Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-01-07
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1936 07 janvier 1936
Description : 1936/01/07 (A27,N9156). 1936/01/07 (A27,N9156).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4609537s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/08/2016
EXCELSIOR
Dans le domaine de l'Action, Vobser-
vateur ne saisit que des actes isolés,
non la coordination de leur existence,
la logique vivante de leur création.
JEAN COUTROT.
(De quoi vivre : Un point fixe.)
27" Année. — N° 9.156. — PAUL Dupu?, directeur (1917-19Z7).
25e
Paris, Seine, Seine-et-Olae
et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENCHIEN (Xme)
Départements et Colonies
Ad. téL : Excel-124-Paria
30"
LA TEMPÉRATURE D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Assez doux,
instable, tr. nuageux, quelq. éclair-
cies, quelq. pluies matinales suivies
d'averses. Vent S.-O. assez fort.
Température maximum +11°.
Hier : minimum -+-4°, max.
En France. — Est et Sud, assez
beau matin, ensuite nouv. aggrava-
tion suivie de pluies l'après-midi.
Ailleurs, comme région parisienne.
Neige haute altitude, en montagne.
MARDI
7
JANVIER 1936
m ■ ■ IMI
Sainte mamie
PIERRE LAFTTTB, fondateur. — Taéph..: Prov. 15-22, 15-23, I5-2Il.
L'ANGLETERRE
préoccupation principale
DU TROISIÈME REICH
Le but de la diplomatie naziste est d'obtenir
à tout prix la neutralité de la Grande-Bretagne
pour le cas où un conflit continental serait
provoqué par l'antagonisme germano-soviétique.
par notre correspondant particulier M. ANDRÉ SULLY
M. ANDRÉ SULLY
TVERLIN, 6 janvier 1936. — Le troi-
sième Empire naziste ayant pris dé-
cidément une attitude d'antagonisme vio-
lent à l'égard de la Russie soviétique, le
centre de gravité de son action diploma-
tique se trouve porté vers l'Occident eu-
ropéen et, dans cette' direction, ses rap-
ports avec la Grande-Bretagne prennent
une importance capitale. La' diplomatie
anglaise a, tellement soutenu la résistance
allemande aux traités depuis 1919 que,
dans le pays d'Hitler, l'Angleterre a'
toujours été considérée sinon comme alliée
certaine, du moins comme un neutre très
bienveillant. Aussi les nombreuses évo-
lutions de la diplomatie anglaise susdtent-
pftvg toujours à l'est du Rhin un intérêt
passionné. Pour l'heure, toute la presse
standardisée commente ks pourparlers
franco-britanniques relatifs à l'action
conjuguée éventuelle des marines respec-
tives dans la Méditerranée et surtout la
contre-partie continentale, aérienne et ter-
restre de ces échanges de vues maritimes.
Malgré le démenti du 2 janvier de la
« Press Association » de Londres, les
journaux hitlériens demeurent persuadés
que les états-majors de Londres et de Pa-
ris examinent les modalités d'une colla-
boration aérienne par l'établissement de
camps d'aviation sur le continent à la
disposition de l'armée de l'air britannique.
L'opinion des milieux allemands compé-
tents, reflétée par la presse, est que l'An-
gleterre a présentement trop besoin de
l'aide française pour ne pas acquiescer
aux demandes réitérées de la France ten-
dant à une collaboration des états-majors
pour d'autres éventualités qu'un conflit
italo-britannique.
Le Berliner Tageblatt s'est montré ici
particulièrement affirmatif et amer. Il a
dit à ses lecteurs que les problèmes en
question n'avaient plus besoin d'être dis-
cutés puisqu'ils sont déjà résolus. Le mot
de M. Baldwin (août 1934) parlant de
« la frontière de l'Angleterre sur le
Rhin » ne sera jamais oublié et chaque
fois que des conversations franco-britan-
niques d'ordre militaire seront à l'ordre
du jour, elles soulèveront en Allemagne
de graves suspicions.
CONGRES DE WASHINGTON
Deux sénatèurs et un député proposent un nouveau
texte sur la neutralité : au lieu de laisser au prési-
dent des pouvoirs discrétionnaires, la loi édicterait
des prescriptions impératives.
TW EW-YORK, 6 janvier. — Une nou-
N y velle proposition de loi de neutralité,
plus rigide et plus rigoureuse que le projet
de loi de l'administration, vient d'être an-
noncée par les sénateurs Gerald P. Nye
et B. Champ Clark ainsi que par le député
Maury Maverick.
Cette proposition de loi sera déposée sur
le bureau de la Chambre des représentants
aujourd'hui.
Sa principale différence avec le projet
de loi de l'administration consiste en ceci :
elle cherche à édicter des prescriptions
impératives en cas de conflit, au lieu de
laisser des pouvoirs discrétionnaires au
président. C'est ainsi que la proposition
Nye-Clark-Ma verick demande que l'em-
bargo sur les armes soit appliqué automa-
tiquement aussitôt la guerre déclarée.
En ce qui touche les exportations de>*
matériel de guerre, cette proposition établit
le contingent qui doit servir de base en
prenant la, moyenne des cinq années avant
la dernière guerre. Elle restreint rigoureu-
sement les crédits commerciaux accordés
aux belligérants ; elle interdit aux Améri-
cains de voyager dans la zone des opéra-
tions militaires, sauf dans quelques cas
bien déterminés ; elle exige que les mar-
chandises expédiées aux pays belligérants
ne circulent qu'aux risques et périls du
gouvernement intéressé ; elle punit l'abus
du pavillon américain par les vaisseaux
belligérants.
Cette proposition de loi prévoit, pour
toute violation, une amende allant jusqu'à
1,00.000 dollars et dix ans de prison, tan-
dis que, comme on le sait, le projet de
l'administration ne prévoit comme sanc-
tions que 10.000 douars d'amende et cinq
ans de prison.
Le caractère rigoureux de cette propo-
sition N ye-Clark-M averick a son origine
dans les sentiments qu'ont fait naître l'en-
quête du comité spécial des munitions dont
le sénateur Nye est président, et qui doit,
à la date de demain. déposer son rapport
sur l'activité financière de la Société Mor-
gan dans la période qui a précédé l'entrée
en guerre des Etats-Unis.
M. DALBOUZE
nommé président
de la Chambre de commerce de Paris
M. DALBOUZE
(Phot. Praz.)
(Article en page 3.)
PLUIES, CRUES, INONDATIONS TEMPÊTES
CRUE DE LA SEINE CRUE DE LA LOIRE CRUE DE LA GARONNE CRUE DU RHONE ET DE LA SAONE on Prévoit le maximum aujourd'hui
navigation ininterrompue, au ralenti
toujours inquiétante et tournant
à la catastrophe vers Nantes surtout
nouveau danger menaçant, routes
coupées, villages sous l'eau
à tendance
SUR L'ATLANTIQUE, VIOLENTE TEMPÊTE
On ne prévoit pas que la pluie cessera bientôt.
L'INONDATION A NANTES. VUE PRISE DU PONT TRANSBORDEUR. — En bas : A TRENTEMOULT,
LES EAUX DE LA LOIRE ONT ENVAHI LES QUAIS ET LES MAISONS ENVIRONNANTES. - ..
«Sf—rr.-rrr (PAR BELINOGRAMME DE RENNES A « EXCELSIOR ».) ~- ~, ~,,
-- 1~ ~«~, - 1~'-
LA NUIT DERNIERE, après un diman-
che brumeux, mais relativement sec,
la pluie s'est remise à tomber sur Paris
et sa région en même temps que soufflait
un vent de tempête venant sans doute des
côtes bretonnes où il faisait rage.
La Seine monte toujours, mais pas en-
core d'une façon- réellement inquiétante,
et nous sommes loin des cotes catastro-
phiques de 1910.
Le Rhône se calme, sauf à Avignon, et
la Saône, qui a atteint son maximum à
Lyon, baisse dans le Maçonnais.
Mais dans la Drôme, nouveaux glisse-
ments de terrains.
Voilà pour Paris, l'Est et le Sud-Est.
Sur les côtes bretonnes, la tempête con-
tinue de souffler. A l'intérieur, les bords
de la Loire sont submergés par les eaux.
Les communications ferroviaires, déjà in-
terrompues entre Angers et Nantes, le sont
également aujourd'hui entre Ingrandes et
Ancenis.
AU SERVICE OFFICIEL
DE PRÉVISION DES CRUES
Le service i « hygrométrique et, de-
prévision des * crues » du ministère des
Travaux publics a fort à faAre en ce
moment. C'est lui, en effet, qui centra-
lise les renseignements concernant les
« hauteurs d-le-au » dans toute la France
et qui utilise ces renseignements pour
déterminer, à l'avance, qwel étiage
atteindra tel cours d'eau, tel jour, dans
telle ville donnée.
Il est d'ailleurs arrivé actuellement
à une grande précision.
C'est ainsi que ce service avait an-
noncé pour Paris, à l'échelle du pont
d'Austerlitz, 3 m. 95 pour dimanche.
La cote fut de 3 m. 85. Pour M.er, on
annonçait 4 m. 30, et on atteignit
4 m. 31. Pour aujourd'hui, le mème
service de c prévision à trois jours »
annonçait 4 m. 50, hauteur qui, vrai-
semblablement, sera très près de la
réalité. ~
Ensuite, la décrue commencera et
s'accentuera assez rapidement, si du
moins la pluie ne redouble pas et si la
seconde crue de la Marne, signalée
vers Châlons, ne vient pas tout gâter.
On prévoit ainsi à Chalifer : 2 m. 40
pour aujourd'hui, 2 m. 35 pour demain
et 2 m. 45 pour après-demain. Mais
sous réserve des '« fantaisies du Grand
Mori-n ».
Quelques=uns des dégâts
Le fait marquant d'hier a été la des-
truction du pont de Montjean sur la
Loire, entre Angers et Nantes.
'Â., Nantes, d'autre part, on signale, la
coïncidence de la crue avec une marée
de « vi-ves eaux ». Il en résulte une
montée des eaux qui veu attein4re la plus
haute cote connue. ;
Aux buttes des bords de la
l'eaM va atteindre la hauteur maxima
enregistrée jusqu'ici. ,
Et l'on se trouvera tout près des haÀjb-
teurs-limites pour lesquelles les para-
pets ont été prévus.
C'est ainsi que le service de prévision
annonce pour aujourd'hui à Nantes, :
9 m. 31; pour demain : 9 m. 51, et pour
jeudi : 9 m. 54, c'est-à-dire le maximum
atteint lors des plus grandes crues,,
celle de 1910 notamment.
La. Vilaine, à Redon, atteint la cote
de 6 m. 18, alors que le maximum jus-
qu'ici enregistré n'avait jamais dépassé
4 m. 29.
...mais dans le Midi
Le Rhône est en décrue, mais il est
encore assez haut à Lyon et la Ga-
ronne recommence à gonfler et à cau-
ser des ravages en aval du confluent
du Lot.
On annonce 9 mètres pour au jour*
d'hui dans la région de Tonneins ;
9 m. 60 dans celle de Marmande ;
8 m. 90 dans celle de La Réole.
Ces maxima seraient encore, heu-
reu$ement, très au-dessous de ceux
qui' furent enregistrés jadis et qui at~
teignirent : 10 m. 72 à Tonneins,
11 m. 39 à Marmande et 10 m. 72 à La
Réole.
En haut, à gauche: DES HABITATIONS DE VILLENEUV E-SAINT-GEORGES NOYÉES EN PARTIE. — A droite : LES PÉNICHES IMMOBILISÉES PAR LA CRUE AUX
ÉCLUSES DE BOUGIVAL. — En bas : PRÈS DE CORBEIL, DES AUTOS CIRCULENT DANS L'EAU LE LONG DU BARRAGE DU COUDRAY.
Nouveau coup
porté au New Deal
de M. Roosevelt
La Cour suprême des Etats-
Unis annule, comme incons-
titutionnelle, la réorganisa-
tion de l'agriculture édictée
par le président fédéral
WASHINGTON, 6 janvier. — En décla-
rant non conforme à la Constitu-
tion l'acte de réorganisation de l'Agri-
culture, connu sous l'abréviation de
l'A. A. A., la Cour suprême des Etats-
Unis a porté aujourd'hui un coup terrible
au New Deal du président Roosevelt.
L'A. A. A. avait été béni par les fer-
miers des Etats-Unis, pour qui il signi-
fiait des millions de dollars payés en re-
tour des restrictions sur la production des
récoltes. Six des juges de la Cour su-
prême sur neuf ont décidé que le gou-
vernement fédéral n'avait pas le droit de
contrôler la production des récoltes,
comme il le fit grâce à l'A. A. A., même
si ce contrôle était 'opéré en vertu d'un
accord mutuel et avec le paiement des
primes. Cette condamnation a un tel
poids que, dans beaucoup de milieux, on
considère que l'A. A. A. ne pourrait être
remis en vigueur que par une réforme de
la Constitution. Le jugement rend désor-
mais inutile la sanction par la Cour su-
prême des autres actes du New Deal, tels
que la loi sur le contrôle de la culture
des pommes de terre et des tabacs, puis-
qu'ils rejettent tout contrôle de la produc-
tion agricole comme anticonstitutionnel.
L'ASSASSINAT DE Mme ARBEL
Charge nouvelle
contre Egender
IL AVAIT UNE MALLE
EN ARRIVANT A VIVIERS
Le chauffeur qui le
conduisit de la gare
d'Avignon à Viviers
s'est fait connaître hier
Robert Egender persiste
à nier. Thérèse Buttafoghi
a été ramenée à Nice.
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER!
A VIGNON, 6 janvier. — Au cours de
JTX l'après-midi, M. Félix Coq, chaul-
t-r-p'ropriétaire d-'un taxi, habitant à
Avignon, impasse de la Pignotte, est
venu déclarer' au commissaire central
que la lecture des journaux lui avait
rappel que le 21 octobre, date qu'il
pouvait préciser sans risque d'erreur
grâce à des raisons personnelles, il avait
transporté d'Avignon à Viviers un voya-
geur inconnu qui lui avait fait charger
à la gare des voyageurs, à Avignon, une
malle volumineuse et très lourde.
— J'ai été surpris par le poids de cette
malle, art-il déclaré, au point que j'ai cru
qu'elle était chargée de livres. Cette ré-
flexion m'a fait engager la conversation
avec mon client, qui ne m'avait jusqu'alors
adressé la parole que pour me demander
le prix que coûterait cette course.
Angelmann, champion du monde de boxe
de la catégorie des poids mouche
SON ADVERSAIRE KID DAVIDT
ABANDONNE AU CINQUIÈME ROUND
KID DAVEDT (à droite) SE DÉFEND PÉNIBLEMENT CONTRE
ANGELMANN. (Compte rendu en page 4.)
Deux nouveaux témoins
reconnaissent formellement
l'enfant découvert mort
à la Belle-Épine
L'acrobate, père ou grand-père de l'enfant
est retrouvé à la prison de Metz.
JUSQU'ICI, les investigations de la police
judiciaire n'ont pas permis de retrou-
ver la trace de Jules Lévy, que l'on re-
cherche comme l'auteur présumé du crime
de la Belle-Eptne.
Une photographie de Jules Lévy ayant à
son côté le petit Henri, que Fou croit être
la victime, a été présentée, hier après-midi,
aux témoins qui avaient soigné reniant l'an
dernier, à la Pentecôte, près de Soisy-sons-
Etioles. Conduits à la morgue, ces deux
témoins ont également reconnu l'enfant.
L.es témoins ont été affirmatifs quant à
l'enfant, mais ils se sont montrés réticents
quant à I/évy.
Il convient de dire que cette photographie
a été tirée l'année dernière, à la fenaison,
près de Ris-Orangis. Il n'y a donc rien
d'extraordinaire à ce que les témoins aient
reconnu l'enfant, le même, sans doute, qui
vint à eux et partagea leurs repas. Mais
rien ne prouve que le petit reconnu sur la
photographie de Ris-Orangis soit le petit
cadavre. Et les policiers, à ce sujet, sont
sceptiques, car le lobe de l'oreille est tout
différent.
Deux nomades appréhendés
Deux nomades, Weber et son amie, la
femme Benoit, ont été appréhendés dans
la soirée par la gendarmerie de Ferrière-
en-Gâtinais, près de Pithtviers. Ces deux
individus, bien qu'ils s'en défendent, ont
été, croit-on, en relations avec le forain
Lévy.
Weber et la femme Benoît seront ame-
nés ce matin à la gendarmerie des Mini-
mes à Paris, où ils seront interrogés sur
leurs relations avec le forain Lévy.
Le père ou grand-père
de la victime retrouvé
à la prison de Metz
METZ, 6 janvier. — Le 2 janvier, à
Delme, les gendarmes arrêtaient pour va-
gabondage le nommé François Lévy, âgé
de soixante-deux ans, originaire de Lies-
lIie8 (Nord), acrobate nomade. Cet individu
a été condamné ce matin à trois semaines
de prison pour vagabondage.
Mais, entre temps, on apprenait qu'il
serait le père ou le grand-père de l'enfant
dont le cadavre a été retrouvé à la Belle-
Epine.
François Lévy a été interrogé jusqu'à
18 heures. Dès maintenant, il est établi que
HENRI LÉVY, la petite victime,
et son père.
sa culpabilité dans le crime de ta Belle-
Epine ne saurait en aucun cas être retenue.
En ce qui concerne son degré de parenté
avec la petite victime, deux hypothèses
sont retenues. Ou bien l'enfant assassiné
est l'un des deux jumeaux que Lévy aban-
donna voici cinq ans, à Lyon, à l'une de
ses filles — et, par conséquent, Lévy en
serait le père — ou bien l'enfant est le fils
de la fille Marie Lévy qui, à treize ans,
quitta ses parents. Dans ce cas, le nomade
sema le grand-père de la petite vletliM.
Dans le domaine de l'Action, Vobser-
vateur ne saisit que des actes isolés,
non la coordination de leur existence,
la logique vivante de leur création.
JEAN COUTROT.
(De quoi vivre : Un point fixe.)
27" Année. — N° 9.156. — PAUL Dupu?, directeur (1917-19Z7).
25e
Paris, Seine, Seine-et-Olae
et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'ENCHIEN (Xme)
Départements et Colonies
Ad. téL : Excel-124-Paria
30"
LA TEMPÉRATURE D'AUJOURD'HUI
Région parisienne. — Assez doux,
instable, tr. nuageux, quelq. éclair-
cies, quelq. pluies matinales suivies
d'averses. Vent S.-O. assez fort.
Température maximum +11°.
Hier : minimum -+-4°, max.
En France. — Est et Sud, assez
beau matin, ensuite nouv. aggrava-
tion suivie de pluies l'après-midi.
Ailleurs, comme région parisienne.
Neige haute altitude, en montagne.
MARDI
7
JANVIER 1936
m ■ ■ IMI
Sainte mamie
PIERRE LAFTTTB, fondateur. — Taéph..: Prov. 15-22, 15-23, I5-2Il.
L'ANGLETERRE
préoccupation principale
DU TROISIÈME REICH
Le but de la diplomatie naziste est d'obtenir
à tout prix la neutralité de la Grande-Bretagne
pour le cas où un conflit continental serait
provoqué par l'antagonisme germano-soviétique.
par notre correspondant particulier M. ANDRÉ SULLY
M. ANDRÉ SULLY
TVERLIN, 6 janvier 1936. — Le troi-
sième Empire naziste ayant pris dé-
cidément une attitude d'antagonisme vio-
lent à l'égard de la Russie soviétique, le
centre de gravité de son action diploma-
tique se trouve porté vers l'Occident eu-
ropéen et, dans cette' direction, ses rap-
ports avec la Grande-Bretagne prennent
une importance capitale. La' diplomatie
anglaise a, tellement soutenu la résistance
allemande aux traités depuis 1919 que,
dans le pays d'Hitler, l'Angleterre a'
toujours été considérée sinon comme alliée
certaine, du moins comme un neutre très
bienveillant. Aussi les nombreuses évo-
lutions de la diplomatie anglaise susdtent-
pftvg toujours à l'est du Rhin un intérêt
passionné. Pour l'heure, toute la presse
standardisée commente ks pourparlers
franco-britanniques relatifs à l'action
conjuguée éventuelle des marines respec-
tives dans la Méditerranée et surtout la
contre-partie continentale, aérienne et ter-
restre de ces échanges de vues maritimes.
Malgré le démenti du 2 janvier de la
« Press Association » de Londres, les
journaux hitlériens demeurent persuadés
que les états-majors de Londres et de Pa-
ris examinent les modalités d'une colla-
boration aérienne par l'établissement de
camps d'aviation sur le continent à la
disposition de l'armée de l'air britannique.
L'opinion des milieux allemands compé-
tents, reflétée par la presse, est que l'An-
gleterre a présentement trop besoin de
l'aide française pour ne pas acquiescer
aux demandes réitérées de la France ten-
dant à une collaboration des états-majors
pour d'autres éventualités qu'un conflit
italo-britannique.
Le Berliner Tageblatt s'est montré ici
particulièrement affirmatif et amer. Il a
dit à ses lecteurs que les problèmes en
question n'avaient plus besoin d'être dis-
cutés puisqu'ils sont déjà résolus. Le mot
de M. Baldwin (août 1934) parlant de
« la frontière de l'Angleterre sur le
Rhin » ne sera jamais oublié et chaque
fois que des conversations franco-britan-
niques d'ordre militaire seront à l'ordre
du jour, elles soulèveront en Allemagne
de graves suspicions.
CONGRES DE WASHINGTON
Deux sénatèurs et un député proposent un nouveau
texte sur la neutralité : au lieu de laisser au prési-
dent des pouvoirs discrétionnaires, la loi édicterait
des prescriptions impératives.
TW EW-YORK, 6 janvier. — Une nou-
N y velle proposition de loi de neutralité,
plus rigide et plus rigoureuse que le projet
de loi de l'administration, vient d'être an-
noncée par les sénateurs Gerald P. Nye
et B. Champ Clark ainsi que par le député
Maury Maverick.
Cette proposition de loi sera déposée sur
le bureau de la Chambre des représentants
aujourd'hui.
Sa principale différence avec le projet
de loi de l'administration consiste en ceci :
elle cherche à édicter des prescriptions
impératives en cas de conflit, au lieu de
laisser des pouvoirs discrétionnaires au
président. C'est ainsi que la proposition
Nye-Clark-Ma verick demande que l'em-
bargo sur les armes soit appliqué automa-
tiquement aussitôt la guerre déclarée.
En ce qui touche les exportations de>*
matériel de guerre, cette proposition établit
le contingent qui doit servir de base en
prenant la, moyenne des cinq années avant
la dernière guerre. Elle restreint rigoureu-
sement les crédits commerciaux accordés
aux belligérants ; elle interdit aux Améri-
cains de voyager dans la zone des opéra-
tions militaires, sauf dans quelques cas
bien déterminés ; elle exige que les mar-
chandises expédiées aux pays belligérants
ne circulent qu'aux risques et périls du
gouvernement intéressé ; elle punit l'abus
du pavillon américain par les vaisseaux
belligérants.
Cette proposition de loi prévoit, pour
toute violation, une amende allant jusqu'à
1,00.000 dollars et dix ans de prison, tan-
dis que, comme on le sait, le projet de
l'administration ne prévoit comme sanc-
tions que 10.000 douars d'amende et cinq
ans de prison.
Le caractère rigoureux de cette propo-
sition N ye-Clark-M averick a son origine
dans les sentiments qu'ont fait naître l'en-
quête du comité spécial des munitions dont
le sénateur Nye est président, et qui doit,
à la date de demain. déposer son rapport
sur l'activité financière de la Société Mor-
gan dans la période qui a précédé l'entrée
en guerre des Etats-Unis.
M. DALBOUZE
nommé président
de la Chambre de commerce de Paris
M. DALBOUZE
(Phot. Praz.)
(Article en page 3.)
PLUIES, CRUES, INONDATIONS TEMPÊTES
CRUE DE LA SEINE CRUE DE LA LOIRE CRUE DE LA GARONNE CRUE DU RHONE ET DE LA SAONE on Prévoit le maximum aujourd'hui
navigation ininterrompue, au ralenti
toujours inquiétante et tournant
à la catastrophe vers Nantes surtout
nouveau danger menaçant, routes
coupées, villages sous l'eau
à tendance
SUR L'ATLANTIQUE, VIOLENTE TEMPÊTE
On ne prévoit pas que la pluie cessera bientôt.
L'INONDATION A NANTES. VUE PRISE DU PONT TRANSBORDEUR. — En bas : A TRENTEMOULT,
LES EAUX DE LA LOIRE ONT ENVAHI LES QUAIS ET LES MAISONS ENVIRONNANTES. - ..
«Sf—rr.-rrr (PAR BELINOGRAMME DE RENNES A « EXCELSIOR ».) ~- ~, ~,,
-- 1~ ~«~, - 1~'-
LA NUIT DERNIERE, après un diman-
che brumeux, mais relativement sec,
la pluie s'est remise à tomber sur Paris
et sa région en même temps que soufflait
un vent de tempête venant sans doute des
côtes bretonnes où il faisait rage.
La Seine monte toujours, mais pas en-
core d'une façon- réellement inquiétante,
et nous sommes loin des cotes catastro-
phiques de 1910.
Le Rhône se calme, sauf à Avignon, et
la Saône, qui a atteint son maximum à
Lyon, baisse dans le Maçonnais.
Mais dans la Drôme, nouveaux glisse-
ments de terrains.
Voilà pour Paris, l'Est et le Sud-Est.
Sur les côtes bretonnes, la tempête con-
tinue de souffler. A l'intérieur, les bords
de la Loire sont submergés par les eaux.
Les communications ferroviaires, déjà in-
terrompues entre Angers et Nantes, le sont
également aujourd'hui entre Ingrandes et
Ancenis.
AU SERVICE OFFICIEL
DE PRÉVISION DES CRUES
Le service i « hygrométrique et, de-
prévision des * crues » du ministère des
Travaux publics a fort à faAre en ce
moment. C'est lui, en effet, qui centra-
lise les renseignements concernant les
« hauteurs d-le-au » dans toute la France
et qui utilise ces renseignements pour
déterminer, à l'avance, qwel étiage
atteindra tel cours d'eau, tel jour, dans
telle ville donnée.
Il est d'ailleurs arrivé actuellement
à une grande précision.
C'est ainsi que ce service avait an-
noncé pour Paris, à l'échelle du pont
d'Austerlitz, 3 m. 95 pour dimanche.
La cote fut de 3 m. 85. Pour M.er, on
annonçait 4 m. 30, et on atteignit
4 m. 31. Pour aujourd'hui, le mème
service de c prévision à trois jours »
annonçait 4 m. 50, hauteur qui, vrai-
semblablement, sera très près de la
réalité. ~
Ensuite, la décrue commencera et
s'accentuera assez rapidement, si du
moins la pluie ne redouble pas et si la
seconde crue de la Marne, signalée
vers Châlons, ne vient pas tout gâter.
On prévoit ainsi à Chalifer : 2 m. 40
pour aujourd'hui, 2 m. 35 pour demain
et 2 m. 45 pour après-demain. Mais
sous réserve des '« fantaisies du Grand
Mori-n ».
Quelques=uns des dégâts
Le fait marquant d'hier a été la des-
truction du pont de Montjean sur la
Loire, entre Angers et Nantes.
'Â., Nantes, d'autre part, on signale, la
coïncidence de la crue avec une marée
de « vi-ves eaux ». Il en résulte une
montée des eaux qui veu attein4re la plus
haute cote connue. ;
Aux buttes des bords de la
l'eaM va atteindre la hauteur maxima
enregistrée jusqu'ici. ,
Et l'on se trouvera tout près des haÀjb-
teurs-limites pour lesquelles les para-
pets ont été prévus.
C'est ainsi que le service de prévision
annonce pour aujourd'hui à Nantes, :
9 m. 31; pour demain : 9 m. 51, et pour
jeudi : 9 m. 54, c'est-à-dire le maximum
atteint lors des plus grandes crues,,
celle de 1910 notamment.
La. Vilaine, à Redon, atteint la cote
de 6 m. 18, alors que le maximum jus-
qu'ici enregistré n'avait jamais dépassé
4 m. 29.
...mais dans le Midi
Le Rhône est en décrue, mais il est
encore assez haut à Lyon et la Ga-
ronne recommence à gonfler et à cau-
ser des ravages en aval du confluent
du Lot.
On annonce 9 mètres pour au jour*
d'hui dans la région de Tonneins ;
9 m. 60 dans celle de Marmande ;
8 m. 90 dans celle de La Réole.
Ces maxima seraient encore, heu-
reu$ement, très au-dessous de ceux
qui' furent enregistrés jadis et qui at~
teignirent : 10 m. 72 à Tonneins,
11 m. 39 à Marmande et 10 m. 72 à La
Réole.
En haut, à gauche: DES HABITATIONS DE VILLENEUV E-SAINT-GEORGES NOYÉES EN PARTIE. — A droite : LES PÉNICHES IMMOBILISÉES PAR LA CRUE AUX
ÉCLUSES DE BOUGIVAL. — En bas : PRÈS DE CORBEIL, DES AUTOS CIRCULENT DANS L'EAU LE LONG DU BARRAGE DU COUDRAY.
Nouveau coup
porté au New Deal
de M. Roosevelt
La Cour suprême des Etats-
Unis annule, comme incons-
titutionnelle, la réorganisa-
tion de l'agriculture édictée
par le président fédéral
WASHINGTON, 6 janvier. — En décla-
rant non conforme à la Constitu-
tion l'acte de réorganisation de l'Agri-
culture, connu sous l'abréviation de
l'A. A. A., la Cour suprême des Etats-
Unis a porté aujourd'hui un coup terrible
au New Deal du président Roosevelt.
L'A. A. A. avait été béni par les fer-
miers des Etats-Unis, pour qui il signi-
fiait des millions de dollars payés en re-
tour des restrictions sur la production des
récoltes. Six des juges de la Cour su-
prême sur neuf ont décidé que le gou-
vernement fédéral n'avait pas le droit de
contrôler la production des récoltes,
comme il le fit grâce à l'A. A. A., même
si ce contrôle était 'opéré en vertu d'un
accord mutuel et avec le paiement des
primes. Cette condamnation a un tel
poids que, dans beaucoup de milieux, on
considère que l'A. A. A. ne pourrait être
remis en vigueur que par une réforme de
la Constitution. Le jugement rend désor-
mais inutile la sanction par la Cour su-
prême des autres actes du New Deal, tels
que la loi sur le contrôle de la culture
des pommes de terre et des tabacs, puis-
qu'ils rejettent tout contrôle de la produc-
tion agricole comme anticonstitutionnel.
L'ASSASSINAT DE Mme ARBEL
Charge nouvelle
contre Egender
IL AVAIT UNE MALLE
EN ARRIVANT A VIVIERS
Le chauffeur qui le
conduisit de la gare
d'Avignon à Viviers
s'est fait connaître hier
Robert Egender persiste
à nier. Thérèse Buttafoghi
a été ramenée à Nice.
[DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER!
A VIGNON, 6 janvier. — Au cours de
JTX l'après-midi, M. Félix Coq, chaul-
t-r-p'ropriétaire d-'un taxi, habitant à
Avignon, impasse de la Pignotte, est
venu déclarer' au commissaire central
que la lecture des journaux lui avait
rappel que le 21 octobre, date qu'il
pouvait préciser sans risque d'erreur
grâce à des raisons personnelles, il avait
transporté d'Avignon à Viviers un voya-
geur inconnu qui lui avait fait charger
à la gare des voyageurs, à Avignon, une
malle volumineuse et très lourde.
— J'ai été surpris par le poids de cette
malle, art-il déclaré, au point que j'ai cru
qu'elle était chargée de livres. Cette ré-
flexion m'a fait engager la conversation
avec mon client, qui ne m'avait jusqu'alors
adressé la parole que pour me demander
le prix que coûterait cette course.
Angelmann, champion du monde de boxe
de la catégorie des poids mouche
SON ADVERSAIRE KID DAVIDT
ABANDONNE AU CINQUIÈME ROUND
KID DAVEDT (à droite) SE DÉFEND PÉNIBLEMENT CONTRE
ANGELMANN. (Compte rendu en page 4.)
Deux nouveaux témoins
reconnaissent formellement
l'enfant découvert mort
à la Belle-Épine
L'acrobate, père ou grand-père de l'enfant
est retrouvé à la prison de Metz.
JUSQU'ICI, les investigations de la police
judiciaire n'ont pas permis de retrou-
ver la trace de Jules Lévy, que l'on re-
cherche comme l'auteur présumé du crime
de la Belle-Eptne.
Une photographie de Jules Lévy ayant à
son côté le petit Henri, que Fou croit être
la victime, a été présentée, hier après-midi,
aux témoins qui avaient soigné reniant l'an
dernier, à la Pentecôte, près de Soisy-sons-
Etioles. Conduits à la morgue, ces deux
témoins ont également reconnu l'enfant.
L.es témoins ont été affirmatifs quant à
l'enfant, mais ils se sont montrés réticents
quant à I/évy.
Il convient de dire que cette photographie
a été tirée l'année dernière, à la fenaison,
près de Ris-Orangis. Il n'y a donc rien
d'extraordinaire à ce que les témoins aient
reconnu l'enfant, le même, sans doute, qui
vint à eux et partagea leurs repas. Mais
rien ne prouve que le petit reconnu sur la
photographie de Ris-Orangis soit le petit
cadavre. Et les policiers, à ce sujet, sont
sceptiques, car le lobe de l'oreille est tout
différent.
Deux nomades appréhendés
Deux nomades, Weber et son amie, la
femme Benoit, ont été appréhendés dans
la soirée par la gendarmerie de Ferrière-
en-Gâtinais, près de Pithtviers. Ces deux
individus, bien qu'ils s'en défendent, ont
été, croit-on, en relations avec le forain
Lévy.
Weber et la femme Benoît seront ame-
nés ce matin à la gendarmerie des Mini-
mes à Paris, où ils seront interrogés sur
leurs relations avec le forain Lévy.
Le père ou grand-père
de la victime retrouvé
à la prison de Metz
METZ, 6 janvier. — Le 2 janvier, à
Delme, les gendarmes arrêtaient pour va-
gabondage le nommé François Lévy, âgé
de soixante-deux ans, originaire de Lies-
lIie8 (Nord), acrobate nomade. Cet individu
a été condamné ce matin à trois semaines
de prison pour vagabondage.
Mais, entre temps, on apprenait qu'il
serait le père ou le grand-père de l'enfant
dont le cadavre a été retrouvé à la Belle-
Epine.
François Lévy a été interrogé jusqu'à
18 heures. Dès maintenant, il est établi que
HENRI LÉVY, la petite victime,
et son père.
sa culpabilité dans le crime de ta Belle-
Epine ne saurait en aucun cas être retenue.
En ce qui concerne son degré de parenté
avec la petite victime, deux hypothèses
sont retenues. Ou bien l'enfant assassiné
est l'un des deux jumeaux que Lévy aban-
donna voici cinq ans, à Lyon, à l'une de
ses filles — et, par conséquent, Lévy en
serait le père — ou bien l'enfant est le fils
de la fille Marie Lévy qui, à treize ans,
quitta ses parents. Dans ce cas, le nomade
sema le grand-père de la petite vletliM.
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