Titre : L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1918-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34474930f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 octobre 1918 05 octobre 1918
Description : 1918/10/05 (N47). 1918/10/05 (N47).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4558366n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35386
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/07/2017
BORDEAUX, 8, rue Porte-Dijeaux
(Téléphone : 3 61 )
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Le Numéro
20
Centimes
Abonnements ! 5 g:
R ÉDACTEUR EN CHEF : HeNRY HOURSIANGOU
N° 47. — Samedi 5 Octobre 1918
CHOSES DU B.UGBY
LA SAISON QUI S’EVEILLE
Octobre qui sonne le glas de l’athlétisme
et du cyclisme, livre les terrains de sports
aux footballers.
Ils vont entrer dans l’arène; dans certai
nes eontrées ils ont déjà livré bataille.
Avant que la mêlée devienne générale, nous
allons promener rapidement un coup d’œil
investigateur sur les camps où les futurs
belligérants dérouillent leurs muscles et
vérifient selon une formule chère au kai
ser, si la poudre est sèche et l’épée ai
guisée.
Et d’abord, la saison qui s’éveille sera-t-
elle une belle saison sportive ? Hardiment,
je réponds : oui ! plus corsée, plus cap
tivante que l’an dernier.
Non seulement je prévois une augmenta
tion sensible du nombre de clubs et d’équi
pes engagés, mais encore un jeu de meil
leure qualité, supérieur dans l’ensemble,
à celui de l’an passé.
Dans tous les Comités, des Sociétés re
viennent à la vie, c’est-à-dire à l’action*
quelques-unes même renonçant à la firme
qu’elles avaient adopté depuis la guerre,
vont se lancer dans la mêlée sous le nom
qu’elles illustrèrent en 1913 et antérieure
ment.
Les clubs de second ordre, encouragé par
ce qu’ils ont vu en 1917-18, à leur tour,
sortent de l’ombre. C’est vraiment le re
nouveau du rugby.
Depuis quinze jours, l’entraînemnet a
commencé un peu partout et s’il est im
possible actuellement, de savoir ce que se
ront les grandes équipes, on peut prédire
à coup sûr que certaines d’entre elles ne
seront pas loin de valoir les « quinze »
d’antan.
Dans la Cote d’Argent qui est toujours
un des centres les plus actifs du football,
le Stade' bordelais, demi-finaliste de l’an
dernier, s’apprête, sous La direction du
sympathique Léry, à reprendre la série de
ses victoires. On dit que son équipe sera
très forte surtout en avants et que dans
ses lignes arrières, instrumenteront d’ex
cellents joueurs parmi lesquels Rieu, qui
figura dans le « team » en 1913-1914, com
me trois-quarts centre.
Son rival direct, le B.S.B.S. mué en
S.A.B.E.C. est plus que jamais résolu à for
cer le sceptre à changer do mains. Lui
aussi aura une très bonne équipe dans la
quelle on retrouvera Bajac, l’ex-demi du
B.E.C.; Valade et fort probablement Moure
du S.C.U.F., à qui serait confié le capita-
nat.
Autour de ces deux grandes équipes
graviteront des « teams » qu’il ne faut
pas dédaigner et dont quelques-uns se
proposent de jouer le rôle d’outsider. Tels
sont l’U.A. libournaise, l’A.S. du Midi, le
Rugby Club bordelais et le C.A. bordelais.
Dans les Pyrénées, le Stade toulousain
' émerge plus que jamais de la masse de
ses rivaux. Mon vieil ami Cazala m’assure
pour l’avoir vue à l’entraînement, que l’é
quipe du Capitole sera plus forte que l’an
née dernière.
A Tarbes, les mois de l’été ont été bien
employés. Après de laborieux pourparlers,
l’entente s’est enfin établie : le C.O.T. et
l’U.S.T. disparaissent et sur leurs ruines,
un Stade tarbais formidable a vu le jour.
C’est encore sur la capitale de l’Armagnac-
Bigorre, que les regards anxieux des pré
tendants au titre de champion de France,
vont se fixer cet hiver. Là se trouvera le
rival le plus redoutable à tous les candi
dats.
« Pro Patria », un tout jeune dont les*
progrès furent foudroyants, se tient modes
tement dans l’ombre. Mais s’il ne dit rien,
il n’en pense pas moins. Certains préten
dent que la rivalité C.O.T.-U.S.T. va re
naître. Seulement, elle s’appellera : Stade
tarbais-Pro Patria.
Quant au F.C. lourdais, malgré le dé
couragement que me confiait en lin de
saison son dévoué président, je persiste
à espérer qu’il ne désertera pas le champ
de bataille.
*
* *
Le Périgord-Agenais, a eu lui aussi sa
fusion. On a célébré le mariage du CA.
pérrgourdin avec la Coinpound et c’est
notre aimable confrère H'enry Marchet,_
le dévouement sportif fait homme, qui
préside aux destinées du nouveau groupe
ment.
Périgueux qui s’est mis au travail avec
les qualités de sérieux et de persévérance
qu’on lui connaît, trouvera un sérieux ad
versaire à Bergerac. Les Poudriers ont
l’intention, en effet, d’en mettre un bon
coup; ils ont tout ce qu’il faut pour cela.
Mais, il y a un autre concurrent qui
pointe à Agen et qui pour sa rentrée, se
propose de faire quelques ravages, sans
parler de Ribérac, de Villcneuve-sur-
Lot et de Marmande.
Nous voici en Côte Basque. Ici, les ténors
abondent. A côté du champion, l’U.S. dac-
quoise, se dressent menaçants, le Biarritz
olympique, la Section paloise, le Boucau
Stade et l’Aviron bayonnais dont la ren
trée va corser singulièrement le champion
nat. ...
La lutte sera dure. Ces cinq équipés se
serreront de près et le vainqueur ira loin
dans la Coupe de l’Espérance, s’il ne par
vient pas même, à se l’octroyer.^
Les Dacquois dont la saison a été splen
dide et qui méritaient beaucoup mieux,
devront jouer serré. En tout cas, les sports-
men de'la Côte Basque peuvent être as
surés d’assister à des matches sensation
nels et d’un intérêt palpitant.
En Languedoc, du fait de la rentrée en
lice de l’A.S.P., champion de
1913-14. les Catalans vont sortir de leur
longue léthargie.
Le Limousin dont les équipes progres
sent constamment aura de valeureux dé
fenseurs en la S.A. de Limoges qui faillit
battre Périgueux, et en Brive et Tulle.
Le Comité des Charentes, pourvu enfin
d’un Comité qui va lui insuffler de nou
velles ardeurs, tiendra lui aussi sa parti
tion dans le concert hivernal. Le Stade
rochelais, Cognac, Saintes, le 8e génie vont
repartir de plus belle.
Et dans le Comité voisin, le Stade nan
tais, champion de l’Atlantique songe avec
inquiétude qu’il va falloir en découdre avec
le S.A. rochefortais et le F.C. yonnais,
le Yelo Club nantais et la Nantaise.
Voici, à grands traits, esquissé le ta
bleau du football de la Loire aux Pyré
nées.
Le Sud-Ouest n’est pas seul sur les
rangs. Paris, avec son recrutement privilé
gié, alignera de formidables équipes, ainsi
que Lyon et Grenoble.
L’heure n’est plus au farniente.
Debout les gars ! et à l’ouvrage ! Les ba
tailles seront acharnées et nombreuses.
Le laurier est au sommet d’un chemin
abrupt et rocailleux. Seuls l’atteindront,
en serrant les dents, ceux dont les muscles
les poumons et le cœur sont inaccessibles
à la fatigue, à l’essoufflement et au décou
ragement.
HENRY HOURSIANGOU.
-O»
Une poignée de nouvelles
Très grande activité dans ilcis clubs de
rugby de Paris Les uns comme les autres
ont fait des efforts pour mettre sur pied 'a
fine équipe. „ „
Et, ma fiai, je droits que nous allons assister
à quelque chose de palpitant cet lover; la
meute a bon appétit et belles dents et si
l’on en croit les on-dit, Cie Raditng-Ci'uib ne
sera pas mangé, mais il sera dévoré i
L’équiipo de Magnan ou, qui fait tant
d’envieux, dont j’a: donné les noms des
joueurs probables s'annonce rien moins que
formidable, et, afliôirs, jo *cr*a»ins que la ni ouïe
adverse, dont j’admire moi-même les loua
bles efforts, n.e se casse les dents quand elle
mordra au Raoing.
C.’est qu’au club de mon ami Paul Champ,
cm vient de recevoir l'adhésion du docteur
Hervoohe le rapide ailier du B E.C., et. plus
tard, du S.N.U.C Dans une lettre qu’il m’a
dresse, i(l me dût ceci : « Je n’ai pas trop
viei.ïii malgré la guerre et je peux faire en
core figure honorable dans une équipe. Je
m'efforce d’ailleiurs, dès maintemamt. de re
trouver ma « (poiimte ■> et le soiu.file nécessaire
pour ne pas repu naître trop moche (oh ! atr...
moche) sur les grooms parisiens.
» Combien ma joie sera grande de me re
trouver aux côtés dits camarades C.éo André,
Louibaitiié et autres, etc... »
Vous voyez dans cpielles dispositions se
trouve Hervoche.
Voici les deux pur sang pyrénéens, las
deux terribles avants tarbais Lognos et Nico-
laï qiulii >annom eut à Magnanou leur arrivée
prochaine.
On parle ferme d’el signer \nouilh, du
S.B.U.C., toujours au Bac in g.
Quant an Bayonnais Pmneve, l’as des
tanks, il informe île beau .blond Périgourdin
qu'il jouera teint l’h-iver à la pl aCô 3 e s,;n
cher camarade disparu Maurice Boyau.
On pairie, on parle de... Je garde les autres
pour la semaine prochaine.
*
* *
Le Club général d’entrainemem, l’enfant
chéri -de Bon» et Leliva, travaille ferme
après ses équipes.
L’tquûpe première sera, a un homme près,
la suivante . Arrière : Super vielle (Bayonne);
— tiiioiiB-quarts : Deccmbailbert-, Lasserre.
(Bayiomne, int.), nap.; Gaston Boyly (Péri-
'aueux), Miramiomt (Sud-Ouest); — demi-s : La-
nyouret (Pau), Comidcm (BondiPiaux), Senmar-
tln (Biarritz); — avants : Laurent (Bayonne),
Chabot (Blave), Brut (Bergerac). Grangomeu-
ve (Midi), Noté (Perpignan), Despîan (Dax)
Audibert 'Midi), Barhroau
Comme équipe parisienne, c’est un peu là !
* 1
* *
Le Paris Université Club, l’excellent Club
uoiveirsiltalire scolaire cher aux amis Heliier
et Villain, ne s’annonce pas moins brillant.
Composé en grande partie de joueurs ayant
appris le rugby dans uns Universités méridio
nales, le P.U.C figurera au tout premier plan
des -teams paris h ns. Le Clermontois Riheyre,
le Landais Arfigue (un as comme trois-
quarts centre), Audouin, Morotpezat, Dubaur-
dieu, Cassogne, Mnrgeridon et L-cnguène,
sent ses premiers rôles
Voici les équiinieirs premiers •
Arrière : Riibeÿre, trois-quarts; — Audlomin
Artigua. Monfoezat, Cibe.rt, DiiboureUeu, Col
lin; " — demis • I.aceüiil, Margeridon; —
avants : Languène. Cassagne. Vilteoiaine. Mi-
chaud, Chardon, Malherbe, Lemaître, Schnei
der, Hilsurn.
*
Le National Rugby-Club (ex-Sporting Club
de Vau girard). durement touché par la guer
re, mais qui possède un Stade superbe dans
Paris, a décidé de reprendre le rugby Sous la
direction de ses dirigeante, MM. François,
Lebrun, Chesnet et le papa Alternant, nous
sommes certains que ces sympathiques diri
geants sauront mettre sur pied l’équipe qui
marchera sur les traces dé leur aiué u
Voici les noms des équipiers du quinze de
rugbv •
Arrière • Bramwell; — trois-quart/; ; Grenet,
Aiuoz. Chlumberger, Serre; — demis • Dela
barre, Guy Faibre* — avants : Bogyalay, F.s-
toup, Quenhin, Najeau, Cloché, Savage, I.e
blond, Hu/urugon.
*
* *
La Commission centrale de rugby de T Union
est, sur le point de conclure une rencontre qui
se jouera en janvier ou février, aveic le grand
team des New-Zélandais, qui fit une si belle
exhibition, l’hiiver dernier, a Partis,
F 4NT0MAS.
LIRE EN DEUXIEME PAGE :
Les Tuyaux du Pipelet
n piétinant
les bégonias ...
I ’idée sportive en marche... à reculons. — Ce
J n’est pas vrai ? Si : la chose est parfaite
ment exacte nous la certifions telle. Une pe
tite enfant de neuf ans et quelques mois a des
parents intelligents et sportifs qui lui ont fait
enseigner la nage, et voici quelques jours,
cette fillette a eu la joie de participer à une
modeste manifestation nautique.
Un journal, ô gloire ! a même reproduit
ses traits. Mais la gloire a ses revers et, tout
récemment, la lettre suivante, émanant de la
direction du pensionnat de leur enfants, a été
reçue par le père et la mette :
« Monsieur et Madame,
» Nous avons été péniblement affectés lors
qu’on nous a montre la photographié de vos
deux jeunes filles dans. ......
» Pour éviter désormais des ennuis, il vaut
mieux nous séparer de cette enfant. Nous te
nons tout ce qui reste de son trousseau à votre
disposition et nous vous prions, etc... »
Je me demande si ces braves marchands de
soupe ne sont pas, au point de vue do la justice
supérieure des choses, passibles d’un idéal code
penal ?
Oui : « sabotage de la race ». Parfaitement.
* *
Inapte I — Le major Bishop, l’as des as britan
niques, dont, l’officielle « London Gazette »
vient de proclamer les 72 victoires aériennes,
est d’origine canadienne.
Le jeune W. A. Bishop n’avait point cepen
dant ce qu’il faut pour faire un pilote: ainsi en
avait décidé la Faculté et le.^ diverses Com
missions techniques ei. compétentes : pour le
cœur, la vue, les nerfs, elles avaient décrété
qu’il était inapte à l’aviation.
Bishop accepta, puisqu’il le fallait, mais non
sans maugréer,u un poste d’observateur, où il
se familiarisa avec le royaume de l’air, la télé
graphie sans fil, la mitrailleuse, le canon, la
tactique aérienne et les ruses des Boches.
Il n’en concevait que davantage le désir de
réaliser son projet. Et finalement, à force d’in
sistance, Bishop réussit à prouver qu’il ne lui
manquait, pour faire un pilote accompli, que
l’approbation des majors, puisque le voici à la
tête de tous les as britanniques, avec les plus
hautes distinctions que le gouvernement puisse
décerner.
Le Bêcheur à la ligne.
Bloc-Note du Grincheux
En voyant opérer tes Américains avec
une raprditc et. une méthode jusqu'alors
inconnues dans notre beau pays de France,
les guerriers de la zone désarmée crient
<( au miracle ! » Ils s'extasient devant
Leurs prouesses et ils n'ont pas tort, car
le contact des citoyens de New-York, de
San-Francisc■> ou de Piuiad 1 iplue nous ap
prend journellement ce qui nous a tou
jours manqué, à nous, spéculatifs et idéa
listes : la réalisation pratique.
Autrefois, les musiques militaires fran
çaises, en dehors des marches entraînantes
qu'elle confectionnaient à l'usage de leurs
régiments, ne se produisaient que le diman
che et le jeudi, dans Fs squares et les jar
dins publics.
Leur rôle était de procurer aux bour
geois qui venaient là, après dîner, rater en
compagnie, des digestions paisible et en
si bémol.
Il ne serait jamais venu à Vidée de
personne de demander une de ces musiques
pour agrémenter une réunion sportive. M.
Lebureau militaire aurait poussé un
« scrongnieugnieu- ! formidable et se se
rait empressé de répondre que l'armée ne
doit pas se déshonorer dans ces réunions
de saltimbanques .
Vint la guerre et vinrent les Américains.
Depuis, que ce soit sur les terrains d'athlé-
iisme ou dans les salles de boxe, les
joyeux flon-flons des exécuteurs américains
comblent agréablement les trous des en-
Ir'actes.
Au moindre appel, la musique améri
caine accourt : elle n a pas peur de se
déshonorer parmi les saltimbanques.
Pourquoi donc,'Monsieur Lebureau mili
taire, cette différence d'attitude ?
Je vais vous le dire. C'est que. les beaux
soldats américains, dont nous contemplons
sur l'asphalte de Varrière la démarche
souple et élastique pendant que nos poi
lus, Ici-haut, admirent leur cran, ont sucé
le sport avec le lait. Aussi préfèrent-ils
prêter ie concours de leurs musiques aux
munifestâtions sportives, objet de voire
sainte horreurplutôt que de concourir à
l'amusement des oisifs de la ville en quête
de la meilleure façon de tuer les heures.
G TU FF.
UNE PARTI E D’ENT RAINEMENT
Stade Bordelais contre
Cercle athlétique
Au Bouscat. — Demain, l'équipe première
du Stade bordelais jouera son dernier match
d'entraînement avant de -rencontrer, te diman
che suivant, à Bordeaux, le « quinze » au
8e rente.
Son adversaire sera le Cercle athlétique
bordelais, qhi passe pour posséder, cette an
née, une équipe fie valeur
Le Stade, lui oppoetra une équipé de belle
allure, dans Laquelle, a côté de joueurs ré
putés, qui firent in saison dernière, on trou
vera Léry dr.L Stade toulousain; Rœu, ex
trois-quart d’avant-vuerre; Molines, demi de
Langon; Lemaître, talonneur du Stade nan-
taisT Dupré, capitaine du Vélo sport. nantais;
Lescourrès, de l’Aviron bayennais, orc. C’est
toujours Caujottie qui tiendra le poste d’ar
rière.
Les fervents du bâillon ovale ne manque
ront pas eetite ouverture, qui leur permettra
d’augurer de la valeur de l’équipe du S.B.U.C.
au séiiU de la saison 1918-1919
LA BOXE AU STADIUM
La revanche
Uittet=Shannon
Demain, au Stadium. cm nous convie à as
sister à la revanche Vittet-Shannom. Après
leur match nul d’il y ,a quinze jour-, cette
revanjcihe s’imposait. Il est certain que Vittet
a -rarement vèncoirutré un adversaire de la
classe de l'Américain Shannon.
Notre -champion poids légers est soient!fi
que au superlatif c’est un de nos. meilleurs
tscri meurs.
Mais uip partie ite son jeu a été annihilée
par L ja.u de jambes -d’un adversaire pourvu
d’une allonge supérieure et qui cogne très
fort. Aussi'., malgré toutes ses qualités, a-t-il
eu de ici peine a obtenir la décision de match
nul. D’aucuns prétendaient même qiuc si l'af
faire s étailt débattue en 15 rounds, Vittet eut
été battu -àécisivfnu-nt.
Or, précisément la renccntre de demain
comprendra 15 reprises. Nous risquons donc
d’assister à une bataille acharnée qui aura
une issue fermant lia /perte à tàiuftc contesta
tion.
Reste à 'avoir si Vittet aura soigné suffisam
ment son .souffle pour -tenir jusqu’au bout le
train forcené de l'Américain
■Ce combat sera encadré par quatre « ecn-
tests » dont, voici le programme :
Return .Match de 15 rounds de 3 minutes
Vittet (61 kiflos). le meilleur poids léger
français, coudre Shannon (61 kilos), champion
•amérlhain.
Match de 6 rounds, de J minutes
A. Fabre, de Béziers iOO KiDios), contre La-
pierre, du Boxing Club bordelais (60 kilo-s)
Match de 3 rounds, de 3 minmes
Frcd Robert, du W-onderiand bordelais (61
kilos), contre Kébrard, du Do-xing club bor
delais (58 kilos).
iMatcli de 6 rounds, de 3 mîiinmitcs
Mongrtuô (50 kilos), contre Bosq jeune (19
Litlos).
Match de 4 rounds de 3 minutes
Salvador (45 kiks», contre Magniaudiex
(46 kilos).
Orchestre de iô mus'éteins sous la. direc
tion de M. Pionvl velu,rie.
Le ring étant couvert, la réunion aura Lieu
par n’imp''rtc quel temps
Ouverture des portes et guichets à 14 heures.
Autour des rings
Les « K cf C ». KrJiights -Gif Columbus 'Che
valiers de Goûamb), ont .organisé à Brooklyn
une §oirée fie boxe dans le but de iroeuieLlliiu*
des fondis
Dempsey éitafit l’étoillie et -sut lc-s affiches sa
présence était spécialement certifiée: iC -de
vait reneionitrer Levinsky -en un .oonobat de
quatre rounds.
Un peu avant La réunion, lfompsev se sen
tit souffrant (!) cependant 1)1 avait la sensa
tion très prédise que si l!ie c-o-mbat était ré
duit à trois rounds, il se son tairait t en suffi
samment Loin état po-ur affronter son adver
saire. Les organisateurs refusèrent d'admet
tre malad'o -et remède ?>t firent rencontrer
Miske et Levinsky. Le combat n’eut r:(en de
sensationnel et 1 fut plutôt un assaut qu’un
combat
Dempsey devant quand même paraître sur
1e ri-mg sè sentit sc udaim ri pou près remte
quand il ne fuit plus question que do rencon
trer une étoile d for dre. secondaire, ce qui eut
lieu sans -enthousiasmer des 20.000 spectateurs
que l’annonce de sa présence -et de sa ren
contre ciont-re Levinsky ava.it attirés
Somme (toute, une “fois -champions — ou
presque — que ce soit Bu-.rns, ou Johnson, ou
Willard eu Dempsey c.’est touiorirs la même
chanson : « Pardons de ce que venus voudrez,
mais pas de combat ».
m
* *
Albert hurle a quitté Toulouse pour Mar-
îriande. il est question de le match? 1 ' h nou
veau avec Mac Cluskey, soit à Perpignan,
soit à Teu/temise.
m
mm
Au National sporling club. C.riquô s’es! trou
vé -de nouveau en présence de Grass!. Ce com
liât ne semblait pas devenir présenter le moin
dre intteirèt sportif, après lies deux défaites dé
cisives infligées par C.riqui à G rassi.
On aurait mieux fait de ne pas te mettre
sur pied, car il finit en queue de p-msson.
Après deux rounds, firassi déclara no pou
voir continuer, pour cause d’une indisposi
tion.
Le N.3.C. 'l’a mis en quarantaine pmrr man
que do combativité et a demandé l’extension
de cette peine à la Fédération do boxe.
SWING.
Les Sports Féminins
HOCKEY
La réouverture officielle de la saison de
hockey aura lieu le 13 octobre au parc de la
Vie: au Grand Air, desservi par le tram de Mé-
rignac. Toutes les jeunes filles désireuses de
pratiquer ce sport élégant peuvent remettre
leur adhésion au secrétariat, 47, rue Ilugue-
rie. On commencera à 14 h, 30.
Le désordre postal
Chaque semaine, plus nombreuses, mous
parviennent les réclamations de nos abonnés,
dont le seirvûcc est- assuré par la poste d’une
façon de plus en plus fantaisiste.
Les retards ne se comptent plus . il faut
trois jours à u;n journal pour aller de Bor
deaux a Derazeville ou à Libourne et per
sonne ne iscmblc plus surpris.
Des abonnés ne reçoivent rien pendant plu-
sieurs semaines — ent ce sont souvent les mê
mes — sans que personne s’en émeuve da
vantage.
Les .ictères, de lenfr côté, battent le; records
de lenteur et suivent, dédaignant la crise des
transp irts. les itilnéràires les plus invraisem
blables. Périgueux Bordeaux se fait ou quatre
jours et un p/Ii. mi,s à Bordeaux-Dock.-, pa^sa
par Dax pour afmver rue Porte-Dijeaux I.
Ne parlons pas dru front.
Tout coci respire l'incurie et le désordre
Moins philosophes que 'l’administration des
P.T.T. et que les guerriers du « Trésor et
Postes », nos .abonnés se plaignent et meus
nous faisons l’échv de leurs doléances.
Nous sommas d’ailleurs décidés si la s.i-
tuaiten ne s’amé-ior? pas, à mettre les points
sur les « i » et, précisions à l’appui à don
ner des moyens de mettre fin à cette situa
tion anarchique
FOOTBALL ASSOCIATION
La rencontre
Stade=U. G.A.M.
C’est dimanche que se joua dans toute lia
France le premier tour de la Coupe Chartes
Simon, la pfos grande épreuve ùitcirfédérale
mtec suir pied jusqu’à ce- jour. MalheureiuBe
men t , le s Soieiéite s de Bar de aux ont, pour J a
plupart, négligédans les autres régions, ies favoris -ont langa-r
mont te itempis do æc préparer pour défendre
leurs chances, les deux Sociétés 'lies plus qua
lifiées do Bordeaux vont s’-éiliminer* d’emblée
Le Stade bordelais U.C. ett la V.G A.M. vont
dont essayer de se qualifier* respectivement,
et en dépit du manque d'entrainement bien
exousalÆe, vu l’importance de la partie, les
spectateur■> sont assurés de '.passer une bonne
après-midi.
Les daux Sociétés sont laissez connues des
comunisoeurs, et nous ne voyons pas la né
cessité de nous étendre davantage sur leurs
qualités respectives.
UN PRONOSTIC
A l’heure actuelle, le S.B.U.C., qiui a nu
jouer vieux parties sérieuses couttre lies Gaha-
diens, doit se présenter en imeiliteure forme
que la V.G.A.M. Le Stade aurait ainsi un
avantage qui pourrait liuti faire gagner -cette
partie. Mais noms estimons que malgré toute
la qualité des Unionistes, ce serait- vraiment
don image- de voir éliminer la V.G A.M., car,
en dépit de toutes les circonstances lavora-
bles, les Stadis-ies ne peuvent prétendre à
l'ultime victoire, tandis que nous savons la
V G A.M. très cianal-le de réaliser cet exploit.
Happe,lons-nonii Tbisteire .le l’an dernier .
l’U.A. de Cognac éliminant le*; Médocams pour
succomber un mois après d-s la façon la plus
complète devant Mont-de-Marsan.
LES EQUIPES
Le S.B.U.C. doit sélectionner son éouiipe
parmi les joueurs suivants
But .- A.usseii. Bonhamy ou Lafo-n
Arrières : Bénard, Aad-e-au, Diruony.
Demis : Mon 1e/un, Gougain, Comte Mura-
tet, Izarobert.
Avants : Dagès, Calpenn I, Chaume, C.ai-
pena II, Damazan.
Aussel, Béraird, Momlezun, Garnie. Dattes,
évoluaient déjà l’an dernier dans l’équiDe.
Nadeiau. vient, de l’U.A. de Cognac; Mûnatr-t
et les frères Calpena, des Bons Gars; Gou-
gain, du S.A.B.E.C.; Damazan, de la Comète
et Siimio-t, et Chaume serait le pseudonyme
d’< diagnor, du C.A. XI v.
La V G. A.M. choisira vraisemblablement
parmi les -nonis suivants :
But : Jean Girardeau ou Endal.
Arrières : dnafick Saleh, Richard, Djordje-
viteh, Nedved ou Huo-t.
Demis : Edouard et Lionel Gasqueton, D.
M-ora.nd, A. Garrigue, Charrier.
Avants : Etienne. Ba-rd, K.-cfor. Martin.
Nauidkm, Fieux, Koyitcli, Vanowitc-h, Nenado-
vit ch, Bois&a.'rd, Ha.velka.
Le m.atah oammoncera à 14 li 30 et sera ar
bitré par le granul arbitre, M. Fine.-, de la
London Le a gu e.
La, coupe Bessonneau
LE RÈGLEMENT
La Commission centrale d dissociation do
b Union vient de terminer le règlement do
cette Coupa que mot en compétition M. Julieu
Lessonneau. le très sportif imk'.srrioi d’An
gers. et qui sera organrisée par le QV.ib spor
tif Bessonneau.
L’épreuve, véritablement intécrcssiante au
b-cint de vue spo-nii et financier, Inférasse six
Comités régionaux de l’U.S.F.S.A de l’Ouest
Elle n’est cvuiwnrtc qu’aux clubs de l’Union
Voici le règlement :
« Article premier. — Il sera dlhpuifè. au
cours de la saison J9I8-19J9, sur le tenann du
G.S. Bessonneau, 100, chemin de Siint-Léo-
na.rd, à Angers, une Coupe de football asso
ciation.
• Art. *?. — Gette épreuve, dite Coupe Bes-
senneau, sera disputée sous ies règlements
généraux de l’U.S F S.A.
» Art 3 — €otte éprouvé est ouverte à fous
les clubs -de 1 Ouest affiliés à TU.S F.S.A
(Comités de Bretagne, Basse-Bretagne Be-au-
ce-et-Maine. Atlantique, Touraine et Cliaren-
tes.
> Art. 4. — Geste Coupe sera défendue per
une équipe .angevine jouant soius ter couleur;
du C b.B.
» Art. 5. — La Coupe appartiendra au club
ayant, battu l'équipe angevino uar ia plus
grande différence de pr-lnts.
» Art. 6. — Les trois clubs en tête lu cl as
semeint .seront opposés entre eux en match-
aller, sur le terrain du C S.B. Les numéros 1
et 2 seront d’abt rd opposés et ’e vainqueur
rencontrera le numéro 1 pour la finale. En
cas d’égalité de points des clubs de tête, les
rencontres seront fixées par t irage au sort.
» Art. 7. — Les licences seront visité 1 »
avant le match. -
» Art. 8 — Au cas: où un club exigerait un
arbitre an dehors d’Angers, les frais seraient
jiar moitié à la ebarge des deux Soc : étés.
« » Art. 9. Les frais du chemin de fer, bil
let collectif 3e_ classe pour onze joueurs, se
ront remboursés à toutes les équipes enga
gées.
» Art. 10. — L-g, engagements devront être
adressés avant le 10 octobre au secrétaire du
C.S B., 29, 7uc Montaigne, à Angers.
» Art. II. — Le C.S B. fera connaître avant
le 20 notoire, au secrétaire de chaque club, la
date de rencontre de son équipe. Il sera tenu
compte dans la mesure du possible- de la date
demandée par les Sociétés.
» Art. 12. — Tout forfait dc-vira être décflaré
au moins quinze jours avant le match »
La coupe de F Union
UNE GRANDE EPREUVE
La Commission centrale de football associa
tion de l’U.S.F.S.A. met la derniière main au
règlement d’une épreuve de grande enver
gure dénommée « Loupe de l’Union ».
Cette Coupe se disputerait au coure de cette
saison et, toucherait directement tons tes Co
mités régionaux de l'Union. Le règlement fi
nancater et les indemnités axcorêlér-s aux
clubs qui y prendront part seront- au mieux
des intérêts de ces derniers, car RUnicm fe
rait en la ciruonstance des sacrifices encoura
geants.
A bientôt le règlement de réprouva
LIGUE DU MIDI
La clôture des engagements oour ie cliam-
p.vnnat du Midi, divisions L II et III qui
devait avoir lieu le 1er octobre, est rappor-
(Téléphone : 3 61 )
Journal hebdomadaire de tous les Sports
Le Numéro
20
Centimes
Abonnements ! 5 g:
R ÉDACTEUR EN CHEF : HeNRY HOURSIANGOU
N° 47. — Samedi 5 Octobre 1918
CHOSES DU B.UGBY
LA SAISON QUI S’EVEILLE
Octobre qui sonne le glas de l’athlétisme
et du cyclisme, livre les terrains de sports
aux footballers.
Ils vont entrer dans l’arène; dans certai
nes eontrées ils ont déjà livré bataille.
Avant que la mêlée devienne générale, nous
allons promener rapidement un coup d’œil
investigateur sur les camps où les futurs
belligérants dérouillent leurs muscles et
vérifient selon une formule chère au kai
ser, si la poudre est sèche et l’épée ai
guisée.
Et d’abord, la saison qui s’éveille sera-t-
elle une belle saison sportive ? Hardiment,
je réponds : oui ! plus corsée, plus cap
tivante que l’an dernier.
Non seulement je prévois une augmenta
tion sensible du nombre de clubs et d’équi
pes engagés, mais encore un jeu de meil
leure qualité, supérieur dans l’ensemble,
à celui de l’an passé.
Dans tous les Comités, des Sociétés re
viennent à la vie, c’est-à-dire à l’action*
quelques-unes même renonçant à la firme
qu’elles avaient adopté depuis la guerre,
vont se lancer dans la mêlée sous le nom
qu’elles illustrèrent en 1913 et antérieure
ment.
Les clubs de second ordre, encouragé par
ce qu’ils ont vu en 1917-18, à leur tour,
sortent de l’ombre. C’est vraiment le re
nouveau du rugby.
Depuis quinze jours, l’entraînemnet a
commencé un peu partout et s’il est im
possible actuellement, de savoir ce que se
ront les grandes équipes, on peut prédire
à coup sûr que certaines d’entre elles ne
seront pas loin de valoir les « quinze »
d’antan.
Dans la Cote d’Argent qui est toujours
un des centres les plus actifs du football,
le Stade' bordelais, demi-finaliste de l’an
dernier, s’apprête, sous La direction du
sympathique Léry, à reprendre la série de
ses victoires. On dit que son équipe sera
très forte surtout en avants et que dans
ses lignes arrières, instrumenteront d’ex
cellents joueurs parmi lesquels Rieu, qui
figura dans le « team » en 1913-1914, com
me trois-quarts centre.
Son rival direct, le B.S.B.S. mué en
S.A.B.E.C. est plus que jamais résolu à for
cer le sceptre à changer do mains. Lui
aussi aura une très bonne équipe dans la
quelle on retrouvera Bajac, l’ex-demi du
B.E.C.; Valade et fort probablement Moure
du S.C.U.F., à qui serait confié le capita-
nat.
Autour de ces deux grandes équipes
graviteront des « teams » qu’il ne faut
pas dédaigner et dont quelques-uns se
proposent de jouer le rôle d’outsider. Tels
sont l’U.A. libournaise, l’A.S. du Midi, le
Rugby Club bordelais et le C.A. bordelais.
Dans les Pyrénées, le Stade toulousain
' émerge plus que jamais de la masse de
ses rivaux. Mon vieil ami Cazala m’assure
pour l’avoir vue à l’entraînement, que l’é
quipe du Capitole sera plus forte que l’an
née dernière.
A Tarbes, les mois de l’été ont été bien
employés. Après de laborieux pourparlers,
l’entente s’est enfin établie : le C.O.T. et
l’U.S.T. disparaissent et sur leurs ruines,
un Stade tarbais formidable a vu le jour.
C’est encore sur la capitale de l’Armagnac-
Bigorre, que les regards anxieux des pré
tendants au titre de champion de France,
vont se fixer cet hiver. Là se trouvera le
rival le plus redoutable à tous les candi
dats.
« Pro Patria », un tout jeune dont les*
progrès furent foudroyants, se tient modes
tement dans l’ombre. Mais s’il ne dit rien,
il n’en pense pas moins. Certains préten
dent que la rivalité C.O.T.-U.S.T. va re
naître. Seulement, elle s’appellera : Stade
tarbais-Pro Patria.
Quant au F.C. lourdais, malgré le dé
couragement que me confiait en lin de
saison son dévoué président, je persiste
à espérer qu’il ne désertera pas le champ
de bataille.
*
* *
Le Périgord-Agenais, a eu lui aussi sa
fusion. On a célébré le mariage du CA.
pérrgourdin avec la Coinpound et c’est
notre aimable confrère H'enry Marchet,_
le dévouement sportif fait homme, qui
préside aux destinées du nouveau groupe
ment.
Périgueux qui s’est mis au travail avec
les qualités de sérieux et de persévérance
qu’on lui connaît, trouvera un sérieux ad
versaire à Bergerac. Les Poudriers ont
l’intention, en effet, d’en mettre un bon
coup; ils ont tout ce qu’il faut pour cela.
Mais, il y a un autre concurrent qui
pointe à Agen et qui pour sa rentrée, se
propose de faire quelques ravages, sans
parler de Ribérac, de Villcneuve-sur-
Lot et de Marmande.
Nous voici en Côte Basque. Ici, les ténors
abondent. A côté du champion, l’U.S. dac-
quoise, se dressent menaçants, le Biarritz
olympique, la Section paloise, le Boucau
Stade et l’Aviron bayonnais dont la ren
trée va corser singulièrement le champion
nat. ...
La lutte sera dure. Ces cinq équipés se
serreront de près et le vainqueur ira loin
dans la Coupe de l’Espérance, s’il ne par
vient pas même, à se l’octroyer.^
Les Dacquois dont la saison a été splen
dide et qui méritaient beaucoup mieux,
devront jouer serré. En tout cas, les sports-
men de'la Côte Basque peuvent être as
surés d’assister à des matches sensation
nels et d’un intérêt palpitant.
En Languedoc, du fait de la rentrée en
lice de l’A.S.P., champion de
1913-14. les Catalans vont sortir de leur
longue léthargie.
Le Limousin dont les équipes progres
sent constamment aura de valeureux dé
fenseurs en la S.A. de Limoges qui faillit
battre Périgueux, et en Brive et Tulle.
Le Comité des Charentes, pourvu enfin
d’un Comité qui va lui insuffler de nou
velles ardeurs, tiendra lui aussi sa parti
tion dans le concert hivernal. Le Stade
rochelais, Cognac, Saintes, le 8e génie vont
repartir de plus belle.
Et dans le Comité voisin, le Stade nan
tais, champion de l’Atlantique songe avec
inquiétude qu’il va falloir en découdre avec
le S.A. rochefortais et le F.C. yonnais,
le Yelo Club nantais et la Nantaise.
Voici, à grands traits, esquissé le ta
bleau du football de la Loire aux Pyré
nées.
Le Sud-Ouest n’est pas seul sur les
rangs. Paris, avec son recrutement privilé
gié, alignera de formidables équipes, ainsi
que Lyon et Grenoble.
L’heure n’est plus au farniente.
Debout les gars ! et à l’ouvrage ! Les ba
tailles seront acharnées et nombreuses.
Le laurier est au sommet d’un chemin
abrupt et rocailleux. Seuls l’atteindront,
en serrant les dents, ceux dont les muscles
les poumons et le cœur sont inaccessibles
à la fatigue, à l’essoufflement et au décou
ragement.
HENRY HOURSIANGOU.
-O»
Une poignée de nouvelles
Très grande activité dans ilcis clubs de
rugby de Paris Les uns comme les autres
ont fait des efforts pour mettre sur pied 'a
fine équipe. „ „
Et, ma fiai, je droits que nous allons assister
à quelque chose de palpitant cet lover; la
meute a bon appétit et belles dents et si
l’on en croit les on-dit, Cie Raditng-Ci'uib ne
sera pas mangé, mais il sera dévoré i
L’équiipo de Magnan ou, qui fait tant
d’envieux, dont j’a: donné les noms des
joueurs probables s'annonce rien moins que
formidable, et, afliôirs, jo *cr*a»ins que la ni ouïe
adverse, dont j’admire moi-même les loua
bles efforts, n.e se casse les dents quand elle
mordra au Raoing.
C.’est qu’au club de mon ami Paul Champ,
cm vient de recevoir l'adhésion du docteur
Hervoohe le rapide ailier du B E.C., et. plus
tard, du S.N.U.C Dans une lettre qu’il m’a
dresse, i(l me dût ceci : « Je n’ai pas trop
viei.ïii malgré la guerre et je peux faire en
core figure honorable dans une équipe. Je
m'efforce d’ailleiurs, dès maintemamt. de re
trouver ma « (poiimte ■> et le soiu.file nécessaire
pour ne pas repu naître trop moche (oh ! atr...
moche) sur les grooms parisiens.
» Combien ma joie sera grande de me re
trouver aux côtés dits camarades C.éo André,
Louibaitiié et autres, etc... »
Vous voyez dans cpielles dispositions se
trouve Hervoche.
Voici les deux pur sang pyrénéens, las
deux terribles avants tarbais Lognos et Nico-
laï qiulii >annom eut à Magnanou leur arrivée
prochaine.
On parle ferme d’el signer \nouilh, du
S.B.U.C., toujours au Bac in g.
Quant an Bayonnais Pmneve, l’as des
tanks, il informe île beau .blond Périgourdin
qu'il jouera teint l’h-iver à la pl aCô 3 e s,;n
cher camarade disparu Maurice Boyau.
On pairie, on parle de... Je garde les autres
pour la semaine prochaine.
*
* *
Le Club général d’entrainemem, l’enfant
chéri -de Bon» et Leliva, travaille ferme
après ses équipes.
L’tquûpe première sera, a un homme près,
la suivante . Arrière : Super vielle (Bayonne);
— tiiioiiB-quarts : Deccmbailbert-, Lasserre.
(Bayiomne, int.), nap.; Gaston Boyly (Péri-
'aueux), Miramiomt (Sud-Ouest); — demi-s : La-
nyouret (Pau), Comidcm (BondiPiaux), Senmar-
tln (Biarritz); — avants : Laurent (Bayonne),
Chabot (Blave), Brut (Bergerac). Grangomeu-
ve (Midi), Noté (Perpignan), Despîan (Dax)
Audibert 'Midi), Barhroau
Comme équipe parisienne, c’est un peu là !
* 1
* *
Le Paris Université Club, l’excellent Club
uoiveirsiltalire scolaire cher aux amis Heliier
et Villain, ne s’annonce pas moins brillant.
Composé en grande partie de joueurs ayant
appris le rugby dans uns Universités méridio
nales, le P.U.C figurera au tout premier plan
des -teams paris h ns. Le Clermontois Riheyre,
le Landais Arfigue (un as comme trois-
quarts centre), Audouin, Morotpezat, Dubaur-
dieu, Cassogne, Mnrgeridon et L-cnguène,
sent ses premiers rôles
Voici les équiinieirs premiers •
Arrière : Riibeÿre, trois-quarts; — Audlomin
Artigua. Monfoezat, Cibe.rt, DiiboureUeu, Col
lin; " — demis • I.aceüiil, Margeridon; —
avants : Languène. Cassagne. Vilteoiaine. Mi-
chaud, Chardon, Malherbe, Lemaître, Schnei
der, Hilsurn.
*
Le National Rugby-Club (ex-Sporting Club
de Vau girard). durement touché par la guer
re, mais qui possède un Stade superbe dans
Paris, a décidé de reprendre le rugby Sous la
direction de ses dirigeante, MM. François,
Lebrun, Chesnet et le papa Alternant, nous
sommes certains que ces sympathiques diri
geants sauront mettre sur pied l’équipe qui
marchera sur les traces dé leur aiué u
Voici les noms des équipiers du quinze de
rugbv •
Arrière • Bramwell; — trois-quart/; ; Grenet,
Aiuoz. Chlumberger, Serre; — demis • Dela
barre, Guy Faibre* — avants : Bogyalay, F.s-
toup, Quenhin, Najeau, Cloché, Savage, I.e
blond, Hu/urugon.
*
* *
La Commission centrale de rugby de T Union
est, sur le point de conclure une rencontre qui
se jouera en janvier ou février, aveic le grand
team des New-Zélandais, qui fit une si belle
exhibition, l’hiiver dernier, a Partis,
F 4NT0MAS.
LIRE EN DEUXIEME PAGE :
Les Tuyaux du Pipelet
n piétinant
les bégonias ...
I ’idée sportive en marche... à reculons. — Ce
J n’est pas vrai ? Si : la chose est parfaite
ment exacte nous la certifions telle. Une pe
tite enfant de neuf ans et quelques mois a des
parents intelligents et sportifs qui lui ont fait
enseigner la nage, et voici quelques jours,
cette fillette a eu la joie de participer à une
modeste manifestation nautique.
Un journal, ô gloire ! a même reproduit
ses traits. Mais la gloire a ses revers et, tout
récemment, la lettre suivante, émanant de la
direction du pensionnat de leur enfants, a été
reçue par le père et la mette :
« Monsieur et Madame,
» Nous avons été péniblement affectés lors
qu’on nous a montre la photographié de vos
deux jeunes filles dans. ......
» Pour éviter désormais des ennuis, il vaut
mieux nous séparer de cette enfant. Nous te
nons tout ce qui reste de son trousseau à votre
disposition et nous vous prions, etc... »
Je me demande si ces braves marchands de
soupe ne sont pas, au point de vue do la justice
supérieure des choses, passibles d’un idéal code
penal ?
Oui : « sabotage de la race ». Parfaitement.
* *
Inapte I — Le major Bishop, l’as des as britan
niques, dont, l’officielle « London Gazette »
vient de proclamer les 72 victoires aériennes,
est d’origine canadienne.
Le jeune W. A. Bishop n’avait point cepen
dant ce qu’il faut pour faire un pilote: ainsi en
avait décidé la Faculté et le.^ diverses Com
missions techniques ei. compétentes : pour le
cœur, la vue, les nerfs, elles avaient décrété
qu’il était inapte à l’aviation.
Bishop accepta, puisqu’il le fallait, mais non
sans maugréer,u un poste d’observateur, où il
se familiarisa avec le royaume de l’air, la télé
graphie sans fil, la mitrailleuse, le canon, la
tactique aérienne et les ruses des Boches.
Il n’en concevait que davantage le désir de
réaliser son projet. Et finalement, à force d’in
sistance, Bishop réussit à prouver qu’il ne lui
manquait, pour faire un pilote accompli, que
l’approbation des majors, puisque le voici à la
tête de tous les as britanniques, avec les plus
hautes distinctions que le gouvernement puisse
décerner.
Le Bêcheur à la ligne.
Bloc-Note du Grincheux
En voyant opérer tes Américains avec
une raprditc et. une méthode jusqu'alors
inconnues dans notre beau pays de France,
les guerriers de la zone désarmée crient
<( au miracle ! » Ils s'extasient devant
Leurs prouesses et ils n'ont pas tort, car
le contact des citoyens de New-York, de
San-Francisc■> ou de Piuiad 1 iplue nous ap
prend journellement ce qui nous a tou
jours manqué, à nous, spéculatifs et idéa
listes : la réalisation pratique.
Autrefois, les musiques militaires fran
çaises, en dehors des marches entraînantes
qu'elle confectionnaient à l'usage de leurs
régiments, ne se produisaient que le diman
che et le jeudi, dans Fs squares et les jar
dins publics.
Leur rôle était de procurer aux bour
geois qui venaient là, après dîner, rater en
compagnie, des digestions paisible et en
si bémol.
Il ne serait jamais venu à Vidée de
personne de demander une de ces musiques
pour agrémenter une réunion sportive. M.
Lebureau militaire aurait poussé un
« scrongnieugnieu- ! formidable et se se
rait empressé de répondre que l'armée ne
doit pas se déshonorer dans ces réunions
de saltimbanques .
Vint la guerre et vinrent les Américains.
Depuis, que ce soit sur les terrains d'athlé-
iisme ou dans les salles de boxe, les
joyeux flon-flons des exécuteurs américains
comblent agréablement les trous des en-
Ir'actes.
Au moindre appel, la musique améri
caine accourt : elle n a pas peur de se
déshonorer parmi les saltimbanques.
Pourquoi donc,'Monsieur Lebureau mili
taire, cette différence d'attitude ?
Je vais vous le dire. C'est que. les beaux
soldats américains, dont nous contemplons
sur l'asphalte de Varrière la démarche
souple et élastique pendant que nos poi
lus, Ici-haut, admirent leur cran, ont sucé
le sport avec le lait. Aussi préfèrent-ils
prêter ie concours de leurs musiques aux
munifestâtions sportives, objet de voire
sainte horreurplutôt que de concourir à
l'amusement des oisifs de la ville en quête
de la meilleure façon de tuer les heures.
G TU FF.
UNE PARTI E D’ENT RAINEMENT
Stade Bordelais contre
Cercle athlétique
Au Bouscat. — Demain, l'équipe première
du Stade bordelais jouera son dernier match
d'entraînement avant de -rencontrer, te diman
che suivant, à Bordeaux, le « quinze » au
8e rente.
Son adversaire sera le Cercle athlétique
bordelais, qhi passe pour posséder, cette an
née, une équipe fie valeur
Le Stade, lui oppoetra une équipé de belle
allure, dans Laquelle, a côté de joueurs ré
putés, qui firent in saison dernière, on trou
vera Léry dr.L Stade toulousain; Rœu, ex
trois-quart d’avant-vuerre; Molines, demi de
Langon; Lemaître, talonneur du Stade nan-
taisT Dupré, capitaine du Vélo sport. nantais;
Lescourrès, de l’Aviron bayennais, orc. C’est
toujours Caujottie qui tiendra le poste d’ar
rière.
Les fervents du bâillon ovale ne manque
ront pas eetite ouverture, qui leur permettra
d’augurer de la valeur de l’équipe du S.B.U.C.
au séiiU de la saison 1918-1919
LA BOXE AU STADIUM
La revanche
Uittet=Shannon
Demain, au Stadium. cm nous convie à as
sister à la revanche Vittet-Shannom. Après
leur match nul d’il y ,a quinze jour-, cette
revanjcihe s’imposait. Il est certain que Vittet
a -rarement vèncoirutré un adversaire de la
classe de l'Américain Shannon.
Notre -champion poids légers est soient!fi
que au superlatif c’est un de nos. meilleurs
tscri meurs.
Mais uip partie ite son jeu a été annihilée
par L ja.u de jambes -d’un adversaire pourvu
d’une allonge supérieure et qui cogne très
fort. Aussi'., malgré toutes ses qualités, a-t-il
eu de ici peine a obtenir la décision de match
nul. D’aucuns prétendaient même qiuc si l'af
faire s étailt débattue en 15 rounds, Vittet eut
été battu -àécisivfnu-nt.
Or, précisément la renccntre de demain
comprendra 15 reprises. Nous risquons donc
d’assister à une bataille acharnée qui aura
une issue fermant lia /perte à tàiuftc contesta
tion.
Reste à 'avoir si Vittet aura soigné suffisam
ment son .souffle pour -tenir jusqu’au bout le
train forcené de l'Américain
■Ce combat sera encadré par quatre « ecn-
tests » dont, voici le programme :
Return .Match de 15 rounds de 3 minutes
Vittet (61 kiflos). le meilleur poids léger
français, coudre Shannon (61 kilos), champion
•amérlhain.
Match de 6 rounds, de J minutes
A. Fabre, de Béziers iOO KiDios), contre La-
pierre, du Boxing Club bordelais (60 kilo-s)
Match de 3 rounds, de 3 minmes
Frcd Robert, du W-onderiand bordelais (61
kilos), contre Kébrard, du Do-xing club bor
delais (58 kilos).
iMatcli de 6 rounds, de 3 mîiinmitcs
Mongrtuô (50 kilos), contre Bosq jeune (19
Litlos).
Match de 4 rounds de 3 minutes
Salvador (45 kiks», contre Magniaudiex
(46 kilos).
Orchestre de iô mus'éteins sous la. direc
tion de M. Pionvl velu,rie.
Le ring étant couvert, la réunion aura Lieu
par n’imp''rtc quel temps
Ouverture des portes et guichets à 14 heures.
Autour des rings
Les « K cf C ». KrJiights -Gif Columbus 'Che
valiers de Goûamb), ont .organisé à Brooklyn
une §oirée fie boxe dans le but de iroeuieLlliiu*
des fondis
Dempsey éitafit l’étoillie et -sut lc-s affiches sa
présence était spécialement certifiée: iC -de
vait reneionitrer Levinsky -en un .oonobat de
quatre rounds.
Un peu avant La réunion, lfompsev se sen
tit souffrant (!) cependant 1)1 avait la sensa
tion très prédise que si l!ie c-o-mbat était ré
duit à trois rounds, il se son tairait t en suffi
samment Loin état po-ur affronter son adver
saire. Les organisateurs refusèrent d'admet
tre malad'o -et remède ?>t firent rencontrer
Miske et Levinsky. Le combat n’eut r:(en de
sensationnel et 1 fut plutôt un assaut qu’un
combat
Dempsey devant quand même paraître sur
1e ri-mg sè sentit sc udaim ri pou près remte
quand il ne fuit plus question que do rencon
trer une étoile d for dre. secondaire, ce qui eut
lieu sans -enthousiasmer des 20.000 spectateurs
que l’annonce de sa présence -et de sa ren
contre ciont-re Levinsky ava.it attirés
Somme (toute, une “fois -champions — ou
presque — que ce soit Bu-.rns, ou Johnson, ou
Willard eu Dempsey c.’est touiorirs la même
chanson : « Pardons de ce que venus voudrez,
mais pas de combat ».
m
* *
Albert hurle a quitté Toulouse pour Mar-
îriande. il est question de le match? 1 ' h nou
veau avec Mac Cluskey, soit à Perpignan,
soit à Teu/temise.
m
mm
Au National sporling club. C.riquô s’es! trou
vé -de nouveau en présence de Grass!. Ce com
liât ne semblait pas devenir présenter le moin
dre intteirèt sportif, après lies deux défaites dé
cisives infligées par C.riqui à G rassi.
On aurait mieux fait de ne pas te mettre
sur pied, car il finit en queue de p-msson.
Après deux rounds, firassi déclara no pou
voir continuer, pour cause d’une indisposi
tion.
Le N.3.C. 'l’a mis en quarantaine pmrr man
que do combativité et a demandé l’extension
de cette peine à la Fédération do boxe.
SWING.
Les Sports Féminins
HOCKEY
La réouverture officielle de la saison de
hockey aura lieu le 13 octobre au parc de la
Vie: au Grand Air, desservi par le tram de Mé-
rignac. Toutes les jeunes filles désireuses de
pratiquer ce sport élégant peuvent remettre
leur adhésion au secrétariat, 47, rue Ilugue-
rie. On commencera à 14 h, 30.
Le désordre postal
Chaque semaine, plus nombreuses, mous
parviennent les réclamations de nos abonnés,
dont le seirvûcc est- assuré par la poste d’une
façon de plus en plus fantaisiste.
Les retards ne se comptent plus . il faut
trois jours à u;n journal pour aller de Bor
deaux a Derazeville ou à Libourne et per
sonne ne iscmblc plus surpris.
Des abonnés ne reçoivent rien pendant plu-
sieurs semaines — ent ce sont souvent les mê
mes — sans que personne s’en émeuve da
vantage.
Les .ictères, de lenfr côté, battent le; records
de lenteur et suivent, dédaignant la crise des
transp irts. les itilnéràires les plus invraisem
blables. Périgueux Bordeaux se fait ou quatre
jours et un p/Ii. mi,s à Bordeaux-Dock.-, pa^sa
par Dax pour afmver rue Porte-Dijeaux I.
Ne parlons pas dru front.
Tout coci respire l'incurie et le désordre
Moins philosophes que 'l’administration des
P.T.T. et que les guerriers du « Trésor et
Postes », nos .abonnés se plaignent et meus
nous faisons l’échv de leurs doléances.
Nous sommas d’ailleurs décidés si la s.i-
tuaiten ne s’amé-ior? pas, à mettre les points
sur les « i » et, précisions à l’appui à don
ner des moyens de mettre fin à cette situa
tion anarchique
FOOTBALL ASSOCIATION
La rencontre
Stade=U. G.A.M.
C’est dimanche que se joua dans toute lia
France le premier tour de la Coupe Chartes
Simon, la pfos grande épreuve ùitcirfédérale
mtec suir pied jusqu’à ce- jour. MalheureiuBe
men t , le s Soieiéite s de Bar de aux ont, pour J a
plupart, négligé
mont te itempis do æc préparer pour défendre
leurs chances, les deux Sociétés 'lies plus qua
lifiées do Bordeaux vont s’-éiliminer* d’emblée
Le Stade bordelais U.C. ett la V.G A.M. vont
dont essayer de se qualifier* respectivement,
et en dépit du manque d'entrainement bien
exousalÆe, vu l’importance de la partie, les
spectateur■> sont assurés de '.passer une bonne
après-midi.
Les daux Sociétés sont laissez connues des
comunisoeurs, et nous ne voyons pas la né
cessité de nous étendre davantage sur leurs
qualités respectives.
UN PRONOSTIC
A l’heure actuelle, le S.B.U.C., qiui a nu
jouer vieux parties sérieuses couttre lies Gaha-
diens, doit se présenter en imeiliteure forme
que la V.G.A.M. Le Stade aurait ainsi un
avantage qui pourrait liuti faire gagner -cette
partie. Mais noms estimons que malgré toute
la qualité des Unionistes, ce serait- vraiment
don image- de voir éliminer la V.G A.M., car,
en dépit de toutes les circonstances lavora-
bles, les Stadis-ies ne peuvent prétendre à
l'ultime victoire, tandis que nous savons la
V G A.M. très cianal-le de réaliser cet exploit.
Happe,lons-nonii Tbisteire .le l’an dernier .
l’U.A. de Cognac éliminant le*; Médocams pour
succomber un mois après d-s la façon la plus
complète devant Mont-de-Marsan.
LES EQUIPES
Le S.B.U.C. doit sélectionner son éouiipe
parmi les joueurs suivants
But .- A.usseii. Bonhamy ou Lafo-n
Arrières : Bénard, Aad-e-au, Diruony.
Demis : Mon 1e/un, Gougain, Comte Mura-
tet, Izarobert.
Avants : Dagès, Calpenn I, Chaume, C.ai-
pena II, Damazan.
Aussel, Béraird, Momlezun, Garnie. Dattes,
évoluaient déjà l’an dernier dans l’équiDe.
Nadeiau. vient, de l’U.A. de Cognac; Mûnatr-t
et les frères Calpena, des Bons Gars; Gou-
gain, du S.A.B.E.C.; Damazan, de la Comète
et Siimio-t, et Chaume serait le pseudonyme
d’< diagnor, du C.A. XI v.
La V G. A.M. choisira vraisemblablement
parmi les -nonis suivants :
But : Jean Girardeau ou Endal.
Arrières : dnafick Saleh, Richard, Djordje-
viteh, Nedved ou Huo-t.
Demis : Edouard et Lionel Gasqueton, D.
M-ora.nd, A. Garrigue, Charrier.
Avants : Etienne. Ba-rd, K.-cfor. Martin.
Nauidkm, Fieux, Koyitcli, Vanowitc-h, Nenado-
vit ch, Bois&a.'rd, Ha.velka.
Le m.atah oammoncera à 14 li 30 et sera ar
bitré par le granul arbitre, M. Fine.-, de la
London Le a gu e.
La, coupe Bessonneau
LE RÈGLEMENT
La Commission centrale d dissociation do
b Union vient de terminer le règlement do
cette Coupa que mot en compétition M. Julieu
Lessonneau. le très sportif imk'.srrioi d’An
gers. et qui sera organrisée par le QV.ib spor
tif Bessonneau.
L’épreuve, véritablement intécrcssiante au
b-cint de vue spo-nii et financier, Inférasse six
Comités régionaux de l’U.S.F.S.A de l’Ouest
Elle n’est cvuiwnrtc qu’aux clubs de l’Union
Voici le règlement :
« Article premier. — Il sera dlhpuifè. au
cours de la saison J9I8-19J9, sur le tenann du
G.S. Bessonneau, 100, chemin de Siint-Léo-
na.rd, à Angers, une Coupe de football asso
ciation.
• Art. *?. — Gette épreuve, dite Coupe Bes-
senneau, sera disputée sous ies règlements
généraux de l’U.S F S.A.
» Art 3 — €otte éprouvé est ouverte à fous
les clubs -de 1 Ouest affiliés à TU.S F.S.A
(Comités de Bretagne, Basse-Bretagne Be-au-
ce-et-Maine. Atlantique, Touraine et Cliaren-
tes.
> Art. 4. — Geste Coupe sera défendue per
une équipe .angevine jouant soius ter couleur;
du C b.B.
» Art. 5. — La Coupe appartiendra au club
ayant, battu l'équipe angevino uar ia plus
grande différence de pr-lnts.
» Art. 6. — Les trois clubs en tête lu cl as
semeint .seront opposés entre eux en match-
aller, sur le terrain du C S.B. Les numéros 1
et 2 seront d’abt rd opposés et ’e vainqueur
rencontrera le numéro 1 pour la finale. En
cas d’égalité de points des clubs de tête, les
rencontres seront fixées par t irage au sort.
» Art. 7. — Les licences seront visité 1 »
avant le match. -
» Art. 8 — Au cas: où un club exigerait un
arbitre an dehors d’Angers, les frais seraient
jiar moitié à la ebarge des deux Soc : étés.
« » Art. 9. Les frais du chemin de fer, bil
let collectif 3e_ classe pour onze joueurs, se
ront remboursés à toutes les équipes enga
gées.
» Art. 10. — L-g, engagements devront être
adressés avant le 10 octobre au secrétaire du
C.S B., 29, 7uc Montaigne, à Angers.
» Art. II. — Le C.S B. fera connaître avant
le 20 notoire, au secrétaire de chaque club, la
date de rencontre de son équipe. Il sera tenu
compte dans la mesure du possible- de la date
demandée par les Sociétés.
» Art. 12. — Tout forfait dc-vira être décflaré
au moins quinze jours avant le match »
La coupe de F Union
UNE GRANDE EPREUVE
La Commission centrale de football associa
tion de l’U.S.F.S.A. met la derniière main au
règlement d’une épreuve de grande enver
gure dénommée « Loupe de l’Union ».
Cette Coupe se disputerait au coure de cette
saison et, toucherait directement tons tes Co
mités régionaux de l'Union. Le règlement fi
nancater et les indemnités axcorêlér-s aux
clubs qui y prendront part seront- au mieux
des intérêts de ces derniers, car RUnicm fe
rait en la ciruonstance des sacrifices encoura
geants.
A bientôt le règlement de réprouva
LIGUE DU MIDI
La clôture des engagements oour ie cliam-
p.vnnat du Midi, divisions L II et III qui
devait avoir lieu le 1er octobre, est rappor-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.05%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83.05%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k4558366n/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k4558366n/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k4558366n/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k4558366n/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k4558366n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k4558366n
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k4558366n/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest