Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-11-04
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Description : 04 novembre 1878 04 novembre 1878
Description : 1878/11/04. 1878/11/04.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
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Source : Bibliothèque nationale de France
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Date de mise en ligne : 15/10/2007
ËDITION DE PABïS.
Lm 4 iMEm
i878
0~ S'ABOIE
rue âes Prêt.res-Saint-Germain-rAuxeiTois, i7.
fïtax BE tL ABOM~EME~T
~N 4 IMNBNE
'1878"
ITS
O~J ~1L DES DÉB~TS
POUTMUES ET UTTËMIRES
Trois mois. Six mois. unam
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Miothéques des gares de chemins de fer belges
ON S'ABONN~
en Belgique, en Italie,
dans le Luxembourg, en Turquie,
régences du Maroc et de la Tunisie,
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en Aliemagne, en Autriche, en Russie,
et dans tous les ~ays du Nord
chez tous les directeuTs de'postée;
'et dans tous les autres pays,
pM l'envoi d'une Yaleur payable & PMi~.
Les annonces sont reçues
~hez MM. f&uehey, t~mte 'et C*,
~8,piMeetaubùreaudu.tOCKMA~~
~lesdoiYenttoujonrs6trettgre6ee ipar Kt rtdaoUon.
PARÏS
DIMANCHE 5 NOVEMBRE
Le journal le ~Vo~ s'efforce d'atténuer
~importance des déclarations qu'il nous
a faites ces jours derniers sur la manière
dont les Russes entendent appliquer le
traité .de Berlin. Notre confrère prétend
que nous lui avons fait dire ce qu'il n'a
pas dit et ce qu'il ne pense pas. Nous vou-
lons bien accepter la dernière partie de
cette rectification, mais il nous est impos-
sible de souscrire à Japremière. Il avait dit
formellement c< que le traité de Berlin ne
» fixait pas le délai de l'évacuation
du territoire russe proprement dit et
que l'armée russe pouvait en consé-
quence, tout en évacuant la Roumélie
orientale, rester « dans les territoires
laissés sous la domination de la Porte.»
II nous apprend aujourd'hui que sa plume
a mal traduit sa pensée. « Nous ne pré-
M tendons nullement, dit-il, que l'occu-
pation de la Roumélie turque puisse être
indéfinie, ou dépasser le terme de l'occu-
M pation à échéance fixe de la Roumélie
a orientale. H Soit Nous prenons acte
de cette déclaration. Mais, sans vouloir en
diminuer la valeur, il nous semble que le
TVb~ l'entoure d'observations qui l'affai–
Missent singulièrement. Comme tous les
journaux dévoués à la cause russe, le é
.fVo~ ne peut pas se décider à renoncer 'r
au prétendu mandat européen que la
Russie s'est octroyé à elle-même. La
Russie se regarde comme le bras droit de
l'Europe, comme l'exécuteur de ses déci-
sions, comme le gendarme chargé de
contraindre la Turquie à se soumettre,
en ce qui la concerne, aux prescrip-
tions du traité de Berlin << Le jour où
M le territoire turc aura été définitive-
M ment évacué, dit le ~Vo~, quel moyen
M depressiQu restera-t-il aux puissances
M pôurobtenir satisfaction delà Turquie?~
M Quant.à t'espoir d'avoir raison des ré
M sistances de la Turquie sans une pres-
M sion matérielle, nous ne pensons pas
» qu'aucun cabinet la nourrisse. Ainsi.
malgré les puissances qui n'ont pas cessé
depui-< trois ans de lui refuser le droit qu'elle
s'adjuge, la Russie persiste à considérer
son armée qu'on nous passe le mot–-
comme la sanction matériejledes déci-
sions européennes. C'est pourtant, en
grande partie du moins, pour lui enlever
ça caractère que le Congrès de Berlin
s'est réuni. Le Congrèsn'à.pas voulu que
la Russie pût se croira autorisée à exécu"'
ter en son nom unesurveillance politique
et militairesur la Turquie. La diplomatie
russe a eu l'air de se soumettre elle n'a
abandonné en réalité aucune de ses pré-'
tentions. Le ~Vo~ se plaint encore des'
susceptibilités qu'ont soulevées les~
paroles et les actes du prince Don-
dou.koff-Korsakoff en Roumélie. « Est-~
M ce sérieusement, dit-il, qu'on for-
H mule ces reproches? Si les règlemens
H arrêtés parle prince Dondoukoff-Kor-
M sakon' paraissent défectueux à la com-
N mission européenne, elle sera libre de
? les modifier. En tout cas, le travail pré-
M paratoire du commissaire général faci-
N litera celui des commissaires euro–
M péens, en mettant ceux-ci en face
o d'une organisation qui a l'avantage d'a-
o voir été mise en pratique. Si les résul-
)' tats ne sont pas bons, on sera d'autant
M plus à l'aise pour s'arrêter à une
organisation différente. H Nous ne de–
FEmE~NDU MmMSM~
DU 4 NOVEMBRE 1878.
EXPOSITÏCN U~tVERSEM,E
xm.
TFramwttyo Motenrs ponr tt tnuw&ya
&atr c~'c!ocj!p<'
Dès 1863, Genève avait .des tramways;
dès 1867, la Belgique; dès 1868. l'Autri-
che dès 1869, l'AD~letfrre; en 1871, Con-
stantmople! En France, il a vraiment
fallu du temps et de la peine; à !a lon-
gue seulement on a Uni par s'aperce-
voir que les .tramways avaient du bon..A
Paris, ce fut en 1871, sur l'inii-iative de
M. Léon Say, alors préfet de la Seine, que
l'on commença à se préoccuper sérieuse-
ment de la construction des tramways.
La première ligne ne fut livrée à l'ex-
ploitation qu'en 1874. Heureusement
qu'à Paris on va vite on a rat-
trapé le temps perdu. Les tramways
de tous les types circulent aujourd'hui 'i
dans les diSërpns quartiers de la ville.
Plus de 230 voitures transportent déjà
n] Pc«- le .ZoM'<2 ~.2Kjni)!6t.8.n,!2.29août, 0 &cp!embi'e,
~<'t < octobre.
y
niap~eron~ pax au 2V<~ s'il parle
sérieusement~ il est trop clair qu'il
se moqifë~le la crédulité, ou plutôt
delà faiblesse européenne. Si les com-
missaires voulaient détruire l'oeuvre du
prince russe, ils savent d'avance ce qui
les menacerait, et l'insurrection de Ma-
cédoine prouve que le danger n'est que
trop réel. Mis en présence d'une admini-
stration, d'une police et surtout d'une mi-
lice russes, ils n'ont pas à juger l'organi-
sation nouvelle, il faut aussi qu'ils la
subissent sous peine de provoquer
les plus graves désordres. Mais le traité
de Berlin interdisait formellement aux
Russes de faire ce qu'ils ont fait. Les
Turcs ne sont donc pas les seuls à mé-
connaître ce traité. Il est fort bien de
chercher à vaincre les résistances de la
Porte par une pression matérielle; mais
il vaudrait peut-être mieux ne pas leur
donner l'exemple de la violation des con-
ventions internationales et du mépris des
décisions européennes.
L'Unità ea~MM vient de publier un
article important au sujet de l'attitude
électorale qu'il convient aux cathoUques
italiens de prendre désormais. C'est le
renversement de la vieille formule Me
e~~t MC ë~MoM, ni élus ni électeurs,
que M. Giacomo Margotti avait imaginée
en 1861 dans le journal r~~M~M:, et que
le même publiciste retire en quelque sorte
dans l'~M~ ea~o~e~, parce que, dit-it,
~lle a fait son temps et ne doit pas sur-
vivre aux circonstances qui l'avaient fait
naître. Il ne faut pas oublier que si ce'te
règle de conduite a d'abord été proposée
par un simple journaliste, elle a été ensuite
adoptée par le Pape lui-même et par l'im-
mense majorité des catholiques. En sera-
t-il de même cette fois? Le Pape Léon XIII
donnera-t-il son homologation au nouvel
article de tL Giacomo Margotti, comme le
Pape, Pie IX avait donné la sienne à l'ar-
tictede 1861 ? C'est probable, et ceux qui
connaissent les relations étroites qui
existent entre l'C/M~ e<~o~c<ï et le
Vatican, ne doutent pas .que le journal
n'ait parié à très bon escient. Il est donc
certain que les catholiques italiens, après
plusieurs années d'abstention électorale,
vont rentrer dans l'arène politique. Les
motifs qu'ils donnent pour expliquer ce
changement sont de deux sortes. En
1861, disent-ils, il S'agissait de nommer
une Chambre qui devait proclamer l'u-
nité de l'Italie et la déchéance tempo-
relle du Pape. Le résultat des élections
n'était douteux pour personne. Les ca-
tholiques, s'ils avaient couru les hasards
de la lutte électorale, n'auraient fait en-
trer dans la Chambre qu'une impuissante
minorité; et quel aurait été le rôle de
cette minorité?.Elle aurait paru consa-
crer par sa présence des résolutions qu'elle
ne pouvait pas empêcher. En pareil cas,
l'abstention est la seule protestation qui
soit digne et complète. 11 fallait donc s'abs-
tenir, et cette nécessité s'est maintenue
jusqu'au jour où la brèche de la
Porta Fia a consommé la déposses-
sion du Pontife romain. Dès ce mo-
ment, les catholiques se sont trouvés en
présence d'un fait accompli. « Aujour-
a d'hui, dit r~TM~a c~o~ea, nous nous
a trouvons en Italie, comme nos pères de
H Prusse et d'Angleterre, après le schisme
M et l'apostasie. Aussi ce doit être notre
a devoir d'entrer au Parlement et d'yfor-
a mer un de ces noyaux, un de ces grou-
H pes de combattans qui, s'ils n'arrivent
journellement environ l!f0,000 voyageurs.
Tout est bien qui Sait bien (2).
C'est vers 1832 que l'on construisit les
premières lignes en Amérique, mais ce
n'est, en réalité, qu'en 18S2 que l'on com-
prit tous lés avantages de ce nouveau
mode de locomotion. A Londres, il a fallu
aussi plus de dix ans pour sortir de la
période des t&tonnemens. A partir de 1869,
les tramways avaient gain de cause en
Angleterre. La circulation sur les SO kilo-
mètres dé 'la ~Vo~A ~?~o~o~<ïM Tram-
!p~ C" a été successivement, en 1872,
de 11 minions de voyageurs; en 1873, de
18 millions; en 1874, de 24 initiions; en
1875, de 28 millions, et ta progression con-
tinue toujours. Le succès des tramways
à l'étranger finit par convaincre les plus
timides. Nous voici à Paris, au bout de
quatre ans, au premier rang, avec le ré-
sea.ù le plus étendu. On étabtit des lignes
partout et on les multiplie à LiDe, au Ha-
vre, à Rouen, à Marseille, à Lyon, à
Tours, à Orléans, à Saint-Etienne, à Bor-
deaux, à Nantes, etc. L'élan est donné.
On se fait communément une idée as-
sez peu exacte des tramways, que l'on as-
simile trop souvent aux chemins de fer
d'intérêt îocal. Un tramway n'est nulle-
ment un diminutif de chemin de fer. Il en
diffère complétement par le but, l'éta-
blissement et l'exp)oitalion il répond à
des besoins tout autres. Le service d'un
chemin de fer est intermit'tent, le service
d'un tramway est continu. L'un transporte
(!) Nombre de kilomètres en exploitation
New-York, ~2<; Bruxelles..46; Vienne, S- Con-
stantinopie.16; Londres, 87; Paris, t29: reseau
Nord. 3?; réseau Sud, 80; Compagnie des Omni-
bus. 42.
Le chemin de fer américain, établi de la Con-
corde à Sèvres en tSM parM. Loubat. ne saurait
être confondu avec un tramway on ne pouvait
~uère l'assimiler qu'à un raiiway a. traction par
cnevanx.
» pas du coup & triompher, réussissent tou-
a jours par leur constance, leur mdépen-
H dance, leur courage à faire sérieusement
? réfléchir le gouvernement, empêchent
a beaucoup de mal et décident en temps et
M lieu de l'adoption de certaines lois et de
H la vie de certains ministères. Cette inter-
B vention de notre part n'était pas conve-
? nabte tout le temps que lé Pape avait un
« Etat et qu'il n'existait en face de lui que
H le ~OMP~CM~ subalpin. H R y a
dans ces Ijgnes une reconnaissance du
gouvernement italien comme got~ërne-
ment de fait, avec lequel on peut centrer
en relations au même titre qu'avec les
gouvernemens anglais et allemand. H
y a. aussi tout un programme politi-
que. On peut se demander seulement
pourquoi les catholiques n'ont pas
adopté et pratiqué ce programme aus-
sitôt après la fameuse brèche de la
Porta Pia. L'C~ï~ ea~oKca: pose elle-
même la question et la résout à sa ma-
nière. La vérité est que le Pape Pie IX
n'aurait permis sous aucun prétexte à
son parti de sortir de l'abstention où il se
confinait lui-même. Autres temps, autres
mœurs un autre homme a amené un autre
système. Voilà le motif réel du change-
ment de conduite que les catholiques
sembtent sur le point d'opérer. Mais ils
en donnent un autre. Le discours de
M. Cairoli à fait entrevoir, dans un ave-
M. Cair'olï â` fait entrevoir, dâns un ave-
nir prochain, l'établissement d'un suf-
frage politique très développé, et que
l'C~a cattolica ne craint pas d'appe-
ler le suffrage universel. C'est forcer
les termes dont s'est servi M. Cairoti. Le
ministre italien n'a promis le vote poli-
tique qu'aux hommes capables de s'en
servir avec intelligence, c'est-à-dire à
ceux qui savent lire et écrire, et ces hom-
mes sont loin, au delà des Alpes,
de former l'universalité des citoyens.
Quoi qu'il en soit, l'Unità c~o~ca déctare
que les nouveDe~, on plùtût les 'futures
conditions électorales seront très favora-
bles auxcatbo!iques et qu'ils doivent en
profiter. Autrefois, en 1861, 10 0/0 seule-
ment des citoyens étaient admis à voter
la proportion est sur le point d'être renver-
sée. Or, dit l'C/M~ ca~MM, « nous avons
» ~;on6ance dans le catholicisme du peu-
pie italien. Nous sommes certains
M qù~il votera pour le Pape et l'Eglise. ?
Nous ne pouvons pas nous empêcher de
rappeler à cette occasion qu'en France
aussi les catholiques partisans' den vieux
régimes politiques, ont été les premiers
à parler du suffrage universel. Leurs
journaux, la Gazette de ~aMeg par
exemple, ont précédé dans cette voie
les journaux républicains. Ils avaient
pleine confiance dans le peuple. Tout par
le peuple disaient-ils bien haut. Lorsque
le suffrage universel aété établi chez
nous, ils ont pu reconnaître leur erreur.
En sera-t-il de même en Italie ? C'est ce
que nous allons voir. En tout cas, l'atti-
tude nouvelle des catholiques devait être
signalée, et les conséquences en seront
curieuses à étudier.
Petite Benroe
Emprunt 6 0/0. 111 fr. 97 1/2, 112 fr. 021 /2.
3 0/0 amortissable. Mir.lS.
5 0/0 turc. llfr.l2t/2,0'?l/2.
Banque ottomane.. 462 fr. 50, 461 fr. 2S.
Extér" espagnole.. 147/16,1/2.'
Florins (or). 603/16.
Hongrois 6 0/0. 711/16, 70 1S/16.
Egyptiennes 60/0.. 286 fr. 87, 286 fr. 2!
des groupes de voyageurs auxquels on
laisse le temps de se former; l'autre, au
contraire, charge constamment et par uni-
tés, en transformant en station chaque
point de son parcours. Le chemin de fer
convient aux grandes distances qu'on ne
pourrait franchir assez vite en multi-
pliant les arrêts le tramway sortirait de
son rôle s'il ne se limitait à des parcours
réduits, à une circulation urbaine ou sub-
urbaine. Les départs, assez éloignés pour
)es chemins de fer. doivent être très rap-
prochés pourles tramways. Sur la ligne de
la Troisième avenue à New-York, )és voi-
tures se succèdent sans relâche jour et
nuit, et partent à certaines heures tous les
trois quarts de minute.
Comme les chemins de fer, les tram-
ways tirent leur principal avantage de la
locomotion sur rails. Ils leur sont cependant
inférieurs a ce point de vue. Sur un rail-
way, il suffit d'un effort de 4 kilog. pour
entraîner un poids de 1,000 kilog.; sur un
tramway, il faut 10 kilog. Il est vrai qu'il
en faudrait 16 sur un bon pavé et 32 sur
une route macadamisée. Deux chevaux
qui traîneraient sur une voie pavée une
voiture de 24 voyageurs remorqueraient
à cnbrt égal, sur un tramway, la même
voiture contenant S7 voyageurs. La diS'é-
rence en vaut la peine. La supériorité de
ce mode de locomotion sur la traction or-
dinaire serait évidente de prime-abord
s'il ne fallait pas tenir compte, d'un autre
côté, des frais de premier établissement
de la voie et du mode d'exploitation. Or il
s'en faut de beaucoup qu'un tramway soit,
comme on le pense généralement, un che-
min de fer à bon marché.
Lé prix d'établissement de la voie est
très coûteux. Les rails reposent sur lon-
gines, et non sur traverses. La voie d'un
chemin de fer est simplement ballastée;
le cahier des charges exige peur les tr&m-
Tëié~MpMe px~vëe.
[Service télégraphique de l'agence Havas.)
Çonstantinople, le 2 novembre, soir.
Le Sultan a reçu Baker Pacha, qui part demain
pour Tchatatdja, où il va diriger les travaux de
fortification.
Lors de la réunion de la commission finan-
cière, S. M. a insisté de nouveau sur l'urgence
des mesures a prendre pour l'amélioration du
caïmé.
Constantinople, le 2 novembre, soir.
M. Tricôu, consul général de France a Bey-
routh, a été nommé membre de la commission
financière. t
Cdnstantinbple, le 2 novembre, soir.
La commission européenne a nommé aujour-
d'hui, à l'unanimité, au poste de directeur des
finances de ta Roumélie orientale, M. Schmidt,
inspecteur à a Banque ottomane.
Lé comité des finances a présenté un projet
invitant le président de la commission à notifier
cette nomination aux autorités russes, en les
priant de remettre immédiatement au directeur
générât la caisse et tes archives financières de
ta province. Le comité a demandé l'urgence. Les
commissaires russes l'ont repoussée.
Le projet sera discuté seulement lundi.
La commission a ensuite décidé de commencer
dans la prochaine séance là discussion du régie-
mont organique de la nouvelle province.
Londres, le 3 novembre.
L'O~Mnw considère comme dénuée de fonde
ment la nouvelle d'après laquelle le gouverne-
ment anglais se serait adressé aux autres puis-
sauces signataires afin de se concerter pour in-
sister sur l'exécution du traité de Berlin.
Pesth, le 2 novembre, 8 h. 4!! m. soir.
Le Parlement hongrois a adopté )a proposition
du président du conseii des ministres, tendante
& fixer à mardi l'élection des membres de la Dé- j
légation.
M. Tisza a réfuté l'assertion laissant croire que
le traita de Berlin faisait dépendre d'une conven-
tion préliminaire l'occupa.ttop de là Bosnie.
Le ministre déclare de nouveau qu'il assume la
responsabilité de la politique qui a été suivie, i
ajoutant toutefois que le ministre des aCfaires
étrangères n'est responsable que devant les Dé- i
légations. 1
M. Tisza a déclaré en outre que les traités t
internationaux qui ont été conclus par qui de
droit ne sauraient être combattus par le pouvoir t
législatif d'un Etat sans que la base du droit in- 1
ternational tout entier fût ébranlée. Le ministre. (
après avoir nié de la façon la:ptus positive )'exis-
tence des prétendus arraugemens du Reichsrath. C
a dt'posé~le traité de Berlin sur le bureau de la c
Chambre.
Chambre. ~Madrid, le 3 novembre.
Depuis hier soir, le procès d'Oliva Moncasi, au- (
teur de l'attentat contre le roi, est entre les 6
mains du procureur qui doit soutenir l'accusa- (
tion dans le délai de vingt-quatre heures. t
Sur la démande du défenseur d'Otiva, le tri-
bunal a ordonné une enquête télégraphique au s
sujet de la pr' tendue détention que l'accusé au- (
rait subie pendant trois mois dans un établisse- t
ment d'aliénés a Barcetone. [
Le rapport des médecins qui ont examiné l'ac–
cusé pendant trois jours dit que i'on n'a constaté (
aucun symptôme de monomanie..
T~ous n'avons point douté un seul in-
stant du succès de la cause républicaine
dans les élections des délégués sénato-
riaux. Comme les ûots qui se succèdent
et se poussent en grossissant la marée
montante, les élections de 1876, d'abord
refoulées par une pression violente et
soudaine, se sont répercutées avec une
nouvelle force dans le mouvement formi-
dable qui a produit les élections du 14 oc-
tobre 1877, et, depuis ce moment, toutes
les élections partielles n'ont fait que
suivre et accélérer le courant. Il n'y
avait donc pas à concevoir la moindre
inquiétude sur le résultat des choix pré-
paratoires de dimanche dernier; l'impul-
sion était donnée, elle devait être irrésis-
tible, et il faut s'en féliciter dans l'intérêt
même de l'existence du Sénat, car si, au
lieu de devenir un auxiliaire, il était
resté un obstacle, il aurait pu, dans un
terme prochain, disparaître légalement et
régulièrement de la Constitution.
ways que la voie soit pavée. Cette seule
dépende s'élève à Paris par voie double à
6S,000 fr. le kilomètre. Certaines lignes
de chemins de fer n'ont pas coûté davan-
tage. Sur une route fréquentée, les voitu-
res et tes camions lourds ebranlentles rails,
et les réparations sont continuelles. A
Paris comme à Londres, le prix d'établis-
sement de la voie varie entre 11 S et
140,000 fr. Prix exorbitant!
Si l'on considère maintenant les dé-
penses générales matériel roulant, ca-
valerie, bâtimens, on arrive à un p'ix
d'établissement considérable. La moyenne
kilométrique pour le coût de revient de"
chemins de fer de l'ancien réseau est
de 500,000 fr., pour le nouveau réseaa
de 436,200 fr., pour les réseaux des diver-
ses Compagnies de 295,400 fr. Or, à New-
York, le coût kilométrique de la ligne de
la Troisième avenue, qui occupe, sur une
longueur de 13 kilomètres, 250 voitures
et 1,600 chevaux, a atteint le chiSre
énorme de 1 million. Si l'on prend l'en-
semble du réseau américain, on arrive à
une dépense kilométrique moyenne de
229,000 fr. A Paris, les dépenses d'établis-
sement des premières lignes de tramways
ont été d'environ 500,000 fr. Le coût kilo-
métrique d'une ligne d'omnibus n'est guère
que de 280,000 fr.
Il va de soi qu'il n'y aura avantage
à remplacer' une ligne d'omnibus par
un tramway que si l'économie réa-
lisée sur la traction l'emporte sur les
frais d'entretien et d'intérêt de la voie.
La traction sur rails permet de supprimer
par jour et par voiture trois chevaux qui
dépensent par an 3,600 fr. On évalue les
frais d'entretien de la voie à 2,500 fr. par
kilomètre, et l'intérêt à 5,000 fr., soit en-
semble 7,SOO fr. Pour que la balance ait
lieu, il est nécessaire qu'il roule au moins
deux voitures pM kilomètre, ce qui cor-
Jamais rien n'aura mieux prouvé la né-
cessité impérieuse avec laquelle s'impose
la république, que la difficulté même avec
laquelle elle s'est fondée. Elle a fini par
avoir pour fondemens les obstacles qu'on
avait accumulés sur pa marche, et les
piéges qu'on avait semés sur ses pas.
L'Assemblée qui l'a proclamée était une
Assembfée essentiellement royaliste elle
avait tenté toutes les expériences qui pou-
vaient étouffer dans son germe et arrêter
dans sa croissance la forme républi-
caine, et, vaincue par l'invincible néces-
sité, après l'avortement irremédiable de
toutes les autres tentatives, elle avait nni
par établir et constituer la république
comme le gouvernement légal de la
France. i°
L'établir et la constituer, nous nous
trompons. Elle l'avait seulement écrite et
promulguée. Les politiques brouillons et
les incorrigibles intrigans qui n'abandon-
naient pas leurs espérances de domination
avaient légué à cet enfant involontaire et
maudit qu'ils mettaient au monde eh
pleurant, une constitution destinée si-
non à le tuer, du moins à l'empê-
cher de vivre. Ils avaient CrU trouver
dans l'institution d'uu Sénat investi des
pouvoirs les plus litigieux et les moins
clairs, et provenant des sources les
plus diverses et les plus contradictoires,
un obstacle au fonctionnement de la nou-
velle forme de gouvernement. Quand on
invente un mécanisme, c'est générale-
ment avec l'intention de le faire marcher;
mais les inventeurs de la Constitution ré-
publicaine avaient voulu la créer avec des
bâ'ons dans les roues. C'est pourquoi ils
avaient essayé de corriger le suffrage
universel par un suffrage à deux degrés,
et de tuer les villes par les campagnes,
en donnant à des villages de SOOâmes
une voix égale à celle de Paris, de Lyon;
de Marseille, de Bordeaux, de Rouen;
de Lille, de Toulouse et' de 'toutes les
grandes villes. On espérait que l'in-
fluence du clergé, de la grande propriété,
des traditions locales resterait' toute-puis-
sante sur les électeurs des campagnes.
On avait encore la ressource de dire et de
croire que la population des villes repré-
sentait des opinions mObites, fondées sur
des intérêts passagers, une so'rt'e de mé-
lange cosmopolite et international, et on
disait Vous verrez les campagnes
dlséit ~'oüs ve'rrez les èamp~nës 1
Hélas ce dernier espoir croule sous les
pas des conspirateurs les campagnes
sont devenues aussi républicaines que
les villes. Yl y a, dans ce fait, le signe
d'une révolution dont on ne soupçonnait
pas la profondeur et dont on ne saurait
prévoir toutes les conséquences. C'est la
stabilité donnée à la forme républicaine,
qui devientdésormais, pour la grande masse
de la nation, la forme de l'ordre et de la sé-
curité. Les campagnes sont républicaines,
et elles le sont au point de vue conserva-
teur. Le paysan, plus sédentaire, plus im
mobile, plus solide que l'ouvrier, s'estim-
pfanté dans le sol de la république et a
plongé ses fortes racines. Le bœuf labo-
rieux, lent et lourd, attelé à la charrue,
la fourmi patiente et parcimonieuse, ac-
compagnent maintenant la ruche bour-
donnante et agitée des abeilles citadines.
Pour les campagnes, Fordre' et la paix
sont désormais incarnés dans la repu
blique, et lès perturbateurs et les révolu-
tionnaires sont ceux qui attaquent le
gouvernement établi.
JOHN LEMOINNE.
respond à la suppression de six chevaux,
soit à la dépense de 7,200 fr.
Par conséquent, pour faire ses frais avec
un tramway, il est indispensable que la
circulation soit telle, qu'elle exige deux
voitures au kilomètre. Une ligne est ordi-
naire quand elle en compte 2 1/2, bonne à
3, exceptionnellement bonne à 5. Nous
avons à Paris la ligne de l'Etoile à la place
du Trône qui a, par kilomètre, 6 voitures en
service celle de l'Etoile à Montparnasse,
4 1/2. Ainsi, le tramway exige absolu-
ment une circulation active il n'est pos-
sible qu'à cette condition. La facilité et la
commodité du transport tendent, du reste,
à accroître sans cesse le nombre des
voyageurs et à augmenter les bénénces
d'exploitation. âl
Une circulation intensive est encore
plus indispensable pour le tramway que
pour le chemin de fer. Nous disions que
le tramway était bien loin d'être un che-
min de fer économique. A l'exception
du chemin de ter de Ceinture, dont !e
rendement kilométrique est de 243,000 fr.,
aucune Compagnie n'arrive, sur l'en-
semble de son réseau, à 100,000 fr.
Le Nord atteint 95,000 fr.; Paris-Lyon,
55,000 fr. Et cependant, le trafic est ré-
munérateur, car les dépenses ne dépas-
sent guère 50 0/0 de la recette. Les tram-
ways, au contraire, n'exploitent en ce
moment qu'à 80 0/0 1 ce qui signi-
fie que la voiture dont la recette est
de 100 fr. coûte 80 fr. Les omnibus ex-
ploitent encore à moins, a 90, a 85, et
quelquefois à 80 0/0 (3). Aussi la 'Com-
(3) Le lecteur intéressé trouvera des rënseignë-
mens exacts sur ces questions comptexes dans
te yoM')M~ des ~M);MM: pM&~M, qui a. publié une
série d'articles sur les tramways français et étran-
gers. Nous croyons utile de signater en même
temps les études très remarquabtes que le ToM'-
à FEsposition uni'?ers'el!e.
Nous dét&chons de notre courrier d'O-
rient les informations suivantes
CoM~m~Mop~, 2S octobre. L'ambassa-
deur anglais exerce en ce momfnt sur Ïe
Sultan et susses ministres une influence salu-
taire quoique tardive; L'attitude hostile de ta.
Russie n'a pas peu contribué à ce résultat, et
l'insurrection de Macédoine, ou plutôt l'inva-
sion de cette province par les Bulgares et par
des bandes de mercfnaires à lasolde des cd-
mites de Moscou, a fourni en dernier lieu à
M. Layard l'occasion de reconquérir tout son
'prestige. On peut en juger par l'empr sse-
ment de la Porte à adhérer au projet de ré-
formes proposées par l'Angleterre qu'elle~
avait 'maintes fois repoussé. En 'agissant
ainsi. le goùvernempnt turc a été conséquent
avec lui-même car il est rare de constater,
dans l'histoire dé son passé, qu'il se 'soit
exécuté de bonne grâce sans y avoir ètë
forcé cette histoire onre, au contraire, bien
des exemples~où les éternelles tergiversation)! à
de là Porte 'n'ont servi qu'à compromfttre
SfS intérêts et à indisposer l'opinion contïe~
elle.
Quoi qu'il en soit, le projet de reformes a ét~
adopté avec quelques modiScat'ions essen-
tielles on y remarque certaines lacunes re-
grettables qui seraient aisément rempties par
le bon vouloir d~s agens de l'autorité si
l'on pouvait co'npter sur ce bon vouloir.
L'Angleterre pourrait bien se heurter aux
mêmes obstacles qui ont rendu dans te passé
toute réforme eérifuse impossible. Mais au-
jourd'hui cette question est reléguée au se-
cond plan on aura. du reste, ToccaHon d'y
revenir plus d'une fois. Le fait qui dans ce
moment préoccupe vivement les esprits est
l'insurrection de Macédoine. On y voit l'in-
dice de nouvelles manœuvres destinées &
réaliser en partie le rêve du généra! Ignatico,
qui est de faire une grande Bulgarie telle
que les limites en ont été tracées dans le
traité de San-Stefano.
La nouvelle des troubles qui ont éclaté en
Macédoine a d'abord été accueillie avec le
doute inséparabte de tout événement qui sur-
git comme par surprise. Mais, lorsque te fait
a été coni&rmé. le seul sentiment qu'on ait
éprouvé a été celui de la stupeur et de ta
crainte. On n'ignorait pas que le pays était tra-
vaiDé par lea commissaires russes, et notant- ·
ment par les ageus dt's comités slaves mais on
croyait généralemfnt que ce 'ravail se faisait
en vue d'un avenir lointain, et l'on avait gran-
dement tort, car cette croyance prouvait que
l'on connaissait peu l'esprit stave si prompt
à agir, et dont les conceptions sont si hâ-
tives, qu'à peine formées elles se produisent
df'jX au grand jour. Il est vrai que parfois,
souvent même ces conceptions éphémères â
avortent et disparaissent aVt'c !a même rapi-
dite qu'elles ont mis & naître. 'Mais combien
de fois aussi ne les a-t-on pas vues réussir~'
Dos que la nouvelle du mouvement insùr-
rectibnnél a été connue de la Porte, Saf'
vet Pacha s'est empressé d~en informer °
M. Layard, qui ne lui a pas refusé ses con-
seils tout au contraire, il les lui a prodigués~
Les conseils de l'ambassadeur britannique
sont excellons; ils ont seulement le défaut de
ne viser qu'un but immédiatetde ne rien pré-
voir ni de ce qui peut toucher au passé, ni de
ce qui concerne l'avenir. M. Layard ne voit
en effet qu'une chose faire prédominer l'in-
fluence anglaise à Constantinople; seulement,
il y a deux manières dé le faire remporter
des succès qui jettent quelque éclat dans
le présent, mais dont le moindre défaut est
d'appeler une riposte des Russes, ou agir
en vue d'obtenir des résultats sérieux qui
aient quelque valeur dans l'avenir, et ne
s'occuper du présent que pour apaiser
les esprits. M. Layard ne comprend mal-:
heureusementpas cette tactique, pas plus,
du reste, 'que son collègue de Russie,
qui, lorsqu'il est vaincu sur le terrain poli-
tique, se venge de sa défaite par les exploita z
bizarresdesgénérauxrusses.Dans ce jeu plein
x ~i,>
pagnie tend-elle à transformer, quand la
circulation le rend possible, le service
ordinaire en service sur rails
~f,.s, .x ;· .a, _,K.3 ,.>~
Le taux d'exploitaUon, par omnibus est
limité l'exploitation' par tramway l'e~t
moins. On peut espérer eh enet voir s'àë-"
croître ractivÏté de' la circulation sur les
ligues pauvres, et il est permis de compter
sur l'ëcohomiëqui résultera de la substi- ')
tùtion de la traction mécanique à l'em-
plôi des chevaux.
Le cheval est un moteur qu'il faut.aU-J
menter avec du fourrage. Si le fourrage J:
baissait de prix, il est, clair que les béné-: ¡
6ces s'accroîtraient. Le charbon coûtant
moins, cher que l'avoine, il est. tout simple
que l'on ait songé à remplacer le cheval
qui mange de l'avoine par le cheval qui
s'alimente avec du charbon. On essaie un
peu partout, depuis quelques années, de s'
combiner un bon moteur méca.nique pour
lès tramways. A Paris notamment, des
expériences nombreuses ont déjà été tait~a..
et se poursuivent tous les jours. On trou-
vera. à l'Exposition, près du pont d'Iéna,'
dans l'annexe des chemins de fer, côté.da
Trocadéro, des spécimens des. moteurs
pourtram~ys les plus récens. On peut~
les classer sous trois types machines. &
vapeur, machines sans foyer à eau sur-
chaulée, machines à air comprimé.
Nous n'insisterons pas sur les machines
à vapeur pour tramways. Ce sont de pe-
tites locomotives miniatures du poids de
6 à 7 tonnes. Le parcours est limité.,
approvisionnement en eau et en combus-
tible restreint. On emploie du coke pour °
évitera fumée, et l'on diminue le dégage-
ment de vapeur en dirigeant l'excès dans
leL foyer. Citons en passant la .Locomotive
Merry-'Wheater, de Londres, cbmtfnMë
Lm 4 iMEm
i878
0~ S'ABOIE
rue âes Prêt.res-Saint-Germain-rAuxeiTois, i7.
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et dans tous les ~ays du Nord
chez tous les directeuTs de'postée;
'et dans tous les autres pays,
pM l'envoi d'une Yaleur payable & PMi~.
Les annonces sont reçues
~hez MM. f&uehey, t~mte 'et C*,
~8,piMe
~lesdoiYenttoujonrs6trettgre6ee ipar Kt rtdaoUon.
PARÏS
DIMANCHE 5 NOVEMBRE
Le journal le ~Vo~ s'efforce d'atténuer
~importance des déclarations qu'il nous
a faites ces jours derniers sur la manière
dont les Russes entendent appliquer le
traité .de Berlin. Notre confrère prétend
que nous lui avons fait dire ce qu'il n'a
pas dit et ce qu'il ne pense pas. Nous vou-
lons bien accepter la dernière partie de
cette rectification, mais il nous est impos-
sible de souscrire à Japremière. Il avait dit
formellement c< que le traité de Berlin ne
» fixait pas le délai de l'évacuation
du territoire russe proprement dit et
que l'armée russe pouvait en consé-
quence, tout en évacuant la Roumélie
orientale, rester « dans les territoires
laissés sous la domination de la Porte.»
II nous apprend aujourd'hui que sa plume
a mal traduit sa pensée. « Nous ne pré-
M tendons nullement, dit-il, que l'occu-
pation de la Roumélie turque puisse être
indéfinie, ou dépasser le terme de l'occu-
M pation à échéance fixe de la Roumélie
a orientale. H Soit Nous prenons acte
de cette déclaration. Mais, sans vouloir en
diminuer la valeur, il nous semble que le
TVb~ l'entoure d'observations qui l'affai–
Missent singulièrement. Comme tous les
journaux dévoués à la cause russe, le é
.fVo~ ne peut pas se décider à renoncer 'r
au prétendu mandat européen que la
Russie s'est octroyé à elle-même. La
Russie se regarde comme le bras droit de
l'Europe, comme l'exécuteur de ses déci-
sions, comme le gendarme chargé de
contraindre la Turquie à se soumettre,
en ce qui la concerne, aux prescrip-
tions du traité de Berlin << Le jour où
M le territoire turc aura été définitive-
M ment évacué, dit le ~Vo~, quel moyen
M depressiQu restera-t-il aux puissances
M pôurobtenir satisfaction delà Turquie?~
M Quant.à t'espoir d'avoir raison des ré
M sistances de la Turquie sans une pres-
M sion matérielle, nous ne pensons pas
» qu'aucun cabinet la nourrisse. Ainsi.
malgré les puissances qui n'ont pas cessé
depui-< trois ans de lui refuser le droit qu'elle
s'adjuge, la Russie persiste à considérer
son armée qu'on nous passe le mot–-
comme la sanction matériejledes déci-
sions européennes. C'est pourtant, en
grande partie du moins, pour lui enlever
ça caractère que le Congrès de Berlin
s'est réuni. Le Congrèsn'à.pas voulu que
la Russie pût se croira autorisée à exécu"'
ter en son nom unesurveillance politique
et militairesur la Turquie. La diplomatie
russe a eu l'air de se soumettre elle n'a
abandonné en réalité aucune de ses pré-'
tentions. Le ~Vo~ se plaint encore des'
susceptibilités qu'ont soulevées les~
paroles et les actes du prince Don-
dou.koff-Korsakoff en Roumélie. « Est-~
M ce sérieusement, dit-il, qu'on for-
H mule ces reproches? Si les règlemens
H arrêtés parle prince Dondoukoff-Kor-
M sakon' paraissent défectueux à la com-
N mission européenne, elle sera libre de
? les modifier. En tout cas, le travail pré-
M paratoire du commissaire général faci-
N litera celui des commissaires euro–
M péens, en mettant ceux-ci en face
o d'une organisation qui a l'avantage d'a-
o voir été mise en pratique. Si les résul-
)' tats ne sont pas bons, on sera d'autant
M plus à l'aise pour s'arrêter à une
organisation différente. H Nous ne de–
FEmE~NDU MmMSM~
DU 4 NOVEMBRE 1878.
EXPOSITÏCN U~tVERSEM,E
xm.
TFramwttyo Motenrs ponr tt tnuw&ya
&
Dès 1863, Genève avait .des tramways;
dès 1867, la Belgique; dès 1868. l'Autri-
che dès 1869, l'AD~letfrre; en 1871, Con-
stantmople! En France, il a vraiment
fallu du temps et de la peine; à !a lon-
gue seulement on a Uni par s'aperce-
voir que les .tramways avaient du bon..A
Paris, ce fut en 1871, sur l'inii-iative de
M. Léon Say, alors préfet de la Seine, que
l'on commença à se préoccuper sérieuse-
ment de la construction des tramways.
La première ligne ne fut livrée à l'ex-
ploitation qu'en 1874. Heureusement
qu'à Paris on va vite on a rat-
trapé le temps perdu. Les tramways
de tous les types circulent aujourd'hui 'i
dans les diSërpns quartiers de la ville.
Plus de 230 voitures transportent déjà
n] Pc«- le .ZoM'
~<'t < octobre.
y
niap~eron~ pax au 2V<~ s'il parle
sérieusement~ il est trop clair qu'il
se moqifë~le la crédulité, ou plutôt
delà faiblesse européenne. Si les com-
missaires voulaient détruire l'oeuvre du
prince russe, ils savent d'avance ce qui
les menacerait, et l'insurrection de Ma-
cédoine prouve que le danger n'est que
trop réel. Mis en présence d'une admini-
stration, d'une police et surtout d'une mi-
lice russes, ils n'ont pas à juger l'organi-
sation nouvelle, il faut aussi qu'ils la
subissent sous peine de provoquer
les plus graves désordres. Mais le traité
de Berlin interdisait formellement aux
Russes de faire ce qu'ils ont fait. Les
Turcs ne sont donc pas les seuls à mé-
connaître ce traité. Il est fort bien de
chercher à vaincre les résistances de la
Porte par une pression matérielle; mais
il vaudrait peut-être mieux ne pas leur
donner l'exemple de la violation des con-
ventions internationales et du mépris des
décisions européennes.
L'Unità ea~MM vient de publier un
article important au sujet de l'attitude
électorale qu'il convient aux cathoUques
italiens de prendre désormais. C'est le
renversement de la vieille formule Me
e~~t MC ë~MoM, ni élus ni électeurs,
que M. Giacomo Margotti avait imaginée
en 1861 dans le journal r~~M~M:, et que
le même publiciste retire en quelque sorte
dans l'~M~ ea~o~e~, parce que, dit-it,
~lle a fait son temps et ne doit pas sur-
vivre aux circonstances qui l'avaient fait
naître. Il ne faut pas oublier que si ce'te
règle de conduite a d'abord été proposée
par un simple journaliste, elle a été ensuite
adoptée par le Pape lui-même et par l'im-
mense majorité des catholiques. En sera-
t-il de même cette fois? Le Pape Léon XIII
donnera-t-il son homologation au nouvel
article de tL Giacomo Margotti, comme le
Pape, Pie IX avait donné la sienne à l'ar-
tictede 1861 ? C'est probable, et ceux qui
connaissent les relations étroites qui
existent entre l'C/M~ e<~o~c<ï et le
Vatican, ne doutent pas .que le journal
n'ait parié à très bon escient. Il est donc
certain que les catholiques italiens, après
plusieurs années d'abstention électorale,
vont rentrer dans l'arène politique. Les
motifs qu'ils donnent pour expliquer ce
changement sont de deux sortes. En
1861, disent-ils, il S'agissait de nommer
une Chambre qui devait proclamer l'u-
nité de l'Italie et la déchéance tempo-
relle du Pape. Le résultat des élections
n'était douteux pour personne. Les ca-
tholiques, s'ils avaient couru les hasards
de la lutte électorale, n'auraient fait en-
trer dans la Chambre qu'une impuissante
minorité; et quel aurait été le rôle de
cette minorité?.Elle aurait paru consa-
crer par sa présence des résolutions qu'elle
ne pouvait pas empêcher. En pareil cas,
l'abstention est la seule protestation qui
soit digne et complète. 11 fallait donc s'abs-
tenir, et cette nécessité s'est maintenue
jusqu'au jour où la brèche de la
Porta Fia a consommé la déposses-
sion du Pontife romain. Dès ce mo-
ment, les catholiques se sont trouvés en
présence d'un fait accompli. « Aujour-
a d'hui, dit r~TM~a c~o~ea, nous nous
a trouvons en Italie, comme nos pères de
H Prusse et d'Angleterre, après le schisme
M et l'apostasie. Aussi ce doit être notre
a devoir d'entrer au Parlement et d'yfor-
a mer un de ces noyaux, un de ces grou-
H pes de combattans qui, s'ils n'arrivent
journellement environ l!f0,000 voyageurs.
Tout est bien qui Sait bien (2).
C'est vers 1832 que l'on construisit les
premières lignes en Amérique, mais ce
n'est, en réalité, qu'en 18S2 que l'on com-
prit tous lés avantages de ce nouveau
mode de locomotion. A Londres, il a fallu
aussi plus de dix ans pour sortir de la
période des t&tonnemens. A partir de 1869,
les tramways avaient gain de cause en
Angleterre. La circulation sur les SO kilo-
mètres dé 'la ~Vo~A ~?~o~o~<ïM Tram-
!p~ C" a été successivement, en 1872,
de 11 minions de voyageurs; en 1873, de
18 millions; en 1874, de 24 initiions; en
1875, de 28 millions, et ta progression con-
tinue toujours. Le succès des tramways
à l'étranger finit par convaincre les plus
timides. Nous voici à Paris, au bout de
quatre ans, au premier rang, avec le ré-
sea.ù le plus étendu. On étabtit des lignes
partout et on les multiplie à LiDe, au Ha-
vre, à Rouen, à Marseille, à Lyon, à
Tours, à Orléans, à Saint-Etienne, à Bor-
deaux, à Nantes, etc. L'élan est donné.
On se fait communément une idée as-
sez peu exacte des tramways, que l'on as-
simile trop souvent aux chemins de fer
d'intérêt îocal. Un tramway n'est nulle-
ment un diminutif de chemin de fer. Il en
diffère complétement par le but, l'éta-
blissement et l'exp)oitalion il répond à
des besoins tout autres. Le service d'un
chemin de fer est intermit'tent, le service
d'un tramway est continu. L'un transporte
(!) Nombre de kilomètres en exploitation
New-York, ~2<; Bruxelles..46; Vienne, S- Con-
stantinopie.16; Londres, 87; Paris, t29: reseau
Nord. 3?; réseau Sud, 80; Compagnie des Omni-
bus. 42.
Le chemin de fer américain, établi de la Con-
corde à Sèvres en tSM parM. Loubat. ne saurait
être confondu avec un tramway on ne pouvait
~uère l'assimiler qu'à un raiiway a. traction par
cnevanx.
» pas du coup & triompher, réussissent tou-
a jours par leur constance, leur mdépen-
H dance, leur courage à faire sérieusement
? réfléchir le gouvernement, empêchent
a beaucoup de mal et décident en temps et
M lieu de l'adoption de certaines lois et de
H la vie de certains ministères. Cette inter-
B vention de notre part n'était pas conve-
? nabte tout le temps que lé Pape avait un
« Etat et qu'il n'existait en face de lui que
H le ~OMP~CM~ subalpin. H R y a
dans ces Ijgnes une reconnaissance du
gouvernement italien comme got~ërne-
ment de fait, avec lequel on peut centrer
en relations au même titre qu'avec les
gouvernemens anglais et allemand. H
y a. aussi tout un programme politi-
que. On peut se demander seulement
pourquoi les catholiques n'ont pas
adopté et pratiqué ce programme aus-
sitôt après la fameuse brèche de la
Porta Pia. L'C~ï~ ea~oKca: pose elle-
même la question et la résout à sa ma-
nière. La vérité est que le Pape Pie IX
n'aurait permis sous aucun prétexte à
son parti de sortir de l'abstention où il se
confinait lui-même. Autres temps, autres
mœurs un autre homme a amené un autre
système. Voilà le motif réel du change-
ment de conduite que les catholiques
sembtent sur le point d'opérer. Mais ils
en donnent un autre. Le discours de
M. Cairoli à fait entrevoir, dans un ave-
M. Cair'olï â` fait entrevoir, dâns un ave-
nir prochain, l'établissement d'un suf-
frage politique très développé, et que
l'C~a cattolica ne craint pas d'appe-
ler le suffrage universel. C'est forcer
les termes dont s'est servi M. Cairoti. Le
ministre italien n'a promis le vote poli-
tique qu'aux hommes capables de s'en
servir avec intelligence, c'est-à-dire à
ceux qui savent lire et écrire, et ces hom-
mes sont loin, au delà des Alpes,
de former l'universalité des citoyens.
Quoi qu'il en soit, l'Unità c~o~ca déctare
que les nouveDe~, on plùtût les 'futures
conditions électorales seront très favora-
bles auxcatbo!iques et qu'ils doivent en
profiter. Autrefois, en 1861, 10 0/0 seule-
ment des citoyens étaient admis à voter
la proportion est sur le point d'être renver-
sée. Or, dit l'C/M~ ca~MM, « nous avons
» ~;on6ance dans le catholicisme du peu-
pie italien. Nous sommes certains
M qù~il votera pour le Pape et l'Eglise. ?
Nous ne pouvons pas nous empêcher de
rappeler à cette occasion qu'en France
aussi les catholiques partisans' den vieux
régimes politiques, ont été les premiers
à parler du suffrage universel. Leurs
journaux, la Gazette de ~aMeg par
exemple, ont précédé dans cette voie
les journaux républicains. Ils avaient
pleine confiance dans le peuple. Tout par
le peuple disaient-ils bien haut. Lorsque
le suffrage universel aété établi chez
nous, ils ont pu reconnaître leur erreur.
En sera-t-il de même en Italie ? C'est ce
que nous allons voir. En tout cas, l'atti-
tude nouvelle des catholiques devait être
signalée, et les conséquences en seront
curieuses à étudier.
Petite Benroe
Emprunt 6 0/0. 111 fr. 97 1/2, 112 fr. 021 /2.
3 0/0 amortissable. Mir.lS.
5 0/0 turc. llfr.l2t/2,0'?l/2.
Banque ottomane.. 462 fr. 50, 461 fr. 2S.
Extér" espagnole.. 147/16,1/2.'
Florins (or). 603/16.
Hongrois 6 0/0. 711/16, 70 1S/16.
Egyptiennes 60/0.. 286 fr. 87, 286 fr. 2!
des groupes de voyageurs auxquels on
laisse le temps de se former; l'autre, au
contraire, charge constamment et par uni-
tés, en transformant en station chaque
point de son parcours. Le chemin de fer
convient aux grandes distances qu'on ne
pourrait franchir assez vite en multi-
pliant les arrêts le tramway sortirait de
son rôle s'il ne se limitait à des parcours
réduits, à une circulation urbaine ou sub-
urbaine. Les départs, assez éloignés pour
)es chemins de fer. doivent être très rap-
prochés pourles tramways. Sur la ligne de
la Troisième avenue à New-York, )és voi-
tures se succèdent sans relâche jour et
nuit, et partent à certaines heures tous les
trois quarts de minute.
Comme les chemins de fer, les tram-
ways tirent leur principal avantage de la
locomotion sur rails. Ils leur sont cependant
inférieurs a ce point de vue. Sur un rail-
way, il suffit d'un effort de 4 kilog. pour
entraîner un poids de 1,000 kilog.; sur un
tramway, il faut 10 kilog. Il est vrai qu'il
en faudrait 16 sur un bon pavé et 32 sur
une route macadamisée. Deux chevaux
qui traîneraient sur une voie pavée une
voiture de 24 voyageurs remorqueraient
à cnbrt égal, sur un tramway, la même
voiture contenant S7 voyageurs. La diS'é-
rence en vaut la peine. La supériorité de
ce mode de locomotion sur la traction or-
dinaire serait évidente de prime-abord
s'il ne fallait pas tenir compte, d'un autre
côté, des frais de premier établissement
de la voie et du mode d'exploitation. Or il
s'en faut de beaucoup qu'un tramway soit,
comme on le pense généralement, un che-
min de fer à bon marché.
Lé prix d'établissement de la voie est
très coûteux. Les rails reposent sur lon-
gines, et non sur traverses. La voie d'un
chemin de fer est simplement ballastée;
le cahier des charges exige peur les tr&m-
Tëié~MpMe px~vëe.
[Service télégraphique de l'agence Havas.)
Çonstantinople, le 2 novembre, soir.
Le Sultan a reçu Baker Pacha, qui part demain
pour Tchatatdja, où il va diriger les travaux de
fortification.
Lors de la réunion de la commission finan-
cière, S. M. a insisté de nouveau sur l'urgence
des mesures a prendre pour l'amélioration du
caïmé.
Constantinople, le 2 novembre, soir.
M. Tricôu, consul général de France a Bey-
routh, a été nommé membre de la commission
financière. t
Cdnstantinbple, le 2 novembre, soir.
La commission européenne a nommé aujour-
d'hui, à l'unanimité, au poste de directeur des
finances de ta Roumélie orientale, M. Schmidt,
inspecteur à a Banque ottomane.
Lé comité des finances a présenté un projet
invitant le président de la commission à notifier
cette nomination aux autorités russes, en les
priant de remettre immédiatement au directeur
générât la caisse et tes archives financières de
ta province. Le comité a demandé l'urgence. Les
commissaires russes l'ont repoussée.
Le projet sera discuté seulement lundi.
La commission a ensuite décidé de commencer
dans la prochaine séance là discussion du régie-
mont organique de la nouvelle province.
Londres, le 3 novembre.
L'O~Mnw considère comme dénuée de fonde
ment la nouvelle d'après laquelle le gouverne-
ment anglais se serait adressé aux autres puis-
sauces signataires afin de se concerter pour in-
sister sur l'exécution du traité de Berlin.
Pesth, le 2 novembre, 8 h. 4!! m. soir.
Le Parlement hongrois a adopté )a proposition
du président du conseii des ministres, tendante
& fixer à mardi l'élection des membres de la Dé- j
légation.
M. Tisza a réfuté l'assertion laissant croire que
le traita de Berlin faisait dépendre d'une conven-
tion préliminaire l'occupa.ttop de là Bosnie.
Le ministre déclare de nouveau qu'il assume la
responsabilité de la politique qui a été suivie, i
ajoutant toutefois que le ministre des aCfaires
étrangères n'est responsable que devant les Dé- i
légations. 1
M. Tisza a déclaré en outre que les traités t
internationaux qui ont été conclus par qui de
droit ne sauraient être combattus par le pouvoir t
législatif d'un Etat sans que la base du droit in- 1
ternational tout entier fût ébranlée. Le ministre. (
après avoir nié de la façon la:ptus positive )'exis-
tence des prétendus arraugemens du Reichsrath. C
a dt'posé~le traité de Berlin sur le bureau de la c
Chambre.
Chambre. ~Madrid, le 3 novembre.
Depuis hier soir, le procès d'Oliva Moncasi, au- (
teur de l'attentat contre le roi, est entre les 6
mains du procureur qui doit soutenir l'accusa- (
tion dans le délai de vingt-quatre heures. t
Sur la démande du défenseur d'Otiva, le tri-
bunal a ordonné une enquête télégraphique au s
sujet de la pr' tendue détention que l'accusé au- (
rait subie pendant trois mois dans un établisse- t
ment d'aliénés a Barcetone. [
Le rapport des médecins qui ont examiné l'ac–
cusé pendant trois jours dit que i'on n'a constaté (
aucun symptôme de monomanie..
T~ous n'avons point douté un seul in-
stant du succès de la cause républicaine
dans les élections des délégués sénato-
riaux. Comme les ûots qui se succèdent
et se poussent en grossissant la marée
montante, les élections de 1876, d'abord
refoulées par une pression violente et
soudaine, se sont répercutées avec une
nouvelle force dans le mouvement formi-
dable qui a produit les élections du 14 oc-
tobre 1877, et, depuis ce moment, toutes
les élections partielles n'ont fait que
suivre et accélérer le courant. Il n'y
avait donc pas à concevoir la moindre
inquiétude sur le résultat des choix pré-
paratoires de dimanche dernier; l'impul-
sion était donnée, elle devait être irrésis-
tible, et il faut s'en féliciter dans l'intérêt
même de l'existence du Sénat, car si, au
lieu de devenir un auxiliaire, il était
resté un obstacle, il aurait pu, dans un
terme prochain, disparaître légalement et
régulièrement de la Constitution.
ways que la voie soit pavée. Cette seule
dépende s'élève à Paris par voie double à
6S,000 fr. le kilomètre. Certaines lignes
de chemins de fer n'ont pas coûté davan-
tage. Sur une route fréquentée, les voitu-
res et tes camions lourds ebranlentles rails,
et les réparations sont continuelles. A
Paris comme à Londres, le prix d'établis-
sement de la voie varie entre 11 S et
140,000 fr. Prix exorbitant!
Si l'on considère maintenant les dé-
penses générales matériel roulant, ca-
valerie, bâtimens, on arrive à un p'ix
d'établissement considérable. La moyenne
kilométrique pour le coût de revient de"
chemins de fer de l'ancien réseau est
de 500,000 fr., pour le nouveau réseaa
de 436,200 fr., pour les réseaux des diver-
ses Compagnies de 295,400 fr. Or, à New-
York, le coût kilométrique de la ligne de
la Troisième avenue, qui occupe, sur une
longueur de 13 kilomètres, 250 voitures
et 1,600 chevaux, a atteint le chiSre
énorme de 1 million. Si l'on prend l'en-
semble du réseau américain, on arrive à
une dépense kilométrique moyenne de
229,000 fr. A Paris, les dépenses d'établis-
sement des premières lignes de tramways
ont été d'environ 500,000 fr. Le coût kilo-
métrique d'une ligne d'omnibus n'est guère
que de 280,000 fr.
Il va de soi qu'il n'y aura avantage
à remplacer' une ligne d'omnibus par
un tramway que si l'économie réa-
lisée sur la traction l'emporte sur les
frais d'entretien et d'intérêt de la voie.
La traction sur rails permet de supprimer
par jour et par voiture trois chevaux qui
dépensent par an 3,600 fr. On évalue les
frais d'entretien de la voie à 2,500 fr. par
kilomètre, et l'intérêt à 5,000 fr., soit en-
semble 7,SOO fr. Pour que la balance ait
lieu, il est nécessaire qu'il roule au moins
deux voitures pM kilomètre, ce qui cor-
Jamais rien n'aura mieux prouvé la né-
cessité impérieuse avec laquelle s'impose
la république, que la difficulté même avec
laquelle elle s'est fondée. Elle a fini par
avoir pour fondemens les obstacles qu'on
avait accumulés sur pa marche, et les
piéges qu'on avait semés sur ses pas.
L'Assemblée qui l'a proclamée était une
Assembfée essentiellement royaliste elle
avait tenté toutes les expériences qui pou-
vaient étouffer dans son germe et arrêter
dans sa croissance la forme républi-
caine, et, vaincue par l'invincible néces-
sité, après l'avortement irremédiable de
toutes les autres tentatives, elle avait nni
par établir et constituer la république
comme le gouvernement légal de la
France. i°
L'établir et la constituer, nous nous
trompons. Elle l'avait seulement écrite et
promulguée. Les politiques brouillons et
les incorrigibles intrigans qui n'abandon-
naient pas leurs espérances de domination
avaient légué à cet enfant involontaire et
maudit qu'ils mettaient au monde eh
pleurant, une constitution destinée si-
non à le tuer, du moins à l'empê-
cher de vivre. Ils avaient CrU trouver
dans l'institution d'uu Sénat investi des
pouvoirs les plus litigieux et les moins
clairs, et provenant des sources les
plus diverses et les plus contradictoires,
un obstacle au fonctionnement de la nou-
velle forme de gouvernement. Quand on
invente un mécanisme, c'est générale-
ment avec l'intention de le faire marcher;
mais les inventeurs de la Constitution ré-
publicaine avaient voulu la créer avec des
bâ'ons dans les roues. C'est pourquoi ils
avaient essayé de corriger le suffrage
universel par un suffrage à deux degrés,
et de tuer les villes par les campagnes,
en donnant à des villages de SOOâmes
une voix égale à celle de Paris, de Lyon;
de Marseille, de Bordeaux, de Rouen;
de Lille, de Toulouse et' de 'toutes les
grandes villes. On espérait que l'in-
fluence du clergé, de la grande propriété,
des traditions locales resterait' toute-puis-
sante sur les électeurs des campagnes.
On avait encore la ressource de dire et de
croire que la population des villes repré-
sentait des opinions mObites, fondées sur
des intérêts passagers, une so'rt'e de mé-
lange cosmopolite et international, et on
disait Vous verrez les campagnes
dlséit ~'oüs ve'rrez les èamp~nës 1
Hélas ce dernier espoir croule sous les
pas des conspirateurs les campagnes
sont devenues aussi républicaines que
les villes. Yl y a, dans ce fait, le signe
d'une révolution dont on ne soupçonnait
pas la profondeur et dont on ne saurait
prévoir toutes les conséquences. C'est la
stabilité donnée à la forme républicaine,
qui devientdésormais, pour la grande masse
de la nation, la forme de l'ordre et de la sé-
curité. Les campagnes sont républicaines,
et elles le sont au point de vue conserva-
teur. Le paysan, plus sédentaire, plus im
mobile, plus solide que l'ouvrier, s'estim-
pfanté dans le sol de la république et a
plongé ses fortes racines. Le bœuf labo-
rieux, lent et lourd, attelé à la charrue,
la fourmi patiente et parcimonieuse, ac-
compagnent maintenant la ruche bour-
donnante et agitée des abeilles citadines.
Pour les campagnes, Fordre' et la paix
sont désormais incarnés dans la repu
blique, et lès perturbateurs et les révolu-
tionnaires sont ceux qui attaquent le
gouvernement établi.
JOHN LEMOINNE.
respond à la suppression de six chevaux,
soit à la dépense de 7,200 fr.
Par conséquent, pour faire ses frais avec
un tramway, il est indispensable que la
circulation soit telle, qu'elle exige deux
voitures au kilomètre. Une ligne est ordi-
naire quand elle en compte 2 1/2, bonne à
3, exceptionnellement bonne à 5. Nous
avons à Paris la ligne de l'Etoile à la place
du Trône qui a, par kilomètre, 6 voitures en
service celle de l'Etoile à Montparnasse,
4 1/2. Ainsi, le tramway exige absolu-
ment une circulation active il n'est pos-
sible qu'à cette condition. La facilité et la
commodité du transport tendent, du reste,
à accroître sans cesse le nombre des
voyageurs et à augmenter les bénénces
d'exploitation. âl
Une circulation intensive est encore
plus indispensable pour le tramway que
pour le chemin de fer. Nous disions que
le tramway était bien loin d'être un che-
min de fer économique. A l'exception
du chemin de ter de Ceinture, dont !e
rendement kilométrique est de 243,000 fr.,
aucune Compagnie n'arrive, sur l'en-
semble de son réseau, à 100,000 fr.
Le Nord atteint 95,000 fr.; Paris-Lyon,
55,000 fr. Et cependant, le trafic est ré-
munérateur, car les dépenses ne dépas-
sent guère 50 0/0 de la recette. Les tram-
ways, au contraire, n'exploitent en ce
moment qu'à 80 0/0 1 ce qui signi-
fie que la voiture dont la recette est
de 100 fr. coûte 80 fr. Les omnibus ex-
ploitent encore à moins, a 90, a 85, et
quelquefois à 80 0/0 (3). Aussi la 'Com-
(3) Le lecteur intéressé trouvera des rënseignë-
mens exacts sur ces questions comptexes dans
te yoM')M~ des ~M);MM: pM&~M, qui a. publié une
série d'articles sur les tramways français et étran-
gers. Nous croyons utile de signater en même
temps les études très remarquabtes que le ToM'-
Nous dét&chons de notre courrier d'O-
rient les informations suivantes
CoM~m~Mop~, 2S octobre. L'ambassa-
deur anglais exerce en ce momfnt sur Ïe
Sultan et susses ministres une influence salu-
taire quoique tardive; L'attitude hostile de ta.
Russie n'a pas peu contribué à ce résultat, et
l'insurrection de Macédoine, ou plutôt l'inva-
sion de cette province par les Bulgares et par
des bandes de mercfnaires à lasolde des cd-
mites de Moscou, a fourni en dernier lieu à
M. Layard l'occasion de reconquérir tout son
'prestige. On peut en juger par l'empr sse-
ment de la Porte à adhérer au projet de ré-
formes proposées par l'Angleterre qu'elle~
avait 'maintes fois repoussé. En 'agissant
ainsi. le goùvernempnt turc a été conséquent
avec lui-même car il est rare de constater,
dans l'histoire dé son passé, qu'il se 'soit
exécuté de bonne grâce sans y avoir ètë
forcé cette histoire onre, au contraire, bien
des exemples~où les éternelles tergiversation)! à
de là Porte 'n'ont servi qu'à compromfttre
SfS intérêts et à indisposer l'opinion contïe~
elle.
Quoi qu'il en soit, le projet de reformes a ét~
adopté avec quelques modiScat'ions essen-
tielles on y remarque certaines lacunes re-
grettables qui seraient aisément rempties par
le bon vouloir d~s agens de l'autorité si
l'on pouvait co'npter sur ce bon vouloir.
L'Angleterre pourrait bien se heurter aux
mêmes obstacles qui ont rendu dans te passé
toute réforme eérifuse impossible. Mais au-
jourd'hui cette question est reléguée au se-
cond plan on aura. du reste, ToccaHon d'y
revenir plus d'une fois. Le fait qui dans ce
moment préoccupe vivement les esprits est
l'insurrection de Macédoine. On y voit l'in-
dice de nouvelles manœuvres destinées &
réaliser en partie le rêve du généra! Ignatico,
qui est de faire une grande Bulgarie telle
que les limites en ont été tracées dans le
traité de San-Stefano.
La nouvelle des troubles qui ont éclaté en
Macédoine a d'abord été accueillie avec le
doute inséparabte de tout événement qui sur-
git comme par surprise. Mais, lorsque te fait
a été coni&rmé. le seul sentiment qu'on ait
éprouvé a été celui de la stupeur et de ta
crainte. On n'ignorait pas que le pays était tra-
vaiDé par lea commissaires russes, et notant- ·
ment par les ageus dt's comités slaves mais on
croyait généralemfnt que ce 'ravail se faisait
en vue d'un avenir lointain, et l'on avait gran-
dement tort, car cette croyance prouvait que
l'on connaissait peu l'esprit stave si prompt
à agir, et dont les conceptions sont si hâ-
tives, qu'à peine formées elles se produisent
df'jX au grand jour. Il est vrai que parfois,
souvent même ces conceptions éphémères â
avortent et disparaissent aVt'c !a même rapi-
dite qu'elles ont mis & naître. 'Mais combien
de fois aussi ne les a-t-on pas vues réussir~'
Dos que la nouvelle du mouvement insùr-
rectibnnél a été connue de la Porte, Saf'
vet Pacha s'est empressé d~en informer °
M. Layard, qui ne lui a pas refusé ses con-
seils tout au contraire, il les lui a prodigués~
Les conseils de l'ambassadeur britannique
sont excellons; ils ont seulement le défaut de
ne viser qu'un but immédiatetde ne rien pré-
voir ni de ce qui peut toucher au passé, ni de
ce qui concerne l'avenir. M. Layard ne voit
en effet qu'une chose faire prédominer l'in-
fluence anglaise à Constantinople; seulement,
il y a deux manières dé le faire remporter
des succès qui jettent quelque éclat dans
le présent, mais dont le moindre défaut est
d'appeler une riposte des Russes, ou agir
en vue d'obtenir des résultats sérieux qui
aient quelque valeur dans l'avenir, et ne
s'occuper du présent que pour apaiser
les esprits. M. Layard ne comprend mal-:
heureusementpas cette tactique, pas plus,
du reste, 'que son collègue de Russie,
qui, lorsqu'il est vaincu sur le terrain poli-
tique, se venge de sa défaite par les exploita z
bizarresdesgénérauxrusses.Dans ce jeu plein
x ~i,>
pagnie tend-elle à transformer, quand la
circulation le rend possible, le service
ordinaire en service sur rails
~f,.s, .x ;· .a, _,K.3 ,.>~
Le taux d'exploitaUon, par omnibus est
limité l'exploitation' par tramway l'e~t
moins. On peut espérer eh enet voir s'àë-"
croître ractivÏté de' la circulation sur les
ligues pauvres, et il est permis de compter
sur l'ëcohomiëqui résultera de la substi- ')
tùtion de la traction mécanique à l'em-
plôi des chevaux.
Le cheval est un moteur qu'il faut.aU-J
menter avec du fourrage. Si le fourrage J:
baissait de prix, il est, clair que les béné-: ¡
6ces s'accroîtraient. Le charbon coûtant
moins, cher que l'avoine, il est. tout simple
que l'on ait songé à remplacer le cheval
qui mange de l'avoine par le cheval qui
s'alimente avec du charbon. On essaie un
peu partout, depuis quelques années, de s'
combiner un bon moteur méca.nique pour
lès tramways. A Paris notamment, des
expériences nombreuses ont déjà été tait~a..
et se poursuivent tous les jours. On trou-
vera. à l'Exposition, près du pont d'Iéna,'
dans l'annexe des chemins de fer, côté.da
Trocadéro, des spécimens des. moteurs
pourtram~ys les plus récens. On peut~
les classer sous trois types machines. &
vapeur, machines sans foyer à eau sur-
chaulée, machines à air comprimé.
Nous n'insisterons pas sur les machines
à vapeur pour tramways. Ce sont de pe-
tites locomotives miniatures du poids de
6 à 7 tonnes. Le parcours est limité.,
approvisionnement en eau et en combus-
tible restreint. On emploie du coke pour °
évitera fumée, et l'on diminue le dégage-
ment de vapeur en dirigeant l'excès dans
leL foyer. Citons en passant la .Locomotive
Merry-'Wheater, de Londres, cbmtfnMë
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