Presse et revues
8 pages
Titre : La Dépêche : journal quotidien
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1930-05-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327558876
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 mai 1930 24 mai 1930
Description : 1930/05/24 (A61,N22537). 1930/05/24 (A61,N22537).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG09 Collection numérique : BIPFPIG09
Description : Collection numérique : BIPFPIG12 Collection numérique : BIPFPIG12
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis... Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)
Description : Collection numérique : Presse locale Collection numérique : Presse locale
Description : Collection numérique : Presse quotidienne Collection numérique : Presse quotidienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4136976z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10171
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2019
TOULOUSE
LA VIE TOULOUSAINE
S'adresser en face
L s noncrauieb jcuuw «r." —
j à e- leurs d'âge voudront bien m ex.
■«' t-u.-ar : je ne suis point spécialiste en
la métiers.
, Ui Magistrature Assise et Debout ei
j un srtain nombre de défenseurs _■
< . J\'e et: ck,nelm de Phi-
Assidu m oni niegue un de
-onûbipour . me prir: de cou- •
i ■- mes eiiOF: ;-u triomphe d une
cause
,'arit d'obtenu- Pouvoirs . 1 U
; .. q u';i.ls an^îiureiii rciat, 1 as pect-,
j^ovn-ur et la commode de l'urinoir dl\.
v!' le est la' conséquence d'un zèle
;; c (\n:;idoéré pour le bien public qui
I ,mc pousse deux fois ou "
,\nt ma répugnance a 1 légal-(l <
>uic - si clésobligeamment ammouia-
c. :X à m'intéresser pudiquement *■
rn, sans précautions oratoires aux
I v i eu le 3 vespasiens : Je suppose ci
,cel;i i stif.fi pour qu'on me prête gia
^uùsment stur la question une soi te d.
compétence...
T'f certes, bien que mes connaissan-
< .fceV, techniques touchant les kiosquesdu
Wmaiies ne dépassent s'uere celles -
in piu.» modeste attache au barreau t ^
-'tant bien au-dessous de celles
i fiu'H; pu acquérir maints Conseillers
Cour affligés d'une „ prostate ca-
rra;-use, je me ferais vraiment un de-
I t, i, d'intervenir dar.s l'affaire, trop
1 é de pouvoir rendre service, moi
1 «1 , a la: justice de mon pays.
* f te s'agit de rien moins en effet,
ri->.v tcut ceci, que de la Majesté de
• nis et de l'indispensable sérénité
i Me5 décisions de la Justice. ^
* Vous autres gens portes a la facétie
m • envisager les questions lcs^ plut
fjy-r --s- avec une coupable Jégèreté,
Oeur *t;re ne vous rendez-vous pas
'et.:!..Ie des conséquences tragiques que
jicv:! engendrer pour l'orphelin ou a
| *v( ïe mauvais état l'urinoir du
J 'T'liais?
1 :it il est vrai que les plus hum-
» causes ipeuvent produire les plus
r stables effets : ?. Les, rois et es
. opKes... disait Jvlontaigne, les
n-eurs di) la République disons-
(•:, , les Juges d'instruction et les
' ?rs aU5SJ, également les avocats
* ■. -vUritis aux plus inéluctables exi-
sv -s de l'humaine nature.
■ . je ne vous souhaite pas,
,,1.':ocz un jour en CorrcctÍoilnelk
•<-<" i.-.è-me s' vous y êtes coupable de
le vilain méfait) d'avoir aitaire
Président qui, pour avoir été dc-
I f s.. -, i' par la v e s y as? cune du i aiais,
iu;;v; pris sur lui Jiét Gicjucmcnt de iv
-;V aux sollicitations de sa vessie et
; ..1L rouie une après-midi distn
v, -' i':lmendc et la prison torturé pai
;■> •-.» poignante d'aller au petit .er.-
::;'il s'agit d'une séance de Cou.
c\ . i.-'.cs, pensez aux juiéa si, '?JU:-
u vusou« il-i sont en proie au,:,
j,: ,v.-y :-.Mrcs — et l'on sait que les
-, ,'s cie Cour d Assises sont !ori
ij ''.r.: iju« 'es émotions ont un ettet
,ur les h ions d'étimination,'
i ' ; un jure n'a pas le droit de taire
-en doigt pour demander au
' ; ;'c^t t'audon-satioiv clçv sor,tir. en
v j., .- "Ù .t tHl! !,;IrCi') , '
,® • in; toutes ' ces graves considéra-
t, mÜei à pari., considérez je voviu
:truc le respect dû ' a la Just;ce
'.'rnmode mal du spectacle que peut
: ! . i un Président de Chambre péné-
tv;r. dans un édicu'e puant, ',nsuffi,
{,• ;-:i ■ .fcrît majestueux, hygiénique et
T' c pour que puissent s 'y accorder
nitc des fonctions judiciaires et
•'b'k nécessité des fonctions phy-
.
! iques
:: . s aù fait je ne sais pas au juste,
i : 'quel, état est cet urinoir judi
. dent on me parle', par où il pè
b qu'il conviendrait faire pour
Â'a.c': , ¡ore r ni même où il se trou v::
I v:;::n:mci]t.
j-c : importe d'ailleurs je répète
{.•!<» i-.-» ne suis point, moi modeste ga-
i m;-., spécialiste en ■ ce genre d'aï-
;^c "a la 'Magiotiature Assise et
•v.i 'jrcati de s'adresser de préférence
r cju.; de droit, je veux dire â l ad
I :rin.v Domîmtiuk Riet;.
\ ;;)nmiruc:ue Rieù dont. les fonc-
* : ; d'cr adjoint aux Urinoirs » ne sont
I m ie même pas uniquement « hono-
I TJt. tlf-.S B„
JOHNNIE.
VENDEUR pour la mesure, étala- j
1 : coupeur et am)i6c"curs sont !
-, ...:és Pfir les E'cts Inglebert, vctc- 1
53, rue d'Alsace, à Toulouse.
«Le plus sûr héritage... »
i ■ ; 'le,vet de son oncle mourant,
si 'était approprié une partie
de l'avoir successoral
.'...'. début de l'année, M. Brunet.
■■ •> ;r.-s, gendarme en retraite, tombait
ment mai ad e à Rabat (Ariège),
V,-»'!<• localité où il s'était retiré avec
- mie.
t e-ci, figée die 76 ans, appela, peu
ips après, un neveu, Pi'CITC N...,
i , voyâg'eur de commerce à Be-
i s. pour le soigner.
'ou de jours après, son arrivée, !e
" i -rr;.'. de la paroisse et le médecin au-
J :cm déclaré: qu'il n'y avait plus d'es-
porr, que le malade n'avait plus que
^uckp..es heures à vivre..:
--., écoutez, dit alors Pierre N... à sa
" ,','i('.. • avant que les autres neveux
soi-."' au. co,urant, « nous allons nous
se ' vi r » sur la part d'héritage!
Pie.-Te N..., devant son oncle mou-
rant, ouvrit alors une armoire où il sa-
c ; ae M. Brunet tenait cachéç toute
sa 'V-.rtu-ne: en valeurs mobilières. Il les
c'ai-- sur la table, en fit deux lots, un
> v-:>ur sa tante et un pour lui... j
— Ii se bourra les poches de titres !
i: devoir dire plus tard! la tante...
Pic :e N... partit ensuite chez lui,
i; ,'ti .n.s avoir nri,s un état détaillé des
; an»?, qu'il laissait, de ceux mis dans
•p lo' de sa tante et de ceux do'nt il
> ;ar em.par
Cr. '. lui, en détaillant cette fortune
; ; \i : acquise, Pierre N... s'aperçut
.jje ombre de c o-up-ons ' a toucher à la
i pro.:i. line échéance avaient été déjà
| ukou oés par avance et, sans doute,
| .pi ,. j'i. Brunet...
- Cela le désenchanta d'un coup !
. "
î Il ; apporta donc « son » lot de titres
t// ' ' -'z son oncle et croyant sans doute
' n ' .v.aivser une meilleure affaire :
— Tenez, tante, dit-il. si vous vou-
'rvais vous donner 3.000 francs en
billets de banque et je prendrai |
'es 'res que j'avais mis dans votre
lot !
Mais Mme Brunet eut la bonne idée ]
ri'.», nr point accepter... Tout au con-
--ai.L, elle réclama la restitu.tion des
titre .j déjà emportés par son neveu.
Eh bien ! je vous les rends... Vous
w>Ub imaginez avoir tant fait que cela
pour moi ? _ j
Le malade pliait de. mal en pis. j
Quelques jours après, M. Brunet mou-
rut...
A l'ouverture de la succession, 'la
veuve Brunet raconta toutes ces tracta-
tions aux héritiers, plusieurs neveux...
Le juge de paix et le notaire de la
famille fure-nt appelés à se rendre au
domicile du défunt et une apposition de
scellés eut lieu... Le juge de paix^allait
jeter par la fenêtre une petite boîte en
fer blanc comme inutile, quand le no-
taire eut la curiosité de l'ouvrier. Il y
avait les coupons manquant aux titres
du lot de P.ierre N... que le défunt. et-
fectivement» avait déjà découpés à Id
précédente échéance...
On put ainsi reconstituer le montant
exact du détournement dont sciait
rendu coupable le vtevee, soit 23.000 fr.
Au cours des investigations dans le
domicile du défunt, on apprit, pair
quelques notes laissées par M. Bru-
net. que le défunt avait acheté
38.000 francs de bons de la Défense
nationale et 5.ooo francs de Crédits
nationaux; on put êtablir^aussi que ces
deux sommes faisaient rêeMement par-
tie de l'actif successoral...
On fouilla... Mais on ne trouva au-
cun de ces. titres. ^ On en déduisit
•qu'on les avait volés...
Quel était le voLeur?
Impossible de le déterminer. Main,
mis au courant des « manigances »
de la veuve Brunet et de Pierre N...,
les héritiers portèrent plainte au par-
quet de Foix...
La police mobile enquêta; de gra-
ves présomptions pesaient sur Pierre
N... et, le tribunal correctionnel de
l'Ariège, pour vol, le condamna, mal-
gré ses protestations énergiques, à
deux mois de prison avec sUlrsis,..,.
. Les héritiers s'étaient portés partie
civile au procès, réclamant 60.000 fr.
de restitution et de dommages. Mais
ils furent déboutés. Ils décidèrent
donc de faire appel et la cause est ve-
nue, hier, devant la chambre des ap-
pels correctionnels de Toulouse, pré-
sidée par M. Touitou.
Plaidoirie de Me Soulié
Ils avaient confié leurs intérêts a
M. le bâtonnier Soucié qui, ^ uaie^ à
une, releva les charges exprimées déjà
par le ministère public, que représen-
tait M. Saint-Laurens, substitut du
procureur général.
— Non seulement, expliqua-t-il. il y
eut un préudicc matériel, mais, peut-
on dire, un préjudice moral, celui que
subit le défunt en voyant ainsi son
neveu s'emparer de son bien et, par
là même, celui que devaient subir les
héritiers, « peinés » de ce procédé...
Par ailleurs, pou.r lui, la certitude
de préhension, à l'égard de Pierre
N... ne fait aucun doute! !5
Me Sou.Iié rappela que c'était Pierre
N... q.ui avait le premier — et le seul,
vraisemblablement — ouvert le tiroir
des titres...
Il estima donc que, seul, Pierre
N... pouvait être le ^voleur. de_ la for-
tune manquant après restitution des
premiers _ :32.000 francs...
— Qui nous dit, en effet, qu'il a
rendu tout ce qu'il avait pris? La vé-
rité, semble-t-il, c'est qu'il a rapporté
uniquement les titres où manquaient
les coupons... Peut-être cache-t-il en-
core les titres intacts?
Et pour conclure, M. le bâtonnier
Soulié demanda donc que Nigoul fût
condamné a restituer aux parties ci-
viles la somme'de 50.000 francs, pour
valeurs détournées, à se partager se-
Ion Iturs droits successoraux, et à
payer 10.000 francs de dommages à
répartir par égales parts.
Plaidoirie dn Me Plassard
C'est Me Jean Plassard, le distingué
professeur de notre Faculté de droit,
qui présenta la défense de Pierre Ni-
goul.
— 11 importe biea de préciser, fit
aussitôt remarquer l'éminent défen-
seur, que si mon client a bien été con-
vaincu d'une soustraction de titres, il
y en eut restitution... Dès lors, il n'y
a eu aucun préjudice dont la partie
civile puisse aujourd'hui demander ré-
paration. On ne saurait admettre en
droit la thèse hardie du préjudice mo-
ral défendu par mon contiadicieur.
Me Plassard indique qu'il incombe
donc, à la partie civile, en de telles
circonstances, de fournir la preuve que
Nig'oul s'est emparé d'autres titres que i
ceux qu'il a restitués et qu'elle a, du
chef de ce prétendu vol, subi un pré-
judice dont elle devrait également
prouver l'étendue...
Or, le jugement du tribunal correc-
tionnel de Foix constate qu'il n'y a
pas de preuves. Il faudrait donc que.
la partie civile apporte, à tout le
moins, des Il présomptions graves »
établissant l'existence de l'objet du
prétendu vol, le fait que cet objet a
bien été volé et la culpabilité de Ni-
goul quant à ce prétendu vol...
— Sur les deux premiers points, dit
Me Plassard, la partie civile doit
avouer l'impossibilité dans laquelle elle
se trouve. *
Quant au troisième — la recherche
du coupable le défenseur, par toute
une suite de déductions qui lui a per-
mis une étude détaillée du dossier, il
démontre, au moyen de faits parfaite-
ment établis, que la veuve Brunet a
soustrait, elle, d'autres valeurs que
celles qui ont été restituées par les hé-
ritiers-
Mf: Plassard termine en examinant
les présomptions qu'il a pu établir, et.
très justement, démontre qu'elles sont
nettement favorable à Nigoul.
Il conclut donc à la confirmation
pure et simple du jugement du tribu-
nal de l'Ariège, qui avait rejeté la de-
mande de la partie civile.
L'arrêt
Dans son arrêt, la cour indique bien.
en effet, que les débats n'ont pas rap-
porté preuve positive suffisante que
les détournements commis au préju-
dice de Brunet ont été supérieurs à
ceux appréciés par les premiers ju.
ges. Voilà' pour le préjudice matériel.
Quant au préjudice moral, la cour
estime qu'il n'a pu exister en la per-
sonne des héritiers de Brunet, puis-
que la restitution du paquet de titres
est antérieur au décès de Brunet, et
que ce dernier -ne l'a pas éprouvé da-
vantage, car. en l'état où il était, il n'a ,
pas connu l'enlèvement et la remise,
presque immédiate des titres. Au sur-
plus, précise-t-elle, on ne saurait
droit admettre les héritiers à invoquer
semblable préjudice, même s'il avait
existé au regard du défunt.
Aussi bien, la cour, suivant la thèse
de M. le professeur Plassard, con-
firme-t-elle le jugement de Foix, à
deux mois de prison avec sursis. Elle
débouté en outre les héritiers Brunet
de leur appel de partie civile et les con-
damne aux dépens.
C'est un beau succès de la dé
l'en se ..
L. C.
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En marge du Centenaire
du Romantisme
DE LA CRINOLINE
AUX ROBES MODERNES
M, Dalct, directeur des magasins
du Printemps, a fêté le Romantisme à
sa manière.
Manière- originale et curieuse en vé
ri té que celle qu'il avait imaginée :
mettre en opposition nos modes 1930
à cci!es qui faisaient sans doute sen,
sation dans les loges du théâtre Itn*
lien aux alentours de 1830, alors que,
sur la scène, la. Jvlalibran charmait le
parterre de sa voix magique.
Sur une paserelle enguirlandée d...
roses pompon, ce' fut, de 2 h, 3q à
tj heures, un défilé de jolies filles déli.
j cieusement vêtues, aux modes alternant
, de l'immense crinoline aux tailleurs
; de sports les plus récents.
Apiès une courte cllocution de M
; Dalet qui exposa avec esprit à un pu-
blic presque exclusivement 'féminin,
les raisons de cette matinée récréative,
nous vîmes sur la passerelle un sur-
prenant contraste.
D'un côté, semblant descendre toute
t rose d'émoi sous ses blond,es anglai-
~es de quelque antique diligence - ou
de quelque berline de jadis, « Paméla »
en costume de voyage de l'époque du
roi-citoyen, et de l'autre, une « Ci,
nette a en manteau de cuir, souriante
sous une minuscule toque, sautant
sans doute de quelque moderne cabrio
let de sport.
Ce fut ensuite toute une gamme de
couleurs et de ro'bes qui dénièrent, al-
ternant les châles chamarres et les
écharpes d'organdi, aux . draps an-
glais des tailleurs et aux crêpes geor-
S'ette.
Robes et manteaux de voyage et de
ville, robes de vacances et- robes du
soir, tout v passa, tandis que nous en-
tendions du Liszt, du Schumann, du
Berlioz, du Mendelssohn, du. Chopin,
du Weber, du Rossini et du Messa-
ger.
Deux artistes bénévoles, Mlle Ju-
liette Disse! et M. Jean Daniel, qui
disent gentiment lies vers, nous di-
rent. en outre dlt Théophile Gautier,
du Vigny, du Musset et -du La.mar-
tine.
Les robes que nous vîmes, nous se-
rions bien : empêchés de les décrire,,
dussent nos lectrices en être déçues,
n'étant pas .grand clerc en la matière;
mais, ce que nous pouvons attester
c'est que d'.admiratifs applaudissc'-
ments saluèrent leur nassas-p sur
la passerelle argentée. —
G. B.
POUR LES SINISTRES
du Midi
Nous recevons de « L'Orl)héon »,
organe des sociétés musicales fran-
çaises et étrangères et des musiques
militaires, ayant son siè^ge à Paris,
loo, rue Amelot, la communication
ci-après :
« Désireux d!e faciliter, cette. année,
aux comités des 'villes des régions si-
nistrées des dix départements de Tarn-
et-Garonne, Tarn, Lot-et-Garo'nne.
Lot, G:.ronde, Gers, Haute-Garonne,
Hautes-Pyrénées, Ariège et Aveyron.
la réalisation des projets de concours
de musique ébauchés avant le désas-
tre;__ désireux également d'aider les
sociétés musicales de ces _ mêmes ré-
gions qui désireraient participer à ces
fêtes, le journal « L'Orphéon » tient
à apporter aux uns et aux autres sa
contribution. personnelle.
» Dans ce but, nous mettrons," cette
année, gratuitement, à la disposition
des comités tous_ les morceaux dont
ils pourraient avoir besoin pour impo-
ser aux différentes épreuves (exécu-
tion et hon.neur); ceux-ci pourront donc
choisir eux-mêmes parmi les oeuvres,
dont certaines sont encore inédites,
figurant aux catalogues de notre mai-
son.
» De même, nous mettrons gratuite-
ment à la disposition des' sociétés pro-
venant des dix départements sinistrés
énumérés ci-dessus, qui voudront pren-
dTe part à ces, con cour s, toutes les par-
ties supplémentaires desdites œuvres
imposées qui leur seront nécessaires. »
FAITS DIVERS
, Cycliste renversé par une auto. —
Hier, vans 19 h. 30, place E'squir.ol, au
croisemonit de la rue des Changes et
de il-a rue de Metz, le jeune Al'fped Go-'
metr, 16 ans, 10, rue dos Par a doux, qui
traversait la place à bicyclette, allant
viens l!a rue Saint-Rome, a été renversé
par 'l'..lJut,omo¡biJ
q-ui -allait à Saint-Cypriien.
Dans sa chute, le cycliste s'est lé,gè,
Temenit bfessé sur les diverses parties
du'corps, notamment aux jam'bes et à
la, tête.
Après quelque-s soins donnés par
U'aute,ur de l'accident, i1 a été trans-
porte dhex \
I Malade dans la* rue. — Hier, verts
i 22 iacurç>, A-iphon.^ Loucher, 45 ans,
[ sans profession, nd domicile connus,
qui passait à bicyclette rue Cla.i.re-
Pauà'lhae, pris d'un malaise s'uibit,
a'esï affaissé h.. çn<1-1I5s-ée.
Il CI- été transporté à I Hôbe'l"Di€U et
admis salle Saint-La.za.re.
Une montre sUbtilisée. — M, hen-ri
Grive!. 29 ans, comptable, 19, rue Ni-
nau, 19, qui descendait d'un tramway
de la. ligne 10, en face du jardin du
Capitole, voulant mettre sa montre à
l'heurc de l'horloge du Donjon, a cons.
va té qu'elle n'était plus dans l'a poche
intérieure de son veston, retenue par
une chaîne, où il l'avait mise à son dé-
part de chez lui.. '
Il a porté plainte contre inconnu
pour vol et une enquête est ouverte alJ.
1er arrondissement.
Un portefeuille disparaît. —_ M.
François Laborde, c;7 ans, propriétairej
I 7, rue Saini t-Thomas-d;Aquin, a porte
! plainte contre inconnu, au 6e .arrondis-
| sement pour vol d'un portefeuille con-
| tenant, la somme de francs et diver-
; ses pièces d'identité, commis hier, vers
! f 4. heures, à son domicile.
' Les étrangers négligents. - Piocès-
verhal a été dressé contre Juan. Martin,
sujet f'"snagno1, ç, rue des Aniidonniers,
pour défaut de carte d'identité d'étran.
AU JOUR LE JOUR
PARTI RADICAL SOCIALISTE
Canton Nord. — Les militants du
canton Nord sont invités à assister a
la réunion mensuelle qui aura lieu au-
jourd'hui samedi mai, à 721 heures
précises, au siège, 7, place du Capi-
tole, café de l'a Faix.
Présence indispensable.
Canton Sud. — Le" militants du
canton- Sud sont instamment priés
d'assister à la. réunion mensuelle ,qu:
aura lieu ce soir, à ;'l heures, au sièi'c
dm comité, grand café Saint-Michel.
Discussion de questions importantes.
PHARMACIES DE SERVICE
Voici les pharmacies qui scro'nt de
service d'emaw dimanche 25 mai cou-
r (lmit : ..., .
Astre, avenue des Minimes, 14; Au-
foer, place Wilso-n; Bernardin, rue
Ozenne, 3; Bougues-Daupes, rue de's
Lois, 37; Mcs-ple, P'oa'it-de.s-D'em.oi-
sdilles; Prévôt, place Matabiau, 17; Raf-
ime, rue de la Colomibette, 49; Soula,
avenue de la Patte-d'Oie.
Assureront lie, service de nuit_ da'ns
la semaine du 25 mai a;u lier juin les
pharmacies- Astre, Au!be.r, Bouigueis-
Daupes et Soula.
SERVICE DES EAUX
Par suite de réparations urgentes a
effectuer à la canalisation, la distribu-
tion de l'eau sera interrompue le sa-
i-nedi courant, à partir de 9 heur es,
dans les rues ci-aprcs :
Boulevard Lascrosses, rue d-u Can-on-
d'Arcole, rue Arnaud-de-Mo-ldes, boule-
vard d'Artillerie, boulevard Arm,a:nd-
Du p.ortal, rue Séba.stopol, rue des Près
(partie), rue du Béarnais, allée^ de Bar-
celone, rue Bergeaud, rue de Toul, rue
Aubert, rue Francisque-Sarccy, rue
Roode, rue. de Lordat, rue Lejeune,
rue iLancefoc.
Le service normal sera rétabli aussi-
tôt la r,(>paratio,n terminée, probable-
ment dans la matinée.
LES MEDAILLES DE
LA FAMILLE FRANÇAISE
La cérémonie de remise solennelle de
médailles de la-Famille française aura
lieu demain dimanche 25 mai, de
îtf heures à' 16 heures, au Grand-RÓnd.
Les mères toulousaines ^auront a
cœur de s'c rendre à cette cérémonie ac-
compag'nées de leurs enfants .et de té-
moigner ainsi toute leur sympathie aux
mères de famille qui recevront la me-
daille si'noblement méritée.
CHEZ LES TOULOUSAINS
DE TOULOUSE
La société des Toulousains de Tou.
louse organise une manifestation-ex-
position à la mémoire du dessinateur
toulousain Léon Soulié (1806-1862), a
qui l'on doit tant de savoureux et ipre- J
cieux dessins du vi'eux T oulouse, du
vieil Alibi et de la région..
Aujourd'hui samedi 24 mai. a 21 heu-
res, aura lieu, 6, rue Saint-Jean, une
conférence de M. J.-R. de Brousse,
sur « Léon Soulié, dessinateur et pein-
tre toulousain ».....
Les dimanches 25 - mai et 1er juin,
au Musée des Toul.ousat.ns de Tou-
louse, 6, ,;rue Saint-Jean, de a 17 h.,
exposition des œuvres de Léon SOulié,
organisée avec la collaboration des
principaux collectionneurs de notre
ville, qui ont bien voulu pour quelques
jours se^ dessaisir de leurs pièces les
plus intéressantes.
Entrée libre et gratuite.
LOI DU 8 AVRIL 1930
Par décret de M. le président clù con-
seU, M. Lanières, conseiller de pré-
fecture en disponibilité, maire de
La'ure (Aude), a été désigné comme
membre délégué de la commission d e-
valuation des dommages de Nègrepe-
lisse et Caussade (Tarn-et-Garonne) et
plus particulièrement comme "délégué
de M. le ministre,de l'intérieur au sein
de cette commission.
TOUCHANTE SOLIDARITE
Les habitants des rues des Péni-
tents-Gris, du Taur et des Lois ont
organisé une souscription en ta.veur
du routier récemment victime de l'ac-
cident de circulation que nous avons
relaté.
La somme de 1.417 fr. 80 a pu ainsi
être remise à la veuve de la victime,
qui reste seule avec ci-nci enfants à sa
charge.
Nous remercions vivement, en son
nom, les généreux donateurs.
CHEMINS DE FER DU MIDI
La Compagnic des chemins de fer
du. Midi a l'honneur d'informer le pu-
blic qu'en raia'on de l'établissement
j d un passage provisoire sur le Tarn,
la -circulat'on des trains sera rétablie,
entre Bordeaux et Toulouse, a partir
du dimanche 25 mai, A. cètte date, le
détournement par Auch sera sup-
primé.
ARBORICULTURE FRUITIERE
Une séance de travaux pratique?,
destinés aU public, aura lieu à Mon-
!on, ct'.alis les vergers de l'institut agri"
coite. le mardi il7 courant, à 14 h«u'it>s,
lM. Deumié, professeur! d'arbond'ul..
ture, d'éiég-ué par i Office agricole du
département, fera exécuter la taille ae"
tuelle du pécher, du ppirier et du poaj-
miçi.
Départ de la place du Capitole h
Il h. par le tramway de Lafou::.
guette, .
Le public est informé en même
t-emips qu'une visite aux vergers de
Bouloc et de Fronton lUi t>ermettra de
voir des exemples de petite e.t de
g'rande culture de pêchers, en formes
variées» Elle aura lieu le mai'di 3 juin,
Départ : En autobus de la. place du
Capitole, fi. is h. préciser. Retour :
Arrivée à T""louSe, à jq he-ur-,si
Pour prendre part % cette visite, ii
suffit de se faire inscrire, soit à Mon-
Ion, pendant les exercices de mardi
prochain, soit à la préfecture, bureau
de l'Office agricole, jusqu'au dimanche
ST courar' dernier délai.
AUX ANCIENS COMBATTANTS
Permanence, demain dimanche, de
10 heures à 12 injures, au siège de la
Fédération départementale (Union Fé-
dérale}, QI, rue çlu Taurr, Secrétariat
administratif ou ert tons les jours, de
10 heures à 12 heures et de 16 heures
à IQ heures',
Permanence tous les dimanches,
de 10 heures à 13 heures, ilU siège de
l'Amicale des A. Ç, non pensionnés,
boulevard de Strasbourg, 35, et dans
les sections.
Permanence de l'Amicale des
poilus, 17, rue de Rémusat, tous les
jours, de 18 heures à 19 heures; le di-
manche, de 10 heures à 12 heures.
Permanence de l'Amicale du
canton Ouest, tous les dimanches, .'ds
10 heures à 12 heures, au siège, place
de la Patte-d'Oie.
4** Demain dimanche, au siège de
l'U. N. C., permanence de 10 heures
à 12 heures, 22,' allées Jean-Jaurès,
retraite-mutuelle, carte du combattant,
assurances sociales, Se munir du li-
vret militaire. Les bureaux sont ou.
verts - en semaine de 14 heures à
IQ heures.
AMICALE DES POILUS
Une assemblée générale de l'Ami-
cale au.ra lieu ce soir samedi, à
21 heures, salle du S,éi-iéch,al.
Ordre du jour : Qarte et .retraite du
comibattant; mutiielle-retraite; contes
de_ la Semaine du combattant à Mar-
seille; banquet.
ANCIENS COMBATTANTS
COLONIAUX
C'est le dimanche 1er juin (lue l'As-
sociation des coloniaux de la Haute-Ga-
ronne et l'Amicale des anciens com-
battants coloniaux, marins, poilus d'O-
rient et T. O. E. réunies feront leur
déjeuner champêtre dlans ce sujye-rbe
décor de verdure de la villa des Pins,
à Auca.mville (restaurant Rica'ut).
Le le-pas sera. suivi d'un concert-sau-
terie auquel sont gracieusement invités
les sociétaires fct leur hUD.i!nt:
Le prix du banquet est fixé à 25 fr.
Le retour d'AucamyiHe aura lieu à
V-J heures par tram spécial.
l^e-dé|>art, paF tram spécial place 4-u
Gapitole, est fixé- à li heures.
Prière de-se fa;i're inscrire au plus
tôt chez M. E. Falbre, 3, rue du Béar- 1
nais, où, le 2.5 courant, au sieg-e, 15,
place du Capitole.
BOURSES DE SEJOUR
A L'ETRANGER
La Région économique de Tou-
louse et des Pyrénées (neuvième grou-
pement régional des chambres de com-
merce) est informée, par M. le sous-
secrétaire d'Etat de l'enseignement
technique, qu'il sera désormais attri-
bué, concurremment avec les. bourses
pour stages industriels^ et ^commer-
ciaux. desbourses de séjour à l'étran-
ger, destinées à permettre aux élèves
ou anciens élèves des établissements
d'enseignements technique de se per-
. fection-ner dans l'étude d'une, langue
é-tira,n,gèje. 41, . f
Les demandes de b<^u r s e s^-do iv eut
être adressées d'urgence,
dent de la Région économique de Tou-
louse et des Pyrénées, hôtel de la
chambre de commerce de Toulouse.
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TRIBUNAL DE COMMERCE DE
TOU-LOUSE. — Jugement du 23 mai
1Q30, prononçant la faillite du sieur
Samuel Rachember^- négociant, 72.
allées Tean-Jaurès. M. Larrieu a été j
nommé jugé-commissaire, et Me P au, -
place de la Bourse, syndic provisoire. ,
— Jugement du 2'1 mai TQ.ÎO, pronon- i
çant la faillite du sieur Maure t. négo-
ciant à Escalquens (Haute-Garonne). ]
1\1. Batiste a été nommé juge-com- .
missaire et Me Grateloup, place de la j
Bourse, syndic provisoire. ( .. 1
— Réunion des créanciers de la liqui- ;
dation judiciaire du sieur Era.ncoi.s
Faure, industriel, Q, rue des Rosiers, <
le J. juin rQW, à 14 heures, dans la salle 1
d'audience du tribunal de commerce,
pour la vérification de leurs créances. 1
— Les créanciers de/la faillite de la
société, en nom collectif « La trille fre- g
res », chiffonniers, vieux chemin Saint- (
Roch, et les créanciers de la faillite c
personnelle des sieurs René Latrille et
r ('an. Latrille, membres de ladite so- g
-iété, sont"invités à remettre dans un j
délai de vingt jours leurs titres de c
créance soit au greffe, soit entre les r
mains de 'Me GrateViP, place de la |
Bourse. s>mdic. — 'Le greffier, Ray- ^
!lond V-ernhes. j
Dans les Facultés
FACULTE DE MEDECINE
ET DE PHARMACIE
Les inscriptions pour la session de
juin iq.10 en vue cie l'exa.m:en proies-
sion-nel cI?therborist*e (session de juin)
seront reçues au secrétariat de la Fa.-
culté èle médecine (allée Saint.Mic}Jel).
du 26 au 31 mai.
Cours et Conférences
CONFERENCE DOURGNON
M. Dourgnon, ingénieur à ia So-
ciété pour le perfectionnement de 1 "-
c'airag'e. fera, aujourd'hui samedi
mai, à W h. 45, dans la grande salle
de cours de l'Ii^tkut électro-technique,
4, boulevard Riquet, une conférence
sur : « La technique de l'éclairage et
applications : éclairage des intérieurs,
des magasins, des usines et des théâ-
tÍes », avec pro'jections.
ALLIANCE TOULOUSAINE DES
STENOS-DACTYLOS
Demain dimanche 25 mai, 'L rue du
Taur, cours professionnels g'ratutts :
De 9 heures à 10 heures, comptaoï-litc;
d-c 10 heures à Il heures,-sténographie.
POUR LES PECHEURS
ETAT DES EAUX
A Muret la Caro:.nc et la 1Uout;'
| sont claires et probables,
I A VH!efraiic!is et Gîirticych 1,,.
: du canal du Midi et de ri-W
j daubes et pêchables.
! A Morttgiscard, le canal dru Midi
clair et PCdHtbk.
i A Montesquieu-Volvestre, ' l'A-;-.'"ë est
claire.
A Saiies du Salai, le Sulat est ric'a!t
et pechable.
La Vie syndicale
,l'i:iU!0'N:Ni:i!!,"s DL .. -x 1,1
' -, vnVV loçu.la Ci: ^ Ui \ aille, MI,., ,,
; ii.Hi-î lait un d,:-voirie
j « Monsieur -c il.-daci«ut- eu "
I U u j o u r i i ;i ; 1,11 /) \ i) J-■ r Il f ,, ,
» No-us Wfe.rti-a 'dJ.ll::: votre iou-inial iu
M. r "fu,ru;i.
lu
de
LÊ i.ojnilu (jf- !4«V6V'i" ji a kiiii'i
que ia du |,v n c ■='' des 1
qun 1,0,a# a\*
roiiiieriés '
f-.a fi
pu-nlajîe à i:;v ^ur'ii:,
!lc que l'fin n u .
I'ûU!- les IJ&.¡;oll:.¡ di. fa cause i (
uiu»I&te et sa-ji.s qijt-. ,-e,ia )•«««,, ...
f'î-'W ile '"fMn.Lr,s:Un'a ttmuV
bxio de palier des primes de l'v ,
!-■'l-e ca-a-ier reve-iwlii-aV-'
fctait (ieîjjji a J i DÉ r-elC'FÏ^-Ci AMP-À*- [
tees d'e 0, 11) à 0,.-() i - ar tonne
. - Ces primes ei le ,", % ,de vie I
rivent à majorer la. fourni
à a 1 îi. par jour, sOIt une l[IOYQ,lli.; 1I
K .er. par jour pour un'frava i
piHsqu JI consiste à, travailler du r. i > I
'ant ilts lamiiioirs, non pendant .-I
S camlllC :c >1 il-.' I
m- co-niinuitl';'- dt-s deux côtés sa»« 'IUt 1
^ c-jui.pe'S ^ in; Noient 'dOII>oj'èU;. Iud!(i
quaiï bol tes âge J'ÓqUlPC »;5i; sim'n
fiuedi.e travai-Ue au -pi-ejn air sot>.
pluie cam/Hie en plein soir'.'
» Les ci u es lions 'd'-liyîririie :""1]1 .
oi,ie inexistantes, nous le ma'i-ni'••n.oi ■
;uabo se conupose de î.jx)5s muf -
les à ,n}o thl, uu e conduite il, f". ta Il et ;
mètre:;;
. , travail 41-cs ouvriers et. ta'
é«?rXa'' 11 est '^ac^ du côté oi/posé
f2o e-.p?I! .ûl! s. en vont les ouvrier3
II1':a v'a il termine,
» -NI. Roheirt, :par!e d'u.n di&uènsairo ,
foui, le confort. Mais ii n'duWie ni g
cliom : t absence de .pwtonnel qui
pour 3 es soins à damier pendant les»
l'es de Ira va i,i du pe net. En
certains postes -de 4 heures du ma'.
s neu-res du. soir, une in/irmi^re -
assure le service de 8 lieu,res du
;t 17 heures, abstraction faite du f-
pour le rc,,r)as. Nous pourrions ci tri-
cas où des bik'oss{'s ont dû att,ei,dre
si-c-urs lieurers les soin-s et un docteur
n'arrivait jamais. j
» La grève c%t partie du service ri i
'j)I!,aque après que. les ouivriers eu'..
awse le olicf de fabrication de Jpn.r I
sir de voir leur salaire rolev-é. C, '
au lieu de déc-larer qu'il allait en n-, 4
a ses directeurs, déclara ne pou-vniri
ne.r satisfaction et que si cette situa \
ne plaisait pas au.x réclamants i
-il avaient qu'à ipart-ir. Ce qui se 1)1'£" • i
si t. 'Miieux, le jenideanain, aJors que I
grèvr; n'at'te.i.q'nait encore l'effectif r «
des laminoirs, une délégation fut r, »5
mée et, avec déda*,;ii, on ' refusa de h
cevoir. C'est ce qui contribua à Jier1 i
core plus profondément les ouvrier- 1
" H y a eu, en eCfcll-,, des rentr/es, j 5
les cliiftr-es donnes sont quelque peu ; 1
tranciere. Sous la pression d-e fa pi-
I'aMoca.tiQ,u d'augmentatio-ns à cert?. :
ouvriers que (nous pourrions citer
déterminé le comJM de corève, avec
probation des grévistes," â ordo-w
rentrée. M, Robert et ses .paiis i
point liésité à jeter ù la rue onze
leurs meillleuTS ouvriers. Tet]iS sont i
faits qui se sont passés et qui n'en' h
Ieu,r cause que dans l'intransigeance -■ /,
lue de la ,djredio.n des Ferron.n'ories' «M
Mifl-i. laqueille a profité des réclama: '
justifiées dlii.ne parti-e de son lïersos'.^jt^
pour prendre envers d'e's ouvriers
rieux. mais profkwidément.
ZêS'-5iuÂ<.4iI'res jnesures -répress^^- Jfc
r.MSSK D'ASSUKKS SPO.NTAMiS « iCe-
TR WAIL -. — Les camarades qui «'Ma
reçu des convooa'tions et ceux qu dep
leur inscription, ont changé d ad Tv"
ou d'e'mpioyeur, sont priés de
J3. permanence des assurances
modifications nécessaires a leur IIIH:
tion. La permanence est ouverte tous)
jours, de If) h. à midi et dr- 3 h., à «ia
le dimanche, de 10 h. à midi. teoi
*ri
-k
-Ir + ïQlli
Frotteurs de parquets et Laveurs
purt'caux. — Demain dimanche, à ». sel'
à Ja Bourse du travai', réunion d! «ait
corporation. Namma-t ion dctinitivi; • sj0J
bureau-; projets de barèm-es à étab!)' ^
Ouvrier des P. T. T. — Réunion ■ u"
-'ourd'hL';! ?amcdi, à 17 h. 30. Jjîourse
travail, délégués des catégories. MM
Syndicat (jénéral de lu \f')tur<'. - f; L
les travailleurs de la voiture sont KliMaj
d'assister à la réunion générale_ du
clh:at qui aura lieu demain di-inait!^. -,
a 11) lieu res, Bourse du travail. I06*
Ouvriers du ISA Ii meu t. — La C. G-
invite les ouvriers du bâtiment Jw-Mjui
corporations) A assister à ia iré-uiiii^ISdes
aura lieu ce soir samedi, a gO h. «prix
so-n des Syndicats, 3 bis, p(j,ac.e SailL' - 1
II in. Ir
LES SPORTS
r UN BEAU GESTE 1)E SOLlUAlj
i SPORTIVE. — Lo S. U. Agcnais, MIt
pion do Fi'iuice, contre la sélection |
> Toutotisam-T. O. E. C. — La jounlr
doit avcir lieu .di.manche, Au parr
- Sports, re'mpo.ytera le plus i'rario-f
Agen, c-hampion. d.e I-'rance d'ùH'
placera son équipe au grand c;
1 Voici sa composition : fuirai, ■
Max Vigerie. M-cyaa, La.mo¡¡.lje
1 taingt (o.), Caméras (Il/J. :;'a.maia
tas, Du.pu.y, Dmpouy, Bédèrc, ■
- Sou.ribier, Giberta.
5 Les deux « as » GèÜra'1 et.
qui d-evaieut faire .partie de «UHv
' France- qui va jo-usr en Aligérie
" cli-né Piinivitalioî).
' .1:1 s seront donc au Parc des :
• m a i:n.
1 Le nombreux puMic, le toit
- sportif fera à l'éqlliipe agena' e
- qu'eilile 'mérHe par sa belde *-
> cours de laquée, CIIIOSÛ rare. -
' ne furent jamais viofcs en cli-'H
L'é-q-uiipe de sélection S»tade-l- t,
' sera fOflm ée avec les élbm CIIltS »%.•.
1 Magna], Loi.u-.miè.re, CadiincN.,
: ArIYlÍbert, Branca^.Bioussa,
; l'ère, Daffos, Vignales, DeJlibosc, r pr
L -Margenaux (Stade Tou;lousaW)' sort
Uameil frères, Ricard-O.
Coste, C-éciiLi-a, Bouquet, (T.
derc. Viarlette, ,CPI.lT:bière, baM-
E. C.) . ^ tr
Le comité a. en out.re,
serait donné paT M. HPllV; B" v;:
jaiuie et vai.ï'ar.t, 'Hporn'f H'1'
îo-trt -pa u¡:'¡orNnc n t. ilors liCS<.,.!i .
inondations en s.au.va.nt, ave_ --;a r
rade Poult, qui. hûlas. trou»
d'ans cette catastro-piiie, 1'"-
cent personnes.. : I
,Le -Pi touloii.sam -a ' I.
homima'ge à ce sport i;'. if I
;L'.n il eve.r -de r : de a 11 , K' >a î •
sain assia à une pei. i "r « f I,
qui üp,PO!"C',',v l'équi-piv.- ,,-nc -- /
pion de France sco-iairc.
tc-iilousaine. t ,:'1\ :l/l'
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Standard ?Iy",îClù''ès dcm8IJ1 rJu r c""
Rerwlez-vous aes 'ial1ltl3 porte u
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Toutousain. _ __ gt ; ^
l/KiwancipaU-icc. , , ^ j, Il ,4
rendez-vou-s des etju-p m,
CHEMINS DE FER
LIGNE DE BORDEAUX
A TOULOUSE
N.ous avons le plaisir d'annoncer à
nos abonnés qu'à dater de la, nuit du
24 au 21; mai, à minuit, la circulation
des trains sera rétablie entre Moissac
et Gastelsarrasin.
En conséquence, le service normal
de tous les trains sera rétabli par voie
directe, sans transbordement à Mois-
sac , sans sunnression d'aucun train et
sans recours à la voie détournée.
Indicateur B. B.
BIBLIOGRAPHIE
NOTES D'UN CAVALIER
par Georges Borrel
Nous annonçons à nos lecteurs la pa
rution du livre d-e notre compatriote
M. Georges BORREL, administrateur des
colonies de première classe.
Cet Administrateur a fait la grande
guerre comme lieutenant de réserve aux
aragons, d'abord en Alsace et en Cham-
pagne, ensuite aux chasseurs d'Afrique
dans la division de cavalerie de l'armée
d'Orient, sous les ordres du général
J O UIN O T- G A M B ETT Aà la m'émoire du
quel son livre est, dédié.
Le lieutenant BOR.REL a rapporté des
souvenirs Intitulés « Notes d'un cava
lier », c'est. l'adn-ilrable chevauchée a
travers la Macédoine, la Serbie, la Bul.
garie, la Roumanie, l'UJuaine, d'Itéa,
base de l'armée française 'dans le golfe
de Corinthe. à Odessa, dans J'UJrraine,
(du golfe de Corinthe aux steppes de
l'Ukraine).
On peut se procurer cet ouvrage chez
les principaux libraires de Béziers; chez
M. BORREL, 10. rue Nationale, à Bé-
ziers, et, à t'IMPRtMEniË REGIONALE,
59. rue Bayard. à Toulouse.
Caisse Autonome d'amortissement
Le Comité Financier de la Caisse Au-
tonome de gestion des Bons de la, Défense
Nationale d'exploitation industrielie des
tabacs et d'amortissement de la dette pu-
blique s'est réuni le 21 mai courant, sous
la présidence de M. le sénateur MILAN;
il a fixé le montant total des bons qui
pourront être émis en juin 1930. Il a, en
outre, émis l'avis qu'il y avait lieu, de ré.
duire de 3 50 à 3 %. avejveffet, du 22 mai
1930, le taux des Bons c®la Défense Na-
tionale à deux ans.
VICHY. — !!OTEL DE RUSSIE. .- Nouv.
construit, face source Hôpital et Casino.
Dern. conf. Asc. Gar. d. hôtel. Prix avant.
iOO.OOOfrs 1
DE PRIX
CONCOURS
VALENTINE.
peinture émail
t
DEMANDEZ LA NOTICE
A VOTRE MARCHAND
DE COULEURS OU A 1
V,&LENlriNE.
LA VIE TOULOUSAINE
S'adresser en face
L s noncrauieb jcuuw «r." —
j à e- leurs d'âge voudront bien m ex.
■«' t-u.-ar : je ne suis point spécialiste en
la métiers.
, Ui Magistrature Assise et Debout ei
j un srtain nombre de défenseurs _■
< . J\'e et: ck,nelm de Phi-
Assidu m oni niegue un de
-onûbipour . me prir: de cou- •
i ■- mes eiiOF: ;-u triomphe d une
cause
,'arit d'obtenu- Pouvoirs . 1 U
; .. q u';i.ls an^îiureiii rciat, 1 as pect-,
j^ovn-ur et la commode de l'urinoir dl\.
v!' le est la' conséquence d'un zèle
;; c (\n:;idoéré pour le bien public qui
I ,mc pousse deux fois ou "
,\nt ma répugnance a 1 légal-(l <
>uic - si clésobligeamment ammouia-
c. :X à m'intéresser pudiquement *■
rn, sans précautions oratoires aux
I v i eu le 3 vespasiens : Je suppose ci
,cel;i i stif.fi pour qu'on me prête gia
^uùsment stur la question une soi te d.
compétence...
T'f certes, bien que mes connaissan-
< .fceV, techniques touchant les kiosquesdu
Wmaiies ne dépassent s'uere celles -
in piu.» modeste attache au barreau t ^
-'tant bien au-dessous de celles
i fiu'H; pu acquérir maints Conseillers
Cour affligés d'une „ prostate ca-
rra;-use, je me ferais vraiment un de-
I t, i, d'intervenir dar.s l'affaire, trop
1 é de pouvoir rendre service, moi
1 «1 , a la: justice de mon pays.
* f te s'agit de rien moins en effet,
ri->.v tcut ceci, que de la Majesté de
• nis et de l'indispensable sérénité
i Me5 décisions de la Justice. ^
* Vous autres gens portes a la facétie
m • envisager les questions lcs^ plut
fjy-r --s- avec une coupable Jégèreté,
Oeur *t;re ne vous rendez-vous pas
'et.:!..Ie des conséquences tragiques que
jicv:! engendrer pour l'orphelin ou a
| *v( ïe mauvais état l'urinoir du
J 'T'liais?
1 :it il est vrai que les plus hum-
» causes ipeuvent produire les plus
r stables effets : ?. Les, rois et es
. opKes... disait Jvlontaigne, les
n-eurs di) la République disons-
(•:, , les Juges d'instruction et les
' ?rs aU5SJ, également les avocats
* ■. -vUritis aux plus inéluctables exi-
sv -s de l'humaine nature.
■ . je ne vous souhaite pas,
,,1.':ocz un jour en CorrcctÍoilnelk
•<-<" i.-.è-me s' vous y êtes coupable de
le vilain méfait) d'avoir aitaire
Président qui, pour avoir été dc-
I f s.. -, i' par la v e s y as? cune du i aiais,
iu;;v; pris sur lui Jiét Gicjucmcnt de iv
-;V aux sollicitations de sa vessie et
; ..1L rouie une après-midi distn
v, -' i':lmendc et la prison torturé pai
;■> •-.» poignante d'aller au petit .er.-
::;'il s'agit d'une séance de Cou.
c\ . i.-'.cs, pensez aux juiéa si, '?JU:-
u vusou« il-i sont en proie au,:,
j,: ,v.-y :-.Mrcs — et l'on sait que les
-, ,'s cie Cour d Assises sont !ori
ij ''.r.: iju« 'es émotions ont un ettet
,ur les h ions d'étimination,'
i ' ; un jure n'a pas le droit de taire
-en doigt pour demander au
' ; ;'c^t t'audon-satioiv clçv sor,tir. en
v j., .- "Ù .t tHl! !,;IrCi') , '
,® • in; toutes ' ces graves considéra-
t, mÜei à pari., considérez je voviu
:truc le respect dû ' a la Just;ce
'.'rnmode mal du spectacle que peut
: ! . i un Président de Chambre péné-
tv;r. dans un édicu'e puant, ',nsuffi,
{,• ;-:i ■ .fcrît majestueux, hygiénique et
T' c pour que puissent s 'y accorder
nitc des fonctions judiciaires et
•'b'k nécessité des fonctions phy-
.
! iques
:: . s aù fait je ne sais pas au juste,
i : 'quel, état est cet urinoir judi
. dent on me parle', par où il pè
b qu'il conviendrait faire pour
Â'a.c': , ¡ore r ni même où il se trou v::
I v:;::n:mci]t.
j-c : importe d'ailleurs je répète
{.•!<» i-.-» ne suis point, moi modeste ga-
i m;-., spécialiste en ■ ce genre d'aï-
;^c "a la 'Magiotiature Assise et
•v.i 'jrcati de s'adresser de préférence
r cju.; de droit, je veux dire â l ad
I :rin.v Domîmtiuk Riet;.
\ ;;)nmiruc:ue Rieù dont. les fonc-
* : ; d'cr adjoint aux Urinoirs » ne sont
I m ie même pas uniquement « hono-
I TJt. tlf-.S B„
JOHNNIE.
VENDEUR pour la mesure, étala- j
1 : coupeur et am)i6c"curs sont !
-, ...:és Pfir les E'cts Inglebert, vctc- 1
53, rue d'Alsace, à Toulouse.
«Le plus sûr héritage... »
i ■ ; 'le,vet de son oncle mourant,
si 'était approprié une partie
de l'avoir successoral
.'...'. début de l'année, M. Brunet.
■■ •> ;r.-s, gendarme en retraite, tombait
ment mai ad e à Rabat (Ariège),
V,-»'!<• localité où il s'était retiré avec
- mie.
t e-ci, figée die 76 ans, appela, peu
ips après, un neveu, Pi'CITC N...,
i , voyâg'eur de commerce à Be-
i s. pour le soigner.
'ou de jours après, son arrivée, !e
" i -rr;.'. de la paroisse et le médecin au-
J :cm déclaré: qu'il n'y avait plus d'es-
porr, que le malade n'avait plus que
^uckp..es heures à vivre..:
--., écoutez, dit alors Pierre N... à sa
" ,','i('.. • avant que les autres neveux
soi-."' au. co,urant, « nous allons nous
se ' vi r » sur la part d'héritage!
Pie.-Te N..., devant son oncle mou-
rant, ouvrit alors une armoire où il sa-
c ; ae M. Brunet tenait cachéç toute
sa 'V-.rtu-ne: en valeurs mobilières. Il les
c'ai-- sur la table, en fit deux lots, un
> v-:>ur sa tante et un pour lui... j
— Ii se bourra les poches de titres !
i: devoir dire plus tard! la tante...
Pic :e N... partit ensuite chez lui,
i; ,'ti .n.s avoir nri,s un état détaillé des
; an»?, qu'il laissait, de ceux mis dans
•p lo' de sa tante et de ceux do'nt il
> ;ar em.par
Cr. '. lui, en détaillant cette fortune
; ; \i : acquise, Pierre N... s'aperçut
.jje ombre de c o-up-ons ' a toucher à la
i pro.:i. line échéance avaient été déjà
| ukou oés par avance et, sans doute,
| .pi ,. j'i. Brunet...
- Cela le désenchanta d'un coup !
. "
î Il ; apporta donc « son » lot de titres
t// ' ' -'z son oncle et croyant sans doute
' n ' .v.aivser une meilleure affaire :
— Tenez, tante, dit-il. si vous vou-
'rvais vous donner 3.000 francs en
billets de banque et je prendrai |
'es 'res que j'avais mis dans votre
lot !
Mais Mme Brunet eut la bonne idée ]
ri'.», nr point accepter... Tout au con-
--ai.L, elle réclama la restitu.tion des
titre .j déjà emportés par son neveu.
Eh bien ! je vous les rends... Vous
w>Ub imaginez avoir tant fait que cela
pour moi ? _ j
Le malade pliait de. mal en pis. j
Quelques jours après, M. Brunet mou-
rut...
A l'ouverture de la succession, 'la
veuve Brunet raconta toutes ces tracta-
tions aux héritiers, plusieurs neveux...
Le juge de paix et le notaire de la
famille fure-nt appelés à se rendre au
domicile du défunt et une apposition de
scellés eut lieu... Le juge de paix^allait
jeter par la fenêtre une petite boîte en
fer blanc comme inutile, quand le no-
taire eut la curiosité de l'ouvrier. Il y
avait les coupons manquant aux titres
du lot de P.ierre N... que le défunt. et-
fectivement» avait déjà découpés à Id
précédente échéance...
On put ainsi reconstituer le montant
exact du détournement dont sciait
rendu coupable le vtevee, soit 23.000 fr.
Au cours des investigations dans le
domicile du défunt, on apprit, pair
quelques notes laissées par M. Bru-
net. que le défunt avait acheté
38.000 francs de bons de la Défense
nationale et 5.ooo francs de Crédits
nationaux; on put êtablir^aussi que ces
deux sommes faisaient rêeMement par-
tie de l'actif successoral...
On fouilla... Mais on ne trouva au-
cun de ces. titres. ^ On en déduisit
•qu'on les avait volés...
Quel était le voLeur?
Impossible de le déterminer. Main,
mis au courant des « manigances »
de la veuve Brunet et de Pierre N...,
les héritiers portèrent plainte au par-
quet de Foix...
La police mobile enquêta; de gra-
ves présomptions pesaient sur Pierre
N... et, le tribunal correctionnel de
l'Ariège, pour vol, le condamna, mal-
gré ses protestations énergiques, à
deux mois de prison avec sUlrsis,..,.
. Les héritiers s'étaient portés partie
civile au procès, réclamant 60.000 fr.
de restitution et de dommages. Mais
ils furent déboutés. Ils décidèrent
donc de faire appel et la cause est ve-
nue, hier, devant la chambre des ap-
pels correctionnels de Toulouse, pré-
sidée par M. Touitou.
Plaidoirie de Me Soulié
Ils avaient confié leurs intérêts a
M. le bâtonnier Soucié qui, ^ uaie^ à
une, releva les charges exprimées déjà
par le ministère public, que représen-
tait M. Saint-Laurens, substitut du
procureur général.
— Non seulement, expliqua-t-il. il y
eut un préudicc matériel, mais, peut-
on dire, un préjudice moral, celui que
subit le défunt en voyant ainsi son
neveu s'emparer de son bien et, par
là même, celui que devaient subir les
héritiers, « peinés » de ce procédé...
Par ailleurs, pou.r lui, la certitude
de préhension, à l'égard de Pierre
N... ne fait aucun doute! !5
Me Sou.Iié rappela que c'était Pierre
N... q.ui avait le premier — et le seul,
vraisemblablement — ouvert le tiroir
des titres...
Il estima donc que, seul, Pierre
N... pouvait être le ^voleur. de_ la for-
tune manquant après restitution des
premiers _ :32.000 francs...
— Qui nous dit, en effet, qu'il a
rendu tout ce qu'il avait pris? La vé-
rité, semble-t-il, c'est qu'il a rapporté
uniquement les titres où manquaient
les coupons... Peut-être cache-t-il en-
core les titres intacts?
Et pour conclure, M. le bâtonnier
Soulié demanda donc que Nigoul fût
condamné a restituer aux parties ci-
viles la somme'de 50.000 francs, pour
valeurs détournées, à se partager se-
Ion Iturs droits successoraux, et à
payer 10.000 francs de dommages à
répartir par égales parts.
Plaidoirie dn Me Plassard
C'est Me Jean Plassard, le distingué
professeur de notre Faculté de droit,
qui présenta la défense de Pierre Ni-
goul.
— 11 importe biea de préciser, fit
aussitôt remarquer l'éminent défen-
seur, que si mon client a bien été con-
vaincu d'une soustraction de titres, il
y en eut restitution... Dès lors, il n'y
a eu aucun préjudice dont la partie
civile puisse aujourd'hui demander ré-
paration. On ne saurait admettre en
droit la thèse hardie du préjudice mo-
ral défendu par mon contiadicieur.
Me Plassard indique qu'il incombe
donc, à la partie civile, en de telles
circonstances, de fournir la preuve que
Nig'oul s'est emparé d'autres titres que i
ceux qu'il a restitués et qu'elle a, du
chef de ce prétendu vol, subi un pré-
judice dont elle devrait également
prouver l'étendue...
Or, le jugement du tribunal correc-
tionnel de Foix constate qu'il n'y a
pas de preuves. Il faudrait donc que.
la partie civile apporte, à tout le
moins, des Il présomptions graves »
établissant l'existence de l'objet du
prétendu vol, le fait que cet objet a
bien été volé et la culpabilité de Ni-
goul quant à ce prétendu vol...
— Sur les deux premiers points, dit
Me Plassard, la partie civile doit
avouer l'impossibilité dans laquelle elle
se trouve. *
Quant au troisième — la recherche
du coupable le défenseur, par toute
une suite de déductions qui lui a per-
mis une étude détaillée du dossier, il
démontre, au moyen de faits parfaite-
ment établis, que la veuve Brunet a
soustrait, elle, d'autres valeurs que
celles qui ont été restituées par les hé-
ritiers-
Mf: Plassard termine en examinant
les présomptions qu'il a pu établir, et.
très justement, démontre qu'elles sont
nettement favorable à Nigoul.
Il conclut donc à la confirmation
pure et simple du jugement du tribu-
nal de l'Ariège, qui avait rejeté la de-
mande de la partie civile.
L'arrêt
Dans son arrêt, la cour indique bien.
en effet, que les débats n'ont pas rap-
porté preuve positive suffisante que
les détournements commis au préju-
dice de Brunet ont été supérieurs à
ceux appréciés par les premiers ju.
ges. Voilà' pour le préjudice matériel.
Quant au préjudice moral, la cour
estime qu'il n'a pu exister en la per-
sonne des héritiers de Brunet, puis-
que la restitution du paquet de titres
est antérieur au décès de Brunet, et
que ce dernier -ne l'a pas éprouvé da-
vantage, car. en l'état où il était, il n'a ,
pas connu l'enlèvement et la remise,
presque immédiate des titres. Au sur-
plus, précise-t-elle, on ne saurait
droit admettre les héritiers à invoquer
semblable préjudice, même s'il avait
existé au regard du défunt.
Aussi bien, la cour, suivant la thèse
de M. le professeur Plassard, con-
firme-t-elle le jugement de Foix, à
deux mois de prison avec sursis. Elle
débouté en outre les héritiers Brunet
de leur appel de partie civile et les con-
damne aux dépens.
C'est un beau succès de la dé
l'en se ..
L. C.
LA CHAUSSURE LA PILUS PAR-
faite est sig'nee « Bailly ». Le « chic. )J
et ]a qualité de ses marques mondiales
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« Gnome et Rhône 1, 6, rue d'Au-
[ buisson.
En marge du Centenaire
du Romantisme
DE LA CRINOLINE
AUX ROBES MODERNES
M, Dalct, directeur des magasins
du Printemps, a fêté le Romantisme à
sa manière.
Manière- originale et curieuse en vé
ri té que celle qu'il avait imaginée :
mettre en opposition nos modes 1930
à cci!es qui faisaient sans doute sen,
sation dans les loges du théâtre Itn*
lien aux alentours de 1830, alors que,
sur la scène, la. Jvlalibran charmait le
parterre de sa voix magique.
Sur une paserelle enguirlandée d...
roses pompon, ce' fut, de 2 h, 3q à
tj heures, un défilé de jolies filles déli.
j cieusement vêtues, aux modes alternant
, de l'immense crinoline aux tailleurs
; de sports les plus récents.
Apiès une courte cllocution de M
; Dalet qui exposa avec esprit à un pu-
blic presque exclusivement 'féminin,
les raisons de cette matinée récréative,
nous vîmes sur la passerelle un sur-
prenant contraste.
D'un côté, semblant descendre toute
t rose d'émoi sous ses blond,es anglai-
~es de quelque antique diligence - ou
de quelque berline de jadis, « Paméla »
en costume de voyage de l'époque du
roi-citoyen, et de l'autre, une « Ci,
nette a en manteau de cuir, souriante
sous une minuscule toque, sautant
sans doute de quelque moderne cabrio
let de sport.
Ce fut ensuite toute une gamme de
couleurs et de ro'bes qui dénièrent, al-
ternant les châles chamarres et les
écharpes d'organdi, aux . draps an-
glais des tailleurs et aux crêpes geor-
S'ette.
Robes et manteaux de voyage et de
ville, robes de vacances et- robes du
soir, tout v passa, tandis que nous en-
tendions du Liszt, du Schumann, du
Berlioz, du Mendelssohn, du. Chopin,
du Weber, du Rossini et du Messa-
ger.
Deux artistes bénévoles, Mlle Ju-
liette Disse! et M. Jean Daniel, qui
disent gentiment lies vers, nous di-
rent. en outre dlt Théophile Gautier,
du Vigny, du Musset et -du La.mar-
tine.
Les robes que nous vîmes, nous se-
rions bien : empêchés de les décrire,,
dussent nos lectrices en être déçues,
n'étant pas .grand clerc en la matière;
mais, ce que nous pouvons attester
c'est que d'.admiratifs applaudissc'-
ments saluèrent leur nassas-p sur
la passerelle argentée. —
G. B.
POUR LES SINISTRES
du Midi
Nous recevons de « L'Orl)héon »,
organe des sociétés musicales fran-
çaises et étrangères et des musiques
militaires, ayant son siè^ge à Paris,
loo, rue Amelot, la communication
ci-après :
« Désireux d!e faciliter, cette. année,
aux comités des 'villes des régions si-
nistrées des dix départements de Tarn-
et-Garonne, Tarn, Lot-et-Garo'nne.
Lot, G:.ronde, Gers, Haute-Garonne,
Hautes-Pyrénées, Ariège et Aveyron.
la réalisation des projets de concours
de musique ébauchés avant le désas-
tre;__ désireux également d'aider les
sociétés musicales de ces _ mêmes ré-
gions qui désireraient participer à ces
fêtes, le journal « L'Orphéon » tient
à apporter aux uns et aux autres sa
contribution. personnelle.
» Dans ce but, nous mettrons," cette
année, gratuitement, à la disposition
des comités tous_ les morceaux dont
ils pourraient avoir besoin pour impo-
ser aux différentes épreuves (exécu-
tion et hon.neur); ceux-ci pourront donc
choisir eux-mêmes parmi les oeuvres,
dont certaines sont encore inédites,
figurant aux catalogues de notre mai-
son.
» De même, nous mettrons gratuite-
ment à la disposition des' sociétés pro-
venant des dix départements sinistrés
énumérés ci-dessus, qui voudront pren-
dTe part à ces, con cour s, toutes les par-
ties supplémentaires desdites œuvres
imposées qui leur seront nécessaires. »
FAITS DIVERS
, Cycliste renversé par une auto. —
Hier, vans 19 h. 30, place E'squir.ol, au
croisemonit de la rue des Changes et
de il-a rue de Metz, le jeune Al'fped Go-'
metr, 16 ans, 10, rue dos Par a doux, qui
traversait la place à bicyclette, allant
viens l!a rue Saint-Rome, a été renversé
par 'l'..lJut,omo¡biJ
q-ui -allait à Saint-Cypriien.
Dans sa chute, le cycliste s'est lé,gè,
Temenit bfessé sur les diverses parties
du'corps, notamment aux jam'bes et à
la, tête.
Après quelque-s soins donnés par
U'aute,ur de l'accident, i1 a été trans-
porte dhex \
I Malade dans la* rue. — Hier, verts
i 22 iacurç>, A-iphon.^ Loucher, 45 ans,
[ sans profession, nd domicile connus,
qui passait à bicyclette rue Cla.i.re-
Pauà'lhae, pris d'un malaise s'uibit,
a'esï affaissé h.. çn<1-1I5s-ée.
Il CI- été transporté à I Hôbe'l"Di€U et
admis salle Saint-La.za.re.
Une montre sUbtilisée. — M, hen-ri
Grive!. 29 ans, comptable, 19, rue Ni-
nau, 19, qui descendait d'un tramway
de la. ligne 10, en face du jardin du
Capitole, voulant mettre sa montre à
l'heurc de l'horloge du Donjon, a cons.
va té qu'elle n'était plus dans l'a poche
intérieure de son veston, retenue par
une chaîne, où il l'avait mise à son dé-
part de chez lui.. '
Il a porté plainte contre inconnu
pour vol et une enquête est ouverte alJ.
1er arrondissement.
Un portefeuille disparaît. —_ M.
François Laborde, c;7 ans, propriétairej
I 7, rue Saini t-Thomas-d;Aquin, a porte
! plainte contre inconnu, au 6e .arrondis-
| sement pour vol d'un portefeuille con-
| tenant, la somme de francs et diver-
; ses pièces d'identité, commis hier, vers
! f 4. heures, à son domicile.
' Les étrangers négligents. - Piocès-
verhal a été dressé contre Juan. Martin,
sujet f'"snagno1, ç, rue des Aniidonniers,
pour défaut de carte d'identité d'étran.
AU JOUR LE JOUR
PARTI RADICAL SOCIALISTE
Canton Nord. — Les militants du
canton Nord sont invités à assister a
la réunion mensuelle qui aura lieu au-
jourd'hui samedi mai, à 721 heures
précises, au siège, 7, place du Capi-
tole, café de l'a Faix.
Présence indispensable.
Canton Sud. — Le" militants du
canton- Sud sont instamment priés
d'assister à la. réunion mensuelle ,qu:
aura lieu ce soir, à ;'l heures, au sièi'c
dm comité, grand café Saint-Michel.
Discussion de questions importantes.
PHARMACIES DE SERVICE
Voici les pharmacies qui scro'nt de
service d'emaw dimanche 25 mai cou-
r (lmit : ..., .
Astre, avenue des Minimes, 14; Au-
foer, place Wilso-n; Bernardin, rue
Ozenne, 3; Bougues-Daupes, rue de's
Lois, 37; Mcs-ple, P'oa'it-de.s-D'em.oi-
sdilles; Prévôt, place Matabiau, 17; Raf-
ime, rue de la Colomibette, 49; Soula,
avenue de la Patte-d'Oie.
Assureront lie, service de nuit_ da'ns
la semaine du 25 mai a;u lier juin les
pharmacies- Astre, Au!be.r, Bouigueis-
Daupes et Soula.
SERVICE DES EAUX
Par suite de réparations urgentes a
effectuer à la canalisation, la distribu-
tion de l'eau sera interrompue le sa-
i-nedi courant, à partir de 9 heur es,
dans les rues ci-aprcs :
Boulevard Lascrosses, rue d-u Can-on-
d'Arcole, rue Arnaud-de-Mo-ldes, boule-
vard d'Artillerie, boulevard Arm,a:nd-
Du p.ortal, rue Séba.stopol, rue des Près
(partie), rue du Béarnais, allée^ de Bar-
celone, rue Bergeaud, rue de Toul, rue
Aubert, rue Francisque-Sarccy, rue
Roode, rue. de Lordat, rue Lejeune,
rue iLancefoc.
Le service normal sera rétabli aussi-
tôt la r,(>paratio,n terminée, probable-
ment dans la matinée.
LES MEDAILLES DE
LA FAMILLE FRANÇAISE
La cérémonie de remise solennelle de
médailles de la-Famille française aura
lieu demain dimanche 25 mai, de
îtf heures à' 16 heures, au Grand-RÓnd.
Les mères toulousaines ^auront a
cœur de s'c rendre à cette cérémonie ac-
compag'nées de leurs enfants .et de té-
moigner ainsi toute leur sympathie aux
mères de famille qui recevront la me-
daille si'noblement méritée.
CHEZ LES TOULOUSAINS
DE TOULOUSE
La société des Toulousains de Tou.
louse organise une manifestation-ex-
position à la mémoire du dessinateur
toulousain Léon Soulié (1806-1862), a
qui l'on doit tant de savoureux et ipre- J
cieux dessins du vi'eux T oulouse, du
vieil Alibi et de la région..
Aujourd'hui samedi 24 mai. a 21 heu-
res, aura lieu, 6, rue Saint-Jean, une
conférence de M. J.-R. de Brousse,
sur « Léon Soulié, dessinateur et pein-
tre toulousain ».....
Les dimanches 25 - mai et 1er juin,
au Musée des Toul.ousat.ns de Tou-
louse, 6, ,;rue Saint-Jean, de a 17 h.,
exposition des œuvres de Léon SOulié,
organisée avec la collaboration des
principaux collectionneurs de notre
ville, qui ont bien voulu pour quelques
jours se^ dessaisir de leurs pièces les
plus intéressantes.
Entrée libre et gratuite.
LOI DU 8 AVRIL 1930
Par décret de M. le président clù con-
seU, M. Lanières, conseiller de pré-
fecture en disponibilité, maire de
La'ure (Aude), a été désigné comme
membre délégué de la commission d e-
valuation des dommages de Nègrepe-
lisse et Caussade (Tarn-et-Garonne) et
plus particulièrement comme "délégué
de M. le ministre,de l'intérieur au sein
de cette commission.
TOUCHANTE SOLIDARITE
Les habitants des rues des Péni-
tents-Gris, du Taur et des Lois ont
organisé une souscription en ta.veur
du routier récemment victime de l'ac-
cident de circulation que nous avons
relaté.
La somme de 1.417 fr. 80 a pu ainsi
être remise à la veuve de la victime,
qui reste seule avec ci-nci enfants à sa
charge.
Nous remercions vivement, en son
nom, les généreux donateurs.
CHEMINS DE FER DU MIDI
La Compagnic des chemins de fer
du. Midi a l'honneur d'informer le pu-
blic qu'en raia'on de l'établissement
j d un passage provisoire sur le Tarn,
la -circulat'on des trains sera rétablie,
entre Bordeaux et Toulouse, a partir
du dimanche 25 mai, A. cètte date, le
détournement par Auch sera sup-
primé.
ARBORICULTURE FRUITIERE
Une séance de travaux pratique?,
destinés aU public, aura lieu à Mon-
!on, ct'.alis les vergers de l'institut agri"
coite. le mardi il7 courant, à 14 h«u'it>s,
lM. Deumié, professeur! d'arbond'ul..
ture, d'éiég-ué par i Office agricole du
département, fera exécuter la taille ae"
tuelle du pécher, du ppirier et du poaj-
miçi.
Départ de la place du Capitole h
Il h. par le tramway de Lafou::.
guette, .
Le public est informé en même
t-emips qu'une visite aux vergers de
Bouloc et de Fronton lUi t>ermettra de
voir des exemples de petite e.t de
g'rande culture de pêchers, en formes
variées» Elle aura lieu le mai'di 3 juin,
Départ : En autobus de la. place du
Capitole, fi. is h. préciser. Retour :
Arrivée à T""louSe, à jq he-ur-,si
Pour prendre part % cette visite, ii
suffit de se faire inscrire, soit à Mon-
Ion, pendant les exercices de mardi
prochain, soit à la préfecture, bureau
de l'Office agricole, jusqu'au dimanche
ST courar' dernier délai.
AUX ANCIENS COMBATTANTS
Permanence, demain dimanche, de
10 heures à 12 injures, au siège de la
Fédération départementale (Union Fé-
dérale}, QI, rue çlu Taurr, Secrétariat
administratif ou ert tons les jours, de
10 heures à 12 heures et de 16 heures
à IQ heures',
Permanence tous les dimanches,
de 10 heures à 13 heures, ilU siège de
l'Amicale des A. Ç, non pensionnés,
boulevard de Strasbourg, 35, et dans
les sections.
Permanence de l'Amicale des
poilus, 17, rue de Rémusat, tous les
jours, de 18 heures à 19 heures; le di-
manche, de 10 heures à 12 heures.
Permanence de l'Amicale du
canton Ouest, tous les dimanches, .'ds
10 heures à 12 heures, au siège, place
de la Patte-d'Oie.
4** Demain dimanche, au siège de
l'U. N. C., permanence de 10 heures
à 12 heures, 22,' allées Jean-Jaurès,
retraite-mutuelle, carte du combattant,
assurances sociales, Se munir du li-
vret militaire. Les bureaux sont ou.
verts - en semaine de 14 heures à
IQ heures.
AMICALE DES POILUS
Une assemblée générale de l'Ami-
cale au.ra lieu ce soir samedi, à
21 heures, salle du S,éi-iéch,al.
Ordre du jour : Qarte et .retraite du
comibattant; mutiielle-retraite; contes
de_ la Semaine du combattant à Mar-
seille; banquet.
ANCIENS COMBATTANTS
COLONIAUX
C'est le dimanche 1er juin (lue l'As-
sociation des coloniaux de la Haute-Ga-
ronne et l'Amicale des anciens com-
battants coloniaux, marins, poilus d'O-
rient et T. O. E. réunies feront leur
déjeuner champêtre dlans ce sujye-rbe
décor de verdure de la villa des Pins,
à Auca.mville (restaurant Rica'ut).
Le le-pas sera. suivi d'un concert-sau-
terie auquel sont gracieusement invités
les sociétaires fct leur hUD.i!nt:
Le prix du banquet est fixé à 25 fr.
Le retour d'AucamyiHe aura lieu à
V-J heures par tram spécial.
l^e-dé|>art, paF tram spécial place 4-u
Gapitole, est fixé- à li heures.
Prière de-se fa;i're inscrire au plus
tôt chez M. E. Falbre, 3, rue du Béar- 1
nais, où, le 2.5 courant, au sieg-e, 15,
place du Capitole.
BOURSES DE SEJOUR
A L'ETRANGER
La Région économique de Tou-
louse et des Pyrénées (neuvième grou-
pement régional des chambres de com-
merce) est informée, par M. le sous-
secrétaire d'Etat de l'enseignement
technique, qu'il sera désormais attri-
bué, concurremment avec les. bourses
pour stages industriels^ et ^commer-
ciaux. desbourses de séjour à l'étran-
ger, destinées à permettre aux élèves
ou anciens élèves des établissements
d'enseignements technique de se per-
. fection-ner dans l'étude d'une, langue
é-tira,n,gèje. 41, . f
Les demandes de b<^u r s e s^-do iv eut
être adressées d'urgence,
dent de la Région économique de Tou-
louse et des Pyrénées, hôtel de la
chambre de commerce de Toulouse.
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TRIBUNAL DE COMMERCE DE
TOU-LOUSE. — Jugement du 23 mai
1Q30, prononçant la faillite du sieur
Samuel Rachember^- négociant, 72.
allées Tean-Jaurès. M. Larrieu a été j
nommé jugé-commissaire, et Me P au, -
place de la Bourse, syndic provisoire. ,
— Jugement du 2'1 mai TQ.ÎO, pronon- i
çant la faillite du sieur Maure t. négo-
ciant à Escalquens (Haute-Garonne). ]
1\1. Batiste a été nommé juge-com- .
missaire et Me Grateloup, place de la j
Bourse, syndic provisoire. ( .. 1
— Réunion des créanciers de la liqui- ;
dation judiciaire du sieur Era.ncoi.s
Faure, industriel, Q, rue des Rosiers, <
le J. juin rQW, à 14 heures, dans la salle 1
d'audience du tribunal de commerce,
pour la vérification de leurs créances. 1
— Les créanciers de/la faillite de la
société, en nom collectif « La trille fre- g
res », chiffonniers, vieux chemin Saint- (
Roch, et les créanciers de la faillite c
personnelle des sieurs René Latrille et
r ('an. Latrille, membres de ladite so- g
-iété, sont"invités à remettre dans un j
délai de vingt jours leurs titres de c
créance soit au greffe, soit entre les r
mains de 'Me GrateViP, place de la |
Bourse. s>mdic. — 'Le greffier, Ray- ^
!lond V-ernhes. j
Dans les Facultés
FACULTE DE MEDECINE
ET DE PHARMACIE
Les inscriptions pour la session de
juin iq.10 en vue cie l'exa.m:en proies-
sion-nel cI?therborist*e (session de juin)
seront reçues au secrétariat de la Fa.-
culté èle médecine (allée Saint.Mic}Jel).
du 26 au 31 mai.
Cours et Conférences
CONFERENCE DOURGNON
M. Dourgnon, ingénieur à ia So-
ciété pour le perfectionnement de 1 "-
c'airag'e. fera, aujourd'hui samedi
mai, à W h. 45, dans la grande salle
de cours de l'Ii^tkut électro-technique,
4, boulevard Riquet, une conférence
sur : « La technique de l'éclairage et
applications : éclairage des intérieurs,
des magasins, des usines et des théâ-
tÍes », avec pro'jections.
ALLIANCE TOULOUSAINE DES
STENOS-DACTYLOS
Demain dimanche 25 mai, 'L rue du
Taur, cours professionnels g'ratutts :
De 9 heures à 10 heures, comptaoï-litc;
d-c 10 heures à Il heures,-sténographie.
POUR LES PECHEURS
ETAT DES EAUX
A Muret la Caro:.nc et la 1Uout;'
| sont claires et probables,
I A VH!efraiic!is et Gîirticych 1,,.
: du canal du Midi et de ri-W
j daubes et pêchables.
! A Morttgiscard, le canal dru Midi
clair et PCdHtbk.
i A Montesquieu-Volvestre, ' l'A-;-.'"ë est
claire.
A Saiies du Salai, le Sulat est ric'a!t
et pechable.
La Vie syndicale
,l'i:iU!0'N:Ni:i!!,"s DL .. -x 1,1
' -, vnVV loçu.la Ci: ^ Ui \ aille, MI,., ,,
; ii.Hi-î lait un d,:-voirie
j « Monsieur -c il.-daci«ut- eu "
I U u j o u r i i ;i ; 1,11 /) \ i) J-■ r Il f ,, ,
» No-us Wfe.rti-a 'dJ.ll::: votre iou-inial iu
M. r "fu,ru;i.
lu
de
LÊ i.ojnilu (jf- !4«V6V'i" ji a kiiii'i
que ia du |,v n c ■='' des 1
qun 1,0,a# a\*
roiiiieriés '
f-.a fi
pu-nlajîe à i:;v ^ur'ii:,
!lc que l'fin n u .
I'ûU!- les IJ&.¡;oll:.¡ di. fa cause i (
uiu»I&te et sa-ji.s qijt-. ,-e,ia )•«««,, ...
f'î-'W ile '"fMn.Lr,s:Un'a ttmuV
bxio de palier des primes de l'v ,
!-■'l-e ca-a-ier reve-iwlii-aV-'
fctait (ieîjjji a J i DÉ r-elC'FÏ^-Ci AMP-À*- [
tees d'e 0, 11) à 0,.-() i - ar tonne
. - Ces primes ei le ,", % ,de vie I
rivent à majorer la. fourni
à a 1 îi. par jour, sOIt une l[IOYQ,lli.; 1I
K .er. par jour pour un'frava i
piHsqu JI consiste à, travailler du r. i > I
'ant ilts lamiiioirs, non pendant .-I
S camlllC :c >1 il-.' I
m- co-niinuitl';'- dt-s deux côtés sa»« 'IUt 1
^ c-jui.pe'S ^ in; Noient 'dOII>oj'èU;. Iud!(i
quaiï bol tes âge J'ÓqUlPC »;5i; sim'n
fiuedi.e travai-Ue au -pi-ejn air sot>.
pluie cam/Hie en plein soir'.'
» Les ci u es lions 'd'-liyîririie :""1]1 .
oi,ie inexistantes, nous le ma'i-ni'••n.oi ■
;uabo se conupose de î.jx)5s muf -
les à ,n}o thl, uu e conduite il, f". ta Il et ;
mètre:;;
. , travail 41-cs ouvriers et. ta'
é«?rXa'' 11 est '^ac^ du côté oi/posé
f2o e-.p?I! .ûl! s. en vont les ouvrier3
II1':a v'a il termine,
» -NI. Roheirt, :par!e d'u.n di&uènsairo ,
foui, le confort. Mais ii n'duWie ni g
cliom : t absence de .pwtonnel qui
pour 3 es soins à damier pendant les»
l'es de Ira va i,i du pe net. En
certains postes -de 4 heures du ma'.
s neu-res du. soir, une in/irmi^re -
assure le service de 8 lieu,res du
;t 17 heures, abstraction faite du f-
pour le rc,,r)as. Nous pourrions ci tri-
cas où des bik'oss{'s ont dû att,ei,dre
si-c-urs lieurers les soin-s et un docteur
n'arrivait jamais. j
» La grève c%t partie du service ri i
'j)I!,aque après que. les ouivriers eu'..
awse le olicf de fabrication de Jpn.r I
sir de voir leur salaire rolev-é. C, '
au lieu de déc-larer qu'il allait en n-, 4
a ses directeurs, déclara ne pou-vniri
ne.r satisfaction et que si cette situa \
ne plaisait pas au.x réclamants i
-il avaient qu'à ipart-ir. Ce qui se 1)1'£" • i
si t. 'Miieux, le jenideanain, aJors que I
grèvr; n'at'te.i.q'nait encore l'effectif r «
des laminoirs, une délégation fut r, »5
mée et, avec déda*,;ii, on ' refusa de h
cevoir. C'est ce qui contribua à Jier1 i
core plus profondément les ouvrier- 1
" H y a eu, en eCfcll-,, des rentr/es, j 5
les cliiftr-es donnes sont quelque peu ; 1
tranciere. Sous la pression d-e fa pi-
I'aMoca.tiQ,u d'augmentatio-ns à cert?. :
ouvriers que (nous pourrions citer
déterminé le comJM de corève, avec
probation des grévistes," â ordo-w
rentrée. M, Robert et ses .paiis i
point liésité à jeter ù la rue onze
leurs meillleuTS ouvriers. Tet]iS sont i
faits qui se sont passés et qui n'en' h
Ieu,r cause que dans l'intransigeance -■ /,
lue de la ,djredio.n des Ferron.n'ories' «M
Mifl-i. laqueille a profité des réclama: '
justifiées dlii.ne parti-e de son lïersos'.^jt^
pour prendre envers d'e's ouvriers
rieux. mais profkwidément.
ZêS'-5iuÂ<.4iI'res jnesures -répress^^- Jfc
r.MSSK D'ASSUKKS SPO.NTAMiS « iCe-
TR WAIL -. — Les camarades qui «'Ma
reçu des convooa'tions et ceux qu dep
leur inscription, ont changé d ad Tv"
ou d'e'mpioyeur, sont priés de
J3. permanence des assurances
modifications nécessaires a leur IIIH:
tion. La permanence est ouverte tous)
jours, de If) h. à midi et dr- 3 h., à «ia
le dimanche, de 10 h. à midi. teoi
*ri
-k
-Ir + ïQlli
Frotteurs de parquets et Laveurs
purt'caux. — Demain dimanche, à ». sel'
à Ja Bourse du travai', réunion d! «ait
corporation. Namma-t ion dctinitivi; • sj0J
bureau-; projets de barèm-es à étab!)' ^
Ouvrier des P. T. T. — Réunion ■ u"
-'ourd'hL';! ?amcdi, à 17 h. 30. Jjîourse
travail, délégués des catégories. MM
Syndicat (jénéral de lu \f')tur<'. - f; L
les travailleurs de la voiture sont KliMaj
d'assister à la réunion générale_ du
clh:at qui aura lieu demain di-inait!^. -,
a 11) lieu res, Bourse du travail. I06*
Ouvriers du ISA Ii meu t. — La C. G-
invite les ouvriers du bâtiment Jw-Mjui
corporations) A assister à ia iré-uiiii^ISdes
aura lieu ce soir samedi, a gO h. «prix
so-n des Syndicats, 3 bis, p(j,ac.e SailL' - 1
II in. Ir
LES SPORTS
r UN BEAU GESTE 1)E SOLlUAlj
i SPORTIVE. — Lo S. U. Agcnais, MIt
pion do Fi'iuice, contre la sélection |
> Toutotisam-T. O. E. C. — La jounlr
doit avcir lieu .di.manche, Au parr
- Sports, re'mpo.ytera le plus i'rario-f
Agen, c-hampion. d.e I-'rance d'ùH'
placera son équipe au grand c;
1 Voici sa composition : fuirai, ■
Max Vigerie. M-cyaa, La.mo¡¡.lje
1 taingt (o.), Caméras (Il/J. :;'a.maia
tas, Du.pu.y, Dmpouy, Bédèrc, ■
- Sou.ribier, Giberta.
5 Les deux « as » GèÜra'1 et.
qui d-evaieut faire .partie de «UHv
' France- qui va jo-usr en Aligérie
" cli-né Piinivitalioî).
' .1:1 s seront donc au Parc des :
• m a i:n.
1 Le nombreux puMic, le toit
- sportif fera à l'éqlliipe agena' e
- qu'eilile 'mérHe par sa belde *-
> cours de laquée, CIIIOSÛ rare. -
' ne furent jamais viofcs en cli-'H
L'é-q-uiipe de sélection S»tade-l- t,
' sera fOflm ée avec les élbm CIIltS »%.•.
1 Magna], Loi.u-.miè.re, CadiincN.,
: ArIYlÍbert, Branca^.Bioussa,
; l'ère, Daffos, Vignales, DeJlibosc, r pr
L -Margenaux (Stade Tou;lousaW)' sort
Uameil frères, Ricard-O.
Coste, C-éciiLi-a, Bouquet, (T.
derc. Viarlette, ,CPI.lT:bière, baM-
E. C.) . ^ tr
Le comité a. en out.re,
serait donné paT M. HPllV; B" v;:
jaiuie et vai.ï'ar.t, 'Hporn'f H'1'
îo-trt -pa u¡:'¡orNnc n t. ilors liCS<.,.!i .
inondations en s.au.va.nt, ave_ --;a r
rade Poult, qui. hûlas. trou»
d'ans cette catastro-piiie, 1'"-
cent personnes.. : I
,Le -Pi touloii.sam -a ' I.
homima'ge à ce sport i;'. if I
;L'.n il eve.r -de r : de a 11 , K' >a î •
sain assia à une pei. i "r « f I,
qui üp,PO!"C',',v l'équi-piv.- ,,-nc -- /
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tc-iilousaine. t ,:'1\ :l/l'
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N.ous avons le plaisir d'annoncer à
nos abonnés qu'à dater de la, nuit du
24 au 21; mai, à minuit, la circulation
des trains sera rétablie entre Moissac
et Gastelsarrasin.
En conséquence, le service normal
de tous les trains sera rétabli par voie
directe, sans transbordement à Mois-
sac , sans sunnression d'aucun train et
sans recours à la voie détournée.
Indicateur B. B.
BIBLIOGRAPHIE
NOTES D'UN CAVALIER
par Georges Borrel
Nous annonçons à nos lecteurs la pa
rution du livre d-e notre compatriote
M. Georges BORREL, administrateur des
colonies de première classe.
Cet Administrateur a fait la grande
guerre comme lieutenant de réserve aux
aragons, d'abord en Alsace et en Cham-
pagne, ensuite aux chasseurs d'Afrique
dans la division de cavalerie de l'armée
d'Orient, sous les ordres du général
J O UIN O T- G A M B ETT Aà la m'émoire du
quel son livre est, dédié.
Le lieutenant BOR.REL a rapporté des
souvenirs Intitulés « Notes d'un cava
lier », c'est. l'adn-ilrable chevauchée a
travers la Macédoine, la Serbie, la Bul.
garie, la Roumanie, l'UJuaine, d'Itéa,
base de l'armée française 'dans le golfe
de Corinthe. à Odessa, dans J'UJrraine,
(du golfe de Corinthe aux steppes de
l'Ukraine).
On peut se procurer cet ouvrage chez
les principaux libraires de Béziers; chez
M. BORREL, 10. rue Nationale, à Bé-
ziers, et, à t'IMPRtMEniË REGIONALE,
59. rue Bayard. à Toulouse.
Caisse Autonome d'amortissement
Le Comité Financier de la Caisse Au-
tonome de gestion des Bons de la, Défense
Nationale d'exploitation industrielie des
tabacs et d'amortissement de la dette pu-
blique s'est réuni le 21 mai courant, sous
la présidence de M. le sénateur MILAN;
il a fixé le montant total des bons qui
pourront être émis en juin 1930. Il a, en
outre, émis l'avis qu'il y avait lieu, de ré.
duire de 3 50 à 3 %. avejveffet, du 22 mai
1930, le taux des Bons c®la Défense Na-
tionale à deux ans.
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