Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1921-05-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 14 mai 1921 14 mai 1921
Description : 1921/05/14 (N182). 1921/05/14 (N182).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4559043x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
football rugby ' football ASSOCIATION
La Finale du Championnat Militaire
1*8'ATHLÈTE
WW8*1
ESCRIME
Cet après-midi, à Colombes, devant 5.000
spectateurs, la finale du Championnat de P l an
ce militaire de rugby s’est disputée entre le
502e régiment de chars d’assaut de Béziers et
te 8e génie de Tours.
Dans la tribune officielle, on remarque le ge-
nérai Berdoulat, gouverneur militaire de Pa
ris, qui préside la réunion, entouré de nom
breux officiers supérieure. Nous avons noté,
également, MM. Octave Léry, président de la
lù F. R., Henry Hoursiangou, Jany, Dumont,
* Dufour, Escafit, Rigaud, Brutus, Lanusse, Ga-
denat, Lasserre, Bardou, Peyret, etc., mem
bres du Conseil de la F. F. R.
Les deux équipes font leur entrée sur le ter
rain, a 15 heures.
M. Bonniaud arbitre.
Des le début, le 502e attaque et domine. Le
8e génie se dégage vers le centre; une attaque
de Sarraille (8e génie), terminée à Loustau,
échoue près du but. Nouvelle attaque au pied
du 8e; elle échoue grâce à Bousquet, du 502e.
Finalement, après une touche, Moureux per
ce et s’échappe, puis il passe à Darnes qui
marque l’essai en coin. Le but est manqué.
502e : 3 points.
8e génie : 0.
C’est la mi-temps.
A la reprise, sur une descente des trois-
quarts, Béziers fait une touche dans les 22 de
Tours. Charge des avants du 502. Essai.
502e : 6 points; 8e génie : 0.
Puis c’est un but sur coup 'franc.
502e : 9 points; 8e génie : û.
M. Loustau et Ebrard se distinguent par
des passes redoublées faites le long de la tou
che. Une faute de l’arrière du génie, permet
à Jean Domercq de marquer un nouvel essai.
Le but est manqué.
502e : 12 points; 8e génie : 0.
x^es hommes du génie se reprennent, une
attaque déclanchée par Fiat se termine à Lo-
toies qui marque l’essai entre les poteaux. Le
but est fait.
502 : 12 points; 8e génie : 5 points.
C’est la un. Le 502e d’artillerie d’assaut, de
Béziers est de nouveau champion de France.
5 L. L.
Le classement ies. Clubs
en Cote d’Argent
Dans sa réunion du 27 avril^ dernier, la
commission de rugby de la Côte d’Argent
a arreté le nouveau classement des clubs,
il y aura, à F avenu : neufs clubs en pre
mière série, douze en deuxième, seize en
troisième; quant à la quatrième série, elle
est illimitée.
Cette décision a cité inspirée par un prin
cipe d’élargissement des séries gui était
admis par tout le monde. Malheureusement
elle a été prise, après beaucoup d’atermoie
ment, d’une façon hâtive et brusque. Il est
fâcheux que dès questions de cette impor
tance soient discutées et votées au cours
d’une même séance. On voudrait les esca
moter qu’on n’agirait pas autrement.
A regarder de près, maintenant, on peut
se demander si cette réforme atteint le but
qui l’a inspirée. En première série, elle
aboutit à un système compliqué de trois
poules qui, diminuant au total le nombre
des rencontres individuelles, n’est pas sans
porter préjudice aux clubs peu huppés dont
les plus claires ressources découlaient de leurs
rencontres, en partie de championnat, avec
les grands clubs à recette. Ce système de
poules disséminées,' de tous le moins équita
ble, augmente, en outre, d’une façon singuliè
re, la part de ce facteur, toujours trop con
sidérable, qu’on nomme en langage courant •.
«la veine». Tel club, à valeur moindre, est
désormais appelé à triompher dans une poule
«faible»; cependant que tel autre club, de va
leur sensiblement meilleure, se verra évincé
du fait que le sort l’aura placé dans une poule
plus « forte ».
Pour ce qui est de la deuxième série, nous
assistons à une fusion de ce qui reste de la
deuxième série avec les éléments de F ancien
ne troisième série. Quant à la quatrième sé
rie, ce qu’on a fait pour elle n’est pas un élar
gissement, à proprement parler, mais un sim
ple changement de nom. On a décidé d’appe
ler désormais « troisième série » ce qui aupa
ravant s’appelait «quatrième ». Il aurait peut-
être été aussi logique, dans ces conditions * de
laisser les choses en état et de créer une « cin
quième » série à l’usage des nouveaux clubs
venus. Ou bien encore, du moment que l’on
ramenait le problème à une question de quan
tité et non plus de titre ou de qualité, il n’y
avait qu’à supprimer carrément toutes les bar
rières, et à proclamer, qu’à l’image de la So
ciété future idéale, il n’y aurait plus à l’ave
nir qu’une seule classe de clubs; nous voulons
dire une seule série; et, naturellement, la pre
mière.' Reste à savoir si ceux qui ont préco
nisé le système de « neuf clubs en première
série, avec poules de trois» auraient défendu,
avec le même ensemble, ce projet d’élargisse
ment encore plus complet. Aussi bien ce pro
jet n’aurait-il pas été, non plus, celui que
nous aurions fait prévaloir. Car, nous pen
sons qu’il est bien imprudent et sans aucun
profit d’ouvrir ainsi, à tout venant, les por
tes d’honneur du rugby. Il y a des milieux où
des ascensions trop rapides ne font guère que
des parvenus; dans le sport comme ailleurs.
La première série, en ce qui nous occupe, ne
devrait comprendre notamment que l’élite des
clubs du Comité. Nous ne savons pas s’il y
en a beaucoup plus de six en Côte d’Argent;
nous serions surpris qu’il y en ait neuf sûre
ment. Il y a à craindre que la qualité du jeu
ne s’en ressente dans la suite. Enfin pour les.
séries inférieures on vient, à notre humble
avis, de leur donner le goût d’une expérience
bien dangereuse : celle qui consiste à obtenir,
par des détours, des résultats où il est plus
difficile d’atteindre à la seule force du poignet.
Ce qui est par contre beaucoup plus spor
tif, ce sont les conditions dans lesquelles se
feront, à l’avenir, les matches de classement.
Pour la deuxième et troisième série ils se dis
puteront entre les deux premiers de la. série
inférieure et les deux derniers de la série su-
périeure. Il n’a pas été précisé dans quel or
dre; mais, nous aimons à penser qu’il a été
sous-entendu que le premier d’une série, ren
contrera le dernier de l’autre série et le se
cond, l’avant dernier. De toute justice, le plus
avantagé devant rester le plus méritant, ce
qui signifie, en matière sportive, où le résul.
tat seul compte, le mieux classé.
Pour la quatrième série, le classement se dis
putera entre les quatre premiers de la qua
trième série et les quatre derniers de la troi
sième série. Il importe de faire ressortir, à la
louange du Comité, que les épreuves de cham
pionnat se feront pour cette série, jusqu’alors
si sacrifiée, comme dans les autres séries, par
poules. Eh mon Dieu ! rien que cela servirait
à faire passer l’éponge sur l’ensemble de cette
réforme qui donne l’impression, du reste, d’un
expédient temporaire.
J.-L. B.
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Usa MIBAMONT fafcrîcaat
France bat Angleterre
Malgré le temps, de très nombreux specta
teurs se sont rendus au Stade Pershing. Auto
bus, tramwavs, voitures sont littéralement pris
d’assaut, et à 13 h. 45, secondes et populaires
sont déjà combles.
A 15 heures, tous les gradins sont garnis;
les spectateurs assiègent les différentes en
trées et des bagarres se produisent aux gui
chets, dont quelques-uns sont renversés.
Dans la tribune officielle, MM. Henry Pâté,
député de Paris; général Lasson, représen
tant le Président de la République; Jean de
Castellane, conseiller municipal; général Lai-
gnelot, comte Clary, colonel Bonvalot, colonel
Fabry; Rimet, président de la F. F. F. A.; com
mandant Labrosse, etc. •
A 15 h. 5, le service d’ordre est débordé; les
spectateurs envahissent le terrain, mais se
rangent docilement autour des balustrades. On
évalue à 30.000 le nombre des spectateurs.
La partie chronométrée
15 h. 33. — M. Christophe, de la Fédération
belge, siffle le coup d’envoi à F Angleterre.
15 b. 39. — Sur centre de. Dubly, Coleman
sort de ses buts et Dewaquez marque, très
applaudi.
France 1 but, Angleterre 0.
15 h. 4L — Sur descente anglaise, Farn-
sield égalise.
France 1 but, Angleterre 1 but.
15 h. 46. — Corner contre la France.
15 h. 50.’ —- Corner contre la France.
15 h. 51. — Corner contre l’Angleterre.
16 h. 6. — Corner contre l’Angleterre.
16 h. 9. — Belle attaque anglaise. Cottenet
sauve brillamment son but.
16 h. 13. — Corner contre la France.
16 h. 18. — Mi-temps.
France 1 but, Angleterre 1 but,
16 h. 35. — Coup d’envoi à la France.
1.6 h. 40. — Sur belle passe de Bard, Goyer
manque un but facile. La France attaque et
domine.
16 h. 44. — La France domine toujours. Du
bly et’Nicolas manquent de peu le but.
1.6 h. 50. — Sur descente de Dubly qui cen
tre, Boyer reprend et marque.
France 2 buts, Angleterre L
16 h. 55. — Léger arrêt, Bonnardel tire la
jambe, boite, mais reprend sa place.
17 h. 1. — Brillante descente de Dubly, qui
seul devant les buts, shoote et rate. La par
tie .est arrêtée, Dubly étant touché; cependant
il reprend sa place. La France domine le plus
souvent.
17 h. 11. — Corner contre la France.
17 h. 12. — Corner contre l’Angleterre.
17 h. 20. — Fin du match. La France bat
l’Angleterre par 2 buts à 1.
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L’Art des Armes
L’équipe de L’Epée de -Gascogne, a été vic-
1 torieuse de l’Equipe de la salie Lurbe, par 3
victoires. Match d’épée disputée le 30 avril.
L’Epée de Gascogne fera- disputer son cham
pionnat pour les ietes de la Pentecôte.
Le « Challenge de la Presse » aura lieu le
15 mai.
Le enampionnat individuel aura lieu le 1*6
mai (2.000 francs de prix).
Ce championnat est ouvert aux amateurs et
maîtres civils et militaires.
Le Languedoc lance un défi-match à la Gas
cogne, qui sera disputé ie samedi 14 mai. Ge
match aura lieu en une touche avec pointe
If arrêt.
Toutes ces épreuves auront beu au Casino
des Quinconces.
NOTA. — Les principes à l’épée sont les mê
mes que ceux du lleuret. Toutefois leur appli
cation présente des particularités que tout Ca
det de Gascogne doit connaître à fond.
Combiner l’attaque avec la marche. Com
biner la -défensive avec la retraite.
2° Ne pas exécuter d’attaque directe au corps
avant de l’avoir assurée par une préparation.
3° Exécuter. très fréquemment (coups de
temps, coups d’arrêt, tensions).
4° Abuser souvent du contre-temps, c’est-à-
dire provoquer le temps et agir sur ce fer ad
verse et exécuter ensuite fatiaque.
QUARTE.
Autour ies Rings
Du Maroc nous viennent des nouvelles de
Routis. Notre compatriote exporté vient de ren-
contrer Glaise le jour du Grand-Prix Hippique.
Conclu sur quinze rounds la rencontre fut ar
rêtée dès le septième par l’arbitre estimant que
le Parisien avait encaissé une correction suf
fisante.
Après un round d’observation Routis par
tit franchement à l’attaque au second, et s’af
firma immédiatement le meilleur prenant un
avantage marqué sur son adversaire.
Au troisième sur une série des plus dures,
Glaise fit connaissance avec le canevas. Pen
dant les rounds suivants ce fut la reédition du
même, le Parisien allant plusieurs fois à terre
pour revenir ensuite avec courage à la ba
taille, pour être finalement renvoyé dans son
coin au septième.
Bientôt Redoux va repartir en Amérique sui
vant Carpentier et sa suite. Ce déplacement
nouveau aurait comme principal but une ren
contre avec Joe Lynch que notre champion
n’a pu encore réussir à affronter.
Il fut question il y a quelques jours de
la venue de Ledoux à* Bordeaux. Toute idée
a-t-elle été abandonnée ? Nous ne saurions à
Fheure où je trace ces lignes nous prononcer
encore. Un adversaire restait à trouver !
Mardi soir au National Sportihg Club de
Londres, Ernie Rice, frère de Bansdam Rice,
rencontrait Papin pour le titre européen des
poids légers. Malgré la ligne établie par de
précédentes rencontres entre les deux hommes,
ligne donnant un avantage marqué à Papin,
il" nous faut cette fois • déchanter notre re
présentant ayant été contraint d’abandonner
au dixième round après avoir été neuf fois
à terre.
Ainsi que je fai annoncé il y a peu de temps
Rice conquit le titre anglais il y a un mois à
peine sur Ben Callicot, Sa rentrée contre Pa
pin à relevé un boxeur d’une classe nouvelle,
joignant à une science appronfondie élu noble
art le fameux punch concluant.
Dès le second round Papin fut débordé ac
cusant nettement ies coups et déjà groggy.
Le troisième round ne lui permit pas de re
mettre, Rice accentuant son avantage.
Faisant preuve d’un courage extraordinai
re Papin tint, quoique débordé jusqu’au sixiè--
me round où un doublé l’expédia à terre pour
huit seconde d’abord, puis pour le même cojmp-
te ensuite. Une troisième fois descendu Pa
pin ne fut sauvé que par le time.
Aux septième et huitième round Papin alla
encore à terre six fois pour enfin au dixième
voir du coin de ses soigneurs jeter l’éponge
qui mit fin à ce combat inégal.
Cette fois encore le titre ne sera pas notre
et l’on annonce déjà une rencontre Rice-Ben-
ny Léonard, en Amérique, et pour le titre
mondial.
En Amérique Battling Lewinsky vient de
battre copieusement Dan O’Dowd. Soldier Bart-
field par contre prit la défaite des mains de
Young Fisher tandis que le nègre I-Iarry Ville
continue comme de juste en massacrant en
deux rounds le blanc Jeff Clarke. A Madison
Square, Jack Sharkey vient de battre Midget
Smith sur la distance de dix rounds.
En Angleterre notre compatriote Nicolas
vient de prendre le k.-o. des mains de Ike
Clarke d’un droit à la mâchoire au sixième
round d’une rencontre qui en comportait
douze.
A Cologne le titre de champion d’Allema
gne vient d’être mis en jeu entre Metz de
Breintenstraeter. Le dernier nommé triompha
par -|c.-o. au premier round.
Tommy Burns, hôtelier, demande toujours
à rencontrer Joë Becket.t. Verrons-nous enfin
J ce match qui fit couler tant d’encre ?
SAINT-FELIX.
Championnat à 18" Corps d’Armée
Le 9 mai s’est disputé, rue Tliiâc, sur ie
terrain, de l’Epée de Gascogne les épreuve^,
à l’épée et au fleuret, du championnat mili
taire du 18e C. A. Très peu de tireurs s’étalent
présentés. On ne saurait s’en étonner, quand
on songe à fheure qui avait été choisie et
qui, par ces lourdes après-midi orageuses,
convenait beaucoup mieux au délassement e-
à ta sieste. On devait s’,y attendre, quand an
connaît ie peu de faveur dont l’escrime jouit
dans les milieux militaires et ie peu d’encou
ragement que l’on donne aux maîtres d'ar
mes chargés de l’enseigner. Comme nous ma
nifestions notre surprise de ne voir figurer
aucun d’entre’eux dans ies épreuves réservées
aux sous-officiers il nous lut répondu : « Pour
quoi essayerions-TiOus d’aller à Paris disputer
les filiales ? Croyez-vous que ça nous cirante
beaucoup d’aller revivre, pendant huit jours,
le temps de notre début à la caserne? Car, en
guise de frais de déplacement, c’est tout ce
qu’on nous offre. Et dame ! quand on a fem
me et enfants, ce n’est pas avec les ressources
à peine suffisantes de notre solde que nous
pouvons-nous permettre d’aller faire La belle
jambe sur les noulevards. » A telles enseignes
que pour représenter le 18e C. A. on va être
obligé de désigner « d’office », comme pour-
une corvée, deux maîtres d’armes que l’on
choisira, probablement, parmi ceux qui au
ront le plus d’ancienneté ou de grade.
Par contre, si des éliminatoires, rendues
bien superflues, par suite du petit nombre
de tireurs,avaient été imposées aux sous-of
ficiers, un contre-ordre spécial, contrevenant,
sans doute, à Lin ordre antérieur établi dans
Je sens contraire, en avait dispensé les of
ficiers. S’il devient admis, dans les milieux
militaires, que l’escrime n’est qu’un moyen
comme un autre pour aller à Paris, on com
prend très bien cette façon de procéder. Mais,
par contre, si c’est pour disputer un cham
pionnat sérieux d’escrime qu’on permet à des
officiers de se rendre à Paris, il aurait été,
peut-être, préférable, de procéder comme po ir
les sous-officiers et, d’arrêter, par des élimi
natoires préalables des tireurs de qualité
incertaine, chez lesquels l’attrait de Paris pour
ra faire naître pas mai de prétention et, qui
ne feront, au total, qu’entraver inutilement
le cours des épreuves finales où n’auraient
du rentrer en ligne de compte que les repré
sentants qualifiés des corps d’armés engagés..
Pour tout concilier, à F avenir, il serait à
désirer qu’on laissât aux pouvoirs militaires
la latitude nécessaire pour accorder toutes les
permissions qui leur seront demandées au
moment comme en dehors dos championnats,
mais que l’on confie l’organisation de toutes
les épreuves officielles d’escrime aux comi
tés régionaux qui sont faits spécialement pour
cela, telle, pour le 18e C. A., par exemple,
la Fédération d’escrime du Sud-Ouest, à la
quelle on ne pense jamais... C’est ainsi qu'il
est fait pour l’escrime scolaire et c’est ain
si que l’on procède dans les autres sports, en
rugby notamment. De la sorte nous.ne risque
rons pas de tomber dans l’erreur de cette pe
tite commune des Alpes qui ne sachant que
faire d’un sourd-muet en fit un crieur public...
SIXTE
COURSE A PIED
Sircuiî Trémont
Après le Prix du Premier Pas, voici que le
Cerceau Bordelais, ouvre à son tour, sa sai
son d’été, dimanche 22 mai, par une épreuve
sur 12 kil., qui sera ouverte aux licenciés de
la F. S. A. FJ, Ire et 2e catégories et indépen
dants.
L’Hirondelle Bordelaise, le club organisateur,
lé-ra un classement en deux catégories/ aux
quelles seront accordées les prix suivants' :
,lre catégorie : Au 1er, 25 fr.; au 2e, 20 fr.;
au 3e, 15 fr.; au 4e 10 fr.
2e catégorie : Au 1er,. 20 fr.; au 2e, 15 fr.;
au 3e, 10 fr.; au 4e 5 fr.; du 5e au 8e, breloques
et médailles.
Ce ciricuit empruntera le même 1 parcours que
celui de l’année dernière. Départ de la route
du Médoe, virage à la croix de Chantilly, les
Pins-Francs, retour par la route de Saint-Mé
dard et le boulevard Présidenlt-Wilson, où au
ra beu l’arrivée.
Départ de la course à 15 heures précises.
. Prix du Premier Pas
Victoire de JOSEPHIN, dû Cerceau Bordelai
devant MISSONNIER (U. A. B.) et DUPOUY
(E. S. B.).
Encouragés par le beau temps, 53 coureurs,
où figuraient, en pus des hcenciés, 2 catégo
rie (F. S. A. F.), beaucoup de débutants et
indépendants, répondirent à l’invitation du
comité du Sud-Ouest F. S. A. F., pour .parti
ciper à l’épreuve.
La lutte fut très serrée, entre quatre hom
mes seulement. Ce lot composé de Missonnier,
Joséphin, Cou telle et Dupouy, prit la tête d’u
ne façon définitive à 500 mètres du départ.
A la hauteur du Stade Bordelais, Dupouy tente
un lâchage, rriafs il est rejoint au virage par
Joséphin et Missonnier, ces deux derniers lut
tent jusqu’au bout pour la première place,
mais sur faute de Missonnier, Joséphin l’em
porte de 10 mètres sur son valeureux adver
saire.
1. Joséphin (C. B.), en 34’ 52”; 2. Misson
nier (U A. B.), à 10 mètres; 3. Dupouy (E. S.
B.); 4. Poulmarch (U. A. B.); 5. GoutelleWU.
A. B.); 6. Teillol (H. B.); 7. Saux (Ind.)î 8:
8. Castro (Ind.); 9. Chamoulleau (H. B.); 10.
Robert (U. A. B.), etc.
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Corrida d’inauguration
des Arènes de Bordeaux-Bouscat
L’inauguration de la nouvelle « plaza » a eu
.lieu dimanche, au milieu d’un enthousiasme
indescriptible, en présence de dix mille « afi
cionados » que cinq longues années d’attente
avaient rendus pour la circonstance, extrê
mement bénévoles, et que pour notre part
nous aurions aimé trouver plus circonspects
et surtout plus sévères.
Un douloureux événement — la mort de
Mme Grand Pradeille, mère de mon excellent
ami Don Severo — me vaut le périlleux hon
neur de Ile remplacer et de donner aux lec
teurs de F «Athlète », le compte rendu de cette
corrida d’inauguration; je le ferai en toute
impartialité, m’inspirant du seul intérêt tau
romachique, en plaçant le souci de la vérité
au-dessus du désir d’être agréable à la masse.
Avant tout, je tiens à remercier la direction
de nous avoir dotés d’une « plaza de toros »
superbe, commode, bien construite, et à la fé
liciter sans rés’erves d’avoir organisé le cartel
qu’elle nous a offert. Bordeaux avait 4 besoin
d’un cirque en rapport avec sa population, son
luxe et son «.aficion ». Un groupe de capita
listes intrépides, et ce qui ne gâte rien, dou :
blés d’excellents « aficionados », s’est trouvé
disposé à risquer les centaines de mille francs
nécessaires à la réalisation de notre rêve. Nous
devons leur en avoir un gré infini.
Les éléments de la corrida, étaient de nature
à nous laisser espérer une meilleure «tarde»,
et il est indispensable, en présence des résul
tats obtenus, de mettre le lecteur en garde
contre la critique qu’il serait enclin à adres
ser aux organisateurs. Fils d’impresario, je
connais depuis longtemps les désillusions aux
quelles est exposé celui qui, après avoir tra
vaillé patiemment à réunir des éléments in
téressants, voit crouler tontes ses espérances
par suite de la mauvaise foi des éleveurs ou
de l’apathie des toreros. Dimanche, le pro
gramme était pein de promesses, le prix fort
avait été payé pour avon- le droit d’être bien
servi, seulement M. Graciliano Perez Taber-
nero a envoyé une corrida bonne tout au plus
aux pilazas cïe troisième ordre et les matadores
ont jugé convenable de n’exposer leur épider
me que dans la mesure où ie maximum d’ef
fet pouvait s’obtenir avec un minimum de ris
que. Et alors, adieu l’impression poignante,de
la «lidia», disparus les moments d’émotion
intense où la lutte devient tragique, absentes
les minutes d’anxiété où l’on se demande le
quel de l’homme ou du toro sortira vivant du
terrible accrochage. Ce fut calme, souvent
monotone et réjouissant seulement pour lq
« contratista de caballos » et le fournisseur de
banderilles de feu.
TOROS
Le Lot des Tabernero était armé, très armé
même, mais petit et jeune. Tous étaient fins
avaient de la race, mais le plumage n’eut au
cun rapport avec le ramage. Lamentablement
mous, ne prenant les jaques qu’à force d’« aco-
so », et en leur jetant les chevaux sur les cor
nes, ils tuèrent à six, un cheval sur :1a piste
et provoquèrent trois chutes. Ils acceptèrent
en tout dix-sept « puyazos » et quatre « refi-
.lones ». C’est piteux. Le premier fut bande-
rilllé à feu, et sans de bienheureux « refilo-
nes», j’ai l’impression .que le troisième au
rait bien pu subir lui aussi la grillade.
Au moral, ils firent preuve de candeur, et-
seuls le second, quatrième et cinquième don
nèrent quelques difficultés aux banderilleros;
mais — Saleri nous fa prouvé — avec de la
décision et un peu de « vista » il était très pos
sible d’en venir à bout. Au dernier tercio iis
arrivèrent peu châtiés, mais sans intentions
mauvaises et les désastreuses « faenas » de
Freg en particulier, n’ont même pas l’excuse
d’un adversaire dangereux. Pas un seul, j’y
insiste, ne fut de « cuidado ». Il aurait suffi
de s’approcher, de les Laisser venir, et d’« em-
papar » pour obtenir immédiatement un ré
sultat intéressant, mais sauf huit à dix passes
de Saleri et deux ou trois de Freg, les « trus
tées » furent composés de fuites, bal, génu
flexions ridicules et surtout de précautions
disproportionnées au danger qu’offraient les
adversaires.
En résumé, un lot de jeunes «mansos», ca
pable de déshonorer une devise, si par hasard
Mu Graciliano Ferez Tabernero possède enco
re îe sentiment de l’honneur (ce dont nous
doutons), puisque il a agi dans la circonstan
ce comme un mercanti de bas étage, unique
ment soucieux des intérêts 1 de son porte-mon
naie.
FREG
Nous avions sur lui — et avons encore —
une opinion fondée sur des faits et qui est
très flatteuse, Freg eut des débuts modestes
et difficiles. Il a conquis son poste grâce à
son courage et à sa volonté. Il est un"des to
reros les plus blessés des espadas modernes,
et les cogidas les plus atroces n’ont pas dimi
nué sa valeur; seulement il a été accueilli à
Bordeaux d’une façon par trop béiiévole, s’est
vu applaudir pour des « lances » de capa d’u
ne parfaite vulgarité, ovationné pour des coups
d’épée où il ne risquait pas un poil, acclame
pour des « posturitas » qui auraient déchaîné
à Madrid les quolibets de tous les gradins, et,
bien entendu, a dû penser que du moment que
la masse trépignait d’enthousiasme pour ce
pain K K de la tauromachie, il n’avait pas
besoin de mieux faire ni de risquer davantage
pour plaire à ce public, content d’avance et
qui semblait être venu pour applaudir envers
et contre tous. Je passe sous silence son toréo
de cape et son rôle de chef de lidia., ce fut au-
dessous de tout. Avec la muleta il essaya au
premier quelques « adornos » chers à l’école
moderne, mais ne me plut que dans deux
« pases por alto » où il laissa venir « a ley »
et dont l’efficacité sur le « bicho » fut certaine.
Avec l’épée, un « pinchazo » sans vouloir pas
ser la corne et dont le but était de remplacer
les trois « puyazos » qui manquaient au manso
et une demi estocade une peu en arrière mais
' mortelle entrant en esquivant la corne dan
gereuse non par l’effet de la muleta, mais par
un prudent allongement du bras et un accom
modement amiable avec les règles du « vola- j
pie». Le toto était armé et possédait le cou :
caractéristique des Miuras„ :
Le troisième, qui fut mal Banderille * mais 1
n.’avait pas d’intentions criminelles, fut abor
dé par le « diestro » sans grande volonté et
avec F aide de la cuadrilla. Il yeut du mou
vement, des passes sans art ni cachet, quel
ques attitudes à l’intention du photographe et
une estocade excellente en tant que position
cfépée, mais administrée avec les mêmes dé
fauts que celles du premier toro et dont l’effet
rapide eut F avantage de charmer quelques
a< connaisseurs » qui réclamèrent l’oreille. En
core une fois, répétons que ce qui fait la beauté
d’une estocade vient surtout de l’exécution de
la « suer te » et non de la place plus ou moins
heureuse de l’« es toque ». Au cinquième, par
exemple, les profanes Les plus faciles à duper
se -rendirent compte que Freg avait peur. Ce
fut môme tellement contagieux que les bande
rilleros furent lamentables et que tous ensem
ble auraient voulu persuader au public qu’ils
avaient en face d’eux un animal redoutable.
Je m’élève fortement contre cette mauvaise foi
des matadores modernes qui attribuent inva
riablement ies défauts les plus terribles aux
toros qui se défendent et ne se laissent pas
toréer comme des limaçons apprivoisés. Ce
toro a été mal toréé, mal piqué et mal bande
rille. Il était incertain par suite de la mauvaise
« lidia » qu’il avait subie; et il suffisait de le
prendre de près, en ie laissant arriver à la
muleta (aguantaf) pour lui redonner confian
ce, et faire de lui un animal peut-être pas idéal
mais à coup sûr très toréable. Freg n’en m
rien, exécuta devant son adversaire les entre
chats ies plus divers, /lui servit deux estocades
basses destinées à lui abréger l’existence ie
plus possible en rentrant très mal, ies deux
fois. Il fut pris sans conséquences par la « cha
que tilla » la seconde fois, mais n’eut à enre
gistrer que des dégâts de vestiaire.
En résumé, mauvaise après-midi qui deman
de un « desquito ».
..
, SALERI
Plus volontaire que son compagnon de « li
dia » et désireux de s’assurer le cartel de Bor
deaux, il se dépensa davantage que Freg et-
particulièrement, aux banderilles obtint un
succès entièrement mérité.
A son premier, il fut mauvais sans circons
tances atténuantes, vu que l’adversaire n’était
pas dangereux et que Saleri connaît assez son
métier pour lidier des toros de ce genre. Mu
leta en main il s’occupa beaucoup plus de s’é
chapper que de faire passer le « bicho » et
avec la broche ii laissa un mauvais « pineba-
zo » pour commencer, suivi d’un départ hasar
deux au cours duquel ii ne trouva pas -v
toro (les mauvaises langues affirment qu’il n
manqua), le tout clôturé par un simili « ba-
jonazo » contraire, porté en bousculant non
pas F adversaire, mais toutes ies règles pas
sées, présentes et à venir de fa sanie tauro
machie. Et dire que quelques centaines e. :
« compétences » trouvèrent le moyen d’applau--;
dir tout cela ! |
Au quatrième — un manso de premier or- j
dre — Saleri se révéla un banderiiio formida- j
bie, magnifique et d’un courage extraordinai-1
re. Le toro se prêtait aussi peu que possible
aux fioritures et au succès facile. lu. restait sur
place cherchait la « querancia » de la talen-
quere, et. ne faisait rien pour F homme. Après
avoir essaye dans tous les endroits qu’il broyait
propices, avoir exécuté cinq préparations dif-
lérentes, en employant toutes les ressources
possibles pour faire «arrançar» un «manso »,
n se décida a aller :1e chercher dans so-îî propre
terrain, prés des planches, apres une sortie à
peine suiiisunte et la, u cloua deux paires stupé
fiantes d’élégance tranquille, de décision se
reine et qui sont certainement parmi les plus
difficiles que j’aie jamais vu poser a un ban
derillero. Ces deux paires valaient toute la
course et les vrais « aficionados », a partir de
ce moment, savaient que la corrida d’inaugu
ration leur laisserait a défaut d’un souvenir
impérissable celui d’un « rebiletero » extraor
dinaire, comme peut-être F histoire de ia tau
romachie n'.a ■*pas deux exemptes; une demi
paire a la modia-vueita elouee en premier
neu nous avait tiré de notre torpeur par fa
façon facile d’entrer, de ciouer et ne sortir.
A la mort, Saleri essaya du toréo mouerne
à effet, mais dont je persiste à mer Feificacilé
sur le bétail qui ne passe pas sous ia muleta,
un voit exécuter des serpentines, des arabes
ques, même des entrechats, ruais fa portée sur
ie toro en vue de le « cuadrer » pour entrer a
« matar » est nulle et ie but du « trasteo » est
très rarement atteint. Avec Fepée mie demi
estocade en arrière et trop horizontale qui tue,
après quelques « capotazos » des « enterrado-
ros ».
au sixième, — le plus noble du lot, — Sale
ri qui nous avait montré sa maîtrise de ban
derillero avec un toro difficile, nous donna
l’idée de ce qu’il sait faire -avec un « borrego ».
fi Alébuta par une paire «ai quiebro» très
banale pour avoir donné ia sortie trop large et
trop tôt. Une superbe partant de « l’estnbo »
(marenepied de îa taianquère), une troisième
de « froute » et une dernière de « poder à po
rter » toutes faciles, élégantes, ciouées avec
une décision merveilleuse et une telle aisance
que cela semble tout simple à exécuter. Une
^immense ovation. —- méritée celle-là, — récom-
r pensa l’incomparable artiste. A ia mort quel
ques passes arrêtées, bien exécutées, mêlées
à des « muietazos » sans valeur-, ie tout ter
miné par* une estocade à effet, rapide admi
nistrée en -allongeant ie bras et « echandose
tuera ».
En résumé : avec la cape aucun travail in
téressant, ni de Lun ni de Fautre. Muleta
en mains, ni Freg ni Saleri n’ont donné la
mesure de ieur talent. A. l’épée rien de con
venable. Mais aux banderilles un artiste su
perbe capable de réconcilier avec la tauroma
chie Son Eminence le cardinal Andrieu, qui
paraît-il n’a pas pour les fervents du toréo
que des indulgences plénières.
Un mot de la présidence. Occufjée par les
notabilités du Bouscat, de Bordeaux, et mê
me un moment par le maréchal Fayolle, elle
lut toujours sympathique en tant que per
sonnalité, elle ne lut jamais compétente en
tant que présidence de corrida de toros. Elle
laissa commettre tous les abus, changea trop
vite ies tercios et accorda des oreilles sans
discernement.
Services, bons.
Contrôle, courtois.
Musique ; A moderniser. L’excellent maestro
Pouiveiarie se doit d’apporter un répertoire
neuf dans une plaza neuve. Il était le seul à
n’avoir pas évolué vers le genre moderne.
Roger RODRIGUEZ.
propos qui font doutèr de la
- l eélection régionale de notre ami Léry. «A
ceux la nous dirons qu’ils se trompent
d v tre paré c ? ntre tous ces in-
t liants, et a 1 occasion des assemblées s-é-
nerales qui se font ce mois de mai nous
prévenons les Comités régionaux de nom
““ délégués titulaires et su»léante
au Conseil de la Fédération des hommes
complètement acquis à la défense des mtf-
rio tS m egl0naux ' 11 sera :it navrant qu’une fois
de plus nous constations que quelques-uns
cause 1 °réoinîi^ it de - s ? ô 3 Tes trahissent la
cause régionale qui doit au Conurès de
Nous°?e S ?ien^® rmer d ’ mle facon «efSnte
aous revendions sur ce sujet.
L’ATHLETE
ATHLÉTISME
Dans leur foulée
Les dermeres sélections faites pour désigner
les heureux qualifiés des finales du Besson-
neau furent assez intéressantes et, pour un dé-
but de saison, quelques performances attirent
particulièrement l’attention.
A Paris, toutefois, beaucoup d’abstentions
a regretter; sans les engagements nombreux
et la valeur des athlètes de la Générale c’était
le nasco le pins complet, la capitale était ce
pendant bien favorisée vis-à-vis de cette pauvre
province qui, elle, dut disputer les éliminatoi
res le 17 avril.
Aux 60 mètres, les meilleures performances
sont en 7” 1/5, par Chevalier (Côte d’Argent),
AJans (Alsace), Bedoux (Côte d’Azur); espé
rons voir notre jeune stadiste se distinguer à
Rouen.
Le meilleur 300 mètres est l’apanage du Pa
risien Quentin, en 37” 2/5, bien talonné d’ail
leurs par le normand Pesle, en 37” 4/5; Peret-
te (Aviron Rayonnais), arrive assez loin avec
39 4/5 et ses chances finales sont bien mini
mes.
Aux 1.000 mètres, au Marseillais Baranca la
palme avec 2’ 43”, le suivant est bien loin
avec 2’ 48”; Baranca n’avait fait que 2’ 48”
aux éliminatoires; il semble donc, que nous te
nons en ce champion du Littoral un excellent
coureur qu’il sera intéressant a suivre.
En hauteur, 1 m. 6s par Lemaire (Nord),
puis vient notre représentant, Hubert (Auster-
mz-Rport), avec 1 m. 65. Hubert saute en un
excellent style, il doit faire mieux encore; mais
pourra-t-il aller a Rouen ?
En longueur, le meilleur saut est 6 m. 23
par Lepage (Bourges), trois autres qualifiés
seulement dépassent les 6 mètres; autres sauts
bien moyens.
A Besset (Centre), le meilleur lancer du
poids avec 10 m. 65; iSicieur (Côte d’Azur ^arri
ve ensuite avec 10 m. 38; Dest-er (Champagne),
10 m. 21 et Dérom-e. (Le Fiavre), 10 m. Pomeja
arrive ie dernier des qualifiés, mais, amélio
rant son style, doit beaucoup mieux faj|e.
Dans les Grands prix d’Honneur, aux 100
mètres, le stadiste Morance fait le meilleur
temps, 11” 2/5, mais partage la gloire avec
Schosberg (Seme-et-Yonne) et Couio-n (Lan
guedoc); Lorrain (Paris), ne fait que 11 4/5,
mais attention à la finale !
Le Parisien Dumont fait le plus joli 400 mè
tres, en 53 4/5; Arnaudm et deux autres qua
lifiés arrivent en 2e position avec 55” 4/5; 2 se-
c 0 rides ies séparent donc du champion de la
Générale, qui a des chances bien sérieuses du
triomphe final.
Audinet, un autre de la Générale, qui était
signalé avoir couvert le 1.500 m. en 4’ 13” 2/5,
n’aurait fait que 4’ 22” 2/5; Leray (Nantes),
avec 4’ 20”; Mesuil (Berry), 4’ 21”; Hamel vient
ensuite, avec 4’ 22”; à part le Nantais Ghattard
ne terminant qu’en 4’ 39”, les concurrents se
tiennent de bien près, mais Hamel n’a pas
donné son maximum, le 5 mai et j’espère de
sa part une bonne performance à Rouen, qui
viendra récompenser ce si sympathique athlè
te.
Bernard (toujours Paris) et Sempé, s’affir
ment les deux meilleurs aux 110 m. baies; leur
choc du 16 mai s’annonce intéressant.
A la perche, Girard (Métro) et Lowden (S.
F.), franchirent 3 m. 22, puis avec 3 m. 20 le
sabiste Duthil, qui a des chances très sérieu
ses pour la finale.
Il y a donc lieu d^sspérer que d’assez bon
nes performances seront enregistrées à Rouen,
mais il faut avouer que, bien rares, auront été
les révélations du Bessonneau 1921.
Le Stade Français à Poitiers
Le Stade Français qui a, cette année, une
remarquable équipe d’athlétisme, les bordelais
s’en rendront compile d’ailleurs le- 12 juin, au
Panajou, étai t à Poitiers à F occasion d’une
fête d’athlétisme, organisée par le Stade Poite
vin; Caste gagne le 100 m., en 11 3/10, Sempler
la hauteur, avec 1 m. 75; Fex-bééciste Etche-
verry la longueur sans élan, avec 3 m. 17 et
Caste enlève encore la longueur avec 6 m. 17.
Le Bassonneau-Sports
Les sportifs parisiens sont lgens heureux; on
vient de leur inaugurer un Stade magnifique
à l’effet d’assurer à la jeunesse des Jycées, des
facultés, des sociétés, un terrain pratique d’en
traînement, à Paris, intra-muros. Bordeaux
devrait bien vite suivre cet exemple, sans icela
11 est impossible aux athlètes de s’entraîner
sérieusement la semaine; des projets ont bien
été établis, mais la réalisation se fait bien at
tendre.
Gorlet continue les voyages
Dimanche il gagnait un 5.000 mètres à Nice,
devant Maccari, Servella et Groleau, pendant
que Ali Khan, Le « suspendu », s’octroyait le
60 m., en 7” 1/5.
Les finales du Bessonneau
Le brait court que la 2 F. A., enverrait à
Rouen, pour les finales, un grand nombre de
Parisiens, mais n’enverrait comme provin
ciaux que quelques as en renom. Décision très
critiquable qui n’est pas faite pour encourager
l’athlétisme en province. Quand on promet, on
doit tenir !
G. PERPERE.
CHOSES DE RUGBY
Avant le Congrès
Un petit hebdomadaire de la Capitale re-
commance cette année une série d’articles
tendancieux en vue du Congres de Rugby.
Cette maneuvre, toute ne courmaneile,
faite dans ie but de soutenir un parti de
plus en plus malade 11 e trompera pas les
•sçipuf
De notre côté fidèles à nos idées régionale
pour lesquelles nous luttons depuis de lon
gues années, nous nous promettons de
combattre comme ii convient ceux qui se
font les défenseurs d’une cause anti-régio-
naie.
Nous savons que certaines maneuvres sont
faites « sur un large front » et, ce dans le
but de mettre en echec les comités régio
naux les plus importants en rugby. Nous
estimons que ceux qui sont à la peine et ui
honorent par leur vitalité et leur prospérité
le rugby français, doivent être quelque
chose dans le pouvoir qui dirige le rugby.
Nous ne pouvons pas tolérer qp’une atteinte
quelconque soit portée aux justes aspira
tions des Comités du Sud de la France
^ Nous ne pouvons pas tolérer qu’un foyer
d’intrigues qui aurait assure-t-on des assises
dans un milieu officiel, continue ses maneu
vres perfides sans qu’eles reçoivent des
Comités régionaux les sanctions qu’elles
méritent j
Challenge J. Brossard
Ce Challenge organisé par la Section Burdi-
galienne se disputera le 5 juin prochain sur
le terrain du Stade Bordelais, mis gracieuse
ment à la disposition des organisateurs.
Les meilleurs athlètes de la région se ren
contreront dans les épreuves suivantes :
100 m.; 400 m.; 1.500 m. plats; sauts en
longueur et hauteur avec élan; lancement du
poids.
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La Finale du Championnat Militaire
1*8'ATHLÈTE
WW8*1
ESCRIME
Cet après-midi, à Colombes, devant 5.000
spectateurs, la finale du Championnat de P l an
ce militaire de rugby s’est disputée entre le
502e régiment de chars d’assaut de Béziers et
te 8e génie de Tours.
Dans la tribune officielle, on remarque le ge-
nérai Berdoulat, gouverneur militaire de Pa
ris, qui préside la réunion, entouré de nom
breux officiers supérieure. Nous avons noté,
également, MM. Octave Léry, président de la
lù F. R., Henry Hoursiangou, Jany, Dumont,
* Dufour, Escafit, Rigaud, Brutus, Lanusse, Ga-
denat, Lasserre, Bardou, Peyret, etc., mem
bres du Conseil de la F. F. R.
Les deux équipes font leur entrée sur le ter
rain, a 15 heures.
M. Bonniaud arbitre.
Des le début, le 502e attaque et domine. Le
8e génie se dégage vers le centre; une attaque
de Sarraille (8e génie), terminée à Loustau,
échoue près du but. Nouvelle attaque au pied
du 8e; elle échoue grâce à Bousquet, du 502e.
Finalement, après une touche, Moureux per
ce et s’échappe, puis il passe à Darnes qui
marque l’essai en coin. Le but est manqué.
502e : 3 points.
8e génie : 0.
C’est la mi-temps.
A la reprise, sur une descente des trois-
quarts, Béziers fait une touche dans les 22 de
Tours. Charge des avants du 502. Essai.
502e : 6 points; 8e génie : 0.
Puis c’est un but sur coup 'franc.
502e : 9 points; 8e génie : û.
M. Loustau et Ebrard se distinguent par
des passes redoublées faites le long de la tou
che. Une faute de l’arrière du génie, permet
à Jean Domercq de marquer un nouvel essai.
Le but est manqué.
502e : 12 points; 8e génie : 0.
x^es hommes du génie se reprennent, une
attaque déclanchée par Fiat se termine à Lo-
toies qui marque l’essai entre les poteaux. Le
but est fait.
502 : 12 points; 8e génie : 5 points.
C’est la un. Le 502e d’artillerie d’assaut, de
Béziers est de nouveau champion de France.
5 L. L.
Le classement ies. Clubs
en Cote d’Argent
Dans sa réunion du 27 avril^ dernier, la
commission de rugby de la Côte d’Argent
a arreté le nouveau classement des clubs,
il y aura, à F avenu : neufs clubs en pre
mière série, douze en deuxième, seize en
troisième; quant à la quatrième série, elle
est illimitée.
Cette décision a cité inspirée par un prin
cipe d’élargissement des séries gui était
admis par tout le monde. Malheureusement
elle a été prise, après beaucoup d’atermoie
ment, d’une façon hâtive et brusque. Il est
fâcheux que dès questions de cette impor
tance soient discutées et votées au cours
d’une même séance. On voudrait les esca
moter qu’on n’agirait pas autrement.
A regarder de près, maintenant, on peut
se demander si cette réforme atteint le but
qui l’a inspirée. En première série, elle
aboutit à un système compliqué de trois
poules qui, diminuant au total le nombre
des rencontres individuelles, n’est pas sans
porter préjudice aux clubs peu huppés dont
les plus claires ressources découlaient de leurs
rencontres, en partie de championnat, avec
les grands clubs à recette. Ce système de
poules disséminées,' de tous le moins équita
ble, augmente, en outre, d’une façon singuliè
re, la part de ce facteur, toujours trop con
sidérable, qu’on nomme en langage courant •.
«la veine». Tel club, à valeur moindre, est
désormais appelé à triompher dans une poule
«faible»; cependant que tel autre club, de va
leur sensiblement meilleure, se verra évincé
du fait que le sort l’aura placé dans une poule
plus « forte ».
Pour ce qui est de la deuxième série, nous
assistons à une fusion de ce qui reste de la
deuxième série avec les éléments de F ancien
ne troisième série. Quant à la quatrième sé
rie, ce qu’on a fait pour elle n’est pas un élar
gissement, à proprement parler, mais un sim
ple changement de nom. On a décidé d’appe
ler désormais « troisième série » ce qui aupa
ravant s’appelait «quatrième ». Il aurait peut-
être été aussi logique, dans ces conditions * de
laisser les choses en état et de créer une « cin
quième » série à l’usage des nouveaux clubs
venus. Ou bien encore, du moment que l’on
ramenait le problème à une question de quan
tité et non plus de titre ou de qualité, il n’y
avait qu’à supprimer carrément toutes les bar
rières, et à proclamer, qu’à l’image de la So
ciété future idéale, il n’y aurait plus à l’ave
nir qu’une seule classe de clubs; nous voulons
dire une seule série; et, naturellement, la pre
mière.' Reste à savoir si ceux qui ont préco
nisé le système de « neuf clubs en première
série, avec poules de trois» auraient défendu,
avec le même ensemble, ce projet d’élargisse
ment encore plus complet. Aussi bien ce pro
jet n’aurait-il pas été, non plus, celui que
nous aurions fait prévaloir. Car, nous pen
sons qu’il est bien imprudent et sans aucun
profit d’ouvrir ainsi, à tout venant, les por
tes d’honneur du rugby. Il y a des milieux où
des ascensions trop rapides ne font guère que
des parvenus; dans le sport comme ailleurs.
La première série, en ce qui nous occupe, ne
devrait comprendre notamment que l’élite des
clubs du Comité. Nous ne savons pas s’il y
en a beaucoup plus de six en Côte d’Argent;
nous serions surpris qu’il y en ait neuf sûre
ment. Il y a à craindre que la qualité du jeu
ne s’en ressente dans la suite. Enfin pour les.
séries inférieures on vient, à notre humble
avis, de leur donner le goût d’une expérience
bien dangereuse : celle qui consiste à obtenir,
par des détours, des résultats où il est plus
difficile d’atteindre à la seule force du poignet.
Ce qui est par contre beaucoup plus spor
tif, ce sont les conditions dans lesquelles se
feront, à l’avenir, les matches de classement.
Pour la deuxième et troisième série ils se dis
puteront entre les deux premiers de la. série
inférieure et les deux derniers de la série su-
périeure. Il n’a pas été précisé dans quel or
dre; mais, nous aimons à penser qu’il a été
sous-entendu que le premier d’une série, ren
contrera le dernier de l’autre série et le se
cond, l’avant dernier. De toute justice, le plus
avantagé devant rester le plus méritant, ce
qui signifie, en matière sportive, où le résul.
tat seul compte, le mieux classé.
Pour la quatrième série, le classement se dis
putera entre les quatre premiers de la qua
trième série et les quatre derniers de la troi
sième série. Il importe de faire ressortir, à la
louange du Comité, que les épreuves de cham
pionnat se feront pour cette série, jusqu’alors
si sacrifiée, comme dans les autres séries, par
poules. Eh mon Dieu ! rien que cela servirait
à faire passer l’éponge sur l’ensemble de cette
réforme qui donne l’impression, du reste, d’un
expédient temporaire.
J.-L. B.
Pâtes alimentaires - Pâtis aux esfs, ds isxi et régis»
Usa MIBAMONT fafcrîcaat
France bat Angleterre
Malgré le temps, de très nombreux specta
teurs se sont rendus au Stade Pershing. Auto
bus, tramwavs, voitures sont littéralement pris
d’assaut, et à 13 h. 45, secondes et populaires
sont déjà combles.
A 15 heures, tous les gradins sont garnis;
les spectateurs assiègent les différentes en
trées et des bagarres se produisent aux gui
chets, dont quelques-uns sont renversés.
Dans la tribune officielle, MM. Henry Pâté,
député de Paris; général Lasson, représen
tant le Président de la République; Jean de
Castellane, conseiller municipal; général Lai-
gnelot, comte Clary, colonel Bonvalot, colonel
Fabry; Rimet, président de la F. F. F. A.; com
mandant Labrosse, etc. •
A 15 h. 5, le service d’ordre est débordé; les
spectateurs envahissent le terrain, mais se
rangent docilement autour des balustrades. On
évalue à 30.000 le nombre des spectateurs.
La partie chronométrée
15 h. 33. — M. Christophe, de la Fédération
belge, siffle le coup d’envoi à F Angleterre.
15 b. 39. — Sur centre de. Dubly, Coleman
sort de ses buts et Dewaquez marque, très
applaudi.
France 1 but, Angleterre 0.
15 h. 4L — Sur descente anglaise, Farn-
sield égalise.
France 1 but, Angleterre 1 but.
15 h. 46. — Corner contre la France.
15 h. 50.’ —- Corner contre la France.
15 h. 51. — Corner contre l’Angleterre.
16 h. 6. — Corner contre l’Angleterre.
16 h. 9. — Belle attaque anglaise. Cottenet
sauve brillamment son but.
16 h. 13. — Corner contre la France.
16 h. 18. — Mi-temps.
France 1 but, Angleterre 1 but,
16 h. 35. — Coup d’envoi à la France.
1.6 h. 40. — Sur belle passe de Bard, Goyer
manque un but facile. La France attaque et
domine.
16 h. 44. — La France domine toujours. Du
bly et’Nicolas manquent de peu le but.
1.6 h. 50. — Sur descente de Dubly qui cen
tre, Boyer reprend et marque.
France 2 buts, Angleterre L
16 h. 55. — Léger arrêt, Bonnardel tire la
jambe, boite, mais reprend sa place.
17 h. 1. — Brillante descente de Dubly, qui
seul devant les buts, shoote et rate. La par
tie .est arrêtée, Dubly étant touché; cependant
il reprend sa place. La France domine le plus
souvent.
17 h. 11. — Corner contre la France.
17 h. 12. — Corner contre l’Angleterre.
17 h. 20. — Fin du match. La France bat
l’Angleterre par 2 buts à 1.
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L’équipe de L’Epée de -Gascogne, a été vic-
1 torieuse de l’Equipe de la salie Lurbe, par 3
victoires. Match d’épée disputée le 30 avril.
L’Epée de Gascogne fera- disputer son cham
pionnat pour les ietes de la Pentecôte.
Le « Challenge de la Presse » aura lieu le
15 mai.
Le enampionnat individuel aura lieu le 1*6
mai (2.000 francs de prix).
Ce championnat est ouvert aux amateurs et
maîtres civils et militaires.
Le Languedoc lance un défi-match à la Gas
cogne, qui sera disputé ie samedi 14 mai. Ge
match aura lieu en une touche avec pointe
If arrêt.
Toutes ces épreuves auront beu au Casino
des Quinconces.
NOTA. — Les principes à l’épée sont les mê
mes que ceux du lleuret. Toutefois leur appli
cation présente des particularités que tout Ca
det de Gascogne doit connaître à fond.
Combiner l’attaque avec la marche. Com
biner la -défensive avec la retraite.
2° Ne pas exécuter d’attaque directe au corps
avant de l’avoir assurée par une préparation.
3° Exécuter. très fréquemment (coups de
temps, coups d’arrêt, tensions).
4° Abuser souvent du contre-temps, c’est-à-
dire provoquer le temps et agir sur ce fer ad
verse et exécuter ensuite fatiaque.
QUARTE.
Autour ies Rings
Du Maroc nous viennent des nouvelles de
Routis. Notre compatriote exporté vient de ren-
contrer Glaise le jour du Grand-Prix Hippique.
Conclu sur quinze rounds la rencontre fut ar
rêtée dès le septième par l’arbitre estimant que
le Parisien avait encaissé une correction suf
fisante.
Après un round d’observation Routis par
tit franchement à l’attaque au second, et s’af
firma immédiatement le meilleur prenant un
avantage marqué sur son adversaire.
Au troisième sur une série des plus dures,
Glaise fit connaissance avec le canevas. Pen
dant les rounds suivants ce fut la reédition du
même, le Parisien allant plusieurs fois à terre
pour revenir ensuite avec courage à la ba
taille, pour être finalement renvoyé dans son
coin au septième.
Bientôt Redoux va repartir en Amérique sui
vant Carpentier et sa suite. Ce déplacement
nouveau aurait comme principal but une ren
contre avec Joe Lynch que notre champion
n’a pu encore réussir à affronter.
Il fut question il y a quelques jours de
la venue de Ledoux à* Bordeaux. Toute idée
a-t-elle été abandonnée ? Nous ne saurions à
Fheure où je trace ces lignes nous prononcer
encore. Un adversaire restait à trouver !
Mardi soir au National Sportihg Club de
Londres, Ernie Rice, frère de Bansdam Rice,
rencontrait Papin pour le titre européen des
poids légers. Malgré la ligne établie par de
précédentes rencontres entre les deux hommes,
ligne donnant un avantage marqué à Papin,
il" nous faut cette fois • déchanter notre re
présentant ayant été contraint d’abandonner
au dixième round après avoir été neuf fois
à terre.
Ainsi que je fai annoncé il y a peu de temps
Rice conquit le titre anglais il y a un mois à
peine sur Ben Callicot, Sa rentrée contre Pa
pin à relevé un boxeur d’une classe nouvelle,
joignant à une science appronfondie élu noble
art le fameux punch concluant.
Dès le second round Papin fut débordé ac
cusant nettement ies coups et déjà groggy.
Le troisième round ne lui permit pas de re
mettre, Rice accentuant son avantage.
Faisant preuve d’un courage extraordinai
re Papin tint, quoique débordé jusqu’au sixiè--
me round où un doublé l’expédia à terre pour
huit seconde d’abord, puis pour le même cojmp-
te ensuite. Une troisième fois descendu Pa
pin ne fut sauvé que par le time.
Aux septième et huitième round Papin alla
encore à terre six fois pour enfin au dixième
voir du coin de ses soigneurs jeter l’éponge
qui mit fin à ce combat inégal.
Cette fois encore le titre ne sera pas notre
et l’on annonce déjà une rencontre Rice-Ben-
ny Léonard, en Amérique, et pour le titre
mondial.
En Amérique Battling Lewinsky vient de
battre copieusement Dan O’Dowd. Soldier Bart-
field par contre prit la défaite des mains de
Young Fisher tandis que le nègre I-Iarry Ville
continue comme de juste en massacrant en
deux rounds le blanc Jeff Clarke. A Madison
Square, Jack Sharkey vient de battre Midget
Smith sur la distance de dix rounds.
En Angleterre notre compatriote Nicolas
vient de prendre le k.-o. des mains de Ike
Clarke d’un droit à la mâchoire au sixième
round d’une rencontre qui en comportait
douze.
A Cologne le titre de champion d’Allema
gne vient d’être mis en jeu entre Metz de
Breintenstraeter. Le dernier nommé triompha
par -|c.-o. au premier round.
Tommy Burns, hôtelier, demande toujours
à rencontrer Joë Becket.t. Verrons-nous enfin
J ce match qui fit couler tant d’encre ?
SAINT-FELIX.
Championnat à 18" Corps d’Armée
Le 9 mai s’est disputé, rue Tliiâc, sur ie
terrain, de l’Epée de Gascogne les épreuve^,
à l’épée et au fleuret, du championnat mili
taire du 18e C. A. Très peu de tireurs s’étalent
présentés. On ne saurait s’en étonner, quand
on songe à fheure qui avait été choisie et
qui, par ces lourdes après-midi orageuses,
convenait beaucoup mieux au délassement e-
à ta sieste. On devait s’,y attendre, quand an
connaît ie peu de faveur dont l’escrime jouit
dans les milieux militaires et ie peu d’encou
ragement que l’on donne aux maîtres d'ar
mes chargés de l’enseigner. Comme nous ma
nifestions notre surprise de ne voir figurer
aucun d’entre’eux dans ies épreuves réservées
aux sous-officiers il nous lut répondu : « Pour
quoi essayerions-TiOus d’aller à Paris disputer
les filiales ? Croyez-vous que ça nous cirante
beaucoup d’aller revivre, pendant huit jours,
le temps de notre début à la caserne? Car, en
guise de frais de déplacement, c’est tout ce
qu’on nous offre. Et dame ! quand on a fem
me et enfants, ce n’est pas avec les ressources
à peine suffisantes de notre solde que nous
pouvons-nous permettre d’aller faire La belle
jambe sur les noulevards. » A telles enseignes
que pour représenter le 18e C. A. on va être
obligé de désigner « d’office », comme pour-
une corvée, deux maîtres d’armes que l’on
choisira, probablement, parmi ceux qui au
ront le plus d’ancienneté ou de grade.
Par contre, si des éliminatoires, rendues
bien superflues, par suite du petit nombre
de tireurs,avaient été imposées aux sous-of
ficiers, un contre-ordre spécial, contrevenant,
sans doute, à Lin ordre antérieur établi dans
Je sens contraire, en avait dispensé les of
ficiers. S’il devient admis, dans les milieux
militaires, que l’escrime n’est qu’un moyen
comme un autre pour aller à Paris, on com
prend très bien cette façon de procéder. Mais,
par contre, si c’est pour disputer un cham
pionnat sérieux d’escrime qu’on permet à des
officiers de se rendre à Paris, il aurait été,
peut-être, préférable, de procéder comme po ir
les sous-officiers et, d’arrêter, par des élimi
natoires préalables des tireurs de qualité
incertaine, chez lesquels l’attrait de Paris pour
ra faire naître pas mai de prétention et, qui
ne feront, au total, qu’entraver inutilement
le cours des épreuves finales où n’auraient
du rentrer en ligne de compte que les repré
sentants qualifiés des corps d’armés engagés..
Pour tout concilier, à F avenir, il serait à
désirer qu’on laissât aux pouvoirs militaires
la latitude nécessaire pour accorder toutes les
permissions qui leur seront demandées au
moment comme en dehors dos championnats,
mais que l’on confie l’organisation de toutes
les épreuves officielles d’escrime aux comi
tés régionaux qui sont faits spécialement pour
cela, telle, pour le 18e C. A., par exemple,
la Fédération d’escrime du Sud-Ouest, à la
quelle on ne pense jamais... C’est ainsi qu'il
est fait pour l’escrime scolaire et c’est ain
si que l’on procède dans les autres sports, en
rugby notamment. De la sorte nous.ne risque
rons pas de tomber dans l’erreur de cette pe
tite commune des Alpes qui ne sachant que
faire d’un sourd-muet en fit un crieur public...
SIXTE
COURSE A PIED
Sircuiî Trémont
Après le Prix du Premier Pas, voici que le
Cerceau Bordelais, ouvre à son tour, sa sai
son d’été, dimanche 22 mai, par une épreuve
sur 12 kil., qui sera ouverte aux licenciés de
la F. S. A. FJ, Ire et 2e catégories et indépen
dants.
L’Hirondelle Bordelaise, le club organisateur,
lé-ra un classement en deux catégories/ aux
quelles seront accordées les prix suivants' :
,lre catégorie : Au 1er, 25 fr.; au 2e, 20 fr.;
au 3e, 15 fr.; au 4e 10 fr.
2e catégorie : Au 1er,. 20 fr.; au 2e, 15 fr.;
au 3e, 10 fr.; au 4e 5 fr.; du 5e au 8e, breloques
et médailles.
Ce ciricuit empruntera le même 1 parcours que
celui de l’année dernière. Départ de la route
du Médoe, virage à la croix de Chantilly, les
Pins-Francs, retour par la route de Saint-Mé
dard et le boulevard Présidenlt-Wilson, où au
ra beu l’arrivée.
Départ de la course à 15 heures précises.
. Prix du Premier Pas
Victoire de JOSEPHIN, dû Cerceau Bordelai
devant MISSONNIER (U. A. B.) et DUPOUY
(E. S. B.).
Encouragés par le beau temps, 53 coureurs,
où figuraient, en pus des hcenciés, 2 catégo
rie (F. S. A. F.), beaucoup de débutants et
indépendants, répondirent à l’invitation du
comité du Sud-Ouest F. S. A. F., pour .parti
ciper à l’épreuve.
La lutte fut très serrée, entre quatre hom
mes seulement. Ce lot composé de Missonnier,
Joséphin, Cou telle et Dupouy, prit la tête d’u
ne façon définitive à 500 mètres du départ.
A la hauteur du Stade Bordelais, Dupouy tente
un lâchage, rriafs il est rejoint au virage par
Joséphin et Missonnier, ces deux derniers lut
tent jusqu’au bout pour la première place,
mais sur faute de Missonnier, Joséphin l’em
porte de 10 mètres sur son valeureux adver
saire.
1. Joséphin (C. B.), en 34’ 52”; 2. Misson
nier (U A. B.), à 10 mètres; 3. Dupouy (E. S.
B.); 4. Poulmarch (U. A. B.); 5. GoutelleWU.
A. B.); 6. Teillol (H. B.); 7. Saux (Ind.)î 8:
8. Castro (Ind.); 9. Chamoulleau (H. B.); 10.
Robert (U. A. B.), etc.
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TAUROMACHIE
Corrida d’inauguration
des Arènes de Bordeaux-Bouscat
L’inauguration de la nouvelle « plaza » a eu
.lieu dimanche, au milieu d’un enthousiasme
indescriptible, en présence de dix mille « afi
cionados » que cinq longues années d’attente
avaient rendus pour la circonstance, extrê
mement bénévoles, et que pour notre part
nous aurions aimé trouver plus circonspects
et surtout plus sévères.
Un douloureux événement — la mort de
Mme Grand Pradeille, mère de mon excellent
ami Don Severo — me vaut le périlleux hon
neur de Ile remplacer et de donner aux lec
teurs de F «Athlète », le compte rendu de cette
corrida d’inauguration; je le ferai en toute
impartialité, m’inspirant du seul intérêt tau
romachique, en plaçant le souci de la vérité
au-dessus du désir d’être agréable à la masse.
Avant tout, je tiens à remercier la direction
de nous avoir dotés d’une « plaza de toros »
superbe, commode, bien construite, et à la fé
liciter sans rés’erves d’avoir organisé le cartel
qu’elle nous a offert. Bordeaux avait 4 besoin
d’un cirque en rapport avec sa population, son
luxe et son «.aficion ». Un groupe de capita
listes intrépides, et ce qui ne gâte rien, dou :
blés d’excellents « aficionados », s’est trouvé
disposé à risquer les centaines de mille francs
nécessaires à la réalisation de notre rêve. Nous
devons leur en avoir un gré infini.
Les éléments de la corrida, étaient de nature
à nous laisser espérer une meilleure «tarde»,
et il est indispensable, en présence des résul
tats obtenus, de mettre le lecteur en garde
contre la critique qu’il serait enclin à adres
ser aux organisateurs. Fils d’impresario, je
connais depuis longtemps les désillusions aux
quelles est exposé celui qui, après avoir tra
vaillé patiemment à réunir des éléments in
téressants, voit crouler tontes ses espérances
par suite de la mauvaise foi des éleveurs ou
de l’apathie des toreros. Dimanche, le pro
gramme était pein de promesses, le prix fort
avait été payé pour avon- le droit d’être bien
servi, seulement M. Graciliano Perez Taber-
nero a envoyé une corrida bonne tout au plus
aux pilazas cïe troisième ordre et les matadores
ont jugé convenable de n’exposer leur épider
me que dans la mesure où ie maximum d’ef
fet pouvait s’obtenir avec un minimum de ris
que. Et alors, adieu l’impression poignante,de
la «lidia», disparus les moments d’émotion
intense où la lutte devient tragique, absentes
les minutes d’anxiété où l’on se demande le
quel de l’homme ou du toro sortira vivant du
terrible accrochage. Ce fut calme, souvent
monotone et réjouissant seulement pour lq
« contratista de caballos » et le fournisseur de
banderilles de feu.
TOROS
Le Lot des Tabernero était armé, très armé
même, mais petit et jeune. Tous étaient fins
avaient de la race, mais le plumage n’eut au
cun rapport avec le ramage. Lamentablement
mous, ne prenant les jaques qu’à force d’« aco-
so », et en leur jetant les chevaux sur les cor
nes, ils tuèrent à six, un cheval sur :1a piste
et provoquèrent trois chutes. Ils acceptèrent
en tout dix-sept « puyazos » et quatre « refi-
.lones ». C’est piteux. Le premier fut bande-
rilllé à feu, et sans de bienheureux « refilo-
nes», j’ai l’impression .que le troisième au
rait bien pu subir lui aussi la grillade.
Au moral, ils firent preuve de candeur, et-
seuls le second, quatrième et cinquième don
nèrent quelques difficultés aux banderilleros;
mais — Saleri nous fa prouvé — avec de la
décision et un peu de « vista » il était très pos
sible d’en venir à bout. Au dernier tercio iis
arrivèrent peu châtiés, mais sans intentions
mauvaises et les désastreuses « faenas » de
Freg en particulier, n’ont même pas l’excuse
d’un adversaire dangereux. Pas un seul, j’y
insiste, ne fut de « cuidado ». Il aurait suffi
de s’approcher, de les Laisser venir, et d’« em-
papar » pour obtenir immédiatement un ré
sultat intéressant, mais sauf huit à dix passes
de Saleri et deux ou trois de Freg, les « trus
tées » furent composés de fuites, bal, génu
flexions ridicules et surtout de précautions
disproportionnées au danger qu’offraient les
adversaires.
En résumé, un lot de jeunes «mansos», ca
pable de déshonorer une devise, si par hasard
Mu Graciliano Ferez Tabernero possède enco
re îe sentiment de l’honneur (ce dont nous
doutons), puisque il a agi dans la circonstan
ce comme un mercanti de bas étage, unique
ment soucieux des intérêts 1 de son porte-mon
naie.
FREG
Nous avions sur lui — et avons encore —
une opinion fondée sur des faits et qui est
très flatteuse, Freg eut des débuts modestes
et difficiles. Il a conquis son poste grâce à
son courage et à sa volonté. Il est un"des to
reros les plus blessés des espadas modernes,
et les cogidas les plus atroces n’ont pas dimi
nué sa valeur; seulement il a été accueilli à
Bordeaux d’une façon par trop béiiévole, s’est
vu applaudir pour des « lances » de capa d’u
ne parfaite vulgarité, ovationné pour des coups
d’épée où il ne risquait pas un poil, acclame
pour des « posturitas » qui auraient déchaîné
à Madrid les quolibets de tous les gradins, et,
bien entendu, a dû penser que du moment que
la masse trépignait d’enthousiasme pour ce
pain K K de la tauromachie, il n’avait pas
besoin de mieux faire ni de risquer davantage
pour plaire à ce public, content d’avance et
qui semblait être venu pour applaudir envers
et contre tous. Je passe sous silence son toréo
de cape et son rôle de chef de lidia., ce fut au-
dessous de tout. Avec la muleta il essaya au
premier quelques « adornos » chers à l’école
moderne, mais ne me plut que dans deux
« pases por alto » où il laissa venir « a ley »
et dont l’efficacité sur le « bicho » fut certaine.
Avec l’épée, un « pinchazo » sans vouloir pas
ser la corne et dont le but était de remplacer
les trois « puyazos » qui manquaient au manso
et une demi estocade une peu en arrière mais
' mortelle entrant en esquivant la corne dan
gereuse non par l’effet de la muleta, mais par
un prudent allongement du bras et un accom
modement amiable avec les règles du « vola- j
pie». Le toto était armé et possédait le cou :
caractéristique des Miuras„ :
Le troisième, qui fut mal Banderille * mais 1
n.’avait pas d’intentions criminelles, fut abor
dé par le « diestro » sans grande volonté et
avec F aide de la cuadrilla. Il yeut du mou
vement, des passes sans art ni cachet, quel
ques attitudes à l’intention du photographe et
une estocade excellente en tant que position
cfépée, mais administrée avec les mêmes dé
fauts que celles du premier toro et dont l’effet
rapide eut F avantage de charmer quelques
a< connaisseurs » qui réclamèrent l’oreille. En
core une fois, répétons que ce qui fait la beauté
d’une estocade vient surtout de l’exécution de
la « suer te » et non de la place plus ou moins
heureuse de l’« es toque ». Au cinquième, par
exemple, les profanes Les plus faciles à duper
se -rendirent compte que Freg avait peur. Ce
fut môme tellement contagieux que les bande
rilleros furent lamentables et que tous ensem
ble auraient voulu persuader au public qu’ils
avaient en face d’eux un animal redoutable.
Je m’élève fortement contre cette mauvaise foi
des matadores modernes qui attribuent inva
riablement ies défauts les plus terribles aux
toros qui se défendent et ne se laissent pas
toréer comme des limaçons apprivoisés. Ce
toro a été mal toréé, mal piqué et mal bande
rille. Il était incertain par suite de la mauvaise
« lidia » qu’il avait subie; et il suffisait de le
prendre de près, en ie laissant arriver à la
muleta (aguantaf) pour lui redonner confian
ce, et faire de lui un animal peut-être pas idéal
mais à coup sûr très toréable. Freg n’en m
rien, exécuta devant son adversaire les entre
chats ies plus divers, /lui servit deux estocades
basses destinées à lui abréger l’existence ie
plus possible en rentrant très mal, ies deux
fois. Il fut pris sans conséquences par la « cha
que tilla » la seconde fois, mais n’eut à enre
gistrer que des dégâts de vestiaire.
En résumé, mauvaise après-midi qui deman
de un « desquito ».
..
, SALERI
Plus volontaire que son compagnon de « li
dia » et désireux de s’assurer le cartel de Bor
deaux, il se dépensa davantage que Freg et-
particulièrement, aux banderilles obtint un
succès entièrement mérité.
A son premier, il fut mauvais sans circons
tances atténuantes, vu que l’adversaire n’était
pas dangereux et que Saleri connaît assez son
métier pour lidier des toros de ce genre. Mu
leta en main il s’occupa beaucoup plus de s’é
chapper que de faire passer le « bicho » et
avec la broche ii laissa un mauvais « pineba-
zo » pour commencer, suivi d’un départ hasar
deux au cours duquel ii ne trouva pas -v
toro (les mauvaises langues affirment qu’il n
manqua), le tout clôturé par un simili « ba-
jonazo » contraire, porté en bousculant non
pas F adversaire, mais toutes ies règles pas
sées, présentes et à venir de fa sanie tauro
machie. Et dire que quelques centaines e. :
« compétences » trouvèrent le moyen d’applau--;
dir tout cela ! |
Au quatrième — un manso de premier or- j
dre — Saleri se révéla un banderiiio formida- j
bie, magnifique et d’un courage extraordinai-1
re. Le toro se prêtait aussi peu que possible
aux fioritures et au succès facile. lu. restait sur
place cherchait la « querancia » de la talen-
quere, et. ne faisait rien pour F homme. Après
avoir essaye dans tous les endroits qu’il broyait
propices, avoir exécuté cinq préparations dif-
lérentes, en employant toutes les ressources
possibles pour faire «arrançar» un «manso »,
n se décida a aller :1e chercher dans so-îî propre
terrain, prés des planches, apres une sortie à
peine suiiisunte et la, u cloua deux paires stupé
fiantes d’élégance tranquille, de décision se
reine et qui sont certainement parmi les plus
difficiles que j’aie jamais vu poser a un ban
derillero. Ces deux paires valaient toute la
course et les vrais « aficionados », a partir de
ce moment, savaient que la corrida d’inaugu
ration leur laisserait a défaut d’un souvenir
impérissable celui d’un « rebiletero » extraor
dinaire, comme peut-être F histoire de ia tau
romachie n'.a ■*pas deux exemptes; une demi
paire a la modia-vueita elouee en premier
neu nous avait tiré de notre torpeur par fa
façon facile d’entrer, de ciouer et ne sortir.
A la mort, Saleri essaya du toréo mouerne
à effet, mais dont je persiste à mer Feificacilé
sur le bétail qui ne passe pas sous ia muleta,
un voit exécuter des serpentines, des arabes
ques, même des entrechats, ruais fa portée sur
ie toro en vue de le « cuadrer » pour entrer a
« matar » est nulle et ie but du « trasteo » est
très rarement atteint. Avec Fepée mie demi
estocade en arrière et trop horizontale qui tue,
après quelques « capotazos » des « enterrado-
ros ».
au sixième, — le plus noble du lot, — Sale
ri qui nous avait montré sa maîtrise de ban
derillero avec un toro difficile, nous donna
l’idée de ce qu’il sait faire -avec un « borrego ».
fi Alébuta par une paire «ai quiebro» très
banale pour avoir donné ia sortie trop large et
trop tôt. Une superbe partant de « l’estnbo »
(marenepied de îa taianquère), une troisième
de « froute » et une dernière de « poder à po
rter » toutes faciles, élégantes, ciouées avec
une décision merveilleuse et une telle aisance
que cela semble tout simple à exécuter. Une
^immense ovation. —- méritée celle-là, — récom-
r pensa l’incomparable artiste. A ia mort quel
ques passes arrêtées, bien exécutées, mêlées
à des « muietazos » sans valeur-, ie tout ter
miné par* une estocade à effet, rapide admi
nistrée en -allongeant ie bras et « echandose
tuera ».
En résumé : avec la cape aucun travail in
téressant, ni de Lun ni de Fautre. Muleta
en mains, ni Freg ni Saleri n’ont donné la
mesure de ieur talent. A. l’épée rien de con
venable. Mais aux banderilles un artiste su
perbe capable de réconcilier avec la tauroma
chie Son Eminence le cardinal Andrieu, qui
paraît-il n’a pas pour les fervents du toréo
que des indulgences plénières.
Un mot de la présidence. Occufjée par les
notabilités du Bouscat, de Bordeaux, et mê
me un moment par le maréchal Fayolle, elle
lut toujours sympathique en tant que per
sonnalité, elle ne lut jamais compétente en
tant que présidence de corrida de toros. Elle
laissa commettre tous les abus, changea trop
vite ies tercios et accorda des oreilles sans
discernement.
Services, bons.
Contrôle, courtois.
Musique ; A moderniser. L’excellent maestro
Pouiveiarie se doit d’apporter un répertoire
neuf dans une plaza neuve. Il était le seul à
n’avoir pas évolué vers le genre moderne.
Roger RODRIGUEZ.
propos qui font doutèr de la
- l eélection régionale de notre ami Léry. «A
ceux la nous dirons qu’ils se trompent
d v tre paré c ? ntre tous ces in-
t liants, et a 1 occasion des assemblées s-é-
nerales qui se font ce mois de mai nous
prévenons les Comités régionaux de nom
““ délégués titulaires et su»léante
au Conseil de la Fédération des hommes
complètement acquis à la défense des mtf-
rio tS m egl0naux ' 11 sera :it navrant qu’une fois
de plus nous constations que quelques-uns
cause 1 °réoinîi^ it de - s ? ô 3 Tes trahissent la
cause régionale qui doit au Conurès de
Nous°?e S ?ien^® rmer d ’ mle facon «efSnte
aous revendions sur ce sujet.
L’ATHLETE
ATHLÉTISME
Dans leur foulée
Les dermeres sélections faites pour désigner
les heureux qualifiés des finales du Besson-
neau furent assez intéressantes et, pour un dé-
but de saison, quelques performances attirent
particulièrement l’attention.
A Paris, toutefois, beaucoup d’abstentions
a regretter; sans les engagements nombreux
et la valeur des athlètes de la Générale c’était
le nasco le pins complet, la capitale était ce
pendant bien favorisée vis-à-vis de cette pauvre
province qui, elle, dut disputer les éliminatoi
res le 17 avril.
Aux 60 mètres, les meilleures performances
sont en 7” 1/5, par Chevalier (Côte d’Argent),
AJans (Alsace), Bedoux (Côte d’Azur); espé
rons voir notre jeune stadiste se distinguer à
Rouen.
Le meilleur 300 mètres est l’apanage du Pa
risien Quentin, en 37” 2/5, bien talonné d’ail
leurs par le normand Pesle, en 37” 4/5; Peret-
te (Aviron Rayonnais), arrive assez loin avec
39 4/5 et ses chances finales sont bien mini
mes.
Aux 1.000 mètres, au Marseillais Baranca la
palme avec 2’ 43”, le suivant est bien loin
avec 2’ 48”; Baranca n’avait fait que 2’ 48”
aux éliminatoires; il semble donc, que nous te
nons en ce champion du Littoral un excellent
coureur qu’il sera intéressant a suivre.
En hauteur, 1 m. 6s par Lemaire (Nord),
puis vient notre représentant, Hubert (Auster-
mz-Rport), avec 1 m. 65. Hubert saute en un
excellent style, il doit faire mieux encore; mais
pourra-t-il aller a Rouen ?
En longueur, le meilleur saut est 6 m. 23
par Lepage (Bourges), trois autres qualifiés
seulement dépassent les 6 mètres; autres sauts
bien moyens.
A Besset (Centre), le meilleur lancer du
poids avec 10 m. 65; iSicieur (Côte d’Azur ^arri
ve ensuite avec 10 m. 38; Dest-er (Champagne),
10 m. 21 et Dérom-e. (Le Fiavre), 10 m. Pomeja
arrive ie dernier des qualifiés, mais, amélio
rant son style, doit beaucoup mieux faj|e.
Dans les Grands prix d’Honneur, aux 100
mètres, le stadiste Morance fait le meilleur
temps, 11” 2/5, mais partage la gloire avec
Schosberg (Seme-et-Yonne) et Couio-n (Lan
guedoc); Lorrain (Paris), ne fait que 11 4/5,
mais attention à la finale !
Le Parisien Dumont fait le plus joli 400 mè
tres, en 53 4/5; Arnaudm et deux autres qua
lifiés arrivent en 2e position avec 55” 4/5; 2 se-
c 0 rides ies séparent donc du champion de la
Générale, qui a des chances bien sérieuses du
triomphe final.
Audinet, un autre de la Générale, qui était
signalé avoir couvert le 1.500 m. en 4’ 13” 2/5,
n’aurait fait que 4’ 22” 2/5; Leray (Nantes),
avec 4’ 20”; Mesuil (Berry), 4’ 21”; Hamel vient
ensuite, avec 4’ 22”; à part le Nantais Ghattard
ne terminant qu’en 4’ 39”, les concurrents se
tiennent de bien près, mais Hamel n’a pas
donné son maximum, le 5 mai et j’espère de
sa part une bonne performance à Rouen, qui
viendra récompenser ce si sympathique athlè
te.
Bernard (toujours Paris) et Sempé, s’affir
ment les deux meilleurs aux 110 m. baies; leur
choc du 16 mai s’annonce intéressant.
A la perche, Girard (Métro) et Lowden (S.
F.), franchirent 3 m. 22, puis avec 3 m. 20 le
sabiste Duthil, qui a des chances très sérieu
ses pour la finale.
Il y a donc lieu d^sspérer que d’assez bon
nes performances seront enregistrées à Rouen,
mais il faut avouer que, bien rares, auront été
les révélations du Bessonneau 1921.
Le Stade Français à Poitiers
Le Stade Français qui a, cette année, une
remarquable équipe d’athlétisme, les bordelais
s’en rendront compile d’ailleurs le- 12 juin, au
Panajou, étai t à Poitiers à F occasion d’une
fête d’athlétisme, organisée par le Stade Poite
vin; Caste gagne le 100 m., en 11 3/10, Sempler
la hauteur, avec 1 m. 75; Fex-bééciste Etche-
verry la longueur sans élan, avec 3 m. 17 et
Caste enlève encore la longueur avec 6 m. 17.
Le Bassonneau-Sports
Les sportifs parisiens sont lgens heureux; on
vient de leur inaugurer un Stade magnifique
à l’effet d’assurer à la jeunesse des Jycées, des
facultés, des sociétés, un terrain pratique d’en
traînement, à Paris, intra-muros. Bordeaux
devrait bien vite suivre cet exemple, sans icela
11 est impossible aux athlètes de s’entraîner
sérieusement la semaine; des projets ont bien
été établis, mais la réalisation se fait bien at
tendre.
Gorlet continue les voyages
Dimanche il gagnait un 5.000 mètres à Nice,
devant Maccari, Servella et Groleau, pendant
que Ali Khan, Le « suspendu », s’octroyait le
60 m., en 7” 1/5.
Les finales du Bessonneau
Le brait court que la 2 F. A., enverrait à
Rouen, pour les finales, un grand nombre de
Parisiens, mais n’enverrait comme provin
ciaux que quelques as en renom. Décision très
critiquable qui n’est pas faite pour encourager
l’athlétisme en province. Quand on promet, on
doit tenir !
G. PERPERE.
CHOSES DE RUGBY
Avant le Congrès
Un petit hebdomadaire de la Capitale re-
commance cette année une série d’articles
tendancieux en vue du Congres de Rugby.
Cette maneuvre, toute ne courmaneile,
faite dans ie but de soutenir un parti de
plus en plus malade 11 e trompera pas les
•sçipuf
De notre côté fidèles à nos idées régionale
pour lesquelles nous luttons depuis de lon
gues années, nous nous promettons de
combattre comme ii convient ceux qui se
font les défenseurs d’une cause anti-régio-
naie.
Nous savons que certaines maneuvres sont
faites « sur un large front » et, ce dans le
but de mettre en echec les comités régio
naux les plus importants en rugby. Nous
estimons que ceux qui sont à la peine et ui
honorent par leur vitalité et leur prospérité
le rugby français, doivent être quelque
chose dans le pouvoir qui dirige le rugby.
Nous ne pouvons pas tolérer qp’une atteinte
quelconque soit portée aux justes aspira
tions des Comités du Sud de la France
^ Nous ne pouvons pas tolérer qu’un foyer
d’intrigues qui aurait assure-t-on des assises
dans un milieu officiel, continue ses maneu
vres perfides sans qu’eles reçoivent des
Comités régionaux les sanctions qu’elles
méritent j
Challenge J. Brossard
Ce Challenge organisé par la Section Burdi-
galienne se disputera le 5 juin prochain sur
le terrain du Stade Bordelais, mis gracieuse
ment à la disposition des organisateurs.
Les meilleurs athlètes de la région se ren
contreront dans les épreuves suivantes :
100 m.; 400 m.; 1.500 m. plats; sauts en
longueur et hauteur avec élan; lancement du
poids.
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