..EDITION Dï~PARIS.
JMMAL DES DEBATS
b~t? tTt~t!fC 1~~ t tTTfR ttd7C
r~LiU~ ?< Liii~KAiKM
_M~
CM S'ABONNA
dans te Luxembourg, eh Turquie~
M Sui~e, en Syrie, en Roumanie et daM H* <
régences du Maroc et de la Tunisie
en Chih& et &u Japon.
JM moyen d'une valeur payaMe & Paria en M
tMmdatft-poste, soit internationaux, soit tran~M
m ABemagne, en Autricne, en~ RHas!~
et dans tous tes pays dnNord r
Chez tous les directeurs de postée; t
,< et dans tous tes autres.pays, r
tMt'tnroi d'une TateutpayaNe&P~M.
').
Les tmnonces sont reçaM a t
t. place dt tâ~om'se~ e~'
bureau dn.WMmMWA~t
~MdeiTmttemonrs atM~teë)!* par ? MaààN&
MMMJ~LEt
.0~AiïOâ~Ê;
imé aes Pf8ttes-Samt-&er)màin4'AaiMrois, 0.
!~Bm BB ~'AtmiWMnSMMnf
~{N. SÏi&ota. 'Hoisme~'
D&MMtimen~. Ma-. MBr. Ma.
pbrp "~rt~,anâ ~D ~r. 4b fr. 19 Ni
PaH~ MCr. ~'· M&. 1~
Les abcnnemen9 pMteht deà i" wt t< M
~(jnë tapis.
pwn4)ttM~mptetn'Ottt) n In !~em
.mewàp~peM omc6~<7, Gresham sfreet, <5. P. G.;
iMM.Jttput~, mà*~< et C',<, Finch !&né Goni~itt- r
E, t:. L na
IÏ6, ~tra,4d, W *C Lôndôù a.&lh et ..IIa; r"
186. Sbra~d, w. C., L&ndbn..
A. Bruxelles, & I'0/%M ~f p«MMadeleine, dans le8 loosqnes et dans les &~
bUbt~ôna~ déa t?a.fes de ëheB~îns de 'fer &e!~es.
VtIpataiSë (CMI~, cite? M, Orest~ L. Ton~
Les souscripteurs dont rayonnement t'
expire le h JuiUet sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
PAMS
~UKM ~9 JCtMi~
On sait que le Réichstag allemand a été
dissous le mois dernier et que tes élec-
tions bot été fixées au 30 jùîMet. C'est
Éone demain mardi que le suSrage uni-
versel, c'est-à-dire que tous les citoyens
allemands âgés de vingt-cinq ans devront
nommer des repfésentàns nouveaux. L'o-
pinion générale est que les élections
prochaines ne changeront pas d'une
manière considér.ible la force propor-
tionnelle des partis dans le Reiehstag.
Ël!èS donBeront lieu sans doute à
quelques changémens dans la classi-
ncation des partis; peut-être verrons-
npus naître une fraction pàrlémen
taire de plus au sfein d'une Chambre où
il y éd à déjà tant; niais, suivant toutes
les apparences, là situation ne sera pas
très sensiblement môdinëe. Au reste,
nous sommes à la veille de la bataille
électorale, et les résultats en seront con-
nus bien vite il est donc inutiiè de se
livrer à des calculs hypothétiques au
sujet d'une expérience politique ou nous
n'avons d'autre intérêt que celui d'un
observateur. Nous nous bornerons à cons-
tater les faits et à les expliquer.
Les motifs qui ont amené la revente
~solution du Reiehstag sont prêsens à
tous les esprits. Ils sont de deux ordres:
de l'ordre poétique où social et dé l'ordre
économique. Nous ne saurions dire exac-
tement dans quelle mesure ces considé-
rations dioérèntes ont; agi sur les résolu-
tions du gouvernement allemand, et–
~(?1 résumer le g'ôuyerqëment dans
.rhomme qui le représente avec une
haute autorité sûr l'ë&prit de H. le
prince de Bismarck. Depuis longtemps
pro{et8 économiques dont l'exécution
amènerait un changement profond dans
te Système Sscal dé l'-Memàgne. Personne
n'ignore que ce système repose particuiiè-
j'Mnéht.Sur ïës ! directs, ft quëlé produit de ces impôts,
joint aux ressources que l'Etat retire de
ses domaines ou de son industrie, forme
l'aHmeht principal du budget. M. de Bis-
marck a été frappé sans doute des phé-
nomènes qu'il a pu constater dans d'autres
pays, à savoir de !â fàciiité avec lâqueUe
~ônt perçus les mîpots indirecte ou de
cohsommaMon, et dé l'abondance des res-
sources qu'ils assurent au budget. Ce phé-
nemèae est sensible en France par exem-
p)p; mais il ne faut pas oublier qu'il ne
i~'est pas produit tout d'un coup et que nos
moeurs ne s'y sont pliées qu'avec beau-
coup de temps et aprèsde grandes résist&n-
oes. Rien n'est plus diMcile que d'établir
tout d'un coup dans un pays et défaire
accepter par l'opinion des impôts jusqu'a-
lors inconnus. Si nous l'avons pu après la
darnièrë guerre, c'est sou& lé poids d'une
Bécéssité qui était comprise par tout
fè monde, et dé plus, grâce à l'habi-
leté supérieure avec laquelle les char-
ges nouvelles ont été distribuées. M. de
fMMM~MSMM
ë< ~OMn~tEi 187~,
.Ï.REVtE ASt)HC<~ME; y
t.'agricu.t~ut'e a. l~xpositioB coup d'œil d'e,?ae'D-
Me'. Les produits. Richesse de !a .France'
'àgrisoie. opinion d8 ë6'àbon et des Germains.
Les ëeréates le irbittent depuis <8t!i jusqu'à
aos.jpprs. Les~afines~ .:impo,rta'OLce de la
tp~unçri~ Lfs pâtes at~entaire~ dérivant
aes.ce~al'ës. Produits .de !a lâitëne. Le
pâttt et 1~ !e 'vin e( te cristal. Expositioit
des vms 16 ChaMpa~ne un tonneau monstre
un bouchon modèle;; dégustation. Les vins
de Bordeaux et de Bourgogne; statistique.vtti-
co)è; !é pnyUoxera. Un sol deshérité,; expo-
'poèition d6 la Sotognë paysage de là Sôtd~6;
apoiogte de cette contrëe c~ que produit !a
.Sologae; progrès aocompHs ~râceare~emple!
de/grands prppriét~ire~ le chou. à vaches te
!ëafs-fou)'ra~'6 !ës vign'e~ de !a. Sologne. M
grâhdeprdpri'ét~
Les &ibjeH8 6& les prédits-Qtii ic[t6'pes-
s~tit tés ~ricultëurs êe trëuveat, à FEx-
positîôn, dl~~éUtmë~ dac~ ptùsiëur~ par-
tiel des palais. Le ~onpe V renferMe les
produits des expMtations et des indu-
stries f&restiëFés,ët!ès produits aj?pîco!es
noQ ali~ehtaiMs (classés 44 et 46) le
groupe VI contient le niatériel 6t. les pro-
cédés des exploitations rurales et fores-
t!érGs, deë nsiaes agricoles et des indu-
stries âtîmehtairég (classes 51 et 52); les
groupes Vit, vnï et IX (ch~sëa 6'9 à 90)
niëritent. datns t'o'ùtes! leurs partfes l'at-
tention des!i6ultètirs ces grou'Des~ com-
prennent les céréales, le laitage, les œufs;
les Viandes, poissoïïs, légumes et fruits
les sucres, les Tins et boissons ieTmen-
tées} !ë BiMérïel et les produits des ex-
ploitations rurales, le bétail, les insectes
Bismarck à donc rencontré et devait
rencontrer une opposition difficile à
vaincre. Le Réichstag à refusé de le sui-
vre dans !& voie où il Voulait rengager.
L'illustre chancelier a maintenu pourtant
'son idée avec l'énergique volonté qui le
caractérise, parce que cette idée lui à
paru juste à un double point de vue au
point de vue fiscal et au point de vue po-
litique. M. dé Bismarck a. iugé que les im-
p0!s directs étaient suffisamment et peut-
être même trop chargés en Allemagne,
tandis qu'il y avait dans les impôts in-
directs un champ d'exploitation tout nétif
et encore en friche dont une main
habile pouvait tirer une riche mois-
son. Ces impôts si décriés par quel-
ques théoriciens ne déplaisent pas aux
hommes pratiques, témoin M. Thiers en
France et aujourd'hui M. de Bismarck
en AUemagne. Maia ils ont un autre
avantagé aux yeux de ce dernier; c'est
que, puisqu'ils n'existent pas encore ou
qu'ils n'existent qu'à l'état embryonnaire,
on peut les établir ou les développer sui-
vant Un type uniforme qui s'appliquerait
à tout l'empiré, à la différence des im-
pôts directs qui ont pins ou moins con-
servé dans chaque partie de l'Aliemagne
le caractère distinct que l'histoire et les
traditions leur avaient donné. De là l'in-
térêt que M. dé Bismarck apporte à ses
projets de réforme financière. Les impôts
qu'il conçoit pô'urraien~ devenir un lien
politique de plus entre~es différentes par-
ties de l'Allemagne et 'mériter ainsi le
nom d'impôts d'empire sous lesquels on
les désigné souvent dans lès conversa-
tions ci;dans les journaux..
M. de Bismarck supportait déjà avec
impatience lés résistances que le Réichstag
lui opposait, lorsque là question sociale, ou
plutôt la question des socialistes s'est trou-
vée posée par les deux attentats qui ont
nrenàcé la vie de l'empereur Guillaume.
Le gouvernement, dès le premier coup de
pistolet tiré par Hoedel sur l'empereur,
a: proposé des Ms qu'on né peut guère
qualifier autrement que dé lois d'excep-
tion. Il n'a pas eu la majorité. Les natio-
naux-libéraux, qui formaient dans le
Réichstag son appoint le plus considéra-
iHè, ne l'ont pas soutenu. La situation
parlementaire, depuis longtemps difficile
et tehûué, est dëvenu'e intolérable. Per-
sonne n'a douté que le Réichstag allait
étr.e diss'o-us, et Fatténrtat d~ Nomling était
bien propre a déterminer une ré~otntion
semblable. Toutes ces causes complexes
ont concouru a'i môme résultat. M. dé Bis-
marck ajugé à propos dé faire un appel au
pays, et le pays répondra demain. La lutté
électorale est vive et ardente, m'âis elle a
chez nos voisins une attiré physionomie *e
que chez nous pendant le Ï6 mai, et l'as-
similation qu'on a voulu établir entre
l'une et l'autre nous paraît manquer de
justesse. Non pas qûéJês influences offi-
cielles ne s'exercent pas très largement
de l'autre côté des Vosges et du Rhin;
mais, si le gouvernement se défend avec
vigueur, il n'enlevé pas à ses adver-
saires leurs propres moyens de défense.
La polémique est n&rë. Lésjdurn'aûx, lès
co'mités c'ombattént a armes égales. La
tendance générale de chaque parti ou frac-
tion de parti est dë Compter lé nombre dé
ses adhérons, ce qui pourrait bien ame-
ner un émiettémënt dans lequel on
aura d'abord quelque peine à se récon-
naître. Cependant, nous le répétons, il est
Utiles et nuisibles, enfin l'horticulture,
Gette ciassiQcation englobe non seulement
t~ute la France. mais encore les diverses
nations ~qui exposent au Champ-de-Mars
et dans les! annexes:
Nous devons noas borner à jeter un
eoup d'œil d'ensemble au milieu de tant
de richesses, etd.'abordsurlesproduits. Les
eâsms des machines, agricoles exposées~
organisésparM. le ministrede l'agriculture,
ont commencé il y a peu de. jours à
Mormant (Seine-et-Marne). D'autres ex-
périences vont suivre et auront lieu sur
divers points; nous en rendrons compte,
et ce sera l'occasion de parler de l'exposi-
tion de la mécanique agricole.
Voici la carte delà France. Au sommet,
la région du Nord où la terre rend au
centuple la semence qu'on lui prête le.
Nord avec ses fromens, ses betteraves, ses
lins, ses houblons, ses belles fermes, où
les agriculteurs de tous les pays viennent
chercher l'exemple et le conseil; plus
bas, c'est la Normandie aux gras; pâtu-
rages, qui produit des races de bétail et
des chevaux sans pareils; au Centre, la
Beauce, féconde en beaux blés; la Tou-,
r&ine; jardin de la France, tout embau-
mée de ueurs et de iruits la Champagne,
terre rebelle aux céréales, mais.qui donne
au vin une saveur incomparable; A l'Ë~t,
les forêts du Jura, des Vosges, des Ar-
dehnes. Descendons toujours, nous voilà
sur les coteaux célèbres de la Bourgogne
et du Bordelais, d'où se ï-épandeat sur tous
les points de l'univers les vin$ les plus
généreux que le palais de l'homme ait
jamais rêvés. Au Midi; les campagnes de'
l'Hérault et de Narbonne, où coulent des
iiots de vin et de miel, ~ùje bon Dieu,
dit-on, voudrait habiter s'il revenait sur
la terre; enfin, voici .un ciel toujours res-
plendissant de soleil et d'azur, des ar-
bres toujours verts c'est ,la Provence,
c'est Nice, r
É6 paytt où f~urit Ï'oradgfa',
Le pays des û'mts d'or et des rosos vermeUIes. °
) probableteront, à peu près ce qu'ils étaient. Les
social ites, qui avaient d'abord annoncé
rintë~,ion, dé reievèr partout !e gant
qu'on leur )etait, opt renoncé aux can-
didatures trop nombreuses Us concen-
trent leurs ènorts sur~quelques points,
et le chinre de leurs représëntans restera
ce qu'il était, a peu de chose près. H est
à croire que les élections ne dissiperont
pas touteë les difficultés que nous avons
mentionnées, et peut-être les embarras
intérieurs ne seront-ils pas moindres
après qu'ils ne rëtaient av~nt. C'est, du
reste, ce que nous saurons dans quelques
jours.
BOURSE DE PAMS
C!Ô~M'è 27. le 29. Bànwte. BtttMe
'«'/o
pomptant.'fT~ 168)! .28-
Fin cour. '!715. 76971/2 .171/2
80'/0
AïnortissaMe.
Cnmpt&nt.8< 8tl0.10.
Fin cour. 84 10 84.t0.
~t/eo/o
Comptante !K'.<.t07 M.
~è/o
Comptanttl3721/Ztl3~321/2
Fin cour. 113 90 113 37 1/2 .321/2
M~n~B&ÙESZDÙSOni.
Emprunt SO/û. H3fr.35, 36,321/2.
30/6. 76fr.92.93.
SO/Otnrc.< Hfr.75,65.
Banque ottomane.. 601 fr. 87 1/2..
Ottomane 18'!?. 84fr.7S.84fr.
Egyptiennes 6 6/6.. 260 fr., 263 1:2 1/2. 261 ~71/2.
.«a. <
Noua recevons de nos Gorrespondans de
Berlin les dépêches suivantes
~Berlin, le 29 juillet. 12 h. 44 m.
B C'est dem'un mardi que va se livrer la
grande bataille pour les éjections, au Reiehs-
tag. Bien qu'il y ait ici une animation, on
pourrait !péme dire une certaine ânimosité
qui excite tous Ttes esprits, il n'en pa-
rait presque ~ien au dthôr~. Ainsi, point
de rassemMemens, point d'afïiches, point
de professions de foipcrsonaeUes. Lés di-
vers comités se contentent d'envoyer au
domicile des électeurs, soit par des com-
missionnaires, suit par la pisté. desbùHetins
de vote accompagnes d'un d~rnit' 'et
chaleureux appel eu ~veur de leurs candi-
dats respectifs, Il n'y en aur~ pas moins de
six ou sept dans chacune d~ s ci'conscriptions
électorales de Berlin. Tous JLes partis, même
les plus ias]gn.(taB(~, tels que te-< sbeia~iates,
iés arti-'a.ns-autoaomistes ou partiafms du rë-
taptissement des eorporationset des jurAndes,
veutent au moins se compter.
B La proportion numérique des âépu'ës
sortans était la suivante libéraux-nationaux,
)26. uHramontafns du centre, 96; conserva-
teurs aUemànds, !,0 impénaustes ou con-
serva'tëùrs libéraux, 38; progressistes, 38;
membres uottans, 3S; Polonais, t4; so-
cialistes, 12; Alsaciens autonomistes, 6;
Atsaciena du parti de ta protestation, 9; parti
du peuple. 4; Schl<'swig<*ois. 1. Total, 4)6. On
calcule que ces différentes fractions seront
représentées, en suivant le même ordre, dans
les proportions ci-après 10S. 100, 80, 80,
35,32,8,tS.8.10 8,I.Total,.41(),
B Silegouvernempnt obdent la ma.j6rité,
elte sera encore bien inconéréntë. L'épar-
pilleïnent des voix nécessitera probablement
ûa~'ând nombre de ballottages. u.
< Berlin. Iw 29 juiflet, § n. M m. soir.
L'usage d'uù mtervâllë de recueillement
avant tes élections e;t inconnu ici. tinë cer-
taine agitation continuedonc aujourd'hui en-
core, et quelques assemblées sont annoncées
pour ce soir. Les partisans du ministre Ealk
se montrent jusqu'au dernier moment très
~Le ptns grand géographe de l'ântiquüé;
Le plus grand géographe de l'antiquité~
Strabon, ayant regardé cette terre des
Gaules!, s'écria, plein d'admiration, qu'il
suffisait de la voir pour croire à la provi-
dence des dieux et pour présager au peu-
ple qui l'habiterait les plus splendides des-
tinées. Et Tacite, au quatrième livre des
Histoires, constate que « la mêm,e cause
fit tpujjoars descendre les G.ermains dans
les Gaules la soif des voluptés et dé~'or, le
désir de changer de séjour et de quitter
leurs marais et leurs solitudes pour pos-
séder des campagnes si fertiles et les Gau-
lois avec elles. »
Ce sol privilégié ëSt tout entier, as
GRamp-de-Mars, représenté par SM pr0-
duits de toute nature.
La. cla.tse 69 co'mprënS les céréales et
Tes produits q~'on eh extrait avec leurs
dérivés la classe 71, les hui!ës' ëonlës-
!tib!bs, les cëufë et Ïe8 divers produits de
la laiterie.'
Parmi les expo~ans, nous retrouvons les
noms des agriculteurs et des cultivateurs
lesplus coanùs de la France. Presque
tous. 1~ ~dépàrteméns ont apporté leur
tribut, leurs.faisceàux de bouquets dé fro-
ment, de seigle, d'orge, de maïs, d'avoine.
11 y a ,des types superbes, de toutes les
variétés de blé provenant de tous les sois,
preuve certaine du développement qu'à
pris la plus nécessaire des cultures.
Le mitu~tèpe de l'agriculture vient de
publier sur ce sujet un ouvrage de statis-
tique fort intéressant, renfermantl'état des
récoltes de céréales et de pommes de terre,
de 18iS ~18~6. Le froment occupait, en
1815, 4 millions t/2 d'hectares: en 1830,
S minions; en 1,83{), 8,.millions 1/2; en
1'879, le froment étaitcultivé sur 6,816,411
hectares. Le rendement moyen, calculé
d'après les récoltes de 18S6 ~1876, est de
99,328~47 hectolitres;, de i815a,183S,lè'
prix moyen de l'hectolitre a été de 20 fr.
49 c., ce qu'i donne, pour }a valeur brute
moyenne, 1 mùliard 17H millions environ.
actifs leurs afSches sont, avec celles des
conservateurs et des artisans-autonomistes,
les seules qui se voient sur quelques colon-
nes à côté des affiches municipales indiquant
les localités où l'on vote.
La .~on~K~cAc ~~mM)M Z~M~, dans
un dernier appel aux électeurs, dit que l'em-
pereur appelle encore une fois son peuple au
combat, non contre les ennemis extérieurs,
car l'Allemagne est dans les meilleurs rap-
ports avec tous les peuples, mais contre un
ennemi intérieur dont le triomphe serait
l'appauvrissement de la nation et la diminu-
tion de sa force morale, ainsi que de sa puis-
sance militaire au dedans comme au dehors, o
MMsmpMe pr!v6e
.{SMTice Mtë~r&phiqM de t'&gence H&TM-!
Conatantinople, le 29 juillet.
On assure que l~s troupes autrichiennes sont
entrées aujourd'hui en Bosnie par cinq points
différons sans que la convention ait été signée.
Le bruit court que les Bosniaques résistent,
mais il n'y a rien de positif.
Vienne, le 29 juillet, soir.
On mande de Constantinopte, le 29; à la Cof-
~a.af~MM ~'OM'~CM~ que le Sultan a ratifié
hier le traité de Berlin.
Londres, le 29 juillet.
Le AfofMtM~ Fo~ annonce que lord Beacons-
tield a choisi le marquis de Lorne pour succéder
a lord DuSerin comme gouverneur général du
Canada.
Le ?*M:M. de son côté, annonce officieUemont
que le marquis do Lorne a accepté les fonctions
de gouverneur général du Canada.
Le Times a des raisons de croire que la Porte
a reçu très favorablement les propositions an-
glaises ayant en vue l'introducUon de réformes
en Asie-Mineure.
Par ses conseils e~ par son contrôle, ajoute
le ?'MKM, l'Angleterre exercera désormais sur
l'empire ottoman une véritable influence régéné-
ratrice.
On télégraphie de Berlin au ~o)'M!M~ .PLa Russie négocie encore à Brème et à Ham-
bourg l'achat de steamers rapides. x<
Le .Da~y ~~n!~A publie la dépêche suivante
de Vienne
a La marche en avant de l'armée autrichienne
qui doit occuper la Bosnie et l'Herzégovine n'a
pas encore été ordonnée. Caratheodory Pacha a
déclaré au comte Andrassy que le paragraphe
commençant ta proclamation, et qui est amsi
conçu <' Le Sultan a été amené à vous placer
sous la protection de l'Autriche, etc. )), serait pro-
babtement un motif de protestation.
Le .TtMM publie les dépêches suivantes
Vienne, le 28. –On annonce dé Constantinople
et de tous les a.utt'es points que la Porte com-
prend pleinement l'inutilité de toute résistance
~n principe aux décisions du Congrès, reiadve-
ment à la Bosnie et à la Grèce.
Be'grade. te 28. Le colonel Leschjànin a été
nommé envoyé extraordinaire résident à Saint-
Pétersbourg.
Brod(surlaSavë),.le29juiItet.
Lés troupes autrichiennes ont franchi aujour-
d'hui lés frontières de Bosnie dans le meilleur
ordre et sans obtacle. L'archiduc Jean-SaIvator
est entré à Berber a la tête d'une brigade.
Athènes, le 29 juillet.
Le roi désirant visiter la division navale fran-
çaise qui était prête à partir pour la mer Egée.
l'amiral Lejënne a ajourné le départ de là flotte.
L'amirat Lejeune a diné samedi chez le roi.
Hier, la familte royale a visité l'escadre et dîné à
bord de la fréga.te amirale.
M. Tissot. ministre plénipotentiaire de France,
partira jeudi pour Paris.
Les Turcs continuent à ravager la Thessalie.
L'opinion publique est indignée de leurs atrocités.
Est-ce son bonheur, est-ce son malheur
que ragricuKm'e ne cônnaîj, pas? Virgile
a dit que c'était son bonheur, et le Comité
industriel et commercial de la Normandie
prétend que c'est son malheur qu'elle
ignore. Les Comités de Normandie sont la
Charité même! On ne les a pas toujours
connus aussi tendres pour la misère d'au-
trui, et on leur reprochait même de s'occu-
per trop exclusivement des «sounrahceSH »
de l'industrie normande, qui d'ailleurs ne
souSrait que de loin en loin, comme toutes
les industries de ce bas monde mais à
Aujourd'hui cette valeur est, en moyenne,
de 2 milliards 191 millions, soit le double
de la valeur constatée dans les trente-
cinq premières années du siècle.
Les échantillons de farine sont très
nombreux à l'Exposition. La meunerie,
en effet, est la plus importante et là plus
répandue des industries alimentaires. Il y
a soixante ans, la meunerie, se pratiquait
à Faide des moulins à vent on des petits
moulins disséminés sur tous lès cours
d'eau. On se bornait à faire là mouture à
façon. Aujourd'hui, ces petits moulins ne
suffisent plus sans nuire aucunement à
leur travail, on a pu élever et occuper
d'une manière constante de grandes mi-
noteries ayant cinq, six et jusqu'à dix
paires de meules, et pourvues à la fois de
moteurs hydrauliques et de moteurs à
vapeur qui permettent d'éviter le chô- (
mage dans la saison où les eaux sont
basses. La meunerie emploie en France
15,000 paires de meules et une force équi-
valant à 60,000 chevaux-vapeur.
Il résulte des statistiques officielles que
ta moyenne annuelle des importations de
fAhnes diverses pendant les cinq années
1872-1876 a été de 13,247,660 kilogram-
mes celle des exportations a été de
125,093,880 kilogrammes, non compris les
farines étrangères qui ont joui de l'ad-
mission temporaire. L'excédant annuel
des exportations sur les importations est
donc de 11 ,846,220 kilogrammes. La pro-
duction totale annuelle de la meunerie est
de 6,02~,806,220 kilogrammes de farines
de toute espèce..
Tiennent ensuite, dans les galeries de
l'Exposition, les pâtes alimentaires ver-
micelles, macaronis, semoules, tapio-
cas, etc. L'Italie n'a plus le monopole de
cette fabrication. L'industrie française
produit, avec ~es blés durs de l'Algérie et
descôtes de la mer Noire, une quantité
de pâtes d'environ 30 millions de kilo-
grammes.
Remarquons les produits des grandes
présent leur méthode de défendre les "pri-
viléges et de faire la guerre à la liberté
du commerce a bien changé. Pour n'être
plus suspects d'un égoïsme industriel dé-
passant toute mesuré, ils ont fait deux
parts de leurs larmes l'une pour leurs
propres infortunes, et l'autre pour toutes
les variétés de l'universelle infortune des
ateliers des villes, des bourgades et des
champs.
Ils s'apitoient sur ceux qui ont de la
peine et sur ceux qui n'en ont pas, et rien
n'est touchant comme les discours qu'ils
tiennent aux agriculteurs en géné-
ral, et aux vignerons en particulier.
Les vignerons font la sourde oreille, par
malheur, et noua ne pouvons pas leur en
faire un crime. Les Comités de Norman-
die ne peuvent être crus sur parole quand
ils font des promesses, parce qu'il est
impossible de les croire quand ils font
tout simplement des calculs sur ce que les
traités de commerce ont apporté de dé-
ceptions dans les combinaisons des agri-
culteurs. Or on cherche en vain ce que
les traités de commerce ont fait de mal à
l'agriculture française; et ce qu'elle y a
au contraire gagné s'aperçoit sans qu'on
le cherche.
Voyons d'abord l'article des vins. Déjà
en 1860 les Comités de résistance disaient
aux vignerons que c'était une illusion
d'espérer qu'un traité avec l'Angleterre
augmenterait nos ventes. Ils avaient alors
une phrase à effet que, malgré l'expérience
faite depuis dix-huit ans, ils ne dédaignent
pas de reproduire.- L'Angleterre supprime-
rait tous ses droits d'entrée, disaient-ils
et disent-ils, qu'il n'entrerait pas chez
elle 10,000 hectolitres de plus. Le goût n'y
eat pas. Cependant, de 1827 à 1858, l'im-
portation des vins français en Angleterre
avait monté de 29,000 hectolitres à 44,000,
parce que, d'eux-mêmes, les Anglais
avaient baissé le droit d'entrée de 300 à
150 fr. On avait remarqué un progrès
semblable, et pour la même cause, à l'ar-
ticle des spiritueux. Le traité arrive et
abaisse Jes droits à 28 fr. 50. Il s'en est
suivi que l'AC~sterre, qui, au moment où
il se concluait, nOh,? prenait 67,000 hecto-
litres pour en réexporte!* environ 40,000,
nous eh prenait quinze ans p~
375,000 et n'en réexportait que 60,000.
consommation s'était accrue de près dé
300,000 hectolitres, et non pas de 10,000
au p)us, et ce chiffre a de l'importance, car
les vins que l'Angleterre nous achète,
principalement à Bordeaux, sont dés vins
qui se vendent cher, et notre marine
charge la majeure partie des tonneaux
vendus.
Les Comités de Normandie et l'Associa-
tion de l'industrie française choisissent
l'année la plus favorable de nos anciennes
exportations de vins, non seulement en
Angleterre, mais dans le monde entier,
puis la. plus défavorable de nos exporta-
tions nouvelles, et ils arrivent ainsi à
nous montrer que l'inuubhce dés traités
de commerce n'a abouti qu'à nous faire
perdre un débouché de 2C millions. C'est
une plaisanterie.
On dirait que nous n'avons pas des états
de douanes et des statistiques du com-
merce extérieur qui, en somme sont
aussi bien et même mieux tenus que par-
tout ailleurs. H n'y à qu'à les consulter.
Le dernier Exposé comparatif de quinze
années successives que donnent les ~M-
M<~
féculeries de pommes de terre des dépar-
temens de l'Oise et des Vosges. En dehors
de ces fabriques principales, la France
en compté un grand nombre. Dans leur
ensemble, elles emploient 5,330,100 hec-
tolitres de pommes de terre et fabriquent 1t
en moyenne annuellement 50 millions de
kilogrammes dé fécule.
Citons encore, parmi les dérives des
produits farineux, l'amidon, extrait des
céréales diverses et qui sert à tant d'in-
dustries; lé gluten, utilisé en médecine;
la dextrine, qui trouvé son emploi dans
l'apprêt des tulles et de certains tissus,
dans l'encoUage des timbrés-poste, ,des
étiquettes, des enveloppés, etc.; le glu-
cose, employé dans les boissons formen-
tées et comme sucre dans la conRserie
commune le màtt dé l'orge, nécessaire à
la brasserie de la bière.
N'oublions pas les expdsahs d'huiles
d'olive, d'oeillette, d'arachide, de sésame,
de noix. La consommation annuelle des
huiles comestibles en France est de
385,0<)0 hectolitres. 1'ans seul en con-
somme 32,000 hectolures, dont 12,000
d'huile d'olive, qui demeurera toujours,
sans contredit, la pÏù~ estimée.
Les produits dé la laiterie et de la
basse-co~r font également partie dé ce
groupe. Les agriculteurs (lé la Norman-
die, de la Brie et, on peut ~e dire,.de
toutes les régions, ont envoyé ou envéri
ront leurs produits à cette Exposition qui
mérite l'attention particulière des visi-
teurs en raison de l'important commerce
qu'elle représente. La production an- i
nuelle du beurre en France est d'envic~n j i
170 millions de luIogramiHés, ayant une
valeur de 440 millions de francs. Nous en
importons pour 14 millions mais, en re-
vanche, notre exportation atteint lO~i mil-
lions de francs. On fabrique ~.nnueUement ]
en France pour plus de 100 millions de
francs de fromages. En6n la production
des œufs est très considérable. La seule
fabrication des biscuits éi de la pâtisserie
1861 nous exportions 1,683,000 hecto-
litres de vins en fûts et 97,000 hec-
tolitres de vins en bouteilles, et que,
en 1875, nous avons exporte 206,000
hectolitres de vins en bouteilles eC
3,352,000 hectolitres de vins en fûts. L'ac-
croissement est de 1,778,000 hectolitres~
et d'au moins 1SO millions de francs. Telle
est la quantité de vins que Lille et Rouen
s'engagent à boire dans l'ingénieux mar-
ché proposé aux départemens viticoles,:
mais, pour obtenir créance, les protec~
tionnistes auraient dû commencer par ne
pas chercher à démontrer si pertinem-
ment que les vignerons sont en perte de
26 millions depuis que les traités existent,
Même réduits de moitié par les chàrge-
mens de l'étranger, 1,800,000 hectolitres
font un beau fret de sortie pour nos na-
vires.
Bordeaux s'est laissé si peu émouvoir
par l'arithmétique de fantaisie des Comi-
tés et de l'Association, que voici comment
il répond par la'bouche de MM. de Sôh-<
neviIIeetFabredeRieunègre, ses délé-.
gués; et une notable partie du vignoble de
France en pourrait dire autant. Une;
vigne bien cultivée s'échalasse, et les:
pampres vont courir le long d'un 61 de
fer. Il faut 19,000 mètres de fil par hec-
tare, et pour un clos de 30 hectares cela.
fait 21,MO kilog. de 61s de fer, dont là du-
rée sera de quinze ans. Le droit payé àùt
fabricàns de fer étant de 6 fr. les 100 kilos,.
la redevance est de 1,290 fr. pour les 61s,
et par conséquent de 86 fr. par an. L&
fer des cuves, des charrois, des roues,.
des outils, exige au moins un paiement de
droits de 100 fr. par an. Le vin fait, il faut
le loger dans 400 barriques revêtues de:
2,400 cercles de 1er de 1 kilog., pour que
le tonneau qui va voyager soit solide. En-
core un droit de 144 fr. à payer au fabri-
cant de fer, en sus de ce que vaut réelle-
ment sa marchandise. Le total est d'aa
moins 330 fr. de redevance annuelle pouF
le domaine, et ce domaine ne paie pour-
tant que 4 à 500 fr. d'impôt foncier a l'E-
tat. Les deux tiers de l'impôt de l'Etat
pour les maîtres de forges, n'est-ce pas
infiniment trop ?
« J'ai constamment cherché à démon-
trer, disait encore ces jours-ci M. de Lâ-
vergne, que l'agriculture française se peut
p~ser de protection et qu'elle n'a aucun
intérêt & l'établissement de droits qui ne
seraient pa8 purement 6scaùx. n
On n'en persiste pas moins à lui racon-
ter que les traités de cdsimerce l'ont ruinée
et que le protectionnisme l'enrichirait
« Que vous importe de payer un. peu pins
» cher vos charrues, vos draps et vos
» chemises ? Nous vous indemniserons en
B consommant tout ce qu'il vous plaira.
a de produire. Pendant que nous boirons
les vins de la Gironde, nos ouvrier~
H boiront ceux de l'Hérault! Il faut scale-
M ment fermer la porte aux Anglais et a
)) tous ceux qui, à leur~uite, sont venus~
a troubler l'antique et paciEquë com-
merce intérieur du pays. ? »
Mais enfin, le mal que nous oï~ fait les
Anglais, quel est-il au juste? Il n'est, pas
raisonnabie de ne juger une longue pé-
riode d'échanges que par la gêne passas
gère d'un temps de crise dont l'étranger
se dégagera plus malaisément que nous,
et il n'est pas loyal de cacher au pays là
vérité lorsqu'on l'entretient dé ce que sont
devenus les échanges depuis 1860. Ënl861,
sur 2 milliards 242 millions d'exporta-
sèche en consomme pour plus de 30 mil-
lions.
Avoùpns-Ie, au milieu de cette exposi-
~on des denrées agricoles, l'œil est moins
flatté au premier abord qu'en parcourant
les splendidés galeries de l'industrie et de
l'art. Ici la. gerbe desséchée, là le diamant;
l'émeraudeou le rubis enchâssés dans un
pr merveilleusement ciselé; d'un côté, les
bouteilles aux formes vulgaires, stricte-
ment posées, étiquetées sur les étagères,
sel on l'ordonnance de M. le commissaire
général de, l'autre, rangée avec un dés-
ordre étudié et plein de charme, l'ébloms-
sante exposition de Baccarat et de Saint-
Louis, où l'art a plié le cristal à tous ses
caprices. Mais la lourde et vulgaire bou-
teille, c'est le vin, ,Ia raison d'être de ces
cristaux, le vin qui fera s'entre-choquer
les verres la gerbe, c'est le pain, le bon
pajn quotidien qu'on paierait, s'il le ial-
lait, au poids de l'or et. des bijoux.
Il va sans dire que tous les viticulteurs
de France résout donné rendez-vous à la
classe 75. Les grands noms dés crus de la
Bourgogne,, du Bordelais, de la Champa-
gne, de la Touraine sont là, côte à côte,
avec les vins de l'Hérault, des Charentes,
du,Ju~a, du Lon-et, etc. Cela rap~
pelle les Etats-Généraux il y a le
clergé, la. noblesse etie t~ers; et tout ce
monde assemblé; prêta légiférer contre le
phylloxéra;, se donne, en attendant, des
poignées de mains fratemeUes.
La Champagne occupe une place émi-
nente dans cette exhibition. Nous disons
!éminente, et le mot n'est pas trop fort, cap
le foudre exposé au pavillon de dégusta-
tion est une vraie montagne. II peTit con-
tenir 600 hectolitres, ou, si l'on aipte
rn~eux, 7:).,0p0 bouteilles champenoises. °
La Société~, Mercier, d'Epernay.a eu
l'heureuse idée d'exposer dans ce pavil-
lon les diver~ instrumens qui serveat à~
fabrication du vin de Champagne: ,Le
fondre dont nous parlons~st mum d'un
malaxeur intérieur, destiné à brasser les
JMMAL DES DEBATS
b~t? tTt~t!fC 1~~ t tTTfR ttd7C
r~LiU~ ?< Liii~KAiKM
_M~
CM S'ABONNA
dans te Luxembourg, eh Turquie~
M Sui~e, en Syrie, en Roumanie et daM H* <
régences du Maroc et de la Tunisie
en Chih& et &u Japon.
JM moyen d'une valeur payaMe & Paria en M
tMmdatft-poste, soit internationaux, soit tran~M
m ABemagne, en Autricne, en~ RHas!~
et dans tous tes pays dnNord r
Chez tous les directeurs de postée; t
,< et dans tous tes autres.pays, r
tMt'tnroi d'une TateutpayaNe&P~M.
').
Les tmnonces sont reçaM a t
t. place dt tâ~om'se~ e~'
bureau dn.WMmMWA~t
~MdeiTmttemonrs atM~teë)!* par ? MaààN&
MMMJ~LEt
.0~AiïOâ~Ê;
imé aes Pf8ttes-Samt-&er)màin4'AaiMrois, 0.
!~Bm BB ~'AtmiWMnSMMnf
~{N. SÏi&ota. 'Hoisme~'
D&MMtimen~. Ma-. MBr. Ma.
pbrp "~rt~,anâ ~D ~r. 4b fr. 19 Ni
PaH~ MCr. ~'· M&. 1~
Les abcnnemen9 pMteht deà i" wt t< M
~(jnë tapis.
pwn4)t
.mewàp~peM omc6~<7, Gresham sfreet, <5. P. G.;
iMM.Jttput~, mà*~< et C',<, Finch !&né Goni~itt- r
E, t:. L na
IÏ6, ~tra,4d, W *C Lôndôù a.&lh et ..IIa; r"
186. Sbra~d, w. C., L&ndbn..
A. Bruxelles, & I'0/%M ~f p«M
bUbt~ôna~ déa t?a.fes de ëheB~îns de 'fer &e!~es.
VtIpataiSë (CMI~, cite? M, Orest~ L. Ton~
Les souscripteurs dont rayonnement t'
expire le h JuiUet sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
PAMS
~UKM ~9 JCtMi~
On sait que le Réichstag allemand a été
dissous le mois dernier et que tes élec-
tions bot été fixées au 30 jùîMet. C'est
Éone demain mardi que le suSrage uni-
versel, c'est-à-dire que tous les citoyens
allemands âgés de vingt-cinq ans devront
nommer des repfésentàns nouveaux. L'o-
pinion générale est que les élections
prochaines ne changeront pas d'une
manière considér.ible la force propor-
tionnelle des partis dans le Reiehstag.
Ël!èS donBeront lieu sans doute à
quelques changémens dans la classi-
ncation des partis; peut-être verrons-
npus naître une fraction pàrlémen
taire de plus au sfein d'une Chambre où
il y éd à déjà tant; niais, suivant toutes
les apparences, là situation ne sera pas
très sensiblement môdinëe. Au reste,
nous sommes à la veille de la bataille
électorale, et les résultats en seront con-
nus bien vite il est donc inutiiè de se
livrer à des calculs hypothétiques au
sujet d'une expérience politique ou nous
n'avons d'autre intérêt que celui d'un
observateur. Nous nous bornerons à cons-
tater les faits et à les expliquer.
Les motifs qui ont amené la revente
~solution du Reiehstag sont prêsens à
tous les esprits. Ils sont de deux ordres:
de l'ordre poétique où social et dé l'ordre
économique. Nous ne saurions dire exac-
tement dans quelle mesure ces considé-
rations dioérèntes ont; agi sur les résolu-
tions du gouvernement allemand, et–
~(?1 résumer le g'ôuyerqëment dans
.rhomme qui le représente avec une
haute autorité sûr l'ë&prit de H. le
prince de Bismarck. Depuis longtemps
amènerait un changement profond dans
te Système Sscal dé l'-Memàgne. Personne
n'ignore que ce système repose particuiiè-
j'Mnéht.Sur ïës !
joint aux ressources que l'Etat retire de
ses domaines ou de son industrie, forme
l'aHmeht principal du budget. M. de Bis-
marck a été frappé sans doute des phé-
nomènes qu'il a pu constater dans d'autres
pays, à savoir de !â fàciiité avec lâqueUe
~ônt perçus les mîpots indirecte ou de
cohsommaMon, et dé l'abondance des res-
sources qu'ils assurent au budget. Ce phé-
nemèae est sensible en France par exem-
p)p; mais il ne faut pas oublier qu'il ne
i~'est pas produit tout d'un coup et que nos
moeurs ne s'y sont pliées qu'avec beau-
coup de temps et aprèsde grandes résist&n-
oes. Rien n'est plus diMcile que d'établir
tout d'un coup dans un pays et défaire
accepter par l'opinion des impôts jusqu'a-
lors inconnus. Si nous l'avons pu après la
darnièrë guerre, c'est sou& lé poids d'une
Bécéssité qui était comprise par tout
fè monde, et dé plus, grâce à l'habi-
leté supérieure avec laquelle les char-
ges nouvelles ont été distribuées. M. de
fMMM~MSMM
ë< ~OMn~tEi 187~,
.Ï.
t.'agricu.t~ut'e a. l~xpositioB coup d'œil d'e,?ae'D-
Me'. Les produits. Richesse de !a .France'
'àgrisoie. opinion d8 ë6'àbon et des Germains.
Les ëeréates le irbittent depuis <8t!i jusqu'à
aos.jpprs. Les~afines~ .:impo,rta'OLce de la
tp~unçri~ Lfs pâtes at~entaire~ dérivant
aes.ce~al'ës. Produits .de !a lâitëne. Le
pâttt et 1~ !e 'vin e( te cristal. Expositioit
des vms 16 ChaMpa~ne un tonneau monstre
un bouchon modèle;; dégustation. Les vins
de Bordeaux et de Bourgogne; statistique.vtti-
co)è; !é pnyUoxera. Un sol deshérité,; expo-
'poèition d6 la Sotognë paysage de là Sôtd~6;
apoiogte de cette contrëe c~ que produit !a
.Sologae; progrès aocompHs ~râceare~emple!
de/grands prppriét~ire~ le chou. à vaches te
!ëafs-fou)'ra~'6 !ës vign'e~ de !a. Sologne. M
grâhdeprdpri'ét~
Les &ibjeH8 6& les prédits-Qtii ic[t6'pes-
s~tit tés ~ricultëurs êe trëuveat, à FEx-
positîôn, dl~~éUtmë~ dac~ ptùsiëur~ par-
tiel des palais. Le ~onpe V renferMe les
produits des expMtations et des indu-
stries f&restiëFés,ët!ès produits aj?pîco!es
noQ ali~ehtaiMs (classés 44 et 46) le
groupe VI contient le niatériel 6t. les pro-
cédés des exploitations rurales et fores-
t!érGs, deë nsiaes agricoles et des indu-
stries âtîmehtairég (classes 51 et 52); les
groupes Vit, vnï et IX (ch~sëa 6'9 à 90)
niëritent. datns t'o'ùtes! leurs partfes l'at-
tention des!i6ultètirs ces grou'Des~ com-
prennent les céréales, le laitage, les œufs;
les Viandes, poissoïïs, légumes et fruits
les sucres, les Tins et boissons ieTmen-
tées} !ë BiMérïel et les produits des ex-
ploitations rurales, le bétail, les insectes
Bismarck à donc rencontré et devait
rencontrer une opposition difficile à
vaincre. Le Réichstag à refusé de le sui-
vre dans !& voie où il Voulait rengager.
L'illustre chancelier a maintenu pourtant
'son idée avec l'énergique volonté qui le
caractérise, parce que cette idée lui à
paru juste à un double point de vue au
point de vue fiscal et au point de vue po-
litique. M. dé Bismarck a. iugé que les im-
p0!s directs étaient suffisamment et peut-
être même trop chargés en Allemagne,
tandis qu'il y avait dans les impôts in-
directs un champ d'exploitation tout nétif
et encore en friche dont une main
habile pouvait tirer une riche mois-
son. Ces impôts si décriés par quel-
ques théoriciens ne déplaisent pas aux
hommes pratiques, témoin M. Thiers en
France et aujourd'hui M. de Bismarck
en AUemagne. Maia ils ont un autre
avantagé aux yeux de ce dernier; c'est
que, puisqu'ils n'existent pas encore ou
qu'ils n'existent qu'à l'état embryonnaire,
on peut les établir ou les développer sui-
vant Un type uniforme qui s'appliquerait
à tout l'empiré, à la différence des im-
pôts directs qui ont pins ou moins con-
servé dans chaque partie de l'Aliemagne
le caractère distinct que l'histoire et les
traditions leur avaient donné. De là l'in-
térêt que M. dé Bismarck apporte à ses
projets de réforme financière. Les impôts
qu'il conçoit pô'urraien~ devenir un lien
politique de plus entre~es différentes par-
ties de l'Allemagne et 'mériter ainsi le
nom d'impôts d'empire sous lesquels on
les désigné souvent dans lès conversa-
tions ci;dans les journaux..
M. de Bismarck supportait déjà avec
impatience lés résistances que le Réichstag
lui opposait, lorsque là question sociale, ou
plutôt la question des socialistes s'est trou-
vée posée par les deux attentats qui ont
nrenàcé la vie de l'empereur Guillaume.
Le gouvernement, dès le premier coup de
pistolet tiré par Hoedel sur l'empereur,
a: proposé des Ms qu'on né peut guère
qualifier autrement que dé lois d'excep-
tion. Il n'a pas eu la majorité. Les natio-
naux-libéraux, qui formaient dans le
Réichstag son appoint le plus considéra-
iHè, ne l'ont pas soutenu. La situation
parlementaire, depuis longtemps difficile
et tehûué, est dëvenu'e intolérable. Per-
sonne n'a douté que le Réichstag allait
étr.e diss'o-us, et Fatténrtat d~ Nomling était
bien propre a déterminer une ré~otntion
semblable. Toutes ces causes complexes
ont concouru a'i môme résultat. M. dé Bis-
marck ajugé à propos dé faire un appel au
pays, et le pays répondra demain. La lutté
électorale est vive et ardente, m'âis elle a
chez nos voisins une attiré physionomie *e
que chez nous pendant le Ï6 mai, et l'as-
similation qu'on a voulu établir entre
l'une et l'autre nous paraît manquer de
justesse. Non pas qûéJês influences offi-
cielles ne s'exercent pas très largement
de l'autre côté des Vosges et du Rhin;
mais, si le gouvernement se défend avec
vigueur, il n'enlevé pas à ses adver-
saires leurs propres moyens de défense.
La polémique est n&rë. Lésjdurn'aûx, lès
co'mités c'ombattént a armes égales. La
tendance générale de chaque parti ou frac-
tion de parti est dë Compter lé nombre dé
ses adhérons, ce qui pourrait bien ame-
ner un émiettémënt dans lequel on
aura d'abord quelque peine à se récon-
naître. Cependant, nous le répétons, il est
Utiles et nuisibles, enfin l'horticulture,
Gette ciassiQcation englobe non seulement
t~ute la France. mais encore les diverses
nations ~qui exposent au Champ-de-Mars
et dans les! annexes:
Nous devons noas borner à jeter un
eoup d'œil d'ensemble au milieu de tant
de richesses, etd.'abordsurlesproduits. Les
eâsms des machines, agricoles exposées~
organisésparM. le ministrede l'agriculture,
ont commencé il y a peu de. jours à
Mormant (Seine-et-Marne). D'autres ex-
périences vont suivre et auront lieu sur
divers points; nous en rendrons compte,
et ce sera l'occasion de parler de l'exposi-
tion de la mécanique agricole.
Voici la carte delà France. Au sommet,
la région du Nord où la terre rend au
centuple la semence qu'on lui prête le.
Nord avec ses fromens, ses betteraves, ses
lins, ses houblons, ses belles fermes, où
les agriculteurs de tous les pays viennent
chercher l'exemple et le conseil; plus
bas, c'est la Normandie aux gras; pâtu-
rages, qui produit des races de bétail et
des chevaux sans pareils; au Centre, la
Beauce, féconde en beaux blés; la Tou-,
r&ine; jardin de la France, tout embau-
mée de ueurs et de iruits la Champagne,
terre rebelle aux céréales, mais.qui donne
au vin une saveur incomparable; A l'Ë~t,
les forêts du Jura, des Vosges, des Ar-
dehnes. Descendons toujours, nous voilà
sur les coteaux célèbres de la Bourgogne
et du Bordelais, d'où se ï-épandeat sur tous
les points de l'univers les vin$ les plus
généreux que le palais de l'homme ait
jamais rêvés. Au Midi; les campagnes de'
l'Hérault et de Narbonne, où coulent des
iiots de vin et de miel, ~ùje bon Dieu,
dit-on, voudrait habiter s'il revenait sur
la terre; enfin, voici .un ciel toujours res-
plendissant de soleil et d'azur, des ar-
bres toujours verts c'est ,la Provence,
c'est Nice, r
É6 paytt où f~urit Ï'oradgfa',
Le pays des û'mts d'or et des rosos vermeUIes. °
) probable
social ites, qui avaient d'abord annoncé
rintë~,ion, dé reievèr partout !e gant
qu'on leur )etait, opt renoncé aux can-
didatures trop nombreuses Us concen-
trent leurs ènorts sur~quelques points,
et le chinre de leurs représëntans restera
ce qu'il était, a peu de chose près. H est
à croire que les élections ne dissiperont
pas touteë les difficultés que nous avons
mentionnées, et peut-être les embarras
intérieurs ne seront-ils pas moindres
après qu'ils ne rëtaient av~nt. C'est, du
reste, ce que nous saurons dans quelques
jours.
BOURSE DE PAMS
C!Ô~M'è 27. le 29. Bànwte. BtttMe
'«'/o
pomptant.'fT~ 168)! .28-
Fin cour. '!715. 76971/2 .171/2
80'/0
AïnortissaMe.
Cnmpt&nt.8< 8tl0.10.
Fin cour. 84 10 84.t0.
~t/eo/o
Comptante !K'.<.t07 M.
~è/o
Comptanttl3721/Ztl3~321/2
Fin cour. 113 90 113 37 1/2 .321/2
M~n~B&ÙESZDÙSOni.
Emprunt SO/û. H3fr.35, 36,321/2.
30/6. 76fr.92.93.
SO/Otnrc.< Hfr.75,65.
Banque ottomane.. 601 fr. 87 1/2..
Ottomane 18'!?. 84fr.7S.84fr.
Egyptiennes 6 6/6.. 260 fr., 263 1:2 1/2. 261 ~71/2.
.«a. <
Noua recevons de nos Gorrespondans de
Berlin les dépêches suivantes
~Berlin, le 29 juillet. 12 h. 44 m.
B C'est dem'un mardi que va se livrer la
grande bataille pour les éjections, au Reiehs-
tag. Bien qu'il y ait ici une animation, on
pourrait !péme dire une certaine ânimosité
qui excite tous Ttes esprits, il n'en pa-
rait presque ~ien au dthôr~. Ainsi, point
de rassemMemens, point d'afïiches, point
de professions de foipcrsonaeUes. Lés di-
vers comités se contentent d'envoyer au
domicile des électeurs, soit par des com-
missionnaires, suit par la pisté. desbùHetins
de vote accompagnes d'un d~rnit' 'et
chaleureux appel eu ~veur de leurs candi-
dats respectifs, Il n'y en aur~ pas moins de
six ou sept dans chacune d~ s ci'conscriptions
électorales de Berlin. Tous JLes partis, même
les plus ias]gn.(taB(~, tels que te-< sbeia~iates,
iés arti-'a.ns-autoaomistes ou partiafms du rë-
taptissement des eorporationset des jurAndes,
veutent au moins se compter.
B La proportion numérique des âépu'ës
sortans était la suivante libéraux-nationaux,
)26. uHramontafns du centre, 96; conserva-
teurs aUemànds, !,0 impénaustes ou con-
serva'tëùrs libéraux, 38; progressistes, 38;
membres uottans, 3S; Polonais, t4; so-
cialistes, 12; Alsaciens autonomistes, 6;
Atsaciena du parti de ta protestation, 9; parti
du peuple. 4; Schl<'swig<*ois. 1. Total, 4)6. On
calcule que ces différentes fractions seront
représentées, en suivant le même ordre, dans
les proportions ci-après 10S. 100, 80, 80,
35,32,8,tS.8.10 8,I.Total,.41(),
B Silegouvernempnt obdent la ma.j6rité,
elte sera encore bien inconéréntë. L'épar-
pilleïnent des voix nécessitera probablement
ûa~'ând nombre de ballottages. u.
< Berlin. Iw 29 juiflet, § n. M m. soir.
L'usage d'uù mtervâllë de recueillement
avant tes élections e;t inconnu ici. tinë cer-
taine agitation continuedonc aujourd'hui en-
core, et quelques assemblées sont annoncées
pour ce soir. Les partisans du ministre Ealk
se montrent jusqu'au dernier moment très
~Le ptns grand géographe de l'ântiquüé;
Le plus grand géographe de l'antiquité~
Strabon, ayant regardé cette terre des
Gaules!, s'écria, plein d'admiration, qu'il
suffisait de la voir pour croire à la provi-
dence des dieux et pour présager au peu-
ple qui l'habiterait les plus splendides des-
tinées. Et Tacite, au quatrième livre des
Histoires, constate que « la mêm,e cause
fit tpujjoars descendre les G.ermains dans
les Gaules la soif des voluptés et dé~'or, le
désir de changer de séjour et de quitter
leurs marais et leurs solitudes pour pos-
séder des campagnes si fertiles et les Gau-
lois avec elles. »
Ce sol privilégié ëSt tout entier, as
GRamp-de-Mars, représenté par SM pr0-
duits de toute nature.
La. cla.tse 69 co'mprënS les céréales et
Tes produits q~'on eh extrait avec leurs
dérivés la classe 71, les hui!ës' ëonlës-
!tib!bs, les cëufë et Ïe8 divers produits de
la laiterie.'
Parmi les expo~ans, nous retrouvons les
noms des agriculteurs et des cultivateurs
lesplus coanùs de la France. Presque
tous. 1~ ~dépàrteméns ont apporté leur
tribut, leurs.faisceàux de bouquets dé fro-
ment, de seigle, d'orge, de maïs, d'avoine.
11 y a ,des types superbes, de toutes les
variétés de blé provenant de tous les sois,
preuve certaine du développement qu'à
pris la plus nécessaire des cultures.
Le mitu~tèpe de l'agriculture vient de
publier sur ce sujet un ouvrage de statis-
tique fort intéressant, renfermantl'état des
récoltes de céréales et de pommes de terre,
de 18iS ~18~6. Le froment occupait, en
1815, 4 millions t/2 d'hectares: en 1830,
S minions; en 1,83{), 8,.millions 1/2; en
1'879, le froment étaitcultivé sur 6,816,411
hectares. Le rendement moyen, calculé
d'après les récoltes de 18S6 ~1876, est de
99,328~47 hectolitres;, de i815a,183S,lè'
prix moyen de l'hectolitre a été de 20 fr.
49 c., ce qu'i donne, pour }a valeur brute
moyenne, 1 mùliard 17H millions environ.
actifs leurs afSches sont, avec celles des
conservateurs et des artisans-autonomistes,
les seules qui se voient sur quelques colon-
nes à côté des affiches municipales indiquant
les localités où l'on vote.
La .~on~K~cAc ~~mM)M Z~M~, dans
un dernier appel aux électeurs, dit que l'em-
pereur appelle encore une fois son peuple au
combat, non contre les ennemis extérieurs,
car l'Allemagne est dans les meilleurs rap-
ports avec tous les peuples, mais contre un
ennemi intérieur dont le triomphe serait
l'appauvrissement de la nation et la diminu-
tion de sa force morale, ainsi que de sa puis-
sance militaire au dedans comme au dehors, o
MMsmpMe pr!v6e
.{SMTice Mtë~r&phiqM de t'&gence H&TM-!
Conatantinople, le 29 juillet.
On assure que l~s troupes autrichiennes sont
entrées aujourd'hui en Bosnie par cinq points
différons sans que la convention ait été signée.
Le bruit court que les Bosniaques résistent,
mais il n'y a rien de positif.
Vienne, le 29 juillet, soir.
On mande de Constantinopte, le 29; à la Cof-
~a.af~MM ~'OM'~CM~ que le Sultan a ratifié
hier le traité de Berlin.
Londres, le 29 juillet.
Le AfofMtM~ Fo~ annonce que lord Beacons-
tield a choisi le marquis de Lorne pour succéder
a lord DuSerin comme gouverneur général du
Canada.
Le ?*M:M. de son côté, annonce officieUemont
que le marquis do Lorne a accepté les fonctions
de gouverneur général du Canada.
Le Times a des raisons de croire que la Porte
a reçu très favorablement les propositions an-
glaises ayant en vue l'introducUon de réformes
en Asie-Mineure.
Par ses conseils e~ par son contrôle, ajoute
le ?'MKM, l'Angleterre exercera désormais sur
l'empire ottoman une véritable influence régéné-
ratrice.
On télégraphie de Berlin au ~o)'M!M~ .P
bourg l'achat de steamers rapides. x<
Le .Da~y ~~n!~A publie la dépêche suivante
de Vienne
a La marche en avant de l'armée autrichienne
qui doit occuper la Bosnie et l'Herzégovine n'a
pas encore été ordonnée. Caratheodory Pacha a
déclaré au comte Andrassy que le paragraphe
commençant ta proclamation, et qui est amsi
conçu <' Le Sultan a été amené à vous placer
sous la protection de l'Autriche, etc. )), serait pro-
babtement un motif de protestation.
Le .TtMM publie les dépêches suivantes
Vienne, le 28. –On annonce dé Constantinople
et de tous les a.utt'es points que la Porte com-
prend pleinement l'inutilité de toute résistance
~n principe aux décisions du Congrès, reiadve-
ment à la Bosnie et à la Grèce.
Be'grade. te 28. Le colonel Leschjànin a été
nommé envoyé extraordinaire résident à Saint-
Pétersbourg.
Brod(surlaSavë),.le29juiItet.
Lés troupes autrichiennes ont franchi aujour-
d'hui lés frontières de Bosnie dans le meilleur
ordre et sans obtacle. L'archiduc Jean-SaIvator
est entré à Berber a la tête d'une brigade.
Athènes, le 29 juillet.
Le roi désirant visiter la division navale fran-
çaise qui était prête à partir pour la mer Egée.
l'amiral Lejënne a ajourné le départ de là flotte.
L'amirat Lejeune a diné samedi chez le roi.
Hier, la familte royale a visité l'escadre et dîné à
bord de la fréga.te amirale.
M. Tissot. ministre plénipotentiaire de France,
partira jeudi pour Paris.
Les Turcs continuent à ravager la Thessalie.
L'opinion publique est indignée de leurs atrocités.
Est-ce son bonheur, est-ce son malheur
que ragricuKm'e ne cônnaîj, pas? Virgile
a dit que c'était son bonheur, et le Comité
industriel et commercial de la Normandie
prétend que c'est son malheur qu'elle
ignore. Les Comités de Normandie sont la
Charité même! On ne les a pas toujours
connus aussi tendres pour la misère d'au-
trui, et on leur reprochait même de s'occu-
per trop exclusivement des «sounrahceSH »
de l'industrie normande, qui d'ailleurs ne
souSrait que de loin en loin, comme toutes
les industries de ce bas monde mais à
Aujourd'hui cette valeur est, en moyenne,
de 2 milliards 191 millions, soit le double
de la valeur constatée dans les trente-
cinq premières années du siècle.
Les échantillons de farine sont très
nombreux à l'Exposition. La meunerie,
en effet, est la plus importante et là plus
répandue des industries alimentaires. Il y
a soixante ans, la meunerie, se pratiquait
à Faide des moulins à vent on des petits
moulins disséminés sur tous lès cours
d'eau. On se bornait à faire là mouture à
façon. Aujourd'hui, ces petits moulins ne
suffisent plus sans nuire aucunement à
leur travail, on a pu élever et occuper
d'une manière constante de grandes mi-
noteries ayant cinq, six et jusqu'à dix
paires de meules, et pourvues à la fois de
moteurs hydrauliques et de moteurs à
vapeur qui permettent d'éviter le chô- (
mage dans la saison où les eaux sont
basses. La meunerie emploie en France
15,000 paires de meules et une force équi-
valant à 60,000 chevaux-vapeur.
Il résulte des statistiques officielles que
ta moyenne annuelle des importations de
fAhnes diverses pendant les cinq années
1872-1876 a été de 13,247,660 kilogram-
mes celle des exportations a été de
125,093,880 kilogrammes, non compris les
farines étrangères qui ont joui de l'ad-
mission temporaire. L'excédant annuel
des exportations sur les importations est
donc de 11 ,846,220 kilogrammes. La pro-
duction totale annuelle de la meunerie est
de 6,02~,806,220 kilogrammes de farines
de toute espèce..
Tiennent ensuite, dans les galeries de
l'Exposition, les pâtes alimentaires ver-
micelles, macaronis, semoules, tapio-
cas, etc. L'Italie n'a plus le monopole de
cette fabrication. L'industrie française
produit, avec ~es blés durs de l'Algérie et
descôtes de la mer Noire, une quantité
de pâtes d'environ 30 millions de kilo-
grammes.
Remarquons les produits des grandes
présent leur méthode de défendre les "pri-
viléges et de faire la guerre à la liberté
du commerce a bien changé. Pour n'être
plus suspects d'un égoïsme industriel dé-
passant toute mesuré, ils ont fait deux
parts de leurs larmes l'une pour leurs
propres infortunes, et l'autre pour toutes
les variétés de l'universelle infortune des
ateliers des villes, des bourgades et des
champs.
Ils s'apitoient sur ceux qui ont de la
peine et sur ceux qui n'en ont pas, et rien
n'est touchant comme les discours qu'ils
tiennent aux agriculteurs en géné-
ral, et aux vignerons en particulier.
Les vignerons font la sourde oreille, par
malheur, et noua ne pouvons pas leur en
faire un crime. Les Comités de Norman-
die ne peuvent être crus sur parole quand
ils font des promesses, parce qu'il est
impossible de les croire quand ils font
tout simplement des calculs sur ce que les
traités de commerce ont apporté de dé-
ceptions dans les combinaisons des agri-
culteurs. Or on cherche en vain ce que
les traités de commerce ont fait de mal à
l'agriculture française; et ce qu'elle y a
au contraire gagné s'aperçoit sans qu'on
le cherche.
Voyons d'abord l'article des vins. Déjà
en 1860 les Comités de résistance disaient
aux vignerons que c'était une illusion
d'espérer qu'un traité avec l'Angleterre
augmenterait nos ventes. Ils avaient alors
une phrase à effet que, malgré l'expérience
faite depuis dix-huit ans, ils ne dédaignent
pas de reproduire.- L'Angleterre supprime-
rait tous ses droits d'entrée, disaient-ils
et disent-ils, qu'il n'entrerait pas chez
elle 10,000 hectolitres de plus. Le goût n'y
eat pas. Cependant, de 1827 à 1858, l'im-
portation des vins français en Angleterre
avait monté de 29,000 hectolitres à 44,000,
parce que, d'eux-mêmes, les Anglais
avaient baissé le droit d'entrée de 300 à
150 fr. On avait remarqué un progrès
semblable, et pour la même cause, à l'ar-
ticle des spiritueux. Le traité arrive et
abaisse Jes droits à 28 fr. 50. Il s'en est
suivi que l'AC~sterre, qui, au moment où
il se concluait, nOh,? prenait 67,000 hecto-
litres pour en réexporte!* environ 40,000,
nous eh prenait quinze ans p~
375,000 et n'en réexportait que 60,000.
consommation s'était accrue de près dé
300,000 hectolitres, et non pas de 10,000
au p)us, et ce chiffre a de l'importance, car
les vins que l'Angleterre nous achète,
principalement à Bordeaux, sont dés vins
qui se vendent cher, et notre marine
charge la majeure partie des tonneaux
vendus.
Les Comités de Normandie et l'Associa-
tion de l'industrie française choisissent
l'année la plus favorable de nos anciennes
exportations de vins, non seulement en
Angleterre, mais dans le monde entier,
puis la. plus défavorable de nos exporta-
tions nouvelles, et ils arrivent ainsi à
nous montrer que l'inuubhce dés traités
de commerce n'a abouti qu'à nous faire
perdre un débouché de 2C millions. C'est
une plaisanterie.
On dirait que nous n'avons pas des états
de douanes et des statistiques du com-
merce extérieur qui, en somme sont
aussi bien et même mieux tenus que par-
tout ailleurs. H n'y à qu'à les consulter.
Le dernier Exposé comparatif de quinze
années successives que donnent les ~M-
M<~
féculeries de pommes de terre des dépar-
temens de l'Oise et des Vosges. En dehors
de ces fabriques principales, la France
en compté un grand nombre. Dans leur
ensemble, elles emploient 5,330,100 hec-
tolitres de pommes de terre et fabriquent 1t
en moyenne annuellement 50 millions de
kilogrammes dé fécule.
Citons encore, parmi les dérives des
produits farineux, l'amidon, extrait des
céréales diverses et qui sert à tant d'in-
dustries; lé gluten, utilisé en médecine;
la dextrine, qui trouvé son emploi dans
l'apprêt des tulles et de certains tissus,
dans l'encoUage des timbrés-poste, ,des
étiquettes, des enveloppés, etc.; le glu-
cose, employé dans les boissons formen-
tées et comme sucre dans la conRserie
commune le màtt dé l'orge, nécessaire à
la brasserie de la bière.
N'oublions pas les expdsahs d'huiles
d'olive, d'oeillette, d'arachide, de sésame,
de noix. La consommation annuelle des
huiles comestibles en France est de
385,0<)0 hectolitres. 1'ans seul en con-
somme 32,000 hectolures, dont 12,000
d'huile d'olive, qui demeurera toujours,
sans contredit, la pÏù~ estimée.
Les produits dé la laiterie et de la
basse-co~r font également partie dé ce
groupe. Les agriculteurs (lé la Norman-
die, de la Brie et, on peut ~e dire,.de
toutes les régions, ont envoyé ou envéri
ront leurs produits à cette Exposition qui
mérite l'attention particulière des visi-
teurs en raison de l'important commerce
qu'elle représente. La production an- i
nuelle du beurre en France est d'envic~n j i
170 millions de luIogramiHés, ayant une
valeur de 440 millions de francs. Nous en
importons pour 14 millions mais, en re-
vanche, notre exportation atteint lO~i mil-
lions de francs. On fabrique ~.nnueUement ]
en France pour plus de 100 millions de
francs de fromages. En6n la production
des œufs est très considérable. La seule
fabrication des biscuits éi de la pâtisserie
1861 nous exportions 1,683,000 hecto-
litres de vins en fûts et 97,000 hec-
tolitres de vins en bouteilles, et que,
en 1875, nous avons exporte 206,000
hectolitres de vins en bouteilles eC
3,352,000 hectolitres de vins en fûts. L'ac-
croissement est de 1,778,000 hectolitres~
et d'au moins 1SO millions de francs. Telle
est la quantité de vins que Lille et Rouen
s'engagent à boire dans l'ingénieux mar-
ché proposé aux départemens viticoles,:
mais, pour obtenir créance, les protec~
tionnistes auraient dû commencer par ne
pas chercher à démontrer si pertinem-
ment que les vignerons sont en perte de
26 millions depuis que les traités existent,
Même réduits de moitié par les chàrge-
mens de l'étranger, 1,800,000 hectolitres
font un beau fret de sortie pour nos na-
vires.
Bordeaux s'est laissé si peu émouvoir
par l'arithmétique de fantaisie des Comi-
tés et de l'Association, que voici comment
il répond par la'bouche de MM. de Sôh-<
neviIIeetFabredeRieunègre, ses délé-.
gués; et une notable partie du vignoble de
France en pourrait dire autant. Une;
vigne bien cultivée s'échalasse, et les:
pampres vont courir le long d'un 61 de
fer. Il faut 19,000 mètres de fil par hec-
tare, et pour un clos de 30 hectares cela.
fait 21,MO kilog. de 61s de fer, dont là du-
rée sera de quinze ans. Le droit payé àùt
fabricàns de fer étant de 6 fr. les 100 kilos,.
la redevance est de 1,290 fr. pour les 61s,
et par conséquent de 86 fr. par an. L&
fer des cuves, des charrois, des roues,.
des outils, exige au moins un paiement de
droits de 100 fr. par an. Le vin fait, il faut
le loger dans 400 barriques revêtues de:
2,400 cercles de 1er de 1 kilog., pour que
le tonneau qui va voyager soit solide. En-
core un droit de 144 fr. à payer au fabri-
cant de fer, en sus de ce que vaut réelle-
ment sa marchandise. Le total est d'aa
moins 330 fr. de redevance annuelle pouF
le domaine, et ce domaine ne paie pour-
tant que 4 à 500 fr. d'impôt foncier a l'E-
tat. Les deux tiers de l'impôt de l'Etat
pour les maîtres de forges, n'est-ce pas
infiniment trop ?
« J'ai constamment cherché à démon-
trer, disait encore ces jours-ci M. de Lâ-
vergne, que l'agriculture française se peut
p~ser de protection et qu'elle n'a aucun
intérêt & l'établissement de droits qui ne
seraient pa8 purement 6scaùx. n
On n'en persiste pas moins à lui racon-
ter que les traités de cdsimerce l'ont ruinée
et que le protectionnisme l'enrichirait
« Que vous importe de payer un. peu pins
» cher vos charrues, vos draps et vos
» chemises ? Nous vous indemniserons en
B consommant tout ce qu'il vous plaira.
a de produire. Pendant que nous boirons
les vins de la Gironde, nos ouvrier~
H boiront ceux de l'Hérault! Il faut scale-
M ment fermer la porte aux Anglais et a
)) tous ceux qui, à leur~uite, sont venus~
a troubler l'antique et paciEquë com-
merce intérieur du pays. ? »
Mais enfin, le mal que nous oï~ fait les
Anglais, quel est-il au juste? Il n'est, pas
raisonnabie de ne juger une longue pé-
riode d'échanges que par la gêne passas
gère d'un temps de crise dont l'étranger
se dégagera plus malaisément que nous,
et il n'est pas loyal de cacher au pays là
vérité lorsqu'on l'entretient dé ce que sont
devenus les échanges depuis 1860. Ënl861,
sur 2 milliards 242 millions d'exporta-
sèche en consomme pour plus de 30 mil-
lions.
Avoùpns-Ie, au milieu de cette exposi-
~on des denrées agricoles, l'œil est moins
flatté au premier abord qu'en parcourant
les splendidés galeries de l'industrie et de
l'art. Ici la. gerbe desséchée, là le diamant;
l'émeraudeou le rubis enchâssés dans un
pr merveilleusement ciselé; d'un côté, les
bouteilles aux formes vulgaires, stricte-
ment posées, étiquetées sur les étagères,
sel on l'ordonnance de M. le commissaire
général de, l'autre, rangée avec un dés-
ordre étudié et plein de charme, l'ébloms-
sante exposition de Baccarat et de Saint-
Louis, où l'art a plié le cristal à tous ses
caprices. Mais la lourde et vulgaire bou-
teille, c'est le vin, ,Ia raison d'être de ces
cristaux, le vin qui fera s'entre-choquer
les verres la gerbe, c'est le pain, le bon
pajn quotidien qu'on paierait, s'il le ial-
lait, au poids de l'or et. des bijoux.
Il va sans dire que tous les viticulteurs
de France résout donné rendez-vous à la
classe 75. Les grands noms dés crus de la
Bourgogne,, du Bordelais, de la Champa-
gne, de la Touraine sont là, côte à côte,
avec les vins de l'Hérault, des Charentes,
du,Ju~a, du Lon-et, etc. Cela rap~
pelle les Etats-Généraux il y a le
clergé, la. noblesse etie t~ers; et tout ce
monde assemblé; prêta légiférer contre le
phylloxéra;, se donne, en attendant, des
poignées de mains fratemeUes.
La Champagne occupe une place émi-
nente dans cette exhibition. Nous disons
!éminente, et le mot n'est pas trop fort, cap
le foudre exposé au pavillon de dégusta-
tion est une vraie montagne. II peTit con-
tenir 600 hectolitres, ou, si l'on aipte
rn~eux, 7:).,0p0 bouteilles champenoises. °
La Société~, Mercier, d'Epernay.a eu
l'heureuse idée d'exposer dans ce pavil-
lon les diver~ instrumens qui serveat à~
fabrication du vin de Champagne: ,Le
fondre dont nous parlons~st mum d'un
malaxeur intérieur, destiné à brasser les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 66.32%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 66.32%.
- Collections numériques similaires Bastid Paul Bastid Paul /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bastid Paul" or dc.contributor adj "Bastid Paul")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k460516d/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k460516d/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k460516d/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k460516d/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k460516d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k460516d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k460516d/f1.image × Aide