PRECIS
DE LA RÉVOLUTION BU 28 JUILLET,
5TJIVI I
j)e la prodçpi^ÈB %#%r- le duc d'Orléans et de la Cantate de M. Casimir Delavigne.
`'~ -l~~ .:1.
VC~A~e d~ 2~ytMe< i83&.
A peine la firà«^W^^Kdes ordonnances qui nous |
enlevaient nos pluspreéreuses libertés, et substituaient le i
régime du bon plaisir à celui des lois, est-elle répandue
dans Paris', que l'inquiétude et l'indignation se peignent
sur tous les visages. La Bourse s'agite, les fonds publics ï
baissent de près de 5 francs, les banquiers refusent d'es- ♦
compter aucun billet, les imprimeurs congédient tous leurs
ouvriers. Ç
Cependant le préfet de police Mangin, avait déjà fait A
défendre auximprimeurs des journaux d'en continuer l'im-
pression sous peine de voir briser leurs presses. Quelques
imprimeurs se décident à braver les menaces; d'autres,
plus craintifs, demandent à se mettre en règle en laissant |
décider la question par les tribunaux. I
Cependant le peuple commençait à s'ébranler et à former +
des groupes dans les rues les plus passantes. Ici commen- |
cent les violences de la force armée. Des charges de gen- î
darmerie dispersent. les groupes encore faibles, et la garde
royale déploie de nombreuses colonnes. J
Les députés présens à Paris se réunissent à trois heures a
chez ML. Casimir Perrier, et décident qu'il sera envoyé au
Roi une adresse qui lui représentera les dangers de la pa- 1
trie. Une charge de gendarmerie sabre une vingtaine de a
jeunes gens qui s'étaient réunis aux portes de M. Perrier,
dans l'impatience de connaître la décision de la Chambre. }
Dans la soirée les groupes deviennent plus nombreux
on casse les-carreaux ds M. de Polignac. Les gendarmes, j>
les lanciers de la garde chargent de .nouveau. La gendar-
inerie à pied et la garde royale tirent sur le peuple, qui
s'arme de pierres et résiste. La fusillade continue jusqu'à |
trois heures du matin sur plusieurs points, principalement
dans la rue Saint-Honoré qui est jonchée de morts; le. ·
peuple furieux se prépare à une résistance vigoureuse. Le. |
nombre de ses morts ne fait qu'accroître son ardeur.
Journée du 27..
Le lendemain 27, la résistance continue à s'organiser de
tous côtés. Les boutiques des armuriers sont forcées et |
pillées. On se précipite également dans celles des quincail-
liers, et on s'empare de tout ce qui peut servir d'armes.
Les cafés, les magasins se ferment partout. |
A onze heures, un commissaire de police se présente >
accompagné de soldats, aux bureaux du Temps, pour opé-
rer la saisie des presses de ce journal, et suivant l'expression
des ordonnances les mettre hors de service. Le Temps
refuse d'ouvrir les portes de son imprimerie. Les serruriers
que le commissaire appelle pour opérer l'effraction refu-
sent à leurtour leur ministère. Dans tous le quartier, aucun
ouvrier ne se trouve qui veuille violer le domicile d'un
citoyen et se rendre compliced'un vol.
Enfin M. Maugin envoie, pour crocheter les portes,
l'homme qui a pour charge de river les fers des forçats.
L'effraction et le vol sont consommés.
Pareille scène se passe au bureau du National.
Cependant on court de tous côtés aux armes. Les Tues se
d( pavent, les barricades s'élèvent, les pavés sont montés
dans les maisons la garde nationale est sommée de se
réunir pour prêter force à la loi contre les ministres rebeK
les. Des courriers sont expédiés dans totites les directions
pour appeler les députés à leur poste; trente-deux se trou-
vaient à Paris, ils se réunissent.
Vers la soirée, le combat s'engage sur tous les points. A
la porte Saint-Denis, un détachement de la garde royale,
avec deux pièces de canon et soutenu par des lanciers, tire en
vain sur des citoyens. Ceux-ci se logent dans les maisons,
se couvrent de barricades, et dirigent de là sur la troupe un
feu meurtrier. Un lieutenant-colonel de lanciers est tué par
un enfant de quatorze ans, qui l'attend intrépidement jus-
qu'à trois pas et le tire à bout portant. On abat les arbres
du boulevard et on les couche transversalement sur la rou-
te. Enfin cernée, pressée à chaque instant de plus en plus,
la garde royale est forcée à la nuit, d'abandonner son poste
et d'évacuer Paris sous un feu continuel.
Pendant ce même temps on se bat à l'Hôlel-de-Ville, sur
î les quais envirounans, dans les rues St -Honoré, St.-Antoine
et autour de la place Vendôme. Le ministre Polignac, re-
I tiré dans son hôtel, boulevard des Capucines, se fait entou-
rer d'artillerie et de la garde royale.
La gendarmerie abandonne ses casernes pendant la nuit,
1 et le peuple s'en empare d'assaut. La caserne de la rue du
i faubourg St. -Martin est saccagée et la moitié démolie.
L'Hôtel-de-Ville est pris après des prodiges de valeur.
Jownée du 28-
I Le lendemain la lutte commencée la veille se régula-
J rise les députés réunis à l'Hôlel-de-Ville nomment un gou-
[ vernement provisoire. Il se compose du général Lafayette,.
|) du général Gérard et du duc de Choiseul. Le général Gé-
p rard prend le commandement, des troupes, et le général
Dubourg celui de la garde nationale.
|j Une -commission municipale est aussi nommée. Elle se
9 compose de JIM. Audry de Puyravean Laïïitte, comte
Lobeau, Maugtsin, Casimir Perrier, Odier et de Schunen.
£ A dix heures, la guerre recommence sur tous les peints.
î Le faubourg Saint-Marceau se range sous tes ordres des
I élèves de l'école polytechnique, et marche à 1 esplanade
l des Invalides, où sont campés deux régimens suisses. Après
X un combat de trois heures, ces régimens *ont forcés a la
f retraite.
| A midi le Louvre est emporté d'assaut, malgré" u-n fea
f épouvantable d'artillerie et de monsquelerie. Quelques
f instans avant, les Tuileries trois fois prises et reprises,
l-iious éiziieiat enfin restées, et le peuple avait donné le
¥ spectacle étonnant d'hommes à moitié armés marchant'
| a découvert sous un feu d'artillerie contre des masses.
ji disciplinées et à t'abri d'épaisses murailles.
f À trois heures, les 5' et So" régiir.ens de ligne qui se
trouvaient staiionnaires sur la [datre- VeiidOme, et (lui ia
î veiJle avaient déjà reCnw: do tirer sur le peuple, envoient
une dcputat.ion un jçénévul Gérard jiour prcn.lie ses ordres.
f Ils se rendent presque aussitôt sur le boulevard de l'Opéra,,
et aux tfï-is de Vive lu libe u' J-lvc la naiiun se précipitent
dans les bras des citoyens, et jurent de combattre avec
f eux. Au même instant, leurs officiers montent chez: ML
DE LA RÉVOLUTION BU 28 JUILLET,
5TJIVI I
j)e la prodçpi^ÈB %#%r- le duc d'Orléans et de la Cantate de M. Casimir Delavigne.
`'~ -l~~ .:1.
VC~A~e d~ 2~ytMe< i83&.
A peine la firà«^W^^Kdes ordonnances qui nous |
enlevaient nos pluspreéreuses libertés, et substituaient le i
régime du bon plaisir à celui des lois, est-elle répandue
dans Paris', que l'inquiétude et l'indignation se peignent
sur tous les visages. La Bourse s'agite, les fonds publics ï
baissent de près de 5 francs, les banquiers refusent d'es- ♦
compter aucun billet, les imprimeurs congédient tous leurs
ouvriers. Ç
Cependant le préfet de police Mangin, avait déjà fait A
défendre auximprimeurs des journaux d'en continuer l'im-
pression sous peine de voir briser leurs presses. Quelques
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plus craintifs, demandent à se mettre en règle en laissant |
décider la question par les tribunaux. I
Cependant le peuple commençait à s'ébranler et à former +
des groupes dans les rues les plus passantes. Ici commen- |
cent les violences de la force armée. Des charges de gen- î
darmerie dispersent. les groupes encore faibles, et la garde
royale déploie de nombreuses colonnes. J
Les députés présens à Paris se réunissent à trois heures a
chez ML. Casimir Perrier, et décident qu'il sera envoyé au
Roi une adresse qui lui représentera les dangers de la pa- 1
trie. Une charge de gendarmerie sabre une vingtaine de a
jeunes gens qui s'étaient réunis aux portes de M. Perrier,
dans l'impatience de connaître la décision de la Chambre. }
Dans la soirée les groupes deviennent plus nombreux
on casse les-carreaux ds M. de Polignac. Les gendarmes, j>
les lanciers de la garde chargent de .nouveau. La gendar-
inerie à pied et la garde royale tirent sur le peuple, qui
s'arme de pierres et résiste. La fusillade continue jusqu'à |
trois heures du matin sur plusieurs points, principalement
dans la rue Saint-Honoré qui est jonchée de morts; le. ·
peuple furieux se prépare à une résistance vigoureuse. Le. |
nombre de ses morts ne fait qu'accroître son ardeur.
Journée du 27..
Le lendemain 27, la résistance continue à s'organiser de
tous côtés. Les boutiques des armuriers sont forcées et |
pillées. On se précipite également dans celles des quincail-
liers, et on s'empare de tout ce qui peut servir d'armes.
Les cafés, les magasins se ferment partout. |
A onze heures, un commissaire de police se présente >
accompagné de soldats, aux bureaux du Temps, pour opé-
rer la saisie des presses de ce journal, et suivant l'expression
des ordonnances les mettre hors de service. Le Temps
refuse d'ouvrir les portes de son imprimerie. Les serruriers
que le commissaire appelle pour opérer l'effraction refu-
sent à leurtour leur ministère. Dans tous le quartier, aucun
ouvrier ne se trouve qui veuille violer le domicile d'un
citoyen et se rendre compliced'un vol.
Enfin M. Maugin envoie, pour crocheter les portes,
l'homme qui a pour charge de river les fers des forçats.
L'effraction et le vol sont consommés.
Pareille scène se passe au bureau du National.
Cependant on court de tous côtés aux armes. Les Tues se
d( pavent, les barricades s'élèvent, les pavés sont montés
dans les maisons la garde nationale est sommée de se
réunir pour prêter force à la loi contre les ministres rebeK
les. Des courriers sont expédiés dans totites les directions
pour appeler les députés à leur poste; trente-deux se trou-
vaient à Paris, ils se réunissent.
Vers la soirée, le combat s'engage sur tous les points. A
la porte Saint-Denis, un détachement de la garde royale,
avec deux pièces de canon et soutenu par des lanciers, tire en
vain sur des citoyens. Ceux-ci se logent dans les maisons,
se couvrent de barricades, et dirigent de là sur la troupe un
feu meurtrier. Un lieutenant-colonel de lanciers est tué par
un enfant de quatorze ans, qui l'attend intrépidement jus-
qu'à trois pas et le tire à bout portant. On abat les arbres
du boulevard et on les couche transversalement sur la rou-
te. Enfin cernée, pressée à chaque instant de plus en plus,
la garde royale est forcée à la nuit, d'abandonner son poste
et d'évacuer Paris sous un feu continuel.
Pendant ce même temps on se bat à l'Hôlel-de-Ville, sur
î les quais envirounans, dans les rues St -Honoré, St.-Antoine
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I tiré dans son hôtel, boulevard des Capucines, se fait entou-
rer d'artillerie et de la garde royale.
La gendarmerie abandonne ses casernes pendant la nuit,
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i faubourg St. -Martin est saccagée et la moitié démolie.
L'Hôtel-de-Ville est pris après des prodiges de valeur.
Jownée du 28-
I Le lendemain la lutte commencée la veille se régula-
J rise les députés réunis à l'Hôlel-de-Ville nomment un gou-
[ vernement provisoire. Il se compose du général Lafayette,.
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p rard prend le commandement, des troupes, et le général
Dubourg celui de la garde nationale.
|j Une -commission municipale est aussi nommée. Elle se
9 compose de JIM. Audry de Puyravean Laïïitte, comte
Lobeau, Maugtsin, Casimir Perrier, Odier et de Schunen.
£ A dix heures, la guerre recommence sur tous les peints.
î Le faubourg Saint-Marceau se range sous tes ordres des
I élèves de l'école polytechnique, et marche à 1 esplanade
l des Invalides, où sont campés deux régimens suisses. Après
X un combat de trois heures, ces régimens *ont forcés a la
f retraite.
| A midi le Louvre est emporté d'assaut, malgré" u-n fea
f épouvantable d'artillerie et de monsquelerie. Quelques
f instans avant, les Tuileries trois fois prises et reprises,
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| a découvert sous un feu d'artillerie contre des masses.
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dans les bras des citoyens, et jurent de combattre avec
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