Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-09-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 26 septembre 1878 26 septembre 1878
Description : 1878/09/26. 1878/09/26.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k460573b
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
MITION DE PARIS
JEMM~ SEPm&E
.i'm.
ONS'ABONNB
fM des Prêtre~-Sam~GermMn-rAmerrois. tt.
t~HX iBB~ANOMNnBHnswr:
Troie mot* Six mois. Un ah.
Paris. 96 tt. ~fr.
Departemens. 20 fr. 40 fr. 80 fr.
Union postale
européenne. 21 ïr. 42 fr. M fr.
–d'outre-mer. 2Les abonnetnens p&rtant des t" chaque mois.
t~Fi. -< 'e~
JECM26SEPTEmE
i878. j
'CB~ N'À~OMÈ
$BBelgi
dans le Luxembourg, en Turquie.~
et Sui~st, eh Sytie, en Roumanie et dans t«
régences du Maroc et do la Tunisie
en Chine et au Japon,, t,'
Swn moyen d'une valeur payable & Paris ou M)
WtndMs-poste, soit intemationaui. Mit trancitM
m Allemagne, en Autriche, en rassit,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de posKM;
xt dans tous les autres pays, f.
1~1' ~~IaID~ tous ~alenr.pa~a~lt
~ot rMïoi d'une valeur payabtt~ft~t..
'0 Jt<
~MMM.mehey~~àmtwMa~
<, place d< la Bourse,
)t< ;M bureau du JK~CBUSJ~Jtt;. t `
~~attouionM etrëtgreMe pmttt~ac~t.
~ni:w ~r ~'t:·~ r ^p,, E ~·.ua»
JMJMAL DES DEBATS
M~TMMS ET1HTMAIMS
i;
tn )LMvapapers omce,n,Gresham streët.G.P.O.:
MM. BeUzy, m~~te* et C't.FinchItDeComMU,
E. C.I.oMon. MM. ~iV.-n. NmKh et NeË
0. J-OR> oi~* ~ux. W.-a. Smith et jeu
!,8S. SU-a&d.W. C., Lpndon..
A BruxeUes, à 1'0/?! leme, dams les kiosques et gares de chëm. de fer.
Les souscripteurs dont l'abonnement
expire le 30 septembre sont priés de le
renouveler .s'ils ne veulent pas éprouver
de retard dans l'envoi du Journal.
PA~ÏS
MERCRED! S~ iSEPTEMBRE
Nous ne pouvons que signaler à l'atten-
tion de nos lecteurs les dépêches, les ex-
traits de journaux, enfin les renseigne-
mens de tous les genres que nous pu-
blions plus loin et que nous publierons
au jour le jour au sujet du conflit qui
vient de se produire entre l'Angleterre et
rémir de Caboul. ;Une appréciation per-
sonnelle sur ces événemens serait préma-
turée, et tout au plus pouvons-nous
comme nous l'ayons fait Mer, pré-
senter quelques considération~ généra-
les sur la question. L'incident qui a
donné naissance au conflit est encore
mal connu. Quelques journaux émettent
même l'idée que, contrairement au pro-
verbe, il y a eu peut-être ici de la fumée
sans feu. Qui sait, disent-ils, si l'Of-
ficier qui a interdit le passage à la
mission anglaise n'a pas agi sans
ordre ? Qui sait s'il n'a pas dé-
passé ou mal compris les instructions
qu'il avait reçues? Qui sait si cet officier
n'est pas un de ces chefs de peuplades
qui se considèrent comme indépendans,
et qui n'attendent pas, pour prendre leur
parti, un signât venu de Caboul? Qui sait,
enfin, s'il ne sera pas désavoué? Nous
sommes naturellement de ceux qui ne
savent rien de tout cela, et que ces inter-
rogations sceptiques prennent au dé-
pourvu. Il e&t clair que si l'émir déclare
qu'il n'est pour rien dans l'affaire et qu'il
est tout prêt à recevoir respectueusement
l'ambassade anglaise, Jes nuages chargés
d'électricité q'ii s'amoncellent sur les
monts Suliman se dissiperont 'aussi-
tôt comme par enchantement. Ce qu'it
faut constater toutefois, c'est que ces
doutes et ces hésitations de conscience ne
se produisent guère que parmi les jour-
naux du continent. La presse anglaise n'a
pas tenu un seul jour son opinion en sus-
pens elle s'est prononcée avec une par-
faite unanimité et sur le ton le plus ré-
solu. Nous avons reçu nn affront, di-
sent tous les journaux d'outre-Mahche
nous n'avons plus qu'à en tirer une ré-
paration éclatante; ft les dépêches an-
noncent que les troupes anglaises s'avan-
cent sur trois points de la frontière de
l'Afghanistan.
Leéchantillon au milieu de ses confrè-
res et donner une idée exacte de ce.
qu'ils disent tous, chacun sur le mode
qui lui est propre. « Nos relations avec
)) l'Afghanistan. écritte~ ontpasaé
à l'état de crise aiguë. Sheere-Ali s'est
mis hors la loi, et nous devons le trai-
B ter comme nous avons traité Théodoros
a et le roi des Ashantees. Onnepeufsa-
B voir encore si nous serons obligés
? d'annexer l'Afghanistan bu de placet
B sur le trône un autre membre de la fa-
a mille régnante; mais on ne doit pas hé-
B siter à châtier de la façon la plus com-
Mpiète l'insulte que nous a faitsubirSheere-
Ali samedi dernier. La crise doit se ter-
? miner par le renvoi de l'envoyé russe et
B la réception du représentant de rAngie-
M terre à Caboul, » Nous nous arrêtons là
parce que ces dernières lignes expriment
~LLEÏ DU 26 SEPTEMBRE 1878.
!.es Mnstnes chimiqMsà FExposttMa umerseUe.
(FiM)'le Numérodu 17 septembre.)
H.
Ch!ere et bt&ncMtMent–Kitre et empêtre.
Emgtrata chtmtet tnde. Pétrole. Smvoas et beM~ieo.
TF~mnin et t~MMttge dex eMtr~ ())
Les trois iabrications de la soude, de
l'aGide sulfurique et du chlore marchent
toujours ensemble. L'une ne peut exister
sans les autres dans l'état actuel de la
fabrication.; Il faut de l'acide sulfurique
pour décomposer le chlorure de sodium
et faire de la soude. Et d'autre part, tou-
tes les fois qu'on décompose du chlorure
de sodium .on met du chlore en liberté
cous forme d'acide chlorhydrique. Et cette
production est fort importante, car Ber-
thollet a découvert que le chlore blanchit
tous les corps et tous les tissus d'origine
végéta.le ou animale.
La fabrication de ce corps vient de subir
des perfectionnemens très importans. On
sait que,pourpréparerduchloreavec l'acide
chlorhydrique, il faut traiter cet acide par
le bioxyde de manganèse; produit Solide
noir dont le prix est re!ativement élevé.
Dans cette réaction, une partie du chlore
est mise en liberté, une autre partie rem-
place l'oxygène dans la combinaison man-
l
f)) La description détaliiée de tous les proe'rés
enect.Hés par les industries chimiques pendant
ces deraièMs années ~st faite axée une grande
exactitude dans les rapports publiés successive-
ment par M. Kopp dans )e ~K~ ~c~~M.
'us renvoyons à ces articles le lecteur désireux
t'approfondir ces questions.
un sentiment qui est commun à tousses
Anglais, et qui.les porte à voir la Russie
derrière l'émir de Caboul. L'émir, d'après
eux, n'a été qu'un instrument inconscient
entre les mains des Russes, et, s'ils veu-
lent se venger sur le premier, ils enten-
dent bien par là se.venger en même temps
des seconds. Les Russes n'ont peut-être
pas assez calculé à quel point l'opuHQn
est jéxcitée en Angleterre par les der
mers éyénemens. L'orgueil anglais n'a
jamais été médiocre, mais il .l'est
maintenant moins que jamais sa sensi-
bilité est extrême, et la moindre égràti-
gnuré devait être ressentie comme une
atteinte violente. En dehors de la ques-
tion d'amour-propre, il y a la question
d'intérêt. L'Afghanistan n'est plus au-
jourd'hui qu'une frontière entre la Russie
et rAngteterre, et il s'agit' de savoir la-
quelle des deux puissances sera maî-
tresse, dans un temps donné, des influen-
ces politiques ou des positions stratégi-
ques dont cette frontière se compose. Ou
)ira plus loin l'article prodigieusement em-
brouillé e.t di~us dans lequel le A~,
journal russe, s'efforce d'expliquer pour-
quoi !a Russie a envoyé une ambassade à
Caboul, et bien un qui en comprendra un
seul mot Les Anglais n'ont vu qu'une
chpse, c'est que les Russes étaient à Ca-
boul, à la porte même de leur territoire,
et ils ont voulu y être aussi. Ils le veu-
lent dorénavant avec plus d'énergie en-
core et ils annoncent même l'intention
de faire partir les Russes et de se mettre à
leur place. Pourtant, les mêmes journaux,
après avoir accusé la Russie, cherchent à
la mettre hors de cause. L'Angleterre, di-
sent-i)s, n'en veut qu'à l'émir de Caboul.
Malgré la contradiction qu'il y a dans ce
langage, on ne saurait désirer trop vi-
vement, dans l'intérêt de l'humanité, que
la querelle soit en effet circonscr. te entre
l'émir et son puissant voisin du Sud-Est.
Dès lors, la solution ne saurait être
douteuse. L'Angleterre a fait autrefois des
expéditions malheureuses contre l'Afgha-
nistan, expéditions mal préparées et mal
conduites qui pe pouvaient pas réussir,
et qui ont fatalement échoué mais, cette
fois, les mesures seraient mieux prises, et
le succès serait certain. Si la guerre se
développait et mettait l'Angleterre dans la
nécessité de faire un grand enbrt, le résul-
tat pourrait en être, comme le dit le ..S?l'annexion partieDe ou totale de l'Af-
ghanistan. It est ptus vraisemblable que
l'Angleterre se contentera d'infliger un dur
châtiment à Sheere-AIi etde s'emparer des
passes principales qui servent de clef à
l'Afghanistan. Maîtresse de ces passes,
l'Angleterre le serait moralement du pays
tout entier, et elle n'aurait plus rien à
craindre des intrigues qui s'agiteraient à
CabouL Si la guerre éclate,–et les mou-
vemens de troupes que l'on signale déjà
ne le font que trop présumer, il faut
souhaiter que la Russie n'y prenne point
part, etque tout se termine, de !a part de
l'Angleterre, par des mesures de précau-
tion de la nature de celles que nous ve-
nons d'indiquer. Matheureusement, lors-
qu'un fléau est déchaîné, il est difficile de
lui assigner le champ de son action; et,
dans l'état psychologique où sont en ce
moment et la Russie et l'AngIetere, nul
ne peut prévoir jusqu'où s'étendraient les
ravagés de la guerre.
Dimanche prochain, 29 septembre, doi-
vent avoir Heu deux élections législatives:
l'une dans l'AUier, pour élire un député
en remplacement de M. Laussedat, et l'au-
tre dans le RhQne, pour le remplacement
ganique et forme du chlorure de manga-
nèse. Cette formation du chlorure de
manganèse constituait une très grande
perte. On perdait du chlore, et on ne
savait que faire de ce chlorure de man-
ganèse. Depuis longtemps on avait pro-
posé de transformer le chlorure en
bioxyde de manganèse et de régénérer
ainsi la matière première de la fabrica-
tion du chlore. Plusieurs procédés très
élégans et très ingénieux en théorie
avaient été proposés, mais ils n'ont pas
supporté l'épreuve de la pratique. Un
seula survécu et a prospéré, c'est celui
de M. Weldon. Ce procédé de régénéra-
)ji6n du manganèse consiste, en principe,
à traiter les solutions du chlorure de
manganèse par un lait de chaux, en ai-
dant la réaction parl'insuuation conti-
nuelle d'une grande quantité d'air. De
cette façon, l'oxydation du manganèse
donne du bioxyde qui servira à de nou-
velles opérations. On verra les différentes
phases de cette fabrication dans la section
anglaise. En France, elle est déjà em-
ployée dans les établissemens Malétra et
dans la Société d'Âlais et de la Camargue.
M. Kuhimann, de Lille, se sert d'un pro-
cédé analogue qui donne des oxydes de
manganèse chargés de fer, très bons pour
I& métallurgie, mais qui ne sont guère ac-
ceptés par les fabricans d<* produits chi-
miques..
M. Deacon avait proposé un procédé de
fabrication du chlore qui a fait beaucoup
de bruit dans le monde industriel on est
unanime à le'trouver très ingénieux, mais
personne n'a jamais pu l'utiliser. M. Dea-
con faisait arriver de la vapeur d'eau et
d'acide chiorhydrique dans des chambres
en terre réfractah'e remplies de boules
d'argile enduites de'sulfate de cuivre. De
cette façon, il se formait du chlore sans
avoir besoin de recourir &u bioxyde de
de M. Durand. Dans les deux circonscrip-
tions, il ne s'est produit jusqu'ici que des
candidatures républicaines; mais elles sont
nombreuses, etiesrépublicains semblentse
considérer comme assez forts pour se divi-
ser. C'est ainsi que dans l'Allier nous nous
trouvons en présence de trois candidats
républicains qui se sont engagés, il est
vrai, à se retirer au second tour de scru-
tin devant le plus heureux des trois.
MM. Datas et Gabriel Vigne ont afEché
dans leur profession de foi le programme
radical le plus complet, à ce point complet
qu'il est absolument identique dans les
deux circulaires et que les électeurs radi-
caux peuvent indio'éremment voter pour
M. Datas ou pour M. Vigne, et nous leur
conseillons de s'épargner l'embarras du
choix. A notre avis, MM. Datas et Vi-
gne manquent complètement de sens
politique .et se recommandent comme
tels au même degré. M. Gabriel Plain-
chant', conseiller général, paraît être, au
contraire, un homme modéré, conciliant.
digne (lu suS'rage de ceux qui estiment
que la république, après avoir été fon-
dée .par la sagesse, serait mal défendue
par là folie. Dans le département du
Rhône, trois candidats aussi nous ne
parlons p~s de Rochefort dontles journaux
radicaux et cléricaux nous ont entretenus
pendant quelques jours sans doute pour
tuerie temps. Le comité central qui a di-
rigé avec succès les précédentes élections
présente la candidature de M. le doc-
teur Ghavannë, républicain fervent, qui
devrait réunir tous les suûrages mais,
à côté des électeurs sérieux, il y a les
fantaisistes qui courent au dernier endroit
où l'on a fait du bruit pour témoigner leur
admiration à l'auteur du tapage. C'est
ainsi que M. Habenek, ex-sous-préfet de
~Carpentras.aété élu candidat par une
réunion qui s'intitule Comité radical indé-
pendant. M. Habenek ayant été, de l'a-
veu de toute la presse républicaine, un
maladroit sous-préfet, a trouvé des gens
empressés à le prendre pour les repré-
senter c'est affaire de goût. Hier encore.
M. Habenek s~ excusait presque de sa lettre
au supérieur des Dominicains et plaidait
les circonstances atténuantes. Aujour-
d'hui il se redressse et dit fièrement II
faut que l'Etat prenne l'Eglise au collet
Nous craignons que M. Habenek ne
soit pas mieux dans son rôle comme
député que comme sous-préfet, car les
députés pas plus -que les sous-préfets
ne sont faits pour prendre les gens au
collet. Ils laissent ce soin à d'autres. En-
6n, un autre Comité non moins radi-
cal et dépendant de M. Favier, relieur,
a choisi pour candidat M. Castanier, in-
géuieur. La ~e/~M~~Mc /?'licite de ce que le suffrage universel n'a
plus à choisir qu'entre candidats républi-
cains. « C'est un progrès nouveau, dit-
n elle, qui est dû à sa fermeté constante,
a et c'est aussi pour lui une responsabi-
') lité nouvelle. La .K~oM~~Me /?'~ne doute pas que le suffrage universel
ne se montre à la hauteur de sa responsa-
bilité il faut du moins le souhaiter.
Londres, le 25 septembre.
Le N<Bombay, le 24
amener Sheere-Ali à recevoir un envoyé anglais.
La mission a été dissoute.
a 8,000 hommes partiront dans trois jours pour
renforcer la garnison de Guettah.
s On considère comme certain que les troupes
s'avanceront de ce dernier point sur Gandahar,
ce. qui couperait les communications entre Ca-
boul et Hérat.
:l7 Z, -7
manganèse. Dans cette fabrication, tout
marchait à. merveille pendant les pre-
miers jours de l'installation; mais, après
un mois ou deux d'exercice, les appareils
ne fonctionnaient plus. M. R. Hasenclever
nous a montré que ce défaut était causé par
l'action de l'acide sulfurique que les bou-
les d'argile ne retiennent pas, et qui alors
empêche la réaction de s'opérer. Aussi
depuis deux ans on a abandonné un pro-
cédé qui à sa naissance avait causé un
véritable enthousiasme. Dès 1875, il était
jugé: tandis que le procédé Weidon don-
nait en Angleterre 6,000 tonnes de chlo-
rure de chaux, le procédé Deaconn'en
donnait que 500. Grâce à la méthode Wel-
don, dans la fabrication de la soude on a
comme produit secondaire une tonne de
chlorure de chaux avec 60 quintaux de
chlorure de sodium. C'est là un immense
progrès.
Le chlore ne peut pas être toujours
employé sous forme de gaz ou de solution~
pour la désinfection et le blanchiment
aussi le transforme-t-on en chlorure de
chaux, en le faisant pénétrer dans des
chambres en maçonneries garnies de ta-
blettes sur lesquelles on étend de la
chaux calcinée.
Le ~MC~~ern~ du coton et du lin s'o-
père à l'aide du chlorure de chaux on
enlève d'abord les matières grasses qu'ils
contiennent par des lavages à l'eau de
chaux et à la soude. Ces opérations suc-
cessives se font maintenant très rapide-
ment et très économiquement, grâce aux
nouvelles machines. Concurremment avec
le blanchiment au chlore on se sert du
blanchiment sur le pré. On étale au so-
leiiles corps à blanchir sous l'influence
de la lumière, l'eau donne naissance à de
l'ozone, ou à tout autre corps oxydant qui
détruit la matière colorante. C'est aussi
par oxydation qu'agit le chlorure de chaux.
En même temps 6.000 hommes se rendront à
Kohat ils entreront dans l'Afghanistan par la
valIéedoKurum.
Une troisième colonne traversera la passe de
Khaïber.~ »
Une dépêche de Simta adressée au Da~y ~~M
annonce que l'émissaire du vice-roi à Caboul a
été rappelé.
Dans le cas d'invasion de l'Afghanistan, la passe
de Khaïber sera évitée.
On n'a pas l'intention d'attaquer Caboul, mais
probablement d'effectuer une démonstration pour
montrer a l'émir qu'il n'a aucune chance de se
concilier par un traitement amical les tribus de la
frontière.
De son côté, le Dan~y ~M< dans une dé-
pêche de Simia, annonce que les négociations pour
détacher de Sheere-AU les populations de Kha'iber
avancent; on a l'espoir qu'elles réussiront, car
ces populations se sont déjà attiré le méconten-
tement de l'émir par la manière amicale dont
elles ont reçu la mission anglaise.
On télégraphie de Berlin au ;S<« On annonce de Saint-Pétersbourg q~ie la Rus-
sie a déclaré qu'il lui était impossible de céder
aux réctama.tions de l'Angleterre relativement à
la mission russe à Caboul, et qu'elle ne voyait
pas de raison pour abandonner son intention
d'installer dans cette ville une ambassade russe
permanence. &
T6MarfapMe pptv~
(Sofvica téMf~a.phique de t'&~ance -~T!m )
Constantinople, le 24 septembre, soir.
La concentration des troupes russes à Andri-
nople se fait activement.
Des troupes russes sont embarquées à Bour-
gas.
Une brigade turque a quitté Boulair elle occu-
pera Thardagh et Hodosto aussitôt que ces piaces
auront été évacuées.
La Russie conteste à la Porte le droit d'en-
voyer un commissaire pour l'organisation de la
Roumétie.
Le Monténégro insiste de nouveau pour une
rectmcation de frontières. Cette principauté re-
met son armée sur le pied de guerre. La coopé-
ration de la Serbie lui serait assurée.
Une convention est négociée entre le Monténé-
gro et la Grèce.
Constantinople, le 25 septembre.
Pertew Enendi a été nommé commissaire otto-
man pour l'organisation de la nouvelle admini-
stration de la Bulgarie.
Londres, le M septembre.
On télégraphie de Constantinople au yMKM
« Khéredine Pacha, ancien premier ministre du
bey de Tunis, a été désigné au Sultan comme un
homme ca~ble de réorganiser la Turquie.
& Le Sultan lui a demandé de lui faire connaître
ses vues sur cette réorganisation. & `
Le Daily .A~M publie une dépêche de Vienne
d'après laquelle il a été délimtivement décidé
d'ajourner les opérations vers Novi-Bazar jus-
qu'au printemps prochain.
Le N~~eM annonce, par une dépêche de
Constantinople. que la notte anglaise se rendra
dans la baie d'Artaka vendredi ou samedi pro-
chain.
Berlin. le 25 septembre.
La Con'MpoM~M. de Bismarck se propose de revenir à Berlin à
la un de la semaine.
Semlin, le 25 septembre.
Le prince Milan a rappelé de Cartsbad. par le
télégraphe, M. Ristitch. ministre des auaires étran-
gères à Belgrade, pour le charger de la formation
d'un nouveau cabinet.
Le représenMnt de la Roumanie a été nommé
ministre résident prés la cour de Serbie.
Rome, le 2S septembre, 7 h. M m. soir.
L'e se déclare autorisée à démentir la nou-
velle télégraphiée par le correspondant viennois
du T~M~M, annonçant qu'une bande de 500 vo-
lontaires s'était formée sur la trbntière autri-
chienne.
New-York, le 24 septembre.
La Convention républicaine a adopté Tin pro-
gramme favorable à la reprise des paiemens en
espèces.
Les officiers et l'équipage de la frégate FMx~o
sont logés dans l'arsenal de Brooklyn; les mate-
lots ont reçu des vêtemeas.
Gonxalës, le Président de Saint-Domingue, s'est
rendu aux insurgés.
Un gouvernement provisoire a été étabIL
New-York, le 25 septembre.
L'ouverture du Congrès mexicain a eu lieu le
18 septembre. Un Message du Président Por-
phirio Diaz déclare que le gouvernement mexi-
cain a agi de bonne foi envers les Etats-Unis. Il
a fait de son mieux pour remplir ses devoirs in-
ternationaux. Si les négociations pour fe protec-
torat militaire, américain et mexicain, sur la
frontière de Rio-Grande ont échoué, c'est parce
Z, · · .w.`.
M. Kolbe a démontré que la. matière co-
lorante s'empare de son oxygène et le
transforme en chlorure de calcium. On a
proposé en vain plusieurs substances
pour remplacer le chiorure de chaux.
M. Tessié du Motay a vu échouer ses
permanganates et ses sulfures alcalins.
Les Sbres animales, la laine et la soie
sont blanchies par l'acide sulfureux ou un
sel de cet acide le bisulfite de soude. On
décompose peu à peu ce sel par l'acide
chlorhydrique qui met en liberté l'acide
sulfureux dont l'affinité est faible. Après
ce traitement, si la fibre animale est en-
corejaune, on cache cette teinte par un lé-
gerazurage au carmin d'indigo ou au bleu
d'aniline. Pour décolorer certaines soies
sauvages appelées tussah, on est obligé
d'employer des substances plus énergi-
ques. M. Tessié du Motay a proposé avec
succès le bioxyde de barium qui est uti-
lisé par les teinturiers de Lyon et de Pa-
ris. On verra les beaux échantillons qu'ils
ont envoyés à l'Exposition. M. Charles
Girard décolore ces soies sauvages à l'aide
d'un mélange d'eau oxygénée et d'hypo-
chlorite d'ammoniaque.
La paille ordinaire est blanchie à l'aide
de l'hyposuinte de soude, additionné d'a-
cide sulfurique. On peut aussi la décolo-
rer avec le soufre. Les articles nns, comme
la paille d'Italie, sont d'abord plongés dans
un bain d'acide oxalique, puis on les passe
au soufre. La paille de luxe est frottée
avec un morceau d'écorce de citron qu'on
a trempé auparavant dans le soufre en
fleur.
Le nitre ou nitrate de soude est un
produit très employé par l'industrie. C'est
en le décomposant que l'on prépare l'a-
cide nitrique et Feau régale. M. Boussin.
gault a démontré ses bons effets sur la
végétation, et les agriculteurs anglais l'u-
tilisent beaucoup comme engrais il peut
que le gouvernement américain a refuse dé reti-
rer les ordres qu'U avait donnés au général Ord.
Le Mexique, ajoute le Message, désire être en
paix avec toutes les nations, surtout avec lés
Etats-Unis. <
BOURSE DE PARIS
~têtMre te 24 te 2S- H~mtxé. tKttMé.
Comptant. 76 2!! 76~S.to..
Fin couj'. 76221.2 76271/2 < S.
s c/e
Amortissable.
Comptant. 80 20 8025. 5.
Fincour.80121/2 S0i2t/2
'tt/eo/e
ComptantlQ6 60.10625.~ .35.
50/0
Comptann~,8Q.3M.
Fîncour.n38!tl38S.
BBTITE BOURSE DB SQIR.
Emprunt ,5 0/0. « fr. 70, 7N, 721/2.
30/0. 76fr.0.
3 0/0 amortissable. 80 fr. 12 i/2,13.
IntéFteure. 13S/8,tl/16.
Banque ottomane.. S03fr.l2i/2.
Hongrois 6 0/0. 74~,1/8.
Eg.~P.Uen)ies 60/0.. 285 fr. 621/2.
Le Pape a adressé au cardinal Nina une lettre
qui contient le programme de la politique du
Saint-Siège.
La lettre rappelle avec douleur la mort du car-
dinal Franchi. Eue loue l'habileté dans les affaires,
la fermeté et l'esprit du cardinal Nina, auquel le
Pape s'adresse en lui faisant connaître ses idées.
Le Pape rappelle qu'aussitôt son élévation au
trône pontifical il a adressé à tous les évoques
une encyclique déplorant les désordres de la so-
ciété actuelle et exposant les bienfaits de l'Eglise
qui possède encore aujourd'hui toute sa force
pour guérir les plaies morales de la société.
Le Pape, guidé par ses sentimens, s'est adressé
aux chefs des nations, même à ceux qui ne sont
pas liés au Saint-Siège par les attaches de la re-
ligion catholique, les invitant à ne pas refuser a
l'Hgtise leur puissant appui. Le Pape s'est adressé
en conséquence à l'Utustre empereur de la na-
tion allemande. laqueUo, à cause des difficiles
conditions faites aux catholiques de ce pays. ap-
pelait particulièrement la soltioitude du S~int-
Siége..
« Cette démarche, écrit S. S., inspirée uni-
quement par lé désir de donner de nouveau la
paix religieuse à i'AUemagne. a été accueillie fa-
vorablement par l'empereur et a eu le bon effet
de faire entamer des négociations amicales dans
lesquelles notre attention n'a pas été d'obtenir
une simple trêve, mais une paix vraie, solide et
durable.
& L'importance de ce but, justement appréciée
par la haute sagesse de ceux qui tiennent dans
leurs mains les destinées de J'empire, les conduira,
nous en avons ta confiance, à nous donner une
main amie pour l'atteindre.
L'Eglise, sans doute, serait heureuse de voir
la paix rétablie en Attemagne mais l'empire en
serait non moins heureux, car, les consciences
étant pacifiées, il trouverait, comme autrefois.
dans les fils de l'Eglise catholique ses sujets les
pius fidèles et les plus généreux.
Notre attention se porte aussi vers les pays
de l'Orient, où les événemens.préparent peut-être
à l'Eglise un avenir meilleur.
» Le Saint-Siège fera tout son possible pour fa-
voriser les intérêts de la religion dans ces pays.
Notre but est donc d'exercer l'action bienfai-
sante de l'Eglise et de la papauté au milieu de la
société actuelle tout entière.
& Le cardinal Nina, continue la lettre pontifi-
cale, devra encore porter son attention la plus
sérieuse sur la situation difûcile créée au Souve-
rain-Pontife on Italie et à Rome par suite de la
spoliation qui 'lui à fait perdre son pouvoir tem-
porel. »
Le Pape déclare ensuite qu'il ne veut pas s'é-
tendre sur les droits du Saint-Siége, ni sur les
inquiétudes des catholiques à la vue de leur pare
privé de liberté.
Mais il ne peut se dispenser de faire remarquer
que, tandis que le pouvoir spirituel a besoin,
dans les conditions actuelles, d'une liberté très
complète, il rencontre, au contraire. des empié-
temens qui -rendent le gouvernement de l'Eglise
universelte très difûcile.
Le Pape rappelle à ce sujet les plaintes de
Pie IX sur la suppression des corporations reli-
remplacer l'ammoniaque, surtout pour la
culture de la betterave. MM. Kuhimann et
Barclay ont vu aussi qu'il était très utile
dans la culture du blé et du foin. Il en-
tre encore dans la composition de certai-
nes poudres, mais il est trop peu inilam-
mable pour servir à la poudre de guerre.
Tout le nitre employé vient de l'Améri-
que du Sud et surtout du Pérou, où d'é-
normes gisemens ont été découverts en
1821 par le naturaliste Mariano de Rivero
dans les deux provinces d'Atacama et de
Taracapa. Les autres g'isemens se trou-
vent au Chili et en Bolivie. Le minerai de
nitre, ou caliche, contient une très grande
quantité de sel marin. Selon les usages
auxquels on le destine, on le livre brut ou
on le raffine en le soumettant à des cris-
tallisations successives le sel moins so-
luble se précipite le premier. L'exploita-
tion de ce produit va sans cesse en aug-
mentant. En ')872, le Pérou exportait
par le port d'Iquique 4 millions de quin-
taux, maintenant il en exporte plus de
7 millions de quintaux par an. (Le quin-
tal espagnol est la 22° partie de la tonne.)
Autrefois, cette exploitation était faite par
dés Anglais et des Allemands répandus
sur la. côte; mais le gouvernement péru-
vien a résolu de monopoliser ce com-
merce entre ses mains; il a exproprié les
.terrains et les mines pour une somme de
cent millions de francs. Depuis cet évé-
nement, le nitre est frappé d'un droit d'ex-
portation de 60 centimes, et cette mesure
a fait hausser sensiblement les prix.
A côté des magninques échantillons de
nitre exposés par le gouvernement péru-
vien et par quelques iabricans angtais, on
verra aussi des cristaux de M~~<°, on
nitrate de potasse, qui est un produit ac-
cessoire du raffinage du nitre. Le salpê-
tre sert à fabriquer la poudre de guerre
et toutes les poudres en général, les feux
lieuses, le recrutement de l'armée, l'établisse-
ment à Rome d'églises et d'écoles hérétique~, et'.
une instruction sans foi.
Le Pape se plaint de là nécessité de l'exéquâ-
tur du gouvernement pour la nomination des
évoques, du refus du gouvernement de reeonnaï- <)
malités pour leur reconnaissance.
Le Pape nie que le patronage royal donne des'
droits contraires à ceux de l'Eglise.
Ee Pape conclut en déclarant que, dans ces
conditions déplorables, il n'ignore pas quels sont
les devoirs de son ministère apostolique.
(BSTM.)
L'enseignement secondaire, classique
ou spécial, ne se donne pas seulement
dans les 81 lycées et les 2S2 collèges com-
munaux, mais encore dans un grand
nombre d'étabtissemens libres, soit laï-
ques, soit ecclésiastiques, dont !e cninre
s'élevait à 803 au 31 décembre 1876,
terme auquel s'arrête le présent rapport
de M. Bardoux. Ce cRinrë était bien p'tus
considérable en 1865, à l'époque du rap-
port de M. Duruy, et bien plus en-
core en 1854. A cette dernière époque,
le nombre des établissemens laïques était
de 825; en 1865, il n'était plus que de
657 en 1876, il est tombé à 494. A la
première de ces époques, le chinré des
établissemens ecclésiastiques n'était que
de 256 à la seconde époque, il montait à
278 à la troisième, c'est-à-dire en 1876,
il était de 309. Le petit tableau ci-dessous
fera mieux ressortir la décadence des
premiers et le progrès des seconds
1854. tSM. 1876.
Etablissemens laïques. 82S 6S7 7 494
ecclésiastiques 2S6 278 309
On voit ainsi clairement que dans l'es-
pace de vingt-deux ans (1854 1876) le
nombre des établissemens laïques a décru
de 331, soit de 15 en moyenne par année.
Si cette décadence alarmante devait se
continuer dans les mêmes proportions, il
suffirait d'un laps de trente-trois années
environ pour les voir tous disparaître. Au
contraire, les établissemens ecclésiasti-
ques n'ont cessé de s'accroître leur
nombre s'est augmenté de 53 dans la pé-
riode de 1854 à 1876, dont 22 de 1854 a
1865, et 3t de 1865 à 1876. Il y t'
a donc ici progression croissante. T'el
est l'enet palpable de la fameuse loi du
15 mars 1850; ses auteurs ont complète-
ment atteint leur but: l'accaparement pro-
gressif de l'enseignement libre par les
écoles, soit épiscopales, soit congréga-
nistes, les seules maisons ecclésiastiques,
comme on le verra plus bas, qui soient
en progrès.
Si nous comparons maintenant non
plus le nombre respectif des étaMisse-
mens de chacune de ces deux catégories
mais celui des élèves, nous constaterons
qu'en 1865 le nombre total des élevés
était de 77,906, dont 43,009 dans les mai-
sons laïques et 34,897 dans les maisons
ecclésiastiques les premières gardaient
encore alors l'avantage, tandis qu'en 1876
sur 78,065 élèves, elles n'en ont plus que
31,249, et leurs rivales 46,816. La pro-
portion se trouve donc entièrement ren-
versée, et même avec une grande supé-
riorité du côté des établissemens ecclé-
siastiques.
Parmi ces derniers. les uns sont placés
sous l'autorité des évêques; les autres
appartiennent aux diverses congrégations
enseignantes. Le progrès a été le même
dans les deux catégories. Les écoles épis-
copales, qui n'étaient qu'au nombre de 7&
en 1865, avec une population de 9,107 élè-
ves, étaient au nombre de 91 en 1876, avec
d'artifice et les fusées de guerre. On le
prépare en traitant le nitrate de soud&
par le chlorure de potassium. Les plus
grandes fabriques de salpêtre sont celles
de Simmering, près de Vienne; de
Swesda, à Saint-Pétersbourg; et de la
Compagnie Verzyll, aLouvàin.
Nous avons vu que l'agriculture em-
ployait avec succès les sels ammoniacaux
et surtout le nitre pour remplacer les en-
grais natuiels eHe consomme aussi une
quantité considérable de composés phos-
phorés, appelés ~e~o~~M. Th. de
Saussure reconnut le premier, en 1804
que les végétaux renfermaient une grande-
quantité de phosphates. A partir de ce
moment, on se servit d'os broyés pour ré-
générer la terre. Mais c'est le due de
Richmond qui démontra aux agriculteurs
la nécessité d'employer les phosphates.
fossiles provenant des giscmens naturels
et connus sous le nom de nodules, phos~
pbontes ou coprolithes. On verra ces di-
vers minerais dans les dio-érentes an-
nexes agricoles. Du reste, ce n'est pas ?
minerai même que l'on emploie, parce
-qu il n'est pas assez assimilable parla terrf~
Depuis quelques années on a commercé
en Angleterre à transformer les phospha-
tes insolubles en phosphates soluMes ou.
superphosphates, par l'action de l'acide
sulfurique. Eti'on traite ainsi la poudred'os
ou les phosphates de France, d'Allema-
gne, d Espagne, de Portugal. Le Portugal
exporte chaque année une quantité tou-
jours croissante d& phosphates de chaux
en 187b. est arrivé au chinre de 4,479
La Suède se sert sur une st vaste=
échelle des superphosphates, qu'elle eS
Knporte de grandes quantités quoiqu'el~
en produise plus de 2 nullioQs de qumtMy.
par an.
On &vait proposé de remplacer t'aide
JEMM~ SEPm&E
.i'm.
ONS'ABONNB
fM des Prêtre~-Sam~GermMn-rAmerrois. tt.
t~HX iBB~ANOMNnBHnswr:
Troie mot* Six mois. Un ah.
Paris. 96 tt. ~fr.
Departemens. 20 fr. 40 fr. 80 fr.
Union postale
européenne. 21 ïr. 42 fr. M fr.
–d'outre-mer. 2
t~Fi. -< 'e~
JECM26SEPTEmE
i878. j
'CB~ N'À~OMÈ
$BBelgi
dans le Luxembourg, en Turquie.~
et Sui~st, eh Sytie, en Roumanie et dans t«
régences du Maroc et do la Tunisie
en Chine et au Japon,, t,'
Swn moyen d'une valeur payable & Paris ou M)
WtndMs-poste, soit intemationaui. Mit trancitM
m Allemagne, en Autriche, en rassit,
et dans tous les pays du Nord
chez tous les directeurs de posKM;
xt dans tous les autres pays, f.
1~1' ~~IaID~ tous ~alenr.pa~a~lt
~ot rMïoi d'une valeur payabtt~ft~t..
'0 Jt<
~MMM.mehey~~àmtwMa~
<, place d< la Bourse,
)t< ;M bureau du JK~CBUSJ~Jtt;. t `
~~attouionM etrëtgreMe pmttt~ac~t.
~ni:w ~r ~'t:·~ r ^p,, E ~·.ua»
JMJMAL DES DEBATS
M~TMMS ET1HTMAIMS
i;
tn )L
MM. BeUzy, m~~te* et C't.FinchItDeComMU,
E. C.I.oMon. MM. ~iV.-n. NmKh et NeË
0. J-OR> oi~* ~ux. W.-a. Smith et jeu
!,8S. SU-a&d.W. C., Lpndon..
A BruxeUes, à 1'0/?!
Les souscripteurs dont l'abonnement
expire le 30 septembre sont priés de le
renouveler .s'ils ne veulent pas éprouver
de retard dans l'envoi du Journal.
PA~ÏS
MERCRED! S~ iSEPTEMBRE
Nous ne pouvons que signaler à l'atten-
tion de nos lecteurs les dépêches, les ex-
traits de journaux, enfin les renseigne-
mens de tous les genres que nous pu-
blions plus loin et que nous publierons
au jour le jour au sujet du conflit qui
vient de se produire entre l'Angleterre et
rémir de Caboul. ;Une appréciation per-
sonnelle sur ces événemens serait préma-
turée, et tout au plus pouvons-nous
comme nous l'ayons fait Mer, pré-
senter quelques considération~ généra-
les sur la question. L'incident qui a
donné naissance au conflit est encore
mal connu. Quelques journaux émettent
même l'idée que, contrairement au pro-
verbe, il y a eu peut-être ici de la fumée
sans feu. Qui sait, disent-ils, si l'Of-
ficier qui a interdit le passage à la
mission anglaise n'a pas agi sans
ordre ? Qui sait s'il n'a pas dé-
passé ou mal compris les instructions
qu'il avait reçues? Qui sait si cet officier
n'est pas un de ces chefs de peuplades
qui se considèrent comme indépendans,
et qui n'attendent pas, pour prendre leur
parti, un signât venu de Caboul? Qui sait,
enfin, s'il ne sera pas désavoué? Nous
sommes naturellement de ceux qui ne
savent rien de tout cela, et que ces inter-
rogations sceptiques prennent au dé-
pourvu. Il e&t clair que si l'émir déclare
qu'il n'est pour rien dans l'affaire et qu'il
est tout prêt à recevoir respectueusement
l'ambassade anglaise, Jes nuages chargés
d'électricité q'ii s'amoncellent sur les
monts Suliman se dissiperont 'aussi-
tôt comme par enchantement. Ce qu'it
faut constater toutefois, c'est que ces
doutes et ces hésitations de conscience ne
se produisent guère que parmi les jour-
naux du continent. La presse anglaise n'a
pas tenu un seul jour son opinion en sus-
pens elle s'est prononcée avec une par-
faite unanimité et sur le ton le plus ré-
solu. Nous avons reçu nn affront, di-
sent tous les journaux d'outre-Mahche
nous n'avons plus qu'à en tirer une ré-
paration éclatante; ft les dépêches an-
noncent que les troupes anglaises s'avan-
cent sur trois points de la frontière de
l'Afghanistan.
Le
res et donner une idée exacte de ce.
qu'ils disent tous, chacun sur le mode
qui lui est propre. « Nos relations avec
)) l'Afghanistan. écritte~ ontpasaé
à l'état de crise aiguë. Sheere-Ali s'est
mis hors la loi, et nous devons le trai-
B ter comme nous avons traité Théodoros
a et le roi des Ashantees. Onnepeufsa-
B voir encore si nous serons obligés
? d'annexer l'Afghanistan bu de placet
B sur le trône un autre membre de la fa-
a mille régnante; mais on ne doit pas hé-
B siter à châtier de la façon la plus com-
Mpiète l'insulte que nous a faitsubirSheere-
Ali samedi dernier. La crise doit se ter-
? miner par le renvoi de l'envoyé russe et
B la réception du représentant de rAngie-
M terre à Caboul, » Nous nous arrêtons là
parce que ces dernières lignes expriment
~LLEÏ
!.es Mnstnes chimiqMsà FExposttMa umerseUe.
(FiM)'le Numérodu 17 septembre.)
H.
Ch!ere et bt&ncMtMent–Kitre et empêtre.
Emgtrata chtmt
TF~mnin et t~MMttge dex eMtr~ ())
Les trois iabrications de la soude, de
l'aGide sulfurique et du chlore marchent
toujours ensemble. L'une ne peut exister
sans les autres dans l'état actuel de la
fabrication.; Il faut de l'acide sulfurique
pour décomposer le chlorure de sodium
et faire de la soude. Et d'autre part, tou-
tes les fois qu'on décompose du chlorure
de sodium .on met du chlore en liberté
cous forme d'acide chlorhydrique. Et cette
production est fort importante, car Ber-
thollet a découvert que le chlore blanchit
tous les corps et tous les tissus d'origine
végéta.le ou animale.
La fabrication de ce corps vient de subir
des perfectionnemens très importans. On
sait que,pourpréparerduchloreavec l'acide
chlorhydrique, il faut traiter cet acide par
le bioxyde de manganèse; produit Solide
noir dont le prix est re!ativement élevé.
Dans cette réaction, une partie du chlore
est mise en liberté, une autre partie rem-
place l'oxygène dans la combinaison man-
l
f)) La description détaliiée de tous les proe'rés
enect.Hés par les industries chimiques pendant
ces deraièMs années ~st faite axée une grande
exactitude dans les rapports publiés successive-
ment par M. Kopp dans )e ~K~ ~c~~M.
'us renvoyons à ces articles le lecteur désireux
t'approfondir ces questions.
un sentiment qui est commun à tousses
Anglais, et qui.les porte à voir la Russie
derrière l'émir de Caboul. L'émir, d'après
eux, n'a été qu'un instrument inconscient
entre les mains des Russes, et, s'ils veu-
lent se venger sur le premier, ils enten-
dent bien par là se.venger en même temps
des seconds. Les Russes n'ont peut-être
pas assez calculé à quel point l'opuHQn
est jéxcitée en Angleterre par les der
mers éyénemens. L'orgueil anglais n'a
jamais été médiocre, mais il .l'est
maintenant moins que jamais sa sensi-
bilité est extrême, et la moindre égràti-
gnuré devait être ressentie comme une
atteinte violente. En dehors de la ques-
tion d'amour-propre, il y a la question
d'intérêt. L'Afghanistan n'est plus au-
jourd'hui qu'une frontière entre la Russie
et rAngteterre, et il s'agit' de savoir la-
quelle des deux puissances sera maî-
tresse, dans un temps donné, des influen-
ces politiques ou des positions stratégi-
ques dont cette frontière se compose. Ou
)ira plus loin l'article prodigieusement em-
brouillé e.t di~us dans lequel le A~,
journal russe, s'efforce d'expliquer pour-
quoi !a Russie a envoyé une ambassade à
Caboul, et bien un qui en comprendra un
seul mot Les Anglais n'ont vu qu'une
chpse, c'est que les Russes étaient à Ca-
boul, à la porte même de leur territoire,
et ils ont voulu y être aussi. Ils le veu-
lent dorénavant avec plus d'énergie en-
core et ils annoncent même l'intention
de faire partir les Russes et de se mettre à
leur place. Pourtant, les mêmes journaux,
après avoir accusé la Russie, cherchent à
la mettre hors de cause. L'Angleterre, di-
sent-i)s, n'en veut qu'à l'émir de Caboul.
Malgré la contradiction qu'il y a dans ce
langage, on ne saurait désirer trop vi-
vement, dans l'intérêt de l'humanité, que
la querelle soit en effet circonscr. te entre
l'émir et son puissant voisin du Sud-Est.
Dès lors, la solution ne saurait être
douteuse. L'Angleterre a fait autrefois des
expéditions malheureuses contre l'Afgha-
nistan, expéditions mal préparées et mal
conduites qui pe pouvaient pas réussir,
et qui ont fatalement échoué mais, cette
fois, les mesures seraient mieux prises, et
le succès serait certain. Si la guerre se
développait et mettait l'Angleterre dans la
nécessité de faire un grand enbrt, le résul-
tat pourrait en être, comme le dit le ..S?
ghanistan. It est ptus vraisemblable que
l'Angleterre se contentera d'infliger un dur
châtiment à Sheere-AIi etde s'emparer des
passes principales qui servent de clef à
l'Afghanistan. Maîtresse de ces passes,
l'Angleterre le serait moralement du pays
tout entier, et elle n'aurait plus rien à
craindre des intrigues qui s'agiteraient à
CabouL Si la guerre éclate,–et les mou-
vemens de troupes que l'on signale déjà
ne le font que trop présumer, il faut
souhaiter que la Russie n'y prenne point
part, etque tout se termine, de !a part de
l'Angleterre, par des mesures de précau-
tion de la nature de celles que nous ve-
nons d'indiquer. Matheureusement, lors-
qu'un fléau est déchaîné, il est difficile de
lui assigner le champ de son action; et,
dans l'état psychologique où sont en ce
moment et la Russie et l'AngIetere, nul
ne peut prévoir jusqu'où s'étendraient les
ravagés de la guerre.
Dimanche prochain, 29 septembre, doi-
vent avoir Heu deux élections législatives:
l'une dans l'AUier, pour élire un député
en remplacement de M. Laussedat, et l'au-
tre dans le RhQne, pour le remplacement
ganique et forme du chlorure de manga-
nèse. Cette formation du chlorure de
manganèse constituait une très grande
perte. On perdait du chlore, et on ne
savait que faire de ce chlorure de man-
ganèse. Depuis longtemps on avait pro-
posé de transformer le chlorure en
bioxyde de manganèse et de régénérer
ainsi la matière première de la fabrica-
tion du chlore. Plusieurs procédés très
élégans et très ingénieux en théorie
avaient été proposés, mais ils n'ont pas
supporté l'épreuve de la pratique. Un
seula survécu et a prospéré, c'est celui
de M. Weldon. Ce procédé de régénéra-
)ji6n du manganèse consiste, en principe,
à traiter les solutions du chlorure de
manganèse par un lait de chaux, en ai-
dant la réaction parl'insuuation conti-
nuelle d'une grande quantité d'air. De
cette façon, l'oxydation du manganèse
donne du bioxyde qui servira à de nou-
velles opérations. On verra les différentes
phases de cette fabrication dans la section
anglaise. En France, elle est déjà em-
ployée dans les établissemens Malétra et
dans la Société d'Âlais et de la Camargue.
M. Kuhimann, de Lille, se sert d'un pro-
cédé analogue qui donne des oxydes de
manganèse chargés de fer, très bons pour
I& métallurgie, mais qui ne sont guère ac-
ceptés par les fabricans d<* produits chi-
miques..
M. Deacon avait proposé un procédé de
fabrication du chlore qui a fait beaucoup
de bruit dans le monde industriel on est
unanime à le'trouver très ingénieux, mais
personne n'a jamais pu l'utiliser. M. Dea-
con faisait arriver de la vapeur d'eau et
d'acide chiorhydrique dans des chambres
en terre réfractah'e remplies de boules
d'argile enduites de'sulfate de cuivre. De
cette façon, il se formait du chlore sans
avoir besoin de recourir &u bioxyde de
de M. Durand. Dans les deux circonscrip-
tions, il ne s'est produit jusqu'ici que des
candidatures républicaines; mais elles sont
nombreuses, etiesrépublicains semblentse
considérer comme assez forts pour se divi-
ser. C'est ainsi que dans l'Allier nous nous
trouvons en présence de trois candidats
républicains qui se sont engagés, il est
vrai, à se retirer au second tour de scru-
tin devant le plus heureux des trois.
MM. Datas et Gabriel Vigne ont afEché
dans leur profession de foi le programme
radical le plus complet, à ce point complet
qu'il est absolument identique dans les
deux circulaires et que les électeurs radi-
caux peuvent indio'éremment voter pour
M. Datas ou pour M. Vigne, et nous leur
conseillons de s'épargner l'embarras du
choix. A notre avis, MM. Datas et Vi-
gne manquent complètement de sens
politique .et se recommandent comme
tels au même degré. M. Gabriel Plain-
chant', conseiller général, paraît être, au
contraire, un homme modéré, conciliant.
digne (lu suS'rage de ceux qui estiment
que la république, après avoir été fon-
dée .par la sagesse, serait mal défendue
par là folie. Dans le département du
Rhône, trois candidats aussi nous ne
parlons p~s de Rochefort dontles journaux
radicaux et cléricaux nous ont entretenus
pendant quelques jours sans doute pour
tuerie temps. Le comité central qui a di-
rigé avec succès les précédentes élections
présente la candidature de M. le doc-
teur Ghavannë, républicain fervent, qui
devrait réunir tous les suûrages mais,
à côté des électeurs sérieux, il y a les
fantaisistes qui courent au dernier endroit
où l'on a fait du bruit pour témoigner leur
admiration à l'auteur du tapage. C'est
ainsi que M. Habenek, ex-sous-préfet de
~Carpentras.aété élu candidat par une
réunion qui s'intitule Comité radical indé-
pendant. M. Habenek ayant été, de l'a-
veu de toute la presse républicaine, un
maladroit sous-préfet, a trouvé des gens
empressés à le prendre pour les repré-
senter c'est affaire de goût. Hier encore.
M. Habenek s~ excusait presque de sa lettre
au supérieur des Dominicains et plaidait
les circonstances atténuantes. Aujour-
d'hui il se redressse et dit fièrement II
faut que l'Etat prenne l'Eglise au collet
Nous craignons que M. Habenek ne
soit pas mieux dans son rôle comme
député que comme sous-préfet, car les
députés pas plus -que les sous-préfets
ne sont faits pour prendre les gens au
collet. Ils laissent ce soin à d'autres. En-
6n, un autre Comité non moins radi-
cal et dépendant de M. Favier, relieur,
a choisi pour candidat M. Castanier, in-
géuieur. La ~e/~M~~Mc /?'licite de ce que le suffrage universel n'a
plus à choisir qu'entre candidats républi-
cains. « C'est un progrès nouveau, dit-
n elle, qui est dû à sa fermeté constante,
a et c'est aussi pour lui une responsabi-
') lité nouvelle. La .K~oM~~Me /?'~ne doute pas que le suffrage universel
ne se montre à la hauteur de sa responsa-
bilité il faut du moins le souhaiter.
Londres, le 25 septembre.
Le N<
La mission a été dissoute.
a 8,000 hommes partiront dans trois jours pour
renforcer la garnison de Guettah.
s On considère comme certain que les troupes
s'avanceront de ce dernier point sur Gandahar,
ce. qui couperait les communications entre Ca-
boul et Hérat.
:l7 Z, -7
manganèse. Dans cette fabrication, tout
marchait à. merveille pendant les pre-
miers jours de l'installation; mais, après
un mois ou deux d'exercice, les appareils
ne fonctionnaient plus. M. R. Hasenclever
nous a montré que ce défaut était causé par
l'action de l'acide sulfurique que les bou-
les d'argile ne retiennent pas, et qui alors
empêche la réaction de s'opérer. Aussi
depuis deux ans on a abandonné un pro-
cédé qui à sa naissance avait causé un
véritable enthousiasme. Dès 1875, il était
jugé: tandis que le procédé Weidon don-
nait en Angleterre 6,000 tonnes de chlo-
rure de chaux, le procédé Deaconn'en
donnait que 500. Grâce à la méthode Wel-
don, dans la fabrication de la soude on a
comme produit secondaire une tonne de
chlorure de chaux avec 60 quintaux de
chlorure de sodium. C'est là un immense
progrès.
Le chlore ne peut pas être toujours
employé sous forme de gaz ou de solution~
pour la désinfection et le blanchiment
aussi le transforme-t-on en chlorure de
chaux, en le faisant pénétrer dans des
chambres en maçonneries garnies de ta-
blettes sur lesquelles on étend de la
chaux calcinée.
Le ~MC~~ern~ du coton et du lin s'o-
père à l'aide du chlorure de chaux on
enlève d'abord les matières grasses qu'ils
contiennent par des lavages à l'eau de
chaux et à la soude. Ces opérations suc-
cessives se font maintenant très rapide-
ment et très économiquement, grâce aux
nouvelles machines. Concurremment avec
le blanchiment au chlore on se sert du
blanchiment sur le pré. On étale au so-
leiiles corps à blanchir sous l'influence
de la lumière, l'eau donne naissance à de
l'ozone, ou à tout autre corps oxydant qui
détruit la matière colorante. C'est aussi
par oxydation qu'agit le chlorure de chaux.
En même temps 6.000 hommes se rendront à
Kohat ils entreront dans l'Afghanistan par la
valIéedoKurum.
Une troisième colonne traversera la passe de
Khaïber.~ »
Une dépêche de Simta adressée au Da~y ~~M
annonce que l'émissaire du vice-roi à Caboul a
été rappelé.
Dans le cas d'invasion de l'Afghanistan, la passe
de Khaïber sera évitée.
On n'a pas l'intention d'attaquer Caboul, mais
probablement d'effectuer une démonstration pour
montrer a l'émir qu'il n'a aucune chance de se
concilier par un traitement amical les tribus de la
frontière.
De son côté, le Dan~y ~M< dans une dé-
pêche de Simia, annonce que les négociations pour
détacher de Sheere-AU les populations de Kha'iber
avancent; on a l'espoir qu'elles réussiront, car
ces populations se sont déjà attiré le méconten-
tement de l'émir par la manière amicale dont
elles ont reçu la mission anglaise.
On télégraphie de Berlin au ;S<
sie a déclaré qu'il lui était impossible de céder
aux réctama.tions de l'Angleterre relativement à
la mission russe à Caboul, et qu'elle ne voyait
pas de raison pour abandonner son intention
d'installer dans cette ville une ambassade russe
permanence. &
T6MarfapMe pptv~
(Sofvica téMf~a.phique de t'&~ance -~T!m )
Constantinople, le 24 septembre, soir.
La concentration des troupes russes à Andri-
nople se fait activement.
Des troupes russes sont embarquées à Bour-
gas.
Une brigade turque a quitté Boulair elle occu-
pera Thardagh et Hodosto aussitôt que ces piaces
auront été évacuées.
La Russie conteste à la Porte le droit d'en-
voyer un commissaire pour l'organisation de la
Roumétie.
Le Monténégro insiste de nouveau pour une
rectmcation de frontières. Cette principauté re-
met son armée sur le pied de guerre. La coopé-
ration de la Serbie lui serait assurée.
Une convention est négociée entre le Monténé-
gro et la Grèce.
Constantinople, le 25 septembre.
Pertew Enendi a été nommé commissaire otto-
man pour l'organisation de la nouvelle admini-
stration de la Bulgarie.
Londres, le M septembre.
On télégraphie de Constantinople au yMKM
« Khéredine Pacha, ancien premier ministre du
bey de Tunis, a été désigné au Sultan comme un
homme ca~ble de réorganiser la Turquie.
& Le Sultan lui a demandé de lui faire connaître
ses vues sur cette réorganisation. & `
Le Daily .A~M publie une dépêche de Vienne
d'après laquelle il a été délimtivement décidé
d'ajourner les opérations vers Novi-Bazar jus-
qu'au printemps prochain.
Le N~~eM annonce, par une dépêche de
Constantinople. que la notte anglaise se rendra
dans la baie d'Artaka vendredi ou samedi pro-
chain.
Berlin. le 25 septembre.
La Con'MpoM~
la un de la semaine.
Semlin, le 25 septembre.
Le prince Milan a rappelé de Cartsbad. par le
télégraphe, M. Ristitch. ministre des auaires étran-
gères à Belgrade, pour le charger de la formation
d'un nouveau cabinet.
Le représenMnt de la Roumanie a été nommé
ministre résident prés la cour de Serbie.
Rome, le 2S septembre, 7 h. M m. soir.
L'e se déclare autorisée à démentir la nou-
velle télégraphiée par le correspondant viennois
du T~M~M, annonçant qu'une bande de 500 vo-
lontaires s'était formée sur la trbntière autri-
chienne.
New-York, le 24 septembre.
La Convention républicaine a adopté Tin pro-
gramme favorable à la reprise des paiemens en
espèces.
Les officiers et l'équipage de la frégate FMx~o
sont logés dans l'arsenal de Brooklyn; les mate-
lots ont reçu des vêtemeas.
Gonxalës, le Président de Saint-Domingue, s'est
rendu aux insurgés.
Un gouvernement provisoire a été étabIL
New-York, le 25 septembre.
L'ouverture du Congrès mexicain a eu lieu le
18 septembre. Un Message du Président Por-
phirio Diaz déclare que le gouvernement mexi-
cain a agi de bonne foi envers les Etats-Unis. Il
a fait de son mieux pour remplir ses devoirs in-
ternationaux. Si les négociations pour fe protec-
torat militaire, américain et mexicain, sur la
frontière de Rio-Grande ont échoué, c'est parce
Z, · · .w.`.
M. Kolbe a démontré que la. matière co-
lorante s'empare de son oxygène et le
transforme en chlorure de calcium. On a
proposé en vain plusieurs substances
pour remplacer le chiorure de chaux.
M. Tessié du Motay a vu échouer ses
permanganates et ses sulfures alcalins.
Les Sbres animales, la laine et la soie
sont blanchies par l'acide sulfureux ou un
sel de cet acide le bisulfite de soude. On
décompose peu à peu ce sel par l'acide
chlorhydrique qui met en liberté l'acide
sulfureux dont l'affinité est faible. Après
ce traitement, si la fibre animale est en-
corejaune, on cache cette teinte par un lé-
gerazurage au carmin d'indigo ou au bleu
d'aniline. Pour décolorer certaines soies
sauvages appelées tussah, on est obligé
d'employer des substances plus énergi-
ques. M. Tessié du Motay a proposé avec
succès le bioxyde de barium qui est uti-
lisé par les teinturiers de Lyon et de Pa-
ris. On verra les beaux échantillons qu'ils
ont envoyés à l'Exposition. M. Charles
Girard décolore ces soies sauvages à l'aide
d'un mélange d'eau oxygénée et d'hypo-
chlorite d'ammoniaque.
La paille ordinaire est blanchie à l'aide
de l'hyposuinte de soude, additionné d'a-
cide sulfurique. On peut aussi la décolo-
rer avec le soufre. Les articles nns, comme
la paille d'Italie, sont d'abord plongés dans
un bain d'acide oxalique, puis on les passe
au soufre. La paille de luxe est frottée
avec un morceau d'écorce de citron qu'on
a trempé auparavant dans le soufre en
fleur.
Le nitre ou nitrate de soude est un
produit très employé par l'industrie. C'est
en le décomposant que l'on prépare l'a-
cide nitrique et Feau régale. M. Boussin.
gault a démontré ses bons effets sur la
végétation, et les agriculteurs anglais l'u-
tilisent beaucoup comme engrais il peut
que le gouvernement américain a refuse dé reti-
rer les ordres qu'U avait donnés au général Ord.
Le Mexique, ajoute le Message, désire être en
paix avec toutes les nations, surtout avec lés
Etats-Unis. <
BOURSE DE PARIS
~têtMre te 24 te 2S- H~mtxé. tKttMé.
Comptant. 76 2!! 76~S.to..
Fin couj'. 76221.2 76271/2 < S.
s c/e
Amortissable.
Comptant. 80 20 8025. 5.
Fincour.80121/2 S0i2t/2
'tt/eo/e
ComptantlQ6 60.10625.~ .35.
50/0
Comptann~,8Q.3M.
Fîncour.n38!tl38S.
BBTITE BOURSE DB SQIR.
Emprunt ,5 0/0. « fr. 70, 7N, 721/2.
30/0. 76fr.0.
3 0/0 amortissable. 80 fr. 12 i/2,13.
IntéFteure. 13S/8,tl/16.
Banque ottomane.. S03fr.l2i/2.
Hongrois 6 0/0. 74~,1/8.
Eg.~P.Uen)ies 60/0.. 285 fr. 621/2.
Le Pape a adressé au cardinal Nina une lettre
qui contient le programme de la politique du
Saint-Siège.
La lettre rappelle avec douleur la mort du car-
dinal Franchi. Eue loue l'habileté dans les affaires,
la fermeté et l'esprit du cardinal Nina, auquel le
Pape s'adresse en lui faisant connaître ses idées.
Le Pape rappelle qu'aussitôt son élévation au
trône pontifical il a adressé à tous les évoques
une encyclique déplorant les désordres de la so-
ciété actuelle et exposant les bienfaits de l'Eglise
qui possède encore aujourd'hui toute sa force
pour guérir les plaies morales de la société.
Le Pape, guidé par ses sentimens, s'est adressé
aux chefs des nations, même à ceux qui ne sont
pas liés au Saint-Siège par les attaches de la re-
ligion catholique, les invitant à ne pas refuser a
l'Hgtise leur puissant appui. Le Pape s'est adressé
en conséquence à l'Utustre empereur de la na-
tion allemande. laqueUo, à cause des difficiles
conditions faites aux catholiques de ce pays. ap-
pelait particulièrement la soltioitude du S~int-
Siége..
« Cette démarche, écrit S. S., inspirée uni-
quement par lé désir de donner de nouveau la
paix religieuse à i'AUemagne. a été accueillie fa-
vorablement par l'empereur et a eu le bon effet
de faire entamer des négociations amicales dans
lesquelles notre attention n'a pas été d'obtenir
une simple trêve, mais une paix vraie, solide et
durable.
& L'importance de ce but, justement appréciée
par la haute sagesse de ceux qui tiennent dans
leurs mains les destinées de J'empire, les conduira,
nous en avons ta confiance, à nous donner une
main amie pour l'atteindre.
L'Eglise, sans doute, serait heureuse de voir
la paix rétablie en Attemagne mais l'empire en
serait non moins heureux, car, les consciences
étant pacifiées, il trouverait, comme autrefois.
dans les fils de l'Eglise catholique ses sujets les
pius fidèles et les plus généreux.
Notre attention se porte aussi vers les pays
de l'Orient, où les événemens.préparent peut-être
à l'Eglise un avenir meilleur.
» Le Saint-Siège fera tout son possible pour fa-
voriser les intérêts de la religion dans ces pays.
Notre but est donc d'exercer l'action bienfai-
sante de l'Eglise et de la papauté au milieu de la
société actuelle tout entière.
& Le cardinal Nina, continue la lettre pontifi-
cale, devra encore porter son attention la plus
sérieuse sur la situation difûcile créée au Souve-
rain-Pontife on Italie et à Rome par suite de la
spoliation qui 'lui à fait perdre son pouvoir tem-
porel. »
Le Pape déclare ensuite qu'il ne veut pas s'é-
tendre sur les droits du Saint-Siége, ni sur les
inquiétudes des catholiques à la vue de leur pare
privé de liberté.
Mais il ne peut se dispenser de faire remarquer
que, tandis que le pouvoir spirituel a besoin,
dans les conditions actuelles, d'une liberté très
complète, il rencontre, au contraire. des empié-
temens qui -rendent le gouvernement de l'Eglise
universelte très difûcile.
Le Pape rappelle à ce sujet les plaintes de
Pie IX sur la suppression des corporations reli-
remplacer l'ammoniaque, surtout pour la
culture de la betterave. MM. Kuhimann et
Barclay ont vu aussi qu'il était très utile
dans la culture du blé et du foin. Il en-
tre encore dans la composition de certai-
nes poudres, mais il est trop peu inilam-
mable pour servir à la poudre de guerre.
Tout le nitre employé vient de l'Améri-
que du Sud et surtout du Pérou, où d'é-
normes gisemens ont été découverts en
1821 par le naturaliste Mariano de Rivero
dans les deux provinces d'Atacama et de
Taracapa. Les autres g'isemens se trou-
vent au Chili et en Bolivie. Le minerai de
nitre, ou caliche, contient une très grande
quantité de sel marin. Selon les usages
auxquels on le destine, on le livre brut ou
on le raffine en le soumettant à des cris-
tallisations successives le sel moins so-
luble se précipite le premier. L'exploita-
tion de ce produit va sans cesse en aug-
mentant. En ')872, le Pérou exportait
par le port d'Iquique 4 millions de quin-
taux, maintenant il en exporte plus de
7 millions de quintaux par an. (Le quin-
tal espagnol est la 22° partie de la tonne.)
Autrefois, cette exploitation était faite par
dés Anglais et des Allemands répandus
sur la. côte; mais le gouvernement péru-
vien a résolu de monopoliser ce com-
merce entre ses mains; il a exproprié les
.terrains et les mines pour une somme de
cent millions de francs. Depuis cet évé-
nement, le nitre est frappé d'un droit d'ex-
portation de 60 centimes, et cette mesure
a fait hausser sensiblement les prix.
A côté des magninques échantillons de
nitre exposés par le gouvernement péru-
vien et par quelques iabricans angtais, on
verra aussi des cristaux de M~~<°, on
nitrate de potasse, qui est un produit ac-
cessoire du raffinage du nitre. Le salpê-
tre sert à fabriquer la poudre de guerre
et toutes les poudres en général, les feux
lieuses, le recrutement de l'armée, l'établisse-
ment à Rome d'églises et d'écoles hérétique~, et'.
une instruction sans foi.
Le Pape se plaint de là nécessité de l'exéquâ-
tur du gouvernement pour la nomination des
évoques, du refus du gouvernement de reeonnaï- <)
Le Pape nie que le patronage royal donne des'
droits contraires à ceux de l'Eglise.
Ee Pape conclut en déclarant que, dans ces
conditions déplorables, il n'ignore pas quels sont
les devoirs de son ministère apostolique.
(BSTM.)
L'enseignement secondaire, classique
ou spécial, ne se donne pas seulement
dans les 81 lycées et les 2S2 collèges com-
munaux, mais encore dans un grand
nombre d'étabtissemens libres, soit laï-
ques, soit ecclésiastiques, dont !e cninre
s'élevait à 803 au 31 décembre 1876,
terme auquel s'arrête le présent rapport
de M. Bardoux. Ce cRinrë était bien p'tus
considérable en 1865, à l'époque du rap-
port de M. Duruy, et bien plus en-
core en 1854. A cette dernière époque,
le nombre des établissemens laïques était
de 825; en 1865, il n'était plus que de
657 en 1876, il est tombé à 494. A la
première de ces époques, le chinré des
établissemens ecclésiastiques n'était que
de 256 à la seconde époque, il montait à
278 à la troisième, c'est-à-dire en 1876,
il était de 309. Le petit tableau ci-dessous
fera mieux ressortir la décadence des
premiers et le progrès des seconds
1854. tSM. 1876.
Etablissemens laïques. 82S 6S7 7 494
ecclésiastiques 2S6 278 309
On voit ainsi clairement que dans l'es-
pace de vingt-deux ans (1854 1876) le
nombre des établissemens laïques a décru
de 331, soit de 15 en moyenne par année.
Si cette décadence alarmante devait se
continuer dans les mêmes proportions, il
suffirait d'un laps de trente-trois années
environ pour les voir tous disparaître. Au
contraire, les établissemens ecclésiasti-
ques n'ont cessé de s'accroître leur
nombre s'est augmenté de 53 dans la pé-
riode de 1854 à 1876, dont 22 de 1854 a
1865, et 3t de 1865 à 1876. Il y t'
a donc ici progression croissante. T'el
est l'enet palpable de la fameuse loi du
15 mars 1850; ses auteurs ont complète-
ment atteint leur but: l'accaparement pro-
gressif de l'enseignement libre par les
écoles, soit épiscopales, soit congréga-
nistes, les seules maisons ecclésiastiques,
comme on le verra plus bas, qui soient
en progrès.
Si nous comparons maintenant non
plus le nombre respectif des étaMisse-
mens de chacune de ces deux catégories
mais celui des élèves, nous constaterons
qu'en 1865 le nombre total des élevés
était de 77,906, dont 43,009 dans les mai-
sons laïques et 34,897 dans les maisons
ecclésiastiques les premières gardaient
encore alors l'avantage, tandis qu'en 1876
sur 78,065 élèves, elles n'en ont plus que
31,249, et leurs rivales 46,816. La pro-
portion se trouve donc entièrement ren-
versée, et même avec une grande supé-
riorité du côté des établissemens ecclé-
siastiques.
Parmi ces derniers. les uns sont placés
sous l'autorité des évêques; les autres
appartiennent aux diverses congrégations
enseignantes. Le progrès a été le même
dans les deux catégories. Les écoles épis-
copales, qui n'étaient qu'au nombre de 7&
en 1865, avec une population de 9,107 élè-
ves, étaient au nombre de 91 en 1876, avec
d'artifice et les fusées de guerre. On le
prépare en traitant le nitrate de soud&
par le chlorure de potassium. Les plus
grandes fabriques de salpêtre sont celles
de Simmering, près de Vienne; de
Swesda, à Saint-Pétersbourg; et de la
Compagnie Verzyll, aLouvàin.
Nous avons vu que l'agriculture em-
ployait avec succès les sels ammoniacaux
et surtout le nitre pour remplacer les en-
grais natuiels eHe consomme aussi une
quantité considérable de composés phos-
phorés, appelés ~e~o~~M. Th. de
Saussure reconnut le premier, en 1804
que les végétaux renfermaient une grande-
quantité de phosphates. A partir de ce
moment, on se servit d'os broyés pour ré-
générer la terre. Mais c'est le due de
Richmond qui démontra aux agriculteurs
la nécessité d'employer les phosphates.
fossiles provenant des giscmens naturels
et connus sous le nom de nodules, phos~
pbontes ou coprolithes. On verra ces di-
vers minerais dans les dio-érentes an-
nexes agricoles. Du reste, ce n'est pas ?
minerai même que l'on emploie, parce
-qu il n'est pas assez assimilable parla terrf~
Depuis quelques années on a commercé
en Angleterre à transformer les phospha-
tes insolubles en phosphates soluMes ou.
superphosphates, par l'action de l'acide
sulfurique. Eti'on traite ainsi la poudred'os
ou les phosphates de France, d'Allema-
gne, d Espagne, de Portugal. Le Portugal
exporte chaque année une quantité tou-
jours croissante d& phosphates de chaux
en 187b. est arrivé au chinre de 4,479
La Suède se sert sur une st vaste=
échelle des superphosphates, qu'elle eS
Knporte de grandes quantités quoiqu'el~
en produise plus de 2 nullioQs de qumtMy.
par an.
On &vait proposé de remplacer t'aide
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 72.74%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 72.74%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k460573b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k460573b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k460573b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k460573b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k460573b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k460573b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k460573b/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest