Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-09-08
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 septembre 1935 08 septembre 1935
Description : 1935/09/08 (A26,N9035). 1935/09/08 (A26,N9035).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4610743p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
EXCELSIOR
Rien n'empêche tant
d'être naturel que l'en-
vie de le paraître.
LA ROCHEFOUCAULD.
26, Année. — N° 9.035. — PAUL Dupuy, directeur (1917-1927).
Qtc. Paris, Seine, Seine-et-Qiae
Z3 et Seiae-et-Marna.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (X..)
Départements et Colonies Ofle*
Ad. téL : Exœl-l24-Paris OU
LA TEMPÉRATURE D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Beau, peu
nuageux, un peu brumeux le
matin. Température en hausse.
Maximum - 24°.
Hier min. 10° : max. -1- 21°.
En France. —■ Belle journée en
toutes régions, nuages peu abon-
dants. Brume matinale assez dense
dans le Nord et le Nord-Est. Ten-
dance orageuse le soir en Bretagne.
Température, en hausse générale.
DIMANCHE
8
SEPTEMBRE 1935
.......«...........
Nat. de la Vierge
PIERRE LAPITTE, fondateur. — Téléph.: Prov. 15-22, 15-23, 15-24,
L'AFFAIRE ÉTHIOPIENNE DEVANT LA S. D. N.
Le comité des cinq
a entrepris la difficile recherche
d'un compromis acceptable par tous
L'opinion italienne revient à
un scepticisme accentué.
M. PIERRE LAVAL, RENTRÉ A PARIS
HIER SOIR, Y RESTERA JUSQU'A MARDI
GENÈVE, 7 septembre. — Le week-end
apporte un repos des plus opportuns
aux membres du conseil de la Société des
nations, encore tout émus des orageuses
discussions de cette semaine historique.
M. Pierre Laval, accompagné de son
chef de cabinet, M. Rochat, a quitté Ge-
nève à 13 h. 20 à destination de Paris,
où il compte étudier attentivement, avec
les divers ministres intéressés, d'importan-
tes questions de politique intérieure. Il n'y
a pas que l'Ethiopie, Il y a aussi les
décrets-lois. C'est ce que le président du
Conseil, toujours placide et souriant, ap-
pelle « transporter ses outils d'un chan-
tier à l'autre ».
Le sourire et la placidité de M. Pierre
Laval, il faut bien le reconnaître, ont été,
ici, mis à rude épreuve ces jours derniers.
Il en a, par instants, perdu sa légendaire
patience. Cela aurait donné Heu. dit-on, à
quelques échanges de propos vifs avec
certains délégués.
Aujourd'hui, Genève, détendue, a recou-
vré son calme. Cela ne veut pas dire
qu'une solution au conflit italo-éthiopien
soit en vue. Mais le comité des Cinq va
poursuivre ses explorations. Il s est réuni
dans la matinée. Séance d'information
pure. MM. Laval et Eden ont mis MM. de
LE BARON ÀLOISI, délégué italien à la
Société des nations (à gauche), se pro-
menant hier aux bords du lac de Genève.
Madariaga, Beck et Rustu Aras au cou-
rant des diverses suggestions formulées à
la conférence tripartite de Paris et qui
furent, comme on sait, rejetées par l'Italie.
Ces suggestions, plus ou moins élargies,
serviraient de « point de départ » aux
négociations nouvelles dont on ne déses-
père pas qu'elles puissent aboutir, sinon
dans le présent, tout au moins dans un
avenir plus propice à un ajustement des
intérêts anglais et italiens engagés en
Abyssinie.
Marcel PAYS.
Malgré une violente crise d'arthrite, sir
SAMUEL HOARE, secrétaire d'Etat britan-
nique aux Affaires étrangères, se rendra
bientôt à Genève. On le voit ici (au
second plan) arrivant à son domicile
de Londres, à l'issue de ses vacances.
M. CERRUTI
ambassadeur d'Italie
a présenté hier à M. Lebrun
le message autographe
de GABRIELE d'ANNUNZIO
que nous publions en page 4
M. CERRUTI quittant l'Elysée après avoir
remis le message au président de la
République.
LE GÉNÉRAL VAN DER BERGEN
EST NOMMÉ CHEF D'ÉTAT-MAJOR
DE L'ARMÉE BELGE
BRUXELLES, 7 septembre. — Le géné-
rai major Van der Bergen. premier
sous-chef d'état-major de l'armée, a
été appelé par le roi aux fonctions de
chef d'état-major de l'armée, tandis
que les colonels Deffontaine et Van
Troyen ont été nommés respectivement
premier et second sous-chef d'état-
major général.
On est convaincu, dans les milieux
militaires, que le général Van der
Bergen suivra les mêmes tendances
que son prédécesseur, c'est-à-dire a,gira
en plein -.çyccoT:ct...,a,y..BC M. Devèze, mi-
nistre de la Défense nationale.
DEMAIN
EXCELSIOR commencera la pu=
blication d'une enquête sur les
moyens d'embellir Paris et d'y
pendre l'existence moins
fatigante.
La lutte contre le bruit, la pro=
prêté des rues, l'assainissement
de l'air, tels seront les princi=
paux sujets de cette enquête qui
intéressera tous les Parisiens-
UNE NOUVELLE " AFFAIRE HALLENCOURT "
LE CHEVAL "GUISEPPE"
arrivé deuxième jeudi aux courses
de Vincennes avait été maquillé
Son propriétaire, hôtelier à Ollioules, est arrêté.
Le contrôle des jeux de la Sûreté
nationale a fait placer sous séquestre
le cheval Guiseppe. arrivé deuxième
jeudi dernier, à Vincennes, dans le
Prix de Thann. On a découvert que le
cheval a.vait été maquillé et que, no-
tamment, ses balzanes avaient été re-
couvertes d'une couche de peinture. Le
faux Guiseppe ressemble beaucoup à
cet Ecureuil V dont il fut question
lors de l'affaire H ail en court.
Amené à la Sûreté, le propriétaire
du faux Guiseppe a été longuement
interrogé. C'est un certain Deluy, pro-
priétaire d'un hôtel à Ollioules, dans
le Var. Ses affaires allant mal depuis
plusieurs mois, M. Deluy aurait eu
souvent des difficultés avec le fisc et
les autorités locales. D'où la nécessité
pour lui de trouver de nouveaux re-
venus.
C'est ainsi qu'il a déclaré avoir acheté
dans ce but le cheval Guiseppe à un
nommé Delmas, ce même Delmas qui
fut déjà mêlé à l'affaire d'Hallencourt.
Bien que Deluy prétende être de bonne
foi, on a tout lieu d'en douter, car
dans son portefeuille on a trouvé la
formule d'une teinture permettant le
maquillage des balzanes. Or, fait trou-
blant, cette formule est identique à
celle qui servit 'pour maquiller l'Ecu-
reuil d'e l'affaire Hallencourt.
Enfin, quatre personnes mises en
présence de l'animal ont reconnu dans
Guiseppe Ecureuil V. L'une d'elles a
même pu préciser qu'Ecureuil V avait
subi un traitement comportant des
pointes de feu et que celles-ci devaient
avoir laissé des cicatrices. Ces cica-
trices subsistent, en effet, à l'endroit
même indiqué par le témoin.
Bien que l'on soit certain de l'escro-
querie. la justice entend avoir un dos-
sier contenant toutes les preuves acca-
blantes contre Deluy. C'est pourquoi
on va rechercher le driver et le lad ;
ainsi on pourra connaître les proprié-
taires 'successifs d'Ecureuil V.
De son côté, M. Debruille, contrôleur
général des jeux à la Sûreté, a recueilli
des témoignages qui s'ajouteront à
ceux des autres policiers et permet-
tront de conclure que Guiseppe avait
bien été maquillé.
La police connaît des complices de
ce petit trafic, mais ne veut livrer au-
cun nom avant que l'enquête soit ache-
vée. Néanmoins, M. Deluy a été arrêté.
Il sera, aujourd'hui dimanche, conduit
chez le substitut du procureur. A l'issue
de ce nouvel interrogatoire, il sera sans
doute écroué à la prison de la Santé
CONTRAINT D'ATTERRIR, UN AVION MILITAIRE
CAPOTE POUR AVOIR VOULU ÉVITER DES ENFANTS
L'OBSERVATEUR, LE CAPITAINE PETITOT, EST TUÉ
L'APPAREIL DES CAPITAINES LAMBERT ET PETITOT APRÈS L'ACCIDENT
Un avion qui participait au « Military Zenith » a capoté hier, vers midi 45, près de Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-
Vilaine). Ayant eu de grandes difficultés de moteur, le pilote, le capitaine Lambert, se posa dans un champ, mais
pour n'avoir pas voulu risquer de blesser des enfants d'une colonie de vacances il heurta un arbre. Le capitaine
Petïiot, Qtti accompagnait le capitaine Lambert, fut tué sur le coup. Ce dernier n'eut que des blessures légères.
(PAR BEUNOGRAMME DE RENNES A « EXCELSIOR ».)
Avec candeur
le receveur
d'Argenteuil
conte au juge
ses mésaventures
" J'ai pleine confiance, affirme=
t=il, et j'espère que M. Roussillon
aura remboursé au début de la
semaine prochaine les sommes
qu'il a encaissées pour moi. "
,v cabinet RsAiLLEs, 7 septembre. — Dans le
cabinet de M. Grenier, juge d'ins-
t ru ct ion au parquet de VersaiLles, a eu
lieu, cet après-midi, sur le fond, le
premier interrogatoire de M. Joseph
Ohardon, le receveur indélicat d'Argen-
teui 1.
Ce dernier renouvela ses précédentes
déclarations, faites lors de son arresta-
tion à la première brigade mobile. Il
raconta comment il avait mis, pour la
première fois, les pieds sur un champ
de courses de la région parisienne et
comment il avait perdu tout d'abord
une somme peu importante ; puis, te-
naillé par le goût du jeu, il était re-
tourné sur l'hippodrome et, peu, après,
28.000 francs avaient été joués en pure
perte.
Affolé, il se confia à son fils qui lui
avança 10.000 francs. Pourtant, il était
pris dans l'engrenage, et un jour H
rencontra sur un champ de courses
Mme Dover. L'inconnue, qui jouait
gros jeu, semblait gagner beaucoup
d'argent. Jaserph Chardon lui confia de
nombreux billets de mille francs qui
furent perdus pour lui.
C'est alors qu'apparut M. Allemand,
et après la disparition de celui-ci
200.000 francs s'étaient envolés.
— Je vais vous faire connaître
M. Roussillon, assura Mme Dov-er; lui
•seul peut vous sauver.
Effectivement, M. Roussillon apparut
le lendemain et 50.000 francs lui furent
confiés qu'il misa sur Robin des Bois.
Le cheval fit un rapport de 10 francs,
ce qui rapportait au receveur 103.000
francs. Mais, bien entendu, i jamais un centime. Ensuite, à Vichy,
ce fut de nouveau un gain par un che-
val dont le rapport était de 54 francs
et qui fournit ainsi à M. Chardon
380.000 francs. Comme M. Chardon ma-
nifestait sa joie, Roussillon répondit
au receveur :
— Attendez deux ou trois jours, je
ne peux pas toucher cette somme au-
jourd'hui, il faut que j'aille en Angle-
terre et, à mon retour, vous serez payé
de tout ce que j'ai gagné pour vous.
Après avoir établi une reconnais-
sance de dettes en faveur de M. Char-
don, Roussillon ne reparut plus, et
quelques jours plus tard la vérification
de la, caisse du receveur faisait dé-
couvrir le pot aux roses.
Avant de terminer son interrogatoire,
M. Grenier demanda à l'inculpé quand
il ferait choix d'un avocat. Le receveur
répondit :
— Je ne crois pas que cela soit bien
nécessaire; j'ai pleine confiance en
M. Roussillon et j'espère qu'au début de
la semaine prochaine il aura remboursé
à mon administration toutes les som-
mes qu'il a touchées pour moi et qui
sont supérieures aux détournements
que j'ai opérés.
A 17 heures, l'interrogatoire prenait
fin.
Les grandes manœuvres
ont pris fin hier près de Rethel
en présence du président Lebrun
Elles ont démontré la supériorité
dans le combat, des chars lourds.
par notre envoyé spécial M. HENRI SCARABIN
M. HENRI SCARABIN
M. Lebrun en conversation avec M. Fabry et le général Gamelin. Derrière
eux, de g. à dr. : le général COllson, le général Gouraud, le maréchal Badoglio.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR UN DES PONTS
DE BATEAUX QUI PERMIRENT LE PASSAGE DE L'AISNE
M. Lebrun et M. Fabry passant entre deux lignes de troupes qui présentent les arme~
REIMS. 7 septembre. — C'est en pré-
sence du président de la Répu-
blique, des ministres de la Guerre et de
l'Air et des missions militaires étran-
gères que s'est déroulée et terminée
aujourd'hui la dernière phase des ma-
nœuvres motorisées. Ce fut, pour tous
ceux qui y assistèrent, l'occasion de
reconnaître la puissance des engins
mécaniques comme aussi d'admirer le
bel allant des troupes, en action depuis
une semaine, et qui, sous le soleil
comme sous la pluie, n'avaient cessé
de rivaliser d'énergie et d'efforts.
M. Albert Lebrun, qui était arrivé ici
la veille, avait quitté de grand matin
la sous-préfecture oÙ il avait passé la
nuit. pour f3e rendre sur le terrain
des opérations. Un brouillard opaque,
comme il n'en existe que dans les val-
lées de la Marne ou de l'Aisne, avait
plongé la région dans de véritables
ténèbres. Sur les routes qui conver-
geaient vers le point où l'on savait
devoir s'engager le combat, camions,
autos, sidecars et motos klaxonnaient
sans intermittence leur passage dans
l'a nuit factice afin d'éviter les acci-
dents. Ce vacarme étourdissant, joint
à la lourde voix des grosses pièces qui
tonnaient dans le lointain, créait une
atmosphère...
Hier, en fin de journée, nous avions
laissé en présence, sur le canal de
l'Aisne, les éléments avancés des deux
partis. Au cours de la nuit qui suivit,
le génie avait lancé un pont qui avait
permis au gros de l'a division légère
'motorisée — partie sud — de progresser
vers le Nord en soutien éventuel de la
12" division d'infanterie. C'est cette di-
vi'sion qui devait aujourd'hui franchir
l'Aisne de vive force.
La rivière ayant été franchie au cours
de l'a matinée, ainsi qu'il avait été
prévu, toutes les forces du parti sud
se mirent à la poursuite de l'adver-
saire, qui se repliait au Nord. Bientôt
les éléments avancés des deux partis
se retrouvaient en contact à l'est de
Novion-Porcien et échangeaient quel-
ques coups de feu.
L'INSTITUT
et le testament
du duc d'Aumale
Au moment où la Caisse des lettres
va. selon toute probabilité, perdre son
autonomie, c'est-à-dire qu'elle ne pourra
plus, par suite des restrictions que
s'impose l'Etat, se montrer aussi géné-
reuse, on dit que l'Institut, de France,
dont la richesse est bien connue, de-
vrait, pour une part du moins, se
substituer à la bienfaitrice défaillante
des gens de lettres.
Récemment, agissant uniquement par
respect des textes, la. Cour des comptes
a fait remarquer au ministre de l'Edu-
cation nationale que l'Institut n'appli-
quait pas. rigoureusement les clauses
du testament du duc d'Aumale, testa-
ment qui accordait à l'Institut de
France le domaine de Chantilly. Ce do-
maine est vaste et rapporte des reve-
nus qui sont, même pour le riche Insti-
tut, très importants. Ce n'est pas
seulement le musée de Chantilly, le
château qui sont la propriété de l'Ins-
titut, de par la dernière volonté du
duc d'Aumale, mais encore des terres,
des forêts et le célèbre champ de
courses...
Le ministre de l'Education nationale
a transmis purement et simplement la
remarque de la Cour des comptes à
l'Institut.
La réponse fut nette, mais négative.
Les revenus qui s'accumulaient ne pa-
raissaient pas suffisants à l'Institut qui,
dans son extrême prudence, prétendait
qu'avant de distribuer de ces sommes
il fallait attendre et accumuler, car il
estimait que ces revenus pourraient
diminuer.
Philippe SOUPAULT.
UN GRAND CHEF :
LE Gal PRÉTELAT
qui assuma
la direction
des manoeuvres
de Champagne
" Pour demander beau-
coup aux hommes, dit-il,
il faut en être aimé et pour
en être aimé , il faut
savoir aimer. "
DE tailla moyenryie ï*-,^ 'Vur < rhs%
tains A peine cou) 1 d iji <_ fils blattes, les yeux très tl u . tr ' h
générai Préteki.t, Certain de r, > y ,f,
le connaissent asmirevi QJC J m, 1
ment il ressemble au g< » H 1 a 11
tandis que d'autres ap >> r 11 >!
la tête de M an gin, >•> J h, , .
ressemblances sont assr « / >
général Prételat possèth Qw bit ut
des qualités les plus wr ,q unut
W ey g cr,n(ï et de M an gin / , <,
pas impossible que Ton -1 t/tin : p, r
]ois sur sa physionomif 1 < fs
leurs expressions.
Presque inconnu du qr. t> d >'* 1 < i>
tj (J, enCO'f'f; vun an, .s\>
quinze .;o'«.'''K. depuis le de 1 vi / »
des manœuvres de Charma un ,t<
dirigées, est, sur toutes les tevres
Pendant dix-sept ans
le collaborateur de Gouraud
Pendant 17 ans '» t r n
a été l'atvrÀliaire 1 !'<<'■ 1
plus fictif du gêne,' , < ,> < <(
dant toute cette » >o< 1
a tout fait pour qu'on 1
de lui.,
— Je n'inté'y'ssc pu^ J n ,< < (i
mait-il, à ceux (ju, i\iu '
que le collabi raud. Parlez thiiot fie. hn.
Car le gênerai. Preteiar r.sr -.r. v?.<.;v
modeste des et n h p v amis. Certes, v/ }r<,u ' n /
rigidité trornpt m << n
connaissent nt(J < 1,
le masque qui ;< tu < h
mutité réelle. D 1 n >,
ceux qu-i le co>it >r >> o> f., >
Car le général 1 1, >• 11,
un timide. Un ttniul: >1
trop fier pou ( > ,1,
et trop sensibt ) f
tir p: ofond'' nient.
D'ailte a 1 ^ /j( v .m r
bleme> f 1' 1 P' '
Vavoi <-m )rt> e \froMpo. ,j l'homit 1
simple soldat n <, t >>
brant. Avec q n '
passion même r* << r
ment froid; pu 1 1 n >,< 1
que certains, n n ,s //
peu, Pe
qu'il faut chen ,1 Ie <■> r /
S! te i t < >m m U 1
t l 1! ft n t j 11 n
tins /i ' ' /
ï t lh s que. )i.C:j!;.tr
Ctl l /( f-< ....
c ha ( 1 t ! n
p 1 d ait t ç Sf
Saint-Cyr sur jd'ts ( r P , ,
dats. sorti pre nui il
en 1905, il pr >u 1
pas seulement u h i 1 v /
un homme rfJa> t j t o
A la lé [lion f , ,1 1 1
pendant sept as t il 1
com.plit de vêi ta lie > > > 1
valurent à 'êi : tci> 1 < >
nommé cheva, < 1 / ^ ' u ^
ne-icr,
Jean QUATREMAIN.
UNE PARTIE DU DOSSIER
DE L'AFFAIRE STAVISKY
AURAIT DISPARU
Vic-hy, 7 .seoie
d'u-n des in-culn^s di- > ^ t i i-
nous a déeiai - ai n i r<_. <
tait fort que raIT -e
devant la coin J i-s. J u
mois de novembre, < ^ ^ i 1
importantes de», dos siers e ^ «> j -i
A ce su.j.et, d'es dw iissir n j
éclaté entre HOL ts s >> us ri r u
tueilement, et. peut-être à. tort d'ail-
leurs.
Mais i] est* un faii i çfifce de
nombreuses pièces du d >^£v t Sta.visky
ne sont plus au greffe du i l'u-mai.
L'avocat qui nous a toc» m cette in-
dication, et lui-même le iteiptv-3ur d'tm
des principaux inculpé.-, et qui entre-
tient les meilleures relations avec les
magistrats de la cour, ne nous a pas
caché que la disparition des pièces
avait provoqué un certain émoi au
.Pa.la.is.
Oet avocat nous a autorisé à dévoi-
1er son nom au cas où les faits précités
seraient mis en doute. (Custos. )
M. W. CHURCHILL, PEINTRE DE MARINE
APRÈS AVOIR ÉTÉ PREMIER LORD DE L'AMIRAUTÉ
M. Winston Churchill, qui fut premier lord de l'Amirauté, c'est-à-dire mi-
nistre de la Marine britannique, séjourne actuellement an cap d'Antibes.
Il s'y livre à son passe-temps favori ; la peinture. Le voici sur la plaflp
de la G-aroupe, où il a installé son chevalet (Phot Biondo.)
Rien n'empêche tant
d'être naturel que l'en-
vie de le paraître.
LA ROCHEFOUCAULD.
26, Année. — N° 9.035. — PAUL Dupuy, directeur (1917-1927).
Qtc. Paris, Seine, Seine-et-Qiae
Z3 et Seiae-et-Marna.
PARIS, 20, RUE D'ENGHIEN (X..)
Départements et Colonies Ofle*
Ad. téL : Exœl-l24-Paris OU
LA TEMPÉRATURE D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Beau, peu
nuageux, un peu brumeux le
matin. Température en hausse.
Maximum - 24°.
Hier min. 10° : max. -1- 21°.
En France. —■ Belle journée en
toutes régions, nuages peu abon-
dants. Brume matinale assez dense
dans le Nord et le Nord-Est. Ten-
dance orageuse le soir en Bretagne.
Température, en hausse générale.
DIMANCHE
8
SEPTEMBRE 1935
.......«...........
Nat. de la Vierge
PIERRE LAPITTE, fondateur. — Téléph.: Prov. 15-22, 15-23, 15-24,
L'AFFAIRE ÉTHIOPIENNE DEVANT LA S. D. N.
Le comité des cinq
a entrepris la difficile recherche
d'un compromis acceptable par tous
L'opinion italienne revient à
un scepticisme accentué.
M. PIERRE LAVAL, RENTRÉ A PARIS
HIER SOIR, Y RESTERA JUSQU'A MARDI
GENÈVE, 7 septembre. — Le week-end
apporte un repos des plus opportuns
aux membres du conseil de la Société des
nations, encore tout émus des orageuses
discussions de cette semaine historique.
M. Pierre Laval, accompagné de son
chef de cabinet, M. Rochat, a quitté Ge-
nève à 13 h. 20 à destination de Paris,
où il compte étudier attentivement, avec
les divers ministres intéressés, d'importan-
tes questions de politique intérieure. Il n'y
a pas que l'Ethiopie, Il y a aussi les
décrets-lois. C'est ce que le président du
Conseil, toujours placide et souriant, ap-
pelle « transporter ses outils d'un chan-
tier à l'autre ».
Le sourire et la placidité de M. Pierre
Laval, il faut bien le reconnaître, ont été,
ici, mis à rude épreuve ces jours derniers.
Il en a, par instants, perdu sa légendaire
patience. Cela aurait donné Heu. dit-on, à
quelques échanges de propos vifs avec
certains délégués.
Aujourd'hui, Genève, détendue, a recou-
vré son calme. Cela ne veut pas dire
qu'une solution au conflit italo-éthiopien
soit en vue. Mais le comité des Cinq va
poursuivre ses explorations. Il s est réuni
dans la matinée. Séance d'information
pure. MM. Laval et Eden ont mis MM. de
LE BARON ÀLOISI, délégué italien à la
Société des nations (à gauche), se pro-
menant hier aux bords du lac de Genève.
Madariaga, Beck et Rustu Aras au cou-
rant des diverses suggestions formulées à
la conférence tripartite de Paris et qui
furent, comme on sait, rejetées par l'Italie.
Ces suggestions, plus ou moins élargies,
serviraient de « point de départ » aux
négociations nouvelles dont on ne déses-
père pas qu'elles puissent aboutir, sinon
dans le présent, tout au moins dans un
avenir plus propice à un ajustement des
intérêts anglais et italiens engagés en
Abyssinie.
Marcel PAYS.
Malgré une violente crise d'arthrite, sir
SAMUEL HOARE, secrétaire d'Etat britan-
nique aux Affaires étrangères, se rendra
bientôt à Genève. On le voit ici (au
second plan) arrivant à son domicile
de Londres, à l'issue de ses vacances.
M. CERRUTI
ambassadeur d'Italie
a présenté hier à M. Lebrun
le message autographe
de GABRIELE d'ANNUNZIO
que nous publions en page 4
M. CERRUTI quittant l'Elysée après avoir
remis le message au président de la
République.
LE GÉNÉRAL VAN DER BERGEN
EST NOMMÉ CHEF D'ÉTAT-MAJOR
DE L'ARMÉE BELGE
BRUXELLES, 7 septembre. — Le géné-
rai major Van der Bergen. premier
sous-chef d'état-major de l'armée, a
été appelé par le roi aux fonctions de
chef d'état-major de l'armée, tandis
que les colonels Deffontaine et Van
Troyen ont été nommés respectivement
premier et second sous-chef d'état-
major général.
On est convaincu, dans les milieux
militaires, que le général Van der
Bergen suivra les mêmes tendances
que son prédécesseur, c'est-à-dire a,gira
en plein -.çyccoT:ct...,a,y..BC M. Devèze, mi-
nistre de la Défense nationale.
DEMAIN
EXCELSIOR commencera la pu=
blication d'une enquête sur les
moyens d'embellir Paris et d'y
pendre l'existence moins
fatigante.
La lutte contre le bruit, la pro=
prêté des rues, l'assainissement
de l'air, tels seront les princi=
paux sujets de cette enquête qui
intéressera tous les Parisiens-
UNE NOUVELLE " AFFAIRE HALLENCOURT "
LE CHEVAL "GUISEPPE"
arrivé deuxième jeudi aux courses
de Vincennes avait été maquillé
Son propriétaire, hôtelier à Ollioules, est arrêté.
Le contrôle des jeux de la Sûreté
nationale a fait placer sous séquestre
le cheval Guiseppe. arrivé deuxième
jeudi dernier, à Vincennes, dans le
Prix de Thann. On a découvert que le
cheval a.vait été maquillé et que, no-
tamment, ses balzanes avaient été re-
couvertes d'une couche de peinture. Le
faux Guiseppe ressemble beaucoup à
cet Ecureuil V dont il fut question
lors de l'affaire H ail en court.
Amené à la Sûreté, le propriétaire
du faux Guiseppe a été longuement
interrogé. C'est un certain Deluy, pro-
priétaire d'un hôtel à Ollioules, dans
le Var. Ses affaires allant mal depuis
plusieurs mois, M. Deluy aurait eu
souvent des difficultés avec le fisc et
les autorités locales. D'où la nécessité
pour lui de trouver de nouveaux re-
venus.
C'est ainsi qu'il a déclaré avoir acheté
dans ce but le cheval Guiseppe à un
nommé Delmas, ce même Delmas qui
fut déjà mêlé à l'affaire d'Hallencourt.
Bien que Deluy prétende être de bonne
foi, on a tout lieu d'en douter, car
dans son portefeuille on a trouvé la
formule d'une teinture permettant le
maquillage des balzanes. Or, fait trou-
blant, cette formule est identique à
celle qui servit 'pour maquiller l'Ecu-
reuil d'e l'affaire Hallencourt.
Enfin, quatre personnes mises en
présence de l'animal ont reconnu dans
Guiseppe Ecureuil V. L'une d'elles a
même pu préciser qu'Ecureuil V avait
subi un traitement comportant des
pointes de feu et que celles-ci devaient
avoir laissé des cicatrices. Ces cica-
trices subsistent, en effet, à l'endroit
même indiqué par le témoin.
Bien que l'on soit certain de l'escro-
querie. la justice entend avoir un dos-
sier contenant toutes les preuves acca-
blantes contre Deluy. C'est pourquoi
on va rechercher le driver et le lad ;
ainsi on pourra connaître les proprié-
taires 'successifs d'Ecureuil V.
De son côté, M. Debruille, contrôleur
général des jeux à la Sûreté, a recueilli
des témoignages qui s'ajouteront à
ceux des autres policiers et permet-
tront de conclure que Guiseppe avait
bien été maquillé.
La police connaît des complices de
ce petit trafic, mais ne veut livrer au-
cun nom avant que l'enquête soit ache-
vée. Néanmoins, M. Deluy a été arrêté.
Il sera, aujourd'hui dimanche, conduit
chez le substitut du procureur. A l'issue
de ce nouvel interrogatoire, il sera sans
doute écroué à la prison de la Santé
CONTRAINT D'ATTERRIR, UN AVION MILITAIRE
CAPOTE POUR AVOIR VOULU ÉVITER DES ENFANTS
L'OBSERVATEUR, LE CAPITAINE PETITOT, EST TUÉ
L'APPAREIL DES CAPITAINES LAMBERT ET PETITOT APRÈS L'ACCIDENT
Un avion qui participait au « Military Zenith » a capoté hier, vers midi 45, près de Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-
Vilaine). Ayant eu de grandes difficultés de moteur, le pilote, le capitaine Lambert, se posa dans un champ, mais
pour n'avoir pas voulu risquer de blesser des enfants d'une colonie de vacances il heurta un arbre. Le capitaine
Petïiot, Qtti accompagnait le capitaine Lambert, fut tué sur le coup. Ce dernier n'eut que des blessures légères.
(PAR BEUNOGRAMME DE RENNES A « EXCELSIOR ».)
Avec candeur
le receveur
d'Argenteuil
conte au juge
ses mésaventures
" J'ai pleine confiance, affirme=
t=il, et j'espère que M. Roussillon
aura remboursé au début de la
semaine prochaine les sommes
qu'il a encaissées pour moi. "
,v cabinet RsAiLLEs, 7 septembre. — Dans le
cabinet de M. Grenier, juge d'ins-
t ru ct ion au parquet de VersaiLles, a eu
lieu, cet après-midi, sur le fond, le
premier interrogatoire de M. Joseph
Ohardon, le receveur indélicat d'Argen-
teui 1.
Ce dernier renouvela ses précédentes
déclarations, faites lors de son arresta-
tion à la première brigade mobile. Il
raconta comment il avait mis, pour la
première fois, les pieds sur un champ
de courses de la région parisienne et
comment il avait perdu tout d'abord
une somme peu importante ; puis, te-
naillé par le goût du jeu, il était re-
tourné sur l'hippodrome et, peu, après,
28.000 francs avaient été joués en pure
perte.
Affolé, il se confia à son fils qui lui
avança 10.000 francs. Pourtant, il était
pris dans l'engrenage, et un jour H
rencontra sur un champ de courses
Mme Dover. L'inconnue, qui jouait
gros jeu, semblait gagner beaucoup
d'argent. Jaserph Chardon lui confia de
nombreux billets de mille francs qui
furent perdus pour lui.
C'est alors qu'apparut M. Allemand,
et après la disparition de celui-ci
200.000 francs s'étaient envolés.
— Je vais vous faire connaître
M. Roussillon, assura Mme Dov-er; lui
•seul peut vous sauver.
Effectivement, M. Roussillon apparut
le lendemain et 50.000 francs lui furent
confiés qu'il misa sur Robin des Bois.
Le cheval fit un rapport de 10 francs,
ce qui rapportait au receveur 103.000
francs. Mais, bien entendu, i
ce fut de nouveau un gain par un che-
val dont le rapport était de 54 francs
et qui fournit ainsi à M. Chardon
380.000 francs. Comme M. Chardon ma-
nifestait sa joie, Roussillon répondit
au receveur :
— Attendez deux ou trois jours, je
ne peux pas toucher cette somme au-
jourd'hui, il faut que j'aille en Angle-
terre et, à mon retour, vous serez payé
de tout ce que j'ai gagné pour vous.
Après avoir établi une reconnais-
sance de dettes en faveur de M. Char-
don, Roussillon ne reparut plus, et
quelques jours plus tard la vérification
de la, caisse du receveur faisait dé-
couvrir le pot aux roses.
Avant de terminer son interrogatoire,
M. Grenier demanda à l'inculpé quand
il ferait choix d'un avocat. Le receveur
répondit :
— Je ne crois pas que cela soit bien
nécessaire; j'ai pleine confiance en
M. Roussillon et j'espère qu'au début de
la semaine prochaine il aura remboursé
à mon administration toutes les som-
mes qu'il a touchées pour moi et qui
sont supérieures aux détournements
que j'ai opérés.
A 17 heures, l'interrogatoire prenait
fin.
Les grandes manœuvres
ont pris fin hier près de Rethel
en présence du président Lebrun
Elles ont démontré la supériorité
dans le combat, des chars lourds.
par notre envoyé spécial M. HENRI SCARABIN
M. HENRI SCARABIN
M. Lebrun en conversation avec M. Fabry et le général Gamelin. Derrière
eux, de g. à dr. : le général COllson, le général Gouraud, le maréchal Badoglio.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR UN DES PONTS
DE BATEAUX QUI PERMIRENT LE PASSAGE DE L'AISNE
M. Lebrun et M. Fabry passant entre deux lignes de troupes qui présentent les arme~
REIMS. 7 septembre. — C'est en pré-
sence du président de la Répu-
blique, des ministres de la Guerre et de
l'Air et des missions militaires étran-
gères que s'est déroulée et terminée
aujourd'hui la dernière phase des ma-
nœuvres motorisées. Ce fut, pour tous
ceux qui y assistèrent, l'occasion de
reconnaître la puissance des engins
mécaniques comme aussi d'admirer le
bel allant des troupes, en action depuis
une semaine, et qui, sous le soleil
comme sous la pluie, n'avaient cessé
de rivaliser d'énergie et d'efforts.
M. Albert Lebrun, qui était arrivé ici
la veille, avait quitté de grand matin
la sous-préfecture oÙ il avait passé la
nuit. pour f3e rendre sur le terrain
des opérations. Un brouillard opaque,
comme il n'en existe que dans les val-
lées de la Marne ou de l'Aisne, avait
plongé la région dans de véritables
ténèbres. Sur les routes qui conver-
geaient vers le point où l'on savait
devoir s'engager le combat, camions,
autos, sidecars et motos klaxonnaient
sans intermittence leur passage dans
l'a nuit factice afin d'éviter les acci-
dents. Ce vacarme étourdissant, joint
à la lourde voix des grosses pièces qui
tonnaient dans le lointain, créait une
atmosphère...
Hier, en fin de journée, nous avions
laissé en présence, sur le canal de
l'Aisne, les éléments avancés des deux
partis. Au cours de la nuit qui suivit,
le génie avait lancé un pont qui avait
permis au gros de l'a division légère
'motorisée — partie sud — de progresser
vers le Nord en soutien éventuel de la
12" division d'infanterie. C'est cette di-
vi'sion qui devait aujourd'hui franchir
l'Aisne de vive force.
La rivière ayant été franchie au cours
de l'a matinée, ainsi qu'il avait été
prévu, toutes les forces du parti sud
se mirent à la poursuite de l'adver-
saire, qui se repliait au Nord. Bientôt
les éléments avancés des deux partis
se retrouvaient en contact à l'est de
Novion-Porcien et échangeaient quel-
ques coups de feu.
L'INSTITUT
et le testament
du duc d'Aumale
Au moment où la Caisse des lettres
va. selon toute probabilité, perdre son
autonomie, c'est-à-dire qu'elle ne pourra
plus, par suite des restrictions que
s'impose l'Etat, se montrer aussi géné-
reuse, on dit que l'Institut, de France,
dont la richesse est bien connue, de-
vrait, pour une part du moins, se
substituer à la bienfaitrice défaillante
des gens de lettres.
Récemment, agissant uniquement par
respect des textes, la. Cour des comptes
a fait remarquer au ministre de l'Edu-
cation nationale que l'Institut n'appli-
quait pas. rigoureusement les clauses
du testament du duc d'Aumale, testa-
ment qui accordait à l'Institut de
France le domaine de Chantilly. Ce do-
maine est vaste et rapporte des reve-
nus qui sont, même pour le riche Insti-
tut, très importants. Ce n'est pas
seulement le musée de Chantilly, le
château qui sont la propriété de l'Ins-
titut, de par la dernière volonté du
duc d'Aumale, mais encore des terres,
des forêts et le célèbre champ de
courses...
Le ministre de l'Education nationale
a transmis purement et simplement la
remarque de la Cour des comptes à
l'Institut.
La réponse fut nette, mais négative.
Les revenus qui s'accumulaient ne pa-
raissaient pas suffisants à l'Institut qui,
dans son extrême prudence, prétendait
qu'avant de distribuer de ces sommes
il fallait attendre et accumuler, car il
estimait que ces revenus pourraient
diminuer.
Philippe SOUPAULT.
UN GRAND CHEF :
LE Gal PRÉTELAT
qui assuma
la direction
des manoeuvres
de Champagne
" Pour demander beau-
coup aux hommes, dit-il,
il faut en être aimé et pour
en être aimé , il faut
savoir aimer. "
DE tailla moyenryie ï*-,^ 'Vur < rhs%
tains A peine cou) 1 d iji <_ fils blattes, les yeux très tl u . tr ' h
générai Préteki.t, Certain de r, > y ,f,
le connaissent asmirevi QJC J m, 1
ment il ressemble au g< » H 1 a 11
tandis que d'autres ap >> r 11 >!
la tête de M an gin, >•> J h, , .
ressemblances sont assr « / >
général Prételat possèth Qw bit ut
des qualités les plus wr ,q unut
W ey g cr,n(ï et de M an gin / , <,
pas impossible que Ton -1 t/tin : p, r
]ois sur sa physionomif 1 < fs
leurs expressions.
Presque inconnu du qr. t> d >'* 1 < i>
tj (J, enCO'f'f; vun an, .s\
quinze .;o'«.'''K. depuis le de 1 vi / »
des manœuvres de Charma un ,t<
dirigées, est, sur toutes les tevres
Pendant dix-sept ans
le collaborateur de Gouraud
Pendant 17 ans '» t r n
a été l'atvrÀliaire 1 !'<<'■ 1
plus fictif du gêne,' , < ,> < <(
dant toute cette » >o< 1
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— Je n'inté'y'ssc pu^ J n ,< < (i
mait-il, à ceux (ju, i\iu '
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Car le gênerai. Preteiar r.sr -.r. v?.<.;v
modeste des et n h p v
rigidité trornpt m << n
connaissent nt(J < 1,
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mutité réelle. D 1 n >,
ceux qu-i le co>it >r >> o> f., >
Car le général 1 1, >• 11,
un timide. Un ttniul: >1
trop fier pou ( > ,1,
et trop sensibt ) f
tir p: ofond'' nient.
D'ailte a 1 ^ /j( v .m r
bleme> f 1' 1 P' '
Vavoi <-m )rt> e \froMpo. ,j l'homit 1
simple soldat n <, t >>
brant. Avec q n '
passion même r* << r
ment froid; pu 1 1 n >,< 1
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qu'il faut chen ,1 Ie <■> r /
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tins /i ' ' /
ï t lh s que. )i.C:j!;.tr
Ctl l /( f-< ....
c ha ( 1 t ! n
p 1 d ait t ç Sf
Saint-Cyr sur jd'ts ( r P , ,
dats. sorti pre nui il
en 1905, il pr >u 1
pas seulement u h i 1 v /
un homme rfJa> t j t o
A la lé [lion f , ,1 1 1
pendant sept as t il 1
com.plit de vêi ta lie > > > 1
valurent à 'êi : tci> 1 < >
nommé cheva, < 1 / ^ ' u ^
ne-icr,
Jean QUATREMAIN.
UNE PARTIE DU DOSSIER
DE L'AFFAIRE STAVISKY
AURAIT DISPARU
Vic-hy, 7 .seoie
d'u-n des in-culn^s di- > ^ t i i-
nous a déeiai - ai n i r<_. <
tait fort que raIT -e
devant la coin J i-s. J u
mois de novembre, < ^ ^ i 1
importantes de», dos siers e ^ «> j -i
A ce su.j.et, d'es dw iissir n j
éclaté entre HOL ts s >> us ri r u
tueilement, et. peut-être à. tort d'ail-
leurs.
Mais i] est* un faii i çfifce de
nombreuses pièces du d >^£v t Sta.visky
ne sont plus au greffe du i l'u-mai.
L'avocat qui nous a toc» m cette in-
dication, et lui-même le iteiptv-3ur d'tm
des principaux inculpé.-, et qui entre-
tient les meilleures relations avec les
magistrats de la cour, ne nous a pas
caché que la disparition des pièces
avait provoqué un certain émoi au
.Pa.la.is.
Oet avocat nous a autorisé à dévoi-
1er son nom au cas où les faits précités
seraient mis en doute. (Custos. )
M. W. CHURCHILL, PEINTRE DE MARINE
APRÈS AVOIR ÉTÉ PREMIER LORD DE L'AMIRAUTÉ
M. Winston Churchill, qui fut premier lord de l'Amirauté, c'est-à-dire mi-
nistre de la Marine britannique, séjourne actuellement an cap d'Antibes.
Il s'y livre à son passe-temps favori ; la peinture. Le voici sur la plaflp
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