Presse et revues
10 pages
Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1913-11-01
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1913 01 novembre 1913
Description : 1913/11/01 (A4,N1082). 1913/11/01 (A4,N1082).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4602436v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/06/2016
FAITS DIVERS
UN FOU
A LA PREFECTURE
DE POLICE
Il fait usage d'un revolver mais n'atteint
personne.
Hier' après-midi, vers deux heures, un
individu correctement vêtu se présentait à
la préfecture de police et demandait à par-
ler au préfet. M. Hennion étant absent,
M. Roujon, secrétaire de M. Paoli, fut
chargé de le recevoir dans le bureau de ce
dernier.
A peine entré dans le bureau, et comme
M. Roujon l'invitait à s'asseoir, l'inconnu,
qui paraissait très exalté, sortit tout à coup
un revolver de s,a poche.
M. Roujon, qui avait aperçu le geste du
visiteur, se précipita rapidement sur ce
.dernier et tenta de le désarmer. Un corps
à corps s'engagea et, avant que M. Roujon
n'ait pu se saisir de l'.arme, un coup de feu
éclatait. Fort heureusement, personne ne
fut atteint et le projectile alla se perdre
dans la muraille.
Attirés par la détonation, des huissiers
de service accoururent et aidèrent M. Rou-
jon à maîtriser son .agresseur, qui fut
conduit aussitôt à ;la police judiciaire, où
on l'interrogea.
Mais tout aussitôt on s'aperçut qu'il
s'agissait d'un pauvre fou atteint de la ma-
nie de la persécution.
C'est un nommé Sully, âgé de trente-sept
ans. Il habitait, il y a quelques mois en-
core, dans un petit château lui apparte-
nant, à la Cottencie (Dordogne) et vivait
de petites rentes. Tout dernièrement il vint
s'installer à Paris, dans un appartement,
14, rue de Cambronne, joua et perdit une
grande partie de son avoir.
On croit que c'est à la suite de ces pertes
d'argent qu'n devint fou.
SUICIDE AUX HALLES
D'UNE EMPLOYEE DES POSTES
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers
4 heures du matin, une jeune femme, correc-
tement vêtue, pénétrait dans un 'café de la
rue des Innocents et se faisait servir une tasse
de chocolat.
Ayant bu et payé sa consommation, l'incon-
nue, qui paraissait en proie à de sombres ré-
flexions, se .leva et se dirigea vers la porte.
Soudain, a'Iors qu'elle en franchissait le seuli,
elle 's'arrêta brusquement. Fouillant aussitôt
dans sa poche, elle 'en sortit un revolver, en
plaça le canon sur sa tempe droite et, a'vant
qu'on ait pu intervenir, pressa la détente. Au
bruit de la détonation, on accourut de toutes
parts et la désespérée, qui s'était affaissée sur
le sol, la figure tout ensanglantée, fut trans-
portée à l'Hôtel-Dieu, où,, quelques heures plus
tard, M. Durand, commissaire de police du
quartier des Halles, vint pour l'interroger ;
mais le magistrat dut se retirer aussitôt, la
blessée n'ayant pas e.ncore repris connaissance
et son,, état, d'autre part, ayant .été jugé déses-
péré.
Dans ses vêtements, on a trouvé des papiers
au nom de Mlle Jeanne Michaux, employée aux
postes et télégraphes.
On croit se trouver en présence d'un acte
de désespoir provoqué par des chagrins in-
times.
PETIT DRAME QUOTIDIEN
Un représentant de commerce do Robin son,'
près de Sceaux, M. G..., âgé de trente-deux
ans, rentrait chez lui, r'autre soir, lorsqu'il sur-
.prit sa femme parlant à l'un de ses voisins.
Furieux, il s'empara d'un revolver et, par deux
fois, il fit feu sur les coupables, -qui, heureuse-
ment, ne furent pas atteints et s'enfuirent, en
modeste tenue, car une fenêtre .donnant sur
la rue.
— A. G.
Le parricide du boulevard des Capucines
Le Tunisien Mohamed ben Romdal, qui, le
18 octobre dernier, boulevard des Capucines,
tua son père à 'coups de revolver, a été inter-
rogé hier par le juge d'instruction Drioux, en
présence de M® Léon Prieur, son défenseur.
C'était le premier interrogatoire devant le
magistrat instructeur ; d'une manière générale,
il a développé le récit déjà fait lors de son ar-
restation.
— Mon père, dix fois millionnaire, a-t-il
ajouté, m'avait, 'après son mariage avec la fille
de Kamil pacha, 'claustré avec ma jeune femme
dans une ferme des environs de Mahdia, me
.remettant seulement 150 francs par mois avec
défense d'approcher du toit paternel. Profitant
de son -voyage en France, je le suivis, muni
d'un passeport régulier, dans l'intention d'avoir
avec lui une explication définitive et bien dé-
cidé à me suicider 'au cas où il se serait montré
intraitable..C'est pourquoi j'achetai un revolver
à Marseille. Mais lorsque je me suis trouvé en
sa 'présence, je me souvins ,de la détresse af-
freuse dans laquelle se trouvaient ma femme
et mon enfant et, automatiquement, sans me
rendre compte de ce que je faisais, je fis feu !
Ajoutons que si les autres fils de la victime
s,p, portent partie civile, ils seront représentés
par .M. le bâtonnier Fernand Labori.
Au ministère de la Marine
M. Pierre Baudin, ministre de la Marine,
a repris ses fonctions hier.
Il a présidé une séance du conseil d'ami-
rauté, récemment créé.
Au ministère de l'Instruction publique
Par arrêté du président du Conseil,., ministre
de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, en
date du 28 octobre 1913, sont nommés, à dater
du 1er octobre, au cabinet du ministre de l'Ins-
truction publique et des Beaux-Arts :
Chef du secrétariat particulier, M. Vitalis (Louis),
licencié ès-'iettres, rédacteur au ministère de l'Ins-
truction publique et des Beaux-Arts, attaché au ca-
binet ;
Attaché au cabinet, lM. Mendiondou (Jean), licen-
cié en droit.
Une mystérieuse affaire
Deux individus se présentaient, hier au com-
missariat de police de M. Paul Guichard et l'in-
formaient qu'ils avaient été chargés par un
monsieur très élégant — un professeur dans un
collège parisien, disaient-ils — de tuer deux
femmes qui leur avaient été désignées.
C'était là une étrange déclaration. Une en-
quête fut faite immédiatement par MM. Paul
Guichard et Soulièr e, chef du sixième district.
Les résultats de cette enquête ont été tenus
secrets et ils ne seront communiqués 'que lors-
que des précisions auront -éclairci ce mystère.
NOUVELLES RELIGIEUSES
DANS LE CLERGE DE PARIS. — Sont nommés
-vicaires : M. l'abbé Aigony, premier vicaire à Saint-
Pierre de Neuilly ; M. Reimringer, premier vicaire
à Saint-Jean-Baptiste de Belleville ; M. Ambler, à
Saint-Pierre de Montrouge ; M. Wetzel, à Saint-
Maurice ; M. iDurass-ié, à Asnières ; M. l'abbé Cor-
donnier, premier vicaire de Saint-Pierre de Neuilly,
est nommé aumônier des Servantes du Saint-Sacre-
ment.
L'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS. — VIgr Bau-
drillart, reciteur de l'Institut .catholique, a reçu un
bref laudatif 'du pape. Pie X le félicite des progrès
des facultés catholiques et expose que le rattache-
ment 'des cliocèses bretons à. l'Université catholique
d'Angers lui a été seulement dicté par le-désir de
ne point laisser périr cette université et non Dour
les distraire de l'Institut parisien-
M. Barthou reçoit
le s délégués
des instituteurs
Les membres du Bureau de la Fédération
des Amicales d'Instituteurs et d'Institutrices
publics de France et des Colonies ont été re-
çus, hier, par M. Barthou, président du
Conseil.
Après avoir remis au ministre un rapport
de Mme Mauger, secrétaire général de la Fé-
dération, sur le développement, en France,
,des écoles libres et des œuvres post-scolaires
catholiques et sur les « procédés de lutte
employés contre l'école laïque », ils l'ont prié
d'insister auprès de la Chambre pour qu'elle
reprenne, dès la rentrée, le débat sur les pro-
jets de lois scolaires, « afin d'assurer, par des
mesures sérieuses et efficaces, la défense
laïque ».
Ils lui ont demandé, ensuite, de vouloir
bien modifier son décret relatif au choix des
manuels scolaires : d'une part, en introduisant
les conseillers départementaux élus des insti-
tuteurs et institutrices au sein de la commis-
sion départementale chargée d'examiner les
livres choisis par les maîtres; d'autre part,
en décidant que, lorsque cette commission ou
le recteur n'accepteront point tel ou tel ou-
vrage, celui-ci sera renvoyé, aux fins de nou-
vel examen, devant les « Réunions cantona-
les » d'instituteurs, un rapport indiquant les
raisons qui ont fait écarter ce manuel.
M. Barthou a répondu en rappelant les dé-
clarations qu'il avait faites au Congrès de la
Ligue de l'Enseignement, à Aix-les-Bains; sur
les origines et les conséquences de ce décret,
dont il maintient les dispositions de principe,
inspirées par un sentiment de libéralisme
favorable aux intérêts mêmes de l'école laïque.
Il a ajouté, cependant, que rien ne faisait
obstacle au renvoi devant les Réunions canto-'
nales des livres examinés pour la seconde fois
par la Commission départementale, dans la-
quelle il introduira volontiers, après avis du
conseil supérieur de l'Instruction publique, les
conseillers départemèntaux élus.
La délégation a entretenu ensuite le ministre
des principales revendications des instituteurs,
notamment : de l'égalité de traitement entre
instituteurs et institutrices, de l'assimilation
du personnel des écoles maternelles à celui des
écoles primaires, des avances sur retraites, de
la réforme des conseils départementaux et du
conseil supérieur, du reclassement des institu-
teurs, de la collaboration des inspecteurs
d'académie avec les représentants des amicales
d'instituteurs, etc.
Sur ce dernier point, M. Barthou a déclaré
qu'il a toujours été partisan de la collabora-
tion entre chefs de service et fonctionnaires
et qu'il prendra toutes mesures pour que, clans
chaque département, elle devienne une réalité.
Donnant l'exemple, il recevra volontiers,
deux fois par mois, le président de la Fédé-
ration, pour examiner avec lui les revendica-
tions corporatives des instituteurs et' toutes
les questions touchant le fonctionnement de
l'Ecole laïque.
LES LIGNES DU SUD-AMÉRIQUE
Le paquebot " Gelria "
entre en service
1 La flotte qui assure le service maritime
régulier d'Europe au Sud-Amérique compte
une unité de plus : le paquebot-poste Gelria,
du Lloyd Royal Hollandais, qui effectuera le
5 novembre courant le départ d'Amsterdam
et, le 6, de Boulogne-sur-Mer pour le Brésil
et La Plata. Ce navire, aux essais de recette
duquel nous avons assisté en Ecosse, est l'un
des plus beaux de ceux qui desservent les li-
gnes de l'Atlantique sud. Il est à peu près
impossible de résoudre de façon plus heu-"
reuse qu'ils ne l'ont été sur ce paquebot les
multiples problèmes de confort, d'aération, de
sécurité, qui préoccupent à juste titre une
compagnie soucieuse de procurer à sa,clien-
tèle le maximum de bien-être. Les passagers
du Gelria seront, à tous égards, favorisés.
Le Gelria jauge, brut, 14.053 tonneaux; il
a 560 pieds de longueur, 66 pieds de largeur
et 39 pieds de creux ; deux mâts et deux che-
minées. Ses deux machines alternatives, ac-
tionnant chacune une hélice, ont une puis-
sance totale de 11.500 chevaux, permettant de
dépasser la vitesse de 17 nœuds. La coque est
en acier, elle est compartimentée transversa-
lement par onze cloisons étanches montant
jusqu'au pont principal et munie sur toute sa j
longueur d'un double fond cellulaire ; en cas j
de danger, les portes des cloisons étanches !
peuvent être fermées automatiquement, de la
passerelle, par le commandant en moins
d'une minute. La sécurité est complétée par
un nombre d'embarcations suffisant pour
assurer le sauvetage de tous les oassagers et
de l'équipage, par un poste de télégraphie
sans fil d'un rayonnement de 800 milles, par
des cloches de signalation sous-marine de
grande portée et par de puissants extincteurs
mécaniques d'incendie. On peut dire :que, dans
la limite des connaissances scientifiques que
nous possédons, le maximum de sécurité a
été réalisé.
Les officiers, les radiotélégraphistes et
l'imprimerie du journal quotidien Diario del
Atlant1co sont situés sur le pont des embar-
cations, ainsi que la salle de gymnastique où
sont réunis tous les appareils permettant de
pratiquer l'équitation, le rowing, le cyclisme
et des appareils pour le massage, le pesage,
etc., etc. *
Le pont-promenade, situé au-dessous, a"
près de 100 mètres de longueur ; à l'avant, se
trouve le grand salon de conversation et de
musique ; le mobilier et la décoration, de style
Louis XVI, sont d'un goût exquis. Le fumoir,
situe sur le pont-promenade, a 5 m. 50 de
hauteur : c'est le plus bel éloge que l'on en
puisse faire. Il est bien évident, en effet, que,
sur une ligne dont la plus grande partie du
parcours s'effectue dans la zone tropicale, le
fumoir, où *se rassemblent du matin jusque
tard dans la nuit les passagers des premières,
devait être l'obj et d'une attention toute^ spé-
ciale des constructeurs. Ceux-ci ont créé une
véritable merveille du genre. Une véranda,
agrémentée d'une fontaine et d'un bassin, est
attenante au fumoir; c'est un endroit qui
sera également très fréquenté pendant les
nuits lourdes des tropiques.
Les aménagements pour les passagers de
première classe sont. parfaits et ceux des
classes intermédiaires sont également très
confortables. Les émigrants disposent de lo-
caux spacieux, clairs et largement aérés.
Nous rendons un juste hommage aux direc-
teurs du Lloyd Royal Hollandais qui se sont
ingéniés à rechercher tout ce qui peut ac-
croître les aises des passagers à bord des
paquebots de leur Compagnie.
— L.
LES GAGNANTS DE la Course au Grand
HUITIEME LISTE DES PRIMES
(Voir les numéros des 25, 26 octobre, page 6,
27 octobre, page 10, 28, 29 et 30 octobre,
page 6, et 31 octobre, page 9.)
Du 652e au 732e, montres d'hommes
acier oxydé.
bo2. M. Lœvenbruk (J.), 31, r. de Mexico, Le Havre,
226. — 653. M. Quevilly (J.), 99 r. Richelieu, Paris, 226.
— 654. M. Pierson (A.), 53, r. d'Angouiëme, Essoiiiies,
226. — 655. M. Vivot (Q.). 3, r. Arsène-Obry, Villers-
Bretonneux, 226. — 656. M. Philispart (H.), 18, r. Saint-
Denis, Calais, 226. — 657. M. Servy (J.), 5, r. de Pa-
nama, Paris, 225. — 628. Mme Anfry (J.), 17, pl. de
la République, Paris, 225. — 659. M. Dastarac (G.), 24,
r. Victor-Hugo, Courbevoie, 225. — 660. Mlle Salerou
(S.), à Giverny, par Vernon, 225. — 661. M. Maury (L.),
villa Andrée, Montpellier, 225. — 662. 31. Larnothe (R.),
27, r. Crébillon, Vincennes, 224. — 663. Mme Carnot (E.),
à Guëville, par Gazereau, 224. — 664. M. Zehna-
cher (C.), 5, r. de Niederbroun, Strasbourg, 224. —
665. Mlle -Lavinat (Y.), 14, route de Lourdes, Tarbes, 223.
— 666. Mlle Loubère (M.), 52, r. Laffitte, Paris, 223. —
667. M. Roustan (E.), 22, r. du Pont-Neuf, Paris, 222.
- 668. M. Delacroix (M.), 13-15, r. Taitbout, Paris,
221. — 669. M. Binet (E.), 6, r. Guisot, Provins, 221. —
670. M. Morel (P.), 8, r. Boucry, Paris, 220. — 671.
Mme Poinot (A.), 103, r. de Flandre, Paris, 220. — 672.
M. Lamberton (F.), 50, r. Saint-Amlré-des-Arts, Paris,
220. — 673. Mme GOII (A.), 74, r. Miromesnil, Paris, 220.
— 674. M. Kaussmann (H.), Estissac, 220. — 675.
M. Robert (L.), 261, r. des Pyrénées, Paris, 220. — 676.
Mme Hayet (J.), 19, r. Vieille-Boucherie, Bayonne, 220.
— 677. M. Magagli (L.), 7, av. Saint-Laurent, Monte-
Carlo, 219. — 678. M. Pressey de Chauny (R.), villa
Saint-Jean, Antibes, 219. — 679. M. Le Roux (H.), châ-
teau de Gondardennes, Wezernes, 219. — 680. Mlle Le-
comte (R.), 71, r. de Clichy, Paris, 219. — 681. Mlle
Rouillard (E.), 29, r. du Parc, La Plante, Namur, 219. —
682. Mme Deseilly (P.)', 128, boul. Haussmann. Paris,
219. — 683. Mlle Heuzard (A.), 14, r. de l'Yvette, Paris,
219. — 684. M. Llte,tâbette (J.), 140, r. de Paris, Vin-
cennes, 219. — 085. M. Renneville (J.), 20, r. Saint-
Ferdinand, Paris, 218. — 686. Mlle Mando (M.), 40, av.
de la Grande-Armée, Paris, 218. — 687. M. Dupas (L.),
39, r. Jacques-Boyceau, Versailles, 218. — 688. Mme Vi-
dal (L.), 50, r. de Tivoli, Dijon, 218. — 689. Mme Greffin,
17, pi. de l'Arsenal, Le Havre, 2'18. — 690. M. Gour (E.),
Aïn Temouchent, Oran. 217. - 691. M. Dehors (P.),
Saint-Maur-les-Fossés, 217. — 692. M. Nénin (L.), 86, r.
des Gravilliers, Paris, 217. — 693. M. du Beux (E.),
54, r. Turenne, Bordeaux, 217. — 694. M. Lafenêtre (P.),
24, r. Castetnaut, Pau, 216. — 695. M. Petitjean (P.-L.),
3, r. Cél-ès, Reims, 216. — 696. M. Despériez (D.), 59. r.
d'Espagne, Bayonne, 216. — 697. M. Delezenne (E.),
22, r. Ramponneau, Paris, 216. — 698. M.. Perrin (L.),
20, r. Fresque, Nîmes, 216. — 699. M. Desrousseaux (P.),
25, r. de Cassel, Roubaix, 216.
700. Mlle Derome (R.), 8, r. Béranger, Nanterre, 215.
— 701. Mme Desn?,ei-.qer (J.), r. des Roches Lormes, 215
- 702. Mme Beralài (H.), 10, av. de Messine, Paris,
215. — 703. Mme Iledclé (M.), 87, av. Charles-Floquet,
Parc-Saint-Maur, 215. — 704. Mme Malaret (B.), 35, r. de
Verncuil, Paris, 214. — 705". M. Bolard (F.), 170, r. de
Grenelle, Paris, 214. — 706. M. Zimmermann (G.), 55, r.
Diderot, Vincennes, 214. — 707. Mme Cessac (L.), 104, r.
de Kater, Bordeaux, 214. — 708. Mlle Sainclair (M.),
16, r. Ferdinand-Fabre, Paris, 214. — 709. M. Maclard
(R.), Blangy-sur-Bresle, 214. — 710. M. Leroux (Ch.),
19, r. Guisarde, Paris, 214. — 711. M. Durand (Fr.),
49, r. du Chemin-de-Fer, Fontainebleau, 214. — 712.
M.. Ghilardi (G.), 37, boul. Diderot, Paris, 214. •— 713.
M. Allard (H.), 7, r. Sévère, Paris, 213. — 714. Mlle
Devaux (M.), Haute-Roche, Saint-Aubin-du-Cormier, 213.
— 715. M. Baud (L.), 27, r. Rey-Loras, Neuville, 213. —
716. M. S«.ssc! (SI.), 8, av. Charles-V, Nogent-sur-Marne,
213. — 717. M. Jansen (E.). Bettembourg, 213. — 718.
Mme Stolz (M.), 1, r. Montgolfier, Paris, 212. — 719.
M. Arnefaux (Fr.), château de Sens-Beaujen, 212. ■— 720.
M. l'arquiny (J.-B.), boul. de l'Ouest, Monaco, 212. —
721. M. Leverrier (A.), 12, r. Dezobry, Saint-Denis, 211.
— 722. M. Landmud (P.), bd de la Grotte, Lourdes, 211.-
723. M. Mauger (L.), 35, r. du Contrat-Social, Houcn, 211.
— 724. M. Lejoulo)b (E.), 32, r. Claude-Decaen, Paris, 211.
21 725. M. de Singly (M.), 51, r, Jeanne-d'Arc, Rouen,
211. - 726. Mlle illoîitalaizd-Do,ui-ay . (H.), . 127, r. de
Longchamp, Paris, 211. — 727. Mme Walder (L.),
'il, faub. Poissonnière, Paris, 211: — 728. Mlle Lartil-
Uuœ (M.), 128, r. Ponsardin, Reims. 211. — 729. Mme
Meier (M.), 78, r. d'Amsterdam, Paris, 210. — 730.
Mlle Deschamps (C.), -40, r. de .Monceau, Paris, 210. —
731. Iv[.. Cotton-Just (Ed.), 72, av. Borriglione, Nice, 210.
—■ 732. MmG Bonia (IL). 37, r. d'Octeville,. Sainte-
Adresse, 210.
Du 733e au 985e flacons essence
concentrée (Japtis et Frago).
733. M. Charlet/x (J.), 7, pl. Schneider, Le Creusot, 210.
- 734. Duc de Reggio, château du Coudray, par Plessis-
Chenet, 210. — 735". M. Boisson (R.), Bel-Air, Franche-
ville^le^Haut,i'210.t — 736. Mlle; Astier (L.)', 6, imp. Caget
(r. du : Landy), Saint-Quel!, 210. — 737. M. Guittard
(E;)" 106, r. Sànssure-, Paris, - 210. — 738. Mlle Pisealini
(S.),'40, r. - des Vallées, 'Cololhbès, 209. - 739. 'jJflle Véry
(A.), 103, av. de la Républiqtie, Paris, 209. - 740.
M. Sailît-jouÎ's (J.), 78; r. d'Hautepoule, Paris, 209. —
741. M. Hoffmann Dir (Fr.), 43, r. Henvricourt, Liége,
209. — 742. M. Felder (H.), 21, r. Flornoy, Saint-Augus-
tin, Bordeaux, 209. — 743. Mlle Miellet (A.), 6, r. Saint-
Gilles, Paris, 209. — 744. Mlle Long (Th.), 3, r. Decazes,
Marseille, 208. — 745. M. Tournillon (H.), 88, r. de la
Gare, Ermont, 208. - 746. M. Munier (J.) papeterie, â
Bessê-sur-Brave, 208. — 747. M. Scholle (G.), 15, boul.
Henri-IV, Paris, 208. — 748. M. Denis (P.), 46, r. Ha-
melin, Paris, 208. — 749. Mlle Tixier (G.), 4, r. Franklin,
Paris, 208. - 750. Mme Charpentier (M.), 37, r. des
Bouchers, Lille, 208. — 751. M. Bouchard (M.), Crédit
Lyonnais, Constantine, 207. — 752. M. Cha,ntoiseau (G.),
8, r. Saint-Martin, Malesherbes, 207. — 753. Mlle Hyver-
naud (N.), r. des Cotelles prolongée, Epernay, 207. —
754. Mme Authamagou (L.), ii?,. r. ',%Iatabiau .Toulouse,
206. — 755. M. Letra, 16, r. de Budapesth, Paris, 206.
—. 756. M. Quinsat (J.), 2, r. de la Fonderie, Limoges,
205. — 757. M. Rebassa (M.), 58, faub. de Montbéliard,
Belfort, 205. — 758. M. Jean-Raymond (A.), 39 ter, r.
Nationale, Rouen, 205. — 759. Princesse Poniatowska,
52, av. de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, 205. — 760. Mlle
Gioux (M.), 21, boul. du Palais, 205. — 761. Mme Picard
(M.), 340, r. Saint-Honoré, 205. — 762. Mlle Clarcy (L.),
2, r. des Manneliers, 204, — 763. M. Darroquy (M.),
Saint-Jean-de-Luz, 204. — 764. M. Petit (A.), 72, r. de
l'Abbé-Groult, 204. — 765. Mlle Bouyenval (J.), 6, r.
Francisque-Sarcey, Paris, 204. — 766. Mme Grenet (Y.),
67, r. de Montceau, Paris, 204. -—. 767,. M. Zambaux (M.),
90, boul. Flandrin, Paris, 204. — 768. M. Claude (P.),
11, av. Sully, Maisons-Laffitte, 204. — 769. M. l'abbé
Luxereau, curé de Chau-yigny, par la Ville-aux-Clers, 204.
AVIS IMPORTANT
Pour la délivrance des primes
Les bénéficiaires des primes mentionnées
dans la liste ci-dessus pourront les retirer
à dater du mercredi 5\novembre.
Nous donnerons demain le montant des
frais à nous envoyer pour rècevoir les
diverses primes du Concours.
LES
"Pastorales de Boucher"
Les concurrents de la Course au Grand R.
peuvent se procurer le pendant de la su-
perbe prime qu'ils ont reçue.
Ainsi que nous l'avions prévu, la belle re-
production d'une des « Pastorales » inédites
de François Boucher que nous avons envoyée
aux participants de la Course au Grand R.
non classés dans les 1.062 premiers, a obtenu
le plus grand succès et déjà un grand nombre
d'entre eux nous ont exprimé le désir d'en
posséder le pendant.
LA SECONDE PASTORALE, de François BOUCHER.
En platinogravure 30 X 40 c/m avec grandes marges.
Les nombreuses Pastorales de François BOUCHER ont
pour la plupart été gravées par les peintres de son époque.
Celles que possède la Gemiilde-galerie de Karlsruhe n'avaient
pas jusqu'ici eu cette gloire; elles comptent donc parmi les
œuvres les moins connues, en même temps que les plus
importantes, du peintre charmant de la Pompadour. Exé-
cutée en platinogravure, procédé nouveau qui traduit mer-
veilleusement toutes les délicatesses de la couleur, tout
l'accent des lumières, tout le moelleux du dessin, cette
planche va combler une lacune dans le portefeuille des
amateurs, et trouvera un accueil empressé partout où
demeure en faveur l'art français du XVIIIe siècle.
Nous sommes heureux d'annoncer que la
seconde Pastorale que nous avons fait exé-
cuter, comme pendant de la première, et dont
nous donnons ici la reproduction, sera, à titre
exceptionnel, envoyée sur demande accompa-
gnée d'un franc cinquante en mandat ou
timbres-poste, non seulement aux concurrents
de -la Course au Grand R. mais encore à tous
nos lecteurs.
LES MATCHES DE FOOTBALL DE LA TOUSSAINT
Les Palois
sont
à Paris
ILS SERONT OPPOSES A L'EQUIPE
DU STADE FRANÇAIS
La Toussaint est toujours, pour nos foot-
ballers, journée excessivement chargée, mais
rarement, au cours des récentes saisons,
avons-nous eu le calendrier d'une journée
aussi chargé que celui d'aujourd'hui.
Partout, en France, ce n'est qu'une série de
matches internationaux et interrégionaux, qui
prouvent combien est maintenant suivi le beau
sport qu'est le football.
A Paris, les sportsmen n'auront que l'em-
barras du choix. Les fervents du rugby sont
conviés aux débuts dans la capitale des fou-
gueux basques de la section paloise, dont on
dit le plus grand bien, cependant que ceux qui
préfèrent le jeu du ballon rond auront à
choisir entre le plat de résistance que leur
offrent les deux fédérations rivales : l'U. S.
F. S. A. et la Ligue de Football Association.
La venue des Palois à Paris est attendue
avec impatience par tous les fervents du rugby,
car leur réputation les a dès longtemps pré-
ESPELETTE
cédés. Cette équipe,
qui, aux dires mêmes
des connaisseurs, pra-
tique le même jeu que
leurs compatriotes de
l'Aviron Bayonnais, a
fourni, cette année, un
début de saison qui
les met au tout pre-
mier rang des équipes
françaises. Les avants
sont excellents et for.
ment, à la mêlée, un
bloc des plus com-
pacts, qui talonne très
efficacement.
Les meilleures uni.
tés sont : Bernicha,
Schang, Cazagons et
leur capitaine, Potter. qui, l'an dernier, com-
mandait le team de Cognac. Les deux demis,
qui jouent ensemble depuis longtemps, se
conjuguent à merveille, et les trois-quarts
sont, par leur grande mobilité, des plus dan-
gereux. Tournier, le puissant ailier gauche,
a été surnommé avec quelque Taison le « Fail-
liot du Sud-Ouest ».
Au Stade, l'équipe sera la même que celle
qui fit, dimanche dernier, si belle impression
contre le St. May's Hospital et sera même
renforcée par l'inclusion de son capitaine,
Potevin, maintenant complètement rétabli
d'une indisposition passagère; Les stadistes,
grâce à un entraînement sévère au débùt de
saison, s'annoncent comme des prétendants
sérieux au titre de champion de Paris, et il
sera très intéressant de voir comment ils se
comporteront contre un quinze d'une valeur
vraisemblablement égale à la leur.
Les équipes
STADE. — Arrière : J. Combe. Trois-quarts : A.
Piron, J. Dedet, Rodary, C. Delmas. Demis :
M. Etienne, J. Serre. Avants : R. Desvouges, N. Re-
delsperger, E. G. Mathews, JEU,, Paoli" q. Podevin
(cap.), >M. Ayats, L. Defossez, Paolî,, Cratunesco, H.-A.
Russen.' ' 1 sco
. PAU.— Arrière : Bonnemort. Troiè-quàrts : Tour-
nier, Pierrot, Bergès, Rieu. Demis Lamouret,
Espelette. Avants : Sroquart, Larrivière, Artigou,
Gran, Potter (cap.), Bernicha, Latapie. Remplaçant :
P. Gascogne.
Le match aura lieu sur le terrain du Parc
des Princes. Qui a été complètement rénové, et
sera arbitré par l'excellent referee
Deux matches
internationaux
d'association
U. S. F. S. A. CONTRE ENGLISH WANDERERS
LONDON LEAGUE CONTRE PARIS (L.F.A.)
L'(T. S. F. S. A. bénéficie maintenant des,
bienfaits de l'union et nous promet, cette ah-;
née, une série de matches des plus intéres-
sants avec les meilleurs clubs anglais de la
grande fédération anglaise, la F. A.
Aujourd'hui, son 'équipe représentative sera
opposée à celle des English Wanderers, qui
compte dans ses rangs quelques-uns des meil-
RÉMY
leurs amateurs qui
jouent dans les grands
clubs professionnels
anglais, sur le magni-
tique terrain du Club
Athlétique de la So-
ciété Générale, au Pa-
villon des Princes, à
Auteuil.
Les noms cle Little-
wort, qui a été huit
fois international, et
H. Bell, qui le fut six
fois, ne sont pas in- ;
connus du publie fran-
çais, et si F. W. Chap-
man ne peut, par suite
d'une légère blessure,
commander son équipe,
il y a dans le onze anglais une telle quantité .
de joueurs de classe que l'on peut affirmer
leur victoire très nette. La plupart ont parti-
cipé au dernier tournoi de Gand, où ils rem-
portèrent aisément la victoire.
BNGLI8H WANDERERS. — But : Lemoine. Arriè-
res : H. R. Gaskell, Bell. Demis : Crane, Grey, Olley.
Avants : Draper, Veitch, Kent, Fitchie, Ruffell.
U. S. F. S. A. — But : Loubtères. Arrières : Bon-
net, Degouve. Demis : Montagne, Loir, Remy (cap.).
Avants : Trousselier, Brouzes, Felizard, SchalDar,
Seraphin. j
LONDON LEAGUE-L. F. A.
C'est également aujourd'hui, sur le terrain
du Red Star A. C., 58, rue de La Chapelle, -
à Saint-Ouen, que se disputera le qua-
trième match an-
nuel entre les équi-
pes de Paris (L. F.
A.) et de Londres
(L. L.).
La rencontre est
organisée sous le pa-
tronage de la Ville de
Paris et a pour objet
l'attribution de la
Coupe Paris-Londres,
magnifique objet d'art
offert par sir Thomas
Dewar. Des médailles
d'or, offertes par
M. Norris, maire de
Fulham, r seront éga-
lement remises aux
équipiers victorieux.
~ CHAYRIGUES
LONDON LEAGUE. — T. Newton-^'Èr$$3rdn Com...
mon) ; E. Rhodes (Crysta'l Palace); B. Ford (Wool- 1
wich Arsenal) ; J. Broster (Queen's Park Rangers),;
C. E. Critclier (Croydon Common) ; C. G. Garland
.(Baring) J. Curtis (Fulham); J. Chapman (Brent-
ford) ; E. Me Mahon .('ClaP'ton Orient); P. Keene .
(Crystal Palace); G. A. 'Littler (Brentford).'
LIGUE. — But : Chayriguès (R.S.A.C.) ou Germaa 41
(U.S.S.). Arrières : Gamblin (R.S.A.C.), Gravier (C.
A.P.). Demis : Devie (R.S.A.C.), Vascout (C.A.V.),-
Barreau (F.E.C.L.) Avants : Niggli (U.S.S.), Surmick
(F.E.C.L.), Maës (R.S.A.,C.) Romano (F..E.C.L.), Tri-
boulet (F.E.C.L.). 'rfot 0 i
Enfin, annonçons que l'équipe de Londres .
est arrivée hier soir, au grand complet, après '
une heureuse traversée.
— A. G.
Armée
TABLEAU DE CONCOURS. — Cavalerie.— M. Piœr-
ron de Mondésir, 'lieutenant au 3° rég. de chasseurs
d'Afrique, est inscrit d'office .au tableau de concours
de 1913 pour chevalier de la Légion d'honneur.
(Blessé grièvement en service commandé dans un
accident d'aéroplane, le 30 avril 1913.)
Marine
MOUVEMENÙTS DE LA FLOTTE. — Le d'Iberville
est arrivé le 31 à Hankéoji ; la Surprise est arrivée
le 31 à 'Monrovia ; le Capitaine-Mehl armera défini-
tivement à Lorient le 5 novembre et sera 'destiné à
la 2e escadre légère aussitôt ses essais réglemen-
taires terminés. ,-
PROMOTIONS. — Sont nommés dans le corps des
ingénieurs d'artillerie navale :
Au gradé d'ingénieur de 2e classe, élèves à l'école
d'application d'antillerie navale : MM. Lamothe, lieu-
tenant au 18, rég. d'artillerie ; Conturle, lieut. d'ar-
tilerie coloniale ; Thépot, enseigne de vaisseau de
Fe classe' ; de .La Chaise, lieutenant au 36e feg'.
d'artillerie ; Dupuis, enseigne- de vaisseau de lrs
classe ; Léry, .a.u 31, rég. d'aptill«rie ; Brun, ensei-
gne de vaisseau de lre classe.
Les cours de l'école d'application d'artillerie na-
vale commenceront le 3 novembre.
Au grade d'ingénieur de 2, classe : M. Gibaud,
agent technique principal de 4e classe à la fonderie
rlp TIIIAIIP
Buveurs de VITTEL Spécifiez
. GRANDE SOURCE
Le dirigeable " Conté " va de Paris à Belfort
Le dirigeable .militaire l'Eclaireur-Conté quitta
son hangar d'Issy-les-Mo'urinea.ux hier matin,
à 7 h. 45, avec neuf 'passagers, .dont le lieute-
nant Cossin, le sous-lieutenant Bayard de Man-
doza, le lieutenant Joux, l'adjudant Roux, le
sergent Deligny et le caporal Conelec, à des-
tination de Belfort, son nouveau port, d'attache.
Le voyage s'effectuait sans le moindre inci-
dent 'et, à 2 h. 45, le mastodonte de l'air arri-
vait à Belfort. Avant .d'aller atterrir sur 1:1
champ de 'manœuvres, il évoluait par deux fois
au-dessus de la ville. Les généraux Curé, com-
mandant la 14e division, et .Gendron, comman-
dant la brigade de ùavalerie, assistaient à l'at-
terrissage.
J GRAND QUOTIDIEN POLITIQUE. LITTERAIRE.
FINANCIER, SPORTIF
'uhliclté spéciale des villes d'eaux et hôtelsABONNEMENT PAB TBIMESTBB : 16 fr. 50.
IBUiaB,&ux A LONDRES : 134. Fleet Street.
V PABis : 2. rue des Petits-Pères. Tél. , 103-15. J
SI VOUS ÊTES PRESSÉ
prenez » le
CHOCOLAT
EN POUDRE ,
1-. Exiger la CartouchedO^JJ
UN FOU
A LA PREFECTURE
DE POLICE
Il fait usage d'un revolver mais n'atteint
personne.
Hier' après-midi, vers deux heures, un
individu correctement vêtu se présentait à
la préfecture de police et demandait à par-
ler au préfet. M. Hennion étant absent,
M. Roujon, secrétaire de M. Paoli, fut
chargé de le recevoir dans le bureau de ce
dernier.
A peine entré dans le bureau, et comme
M. Roujon l'invitait à s'asseoir, l'inconnu,
qui paraissait très exalté, sortit tout à coup
un revolver de s,a poche.
M. Roujon, qui avait aperçu le geste du
visiteur, se précipita rapidement sur ce
.dernier et tenta de le désarmer. Un corps
à corps s'engagea et, avant que M. Roujon
n'ait pu se saisir de l'.arme, un coup de feu
éclatait. Fort heureusement, personne ne
fut atteint et le projectile alla se perdre
dans la muraille.
Attirés par la détonation, des huissiers
de service accoururent et aidèrent M. Rou-
jon à maîtriser son .agresseur, qui fut
conduit aussitôt à ;la police judiciaire, où
on l'interrogea.
Mais tout aussitôt on s'aperçut qu'il
s'agissait d'un pauvre fou atteint de la ma-
nie de la persécution.
C'est un nommé Sully, âgé de trente-sept
ans. Il habitait, il y a quelques mois en-
core, dans un petit château lui apparte-
nant, à la Cottencie (Dordogne) et vivait
de petites rentes. Tout dernièrement il vint
s'installer à Paris, dans un appartement,
14, rue de Cambronne, joua et perdit une
grande partie de son avoir.
On croit que c'est à la suite de ces pertes
d'argent qu'n devint fou.
SUICIDE AUX HALLES
D'UNE EMPLOYEE DES POSTES
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers
4 heures du matin, une jeune femme, correc-
tement vêtue, pénétrait dans un 'café de la
rue des Innocents et se faisait servir une tasse
de chocolat.
Ayant bu et payé sa consommation, l'incon-
nue, qui paraissait en proie à de sombres ré-
flexions, se .leva et se dirigea vers la porte.
Soudain, a'Iors qu'elle en franchissait le seuli,
elle 's'arrêta brusquement. Fouillant aussitôt
dans sa poche, elle 'en sortit un revolver, en
plaça le canon sur sa tempe droite et, a'vant
qu'on ait pu intervenir, pressa la détente. Au
bruit de la détonation, on accourut de toutes
parts et la désespérée, qui s'était affaissée sur
le sol, la figure tout ensanglantée, fut trans-
portée à l'Hôtel-Dieu, où,, quelques heures plus
tard, M. Durand, commissaire de police du
quartier des Halles, vint pour l'interroger ;
mais le magistrat dut se retirer aussitôt, la
blessée n'ayant pas e.ncore repris connaissance
et son,, état, d'autre part, ayant .été jugé déses-
péré.
Dans ses vêtements, on a trouvé des papiers
au nom de Mlle Jeanne Michaux, employée aux
postes et télégraphes.
On croit se trouver en présence d'un acte
de désespoir provoqué par des chagrins in-
times.
PETIT DRAME QUOTIDIEN
Un représentant de commerce do Robin son,'
près de Sceaux, M. G..., âgé de trente-deux
ans, rentrait chez lui, r'autre soir, lorsqu'il sur-
.prit sa femme parlant à l'un de ses voisins.
Furieux, il s'empara d'un revolver et, par deux
fois, il fit feu sur les coupables, -qui, heureuse-
ment, ne furent pas atteints et s'enfuirent, en
modeste tenue, car une fenêtre .donnant sur
la rue.
— A. G.
Le parricide du boulevard des Capucines
Le Tunisien Mohamed ben Romdal, qui, le
18 octobre dernier, boulevard des Capucines,
tua son père à 'coups de revolver, a été inter-
rogé hier par le juge d'instruction Drioux, en
présence de M® Léon Prieur, son défenseur.
C'était le premier interrogatoire devant le
magistrat instructeur ; d'une manière générale,
il a développé le récit déjà fait lors de son ar-
restation.
— Mon père, dix fois millionnaire, a-t-il
ajouté, m'avait, 'après son mariage avec la fille
de Kamil pacha, 'claustré avec ma jeune femme
dans une ferme des environs de Mahdia, me
.remettant seulement 150 francs par mois avec
défense d'approcher du toit paternel. Profitant
de son -voyage en France, je le suivis, muni
d'un passeport régulier, dans l'intention d'avoir
avec lui une explication définitive et bien dé-
cidé à me suicider 'au cas où il se serait montré
intraitable..C'est pourquoi j'achetai un revolver
à Marseille. Mais lorsque je me suis trouvé en
sa 'présence, je me souvins ,de la détresse af-
freuse dans laquelle se trouvaient ma femme
et mon enfant et, automatiquement, sans me
rendre compte de ce que je faisais, je fis feu !
Ajoutons que si les autres fils de la victime
s,p, portent partie civile, ils seront représentés
par .M. le bâtonnier Fernand Labori.
Au ministère de la Marine
M. Pierre Baudin, ministre de la Marine,
a repris ses fonctions hier.
Il a présidé une séance du conseil d'ami-
rauté, récemment créé.
Au ministère de l'Instruction publique
Par arrêté du président du Conseil,., ministre
de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, en
date du 28 octobre 1913, sont nommés, à dater
du 1er octobre, au cabinet du ministre de l'Ins-
truction publique et des Beaux-Arts :
Chef du secrétariat particulier, M. Vitalis (Louis),
licencié ès-'iettres, rédacteur au ministère de l'Ins-
truction publique et des Beaux-Arts, attaché au ca-
binet ;
Attaché au cabinet, lM. Mendiondou (Jean), licen-
cié en droit.
Une mystérieuse affaire
Deux individus se présentaient, hier au com-
missariat de police de M. Paul Guichard et l'in-
formaient qu'ils avaient été chargés par un
monsieur très élégant — un professeur dans un
collège parisien, disaient-ils — de tuer deux
femmes qui leur avaient été désignées.
C'était là une étrange déclaration. Une en-
quête fut faite immédiatement par MM. Paul
Guichard et Soulièr e, chef du sixième district.
Les résultats de cette enquête ont été tenus
secrets et ils ne seront communiqués 'que lors-
que des précisions auront -éclairci ce mystère.
NOUVELLES RELIGIEUSES
DANS LE CLERGE DE PARIS. — Sont nommés
-vicaires : M. l'abbé Aigony, premier vicaire à Saint-
Pierre de Neuilly ; M. Reimringer, premier vicaire
à Saint-Jean-Baptiste de Belleville ; M. Ambler, à
Saint-Pierre de Montrouge ; M. Wetzel, à Saint-
Maurice ; M. iDurass-ié, à Asnières ; M. l'abbé Cor-
donnier, premier vicaire de Saint-Pierre de Neuilly,
est nommé aumônier des Servantes du Saint-Sacre-
ment.
L'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS. — VIgr Bau-
drillart, reciteur de l'Institut .catholique, a reçu un
bref laudatif 'du pape. Pie X le félicite des progrès
des facultés catholiques et expose que le rattache-
ment 'des cliocèses bretons à. l'Université catholique
d'Angers lui a été seulement dicté par le-désir de
ne point laisser périr cette université et non Dour
les distraire de l'Institut parisien-
M. Barthou reçoit
le s délégués
des instituteurs
Les membres du Bureau de la Fédération
des Amicales d'Instituteurs et d'Institutrices
publics de France et des Colonies ont été re-
çus, hier, par M. Barthou, président du
Conseil.
Après avoir remis au ministre un rapport
de Mme Mauger, secrétaire général de la Fé-
dération, sur le développement, en France,
,des écoles libres et des œuvres post-scolaires
catholiques et sur les « procédés de lutte
employés contre l'école laïque », ils l'ont prié
d'insister auprès de la Chambre pour qu'elle
reprenne, dès la rentrée, le débat sur les pro-
jets de lois scolaires, « afin d'assurer, par des
mesures sérieuses et efficaces, la défense
laïque ».
Ils lui ont demandé, ensuite, de vouloir
bien modifier son décret relatif au choix des
manuels scolaires : d'une part, en introduisant
les conseillers départementaux élus des insti-
tuteurs et institutrices au sein de la commis-
sion départementale chargée d'examiner les
livres choisis par les maîtres; d'autre part,
en décidant que, lorsque cette commission ou
le recteur n'accepteront point tel ou tel ou-
vrage, celui-ci sera renvoyé, aux fins de nou-
vel examen, devant les « Réunions cantona-
les » d'instituteurs, un rapport indiquant les
raisons qui ont fait écarter ce manuel.
M. Barthou a répondu en rappelant les dé-
clarations qu'il avait faites au Congrès de la
Ligue de l'Enseignement, à Aix-les-Bains; sur
les origines et les conséquences de ce décret,
dont il maintient les dispositions de principe,
inspirées par un sentiment de libéralisme
favorable aux intérêts mêmes de l'école laïque.
Il a ajouté, cependant, que rien ne faisait
obstacle au renvoi devant les Réunions canto-'
nales des livres examinés pour la seconde fois
par la Commission départementale, dans la-
quelle il introduira volontiers, après avis du
conseil supérieur de l'Instruction publique, les
conseillers départemèntaux élus.
La délégation a entretenu ensuite le ministre
des principales revendications des instituteurs,
notamment : de l'égalité de traitement entre
instituteurs et institutrices, de l'assimilation
du personnel des écoles maternelles à celui des
écoles primaires, des avances sur retraites, de
la réforme des conseils départementaux et du
conseil supérieur, du reclassement des institu-
teurs, de la collaboration des inspecteurs
d'académie avec les représentants des amicales
d'instituteurs, etc.
Sur ce dernier point, M. Barthou a déclaré
qu'il a toujours été partisan de la collabora-
tion entre chefs de service et fonctionnaires
et qu'il prendra toutes mesures pour que, clans
chaque département, elle devienne une réalité.
Donnant l'exemple, il recevra volontiers,
deux fois par mois, le président de la Fédé-
ration, pour examiner avec lui les revendica-
tions corporatives des instituteurs et' toutes
les questions touchant le fonctionnement de
l'Ecole laïque.
LES LIGNES DU SUD-AMÉRIQUE
Le paquebot " Gelria "
entre en service
1 La flotte qui assure le service maritime
régulier d'Europe au Sud-Amérique compte
une unité de plus : le paquebot-poste Gelria,
du Lloyd Royal Hollandais, qui effectuera le
5 novembre courant le départ d'Amsterdam
et, le 6, de Boulogne-sur-Mer pour le Brésil
et La Plata. Ce navire, aux essais de recette
duquel nous avons assisté en Ecosse, est l'un
des plus beaux de ceux qui desservent les li-
gnes de l'Atlantique sud. Il est à peu près
impossible de résoudre de façon plus heu-"
reuse qu'ils ne l'ont été sur ce paquebot les
multiples problèmes de confort, d'aération, de
sécurité, qui préoccupent à juste titre une
compagnie soucieuse de procurer à sa,clien-
tèle le maximum de bien-être. Les passagers
du Gelria seront, à tous égards, favorisés.
Le Gelria jauge, brut, 14.053 tonneaux; il
a 560 pieds de longueur, 66 pieds de largeur
et 39 pieds de creux ; deux mâts et deux che-
minées. Ses deux machines alternatives, ac-
tionnant chacune une hélice, ont une puis-
sance totale de 11.500 chevaux, permettant de
dépasser la vitesse de 17 nœuds. La coque est
en acier, elle est compartimentée transversa-
lement par onze cloisons étanches montant
jusqu'au pont principal et munie sur toute sa j
longueur d'un double fond cellulaire ; en cas j
de danger, les portes des cloisons étanches !
peuvent être fermées automatiquement, de la
passerelle, par le commandant en moins
d'une minute. La sécurité est complétée par
un nombre d'embarcations suffisant pour
assurer le sauvetage de tous les oassagers et
de l'équipage, par un poste de télégraphie
sans fil d'un rayonnement de 800 milles, par
des cloches de signalation sous-marine de
grande portée et par de puissants extincteurs
mécaniques d'incendie. On peut dire :que, dans
la limite des connaissances scientifiques que
nous possédons, le maximum de sécurité a
été réalisé.
Les officiers, les radiotélégraphistes et
l'imprimerie du journal quotidien Diario del
Atlant1co sont situés sur le pont des embar-
cations, ainsi que la salle de gymnastique où
sont réunis tous les appareils permettant de
pratiquer l'équitation, le rowing, le cyclisme
et des appareils pour le massage, le pesage,
etc., etc. *
Le pont-promenade, situé au-dessous, a"
près de 100 mètres de longueur ; à l'avant, se
trouve le grand salon de conversation et de
musique ; le mobilier et la décoration, de style
Louis XVI, sont d'un goût exquis. Le fumoir,
situe sur le pont-promenade, a 5 m. 50 de
hauteur : c'est le plus bel éloge que l'on en
puisse faire. Il est bien évident, en effet, que,
sur une ligne dont la plus grande partie du
parcours s'effectue dans la zone tropicale, le
fumoir, où *se rassemblent du matin jusque
tard dans la nuit les passagers des premières,
devait être l'obj et d'une attention toute^ spé-
ciale des constructeurs. Ceux-ci ont créé une
véritable merveille du genre. Une véranda,
agrémentée d'une fontaine et d'un bassin, est
attenante au fumoir; c'est un endroit qui
sera également très fréquenté pendant les
nuits lourdes des tropiques.
Les aménagements pour les passagers de
première classe sont. parfaits et ceux des
classes intermédiaires sont également très
confortables. Les émigrants disposent de lo-
caux spacieux, clairs et largement aérés.
Nous rendons un juste hommage aux direc-
teurs du Lloyd Royal Hollandais qui se sont
ingéniés à rechercher tout ce qui peut ac-
croître les aises des passagers à bord des
paquebots de leur Compagnie.
— L.
LES GAGNANTS DE la Course au Grand
HUITIEME LISTE DES PRIMES
(Voir les numéros des 25, 26 octobre, page 6,
27 octobre, page 10, 28, 29 et 30 octobre,
page 6, et 31 octobre, page 9.)
Du 652e au 732e, montres d'hommes
acier oxydé.
bo2. M. Lœvenbruk (J.), 31, r. de Mexico, Le Havre,
226. — 653. M. Quevilly (J.), 99 r. Richelieu, Paris, 226.
— 654. M. Pierson (A.), 53, r. d'Angouiëme, Essoiiiies,
226. — 655. M. Vivot (Q.). 3, r. Arsène-Obry, Villers-
Bretonneux, 226. — 656. M. Philispart (H.), 18, r. Saint-
Denis, Calais, 226. — 657. M. Servy (J.), 5, r. de Pa-
nama, Paris, 225. — 628. Mme Anfry (J.), 17, pl. de
la République, Paris, 225. — 659. M. Dastarac (G.), 24,
r. Victor-Hugo, Courbevoie, 225. — 660. Mlle Salerou
(S.), à Giverny, par Vernon, 225. — 661. M. Maury (L.),
villa Andrée, Montpellier, 225. — 662. 31. Larnothe (R.),
27, r. Crébillon, Vincennes, 224. — 663. Mme Carnot (E.),
à Guëville, par Gazereau, 224. — 664. M. Zehna-
cher (C.), 5, r. de Niederbroun, Strasbourg, 224. —
665. Mlle -Lavinat (Y.), 14, route de Lourdes, Tarbes, 223.
— 666. Mlle Loubère (M.), 52, r. Laffitte, Paris, 223. —
667. M. Roustan (E.), 22, r. du Pont-Neuf, Paris, 222.
- 668. M. Delacroix (M.), 13-15, r. Taitbout, Paris,
221. — 669. M. Binet (E.), 6, r. Guisot, Provins, 221. —
670. M. Morel (P.), 8, r. Boucry, Paris, 220. — 671.
Mme Poinot (A.), 103, r. de Flandre, Paris, 220. — 672.
M. Lamberton (F.), 50, r. Saint-Amlré-des-Arts, Paris,
220. — 673. Mme GOII (A.), 74, r. Miromesnil, Paris, 220.
— 674. M. Kaussmann (H.), Estissac, 220. — 675.
M. Robert (L.), 261, r. des Pyrénées, Paris, 220. — 676.
Mme Hayet (J.), 19, r. Vieille-Boucherie, Bayonne, 220.
— 677. M. Magagli (L.), 7, av. Saint-Laurent, Monte-
Carlo, 219. — 678. M. Pressey de Chauny (R.), villa
Saint-Jean, Antibes, 219. — 679. M. Le Roux (H.), châ-
teau de Gondardennes, Wezernes, 219. — 680. Mlle Le-
comte (R.), 71, r. de Clichy, Paris, 219. — 681. Mlle
Rouillard (E.), 29, r. du Parc, La Plante, Namur, 219. —
682. Mme Deseilly (P.)', 128, boul. Haussmann. Paris,
219. — 683. Mlle Heuzard (A.), 14, r. de l'Yvette, Paris,
219. — 684. M. Llte,tâbette (J.), 140, r. de Paris, Vin-
cennes, 219. — 085. M. Renneville (J.), 20, r. Saint-
Ferdinand, Paris, 218. — 686. Mlle Mando (M.), 40, av.
de la Grande-Armée, Paris, 218. — 687. M. Dupas (L.),
39, r. Jacques-Boyceau, Versailles, 218. — 688. Mme Vi-
dal (L.), 50, r. de Tivoli, Dijon, 218. — 689. Mme Greffin,
17, pi. de l'Arsenal, Le Havre, 2'18. — 690. M. Gour (E.),
Aïn Temouchent, Oran. 217. - 691. M. Dehors (P.),
Saint-Maur-les-Fossés, 217. — 692. M. Nénin (L.), 86, r.
des Gravilliers, Paris, 217. — 693. M. du Beux (E.),
54, r. Turenne, Bordeaux, 217. — 694. M. Lafenêtre (P.),
24, r. Castetnaut, Pau, 216. — 695. M. Petitjean (P.-L.),
3, r. Cél-ès, Reims, 216. — 696. M. Despériez (D.), 59. r.
d'Espagne, Bayonne, 216. — 697. M. Delezenne (E.),
22, r. Ramponneau, Paris, 216. — 698. M.. Perrin (L.),
20, r. Fresque, Nîmes, 216. — 699. M. Desrousseaux (P.),
25, r. de Cassel, Roubaix, 216.
700. Mlle Derome (R.), 8, r. Béranger, Nanterre, 215.
— 701. Mme Desn?,ei-.qer (J.), r. des Roches Lormes, 215
- 702. Mme Beralài (H.), 10, av. de Messine, Paris,
215. — 703. Mme Iledclé (M.), 87, av. Charles-Floquet,
Parc-Saint-Maur, 215. — 704. Mme Malaret (B.), 35, r. de
Verncuil, Paris, 214. — 705". M. Bolard (F.), 170, r. de
Grenelle, Paris, 214. — 706. M. Zimmermann (G.), 55, r.
Diderot, Vincennes, 214. — 707. Mme Cessac (L.), 104, r.
de Kater, Bordeaux, 214. — 708. Mlle Sainclair (M.),
16, r. Ferdinand-Fabre, Paris, 214. — 709. M. Maclard
(R.), Blangy-sur-Bresle, 214. — 710. M. Leroux (Ch.),
19, r. Guisarde, Paris, 214. — 711. M. Durand (Fr.),
49, r. du Chemin-de-Fer, Fontainebleau, 214. — 712.
M.. Ghilardi (G.), 37, boul. Diderot, Paris, 214. •— 713.
M. Allard (H.), 7, r. Sévère, Paris, 213. — 714. Mlle
Devaux (M.), Haute-Roche, Saint-Aubin-du-Cormier, 213.
— 715. M. Baud (L.), 27, r. Rey-Loras, Neuville, 213. —
716. M. S«.ssc! (SI.), 8, av. Charles-V, Nogent-sur-Marne,
213. — 717. M. Jansen (E.). Bettembourg, 213. — 718.
Mme Stolz (M.), 1, r. Montgolfier, Paris, 212. — 719.
M. Arnefaux (Fr.), château de Sens-Beaujen, 212. ■— 720.
M. l'arquiny (J.-B.), boul. de l'Ouest, Monaco, 212. —
721. M. Leverrier (A.), 12, r. Dezobry, Saint-Denis, 211.
— 722. M. Landmud (P.), bd de la Grotte, Lourdes, 211.-
723. M. Mauger (L.), 35, r. du Contrat-Social, Houcn, 211.
— 724. M. Lejoulo)b (E.), 32, r. Claude-Decaen, Paris, 211.
21 725. M. de Singly (M.), 51, r, Jeanne-d'Arc, Rouen,
211. - 726. Mlle illoîitalaizd-Do,ui-ay . (H.), . 127, r. de
Longchamp, Paris, 211. — 727. Mme Walder (L.),
'il, faub. Poissonnière, Paris, 211: — 728. Mlle Lartil-
Uuœ (M.), 128, r. Ponsardin, Reims. 211. — 729. Mme
Meier (M.), 78, r. d'Amsterdam, Paris, 210. — 730.
Mlle Deschamps (C.), -40, r. de .Monceau, Paris, 210. —
731. Iv[.. Cotton-Just (Ed.), 72, av. Borriglione, Nice, 210.
—■ 732. MmG Bonia (IL). 37, r. d'Octeville,. Sainte-
Adresse, 210.
Du 733e au 985e flacons essence
concentrée (Japtis et Frago).
733. M. Charlet/x (J.), 7, pl. Schneider, Le Creusot, 210.
- 734. Duc de Reggio, château du Coudray, par Plessis-
Chenet, 210. — 735". M. Boisson (R.), Bel-Air, Franche-
ville^le^Haut,i'210.t — 736. Mlle; Astier (L.)', 6, imp. Caget
(r. du : Landy), Saint-Quel!, 210. — 737. M. Guittard
(E;)" 106, r. Sànssure-, Paris, - 210. — 738. Mlle Pisealini
(S.),'40, r. - des Vallées, 'Cololhbès, 209. - 739. 'jJflle Véry
(A.), 103, av. de la Républiqtie, Paris, 209. - 740.
M. Sailît-jouÎ's (J.), 78; r. d'Hautepoule, Paris, 209. —
741. M. Hoffmann Dir (Fr.), 43, r. Henvricourt, Liége,
209. — 742. M. Felder (H.), 21, r. Flornoy, Saint-Augus-
tin, Bordeaux, 209. — 743. Mlle Miellet (A.), 6, r. Saint-
Gilles, Paris, 209. — 744. Mlle Long (Th.), 3, r. Decazes,
Marseille, 208. — 745. M. Tournillon (H.), 88, r. de la
Gare, Ermont, 208. - 746. M. Munier (J.) papeterie, â
Bessê-sur-Brave, 208. — 747. M. Scholle (G.), 15, boul.
Henri-IV, Paris, 208. — 748. M. Denis (P.), 46, r. Ha-
melin, Paris, 208. — 749. Mlle Tixier (G.), 4, r. Franklin,
Paris, 208. - 750. Mme Charpentier (M.), 37, r. des
Bouchers, Lille, 208. — 751. M. Bouchard (M.), Crédit
Lyonnais, Constantine, 207. — 752. M. Cha,ntoiseau (G.),
8, r. Saint-Martin, Malesherbes, 207. — 753. Mlle Hyver-
naud (N.), r. des Cotelles prolongée, Epernay, 207. —
754. Mme Authamagou (L.), ii?,. r. ',%Iatabiau .Toulouse,
206. — 755. M. Letra, 16, r. de Budapesth, Paris, 206.
—. 756. M. Quinsat (J.), 2, r. de la Fonderie, Limoges,
205. — 757. M. Rebassa (M.), 58, faub. de Montbéliard,
Belfort, 205. — 758. M. Jean-Raymond (A.), 39 ter, r.
Nationale, Rouen, 205. — 759. Princesse Poniatowska,
52, av. de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, 205. — 760. Mlle
Gioux (M.), 21, boul. du Palais, 205. — 761. Mme Picard
(M.), 340, r. Saint-Honoré, 205. — 762. Mlle Clarcy (L.),
2, r. des Manneliers, 204, — 763. M. Darroquy (M.),
Saint-Jean-de-Luz, 204. — 764. M. Petit (A.), 72, r. de
l'Abbé-Groult, 204. — 765. Mlle Bouyenval (J.), 6, r.
Francisque-Sarcey, Paris, 204. — 766. Mme Grenet (Y.),
67, r. de Montceau, Paris, 204. -—. 767,. M. Zambaux (M.),
90, boul. Flandrin, Paris, 204. — 768. M. Claude (P.),
11, av. Sully, Maisons-Laffitte, 204. — 769. M. l'abbé
Luxereau, curé de Chau-yigny, par la Ville-aux-Clers, 204.
AVIS IMPORTANT
Pour la délivrance des primes
Les bénéficiaires des primes mentionnées
dans la liste ci-dessus pourront les retirer
à dater du mercredi 5\novembre.
Nous donnerons demain le montant des
frais à nous envoyer pour rècevoir les
diverses primes du Concours.
LES
"Pastorales de Boucher"
Les concurrents de la Course au Grand R.
peuvent se procurer le pendant de la su-
perbe prime qu'ils ont reçue.
Ainsi que nous l'avions prévu, la belle re-
production d'une des « Pastorales » inédites
de François Boucher que nous avons envoyée
aux participants de la Course au Grand R.
non classés dans les 1.062 premiers, a obtenu
le plus grand succès et déjà un grand nombre
d'entre eux nous ont exprimé le désir d'en
posséder le pendant.
LA SECONDE PASTORALE, de François BOUCHER.
En platinogravure 30 X 40 c/m avec grandes marges.
Les nombreuses Pastorales de François BOUCHER ont
pour la plupart été gravées par les peintres de son époque.
Celles que possède la Gemiilde-galerie de Karlsruhe n'avaient
pas jusqu'ici eu cette gloire; elles comptent donc parmi les
œuvres les moins connues, en même temps que les plus
importantes, du peintre charmant de la Pompadour. Exé-
cutée en platinogravure, procédé nouveau qui traduit mer-
veilleusement toutes les délicatesses de la couleur, tout
l'accent des lumières, tout le moelleux du dessin, cette
planche va combler une lacune dans le portefeuille des
amateurs, et trouvera un accueil empressé partout où
demeure en faveur l'art français du XVIIIe siècle.
Nous sommes heureux d'annoncer que la
seconde Pastorale que nous avons fait exé-
cuter, comme pendant de la première, et dont
nous donnons ici la reproduction, sera, à titre
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gnée d'un franc cinquante en mandat ou
timbres-poste, non seulement aux concurrents
de -la Course au Grand R. mais encore à tous
nos lecteurs.
LES MATCHES DE FOOTBALL DE LA TOUSSAINT
Les Palois
sont
à Paris
ILS SERONT OPPOSES A L'EQUIPE
DU STADE FRANÇAIS
La Toussaint est toujours, pour nos foot-
ballers, journée excessivement chargée, mais
rarement, au cours des récentes saisons,
avons-nous eu le calendrier d'une journée
aussi chargé que celui d'aujourd'hui.
Partout, en France, ce n'est qu'une série de
matches internationaux et interrégionaux, qui
prouvent combien est maintenant suivi le beau
sport qu'est le football.
A Paris, les sportsmen n'auront que l'em-
barras du choix. Les fervents du rugby sont
conviés aux débuts dans la capitale des fou-
gueux basques de la section paloise, dont on
dit le plus grand bien, cependant que ceux qui
préfèrent le jeu du ballon rond auront à
choisir entre le plat de résistance que leur
offrent les deux fédérations rivales : l'U. S.
F. S. A. et la Ligue de Football Association.
La venue des Palois à Paris est attendue
avec impatience par tous les fervents du rugby,
car leur réputation les a dès longtemps pré-
ESPELETTE
cédés. Cette équipe,
qui, aux dires mêmes
des connaisseurs, pra-
tique le même jeu que
leurs compatriotes de
l'Aviron Bayonnais, a
fourni, cette année, un
début de saison qui
les met au tout pre-
mier rang des équipes
françaises. Les avants
sont excellents et for.
ment, à la mêlée, un
bloc des plus com-
pacts, qui talonne très
efficacement.
Les meilleures uni.
tés sont : Bernicha,
Schang, Cazagons et
leur capitaine, Potter. qui, l'an dernier, com-
mandait le team de Cognac. Les deux demis,
qui jouent ensemble depuis longtemps, se
conjuguent à merveille, et les trois-quarts
sont, par leur grande mobilité, des plus dan-
gereux. Tournier, le puissant ailier gauche,
a été surnommé avec quelque Taison le « Fail-
liot du Sud-Ouest ».
Au Stade, l'équipe sera la même que celle
qui fit, dimanche dernier, si belle impression
contre le St. May's Hospital et sera même
renforcée par l'inclusion de son capitaine,
Potevin, maintenant complètement rétabli
d'une indisposition passagère; Les stadistes,
grâce à un entraînement sévère au débùt de
saison, s'annoncent comme des prétendants
sérieux au titre de champion de Paris, et il
sera très intéressant de voir comment ils se
comporteront contre un quinze d'une valeur
vraisemblablement égale à la leur.
Les équipes
STADE. — Arrière : J. Combe. Trois-quarts : A.
Piron, J. Dedet, Rodary, C. Delmas. Demis :
M. Etienne, J. Serre. Avants : R. Desvouges, N. Re-
delsperger, E. G. Mathews, JEU,, Paoli" q. Podevin
(cap.), >M. Ayats, L. Defossez, Paolî,, Cratunesco, H.-A.
Russen.' ' 1 sco
. PAU.— Arrière : Bonnemort. Troiè-quàrts : Tour-
nier, Pierrot, Bergès, Rieu. Demis Lamouret,
Espelette. Avants : Sroquart, Larrivière, Artigou,
Gran, Potter (cap.), Bernicha, Latapie. Remplaçant :
P. Gascogne.
Le match aura lieu sur le terrain du Parc
des Princes. Qui a été complètement rénové, et
sera arbitré par l'excellent referee
Deux matches
internationaux
d'association
U. S. F. S. A. CONTRE ENGLISH WANDERERS
LONDON LEAGUE CONTRE PARIS (L.F.A.)
L'(T. S. F. S. A. bénéficie maintenant des,
bienfaits de l'union et nous promet, cette ah-;
née, une série de matches des plus intéres-
sants avec les meilleurs clubs anglais de la
grande fédération anglaise, la F. A.
Aujourd'hui, son 'équipe représentative sera
opposée à celle des English Wanderers, qui
compte dans ses rangs quelques-uns des meil-
RÉMY
leurs amateurs qui
jouent dans les grands
clubs professionnels
anglais, sur le magni-
tique terrain du Club
Athlétique de la So-
ciété Générale, au Pa-
villon des Princes, à
Auteuil.
Les noms cle Little-
wort, qui a été huit
fois international, et
H. Bell, qui le fut six
fois, ne sont pas in- ;
connus du publie fran-
çais, et si F. W. Chap-
man ne peut, par suite
d'une légère blessure,
commander son équipe,
il y a dans le onze anglais une telle quantité .
de joueurs de classe que l'on peut affirmer
leur victoire très nette. La plupart ont parti-
cipé au dernier tournoi de Gand, où ils rem-
portèrent aisément la victoire.
BNGLI8H WANDERERS. — But : Lemoine. Arriè-
res : H. R. Gaskell, Bell. Demis : Crane, Grey, Olley.
Avants : Draper, Veitch, Kent, Fitchie, Ruffell.
U. S. F. S. A. — But : Loubtères. Arrières : Bon-
net, Degouve. Demis : Montagne, Loir, Remy (cap.).
Avants : Trousselier, Brouzes, Felizard, SchalDar,
Seraphin. j
LONDON LEAGUE-L. F. A.
C'est également aujourd'hui, sur le terrain
du Red Star A. C., 58, rue de La Chapelle, -
à Saint-Ouen, que se disputera le qua-
trième match an-
nuel entre les équi-
pes de Paris (L. F.
A.) et de Londres
(L. L.).
La rencontre est
organisée sous le pa-
tronage de la Ville de
Paris et a pour objet
l'attribution de la
Coupe Paris-Londres,
magnifique objet d'art
offert par sir Thomas
Dewar. Des médailles
d'or, offertes par
M. Norris, maire de
Fulham, r seront éga-
lement remises aux
équipiers victorieux.
~ CHAYRIGUES
LONDON LEAGUE. — T. Newton-^'Èr$$3rdn Com...
mon) ; E. Rhodes (Crysta'l Palace); B. Ford (Wool- 1
wich Arsenal) ; J. Broster (Queen's Park Rangers),;
C. E. Critclier (Croydon Common) ; C. G. Garland
.(Baring) J. Curtis (Fulham); J. Chapman (Brent-
ford) ; E. Me Mahon .('ClaP'ton Orient); P. Keene .
(Crystal Palace); G. A. 'Littler (Brentford).'
LIGUE. — But : Chayriguès (R.S.A.C.) ou Germaa 41
(U.S.S.). Arrières : Gamblin (R.S.A.C.), Gravier (C.
A.P.). Demis : Devie (R.S.A.C.), Vascout (C.A.V.),-
Barreau (F.E.C.L.) Avants : Niggli (U.S.S.), Surmick
(F.E.C.L.), Maës (R.S.A.,C.) Romano (F..E.C.L.), Tri-
boulet (F.E.C.L.). 'rfot 0 i
Enfin, annonçons que l'équipe de Londres .
est arrivée hier soir, au grand complet, après '
une heureuse traversée.
— A. G.
Armée
TABLEAU DE CONCOURS. — Cavalerie.— M. Piœr-
ron de Mondésir, 'lieutenant au 3° rég. de chasseurs
d'Afrique, est inscrit d'office .au tableau de concours
de 1913 pour chevalier de la Légion d'honneur.
(Blessé grièvement en service commandé dans un
accident d'aéroplane, le 30 avril 1913.)
Marine
MOUVEMENÙTS DE LA FLOTTE. — Le d'Iberville
est arrivé le 31 à Hankéoji ; la Surprise est arrivée
le 31 à 'Monrovia ; le Capitaine-Mehl armera défini-
tivement à Lorient le 5 novembre et sera 'destiné à
la 2e escadre légère aussitôt ses essais réglemen-
taires terminés. ,-
PROMOTIONS. — Sont nommés dans le corps des
ingénieurs d'artillerie navale :
Au gradé d'ingénieur de 2e classe, élèves à l'école
d'application d'antillerie navale : MM. Lamothe, lieu-
tenant au 18, rég. d'artillerie ; Conturle, lieut. d'ar-
tilerie coloniale ; Thépot, enseigne de vaisseau de
Fe classe' ; de .La Chaise, lieutenant au 36e feg'.
d'artillerie ; Dupuis, enseigne- de vaisseau de lrs
classe ; Léry, .a.u 31, rég. d'aptill«rie ; Brun, ensei-
gne de vaisseau de lre classe.
Les cours de l'école d'application d'artillerie na-
vale commenceront le 3 novembre.
Au grade d'ingénieur de 2, classe : M. Gibaud,
agent technique principal de 4e classe à la fonderie
rlp TIIIAIIP
Buveurs de VITTEL Spécifiez
. GRANDE SOURCE
Le dirigeable " Conté " va de Paris à Belfort
Le dirigeable .militaire l'Eclaireur-Conté quitta
son hangar d'Issy-les-Mo'urinea.ux hier matin,
à 7 h. 45, avec neuf 'passagers, .dont le lieute-
nant Cossin, le sous-lieutenant Bayard de Man-
doza, le lieutenant Joux, l'adjudant Roux, le
sergent Deligny et le caporal Conelec, à des-
tination de Belfort, son nouveau port, d'attache.
Le voyage s'effectuait sans le moindre inci-
dent 'et, à 2 h. 45, le mastodonte de l'air arri-
vait à Belfort. Avant .d'aller atterrir sur 1:1
champ de 'manœuvres, il évoluait par deux fois
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