Presse et revues
4 pages
Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1921-05-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 mai 1921 21 mai 1921
Description : 1921/05/21 (N183). 1921/05/21 (N183).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4559044b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2017
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tauromachie .
La corrida de Dax
du dimanche de Pâques
| entraînant, et dont nous' nous permettrons de
recommander le choix des morceaux à M. Poul-
velarie, avec plus d’addition encore de pase-
calles espagnols et la suppression bien com
plète des larmoyantes et éternelles vaises du
préhistorique répertoire bordelais.
Don SEVERO.
L’organisation des corridas à Dax a beau
coup d’analogie avec celle de Pamplona en
Espagne. ,
Dans les deux villes, les « funciones « sont
données par la municipalité ou par une com
mission des l'êtes qui agit ©ans but de lucre,
aesireuse seulement de faire bien. Les gains
quand ill y en a, sont destinés à' une œuvre
bénéfique. De bons éléments sont toujours
cherchés et offerts à l’aficion; et, quel que soit
le résultat du spectacle, la bonne volonté et
la parfaite bonne foi des organisateurs ne
sauraient être mises en doute.
Félicitons donc une fou de plus la commis
sion organisatrice et rendons particulièrement
hommage à son actif président M. Paul Puyo,
qui, cette fois encore, a été la cheville ouvrière
de l’œuvre exécutée.
Le ganadero portugais Paiha Blanco avait
envoyé pour la journée qui nous occupe six
toros d’excellente présentation, de belle taille,
très en chair, d’un poids variant entre 26 et 28
arrobas certainement, et, par conséquent, mieux
sous ce rapport que ce qu’exige le règlement
de Madrid.
Le type ne leur manquait pas non plus :
cinq étaient bien armés - le quatrième seul
fut « cornicorto » — et le lot produisit sur les
euadrifia, à leur première visite aux cor-
raies » de la plaza, un effet qui ne touchait
pas à l’enthousiasme et qui se traduisit —
selon certaines rumeurs — par plus d’âpreté
que de coutume dans des délibérations pour
la « propina ».
Mais, comme presque toujours, les 1-aiha
■furent mansos, quatre sur six tout au moins.
Mansos, mais puissants, avec un coup de
tête rude et une grande résistance de jambes.
Et cette puissance fit, comme partout, impres
sion sur J a grosse masse du public, qui ne se
rend pas assez compte qu’un loro nrave peut
charger avec la dernière énergie et une ab
solue volonté sans avoir la force suffisante de
renverser les cavaliers, tandis qu’au rnanso de
poids et très fort de jambes, un effort mé
diocre suffira pour faire rouler monture et ca
valier.
Le sixième Pallia, celui de plus de présence,
fit une « peiea » non exempte de quelque bra
voure, chargeant de loin, mais avec quelque
hésitation. Et le cinquième, celui de moins
de poids, fut un bicho brave et très noble, urs
jtrès bon toro de lidia, qui prit vite et bien ••
deux refilones et six varas, pour deux chutes
rudes et deux chevaux.
Saleri fl (mauve et noir) réédita Taprès-
midi du 8, a Bordeaux. .
Torero facile et connaissant tous les recours j
de son art, il toréa sans la moindre exposition
pour son costume et la doublure, et estoqua
ses bois adversaires avec tant de truquage et
de roublardise que, pour l’aficionado dispa
raît d’abord toute impression de danger, toute
émotion par suite, et finalement l’intérêt que
l’on aurait à le revoir .souvent.
Saleri il peut mieux faire. Cent fois. 11 tou
che des cachets qui permettent aux publics de
lui exiger moins de fioritures et plus de vé
rité. Et c’est un service à lui rendre à lui-mê
me que de l’y forcer, parce que forcément, peu
à peu, sans ‘ s’en rendre bien compte peut-
être, les spectateurs les moins avertis finiront
par avoir fa perception qu’il travaille sans ris
ques et cesseront alors vite de réclamer son
retour dans nos plazas.
Dimanche, il ne fit rien d’intéressant vrai
ment avec ia capa, et chercha uniquement Ta
dorne dans les quites.
Sa faena de muleta avec le premier cornu-
pète qui ne présentait pas de difficulté, fut
toute de la droite, mobiie et presque entière
ment « por la cara», c’est-à-dire sans obliger
le toro à passer sous le drap rouge. Un pincha-
zo et une demi estocade en avant, portés tous
deux avec plus que de la prudence, eurent
raison du quadrupède (3 m. 1/2).
Moins de volonté encore présida au trasteq
avec le troisième, et après une demi estocade
en travers portée avec frousse, le matador vou
lut descabeller. Les sifflets de ceux des Dac-
quois qui n’admettent jamais le descabeilo (on
se demande d’aile urs pourquoi?), firent croire
à Saleri 11 qu’on critiquait justement l’escamo
tage qu’il tentait; et il entra alors de nouveau,
mais plus mai encore que les fois précédentes,
pour un pinchazo, puis essaya cette fois le des-
cabello sans rien paraître entendre, réussit au
2e essai... et fut applaudi ! 1 (4 m.}.
Alors, persuadé qu’on ne lui en demandait
pas davantage, après avoir brindé à la direc
tion de ia nouvelle plaza de Bordeaux, le cin
quième toro qui fut remarquablement facile et
brave, il se borna à toréer élégamment mais
d’assez loin, cherchant les suertes qui ne pro
curent aucun danger et qui portent sur* les
publics peu exigeants; il sut ménager ses
effets, domina toujours avec la plus grande fa
cilité l’adversaire, et, très adroitement es-
quiva la corne et logea une estocade entière,
un peu horizontale, et descabella à pulso au
premier essai (4 m.).
Il y eut débordement d’enthousiasme popu
laire et le diestro qui devait «toréer le lende
main à Arles, quitta la plaza sous une grosse
ovation et devant certainement se promettre
de ne pas plus se forcer une aube lois, puis-
qu’à si bon compte on peut gagner en France
pesetas et bravos.
Il avait cloué à ce même toro et au premier,
7 paires de banderilles très applaudies. La
première de toutes notamment, dans un ter
rain risqué et avec la chargé un peu intempes
tive du toro, donna la preuve des facultés fo
reras du diestro qui améliora admirablement
son'terrain et réussit à piquer les bois, là qù
un autre eût fait une fausse sortie.
De même au 5e, une paire de pocler à pn-
der fut très bonne; et la suivante avec les ter
rains changés et l’autre encore en changeant!
le voyage étaient d’un banderillero sûr, facile'
et dominant indistinctement toutes les suertes.
Angelete (mauve et or) était malade, sans
forces, pas remis du tout du mal qui le retint
éloigné des toros plusieurs mois au ■ Mexique
dont il vient de débarquer.
Sans la pénurie absolue de matadors ce jour-
là, le diestro n’eut pas toréé. On se doit de lui
tenir compte de l’effort qu’il fit et de la volon
té mise à toréer cette corrida sérieuse de Pa
iha dont il eut, par ' surcroît de malchance,
la plus mauvaise moitié à sa charge.
Avec le second, le plus rnanso du lot, et
qui ne pensa qu’à se réfugier au callejon, il
fut bref. On ne pouvait lui demander plus,
et dès le bicilio ■ cadré, il entra pour une es
tocade entière, un peu horizontale, mais aùec
la volonté d’en finir vite et faisant tout pour
cela (4 m.).
Plus bref encore avec le 4e, mobile et aidé
pendant son trasteo, il coucha l’encorné d’une
estocade un peu sur le côté, sans se décider
cette fois à passer la corne (3 m.).
Enfin, au dernier, qui arriva à l’écarlate très
fort de jambes encore, le diestro de Caceres
servit quelques muletazos indispensables, de
loin, laissa faire aussi beaucoup la cuadiTila, ’
efe mit d’abord une' ration d’acier un [peu par
côté, en évitant adroitement la corne, et revint
à la charge pour une demi estocade haute qui
eut résulté entière si le toro eut fait pour l’hom
me l’effort que celui-ci escomptait, sans inten
tion cette fois non plus, de passer la, corne
dangereuse. Un descabeilo acheva le labeur
d’Angelete qui avait brindé lui aussi ce toro
à Mi Lataste,'de Bordeaux (6 m.).
Des picadors : Zaragoza et ensuite Veneno
ehico, pour leur bonne volonté.
Dans la brega et avec les banderilles : Po-
sadero, et le sobres aliente Iguino qui avait ac
cepté la tâche plutôt ingrate de « pareqr » les
trois toros d’Angelete par le côté gauche, les
trois hommes de la cuadrilla étant droitiers.
Très bien et très sûr avec la puntilla, l’ex-
banderillero Africano, en civil.
La Présidence parfaitement opportune dans
ies changements de tercio; mais les clarines
trop lentes à sonner dès Tordre donné. Ser
vices, bons. Et orchestre à féliciter, sonore,
La course landaise du Bouscat
Dimanche dernier, la direction de la plaza
de toros du Bouscat offrait la première course
landaise de .la saison, avec le troupeau La*
doués et la cuadrilla Cantegrit-Couralet.
Le public assez nombreux, qui s’était rendu
aux arènes, se retira plutôt déçu, car, en toute
sincérité, le spectacle manqua totalement de
brio.
Couralet se retira à l’infirmerie après deux
feintes quelconques. Lalanne, Oscar et Des-
pouys firent peu; et ce peu arraché à leur
nonchalance par des réprimandes sévères, ne
mérite pas le moindre éloge. Fort 'heureuse
ment, Cantegrit sauva la situation par un tra
vail soutenu, méritoire, digne dteloges, que
les spectateurs récompensèrent par de justes
applaudissements.
Espérons que la deuxième course landaise
fera oublier la première et donnera \satisfac-
tion à tous.
J. A.
FOOTBALL RUGBY
Université de Bordeaux bat
Université de Paris
par 16 points à O
Dimanche dernier, par une chaude journée
et devant un public peu nombreux, mais
bruyant, s’est -disputée la finale du champion
nat de France inter-universités, entre Paris et
Bordeaux. Les escholiers bordelais en sont sor
tis vainqueurs par 16 points (4 essais : Delage,
Peyre, Marronnaud, N achat, 2 buts, Pommez),
à zéro.
Comme il fallait s’y attendre à pareille épo
que, le manque d’entraînement et la tempéra
ture plus favorable à une séance de natation
qu’à un match de football, nuisit à la beauté
du jeu, qui fut souvent confus, rare en belles
phases, mais toujours ardemment disputé par
deux équipes également désireuses de triom
pher.
Bordeaux donne le coup d’envoi à 15 h. 30.
Pendant le premier quart d’heure les équipes
se tâtent et font jeu égal. Reichel et Bellan
mènent une dangereuse attaque bien arrêtée
par les arrières bordelais. Le jeu se porte aux
nu .res parisiens où, sur üne touche Pom
mez s’échappe et sur le point d’être plaqué
passe à Delage qui marque en moyenne po
sition. Le but est manqué de peu. A la reprise
Paris s’installe dans les 30 mètres de Bordeaux;
Garnier trompe son adversaire direct, mais ar
rivé sur barrière, hésite et passé dans le vide.
Gonzales reporte le jeu aux 50. Une mêlée fa
vorable et N achat- fonce crocheté et plaqué pas-,
se à Peyre qui reprend aux pieds et marque
entre 'les poteaux. Pommez transforme. Peu
après la mi-temps est sifflée au milieu du ter
rain.
.rx. la reprise, Bordeaux domine dans toutes
ses lignes. Piedallu touché quitte le terrain; le
jeu s’anime; les avants se marquent étroite
ment. Deux belles échappées de Gonzales
échouent par trop de personnalité. Enfin, sur
ouverture aux trois-quarts, Nachaït fonce dans
le paquet d’avants, passe à Marronneaud qui
va à l’essai, transformé par Pommez. Reichel,
Plailly se multiplient, mais ne peuvent em
poter Mâchât d’ajouter 3 points de plus au
tableau, dans une belle action personnelle. Le
but est râté de pustesse. La fin est -sifflée peu
après par M. Bonio, dont l’arbitrage large et
compétent fut apprécié de tous.
on résumé partie un peu décousue, mais
jouée avec vigueur, un peu trop parfois. Nette
supériorité des étudiants bordelais dans toutes
les lignes, surtout en trois-quarts, qui firent
preuve de plus de vitesse et de plus de perçant
que la quadrette d’en face. Les meilleurs fu
rent, à Paris : Bellan, Plailly, Garnier et sur
tout Reichel. A Bordeaux, N-achat, très en for
me, domina le lot; après lui Pommez, Delage
et Gonzalès me parurent les meilleurs. Les*deux
arrières furent honnêtes, sans plus.
♦
L’Assemblée Générale du B.E.C.
Sous la présidence de M. le doyen Sigalas
s’est tenue vendredi, à l’Athénée municipal,
l’assemblée générale annuelle du Bordeaux
Etudiants Club. Les rapporteurs des diverses
commissions prirent d’abord la parole,
Ferran signala les excellents résultats obte
nus en natation par le B. E. C., rappela que
Ferran avait battu le record de la Côte d’Ar
gent, ce qui provoqua d’enthousiastes ova
tions qui s’adressaient plus au nageur qu’au
rapporteur.
M. Bénétrix traita de l’athlétisme avec sa
compétence habituelle; il tint à souligner que
la Société universitaire possédait des éléments
de grande valeur, qu’il suffisait d’un peu de
bonne volonté et il termina ainsi ; « Le B. E.
C. est une œuvre d’amour et l’amour se tra
duit non par des paroles mais par des actes. »
Il fit voter enfin des félicitations au camarade
Pichat, de l’Ecole Navale, au dévouement in
lassable. Rodherol voulut sans doute essayer
de montrer qu’il était aussi bon journaliste
que bon orateur. Il y réussit. Il résulte de son
discours, fort bien rédigé, que la saison d’as
sociation fut fertile en résultats. Admission de
deux représentants de la Société-à la Ligue
du Sud-Ouest, victoire sur la Sectron Burdiga-
lienne, impossibilité pour Ile B. A. C, de bat
tre le B. E. C., etc... L’exposé de Rocherol ré
colta plusieurs salves d’applaudissements’.
Le docteur Aumont, un des piliers du Bor- :
deaux Etudiants, lut quelques pages pleines de
bon sens, écrites d’une plume vigoureuse qui ;
produisirent une forte impression. Il parla de ;
l’avenir brillant qui attend son équipe, criti- :
qua la commission de rugby dont il est mem-- .
bre, dit quelques paroles très sensées sur la
« contrefaçon universitaire », pria ironiquement
les dirigeants de ne pas reporter les cham
pionnats interuniversitaires au 14 juillet... Il
traita en terminant de la Coupe Tabar Robert.
Après que Marroneau eut fait parler... spiri
tuellement les chiffres, Mothe, retour de Pra
gue, ancien président de TA. G. des Etudiants,
président du B. E. C., président de TU. W. des
Etudiants de France, étudiant en médecine,
s’occupa de l’exposé moral. Evocation du B.
E. C. d’avant - guerre, mention du fait, qui en
dit long sur les progrès du sport, -que la
subvention jde l’Université étant passée de
20 fr. à 2.000 fr., remerciements au doyen Si-
galas, à TA. G. des Etudiants qui collabore
étroitement avec la B. E. C., louange à Pom
mez, œuvre du commissariat général des
sports, création des commissions d’Académie,
Parc des Sports, ébauche d’un programme d’a
venir (terrains, équipes), mafches équipe de
Glascow telles furent les diverses et nombreu
ses questions que Mothe traita d’une voix pre
nante, avec sa facilité et sa documentation
coutumières. Il fut très justement acclamé.
On réélut ensuite l’ancien bureau ■ puis on
choisit les représentants des membres actifs
au Comité.
M. le dbyen Sigalas prononça une brève
mais substantielle allocution, souligna l’effort
réalisé par l’Etat, l’Université et la ville de
Bordeaux en faveur de la Société sportive, fit
voter des remerciements au maire et au Con
seil municipal, adressa en terminant un hom
mage ému et très applaudi au professeur Gen-
tez. un ami de la première heure du B. E. C.
En résumé, excellente soirée que me résu
mait ainsi un assistant bordelais d’une autre
Société : « Je ne regrette pas ma soirée; je me
suis rendu compte que de plus en plus iil fau
dra, dans l’avenir, compter avec le Bordeaux
Etudiants Club. »
Edmond LETRIBUN.
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ESCRIME
A propos de Quarte et de Sixte
Deux bons camarades, deux amis ; l’un
maître, T autre amateur distingué, échan
gent dans les colonnes de « l’Atlète »
leurs idées, leurs concejptions sur l’art d-s
armes. Le premier détend, préconise, en
saigne l’escrime classique. Lé second, pré
féré (quoique ne la pratiquant), celle
que je qualifierai de réaliste. Ur comme
en toutes choses, il exisie un moyen terme,
je vais, sous le nom de maître Quinte, m,’in
tercaler et essayer d’être le trait d’union;
car, tous deux ont d*excellentes, mais ex
clusives raisons.
Maître Quarte a le devoir professionnel
d’exiger, de conseiller l’application de la
grande correction dans les leçons, dans ie
travail journalier, de telle -façon que l’ama
teur possède dans son jeu, au cours d’un
championnat, d’un match un «style» d’es
crime; qui, pour être original, pratique,
efficace, doit; être toujours, pour le moins
correct et discipliné, si son tempérament,
facteur très important, l’empêche, d’y met
tre la grâce et l’harmonie du geste.
Il m’est donc facile de m’associer à co
tre ami « Sixte » pour soutenir avec lui.
que cela ne doit pas empêcher de toujours
rechercher avec volonté et toute l’énergie
possible le but essentiel : vaincre.
A l’appui de ma thèse, sans parler de
Gaudin et autres escrimeurs parisiens; je
ne citerai que des Bordelais : Labatut, La-
beau, Mothe, Mionier, Magne, Sixte lui-mê
me, et bien d’autres encore, qui réalisent,
à l’occasion, la combativité* l’accrochage,
sans que cela nuise à la beauté des armes.
Je passe sous silence les anciennes
conventions réduites au strict minimum,
qui reposent surtout sur la bonne foi des
tireurs et l’autorité du jury.
Mais pourquoi, le sympathique esc ri
meur, qui prend pour pseudonyme « Six
te », une parade si douce, si moelleuse;
repfro)che 1 -ti’il, à la; corporation elles maî
tres d’escrime, d’avoir eu jadis dans son
sein 'des danseurs ? C’est mal reconnaître
leur dévouement. En tout cas, si la danse
a .été enseignée à cette époque simultané
ment/ avec (l’escrime, pour l’harmonie hi
politesse du geste; il faut, admettre qu’elle
n’a pas nui, ni même « déformé » la puis
sance, la belle virtuosité des grands maî
tres qui se sont succédés dans l’école
Française 1 depuis la Restauration • Et dont
française depuis la Restauration; et dont
les plus grands noms sont : Jean-Louis, La-
faugèjre, Qordeloifs, Mérignac, Kirchoffer,
etc., etc.
Gardons nous des conceptions extrêmes,
la, première est idéale, mais doit se recom
mander pour progresser; l’autre malheureu
sement trop facile par l’absence absolue
de travail, d’efforts esthétiques, est néga
tive.
Dans tous les sports, le public aime cl
veut nu. résultat tangible, sincère; Mais il
veut un résultat tangible, sincère 4 mais il
médiocre. Quant à nous, escrimeurs borde
lais, ce qui nous manque le plus c’est
l’accoutumance du public. Le jour où,
nous l’aurons acquise, nous pourrons
affronter, avec toutes chances de succès,
n’importe qu’elle compétition.
I Maître QUINTS
Le Tournoi d’Épée de la Pentecôte
Les journaux quotidiens ont donné le
compte rendu de ce brillant tournoi d’épée
qui consacra successivement la victoire de
Tequipc de Gascogne, d’une Salle de Mont
pellier et de l’international Cirotto.
Nous en tirerons, quant à nous,’ quelques
considérations.
Et d’abord, que même en escrime, toutes
les fois qu’on veut vraiment s’en donner
la peine et s’y prendre assez tôt, on peut
arriver a organiser de très beles rencontres:
le dimanche, pour le challenge de la Presse,
il y avait sept équipes engagées; le lundi,
pour l’epreuve individuelle, on comptait
une quarantaine de tireurs.
De ces trois journées la plus intéressante,
sans contre-dit, fût la première, entièrement
femplie pa.r le math Gascogne-Languedoc
que la Gascogne gagna, finalement, de jus
tesse, mais qu’elle faillit bien perdre par la
faute de ses dirigeants qui, de crainte de
froisser des susceptibilités imbéciles et dans
l’embarras de prendre une décision, trou
vèrent plus commode de profiter du désiste
ment spon tané de certains tireurs dont quel
ques-uns semblaient, à priori, plus qualifiés
que d’autres pour rester dans l’équipe ré
gionale, réduite au dernier moment. Ques
tion de chèvre et de chou mise à part, ces
match es de ville à ville, de région à région,
avec résultats officiels et revanches en pers
pective, constituent véritablement la forme
ia plus sportive et la plus adéquate de ce
genre de compétition. On les suit facilement
d’un bout à l’autre, sans fatigue, avec un
intérêt soutenu et grandissant au fur et à
mesure qu’on approche du résultat final.
Quand aux équipes constituées en vue- du
Challenge de Ta Presse, elles étaient trop
hétérogènes et trop icapfjîcieusement for
mées, la plupart sans rime ni raison, pour
présenter un égal intérêt. Mais elles pu
rent donner, dès la veille, un aperçu de ce
qui devait se produire le ilendemain, quand
les organisateurs du tournoi /commirent la
folie de faire -disputer le championnat in
dividuel en une poule unique de trente et
quelques tireurs, ce qui conduisit au chiffre'
formidable de quatre cent quatre. vingt-dix
assauts pour un temps très limité !
On devait aboutir inévitablement à ce
cafouillage, à cette pagaie, à ce marché de
Mériadec auxquels nous avons assisté sur
la fin de cettei lourde et confuse journée :
personne n’y comprenant plus grand chose»
ni juges, ni pointeurs, ni tireurs. Et le pu
blic lassé a pu sortir de là, avec l’impres
sion raffermie que, décidément, un sport
où tout le monde discute, tranche et com
mande n’est probablement pas un sport
encore bien au point Ce n’est pas sans rai
sons que nous réclamions, naguère, ici-
même, Tunification des règlements de l’es
crime et leur stricte application. Il n’est pas
admissible qu’au dessus d’un certain nom
bre de tireurs, on puisse se permettre de
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snobs évincés qui se monreront ,ainsi, et
d’eux-mêmes, aussi suffisants qu’insuffi
sants.
Il conviendra -également de rayer, à l’ave
nir, de toute la feuille de poule, les tireurs
-qui se retirent, de leur propre grè, au cours
de l’épreuve. Il serait fâcheux de voir des
tireurs bénéficier encore de six ou sept tou
ches consécutives, par suite, du retrait de
six ou sept concurrents auxquels on laisse
le bénéfice des premiers résultats obtenus,
sans ut|ilité aucune, pour e;ux, mais au
grand désavantage de leurs premiers adver
saires. Pour rebuter les tireurs conscien
cieux, il y aura toujours assez de lâches
petites combinaisons qui se dessinent vers
la fin de chaque poule -et qui sont, à la vé
rité, moins souvent faîtes, en faveur de
l’un qu’au détriment de l’autre- : tant il
est vrai que nul n’est prophète en son pays-
N. B. —- Pour les incrédules . — La façon
impitoyable et nullement académique, du
reste, dont nous avons entendu traiter l’en
semble d’un jury plein d’autorité par une
dame qui n’avait point l’air, de prima
abord, d’une marchande de quatre- saisons
et qui s’agitait -comme une jeune dame ro
maine de la décadence, parmi la foul-ei en
core menue des spectateurs du Tournoi des
Quinconces, prouve, à ri’en pas- douter, que
le public, ce bon et indispensable public,
commence, décidément à s’intéresser aux
cho-ses de l’escrime. Ce n’est pas à dire.qu’il
atteindra, là non plus, du premier coup, au
minimum de compétence nécessaire pour
porter un jugement -ou formuler une criti
que. Cette petite dame nous l’a bien prou
vé.
Voici les résultats techniques :
Match Gascogne-Languedoc (équipes -de 8
tireurs). ITéquipe de Gascogne (cap. Labatut),
victorieuse par 31 victoires à 3.
Challenge de la Presse (équipe de 3 tireurs) :
1. Montpellier; 2. Epée de Gascogne; 3. ex-
æquo, Mont-de-Marsan, Côte d’Argent, Béziers,
etc.
Individuel : 1. Ciro-tteau; 2. ex-æquo, Chas-
œau et Tnounens. Viennent ensuite d-a-ns les
12 premiers : Cousin, Labatut, Ollivier, Peri-
not, Lorient, Beaumaine, Atgier, Mothes, Ma
gne, -etc.
SIXTE.
ATHLÉTISME
Dans leur foulée
BOWLING
MAfCH INTERCLUBS ,
Le challenge annuel de la Fédération Bou-
liste de Bordeaux et du Sud-Ouest, qui a eu
lieu les 15 et 16 mai, vient -d’être encore enlevé
par le Bowling Club. En voici les résultats :
Challenge. — 1er prix ; équipe Verno’n,
Briault, Monéger. Tourneur (Bowling Club);
2e prix : équipe Grange, Bordes, Pignat, Dé
bat (Bowling Club) ; 3e prix : équipe Bouchet,
Guilleb-ot, Sauvage, Noyant (Boule Bastidien-
ne); 4e prix: équipe Rhorer, Lajoinie, Cabé,
Goze (champions Girondins).
Consolation. — 1. prix -ex-æquo : équipe Cor
nai!, Chetto, Marchino, Ardino (Union Spor
tive de Boules) et équipe Fa,ur, Monnier, Ber
trand, Rambert père (Bowling Club); 3e prix :
équipe Aliot, Roussel, Forsans, Brisson (Bow
ling Club); 4e prix: équipe jbarrieusisecq,
Daguet, Béziers (Village en Bois), jouant 3
contre 4.
Cette fête sportive, bien organisée, s’est ter
minée par un punch réunissant le soir, de la
façon la plus cordiale, les membres ,des so-'
ciétés fédérées. .
COURSE A PIED
Saint-Ândré-de-Cubzac-Bordeaux
(20 kilomètres)
L’annonce du 25e Saint-André-de-Cubzac-
Boraeaux, semble -avoir été favorablement a-c-
cue-me dans -les millieux sportif-s, -car à peine
les listes d’engagements sont elles ouvertes
qu’elles se couvrent de noms.
Parmi les premiers engagés- nous relevons
les noms de : Joséphin, vainqueur du- prix du
Premier Pas, Miss-onier, son rival malheureux,
qui veut en appeler -de s-a défaite, Rapin (de
Gabarnac), Fouché, -de Groevres, un belge dont
on dit grand bien et tout un team de jeunes re
présentants de l’U. AT B., les Sourrouille, Le
clerc, Prade-au, Robert, etc., -avec -comme chef
de file Gaston Viiiemiane, champion du club
et 3e de l’.an dernier.
Les prix s’annoncent également fort nom
breux et -de valeur.
Les engagements : 1 fr. 50 pour les. licenciés
de la F. S. A.„F.; 2 fr. 50, pour les indépen
dants, sont reçus -chez M. Dufraisse, 55, rue
au Paiais-Gallien ; café Mazarin, 4, avenue
Thi-ers et café Continental,*-392', boulevard du
Président-Wilson. *
©îrcuit Trémont
Dimanche prochain nous aurons le plaisir,
de voir s’aligner à nouveau les hommes de la
F. S. A. F. Ire et 2e catégories, ainsi que des
indépendants notables, dans l’épreuve du cir
cuit Trémont que va faire courir le Cerceau
Bordelais.
Cette épreuve, créée Tan dernier et qui com
porte 12 kilomètres, va servir à nous indiquer
dans quelle forme nous allons retrouver les
concurrents fameux qui ont cet hiver récolté
de si nombreux succès et quelle tenue auront
les hommes du Cerceau Bordelais et de l’Union
Athlétique Bordelaise contre les nouveaux ve
nus de l’PIirondelie Bordelaise et de l’Etoile
Sportive Bastidienne.
Plus de cinquante concurrents sont déjà ins-f
crits parmi lesquels nous retrouvons les vieux
rivaux Laborde, Viiiemiane, Guitàrd, Bonnet,
Cam-ousseigt, Rapin, Gaudin, etc..., et les jeu
nes Joséphin, Missonnier, Riveaud, Dupouy.
Goutelle, Poulmarch, Raymond, Teillol, Iguar-
ra, Fouchet et tout un lot décidé à mener la
vie dure à leurs aînés.
Rappelons que le départ aura lieu à 15 h. pré
cises, au café Continental, 392, boulevard du
Président-Wilson, et qüe le parcours se fera
par la route du Médoc jusqu’à la croix de
Chantilly, virage à gauche vers le Grand-
Louis, retour par les Pins Francs, la route
de Saint-Médard et le boulevard du Président-
Wilson jusqu’au petit chemin d’Eysines ou
aura lieu l’arrivée.
GRANDE SEMAINE SPORTIVE
DE BORDEAUX
Compagnie Française
MAISON DE TISSUS. — BORDEAUX-NANTES
A l’occasion de la grande semaine sportive,
l’Union des Syndicats d’initiative organise
deux excursions : Tune en automobile, qui
aura, lieu dans le Sauternais le i21 juin, T au
tre en bateau, à Blaye et Bourg, le 23 juin.
Le programme de ces deux excursions pa
raîtra ultérieurement.
GQNCOURS DE L’AUTOMOBILE
CLUB BORDELAIS
Nous rappelons que ces deux concours (élé
gance et souplesse) seront disputés les 21 et
25 juin prochain. Les engagements sont ou
verts dès maintenant au siège de TA. C. B.,
1, rue Franklin. Les engagements à droits sim
ples seront clos le 10 juin. Le règlement com
plet sera remis sur simple demande directe
ou par correspondance à TA. C. B.
MOTOGYGLE CLUB DE BORDEAUX
A l’occasion de la grande semaine sportive
de Bordeaux, cette société fera disputer le
25 juin, une coupe de régularité pour motocy-
cles, side-car et cycle-cars, sur le parcours
Bordeaux-Lacanau et retour. Les engagements
sont reçus dès maintenant chez M. Lot, 3,
me Matignon, à Bordeaux.
La discorde à Paris
Tout ne v-a pas pour le mieux dans les mi
lieux d’athlétisme parisiens. Un clan compre
nant les clubs les plus importants s’insurge
cnn ire les procédés -d’une société, -au titre
commercial, qui accorde à ses sociétaires' les
plus grands' avantages.
En province également, voyant les dépla
cements -continuels de ces -athlètes, on se de
mande à quels moments ces coureurs cons
tamment en ballade, peuvent travailler. Il se
pourrait d’ailleurs qu’avant -peu, l’Etranger
lui-même, demande des éclaircissements à ce
sujet. La question est sérieuse et pourrait de
venir encore plus inquiétante.
_ En effet, devant l’importance de plus en plus
grande prise par les sports en France, il ne
serait pas'étonnant que, devant l’exemple don
né, de grandes firmes commerciales sautent
sur cette -aubaine pour -changer leur genre de
pubTicité.
Les résultats sportifs intéressent les Fran
çais jusque dans les plus petits hameaux et
les noms des clubs, célèbres par leurs victoi
res répétées, intéressent les lecteurs plus que
les réclames de la 4e page.
Il faut, 'sans retard, interdire aux clubs de
prendre un titre pouvant servir de réclame
commerciale, s-ans cela Tamateurisme pur, dé
jà bien malade, finirait par sombrer.
Le Bessonneau 1921
Les finales disputées dimanche et lundi à
Rouen, ont eu un beau succès. Certes les
Grands Prix d’Honneur étaient loin -de grou
per les meilleurs athlètes français : boycottage
d’une part, difficultés financières de l’autre
n’étaient -pas pour aider les organisateurs qui,
en un sentiment de gratitude à l’égard du
créateur de ces journées voulurent, malgré et
contre -tous, maintenir cette -manifestation ath
létique.
Il faut cependant, si on veut voir le Besson
neau atteindre son but, y apporter des modi-
iicatîons techniques, telles que, meilleure con
ception pour la classification des débutants et
dates plus propices. Pas de performances sen
su «ion ne lies à signaler, la plupart étant infé
rieures à celles des précédents Bessonneau.
Aux 60 mètres, victoire très nette du pari
sien Meuniot en 7” 2/5.
B-esset (Centre), confirme ses jets précédents
et enlève le lancement du poids avec 10 m. 27;
Besset lance à gauche.
Jariaud (Pyrénées), triomphe au saut en
hauteur .avec 1 m. 68.
Le 300 mètres voit une victoire parisienne
avec Queutin, en 39’'’ 1/5; le 2e Pesle (Haute-
: graw? y:-' 'y
^ m v* ’ctT’ - '- h -
T:
- \ . : ' •■■■- , ■>'!;■ !><<>:•:- %A y ' AC V . !
Cliché « Sporting. »
RETOUR D’HMERÎQUE
Athlètes français, revenant du meeting de Pensylvanie
et joueuses américaines de tennis.
De gauche à droite : Dejvart, Féry, Goiylleux,
Mme M. Mallory et Mlle Signourney.
Normandie), dépose bien une réclamation- con
tre le vainqueur pour avoir été gêné au virage,
mais elle est refusée.
Pi-oix (Langued-oc), gagne la longueur avec
élan, avec 6 m. 23.
Tahary (Touraine), finit premier aux 1.000
mètres, en 2’ 51” lï5, mais il est bien talonné
par le jeune bordelais Sério, qui termine très
près. Pas cl-e nouvelles du Marseillais Baranca
qui s’annonçait grand favori.
Dans les Prix d’Honn-eur, Paris se taille la
grosse part.
Le favori Lorrain, victime -d’un claquage, se
fait enlever'la première place par Rouelle (Pa
ris), temps 11 4/5. Le stadiste Morance se clas
se excellent troisième.
Dumont (Paris), gagne le 400 mètres, en 54”
3/5, devant un autre Parisien Beudon et 1-e sta
diste Arnaudin qui fit une course très coura
geuse.
Bernard (toujours Paris), se montra le meil
leur sauteur de haies; Audinet (Paris) et Sem-
pe (Côte d’Argent) durent s’incliner devant la
maestria du vainqueur.
A la perche, performance moyenne du vain
queur Muzard (Bourgogne), avec 3 m. 20.
Le 800 mètres relais (4 x 200) voit une victoi
re assez nette de Paris, 1m. 37”, devant la Cô
te cT Argent.
L’excellent Rouennais Duquesne, gagne le
dimanche le 1.500 mètres en 4’ 19” et le lun
di le 3.000 mètres militaires, en 9 m. 20.
Paddock viendrait en Europe
et participerait en Angleterre aux champion
nats nationaux fixés au 1er et 2 juillet.
D'intéressant -détails sont donnés par les
ournaux d’Amérique sur les dernières perfor
mances de Paddock démolissant le même jour
ies records mondiaux amateurs des 100, 200
et 300 mètres et du 300 yards-. Ces performan
ces furent accomplies au -cours -d’une même
course, sur un hippodrome. La piste était en
ligne -droite, en terre -argileuse, très vite par
temps sac. Des chronemétreurs spéciaux
étaient placés aux 100 yards-, aux 100 mètres,
aux 200 mètres et aux 300 -yards. Il semble
donc que les nouveaux records intermédiaires
ne seront pas homologués.
Paddock a couvert ies premiers 100 yards à
une vitesse -moyenne de 9 un. 525 par seconde,
les premiers 100 mètres, à une vitesse moyen
ne de 9 m. 615; les seconds, à 9 m. 259 et les
troisièmes à une vitesse de 7 m. 936. Il aurait
donc couvert les derniers 8 m. 56 du premier
mû mètres, à une vitesse de 10 m. 07 par se
conde.
Il serait à désirer de voir ce remarquable
athlete s’exhiber également en France.
Dalières se distingue
en enlevant à Saint-Sébastien, devant Acébal,
de Bilbao, la grande épreuve disputée sur
20 kil. 800. Le biarrot, qui dispute à peu près
toutes les -courses pédestres Espagnoles 1 , cou
vrit la distance en 1 heure 13’ et recueillit à
son arrivée une grosse ovation.
tii rBuerson aussi
au cours du -prix Lecaron organisé, à la Faisan-
par „ Stade Français; il franchit en
longueur 7 m. 15. Au cours de la même réu
nion, Guilloux manqua d’un -rien le record du
saut en hauteur -avec élan, à 1 m. 89. (record
André 1 m. 885) ; Paoli lança le poids à 13 m. 5
et Duner enleva le 100 métrés en 11 s. 1/5 et
le 400 métrés en 52 secondes.
vie ^ T Waltis triomphe à Enghien battant
nettement PI. Mau champ de 200 mètres; Dran-
court, victime d’un légeû -coup de fouet termi
na cependant troisième. L’-épreuve obtînt un
l es kjrtu -succès et est la juste récompense
des elforts de la F. S. Al F. La rentrée de
de Nys dans le clan des professionnels, va ajou-
ves Un m ^ ere ^ nouveau à leurs futures épreu-
Manhes à Noisy
Il enlève F interclubs organisé par TU. S. Noi-
seenne; le « cipal » Huteau (C. A. 14-e), s-e cl-as
sa deuxieme, à 15 mètres du vainqueur; sa
course est à signaler, ica-r il triomphe d’excel
lents coureurs tels que Berthélot. Isola, Hono-
ne, leyssedou, Henry, etc. Pour ne pas ohan-
, ger la Generale triomphe par équipes battant
de loin le C. A. du 14e et T U. S. Noiseenne.
Le Métro à Asnières
s attribu-e la Coupe offerte par la Jurasienne
organisée par TU. S. d’Asnières; 70 partants.
Parcours 8 kilomètres. Beau-sire (Métro) enlève
la première place, en 32’, devant Marc Mar
tin (St-Maur), à 15 mètres et Wauters.
Au Molinari
A. G. Hill le remarquable champion britan
nique, vainqueur à Anvers du 800 mètres, -en
F 53” 2/5 et du 1.500 mètres en 4’ 1” 4/5, vient
de gagner l’épreuve du Mile, où il partait
scratch, dans l’excellent temps de 4’ 17” et le
Beige Brossard -enlève le 100 mètres, en 11”
2/5_ et le 200 mètres, en 22” 3/5, Djebelia est
troisième au 14 mil-es sur route.
G. PERPERE.
Challenge Saint-Marc et Barrés
Le Bordeaux Etudiants Club fera disputer le
dimanche 29 mai le beau challenge dû à la
générosité de MM. Saint-Marc et Barrés, qui
a obtenu toujours un grand succès. Les meil
leurs athlètes de Bordeaux se rencontreront
dans les épreuves suivantes : w 100 mètres, 400
mètres, 110 mètres haies 1.500 mètres, saut
en longueur avec élan, lanc'ement du disque.
Ce challenge se disputera sur le magnifique
terrain de Musard, à Bègles, mis généreuse
ment à la disposition du B. E. C., par le Club
Athlétique Béglais.
LA CAUDERANAISE
Résultats de l’entraînement du 16 mai :
50 mètres (minimes) : 1. Garcia; 2. Gasagne;
3. G. Mercier. — Longueur élan : 1. Garcia;
2. TI. Ruau; 3. Champs. — Hauteur élan : 1.
H. Ruau; 2. Borde; 3. Lalanné. — 60 mètres
(pupilles) : 1. Espaignet; 2. A. Mercier; 3. Bar-
botan. — 800 mètres: 1. A. Meunier; 2. Bar-
botan; 3. Blouin. — Longueur élan : 1. Barbo
tai! ; 2. Espaignet; 3. A. Mercier. — Hauteur
élan : 1. Espaignet; 2. A. Mercier; 3. Bord. —
100 mètres (juniors) : 1. Boyer; ?.. M. Meu
nier; 3. Lamouroux. — Longueur élan : 1.
Boyer; 2. M. Meunier; 3. Lamouroux jeune. —
Hauteur élan : 1. Boyer; 2. Lamouroux; 3.
Sauzeau.
Entraînement 22 mai, 10 heures, à Pcrinot.
A. S. P. \T. T.
Résultats des Grands Prix de la Société
100 mètres juniors : 1, Carrère; 2. Mabos; 3.
Paul Pons; 4. Lailsouze.
400 mètres juniors : 1. -Lacoste; 2. Mabos; 3.
Véziat.
Lancement du poid juniors : 1. Pons; 2. De-
lor; 3. Résines; 4. Soubie.
Saut en longueur juniors : 1. Lalsouze,
5 m. 12; 2. P. Pons, 5 m.; 3. Roger Pons; 4.
Delor.
100 mètres seniors : 1. Denamiel 11” 4/5; 2.
Massieu; 3. Prié; 4. Lahro.
400 mètres seniors : 1. Labro; 2. Denamiel;
3. Lajisquet; 4. Blanca.
1.000 mètres : 1. Delor; 2. Gonzalet; 3. Sep
tembre; 4. Vincent.
Lancement du poids seniors : 1." Gouty,
10 m. 33; 2. Bourdin; 3. Lajisquet; 4. Massieu.
Saut en longueur seniors : 1. Massieu,
6 m. 05-; 2. Prié; 3. Bourdin; 4. Lajisquet.
— Dimanche 22 mai, à 14 h. 30, terrain de
Périnot, à Caudéran-Lestonnat, entraînement
en vue du Challenge Grossard.
CERCLE ATHLETIQUE BORDELAIS
Les prix du comité (1 prix par deux par
tants), se -disputeront dimanche 22 mai, sur le
terrain de la société.
Au programme; 100, 400 et 1.000 mètres
plat; sauts en longueur et hauteur avec élan;
lancement du poids.
Rendez-vous, angle du- boulevard et de la
route de Pessac, à 8 heures précises.
SECTION BURDIGALIENNE
Dimanche 22 mai, à 9 heures du matin, au
Grand-Louis, entraînement pour tous les cou
reurs ne participant pas l’après-midi aux
épreuves de la réunion du Challenge du Mile.
.. — : r-
Dans les Patronages
CHAMPIONNATS D’ATHLETISME
L’U. R. P. S. O. fera disputer ses cham
pionnats d’athlétisme, au Vélodrome du Parc,
les dimanches 5 et 12 juin.
Le programme comprend 4 catégories :
Minimes de moins de 14 ans, au 1er jan-
*vier 1921.
Juniors de moins de 16 ans, au 1er janvier
1921.
Seniors de 16 ans et au-dessus, au 1er jan
vier 1921 et membres actifs du patronage.
Vétérans de plus de 21 ans, au 1er janvier
1921, et restés attachés au patronage, sans en
suivre régulièrement tout le règlement.
Les épreuves commenceront dans la mati
née du 5 juin, et comprendront les éliminatoi
res des courses :
Minimes : 60 mètres.
Juniors : 60 et. 400 mètres. '
Seniors et vétérans : 100, 400, 800, 1.500,
3.000 mètres, 110 mètres baies.
Il n’y aura pas d’épreuves dans l'après-midi.
Les finales des courses et les sauts seront
disputés dans la matinée et l’après-midi du
12 juin.
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tauromachie .
La corrida de Dax
du dimanche de Pâques
| entraînant, et dont nous' nous permettrons de
recommander le choix des morceaux à M. Poul-
velarie, avec plus d’addition encore de pase-
calles espagnols et la suppression bien com
plète des larmoyantes et éternelles vaises du
préhistorique répertoire bordelais.
Don SEVERO.
L’organisation des corridas à Dax a beau
coup d’analogie avec celle de Pamplona en
Espagne. ,
Dans les deux villes, les « funciones « sont
données par la municipalité ou par une com
mission des l'êtes qui agit ©ans but de lucre,
aesireuse seulement de faire bien. Les gains
quand ill y en a, sont destinés à' une œuvre
bénéfique. De bons éléments sont toujours
cherchés et offerts à l’aficion; et, quel que soit
le résultat du spectacle, la bonne volonté et
la parfaite bonne foi des organisateurs ne
sauraient être mises en doute.
Félicitons donc une fou de plus la commis
sion organisatrice et rendons particulièrement
hommage à son actif président M. Paul Puyo,
qui, cette fois encore, a été la cheville ouvrière
de l’œuvre exécutée.
Le ganadero portugais Paiha Blanco avait
envoyé pour la journée qui nous occupe six
toros d’excellente présentation, de belle taille,
très en chair, d’un poids variant entre 26 et 28
arrobas certainement, et, par conséquent, mieux
sous ce rapport que ce qu’exige le règlement
de Madrid.
Le type ne leur manquait pas non plus :
cinq étaient bien armés - le quatrième seul
fut « cornicorto » — et le lot produisit sur les
euadrifia, à leur première visite aux cor-
raies » de la plaza, un effet qui ne touchait
pas à l’enthousiasme et qui se traduisit —
selon certaines rumeurs — par plus d’âpreté
que de coutume dans des délibérations pour
la « propina ».
Mais, comme presque toujours, les 1-aiha
■furent mansos, quatre sur six tout au moins.
Mansos, mais puissants, avec un coup de
tête rude et une grande résistance de jambes.
Et cette puissance fit, comme partout, impres
sion sur J a grosse masse du public, qui ne se
rend pas assez compte qu’un loro nrave peut
charger avec la dernière énergie et une ab
solue volonté sans avoir la force suffisante de
renverser les cavaliers, tandis qu’au rnanso de
poids et très fort de jambes, un effort mé
diocre suffira pour faire rouler monture et ca
valier.
Le sixième Pallia, celui de plus de présence,
fit une « peiea » non exempte de quelque bra
voure, chargeant de loin, mais avec quelque
hésitation. Et le cinquième, celui de moins
de poids, fut un bicho brave et très noble, urs
jtrès bon toro de lidia, qui prit vite et bien ••
deux refilones et six varas, pour deux chutes
rudes et deux chevaux.
Saleri fl (mauve et noir) réédita Taprès-
midi du 8, a Bordeaux. .
Torero facile et connaissant tous les recours j
de son art, il toréa sans la moindre exposition
pour son costume et la doublure, et estoqua
ses bois adversaires avec tant de truquage et
de roublardise que, pour l’aficionado dispa
raît d’abord toute impression de danger, toute
émotion par suite, et finalement l’intérêt que
l’on aurait à le revoir .souvent.
Saleri il peut mieux faire. Cent fois. 11 tou
che des cachets qui permettent aux publics de
lui exiger moins de fioritures et plus de vé
rité. Et c’est un service à lui rendre à lui-mê
me que de l’y forcer, parce que forcément, peu
à peu, sans ‘ s’en rendre bien compte peut-
être, les spectateurs les moins avertis finiront
par avoir fa perception qu’il travaille sans ris
ques et cesseront alors vite de réclamer son
retour dans nos plazas.
Dimanche, il ne fit rien d’intéressant vrai
ment avec ia capa, et chercha uniquement Ta
dorne dans les quites.
Sa faena de muleta avec le premier cornu-
pète qui ne présentait pas de difficulté, fut
toute de la droite, mobiie et presque entière
ment « por la cara», c’est-à-dire sans obliger
le toro à passer sous le drap rouge. Un pincha-
zo et une demi estocade en avant, portés tous
deux avec plus que de la prudence, eurent
raison du quadrupède (3 m. 1/2).
Moins de volonté encore présida au trasteq
avec le troisième, et après une demi estocade
en travers portée avec frousse, le matador vou
lut descabeller. Les sifflets de ceux des Dac-
quois qui n’admettent jamais le descabeilo (on
se demande d’aile urs pourquoi?), firent croire
à Saleri 11 qu’on critiquait justement l’escamo
tage qu’il tentait; et il entra alors de nouveau,
mais plus mai encore que les fois précédentes,
pour un pinchazo, puis essaya cette fois le des-
cabello sans rien paraître entendre, réussit au
2e essai... et fut applaudi ! 1 (4 m.}.
Alors, persuadé qu’on ne lui en demandait
pas davantage, après avoir brindé à la direc
tion de ia nouvelle plaza de Bordeaux, le cin
quième toro qui fut remarquablement facile et
brave, il se borna à toréer élégamment mais
d’assez loin, cherchant les suertes qui ne pro
curent aucun danger et qui portent sur* les
publics peu exigeants; il sut ménager ses
effets, domina toujours avec la plus grande fa
cilité l’adversaire, et, très adroitement es-
quiva la corne et logea une estocade entière,
un peu horizontale, et descabella à pulso au
premier essai (4 m.).
Il y eut débordement d’enthousiasme popu
laire et le diestro qui devait «toréer le lende
main à Arles, quitta la plaza sous une grosse
ovation et devant certainement se promettre
de ne pas plus se forcer une aube lois, puis-
qu’à si bon compte on peut gagner en France
pesetas et bravos.
Il avait cloué à ce même toro et au premier,
7 paires de banderilles très applaudies. La
première de toutes notamment, dans un ter
rain risqué et avec la chargé un peu intempes
tive du toro, donna la preuve des facultés fo
reras du diestro qui améliora admirablement
son'terrain et réussit à piquer les bois, là qù
un autre eût fait une fausse sortie.
De même au 5e, une paire de pocler à pn-
der fut très bonne; et la suivante avec les ter
rains changés et l’autre encore en changeant!
le voyage étaient d’un banderillero sûr, facile'
et dominant indistinctement toutes les suertes.
Angelete (mauve et or) était malade, sans
forces, pas remis du tout du mal qui le retint
éloigné des toros plusieurs mois au ■ Mexique
dont il vient de débarquer.
Sans la pénurie absolue de matadors ce jour-
là, le diestro n’eut pas toréé. On se doit de lui
tenir compte de l’effort qu’il fit et de la volon
té mise à toréer cette corrida sérieuse de Pa
iha dont il eut, par ' surcroît de malchance,
la plus mauvaise moitié à sa charge.
Avec le second, le plus rnanso du lot, et
qui ne pensa qu’à se réfugier au callejon, il
fut bref. On ne pouvait lui demander plus,
et dès le bicilio ■ cadré, il entra pour une es
tocade entière, un peu horizontale, mais aùec
la volonté d’en finir vite et faisant tout pour
cela (4 m.).
Plus bref encore avec le 4e, mobile et aidé
pendant son trasteo, il coucha l’encorné d’une
estocade un peu sur le côté, sans se décider
cette fois à passer la corne (3 m.).
Enfin, au dernier, qui arriva à l’écarlate très
fort de jambes encore, le diestro de Caceres
servit quelques muletazos indispensables, de
loin, laissa faire aussi beaucoup la cuadiTila, ’
efe mit d’abord une' ration d’acier un [peu par
côté, en évitant adroitement la corne, et revint
à la charge pour une demi estocade haute qui
eut résulté entière si le toro eut fait pour l’hom
me l’effort que celui-ci escomptait, sans inten
tion cette fois non plus, de passer la, corne
dangereuse. Un descabeilo acheva le labeur
d’Angelete qui avait brindé lui aussi ce toro
à Mi Lataste,'de Bordeaux (6 m.).
Des picadors : Zaragoza et ensuite Veneno
ehico, pour leur bonne volonté.
Dans la brega et avec les banderilles : Po-
sadero, et le sobres aliente Iguino qui avait ac
cepté la tâche plutôt ingrate de « pareqr » les
trois toros d’Angelete par le côté gauche, les
trois hommes de la cuadrilla étant droitiers.
Très bien et très sûr avec la puntilla, l’ex-
banderillero Africano, en civil.
La Présidence parfaitement opportune dans
ies changements de tercio; mais les clarines
trop lentes à sonner dès Tordre donné. Ser
vices, bons. Et orchestre à féliciter, sonore,
La course landaise du Bouscat
Dimanche dernier, la direction de la plaza
de toros du Bouscat offrait la première course
landaise de .la saison, avec le troupeau La*
doués et la cuadrilla Cantegrit-Couralet.
Le public assez nombreux, qui s’était rendu
aux arènes, se retira plutôt déçu, car, en toute
sincérité, le spectacle manqua totalement de
brio.
Couralet se retira à l’infirmerie après deux
feintes quelconques. Lalanne, Oscar et Des-
pouys firent peu; et ce peu arraché à leur
nonchalance par des réprimandes sévères, ne
mérite pas le moindre éloge. Fort 'heureuse
ment, Cantegrit sauva la situation par un tra
vail soutenu, méritoire, digne dteloges, que
les spectateurs récompensèrent par de justes
applaudissements.
Espérons que la deuxième course landaise
fera oublier la première et donnera \satisfac-
tion à tous.
J. A.
FOOTBALL RUGBY
Université de Bordeaux bat
Université de Paris
par 16 points à O
Dimanche dernier, par une chaude journée
et devant un public peu nombreux, mais
bruyant, s’est -disputée la finale du champion
nat de France inter-universités, entre Paris et
Bordeaux. Les escholiers bordelais en sont sor
tis vainqueurs par 16 points (4 essais : Delage,
Peyre, Marronnaud, N achat, 2 buts, Pommez),
à zéro.
Comme il fallait s’y attendre à pareille épo
que, le manque d’entraînement et la tempéra
ture plus favorable à une séance de natation
qu’à un match de football, nuisit à la beauté
du jeu, qui fut souvent confus, rare en belles
phases, mais toujours ardemment disputé par
deux équipes également désireuses de triom
pher.
Bordeaux donne le coup d’envoi à 15 h. 30.
Pendant le premier quart d’heure les équipes
se tâtent et font jeu égal. Reichel et Bellan
mènent une dangereuse attaque bien arrêtée
par les arrières bordelais. Le jeu se porte aux
nu .res parisiens où, sur üne touche Pom
mez s’échappe et sur le point d’être plaqué
passe à Delage qui marque en moyenne po
sition. Le but est manqué de peu. A la reprise
Paris s’installe dans les 30 mètres de Bordeaux;
Garnier trompe son adversaire direct, mais ar
rivé sur barrière, hésite et passé dans le vide.
Gonzales reporte le jeu aux 50. Une mêlée fa
vorable et N achat- fonce crocheté et plaqué pas-,
se à Peyre qui reprend aux pieds et marque
entre 'les poteaux. Pommez transforme. Peu
après la mi-temps est sifflée au milieu du ter
rain.
.rx. la reprise, Bordeaux domine dans toutes
ses lignes. Piedallu touché quitte le terrain; le
jeu s’anime; les avants se marquent étroite
ment. Deux belles échappées de Gonzales
échouent par trop de personnalité. Enfin, sur
ouverture aux trois-quarts, Nachaït fonce dans
le paquet d’avants, passe à Marronneaud qui
va à l’essai, transformé par Pommez. Reichel,
Plailly se multiplient, mais ne peuvent em
poter Mâchât d’ajouter 3 points de plus au
tableau, dans une belle action personnelle. Le
but est râté de pustesse. La fin est -sifflée peu
après par M. Bonio, dont l’arbitrage large et
compétent fut apprécié de tous.
on résumé partie un peu décousue, mais
jouée avec vigueur, un peu trop parfois. Nette
supériorité des étudiants bordelais dans toutes
les lignes, surtout en trois-quarts, qui firent
preuve de plus de vitesse et de plus de perçant
que la quadrette d’en face. Les meilleurs fu
rent, à Paris : Bellan, Plailly, Garnier et sur
tout Reichel. A Bordeaux, N-achat, très en for
me, domina le lot; après lui Pommez, Delage
et Gonzalès me parurent les meilleurs. Les*deux
arrières furent honnêtes, sans plus.
♦
L’Assemblée Générale du B.E.C.
Sous la présidence de M. le doyen Sigalas
s’est tenue vendredi, à l’Athénée municipal,
l’assemblée générale annuelle du Bordeaux
Etudiants Club. Les rapporteurs des diverses
commissions prirent d’abord la parole,
Ferran signala les excellents résultats obte
nus en natation par le B. E. C., rappela que
Ferran avait battu le record de la Côte d’Ar
gent, ce qui provoqua d’enthousiastes ova
tions qui s’adressaient plus au nageur qu’au
rapporteur.
M. Bénétrix traita de l’athlétisme avec sa
compétence habituelle; il tint à souligner que
la Société universitaire possédait des éléments
de grande valeur, qu’il suffisait d’un peu de
bonne volonté et il termina ainsi ; « Le B. E.
C. est une œuvre d’amour et l’amour se tra
duit non par des paroles mais par des actes. »
Il fit voter enfin des félicitations au camarade
Pichat, de l’Ecole Navale, au dévouement in
lassable. Rodherol voulut sans doute essayer
de montrer qu’il était aussi bon journaliste
que bon orateur. Il y réussit. Il résulte de son
discours, fort bien rédigé, que la saison d’as
sociation fut fertile en résultats. Admission de
deux représentants de la Société-à la Ligue
du Sud-Ouest, victoire sur la Sectron Burdiga-
lienne, impossibilité pour Ile B. A. C, de bat
tre le B. E. C., etc... L’exposé de Rocherol ré
colta plusieurs salves d’applaudissements’.
Le docteur Aumont, un des piliers du Bor- :
deaux Etudiants, lut quelques pages pleines de
bon sens, écrites d’une plume vigoureuse qui ;
produisirent une forte impression. Il parla de ;
l’avenir brillant qui attend son équipe, criti- :
qua la commission de rugby dont il est mem-- .
bre, dit quelques paroles très sensées sur la
« contrefaçon universitaire », pria ironiquement
les dirigeants de ne pas reporter les cham
pionnats interuniversitaires au 14 juillet... Il
traita en terminant de la Coupe Tabar Robert.
Après que Marroneau eut fait parler... spiri
tuellement les chiffres, Mothe, retour de Pra
gue, ancien président de TA. G. des Etudiants,
président du B. E. C., président de TU. W. des
Etudiants de France, étudiant en médecine,
s’occupa de l’exposé moral. Evocation du B.
E. C. d’avant - guerre, mention du fait, qui en
dit long sur les progrès du sport, -que la
subvention jde l’Université étant passée de
20 fr. à 2.000 fr., remerciements au doyen Si-
galas, à TA. G. des Etudiants qui collabore
étroitement avec la B. E. C., louange à Pom
mez, œuvre du commissariat général des
sports, création des commissions d’Académie,
Parc des Sports, ébauche d’un programme d’a
venir (terrains, équipes), mafches équipe de
Glascow telles furent les diverses et nombreu
ses questions que Mothe traita d’une voix pre
nante, avec sa facilité et sa documentation
coutumières. Il fut très justement acclamé.
On réélut ensuite l’ancien bureau ■ puis on
choisit les représentants des membres actifs
au Comité.
M. le dbyen Sigalas prononça une brève
mais substantielle allocution, souligna l’effort
réalisé par l’Etat, l’Université et la ville de
Bordeaux en faveur de la Société sportive, fit
voter des remerciements au maire et au Con
seil municipal, adressa en terminant un hom
mage ému et très applaudi au professeur Gen-
tez. un ami de la première heure du B. E. C.
En résumé, excellente soirée que me résu
mait ainsi un assistant bordelais d’une autre
Société : « Je ne regrette pas ma soirée; je me
suis rendu compte que de plus en plus iil fau
dra, dans l’avenir, compter avec le Bordeaux
Etudiants Club. »
Edmond LETRIBUN.
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ESCRIME
A propos de Quarte et de Sixte
Deux bons camarades, deux amis ; l’un
maître, T autre amateur distingué, échan
gent dans les colonnes de « l’Atlète »
leurs idées, leurs concejptions sur l’art d-s
armes. Le premier détend, préconise, en
saigne l’escrime classique. Lé second, pré
féré (quoique ne la pratiquant), celle
que je qualifierai de réaliste. Ur comme
en toutes choses, il exisie un moyen terme,
je vais, sous le nom de maître Quinte, m,’in
tercaler et essayer d’être le trait d’union;
car, tous deux ont d*excellentes, mais ex
clusives raisons.
Maître Quarte a le devoir professionnel
d’exiger, de conseiller l’application de la
grande correction dans les leçons, dans ie
travail journalier, de telle -façon que l’ama
teur possède dans son jeu, au cours d’un
championnat, d’un match un «style» d’es
crime; qui, pour être original, pratique,
efficace, doit; être toujours, pour le moins
correct et discipliné, si son tempérament,
facteur très important, l’empêche, d’y met
tre la grâce et l’harmonie du geste.
Il m’est donc facile de m’associer à co
tre ami « Sixte » pour soutenir avec lui.
que cela ne doit pas empêcher de toujours
rechercher avec volonté et toute l’énergie
possible le but essentiel : vaincre.
A l’appui de ma thèse, sans parler de
Gaudin et autres escrimeurs parisiens; je
ne citerai que des Bordelais : Labatut, La-
beau, Mothe, Mionier, Magne, Sixte lui-mê
me, et bien d’autres encore, qui réalisent,
à l’occasion, la combativité* l’accrochage,
sans que cela nuise à la beauté des armes.
Je passe sous silence les anciennes
conventions réduites au strict minimum,
qui reposent surtout sur la bonne foi des
tireurs et l’autorité du jury.
Mais pourquoi, le sympathique esc ri
meur, qui prend pour pseudonyme « Six
te », une parade si douce, si moelleuse;
repfro)che 1 -ti’il, à la; corporation elles maî
tres d’escrime, d’avoir eu jadis dans son
sein 'des danseurs ? C’est mal reconnaître
leur dévouement. En tout cas, si la danse
a .été enseignée à cette époque simultané
ment/ avec (l’escrime, pour l’harmonie hi
politesse du geste; il faut, admettre qu’elle
n’a pas nui, ni même « déformé » la puis
sance, la belle virtuosité des grands maî
tres qui se sont succédés dans l’école
Française 1 depuis la Restauration • Et dont
française depuis la Restauration; et dont
les plus grands noms sont : Jean-Louis, La-
faugèjre, Qordeloifs, Mérignac, Kirchoffer,
etc., etc.
Gardons nous des conceptions extrêmes,
la, première est idéale, mais doit se recom
mander pour progresser; l’autre malheureu
sement trop facile par l’absence absolue
de travail, d’efforts esthétiques, est néga
tive.
Dans tous les sports, le public aime cl
veut nu. résultat tangible, sincère; Mais il
veut un résultat tangible, sincère 4 mais il
médiocre. Quant à nous, escrimeurs borde
lais, ce qui nous manque le plus c’est
l’accoutumance du public. Le jour où,
nous l’aurons acquise, nous pourrons
affronter, avec toutes chances de succès,
n’importe qu’elle compétition.
I Maître QUINTS
Le Tournoi d’Épée de la Pentecôte
Les journaux quotidiens ont donné le
compte rendu de ce brillant tournoi d’épée
qui consacra successivement la victoire de
Tequipc de Gascogne, d’une Salle de Mont
pellier et de l’international Cirotto.
Nous en tirerons, quant à nous,’ quelques
considérations.
Et d’abord, que même en escrime, toutes
les fois qu’on veut vraiment s’en donner
la peine et s’y prendre assez tôt, on peut
arriver a organiser de très beles rencontres:
le dimanche, pour le challenge de la Presse,
il y avait sept équipes engagées; le lundi,
pour l’epreuve individuelle, on comptait
une quarantaine de tireurs.
De ces trois journées la plus intéressante,
sans contre-dit, fût la première, entièrement
femplie pa.r le math Gascogne-Languedoc
que la Gascogne gagna, finalement, de jus
tesse, mais qu’elle faillit bien perdre par la
faute de ses dirigeants qui, de crainte de
froisser des susceptibilités imbéciles et dans
l’embarras de prendre une décision, trou
vèrent plus commode de profiter du désiste
ment spon tané de certains tireurs dont quel
ques-uns semblaient, à priori, plus qualifiés
que d’autres pour rester dans l’équipe ré
gionale, réduite au dernier moment. Ques
tion de chèvre et de chou mise à part, ces
match es de ville à ville, de région à région,
avec résultats officiels et revanches en pers
pective, constituent véritablement la forme
ia plus sportive et la plus adéquate de ce
genre de compétition. On les suit facilement
d’un bout à l’autre, sans fatigue, avec un
intérêt soutenu et grandissant au fur et à
mesure qu’on approche du résultat final.
Quand aux équipes constituées en vue- du
Challenge de Ta Presse, elles étaient trop
hétérogènes et trop icapfjîcieusement for
mées, la plupart sans rime ni raison, pour
présenter un égal intérêt. Mais elles pu
rent donner, dès la veille, un aperçu de ce
qui devait se produire le ilendemain, quand
les organisateurs du tournoi /commirent la
folie de faire -disputer le championnat in
dividuel en une poule unique de trente et
quelques tireurs, ce qui conduisit au chiffre'
formidable de quatre cent quatre. vingt-dix
assauts pour un temps très limité !
On devait aboutir inévitablement à ce
cafouillage, à cette pagaie, à ce marché de
Mériadec auxquels nous avons assisté sur
la fin de cettei lourde et confuse journée :
personne n’y comprenant plus grand chose»
ni juges, ni pointeurs, ni tireurs. Et le pu
blic lassé a pu sortir de là, avec l’impres
sion raffermie que, décidément, un sport
où tout le monde discute, tranche et com
mande n’est probablement pas un sport
encore bien au point Ce n’est pas sans rai
sons que nous réclamions, naguère, ici-
même, Tunification des règlements de l’es
crime et leur stricte application. Il n’est pas
admissible qu’au dessus d’un certain nom
bre de tireurs, on puisse se permettre de
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supprimer délibérément les épreuves éli
minatoires, {pre(SGïri)1jes, de tjouitje rigueur,
quitte.' à perdre la cotisation de quelques
snobs évincés qui se monreront ,ainsi, et
d’eux-mêmes, aussi suffisants qu’insuffi
sants.
Il conviendra -également de rayer, à l’ave
nir, de toute la feuille de poule, les tireurs
-qui se retirent, de leur propre grè, au cours
de l’épreuve. Il serait fâcheux de voir des
tireurs bénéficier encore de six ou sept tou
ches consécutives, par suite, du retrait de
six ou sept concurrents auxquels on laisse
le bénéfice des premiers résultats obtenus,
sans ut|ilité aucune, pour e;ux, mais au
grand désavantage de leurs premiers adver
saires. Pour rebuter les tireurs conscien
cieux, il y aura toujours assez de lâches
petites combinaisons qui se dessinent vers
la fin de chaque poule -et qui sont, à la vé
rité, moins souvent faîtes, en faveur de
l’un qu’au détriment de l’autre- : tant il
est vrai que nul n’est prophète en son pays-
N. B. —- Pour les incrédules . — La façon
impitoyable et nullement académique, du
reste, dont nous avons entendu traiter l’en
semble d’un jury plein d’autorité par une
dame qui n’avait point l’air, de prima
abord, d’une marchande de quatre- saisons
et qui s’agitait -comme une jeune dame ro
maine de la décadence, parmi la foul-ei en
core menue des spectateurs du Tournoi des
Quinconces, prouve, à ri’en pas- douter, que
le public, ce bon et indispensable public,
commence, décidément à s’intéresser aux
cho-ses de l’escrime. Ce n’est pas à dire.qu’il
atteindra, là non plus, du premier coup, au
minimum de compétence nécessaire pour
porter un jugement -ou formuler une criti
que. Cette petite dame nous l’a bien prou
vé.
Voici les résultats techniques :
Match Gascogne-Languedoc (équipes -de 8
tireurs). ITéquipe de Gascogne (cap. Labatut),
victorieuse par 31 victoires à 3.
Challenge de la Presse (équipe de 3 tireurs) :
1. Montpellier; 2. Epée de Gascogne; 3. ex-
æquo, Mont-de-Marsan, Côte d’Argent, Béziers,
etc.
Individuel : 1. Ciro-tteau; 2. ex-æquo, Chas-
œau et Tnounens. Viennent ensuite d-a-ns les
12 premiers : Cousin, Labatut, Ollivier, Peri-
not, Lorient, Beaumaine, Atgier, Mothes, Ma
gne, -etc.
SIXTE.
ATHLÉTISME
Dans leur foulée
BOWLING
MAfCH INTERCLUBS ,
Le challenge annuel de la Fédération Bou-
liste de Bordeaux et du Sud-Ouest, qui a eu
lieu les 15 et 16 mai, vient -d’être encore enlevé
par le Bowling Club. En voici les résultats :
Challenge. — 1er prix ; équipe Verno’n,
Briault, Monéger. Tourneur (Bowling Club);
2e prix : équipe Grange, Bordes, Pignat, Dé
bat (Bowling Club) ; 3e prix : équipe Bouchet,
Guilleb-ot, Sauvage, Noyant (Boule Bastidien-
ne); 4e prix: équipe Rhorer, Lajoinie, Cabé,
Goze (champions Girondins).
Consolation. — 1. prix -ex-æquo : équipe Cor
nai!, Chetto, Marchino, Ardino (Union Spor
tive de Boules) et équipe Fa,ur, Monnier, Ber
trand, Rambert père (Bowling Club); 3e prix :
équipe Aliot, Roussel, Forsans, Brisson (Bow
ling Club); 4e prix: équipe jbarrieusisecq,
Daguet, Béziers (Village en Bois), jouant 3
contre 4.
Cette fête sportive, bien organisée, s’est ter
minée par un punch réunissant le soir, de la
façon la plus cordiale, les membres ,des so-'
ciétés fédérées. .
COURSE A PIED
Saint-Ândré-de-Cubzac-Bordeaux
(20 kilomètres)
L’annonce du 25e Saint-André-de-Cubzac-
Boraeaux, semble -avoir été favorablement a-c-
cue-me dans -les millieux sportif-s, -car à peine
les listes d’engagements sont elles ouvertes
qu’elles se couvrent de noms.
Parmi les premiers engagés- nous relevons
les noms de : Joséphin, vainqueur du- prix du
Premier Pas, Miss-onier, son rival malheureux,
qui veut en appeler -de s-a défaite, Rapin (de
Gabarnac), Fouché, -de Groevres, un belge dont
on dit grand bien et tout un team de jeunes re
présentants de l’U. AT B., les Sourrouille, Le
clerc, Prade-au, Robert, etc., -avec -comme chef
de file Gaston Viiiemiane, champion du club
et 3e de l’.an dernier.
Les prix s’annoncent également fort nom
breux et -de valeur.
Les engagements : 1 fr. 50 pour les. licenciés
de la F. S. A.„F.; 2 fr. 50, pour les indépen
dants, sont reçus -chez M. Dufraisse, 55, rue
au Paiais-Gallien ; café Mazarin, 4, avenue
Thi-ers et café Continental,*-392', boulevard du
Président-Wilson. *
©îrcuit Trémont
Dimanche prochain nous aurons le plaisir,
de voir s’aligner à nouveau les hommes de la
F. S. A. F. Ire et 2e catégories, ainsi que des
indépendants notables, dans l’épreuve du cir
cuit Trémont que va faire courir le Cerceau
Bordelais.
Cette épreuve, créée Tan dernier et qui com
porte 12 kilomètres, va servir à nous indiquer
dans quelle forme nous allons retrouver les
concurrents fameux qui ont cet hiver récolté
de si nombreux succès et quelle tenue auront
les hommes du Cerceau Bordelais et de l’Union
Athlétique Bordelaise contre les nouveaux ve
nus de l’PIirondelie Bordelaise et de l’Etoile
Sportive Bastidienne.
Plus de cinquante concurrents sont déjà ins-f
crits parmi lesquels nous retrouvons les vieux
rivaux Laborde, Viiiemiane, Guitàrd, Bonnet,
Cam-ousseigt, Rapin, Gaudin, etc..., et les jeu
nes Joséphin, Missonnier, Riveaud, Dupouy.
Goutelle, Poulmarch, Raymond, Teillol, Iguar-
ra, Fouchet et tout un lot décidé à mener la
vie dure à leurs aînés.
Rappelons que le départ aura lieu à 15 h. pré
cises, au café Continental, 392, boulevard du
Président-Wilson, et qüe le parcours se fera
par la route du Médoc jusqu’à la croix de
Chantilly, virage à gauche vers le Grand-
Louis, retour par les Pins Francs, la route
de Saint-Médard et le boulevard du Président-
Wilson jusqu’au petit chemin d’Eysines ou
aura lieu l’arrivée.
GRANDE SEMAINE SPORTIVE
DE BORDEAUX
Compagnie Française
MAISON DE TISSUS. — BORDEAUX-NANTES
A l’occasion de la grande semaine sportive,
l’Union des Syndicats d’initiative organise
deux excursions : Tune en automobile, qui
aura, lieu dans le Sauternais le i21 juin, T au
tre en bateau, à Blaye et Bourg, le 23 juin.
Le programme de ces deux excursions pa
raîtra ultérieurement.
GQNCOURS DE L’AUTOMOBILE
CLUB BORDELAIS
Nous rappelons que ces deux concours (élé
gance et souplesse) seront disputés les 21 et
25 juin prochain. Les engagements sont ou
verts dès maintenant au siège de TA. C. B.,
1, rue Franklin. Les engagements à droits sim
ples seront clos le 10 juin. Le règlement com
plet sera remis sur simple demande directe
ou par correspondance à TA. C. B.
MOTOGYGLE CLUB DE BORDEAUX
A l’occasion de la grande semaine sportive
de Bordeaux, cette société fera disputer le
25 juin, une coupe de régularité pour motocy-
cles, side-car et cycle-cars, sur le parcours
Bordeaux-Lacanau et retour. Les engagements
sont reçus dès maintenant chez M. Lot, 3,
me Matignon, à Bordeaux.
La discorde à Paris
Tout ne v-a pas pour le mieux dans les mi
lieux d’athlétisme parisiens. Un clan compre
nant les clubs les plus importants s’insurge
cnn ire les procédés -d’une société, -au titre
commercial, qui accorde à ses sociétaires' les
plus grands' avantages.
En province également, voyant les dépla
cements -continuels de ces -athlètes, on se de
mande à quels moments ces coureurs cons
tamment en ballade, peuvent travailler. Il se
pourrait d’ailleurs qu’avant -peu, l’Etranger
lui-même, demande des éclaircissements à ce
sujet. La question est sérieuse et pourrait de
venir encore plus inquiétante.
_ En effet, devant l’importance de plus en plus
grande prise par les sports en France, il ne
serait pas'étonnant que, devant l’exemple don
né, de grandes firmes commerciales sautent
sur cette -aubaine pour -changer leur genre de
pubTicité.
Les résultats sportifs intéressent les Fran
çais jusque dans les plus petits hameaux et
les noms des clubs, célèbres par leurs victoi
res répétées, intéressent les lecteurs plus que
les réclames de la 4e page.
Il faut, 'sans retard, interdire aux clubs de
prendre un titre pouvant servir de réclame
commerciale, s-ans cela Tamateurisme pur, dé
jà bien malade, finirait par sombrer.
Le Bessonneau 1921
Les finales disputées dimanche et lundi à
Rouen, ont eu un beau succès. Certes les
Grands Prix d’Honneur étaient loin -de grou
per les meilleurs athlètes français : boycottage
d’une part, difficultés financières de l’autre
n’étaient -pas pour aider les organisateurs qui,
en un sentiment de gratitude à l’égard du
créateur de ces journées voulurent, malgré et
contre -tous, maintenir cette -manifestation ath
létique.
Il faut cependant, si on veut voir le Besson
neau atteindre son but, y apporter des modi-
iicatîons techniques, telles que, meilleure con
ception pour la classification des débutants et
dates plus propices. Pas de performances sen
su «ion ne lies à signaler, la plupart étant infé
rieures à celles des précédents Bessonneau.
Aux 60 mètres, victoire très nette du pari
sien Meuniot en 7” 2/5.
B-esset (Centre), confirme ses jets précédents
et enlève le lancement du poids avec 10 m. 27;
Besset lance à gauche.
Jariaud (Pyrénées), triomphe au saut en
hauteur .avec 1 m. 68.
Le 300 mètres voit une victoire parisienne
avec Queutin, en 39’'’ 1/5; le 2e Pesle (Haute-
: graw? y:-' 'y
^ m v* ’ctT’ - '- h -
T:
- \ . : ' •■■■- , ■>'!;■ !><<>:•:- %A y ' AC V . !
Cliché « Sporting. »
RETOUR D’HMERÎQUE
Athlètes français, revenant du meeting de Pensylvanie
et joueuses américaines de tennis.
De gauche à droite : Dejvart, Féry, Goiylleux,
Mme M. Mallory et Mlle Signourney.
Normandie), dépose bien une réclamation- con
tre le vainqueur pour avoir été gêné au virage,
mais elle est refusée.
Pi-oix (Langued-oc), gagne la longueur avec
élan, avec 6 m. 23.
Tahary (Touraine), finit premier aux 1.000
mètres, en 2’ 51” lï5, mais il est bien talonné
par le jeune bordelais Sério, qui termine très
près. Pas cl-e nouvelles du Marseillais Baranca
qui s’annonçait grand favori.
Dans les Prix d’Honn-eur, Paris se taille la
grosse part.
Le favori Lorrain, victime -d’un claquage, se
fait enlever'la première place par Rouelle (Pa
ris), temps 11 4/5. Le stadiste Morance se clas
se excellent troisième.
Dumont (Paris), gagne le 400 mètres, en 54”
3/5, devant un autre Parisien Beudon et 1-e sta
diste Arnaudin qui fit une course très coura
geuse.
Bernard (toujours Paris), se montra le meil
leur sauteur de haies; Audinet (Paris) et Sem-
pe (Côte d’Argent) durent s’incliner devant la
maestria du vainqueur.
A la perche, performance moyenne du vain
queur Muzard (Bourgogne), avec 3 m. 20.
Le 800 mètres relais (4 x 200) voit une victoi
re assez nette de Paris, 1m. 37”, devant la Cô
te cT Argent.
L’excellent Rouennais Duquesne, gagne le
dimanche le 1.500 mètres en 4’ 19” et le lun
di le 3.000 mètres militaires, en 9 m. 20.
Paddock viendrait en Europe
et participerait en Angleterre aux champion
nats nationaux fixés au 1er et 2 juillet.
D'intéressant -détails sont donnés par les
ournaux d’Amérique sur les dernières perfor
mances de Paddock démolissant le même jour
ies records mondiaux amateurs des 100, 200
et 300 mètres et du 300 yards-. Ces performan
ces furent accomplies au -cours -d’une même
course, sur un hippodrome. La piste était en
ligne -droite, en terre -argileuse, très vite par
temps sac. Des chronemétreurs spéciaux
étaient placés aux 100 yards-, aux 100 mètres,
aux 200 mètres et aux 300 -yards. Il semble
donc que les nouveaux records intermédiaires
ne seront pas homologués.
Paddock a couvert ies premiers 100 yards à
une vitesse -moyenne de 9 un. 525 par seconde,
les premiers 100 mètres, à une vitesse moyen
ne de 9 m. 615; les seconds, à 9 m. 259 et les
troisièmes à une vitesse de 7 m. 936. Il aurait
donc couvert les derniers 8 m. 56 du premier
mû mètres, à une vitesse de 10 m. 07 par se
conde.
Il serait à désirer de voir ce remarquable
athlete s’exhiber également en France.
Dalières se distingue
en enlevant à Saint-Sébastien, devant Acébal,
de Bilbao, la grande épreuve disputée sur
20 kil. 800. Le biarrot, qui dispute à peu près
toutes les -courses pédestres Espagnoles 1 , cou
vrit la distance en 1 heure 13’ et recueillit à
son arrivée une grosse ovation.
tii rBuerson aussi
au cours du -prix Lecaron organisé, à la Faisan-
par „ Stade Français; il franchit en
longueur 7 m. 15. Au cours de la même réu
nion, Guilloux manqua d’un -rien le record du
saut en hauteur -avec élan, à 1 m. 89. (record
André 1 m. 885) ; Paoli lança le poids à 13 m. 5
et Duner enleva le 100 métrés en 11 s. 1/5 et
le 400 métrés en 52 secondes.
vie ^ T Waltis triomphe à Enghien battant
nettement PI. Mau champ de 200 mètres; Dran-
court, victime d’un légeû -coup de fouet termi
na cependant troisième. L’-épreuve obtînt un
l es kjrtu -succès et est la juste récompense
des elforts de la F. S. Al F. La rentrée de
de Nys dans le clan des professionnels, va ajou-
ves Un m ^ ere ^ nouveau à leurs futures épreu-
Manhes à Noisy
Il enlève F interclubs organisé par TU. S. Noi-
seenne; le « cipal » Huteau (C. A. 14-e), s-e cl-as
sa deuxieme, à 15 mètres du vainqueur; sa
course est à signaler, ica-r il triomphe d’excel
lents coureurs tels que Berthélot. Isola, Hono-
ne, leyssedou, Henry, etc. Pour ne pas ohan-
, ger la Generale triomphe par équipes battant
de loin le C. A. du 14e et T U. S. Noiseenne.
Le Métro à Asnières
s attribu-e la Coupe offerte par la Jurasienne
organisée par TU. S. d’Asnières; 70 partants.
Parcours 8 kilomètres. Beau-sire (Métro) enlève
la première place, en 32’, devant Marc Mar
tin (St-Maur), à 15 mètres et Wauters.
Au Molinari
A. G. Hill le remarquable champion britan
nique, vainqueur à Anvers du 800 mètres, -en
F 53” 2/5 et du 1.500 mètres en 4’ 1” 4/5, vient
de gagner l’épreuve du Mile, où il partait
scratch, dans l’excellent temps de 4’ 17” et le
Beige Brossard -enlève le 100 mètres, en 11”
2/5_ et le 200 mètres, en 22” 3/5, Djebelia est
troisième au 14 mil-es sur route.
G. PERPERE.
Challenge Saint-Marc et Barrés
Le Bordeaux Etudiants Club fera disputer le
dimanche 29 mai le beau challenge dû à la
générosité de MM. Saint-Marc et Barrés, qui
a obtenu toujours un grand succès. Les meil
leurs athlètes de Bordeaux se rencontreront
dans les épreuves suivantes : w 100 mètres, 400
mètres, 110 mètres haies 1.500 mètres, saut
en longueur avec élan, lanc'ement du disque.
Ce challenge se disputera sur le magnifique
terrain de Musard, à Bègles, mis généreuse
ment à la disposition du B. E. C., par le Club
Athlétique Béglais.
LA CAUDERANAISE
Résultats de l’entraînement du 16 mai :
50 mètres (minimes) : 1. Garcia; 2. Gasagne;
3. G. Mercier. — Longueur élan : 1. Garcia;
2. TI. Ruau; 3. Champs. — Hauteur élan : 1.
H. Ruau; 2. Borde; 3. Lalanné. — 60 mètres
(pupilles) : 1. Espaignet; 2. A. Mercier; 3. Bar-
botan. — 800 mètres: 1. A. Meunier; 2. Bar-
botan; 3. Blouin. — Longueur élan : 1. Barbo
tai! ; 2. Espaignet; 3. A. Mercier. — Hauteur
élan : 1. Espaignet; 2. A. Mercier; 3. Bord. —
100 mètres (juniors) : 1. Boyer; ?.. M. Meu
nier; 3. Lamouroux. — Longueur élan : 1.
Boyer; 2. M. Meunier; 3. Lamouroux jeune. —
Hauteur élan : 1. Boyer; 2. Lamouroux; 3.
Sauzeau.
Entraînement 22 mai, 10 heures, à Pcrinot.
A. S. P. \T. T.
Résultats des Grands Prix de la Société
100 mètres juniors : 1, Carrère; 2. Mabos; 3.
Paul Pons; 4. Lailsouze.
400 mètres juniors : 1. -Lacoste; 2. Mabos; 3.
Véziat.
Lancement du poid juniors : 1. Pons; 2. De-
lor; 3. Résines; 4. Soubie.
Saut en longueur juniors : 1. Lalsouze,
5 m. 12; 2. P. Pons, 5 m.; 3. Roger Pons; 4.
Delor.
100 mètres seniors : 1. Denamiel 11” 4/5; 2.
Massieu; 3. Prié; 4. Lahro.
400 mètres seniors : 1. Labro; 2. Denamiel;
3. Lajisquet; 4. Blanca.
1.000 mètres : 1. Delor; 2. Gonzalet; 3. Sep
tembre; 4. Vincent.
Lancement du poids seniors : 1." Gouty,
10 m. 33; 2. Bourdin; 3. Lajisquet; 4. Massieu.
Saut en longueur seniors : 1. Massieu,
6 m. 05-; 2. Prié; 3. Bourdin; 4. Lajisquet.
— Dimanche 22 mai, à 14 h. 30, terrain de
Périnot, à Caudéran-Lestonnat, entraînement
en vue du Challenge Grossard.
CERCLE ATHLETIQUE BORDELAIS
Les prix du comité (1 prix par deux par
tants), se -disputeront dimanche 22 mai, sur le
terrain de la société.
Au programme; 100, 400 et 1.000 mètres
plat; sauts en longueur et hauteur avec élan;
lancement du poids.
Rendez-vous, angle du- boulevard et de la
route de Pessac, à 8 heures précises.
SECTION BURDIGALIENNE
Dimanche 22 mai, à 9 heures du matin, au
Grand-Louis, entraînement pour tous les cou
reurs ne participant pas l’après-midi aux
épreuves de la réunion du Challenge du Mile.
.. — : r-
Dans les Patronages
CHAMPIONNATS D’ATHLETISME
L’U. R. P. S. O. fera disputer ses cham
pionnats d’athlétisme, au Vélodrome du Parc,
les dimanches 5 et 12 juin.
Le programme comprend 4 catégories :
Minimes de moins de 14 ans, au 1er jan-
*vier 1921.
Juniors de moins de 16 ans, au 1er janvier
1921.
Seniors de 16 ans et au-dessus, au 1er jan
vier 1921 et membres actifs du patronage.
Vétérans de plus de 21 ans, au 1er janvier
1921, et restés attachés au patronage, sans en
suivre régulièrement tout le règlement.
Les épreuves commenceront dans la mati
née du 5 juin, et comprendront les éliminatoi
res des courses :
Minimes : 60 mètres.
Juniors : 60 et. 400 mètres. '
Seniors et vétérans : 100, 400, 800, 1.500,
3.000 mètres, 110 mètres baies.
Il n’y aura pas d’épreuves dans l'après-midi.
Les finales des courses et les sauts seront
disputés dans la matinée et l’après-midi du
12 juin.
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