW-YORK
Huile de coton. — Octobre, 6::10; dé-
cembre, 699; janvier, 704; mars, 719.
Sucres. -. Ancien contrat novem-
bre, 218 N ; janvier, 226 A ; mars,
232 A; mai, 237 A; juillet, 241 A; sep-
tembre, 245 A.
Nouveau contrat : décembre, 203 N ;
mars, 197 1/2; mai, 198 1/2; juillet,
199 1/2.
Cafés. — Santos n° 4, disponible,
7 3/4 décembre, 627 ; mars, 631 N ;
mai, 637; juillet, 639 N.
Caoutchoucs. — Octobre, 19 80; dé-
cembre, 19 36; janvier, 18 90: mars,
18 50; l'nai, 18 25; juillet, 18 25.
Cacaos. — Octobre, 517 : décembre,
528; janvier, 531; mars, 538; mai, 543;
juillet, 549; septembre, 55S.
Cotons. — Sur octobre, 924; sur dé-
cembre, 889-90. Nouveau contrat : sur
octobre, 938; sur décembre, 903.
Cafés. — Rio, type n" 7, disponible,
5 1/2; sur décembre, 415; aur mars,
130.
MAMANS
LA gucrre a bouleversé nos condi-
tions d'existence et, pour beau-
coup parmi ceux qui doivent assu-
ter leur pain quotidien, les temps
sont durs.
Par ailleurs, les Halles sont désor,
mais ouvertes dans la journée.
C'est pour cette double raison qu'une
clientèle inaccoutumée a fait son
apparition dans ce vaste et bruyant
marché, où sont pratiqués les meil-
leurs prix.
Or. on sait la verdeur proverbiale
du langage de ces « dames de la
Halle ». Un vocabulaire fleuri ne
manque pas de se déchaîner sur la
cliente « habillée » qui ose dis-
cuter de la fraîcheur d'un légume.
C'est à quoi s'exerçait, l'autre après-
midi, cette marchande inspirée qui
décréta, cn manière de conclusion :
— Quand on a un chapeau et des
gants, on ne vient pas ici !
La cliente effarouchée murmura pour
sa défense : « Si je viens ici, ma-
,h-'¡f¡-e, c'est pour pouvoir envoyer
des colis à mes fils... »
Cette simple réflexion fit tomber la
hargne de la marchande.
— Ah ! vous avez des fils... au
front ?
— Oui... Trois...
— Moi aussi... Deux... Dans l'infan-
terie.
— Comme les miens...
Il n'y eut plus alors, face à face,
que deux mamans de France, son-
geant à leurs gars...
Et la marchande conseillait :
— Choisissez, ma petite mère, ser-
vez-vous bien... Et puis, vous en
faites pas, allez ! ,
IMPRECISION
CERTAINS se plaignent de l'im-
précision des communiqués of-
ficiels relatant les opérations
militaires.
Il est cependant facile de se ren-
dre compte que ce « vague »
est nécessaire et qu'il ne san-
rait être question de définir
très exactement les emplace-
ments de nos troupes et des
combats auxquels elles prennent
part.
On comprend, aii, surplus, la dis-
crétion imposée par le comman-
dement aux régiments sous ses
ordres, discrétion qui empêche
les mobilisés de faire connaître
l'endroit où ils se trouvent.
Elle est d'ailleurs de toits les
temps.
En effet, aux environs de 1760,
pendant la guerre de Sept Ans,
le prince Charles-Joseph de Li-
gne, maréchal des armées ait-
trichiennes, donnait l'exemple
de l'imprécision. Dans ses sou-
venirs, il nous a laissé le texte
d'une lettre que, dit front, il
adressait à une de ses amies :
« Nous sommes quelque part en-
tre l'Escaut et le Danube. L'ar-
mée se compose de la cavalerie,
qui est à cheval, de l'infante-
rie, qui est à pied, de l'artille-
rie, qui tire le canon. Moi, s'il
le faut, je couche sous la
tente... »
Fraternité de gloire
/^'est celle qui lie Polonais et Fran-
çais ; mais il ne faudrait pas
croire qu'une telle expression est
dictée par les circonstances, car il
n'est pas exagéré de dire que la
Pologne est notre plus ancienne
alliée.
Sous les voûtes de l'Arc de Triom-
phe, mêles aux noms cfc généraux
français de la Révolution ct de
l'Empire ne trouve-t-on pas ceux
d'un Polonais maréchal de France,
Joseph Poniatowski et de six géné-
raux ; Dombrowski, Kniaziewicz,
Zal¡cnchek, Sulkowski, Lazowski,
lîeolsdhou)icz et Chlopiecki. Alors,
comme maintenant. Français et Po-
lonais combattaient côte à côte, en
l'an VII, ils étaient près de 5.000
à l'armée d'Italie ; ils se battaient
en Egypte avec Bonaparte ; sous
l'Empire, 80.000 suivaient Ponia-
towski et les chevau-légers polo-
nais entraient dans la légende à la
charge de Somo-Sierra. Sous l'an-
cien régime, le prince de Condé
commandait deux régiments polo-
nais et Louis XIV nommait un
prince Radziwill colonel-général.
Une telle fraternité d'arme qui s'est
perpétuée à travers tous les régi-
mes mérite d'être soulignée et doit
permettre à nos alliés de chanter
avec confiance leur hymne fa-
mctt--c : « Non, la Pologne n'est
pas morte. »
Actuellement...
présentation de la collection d'hi-
ver aux Four r u r e s Maurice,
132, avenue Victor-Hugo, Paris.
La Maison se charge des répara-
tions et transformations. Prix spé-
ciaux.
K
TEL EST PRIS
QUI CROYAIT PRENDRE
IL y a toujours des gens prêts à
exploiter toutes les situations. La
guerre elle-même n'arrête pas leur
malhonnête « débrouillardise » ou
leur esprit de lucre. Seulement par-
fois ils se font prendre. Témoins
les trois histoires que voici :
Dans une ville du Midi un individu
sans scrupules se présentait dans
les maisons où il savait qu'il n'y
l1pait aucune chambre de libre. Il y
montrait un billet de logement —
faux bien entendu — et quand on
lui répondait qu'il était impossible
de le recevoir il réclamait trente
francs pour payer, disait-il, le loge-
ment qu'on n'avait pu lui fournir.
En prison, aujourd'hui, il est abrité
et même nourri.
Autre histoire. Au lendemain de la
mobilisation, un de ceux qui ont
élevé le système D à la hauteur
d'une institution, lait signe à un
conducteur d'automobile de s'arrê-
ter et d'un ton sans réplique, sous
prétexte de réquisition, il lui intime
l'ordre de le conduire à l'autre
bout de Paris. « D'accord >, répli-
que le propriétaire de la voiture
mais nous passerons d'abord par
le commissariat. » A ces mots le
pseudo-agent de la réquisition prit
ses jambes à son cou... et il court
encore.
U y a enfin les mercantis dont le mé-
tier n'est pas du tout de tout repos,
puisque traqués par la police et sus-
ceptibles de tomber sur des clients
récalcitrants. C'est une mésaven-
ture de ce dernier genre qui est ar-
rivée à un commerçant qui avait
doublé le prix de ses marchandises.
Un client au courant se présente et
demande un article qu'on veut lui
faire payer dix francs. Il l'empo-
che, jette cinq francs sur le comp-
toir et ajoute goguenard : « Pour
le surplus vous vous adresserez aux
agents. »
PONT DES ARTS
DEUX NOUVEAUX HOMMAGES
A LA POLOGNE
Sur la proposition do M. Adol-
phe Boschot, secrétaire perpétuel,
l'Académie des Bsn.Mt.e-A't'ts a
adopté hier, à l'unanimité, la mo-
tion suivante : « L'Académie des
Beaux-Arts, émue par les malheurs
qui fondent sur la Pologne, et
pleine d'admiration pour une dé-
fense héroïque qui s'inscrit déjà
dans les fastes de l'Hi8toh'e. adresse
à son illustre associé, M. Pade-
rewski, ancien président de lu Ré-
publique polonaise, et à son cor-
respondant, l'éminent sculpteur
M. Wittig, l'hommage de sa pro-
fonde sympathie avec l'expression
de ses vœux les plus ardents pour
l'avenir de leur patrie glorieuse et
immortelle. »
De son côté, l'Académie des
Sciences morales et politiques, pré-
sidée, hier, par M. Millerand, a
décidé d'adresser à ses membres
polonais le message suivant :
« Dans l'épreuve tragique que
traverse l'héroïque Pologne, l'Acar
dêmie tient à exprimer la fidélité
de ses sentiments à ses membres
polonais, MM. Han-delsman et
Kutrzeba. »
Cette compagnie a, d'autre part,
rendit hommage à la mémoire de
M. G. Pagès, membre titulaire, ré-
cemment décède ; puis elle et en-
tendu une étude de M. M. Boute-
ron 8ur Balzac et les vertus mili-
taires.
LE VEILLEUR.
LE MONDE
BIENFAISANCE
— On demande dea vêtements
d'enfants, des layettes, des étoffes,
etc., pour les réfugiés de la Mo-
selle. Prière d'adresser les dons à
Mme Albert Dastre, à la mairie de
La Roche-Posay (Vienne).
NAISSANCES
— M. Louis Carolus-Barré, archi-
viste-paléographe, ancien membre
de l'Ecole française de Rome,
actuellement aux armées, et Mme.
née Marguerite-Marie Rénon, font
part de la naissance de leur fille :
Thérèse.
— M. Robert de Billy et Mme,
née Jeanne de La Rinière,
annoncent la naissance de leur
fille : Maris-France.
FIANÇAILLES
— Nous apprenons les fiançailles
de Mlle Anne-Marie Guary, fille de
M. Guary, décédé, et de Mme, née
Lorilleux. avec M. Jean de Saint-
Victor de Saint-Blancard, fils de
M. Louis de Saint-Victor de Saint-
Blancard et de Mme, née de
Lantierses.
DEUILS
— On nous prie d'annoncer la
mort de la baronne de Mougins-
Roquefort, née Geneviève de La
Rocque. pieusement retournée à
Dieu, le 25 septembre 1939, munie
des sacrements de l'Eglise. De la|
part du baron de Mougins-Roque-
fort, mobilisé ; de ses enfants et
de M. de La Rocque. La cérémo-
nie religieuse, en raison des cir-
constances actuelles, a eu lieu 1
dans la plus stricte Intimité ;
l'Inhumation, dans le caveau de fa-
mille, à Versailles.
— Le colonel E. Corbel, de l'in-
fanterie coloniale, ancien chef de
la mission militaire française en
Russie, commandeur de la Légion
d'honneur, croix de guerre, a suc-
combé, le 24 septembre, à Paris.
i Les obsèques ont eu lieu à Paris,
le 26 septembre.
— Nous apprenons la mort, sur-
venue à Nesles-la-Vallée (Seine-et-
Oitse), aprèe une longue et doulou-
reuse maladie, de Mme veuve Ar-
mand Brunschwik, née Berthe
Lehmann, mère de notre collabo-
rateur actuellement aux armées,
M. René Brunschwik. En raison
des circonstances, l'inhumation
jaura lieu aujourd'hui dimanche,
à 14 heures, dans la plus stricte
intimité, au cimetière Montpar-
nasse.
— On annonce la mort de
M. Charles Gaillard, contrôleur gé-
néral de l'administration de r ar-
mée, décédé subitement le 24 sep-
tembre, à Cazal, par Trémolat
(Dordogne).
— Nous apprenons la mort, sur-
venue à Andilly (Seine-et-Oise), le
27 septembre, de Mme Salet de
Saint-Aubin, belle-mère et mère de
M. et Mme Emile Roussel et
grand'mère de M. René Roussel,
avocat à la cour, et de Mme, née
Germaine Auger.
— On annonce la mort du colo-
nel Le Fer de La, Motte, officier de
la Légion d'honneur, pieusement
décéda à La Ménardais, près
Dinan.
VALMONT.
Nos bons "compagnons"
les chiens de guèrre
vont être mobilisés
Le gouvernement demande des volontaires
" à quatre pattes " pour le front
Le ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre envisage d'uti-
liser des chiens pour la guerre, en
particulier pour le service des
transmissions.
Les centres de recrutement
seront prochainement organisés
dans différentes régions.
Les propriétaires de chiens de
berger, de un à cinq ans, qui
seraient disposés à céder leurs
chiens à l'armée, sont invités à ne
pas s'en séparer. Les conditions
dans lesquelles ils pourront les
livrer à l'autorité militaire leur
seront précisées incessamment.
Il serait trop long de suivre les
chiens de guerre à travers l'his-
toire de l'antiquité et du moyen
âge, où déjà instruits et éduqués
par les hommes ils prenaient part
aux combats. Napoléon utilisa des
chiens en Egypte pour la garde!
des camps et des prisonniers ; on ,l
vit également une compagnie de
chiens, auxiliaires de sentinelles,
en 1836, pendant la campagne
d'Algérie. Depuis, l'utilisation des
chiens dans les guerres modernes
est devenue indispensable, et no-
tre haut commandement, pris au
dépourvu en 1914 — dès le début
des hostilités les Allemands ali-
gnèrent 6.000 chiens de guerre
parfaitement dressés — organisa,
au cours de l'année 1917, des cen-
tres de recrutement et de dressage
final au chenil militaire de Sa-
tory. Est-ce à dire que le chien de
guerre était ignoré en France ?
Non, car de nombreuses personna-
lités miitaires et civiles, M. Cle-
menceau, notamment, intervinrent
énergiquement, sachant quels ser-
vices pouvaient rendre à l'armée
quelques milliers de ces braves
bêtes.
Il existe à Paris un centre da
recrutement de volontaires pour le
dressage des chiens de guerre. Le
secrétaire de cette association, un
homme qui a dressé et éduqué plu-,
sieurs centaines de chiens desti-
nés au front, me disait dernière-
ment :
Deux qualités importantes sont
nécessaires et doivent être obtenues
des bêtes après un premier dressage
ou débourrage : l'obéissance et le
silence et, dès les premiers jours
d'exercices, chaque animal doit répon-
dre à son nom. Ensuite et suivant ses
aptitudes, il est dirigé vers le dres-
sage d'auxiliaire de sentinelle, d'esta-
fette, de liaison, de patrouille ou de
garde.
Le dressage final, qui comporte les
épreuves du feu, de l'eau et du bruit,
permet de classer l'animal définitive-
ment parmi les chiens de guerre. Mais
il faut prévoir — et le cas est fré-
quent — que beaucoup d'entre eux
réagissent différemment au front.
Ainsi un animal bien noté au centre
de dressage ne q: travaille » plus dès
qu'il se trouve en lign-e. Par contre,
d'autres sujets, moins brillants à
l'arrière, donnent des résultats éton-
Voici, prises au cours dç la guerre 1914-1918, deux photos
de « poilus à quatre pattes ». A l'un, un message est confié, que
le rapide agent de liaison ira porter fidèlement à son destinataire.
Au-dessous, un magnifique berger, debout, dans une tranchée.
riants. Il est nécessaire, dès mainte-
Ilant, poursuit mon interlocuteur, de
iréer un type de chien de guerre, car,
certaines races, le lévrier par exemple,
n'ont jamais donné de bons résultats.
Le samoyède ou chien de l'Alaska est
un excellent chien de trait qu'utilisent
nos soldats des Alpes pour leur ravi-
laillement en vivres et en munitions.
Un officier, grand ami des bêtes,
me disait ces joura-ci :
« J'ai connu des chiens qui fl-
rent l'admiration de tout un régi-
ment » et, dans le silence repo-
sant de son cabinet de travail, j'ai
feuilleta de vieux albums conte-
nant d'anciennes photographies qui
mentionnent les noms et les états
de services de ses anciens compa-
gnons d'armes : les chiens.
C'est un éloge que les chiens
de France ne trahiront pas.
J.-F. M AURIE.
Tirage de la 15eYranche
DE LA
LOTERIE
NATIONALE
le jeudi 5 octobre prochain ||
LA PHILATÉLIE
Emblèmes d'actualité
On sait que la collection des
timbres-poste, essentiellement ins-
tructive et documentaire, offre à
l'attention des philatélistes un
choix abondant de reproductions
d'emblèmes nationaux. C'est.: ainsi
que l'Allemagne a illustré d'une
croix gammée plusieurs de ses
vignettes postales.
Mais la croix gammée que Hit-
ler s'ost efforcé naguère à nous
présenter comme un emblème sym-
bolique de la lutte contre le bol-
chevisme est aujourd'hui des
mieux faites pour votsiner avec la
faucille et le marteau de l'U. R.
S. S. Reste à savoir si ce voisi-
nage ne symbolisera pas, dans un
Un symbole : la faucille et le mar-
teau dominent la croix gammée.
avenir proche, la pénétration com-
muniste en Allemagne ou, à tout
le moins, l'effondrement du régime
nazi. Car il semble que Hitler —
faux grand homme — se soit mon-
tré bien imprudent en pactisant
avec les Soviets, qui ne peuvent
être pour lui que des « amis » tem-
poraires.
Quoi qu'il en soit, nous repro-
duisons ici, côte à côte, deux tim-
bres-poste, l'un allemand et qu'orne
une croix gammée, l'autre russe
et qu'illustre un drapeau décoré
de la faucille et du marteau.
L'avenir nous fixera bientôt sur
les conséquences du voisinage de
ces deux symboles de la tyrannie
de deux régimes politiques, enne-
mis de toutes les libertés.
DIDIER DARTEYRE.
Théodore CHAMPION
Prix cour, illustré de paq et collect.
de timbres-poste à prix réduits.
Envoi franco sur demande.
Un émouvant appel
de M. René Besse
aux anciens combattants
M. René Besse, ministre des
Pensionnés et anciens combattants,
Adressant, par T.S.F. à ses an-
ciens camarades, a prononcé, hier
soit, à 19 h. 35, à la radio, une allo
cution qui a été diffusée par tous
les postes d'Etat.
Ayant tout d'abord parlé de la tâ-
che administrative du départe-
ment ministériel qu'il dirige et du
côté matériel de l'œuvre qu'il ss
propose de réaliser, M. René Bessr?
envisage le rôle moral que doit
jouer le ministère des Anciens
combattants.
— Tous nos efforts, dit-il, toutes
nos pensées doivent aller vers nos
camarades d1(' front ; c'est vers
eux d'abord que nous devons diri-
ger notre sollicitude. Pour les en-
tourer d'une affection agissante
pour les accueillir lorsqu'ils vien-
dront en permission à l'intérieur,
pour les aider par tous les moyens
et de toutes les manières, je sais
que je puis compter sur nies cama-
rades anciens combattants. sur
tous leurs groupements. Pour cette
grande tâche à laquelle jE: les con-
vie, les anciens de 1914 ve doivent
plus avoir qu'un seul cœur, une
seule volonté, et doivent mettre en
commun l'ensemble de leur activité
et de leurs forces.
M. René Besse termine ainsi :
— J'ai la conviction intime et
profonde que la constitution d'une
Légion des combattants français, à
laquelle je rêve depuis mon en-
trée au gouvernement, et au, sein
de laquelle les associations conser.
veraient leurs activités techniques-
propres, assurerait la réalisation
de nos espoirs.
«' Ainsi, dans toute let mesure
de nos moyens et l'ln étendant cette
mesure aux extrêmes limites de
nos possibilités, nous servirons la
patrie et ses défenseurs. »
POUR UN CENTRE
DE SOLIDARITE DES TRAVAILLEURS
INTELLECTUELS
Le ministre de l'Education na-
tionale a ,été saisi par la Confédé-
ration des travailleurs intellec-
tuels d'un projet tendant à la
création d'un Centre de solidarité
des travailleurs intellectuels.
Ce projet a recueilli l'adhésion
de la plupart des groupements in-
téressés, et le ministre a décidé
d'accorder son patronage au co-
mité provisoire du Centre de so-
lidarité (siège social, 12, rue Hen-
ner, Paris).
DANS LA FRANCE D'OUTRE-MER
Le gouverneur général de
l'Afrique - Occidentale française
vient, d'ordre du ministre de3 Co-
lonies, d'ériger la ville d'Ab;djan
en commune du second degré.
Cette décision, qui complète un
ensemble de mesures que M. Geor-
ges Mandel avait prises à la velUe
de la guerre, notamment pour une
douzaine de communes du Séné-
gal, aura pour effet d'étendre con-
sidérablement le collège électoral
d'Abidjan et de comporter l'élec-
tion au suffrage universel dec
membres de la commission muni-
cipale de la capitale de la Côte
d'Ivoire.
Le maréchal Pétain vient d'adresser
une lettre au président de la Fédé-
ration des anciens combattants du
Pas-de-Calais par laquelle il accepte
I.t présidence d honneur de ce grou-
pement l'un des plus importants de
France.
M. ÉMILE BOREL PARLE
A LA RADIO DE LA DECADENCE
DE LA SCIENCE ALLEMANDE
M. Emile Borel, de l'Académie
des sciences, a fait, hier, au Ra-
dio-Journal de France, une cau-
serie où il a indiqué les raisons de
la supériorité actuelle de la
science française sur la science
allemande, particulièrement depuis
l'arrivée au pouvoir de Hitler.
— Le nazisme, a dit notamment
M. Emile Borel, a décapité son élite
scientifique. Sa doctrine prêche le
mépris des valeurs morales et spiri-
tuelles ; elle est donc logique avec
elle-même en méprisant la science et
en l'asservissant à la politique. Des
savants éminents ont été contraints
d'enseigner dans leurs écrits que la
àeuie vraie science est la science
ar~ cnne, due exclujrfvement aux
savants de pure race aryenne, à
l'exclusion de toutes les découvertes
faites par des juifs.
Et il a conclu sur ces mots :
— Cette décadence de la science
allemande est un atout important
entre les mains de la France et de
ses alliés. De même que l'Allemagne
vit sur ses réserves pour certaine?
matières que le blocus ne lui permet
pas de recevoir de l'étrarg,,er, elle vit
jga liment sui ses réserves pour le
personnel scientifique et technique,
dont le recrutement est tari depuis
plusieurs années par suite de l'édu-
cation national-socialiste de la jeu-
nesse.
Le taux des Bons à trois ans
de la Défense nationale
est porté de 3.50 à 4 0/0
Le « Journal officiel » publie
ce matin un décret aux termes
duquel le taux des bons de la
Défense nationale à trois ans
d'échéance est porté de 3.50 %
à 4 %.
UN DON DE 100.000 FRANCS
POUR LA DÉFENSE NATIONALE
Une société industrielle fran-
çaise a fait remettre à M. Edouard
Daladier une somme de 100.000
francs, à titre de don pour la Dé-
fense nationale.
Cette société a déjà fait acte de
générosité patriotique en donnant
60.000 francs pour aider les fem-
mes des Français résidant à
l'étranger et qui ont été mobili-
sés.
Les avis concernant les naissances,
fiançailles, niariages, décès, etc., sont
reçus à l'Office spécial de publicité,
29, boulevard des Italiens. Téléphone :
Richelieu 69-31.
LES COURSES HIPPIQUES
REPRENNENT EN ANGLETERRE
Le meeting d'automne de New-
market marquera la reprise des
courses en Angleterre. Il compor-
tera quatre journées : les 18 et 19
octobre, les 11" et 2 novembre.
Le Cambridgeshire sera couru le
18 octobre et le Cesarewitch le 2 no-
vembre. Ces deux fameux handi-
caps réuniront sans doute un si
grand nombre de partants que les
commissaires de Newmarket ont
envisagé de dédoubler chacun
d'eux en deux épreuves jumelles.
Sachez que...
— « L'Union fraternelle des blessés
de guerre » a une permanence à Pj,ris,
29, rue de Valois nor). Téléphone :
Gut. 78-27, où tous les blessés de la
guerre actuelle sont assurés de trou-
ver le plus cordial accueil.
— Un service de centralisation fonc-
lionne au siège du Comité central des
tlasses moyennes. 5,- rue de Logelbach.
et est à. la disposition de tout indus-
triel ou fabricant aussi bien que des
syndicats de Paris ou de province.
LE RAPPEL
des fascicules bleus
n'est pas envisagé
Des difficultés d'embau-
chage ont été rencontrées
par des réservistes mainte-
nus jusqu'ici dans leurs
foyers et détenteurs d'un
« fascicule bleu » portant la
mention « sans affectation ».
Le président du Conseil,
ministre de la Défense natio-
nale et de la Guerre, fait
connaître qu'il n'envisage pas
actuellement d e rappeler
sous les drapeaux les hom-
mes de la deuxième réserve
se trouvant dans la situation
indiquée ci-dessus. Ces ré..
servistes peuvent donc être
utilisés suivant leurs compé-
tences professionnelles pour
les besoins de l'économie na-
tionale.
FAITES CONNAITRE
VOS STOCKS ET VOS BESOINS
DE CHARBON
Il est rappelé que les commer-
çants et industriels travaillant ou
non pour la défense nationale
dont les entreprises sont situées
dans le département de la Seine,
et dont la consommation totale
de charbon (houille et coke) n'at-
teint pas, en moyenne 20 tonnes
par mois, doivent adresser sans
délai à la préfecture de la Seine
(service du charbon) une déclara-
tion faisant connaître notamment
le stock de combustible (classé
suivant la nature et la qualité):
dont ils sont actuellement déten-
teurs et leur consommation men-
suelle probable de charbon et de
coke, en distinguant entre les
mois d'hiver et les mois d'été.
Les déclarations ainsi faites se-
ront contrôlées et toute inexacti-
tude dûment relevée fera l'objet
de sanctions pouvant comporter
le retrait du droit de bénéficier
des allocations de charbon.
LES ŒUVRES POUR LES SOLDATS
— Sur l'initiative de notre confrère
le National et de M. Pierre Taittinger,
député de Paris, un comité destiné à
venir en aide à nos soldats vient de se
constituer, 26, avenue de l'Opéra.
L'organisme se propose d'apporter à
nos jeunes gens sous les drapeaux un
appui tant matériel que moral.
Il lance un appel pour qu'on lui
adresse des dons soit en espèces
(compte chèque postal : Paris 840-05),
soit en nature (lainages, tricots, chan-
dails. chaussettes, conserves, choco-
lat, etc.), afin de permettre, dans le
plus bref délai possible, l'expédition
régulière de colis.
— La section féminine du Comité de
la Grande France, dirigée par Mlle
Marthe Savorgnan de Brazza, fille de
l'illustre explorateur, a fondé le « Colis
du soldat ».
Cette œuvre enverra à nos soldats
livres, illustrés, tricots, gants, passe-
montagnes, chocolat, etc. Le comité
accepte avec reconnaissance tous les
dons. Les envois seront centralisés au
siège du comité. 16, rue de la Paix.
Compte chèque postal 1870-36.
— Sur l'initiative de la Jeunesse
ouvrière chrétienne, un mtesel, pour
la vie spéciale de tous les soldats, va
être édité prochainement avec le titre:
Soldat du Christ. C'est un carnet de
prières des mobilisés, avec ses messes
pour chaque dimanche.
LES COMMERÇANTS
APPROUVENT LA RÉPRESSION
DE LA HAUSSE ILLICITE
M. Roger Langeron a reçu une
importante délégation composée
d'élus de la Seine et de présidents
d'organisations économiques repré-
sentant le commerce, de détail,
venus sous la conduite de M. Louis
Rollin.
La délégation a tenu d'abord à
exprimer la volonté du commerce
parisien de faciliter le ravitaille-
ment de la population, avec cons-
cience et probité. Ii suivra avec
discipline les directives données à
ce sujet par ses groupements cor-
poratifs. La délégation a ensuite
affirmé son accord sur l'action
entreprise en vue d'empêcher des
hausses injustifiées, particulière-
ment inadmissibles dans les cir-
constances actuelles.
M. Langeron a vivement remer-
cié la délégation des assurances
qu'elle lui apportait. Les sanctions
récemment prises (71 dossiers
transmis au parquet et 11 ferme-
tures d'établissements) n'affectent
qu'une très petite minorité de la
masse commerçante, et le préfet
de police s'est dit convaincu que
les efforts entrepris pour lutter
contre la hausse des prix seront
appuyés par l'ensemble du com-
n16rce parisien. x
LA NOUVELLE ADRESSE
DE L'OFFICE DES CHANGES
L'Office des changes, créé en
application du décret du 9 sep-
tembre 1939, prohibant ou régle-
mentant en temps de guerre l'ex-
portation des capitaux et les opé-
rations de change, et qui était
installé provisoirement 11 ter, rue
Georges-Berger, est transféré, à
partir du lundi 2 octobre au matin,
1, place Ventadour, à Paris (21).
Téléph.: Opéra 58-90 et la suite,
Inter Opéra 276.
LES SPECTACLES
CET APRÈS-MIDI
A LA COMÉDIE-FRANÇAISE
La Comédie-Française donnera
cet après-midi, à 14 h. 30, une
matinée classique consacrée au
XVIIe siècle. Le programme com-
portera : le deuxième acte d'Ho-
race (MM. Alexandre. Jean Hervé,
Maurice Donneaud, Le Goff ; Mmes
Vera Korène, Germaine Rouer) ;
poèmes et proses du XVIIe siècle
(M. Debucourt ; Mlle Lise Dela-
marre ; M. Lafon ; Mme Berthe
Bovy ; M. Denis d'Inès ; Mme
Catherine Fonteney ; MM. Aimé
Clariond, Chambreui! ) ; le troisième
acte d'Andromaque (MM. Georges
Le Roy, Escande, Maurice Don-
neaud, Le Goff ; Mmes Marie Bell,
Mary Marquet, Henriette Barreau,
Mony Dalmès) ; Le Médecin mal-
gré lui (MM. André Brunot, Lafon,
Ledoux, Pierre Bertin, Le Goff,
Jean Meyer ; Mmes Andrée de
Chauveron, Béatrice Bretty, Mar-
celle Gabarre).
Le prix des places va de 5 à
30 francs.
Le musée des monuments fran-
çais au Palais de Chaillot (aile de
Paris) place du Trocadéro, sera
ouvert au public dès le mardi
3 octobre, tous les jours, sauf le
lundi, de 10 heures à 12 heures et 1
de 14 heures à 17 heures.
Le' droit d'entrée est fixé à un
franc.
PROGRAMMES
DES CINÉMAS
Balzac. — Extravagant M. Deeds.
Biarritz. — Vedettes du pavé.
Boul' Mich'. — Club de femmes.
César. — Aveux d'un espion nazi.
Champs-Elysées. — lrrésist. M. Bob.
Ciné-Opéra. — La bête humaine.
Clicliy-Palace. — Rose de Broadway.
Ermitage. — Ma femme en feu.
Gaîté-Clichy. — Trag. forêt rouge.
Gaité-Rochech. — Chevauch. fantast.
Gambetta. — Vignes du Seigneur.
Gaumont-Théâtre. — M. Chapdelaine.
Impérial. — Fric-Frac.
Louxor. — Cette vieille canaille.
Lutétia. — Bonheur; Ane de Buridan.
Lyon. — Ec. ds cocottes; Atout cœur.
Marbeuf. — Envoyé tr. spéc. Vx gradin.
Marivaux. — Circonstances attèn.
lUax-Linder. — Av. d'un espion nazi.
Montparnasse. — Amants terribles.
Pagode. — L'ensorceleuse.
Palais-Rochech. — Rose de Broadway.
Panthéon. — Tte la ville. Mag. Gantier.
Paramount. — Louise.
Portiques, — Les Hauts de Hurlevent.
Saint-Marcel. — Ecole des cocottes.
Sélect-Pathé. — Fme chipée; Paris-M.
Stud. Universel. — Chevauch. fantast.
Voltaire. — Gueule en or; Mot Cambr.
CINEMAS D'ACTUALITES
CinéphoDe-Rivoli. — L'insaisissable.
Ciné P. Paris. (bd (Ital). — C. Benoit
Ciné p.eI'aris (bd Montm.). — Ch.4 ob.
Ciné P. Paris, (bd Roch.). — 5" empr.
Ciné P.Paris (FgSt-Ant.).- Mlle Spahi
Salles Cinéac, Paris-Soir, Radio-Cité,
Auto, le Latin.
DÈS DEMAIN DE NOUVEAUX
TRAINS EXPRESS CIRCULERONT
SUR LES GRANDES LIGNES
La Société nationale des che-
mins de fer vient de créer de nou-
veaux trains express, qui seront
mis en circulation à partir de de-
main 2 octobre.
Les affiches apposées dans les
gares donneront aux voyageurs
toutes les indications nécessaires.
Rappelons que la régularité du
service reste subordonnée il. la
priorité absolue réservée aux]
transports intéressant la défense
nationale.
Voici la liste des trains qui se-
ront mis en marche demain ;
REGION OUEST
Relations express aller et. reto1¿1'
entre Paris et Dieppe. — Paris,
départ 9 h. 5; Dieppe, arrivée 12 h. 15.
Dieppe, départ 17 h. 40; Paris, arrivée
20 h. 58.
Trois express aller et retour Paris-
Le Havre. — Pari^, départ 7 h. 15,
13 h. 15, 19 h. 15; Le Havre, arrivée
10 h. 52, 16 h. 52, 22 h. 52. Le Havra,
départ 6 h. 35, 11 h. 20, 19 h. 30; Paris,
arrivée 10 h. 12, 15 h., 23 h. 9.
Deux relations express entre Paris
et Cherboiurg. — Paris, départ 6 h. 45,
17 h. 45; Cherbourg, arrivée 12 h. 50,
23 h. 47. Cherbourg, départ 5 h. 47,
17 h. 42; Paris, arrivée 11 h. 53,
23 h. 15.
Une relation express Paris-Gran-ville.
Paris, départ 7 h. 50; Granville, arri-
vée 14 h. 4. Granville, départ 14 h. 6;
Paris, arrivée 20 h. 30.
Deux relations Paris-Rennes-Brest,
complétées par deux relations Paris-
Renites. — Paris, départ 8 h. 15,
21 h. 5; Brest, arrivée 18 h. 30, 8 h. 17.
Paris-Rennes : Paris, départ 13 h. 5,
18 h; : Rennes, arrivée 18 h. 7, 23 h. 58.
REGION SUD-OUEST
Deux relations express aller et re-
tour Paris-Hendaye. — Paris, départ
8 h. 40, 22 h. 25; Hendaye, arrivée
21 h. 27, 12 h. 21. Hendaye, départ
16 h. 10, 7 li. Paris, arrivée 6 h. 46,
19 h. 35.
Une relation express Paris-Toulouse-
Limoges-Cerbère, qui donnera à Limo-
ges une correspondance aller et retour
pour Bordeaux via Perigueux; une
deuxième relation Paris-Limoges sera
limitée à Toulouse.
REGION SUD-EST
Train-poste express Paris-Vintimille
et retour, avec correspondance à Va-
lence et Tarascon. — Paris, départ
20 h. 20: Vintimille, arrivée 16 h. 2.
Vintimille, départ 12 h. 50; Paris, arri-
vée 8 h. 5.
Train-poste express Paris-Marseille.
— Paris, départ 8 h. ; Maivieillo, arri-
vée 22 h. Marseille, départ 8 h. ; Paris,
arrivée 22 li. [i.
Relations express Paris-Lyon. —
Paris, départ i-i h. ; Lyon, arrivée
22 h. 19. Lyon, départ 7 h. ; Paris,
arrivée 15 h.
Relations express Paris-Marseille,
Paris-Menton, 1 Ie, 2e olasses. — Paris,
départ 20 h. Menton, arrivée 11 h. 50.
Menton, départ 17 h. ; Paris, arrivée
9 h. 20.
Relation express Lyon-Vintimille. —■
Lyon, départ 12 h.: VIntlmiile, arrivée
22 h. 38. Vintimille, départ 18 h. 7;
Lyon, arrivée 6 h. 15.
Une relation express avec tranche
Genève et tranche Grenoble via Cham-
bèry sera établie entre Paris et Be-
sançon. — Paris, dé
23 h. 15; Paris, arrivée 7 h.
Le tracé du Simplon Orient- Express
sera accéléré entre Paris et Vallorbe.
— Paris, départ 20 li. 45; Vallorbe,
arrivée 4 h. 82. Vallorbe, départ 2 h. 2;
Paris, arrivée 9 h. 10.
Trois relations express seront éta-
blies entre Paris, Besançon et Bolfort.
Deux relations express entre Paris et
Nîmes et une relation express Paris-
V,i--Iiy-C lei- wo')tt. — Pàris, dép. 12 h.;
Vichy, arrivée 18 h. 20; Clermoiit, arri-
vée 19 h. 30. Clermont, départ 12 h.;
Vichy, arrivée 13 h. ; Paris, arrivée
19 h. 30.
Deux trains-postes A. R. entre Mar-
seille pt Bordeaux. — Marseille, déuart
5 h., 20 h. 20; Bordeaux, arrivée 17 h.,
7 h. 45. Bordeaux, départ 19 h. 20. 8 h. ;
Marseille, arrivée 6 h. 35, 20 h. 35.
REGION EST
Paris - Strasbourg, trois relations
express. — Paris, départ 11 h. 48,
22 h., 7 h, 50 ; Strasbourg, arrivée
19 h. 22, 6 h .37, 15 h. 24. Stragbourg,
départ 4 h. 56. 10 b. 29, 23 h. 11;
Paris, arrivée 12 h. 35, 18 h. 35, 7 h. 15.
REGION NORD
Trots relations express A. R. Paris-
CaI.lù8. — Paris, départ 7 h. 10,
11 h. 40, 17 h. 45 ; Calais, arrivée
12 h. 17, 16 h. 47. 22 h. 45. Calais,
départ 6 h.. 12 h. 33, 17 h 53; Paris,
arrivée 11 h., 17 h. 40, 23 li.
Deux relations Paris-Lille-Tourcoing.
— Paris, départ 8 h., 18 h. 30.
Deux relations Paris-Bruxelles. —
Paris, départ 7 h. 25, 18 h. 15; Bruxel-
les, arrivée 12 h. 39, 23 h. 30. Bruxelles,
départ 6 h. 46, 17 h. 29; Paris, arrivée
12 h. 15, 252 h. 43.
Une relation express Paris-Le Tré-
port. — Paris, départ 18 h. 36; Le Tré-
port, arrivée 21 h. 39. Le Tréport, dé-
part 6 h. 5: Paris, arrivée 9 h. 30.
Cette liste ne comprend que les prin-
cipales relations.
LES RADIO-PROGRAMMES
EMISSIONS D'INFORMATIONS
POSTES D'ETAT ET POSTES PRI-
VES. — 6 h. 30, 8 h. 30, 12 h. 45,
19 h. 30, 21 h. 45.
REVUE DE PRESSE FRANÇAISE. —
12 h. 20.
REVUE DE PRESSE ETRANGERE.
— 18 heures.
EMISSIONS EN LANGUES ETRAN-
GERES. — 19 h., 19 h. 50, 20 h.,
21 h. 30, 22 h. 45, 23 h. 45.
POSTE PARISIEN. — De 6 h. 40 à
8 h. 45 : enregistrements variés ;
12 heures : l'orchestre Paul Godwin
(enr.) ; 12 h. 30 : chansons de ohar-
me; 13 heures : orgue de cinéma ;
13 h. 15 : quelques so11: 13 h. 30 :
extraits de Carmen (Bizet), enr. de
Conohita Supervia, Georges ThiH,
Ninon Vallin, Germaine Corney.
I.eus et Villabella; 14 heures : Jazz
sans paroles; 14 h. 30 : extraits de
films; 15 heures : l'orchestre Novis;
15 h. 30 : Trois-Six-Neuf, pièce de
Michel Duran, avec le concours de
Meg Lemonnier. Suzy Prim, André
Luguet. René Blancard et l'auteur;
17 h. 30 : festival Edouard Lalo,
présentation de M. Pierre Lalo ;
19 h. 16 ; quelques instants de
demi-teintes; 19 h. 30 : au micro :
Germaine Lix; 20 h. 10 : Les fem-
mes et l'amour, enregistré par l'au-
teur; 20 h. 27 : Suzanne-Marie Ber-
tin, Louis Bory et l'orchestre Lu-
cien Sohwartz (enr.) ; 21 h. : les
maîtres de l'opérette : Offenbach;
présentation de Maurice Pierrat ;
21 h. 55 : « Rythmes tziganes :t,
enr. de l'orchestre Roczy Rothy ;
22 h. 25 : Ouverture de style italien
de la symphonie tf 32 (Mozart) ;
Fortissimo (Kalman) ; Pizzicato,
polka (Strauss); 22 h. 55 : Sympho-
nie fantastique (Berlioz).
RADIO-PARIS ET TOUR EIFFEL. —
6 h. 40: musique enregistrée; 7 h. 15:
musique enregistrée; 7 h. 30 : émis-
sion en langue allemande; 7 h. 45 :
musique enregistrée ; 11 h. 50 :
émission en langue allemande; 12
heures : concert d'orgue, par M.
Marcel Lanquettint; 12 h. 30: cause-
rie catholique, par le R. P. Falaise;
12 h. 55 : communiqués; 13 h, 5 :
depuis Rennes, concert de musique
variée par l'Orchestre national ;
1-1 h. 30 : Rose Cornaz et son en-
semble de guitares; 15 heures :
théâtre : Migl101t, musique A.
Thomas, avec le concours de la
troupe de l'Opéra-Comique, direc-
tion M. Oloez; 17 heures : relais
de Bordeaux, émission dramatique :
l(t Belle au bois dormant, de Cain;
18 h. 15 : mélodies, par Mine Ger-
maine Martinelli ; pièces pour piano,
par M. Jean Doyen; 18 h. 45 :
causerie par M. Vaillat : « Vau-
ban, modeleur de la frontière fran-
çaise .»; 19 h. 15 : mélodies, par
M. Yvon Le Marc'hadour; 19 h. 40 :
communiqués; 19 h. 50 : émission
en langue allemande; 20 heures :
informations en -langue polonaise ;
20 h. 15 : pièces pour piano, par
M. Léon Kartun; 20 h. 30 : relais
de Bordeaux, émission dramatique;
Britannicus, tragédie de Racine ;
21 h. 30 émission en langue an-
glaise; 21 h. 50 : communiqués ;
22 heures : concert par l'orchestre
symphonique. direction ; M. Babin;
22 h. 45 ; informations en langue
allemande; 23 heures : informations
en langue roumaine; 23 h. 15 : in-
formations en i langue polonaise ;
23 h. 30 : musique enregistrée :
Sonate n° 42 (Mozart); 23 h, 45 :
émission en langue allemande.
PARIS-P. T. T. — 7 h, 15 : lecture ;
« Le vol de la Marseillaise », d'Ed.
Rostand; 7 h. 30 : musique enre-
gistrée; 8 h. 15 : lecture : « Notre
plus grand feuilletonniste ; Balzac;
le Père Goriot »; 11 h. 50 : musique
enregistrée : le Rouet d'Omphale
(Saint-Saëns); Namouna (Ed. Lalo);
12 li. 30 : mélodies interprétées par
Mlle G. Ristori; 12 h. 55 : commu-
niqués; 13 h. 5 : concert par l'or-
chestre national; 18 h. 15 : musique
enregistrée : 18 h. 45 : pièces pour
piano, par M. Mo tte-Lacroix; 19 h. :
informations en langue allemande ;
19 h. 15 : musique enregistrée : les
Saltimbanques (Ganne), fragments ;
19 h. 40 : communiqués; 19 h. 50 :
informations en langue allemande;
.20 heures : Sonate (Ol-érambault).
pour violon et piano; 20 h. 15 :
causerie par M. Louis Gillet, de
l'Académie française : e France-
Angleterre » (enr.); 20 h. 30 : relais
du concert donné par la Société
suisse de radiodiffusion de Berne :
Fantaisie polonaise, pour piano et
orchestre (Paderewski); œuvres de
Chopin pour piano; la Steppe, ouv.
symphonique (Moszkowsky), orches-
tre sous la direction de M. Anser-
met; 21 h. 30 : informations en
langue allemande; 22 heures : oban-
sons populaires alsaciennes et lor-
raines, par Mlle Cécile Bagard ;
22 h. 15 : depuis Bordeaux ; Pré-
lude féerique, de M. Fernand Greghf
22 h. 30 : émission dramatique ;
22 h. 45 : informations en langue
allemande; 28 heures : concert dé
musique de chambre et mélodies ta-
terprétées par Mlle Alice Raveatt :
23 h. 80 ; musique enregistrée :
Quatuor en fa majeur avec hautbois
(Mozart); 23 h. 46 : informations en
langue allemande.
RADIO-37. — S heures : concert ma-
tinal : musique champêtre; 8 h. 46 :
musique légère; 9 heures : œ\lTrM
de Bach et de César Franck; 10 h. :
messe au studio, par le R. P. Fa-
laise; 11 heures : musique de cham-
bre de Mozart; 11 h. 20 : les opé-
ras-comiques célèbres; Rip; 11 h. 35:
culte protestant; 12 h. 15 ; musique
symphonique; 12 h. 35 : les ouver-
tures célébrés : FideUo (Beetho-
ven); 13 heures : « Ceux de chez
nous : André Daasary; 13 h. 20 :
musique symphonique; 13 h. 30 :
« Chansons d'autrefois ; la Monta-
gne »; 13 h. 55 : musique variée ;
14 heures : festival Beethoven ;
15 h, 30 : théâtre : Trois-Six-Neuf.-,
de Michel Duran; 17 h. 30 : musi-
que américaine; 18 h. 10 : au micro:
Claude Pingault; 18 h. 30 : « Les
conseils (le Tante Marcelle > ;
18 h. 35 : « Saviez-voua que... >,
par Gaston Derys; 18 h. 40 : au
micro : Suzanne Peignot; 19 h. 5 :
« Le marchand de sable »; 19 h. 10:
les succès de filma; 19 h. 45 : musi-
que symphonique; 20 heures : une
demi-heure avec Marcel Pagnol ;
20 h. 30 : orchestre Locateili; 21 h. :
les vedettes de la radio : Jean
Doyen; 21 h. 15 : un quart d'heure
avec André Segovia; 22 heures : le
quart d'heure d'intimité, par Mar-
celle Auolair; 22 h. 15 : petit con-
cert nocturne.
RADIO-CITE. — 8 heures : messe
solennelle: 12 h. 5 : Germaine Sa-
blon; 12 h. 30 : « Comme il vous
plaira », avec Jacques Murgier et
Renée Revilly, présentation de Jean
Marsac et Denysis: 13 h. 45 : les
airs célèbres de Mignon; 14 h. 50 :
au micro : récital de piano, par
Simone Crozet; 15 h. 30 : au micro:
Trois-Six-Neuf, de Michel Duran,
avec André Luguet, Suzy Prim, Meg
Lemonnier. René Blanquart et l'au-
teur: 17 h. 41 : concert classique
de violon; 18 h. 20: Lucienne Boyer;
18 1t. 45 : au micro : l'orchestre
Victor Pascal; 19 h. 50 : Léo Mar-
jane; 20 heures ; « Ici, la chan-
son 38 p, avec Claude Pingault au
micro; 21 h. 15 : au micro : Char-
lotte Dauvia: 21 h. 55 : l'orchestre
de Philadelphie, dirigé par Léopold
Stokowski,
ILE-DE-FRANCE. — 7 heures ; soli;
7 h. 30 : opéra (chant); 8 heures :
symphonie; 11 h. 45: accordéon sans
refrains; 12 h. 30 : orchestre sym-
phonique; 13 heures : orchestre na-
politain; 18 h. 15 : orgue de cinéma;
19 h. 15 : orell. de genre: 19 h. 50 :
la Princesse jaune, ouverture; 20 h.:
musique militaire; 20 h. 15 : accor-
déon sans refrain; 21 heures : opéra
(chant) 21 h. 30 : émission en lan-
gue allemande; 22 heures : orchestre
hawaïen: 22 h. 15 : orohagtre de
genre; 23 h. 15 : opérette (orches-
tre).
COURS COMMERCIAUX
COURS DE LONDRES
Caoutchoucs ( clôture ). — Famé,
feuilles disponibles, 9 1/2 ; parafine
hard, disponible, 11.
COURS DE NEW-YORK
Huile de coton. — Octobre, 6::10; dé-
cembre, 699; janvier, 704; mars, 719.
Sucres. -. Ancien contrat novem-
bre, 218 N ; janvier, 226 A ; mars,
232 A; mai, 237 A; juillet, 241 A; sep-
tembre, 245 A.
Nouveau contrat : décembre, 203 N ;
mars, 197 1/2; mai, 198 1/2; juillet,
199 1/2.
Cafés. — Santos n° 4, disponible,
7 3/4 décembre, 627 ; mars, 631 N ;
mai, 637; juillet, 639 N.
Caoutchoucs. — Octobre, 19 80; dé-
cembre, 19 36; janvier, 18 90: mars,
18 50; l'nai, 18 25; juillet, 18 25.
Cacaos. — Octobre, 517 : décembre,
528; janvier, 531; mars, 538; mai, 543;
juillet, 549; septembre, 55S.
Cotons. — Sur octobre, 924; sur dé-
cembre, 889-90. Nouveau contrat : sur
octobre, 938; sur décembre, 903.
Cafés. — Rio, type n" 7, disponible,
5 1/2; sur décembre, 415; aur mars,
130.
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