Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-08-05
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Description : 05 août 1878 05 août 1878
Description : 1878/08/05. 1878/08/05.
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Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
MM S ÂMT
fae des Prati'es-SfUEt-Gerniam-l'Â.~xeMois, i7.
FS.:X E5B a.'AE@Ki~~B~T
<. Un an. Six mois. Trois Nt DÈpMteNtens. 80 f?. 4!) &. 20 h.
~&is.« ?2!'r. 36.&. t8f?.
Les abonneaieM paji.eat des i" et !6 d<
cba.qs.emois.
?'~~paB'teKseEHB~.Bta sBas~B' ~@ eea4.
în â.eH:~eia, ;tpnlv T.o Co'M'6e aail c°, _forei$"
aewsp&4persofrice,Grosham strëet, G. ?<().:
SSS. Seutzy, m&w!~ etC',),Fmch!aneCo!Tthil:.
E..G. L ndon'; SN. W. ~eBM& et S~
~S8.StraNd,w.C..London.
ABniXoMes, à FO/t! ~~M!43, ra~de!&
Madetem'c, Sans Ie~ kiosques e': dans isa bi-
bUctDéqMes dfs eares de chomms de fe? be'ces
A-VaIparaiso (Chili), chez M. Orestes L. TomeN.
ÉDITION DE PARIS.
rQLITIQUE~ ,ET'
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MM S AMT
t 878~
~N S'A~ûNNR
oaB'etgi~e.'esiistMo.
d&ns te Laxembeurg, en'Turqo.~
sB Saissa, en Syrie, en Roumanie et dans les
régences du Mmoc et de la Ttinisip
en China et au Japon;
~a croyen d'une valeur payalite & Faris an 6<
iBândats-poste, soU mternationa.ux, soit fraD~tUt
e~ damB tous tes pays du Nord
c&ez tous tes dh-soteurs de poster;
et dans tous !e~ autres nays,
~&rrsBvoid'!?~e~aie'j!jfpay&5ieaPeriS.
ï.eaa:mûaco~E
~@x SSaa. S'ase~oy, B~~te 9~ ?,
S,pIaca.dëts'Bo!;u'se,
9t M bureaH 9
PAMS
DMtANCHE 4 AOUT
Le comité sénatorial des droites n'a pas
voulu rester sous le coup de la condam-
nation anticipée qui l'avait frappé.Plusieurs
journaux ont reproduit hier une petite Note
anonyme par laquelle clés délégués des
groupes conservateur des deux Chambres
qui ont été désignés en vue des élections
.sénatoriales » annonçaient solennelle-
ment au monde étonné qu'ils s'étaient
réunis et constitués. Quels sont ces délé-
gués ? Nous l'ignorons. D'où leur vient leur
mandat? Mystère. Le comité des droites
est né modestement dans l'ombre, et son
apparition est enveloppée d'une obscurité
qu'il est encore impossible de percer. Ce
ne sont même pas les « ténèbres visibles M
de Milton. On ce voit rien à travers l'ex-
trait de naissance du nouvel état-major
réactionnaire. Jadis, le berceau de pa-
reilles institutions était entouré de bon-
nes fées qui leur prédisaient des destins
brillans. Les unes affirmaient que toutes
les quereltes de partis allaient être
oubliées et que le faisceau des droites
serait désormais indissoluble à ces
promesses d'abnégation, les autres
ajoutaient des promesses de succès.
Nous sommes unis et nous serons
forts, répétaient à l'envi les légitimistes,
les constitutionnels et les bonapartistes.
Aujourd'hui, tout est changé. « Quand
même les din'érentes fractions de la droite
parviendraient à résoudre victorieusement
les premières difficultés, disait il v a
deux joars Soleil dans un style d'une
inconte'stable naïveté politique et gram-
maticale, nous sommes, persuadés que
le comité sénatorial des droites demeu-
rerait absolument inefficace sur les élec-
teurs des dëpartemens.HZ'CM~ n'é-
tait pas moins iormel dans l'expression
de son scepticisme. « Sans avoir contre
les comités directeurs aucune espèce de
parti-pris, disait-il, nous ne sommes pas'
éRognés de croire qu'il vaut mieux tra-
vai)lér de près et sur placer. Si les élec-
teurs cnoisissent des sénateurs qui soient
des nôtres, des candidats impériatistes,
des candidats conservateurs, il va sans
dire que nous n'aurons pas le courage de
nous en afSiger. Mais ce ne sera, pour
ainsi dire, qu'une question de sentiment
et d'amour-propre. Au point de vu~ poli-
tique, il ne nous est pas démontré le
moins du monde qu'un succès passager,
qui aurait pour résultat de laisser la ma-
jorité du Sénat aussi ûot.ta.ute qu'elle l'e~t
en ce moment et d'entretenir par cela
même, dans la grande masse, des illusions
dangereuses, fût pour notre cause d'un
grand secours. »
C'est avec ces sentimens découragés que
les'din'érens groupes de la droite ont orga-
nisé, ou plutôt ont accepté l'organisation
d'un comité central chargé de diriger la cam-
pagne électorale. Personne ne croit sincère-
ment à la victoire, et ceux qui pourraient
être tentés d'y croire ne sont pas éloignés
delà redouter. A quoi bon? disent-ils.
Quelques succès partiels ne nous donne-
raient pas la majorité, ils nous impose-
raient. seulement une respousabiiUé dont
nous ne voulons pas. N'est-il pas plus
sage dé laisser marcher les événemens,
de laisser s'écouler le ilôt qui porte en ce
moment la république, et contre lequel
tous nos eubrts conjurés ne pourraient
rien? 2/(M~ ne publie qu'en seconde
page, en petits caractères, en l'accom-
pagnant d'une réserve discrète, la Note
t)BatBBStBEB~!t~Na!s~~œsa~s~Ka~
? MAL m MM
DU S AOUT 1878.
LA SEMAINE DRAMATIQUE
~esc an€oNa)e~Ta
Lundi dernier ont eu lieu au Conserva-
toire les concours de tragédie et de co-
médie. Les noms des lauréats sont con-
nue; its ont été pubUés par Se? jonmanx,
et il me semble que les décisions du jury
ont parfaitement répondu aux sentimens
du public. 11 n'y a pas eu de premier
prix de tragédie. Un second prix a été
donné à M. Guitry qui s'était fait déjà re-
marquer an concours de l'année der~r
mère. Un premier et deux seconds ac-
cessits ont été distribués.Cesontdesnches
de consolation consacrées par l'usage,
mais qui ne prouvent pas grand'chose.
Au besoin, on s'en passerait, et il n'y au-
rait pns b''Ruc des i'~mnie~,i! n'y a. c" Hi p.m'it''r ni se-
cond prix, mais scn!e!nc--E!. des acc.'Sfii:
On'.Tsit. que la trag-édie n'a p-ss L~'Hl~ au
concours de ce'! te ann~c, c.). i! y a, du
reste, loi~ Scmp? qu'au ConSt'rvatou'e dû
moius elle.perd du terrain.
Je n'en dirai pas autant de la comédie,
et'ici c'est, le côté fémuun qui l'a emporté.
Le ~exe barbu est resté au second mn~
maigre le fameux vers
Du c&)~ de !a barbe est, la, [.outc-puissance.
Il n'y a pas eu de -premier prix pour les
hommes, mais le second prix a été par-
tage entre MM. Guitry et Gharley. M. Gui-
try. qui avait eu ic second prix de tragédie,
& joué un fragment da l'Ole de Jacques.
du comité des droites. Z'~MMM et Ca-
~-aKM la reproduisent sans un
mot de commentaire. Le ,SM~ ne la
reproduit pas du tout. Zexprime une approbation et. une sa-
tisfaction sans mélange. Il est tout
heureux de voir, non -pas « la fu-
sion » mais, « la coalition des droites
prête à se reformer. Il nous donne même,
sur cet événement inespéré, de curieuses
informations. Il paraît qu'on s'est mis
d'accord pour mainteair du moins 'en
principe la candidature des sénateurs
réactionnaires sortans. «Cela peut-être dés-
agréable dans quelques départemens, dit
~a~, mais il n'y aurait pas d'accord pos-
sible si on ne s'imposait pas cette règle
comme une règle absolue. » Le journal bo-
napartiste se console d'ailleurs en pen-
sant que les groupes monarchistes unis,
ou plutôt coalisés pendant la lutte, retrou-
veront leur entière liberté après le com-
bat. « Une fois l'élection faite, s'écrie-t-il,
chacun reprendra, au sein du Parlement
ou au sein du département, sa liberté
d'allure et de conduite. »
Ainsi, rien n'est plus clair Si les ré-
actionnaires ce qui est encore fort
douteux marchent d'accord au scrutin,
ils se diviseront de nouveau et recom-
menceront a s'attaquer mutuellement
avec la plus grande violence le lendemain
des électtons. Ce qui nous surprend, c'est
que les gens sensés puissent croire au
succès dans de pareilles conditions. Le
pays ne cherche pas à' obtenir la paix.
avant les opérations électorales. T) s;n)
trop -bien que ces opérations sont une
bataille danSk laquelle tous les partis onf
le droit de se disputer la victoire. Mais
quand le suffrage populaire a prononcé,
quand les bulletins ont parlé, quand le
succès d'un des combattans est proclamé,
il exige qu'on le laisse en repos s'occuper
de ses ànaires et qu'on ne vienne plu~Ie
troubler par de vaines discussions politi-
ques. Conservateur dans le vrai sens du
mot, il se prononce toujours en faveur de
ceux qui lui promettent et qui peuvent lui
procurer l'union et la tranquillité. C'est
pour cela que, dans la folle entreprise du
16 mai, il a donné tort aux hommes im-
prudens qui étaient venus, au milieu
d'une période de calme et de prospérité,
lui inniger le triste spectacle de leurs
discordes et de leurs conflits d'ambition.
Entre les républicains qui ne songeaient
qu'à maintenir etàafïermir tes institutions
existantes, et la coalition des monarchis-
tes qui rêvaient de les renverser sans
savoir au juste ce qu'on pourrait mettre
à la place, son choix a été décisif. Si les
partis n'étaient pas incorrigibles, cette
leçon leur aurait profité. Comment veut-
on que les électeurs sénatoriaux se lais-
sent prendre à un piège auquel le suf-
frage universel a. si habilement échappé ?
Ils ont en face d'eux d'un côté
les républicains assagis par les plus
grandes et par les plus fortifiantes
épreuves unis dans un sentiment com-
mun de patriotisme habitues, par l'exer-
cice rpguiier du pouvoir, aux pratiques
d'un gouvernement d'ordre et de paix et,
de l'autre, un chaos de factions que de
communes défaites ont aigries les unes
confre les autres qui se détestent mutuelle-
ment plus qu'elles ne détestent l'adversaire
commun; qui redoutent la victoire parce
que cette victoire ne pro6 ferait qu'à l'une
d'ciles au détriment de toutes les autres
qui se réservent, dans tous les cas, le
droit de se disputer le butin à travers une
!3S'!B'.SES~BS''a!M~S~BS!~S!SS~e-e~
dans le F~ ?M~ d'Alexandre Humas.
C'est, un tout jeune homme qui n'a pas s
.encore dix-huit ans, mais qui est déjà
formé. Us de la chaleur, une voix agréa-
ble il écoute bien, il est. toujours ~en
scène, et ce sont la des qualités ess&n-
tieiles pour un acteur, je dirais même des
qualités assez rares. Si mes impressions
ne me trompent pas, M. Guitry me paraît
destiné à devenir'un jeune premier de
drame plutôt. qu'un tragédien ou un ac-
teur de comédie proprement dit.
M. Char!ey, qui a pariag-é le second prix
avec lui, a bien dit le rô!e de Sëapiu dans
une scène d&s FMH'< c: yS'c~MK. Il a
une physionomie mobile elle masque'qui
coirvient à un acteur comique. C'est la un
don natu'rel qui est bien p!us souvent
qu'on ne croit le plus uet du bagage d'un
comédien. Un des coscurrcns de la jour-
née de lundi, ~1. Turquetn, qu'il convient
de citer quoiqu'il ne figure point. parmi
les lauréats, a, lui aus-i, un masque des
plus pla'sans. Dans une autre scène des
.FoM~ il donnait la répiique à8capin
et jouait, le rôle de Gér'onte. Lorsque, après
aYoir été roué de coups de bà'on, Géronte
.'=e hasarde à passer s;), të'e hors du sa,c ec
rcco!m?!Ît qu'il est la d'ipe de Scapia, il
t'ailait voir fa. mine eil'u'ce et ahurie de
M. Turquem. Tou'.e ta ~He c~t partie
d'un grand éclat de rire. La. situation y
prêtait !-aus doute, mai:; iaiête de l'acteur
y était aussi pour beaucoup.
J'avous sans nulle difficulté que M. Tur-
quem a été fort médiocre dans le récit
de Carlin du Z~M~ ~on morcsau de
concours, et je crois bien que le grand
répertoire n'est pas du tout ~oa fait. Il
aurait tort. pourtunt de se décourager. Si
sa -véritable p)ace n'est pas à la Comédie-
França~c,. elle pourrait, bien être dans un
théâtre de ~enre, aux Variétés par exem-
ple, ou au~Palaig-Roya).
série indénnie de combats pendant les-
quels l'honneur, le repos, l'existence
même de la France seraient en pé-
ril. L'alternative est trop nette pour
que le jugement du corps électoral
soit douteux. Le comité central des
droites servira peut-être &“ couvrir
quelques manœuvres personnelles qu'on
aurait de la peine à exécuter sans
lui; il ne cachera pas aux électeurs
sénatoriaux des divisions ~qui feraient du
triomphe de la coalition monarchique une
menace permanente pour la p~'ix inté-
rieure et pour la régénération du pays.
tfétKe Bonroe dm (Mmanche.
Emprunt!! 0/0. lllfr. 721/2,70.
3 0/0. 76 fr. 90, 87 1/2..
Extér~espagnote.. 133/4,13/46.
Banque ottomane.. S21 fr., Ml fr. 87.
Ottomane 1873. 87 fr.
Florins (or). 6~18/16,66.
Hongrois 6 0/0. 79 fr.
Egyptiennes 6 0/0.. 260fr..261f)-.2S. `
Nous recevons de nos correspondans les
dépêches suivantes
« Londres, le 4 août, midi.
)) Le discours prononcé hier soir à Mansion-
House par lord Beaconsfield est appelé à un
grand retentissement. A huit jours d'iater-
valle, le premier ministre a ouvert et clos en
quo)que sorte la discussion de la Chambre
des Communes sur la po'itiqUe extérieure.
') Le discours d'hier contraste par le ton
modère et conciliant avec )es ~~c~M anté-
nianna Fnnne nnw. 7.1 D.7,7 n_
"'V" u uc
constate, durant la crise, et destinés à servir
de cris d'alarme. L'orateur croit la paix du-
rable, parce qu'elle est prontable pour chaque
puissance sans être humiliante pour per-
sonne.
a L'allusion au. parti militaire russe dont
les menées sont arrêtées sera fort remarquée,
ainsi que la déclaration concernant les rela-
tions des diverses puissances~ qui sont essen-
tiellement amicalps.
)) Lord Beacons&eld a réitéré les assurances
destinées à calmer, les susceptibilités de la
France. La convention avec la Turquie con-
tient un engagement formel du Sultan en-
vers l'Angleterre au sujet des réformes. Une
fois l'ordre et la tranquillité'rétablis en Asie
par les soins du go'ivei'n~ment angfais, i'ora-
tenr compte sur l'Europe pour exploiter le
champ de richesses ouvert par l'Angleterre.
Berlin, le 4 août, 8 h. ~o m. soir.
B C'est en parfait accord avec le ministre
des cultes. M Falk, qu'ont ou li~u Fes négo-
ciations de Kissingen.M n'y est aucunement
cruestion d'uue abolition ou d'une modification
des nouveltcs lois ecclésiastiques de l'empi.'e
allemand, mais seulement d'un ~o~~ ~M~m provisoire dont un point, entre autres, eon-
sis.tfrait dàss l'administration~ des diocèses
vacans par des coadju tours dont l'élection
serait laissée aux chapitres diocésains.
a Le vote des ultramontains sera décisif
dans plusieurs ballottages, notamment dans
ce)ni de Hagon. La réélection de M. Richter,
progressiste des plus distingués~ est entre
leurs mains. N
TféMgB'œpMe pR'iv<6e.
(§srTÏce téMgraphtqne do t'agence Ht~M.)
Constantinople, le t"~ août.
(Arrivée seulement tp 4 août, midi.)
La Porte a renoncé a. adresser une protestation
contre l'occupation de la Bosnie; elle s'est dé-
cidée à conjure un arrangement avec l'Au-
triche.
Les Albanais pont résolus a. aider les Bosnia-
que~ dans leur résistance contre l'occupation.
Avant son départ. M. Fonrnier a eu un )ong
entretien avec le Sultan qui l'avait fait appeler.
D:ms cette entrevue, l'ambassadeur de France se
serait prononcé dans le sens d'une prompte so-
lution de la question grecque.
On croit que l'archevêque grec de Salonique
sucoédbra probablement au patriarche grec à
Constantinopla.
Les Russes ont protesté contre le transport de
~
Je ne dirai rien de MM. Michel et Bré-
mont qui se sontpartag~le premier acces-
sit. Ces deux jeunes gens ont de la tenue,
de l'école; mais, ce qui m'a. paru leur man-
quer, c'est l'accent original et personnel.
Cet accent, on ne le trouve pas davantage
chez M. Candé qui a partagé un deuxième
-accessit, avec M. Bregaiat. Je comprends
très bien que le jury s'attache avant tout
& récompenser le travail, l'étude, en un
mot les qualités acquises, et qu'il ne se
risque point a consacrer par une distinc-
tion ofGcielie un avenir fort incertain
après tout. Mais le publie, qui n'assume
aucune responsabilité, a. !c droit de se pla-
cer à un autre .point de vue, d'attacher
moins d'importance à ce qu'il voit qu'à ce
qu'il croit deviner, et la critique a les
mêmes droits à cet égard que le public.
Je dirai donc que M. Bregaint me pa-
raît avoir dans une certaine mesure l'ac-
cent personnel qui manque à beaucoup j
de ses concurrens. Il est, à la vérité, plus
âgé, et c'est la. uae cause de supériorité
dont il faut ten~' compte. Quelques an-
nées de plus doivent avoir une grande
infinence surle talent de jeunes gens~ qui
n'oat pas encore vingt ans. M. Bregaint
avait choisi pour son morceau de con-
cours un fragment du rô!c d'AIceste dans
le ~M~/M'c~. En consultant mes notes,
j'y trpuve ces indications.: débit trop pré-
cipité, bruyans éclats de voix. M. Bré-
gaint a récité en effet la scène d'Alceste
avec Philinte en tragédien plutôt qu'en
comédien et par momens on aurait cru
entendre M. Mounet-SuUy. Le rôle s.'est
trouvé posé ainsi dans un mauvais diapa-
son. A part ce défaut, M. Bregaint a dit
juste, avec une intelligence parfaite des
nuances. Il a ensuite donné la réplique
d&ns des fi'agmens de if~'M .2'M~cr, des
.Me'&y ~6 ~.?~'0~, et de j~o?! ./M~
P:'isoimiCM politiques tjLth~rcs.cu'ectu~ du Varna
par navh'c autrichien.
De nouvelles troupes russes sont, arrivées dans
les environs de San-Stefano.
Constantinople. le 3 août. &h. 20 m. soir.
LaTortc a télégraphié à Carathéodory, son am-
bassadeur à Vienne, ses dernières instructions
concernant. l'occupation de la Bosnie par les
troupes autrichiennes.
Le gouvernement serait sur le point d'adresser
aux grandes puissances une protestation dans
laquelle il déclinerait la responsabilité des cfTets
de l'occupation.
Uagu'se,Ie4août.
Mosfar est en révolution. La plus grande par-
tie des troupes régulières ayant été contrainte de
se. joindre aux révoltes, les autorités, y compris
tes consuls autrichiens a Mostar et a Serajewo,
ont du se réfugier à Mctcovitch.
Constantinopio, le 4 août.
La population de Mostar s'est soulevée.
Un kaïmakam et un mufti ont été assassinés
Un uléma a été nommé gouverneur. On dit que
trois bataillons turcs fraternisent avec les insur-
gés et que trois autres se sont déclarés contre
eux et ont résolu de se joindre aux Autrichiens.
lia seraient partis dans la direction de Metco-
~'vitch pour se réfugier, en cas de besoin, sur le
territoire autrichien.
Constantinople, le 1"'août:, soir.
(Arrivée le <,à4h.) h.)
Dans son entrevue avec M. Foumier, le Sultan
a déclaré que la Porto était pleine de bonne vo-
lonté pour l'exécution des décisions du Congrès
en ce qui concerne la Grèce; mais il a fait ressor-
tir les difficultés qui proviennent surtout de l'at-
titude de la population musulmane en Epire et en
Thessatio.
M. Fournier a-manifesté nettement le désir
d'une prompte solution da la question grecque.
corubrmémont aux décisions du Congrès.
Les escarmouches signalées en Bosnie sont
insignifiantes.
insignifiantes. Constantinop'e, le )" août.
(Arrivée le 4,à4h. soir.)
Recevant une députation do Bulgares habi-
tant Philippopoll qui exprimaient leur regret que,
par suite des décisions du Congrès, Philippopoline
tût pas compris dans la Bulgarie, le général Don-
rlnn nfrRnneaLnli.lne a ;irG_e"e:r. ,7.
l'espoir que d'ici à quetques années ils pourront
voir leurs vœux se réaliser.
Constantinopic, le i" août.
(Arrivée seulement le .i,a 4 h.)
Le conseil supérieur de guerre a décidé d'en-
voyer des commissions militaires en France et
en Allemagne afin de suivre )es grandes manœu-
vres militaires, dont l'usage sera introduit en
Turquie.
Constantinople, le 't"' août, h; 1'; m. soir.
(Arrivée te'4, aSh.30m.)
Le Bureau de: la presse a invité les journaux a
~'abstenir d'encourager )a résistance de )a Bosnie
à l'occupation autrichienne, la convention étant
favorable aux intérêts de la nation, tout en sau-
vegardant la souveraineté du Sultan.
Athènes, le 3 août, soir.
Des avis de Crète portent que le consul anglais,
M. Sandwith, a fait part à l'Assemblée Nationale
que l'Angleterre est disposée a offrir sa média-
tion pour l'améliora.tion do la loi organique dans
111e.
Rome,le3août,soi)'.
Le chevalier Nigra. ambassadeur d'Italie & Saint-
Pétersbourg, est arrivé à Milan et a été reçu par
le roi.
Le ministre des finances est parti pour Mi!a,n. Il
accompagne le roi à Venise.
On lit dans le 7oK?'MaJ o//?C!~
Le ministre de la marine et des colonies
a rcçn aujourd'hui, à hix heures trente mi-
nutes du soir, un télégramme du gouverneur
de la Nouvelle-Calédonie qui lui annonce que
l'insurrection est Étouffée.
» Contrairement à l'assertion de certains
journaux, cette dépêche est la seule qui soit
parvenue au ministère de la marine depuis
celle qui a été publiée au .TMM'aaJ o/~e!~ du
14 juillet dernier. N
D'un autre côté, l'agence Hàvaspublic la
Note suivante:
Le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie,
en annonçant au ministre de la marine et des
colonies, par une dépêche parvenue dans ta
soirée de samedi, que l'insurrection des Ca-
naques est étouffée, parle de misères à sou-
lager et de dégâts à réparer.
» A cette commuBiea.Uon, il a été répondu
tétégraphiquecuent par une ouverture de
créait de 200,000 fr. qui sont destinés à don-
ner pleine et prompte satisfaction au voeu
exprimé parle gouverneur.
Ln,c.rëme t~ mps; le mini5trerecommâude
Eo même t! mps, !e ministrerecommande
à ce fonctioanair-j d'envoyer par la télégra-
phe des renseignemens détaiHés. »
~stssEs~~sœ~asmz~aasssaES~EBssMacaBSN~SEï~
de lui, comme de M. Guitry, qu'en en
peut attendre peu de chose dans le vieux
répertoire, mais .qu'il y a daM ce jeune
lauréat l'étoSe d'un bon acteur de drame.
Le premier prix de comédie a été donné
-àM"° Sisos, qui ~avait eu unsecpnd~prix
l'année dernière. Voici' ce que ja disais
alors de cette jeune une « Elle a déjà
l'air d'une femme; elle est charmante de
vivacité et d'entrain. Sa voix est vibrante
et naturelle. M"" Sisos sait marcher et re-
muer les bras. On peut saluer d'avance en
elle le premier prix de l'an prochain,
pourvu que d'ici là une fausse.direction
imprimée à. ses études se vienne point
gâter tous ces dons précieux. H Je
ne m'étais point trompé sur les suc-
cès qui attendaient M"" Sisos au Con-
servatoire, puisque la seul premier
prix qui ait été décerné cette année,
c'est elle qui l'a obtenu. Quant aux
progrès sur lesquels on croyait pou-
voir compter, c'est une autre question.
M"" Sisos a ceTtaiaement acquis beaucoup
d'aplomb, et vingt ans de planches n'en
donneraient pas davantage; elle 1':). bien
montré dans son morceau de concours tiré
du rôle de Pebio, de Z~ .~MM.M~'M~,
où c-Ue a é'é tout à fait espiègle et-char-
mante. Ce rôle de moiniiïon lui convenait
à merveille parce qu'il demande de l'es-
prit, de l'entrain, et pas de distinction.
Or, c'est justement la. distinction qui
manque à M"° Sisos, je pourrais dire au-;si
le sentiment.
On l'a bien vu dans !a scène exquise
des C~'MM <<~ ~Hg, où elle donnait
la réplique à Octave que le programme
imprimé des exercices du Conservatoire
.change en Otta~io, je ne sais trop pour-
quoi. Ce n'était pas, il est vrai, pour
M"° Sisos un morceau de concours
on sait pourtant quelle est ~importance
La. proximité des élections sénatoriales
a. réveillé l'action des par!i3, et nous ne
sommes pas disposés à nous en plaindre.
H ne faut; pas s'endormir sur ForeHIer
commode de la majorité, et il ne faut pas
croire que le principe du gouvernement
soit indiscutablement établi. Nous aurons
à achever cette année le travail de l'an-
née dernière et à mettre définitivement
hors de question et de discussion le nom
et la forme du régime répubticain.
L'union ou la coalition des royalistes
et des bonapartistes se manifeste par la
formation d'un comité qui paraît encore
à la recherche de son personnel comme de
son domicile. Les ennemis de la républi-
que usent de leurs droits c'est à nous de
savoir user des nôtres. Nous devons aussi
nous organiser; nous devons mettre de
côté les nuances et même les différen-
ces, et nous présenter sous un seul
drapeau et avec un seul programme,
le drapeau et le programme de la ré-
publique. Nous parlons aujourd'hui
comme nous parlions l'année dernière
pendant la bataille électorale c'est-à-
dire comme des républicains de raison.
On ne peut pas attendre de nous des di-
thyrambes, et nous n'en ferons pas. Nous
nous bornons à dire que le pays veut être
fixé sur la question fondamentale du gou-
vernement sous lequel il est destiné à
vivre et à travaiiïer, qu'il veut enfin dé-
terminer d'une façon claire et déunie si
la république est le régime légal de Fà
Pranf~ nn si nnus devons être soumis à
de perpétuelles révisions. Tous les points
secondaires doivent être subordonnes
pour le moment à es* point principal.
G'est ainsi que nous avions posé la ques-
tion quand il s'agissait des élections des
députes; c'est ainsi que nous devons la
poser encore à l'occasion du renouvelle-
ment partiel du Sénat, et c'est ainsi que
le pays la pose depuis la dissolution
de l'Assemblée Nationale. Pour tous les
hommes de raison et de bonne foi, ce
point d'interrogation avait reçu une ré-
ponse dans les premières élections; il était
clair que le pays s'était prononcé pour
la république. Le parti de la résistance
et de la conspiration n'a pas voulu com-
prendre, ou plutôt il n'a pas voulu se
soumettre, et il a commis le coup
d'Etat moral du 16 mai. Nous n'a-
vons pas à revenir en ce moment sur
l'orgie gouvernementale et administrative
qui s'est étalée si honteusement et cyni-
quement sur la surface de la France pen-
dant plusieurs mois d'abus de pouvoir.
Nous dirons seulement que la question
posée pour la seconde fois a reçu une.
réponse encore plus éclatante et plus
écrasante que la première. Aux élections
générales, le pays a déclaré clairement
qu'il voulait en finir et qu'il exigeait la
république. On sait comment toutes les
réélections qui se sont faites ensuite n'ont
fait que confirmer et accentuer cette dé-
claration. De ce côté,, il n'y a plus de
doute, et tout est en~règle.
Il n'en est pas de même du côté du Sénat.
Le Sénat nous a été légué par l'Assemblée
de 1871 qui avait pris soin de le créer à
son imige et & sa ressemblance, et jusqu'à
présent il s'est recruté et renouvelé lui-
même. Nous ne voulons parler du Sécat
qu'avec tous les égards dus à un des
grands corps de l'Etat, et nous admettons
l'importance de son rôle pondérateur et
modérateur. Malheureusement, il n'a pas
rempli son rôle, et il s'est prêté, la mort
e!
du rôle de Marianne dans cette scène. Il
y fallait beaucoup d'ironie, de finesse et
de hauteur patricienne, avec une nuance
de rêverie sentimentale. Je ne sais pas si
M"" Sisos a, bien compris ces divers as-
pects de son personnage; le fait est
qu'elle les a fort peu indiqués..Dans cette
jeune fille, intelligente du leste, il y a
certainement FétoHe d'une comédienne,
mais d'un ordre inférieur. Ce u& sera ja-
mais une Céiimène, ce sera peut'être
une soubrette, ou bien une piquante ac-
trice d'opérette. Tout dépendra pour elle
des circonstances et des hasards de la vie
théâtrale.
C'est un autre jugement qu'il faut por-
ter sur M"" Berge qui a obtenu très juste-
ment le second prix, quoiqu'elle concou-
rût pour là première fois. EMe a dit avec
une ingénuité charmante un fragment du
rôle d'Angélique dans ~Fc~ des j/
M"° Berge joint à un naturel exquis un
rare talent de diction elle marque les
moindres nuances en restant toujours
dans la note juste. On voit qu'elte a beau-
coup d'intelligence et d'école; mais les
leçons qu'elle a reçues, et dont elle a si
bien profité, n'ont point altéré ses quaU-
tés propres, ce qui est un bon signe. Les
véritables ingénues pont bien rares et ce
qui est rare aussi, c'est qu'une ingénue
parfaite n'ait, pas en elle !e germe. d'une
comédienne do race.
Passons maintenant aux âcceScits. Je
rapprocherais volontiers M'~ Depois. de
M"° Bergé. Elles sont très jeunes l'une et
l'autre, et elles ont au même degré ce que
l'oa pourrait appeler une diction littéraire,
je veux dire élégante et harmonieuse,
imprégnée des qualités de goût et de dé-
licatesse qui distinguent les maîtres dans
l'art, d'écrire. M"" Depois s'est montrée I
dans une scène de ~?'em~ de Marivaux.
Elle y a été charmante de naturel et de
daus l'Ame, aux tristes expériences que
nous avons vues. Il lui appartenait de
contenir et d'éclairer le pouvoir executif,
et il a préféré courir avec lui les aven-
tures.
La plus dangereuse, la plus pernicieuse
de ces aventures, c'est de remettre per-
pétuellement en discussion et de sou-
mettre a des votes sans cesse renouvelés
ce qui devrait être mis une fois pour
toutes hora de question, .c'est-à-dire
la forme et le nom du gouvernement.
Un grand pays ne peut pas mar-
cher, travailler, prendre sa place dans le
monde, en un mot ne peut pas vivre quand.
il ne sait pas même de quel nom il. s'ap-
pelle. Qu'on ne nous dise pas que le Se*
nat, en se prêtant à la. dissolution d'une
Chambre encore toute nouvelle, voulait
simplement assurer la prépondérance au'
parti conservateur. Cela n'est pas vrai; la
question, daps les élections générales, a
été posée entre la monarchie, l'empire
et la république. C'était une nouvelle
interrogation faite au pays qui avait
déjà répondu, et qui a répondu en-
core plus haut. Eh bien la nation
en a assez elle est lasse et irritée
de toutes ces interrogations; elle veut
savoir à quoi s'en tenir; elle veut
pouvoir se reposer après le travail, sans
avoir à se demander sous quel gou-
vernement elle se réveillera. Voilà pour-
quoi le renouvellement partiel du Sénat
est d'une importance capitale, parcé
qu'il résoudra cette éternelle question
et cet éternel doute. Sur ce terrain,
toutes les. fractions du parti républicain
peuvent s'unir, tandis que les monar-
chistes et les impérialistes n'ont d'autre
programme commun que la destruc-
tion de ce qui existe. C'est au nom
même de l'ordre public et de la pa.i~
civile qu'il importe de constituer dans le
Sénat une majorité que nous voulons
bien voir conservatrice, mais conser-
vatrice des institutions que s'est données
la France et du gouvernement qu'elle ne
veut pas changer.
JOHN LEMOtNNE.
On nous écrit des environs de Rome. le
2 août:
suite d'une courte maladie qui semble avoir
eu beaucoup d'analogie avec cette dont fut
atteint le roi Victor-Emmanuel. C'est la fia
naturelle de la. plupart des habitans de Rom&
L'indisposition du cardinal parait avoir été
déterminée par des glaces à l'ananas prises
après le diner. Les convives do. cardinal au-
raient été aussi tous, dit-on, t.Ius ou moins
incommodés.
B Je n'avais jamais eu l'occasion de voir le
secrétaire d'Etat de Léon XI!I; je ne puis, par'
conséquent, émettre mes impressions person-
nelles mais je sais que le cardinal Franchi
était bien vu mémo et peut-être surtout en
dehors du monde spécialement clérical. H
posait pour un esprit ouvert et cultivé,
de manières affables et connaissant bien les
hommes.
Cet événement parait avoir fait uae pro-
fonde impression sur le Souverain-Pontife.
On dit même que peut-être il décidera
Léon XIII à sortir du Vatican; mais les bruits
répandus à ce sujet sont évidemment préma-
turés. Le secrétaire d'Etat est mort prédsé-
m".nt à l'heure où les négociations avec la
cour de Berlin prenaient une tournure plus
active, puisque une dépêche arrivée ce ma-
tin psrio d'une entrevue presque intime.en-
tre M. de Bismarck et le nonce pontincal rési-
dant à Munich.
On parle, comme successeur possible du
~~=-i~~g~SBE~B!Bsei~~smmsat
simplicité, et elle l'a. aussi bien jouée
que bien dit 3. A la. 6n de cède jolie"
scène, quand Angélique rend le petit écrm
à Lucidor et laisse tomber tristement le <
bouquet qu'il lui avait donné, M"" Dépôts
a produit, par son attitude et par l'expres-
sion de sa physionomie, une émotion.
profonde. Ce jeu muet était plein de pas-
sioncontenue.
M"" Tissé a bien mérite le second acces-
sit qu'elle a obtenu. Elle a fait preuve
d'intelligence et de finesse dans un pas-
sage du rôle d'Henriette des j~MMM sa-
M~M. Elle a une voix d'un timbre agréa- `
ble, elle sait écouter et regarder son in-
terlocuteur. M"" Goby, un autre second
accessit, avait choisi pour morceau de
concours un fragment du rôle de Lucienne
des 7~ ~Af'~jdw~'< C'est un rôle
d'ingénue, et M"" Goby n'est pas tout à
fait une ingénue malgré son extrême jeu-
nesse mais elle a de la vivacité, de là
malice, du mordant, en un mot elle possède
des qualités qui font bien augurer de son
avenir. Tout ce que je puis dire de
M""Bt'iudeauetdeM"° Guyon, c'est que
ces deux jeunes &)les, si elles n'ont pas
une originalité très marquée, paraissent
du moins prendre leur art au sérieux.
Le concours de cette année, en somme,
n'a pas été très brillant, et les hommes
s'y-sont moins distingués que les femmes.
Il faut espérer qu'aucun sentiment de ga-
lanterie ne les empêchera de prendre leur
revanche l'an-prochain. C'e&t quelque
chose, en attendant, de pouvoir, parmi
les jeunes 6Hes qui ont obtenu des ré-
compenses, en signaler trois ou quatre
qui paraissent devoir s'élever au-dessus
du médiocre. Je sais bien qu'il ne faut
jamais compter absolument sur des pro-
messes de ce genre, mais cela n'empêche
pas qu'elles n'aient leur prix.
CLËME~TC.mAGDEL..
fae des Prati'es-SfUEt-Gerniam-l'Â.~xeMois, i7.
FS.:X E5B a.'AE@Ki~~B~T
<. Un an. Six mois. Trois Nt
~&is.« ?2!'r. 36.&. t8f?.
Les abonneaieM paji.eat des i" et !6 d<
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régences du Mmoc et de la Ttinisip
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iBândats-poste, soU mternationa.ux, soit fraD~tUt
c&ez tous tes dh-soteurs de poster;
et dans tous !e~ autres nays,
~&rrsBvoid'!?~e~aie'j!jfpay&5ieaPeriS.
ï.eaa:mûaco~E
~@x SSaa. S'ase~oy, B~~te 9~ ?,
S,pIaca.dëts'Bo!;u'se,
9t M bureaH
PAMS
DMtANCHE 4 AOUT
Le comité sénatorial des droites n'a pas
voulu rester sous le coup de la condam-
nation anticipée qui l'avait frappé.Plusieurs
journaux ont reproduit hier une petite Note
anonyme par laquelle clés délégués des
groupes conservateur des deux Chambres
qui ont été désignés en vue des élections
.sénatoriales » annonçaient solennelle-
ment au monde étonné qu'ils s'étaient
réunis et constitués. Quels sont ces délé-
gués ? Nous l'ignorons. D'où leur vient leur
mandat? Mystère. Le comité des droites
est né modestement dans l'ombre, et son
apparition est enveloppée d'une obscurité
qu'il est encore impossible de percer. Ce
ne sont même pas les « ténèbres visibles M
de Milton. On ce voit rien à travers l'ex-
trait de naissance du nouvel état-major
réactionnaire. Jadis, le berceau de pa-
reilles institutions était entouré de bon-
nes fées qui leur prédisaient des destins
brillans. Les unes affirmaient que toutes
les quereltes de partis allaient être
oubliées et que le faisceau des droites
serait désormais indissoluble à ces
promesses d'abnégation, les autres
ajoutaient des promesses de succès.
Nous sommes unis et nous serons
forts, répétaient à l'envi les légitimistes,
les constitutionnels et les bonapartistes.
Aujourd'hui, tout est changé. « Quand
même les din'érentes fractions de la droite
parviendraient à résoudre victorieusement
les premières difficultés, disait il v a
deux joars Soleil dans un style d'une
inconte'stable naïveté politique et gram-
maticale, nous sommes, persuadés que
le comité sénatorial des droites demeu-
rerait absolument inefficace sur les élec-
teurs des dëpartemens.HZ'CM~ n'é-
tait pas moins iormel dans l'expression
de son scepticisme. « Sans avoir contre
les comités directeurs aucune espèce de
parti-pris, disait-il, nous ne sommes pas'
éRognés de croire qu'il vaut mieux tra-
vai)lér de près et sur placer. Si les élec-
teurs cnoisissent des sénateurs qui soient
des nôtres, des candidats impériatistes,
des candidats conservateurs, il va sans
dire que nous n'aurons pas le courage de
nous en afSiger. Mais ce ne sera, pour
ainsi dire, qu'une question de sentiment
et d'amour-propre. Au point de vu~ poli-
tique, il ne nous est pas démontré le
moins du monde qu'un succès passager,
qui aurait pour résultat de laisser la ma-
jorité du Sénat aussi ûot.ta.ute qu'elle l'e~t
en ce moment et d'entretenir par cela
même, dans la grande masse, des illusions
dangereuses, fût pour notre cause d'un
grand secours. »
C'est avec ces sentimens découragés que
les'din'érens groupes de la droite ont orga-
nisé, ou plutôt ont accepté l'organisation
d'un comité central chargé de diriger la cam-
pagne électorale. Personne ne croit sincère-
ment à la victoire, et ceux qui pourraient
être tentés d'y croire ne sont pas éloignés
delà redouter. A quoi bon? disent-ils.
Quelques succès partiels ne nous donne-
raient pas la majorité, ils nous impose-
raient. seulement une respousabiiUé dont
nous ne voulons pas. N'est-il pas plus
sage dé laisser marcher les événemens,
de laisser s'écouler le ilôt qui porte en ce
moment la république, et contre lequel
tous nos eubrts conjurés ne pourraient
rien? 2/(M~ ne publie qu'en seconde
page, en petits caractères, en l'accom-
pagnant d'une réserve discrète, la Note
t)BatBBStBEB~!t~Na!s~~œsa~s~Ka~
? MAL m MM
DU S AOUT 1878.
LA SEMAINE DRAMATIQUE
~esc
Lundi dernier ont eu lieu au Conserva-
toire les concours de tragédie et de co-
médie. Les noms des lauréats sont con-
nue; its ont été pubUés par Se? jonmanx,
et il me semble que les décisions du jury
ont parfaitement répondu aux sentimens
du public. 11 n'y a pas eu de premier
prix de tragédie. Un second prix a été
donné à M. Guitry qui s'était fait déjà re-
marquer an concours de l'année der~r
mère. Un premier et deux seconds ac-
cessits ont été distribués.Cesontdesnches
de consolation consacrées par l'usage,
mais qui ne prouvent pas grand'chose.
Au besoin, on s'en passerait, et il n'y au-
rait pns b''Ruc
cond prix, mais scn!e!nc--E!. des acc.'Sfii:
On'.Tsit. que la trag-édie n'a p-ss L~'Hl~ au
concours de ce'! te ann~c, c.). i! y a, du
reste, loi~ Scmp? qu'au ConSt'rvatou'e dû
moius elle.perd du terrain.
Je n'en dirai pas autant de la comédie,
et'ici c'est, le côté fémuun qui l'a emporté.
Le ~exe barbu est resté au second mn~
maigre le fameux vers
Du c&)~ de !a barbe est, la, [.outc-puissance.
Il n'y a pas eu de -premier prix pour les
hommes, mais le second prix a été par-
tage entre MM. Guitry et Gharley. M. Gui-
try. qui avait eu ic second prix de tragédie,
& joué un fragment da l'Ole de Jacques.
du comité des droites. Z'~MMM et Ca-
~-aKM la reproduisent sans un
mot de commentaire. Le ,SM~ ne la
reproduit pas du tout. Zexprime une approbation et. une sa-
tisfaction sans mélange. Il est tout
heureux de voir, non -pas « la fu-
sion » mais, « la coalition des droites
prête à se reformer. Il nous donne même,
sur cet événement inespéré, de curieuses
informations. Il paraît qu'on s'est mis
d'accord pour mainteair du moins 'en
principe la candidature des sénateurs
réactionnaires sortans. «Cela peut-être dés-
agréable dans quelques départemens, dit
~a~, mais il n'y aurait pas d'accord pos-
sible si on ne s'imposait pas cette règle
comme une règle absolue. » Le journal bo-
napartiste se console d'ailleurs en pen-
sant que les groupes monarchistes unis,
ou plutôt coalisés pendant la lutte, retrou-
veront leur entière liberté après le com-
bat. « Une fois l'élection faite, s'écrie-t-il,
chacun reprendra, au sein du Parlement
ou au sein du département, sa liberté
d'allure et de conduite. »
Ainsi, rien n'est plus clair Si les ré-
actionnaires ce qui est encore fort
douteux marchent d'accord au scrutin,
ils se diviseront de nouveau et recom-
menceront a s'attaquer mutuellement
avec la plus grande violence le lendemain
des électtons. Ce qui nous surprend, c'est
que les gens sensés puissent croire au
succès dans de pareilles conditions. Le
pays ne cherche pas à' obtenir la paix.
avant les opérations électorales. T) s;n)
trop -bien que ces opérations sont une
bataille danSk laquelle tous les partis onf
le droit de se disputer la victoire. Mais
quand le suffrage populaire a prononcé,
quand les bulletins ont parlé, quand le
succès d'un des combattans est proclamé,
il exige qu'on le laisse en repos s'occuper
de ses ànaires et qu'on ne vienne plu~Ie
troubler par de vaines discussions politi-
ques. Conservateur dans le vrai sens du
mot, il se prononce toujours en faveur de
ceux qui lui promettent et qui peuvent lui
procurer l'union et la tranquillité. C'est
pour cela que, dans la folle entreprise du
16 mai, il a donné tort aux hommes im-
prudens qui étaient venus, au milieu
d'une période de calme et de prospérité,
lui inniger le triste spectacle de leurs
discordes et de leurs conflits d'ambition.
Entre les républicains qui ne songeaient
qu'à maintenir etàafïermir tes institutions
existantes, et la coalition des monarchis-
tes qui rêvaient de les renverser sans
savoir au juste ce qu'on pourrait mettre
à la place, son choix a été décisif. Si les
partis n'étaient pas incorrigibles, cette
leçon leur aurait profité. Comment veut-
on que les électeurs sénatoriaux se lais-
sent prendre à un piège auquel le suf-
frage universel a. si habilement échappé ?
Ils ont en face d'eux d'un côté
les républicains assagis par les plus
grandes et par les plus fortifiantes
épreuves unis dans un sentiment com-
mun de patriotisme habitues, par l'exer-
cice rpguiier du pouvoir, aux pratiques
d'un gouvernement d'ordre et de paix et,
de l'autre, un chaos de factions que de
communes défaites ont aigries les unes
confre les autres qui se détestent mutuelle-
ment plus qu'elles ne détestent l'adversaire
commun; qui redoutent la victoire parce
que cette victoire ne pro6 ferait qu'à l'une
d'ciles au détriment de toutes les autres
qui se réservent, dans tous les cas, le
droit de se disputer le butin à travers une
!3S'!B'.SES~BS''a!M~S~BS!~S!SS~e-e~
dans le F~ ?M~ d'Alexandre Humas.
C'est, un tout jeune homme qui n'a pas s
.encore dix-huit ans, mais qui est déjà
formé. Us de la chaleur, une voix agréa-
ble il écoute bien, il est. toujours ~en
scène, et ce sont la des qualités ess&n-
tieiles pour un acteur, je dirais même des
qualités assez rares. Si mes impressions
ne me trompent pas, M. Guitry me paraît
destiné à devenir'un jeune premier de
drame plutôt. qu'un tragédien ou un ac-
teur de comédie proprement dit.
M. Char!ey, qui a pariag-é le second prix
avec lui, a bien dit le rô!e de Sëapiu dans
une scène d&s FMH'< c: yS'c~MK. Il a
une physionomie mobile elle masque'qui
coirvient à un acteur comique. C'est la un
don natu'rel qui est bien p!us souvent
qu'on ne croit le plus uet du bagage d'un
comédien. Un des coscurrcns de la jour-
née de lundi, ~1. Turquetn, qu'il convient
de citer quoiqu'il ne figure point. parmi
les lauréats, a, lui aus-i, un masque des
plus pla'sans. Dans une autre scène des
.FoM~ il donnait la répiique à8capin
et jouait, le rôle de Gér'onte. Lorsque, après
aYoir été roué de coups de bà'on, Géronte
.'=e hasarde à passer s;), të'e hors du sa,c ec
rcco!m?!Ît qu'il est la d'ipe de Scapia, il
t'ailait voir fa. mine eil'u'ce et ahurie de
M. Turquem. Tou'.e ta ~He c~t partie
d'un grand éclat de rire. La. situation y
prêtait !-aus doute, mai:; iaiête de l'acteur
y était aussi pour beaucoup.
J'avous sans nulle difficulté que M. Tur-
quem a été fort médiocre dans le récit
de Carlin du Z~M~ ~on morcsau de
concours, et je crois bien que le grand
répertoire n'est pas du tout ~oa fait. Il
aurait tort. pourtunt de se décourager. Si
sa -véritable p)ace n'est pas à la Comédie-
França~c,. elle pourrait, bien être dans un
théâtre de ~enre, aux Variétés par exem-
ple, ou au~Palaig-Roya).
série indénnie de combats pendant les-
quels l'honneur, le repos, l'existence
même de la France seraient en pé-
ril. L'alternative est trop nette pour
que le jugement du corps électoral
soit douteux. Le comité central des
droites servira peut-être &“ couvrir
quelques manœuvres personnelles qu'on
aurait de la peine à exécuter sans
lui; il ne cachera pas aux électeurs
sénatoriaux des divisions ~qui feraient du
triomphe de la coalition monarchique une
menace permanente pour la p~'ix inté-
rieure et pour la régénération du pays.
tfétKe Bonroe dm (Mmanche.
Emprunt!! 0/0. lllfr. 721/2,70.
3 0/0. 76 fr. 90, 87 1/2..
Extér~espagnote.. 133/4,13/46.
Banque ottomane.. S21 fr., Ml fr. 87.
Ottomane 1873. 87 fr.
Florins (or). 6~18/16,66.
Hongrois 6 0/0. 79 fr.
Egyptiennes 6 0/0.. 260fr..261f)-.2S. `
Nous recevons de nos correspondans les
dépêches suivantes
« Londres, le 4 août, midi.
)) Le discours prononcé hier soir à Mansion-
House par lord Beaconsfield est appelé à un
grand retentissement. A huit jours d'iater-
valle, le premier ministre a ouvert et clos en
quo)que sorte la discussion de la Chambre
des Communes sur la po'itiqUe extérieure.
') Le discours d'hier contraste par le ton
modère et conciliant avec )es ~~c~M anté-
nianna Fnnne nnw. 7.1 D.7,7 n_
"'V" u uc
constate, durant la crise, et destinés à servir
de cris d'alarme. L'orateur croit la paix du-
rable, parce qu'elle est prontable pour chaque
puissance sans être humiliante pour per-
sonne.
a L'allusion au. parti militaire russe dont
les menées sont arrêtées sera fort remarquée,
ainsi que la déclaration concernant les rela-
tions des diverses puissances~ qui sont essen-
tiellement amicalps.
)) Lord Beacons&eld a réitéré les assurances
destinées à calmer, les susceptibilités de la
France. La convention avec la Turquie con-
tient un engagement formel du Sultan en-
vers l'Angleterre au sujet des réformes. Une
fois l'ordre et la tranquillité'rétablis en Asie
par les soins du go'ivei'n~ment angfais, i'ora-
tenr compte sur l'Europe pour exploiter le
champ de richesses ouvert par l'Angleterre.
Berlin, le 4 août, 8 h. ~o m. soir.
B C'est en parfait accord avec le ministre
des cultes. M Falk, qu'ont ou li~u Fes négo-
ciations de Kissingen.M n'y est aucunement
cruestion d'uue abolition ou d'une modification
des nouveltcs lois ecclésiastiques de l'empi.'e
allemand, mais seulement d'un ~o~~ ~M~m
sis.tfrait dàss l'administration~ des diocèses
vacans par des coadju tours dont l'élection
serait laissée aux chapitres diocésains.
a Le vote des ultramontains sera décisif
dans plusieurs ballottages, notamment dans
ce)ni de Hagon. La réélection de M. Richter,
progressiste des plus distingués~ est entre
leurs mains. N
TféMgB'œpMe pR'iv<6e.
(§srTÏce téMgraphtqne do t'agence Ht~M.)
Constantinople, le t"~ août.
(Arrivée seulement tp 4 août, midi.)
La Porte a renoncé a. adresser une protestation
contre l'occupation de la Bosnie; elle s'est dé-
cidée à conjure un arrangement avec l'Au-
triche.
Les Albanais pont résolus a. aider les Bosnia-
que~ dans leur résistance contre l'occupation.
Avant son départ. M. Fonrnier a eu un )ong
entretien avec le Sultan qui l'avait fait appeler.
D:ms cette entrevue, l'ambassadeur de France se
serait prononcé dans le sens d'une prompte so-
lution de la question grecque.
On croit que l'archevêque grec de Salonique
sucoédbra probablement au patriarche grec à
Constantinopla.
Les Russes ont protesté contre le transport de
~
Je ne dirai rien de MM. Michel et Bré-
mont qui se sontpartag~le premier acces-
sit. Ces deux jeunes gens ont de la tenue,
de l'école; mais, ce qui m'a. paru leur man-
quer, c'est l'accent original et personnel.
Cet accent, on ne le trouve pas davantage
chez M. Candé qui a partagé un deuxième
-accessit, avec M. Bregaiat. Je comprends
très bien que le jury s'attache avant tout
& récompenser le travail, l'étude, en un
mot les qualités acquises, et qu'il ne se
risque point a consacrer par une distinc-
tion ofGcielie un avenir fort incertain
après tout. Mais le publie, qui n'assume
aucune responsabilité, a. !c droit de se pla-
cer à un autre .point de vue, d'attacher
moins d'importance à ce qu'il voit qu'à ce
qu'il croit deviner, et la critique a les
mêmes droits à cet égard que le public.
Je dirai donc que M. Bregaint me pa-
raît avoir dans une certaine mesure l'ac-
cent personnel qui manque à beaucoup j
de ses concurrens. Il est, à la vérité, plus
âgé, et c'est la. uae cause de supériorité
dont il faut ten~' compte. Quelques an-
nées de plus doivent avoir une grande
infinence surle talent de jeunes gens~ qui
n'oat pas encore vingt ans. M. Bregaint
avait choisi pour son morceau de con-
cours un fragment du rô!c d'AIceste dans
le ~M~/M'c~. En consultant mes notes,
j'y trpuve ces indications.: débit trop pré-
cipité, bruyans éclats de voix. M. Bré-
gaint a récité en effet la scène d'Alceste
avec Philinte en tragédien plutôt qu'en
comédien et par momens on aurait cru
entendre M. Mounet-SuUy. Le rôle s.'est
trouvé posé ainsi dans un mauvais diapa-
son. A part ce défaut, M. Bregaint a dit
juste, avec une intelligence parfaite des
nuances. Il a ensuite donné la réplique
d&ns des fi'agmens de if~'M .2'M~cr, des
.Me'&y ~6 ~.?~'0~, et de j~o?! ./M~
P:'isoimiCM politiques tjLth~rcs.cu'ectu~ du Varna
par navh'c autrichien.
De nouvelles troupes russes sont, arrivées dans
les environs de San-Stefano.
Constantinople. le 3 août. &h. 20 m. soir.
LaTortc a télégraphié à Carathéodory, son am-
bassadeur à Vienne, ses dernières instructions
concernant. l'occupation de la Bosnie par les
troupes autrichiennes.
Le gouvernement serait sur le point d'adresser
aux grandes puissances une protestation dans
laquelle il déclinerait la responsabilité des cfTets
de l'occupation.
Uagu'se,Ie4août.
Mosfar est en révolution. La plus grande par-
tie des troupes régulières ayant été contrainte de
se. joindre aux révoltes, les autorités, y compris
tes consuls autrichiens a Mostar et a Serajewo,
ont du se réfugier à Mctcovitch.
Constantinopio, le 4 août.
La population de Mostar s'est soulevée.
Un kaïmakam et un mufti ont été assassinés
Un uléma a été nommé gouverneur. On dit que
trois bataillons turcs fraternisent avec les insur-
gés et que trois autres se sont déclarés contre
eux et ont résolu de se joindre aux Autrichiens.
lia seraient partis dans la direction de Metco-
~'vitch pour se réfugier, en cas de besoin, sur le
territoire autrichien.
Constantinople, le 1"'août:, soir.
(Arrivée le <,à4h.) h.)
Dans son entrevue avec M. Foumier, le Sultan
a déclaré que la Porto était pleine de bonne vo-
lonté pour l'exécution des décisions du Congrès
en ce qui concerne la Grèce; mais il a fait ressor-
tir les difficultés qui proviennent surtout de l'at-
titude de la population musulmane en Epire et en
Thessatio.
M. Fournier a-manifesté nettement le désir
d'une prompte solution da la question grecque.
corubrmémont aux décisions du Congrès.
Les escarmouches signalées en Bosnie sont
insignifiantes.
insignifiantes. Constantinop'e, le )" août.
(Arrivée le 4,à4h. soir.)
Recevant une députation do Bulgares habi-
tant Philippopoll qui exprimaient leur regret que,
par suite des décisions du Congrès, Philippopoline
tût pas compris dans la Bulgarie, le général Don-
rlnn nfrRnneaLnli.lne a ;irG_e"e:r. ,7.
l'espoir que d'ici à quetques années ils pourront
voir leurs vœux se réaliser.
Constantinopic, le i" août.
(Arrivée seulement le .i,a 4 h.)
Le conseil supérieur de guerre a décidé d'en-
voyer des commissions militaires en France et
en Allemagne afin de suivre )es grandes manœu-
vres militaires, dont l'usage sera introduit en
Turquie.
Constantinople, le 't"' août, h; 1'; m. soir.
(Arrivée te'4, aSh.30m.)
Le Bureau de: la presse a invité les journaux a
~'abstenir d'encourager )a résistance de )a Bosnie
à l'occupation autrichienne, la convention étant
favorable aux intérêts de la nation, tout en sau-
vegardant la souveraineté du Sultan.
Athènes, le 3 août, soir.
Des avis de Crète portent que le consul anglais,
M. Sandwith, a fait part à l'Assemblée Nationale
que l'Angleterre est disposée a offrir sa média-
tion pour l'améliora.tion do la loi organique dans
111e.
Rome,le3août,soi)'.
Le chevalier Nigra. ambassadeur d'Italie & Saint-
Pétersbourg, est arrivé à Milan et a été reçu par
le roi.
Le ministre des finances est parti pour Mi!a,n. Il
accompagne le roi à Venise.
On lit dans le 7oK?'MaJ o//?C!~
Le ministre de la marine et des colonies
a rcçn aujourd'hui, à hix heures trente mi-
nutes du soir, un télégramme du gouverneur
de la Nouvelle-Calédonie qui lui annonce que
l'insurrection est Étouffée.
» Contrairement à l'assertion de certains
journaux, cette dépêche est la seule qui soit
parvenue au ministère de la marine depuis
celle qui a été publiée au .TMM'aaJ o/~e!~ du
14 juillet dernier. N
D'un autre côté, l'agence Hàvaspublic la
Note suivante:
Le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie,
en annonçant au ministre de la marine et des
colonies, par une dépêche parvenue dans ta
soirée de samedi, que l'insurrection des Ca-
naques est étouffée, parle de misères à sou-
lager et de dégâts à réparer.
» A cette commuBiea.Uon, il a été répondu
tétégraphiquecuent par une ouverture de
créait de 200,000 fr. qui sont destinés à don-
ner pleine et prompte satisfaction au voeu
exprimé parle gouverneur.
Ln,c.rëme t~ mps; le mini5trerecommâude
Eo même t! mps, !e ministrerecommande
à ce fonctioanair-j d'envoyer par la télégra-
phe des renseignemens détaiHés. »
~stssEs~~sœ~asmz~aasssaES~EBssMacaBSN~SEï~
de lui, comme de M. Guitry, qu'en en
peut attendre peu de chose dans le vieux
répertoire, mais .qu'il y a daM ce jeune
lauréat l'étoSe d'un bon acteur de drame.
Le premier prix de comédie a été donné
-àM"° Sisos, qui ~avait eu unsecpnd~prix
l'année dernière. Voici' ce que ja disais
alors de cette jeune une « Elle a déjà
l'air d'une femme; elle est charmante de
vivacité et d'entrain. Sa voix est vibrante
et naturelle. M"" Sisos sait marcher et re-
muer les bras. On peut saluer d'avance en
elle le premier prix de l'an prochain,
pourvu que d'ici là une fausse.direction
imprimée à. ses études se vienne point
gâter tous ces dons précieux. H Je
ne m'étais point trompé sur les suc-
cès qui attendaient M"" Sisos au Con-
servatoire, puisque la seul premier
prix qui ait été décerné cette année,
c'est elle qui l'a obtenu. Quant aux
progrès sur lesquels on croyait pou-
voir compter, c'est une autre question.
M"" Sisos a ceTtaiaement acquis beaucoup
d'aplomb, et vingt ans de planches n'en
donneraient pas davantage; elle 1':). bien
montré dans son morceau de concours tiré
du rôle de Pebio, de Z~ .~MM.M~'M~,
où c-Ue a é'é tout à fait espiègle et-char-
mante. Ce rôle de moiniiïon lui convenait
à merveille parce qu'il demande de l'es-
prit, de l'entrain, et pas de distinction.
Or, c'est justement la. distinction qui
manque à M"° Sisos, je pourrais dire au-;si
le sentiment.
On l'a bien vu dans !a scène exquise
des C~'MM <<~ ~Hg, où elle donnait
la réplique à Octave que le programme
imprimé des exercices du Conservatoire
.change en Otta~io, je ne sais trop pour-
quoi. Ce n'était pas, il est vrai, pour
M"° Sisos un morceau de concours
on sait pourtant quelle est ~importance
La. proximité des élections sénatoriales
a. réveillé l'action des par!i3, et nous ne
sommes pas disposés à nous en plaindre.
H ne faut; pas s'endormir sur ForeHIer
commode de la majorité, et il ne faut pas
croire que le principe du gouvernement
soit indiscutablement établi. Nous aurons
à achever cette année le travail de l'an-
née dernière et à mettre définitivement
hors de question et de discussion le nom
et la forme du régime répubticain.
L'union ou la coalition des royalistes
et des bonapartistes se manifeste par la
formation d'un comité qui paraît encore
à la recherche de son personnel comme de
son domicile. Les ennemis de la républi-
que usent de leurs droits c'est à nous de
savoir user des nôtres. Nous devons aussi
nous organiser; nous devons mettre de
côté les nuances et même les différen-
ces, et nous présenter sous un seul
drapeau et avec un seul programme,
le drapeau et le programme de la ré-
publique. Nous parlons aujourd'hui
comme nous parlions l'année dernière
pendant la bataille électorale c'est-à-
dire comme des républicains de raison.
On ne peut pas attendre de nous des di-
thyrambes, et nous n'en ferons pas. Nous
nous bornons à dire que le pays veut être
fixé sur la question fondamentale du gou-
vernement sous lequel il est destiné à
vivre et à travaiiïer, qu'il veut enfin dé-
terminer d'une façon claire et déunie si
la république est le régime légal de Fà
Pranf~ nn si nnus devons être soumis à
de perpétuelles révisions. Tous les points
secondaires doivent être subordonnes
pour le moment à es* point principal.
G'est ainsi que nous avions posé la ques-
tion quand il s'agissait des élections des
députes; c'est ainsi que nous devons la
poser encore à l'occasion du renouvelle-
ment partiel du Sénat, et c'est ainsi que
le pays la pose depuis la dissolution
de l'Assemblée Nationale. Pour tous les
hommes de raison et de bonne foi, ce
point d'interrogation avait reçu une ré-
ponse dans les premières élections; il était
clair que le pays s'était prononcé pour
la république. Le parti de la résistance
et de la conspiration n'a pas voulu com-
prendre, ou plutôt il n'a pas voulu se
soumettre, et il a commis le coup
d'Etat moral du 16 mai. Nous n'a-
vons pas à revenir en ce moment sur
l'orgie gouvernementale et administrative
qui s'est étalée si honteusement et cyni-
quement sur la surface de la France pen-
dant plusieurs mois d'abus de pouvoir.
Nous dirons seulement que la question
posée pour la seconde fois a reçu une.
réponse encore plus éclatante et plus
écrasante que la première. Aux élections
générales, le pays a déclaré clairement
qu'il voulait en finir et qu'il exigeait la
république. On sait comment toutes les
réélections qui se sont faites ensuite n'ont
fait que confirmer et accentuer cette dé-
claration. De ce côté,, il n'y a plus de
doute, et tout est en~règle.
Il n'en est pas de même du côté du Sénat.
Le Sénat nous a été légué par l'Assemblée
de 1871 qui avait pris soin de le créer à
son imige et & sa ressemblance, et jusqu'à
présent il s'est recruté et renouvelé lui-
même. Nous ne voulons parler du Sécat
qu'avec tous les égards dus à un des
grands corps de l'Etat, et nous admettons
l'importance de son rôle pondérateur et
modérateur. Malheureusement, il n'a pas
rempli son rôle, et il s'est prêté, la mort
e!
du rôle de Marianne dans cette scène. Il
y fallait beaucoup d'ironie, de finesse et
de hauteur patricienne, avec une nuance
de rêverie sentimentale. Je ne sais pas si
M"" Sisos a, bien compris ces divers as-
pects de son personnage; le fait est
qu'elle les a fort peu indiqués..Dans cette
jeune fille, intelligente du leste, il y a
certainement FétoHe d'une comédienne,
mais d'un ordre inférieur. Ce u& sera ja-
mais une Céiimène, ce sera peut'être
une soubrette, ou bien une piquante ac-
trice d'opérette. Tout dépendra pour elle
des circonstances et des hasards de la vie
théâtrale.
C'est un autre jugement qu'il faut por-
ter sur M"" Berge qui a obtenu très juste-
ment le second prix, quoiqu'elle concou-
rût pour là première fois. EMe a dit avec
une ingénuité charmante un fragment du
rôle d'Angélique dans ~Fc~ des j/
M"° Berge joint à un naturel exquis un
rare talent de diction elle marque les
moindres nuances en restant toujours
dans la note juste. On voit qu'elte a beau-
coup d'intelligence et d'école; mais les
leçons qu'elle a reçues, et dont elle a si
bien profité, n'ont point altéré ses quaU-
tés propres, ce qui est un bon signe. Les
véritables ingénues pont bien rares et ce
qui est rare aussi, c'est qu'une ingénue
parfaite n'ait, pas en elle !e germe. d'une
comédienne do race.
Passons maintenant aux âcceScits. Je
rapprocherais volontiers M'~ Depois. de
M"° Bergé. Elles sont très jeunes l'une et
l'autre, et elles ont au même degré ce que
l'oa pourrait appeler une diction littéraire,
je veux dire élégante et harmonieuse,
imprégnée des qualités de goût et de dé-
licatesse qui distinguent les maîtres dans
l'art, d'écrire. M"" Depois s'est montrée I
dans une scène de ~?'em~ de Marivaux.
Elle y a été charmante de naturel et de
daus l'Ame, aux tristes expériences que
nous avons vues. Il lui appartenait de
contenir et d'éclairer le pouvoir executif,
et il a préféré courir avec lui les aven-
tures.
La plus dangereuse, la plus pernicieuse
de ces aventures, c'est de remettre per-
pétuellement en discussion et de sou-
mettre a des votes sans cesse renouvelés
ce qui devrait être mis une fois pour
toutes hora de question, .c'est-à-dire
la forme et le nom du gouvernement.
Un grand pays ne peut pas mar-
cher, travailler, prendre sa place dans le
monde, en un mot ne peut pas vivre quand.
il ne sait pas même de quel nom il. s'ap-
pelle. Qu'on ne nous dise pas que le Se*
nat, en se prêtant à la. dissolution d'une
Chambre encore toute nouvelle, voulait
simplement assurer la prépondérance au'
parti conservateur. Cela n'est pas vrai; la
question, daps les élections générales, a
été posée entre la monarchie, l'empire
et la république. C'était une nouvelle
interrogation faite au pays qui avait
déjà répondu, et qui a répondu en-
core plus haut. Eh bien la nation
en a assez elle est lasse et irritée
de toutes ces interrogations; elle veut
savoir à quoi s'en tenir; elle veut
pouvoir se reposer après le travail, sans
avoir à se demander sous quel gou-
vernement elle se réveillera. Voilà pour-
quoi le renouvellement partiel du Sénat
est d'une importance capitale, parcé
qu'il résoudra cette éternelle question
et cet éternel doute. Sur ce terrain,
toutes les. fractions du parti républicain
peuvent s'unir, tandis que les monar-
chistes et les impérialistes n'ont d'autre
programme commun que la destruc-
tion de ce qui existe. C'est au nom
même de l'ordre public et de la pa.i~
civile qu'il importe de constituer dans le
Sénat une majorité que nous voulons
bien voir conservatrice, mais conser-
vatrice des institutions que s'est données
la France et du gouvernement qu'elle ne
veut pas changer.
JOHN LEMOtNNE.
On nous écrit des environs de Rome. le
2 août:
eu beaucoup d'analogie avec cette dont fut
atteint le roi Victor-Emmanuel. C'est la fia
naturelle de la. plupart des habitans de Rom&
L'indisposition du cardinal parait avoir été
déterminée par des glaces à l'ananas prises
après le diner. Les convives do. cardinal au-
raient été aussi tous, dit-on, t.Ius ou moins
incommodés.
B Je n'avais jamais eu l'occasion de voir le
secrétaire d'Etat de Léon XI!I; je ne puis, par'
conséquent, émettre mes impressions person-
nelles mais je sais que le cardinal Franchi
était bien vu mémo et peut-être surtout en
dehors du monde spécialement clérical. H
posait pour un esprit ouvert et cultivé,
de manières affables et connaissant bien les
hommes.
Cet événement parait avoir fait uae pro-
fonde impression sur le Souverain-Pontife.
On dit même que peut-être il décidera
Léon XIII à sortir du Vatican; mais les bruits
répandus à ce sujet sont évidemment préma-
turés. Le secrétaire d'Etat est mort prédsé-
m".nt à l'heure où les négociations avec la
cour de Berlin prenaient une tournure plus
active, puisque une dépêche arrivée ce ma-
tin psrio d'une entrevue presque intime.en-
tre M. de Bismarck et le nonce pontincal rési-
dant à Munich.
On parle, comme successeur possible du
~~=-i~~g~SBE~B!Bsei~~smmsat
simplicité, et elle l'a. aussi bien jouée
que bien dit 3. A la. 6n de cède jolie"
scène, quand Angélique rend le petit écrm
à Lucidor et laisse tomber tristement le <
bouquet qu'il lui avait donné, M"" Dépôts
a produit, par son attitude et par l'expres-
sion de sa physionomie, une émotion.
profonde. Ce jeu muet était plein de pas-
sioncontenue.
M"" Tissé a bien mérite le second acces-
sit qu'elle a obtenu. Elle a fait preuve
d'intelligence et de finesse dans un pas-
sage du rôle d'Henriette des j~MMM sa-
M~M. Elle a une voix d'un timbre agréa- `
ble, elle sait écouter et regarder son in-
terlocuteur. M"" Goby, un autre second
accessit, avait choisi pour morceau de
concours un fragment du rôle de Lucienne
des 7~ ~Af'~jdw~'< C'est un rôle
d'ingénue, et M"" Goby n'est pas tout à
fait une ingénue malgré son extrême jeu-
nesse mais elle a de la vivacité, de là
malice, du mordant, en un mot elle possède
des qualités qui font bien augurer de son
avenir. Tout ce que je puis dire de
M""Bt'iudeauetdeM"° Guyon, c'est que
ces deux jeunes &)les, si elles n'ont pas
une originalité très marquée, paraissent
du moins prendre leur art au sérieux.
Le concours de cette année, en somme,
n'a pas été très brillant, et les hommes
s'y-sont moins distingués que les femmes.
Il faut espérer qu'aucun sentiment de ga-
lanterie ne les empêchera de prendre leur
revanche l'an-prochain. C'e&t quelque
chose, en attendant, de pouvoir, parmi
les jeunes 6Hes qui ont obtenu des ré-
compenses, en signaler trois ou quatre
qui paraissent devoir s'élever au-dessus
du médiocre. Je sais bien qu'il ne faut
jamais compter absolument sur des pro-
messes de ce genre, mais cela n'empêche
pas qu'elles n'aient leur prix.
CLËME~TC.mAGDEL..
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