Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1849-12-21
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Langue : français
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Description : 21 décembre 1849 21 décembre 1849
Description : 1849/12/21. 1849/12/21.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Révolution - Empire (1789-1815)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : Restauration - Monarchie de Juillet (1814-1848)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIe République - Second Empire (1848-1870)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
;~i:m~NBMiM9.
.Oa: S'ABONNE
.rMdesPr~'es-S.-G.4'Auxcrfo:s,47.,i i
'FAMS..BH'Atnn!BB
Unm&is. 5fr. 6&~
Tro!st]nois. 13 ~5 `
Sixmeie. 25 30
UB!tn.50 60
ïn M~max, appty to w. ~Ep~a,
îorei~ Bboksëtier, BurHtigton-Ar~Mie~ `
Md ~tMM:h-Lane,CornMH.
D~t W~t~tïFC "t tT~~BâtB~ë'
t~htia~ttN~ ii LI .i~uAtK~
ON S'~BO~B?
.& .Rome~ che!! PiEiM MïMe,
m)ra!re, place ColoBiM.
fM ~2 6eas romaiBS pour BB aa.
6 6eus pour six mois.
`. ~s poM tM)is mo}?..
'r.
feçoit tes avis & ïnsërer
tons tes jours,
do midi à c.itiq bcurea,
an bureau Ju /OM?'Ka< ~fj ~<'6aM,
me dee Pr6tres.S..G.t'Auxet-ru!«, <'?
WIS'~Wfft~
'JtpI&~à.Lm!.
PAMS, 20 DECEMBRE. ?
Nous étions curieux de lire la nouveHe'bMchure
ds M. d'Aflincourt, intitulée jp~ace ~M (b'oï<. Ce
n'est pas précisément le ëtyle de l'auteur du ~oH-
préoccupation des temps heureux. Nous étiras ca-
rieux de savoir si Rons trouverions dans !e nouvel .1
écrit politique de ~ï. d'~rimcourt quelques symp-
tômes de ce qu'oa~appëHe !o/M~on. Ëxpliguons-
Doustoutdesuite&urcemot.
!t y a une fusion qui s'est faite p.~r'ainsi dire
d'cHe-mSmesons le poids des évéaemens et sous la
menace d'ûvéneme~s;.p))js terriMes-encore. On .a
oubtté qu'on avait été légitimiste ou orléaniste, pour
se souvenir qu'oji était avant tout citoyen d'une
société attaquée dans sas buses fondamentales ta
propriéteetia famine. En'gardant ses préférences
pour t~He ou t!e'fo~nc de gouvernement,, en a
eu le boa~sens de les ajourner.. Ou a pensé avec
raison qu'avant de se disputer un tt ône qui n'est
phts dcb'mt'et un ppuvoir fumA, i[ faHait défeadre
sa liberté, sa foi, s't)h champ et ~a maison, et &e
construire du moins une tente provisoire sous ta-
quc! oa pût v~ra et detiberer. Ainsi s'est îbrttté
le nouveitu parti de l'ordre. Cotte ft!siûn-)à', nous
je r&pct~ns, etie s''c~i'ni!3 to.uie seute'cotumc te
f~'tt les bonnes ch'jses. Nie n'a. étejld résuKat M
d'un campât, ni d'une intrigue. Personne n'e~ a
été fauteur ou t'inventcur. Elle n'a point passé
d'une ora~e à t'autré,-comme un mot d'orJre mys-
térieux. La secfété s'est sentie dans un pérUex-
trêBe; la société, par ua de ces mouvemens p!us
rapides que i'~c!air, s'est Téunie pour !e satut cum-
mufi; Ptus de partis, niornentauém~nt du moins,
da'ts parti de tordre, tt ptaisc n JDieu que ce! ia-
stinctdetaison et de patriotisme ne nous soit pas
yenn trop tard et ne nous attatidonne pas trop tôt! 1
Voità !a proin'ére ftjsiûn qui nous a eus'et qui
nous aura toujours pour partisans et pour défen-
seurs. U n& s'agit pas de ia faire eUe est faite.
Ce qui serait à craindre plutôt, ce serait qu'on ne
hdetît par un zc!e intempestif, en voulant lui
donner un .sens et une portée que la France ne
lui a pas donnés. L"s événemens marchent comme
lis le vouant, ït n'appartient à personne de les
prévenir ou'de les hâter. Qui n'a pas cependant
entendu patic?, depuis quelque temps sm'tout,
d'une autre ;rusion, fusion plus étroite et plus
exclusive, fusion de dynasties et de prétentions?
C'est de cette seconde fusion que nous étions cu-
rieux de rechercher les' symptômes dans la bro-
churedeM.d'Arlincourt.~
M. d'Arlinéourt, nous le savons, n'est pas l'or-.
gane o~ciel du p~rii légitimiste, H écrit pour son
compta. 11 répond tout ser) de cequ'il itBprime.
S'yie et imagination, tout est à I.ii en propre. Nous
faisons Hé~large la part du romancier chevalë-
r'esquc et de 'l~crivain' aux phases''étranges. Métis
ëhun~les Dfdchurcs de ?. d'AriincQurt se vendent
se liseKtet~e'mauqueHt,pas d'un certain succé;i.
ïly aappare'timeut~'sgeus qui pensent comme jl
pense et q.i partent c~mm'? il paria. Si cène sont'
!eS!!ages du patti, c'en est pf'ut-etrc la fuuf.c.
Cti'~Vons-f).pu< ir~UYé d.'ms ]a brochure de M. d'Âr-.
lincourt? iMen, nous devons )o d.ctarer tout d'a-
bord) qui nous' a't ni beaucoup désappointes, ni
beaucoup affi! Nous pardonnons à l'bonorubte
écrivain &es invectives peu ;g\:néreuses ,et ses ti-
rades offensâtes. N(*us ne lui en<.gardons pas la
moindre raMune..Ce serait use cenliéine édition
du ~o~c! que nous ne serions pas ptus impar-
tiaux'et p!t's n'anq:!it!es. ()aant a la fu&it''n dqnt
nous vencBsdepaï-ler, ~i ~leen est ià, Hépubl-
(fue et Etnpite ppuvertt d.;rmir tranq'uittes, !a fu-
sion ne tro~b)e!'a pHS Ie~r:ft;p'6s.' Et"ti6)i's, coUt'-
puons n<'jtre (pnvre. d~ ré~urat~oh,~pc~ H n'y
,ett a pas d'autre a cette'h ure/et pourj~ngté~ps
Bans douic~qu} ait channe de succé~
Qu'oaeo ~ge noire part dans la brochure de
M. d'A''HHcourt, 1a vni<'i. L'au'eur pa'')e dus opi~-
Diens qHi dtv:B estJ'itrtéatd~'QC N'ayaitt !;i d.i~!U\ ni t g'qi~,
B eU~ft' )'~bse?!ce (te tnut pria'opR et !!) n~iUittn
de toutdroit: S'appuyant iour a: toui'serte Cf'm"
< etsar ia yt-)tu,su''t;< licence pt le des~ott~m'
e))e cour~nttc t'anarchi~ et c'tmbaH'i!isut''Rctit'n.
E'ie prodatHa h.tg)!ére 1.1 i~gitimi~ dudosordre,
.'t e~e s'éton.'ia depms ~u~ fe d~sorfire l'a't.ué-;
<;couronnœ. Eti~ appi'rtittt àtous tes drapeaux,
-~EmLEim-ML J~mit~S-~SAT~
't)02LB~M'.MME.M49/'
"së~&S'M~~MË~ÏQUË' BÙ'-NO~b."
:?. i~).849. r
".t~,j[Le!U'e troistèmc,~ ~'o~' '~s Xm~Éros dfs t eH9 d~ceuiht'o.)
'8:tmt-Louis,el2ap.ût~:9.
J'at traversa te Texas, et j~sujs cneore vnaHt, chosp
met've!n6use. Hîais ce n'est pas !a faute-des habhans du
pay.s.
Le mot Af~tfaM~ d'aHIcurs va mal a ~np populaiiop
bjzah'e, meiee, nomada, hëterogÈuc ïnoutc, com-
posée de fug~fs~ de sauvais, d'AMéricaias, d~Mspa-
gnp!s, de Portugais, de ta6~!s d,Q Français, d'Atic-~
mands, et mëmG d'Indiens et de nègres qui ont sou-
vent eu quelques petits démets avec la jusiic.e. Têt
est ce.TexaSttuqtiet j'échappe. Su'guHfr pays, dout ia
capttâ~~S~Mop, est uue stngulicre vitie. A .Galves-
ion~ï~de .a~jOu.juge~.Ues geNëraux
sa][is~ar~et'dcs ja~Sj~prqcps~~rc~qu'' toutes
ïcs niaÏso.ns SDat des ca)'~ ~~nuhtet~pt tavernes, ou
juges ë~gë~rau~ s'en vp:)t b~c~c~JSper de co~eert.
Ces jugps'qut ne TeadeHt' jauiàts'ta jusUce.ces géné-
raux qui ne Ibnt !a gmji'i'e que sHr !cs e.'rMuscheM~ns,
composent une population que Salvator Rasa eu CaUp).
auraient fort année, qui porte tous les costumes, parie,
tou~ !e~ iangagês et se bigarre de .tous te.s vices..
L'Union rejette ains! sur ses fronUcresrëcuciG bouii-
Ïonnaste~u~rime, de !a iptïére.ou de raventure
qn'eiteBCpe~toune veut plus coute.nir. C'est vers !e
Texas et les'.Prairies que reu.ue et .se' répand cette
ëtra&ge population~.bieuîû.t mëiee'.aux tribus, iadten-
Bes,<'&i~ppaYes de rAtnerique.meridionaie.et aux in-
irÏga~~ë"tôUëIes pays. Je ne ~ajs si~s étranges con-
trées deviendront quoique cttose.cûnin!~ Home, Biais
assurément !cs'berccaux se;rëssemb!e!it. `
e eue adopta toutes )cs couleurs. ~We~MtM f~o~-
'Encore, u'.e fois, on nous fera bion l'hoMitur de
crcire que ce n'est pas le coté injuneux de ce bur-
le'sq~e passage qui nous touche. Dix-sept aus.d'un;
reg~e justiliô 'pur la .pros.pcrité la p)u~ .ratante
nous laissent cet égard i'~prit fort libre et fort'
calme. Mais où est dans c'* qu'on vient, de lire ]a
dt~position concluante 'que nous aurions a!m6 a
constater? Ou', est la justice? Où est; Intelligence
des évcnemens et' de l\-sprit- de notre époque ?: Si
du mQins,ea con!ëssant sîdurcmeaticsau'res, on se
confessait s.pi-~ëaie! A-t-ou oublie qu'avant ]a rë-
volu'it juitict ? Croit-on aujourd'h~~i? le droit d'être
bien lier du concours ~vcu~Ie.que pendant di~-
sept ans l'on a. prêté aux factioas démagogiqae& ?
Q faut à nous, saus vouloir réveiller de viciiies que-
rellas, h~'us nous contenterons de dire qu'en '1§30,
âpres '!ës ord"n nances de jmitet et !a rcvohtiion qm
en avait etc L) suite, I~ptr'i auquel nons~appartc-
nons a sauvé dû la monarchie tout ce qu'il ~tait
possiMed'ea sauver atiors. Ce n'était pa'; sss~x,
soit! I! MIait sauver cacore !e principe de !a iég!-
timiic. Et pour &attVdr ce principe conipr.~n's par
M.'erd:seMMpoMrprcedeJa moaarcr.ij de jutilet,
qu'a-t-on fait ? Pendant 4ix-s<'pt aus on s'e~t uni
:.ux repujjucaius; on'_a travaitic de ban courage.
avec eux, et'ou e&t arriyc a quoi ? Au rcsuttat que
nous voyons! Le même abîme a engtouti avec !e
principe de la fe~itiaute le principe da ia royauté.
<)'iel succès Trop heureux encore si nous sau-
vonS au moins du naufrage les débris de ]a s'ôci6t6 1
On ne dira p!oubtie puisqu'it paraît avoir perdu &i complètement
le souv<)if et des causes de la révolution de JitiHet,
"t da l'é'&t d'anarchie pu se trjuvaM la France
après cette reyoljliion, et de la. merveilleuse rapi-*
.dite avec laquelle le trône renvcrsô dans la pous-
~icre fut rclëvô, et du calme, du bonheur d'un rè-
~nc de dix-sept ans! A-t-il appns.quelque cl~sc?
C'e~t ce qu'il faut vo'r dans la seconde partie de sa
brochure où dl raconte son voyage à Froshdorfet
son~ séjour auprès de M. le cumt~ de Chambord.
Le sujet ici.ëst encore plus deHcat pour nous. Nous
ne voulons blesser aucune susceptibilité honorable,
coctrister aucune espérance, condamner aucun
avenir même. chimérique. H~I:!S nous avons tous
besoin de noussoute'ur conire la rude épreuve du
présent par un espoir quelconque. D~eu seul sait
ce qui'est réservé '& là France Trop de grandeurs
ont été abattues pour que nous ne respections pas
ce quiea: reste, souvenirs majesHieux du passé et
ressource~peut-~tre d'un temps que'nous ne pré-
voyons pas'Loin de nous dauc'même la pensée
d'atténuer les éloges ou de refroidir l'euthousi~ me
de~ M. d'ArUn'c ~urt. Mais 'cet entho usi asnn ce rn-
msitt s~exprirne-t-it? A-t"il un ~gage/qui puisse
ë~re 'compris papi les hommes de notre temps? A
qui 'p'arle-t-oiiPaux gédêrations de 184S? Est-ce
pou1''ellts qu'on écrit des ht&t~ieitcs, voisines de
1.) puértiité, comme celle que nous allous traM-
crh'e? (.
'( Ua ouvrier du nudt deta France (dudëp~Wement
du Tarn), nomme CéMe, avait soigaeusement eieve
deux chiens danois; et lis étaient devenus Tobjet de
radniîraHo~ publique.
» Ut' con~aisscut' dit leur maître « Vous avez ià
)) des chteus qui seraient dignes'd'appartenir à un Uoi.D »
» Ces Tuots ù'appôreut i'on'y.r!er sur-ie-ci'atHp, c'est au Roi qu'ils appartiendront, x
x Et le iefidemaih, it parttt. CommeMt? A' piett.rour
où? rbar VroshdorL 9'ctait-il informe des distances?
Non.H savait seutement qu'il avait loin a ailer, bien
tpui, très ioin,ct du c~e du nord; il ne craignait
qu'une seule chose, ce nouveau p.éterin des âges mo-
uarchtqûcs, c~est que se~ udëles com'pagTtons ne vins-
sent à se fatiguer sur ta route. Eux! Us n'avaient pas
sa pensée; ils de pouvaient avoir son courase.
))' H arriva d'abord a Paris. C'était U v deux ans
environ. H'passn, devant les Tuiteries, &~ il y ay~tt
alot-s un monarque :'< f (iit.C~be en detonrua.ut la'tcte; 'G Roi dé France
'n'cst-'pasta.
x fl dt'meura quciques jours !t Paris pour se reposer.
Le hasard voulut que te duc.dc Ncnfonrs.Ctttct'd!)
parler de. l'étofinalUc beautc des chiens voya~cnfs. Ù
ot Ht offrir 500 i'r. Cébe aussitôt sn prit a rire < C"
D n'est pas iui qui les aura, répondit il avec dédain;
» je ne tes vends'pas, je les donne, eî je les dcnuu a
"qui de droit.
o Ht. i) partit pôur'l'AUèmagnn. I! avait traverse la
France, i) traversa ta Ncigiqu" et la Prusse.. ïn~ti~abte
dans sa maren'e, ii est sur l'antre rive du Rtmi.'Qua de
iieues etquede fatiguer Mais tps. danois sp portent
bieti; rü~ Itou`ti~ûîvènt g~l,i~ept leac iôut~ Se portent
bien ~ils poursuivent ~aituent fenr routf, et .Cebe nn
saur.iit SH piaur~re. Eu chemin, i) pf'rd ses papifi's; if
n\:st p)us eu Mgte, .on l'arrcte. Encore de npuvclh's.
La capital ;du ÏBXAS. Galveston, pst.h* remiPz-eusT) '4
des ))()tUtct('sg"!)sd:)ntjt'Tiens d" Mus fa)r'~)e j'o'
tt'a'uaiMi'j't.~S('t)U'te!!erie, 'qui s'ar!pë!te Maisou'-Tt'eiacHt f 'i'~u«.s'c), H y avaî~autour d'uii po'c!~ gigaufpsquG dix
{.€ prau~ K~icns ~t dix juges de p!cinc acabit, louant
~ux rM'rcs/j'.u'aHt connne des. dsau~s, fun-jaut cbinniû K
dp's cbpulincBs, ;et se gourmant d'iatportancç au uii-
!icuf-ns'i.z dit tih ' en argot de s'es diverses fortti'ne's. On. avint. deit'c.ussc
le passant dëvaiise ie voyageur, dëtroussc URC c"d'a-
va))ë,Ya!ncu et tîcpasse un ~a'ûkie en subtHi't.ecom-
m~rci.uc.mis a rançon quelque Lc'urgadû espagnole a
ou incendié quelque campement de sauvais. J'axai
me piacer modestement a rcxtrpmite de !a salis que
ces beaNy parleurs occupaient. L'arrivée, d'un e!rangcr
excitala'cnriosîteg'pnêratc.
'Je m'assis doN&paiS!blGipent unc.taNe de.bois
I)Ianc d'une proprë~-fart e()ui.yoque.Le garçoa,qui
u,'é[ait~pas Moins.curieux que les au'res);abitaNs.tie
!a s~HCj tonf en n!e,.den)andanj.. ce. que.: Je voulais.
prendre, m'ap~orfa te .carnet, des v.oyngeurs peut', que
je voulusse 'en y. inscrire mot] ::om. C'ëtaifùne es-
p6ce de Fi:nro banane, a Fcc~.de pie, an-H'cn't
pèce de IIM q~o ha ni;, l'çet~clé ille, ay.flan`t l'
bo!ai;é~auxc::Gveux.ci'epus.
e– ~oHt!)< lui cria un pcrsaanaKe maigre et
long, de (igure ;paiil)u!ai:'e, qui s'appeiait tejuge~ ,1
Hrpa.dtcy.coMUMcai~'appeUeretraH~r?')
Ah'! mc.dis-jc tout. bas, ici appar~;nm<}nt les 8?.
coM (!e café scut des c~mKHs comment ammuera-t-'
oa tes commis?'Cette cbs~r~'auoH jinterteure m'amu-
sai fort, quand uB/~cccnd intei'!pcuteur.s'adreMaat
su. MCtM comîB;s-garço'i et !e tii'aut par 'ia .~anche.:
G Ca»`lrci ~:Iul âlt-il,:qçt'an se âepeé~e,C,~JW vaâs f.
e jc'&~Y~ .'lai d't-i!) qu'on.. se dépecée.Ja'vaus
ai demande depuis une.heul'eua verre, ~e grog a ]a
menthe poivrée; gênera!, vouiez-vous me servir en-'
Hp?
< Oui, gCEcTa~ répondit le garçc-n. Ne vous.iB)-
p3tieutM'pas,'genërn!~e sTnsa,vo)as.
souffrances, encore de nouveaux obstacles. Mais on
ne Ta pas sépare de ses danois sa force n'est point
abattue. Il plaide sa causa et la leur. On les admire
tous les trois,, et tous les trois sont élargis. Il foute te
sol de l'Autriche; Une s'arrête point a Vienne. Ses
souliers étaient presque usés; H.est maigre, paie,
épuise; U ne se traînait plus qu'avec peine; il arrive
enfin a; Froshdoïf, et te voila devant sou prince.
; x Mante, en lui présentant ses danois et heureux de
)) toutes ses peines on m'a dit qu'ils étaient dignes
') d'un Roi. Or, à mes yeux, un Roi, c'est le Roi, et je
H suis venu où il est.
x –pe bien loin? demanda le prince.
B Oh! oui, répliqua l'ouvrier. J'ai traverse je ne
e sais combien de terres, de fcruts, de villages, de ri-
a viëres, de villes et de royaumes. Je n'en puis p!us,
a mais c'est égal, mesdanois sont en bon état. C'est
N ce que j'avais de p!us citer et 'de plus précieux au
x monde, fts vous anneront comme je les aime. Ds'Se-
ront'ndèles comme moi. Les acceptez-vous, Mon-
)) seigneur?
~? Oh bien certainem~f~dit le prince.
Soudain les yeux de l'ouvjTter se remplissent de
larmes; sa voix s'éteint, ses genoux plient.
« C'est de respect, disaient les uns.
)) C'est de fatigua, disaient les autres.
x –OM! non, c'est de bonheur)', disait Cebe.
)'Henri V embrassait ses danois.)' n
V.)U:') le morcc~ atteijdrissant do l'uuvrag'.
M. d'A'Hhcourt p'ëurait sans doute eu l'écrivant.
Mais ks hommes de notre époque ont ~éuéralement
Jo cœur p!us dur. Apres cela, cette histoire !<'est
'i'cut'étrj qu~tni apo)ogTM"~g~ëux~)ans'eetf.e hy-
pothèse, l'ouvrier Cébe .serait M. d'ArtiuccUrt !ui-
mc~e, et les danois seraient le peuple français en
personne conduit à Fro~h iorf par le c61ebrc ro-
mancie! ,F
En citant ces passages et en insistant sur cette
brochure, quel a 6t6 not parti et d'affliger des opinions qui ne sont pas lès s
nôtres? on mcoMde récriminer et de prendre no-
tre revanche? Non. Dieu iious est tctaom que ces
mesquines pensées sont loin d~ notre cœur, ce se-
'f'aitaia.Msdemauvaisseutimenset d& la mau-
vaise po]hique. Dais t'incertiLude c-ffrayante qm
p'ane sur notre avenir à tous, qui scrdit assez
fou pour prosGrire d'avance tct eu tct d~s moyens
de sa!ut que la Provideace offrira ,peut-être à !a
Frauce?Nous avons voutupeuicmpHt prévenir uuë
i~usion, parce que cc'te iliusion serait uu dan-
ger, et pourrait devenir un ccueii pour !e 'parti
de l'ordre, l'iUusion de croire qu'on~p.~ut plus
qu'on ne peut, qu'on s'entend mieux qu'on ne
~'entend, et qu'en s'accordant sur les grandes
questions sociates, sur -ies questions du jour:, ~n
s'accorde aussi des présent sur les questions se-
cond&ircs de ta forme du pouvoir, sur les ques-
tions de l'avenir. On n'est Jamais plus prés de se
brouiller q'us lorsqu'on, veut pousser trop !oin
Funion. C'est !))o.'s que les disscriiitNens se ré-
veiUcnt..et s'aigrissant. 'Laiss''n6'au temps et aux
'~v~nome~s !a décision de ce qui ne doit otre
t'cla rci et résolu que par io temps et les cvenemeas.
Le prcsent nous donne'assez de peine. Encom-
i)!'t'aut nuemi comm'nj, laspciatisme et i'aaar-
çhi~ nous n'avons à,'faire les uns ,et les autres.
aucun sachuce)d'opinion ou d'honneur. Cette fu-
/siM)-Ià ~st bonne, ei)c peut durer aussi longtemps
qu' ie saint de la FratK'c l'exigera. L'autre fusion,'
~h brochure du M. d'ArHncodrtTntt'stc, t'en''fn-
t erait trop d'obs'.ac~s. I! ne serait jias sage d'ôtcr
a l'avenir aucune de ses chancf's, et de pre~endr.
faibles humaius que -nous rumines, faire loi a Dieu~
et aux consens de sa Providence!
;F
"W'i'}'T~
-L~Assemb!Ée Lfgislative, a adopté aujourd'hui ]e
'projetde loi sur.l'inip6t des botS~o~s à !<< majorité
de 418 voix contre 245. Cettc~ance ~tait )a).n&
tVicme; ou ne se pta~niM donc pas que te d.bat ait
~éte.écourte..Mai8 âpres avoir prë~jUne.jattentiou
soutenue a cett.6'longue disc))ss!on,1'Assemb!ee s
jugé avavait~é uit pour
'u.hir.
Le ministre ues finacc s lui a d'aiiteurs fuit rc-
tn'rquer an début df ta séance qtait pa~; !a loi qa'rl'ea~aitreudre n6 pourrait pa~.
etrf promulguée ay:f~ décret, du 49 :u:ii )849 sur rauoUuo)) d.' l'im ôt
-!es boi~sous (''tait exécutuire au 1~ ja'.v.er. La
Chambie a.doac a~ptS.l'art, l~ et l'art. 2,.db.
pruj t deM. L'art. {joric que; le décret uu');
'tia; ~t-rupportC; ra)t:2 décide quH.ta.!i'gis)anb..t
~ci.ufitf.tMitteu vigueur est muutettue }~url'~h!ic~
)8o0. Qiidqut's am'ndemcns cnt b,t,ej es'nyé en--
si!t ? g6!ta'a!-g!a-~ïr'serYtt au gë~yaï~fE fOQ
vc)'rcdegiosata'r.ep!e'{~iyrnc.:
J'aii.ic a~t.cz !a CuUiCuif i'mitame po~r.hs:r~§~~
pGusscr.Ies plakauies renconf.i'cs et les mciaag~s~
ter~cittps coût h v)(! est spméedaus tes pays co~nm.e
!e"Tex:ts. Je cpnticHaij donc pu riaut dans maa for,tn-
{~rieur ce caurs d~obscrvations gah'GstoDtC): t~pr<~
.ivoir prpat~LejneNt eHrict'idc mon nom « Capitaine
J.To!im'r,Riiah't aSr.n't-Louis )'e registre qmm'était
pr!'sc*rit! A p~}ue )'u&-je,C)Mis s pu gar~pn-c~nér.a,
conim!s.!),qju~ JG~'i& Ips.'geucraux et tes juges'se le
p:tSS,ct'dema:ae!)tMa!u.
« –' "–A-t-it de l'argent.?
,))–Hara!r d'un exceUect ~o.K, observait un
trois!È)Be.
)' Je veux savoir ce qu'ira daus Fâm~ repreBait
leprec:teriBterIocuteur.
') Tolmcr C'est ua Aagiais d a vieux pays.!
Le Hom est allemand o, interrompit un~autrc.
Cct!e cousuttatio!! &ingHli6re dent j'étais rdbjet.h~ait
lipua i)a')tf et.iNtf'Higibteyoix. Jetue taisais.iIIsde-
visa~t~eajtn~~MseHc.e~etsaBS~ucunegeNe~surmes
q.uatitës pt'Qbabtes, BtaprofFssian, ma.naissance, ïna
farine et la.ji-outeftue je devais saivfe.'Het~it fort
uvidcnt Roui* tpoi que ;s')ts Ircuvaient tm intérêt jqud-
conqae dan~ ceiteaiTaire, cet ictërctu'sta.it pasie
mien, J'avais amené a~Gc.ntoi un fart bea~ chavat
achète a !aNouvei)e-0!ëans, et dèsmon arrivée &
'cHtMme vint que cet aDi~aI, vraifaent sapet'be.et'de grand
prix, coar&it quelques daRgers eo pareU.yoisioagc. J~
n!G levai dune, les lassant centinuer à !ettt'&ise:rau-
tQpsie du ~'gistre et l'aHaiOHue de mon de famiHe Cit
de mon uo'm de baptême et je rue hâtai d'amer visiter
recpr~
On nh'avait devancé 'an; grps:jngetexien,.Ia pipe
a )a bouche, s'occupait :traBquiI!eme:Nt a seîter aton
chcvaf, sans doute pour reafourcheraussitût. Notre
coHye'rsattooi'utcut'ieuse: s
core de se produire aJL'occasjon de ces deux votes
mais l'Assemblée les a rejetés iés~ù'Heut, sans
Mvoir prêté une grande at!ent!on a l'u's autels.
L'~rt. 3 du projctdcloi statue qu'une co'ihtBissiot)~
t!c quinze mftnbrcs procédera'à uac enquête sur
l'état de la production et de ~la'coBSommittk'H d(s s
vins et des e«prits, sur l'influence qu'exerce Mi
<;eKe matière l'impôt des boisson?, et sur mojt-
~c~MfM que cet impôt, peut recevoir. La commis-
Rion a propose cette addition (r Lo "résultat des
travaux de la commissi.m d'enquête sera souaiis à
l'Assembh'e avant le f'' juillet nement a adhéré a cet 8tn''ndcment, et l'articla a
été adopte Sans autre changement. Cela h'em,)é-
cheM pas la Mont~&e de du;ë que l'enqucie n'es~
jpas sérieuse; m~is on laissera. (Ure ta Montagne
;cn attendant, la commifsion rcmpjira avec con-
.i-cience ia misMon qui !')i sera'cor.nw, <'t dhns'six
mois e)le soumettra à !Ass.emMee ics modilicatious
:quHuipar(i!'ruDt devoir .~re !ntrcdui!es dans~a
constitutiou~de t'impôt. Hous espérons, quant à
Rous, qH&G~s m.odif!.c~tions dounerottt satisfacUon.
toutes h'sr~clilmatioss i~i~mcs, ctque!eT)'.csor
ne perdra rieu~ peu doGiit-sa.
li faut pourtantLbien qu'on fonge au Trésor- et à
sps inex()!)b!es.necc~i[es. C'est un rote facïte et
aisf'ment 'populaire que. d'attaquer ks ia~to:s les
HBS~pit~éK~tFes et.sion. Mais tous tes hommes s=jg'es comprendront
que si rAssemtdee s'était laissée attcr à cette impru-
dence, de supprimer l'impôt des boissons, c~ simpif
vote aurait appauvri Trésor, je:6 !e désordre
'daas nos finances et porte ua coup sensible à notrf
crédit public. C'eût ct~ sous ce rapport un maiheur
public. Le pays applaudira donc a )a resolution de
t'As'setabiée, et It.s bcns citoyens s'attachpront.
la i'ure comprendre et à combattre les eff'r.'s de
ceux qui i.e manqueront pas de,la'travestir aux
yeux des populations.
,Dans!c cours de cette, sêançp.M,. Berryer. a
donné lecture a i'AssemMce du rapport de la com-
mission du budget sur !e projet de !oi reiatif à uue
demande detrbis douzièmes provisoires sur l'exer-
cice ~830, déposé dans )asea'ï''ced'Mer parle'
ministre des finances. L'urgence de ce projet et de,
son adoption n'est douteuse pour personM.~QuaM)
à l'époque tardive où)! est présente, on n~sa~M)
~'imputer au gouvernement, qui .n'est a~x'affatres
que df-puis si.x semaines~ Le projet propose d'al-
louer un crédit généra! do 370 minions pour
subvenir aux dépenses des trois premiers mois
de l'année ~850; ces dépenses devront être
ordonnancer par l'autorité supéneuro au.quart
des provisions accordées parle budget précédent. On
se rappelle que le budget de l'année q.wya expirer
fut'vo'c d~bordpar'.fra.cMons de douzièmes provi-
soires 1RS trois premiers douzièmes votes par )'As-
semblée Cons'ifuante. s'élevdciU. à ~30 m!lli<.ns,
soit 60miHioDS de plus pour un seul tt'imfstre, ou
240 millions pout l'année entière. Eit bien, nous
verrons .peut-être la Montagne, qui t-renait if .y a
trois où'quatre'jours, avec tant de chaleur,! !a dé-
fense de la Constituante repousser dem.ain l'a!!o-
cation que le..gouvernement réclanic. La mnjoriie
la votera.
II y ..a. néuf~ jours que nous .n'avtiOBjs pas eu
d'int'1'poliatiohs. C'('taH bien long- ~our"Ie& grands
orateurs de lu Montagne. Aussi M. Chauffour
s'est-il empressé, j))~ !e. ) boissons, d'adfessfr 'les siennes au ministre de la
guerre, Il Vagissait de ma~oeuvre~ etect.orai~s
expr.cées par des. agens péronés par. l'administration
;8ur des mitituires 'ep~artcnant 'au dépHrtpment'du'
Haut-Rhin., Le g~ncra.1 d.na~m! a dcinien'ti.q~I-
qu~s unes de ces assertions, et rcdti~ It-s autres
à ce qu'eljc~v~eu). Puis M. Charrasc&t imer~ënn
da~s )e débat, et lincidetit a- pris tout dH'suite
une tourhure pius~ammée. C< sont, .)a France
le sait, des boutmcs .d'une v~rtu .bien rigtde
que ceux qui se sont eMiparès du pouvoir
après la rcvpjution de Fevrier,~pu,,qM la protéc-'
!h~j des coryphées de cène révolution a poussés
da~s nd(t)hdst atioM-p.as 'u.n~n'a <,s'~yé d'i!;ûuen-'
cer les clf~t~urs, et pas un nc's'e;-t ~crvi de l'au-
tot i~ de h'~ard qd')) a <'x''rcae p.(;u.r sut'sfaire ses
mauvs~ es passti'ns..0h tuun.D eu < n~ n. Qni bst
rait accuser de parMis u~tits ces. grand-. cno\'etist
Qdi?La c'an~ur )'nb)tq))c;,t!!d'.t pays cuu~r! et it titut' c~nvchf].' .que c'~stun
éirparler avec une indigh'ation bouffonne d3 corrpp-
-1 ta~
< Eti Men Mdîs que fartes-'t-dns la? Ce chevat
jestaBtoi.PourquoiscHex-vous.monchjeval?
Ah' le cheval cs!vous:beauciievai, parole
'(t'Monneur.,
:)'laissez cette &e!Ie etce harnais. Monsieur;
~niendez-vous?' 't.j t.«, u.
x~eat~ads'bieB. 'i-)'ih'
'Et !egrosMge achëvatt do sé~èr l:t ]jc~. Je'trouvai
son saïïg-froid'i-m~inentctje lui arrachaidcs mains-
là Mdetibnt'tts'etaU empare.
«"–Mt'jra,t –.Vous ue savez pas a qui vous parlez me re-
pondit-Usa'hs se déconcerter.
M'est parfaitement ega). Voici ui's crava-~
chë et deux "pistolets'qui vous prouveront que je
tH'embarrasse très peu de votre nom et de votre pcr-
souKe.Sct'L'pzderecurie!" A ° z
La e~'os'juge-se redressa et ôfa sa pipe de ses lèvres.
«–Je suis le juge Peters,rcprit-i~ et vous aurez
an'ai.re à moi's
Dans c& uicment mcme.'îe mulàti-c Aniiochus (c'e~
son Hoa));;g~)erai-cot)!a)is-garçon d'auberge, eMr~
'dans l'ëcurie, et s'approchant de moi.en .r~ant
« Rossez un peu le juge, m'e di.i-n, 1! en a beso'n;;
!es choses ne vont jamais Men sans cette petite cor-
rection qu'H reçoit tous lesdëux jours. &
;,Et comnieje glissais un doUardansta maj~ d'Antio-
chus, icut en menaçant de n~a cravache le juge, qui
s'esquivait prudemment,, le mu:&se me dit;
« Ma fo;, Monsieu~~ous ayez'Mea.fait de venu-j
vo.ir acquise passait ici. Tene~vous sm- vos-~aréfs.!
Je vous !p~vi€M)bête; et. votre portejBanteaUt oct doBoedans!' nos.pr~;auLes,~ous s~ez.d~&qaetpays-Yaus êtes, et
un bon averti en vaut deux. Si vous m'en croyez, vous
décaperez au phis~'ite. ïci.Qn fait,cas deH vie ~un
homme cornue de.ceUed'une~nouche, et U y~'taNt
de juge~ que la~ust~ce n'est jamais rendue.
Un second douar récompensa cet aYprtissement~ha-
tion dcctor~e, vous qu'on a vus transformer <'n i
courtiers d~éleciion à voire profit jusqu'aux gardes' t
champêtres etsuxfacteursdescampagnes. Le pay-s, ,¡
sachez-le bien ,< se souvtcnt'da 'vos hAuts faits et
te rit do vcs.vertueuses co'éfes. M. la général Rc-
deau a raconté uno petite histoire qui-montre corn-
méat !e club central de Paris comprenait la liberté~ 3
des u'ections 'et Ia'discipline de i'armëe. Nous re-
commandons cette anecdote aux lecteurs.
_j 'T.! ï
On Ht dans !a Pa!nc
« 'Nous apprenons que les travaux de la fommission
de la reforme hypothécaire touchent enfin à'leur
terme. C'est M. Persil qui a fait le projet et rédige !c
rapport daus tcqaet on trouve les motifs des profondes ?
f~nn.t's proposées par la commission. Nous nous rp-
servons de les discuter a notre point de vue mais l
des ~présent nous ne pouvons nous empêcher d'ex~"
primer le rpgret que. M. t'ergittte puisse pas défendre
~ui-mëme. l'oeuvre de la commission .qu'il a dit on
présidée et dirigée avec autant de zèle que d'habileté, x
~'Nous pouvons ajouter quelques rcnsogMmcns
a ceux que donne ta Pa
Lf' pro~t de h-t sur'Ja'fpformc hypothécaire fera
.reEtis très t'.roehauieme:it au garde des sceait 'sera transmis iNmcdiatemeht au cohsei} d'Etat
'!)ù' il dcyicadra rdie. -Le.cqnseiLd'Etat, usera satis doute d6*
culte que lui donne la Constitution pour appeler à
ses séances le jurisconsulte éminent et spécial qui,
~soit comme .président de la ccmnjission, soit
comme rapporteur, a pris la plus grande part à la
rédaction du projet. Le projet est une rédaction
:nouvelh; du tit.~XVnt du Code civil Pes PhM-
~cs e< ~po~t«' Ij se composa de H 2 articles,.
comm6 le titre qu'il doit remplacer. L'ordre nu-.
merique des articles du C~de civit et sa codinca-"
tion ne seront ponit alicrés. On sait qudies graves
questions sou'.ève la reforme de notre régime hy-.
'~bccaire, et a combien d'intérêts divers ces qucs-1
fions se rattaclient. Toutes ces questions ont Été
discutées par la commission prepatatoire qui en a
résolu un grand nombre. Ainsi le projet proposela
suppression des hypothèques cccultes et ce!)e dfs
(hypothèques judrciaires etit admet la faculté de
'traMHicttre les créances hypothécaires par la voie
ttle l'endossement. Nous aussi ncus faisons dfs.
!œ«x pour que M. Persil, soj t. prochainement ap-
pelé à l'Assemblée Législative, ana qu'il puisse
.concourir à l'achèvement d'uheoeutvre t.ussi im-
portante.
On a distribué aujoui-a'hut a l'Assemblée, au nom~ v
de !a commission d'enseignement. le rapport def
M. Hcugnot sur le projet de loi rëia-tif a la nom~ation
!ët a la revocati.pndes instMùteur~ communaux. On* `
i sait que ce projet de. toi est essentietlement transitoire
Quelques ~nembrps de !a commission ont demande
qu'ii fûf nxc un terme a ta durée de la toi, mais le
ministre ayant déclare d'une manière formelte qu'jt
s'cabrcerait d.e remplKccr le phts tôt possibte cette loi*
par une ioidcnnithe, lajnajoritede ia commj'ss'ion a'
adoptepurcment et simplement le projet de loi et a.
déclaré qu'iltaYaitUeu-:tIé(liscutcr d'urgeace. `
Les membres de ta Montagne semblent s'attacher
depuis quelque temps, par des propositions isoiees
retondre le Code civil dans'ses parties essentielle'
~sous prétexte de le mettre en harmonie avec la nou~
veMe (constitution. M'usieùrs d'entre~cux ont. demande
l'abrogation pure et simple de ~rtic{R 1381'. qui 'eQn-
cerne le louage des domestiques et des ouvriers et éta- `
blit que le maMrc est Cru sur son atMuation pour ia.
daot~ des g'! des salaires. La commission s'est livrée a un examen'
sérieux des questions quo souiève cette proportion
e~ par l'organe da M. Che~u-ay.'plle vient de soumet~
trc .son travail a'Assemb!ee. En ce .qui concerne !a
dis"Mssicn' entra ntaitres et dom~tj~es, ravis n'es'
përemptoiro'de la Cf'mmisstor' .e'.P'~nc iMs pi't'n-
dre en considfcatipuia proposition. t
-!Les conclusions sont moins absotues aur la dispo'i-
fiOn relative aux pairon~ et ouvriers; la comtuissMn
croit q~M mr ce point la-motMcatidn (te i'nrticte nour-
rait avoir lieu, ce qui, du reMe, avait etc (icia m'oRos~
'et accueMii favoraMetnenf par le comité (!cte'"sta)i'on
de l'Assemblée Constituante. Tomefcis,lc rapport''))"
fait ressortir que, par l'extension donnée a )a juritiif'
tien dps conseifs de prud''homïnps'. l'article t?81 t!u
Code civil se trouve grandement modiouvriers des garantips emcKcps contre l~s 'j~ous. <
La cofomission. ne pouvant ni 'nf.d'fjpr it: anj~nd~r.
la proposition, en propose te rejet a i'AssetubIéc.
Le général Vast-yimeux~'i.ent de 'pr~s~eX ur? nmJ
phsMMn tendante & déclarer la Ûop~n<'ncedp !'A~
sembiee pour hâter et aceel~ ses travaux. e~
.~(Mietirs jjOumMx.om public .de~ détails sur (1e-
Yri<àMe,'erme'hafant de faire seller mon chcva! je
priai Autiochus de.Ui'iudiquer 'l~Jroatë que~e dwa~s
suivra :pour me rem'rechpx~m'Espagne, don Jo MoreIL, pour qui j'avais une lettre deTerommandaneM'
ct.quiitahi.tait aoe.pett~'vHfa rustique a deux porMt's
~fasil.j mens que je désirais, ci.jB. partis. v
Eu ttafersKnt Galve~n, je :ius surpr{sMzarrc qm.'Epn~tissait la~'nLë; ce ï~fafent eue
quet'elles, a~ereations ~Metites, dis;m~Stsans nom-
bre, c!am9m~vocJferafiocs.de ioute pspèee. JfHf~
bientôt à Importe de l'Espagno), que j'Aperçus ys~
sur.son batcpn'de.bois MaJïC, ie~-are & la bouché' et
coia'ede.t'immen&e chapeau de pai!!ë des ;er~otM n
descendit, a~;j[iatoubUer~par .!& gr6€e et la ceurto!si&;crt)ospita!H.e.qu'Hm'otrrit..I<'s dÉsagrëmen&~ Mspn~-
nuls'et les cramas doct un ~oyageaaiTexas! N'est jST-
maisexempt.
~~tMS()BM8teut'per dans: le Wiscopsin par la rh'iere
M~JMj~tt~t~tttoi~e de.Bekar et Saint-î.outs? Sur
'iTftOB B~ ca&&~e?'o, c'est DM aventure periiipusp.
Sa,vez~oas que daas nos parages. ON fait tachasse
-au~t)Qm!pës comme ou fait la chasse auï Mtes~ans
-tes~&M'Hts<
.J'a~eJeBaveniurt's.. i!p f
? Vous serez servi à souhaU ei Ëtenheufeux s!
vous en échappez'ïTeBez~voypz-ycas <è .droie qui
rodeautoa!! dema maisoniita reconnu, votre chenal
attaché au pHier d'entrée, et il vient prépare note de
là roNte que vous suivrez. C'est an espion tout boBNe-
ment.' Vcus~.tïoup.erez autant d'embuscades .que de
~(&[q)ietsd'ar~rB& ,Mj
s–Eh bien, nous nous defpndroas.. t °
~RcntreBs'd'abord vott'ec.beva~'et.restez ic! si
vousm'c~cr.~z, quelques jours, nom" vous re l'aire.;
'epsnite nous vous compoi.erolis upe petite escorte, et
.si vous Hreuera)',ex,vous VQusservircxdesi.tdigcB~
et te moms que: tous: poarrMdjfsTexipns; Les Ia-
.Oa: S'ABONNE
.rMdesPr~'es-S.-G.4'Auxcrfo:s,47.,i i
'FAMS..BH'Atnn!BB
Unm&is. 5fr. 6&~
Tro!st]nois. 13 ~5 `
Sixmeie. 25 30
UB!tn.50 60
ïn M~max, appty to w. ~Ep~a,
îorei~ Bboksëtier, BurHtigton-Ar~Mie~ `
Md ~tMM:h-Lane,CornMH.
D~t W~t~tïFC "t tT~~BâtB~ë'
t~htia~ttN~ ii LI .i~uAtK~
ON S'~BO~B?
.& .Rome~ che!! PiEiM MïMe,
m)ra!re, place ColoBiM.
fM ~2 6eas romaiBS pour BB aa.
6 6eus pour six mois.
`. ~s poM tM)is mo}?..
'r.
feçoit tes avis & ïnsërer
tons tes jours,
do midi à c.itiq bcurea,
an bureau Ju /OM?'Ka< ~fj ~<'6aM,
me dee Pr6tres.S..G.t'Auxet-ru!«, <'?
WIS'~Wfft~
'JtpI&~à.Lm!.
PAMS, 20 DECEMBRE. ?
Nous étions curieux de lire la nouveHe'bMchure
ds M. d'Aflincourt, intitulée jp~ace ~M (b'oï<. Ce
n'est pas précisément le ëtyle de l'auteur du ~oH-
rieux de savoir si Rons trouverions dans !e nouvel .1
écrit politique de ~ï. d'~rimcourt quelques symp-
tômes de ce qu'oa~appëHe !o/M~on. Ëxpliguons-
Doustoutdesuite&urcemot.
!t y a une fusion qui s'est faite p.~r'ainsi dire
d'cHe-mSmesons le poids des évéaemens et sous la
menace d'ûvéneme~s;.p))js terriMes-encore. On .a
oubtté qu'on avait été légitimiste ou orléaniste, pour
se souvenir qu'oji était avant tout citoyen d'une
société attaquée dans sas buses fondamentales ta
propriéteetia famine. En'gardant ses préférences
pour t~He ou t!e'fo~nc de gouvernement,, en a
eu le boa~sens de les ajourner.. Ou a pensé avec
raison qu'avant de se disputer un tt ône qui n'est
phts dcb'mt'et un ppuvoir fumA, i[ faHait défeadre
sa liberté, sa foi, s't)h champ et ~a maison, et &e
construire du moins une tente provisoire sous ta-
quc! oa pût v~ra et detiberer. Ainsi s'est îbrttté
le nouveitu parti de l'ordre. Cotte ft!siûn-)à', nous
je r&pct~ns, etie s''c~i'ni!3 to.uie seute'cotumc te
f~'tt les bonnes ch'jses. Nie n'a. étejld résuKat M
d'un campât, ni d'une intrigue. Personne n'e~ a
été fauteur ou t'inventcur. Elle n'a point passé
d'une ora~e à t'autré,-comme un mot d'orJre mys-
térieux. La secfété s'est sentie dans un pérUex-
trêBe; la société, par ua de ces mouvemens p!us
rapides que i'~c!air, s'est Téunie pour !e satut cum-
mufi; Ptus de partis, niornentauém~nt du moins,
da'ts parti de tordre, tt ptaisc n JDieu que ce! ia-
stinctdetaison et de patriotisme ne nous soit pas
yenn trop tard et ne nous attatidonne pas trop tôt! 1
Voità !a proin'ére ftjsiûn qui nous a eus'et qui
nous aura toujours pour partisans et pour défen-
seurs. U n& s'agit pas de ia faire eUe est faite.
Ce qui serait à craindre plutôt, ce serait qu'on ne
hdetît par un zc!e intempestif, en voulant lui
donner un .sens et une portée que la France ne
lui a pas donnés. L"s événemens marchent comme
lis le vouant, ït n'appartient à personne de les
prévenir ou'de les hâter. Qui n'a pas cependant
entendu patic?, depuis quelque temps sm'tout,
d'une autre ;rusion, fusion plus étroite et plus
exclusive, fusion de dynasties et de prétentions?
C'est de cette seconde fusion que nous étions cu-
rieux de rechercher les' symptômes dans la bro-
churedeM.d'Arlincourt.~
M. d'Arlinéourt, nous le savons, n'est pas l'or-.
gane o~ciel du p~rii légitimiste, H écrit pour son
compta. 11 répond tout ser) de cequ'il itBprime.
S'yie et imagination, tout est à I.ii en propre. Nous
faisons Hé~large la part du romancier chevalë-
r'esquc et de 'l~crivain' aux phases''étranges. Métis
ëhun~les Dfdchurcs de ?. d'AriincQurt se vendent
se liseKtet~e'mauqueHt,pas d'un certain succé;i.
ïly aappare'timeut~'sgeus qui pensent comme jl
pense et q.i partent c~mm'? il paria. Si cène sont'
!eS!!ages du patti, c'en est pf'ut-etrc la fuuf.c.
Cti'~Vons-f).pu< ir~UYé d.'ms ]a brochure de M. d'Âr-.
lincourt? iMen, nous devons )o d.ctarer tout d'a-
bord) qui nous' a't ni beaucoup désappointes, ni
beaucoup affi! Nous pardonnons à l'bonorubte
écrivain &es invectives peu ;g\:néreuses ,et ses ti-
rades offensâtes. N(*us ne lui en<.gardons pas la
moindre raMune..Ce serait use cenliéine édition
du ~o~c! que nous ne serions pas ptus impar-
tiaux'et p!t's n'anq:!it!es. ()aant a la fu&it''n dqnt
nous vencBsdepaï-ler, ~i ~leen est ià, Hépubl-
(fue et Etnpite ppuvertt d.;rmir tranq'uittes, !a fu-
sion ne tro~b)e!'a pHS Ie~r:ft;p'6s.' Et"ti6)i's, coUt'-
puons n<'jtre (pnvre. d~ ré~urat~oh,~pc~ H n'y
,ett a pas d'autre a cette'h ure/et pourj~ngté~ps
Bans douic~qu} ait channe de succé~
Qu'oaeo ~ge noire part dans la brochure de
M. d'A''HHcourt, 1a vni<'i. L'au'eur pa'')e dus opi~-
Diens qHi dtv:B estJ'itrtéatd~'QC N'ayaitt !;i d.i~!U\ ni t g'qi~,
B eU~ft' )'~bse?!ce (te tnut pria'opR et !!) n~iUittn
de toutdroit: S'appuyant iour a: toui'serte Cf'm"
< etsar ia yt-)tu,su''t;< licence pt le des~ott~m'
e))e cour~nttc t'anarchi~ et c'tmbaH'i!isut''Rctit'n.
E'ie prodatHa h.tg)!ére 1.1 i~gitimi~ dudosordre,
.'t e~e s'éton.'ia depms ~u~ fe d~sorfire l'a't.ué-;
<;couronnœ. Eti~ appi'rtittt àtous tes drapeaux,
-~EmLEim-ML J~mit~S-~SAT~
't)02LB~M'.MME.M49/'
"së~&S'M~~MË~ÏQUË' BÙ'-NO~b."
:?. i~).849. r
".t~,
'8:tmt-Louis,el2ap.ût~:9.
J'at traversa te Texas, et j~sujs cneore vnaHt, chosp
met've!n6use. Hîais ce n'est pas !a faute-des habhans du
pay.s.
Le mot Af~tfaM~ d'aHIcurs va mal a ~np populaiiop
bjzah'e, meiee, nomada, hëterogÈuc ïnoutc, com-
posée de fug~fs~ de sauvais, d'AMéricaias, d~Mspa-
gnp!s, de Portugais, de ta6~!s d,Q Français, d'Atic-~
mands, et mëmG d'Indiens et de nègres qui ont sou-
vent eu quelques petits démets avec la jusiic.e. Têt
est ce.TexaSttuqtiet j'échappe. Su'guHfr pays, dout ia
capttâ~~S~Mop, est uue stngulicre vitie. A .Galves-
ion~ï~de .a~jOu.juge~.Ues geNëraux
sa][is~ar~et'dcs ja~Sj~prqcps~~rc~qu'' toutes
ïcs niaÏso.ns SDat des ca)'~ ~~nuhtet~pt tavernes, ou
juges ë~gë~rau~ s'en vp:)t b~c~c~JSper de co~eert.
Ces jugps'qut ne TeadeHt' jauiàts'ta jusUce.ces géné-
raux qui ne Ibnt !a gmji'i'e que sHr !cs e.'rMuscheM~ns,
composent une population que Salvator Rasa eu CaUp).
auraient fort année, qui porte tous les costumes, parie,
tou~ !e~ iangagês et se bigarre de .tous te.s vices..
L'Union rejette ains! sur ses fronUcresrëcuciG bouii-
Ïonnaste~u~rime, de !a iptïére.ou de raventure
qn'eiteBCpe~toune veut plus coute.nir. C'est vers !e
Texas et les'.Prairies que reu.ue et .se' répand cette
ëtra&ge population~.bieuîû.t mëiee'.aux tribus, iadten-
Bes,<'&i~ppaYes de rAtnerique.meridionaie.et aux in-
irÏga~~ë"tôUëIes pays. Je ne ~ajs si~s étranges con-
trées deviendront quoique cttose.cûnin!~ Home, Biais
assurément !cs'berccaux se;rëssemb!e!it. `
e eue adopta toutes )cs couleurs. ~We~MtM f~o~-
'
crcire que ce n'est pas le coté injuneux de ce bur-
le'sq~e passage qui nous touche. Dix-sept aus.d'un;
reg~e justiliô 'pur la .pros.pcrité la p)u~ .ratante
nous laissent cet égard i'~prit fort libre et fort'
calme. Mais où est dans c'* qu'on vient, de lire ]a
dt~position concluante 'que nous aurions a!m6 a
constater? Ou', est la justice? Où est; Intelligence
des évcnemens et' de l\-sprit- de notre époque ?: Si
du mQins,ea con!ëssant sîdurcmeaticsau'res, on se
confessait s.pi-~ëaie! A-t-ou oublie qu'avant ]a rë-
volu'it
bien lier du concours ~vcu~Ie.que pendant di~-
sept ans l'on a. prêté aux factioas démagogiqae& ?
Q faut à nous, saus vouloir réveiller de viciiies que-
rellas, h~'us nous contenterons de dire qu'en '1§30,
âpres '!ës ord"n nances de jmitet et !a rcvohtiion qm
en avait etc L) suite, I~ptr'i auquel nons~appartc-
nons a sauvé dû la monarchie tout ce qu'il ~tait
possiMed'ea sauver atiors. Ce n'était pa'; sss~x,
soit! I! MIait sauver cacore !e principe de !a iég!-
timiic. Et pour &attVdr ce principe conipr.~n's par
M.'erd:seMMpoMrprcedeJa moaarcr.ij de jutilet,
qu'a-t-on fait ? Pendant 4ix-s<'pt aus on s'e~t uni
:.ux repujjucaius; on'_a travaitic de ban courage.
avec eux, et'ou e&t arriyc a quoi ? Au rcsuttat que
nous voyons! Le même abîme a engtouti avec !e
principe de la fe~itiaute le principe da ia royauté.
<)'iel succès Trop heureux encore si nous sau-
vonS au moins du naufrage les débris de ]a s'ôci6t6 1
On ne dira p
le souv<)if et des causes de la révolution de JitiHet,
"t da l'é'&t d'anarchie pu se trjuvaM la France
après cette reyoljliion, et de la. merveilleuse rapi-*
.dite avec laquelle le trône renvcrsô dans la pous-
~icre fut rclëvô, et du calme, du bonheur d'un rè-
~nc de dix-sept ans! A-t-il appns.quelque cl~sc?
C'e~t ce qu'il faut vo'r dans la seconde partie de sa
brochure où dl raconte son voyage à Froshdorfet
son~ séjour auprès de M. le cumt~ de Chambord.
Le sujet ici.ëst encore plus deHcat pour nous. Nous
ne voulons blesser aucune susceptibilité honorable,
coctrister aucune espérance, condamner aucun
avenir même. chimérique. H~I:!S nous avons tous
besoin de noussoute'ur conire la rude épreuve du
présent par un espoir quelconque. D~eu seul sait
ce qui'est réservé '& là France Trop de grandeurs
ont été abattues pour que nous ne respections pas
ce quiea: reste, souvenirs majesHieux du passé et
ressource~peut-~tre d'un temps que'nous ne pré-
voyons pas'Loin de nous dauc'même la pensée
d'atténuer les éloges ou de refroidir l'euthousi~ me
de~ M. d'ArUn'c ~urt. Mais 'cet entho usi asnn ce rn-
msitt s~exprirne-t-it? A-t"il un ~gage/qui puisse
ë~re 'compris papi les hommes de notre temps? A
qui 'p'arle-t-oiiPaux gédêrations de 184S? Est-ce
pou1''ellts qu'on écrit des ht&t~ieitcs, voisines de
1.) puértiité, comme celle que nous allous traM-
crh'e? (.
'( Ua ouvrier du nudt deta France (dudëp~Wement
du Tarn), nomme CéMe, avait soigaeusement eieve
deux chiens danois; et lis étaient devenus Tobjet de
radniîraHo~ publique.
» Ut' con~aisscut' dit leur maître « Vous avez ià
)) des chteus qui seraient dignes'd'appartenir à un Uoi.D »
» Ces Tuots ù'appôreut i'on'y.r!er
x Et le iefidemaih, it parttt. CommeMt? A' piett.rour
où? rbar VroshdorL 9'ctait-il informe des distances?
Non.H savait seutement qu'il avait loin a ailer, bien
tpui, très ioin,ct du c~e du nord; il ne craignait
qu'une seule chose, ce nouveau p.éterin des âges mo-
uarchtqûcs, c~est que se~ udëles com'pagTtons ne vins-
sent à se fatiguer sur ta route. Eux! Us n'avaient pas
sa pensée; ils de pouvaient avoir son courase.
))' H arriva d'abord a Paris. C'était U v deux ans
environ. H'passn, devant les Tuiteries, &~ il y ay~tt
alot-s un monarque :'<
'n'cst-'pasta.
x fl dt'meura quciques jours !t Paris pour se reposer.
Le hasard voulut que te duc.dc Ncnfonrs.Ctttct'd!)
parler de. l'étofinalUc beautc des chiens voya~cnfs. Ù
ot Ht offrir 500 i'r. Cébe aussitôt sn prit a rire < C"
D n'est pas iui qui les aura, répondit il avec dédain;
» je ne tes vends'pas, je les donne, eî je les dcnuu a
"qui de droit.
o Ht. i) partit pôur'l'AUèmagnn. I! avait traverse la
France, i) traversa ta Ncigiqu" et la Prusse.. ïn~ti~abte
dans sa maren'e, ii est sur l'antre rive du Rtmi.'Qua de
iieues etquede fatiguer Mais tps. danois sp portent
bieti; rü~ Itou`ti~ûîvènt g~l,i~ept leac iôut~ Se portent
bien ~ils poursuivent ~aituent fenr routf, et .Cebe nn
saur.iit SH piaur~re. Eu chemin, i) pf'rd ses papifi's; if
n\:st p)us eu Mgte, .on l'arrcte. Encore de npuvclh's.
La capital ;du ÏBXAS. Galveston, pst.h* remiPz-eusT) '4
des ))()tUtct('sg"!)sd:)ntjt'Tiens d" Mus fa)r'~)e j'o'
tt'a'uaiMi'j't.~S('t)U'
{.€ prau~ K~icns ~t dix juges de p!cinc acabit, louant
~ux rM'rcs/j'.u'aHt connne des. dsau~s, fun-jaut cbinniû K
dp's cbpulincBs, ;et se gourmant d'iatportancç au uii-
!icuf-ns'i.z dit tih '
le passant dëvaiise ie voyageur, dëtroussc URC c"d'a-
va))ë,Ya!ncu et tîcpasse un ~a'ûkie en subtHi't.ecom-
m~rci.uc.mis a rançon quelque Lc'urgadû espagnole a
ou incendié quelque campement de sauvais. J'axai
me piacer modestement a rcxtrpmite de !a salis que
ces beaNy parleurs occupaient. L'arrivée, d'un e!rangcr
excitala'cnriosîteg'pnêratc.
'Je m'assis doN&paiS!blGipent unc.taNe de.bois
I)Ianc d'une proprë~-fart e()ui.yoque.Le garçoa,qui
u,'é[ait~pas Moins.curieux que les au'res);abitaNs.tie
!a s~HCj tonf en n!e,.den)andanj.. ce. que.: Je voulais.
prendre, m'ap~orfa te .carnet, des v.oyngeurs peut', que
je voulusse 'en y. inscrire mot] ::om. C'ëtaifùne es-
p6ce de Fi:nro banane, a Fcc~.de pie, an-H'cn't
pèce de IIM q~o ha ni;, l'çet~clé ille, ay.flan`t l'
bo!ai;é~auxc::Gveux.ci'epus.
e– ~oHt!)< lui cria un pcrsaanaKe maigre et
long, de (igure ;paiil)u!ai:'e, qui s'appeiait tejuge~ ,1
Hrpa.dtcy.coMUMcai~'appeUeretraH~r?')
Ah'! mc.dis-jc tout. bas, ici appar~;nm<}nt les 8?.
coM (!e café scut des c~mKHs comment ammuera-t-'
oa tes commis?'Cette cbs~r~'auoH jinterteure m'amu-
sai fort, quand uB/~cccnd intei'!pcuteur.s'adreMaat
su. MCtM comîB;s-garço'i et !e tii'aut par 'ia .~anche.:
G Ca»`lrci ~:Iul âlt-il,:qçt'an se âepeé~e,C,~JW vaâs f.
e jc'&~Y~ .'lai d't-i!) qu'on.. se dépecée.Ja'vaus
ai demande depuis une.heul'eua verre, ~e grog a ]a
menthe poivrée; gênera!, vouiez-vous me servir en-'
Hp?
< Oui, gCEcTa~ répondit le garçc-n. Ne vous.iB)-
p3tieutM'pas,'genërn!~e sTnsa,vo)as.
souffrances, encore de nouveaux obstacles. Mais on
ne Ta pas sépare de ses danois sa force n'est point
abattue. Il plaide sa causa et la leur. On les admire
tous les trois,, et tous les trois sont élargis. Il foute te
sol de l'Autriche; Une s'arrête point a Vienne. Ses
souliers étaient presque usés; H.est maigre, paie,
épuise; U ne se traînait plus qu'avec peine; il arrive
enfin a; Froshdoïf, et te voila devant sou prince.
;
)) toutes ses peines on m'a dit qu'ils étaient dignes
') d'un Roi. Or, à mes yeux, un Roi, c'est le Roi, et je
H suis venu où il est.
x –pe bien loin? demanda le prince.
B Oh! oui, répliqua l'ouvrier. J'ai traverse je ne
e sais combien de terres, de fcruts, de villages, de ri-
a viëres, de villes et de royaumes. Je n'en puis p!us,
a mais c'est égal, mesdanois sont en bon état. C'est
N ce que j'avais de p!us citer et 'de plus précieux au
x monde, fts vous anneront comme je les aime. Ds'Se-
ront'ndèles comme moi. Les acceptez-vous, Mon-
)) seigneur?
~? Oh bien certainem~f~dit le prince.
Soudain les yeux de l'ouvjTter se remplissent de
larmes; sa voix s'éteint, ses genoux plient.
« C'est de respect, disaient les uns.
)) C'est de fatigua, disaient les autres.
x –OM! non, c'est de bonheur)', disait Cebe.
)'Henri V embrassait ses danois.)' n
V.)U:') le morcc~ atteijdrissant do l'uuvrag'.
M. d'A'Hhcourt p'ëurait sans doute eu l'écrivant.
Mais ks hommes de notre époque ont ~éuéralement
Jo cœur p!us dur. Apres cela, cette histoire !<'est
'i'cut'étrj qu~tni apo)ogTM"~g~ëux~)ans'eetf.e hy-
pothèse, l'ouvrier Cébe .serait M. d'ArtiuccUrt !ui-
mc~e, et les danois seraient le peuple français en
personne conduit à Fro~h iorf par le c61ebrc ro-
mancie! ,F
En citant ces passages et en insistant sur cette
brochure, quel a 6t6 not
nôtres? on mcoMde récriminer et de prendre no-
tre revanche? Non. Dieu iious est tctaom que ces
mesquines pensées sont loin d~ notre cœur, ce se-
'f'aitaia.Msdemauvaisseutimenset d& la mau-
vaise po]hique. Dais t'incertiLude c-ffrayante qm
p'ane sur notre avenir à tous, qui scrdit assez
fou pour prosGrire d'avance tct eu tct d~s moyens
de sa!ut que la Provideace offrira ,peut-être à !a
Frauce?Nous avons voutupeuicmpHt prévenir uuë
i~usion, parce que cc'te iliusion serait uu dan-
ger, et pourrait devenir un ccueii pour !e 'parti
de l'ordre, l'iUusion de croire qu'on~p.~ut plus
qu'on ne peut, qu'on s'entend mieux qu'on ne
~'entend, et qu'en s'accordant sur les grandes
questions sociates, sur -ies questions du jour:, ~n
s'accorde aussi des présent sur les questions se-
cond&ircs de ta forme du pouvoir, sur les ques-
tions de l'avenir. On n'est Jamais plus prés de se
brouiller q'us lorsqu'on, veut pousser trop !oin
Funion. C'est !))o.'s que les disscriiitNens se ré-
veiUcnt..et s'aigrissant. 'Laiss''n6'au temps et aux
'~v~nome~s !a décision de ce qui ne doit otre
t'cla rci et résolu que par io temps et les cvenemeas.
Le prcsent nous donne'assez de peine. Encom-
i)!'t'aut nuemi comm'nj, laspciatisme et i'aaar-
çhi~ nous n'avons à,'faire les uns ,et les autres.
aucun sachuce)d'opinion ou d'honneur. Cette fu-
/siM)-Ià ~st bonne, ei)c peut durer aussi longtemps
qu' ie saint de la FratK'c l'exigera. L'autre fusion,'
~h brochure du M. d'ArHncodrtTntt'stc, t'en''fn-
t erait trop d'obs'.ac~s. I! ne serait jias sage d'ôtcr
a l'avenir aucune de ses chancf's, et de pre~endr.
faibles humaius que -nous rumines, faire loi a Dieu~
et aux consens de sa Providence!
;F
"W'i'}'T~
-L~Assemb!Ée Lfgislative, a adopté aujourd'hui ]e
'projetde loi sur.l'inip6t des botS~o~s à !<< majorité
de 418 voix contre 245. Cettc~ance ~tait )a).n&
tVicme; ou ne se pta~niM donc pas que te d.bat ait
~éte.écourte..Mai8 âpres avoir prë~jUne.jattentiou
soutenue a cett.6'longue disc))ss!on,1'Assemb!ee s
jugé avavait~é uit pour
'u.hir.
Le ministre ues finacc s lui a d'aiiteurs fuit rc-
tn'rquer an début df ta séance qtait pa~; !a loi qa'rl'ea~aitreudre n6 pourrait pa~.
etrf promulguée ay:
-!es boi~sous (''tait exécutuire au 1~ ja'.v.er. La
Chambie a.doac a~ptS.l'art, l~ et l'art. 2,.db.
pruj t deM. L'art. {joric que; le décret uu');
'tia; ~t-rupportC; ra)t:2 décide quH.ta.!i'gis)anb..t
~ci.ufitf.tMitteu vigueur est muutettue }~url'~h!ic~
)8o0. Qiidqut's am'ndemcns cnt b,t,ej es'nyé en--
si!t ? g6!ta'a!-g!a-~ïr'serYtt au gë~yaï~fE fOQ
vc)'rcdegiosata'r.ep!e'{~iyrnc.:
J'aii.ic a~t.cz !a CuUiCuif i'mitame po~r.hs:r~§~~
pGusscr.Ies plakauies renconf.i'cs et les mciaag~s~
ter~cittps coût h v)(! est spméedaus tes pays co~nm.e
!e"Tex:ts. Je cpnticHaij donc pu riaut dans maa for,tn-
{~rieur ce caurs d~obscrvations gah'GstoDtC): t~pr<~
.ivoir prpat~LejneNt eHrict'idc mon nom « Capitaine
J.To!im'r,Riiah't aSr.n't-Louis )'e registre qmm'était
pr!'sc*rit! A p~}ue )'u&-je,C)Mis s pu gar~pn-c~nér.a,
conim!s.!),qju~ JG~'i& Ips.'geucraux et tes juges'se le
p:tSS,ct'dema:ae!)tMa!u.
« –'
,))–Hara!r d'un exceUect ~o.K, observait un
trois!È)Be.
)' Je veux savoir ce qu'ira daus Fâm~ repreBait
leprec:teriBterIocuteur.
') Tolmcr C'est ua Aagiais d a vieux pays.!
Le Hom est allemand o, interrompit un~autrc.
Cct!e cousuttatio!! &ingHli6re dent j'étais rdbjet.h~ait
lipua i)a')tf et.iNtf'Higibteyoix. Jetue taisais.iIIsde-
visa~t~eajtn~~MseHc.e~etsaBS~ucunegeNe~surmes
q.uatitës pt'Qbabtes, BtaprofFssian, ma.naissance, ïna
farine et la.ji-outeftue je devais saivfe.'Het~it fort
uvidcnt Roui* tpoi que ;s')ts Ircuvaient tm intérêt jqud-
conqae dan~ ceiteaiTaire, cet ictërctu'sta.it pasie
mien, J'avais amené a~Gc.ntoi un fart bea~ chavat
achète a !aNouvei)e-0!ëans, et dèsmon arrivée &
'cHtM
prix, coar&it quelques daRgers eo pareU.yoisioagc. J~
n!G levai dune, les lassant centinuer à !ettt'&ise:rau-
tQpsie du ~'gistre et l'aHaiOHue de mon de famiHe Cit
de mon uo'm de baptême et je rue hâtai d'amer visiter
recpr~
On nh'avait devancé 'an; grps:jngetexien,.Ia pipe
a )a bouche, s'occupait :traBquiI!eme:Nt a seîter aton
chcvaf, sans doute pour reafourcheraussitût. Notre
coHye'rsattooi'utcut'ieuse: s
core de se produire aJL'occasjon de ces deux votes
mais l'Assemblée les a rejetés iés~ù'Heut, sans
Mvoir prêté une grande at!ent!on a l'u's autels.
L'~rt. 3 du projctdcloi statue qu'une co'ihtBissiot)~
t!c quinze mftnbrcs procédera'à uac enquête sur
l'état de la production et de ~la'coBSommittk'H d(s s
vins et des e«prits, sur l'influence qu'exerce Mi
<;eKe matière l'impôt des boisson?, et sur mojt-
~c~MfM que cet impôt, peut recevoir. La commis-
Rion a propose cette addition (r Lo "résultat des
travaux de la commissi.m d'enquête sera souaiis à
l'Assembh'e avant le f'' juillet nement a adhéré a cet 8tn''ndcment, et l'articla a
été adopte Sans autre changement. Cela h'em,)é-
cheM pas la Mont~&e de du;ë que l'enqucie n'es~
jpas sérieuse; m~is on laissera. (Ure ta Montagne
;cn attendant, la commifsion rcmpjira avec con-
.i-cience ia misMon qui !')i sera'cor.nw, <'t dhns'six
mois e)le soumettra à !Ass.emMee ics modilicatious
:quHuipar(i!'ruDt devoir .~re !ntrcdui!es dans~a
constitutiou~de t'impôt. Hous espérons, quant à
Rous, qH&G~s m.odif!.c~tions dounerottt satisfacUon.
toutes h'sr~clilmatioss i~i~mcs, ctque!eT)'.csor
ne perdra rieu~ peu doGiit-sa.
li faut pourtantLbien qu'on fonge au Trésor- et à
sps inex()!)b!es.necc~i[es. C'est un rote facïte et
aisf'ment 'populaire que. d'attaquer ks ia~to:s les
HBS~pit~éK~tFes et.
que si rAssemtdee s'était laissée attcr à cette impru-
dence, de supprimer l'impôt des boissons, c~ simpif
vote aurait appauvri Trésor, je:6 !e désordre
'daas nos finances et porte ua coup sensible à notrf
crédit public. C'eût ct~ sous ce rapport un maiheur
public. Le pays applaudira donc a )a resolution de
t'As'setabiée, et It.s bcns citoyens s'attachpront.
la i'ure comprendre et à combattre les eff'r.'s de
ceux qui i.e manqueront pas de,la'travestir aux
yeux des populations.
,Dans!c cours de cette, sêançp.M,. Berryer. a
donné lecture a i'AssemMce du rapport de la com-
mission du budget sur !e projet de !oi reiatif à uue
demande detrbis douzièmes provisoires sur l'exer-
cice ~830, déposé dans )asea'ï''ced'Mer parle'
ministre des finances. L'urgence de ce projet et de,
son adoption n'est douteuse pour personM.~QuaM)
à l'époque tardive où)! est présente, on n~sa~M)
~'imputer au gouvernement, qui .n'est a~x'affatres
que df-puis si.x semaines~ Le projet propose d'al-
louer un crédit généra! do 370 minions pour
subvenir aux dépenses des trois premiers mois
de l'année ~850; ces dépenses devront être
ordonnancer par l'autorité supéneuro au.quart
des provisions accordées parle budget précédent. On
se rappelle que le budget de l'année q.wya expirer
fut'vo'c d~bordpar'.fra.cMons de douzièmes provi-
soires 1RS trois premiers douzièmes votes par )'As-
semblée Cons'ifuante. s'élevdciU. à ~30 m!lli<.ns,
soit 60miHioDS de plus pour un seul tt'imfstre, ou
240 millions pout l'année entière. Eit bien, nous
verrons .peut-être la Montagne, qui t-renait if .y a
trois où'quatre'jours, avec tant de chaleur,! !a dé-
fense de la Constituante repousser dem.ain l'a!!o-
cation que le..gouvernement réclanic. La mnjoriie
la votera.
II y ..a. néuf~ jours que nous .n'avtiOBjs pas eu
d'int'1'poliatiohs. C'('taH bien long- ~our"Ie& grands
orateurs de lu Montagne. Aussi M. Chauffour
s'est-il empressé, j))~ !e.
guerre, Il Vagissait de ma~oeuvre~ etect.orai~s
expr.cées par des. agens péronés par. l'administration
;8ur des mitituires 'ep~artcnant 'au dépHrtpment'du'
Haut-Rhin., Le g~ncra.1 d.na~m! a dcinien'ti.q~I-
qu~s unes de ces assertions, et rcdti~ It-s autres
à ce qu'eljc~v~eu). Puis M. Charrasc&t imer~ënn
da~s )e débat, et lincidetit a- pris tout dH'suite
une tourhure pius~ammée. C< sont, .)a France
le sait, des boutmcs .d'une v~rtu .bien rigtde
que ceux qui se sont eMiparès du pouvoir
après la rcvpjution de Fevrier,~pu,,qM la protéc-'
!h~j des coryphées de cène révolution a poussés
da~s nd(t)hdst atioM-p.as 'u.n~n'a <,s'~yé d'i!;ûuen-'
cer les clf~t~urs, et pas un nc's'e;-t ~crvi de l'au-
tot i~ de h'~ard qd')) a <'x''rcae p.(;u.r sut'sfaire ses
mauvs~ es passti'ns..0h tuun.D eu < n~ n. Qni bst
rait accuser de parMis u~tits ces. grand-. cno\'etist
Qdi?La c'an~ur )'nb)tq))c;,t!!
éirparler avec une indigh'ation bouffonne d3 corrpp-
-1 ta~
< Eti Men Mdîs que fartes-'t-dns la? Ce chevat
jestaBtoi.PourquoiscHex-vous.monchjeval?
Ah' le cheval cs!vous:beauciievai, parole
'(t'Monneur.,
:)'laissez cette &e!Ie etce harnais. Monsieur;
~niendez-vous?' 't.j t.«, u.
x~eat~ads'bieB. 'i-)'ih'
'Et !egrosMge achëvatt do sé~èr l:t ]jc~. Je'trouvai
son saïïg-froid'i-m~inentctje lui arrachaidcs mains-
là Mdetibnt'tts'etaU empare.
«"–Mt'jra,t –.Vous ue savez pas a qui vous parlez me re-
pondit-Usa'hs se déconcerter.
M'est parfaitement ega). Voici ui's crava-~
chë et deux "pistolets'qui vous prouveront que je
tH'embarrasse très peu de votre nom et de votre pcr-
souKe.Sct'L'pzderecurie!" A ° z
La e~'os'juge-se redressa et ôfa sa pipe de ses lèvres.
«–Je suis le juge Peters,rcprit-i~ et vous aurez
an'ai.re à moi's
Dans c& uicment mcme.'îe mulàti-c Aniiochus (c'e~
son Hoa));;g~)erai-cot)!a)is-garçon d'auberge, eMr~
'dans l'ëcurie, et s'approchant de moi.en .r~ant
« Rossez un peu le juge, m'e di.i-n, 1! en a beso'n;;
!es choses ne vont jamais Men sans cette petite cor-
rection qu'H reçoit tous lesdëux jours. &
;,Et comnieje glissais un doUardansta maj~ d'Antio-
chus, icut en menaçant de n~a cravache le juge, qui
s'esquivait prudemment,, le mu:&se me dit;
« Ma fo;, Monsieu~~ous ayez'Mea.fait de venu-j
vo.ir acquise passait ici. Tene~vous sm- vos-~aréfs.!
Je vous !p~vi€M)
un bon averti en vaut deux. Si vous m'en croyez, vous
décaperez au phis~'ite. ïci.Qn fait,cas deH vie ~un
homme cornue de.ceUed'une~nouche, et U y~'taNt
de juge~ que la~ust~ce n'est jamais rendue.
Un second douar récompensa cet aYprtissement~ha-
tion dcctor~e, vous qu'on a vus transformer <'n i
courtiers d~éleciion à voire profit jusqu'aux gardes' t
champêtres etsuxfacteursdescampagnes. Le pay-s, ,¡
sachez-le bien ,< se souvtcnt'da 'vos hAuts faits et
te rit do vcs.vertueuses co'éfes. M. la général Rc-
deau a raconté uno petite histoire qui-montre corn-
méat !e club central de Paris comprenait la liberté~ 3
des u'ections 'et Ia'discipline de i'armëe. Nous re-
commandons cette anecdote aux lecteurs.
_j 'T.! ï
On Ht dans !a Pa!nc
« 'Nous apprenons que les travaux de la fommission
de la reforme hypothécaire touchent enfin à'leur
terme. C'est M. Persil qui a fait le projet et rédige !c
rapport daus tcqaet on trouve les motifs des profondes ?
f~nn.t's proposées par la commission. Nous nous rp-
servons de les discuter a notre point de vue mais l
des ~présent nous ne pouvons nous empêcher d'ex~"
primer le rpgret que. M. t'ergittte puisse pas défendre
~ui-mëme. l'oeuvre de la commission .qu'il a dit on
présidée et dirigée avec autant de zèle que d'habileté, x
~'Nous pouvons ajouter quelques rcnsogMmcns
a ceux que donne ta Pa
Lf' pro~t de h-t sur'Ja'fpformc hypothécaire fera
.reEtis très t'.roehauieme:it au garde des scea
'!)ù' il dcyicadra r
culte que lui donne la Constitution pour appeler à
ses séances le jurisconsulte éminent et spécial qui,
~soit comme .président de la ccmnjission, soit
comme rapporteur, a pris la plus grande part à la
rédaction du projet. Le projet est une rédaction
:nouvelh; du tit.~XVnt du Code civil Pes PhM-
~cs e< ~po~t«' Ij se composa de H 2 articles,.
comm6 le titre qu'il doit remplacer. L'ordre nu-.
merique des articles du C~de civit et sa codinca-"
tion ne seront ponit alicrés. On sait qudies graves
questions sou'.ève la reforme de notre régime hy-.
'~bccaire, et a combien d'intérêts divers ces qucs-1
fions se rattaclient. Toutes ces questions ont Été
discutées par la commission prepatatoire qui en a
résolu un grand nombre. Ainsi le projet proposela
suppression des hypothèques cccultes et ce!)e dfs
(hypothèques judrciaires etit admet la faculté de
'traMHicttre les créances hypothécaires par la voie
ttle l'endossement. Nous aussi ncus faisons dfs.
!œ«x pour que M. Persil, soj t. prochainement ap-
pelé à l'Assemblée Législative, ana qu'il puisse
.concourir à l'achèvement d'uheoeutvre t.ussi im-
portante.
On a distribué aujoui-a'hut a l'Assemblée, au nom~ v
de !a commission d'enseignement. le rapport def
M. Hcugnot sur le projet de loi rëia-tif a la nom~ation
!ët a la revocati.pndes instMùteur~ communaux. On* `
i sait que ce projet de. toi est essentietlement transitoire
Quelques ~nembrps de !a commission ont demande
qu'ii fûf nxc un terme a ta durée de la toi, mais le
ministre ayant déclare d'une manière formelte qu'jt
s'cabrcerait d.e remplKccr le phts tôt possibte cette loi*
par une ioidcnnithe, lajnajoritede ia commj'ss'ion a'
adoptepurcment et simplement le projet de loi et a.
déclaré qu'iltaYaitUeu-:tIé(liscutcr d'urgeace. `
Les membres de ta Montagne semblent s'attacher
depuis quelque temps, par des propositions isoiees
retondre le Code civil dans'ses parties essentielle'
~sous prétexte de le mettre en harmonie avec la nou~
veMe (constitution. M'usieùrs d'entre~cux ont. demande
l'abrogation pure et simple de ~rtic{R 1381'. qui 'eQn-
cerne le louage des domestiques et des ouvriers et éta- `
blit que le maMrc est Cru sur son atMuation pour ia.
daot~ des g'!
sérieux des questions quo souiève cette proportion
e~ par l'organe da M. Che~u-ay.'plle vient de soumet~
trc .son travail a'Assemb!ee. En ce .qui concerne !a
dis"Mssicn' entra ntaitres et dom~tj~es, ravis n'es'
përemptoiro'de la Cf'mmisstor' .e'.P'~nc iMs pi't'n-
dre en considfcatipuia proposition. t
-!Les conclusions sont moins absotues aur la dispo'i-
fiOn relative aux pairon~ et ouvriers; la comtuissMn
croit q~M mr ce point la-motMcatidn (te i'nrticte nour-
rait avoir lieu, ce qui, du reMe, avait etc (icia m'oRos~
'et accueMii favoraMetnenf par le comité (!cte'"sta)i'on
de l'Assemblée Constituante. Tomefcis,lc rapport''))"
fait ressortir que, par l'extension donnée a )a juritiif'
tien dps conseifs de prud''homïnps'. l'article t?81 t!u
Code civil se trouve grandement modiouvriers des garantips emcKcps contre l~s 'j~ous. <
La cofomission. ne pouvant ni 'nf.d'fjpr it: anj~nd~r.
la proposition, en propose te rejet a i'AssetubIéc.
Le général Vast-yimeux~'i.ent de 'pr~s~eX ur? nmJ
phsMMn tendante & déclarer la Ûop~n<'ncedp !'A~
sembiee pour hâter et aceel~ ses travaux. e~
.~(Mietirs jjOumMx.om public .de~ détails sur (1e-
Yri<àMe,'erme'hafant de faire seller mon chcva! je
priai Autiochus de.Ui'iudiquer 'l~Jroatë que~e dwa~s
suivra :pour me rem'rechpx~m'Espagne, don Jo
ct.quiitahi.tait aoe.pett~'vHfa rustique a deux porMt's
~fasil.j mens que je désirais, ci.jB. partis. v
Eu ttafersKnt Galve~n, je :ius surpr{s
quet'elles, a~ereations ~Metites, dis;m~Stsans nom-
bre, c!am9m~vocJferafiocs.de ioute pspèee. JfHf~
bientôt à Importe de l'Espagno), que j'Aperçus ys~
sur.son batcpn'de.bois MaJïC, ie~-are & la bouché' et
coia'ede.t'immen&e chapeau de pai!!ë des ;er~otM n
descendit, a~;j[i
nuls'et les cramas doct un ~oyageaaiTexas! N'est jST-
maisexempt.
M~JMj~tt~t~tttoi~e de.Bekar et Saint-î.outs? Sur
'iTftOB B~ ca&&~e?'o, c'est DM aventure periiipusp.
Sa,vez~oas que daas nos parages. ON fait tachasse
-au~t)Qm!pës comme ou fait la chasse auï Mtes~ans
-tes~&M'Hts<
.J'a~eJeBaveniurt's.. i!p f
? Vous serez servi à souhaU ei Ëtenheufeux s!
vous en échappez'ïTeBez~voypz-ycas <è .droie qui
rodeautoa!! dema maisoniita reconnu, votre chenal
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là roNte que vous suivrez. C'est an espion tout boBNe-
ment.' Vcus~.tïoup.erez autant d'embuscades .que de
~(&[q)ietsd'ar~rB& ,Mj
s–Eh bien, nous nous defpndroas.. t °
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vousm'c~cr.~z, quelques jours, nom" vous re l'aire.;
'epsnite nous vous compoi.erolis upe petite escorte, et
.si vous Hreuera)',ex,vous VQusservircxdesi.tdigcB~
et te moms que: tous: poarrMdjfsTexipns; Les Ia-
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