Titre : Journal des débats politiques et littéraires
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1815-03-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39294634r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 200316 Nombre total de vues : 200316
Description : 19 mars 1815 19 mars 1815
Description : 1815/03/19. 1815/03/19.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4212175
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
DIMANCHE MARS ~t5.
~(' A
U ES ET LITTERAIRES,"
L ITI 'Q U E S'El' L~l T T E~ R AI E. E S:.
` ` Gl~rNDE-BRETAGNE
~on
~B/t~s pM~ Trois pnnr cent cons;«iHS, 6t 7/8.
Quatrepourceut,.fermé.–Cinq pour cent, qa 1/4 M.
–p7nyMMM,<)t/2.
·- L'attention pubUque est absorbée ici comme ettf l'es)
probablement dans toute t'Ëuyope, par t'événcmcnt. ([ni
menace la France et l'Europe de nouvettes calamités.
sc*'o't dim.cite de décrire ta pénible sensation, t'anxiété
générAte que cette nouvelle inaUendue a causée tci. Ei! eu aussi une influence sensible sur le cours de nos effets
publics.
Les deux pour cent consotrdés ont encore baissé aujour-
d but d'environ deux pour cent; vers une heure ils étoient
à 6t t/2..
C est surtout/eA/OM/ gc~érate. La promptitude avec hqite!!e ce Moniteur a été
appOtte à Londres, a fatt d'abord présumer qu~avoit
rPiJt-étre pratique quelque fraude; mais-aucune circons-
tance n a Conhrme jusqa'à présent ce soupçon.
Nous annonçons avec p}ais)r que le gouvernement a reçu
h .Etats-Unis. Cette agréabte nouvette a été annoncée hier
au so.r au tord-maire par totdCastte.ea~h. La lettre de ce
.mtatstre 'porte que tes ratincat~ons ont été échangées à
.Wash.ngton le 17 février à onze heures du soir, et que
Baker, qui étoit chargé de t'acte de ta ratiScaUo.) du
tj atte de Paris de ta part du prince Récent, a pris aur-!<
champ des mesures pour (ju" cet événement fût porté ie
plus tôt possible à la connoissance des commandans des
iorces de t_rre et de jner de S. M. sur tes eûtes et irontigres
des Etats-Ums, ann que hostitités MMassent immédia-
tement.
'FiUNCE..
.· PARtS,t8y/y. <' ô'
Les ''eprMpntans de la nation ont porté au p!eddtt trône
*~P'°" de teur dévouement et de teur reconnoissunce
Bs unt expnmé en même temps et t'adat~t:Q:t pour décourage de son monarque, et te désir de voir a sa. ~r
aux destinées de ia France les hommes qui, depuis vinpt-
cmq années, ont à diverses époques, défendu la patrie, ta
gloire et ta liberté françaises, association salutaire, qui
reun.t tcutes tes opinions, efface tes derniers-vestige! (h s
par~s opposés, Pt entoure le Koi constttutionnet°de <=es
rentables appuis, de ceux qui, en 178,), vou)oient-faire
ticurtr la liberté sous la monarchie, et qui en t8t5
veutent con~tidor la monarchie par la liberté. Us sont en
ettet te boutet'ard desgouvernMnens ceux qui se rendent
compte des mohfs pour tcsqucti ils les défeadent. Quand on
Be demaade~qu'à servir te despotisme ou passe avec Indiffé-
rence d an gouvernement à l'autre, bien sûr qu'on retrou-
place d'utstrument sous le nouveau despotisme
Aiats quand on chérit ta liberté , trône quiprotégeia liberté.
maintenant djpnc, rassures sur toutes nos inquiétudes
heureux et uersde ta dtgnité, du courage, de la sincère
de notre Monarque redoublons d'efforts contre l'ennemi
delà irance, contre ~ennemi de l'humanité. Lonis XVUI
par une conuance digne d'un Roi de France envers dc~
Jrancats, toin de s'entourer de précautions ombrageuses
sa.stt le moment du danger pour rendre pins libérale
encore !a constitution uu. nous régit. Appuyé sur cette
tase tnebraniabte la seui.e qui de nos jouis puisse
«onncr aux gouvernemens de ia force et de L durce it se
repose sur notre zèle, sur notre patttut.smc, et sur ce
c~ura~e éprouve par t'Europe, et qm feraéterocUementsot!
admuation. it s~.t de tous nos intérêts denos fétnates,
de~osentans, denospropriétës, de la tii.erté, de notre
industne.de nos opinions, de nos pannes et de nos
'~pensées. L homme qui nous mMace avoit tout envahi
Hentevo.t les bras à i'agricutture, i~ faiso.t croître
i herbe dans nos ot~s commerçantes, iltf-aînoitauxextré-
,)!n er.smt inmas; par sa votante, douze cent mine braves eut péri
~r la terre étrangère, sans secours, sans aHmens, saus
consojanon désertés partui après t'avoir défenju de teurs
Etatus mutantes. 11 revient aujourd hu! pauvre et avide
pour nous arracher ce qui nom, reste encore. Lat riche~es
«e tuntvers ne sont ptus à )ui, ce sont les nôtres quit
~eut devorm. Soa appariH.o~, qui est pour nous te
reno.n; Hèlent Je tousses maiheurs, (-stpdur l'Europe un
s~ttatdi-~iprrû. Les peuples s'inquiètent, tes pujssancf$ s
setonneftt. L%s souverains, devenus nos a~iëspar&onabdi–
cahon, sentent avfc douteur la nécessite de redevenir n s
ennemis. Aucune nati'on ne peut se lier à sa parole aucune,
"'fous gouverna, ne peut rester eu paM avec nou~.
Du c8té du Roi est ta liberté cunstitutioonelle, ia sûretp,
lap-ut; ducûtédeBuonaparte, la servifu.te,'l'anarchie
et la guerre, ~ous jouissons, sous Louis XVin, d'un
g~u.ventmnent teprësefttattf, nous nous gouvernons nous-
?~ ~°~~ subtrions sous Buonapart& un gouvernement
de~ametoucks; son ~)atve seat nous gouverncrcit.
JM qu'd me soit permis de relever une erreur qu! sans
doute~mffoibtiroit pas les cœurs intrépides et (es résumions
cot~'egeuses, mais qui pourroit ebranter es esprits incer-
tanM et les âmes vulgaires. On a dans nos journaux parte de
la démence que promett0!t Buonaparte, et Fon s est mm-
gne de cette ctémcnee. Mais cette promesse n'extste pas.
Jat tuT~s pMda~~dons d'un tyran déchu qui veut rt-&-
satStr le sceptre. Les mots de ctémfnce ou d'amnistie ne s'y.
trouvent pas plus que ceux de const.itution ou d& ub(-r)f.
(~uetque.s parotes, jetées dédaigneusement su)- tes écrits qui
ont paru depuis te 3f mars, semblent, il est vrai, oifrit à
ceu![ qut ont attaqué ta tyrannie renversée, la ~aranue du
mep~ts; mais ces parotes ne contiennent aucun eng:~<;men[;
cfiesjatssent te champ libre à toutes-tes vengeances.
Les proctamations df; Buonaparte ne soat point cettts
d un prmcc qui se croit des droits au trône cites ne sont
pas même. celtes d'un factieux qui s'eitorce de tente, te
peuple par appât de la liberté :ce ~n~tes proctama-
ttons d un chel armé qui fait bnllef sor) sabre pour exciter
t avtdit~ de~essatettites, et tes tancer sut ies citoyens comme
su~ u.tc proie. C'est Attila., c'est Gengis-Kan, ptus terr bta
et plus odieux, parce que' les ressources de la civUiMtioa
tont.a son usage on voit qu'il les prépare pour régulariser
e massacre et pour administrer le pitlage it ne déguise p~-s
s-s projets d nous méprise trop pour daigner nous
séc~
_Et que! pëupte, en eifet, sérpit ptus digne q~' n~a~
u être mepnse.st nous tendions nos bras à sesfers? Apres
ayo.r été la terreur de l'Europe nous en deviendrions ia
rtsee; nou~ reprendrions un mattre que nous avons ~o..s-
me.nes couverts d'opprobre. 1) y a un an nous pouvions
nous dire enfi-aînés par l'enthousiasme ou trompés par ia
ruse. Aujourdhui, nous avons proctamé <'ue nos yeux.
eio.ent ouverts, que nous détestions te joug de c~t homme
est contre notre vct-u connu, déctate, répété miiie fos
que nous lepreudrions ce joug effrov<.b!e.; nous nous recon-
noitr.ons nous-mêmes pous.une nation d'e-rciaves; notre
esciavage nauroit pt~s d'excuse, notre objection plus Ue
bornes.'
Et. du sem de cette a~ertion profonde, qu'oserions-
nous dire à ce Roi que n~s aurions pu ne pas ra,)petet
car les puissances vouloient respecter l'indépendance du
voeu nat.onat à ce Ro; que nous avons at)i. épar des csolu-
tions spontanées sur la terre où déjà sa amitié avoit t..nt
south-rtt' Lui dînons-nous -Vous aviez cru aux Fr.-nçais; ¡
nous vous avons entouré d'hommages, et rassure parno~
sermons~ eus avez quitte votre asite, vous êtes veou an
mtheu de nous, seul et désarmé. Tant que nul danger
n'existoit, tant que vous dispbsez des faveurs et de
puissance, un peupte Immense vous a étourdi par df-s
accamauons bruyantes. Vous n'avez pas abusé de soti
enthousiasme. Si vas ministres ont commis beaucoup
de fautes, vous avez éténobie, bon.sensibte. U.e e
année de votre règne n'a pas fait répandre autant de tarm~
qu un seul jour du règne de Buonaparte. Mais tt r~.a.u~
sur extrémité de notre territo.re, ii reparoh cet homme
te.nt de notre sang, et poursuivi naguère par nos maio-
d.ct.ons unammes. 1[ se montre, H menace, et ni ies ser-
mMS ne nous retiennent, ni vos -rtus ne nous~posen.,
ni votre couhance ne nous attendnt, ni la vieiitesse M nous.
i~ppe de respect. Vous avez cru trouver une nation, vous
a avez trouvé qu'un troupeau d'eschyes parjures. »
DP.s!em.en. Je te d.saujou.-d't.uisa~ crainte de.rem.co..u~
J voulu la Lber.e sous diverses termes j'ai vu qu'eue et<~
p.ss.bte sous la monarchie j'ai vu le Roi se ra4[,er a la na-
non, je n.ra. pas, misérable transfuge, me trôner d'u..
pouvo.r i antre, couvrir t'infamie par te sophi~~ qt-
baibutterdes ~o:s profanes pour racheter une wh~
~(' A
U ES ET LITTERAIRES,"
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` ` Gl~rNDE-BRETAGNE
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Quatrepourceut,.fermé.–Cinq pour cent, qa 1/4 M.
–p7nyMMM,<)t/2.
·- L'attention pubUque est absorbée ici comme ettf l'es)
probablement dans toute t'Ëuyope, par t'événcmcnt. ([ni
menace la France et l'Europe de nouvettes calamités.
sc*'o't dim.cite de décrire ta pénible sensation, t'anxiété
générAte que cette nouvelle inaUendue a causée tci. Ei!
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Les deux pour cent consotrdés ont encore baissé aujour-
d but d'environ deux pour cent; vers une heure ils étoient
à 6t t/2..
C est surtout/eA/OM/
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rPiJt-étre pratique quelque fraude; mais-aucune circons-
tance n a Conhrme jusqa'à présent ce soupçon.
Nous annonçons avec p}ais)r que le gouvernement a reçu
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.Wash.ngton le 17 février à onze heures du soir, et que
Baker, qui étoit chargé de t'acte de ta ratiScaUo.) du
tj atte de Paris de ta part du prince Récent, a pris aur-!<
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plus tôt possible à la connoissance des commandans des
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rentables appuis, de ceux qui, en 178,), vou)oient-faire
ticurtr la liberté sous la monarchie, et qui en t8t5
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compte des mohfs pour tcsqucti ils les défeadent. Quand on
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de notre Monarque redoublons d'efforts contre l'ennemi
delà irance, contre ~ennemi de l'humanité. Lonis XVUI
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Jrancats, toin de s'entourer de précautions ombrageuses
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encore !a constitution uu. nous régit. Appuyé sur cette
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«onncr aux gouvernemens de ia force et de L durce it se
repose sur notre zèle, sur notre patttut.smc, et sur ce
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~eut devorm. Soa appariH.o~, qui est pour nous te
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cahon, sentent avfc douteur la nécessite de redevenir n s
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_Et que! pëupte, en eifet, sérpit ptus digne q~' n~a~
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d.ct.ons unammes. 1[ se montre, H menace, et ni ies ser-
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ni votre couhance ne nous attendnt, ni la vieiitesse M nous.
i~ppe de respect. Vous avez cru trouver une nation, vous
a avez trouvé qu'un troupeau d'eschyes parjures. »
D
J voulu la Lber.e sous diverses termes j'ai vu qu'eue et<~
p.ss.bte sous la monarchie j'ai vu le Roi se ra4[,er a la na-
non, je n.ra. pas, misérable transfuge, me trôner d'u..
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