Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1878-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1878 31 juillet 1878
Description : 1878/07/31. 1878/07/31.
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Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÉDITION DE PARIS
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Cnan. Siamois. TrotstBett.
D6p!Utemens. 80 &. 40FtSits. 72~. 3t!Ch «?.
Lt: tbonnemens partent des l" M M çh~q~ mois.
~NE~REM~m~
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é~s'ABëNm
en Belgique, en Italie.
.t,dans le Luxembourg, en Turquie,-
<& Suisse, en Syrie, en Roumame et dans iOt
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
M moyen d'une valeur payable à Paris on do
tMidats-posto, soit internationaux, soit franco
eC dans tous tes pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays~;
~ur FenToi d'une Taleur payable t ?: *!<<
POMMES Et UTTËKAtKË~
:i~'a~tMK)t~~MM~W~nmm~ M.~ea~
In tendon, app!y to CewSa and C', toretgn news-
napers omcë, Gresham street, G. P. 0.;
MtB. méMzy,RTC..Lotttf<86 Sttamd,W C. London.
BraYelles~ & i'0/~e< pt!MM~d~eme, dM~ te? .Mosquûs ot d BUothS~esdea KarMO'che9aMs''ï%fePDM~ez.
V~paT~so {ChN}, che~ M. QrestM L. TorM~o.
'~es&nacncea~oMMccM
.~MWH))[. 'B'ttfcStey, t.~Mte,,S,!)i~cedct&Eoat'se,
'bu'-ean du J~W!E6.~AJt,t'
Jbes somepipteùM dent ràboanement
e~pH'e le 31 juillet sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard da~ns l'envoi du Journal.
.:MMS..
M~~Dt 50 JMM
Tout le monde à été frappé il y a quel-~
ques jours do. ton modéré et presque
modeste de lord Beaconsfield lorsque, à
son retour de Berlh~ il a,communiquéà
la.Chambre des Lords le texte: ctu nouveau
traité. Loin de gloriuer sa politique~ le
gouvernement semblait avoir pris à tàehf;
de l'expliquer et de la justifier. Depuis
lors, le ton a un peu changé. Les attaques
de l'Opposition et surtout les véhémentes
diatribes de M. Gladstone ont évidemment
produit sur les nerfs de lord Beaconsneld
le même enet que les froids discours et
les révélations malveillantes d~ lord
Derby avaient produit déjà sur Je marquis
de Salisbury. On nous reproche parfois
l'amertume et la violence de nos luttes
politiques; on seplaint qu'elles dégénèrent
trop souvent en personnalités. C'est là un
mal sans doute, mais un mal qui ne nous
est' pas particulier lorsque les Anglais
se prennent mutuellement à partie, lors-
qu'ils se livrent les uns contre les au-
très à l'intempérance de leur mauvaise
humeur, ils nous dépassent, et de beau-
coup, dans le genre vitupératif. On a en-
tendu' naguère le marquis de Salisbury
comparer la. conduite de lord Derby à
celle de Titus Oa.tes, ce qui est à coup
sûr une des assimilations les plus inju-
rieuses qu'on puisse faire en Angleterre.
L38 journaux d'hier nous ont apporté le
< texte du discours prononcé .par lord Bea-
consueld au Cariton Club, et qu'y lisons-
nous'? M. Gladstone avait traité-la. con? r
Tention anglo-turque de convention folle.
Lord Bëaconsneld lui répond C'est vous
qui êtes fou!–Nous n'exagérons pas;
voici, du reste, Ja citation du morceau
« La convention a été traitée d'ia-~
N sensée: C'est là un~ terme un pen
fort, mais je ne prétends pas ë«'e
N aussi bo~ juge en iolie que rho"
s norab]e membre qui l'a employé.
II faut poser la question à un jury in-
)) te'Jigent et lui demander Qui croyez-
vous plus capable de signer une con-
? vpntion insensée, ou bien une réunion
N de gentlemen anglais honorés de lacon-
» .Ëance de leur souveraine et de l'estime
» de leurs compatriotes, de gentlemen qui'
» dirigent depuis cinq ans les aft'ai-
» res du pays avec prudence, je l'es-
père, et non sans succès; ou bien
? un rhéteur sophiste, enivré par
M l'exubérance de sa propre loquacité
? et doué d'une imagination qui n'appa.r-
N tient qu'à lui, également propre à trou-
')) vec à tout moment une suite indéfinie
B d'argûmens soit pour nuire à ses adver-
-saires, soit pour. s'exalter lui-même? Je
o laisse la décision à porter sur cette nl-
B AérnaUve au Parlement et au peupled'An-
» gleterre.x'L'attaque est. vive san~ doute,
et'houscomprënotisquc les amis d6M.G!ad-
stone s'en soientémus. Lord Hartin~ton s'en
est plaint hier àla Chambre des Commun e~,
etiord Granvilie àla Chambre des Lords.
Lord' Bcasonsfiel. a répondu lui-même à
ce de-nier/ et 1& résumé que le télégra-
phe nous iMusme}. de sou discours dosuc'
.icroire qu'it n'a ui.retiré Di attéDué ses
paroles, Il a rcjût.é tous les torts sur
M.Gladstone. C'est M.tGladstoceqai Ic.pTe-
iuië~.ttr9titéd'insen?éë-)a convention ang!o-
turque,etn'e.<.t-itpasévidentquel'épith€te
FM~M~ Mi -iM~AL m !M
1 Il DU:i!JUjLLI.ETiS78..
E~PiOStTtON .tJNt~ER.SEMJE.;
B\MstIM~4~tMSPECn~'BESWK.MÏ-AMSAt;'fMmBi!M,
SEct'ON'FBANÇA)SÈ(l). I;.
1!~
U-nous faut TcvenH' encore anx<-oHec-
tious app&rtenaDt à ren'tcja~sique, grec
et. romaiB, qni'SODt -exposées dans les
s~~?n~2 et ?. Nons abrégerons à regret CH
que nou~ aYons à en-d~'e, carquei ~)ïe
?<)~,ri.utcTêt-qnp no~t~ ofr~M CM sér'ies,
qnflq[i)e ton~ne et b)'i!t:Uite qu'ait, cté la
per;o i)r6s~t?Ttt/DOu&ne''dc"ons pHS ouMief
qu~te"M6yen-A~6, !a Renais~ace et !ep
~oqnes ptus mbdcmat~ndelit et qntrectataent aussi une part
de't)otre.tttcntM'n.
Là prem~re vi que 'nëus -tronvoa~ !e -long du mu-p
ex.teïT~uT, contient les objets appartenant
à M. de Bummeviilc. pat'mi !esq'~s j<;
citerai. ~ec !es T&nagra dont nous
coup M~a'me-! déjà occnpép et sur les-
quels je h~eYfendrai-ph~. trois bf!;cs
(i) FM<- le ~:Ma! < Z~<~ du i6 juiUe'.
appliquée à!a convention retombait a~ussi
sur ses auteurs ? Mais l'Opposition, a dé-
claré lord Beaconsfield, ne p3ut pas sortir
de ces attaques mesquines et détournées
et il l'a formellement défiée de proposer
une motion pour obtenir un vote de
blâme. On voit par là que le ministère est
très décidé à se défendre et même à pro-
voquer ses adversaires et à porter la lutte
sur leur propre terrain. C'est dans ces
conditions que s'est ouvert, à la. Chambre
des Communes, le grand débat qui était
annoncé pour le commencement de la se-
maine.
On lira plus loin le résumé de la pre-
mière séance. Nous n'avons guère à si-
gnaler que le discours du marquis de
Hartingtou, et dans ce discours il est im-
possible de rien trouver qui n'ait été dit e), '1,
répété à satiétédepuisquelquesjours. L'in-
térêt de la discussion était escompté d'a-
vance; tous les argument avaient été déve-
loppés dans des harangues extra-parlemen-
taires. Le marquis de llartington n'a pu
que réunir les critiques déjà connues elles
classer suivant un certain ordre. Il s'est
acquitté de cette tâche en homme habile
et relativement modéré. Tout ce qu'il a
dit sur ]a. Grèce nous paraît excellent
et vrai. Malgré les afHrmations de lord Bea-
consfield dans son discours au Carlton
Club, nous persistons à croire que la
poétique, anglaise a été si.ogulièrsment
défaillante à l'égard de la Grèce, et si la
faute commise n'est pas réparée d'une
manière ou d'une autre, on peut craindre,
avec le marquis de llartington, que ce
petit pays, se croyant abandonné par les
puissances occidentales, ne se livre
un jour ou l'autre aux plus regretta-
bles inspirations. Pour tout le reste
du discours, pour ce qui se rapporte à la
Turquie d'Europe et à la Turquie d'Asie,
au Mémorandum anglo-russe et à. la con-
vention anglo-turque, nous n'avons rien
à dire que nous n'ayons déjà dit vingt
fois. Ces discussions solennelles qui ont
lieu. dans un Parlement bien discipliné ne
sont souvent que des discussions de pa-
rade où.chaque parti expose ses idées,
at'nche son~programme. sans poursuivre
d'ailleurs un but immédiat. Nous croyons
que tel!e:esUa situation en ce moment,
Le marquis de Hartington sait fort bien
que sa Résotution ne sera. pas adoptée. H
la prppo-e pourtant et )a soutient parce
qu'elte lui fournit un prétexte pour expo-
i-er quelques idées et surtout pour mon-
trer !es points faibles de la politique mi-
nistérieUe. Quelle politique n'a pas les
.siens?' `?'
On. peut prévoir par; ce début que la
discussion manquera d'intérêt peut-être
pourtant scra-t-ellc longue, parce que
tout le monde voudra parler et prendre
position soit daTis un sens, soit dans l'au-
tre. Quant à la victoire ûaale du gouver-
nement, eue' est à peu près certaine.
La Chambre des Communes préférera
à la Résolution du marquis de Har-
tington un amendement quelconque
dans le genre de celui que M. Plunkett a
proposé déjà, et qui est ainsi conçu:
« Convaincu que le gouvernement a suivi
une politique sage et avisée, je propbse
du donner au ministère un vote do con-
Sance, et j'espère que le résultat du dé-
bat actuellement. engagé montrera a l'Eu-
rope et au monde l'Angleterre'unie au su-
jet des afïaires étrangères. M
M'jn's'BO'sK~ M sôï)!
Ëmpru'h~ & b/t). ti3 fr. '=:, '7tl/.t,7?
~~)/0. ':5fr.92i/2,90.
SO~t'iM. t.t fr.60.70r'
Banque ottomane 603 fr. '7r., S02 tf. St).
F~yptiennes 6 C/0.. 2Cii fr-, 2S< fr.. 2SS f)'.
J.êtcs chypriotes en calcaire et en terre
cuite, un grand miroir grec, des peintu-
res antiques provenant d'Italie et une re-
marquable série de lécythes athéniens,
ornés de jolis dessins rouges sur fond
blanc.
Après cette vitrine vient celle dans la-
quelle M. Carapanos a rassemblé lesmonu-
mensrécemmentrecueillisparluiaDodone;
puis vient la collection de vases grecs de
M"" la comtesse Dzialynska, auxquels on
peut ajouter ceux qui proviennent de la
collection de M. Paravcy.
De l'autre cô.te de la salle, le long du
mur qui regarde le Champ-de-Mars, c'est
M.Lécuyer que nous rencontrons d'abord,.
avec sa série de Tanagra et sa très cu-
rieuse coDectiôn de. têtes de statuettes
chypriotes et asiatiques, au moyen des-
quelles on pourrait facilement reconsti-
tuer l'histoire de la coiffure dans l'anti-
quité et constater une fois de plus que,
même dans le domaine de la mode et de
la coquetterie féminine, il n'y a rien de
nouveau sous le soleil. On pourrait faire,
d'! reste, bien d'autres études utiles d'a-
près les objets d'art antique appartenant
à M. Lécuyer, qui.me.t avec un iibér.alismc
intelligpnt ces pf'tits chefs-d'œuvre, à la
disposition des tràvaitleurs.
Dans l'armoire à côté de .celle-ci, j'appel-
lerai l'attention sur un magnifique trépied
en argent massif trouvé tout récemment
en Hongrie et~ faisant partie du Musée de
Bude-Pesth, et sur une vitrine nommée
par les habitués « vitrine des gladiateurs
parce qu'on a. eu l'heureuse idée d'y ré-
unir, à côté de l'armure complète du Mu-
sée de Saint-Germain qui à servi de mo-
dèle pour le groupe exposé dans le ves-
BOURSE DE PARIS
€!t
Comptant. 76 M M 88
Fin cour. 76971/2 7&90. 7t/2
a ~w
Amortissable.
C0mpt{uit.84i0. MM.i5.
Fincour.84. 8420.20.
4t/so/a'
CoBlptajiHO'75').t0775-23 /r
S-é/e
Comptanti~40.H3'!5. M.
Fimcour.HS 37 t/2H3 72.1/2 .3S.
T<6!égvatp&!6 p~tvëe
!SVienne, le 29 juillet, l0h.2!j m. soir.
On télégraphie de Brod (I';sciavonie), le 29 juil-
let:
< Ce matin. l'avant-~arde du 3* corps d'ar-
mée, en présence dufeld~eugmestre Philippovitch
et do tout son' état-major, a franchi 1). Save à
Brod et a Uradika. La garnison tm~ine s'est reti-
rée de cette forteresse.
Le passade des troupes s'est accompli en
trois heures avec la plus grande précision, au
milieu des bruyantes acclamations des soldats et
do la population.
Depuis dix heures. le drapeau autrichien
flotte sur la rive bosniaque de la Save. »
Vienne, le 30 juillet.
Le journal ofBciel publie une ordonnance im-
périale datée du 2S courant, autorisant par ex-
ception, et en cas de besoin urgent, l'emploi au
dehors des frontières de l'empire des chasseurs a
cheval de la. landwehr dalmate. et mettant ces
troupes sous les ordres du commandant en chef
de l'armée d'occupation.
Londres, le 30 juillet.
D'après une dépêche adressée de Vienne au
Dmécontens des décisions du Congrès. Trois mille
d'entre eux sont ailés rejoindre les' msurgés de
l'Herzégovine.
Londres, le 30 juillet.
Quelques nouveUes dépêches, tirées de la cor-
respondance diplomatique relative a. )a. conven-
tion ang)o-turque, viennent d'être publiées. Elles
se rapportent au désir manifesté par le Sultan
qu'il fut stiputé pour l'avenir que. si l'îte de
Chypre venait a; être évacuée, l'Angleterre ne de-
manderait pas a. la. Turquie.de compensation pour
)es travaux publics exécutés, ni pour les amé-
liorations introduites dans i'!Ie pendante temps
de .l'occupation.. Le .gouvernement anglais, n'a
pas fait d'objections en principe.
Bucharest, le 29 juillet, soir.
M. Bra.tia.no est parti pour )a. camptgne dans
les environs de Pitesti, où il va achever sa gué-
rison.
Les Russes prennent dos mesures pour admi-
nist!'er la Bessarabie aussitôt après laratitication
du traité de Berlin.
Le ?M~t~ conseille aux autorités roumai-
nes'de ne pas abandonner leurs postes sans ré~
di~er une protestation indiquant qu'ils cèdent
seulement devant la force.
Les Russes commencent a évacuer la Dobruts-
cha. Les troupes de la Dobrutscha sont diriitées
sur la Bessarabie. Une partie de l'ar.mee rou-
maine est, en marche pour rentrer à Buoharest~
Le ministre de ]a guerre est occupé a désigner
les troupes ~qui prendront possession de la Do-
brutscha dés que les Chambres auront .ratitié le
traité.
La date de la convocation des Chambres n'e~t
pas encore lixéo. On croit qu'eHes seront convo-
quées vers le lH"aout.
Constantinopie, le 28 juinet, 'i2 h. 30m. soir.
En ce qui concerne la conven'.ion anglaise, le
Sultan voudrait qu'aucune réforme ne fût accom-
plie en Asie avant que le projet ne lui en ait été
soumis.
M. Fournier.a. été reçu aujourd'hui en audience
privée p&r le Sultan.
MUan, le 30 juiDet.
LL. Xf\I. le roi et la reine sont arrivés, ac-
compagnés du prince de Naptes. du prince Ana.é'-
déë et de MM. Cairoli, Corti. Bru;xxo, Bacca.rini.
rne foule énorme ies a. acclamés sur leur pas-
sage.
Les magasins .sont fermés, les rues sontpsyoi-
sèes et jonchées do.nëu)*s..
LL. MM. ont paru au balcon du, pal-us.
Londres, te 30 juillet.
La.Cuinbcrinnu comniè chevalier de la Jarretière.
Berlin, le 30 juiltot..
L'aide de camp général Timacheff, ministre l'intérieur en Uussic-, e.t arrivé ici ce matin. li
so rend, dit-on, à Paris.
~bule du Trocadéro, une série ,de sta-
tuettes, de vases,, etc., montrant comment
les gladiateurs s'armaient et comment ils
combattaient..
C'est aussi uns .préoccupation scien-
tifique qui a présidé au choix et au
classement., des objets appartenant a
M: 0. Rayet, devant lesquels nous passons
maintenant. Nous signions surtout une
remarquable série de vaxes: grec!? de
formes variées, des couleurs trouvées
dans un, tombeau au Pirée, des idoles très
primitives deBéotie, et ennn unmagninque
bas-relief archaïque, provenant également
duPh'ée et représentant un convoi fu-
nèbre.
Après ces grandes collections, groupées
sous le uom d'un seul propriétaire, nous
rencontrons de petites têtes chypriotes, à
M. Sorlin-Dorigny; d'autres fragmens
grecs, à M. G.Rampin; des vases vernissés
ou à couverte métallique, à M. Piot,
une tirelire (ou ~CM) gallo-romaine; des
objets variés, appa.rtena.n.tà MM. de'Witte,
G. Perrot.~Mannheim, Armand. J. Protat;,
VoUon, DesbuissoDS, baron Hirsch. etc.;
enfin une plaque de verre italienne, à
plusieurs couches superposées, rappelant
'comme fabrication le fameux vase Port-
land, du British Muséum; des bronzes re-
marquaNes d'origine -romaine la belle
patëre ea argent massif, provenant de
M. GosseUn, et une cyste étrusque en
bronze, tous ces derniers objets tirés de
!a précieuse collection exposée par M. Da-
tuit.
NëDégligeons pas de citer les petites
vitrines~ plates .qui sont placées le long de
la rampe du palier. A droite, en entrant,
nous y voyons d'abord les monnaies pri-
Nous assistons eu ce m'ornent a un in-
structif épilogue de l'histoire du 16 mai.
On se rappelle sansdoute qùeM. Menier,
député, avait poursuivi devant les tribu-
naux le ~M~c~M des Co~tMMM, à la suite
du fameux article où les 363 étaient traités
de malfaiteurs. La conscience publique
avait été profondément indignée de cet
inqualifiable article, mais les tribunaux
s'étaient déclarés incompétens aie juger.
M, Menier n'a pas perdu courage, eti'anaire
est venue en appel devantia )~ chambre de
la Cour deParis. Quel sera le dénoûment ju-
diciaire de cet étrange procès dans lequel
M. Menier a pris personnellement à partie
l'ancien ministre de l'intérieur, M. de
Fourtou? c'est ce qu'il est difficile de pré-
voir. Les tribunaux se sont déjà décla-
rés incompétens, et il est possible que
cette jurisprudence soit maintenue.
Quant, aux accusés, ils se déclarent
non moins incompétens a commettre
ou ~t~oir commis le délit qu'on leur re-
proche. L'imprimeur déclare qu'il n'a agi
qu'en qualité d'imprimeur, et qu'il était
lié pnr un contrat qui ne lui permettait
pas de refuser l'impression. Qnant au
ministre, il se retranche derrière la loi
du 16 août 1790 qui défend aux tribu-
naux de « troubler en rien les opérations
des corps administrants et de citer devant
eux les administrateurs en raison de leurs
fonctions. » Le privilège établi par cette
loi s'applique-t-il à M. de Fourtou ? Le Bul-
Mm t~ nistratif dont les tribunaux n'ont pas le
droit de troubler les opérations..? Le mi-
nistre de l'intérieur était-il dans l'exer-
cice de ses fonctions administratives lors~
qu'il laissait ou faisait publier dans ses
bureaux un article diffamatoire? Quelque
étrange que soit la chose, elle est possi-
ble. Mais alors nous répéterons aujour-
d'hui ce que nous disions sous le 16 mai
Il y a dans nos Codes une lacune qui
déshonore un pays civilisé. Les citoyens
les plus honorables peuvent être diffamés,
injuriés par une plume anonyme dans
l'ombre d'un cabinet de ministre. Tous
nos droits matériels, nos propriétés tant
mobilières qu'immobilières sont mis sous
la sauvegarde des tribunaux et de la
gendarmerie;, notre honneur seul peut
être attaqué avec une I&che insolence
et où nous ne pouvons pas le défen-
dre. Plus on nous expliquera comment
cela se fait et plus nous serons révol-
tés qu'it en soit ainsi. Nous sommes en pré-
sence d'un acte odieux de violence morale
qui s'est produit en France, au dix-neu-
vième siècle, à la face de l'Europe. Lors-
que les citoyens lésés ont cherché une
loi pour les protéger et un tribunal pour
appliquer csttc loi, ils n'ont rien trouvé
et, en fait, on leur a répondu par un déni
'de justice. Il y a là. une situation intolé-
rable sur laquelle nous prenons la liberté
d'attirer l'attention de nos législateurs.
Mais ce n'est pas le côté nouveau de
la question. Les débats qui viennent d'a-
voir lieu devant la 1~ chambre de la Cour
de Paris nous réservaient une surprise
imprévue. L'avocat de M. de Fourtou,
M" Rousse a déclaré au nom de son
client qu'U regrettait profondément l'arti-
cle d' ~M~~Mtrédige ni inspiré, et, lorsqu'il l'a connu,
il en a ressenti'un vif déplaisir. M. de
Fourtou, que son avocat qualifié à là fois
d' « homme de cœur ') et de « politique
habile et prudent H, a été le premier à dé-
plorer l'« excès, de xèled'un subalterne »
maladroit. Mais il l'a déploré tout bas,
jM~, dans le s'ecret de sa conscience, et
c'est aujourd'hui seulement, lorsque la
lutte est terminée, lorsque la victoire est
mitives de Rome et, de l'Italie centrale,
depuis le monstrueux aes ~WM du poids
de quatre livres romaines, sur lequel est
représentée une bête de somme (~e~) qui
a donné son nom à l'argent monnayé (~~CM-
MM), jusqu'aux petites pièces consulaires
cette vitrine appartient à M. le vicomte
de Ponton d'Amëcourt, ainsi que les deux
suivantes qui renferment une série de
monnaies mérovingiennes que leur sa-
vant possesseur a eu l'heureuse idée de
classer par départemens afin. que chacun
puisse trouver sans peine celles qui l'in-
téressent,– et une; suite très remapqua-
ble de monnaies .romaines en or. Après
cette exposition mumismatique vient une
vitrine dans laquelle M. Carapanos nous
montre une certaine quantité d'inscrip-
tions votives sur bronze, et sur plomb;
recueillies dans ses fouilles de Dodone,
et cnGn les camées, intaiMes, cylindres
assyriens et babyloniens, pierres dures
égyptiennes gravées, appartenant à M. de
Montigny..
A g'auche de l'escalter, dans les vitrines
plates qui forment le pendant des précé-
dentes, nous trouvons d'abord une série
de poids grecs à M. HoHma.nn, et les bi-
joux. d'pr de Pantmapée à M. J. Lemmé,
d'Odessa; puis, à M. G. Schiumberger, un
bas-relief assyrien du neuvième siècle
avant, notre ère, puis encore des médailles
asiatiques a M. HoSmann, et des médailles
et,monnaies grecques à M~. le baron
Hirsch et Paravey. En6nM. Ch. Robert
expose une série de ces cu~eux médail-
lons contorniates qui doivent leur nom
au sillon qui les contourne, et qui nous
présentent des types M variés et si inté-
ressans à étudier.
décidée, qu'il dénonce ce subalterne de
malheur et qu'il désavoue un article
contre lequel il n'avait manifesté jùs-
qu'ici ni mécontentement ni réprobation.
Quelques uns des amis de M. de Fourtou
ont été choqués et étonnés de cette con-
duite. Ils s'étaient fait de lui l'idée d'un
ministre hardi, courageux, intraitable sur le
point d'honneur professionnel, incapable
de découvrir un de ses subordonnés et de
i rejeter sur un autre la responsabilité d'un
acte qu'il avait au moins excusé par
son silence. Ils se trompaient, comme
l'événement le prouve; mais nous
sommes moins surpris qu'ils ne sem-
blent l'être d'u-ae conduite qui nous paraît
naturelle et conséquente avec eUe-même.
Pendant toute la durée du 16 mai, les mi-
nistres qui croyaient alors diriger nos
destinées n'ont pas cessé de se cacher
derrière le maréchal. Cette fatale habi-
tude de se cacher derrière quelqu'un a
persisté chez eux. Aujourd'hui, le maré-
chal ne peut plus leur servir de paravent;
que font-ils? Ils se cachent derrière leurs
subalternes, leurs employés d'hier. Quoi
de plus logique? Mais qu'ils ne s'y trom-
pent pas, l'histoire ira les chercher là et
saura les remettre à la place qui leur ap-
partient. Nous ne doutons pas un instant
que M. de Fouptou n'est pas l'auteur de
l'article du Bulletin des CoM~MMM dont se
plaint M. Mënier. N'importe; lui et ses
collègues en porteront toujours la respon-
sabilité morale. Sans eux, sans leur poli-
tique de combat, un pareil article aurait
été impossible. Il a fallu troubler profondé-
ment le pays, remuer les plus mauvaises
passions, provoquer les instincts les plus
vicieux pour amener toute cette vase à
la surface de îa société; et qui a fait
cela, sinon M. dé Fourtou, M. de Bro-
glie et. leurs collègues ? Lorsque l'article
du 2?K~m Co~~MMM a paru, oui,
nous le croyons, ils en ont été faciles
et peut-êtfé un peu huminés mais
l'ont-ils désavoué? N.on, ils ne l'ont
pas osé, ils ne l'ont pas pu eux-
mêm'es avaient cessé de s'appartenir, iis
appartenaient à l'aventure où ils s'étaient
lancés. Alors leurs « subalt.ernës » se
sont donné carrière. Et il ne faut pas
croire que l'article du .Sw~Mt CMMK~ ait été un article isolé. Loin de
là! Toute la petite presse réactionnaire
de province a copié le modèle, a imité
le genre, s'est mis au niveau de cette
littérature coupable. L'exemple semblait
venir de haut; ceux qui étaient en bas ont
cru s'élever en le suivant, et un torrent de
dinamations et de calomnies a coulé sur
toute la France. Un mot, un acte de
M. Fourtou aurait alors modéré l'en-
traînement mais il n'a pas dit le mot,
il n'a pas accompli l'acte. Ïl a baissé
la tête., Voilà pourquoi il est respon-
sable Peut être ne l'est-il pas devant les
tribunaux, mais il' l'est devant la con-
science publique dans le passé,, dans le
présent et dans l'avenir. Ses dénégations
tardives ne' servent à rien. Tout mauvais
cas est niable, nous le savons mais alors,
nieren face d'un. cas au~si clair, c'~est !e
reconnaître bien mauvaise
Nous ne parlons pas ainsi par un reste
d'ardeur de polémique et pour élever des
récriminations rétrospectives mais .il
faut tirer la morale, de ce ~ui vient
de se passer. Pendant tout le 16 mai,
qu'avbns-npus dit sans cesse a, M. de
Broglie, à M. de Fourtou, .à leurs collè-
gues? Nous leur avons dit que la passion
delà lutte les égarait et les compromettait
plus qu'ils ne s'en rendaient compte.
Quand le combat sera uni, ajoutions-nous,
quand la poussière en sera tombée, et que
vous verrez clair en vous-mêmes, vous
rougirez de ce que vous aurez fait.
En dehors des vitrines que nous venons
de passer rapidement en revue, il fau-
drait signaler dans la salle n" 2 Ies.bust.es
de bronze de la fameuse trouvaille
d'Annecy; des fragmens de statues, en
bronze et en marbre, à MM. Auguste
Dutuit, Fenardent, E. Lecomte et Piot;
une stèle, de M. MUler la magnifique
tête en calcaire de provenance chypriote,
dont le propriétaire est M. le marquis de
de Vogué qui a découvert Chypre,
en quelque sorte au point de vue de
l'archéologie. Nous aurions encore à par-
1er d'un grand vase grec, à M. Ch. Dassy;
d'une belle tête de marbre, à M' la mar~-
quise de Laborde, et d~une statue re-
cueillie par M. de Breuvery. dans les
ruines du fameux Mausolée d'Ha-
licamasse, quinze ans avant que les
Anglais songeassent à fouiller ce monu-
ment où ils ont fait, depuis, de si belles
découvertes. Nous devrions enfin nous
arrêter assez longtemps devant le char
impérial restitué par M. Ca.rapa.nos d'à-.
près les nombreux- fragmens recueillis
dans les ruines du palais de Dioclétien à
Nicomédie..Mais il est encore plus diffi-
cile de tout citer que de tout voit dans
cette accumulation de chefs-d'osuvre, et
je suis .forcé d'en traîner à regret le lec-
teur dans la salle suivante.
J'ai déjà parlé plusieurs fois dans mon
premier article de la collection deM. Gréau,
et c'était justice, car l'honorable président
de la Société des Amis des Arts de Troyes
a exposé au-Trocadéro la fleur de cette
coDection qui embrasse a. peu près toutes
les époques et t-OHs les pays. La sallen" 3,
qui porte son nom, est un véritable musée
qu'envieraient bien des villes, petites o~
Nous vous défions alors d'en accepter
la responsabilité vous là repousse-
rez avec horreur; vous ferez de vains
efforts pour vous en dégager. Avions-
nous tort? On peut en juger mainte-
tenant. Pourquoi M. de Fourtcu, qui
n'a pas eu le cœur jadis de désavouer
le j9M~~m des C'OMMKWM~, n'a-t-il pas le
cœur de 'l'avouer aujourd'hui ? Pour-
quoi livre-t-il son inférieur qu'il de-
vait couvrir? Il ne manquait au 16, mai
que cette condamnation dernière il
est renié par ses auteurs. La Cour
d'appel de Paris peut prononcer tel arrêt
qu'elle voudra. Il y a dans la cause un
intérêt supérieur au point juridique qui
est soumis à son jugement. Le pays ne
s'y trompera pas, et ce sera un soulage-
ment pour lui de voir M, de Fpurtou lui-
même reculer et se détourner avec dégoût
devant le tableau de sa politique.
FRANCIS CHARMES.
On nous écrit des environs de Rome, le
.28 juillet:
« L'agitation pour l'M ~a'~a<<: peut. t
.être considérée comme terminée, ou plutôt
comme suspendue jusqu'à nouvel ordre. La
J!t/b)'M< journal de M. Crispi, déclare qu'on
.en a fait assez pour protester et qu'il est.
temps de mettre un terme aux manifestations
publiques.
)) Les divers meetings annoncés, notam-
ment ceux de Milan et de Brescia, ont été
contremandés sous divers prétextes. Tout in-
dique, sinon la fin de la. pièce, au moins un
long entr'acte. Le langage à peu près unanime
de la presse étrangère n'a pas peu contribué
à. apaiser les esprits. Il peut y avoir aussi,
au revirement qui se fait, des causes d'une
autre nature.
f En résumé, les inquiétudes qu'avait pu
produire le mouvement me semblent cal-
mées, au moins pour le moment. Néan-
moins, il paraît vrai qu'on arme les places du
quadrilatère. Le journal de M. Crispi veuti
absolument que l'Ita~e se mette sur un pied
militaire formidable. Son langage est ce-
lui qu'on tenait en 1861 et 1862. On devrait
cependant se souvenir que les armemens faits
à cette époque n'ont servi qu'à ruiner le bud-
get. puisqu'on a à peu près licencié l'armée en
1864 et qu e laguerre de Vénétie n'a eu lieu qu'en
1866. Il no suffit pas d'armer, il faut surtout
armer à propos sans quoi. au lieu dese fortIBer
on s'anaiblit. Il est difficile de comprendre
comment on pourrait concilier de vastes ar-
memens avec la suppression du droit de mou-
ture. On met ainsi le ministre des iinances.
en présence d'un problème d'une solution
difficile. Du reste, jusqu'ici le journal de
M. Crispi est le seul qui pousse aux arme-
mens.
)) Tous les ministres, sauf un, voit par-
tir pour Milan, où le roi et )a reine doivent
faire leur entrée solenneiïe. La capitale
de la Lombardie fera certainement aux
jeunes souverains un accueil cordial. H
y a bien à Miian un noyau républicain
de quelque importance; mais il n'est pas
assez fort pour arrêter l'élan de la popu-
lation, en supposant même qu'il le voulût ce
que je ne crois pa~. Il n'existe aucun mau-
vais vouloir contre le jeune roi qu'on ne rend `~'
pas responsable des prétendus insuccès de `
l'Italie au Congres de Berlin. Les plus exaltés
eux-mêmes commencent à comprendra qu'il
n'était au pouvoir de personne de faire adju-
ger une province à l'Italie, à la suite d'une
guerre à laquelle ella n'avait pria aucune part
directe ou indirecte.
e On a beaucoup rappelé dans ces derniers
temps ce qui s'était passé au Congrès de Paris
où M. de Cavour posa les bases de l'unité iti-
lienne mais il est incontestable que, malgré
tout son génie, M;. deCavour n'aurait même pas
pu prendre la paroh. s'il n'avait eu l'assenti
ment préalable de Napoléon III qui présidait:
le Congres par l'intermédiaire de Eon ministre.
II faut donc en conclure, comme je vous l'ai
souvent dit, que, cette fois, le président du
Congrès n'était pas disposé à donner son ap- `
pui aux prétentions italiennes, so:t qu'elles
fussent, à ses yeux, mal fondées, so~t qu'elles
grandes. A côté de ces statuettes de Ta-
nagra, dont il aune suite très remarquable
il expose des Sgures deChypre, de Phéni~
cie, de la Grande Grèce et de la Grèce
propre, qu'il faudrait presque toutes si-
gnaler à l'attention du visiteur. Ses bron-
zes,–et surtout ceux de provenance gau-
loise, dont M. Gréau possède peut-être la
série la plus nombreuse, sont aussi des
plus remarquables; et parmi les marbres `'
nous avons admiré une réduction antique
de la Vénus de Cos de Praxitèle, dont une
autre reproduction existe au musée de
Naples.
IV.
1 La salle n° 4, qui porte sur son fronton
i étiquette du quinzième siècle con-
tient la plus grande partie des objets ap-
partenant au Moyen-Age. En commen-
çant par le coté droit de là porte qui sé-
pare cette salle de la salle n°5, nous ren-
controns d'abord un saint Martin en
pierre peinte, de travail français, appar-
tenant à M. Roberts. A cote, dans une vi-
trine, le Musée départemental de la Seine'
Inférieure a exposé, quelques unes des
perles de sa collection une pyxide en
ivoire, remontant peut-être au sixième
siècle une in(ail!e sur cristal de roche
très certainement antérieure à l'époque.yo~
mane et peut-êtr&même carolingienne-, qu'à
la nnesse de son exécution et au caractère
pour ainsi dire classique de sa composi-
tion on pourrait croire contemporaine des
plus belles époques de l'art; un ivoire du
onzième ou du douzième siècle; un
roman; un gémellion et un admiraD~
chandelier en bronze du douzième siècle
en6n une Vierge ûuTrante du treizième
mcMN si mm
<8M.
ON 8'ABQBS~R
Mt
Cnan. Siamois. TrotstBett.
D6p!Utemens. 80 &. 40
Lt: tbonnemens partent des l" M M
~NE~REM~m~
.,v.. t878..
é~s'ABëNm
en Belgique, en Italie.
.t,dans le Luxembourg, en Turquie,-
<& Suisse, en Syrie, en Roumame et dans iOt
régences du Maroc et de la Tunisie,
en Chine et au Japon,
M moyen d'une valeur payable à Paris on do
tMidats-posto, soit internationaux, soit franco
eC dans tous tes pays du Nord
chez tous les directeurs de postes;
et dans tous les autres pays~;
~ur FenToi d'une Taleur payable t ?: *!<<
POMMES Et UTTËKAtKË~
:i~'a~tMK)t~
In tendon, app!y to CewSa and C', toretgn news-
napers omcë, Gresham street, G. P. 0.;
MtB. méMzy,
BraYelles~ & i'0/~e< pt!M
V~paT~so {ChN}, che~ M. QrestM L. TorM~o.
'~es&nacncea~oMMccM
.~MWH))[. 'B'ttfcStey, t.~Mte
'bu'-ean du J~W!E6.~AJt,t'
Jbes somepipteùM dent ràboanement
e~pH'e le 31 juillet sont priés de le
renouveler s'ils ne veulent pas éprouver
de retard da~ns l'envoi du Journal.
.:MMS..
M~~Dt 50 JMM
Tout le monde à été frappé il y a quel-~
ques jours do. ton modéré et presque
modeste de lord Beaconsfield lorsque, à
son retour de Berlh~ il a,communiquéà
la.Chambre des Lords le texte: ctu nouveau
traité. Loin de gloriuer sa politique~ le
gouvernement semblait avoir pris à tàehf;
de l'expliquer et de la justifier. Depuis
lors, le ton a un peu changé. Les attaques
de l'Opposition et surtout les véhémentes
diatribes de M. Gladstone ont évidemment
produit sur les nerfs de lord Beaconsneld
le même enet que les froids discours et
les révélations malveillantes d~ lord
Derby avaient produit déjà sur Je marquis
de Salisbury. On nous reproche parfois
l'amertume et la violence de nos luttes
politiques; on seplaint qu'elles dégénèrent
trop souvent en personnalités. C'est là un
mal sans doute, mais un mal qui ne nous
est' pas particulier lorsque les Anglais
se prennent mutuellement à partie, lors-
qu'ils se livrent les uns contre les au-
très à l'intempérance de leur mauvaise
humeur, ils nous dépassent, et de beau-
coup, dans le genre vitupératif. On a en-
tendu' naguère le marquis de Salisbury
comparer la. conduite de lord Derby à
celle de Titus Oa.tes, ce qui est à coup
sûr une des assimilations les plus inju-
rieuses qu'on puisse faire en Angleterre.
L38 journaux d'hier nous ont apporté le
< texte du discours prononcé .par lord Bea-
consueld au Cariton Club, et qu'y lisons-
nous'? M. Gladstone avait traité-la. con? r
Tention anglo-turque de convention folle.
Lord Bëaconsneld lui répond C'est vous
qui êtes fou!–Nous n'exagérons pas;
voici, du reste, Ja citation du morceau
« La convention a été traitée d'ia-~
N sensée: C'est là un~ terme un pen
fort, mais je ne prétends pas ë«'e
N aussi bo~ juge en iolie que rho"
s norab]e membre qui l'a employé.
II faut poser la question à un jury in-
)) te'Jigent et lui demander Qui croyez-
vous plus capable de signer une con-
? vpntion insensée, ou bien une réunion
N de gentlemen anglais honorés de lacon-
» .Ëance de leur souveraine et de l'estime
» de leurs compatriotes, de gentlemen qui'
» dirigent depuis cinq ans les aft'ai-
» res du pays avec prudence, je l'es-
père, et non sans succès; ou bien
? un rhéteur sophiste, enivré par
M l'exubérance de sa propre loquacité
? et doué d'une imagination qui n'appa.r-
N tient qu'à lui, également propre à trou-
')) vec à tout moment une suite indéfinie
B d'argûmens soit pour nuire à ses adver-
-saires, soit pour. s'exalter lui-même? Je
o laisse la décision à porter sur cette nl-
B AérnaUve au Parlement et au peupled'An-
» gleterre.x'L'attaque est. vive san~ doute,
et'houscomprënotisquc les amis d6M.G!ad-
stone s'en soientémus. Lord Hartin~ton s'en
est plaint hier àla Chambre des Commun e~,
etiord Granvilie àla Chambre des Lords.
Lord' Bcasonsfiel. a répondu lui-même à
ce de-nier/ et 1& résumé que le télégra-
phe nous iMusme}. de sou discours dosuc'
.icroire qu'it n'a ui.retiré Di attéDué ses
paroles, Il a rcjût.é tous les torts sur
M.Gladstone. C'est M.tGladstoceqai Ic.pTe-
iuië~.ttr9titéd'insen?éë-)a convention ang!o-
turque,etn'e.<.t-itpasévidentquel'épith€te
FM~M~ Mi -iM~AL m !M
1 Il DU:i!JUjLLI.ETiS78..
E~PiOStTtON .tJNt~ER.SEMJE.;
B\MstIM~4~tMSPECn~'BESWK.MÏ-AMSAt;'fMmBi!M,
SEct'ON'FBANÇA)SÈ(l). I;.
1!~
U-nous faut TcvenH' encore anx<-oHec-
tious app&rtenaDt à ren'tcja~sique, grec
et. romaiB, qni'SODt -exposées dans les
s~~?n~2 et ?. Nons abrégerons à regret CH
que nou~ aYons à en-d~'e, carquei ~)ïe
?<)~,ri.utcTêt-qnp no~t~ ofr~M CM sér'ies,
qnflq[i)e ton~ne et b)'i!t:Uite qu'ait, cté la
per;o
qu~te"M6yen-A~6, !a Renais~ace et !ep
~oqnes ptus mbdcm
de't)otre.tttcntM'n.
Là prem~re vi
ex.teïT~uT, contient les objets appartenant
à M. de Bummeviilc. pat'mi !esq'~s j<;
citerai. ~ec !es T&nagra dont nous
coup M~a'me-! déjà occnpép et sur les-
quels je h~eYfendrai-ph~. trois bf!;cs
(i) FM<- le ~:Ma! < Z~<~ du i6 juiUe'.
appliquée à!a convention retombait a~ussi
sur ses auteurs ? Mais l'Opposition, a dé-
claré lord Beaconsfield, ne p3ut pas sortir
de ces attaques mesquines et détournées
et il l'a formellement défiée de proposer
une motion pour obtenir un vote de
blâme. On voit par là que le ministère est
très décidé à se défendre et même à pro-
voquer ses adversaires et à porter la lutte
sur leur propre terrain. C'est dans ces
conditions que s'est ouvert, à la. Chambre
des Communes, le grand débat qui était
annoncé pour le commencement de la se-
maine.
On lira plus loin le résumé de la pre-
mière séance. Nous n'avons guère à si-
gnaler que le discours du marquis de
Hartingtou, et dans ce discours il est im-
possible de rien trouver qui n'ait été dit e), '1,
répété à satiétédepuisquelquesjours. L'in-
térêt de la discussion était escompté d'a-
vance; tous les argument avaient été déve-
loppés dans des harangues extra-parlemen-
taires. Le marquis de llartington n'a pu
que réunir les critiques déjà connues elles
classer suivant un certain ordre. Il s'est
acquitté de cette tâche en homme habile
et relativement modéré. Tout ce qu'il a
dit sur ]a. Grèce nous paraît excellent
et vrai. Malgré les afHrmations de lord Bea-
consfield dans son discours au Carlton
Club, nous persistons à croire que la
poétique, anglaise a été si.ogulièrsment
défaillante à l'égard de la Grèce, et si la
faute commise n'est pas réparée d'une
manière ou d'une autre, on peut craindre,
avec le marquis de llartington, que ce
petit pays, se croyant abandonné par les
puissances occidentales, ne se livre
un jour ou l'autre aux plus regretta-
bles inspirations. Pour tout le reste
du discours, pour ce qui se rapporte à la
Turquie d'Europe et à la Turquie d'Asie,
au Mémorandum anglo-russe et à. la con-
vention anglo-turque, nous n'avons rien
à dire que nous n'ayons déjà dit vingt
fois. Ces discussions solennelles qui ont
lieu. dans un Parlement bien discipliné ne
sont souvent que des discussions de pa-
rade où.chaque parti expose ses idées,
at'nche son~programme. sans poursuivre
d'ailleurs un but immédiat. Nous croyons
que tel!e:esUa situation en ce moment,
Le marquis de Hartington sait fort bien
que sa Résotution ne sera. pas adoptée. H
la prppo-e pourtant et )a soutient parce
qu'elte lui fournit un prétexte pour expo-
i-er quelques idées et surtout pour mon-
trer !es points faibles de la politique mi-
nistérieUe. Quelle politique n'a pas les
.siens?' `?'
On. peut prévoir par; ce début que la
discussion manquera d'intérêt peut-être
pourtant scra-t-ellc longue, parce que
tout le monde voudra parler et prendre
position soit daTis un sens, soit dans l'au-
tre. Quant à la victoire ûaale du gouver-
nement, eue' est à peu près certaine.
La Chambre des Communes préférera
à la Résolution du marquis de Har-
tington un amendement quelconque
dans le genre de celui que M. Plunkett a
proposé déjà, et qui est ainsi conçu:
« Convaincu que le gouvernement a suivi
une politique sage et avisée, je propbse
du donner au ministère un vote do con-
Sance, et j'espère que le résultat du dé-
bat actuellement. engagé montrera a l'Eu-
rope et au monde l'Angleterre'unie au su-
jet des afïaires étrangères. M
M'jn's'BO'sK~ M sôï)!
Ëmpru'h~ & b/t). ti3 fr. '=:, '7tl/.t,7?
~~)/0. ':5fr.92i/2,90.
SO~t'iM. t.t fr.60.70r'
Banque ottomane 603 fr. '7r., S02 tf. St).
F~yptiennes 6 C/0.. 2Cii fr-, 2S< fr.. 2SS f)'.
J.êtcs chypriotes en calcaire et en terre
cuite, un grand miroir grec, des peintu-
res antiques provenant d'Italie et une re-
marquable série de lécythes athéniens,
ornés de jolis dessins rouges sur fond
blanc.
Après cette vitrine vient celle dans la-
quelle M. Carapanos a rassemblé lesmonu-
mensrécemmentrecueillisparluiaDodone;
puis vient la collection de vases grecs de
M"" la comtesse Dzialynska, auxquels on
peut ajouter ceux qui proviennent de la
collection de M. Paravcy.
De l'autre cô.te de la salle, le long du
mur qui regarde le Champ-de-Mars, c'est
M.Lécuyer que nous rencontrons d'abord,.
avec sa série de Tanagra et sa très cu-
rieuse coDectiôn de. têtes de statuettes
chypriotes et asiatiques, au moyen des-
quelles on pourrait facilement reconsti-
tuer l'histoire de la coiffure dans l'anti-
quité et constater une fois de plus que,
même dans le domaine de la mode et de
la coquetterie féminine, il n'y a rien de
nouveau sous le soleil. On pourrait faire,
d'! reste, bien d'autres études utiles d'a-
près les objets d'art antique appartenant
à M. Lécuyer, qui.me.t avec un iibér.alismc
intelligpnt ces pf'tits chefs-d'œuvre, à la
disposition des tràvaitleurs.
Dans l'armoire à côté de .celle-ci, j'appel-
lerai l'attention sur un magnifique trépied
en argent massif trouvé tout récemment
en Hongrie et~ faisant partie du Musée de
Bude-Pesth, et sur une vitrine nommée
par les habitués « vitrine des gladiateurs
parce qu'on a. eu l'heureuse idée d'y ré-
unir, à côté de l'armure complète du Mu-
sée de Saint-Germain qui à servi de mo-
dèle pour le groupe exposé dans le ves-
BOURSE DE PARIS
€!t
Comptant. 76 M M 88
Fin cour. 76971/2 7&90. 7t/2
a ~w
Amortissable.
C0mpt{uit.84i0. MM.i5.
Fincour.84. 8420.20.
4t/so/a'
CoBlptajiHO'75').t0775-23 /r
S-é/e
Comptanti~40.H3'!5. M.
Fimcour.HS 37 t/2H3 72.1/2 .3S.
T<6!égvatp&!6 p~tvëe
!S
On télégraphie de Brod (I';sciavonie), le 29 juil-
let:
< Ce matin. l'avant-~arde du 3* corps d'ar-
mée, en présence dufeld~eugmestre Philippovitch
et do tout son' état-major, a franchi 1). Save à
Brod et a Uradika. La garnison tm~ine s'est reti-
rée de cette forteresse.
Le passade des troupes s'est accompli en
trois heures avec la plus grande précision, au
milieu des bruyantes acclamations des soldats et
do la population.
Depuis dix heures. le drapeau autrichien
flotte sur la rive bosniaque de la Save. »
Vienne, le 30 juillet.
Le journal ofBciel publie une ordonnance im-
périale datée du 2S courant, autorisant par ex-
ception, et en cas de besoin urgent, l'emploi au
dehors des frontières de l'empire des chasseurs a
cheval de la. landwehr dalmate. et mettant ces
troupes sous les ordres du commandant en chef
de l'armée d'occupation.
Londres, le 30 juillet.
D'après une dépêche adressée de Vienne au
D
d'entre eux sont ailés rejoindre les' msurgés de
l'Herzégovine.
Londres, le 30 juillet.
Quelques nouveUes dépêches, tirées de la cor-
respondance diplomatique relative a. )a. conven-
tion ang)o-turque, viennent d'être publiées. Elles
se rapportent au désir manifesté par le Sultan
qu'il fut stiputé pour l'avenir que. si l'îte de
Chypre venait a; être évacuée, l'Angleterre ne de-
manderait pas a. la. Turquie.de compensation pour
)es travaux publics exécutés, ni pour les amé-
liorations introduites dans i'!Ie pendante temps
de .l'occupation.. Le .gouvernement anglais, n'a
pas fait d'objections en principe.
Bucharest, le 29 juillet, soir.
M. Bra.tia.no est parti pour )a. camptgne dans
les environs de Pitesti, où il va achever sa gué-
rison.
Les Russes prennent dos mesures pour admi-
nist!'er la Bessarabie aussitôt après laratitication
du traité de Berlin.
Le ?M~t~ conseille aux autorités roumai-
nes'de ne pas abandonner leurs postes sans ré~
di~er une protestation indiquant qu'ils cèdent
seulement devant la force.
Les Russes commencent a évacuer la Dobruts-
cha. Les troupes de la Dobrutscha sont diriitées
sur la Bessarabie. Une partie de l'ar.mee rou-
maine est, en marche pour rentrer à Buoharest~
Le ministre de ]a guerre est occupé a désigner
les troupes ~qui prendront possession de la Do-
brutscha dés que les Chambres auront .ratitié le
traité.
La date de la convocation des Chambres n'e~t
pas encore lixéo. On croit qu'eHes seront convo-
quées vers le lH"aout.
Constantinopie, le 28 juinet, 'i2 h. 30m. soir.
En ce qui concerne la conven'.ion anglaise, le
Sultan voudrait qu'aucune réforme ne fût accom-
plie en Asie avant que le projet ne lui en ait été
soumis.
M. Fournier.a. été reçu aujourd'hui en audience
privée p&r le Sultan.
MUan, le 30 juiDet.
LL. Xf\I. le roi et la reine sont arrivés, ac-
compagnés du prince de Naptes. du prince Ana.é'-
déë et de MM. Cairoli, Corti. Bru;xxo, Bacca.rini.
rne foule énorme ies a. acclamés sur leur pas-
sage.
Les magasins .sont fermés, les rues sontpsyoi-
sèes et jonchées do.nëu)*s..
LL. MM. ont paru au balcon du, pal-us.
Londres, te 30 juillet.
La.
Berlin, le 30 juiltot..
L'aide de camp général Timacheff, ministre l'intérieur en Uussic-, e.t arrivé ici ce matin. li
so rend, dit-on, à Paris.
~bule du Trocadéro, une série ,de sta-
tuettes, de vases,, etc., montrant comment
les gladiateurs s'armaient et comment ils
combattaient..
C'est aussi uns .préoccupation scien-
tifique qui a présidé au choix et au
classement., des objets appartenant a
M: 0. Rayet, devant lesquels nous passons
maintenant. Nous signions surtout une
remarquable série de vaxes: grec!? de
formes variées, des couleurs trouvées
dans un, tombeau au Pirée, des idoles très
primitives deBéotie, et ennn unmagninque
bas-relief archaïque, provenant également
duPh'ée et représentant un convoi fu-
nèbre.
Après ces grandes collections, groupées
sous le uom d'un seul propriétaire, nous
rencontrons de petites têtes chypriotes, à
M. Sorlin-Dorigny; d'autres fragmens
grecs, à M. G.Rampin; des vases vernissés
ou à couverte métallique, à M. Piot,
une tirelire (ou ~CM) gallo-romaine; des
objets variés, appa.rtena.n.tà MM. de'Witte,
G. Perrot.~Mannheim, Armand. J. Protat;,
VoUon, DesbuissoDS, baron Hirsch. etc.;
enfin une plaque de verre italienne, à
plusieurs couches superposées, rappelant
'comme fabrication le fameux vase Port-
land, du British Muséum; des bronzes re-
marquaNes d'origine -romaine la belle
patëre ea argent massif, provenant de
M. GosseUn, et une cyste étrusque en
bronze, tous ces derniers objets tirés de
!a précieuse collection exposée par M. Da-
tuit.
NëDégligeons pas de citer les petites
vitrines~ plates .qui sont placées le long de
la rampe du palier. A droite, en entrant,
nous y voyons d'abord les monnaies pri-
Nous assistons eu ce m'ornent a un in-
structif épilogue de l'histoire du 16 mai.
On se rappelle sansdoute qùeM. Menier,
député, avait poursuivi devant les tribu-
naux le ~M~c~M des Co~tMMM, à la suite
du fameux article où les 363 étaient traités
de malfaiteurs. La conscience publique
avait été profondément indignée de cet
inqualifiable article, mais les tribunaux
s'étaient déclarés incompétens aie juger.
M, Menier n'a pas perdu courage, eti'anaire
est venue en appel devantia )~ chambre de
la Cour deParis. Quel sera le dénoûment ju-
diciaire de cet étrange procès dans lequel
M. Menier a pris personnellement à partie
l'ancien ministre de l'intérieur, M. de
Fourtou? c'est ce qu'il est difficile de pré-
voir. Les tribunaux se sont déjà décla-
rés incompétens, et il est possible que
cette jurisprudence soit maintenue.
Quant, aux accusés, ils se déclarent
non moins incompétens a commettre
ou ~t~oir commis le délit qu'on leur re-
proche. L'imprimeur déclare qu'il n'a agi
qu'en qualité d'imprimeur, et qu'il était
lié pnr un contrat qui ne lui permettait
pas de refuser l'impression. Qnant au
ministre, il se retranche derrière la loi
du 16 août 1790 qui défend aux tribu-
naux de « troubler en rien les opérations
des corps administrants et de citer devant
eux les administrateurs en raison de leurs
fonctions. » Le privilège établi par cette
loi s'applique-t-il à M. de Fourtou ? Le Bul-
Mm t~
droit de troubler les opérations..? Le mi-
nistre de l'intérieur était-il dans l'exer-
cice de ses fonctions administratives lors~
qu'il laissait ou faisait publier dans ses
bureaux un article diffamatoire? Quelque
étrange que soit la chose, elle est possi-
ble. Mais alors nous répéterons aujour-
d'hui ce que nous disions sous le 16 mai
Il y a dans nos Codes une lacune qui
déshonore un pays civilisé. Les citoyens
les plus honorables peuvent être diffamés,
injuriés par une plume anonyme dans
l'ombre d'un cabinet de ministre. Tous
nos droits matériels, nos propriétés tant
mobilières qu'immobilières sont mis sous
la sauvegarde des tribunaux et de la
gendarmerie;, notre honneur seul peut
être attaqué avec une I&che insolence
et où nous ne pouvons pas le défen-
dre. Plus on nous expliquera comment
cela se fait et plus nous serons révol-
tés qu'it en soit ainsi. Nous sommes en pré-
sence d'un acte odieux de violence morale
qui s'est produit en France, au dix-neu-
vième siècle, à la face de l'Europe. Lors-
que les citoyens lésés ont cherché une
loi pour les protéger et un tribunal pour
appliquer csttc loi, ils n'ont rien trouvé
et, en fait, on leur a répondu par un déni
'de justice. Il y a là. une situation intolé-
rable sur laquelle nous prenons la liberté
d'attirer l'attention de nos législateurs.
Mais ce n'est pas le côté nouveau de
la question. Les débats qui viennent d'a-
voir lieu devant la 1~ chambre de la Cour
de Paris nous réservaient une surprise
imprévue. L'avocat de M. de Fourtou,
M" Rousse a déclaré au nom de son
client qu'U regrettait profondément l'arti-
cle d' ~M~~Mt
il en a ressenti'un vif déplaisir. M. de
Fourtou, que son avocat qualifié à là fois
d' « homme de cœur ') et de « politique
habile et prudent H, a été le premier à dé-
plorer l'« excès, de xèled'un subalterne »
maladroit. Mais il l'a déploré tout bas,
jM~, dans le s'ecret de sa conscience, et
c'est aujourd'hui seulement, lorsque la
lutte est terminée, lorsque la victoire est
mitives de Rome et, de l'Italie centrale,
depuis le monstrueux aes ~WM du poids
de quatre livres romaines, sur lequel est
représentée une bête de somme (~e~) qui
a donné son nom à l'argent monnayé (~~CM-
MM), jusqu'aux petites pièces consulaires
cette vitrine appartient à M. le vicomte
de Ponton d'Amëcourt, ainsi que les deux
suivantes qui renferment une série de
monnaies mérovingiennes que leur sa-
vant possesseur a eu l'heureuse idée de
classer par départemens afin. que chacun
puisse trouver sans peine celles qui l'in-
téressent,– et une; suite très remapqua-
ble de monnaies .romaines en or. Après
cette exposition mumismatique vient une
vitrine dans laquelle M. Carapanos nous
montre une certaine quantité d'inscrip-
tions votives sur bronze, et sur plomb;
recueillies dans ses fouilles de Dodone,
et cnGn les camées, intaiMes, cylindres
assyriens et babyloniens, pierres dures
égyptiennes gravées, appartenant à M. de
Montigny..
A g'auche de l'escalter, dans les vitrines
plates qui forment le pendant des précé-
dentes, nous trouvons d'abord une série
de poids grecs à M. HoHma.nn, et les bi-
joux. d'pr de Pantmapée à M. J. Lemmé,
d'Odessa; puis, à M. G. Schiumberger, un
bas-relief assyrien du neuvième siècle
avant, notre ère, puis encore des médailles
asiatiques a M. HoSmann, et des médailles
et,monnaies grecques à M~. le baron
Hirsch et Paravey. En6nM. Ch. Robert
expose une série de ces cu~eux médail-
lons contorniates qui doivent leur nom
au sillon qui les contourne, et qui nous
présentent des types M variés et si inté-
ressans à étudier.
décidée, qu'il dénonce ce subalterne de
malheur et qu'il désavoue un article
contre lequel il n'avait manifesté jùs-
qu'ici ni mécontentement ni réprobation.
Quelques uns des amis de M. de Fourtou
ont été choqués et étonnés de cette con-
duite. Ils s'étaient fait de lui l'idée d'un
ministre hardi, courageux, intraitable sur le
point d'honneur professionnel, incapable
de découvrir un de ses subordonnés et de
i rejeter sur un autre la responsabilité d'un
acte qu'il avait au moins excusé par
son silence. Ils se trompaient, comme
l'événement le prouve; mais nous
sommes moins surpris qu'ils ne sem-
blent l'être d'u-ae conduite qui nous paraît
naturelle et conséquente avec eUe-même.
Pendant toute la durée du 16 mai, les mi-
nistres qui croyaient alors diriger nos
destinées n'ont pas cessé de se cacher
derrière le maréchal. Cette fatale habi-
tude de se cacher derrière quelqu'un a
persisté chez eux. Aujourd'hui, le maré-
chal ne peut plus leur servir de paravent;
que font-ils? Ils se cachent derrière leurs
subalternes, leurs employés d'hier. Quoi
de plus logique? Mais qu'ils ne s'y trom-
pent pas, l'histoire ira les chercher là et
saura les remettre à la place qui leur ap-
partient. Nous ne doutons pas un instant
que M. de Fouptou n'est pas l'auteur de
l'article du Bulletin des CoM~MMM dont se
plaint M. Mënier. N'importe; lui et ses
collègues en porteront toujours la respon-
sabilité morale. Sans eux, sans leur poli-
tique de combat, un pareil article aurait
été impossible. Il a fallu troubler profondé-
ment le pays, remuer les plus mauvaises
passions, provoquer les instincts les plus
vicieux pour amener toute cette vase à
la surface de îa société; et qui a fait
cela, sinon M. dé Fourtou, M. de Bro-
glie et. leurs collègues ? Lorsque l'article
du 2?K~m Co~~MMM a paru, oui,
nous le croyons, ils en ont été faciles
et peut-êtfé un peu huminés mais
l'ont-ils désavoué? N.on, ils ne l'ont
pas osé, ils ne l'ont pas pu eux-
mêm'es avaient cessé de s'appartenir, iis
appartenaient à l'aventure où ils s'étaient
lancés. Alors leurs « subalt.ernës » se
sont donné carrière. Et il ne faut pas
croire que l'article du .Sw~Mt C
là! Toute la petite presse réactionnaire
de province a copié le modèle, a imité
le genre, s'est mis au niveau de cette
littérature coupable. L'exemple semblait
venir de haut; ceux qui étaient en bas ont
cru s'élever en le suivant, et un torrent de
dinamations et de calomnies a coulé sur
toute la France. Un mot, un acte de
M. Fourtou aurait alors modéré l'en-
traînement mais il n'a pas dit le mot,
il n'a pas accompli l'acte. Ïl a baissé
la tête., Voilà pourquoi il est respon-
sable Peut être ne l'est-il pas devant les
tribunaux, mais il' l'est devant la con-
science publique dans le passé,, dans le
présent et dans l'avenir. Ses dénégations
tardives ne' servent à rien. Tout mauvais
cas est niable, nous le savons mais alors,
nieren face d'un. cas au~si clair, c'~est !e
reconnaître bien mauvaise
Nous ne parlons pas ainsi par un reste
d'ardeur de polémique et pour élever des
récriminations rétrospectives mais .il
faut tirer la morale, de ce ~ui vient
de se passer. Pendant tout le 16 mai,
qu'avbns-npus dit sans cesse a, M. de
Broglie, à M. de Fourtou, .à leurs collè-
gues? Nous leur avons dit que la passion
delà lutte les égarait et les compromettait
plus qu'ils ne s'en rendaient compte.
Quand le combat sera uni, ajoutions-nous,
quand la poussière en sera tombée, et que
vous verrez clair en vous-mêmes, vous
rougirez de ce que vous aurez fait.
En dehors des vitrines que nous venons
de passer rapidement en revue, il fau-
drait signaler dans la salle n" 2 Ies.bust.es
de bronze de la fameuse trouvaille
d'Annecy; des fragmens de statues, en
bronze et en marbre, à MM. Auguste
Dutuit, Fenardent, E. Lecomte et Piot;
une stèle, de M. MUler la magnifique
tête en calcaire de provenance chypriote,
dont le propriétaire est M. le marquis de
de Vogué qui a découvert Chypre,
en quelque sorte au point de vue de
l'archéologie. Nous aurions encore à par-
1er d'un grand vase grec, à M. Ch. Dassy;
d'une belle tête de marbre, à M' la mar~-
quise de Laborde, et d~une statue re-
cueillie par M. de Breuvery. dans les
ruines du fameux Mausolée d'Ha-
licamasse, quinze ans avant que les
Anglais songeassent à fouiller ce monu-
ment où ils ont fait, depuis, de si belles
découvertes. Nous devrions enfin nous
arrêter assez longtemps devant le char
impérial restitué par M. Ca.rapa.nos d'à-.
près les nombreux- fragmens recueillis
dans les ruines du palais de Dioclétien à
Nicomédie..Mais il est encore plus diffi-
cile de tout citer que de tout voit dans
cette accumulation de chefs-d'osuvre, et
je suis .forcé d'en traîner à regret le lec-
teur dans la salle suivante.
J'ai déjà parlé plusieurs fois dans mon
premier article de la collection deM. Gréau,
et c'était justice, car l'honorable président
de la Société des Amis des Arts de Troyes
a exposé au-Trocadéro la fleur de cette
coDection qui embrasse a. peu près toutes
les époques et t-OHs les pays. La sallen" 3,
qui porte son nom, est un véritable musée
qu'envieraient bien des villes, petites o~
Nous vous défions alors d'en accepter
la responsabilité vous là repousse-
rez avec horreur; vous ferez de vains
efforts pour vous en dégager. Avions-
nous tort? On peut en juger mainte-
tenant. Pourquoi M. de Fourtcu, qui
n'a pas eu le cœur jadis de désavouer
le j9M~~m des C'OMMKWM~, n'a-t-il pas le
cœur de 'l'avouer aujourd'hui ? Pour-
quoi livre-t-il son inférieur qu'il de-
vait couvrir? Il ne manquait au 16, mai
que cette condamnation dernière il
est renié par ses auteurs. La Cour
d'appel de Paris peut prononcer tel arrêt
qu'elle voudra. Il y a dans la cause un
intérêt supérieur au point juridique qui
est soumis à son jugement. Le pays ne
s'y trompera pas, et ce sera un soulage-
ment pour lui de voir M, de Fpurtou lui-
même reculer et se détourner avec dégoût
devant le tableau de sa politique.
FRANCIS CHARMES.
On nous écrit des environs de Rome, le
.28 juillet:
« L'agitation pour l'M ~a'~a<<: peut. t
.être considérée comme terminée, ou plutôt
comme suspendue jusqu'à nouvel ordre. La
J!t/b)'M< journal de M. Crispi, déclare qu'on
.en a fait assez pour protester et qu'il est.
temps de mettre un terme aux manifestations
publiques.
)) Les divers meetings annoncés, notam-
ment ceux de Milan et de Brescia, ont été
contremandés sous divers prétextes. Tout in-
dique, sinon la fin de la. pièce, au moins un
long entr'acte. Le langage à peu près unanime
de la presse étrangère n'a pas peu contribué
à. apaiser les esprits. Il peut y avoir aussi,
au revirement qui se fait, des causes d'une
autre nature.
f En résumé, les inquiétudes qu'avait pu
produire le mouvement me semblent cal-
mées, au moins pour le moment. Néan-
moins, il paraît vrai qu'on arme les places du
quadrilatère. Le journal de M. Crispi veuti
absolument que l'Ita~e se mette sur un pied
militaire formidable. Son langage est ce-
lui qu'on tenait en 1861 et 1862. On devrait
cependant se souvenir que les armemens faits
à cette époque n'ont servi qu'à ruiner le bud-
get. puisqu'on a à peu près licencié l'armée en
1864 et qu e laguerre de Vénétie n'a eu lieu qu'en
1866. Il no suffit pas d'armer, il faut surtout
armer à propos sans quoi. au lieu dese fortIBer
on s'anaiblit. Il est difficile de comprendre
comment on pourrait concilier de vastes ar-
memens avec la suppression du droit de mou-
ture. On met ainsi le ministre des iinances.
en présence d'un problème d'une solution
difficile. Du reste, jusqu'ici le journal de
M. Crispi est le seul qui pousse aux arme-
mens.
)) Tous les ministres, sauf un, voit par-
tir pour Milan, où le roi et )a reine doivent
faire leur entrée solenneiïe. La capitale
de la Lombardie fera certainement aux
jeunes souverains un accueil cordial. H
y a bien à Miian un noyau républicain
de quelque importance; mais il n'est pas
assez fort pour arrêter l'élan de la popu-
lation, en supposant même qu'il le voulût ce
que je ne crois pa~. Il n'existe aucun mau-
vais vouloir contre le jeune roi qu'on ne rend `~'
pas responsable des prétendus insuccès de `
l'Italie au Congres de Berlin. Les plus exaltés
eux-mêmes commencent à comprendra qu'il
n'était au pouvoir de personne de faire adju-
ger une province à l'Italie, à la suite d'une
guerre à laquelle ella n'avait pria aucune part
directe ou indirecte.
e On a beaucoup rappelé dans ces derniers
temps ce qui s'était passé au Congrès de Paris
où M. de Cavour posa les bases de l'unité iti-
lienne mais il est incontestable que, malgré
tout son génie, M;. deCavour n'aurait même pas
pu prendre la paroh. s'il n'avait eu l'assenti
ment préalable de Napoléon III qui présidait:
le Congres par l'intermédiaire de Eon ministre.
II faut donc en conclure, comme je vous l'ai
souvent dit, que, cette fois, le président du
Congrès n'était pas disposé à donner son ap- `
pui aux prétentions italiennes, so:t qu'elles
fussent, à ses yeux, mal fondées, so~t qu'elles
grandes. A côté de ces statuettes de Ta-
nagra, dont il aune suite très remarquable
il expose des Sgures deChypre, de Phéni~
cie, de la Grande Grèce et de la Grèce
propre, qu'il faudrait presque toutes si-
gnaler à l'attention du visiteur. Ses bron-
zes,–et surtout ceux de provenance gau-
loise, dont M. Gréau possède peut-être la
série la plus nombreuse, sont aussi des
plus remarquables; et parmi les marbres `'
nous avons admiré une réduction antique
de la Vénus de Cos de Praxitèle, dont une
autre reproduction existe au musée de
Naples.
IV.
1 La salle n° 4, qui porte sur son fronton
i étiquette du quinzième siècle con-
tient la plus grande partie des objets ap-
partenant au Moyen-Age. En commen-
çant par le coté droit de là porte qui sé-
pare cette salle de la salle n°5, nous ren-
controns d'abord un saint Martin en
pierre peinte, de travail français, appar-
tenant à M. Roberts. A cote, dans une vi-
trine, le Musée départemental de la Seine'
Inférieure a exposé, quelques unes des
perles de sa collection une pyxide en
ivoire, remontant peut-être au sixième
siècle une in(ail!e sur cristal de roche
très certainement antérieure à l'époque.yo~
mane et peut-êtr&même carolingienne-, qu'à
la nnesse de son exécution et au caractère
pour ainsi dire classique de sa composi-
tion on pourrait croire contemporaine des
plus belles époques de l'art; un ivoire du
onzième ou du douzième siècle; un
roman; un gémellion et un admiraD~
chandelier en bronze du douzième siècle
en6n une Vierge ûuTrante du treizième
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