Titre : La Dépêche : journal quotidien
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1929-01-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327558876
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1929 07 janvier 1929
Description : 1929/01/07 (A60,N22039). 1929/01/07 (A60,N22039).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG09 Collection numérique : BIPFPIG09
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Rosalis... Collection numérique : Bibliothèque Rosalis (Toulouse)
Description : Collection numérique : Presse locale Collection numérique : Presse locale
Description : Collection numérique : Presse quotidienne Collection numérique : Presse quotidienne
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4136592p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10171
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/02/2019
LA DÉPÊCHE
1 Ta ^"CJî'î'TOW™
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18 ÉDITIONS
. H".\!I£NNIo, Dohdognk, CHEfSE.
> „ m r ti r 2. Pvn. OnŒ!'KAV HKHAULT . ■ 4. GARD,
VIIMMI-SF,' BOL'CHES-1>li.HnÔNE. LOZÈRE.
Vnimà- LoT- G. Avr.-YBON. C-ANTAI.,
1 oy'-ru-.. 7. Basses- Pyreneks, ).AXDES.
7 /) Gi nosnr: (fondes). 8. Hauti-s-
! yufn HRS 9. Lqt - ET - Garonne. -
in Taiîn -ET -Gaeonnf. - 11. GERS.
'7-12 b. Aude. - 13. Tvrn (Aveyron).
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25 CENTIMES
LUNDI 7 JANVIER 1928
IDÉES ET DOCTRINES
PERSPECTIVES PROCHAINES
France, Allemagne, Angleterre
Du point de vue International,
l'année '1929 s'ouvre il faut bien
le dire, avec des perspectives medlO-
crement favorables.
" ■ Les affaires ne s'arrangent pas du
f côté de la Lithuanie. Il n'en va guère
. mieux dans les Balkans. Les conver-
sations de Lugano ne semblent pas
avoir donné grand'chose. Et, à lire
les déclarations intransigeantes de
M. Stresemann ou du chancelier
1 Muller, on peut se demander ce qui
sortira de la conférence des experts
et des conversations en vue de l'éva-
: cuation du Rhin.
Malgré tout, cependant, pour ce qui
concerne cette question vitale des
; rapports entre l'Allemagne et la France
— qu'il me soit permis d'ajouter la
Belgique — je leste, au moins dans
une • certaine mesure, optimiste.
Il en sera, sans doute, des conver-
sations 'qui vont s'engager comme de
celles que j'ai vécues, naguère, à
Locarno ou à Genève.
II y aura des hauts et des bas. On
marchandera ferme, de part et d'autre.
On essaiera de concéder -, le moins
.possible et d'obtenir le plus possible
fde l'autre partie. On finira, néan-
| tïnoins, par s'entendre, car tout le
f monde se rend compte que si de telles
négociations devaient aboutir à un
échec, la situation serait dix fois pire
que si on ne-les avait pas entamées.
Mais sur quelles bases s'enten-
dra-t-on ? Les gouvernements de France '
et de la Belgique feront-ils comprendre
à une opinion qu'ils n'ont guère pré-
parée, qu'à prolonger l'occupation 1
rhénane on la rendait de plus en plus
inutile, onéreuse • et irritante? Les
Allemands, de leur côté, sauront-ils
nettement se rendre compte que, pour
l'opinion mondiale, leur dette de
réparations n'est pas seulement une 1
obligation juridiques- mais une obli-
gation morale, à laquelle ils ne peu- <
vent se soustraire? Et, . si ces deux 1
questions sont enfin résolues, la Con-
rence du désarmement se réunira-t-elle <
pour autre chose que dresser un nou- :
veau procès-verbal de carence? Les 1
gouvernements que le traité de Ver- <
sailles. n'a pas désarmés, mais qui 5
ont. pris l'engagement de désarmer, ]
continueront-ils à donner le spectacle, ]
démoralisant, d'un flagrant désaccord ]
entre les paroles et les actes, entre la <
promesse solennelle qu'ils font de ne '
plus recourir à la guerre et leurs
efforts croissants pour s'y préparer ?
La réponse à ces questions — d'où
le prochain avenir de l'Europe dépend
<—résultera, en définitive, de l'action
que sauront exercer les partis et les
classes — je dirais volontiers les seuls
partis et les seules classes — qui
veulent réellement, sincèrement, par-
dessus tout et en sacrifiant à cet
intérêt supérieur quelque chose de '
leurs « égoïsmes sacrés », la paix,
par la justice et par le rapprochement
des peuples.
La Société des Nations, à l'heure
présente, ne répond guère, à dire le
vrai, aux espérances qu'elle a fait
naître.
Un pygmée comme Valdemaras se
moque d'elle. Tel autre dictateur
affecte de ne lui accorder aucune im-
portance. Quelques-uns de ses meilleurs
amis-— lord Robert Cecil, Jouvenel,
¡>- .n'y sont plus. Son Conseil, qui a
considéré comme une grande hardiesse
d'inviter le Paraguay et la Bolivie,
signataires du pacte Kellogg, à ne pas
se Battre, semble beaucoup trop servir
de p.-travent pour les conversations en
marge de MM. Briand, Chamberlain '
et Stresemann. '
Cela peut changer, certes ; cela doit
changer et cela changera, dans la (
mesure où les gouvernements repré- I (
sentés à Genève subiront, directement I
ou indirectement, l'influence grandis-
sante de la démocratie' e't du socia-
lisme.
A ce point de vue, d'ailleurs, il
est réconfortant de - constater . que,
somme toute, les choses tendent à
évoluer vers un mieux. ,
Da:ns la plupart des pays, depuis
quelques mois, les partis socialistes —
en Norvège, en Pologne, en Tchéco-
slovaquie, en Suisse, en Allemagne
surtout — ont remporté d'éclatants
succès.
S'il n'en a pas été de même, en
France, ce n'est point faute de ne
pas gagner des voix, mais parce que
la stupide tactique des communistes
leur a fait perdre, et a fait perdre
aux radicaux et. aux socialistes, qua-
rante sièges qui eussent maintenu la
majorité nettement 'à gauche.
Il reste qu'en France, comme
ailleurs, , les masses . électorales sont
résolument contre -, la guerre;' qu'en,
Allemagne, l'indiscutable consolida-
tion de la République et l'accroisse-
ment de la social-démocratie sont de,
puissants facteurs de paix; qu'il est
permis de croire, enfin, que les élec-
tions générales de 1929, en Angle-
terre, auront une action décisive pour
le règlement amiable des comptes qui
subsistent encore en Europe, à l'état
latent ou à l'état aigu.
Jusqu'en ces derniers temps, au
quai d'Orsay - par exemple, on ne
croyait guère à un grand succès .des
travaillistes. Les yeux se sont ouverts
depuis les dernières élections muni-
cipales. > Dans un article remarquable
du Temps, M.' Bardoux a montré, par
des chiffres précis, ce qu'a été, depuis
dix ans, l'ascension ' graduelle - -du
Labour Party anglais,, tant vers les
pouvoirs locaux que vers le pouvoir
central. ■
Au 'i lendemain , des élections muni-
cipales de novembre, lld. Garvin écri-
vait dans VObserver :
« Le socialisme, certainement, rapi-
dement, approche de l'heure où il.
sera le parti isolé le plus fort dans
le pays. Seul. le socialisme progresse
et, avec le. suffrage universel, il peut
s'attendre à croître davantage en prô-.
portions. Le ' socialisme, même. aux
prochaines ,..i}.^iD|5us>~^ufc-.-.4^ùuair., le
plus grand nombre de suffrages qu'au-
cun parti ait jamais réuni dans l'his-
toire de cette terre. » ' '
Or_ ce parti/ le Parti travailliste
anglais, n'est qu'un des membres
d'un parti plus vaste : Vinternationale
ouvrière ct socialiste, la plus grande
formation politique qui soit au monde,
avec ses sept millions de membres, ses
vingt-cinq millions d'électeurs.
Constater sa croissance, souligner
le fait que, de plus en plus, l'Eglise i
catholique comme les autres Eglises
chrétiennes se ' prononcent contre les
dictatures belliqueuses et nationalistes;
saisir,- dans leur vivante réalité les
réactions, de plus en plus vigou-
reuses des masses populaires contre
ceux qui, tout en donnant leur parole
de ne plus faire la guerre, font décla-
rer le lendemain, par leurs journaux,
que cette parole n'a pas d'importance
et qu'il faut « armei- » parce que les
autres arment, n'est-ce pas, en défi-
nitive, marquer l'espoir qu'au point
de vue de la consolidation de la paix
du monde, 1929 sera .moins décevant
que 1928 ?
Mais, pour ce qui concerne l'Eu-
rope, la - grande affaire, je dirais
presque la seule affaire — car toutes
les autres en dépendent — c'est que
la France et l'Allemagne achèvent
de combler le fossé qui les sépare
encore.
Est-ce trop attendre de la sagesse '
des hommes que d'espérer qu'il en
en sera ainsi?
Emile VANDERVELDE.
-1 Lire en 3e et 4e Pagres :
La Vie sportive
Les Dessins de La Dépêche
Après le Gâteau
<■<■<- e'tes-vous?
- fe roi.
1
«*- ïo& pièces d'identité?...
--~ ' Voilà la lève!...
Ift&ssiù uiûdit de Dantolne)
t.
La Santé de M. Fachot
Dans quinze jours la victime
de Benoît pourra quitter
la clinique
Paris, 6 janvier. : — M. Fachot va
de mieux en mieux. Depuis deux
jours, il se lève ; plus exactement, ses
infirmiers l'ont' transporté de son lit
sur un fauteuil bit. pendant une
heure, hier et avant-hier après mIdi,
il. a pu contempler, de la fenêtre de
sa chambre, le calme jardin de la
clinique, dont les plates-bandes dis-
paraissent sous un léger tapis de
neige.
Cet après-m'di, l'ancien procureur
général de Colmar fera pour la nre-
iniere fois, quelques pas et, d¡",s
quinze jours sans doute, complète-
ment r.étabii. il pourra quitter la cli-
mque. ' . '
L'APPLICATION DE LA LOI
LOUCHEUR
Une cité-jardin à ChaL on
sur-Saône
ChalonTsur-Saône, ,. 'o janvier. —,
L'Office ;'nw,pieipaJ d'habitations r
bon marehë..et le conseil ipunicipâl,
de Chalon,.ont décidé de créer ne
fi té-jardin ;fraujL. portes, de Chalon
comprenant maisons ouvrières..
Le coût ; total de, c+tie cité sera: de
13 millions ¡avec garantie de l' îic!e.
de la, vi)le. efe! de l'Etat. •'
Le projet s'inspire de ist'loi Lou
vheurt ...
LE GRAND-DUC
Nicolas
vient de mourir
La carrière de l' ancien
généralissime russe
Antibes, : 6 janvier. — Le • grand-
duc Nicolas de Russie vient de
mourir à la suite d'une longue, ma-
ladie dont on redoutait depuis
longtemps l'issue fatale. '
Le^ - grand-duc : Nicolas • Nico:
laiewitch, né le 19 novembre 1855
ii Saint-Pétersbourg, était fils du
LE GRAND-DUC NICOLAS
grand duc Nicolas l'aîné et de h1J
princesse ' Alexandra, née d'Olden-
burg.
En: 1877, il prit part, sous les
ordres 'de son père, à la guerre con-
tre la TtÜquie, qui sè termina par
le traité 'de San-Stéfaijo. Il avait
alors .le grade de capitaine breveté
d'état-mai or.
En 1905, 'il fut nommé comman-
dant en chef des troupes 'de la
garde de l'arrondissement mili-
taire de Saint-Pétershourg.
Dès l'ouverture des - ' hostilités
contre les Allemands, c'n août 1914,
il . fut nommé généralissime des
armées russes et resta'à ce poste
jusqu'au mois de septembre 1915
où la défaite - du Dnieper avait
amené sa disgrâce.
Le tsar, prenant lui-même le
commandement suprême du front
austro-allemand, le grand-duc Ni-
colas fut nommé vice-roi du' Cau-
case et généralissime des armées
opérant contre la; Turquie. Il .rem-
porta, .à- ce p est e, clc : grands succès
qui furent couronnés par la prise
d'Erzeroum. • • 1 ■
Après la révolution de 1917, il
devait reprendre le conimandemcnt
suprême , des . armées opérant contre
l'Allemagne et l'Autriche. Mais' les
événements l'empêchèrent de gagner
le q-uartier_ général qui se trouvait
alors à Minsk., Il dut se réfugier
en Crimée d'où . il . passa, en
av.ril ,1919, à bord d'un navire ita-
lien, à Gênes.
Les dernières années de Ta vie
du grand-duc s'écoulèrent en par-
tie sur la 'côte' .,d'Azur et. en partie
au châte'au ' de Choigny. Les " mili-
taires russes à l'étranger recon-
naissaient en. lui leur chef suprême,
mais il convient de - dire que l'an-
cien généralissime se tenait dè plus
en plus éloigné; de la ' politique
active et qu'il avait fait une. décla-
ration très nette à ce sujet, il y-a
quelques .mois.
Le successeur < du grand-duc
comme .chef de -toutes les _ organisa-
tions d'anciens militaires des
armées russes, sera, sans doute, le
général Koutepoit qui' s'est distin-
gué, tant . au . cours da. la gu.er.re,
qu'en Russie méridionale en 1918
et 1919 contre les bolcheviks. -,
LE FROID A PARIS
(Photo Rol.)
L agent dit mirador de la place de
1 Opéra pourra lutter contre le
froid : il a été ' muni d''lI;n.e chauf-
ferette par lalpdfectÙrede de-yolice]
toujours prévoyante. , ......j
A la Veille d'être jugé
. Un industriel s'asphyxie
dans sa chambre
Versailles, 6 janvier. — M. Alexis
Chopin âgé, de 42ans, industriel,
demeurant a.u Vésinet; a InJS fiu a
ses jours en s'asphyxiant dans sa
chambre. . :
M. Chopin était inculpé par le
parouet de Versa,U!es d'esçroqueiie
et d'abus de connane.ë et.'dêva'it être :
demain lundi, interrogé pai. M. byl-
yestreTTi-u-ge -d'instruetipD. "
EN YOUSOSLAVIE
UNE PROCLAMATION
du roi
Alexandre
LE SOUVERAIN DISSOUT LA
SKOUPCHTINA ET ABROGE
LA CONSTITUTION
Belgrade. 6 janvier. — Le nouveau
cabinet est composé comme suit :
l'résident du conseil et ministre de
l'intéiieur : Général de division Pierre
J3VKOVITCH, commandant la garde,
royale..
Affaires 'étrangère. : M. MANIN-
H(OVâTCH, ministre des affaires étran-
gères dans le cabinet démissionnaire.
Ministre sans portefeuille : M. RO-
V!TCH, ancien : président du conseil.
Communications- : M. KO RO GH ETZ,
ancien président du, conseil.
Guerre et marine : G.onéra! H HA D-
CaTCH. '
Finances : M. CHEVSLJOUGA, vi-
ce-prësident de l'Union des banques
voug'c.slaves.
Politique sociale : M. DR!NKO-
V i T G H. ■
. Cultes : M. AL AU POV iT'CH, H, vice-
président du conseil el; ¡C:ta(;' '......, -
: justice :: M.
Santé ' publique : M. KROULJ, an-
cien ministre..
Forêts et mines et réforme agraire
par intérim : M. S A D BV O ! E V S T G H.
Postes et télégraphes et travaux pu-
blics Dar intérim : M. SO VKOVSTCH.
Agriculture et eaux : M.
GGGH, professeur à l'Université de
y o
LA PROCLAMATION
Belgrade, 6 janvier. — Le roi vient
d'adresser au pays la proclamation
suivante : ' '
CI: Les plus grands intérêts du peuple
et de l'Etat m'or¿onnenf de m'adres-
ser, comme souverain , et comme fils
de. ce pays, directement au peuple et
l'heure est venue où, entre le peup!e
et le roi, il ne. peut pas -ot il ne doit
-pas y. avoir d'intermédiaire.,
» Ãu cours dc! tant d'efforts et de.
tant. de. patience, dont ]'ai fait preuve
dans l'exécution de' mes hautes fonc-
tions, mon âme fut ■ déchirée par. les
lamentations de nos masses populai-
res qui ont déjà, depuis longtemps,
senti que l'on ne pouvait plus suivre
la voie adoptée jusqu'à ce jour.
Un réquisitoire contre
le parlementarisme
» Le parlementarisme,:7 qui était
-ccïtàtoè- un politique,-lïit&'tfadi"-
tio'n, de 1 mon tant regretté père, est
-demeure mon idéal. Des'passions poli-
tiques aveugles commencèrent ■ à en
abuser dans une telle -mesure que cela
est devenu un obstacle a tout travail
■ profitable dans l'Etat. Des querelles
regrettables et dés événements à la
Skeupchina ébranlèrent chez le peuple
la confiance dans l'utilité de cette ins-
titution. L'entente et même les rap-
ports les plus ordinaires entre les
partis et les _ particuliers sont devenus
absolument impossibles.
» Bien loin de développer et de ren-
forcer l'esprit ' d'union nationale et
d'Etat, Je- parlementarisme. , tel qu'il
est, commence a provoquer une désor-
ganisation spirituelle et 'la désunion
nationale. Mon devoir sacré est de sau-
vegarder par tous les moyens l'union
nationale et l'Etat. Je suis décidé à
remplir ce devoir .sans hésitation jus-
qu'au bout Maintenir l'union du peu-
ple ■ et "sauvegarder l'unité de l'Etat,
l'idéal le, plus haut de mon règne,
cela doit être .également la loi la plus
impérieuse pour moi et pour tous
Abolition de la Constitution
et dissolution de la Chambre
» Nous devons rechercher de nou-
velles méthodes de travail et frayer
de nouvelles voies.. -
« En conséquence, j'ai résolu et dé-
cidé que . la Constitution du royaume
des Serbes, Croates et Slovènes du 26
juin 1921 n'est plus en vigueur.- Toutes
les lois du pays demeurent- valables
pour autant qu'elles ne seront pas sup-
primées par mon ukase. Si besoin est,
de nouvelles lois seront promulguées,
dans l'avenir, de la même manière
» La Skouptchina, élue le 11 septem-
* bre 1927, est dissoute. »
» En communiquant cette décision
à mon ^ peuple. j'ordonne à toutes les
autorités de l'Etat de s'y conformer
et à tous et à chacun de la respecter
et de lui obéir. »
.
ENCORE UN HANGAR
qui s'écroule
On retire des décombres 3 morts
et 5 blessés, dont l'un succombe
Marseille, 6 janvier; — Un hangar
en ciment armé en', construction s'est
effondre au centre :d'àviation mariti-
me de Berre. Ce hangar était entiè-
rement monté et il ne restait plus 1
poser que la vitrerie et les portes.
Dix ouvriers y étaient occupés 1 ; u
moment de l'effondrement. Trois ont
été tués sur le coup cinq ont^ été
blessés et transportés aussitôt à
l'Hôtel-Dieu par les voitures du cen-
tré de l'aviatiqn mariti.me.
Le commandant du centre, M. Ga-
jac, s'est rendu iL . I'F-ôtel-Dieti -iu.
chevet des blessés dont voici la liste-
Lo contremaître Gilbert Bartois ;
MM. Michel A umarcha!, Jean Fran-
chino. Gomez GOhzalves. Cosmo Bal--
qÜez. Ce dernier est décédé à .son ar-
rivée à l'HôteLDit'lu. L'état du con-
tremaître est grave. Les trois autres
ne paraissent pas en danger.
Découverte archéologique
' Quimper 6 janvier- — M. Delecluz
vice'::'présit.t'Cnt de la Société archéolo-
gique du Finistère, et plusieurs de
ses -collègues ont niis au jour, près
de Douarnenez. deux' tombeaux gau-
lois, parfaitement conservés dans1 tes
quels on "a trouvé une urne funéraire
en poterie gauloise, contenant des
cendres,
Mme HANAU
a-t-elle un dépôt
dans une banque ?
La matinée de M. Glard et les
recherches des experts
j 'Paris, 6 janvier. — M. Glard, juge
I d'instruction, est venu ce matin à
son cabinet. Arrivé un, L)eu avant d'h.,
il n'est parti que vers 11 h. 30.
Il attendait la, visite de M. Ca-
mille Aymard. directeur de « la Li-
berté ». qui devait venir lui donner
le nom de l'informateur dont il a
parlé hier au cours de sa déposition.
M. Glard ne voyant pas arriver M.
Aymard, a téléphoné à son domicile ;
mais le. directeur de « la Liberté »
était absent. '
D'autre part, « la Liberté » com-
munique la note suivante au nom de
M. Aymard :
H n'a jamais été question que M.
Camille 'Aymatdi rende visite à M.
Glard, aujourd hui, sous aucun pré-
texte. Le magistrat avait donné au di-
recteur, de la « Liberté. » le numéro de
son téléphone au palais et lui avait
déclaré" : « Je serai dans mon cabinet
toute la ' journée ,de demain..-Vous
pourrez me téléphoner, au cas où votre
informateur consentirait à se, déco;üv riT
..et à être entendu p:tr'moi: >*'
M. Camille Aymard fait aujourd'hui
des démarches auprès de cet informa-
teur qui, croit-il, consentira à venir
déposer devant le magistrat.
Douze comptes anonymes
Nous avons dit hier que le direc-
teur de « la Liberté Y, avait quitté
le cabinet du juge en émettant cette
hypothèse que le carnet mystérieux
est peut-être celui que M. Robert
Gillot est venu chercher dans le ca-
binet de M. Pierre Audibert, la nuit
du 2 au 3 . décembre 1928, à la de-
mande du directeur de la « Gazette
du Franc x\ -
De leur côté, , les experts comnta-
bles ont avisé M. Glard qu'il exis-
tait dans la comptabilité de la « Ga-
zette'du Franc » douze comptes ano-
nymes désignés par des numéros au
■lieu de noms propres. A qui se réfè-
Tent ces comDtes '1 Quelle en est leur
importance ? C'est ce que les experts
.vont rechercher.
Les ressources personnelles
de Mme Hanau
On a, vu qu'interrogée hier par M.
Glard, Mme Hanau s'est eng:-tgée à
cpuvrir, au moyen de ses.. ressources
personnelles, le déficit de. la <: Ga-
zette -d-tv Franc », sr-l'-exame-a -de la
comptabilité en révélait un. La ques-
tion se pose donc dè savoir à quelles
[ressources la « présidente » fait allu-
sion.
Un de nos confrères , déclarait ce
matin avoir reçu une confidence qu'il
tient pour digne de crédit-et suivant
laquelle, en mars dernier,' Mme Ha-
nau aurait déposé dans une banque
de l'avenue de l'Opéra pour 5 à 6 mil-
lions de titres en garantie d'un prêt
de 2 millions qu'elle sollicitait.
Notre confrère terminé ainsi :
« Ces titres ont-ils été: retirés par
la société ? Ce n'est pas 'à nous de
le vérifier. »
Voilà un point sur lequel M. Glard
ne voudra certainement pas tarder à
faire la lumière.
»
Nimoun Amar était à son hôtel
le 30 décembre
L'enquête ordonnée par M. Glard a
établi qu'Amar avait couché la nuit,
veille du dimanche 30 décembre, à
son hôtel, 23, rue Henri-Rocheiort.
L'inspecteur, en arrivant, a constaté
que le lit où Amar avait dormi était
encore chaud. Cette vérification met-
tra sans doute fin aux commentaires
fâcheux.-
Me Jean Dars défendra
: le Tunisien
Dès qu'il fut avisé que le bâtonnier
avait désigné Me Jean d'Ars pour as-
sumer sa défense. Nimoum Amar ra-
tifia ce choix et ê'c savoir à Mc Jean
d'Ars qu'il avait fait appel, en ou- '
tre à Me André Berthon. Celui-ci
ayant refusé, Me Jean d'Ars est ac-
tuellement le seul défenseur de Ni-
moum'Amar. Il a reçu ce matin à la
dernière heure, la visite de M. Amar
père; puis il s'est rendu auprès de
son client à la Santé, où il a passé
une grande partie de la journée.
Devant l'importance des révéla-
tions que compte faire Amar. Me
Jean d'Ars se prooose d'inviter son
client à prendre à son côté un autre
défenseur.
. -t [
Une réunion du personnel f
de l' « Interpresse » '•
J
Une réunion des employés de « ln-
terpresse » a eu lieu hier, à la Bourse i"
lu travail, sous la présidence de S
yI. Planais, assisté de MM. Labbé et n
F ranceschoii. M. Cappocci, conseiller 1
prud'homme, a rendu compte des dé-
narches faites par la chambre syn- r
licale des employés de 'la région pa- S
'isienne auprès de M. Levieux, .admi- d
listrateur judiciaire. Il a déclaré que. e
rès prochainement, les employés de
' « Interpresse » obtiendraient satis-
action, les 400.000 francs réservés
)ar Mme Hanau, au moment ; du
irach de la « Gazette du Franc »,
'tant plus que suffisants pour régler
es indemnités du personnel.
Quant aux employés dé la « Ga-
lette », qui ont déjà touché un
.compte, ils recevront l'autre moitié
le: leurs indemnités le 10 janvier; Il
Le, restera plus-'à la chambre syndi-
ale des.employés qu'à faire ^-anchcr
a question du mois double. ■ - L...'
L'assemblée a confirmé, . dans un, 1
,I'di,ê du jour, sa confiance au conseil ! v(
yndical ot l'a chargé de continuer à i
Défendre les intérêts du personnel de
j« Ihterpresse » et de 'la « Gazette
fu "Franc • ^
LA SERIE CONTINUE
L'ESCROQUERIE
aux accidents
Encore un médecin arrêté
avec son infirmier
Paris, 6 janvier. — Les escroque,
ries aux accidents du travail se mul-
tiplient de façon inquiétante et il
1 est pénible de constater qu'une loi
sociale excellente soit ainsi détour
né- de ses fins grâce à des complici-
tés particulièrement scandaleuses.
Une nouvelle arrestation l'ient de
se produire à Paris. Sur la plainte
d'une Compagnie d'assurances 111
neuvième arrondissement, le commis-
saire de police de la ChaussÓe-d'An-
tin a appréhendé le docteur Germain
Grognat. 29 ans, demeurant en hô-
tel, place Gambetta, directeur d'une
clinique" située rue Charles Friedel.
; Depuis deux ans, le médecin ne
faisait, que de rares apparitions à ?a.
clinique pour délivrer des certificats
aux faux accidentés du travail et
leur remettre leur prime. Pour le reste
il s'en rapportait i'-t son infirmier.
Jean Bœdeveix, -
et , paiiisait. les .bïésses'a sa guise
L'infirmi.er a été arrêté et 'est il: i.¿
rejoindre son directeur au D"';) ')1-
Une perquisition opérée dans h,,
i clinique a fait découvrir des instru-
mcnts remplis de poussière. ,ès lo-
caux étaient dans un état de saleté
[ repoussante. L'enquête se poursuit
activement afin d'établir 1e montant
de- escroqueries, qui, d'ores et déjà
apparaît très important.
La Grève des Mineurs
de Saint-Etienne
Pour l'arbirage obligatoire
■ -Saint-Etienne, 6 janvier.'— Rendant
compte de son mandat de député devant
ses électeurs, M. Durafour, ancien mi-
nistre, r évooué la grève qui paralyse
actuellement .les mines du" bassin de la
Loire. Il a dit, notamment, que seule,
la nationalisation des mines pouvait
à la fois protéger les intérêts du con-
sommateur et ceux de l'ouvrier. Il a dé-
claré' en outre que, dès la rentrée du
Parlement, il réclamerait la discussion
du projet de' loi qu'il avait déposé sùi
le bureau de la Chambre, alors qu'il
était ■ encore ministre du travail gt xe,-,^
l^f-riiuK:-'tetrfat-ivès' oblig-âttîirës tîë eon-:
ciliation.. ■
, L'orateur a ajouté que ce projet au-
ràit ■_ pu, : peut-être, éviter la grève.
Ajoutons que, réunis à la mairie de
Saint-Etienne, sur l'initiative de M.
Louis Soulié, sénateur et maire de
Saint-Etienne, les maires des communes
du département, touchés par la grève
des mineurs, ont adopté un vœu en
faveur d'une augmentation des salaires
des-mineurs..
Dans les Ambassades
(Photo Keystone)
Général VOLKOF
ministre bulgare de la guerre, qui
vient de démissionner et qui a été
nommé ambassadeur de Bulgarie à
Rome.
(Photo Keystone.) 1
1
L'ELECTION SENATORIALE
DE LA DORDOGNE
Périgueux, 6 janvier. — Voici e
résultat de l'élection sénatoriale qui
I a eu lieu aujourd'hui dans la Dordo
! gne :
! Votants 1.092; suffrages exprimés
1.048. Ont obtenu ;
M. le docteur Gadaud. député,
maire de Périgueux. gauche radicale
901 voix (c!u); docteur Simounet.
maire de Bergerac, socialiste (S. F
1. O.). 101 voix.
Il s.'-gissait ' de pourvoir au rem-
placement de M. Eyméry, décédé.
M. F.)-Méi-y était inscrit au groupe
de la gauche démocratique radicale
et radicale socialiste. •
L'ATTENTAT
DE COLOMB-BECHAR
Les corps du générai Cl a ver y
et du capitaine Pasquet sont
arrivés à Port-Vendres
Pdrt-Vendres, 6 janvier." - -es
corps du généra] Clavery et, du ,capi
ta'ine, Pasquet, .tués dans ... le . guet-
aiens de C o 1 o m b.- B é c h a r. • sont arM-
vés a Port-Vendres par -le courrier
d'Oran. '
La sœur et le fils du ..RéNpKa! • Jnt;s
assisté - au "débal'du général a été dirigé sur Usta'rit7
(Basses. P\-rénées) et/celui du capi
cai; - su:, ÂDgoulême.,'
C'ETAIT UNE FUGUE
LE BOULANGER
est retrouve
M. Grenèche s'était rendu
chez sa belle-sœur
i Chartres, 6 - jauVter. — Le lïoulau-
ger de BanvIlle, M. Georges Grenè-
che, dont nous avons relaté la dis-
parition mystérieuse et dont, depuis
une semaine, les brigades de ,cn-
darmerie de la région d' ELalllpes re-
cncrcliaient le corps dans les taillis
et dans les carrières, vient d'être l'e-
trouvé... vivant.
Ce matin, à 10 heures, au ,",oment
où d- nouvelles battues allaient
commencer dans les environs de nt-
ville, un coup de téléphone de la
poste de Chartres annonçait à la
brigade de gendarmerie d'Etampss
que M. Greneche était arrivé, r sis
heures du matin, complètement fia.
rassé, chez sa belle-sœur, Mmd Baret,
,,til habite le petit village de Thivars'
a huit kilomètres de Chartres.
< Aussitôt, M. Merlen. commissaire
brigade mobile, e:^ spécialement
chargé de cette affaire, sautait dans
unp automobile avec un inspecteur et
se rendait immédiatement ' Ttu,,'ars.
A 11 h. 30. la voiture s'arrêtait
devant une ferme de modeste a,ppa,-
rence. aux murs de terre battue. an-
toit de chaume. M. Grenèchs 'v
~ trouvait, fumant paisiblement
nme ->res de la cheminée.
Une fugue
Voici comment il a explique sa
disparition :
C est al"''! m" très, de chez mil;, uit-'U
près du château de San;hcvi],iC( qy.'
l'ai abandonné cheval et voi.tuj'e 'C'est
un coup de tète. Ca m'a pris briisqtie-
ment. j avais peur de me faire c ag-o-
il.iu«- de; sottises » hIc) par ma femme,
car 1 étais en retard, ravais fait ma
tournée norma.ement et si je ne me
sui, pas arrêté à !•« ferme des Trem-
blots, 'c est parce que je m'eLais en-
aormi d'ans la voi, De !a. marchant
a-pieds sans savoir où j'allais, je suis
arrivé 1 au milieu de la nuit à Saint-
Escobille, J'y ai pris le train pour Oi-
léans, , T'ai change à cette gare et je
suis parti pour Le Maris, où je suis
chmancl -> soir. J'ai couché il
I hôte! ■ de l'Ouest et, le lundi,, je suis
reparti par le trair, pOlIr Versailles.
| fe n gavais pas la tète à moi. Car,
| après être resté une heure à Versai'"
les, je me suis engagé au hasard- à
| pieds, sur une route qui m'a ramené
: au M.;ns. l'ai mis .deux jours pour
■■-^■-lî-e^-yry^rgï; -i satots.: Ils, sont usés.
J'avais froid et fai.m. L'ai mangé une
'livre de pain et couché dans les fossés
du Ma,ns.
Jeudi matin k suis reparti, toujours
à p;eci',. pour Chartres, où je suis
arrivé ce matin
M. G:renèche doit être un bon mar-
cheur, car il semble déjà remis de ce
raid de grande envergure auprès du-
quel celui qui coûta la vie au cou-
reur de Marathon semble n'être
qu'un ieu d'enfant.
M. Grenèche attend sa femme
Le boulanger, dont la fug" est
certainement du domaine pathologi-
que. ne semble pas se rendre compte
d.e l'inquiétude qu'il a pu causer -ux
siens. ' - '
à Je n'ai pas lu les journaux. Je
ne savais pas, a-t-il dit. Je ne veux
pas retourner chez moi. Aujourd'hui,
ma femme, qui est orévcnue par les
gendarmes, viendra me chercher.
J'espère qu'elle me pardonnera. v
Ajoutons qu'il a formellement ue-
menti les déclarations aue lui avait
! crêpées son beaii-frère, M. Hache :
« Ma femme a mauvais caractère,
a-t-il concédé; elle est coléreuse et
avare, mais je n'ai rien à dire sur
sa conduite. »
M. Merlin a d ressé un procès-ver-
ba- de ces déciarations. "L'enquête
officielle est terminée.
M. TCHITCHERINE
sur la Côte d'Azur
%
Paris. 6 janvier. — Si nous en
croyons notre confère les (t Derniè-
res Nouvelles ». généralement bien
informé des choses russes. M. Tchit-
chenne, commissaire du peuple aux
affaires extérieures de Soviétie, au-
rait, sur le conseil de ses médecins.
décidé de quitter le ciel inelément de
Moscou poui venir sur notre Côte
d'Azur demander au climat m-éditer-
l'anée le rétablissement d'une santé
qu' depuis des années. est loin
d'être brillante. Le grand maître de
la diplomatie bolchevique souffre
d'un diabète particulièrement tenace
don' d'ailleurs — il le reconnaît lui-
même — il ne guérira pas.
M. Tichtcherine n'a cessé depuis
des années de consulter les plus
grands spécialistes. Longtemps il fut-
un client des médecins allemands et
à maintes reprises il fit d'assez longs
séjours dans la Forêt-Noire. Mais
maintenant il semble décidé à avoir
recours aux bons soins de médecins
français, dont les études et les re-
cherches sur la guérison du diabète
font autorité. En 1927 déjà, il était
Venu les voir à Paris, en 1927, il avait
pendant de longs mois hiverné sur'
not!'! Côte d'Azur Il s'était, trouvé
fort bien et des soins de la Faculté
française et du climat de notre Mé-
diterranée.
Aujourd'hui, M. Tchitcherine nous
fait l'honneur d'une nouvelle ite.
T; va s'installer nous dil-on, à Can-
nes. dans un de ces fastueux palaces
où de vi^tc- appartement h; sont
réserves, tout bolchevik ¡u'il
r ;p- être Ip 'ro ans af-
faires étrangères se souvient de son
i origine aristocratiniip et il n'a pas
publié "non plus qu/il servit avant !a
révolution dans la dinl,..-."'.¡,,, tsa-
riste. FI aime et a toujours aimé le
j faste. Il se fait suivre d'u" dome-ti-
Ique r mbreux et tout un état-ma.jo?
1 Ta ^"CJî'î'TOW™
'm B - 1 --,MZ4~T infl,- - i
18 ÉDITIONS
. H".\!I£NNIo, Dohdognk, CHEfSE.
> „ m r ti r 2. Pvn. OnŒ!'
VIIMMI-SF,' BOL'CHES-1>li.HnÔNE. LOZÈRE.
Vnimà- LoT- G. Avr.-YBON. C-ANTAI.,
1 oy'-ru-.. 7. Basses- Pyreneks, ).AXDES.
7 /) Gi nosnr: (fondes). 8. Hauti-s-
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LUNDI 7 JANVIER 1928
IDÉES ET DOCTRINES
PERSPECTIVES PROCHAINES
France, Allemagne, Angleterre
Du point de vue International,
l'année '1929 s'ouvre il faut bien
le dire, avec des perspectives medlO-
crement favorables.
" ■ Les affaires ne s'arrangent pas du
f côté de la Lithuanie. Il n'en va guère
. mieux dans les Balkans. Les conver-
sations de Lugano ne semblent pas
avoir donné grand'chose. Et, à lire
les déclarations intransigeantes de
M. Stresemann ou du chancelier
1 Muller, on peut se demander ce qui
sortira de la conférence des experts
et des conversations en vue de l'éva-
: cuation du Rhin.
Malgré tout, cependant, pour ce qui
concerne cette question vitale des
; rapports entre l'Allemagne et la France
— qu'il me soit permis d'ajouter la
Belgique — je leste, au moins dans
une • certaine mesure, optimiste.
Il en sera, sans doute, des conver-
sations 'qui vont s'engager comme de
celles que j'ai vécues, naguère, à
Locarno ou à Genève.
II y aura des hauts et des bas. On
marchandera ferme, de part et d'autre.
On essaiera de concéder -, le moins
.possible et d'obtenir le plus possible
fde l'autre partie. On finira, néan-
| tïnoins, par s'entendre, car tout le
f monde se rend compte que si de telles
négociations devaient aboutir à un
échec, la situation serait dix fois pire
que si on ne-les avait pas entamées.
Mais sur quelles bases s'enten-
dra-t-on ? Les gouvernements de France '
et de la Belgique feront-ils comprendre
à une opinion qu'ils n'ont guère pré-
parée, qu'à prolonger l'occupation 1
rhénane on la rendait de plus en plus
inutile, onéreuse • et irritante? Les
Allemands, de leur côté, sauront-ils
nettement se rendre compte que, pour
l'opinion mondiale, leur dette de
réparations n'est pas seulement une 1
obligation juridiques- mais une obli-
gation morale, à laquelle ils ne peu- <
vent se soustraire? Et, . si ces deux 1
questions sont enfin résolues, la Con-
rence du désarmement se réunira-t-elle <
pour autre chose que dresser un nou- :
veau procès-verbal de carence? Les 1
gouvernements que le traité de Ver- <
sailles. n'a pas désarmés, mais qui 5
ont. pris l'engagement de désarmer, ]
continueront-ils à donner le spectacle, ]
démoralisant, d'un flagrant désaccord ]
entre les paroles et les actes, entre la <
promesse solennelle qu'ils font de ne '
plus recourir à la guerre et leurs
efforts croissants pour s'y préparer ?
La réponse à ces questions — d'où
le prochain avenir de l'Europe dépend
<—résultera, en définitive, de l'action
que sauront exercer les partis et les
classes — je dirais volontiers les seuls
partis et les seules classes — qui
veulent réellement, sincèrement, par-
dessus tout et en sacrifiant à cet
intérêt supérieur quelque chose de '
leurs « égoïsmes sacrés », la paix,
par la justice et par le rapprochement
des peuples.
La Société des Nations, à l'heure
présente, ne répond guère, à dire le
vrai, aux espérances qu'elle a fait
naître.
Un pygmée comme Valdemaras se
moque d'elle. Tel autre dictateur
affecte de ne lui accorder aucune im-
portance. Quelques-uns de ses meilleurs
amis-— lord Robert Cecil, Jouvenel,
¡>
considéré comme une grande hardiesse
d'inviter le Paraguay et la Bolivie,
signataires du pacte Kellogg, à ne pas
se Battre, semble beaucoup trop servir
de p.-travent pour les conversations en
marge de MM. Briand, Chamberlain '
et Stresemann. '
Cela peut changer, certes ; cela doit
changer et cela changera, dans la (
mesure où les gouvernements repré- I (
sentés à Genève subiront, directement I
ou indirectement, l'influence grandis-
sante de la démocratie' e't du socia-
lisme.
A ce point de vue, d'ailleurs, il
est réconfortant de - constater . que,
somme toute, les choses tendent à
évoluer vers un mieux. ,
Da:ns la plupart des pays, depuis
quelques mois, les partis socialistes —
en Norvège, en Pologne, en Tchéco-
slovaquie, en Suisse, en Allemagne
surtout — ont remporté d'éclatants
succès.
S'il n'en a pas été de même, en
France, ce n'est point faute de ne
pas gagner des voix, mais parce que
la stupide tactique des communistes
leur a fait perdre, et a fait perdre
aux radicaux et. aux socialistes, qua-
rante sièges qui eussent maintenu la
majorité nettement 'à gauche.
Il reste qu'en France, comme
ailleurs, , les masses . électorales sont
résolument contre -, la guerre;' qu'en,
Allemagne, l'indiscutable consolida-
tion de la République et l'accroisse-
ment de la social-démocratie sont de,
puissants facteurs de paix; qu'il est
permis de croire, enfin, que les élec-
tions générales de 1929, en Angle-
terre, auront une action décisive pour
le règlement amiable des comptes qui
subsistent encore en Europe, à l'état
latent ou à l'état aigu.
Jusqu'en ces derniers temps, au
quai d'Orsay - par exemple, on ne
croyait guère à un grand succès .des
travaillistes. Les yeux se sont ouverts
depuis les dernières élections muni-
cipales. > Dans un article remarquable
du Temps, M.' Bardoux a montré, par
des chiffres précis, ce qu'a été, depuis
dix ans, l'ascension ' graduelle - -du
Labour Party anglais,, tant vers les
pouvoirs locaux que vers le pouvoir
central. ■
Au 'i lendemain , des élections muni-
cipales de novembre, lld. Garvin écri-
vait dans VObserver :
« Le socialisme, certainement, rapi-
dement, approche de l'heure où il.
sera le parti isolé le plus fort dans
le pays. Seul. le socialisme progresse
et, avec le. suffrage universel, il peut
s'attendre à croître davantage en prô-.
portions. Le ' socialisme, même. aux
prochaines ,..i}.^iD|5us>~^ufc-.-.4^ùuair., le
plus grand nombre de suffrages qu'au-
cun parti ait jamais réuni dans l'his-
toire de cette terre. » ' '
Or_ ce parti/ le Parti travailliste
anglais, n'est qu'un des membres
d'un parti plus vaste : Vinternationale
ouvrière ct socialiste, la plus grande
formation politique qui soit au monde,
avec ses sept millions de membres, ses
vingt-cinq millions d'électeurs.
Constater sa croissance, souligner
le fait que, de plus en plus, l'Eglise i
catholique comme les autres Eglises
chrétiennes se ' prononcent contre les
dictatures belliqueuses et nationalistes;
saisir,- dans leur vivante réalité les
réactions, de plus en plus vigou-
reuses des masses populaires contre
ceux qui, tout en donnant leur parole
de ne plus faire la guerre, font décla-
rer le lendemain, par leurs journaux,
que cette parole n'a pas d'importance
et qu'il faut « armei- » parce que les
autres arment, n'est-ce pas, en défi-
nitive, marquer l'espoir qu'au point
de vue de la consolidation de la paix
du monde, 1929 sera .moins décevant
que 1928 ?
Mais, pour ce qui concerne l'Eu-
rope, la - grande affaire, je dirais
presque la seule affaire — car toutes
les autres en dépendent — c'est que
la France et l'Allemagne achèvent
de combler le fossé qui les sépare
encore.
Est-ce trop attendre de la sagesse '
des hommes que d'espérer qu'il en
en sera ainsi?
Emile VANDERVELDE.
-1 Lire en 3e et 4e Pagres :
La Vie sportive
Les Dessins de La Dépêche
Après le Gâteau
<■<■<- e'tes-vous?
- fe roi.
1
«*- ïo& pièces d'identité?...
--~ ' Voilà la lève!...
Ift&ssiù uiûdit de Dantolne)
t.
La Santé de M. Fachot
Dans quinze jours la victime
de Benoît pourra quitter
la clinique
Paris, 6 janvier. : — M. Fachot va
de mieux en mieux. Depuis deux
jours, il se lève ; plus exactement, ses
infirmiers l'ont' transporté de son lit
sur un fauteuil bit. pendant une
heure, hier et avant-hier après mIdi,
il. a pu contempler, de la fenêtre de
sa chambre, le calme jardin de la
clinique, dont les plates-bandes dis-
paraissent sous un léger tapis de
neige.
Cet après-m'di, l'ancien procureur
général de Colmar fera pour la nre-
iniere fois, quelques pas et, d¡",s
quinze jours sans doute, complète-
ment r.étabii. il pourra quitter la cli-
mque. ' . '
L'APPLICATION DE LA LOI
LOUCHEUR
Une cité-jardin à ChaL on
sur-Saône
ChalonTsur-Saône, ,. 'o janvier. —,
L'Office ;'nw,pieipaJ d'habitations r
bon marehë..et le conseil ipunicipâl,
de Chalon,.ont décidé de créer ne
fi té-jardin ;fraujL. portes, de Chalon
comprenant maisons ouvrières..
Le coût ; total de, c+tie cité sera: de
13 millions ¡avec garantie de l' îic!e.
de la, vi)le. efe! de l'Etat. •'
Le projet s'inspire de ist'loi Lou
vheurt ...
LE GRAND-DUC
Nicolas
vient de mourir
La carrière de l' ancien
généralissime russe
Antibes, : 6 janvier. — Le • grand-
duc Nicolas de Russie vient de
mourir à la suite d'une longue, ma-
ladie dont on redoutait depuis
longtemps l'issue fatale. '
Le^ - grand-duc : Nicolas • Nico:
laiewitch, né le 19 novembre 1855
ii Saint-Pétersbourg, était fils du
LE GRAND-DUC NICOLAS
grand duc Nicolas l'aîné et de h1J
princesse ' Alexandra, née d'Olden-
burg.
En: 1877, il prit part, sous les
ordres 'de son père, à la guerre con-
tre la TtÜquie, qui sè termina par
le traité 'de San-Stéfaijo. Il avait
alors .le grade de capitaine breveté
d'état-mai or.
En 1905, 'il fut nommé comman-
dant en chef des troupes 'de la
garde de l'arrondissement mili-
taire de Saint-Pétershourg.
Dès l'ouverture des - ' hostilités
contre les Allemands, c'n août 1914,
il . fut nommé généralissime des
armées russes et resta'à ce poste
jusqu'au mois de septembre 1915
où la défaite - du Dnieper avait
amené sa disgrâce.
Le tsar, prenant lui-même le
commandement suprême du front
austro-allemand, le grand-duc Ni-
colas fut nommé vice-roi du' Cau-
case et généralissime des armées
opérant contre la; Turquie. Il .rem-
porta, .à- ce p est e, clc : grands succès
qui furent couronnés par la prise
d'Erzeroum. • • 1 ■
Après la révolution de 1917, il
devait reprendre le conimandemcnt
suprême , des . armées opérant contre
l'Allemagne et l'Autriche. Mais' les
événements l'empêchèrent de gagner
le q-uartier_ général qui se trouvait
alors à Minsk., Il dut se réfugier
en Crimée d'où . il . passa, en
av.ril ,1919, à bord d'un navire ita-
lien, à Gênes.
Les dernières années de Ta vie
du grand-duc s'écoulèrent en par-
tie sur la 'côte' .,d'Azur et. en partie
au châte'au ' de Choigny. Les " mili-
taires russes à l'étranger recon-
naissaient en. lui leur chef suprême,
mais il convient de - dire que l'an-
cien généralissime se tenait dè plus
en plus éloigné; de la ' politique
active et qu'il avait fait une. décla-
ration très nette à ce sujet, il y-a
quelques .mois.
Le successeur < du grand-duc
comme .chef de -toutes les _ organisa-
tions d'anciens militaires des
armées russes, sera, sans doute, le
général Koutepoit qui' s'est distin-
gué, tant . au . cours da. la gu.er.re,
qu'en Russie méridionale en 1918
et 1919 contre les bolcheviks. -,
LE FROID A PARIS
(Photo Rol.)
L agent dit mirador de la place de
1 Opéra pourra lutter contre le
froid : il a été ' muni d''lI;n.e chauf-
ferette par lalpdfectÙrede de-yolice]
toujours prévoyante. , ......j
A la Veille d'être jugé
. Un industriel s'asphyxie
dans sa chambre
Versailles, 6 janvier. — M. Alexis
Chopin âgé, de 42ans, industriel,
demeurant a.u Vésinet; a InJS fiu a
ses jours en s'asphyxiant dans sa
chambre. . :
M. Chopin était inculpé par le
parouet de Versa,U!es d'esçroqueiie
et d'abus de connane.ë et.'dêva'it être :
demain lundi, interrogé pai. M. byl-
yestreTTi-u-ge -d'instruetipD. "
EN YOUSOSLAVIE
UNE PROCLAMATION
du roi
Alexandre
LE SOUVERAIN DISSOUT LA
SKOUPCHTINA ET ABROGE
LA CONSTITUTION
Belgrade. 6 janvier. — Le nouveau
cabinet est composé comme suit :
l'résident du conseil et ministre de
l'intéiieur : Général de division Pierre
J3VKOVITCH, commandant la garde,
royale..
Affaires 'étrangère. : M. MANIN-
H(OVâTCH, ministre des affaires étran-
gères dans le cabinet démissionnaire.
Ministre sans portefeuille : M. RO-
V!TCH, ancien : président du conseil.
Communications- : M. KO RO GH ETZ,
ancien président du, conseil.
Guerre et marine : G.onéra! H HA D-
CaTCH. '
Finances : M. CHEVSLJOUGA, vi-
ce-prësident de l'Union des banques
voug'c.slaves.
Politique sociale : M. DR!NKO-
V i T G H. ■
. Cultes : M. AL AU POV iT'CH, H, vice-
président du conseil el; ¡C:ta(;' '......, -
: justice :: M.
Santé ' publique : M. KROULJ, an-
cien ministre..
Forêts et mines et réforme agraire
par intérim : M. S A D BV O ! E V S T G H.
Postes et télégraphes et travaux pu-
blics Dar intérim : M. SO VKOVSTCH.
Agriculture et eaux : M.
GGGH, professeur à l'Université de
y o
LA PROCLAMATION
Belgrade, 6 janvier. — Le roi vient
d'adresser au pays la proclamation
suivante : ' '
CI: Les plus grands intérêts du peuple
et de l'Etat m'or¿onnenf de m'adres-
ser, comme souverain , et comme fils
de. ce pays, directement au peuple et
l'heure est venue où, entre le peup!e
et le roi, il ne. peut pas -ot il ne doit
-pas y. avoir d'intermédiaire.,
» Ãu cours dc! tant d'efforts et de.
tant. de. patience, dont ]'ai fait preuve
dans l'exécution de' mes hautes fonc-
tions, mon âme fut ■ déchirée par. les
lamentations de nos masses populai-
res qui ont déjà, depuis longtemps,
senti que l'on ne pouvait plus suivre
la voie adoptée jusqu'à ce jour.
Un réquisitoire contre
le parlementarisme
» Le parlementarisme,:7 qui était
-ccïtàtoè- un politique,-lïit&'tfadi"-
tio'n, de 1 mon tant regretté père, est
-demeure mon idéal. Des'passions poli-
tiques aveugles commencèrent ■ à en
abuser dans une telle -mesure que cela
est devenu un obstacle a tout travail
■ profitable dans l'Etat. Des querelles
regrettables et dés événements à la
Skeupchina ébranlèrent chez le peuple
la confiance dans l'utilité de cette ins-
titution. L'entente et même les rap-
ports les plus ordinaires entre les
partis et les _ particuliers sont devenus
absolument impossibles.
» Bien loin de développer et de ren-
forcer l'esprit ' d'union nationale et
d'Etat, Je- parlementarisme. , tel qu'il
est, commence a provoquer une désor-
ganisation spirituelle et 'la désunion
nationale. Mon devoir sacré est de sau-
vegarder par tous les moyens l'union
nationale et l'Etat. Je suis décidé à
remplir ce devoir .sans hésitation jus-
qu'au bout Maintenir l'union du peu-
ple ■ et "sauvegarder l'unité de l'Etat,
l'idéal le, plus haut de mon règne,
cela doit être .également la loi la plus
impérieuse pour moi et pour tous
Abolition de la Constitution
et dissolution de la Chambre
» Nous devons rechercher de nou-
velles méthodes de travail et frayer
de nouvelles voies.. -
« En conséquence, j'ai résolu et dé-
cidé que . la Constitution du royaume
des Serbes, Croates et Slovènes du 26
juin 1921 n'est plus en vigueur.- Toutes
les lois du pays demeurent- valables
pour autant qu'elles ne seront pas sup-
primées par mon ukase. Si besoin est,
de nouvelles lois seront promulguées,
dans l'avenir, de la même manière
» La Skouptchina, élue le 11 septem-
* bre 1927, est dissoute. »
» En communiquant cette décision
à mon ^ peuple. j'ordonne à toutes les
autorités de l'Etat de s'y conformer
et à tous et à chacun de la respecter
et de lui obéir. »
.
ENCORE UN HANGAR
qui s'écroule
On retire des décombres 3 morts
et 5 blessés, dont l'un succombe
Marseille, 6 janvier; — Un hangar
en ciment armé en', construction s'est
effondre au centre :d'àviation mariti-
me de Berre. Ce hangar était entiè-
rement monté et il ne restait plus 1
poser que la vitrerie et les portes.
Dix ouvriers y étaient occupés 1 ; u
moment de l'effondrement. Trois ont
été tués sur le coup cinq ont^ été
blessés et transportés aussitôt à
l'Hôtel-Dieu par les voitures du cen-
tré de l'aviatiqn mariti.me.
Le commandant du centre, M. Ga-
jac, s'est rendu iL . I'F-ôtel-Dieti -iu.
chevet des blessés dont voici la liste-
Lo contremaître Gilbert Bartois ;
MM. Michel A umarcha!, Jean Fran-
chino. Gomez GOhzalves. Cosmo Bal--
qÜez. Ce dernier est décédé à .son ar-
rivée à l'HôteLDit'lu. L'état du con-
tremaître est grave. Les trois autres
ne paraissent pas en danger.
Découverte archéologique
' Quimper 6 janvier- — M. Delecluz
vice'::'présit.t'Cnt de la Société archéolo-
gique du Finistère, et plusieurs de
ses -collègues ont niis au jour, près
de Douarnenez. deux' tombeaux gau-
lois, parfaitement conservés dans1 tes
quels on "a trouvé une urne funéraire
en poterie gauloise, contenant des
cendres,
Mme HANAU
a-t-elle un dépôt
dans une banque ?
La matinée de M. Glard et les
recherches des experts
j 'Paris, 6 janvier. — M. Glard, juge
I d'instruction, est venu ce matin à
son cabinet. Arrivé un, L)eu avant d'h.,
il n'est parti que vers 11 h. 30.
Il attendait la, visite de M. Ca-
mille Aymard. directeur de « la Li-
berté ». qui devait venir lui donner
le nom de l'informateur dont il a
parlé hier au cours de sa déposition.
M. Glard ne voyant pas arriver M.
Aymard, a téléphoné à son domicile ;
mais le. directeur de « la Liberté »
était absent. '
D'autre part, « la Liberté » com-
munique la note suivante au nom de
M. Aymard :
H n'a jamais été question que M.
Camille 'Aymatdi rende visite à M.
Glard, aujourd hui, sous aucun pré-
texte. Le magistrat avait donné au di-
recteur, de la « Liberté. » le numéro de
son téléphone au palais et lui avait
déclaré" : « Je serai dans mon cabinet
toute la ' journée ,de demain..-Vous
pourrez me téléphoner, au cas où votre
informateur consentirait à se, déco;üv riT
..et à être entendu p:tr'moi: >*'
M. Camille Aymard fait aujourd'hui
des démarches auprès de cet informa-
teur qui, croit-il, consentira à venir
déposer devant le magistrat.
Douze comptes anonymes
Nous avons dit hier que le direc-
teur de « la Liberté Y, avait quitté
le cabinet du juge en émettant cette
hypothèse que le carnet mystérieux
est peut-être celui que M. Robert
Gillot est venu chercher dans le ca-
binet de M. Pierre Audibert, la nuit
du 2 au 3 . décembre 1928, à la de-
mande du directeur de la « Gazette
du Franc x\ -
De leur côté, , les experts comnta-
bles ont avisé M. Glard qu'il exis-
tait dans la comptabilité de la « Ga-
zette'du Franc » douze comptes ano-
nymes désignés par des numéros au
■lieu de noms propres. A qui se réfè-
Tent ces comDtes '1 Quelle en est leur
importance ? C'est ce que les experts
.vont rechercher.
Les ressources personnelles
de Mme Hanau
On a, vu qu'interrogée hier par M.
Glard, Mme Hanau s'est eng:-tgée à
cpuvrir, au moyen de ses.. ressources
personnelles, le déficit de. la <: Ga-
zette -d-tv Franc », sr-l'-exame-a -de la
comptabilité en révélait un. La ques-
tion se pose donc dè savoir à quelles
[ressources la « présidente » fait allu-
sion.
Un de nos confrères , déclarait ce
matin avoir reçu une confidence qu'il
tient pour digne de crédit-et suivant
laquelle, en mars dernier,' Mme Ha-
nau aurait déposé dans une banque
de l'avenue de l'Opéra pour 5 à 6 mil-
lions de titres en garantie d'un prêt
de 2 millions qu'elle sollicitait.
Notre confrère terminé ainsi :
« Ces titres ont-ils été: retirés par
la société ? Ce n'est pas 'à nous de
le vérifier. »
Voilà un point sur lequel M. Glard
ne voudra certainement pas tarder à
faire la lumière.
»
Nimoun Amar était à son hôtel
le 30 décembre
L'enquête ordonnée par M. Glard a
établi qu'Amar avait couché la nuit,
veille du dimanche 30 décembre, à
son hôtel, 23, rue Henri-Rocheiort.
L'inspecteur, en arrivant, a constaté
que le lit où Amar avait dormi était
encore chaud. Cette vérification met-
tra sans doute fin aux commentaires
fâcheux.-
Me Jean Dars défendra
: le Tunisien
Dès qu'il fut avisé que le bâtonnier
avait désigné Me Jean d'Ars pour as-
sumer sa défense. Nimoum Amar ra-
tifia ce choix et ê'c savoir à Mc Jean
d'Ars qu'il avait fait appel, en ou- '
tre à Me André Berthon. Celui-ci
ayant refusé, Me Jean d'Ars est ac-
tuellement le seul défenseur de Ni-
moum'Amar. Il a reçu ce matin à la
dernière heure, la visite de M. Amar
père; puis il s'est rendu auprès de
son client à la Santé, où il a passé
une grande partie de la journée.
Devant l'importance des révéla-
tions que compte faire Amar. Me
Jean d'Ars se prooose d'inviter son
client à prendre à son côté un autre
défenseur.
. -t [
Une réunion du personnel f
de l' « Interpresse » '•
J
Une réunion des employés de « ln-
terpresse » a eu lieu hier, à la Bourse i"
lu travail, sous la présidence de S
yI. Planais, assisté de MM. Labbé et n
F ranceschoii. M. Cappocci, conseiller 1
prud'homme, a rendu compte des dé-
narches faites par la chambre syn- r
licale des employés de 'la région pa- S
'isienne auprès de M. Levieux, .admi- d
listrateur judiciaire. Il a déclaré que. e
rès prochainement, les employés de
' « Interpresse » obtiendraient satis-
action, les 400.000 francs réservés
)ar Mme Hanau, au moment ; du
irach de la « Gazette du Franc »,
'tant plus que suffisants pour régler
es indemnités du personnel.
Quant aux employés dé la « Ga-
lette », qui ont déjà touché un
.compte, ils recevront l'autre moitié
le: leurs indemnités le 10 janvier; Il
Le, restera plus-'à la chambre syndi-
ale des.employés qu'à faire ^-anchcr
a question du mois double. ■ - L...'
L'assemblée a confirmé, . dans un, 1
,I'di,ê du jour, sa confiance au conseil ! v(
yndical ot l'a chargé de continuer à i
Défendre les intérêts du personnel de
j« Ihterpresse » et de 'la « Gazette
fu "Franc • ^
LA SERIE CONTINUE
L'ESCROQUERIE
aux accidents
Encore un médecin arrêté
avec son infirmier
Paris, 6 janvier. — Les escroque,
ries aux accidents du travail se mul-
tiplient de façon inquiétante et il
1 est pénible de constater qu'une loi
sociale excellente soit ainsi détour
né- de ses fins grâce à des complici-
tés particulièrement scandaleuses.
Une nouvelle arrestation l'ient de
se produire à Paris. Sur la plainte
d'une Compagnie d'assurances 111
neuvième arrondissement, le commis-
saire de police de la ChaussÓe-d'An-
tin a appréhendé le docteur Germain
Grognat. 29 ans, demeurant en hô-
tel, place Gambetta, directeur d'une
clinique" située rue Charles Friedel.
; Depuis deux ans, le médecin ne
faisait, que de rares apparitions à ?a.
clinique pour délivrer des certificats
aux faux accidentés du travail et
leur remettre leur prime. Pour le reste
il s'en rapportait i'-t son infirmier.
Jean Bœdeveix, -
et , paiiisait. les .bïésses'a sa guise
L'infirmi.er a été arrêté et 'est il: i.¿
rejoindre son directeur au D"';) ')1-
Une perquisition opérée dans h,,
i clinique a fait découvrir des instru-
mcnts remplis de poussière. ,ès lo-
caux étaient dans un état de saleté
[ repoussante. L'enquête se poursuit
activement afin d'établir 1e montant
de- escroqueries, qui, d'ores et déjà
apparaît très important.
La Grève des Mineurs
de Saint-Etienne
Pour l'arbirage obligatoire
■ -Saint-Etienne, 6 janvier.'— Rendant
compte de son mandat de député devant
ses électeurs, M. Durafour, ancien mi-
nistre, r évooué la grève qui paralyse
actuellement .les mines du" bassin de la
Loire. Il a dit, notamment, que seule,
la nationalisation des mines pouvait
à la fois protéger les intérêts du con-
sommateur et ceux de l'ouvrier. Il a dé-
claré' en outre que, dès la rentrée du
Parlement, il réclamerait la discussion
du projet de' loi qu'il avait déposé sùi
le bureau de la Chambre, alors qu'il
était ■ encore ministre du travail gt xe,-,^
l^f-riiuK:-'tetrfat-ivès' oblig-âttîirës tîë eon-:
ciliation.. ■
, L'orateur a ajouté que ce projet au-
ràit ■_ pu, : peut-être, éviter la grève.
Ajoutons que, réunis à la mairie de
Saint-Etienne, sur l'initiative de M.
Louis Soulié, sénateur et maire de
Saint-Etienne, les maires des communes
du département, touchés par la grève
des mineurs, ont adopté un vœu en
faveur d'une augmentation des salaires
des-mineurs..
Dans les Ambassades
(Photo Keystone)
Général VOLKOF
ministre bulgare de la guerre, qui
vient de démissionner et qui a été
nommé ambassadeur de Bulgarie à
Rome.
(Photo Keystone.) 1
1
L'ELECTION SENATORIALE
DE LA DORDOGNE
Périgueux, 6 janvier. — Voici e
résultat de l'élection sénatoriale qui
I a eu lieu aujourd'hui dans la Dordo
! gne :
! Votants 1.092; suffrages exprimés
1.048. Ont obtenu ;
M. le docteur Gadaud. député,
maire de Périgueux. gauche radicale
901 voix (c!u); docteur Simounet.
maire de Bergerac, socialiste (S. F
1. O.). 101 voix.
Il s.'-gissait ' de pourvoir au rem-
placement de M. Eyméry, décédé.
M. F.)-Méi-y était inscrit au groupe
de la gauche démocratique radicale
et radicale socialiste. •
L'ATTENTAT
DE COLOMB-BECHAR
Les corps du générai Cl a ver y
et du capitaine Pasquet sont
arrivés à Port-Vendres
Pdrt-Vendres, 6 janvier." - -es
corps du généra] Clavery et, du ,capi
ta'ine, Pasquet, .tués dans ... le . guet-
aiens de C o 1 o m b.- B é c h a r. • sont arM-
vés a Port-Vendres par -le courrier
d'Oran. '
La sœur et le fils du ..RéNpKa! • Jnt;s
assisté - au "débal'
(Basses. P\-rénées) et/celui du capi
cai; - su:, ÂDgoulême.,'
C'ETAIT UNE FUGUE
LE BOULANGER
est retrouve
M. Grenèche s'était rendu
chez sa belle-sœur
i Chartres, 6 - jauVter. — Le lïoulau-
ger de BanvIlle, M. Georges Grenè-
che, dont nous avons relaté la dis-
parition mystérieuse et dont, depuis
une semaine, les brigades de ,cn-
darmerie de la région d' ELalllpes re-
cncrcliaient le corps dans les taillis
et dans les carrières, vient d'être l'e-
trouvé... vivant.
Ce matin, à 10 heures, au ,",oment
où d- nouvelles battues allaient
commencer dans les environs de nt-
ville, un coup de téléphone de la
poste de Chartres annonçait à la
brigade de gendarmerie d'Etampss
que M. Greneche était arrivé, r sis
heures du matin, complètement fia.
rassé, chez sa belle-sœur, Mmd Baret,
,,til habite le petit village de Thivars'
a huit kilomètres de Chartres.
< Aussitôt, M. Merlen. commissaire
brigade mobile, e:^ spécialement
chargé de cette affaire, sautait dans
unp automobile avec un inspecteur et
se rendait immédiatement ' Ttu,,'ars.
A 11 h. 30. la voiture s'arrêtait
devant une ferme de modeste a,ppa,-
rence. aux murs de terre battue. an-
toit de chaume. M. Grenèchs 'v
~ trouvait, fumant paisiblement
nme ->res de la cheminée.
Une fugue
Voici comment il a explique sa
disparition :
C est al"''! m" très, de chez mil;, uit-'U
près du château de San;hcvi],iC( qy.'
l'ai abandonné cheval et voi.tuj'e 'C'est
un coup de tète. Ca m'a pris briisqtie-
ment. j avais peur de me faire c ag-o-
il.iu«- de; sottises » hIc) par ma femme,
car 1 étais en retard, ravais fait ma
tournée norma.ement et si je ne me
sui, pas arrêté à !•« ferme des Trem-
blots, 'c est parce que je m'eLais en-
aormi d'ans la voi, De !a. marchant
a-pieds sans savoir où j'allais, je suis
arrivé 1 au milieu de la nuit à Saint-
Escobille, J'y ai pris le train pour Oi-
léans, , T'ai change à cette gare et je
suis parti pour Le Maris, où je suis
chmancl -> soir. J'ai couché il
I hôte! ■ de l'Ouest et, le lundi,, je suis
reparti par le trair, pOlIr Versailles.
| fe n gavais pas la tète à moi. Car,
| après être resté une heure à Versai'"
les, je me suis engagé au hasard- à
| pieds, sur une route qui m'a ramené
: au M.;ns. l'ai mis .deux jours pour
■■-^■-lî-e^-yry^rgï; -i satots.: Ils, sont usés.
J'avais froid et fai.m. L'ai mangé une
'livre de pain et couché dans les fossés
du Ma,ns.
Jeudi matin k suis reparti, toujours
à p;eci',. pour Chartres, où je suis
arrivé ce matin
M. G:renèche doit être un bon mar-
cheur, car il semble déjà remis de ce
raid de grande envergure auprès du-
quel celui qui coûta la vie au cou-
reur de Marathon semble n'être
qu'un ieu d'enfant.
M. Grenèche attend sa femme
Le boulanger, dont la fug" est
certainement du domaine pathologi-
que. ne semble pas se rendre compte
d.e l'inquiétude qu'il a pu causer -ux
siens. ' - '
à Je n'ai pas lu les journaux. Je
ne savais pas, a-t-il dit. Je ne veux
pas retourner chez moi. Aujourd'hui,
ma femme, qui est orévcnue par les
gendarmes, viendra me chercher.
J'espère qu'elle me pardonnera. v
Ajoutons qu'il a formellement ue-
menti les déclarations aue lui avait
! crêpées son beaii-frère, M. Hache :
« Ma femme a mauvais caractère,
a-t-il concédé; elle est coléreuse et
avare, mais je n'ai rien à dire sur
sa conduite. »
M. Merlin a d ressé un procès-ver-
ba- de ces déciarations. "L'enquête
officielle est terminée.
M. TCHITCHERINE
sur la Côte d'Azur
%
Paris. 6 janvier. — Si nous en
croyons notre confère les (t Derniè-
res Nouvelles ». généralement bien
informé des choses russes. M. Tchit-
chenne, commissaire du peuple aux
affaires extérieures de Soviétie, au-
rait, sur le conseil de ses médecins.
décidé de quitter le ciel inelément de
Moscou poui venir sur notre Côte
d'Azur demander au climat m-éditer-
l'anée le rétablissement d'une santé
qu' depuis des années. est loin
d'être brillante. Le grand maître de
la diplomatie bolchevique souffre
d'un diabète particulièrement tenace
don' d'ailleurs — il le reconnaît lui-
même — il ne guérira pas.
M. Tichtcherine n'a cessé depuis
des années de consulter les plus
grands spécialistes. Longtemps il fut-
un client des médecins allemands et
à maintes reprises il fit d'assez longs
séjours dans la Forêt-Noire. Mais
maintenant il semble décidé à avoir
recours aux bons soins de médecins
français, dont les études et les re-
cherches sur la guérison du diabète
font autorité. En 1927 déjà, il était
Venu les voir à Paris, en 1927, il avait
pendant de longs mois hiverné sur'
not!'! Côte d'Azur Il s'était, trouvé
fort bien et des soins de la Faculté
française et du climat de notre Mé-
diterranée.
Aujourd'hui, M. Tchitcherine nous
fait l'honneur d'une nouvelle ite.
T; va s'installer nous dil-on, à Can-
nes. dans un de ces fastueux palaces
où de vi^tc- appartement h; sont
réserves, tout bolchevik ¡u'il
r ;p- être Ip 'ro ans af-
faires étrangères se souvient de son
i origine aristocratiniip et il n'a pas
publié "non plus qu/il servit avant !a
révolution dans la dinl,..-."'.¡,,, tsa-
riste. FI aime et a toujours aimé le
j faste. Il se fait suivre d'u" dome-ti-
Ique r mbreux et tout un état-ma.jo?
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