2 b
LE FIGARO. MERCREDI 3 AVRIL 1940
ilOS ECHOS I
II y a vingt-cinq ans.
3 mars 1915, deux cent qua-
torzième jour de guerre
La presse allemande dis-
cute la question des compensa-
tions que l'Autriche pourrait
accorder à l'Italie, elle laisse en-
tendre que la guerre actuelle ne
peut se terminer sans amener
une solution de la question irré-
dentiste et qu'une intransigeance
prolongée de Vienne provoque-
rait presque infailliblement une
interventzon italienne.
M. Georges Cahen-Salvador.
.président de section au Con-
seil d'Etat, qui vient d'être
chargé, à titre de mission, des
fonctions de secrétaire général
du ministère du Travail.
(X° 71.559)
Le Masque de Fer.
CALENDRIER
des restrictions
AUJOURD'HUI MERCREDI.
Ni pâtisserie, ni confiserie, ni
glaces, ni biscuiterie, ni viande
de boucherie.
La veiOe des alcool et apéri-
tifs, de la charcuterie, de la tri-
perie, des croissants, biscottes,
gressins est autorisée.
DEMAIN JEUDI. Ni alcools,
ni apéritifs.
La vente de la pâtisserie, de la
confiserie, des glaces, de la vian-
de de boucherie, de H charcute-
rie, de la triperie est autorisée.
La Croix-Rouge française
reçoit du Portugal
175.000 francs de dons
La colonie française au Portugal
et nos amis Portugais viennent, en-
core une fois, de témoigne;- par un
don généreux leur sympathie à la
France 175.000 francs ont été en-
voyés à la présidente générale de
l'Union des femmes de France,
Croix-Rouge française par Mme
Ame-Leroy, femme de notre minis-
tre à Lisbonne, pour être répartis
entre cette Société, la Société des
secours aux blessés militaires, et
les «uvres d'entr'aide dans l'armée.
«,
MOTS CROISES
[ Problème du 3 février
Horizontalement. I. Se dit d'une
mère de nombreux enfants. Il. Jeu-
nes arbres. III. Couches stratifiées
Possessif. IV. Dans Paris Préfixe.
V. Initiales d'une colonie française;
La Marseillaise fait penser à lui.
VI Choisi Préfixe. VU. Elles
servent pour certaines rectifications.
Verticalement. 1. 11 fut mortelle-
ment blessé au front. 2. Fera com-
me certain arc. 3. Employé parfois
ptmr indiquer de quelles heures il
s'agit Dans Liraours et dans Nimè-
gue. 4- Parasites des bêtes de som-
me. 5. Doublé évoque une peu en-
viable enfance. 6. S'étendait entre
Carthage et la Mauritanie. 7. Série»
d'épreuves.
Solution du 2 février
Horizontalement. 1. Service.
II. Avirons. III. Mines. IV.
Elime. V. la Lei. VI. Ebre
Dô. VII. Rousses.
Verticalement. l. Sablier 2. E.
V. Abo. 3. Prime Ru. 4.
Vrilles. 5. lûnie. 0. Cnémide.
T. Esse Os.
Feuilleton dn « Figaro du 3 M,\ 1940
(12)
LE MANOIR
AUX TRESORS
V
(Suite)
Elle me conduisit au fond de la
pièce et ses doigts jouèrent une mi-
nute sur les moulures de la boiserie.
II y avait une petite saillie, comme
le bouton d'appel dissimulé d'un té-
léphone, et un panneau s'écarta.
Suivez-moi, dit-elle.
J'Obéis sans mot dire. j'éprouvais
dé nouveau ie frémissement de l'a-
venture et la dépression cont j'avais
souffert depuis des nn.is se dissi-
pait. Nous étions dans une obscu-
rité presque complète, et si près
l'un de l'autre que sa m.iin un ins-
tant toucha la mienne Le parfum
indétinissable qui s'exluuait de ses
cheveux et de ses vêtertrerls me rap-
pôiâit certaifls coins d.js t azars de
Constantinople où on «iistille des
essences inouïes. Bientôt elle s arrè-
ta et pô»ant les doigts sur mon bras.
murmura .« Ici nous montons
Courrier des Lettres
LIVRES NOUVEAUX
Mme Rosa Bailly, t'active se-
crétaire générale des Amis de
la Pologne, publie un poème,
La Flamme et la Rose (Ed. de
la Forge).
Le dernier ouvrage de Joseph
Roth, La crypte des capucins
(Plon), vient de paraître dans la
traduction de Mme Blanche Gi-
don.
Venant après La Marche de
Radetzky, on peut résumer ce
diptyque histoire romanesque
de l'agonie de l'Autriche et dé
la vie autrichienne, saisie dans
ses différentes classes sociales.
L peinture porte un âpre pes-
simisme latent.
M. Bertrand de Jouvenel pu-
blie D'une guerre à l'autre (Cal-
man-Lévy) un exposé réfléchi
de la politique diplomatique de
l'Europe de 1919 à 1939. Les er-
reurs qui éclatent aujourd'hui a
tous les yeux sont soulignés
avec vigueur.
'̃
:̃̃ ̃' V
De Sari -de Megyery in
roman C'est pour toi que je t'ai-
me (Ed. de France) adapté par
André Lang et L. Gara.
On annonce de M. André
Siegfried, professeur au Collège
de France, Suez, Panama et les
routes maritimes mondiales (Li-
brairie Armand Colin).
Cj Jacques Vivent, La oie
privée de Tallei/rand (Hachette).
Au sommaire des revues
Dans la Revue des Deux
Mondes, sous la signature de
trois étoiles, L'Europe de 1940
avec ce jugement
Quand la campagne polonaise
a élé terminée, Hitler s'est trou-
vé dans une situation qu'il n'a-
vait pas voulu prévoir. Il avait
devant lui l'Angleterre et la
France prêtes à subir la guerre:
toutes deux lui signifiaient qu'il
n'imposerait pas de paix alle-
mande. C'est le moment où il a
eu peut-être la tentation de se
jeter sur la ligne Maginot. Mais
il était trop tard. La mobilisa-
tion française était faite.
La victoire de la Marne a bri-
sé l'élan de l'ennemi en 1914,
et elle a permis d'organiser à
l'abri des tranchées cette usine
La date des vacances
scolaires sera modifiée
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
» Mais, cette année, nous ne pouvons interrompre la scola-
rité pendant dix semaines sans de graves inconvénients. L'école
doit être, plus que jamais, l'auxiliaire de la famille. La mère
requise à l'usine, à l'atelier ou occupée aux champs, compte sur
nous pour que ses enfants ne soient pas livrés à eux-mêmes en
son absence. En outre, la pénurie de main-d'œuvre agricole nous
fait une obligation de laisser à la disposition des familles tous
les enfants qui sont en âge de concourir aux travaux agricoles
saisonniers. »
» Pour concilier toutes ces exigences, un système nouveau
de grandes vacances sera appliqué pendant toute la durée des
hostilités un second mois d'interruption des classes sera utilisé,
mais avec des modalités qui varieront selon les régions.
> Dans les grandes agglomé-
rations urbaines, une fraction
(15 jours) pourrait être placée
entre le 14 juillet et le 1" août;
15 autres jours entre le 1" et le
15 septembre.
» Dans les régions rurales,
on peut imaginer d'autres ty-
pes de répartition. Par exem-
ple, dans tout le Nord, une pé-
riode de 15 jours au moment de
la pointe printanière du tra-
vail une autre période au mo-
JOURNEES UNIVERSITAIRES
FRANCO-ANGLAISES
Le ministère de l'Education na-
tionale communique
« Trois journées rnlversltaires
franco-anglaises sont organisées
pour les 3, 4 et 5 avril fc' seront ho-
norées de la présence à Paris de
lord de La Warr, président du Board
of Education, qui vient conférer
avec M. Sarraut, ministre de ^Edu-
cation nationale. ̃
» Les journées commenceront par
des allocutions des deux ministres
anglais et français, qui seront ra-
diodiffusées a"jourd'hLi, à 16 heu-
res, et qui exposeront l'œuvre de
coopération intellectuels et mora-
le par laquclU- chacune des deux na-
tions entreprendra de taire mieux
connaître à a jeunes™ la nation
ailiée.
> A 17 heures, lord de La Warr et
ses collaborateurs, dans une récep-
tion à la Sorbonne, prendront un
premier contact avec ks universi-
taires français appelés à organiser,
de façon chaque jour plus étroite.
l'alliance culturelle enlie l'An g e- I
terre et la France. »
des marches, pas beaucoup, car.
vous vous en êtes aperçu, nous
avons avancé sans cesse sur un plau
incliné. » Arrivée devant une lampe
rouge, elle s'arrêta. Vous n'avez
qu'à mettre la main sur cette lampe
et à pousser, vous vous trouverez
dans le réduit où mon oncle vous a
posté quand Donkin est arrivé avec
cette femme. Vous savez! de là en-
trer dans le cabinet ?
Parfaitement.
Elle me ramena dans mon salon
où mon couvert était rai»,
Je crains. dit-elle, qu'une par-
tie de votre dîner soit gâtée, mais
il était indispensable de vous mettre
au courant. Joseph est un homme
très prompt et on ne peut dire
quand il attaquera.
Il faudrait avoir un plan de
défense, suggérai-je, et j'aimerais
une autre arme, en plus d'un auto-
matique. un lourd gourdin ou un
»:assp-tète. Ça ne me dit rien de tirer
des balles dans une t*n»Iée de ce
genre
Je dirai cela à mon oncle, je
vous le promets. Il énvem très prd-
bablement Minchin vou? parler.
Elle se dirigeait vers la porte.
avec un air de sphinx, quand sou-
dain elle parut saisie d'un sentiment
LE CENTENAIRE D'EMILE ZOLA
A l'occasion du centenaire d'Emile
Zola (2 avril 1840), la Société des
Amis de Zola et son président M.
Edouard Herriot se rendront au
Panthéon jeudi prochain 4 avril, à
11 heures, pour fieurit son mau-
solée.
M. Albert Sarraut, ministre de
l'Education nationale. assistera à
cette courte cérémonie qui, en rai-
son des circonstances, observera le
caractère de la plus stricte simpli-
cité..
L'inauguration du Musée Emile
Zola, à Médon, aura lieu dans les
premiers jours de juin.
~M~M~M~M~
LES ETUDES DE VOS ENFANTS
COURS FRÂDIN
85, r. Laurlstort (16«). Kléb. 97-97
BACCALAUREATS
(l" et 2* parties)
Organisation spéciale pour revision
complète au troisième trimestre.
Classes secondaires 6* à la l".
Classes élémentaires 11' à la 6'.
ment de l'arrachage des pom-
mes de terre (ou de la récolte
des pommes à cidre). Dans le
Midi, une période de 15 jours
peut se placer du 16 au "1 juil-
let à cause de la chaleur, une
autre au moment des vendan-
ges. v
Avant le 15 avril, le ministre
de l'Education nationale doit
recevoir les rappôrts et les pro-
jets des inspecteurs d'Acadé-
mie.
de guerre sans laquelle, dans les
conflits modernes, rien n'est
possible. L'arrêt de l'ennemi sur
la ligne Maginot n'a pas le mé-
me éclat militaire. Mais, étant
donné la forme scientifique de
la guerre, la place prise par la
technique et par le matériel, il
a donné la possibilité d'un im-
mense travail dans la zone (les
armées et dans la zone de l'in-
térieur.
Marquons en effet les gains
acquis dans le silence.
.'('•. t. i `la fievue
La livraison de la Revue de
Paris du l" avril contient des
pensées ornées de M. André
Suarès Ariel dans l'orage.
Exemple
On ne vieillit qu'à la mesure
où on ne résiste pas à la vieil-
lesse. L'âme est la grande forte-
resse l'esprit est l'imprenable
retranchement On ne périt que
par le corps. Eût-on l'âme assez
puissante, on ne prendrait ja-
mais de l'âge, car on ne s'en
hisserait pas prendre; et peut-
être ne mourrait-on pas.
Une sagesse plus commune
dit aussi « Le tragique de la
vieillesse, ce n'est pas de vieil-
lir, c'est de rester jeune. »
Dans la même livraison, une
analyse pénétrante de M. Rohert
de Traz, Les raisons de la neu-
tralité suisse avec cette con-
clusion
Et lorsque ce neutre est nn
Suitse. c'est-à-dire le ressortis-
sant d'un Etat qui, par sa cons-
tiiuation même, repose sur
l'idée de contrat et le respect
d'autrui; un Suisse, c'est-à-dire
un homme libre par nature et
par volonté, préoccupé de la di-
gnité humaine, ami de la jus-
tire, héritier cnnscient d'une ci-
vilisation chrétienne, comment
serait-il assez indifférent ou as-
sez imbécile pour ne pas former
des vœux conformes à ses inté-
rêts en même temps qu'à ses
plus sincères croyances ? S'il
s'abstenait de choisir. ne serait-
il pas infidèle à la Suisse elle-
même ? ?
M. Armand Pierlial, sous le
titre Comment fut négocié le
pacte germano-soviétique, ex-
pose les révélations de Krivits-
ky ancien chef de J'espionnage
soviétique et M. Marcel Thlé-
haut rend hommage à Selma La-
gerlctf en une étude sensible et
bien informée.
hospitalier. Elle couvrit un de mes
plats et agita mon shaker à cocktails
pour s'assurer que la nlace n'était
pas fondue, disant
J'espère que tout sera à votre
goût. N'hésitez pas, je vous en prie,
st vous désirez quoi que ce soit à le
dire à Miles.
le suis sûr que ce ne sera pas
nécessaire. Me permettrsz-vous de
vous préparer un cock'&il ?
C'est très aimable à vous, dit-
elle, après une légère hésitation.
Nous bûmes ensemble et elle parut
se radoucir un moment.
J'ai peur que votre poisson ne
soit froid.
Miss fissiter, lui àvonai-je, j'ai
dit la vérité à votre oncle, ne vou-
lant pas le tromper. J'ai fait mon
dernier repas hier à cinq heures, de
deux tasses de thé et de deux tartines
beurrées, le tout pour quatre pence.
Ce matin, j'ai pris une fasse de café
avant de descendre voir votre oncle,
c'est tout. Vous ne paraissez pas vous
douter que vous nourrissez un af-
fStllK*.
Alors, pour un instant, dé froide
et d'indifférente, elle se transforma
en créature pleine de bonté H de
sympathie.
Mais, cher monsieur, s'excla-
LA REPRISE
DE L'ACTIVITÉ
PARLEMENTAIRE
La Chambre a tenu hier deux
courtes séances. Au cours de la pre-
mièrè, elle a ratifié les propositions
que iui faisait la Conférence des
présidents de groupes qui con-
sistaient à discuter demain le pro-
jet de loi sur l'accroissement des
exportations et à s'ajourner ensuite
au 11 avril.
M. Louis Marin s'étonna de cet
ajournement, mais M. Herriot ré-
pondit que la Conférence des prési-
dents avait estimé que la Chambre
ne pouvait siéger util?mcnt, tandis
que les ministres seraient retenus
au Sénat en comité secret.
Durant la second1.' séance, la
Chambre adopta une proposition de
MM. Fauchon et Lecachrux proro-
geant les dispositions du décret qui
réglemente la vente jwii camions-
bazars et une autre proposition des
mêmes auteurs prorogeant la i'oi
qui interdit t'ouverture de nou-
veaux magasins à prix unique.
On discuta ensuite un projet qui
reporte au l" octobre 1S40 l'expira-
tion des prorogations de jouissance
et des augmentations de loyer des
locaux à usage d'habitation et pro-
fessionnels. M. Garchery fit savoir
qu'il interpellerait bientôt sur le
régime des loyers en temps de guer-
re. MM. Drouot et RUiisot appelè-
rent l'attention sur Te s.>rt des pro-
priétaires privés de leurs revertus.
M. Guerret, rapporteur annonça
qu'une proposition de résolution in-
vitant le gouvernement à s'en pré-
occuper serait présente»; sous peu.
Après intervention du Garde ses
Sceaux, M. Sérol, qt:i indiqua que
le texte était conforme à la volonté
du gouvernement d'éviïcr en tous
domaines la hausse des prix, le pro-
jet fut adopté avec une modifica-
tion essentielle due à M Peisscl et
qui reporte l'expiration des proro-
gations au î" janvier piochain.
Séance demain à 16 heures.
R. D.
»
Les radicaux-socialistes
échangent des vues
Le communiqué du groupe radi-
cal-socialiste de la Chambre fut,
hier matin, laconique.
Ses membres avaient discuté de
l'attitude à prendre ou à garder,
vis-à-vis du gouvernement actuel;
ils s'étaient montrés divisés et
avaient finalement envoyé leur bu-
reau et deux délégués s'entretenir
avec le président de leur parti, M.
Daladier. Tout cela tenait en cette
phrase « Le groupe a procédé à
un échange de vues sur la situation
générale. » Ces vues avaient été
celles exposées par M. Chichery sur
la constitution du cabinet Paul
Reynaud, et sur la décision dés
ministres radicaux de demeurer
dans le Cabine), après le vote de la
Chambre. Ces vues avaient été
celle. de M. Georges Bonnet l'an-
cien garde des sceaux du cabinet
Daladier exposa les raisons de son
hostilité, tandis que quelques au-
tres députés expliquaient leur vote
favorable. M. Isoré voulut justifier
""Mercredi 3 avril
RADIO-PARIS. 7 h. 80: Cours
d'anglais pratique (M. Catel); 8 heu-
res 15 Droit administratif (Achille
Mestre); 11 h. 60 Harpe (M. Jamet) ¡
12 h. Chorale Félix Raugel; 12 H. 46:
Mélodies persanes (Georgette Froiier)
13 h. 15: Piano (Carmen Guilbert);
13 h. 45: Violoncelle (Jacques Ser-
res); 14 h. 30 Radiophonie scolaire
(M. Laurent); 16 h. 30: Marie ou
la Manière douce ( Claude Roger-
Marx) 18 hl3: Allocution de M. Albert
Sarraut et de lord de la War); 18 h.
45 Cours de français pour les sol-
dats anglais; 17 h. 16: Quintette ins-
trumental de Paris; 18 h. 15: Musi-
que de chambra; 18 h. 46 Provinces
anglaises (Louis Jouvet); 19 h.: Théâ-
tre des Anciens Combattants Peste-
figua, Mangera-t-il ?, Pas de café
19 h. 30 Les Joyeuses Commères
(Mme Simone) 20 h. 46 Récital
Ninon Vallin; 21 h. 45 Musique con-
temporaine 23 h. Folklore étranger
(Maud Laury) 0 h. Quintette à vent
de Paris.
Voulez-vous envoyer
un colis à un soldat?
Le 4'avril, Ii 20 h. 45, le Posle de
P. T. T. et les postes régionaux rie la
radiodiffusion nationale diffuseront
une nouvelle émission de M. llernard
Clonel, émission extrêmement origi-
nale, qui s'intitule « LE COLIS DU
SOLDAT ». Elle fera l'objet d'un
grand concours. Les prix consisteront
en colis qui seront adressés par « LE
COLIS AUX ARMEES », œuvre du
FIGARO, affiliée « la S.S.H.M.. 14,
rnnri-point des Champs-Ehisres. Paris,
aux soldats désignés par les gagnants,
et de leur part. ·
Les auditeurs feront donc des heu-
reux, lottl en prenant plaisir « l'atull-
iions de sketclies pleins de fantaisie el
de qaié.
«' LE COLIS DU SOLDAT », de M.
RERXARl) C LOI' ET. sera écrit sur de
la musique de MIREILLE, qui en Sera
également l'interprète principale.
PARIS-P. T. T. 8 h. 5 Causerie
par M. Edouard de Kayser; 11 h. 15
Radio scolaire; 12 h.: Chorale Félix
Raugel (Lily Laskine) 12 h. 45
Musique variée (Maurice de Villers)
17 h. 30 Musique légère (G. Der-
veaux) 18 h. 16 Chansons (Reine
Paulet); 19 h. 45: Violoncelle (Paul
Bazeloire); 20 h. 30 Musique con-
temporaine (Eug. Bigot); 21 h. 45
Piano (Mme Yvonne Lefébure) 22 h.:
La Vie féminine; 22 h. 15: Les Six
Grimaces de Don Juan (Jean Sar-
nia-t-elle, pourquoi n'avoir pas déjà
demandé quelque chose à manger ?
A présent que je vous regarde, je
crois vraiment que vous êtes à moitié
mort de faim.
J'éprouvai tout à coup une fai-
blesse. J'avais dit vrai et plus d'une
fois dans la journée j'avais eu des
étourdissements. Elle courut à la
porte, mais le regard d'adieu qu'elle
me lança aurait tourné la tête à n'im-
porte qui.
Plus. un mot, ordonna-t-elle, as.
stjez-vous .immédiatement.
De la porte elle me fit un signe
de la main et, elle partie, je renon
ça; à sauver les apparences. La par-
faite cuisine et les sauces exquises
n'étaient guère nécessaires. Je man-
geai comme seul peut le faire un
glouton vorace.
Inoubliable le moment où, quel-
que cinq heures après, réveillé d'un
profond sommeil, je m'assis dans les
draps frais, si délicieux et cherchai
à me reconnaître. La chambre ne
m'était pas familière, rien ne parais-
sait m'appartenir, je ne pouvais ras-
sembler mes souvenirs. Puis mes
yt-.ux se portèrent sur un poin; de la
boiserie juste en face du lit "A tout
s'effaça la lampe, rouge était al-
lumée.
ces divergences le chef du gouver-
nement n'était pas radical et les
membres du groupe qui faisaient
partie du ministère y restaient à
titre individuel. On était donc libre
à l'égard du Cabinet.
.'• On regretta le refus opposé par
M. Daladier h l'offre du président
de la République lui proposant, lors
de sa visite de démission, de recons-
tituer un ministère nouveau.
Ces vues, en définitive, on char-
gea le bureau auquel étaient joints
MM. Georges Don net et Guy La
Chambre d'aller en faire part à
l'actuel ministre de la guerre.
Puis pour U'iiter d'oublier toute
amertume. M. Laurens rendit comp-
te de l'audition du Syndicat natio-
nal des instituteurs qu'il avait reçu
au nom du groupe. « La discussion
s'est élargie et le groupe a demandé
que le gouvernement appliquât
toute sa sollicitude aux prohlèmes
de l'enseignement à tous les degrés,
soit en ce qui concerne le person-
nel soit en ce qui touche la récu-
pération des locaux scolaires. »
LA DEMARCHE
AUPRES
DE M. DALADIER
M. Daladier a reçu la délégation,
à la fin de l'après-midi, au minis-
tère de la Défense nationale. Ces
parlementaires étaient venus, on
le sait, t, mettre l'ancien prési-
dent du conseil au courant de la
délibération que le groupe radical-
socialiste avait tenue dans la ma-
tinée.
L'entretien, très cordial. s'est
prolongé pendant une heure.
Aucune réunion du comité exé-
cutif du parti radical-socialiste
n'est actuellement prévue.
+
A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
M. Paul Rdynand, président du
conseil, ministre des affairesétran-
gères, a reçu, hier, M. Eric La-
bonne, résident général de France
en Tunisie, et M. Tbcllier, ministre
de l'agriculture.
-+ 8
Le cabinet de M. Albert Sarraut
M. Allxrt Sarraut, ministre rt<" lYctu-
cation nationale, a constitué son cabi-
net comme suit
Directeur du cabinet M. Paul Crou-
zet chrf du cabinet M. Charles
Peloni chargé de mission pour les
services parlementaires et (le presse
M. Jean Fraysse chefs adjoints
MM. Henri Legrand et René Paty
chef rtu secrétariat particulier Mlle
Bréant attachés Mme Templier et
M. Lanoix. <
M. Hore Belisha
à la Chambre
M. Hore Belisha, l'ancien minis-
tre de la guerre de Grande-Breta-
gne, a assisté, hier, à la courte
séance de la Chambre. Il a rendu
ensuite visite à M. le président
Herriot.
Jeudi 4 avril
RADIO-PARIS. 7 h. 30 Cours
d'anglais pratique (M. Renoir)
8 h. 16 Cours complémentaire d'ita-
lien (M. Camughi); 11 h. 60 Mélo-
dies (M. Loiseau) 12 heures Cau-
serie protestante 12 h. 16 Violon
et piano (Mme Renée Chemet. Mlle
Reine Gianoli); 12 h. 45 Piano
(Reine Gianoli); 13 h. 16 Mélodies
(Mme Blanc-Andra); 14 heures La
Vie de l'Empire (G. Dessoudeix)
14 h. 30 Anglais-Philosophie (M.
Lecomte-M. Lacombe); 15 heures
Musique variée (R. Guilhot); 16 heu-
res Nos amies les Bêtes 17 heures
Le Menteur (Th. de l'Odéon); 20 h. 45:
Carmen (Th. de l'Opéra-Comique)
21 n. 45 Chants populaires de la
France 22 heures Le Pèlerin (Ch.
Vildrac); 22 h. 45 Concert de nuit
(W. Cantrelle-Jean Doyen).
PARIS-P.T.T. 8 heures Scou-
tisme français 8 h. 10 La minute
du Jardinier (G. des Gaohons) 11 h.15:
Radio-Scolaire 12 heures Musique
variée (Th. Mathieu) 12 h. 45
Garde Républicaine 17 h. 30 Ma mie
Rosette 18 heures Les spectacles
(André Beucler) 18 h. 15 Jean Lu-
mière 18 h. 45 Musique légère
(Louis Masson); 19 h. 46 Mélodies
(Leïla Ben Sédira); 20 h. 30 Cinéma
(Léopold Marchand); 20 h. 45 Le
.̃ VI ̃ ̃ ̃̃̃•• ̃ •'
II ne me fallut, je crois, que quel-
ques secondes pour passer dans mon
salon et chercher fiévreusement sur
le mur le ressort qui ouvrait la porte
dérobée. Elle glissa devant moi et
Béatrice Essiter parut, parfaitement
caîme, mais la voix impérative.
Eteignez votre lumière m'en-
jo:'gnit-elle.
J'obéis, en. reculant, et nous nous
trouvâmes dans une obscurité com-
plète.
̃ Joseph est en route pour venir
ici, annonça-t-ellé. Nous ne l'alten-
dions pas cette nuit, sans quoi mon
oncle vous aurait envoyé Minchin.
Il s'est sans doute décidé bri'sque-
ment. Il n'amène qu'une camionnette
pleine d'hommes, j'imagine donc
qu'il veut plutôt enlever la femme
par un rapide coup de main que
livrer bataille.
A quelle heure sont-ils nartis ?
Il y a une heure. Ils peuvent
être ici d'une minute à l'autra. Ha-
billez-vous vite. Les autres sont déjà
à leur poste. Vous pouvez allumer
dans votre chambre, en vous assurant
que les rideaux sont bien fermés.
Vous devriez sortir par votre porte
personnelle et vous tenir dans J'om-
bre de la maison. Vous trouverez
Le procès des ex-députés
communistes
Dernières plaidoiries
Le 3'tribunal militaire n'a en-
tendu hier matin qu'une seule plai-
doirie, celle de M" Tboyot, bâton-
nier de l'ordre de» avocats d'A-
miens, en faveur de Louis Prot,
ancien député communiste de la
Somme.
L'après-midi, M" Blanc et Mar-
cel Willard prononcèrent les deux
derniers plaidoyers; celui de M'
Willard ne dura pas moins de qua-
tre heures.
A 14 heures, l'audience s'ouvrira
(publique cette fois) et le prési-
dent Gaffajoli donnera lecture des
nombreuses questions auxquelles
le tribunal devra répondre, et ce
sera alors la délibération en .cham-
bre du conseil.
Le jugement pourrait donc être
rendu en fin d'après-midi.
LE TRAFIC
DES STUPEFIANTS
Plusieurs arrestations
sur la Côte d'Azur
Marseille, 2 avril. Sur les ins-
tructions de la Sûreté nationale,
informée d'une recrudescence du
trafic des stupéfiants dans les mi-
lieux maritimes, les inspecteurs de
la brigade mobile se sont mis en
campagne dans diverses localités
de la côte, entre Hyères et Mar-
seille.
Ils ont découvert d'abord quatre
fumeries d'opium installées dans
diverses loealités à Bandol, à
Tamaris et à Cassis.
Les renseignements obtenus ont
permis de découvrir une cinquième
fumerie rue Montdrion. à Mar-
seille, et de procéder à de multi-
ples arrestations.
On remonta au chef de bande,
René Sarrazin, titulaire de six con-
damnations. qui, introuvable à
Marseille, fut découvert à la pri-
son de Fresnes.
Le parquet a chargé M. Giaccoli,
juge d'instruction, de suivre cette
affaire.
Après la mort
de l'amiral RonarcTi
Le corps de l'amiral Ronarc'h a
été transporté hier de l'hôpital du
Val de Gràce aux Invalides où il
sera expose; vendredi prochain
5 avril, toute la journée.
La cérémonie officielle des obsè-
ques aura lieu le lendemain samedi.
L'amiral Ronarc'h sera inhumé aux
Invalides.
«
A partir de lundi, le l'tre de lait
ne coûtera plus que 2 fr. 20
à Paris
La Fédération des coopératives et
syndicat laitiers de la rÉgion pari-
sienne a décidé, en raison de l'a-
mélioration des conditions atmos-
phériques, d'abaisser de dix centi-
mes le prix de vente dii lait en gros.
C'est à partir du hindi 8 avril
qu'à Paris le prix de vente au dé-
tail du lait sera ramené à 2 fr. 20
le litre.
Colis du Soldat 21 heures Ceux du
Rail 21 h. 60 Lecture Voyage en
Corse (Mérimée); 22 heures Musique
de chambre 22 h. 45 Musique va-
riée (Maurice Babin); 23 h. 46 Poè-
mes de Ch. Guérin (Yves-Gérard Le
Dantec).
POSTE PARISIEN. 13 h. 16
Les Aventures du Capitaine Fracasse
13 h. 30 Deux pianos 13 h. 45
Pour les enfants de France 14 h. 10
Les petits chanteurs amateurs
17 h. 45 Le Club du Jeudi 19 h. 15
Le quart d'heure du permissionnaire
(Rellys); 19 h.55: Session de la S.D.L.;
20 h. 20 Vedettes de demain (Mau-
rice Eacande); 21 heures Le kiosque
à chansons 21 h. 60 Théâtre Inconnu
(Jean Wall).
RADIO-37. 8 h. 5 Variétés du
matin 12 h. 45 Cantine Radio-37
13 h. 5 Rose Carday 13 h. 30 La
demi-heure pour les petits et les grands
(Mlle Phoscao); 18 h. 15 Robert
Mari no 19 h. 15 José Luccloni
19 h. 46 Valses d'hier et d'aujour-
d'hui 20 heuros Charpini et Bran-
cato 20 h. 20. Music-hall Radio-37
21 h. 45 L'actualité musicale (Michel
de Bry).
RADIO-CITE. 12 h. 50 Trois de
chez nous 13 h. 10 Présentez vous-
même vos disques préférés 14 heures:
Nos enfants chantent 19 h. 15 D'un
Jour à l'autre 19 h. 45 La vedette
du Jour 20 heures Le Jeu des Ques-
tions 20 h. 45 Jean Lumière
21 h. 5 La lettre de Max Régnier.
RADIO-ILE-DE-FRANCE. 13 h.
Orchestre de l'Ange Rouge 14 heures
Orchestre Relais Dancing 18 heures
Royal Soupers 19 h. 50 T«ny Bert
20 heures Chanteur et comp. Pierre
Arumi 20 h. MO Léon Raiter 22 h.:
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1 LE CARNET DU "FIGARO" I
BIENFAISANCE
Après-demain vendredi, salle
Pleyel, à vingt heures quinze, sera
dfennée une soirée artistique au, pro-
fit des œuvres de guerre de la Per-
manence des volontaires hellènes
en France, en faveur des volontai-
res étrangers.
Ce grand gala est patronné par
M. Albert Lebrun, président de la
République, S. Exe. sir Ronald
Campbell. ambassadeur de S. M
Britannique à Paris, les membres
du gouvernement de la République,
S. Exc. l'ambassadeur M. N. Politis
et les hautes autorités civiles et mi-
litaires de Paris, et est organisé
par « Les Artistes dramatiques et
lyriques au service de l'armée »
(Œuvre de la Phalange des anciens
combattants hellènes en France).
Au programme, les grandes ve-
dettes. De l'Opéra Mmes Berna-
dette Delprat, Elen Dosia et Jeanne
Manceau. Du cabaret Edith Piaf,
Suzy Solidor, Meurisse. Du musi-
hall Harley-Bob, William's Blake,
Jany Claude, Lucienne Herblay,
Claudie Lombard. De la radio
lean Lumière, Léo Marjane. Con-
certiste Victor Gille. Chanson-
niers Jean Marsac, Jean Lee. Et
l'orchestre de Ray Ventura et ses
hoys Au piano d'accompagnement
MM. Tasso Janopoulo et Jacques
Turover. Et Mme Marie Valsamaki,
de l'Odéon, fondatrice de l'Œuvre
qui fêtera en même temps sa cen-
tième représentation aux armées.
Çgalerrîent au programme pre-
mière représentation du nouveau
film de la Gazette filmée du 20'
siècle Le Monde en action, Le
Livre blanc, le Livre jaune, la Pieu-
vre nazie.
Le spectacle sera présenté par
l'auteur Claude Plaza, A. C., com-
mandant d'infanterie, et M. André
de Fouquières, ainsi que les spea-
kers, MM. Georges-André Martin,
lieutenant aux armées, et le briga-
dier Jean Lec,chansonnier des Noc-
tambules. •
Prix des places,, ̃desJÔ à 75 fr.
Location Salle Pleyel, 252 fau-
bourg Saint-Honoré, Paris (8").
Vente des billets Banque Saül
Amar, 23, boulevard Hayssrrwnn,
Paris (9').
Le comte de Chambure, pré^
sident de la Félération française du
bridge, organise un grand tournoi
par paires libres pour le samedi
20 avril. Le montant des droits d'en-
gagement est intégralement destiné
à l'envoi de colis aux combattants
du front. S'adresser à F. F. B.,
5, avenue Gabriel.
Le thé des jeudis au profit de
l'Œuvre des marraines du Comité
franco-américain pour les évacués
d'Alsace et de Lorraine aura lieu
demain 4 avril, 16, avenue Mati-
gnon, à seize heures. Défilé des
mannequins à seize heures quaran-
te-cinq. Retenir ses tables en télé-
phonant à Passy 94-34.
NAISSANCES
M, Robert Devade, aux ar-
mées, et madame, née Nepveu de
Gas, ont la joie d'annoncer la nais-
sance de leur fille Marielle. Bor-
deaux, 23 mars.
Lé capitaine Christian Pheli-
zon, aux armées, et madame, née
Annick Camuzet, ont la joie de faire
part de la naissance de leur deuxiè-
me fille, Marie-Anne. Clisson
(Loire-Inférieure), 25 mars.
Mme Marcel Boyer, née Yvon-
ne Chauveau (Maison Corcellet),
fait part de la naissance de son fils
Marc, cinquième enfant du caporal
Marcel Boyer, décédé le 24 sep-
tembre 1939.-Croix-Valmer (Var),
27 mars 1940.
Savez -vous ce qu'est le
Traite m e n t l'IRM-O-LIFT
rt'EUZAlJETH ARDEN ? Sa-
vcz-vous qu'il tonifie les mus-
cles du visage d'une façon ex-
traordinaire, qu'il remodèle
littéralement les contours,
qu'il redonne à un visage fat i-
gué sa fermeté, qu'il fait dis-
paraître les rides et les lignes
causées par le relâchement des
tissus? Prenez votre rendez-
vous par téléphone.
ELIZABETH ARDEN
7, Place Vendôme- Opé 42-42
Biarritz, Cannes, Monte Carlo, Pau
sur votre gauche Huntley, le valet
roux qui vous a servi.
Combien sommes-nous ? '1
Voyons. elle réfléchissait. Il
ne faut pas compter Miles. Il ne vau-
dta certainement rien ce soir pour
la lutte. Ils ne peuvent pas être plus
de dix ou douze et ils seront pro-
bablement moins nombreux quand
on en viendra aux mains.
Je compris en t-ntendant le déclic
de la porte qu'elle était partie. J'en-
filai précipitamment mes vêtements,
saisis une canne plombée qu'Hunlley
m'avait apportée après mon diner,
et, l'automatique dans ma poche,
j'ouvris la porte avec précaution et
me glissai dehors. Je ne vis d'abord
rien devant moi et, derrière, In mai-
son était sombre et sans vie. Pas un
trruit ne venait de la route et des
environs. Je m'accroupis conlre le
mur et prêtai l'oreille. Grâce sans
doute à un regrettable penchant à la
brutalité, la bataille, pour elle-même
m'a toujours attiré, et je frémissais
déjà de plaisir à l'idée de celle. qui
se préparait.
E. Phillips Oppenheim.
(A suivre)
(Traduit de l'anglais par
Maurice Rémon.)
(Copyright by Maurice Rémon.)
1 Le lieutenant pilote Philippe
Cognacq et madame, née Nicole
Bapst, sont heureux de faire part
de la naissance de leur fille Marie-
Laure. 24 mars.
M. Edmond Decroocq, aux ar-
mées, et madame, née Ginette Lç-
sueur, font part de la naissance da
leur fille Danielle.
MARIAGES '̃
Le mariage de Mlle France
René Doumic avec le lieutenant
Jacques Soubrier, croix de guerre,
sera célébré le samedi 6 avril, à
midi, en l'église Saint-Germain des
Près. Mme Jacques René Doumic
e! Mme François Soubrier rece-
vront, 48, rue Jacob, après la cé-
rémonie religieuse. Cet avis tient
lieu d'invitation.
On nous prie d'annoncer le
mariage de Mme G. Le Verdier,
infirmière aux armées, fille du
marquis de la Poëze d'Harambure
et de la marquise, née Le Gouz
de Saint-Seine, avec le lieutenant
de Belzunce Castelmoran, fils du
marquis de Belzunce Castelmoran,
décédé, et de la marquise, née de
Roquefeuil.
Le mariage vient d'être célébré
dans la plus stricte intimité, en
raison des circonstances, et cet
avis tient lieu de faire-part.
Le mariage de Mlle Simone
Brunet, fille de M. Henri Brunet,
ingénieur civil, chevalier de la
Légion d'honneur, et de Mme Henri
Brunet, née Ratier, avec M. Louis
Dufort, docteur en droit, lieutenant
aux armées, fils de M, Albert Du-
fort, ingénieur E. C. P., et de Mme
Albert Dufort, née Jacquemin, a été
célébré dans l'intimité le 16 mars,
en l'église de Palluau-sur-Indre.
On annonce le prochain ma-
riage, à Agy, par Noron-Ia-Poterie
(Calvados), de Mlle Catherine Dos-
seur avec le comte de Cotignon^,
lieutenant aux armées. »,#
DEUILS
On annonce la mort, le 20
mars 1940, da Mme Lucien Poin»
caré, veuve du recteur de l'Univer-
sité de Paris, conseiller général de
la Meuse, commandeur de la Lé-
*gipn d'honneur.
-ï-es obsèques du comte René
aitel^çmple -de Rougemont ont eu
lieu%*T)a basiï&ue Sainte-Clotilde,
le samedi 35niars7"devant une nom-
breuse assistance.
On annonce la mort de Mme
Just Mouchon, née Aline Lef.ebvr«j
survenue à Joigny (Yonne),! le Ç
•mars. ̃̃• r
On nous prie d'annoncer" la
mort de Mme Eugène Michelez, dé-
cédée le 1" avril 1940, dans sa
quatre vingt neuvième année, à
Lardy (Seine-et-Oise). De la part
de M. Charles Robert et ses en-
fants, de Mme Paul Michelez et ses
enfants, de M. et Mme Henri Ger-
mette et leurs enfants.
La cérémonie religieuse aura lieu
à Lardy, demain 4 avril à onze
heures.
Le présent avis tient lieu de
faire-part.
Nous apprenons la mort du
général de brigade Victor Pierson,
officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre. Les obsèques au-
ront lieu demain jeudi 4 avril à
onze heures en l'église Saint-Mar.
tin-des-Champs (36, rue des Ma.
rais). Le présent avis tient lieu
d'invitation.
On annonce la mort de Mme
veuve Georges Delaporte, née
Frotté, survenue le 29 mars chez
ses enfants, 41, boulevard Jean.
Rose à Meaux. De la part du doc-
teur René Charpentier et.Mrne née
Delaporte, de M. André, fteiaporte,
industriel à Paris, chef d'escadron
aux armées, er Mme née Merlliod
et leurs enfants, de sa fidèle et
très dévouée, servante Joséphine
Albert. Les obsèques religieuses
ont été célébrées le 2 avril dans
l'intimité en la basilique cathédrale
de Meaux.
Maie Paui Vallé, M. et Mme
Pierre Kula nous prient d'annon-
cer la mort de M. Albert Frances.
chi, leur frère et beau-frère décédé
à Caracas, Venezuela. Ce présent
avis tient lieu de faire-part.
On nous annonce la mort su-
bite de Mlle Maria Guy, dans sa
quatre-vingt-dixième année à Qui-
beron. L'inhumation aura lieu à
Paris au cimetière de Bercy, 329f
rue de Charenton, où l'on se réu-
nira le vendredi 5 avril à quinze
heures quarante-cinq.
Le lieutenant et Mme Frédéric
Duclert font part de la mort de leur
petit Régis, rappelé à Dieu, le 21
mars à Montpellier, à l'âge tt
treize mois.
Valfleury.
PETIT CARNET
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LE FIGARO. MERCREDI 3 AVRIL 1940
ilOS ECHOS I
II y a vingt-cinq ans.
3 mars 1915, deux cent qua-
torzième jour de guerre
La presse allemande dis-
cute la question des compensa-
tions que l'Autriche pourrait
accorder à l'Italie, elle laisse en-
tendre que la guerre actuelle ne
peut se terminer sans amener
une solution de la question irré-
dentiste et qu'une intransigeance
prolongée de Vienne provoque-
rait presque infailliblement une
interventzon italienne.
M. Georges Cahen-Salvador.
.président de section au Con-
seil d'Etat, qui vient d'être
chargé, à titre de mission, des
fonctions de secrétaire général
du ministère du Travail.
(X° 71.559)
Le Masque de Fer.
CALENDRIER
des restrictions
AUJOURD'HUI MERCREDI.
Ni pâtisserie, ni confiserie, ni
glaces, ni biscuiterie, ni viande
de boucherie.
La veiOe des alcool et apéri-
tifs, de la charcuterie, de la tri-
perie, des croissants, biscottes,
gressins est autorisée.
DEMAIN JEUDI. Ni alcools,
ni apéritifs.
La vente de la pâtisserie, de la
confiserie, des glaces, de la vian-
de de boucherie, de H charcute-
rie, de la triperie est autorisée.
La Croix-Rouge française
reçoit du Portugal
175.000 francs de dons
La colonie française au Portugal
et nos amis Portugais viennent, en-
core une fois, de témoigne;- par un
don généreux leur sympathie à la
France 175.000 francs ont été en-
voyés à la présidente générale de
l'Union des femmes de France,
Croix-Rouge française par Mme
Ame-Leroy, femme de notre minis-
tre à Lisbonne, pour être répartis
entre cette Société, la Société des
secours aux blessés militaires, et
les «uvres d'entr'aide dans l'armée.
«,
MOTS CROISES
[ Problème du 3 février
Horizontalement. I. Se dit d'une
mère de nombreux enfants. Il. Jeu-
nes arbres. III. Couches stratifiées
Possessif. IV. Dans Paris Préfixe.
V. Initiales d'une colonie française;
La Marseillaise fait penser à lui.
VI Choisi Préfixe. VU. Elles
servent pour certaines rectifications.
Verticalement. 1. 11 fut mortelle-
ment blessé au front. 2. Fera com-
me certain arc. 3. Employé parfois
ptmr indiquer de quelles heures il
s'agit Dans Liraours et dans Nimè-
gue. 4- Parasites des bêtes de som-
me. 5. Doublé évoque une peu en-
viable enfance. 6. S'étendait entre
Carthage et la Mauritanie. 7. Série»
d'épreuves.
Solution du 2 février
Horizontalement. 1. Service.
II. Avirons. III. Mines. IV.
Elime. V. la Lei. VI. Ebre
Dô. VII. Rousses.
Verticalement. l. Sablier 2. E.
V. Abo. 3. Prime Ru. 4.
Vrilles. 5. lûnie. 0. Cnémide.
T. Esse Os.
Feuilleton dn « Figaro du 3 M,\ 1940
(12)
LE MANOIR
AUX TRESORS
V
(Suite)
Elle me conduisit au fond de la
pièce et ses doigts jouèrent une mi-
nute sur les moulures de la boiserie.
II y avait une petite saillie, comme
le bouton d'appel dissimulé d'un té-
léphone, et un panneau s'écarta.
Suivez-moi, dit-elle.
J'Obéis sans mot dire. j'éprouvais
dé nouveau ie frémissement de l'a-
venture et la dépression cont j'avais
souffert depuis des nn.is se dissi-
pait. Nous étions dans une obscu-
rité presque complète, et si près
l'un de l'autre que sa m.iin un ins-
tant toucha la mienne Le parfum
indétinissable qui s'exluuait de ses
cheveux et de ses vêtertrerls me rap-
pôiâit certaifls coins d.js t azars de
Constantinople où on «iistille des
essences inouïes. Bientôt elle s arrè-
ta et pô»ant les doigts sur mon bras.
murmura .« Ici nous montons
Courrier des Lettres
LIVRES NOUVEAUX
Mme Rosa Bailly, t'active se-
crétaire générale des Amis de
la Pologne, publie un poème,
La Flamme et la Rose (Ed. de
la Forge).
Le dernier ouvrage de Joseph
Roth, La crypte des capucins
(Plon), vient de paraître dans la
traduction de Mme Blanche Gi-
don.
Venant après La Marche de
Radetzky, on peut résumer ce
diptyque histoire romanesque
de l'agonie de l'Autriche et dé
la vie autrichienne, saisie dans
ses différentes classes sociales.
L peinture porte un âpre pes-
simisme latent.
M. Bertrand de Jouvenel pu-
blie D'une guerre à l'autre (Cal-
man-Lévy) un exposé réfléchi
de la politique diplomatique de
l'Europe de 1919 à 1939. Les er-
reurs qui éclatent aujourd'hui a
tous les yeux sont soulignés
avec vigueur.
'̃
:̃̃ ̃' V
De Sari -de Megyery in
roman C'est pour toi que je t'ai-
me (Ed. de France) adapté par
André Lang et L. Gara.
On annonce de M. André
Siegfried, professeur au Collège
de France, Suez, Panama et les
routes maritimes mondiales (Li-
brairie Armand Colin).
Cj Jacques Vivent, La oie
privée de Tallei/rand (Hachette).
Au sommaire des revues
Dans la Revue des Deux
Mondes, sous la signature de
trois étoiles, L'Europe de 1940
avec ce jugement
Quand la campagne polonaise
a élé terminée, Hitler s'est trou-
vé dans une situation qu'il n'a-
vait pas voulu prévoir. Il avait
devant lui l'Angleterre et la
France prêtes à subir la guerre:
toutes deux lui signifiaient qu'il
n'imposerait pas de paix alle-
mande. C'est le moment où il a
eu peut-être la tentation de se
jeter sur la ligne Maginot. Mais
il était trop tard. La mobilisa-
tion française était faite.
La victoire de la Marne a bri-
sé l'élan de l'ennemi en 1914,
et elle a permis d'organiser à
l'abri des tranchées cette usine
La date des vacances
scolaires sera modifiée
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
» Mais, cette année, nous ne pouvons interrompre la scola-
rité pendant dix semaines sans de graves inconvénients. L'école
doit être, plus que jamais, l'auxiliaire de la famille. La mère
requise à l'usine, à l'atelier ou occupée aux champs, compte sur
nous pour que ses enfants ne soient pas livrés à eux-mêmes en
son absence. En outre, la pénurie de main-d'œuvre agricole nous
fait une obligation de laisser à la disposition des familles tous
les enfants qui sont en âge de concourir aux travaux agricoles
saisonniers. »
» Pour concilier toutes ces exigences, un système nouveau
de grandes vacances sera appliqué pendant toute la durée des
hostilités un second mois d'interruption des classes sera utilisé,
mais avec des modalités qui varieront selon les régions.
> Dans les grandes agglomé-
rations urbaines, une fraction
(15 jours) pourrait être placée
entre le 14 juillet et le 1" août;
15 autres jours entre le 1" et le
15 septembre.
» Dans les régions rurales,
on peut imaginer d'autres ty-
pes de répartition. Par exem-
ple, dans tout le Nord, une pé-
riode de 15 jours au moment de
la pointe printanière du tra-
vail une autre période au mo-
JOURNEES UNIVERSITAIRES
FRANCO-ANGLAISES
Le ministère de l'Education na-
tionale communique
« Trois journées rnlversltaires
franco-anglaises sont organisées
pour les 3, 4 et 5 avril fc' seront ho-
norées de la présence à Paris de
lord de La Warr, président du Board
of Education, qui vient conférer
avec M. Sarraut, ministre de ^Edu-
cation nationale. ̃
» Les journées commenceront par
des allocutions des deux ministres
anglais et français, qui seront ra-
diodiffusées a"jourd'hLi, à 16 heu-
res, et qui exposeront l'œuvre de
coopération intellectuels et mora-
le par laquclU- chacune des deux na-
tions entreprendra de taire mieux
connaître à a jeunes™ la nation
ailiée.
> A 17 heures, lord de La Warr et
ses collaborateurs, dans une récep-
tion à la Sorbonne, prendront un
premier contact avec ks universi-
taires français appelés à organiser,
de façon chaque jour plus étroite.
l'alliance culturelle enlie l'An g e- I
terre et la France. »
des marches, pas beaucoup, car.
vous vous en êtes aperçu, nous
avons avancé sans cesse sur un plau
incliné. » Arrivée devant une lampe
rouge, elle s'arrêta. Vous n'avez
qu'à mettre la main sur cette lampe
et à pousser, vous vous trouverez
dans le réduit où mon oncle vous a
posté quand Donkin est arrivé avec
cette femme. Vous savez! de là en-
trer dans le cabinet ?
Parfaitement.
Elle me ramena dans mon salon
où mon couvert était rai»,
Je crains. dit-elle, qu'une par-
tie de votre dîner soit gâtée, mais
il était indispensable de vous mettre
au courant. Joseph est un homme
très prompt et on ne peut dire
quand il attaquera.
Il faudrait avoir un plan de
défense, suggérai-je, et j'aimerais
une autre arme, en plus d'un auto-
matique. un lourd gourdin ou un
»:assp-tète. Ça ne me dit rien de tirer
des balles dans une t*n»Iée de ce
genre
Je dirai cela à mon oncle, je
vous le promets. Il énvem très prd-
bablement Minchin vou? parler.
Elle se dirigeait vers la porte.
avec un air de sphinx, quand sou-
dain elle parut saisie d'un sentiment
LE CENTENAIRE D'EMILE ZOLA
A l'occasion du centenaire d'Emile
Zola (2 avril 1840), la Société des
Amis de Zola et son président M.
Edouard Herriot se rendront au
Panthéon jeudi prochain 4 avril, à
11 heures, pour fieurit son mau-
solée.
M. Albert Sarraut, ministre de
l'Education nationale. assistera à
cette courte cérémonie qui, en rai-
son des circonstances, observera le
caractère de la plus stricte simpli-
cité..
L'inauguration du Musée Emile
Zola, à Médon, aura lieu dans les
premiers jours de juin.
~M~M~M~M~
LES ETUDES DE VOS ENFANTS
COURS FRÂDIN
85, r. Laurlstort (16«). Kléb. 97-97
BACCALAUREATS
(l" et 2* parties)
Organisation spéciale pour revision
complète au troisième trimestre.
Classes secondaires 6* à la l".
Classes élémentaires 11' à la 6'.
ment de l'arrachage des pom-
mes de terre (ou de la récolte
des pommes à cidre). Dans le
Midi, une période de 15 jours
peut se placer du 16 au "1 juil-
let à cause de la chaleur, une
autre au moment des vendan-
ges. v
Avant le 15 avril, le ministre
de l'Education nationale doit
recevoir les rappôrts et les pro-
jets des inspecteurs d'Acadé-
mie.
de guerre sans laquelle, dans les
conflits modernes, rien n'est
possible. L'arrêt de l'ennemi sur
la ligne Maginot n'a pas le mé-
me éclat militaire. Mais, étant
donné la forme scientifique de
la guerre, la place prise par la
technique et par le matériel, il
a donné la possibilité d'un im-
mense travail dans la zone (les
armées et dans la zone de l'in-
térieur.
Marquons en effet les gains
acquis dans le silence.
.'('•. t. i `la fievue
La livraison de la Revue de
Paris du l" avril contient des
pensées ornées de M. André
Suarès Ariel dans l'orage.
Exemple
On ne vieillit qu'à la mesure
où on ne résiste pas à la vieil-
lesse. L'âme est la grande forte-
resse l'esprit est l'imprenable
retranchement On ne périt que
par le corps. Eût-on l'âme assez
puissante, on ne prendrait ja-
mais de l'âge, car on ne s'en
hisserait pas prendre; et peut-
être ne mourrait-on pas.
Une sagesse plus commune
dit aussi « Le tragique de la
vieillesse, ce n'est pas de vieil-
lir, c'est de rester jeune. »
Dans la même livraison, une
analyse pénétrante de M. Rohert
de Traz, Les raisons de la neu-
tralité suisse avec cette con-
clusion
Et lorsque ce neutre est nn
Suitse. c'est-à-dire le ressortis-
sant d'un Etat qui, par sa cons-
tiiuation même, repose sur
l'idée de contrat et le respect
d'autrui; un Suisse, c'est-à-dire
un homme libre par nature et
par volonté, préoccupé de la di-
gnité humaine, ami de la jus-
tire, héritier cnnscient d'une ci-
vilisation chrétienne, comment
serait-il assez indifférent ou as-
sez imbécile pour ne pas former
des vœux conformes à ses inté-
rêts en même temps qu'à ses
plus sincères croyances ? S'il
s'abstenait de choisir. ne serait-
il pas infidèle à la Suisse elle-
même ? ?
M. Armand Pierlial, sous le
titre Comment fut négocié le
pacte germano-soviétique, ex-
pose les révélations de Krivits-
ky ancien chef de J'espionnage
soviétique et M. Marcel Thlé-
haut rend hommage à Selma La-
gerlctf en une étude sensible et
bien informée.
hospitalier. Elle couvrit un de mes
plats et agita mon shaker à cocktails
pour s'assurer que la nlace n'était
pas fondue, disant
J'espère que tout sera à votre
goût. N'hésitez pas, je vous en prie,
st vous désirez quoi que ce soit à le
dire à Miles.
le suis sûr que ce ne sera pas
nécessaire. Me permettrsz-vous de
vous préparer un cock'&il ?
C'est très aimable à vous, dit-
elle, après une légère hésitation.
Nous bûmes ensemble et elle parut
se radoucir un moment.
J'ai peur que votre poisson ne
soit froid.
Miss fissiter, lui àvonai-je, j'ai
dit la vérité à votre oncle, ne vou-
lant pas le tromper. J'ai fait mon
dernier repas hier à cinq heures, de
deux tasses de thé et de deux tartines
beurrées, le tout pour quatre pence.
Ce matin, j'ai pris une fasse de café
avant de descendre voir votre oncle,
c'est tout. Vous ne paraissez pas vous
douter que vous nourrissez un af-
fStllK*.
Alors, pour un instant, dé froide
et d'indifférente, elle se transforma
en créature pleine de bonté H de
sympathie.
Mais, cher monsieur, s'excla-
LA REPRISE
DE L'ACTIVITÉ
PARLEMENTAIRE
La Chambre a tenu hier deux
courtes séances. Au cours de la pre-
mièrè, elle a ratifié les propositions
que iui faisait la Conférence des
présidents de groupes qui con-
sistaient à discuter demain le pro-
jet de loi sur l'accroissement des
exportations et à s'ajourner ensuite
au 11 avril.
M. Louis Marin s'étonna de cet
ajournement, mais M. Herriot ré-
pondit que la Conférence des prési-
dents avait estimé que la Chambre
ne pouvait siéger util?mcnt, tandis
que les ministres seraient retenus
au Sénat en comité secret.
Durant la second1.' séance, la
Chambre adopta une proposition de
MM. Fauchon et Lecachrux proro-
geant les dispositions du décret qui
réglemente la vente jwii camions-
bazars et une autre proposition des
mêmes auteurs prorogeant la i'oi
qui interdit t'ouverture de nou-
veaux magasins à prix unique.
On discuta ensuite un projet qui
reporte au l" octobre 1S40 l'expira-
tion des prorogations de jouissance
et des augmentations de loyer des
locaux à usage d'habitation et pro-
fessionnels. M. Garchery fit savoir
qu'il interpellerait bientôt sur le
régime des loyers en temps de guer-
re. MM. Drouot et RUiisot appelè-
rent l'attention sur Te s.>rt des pro-
priétaires privés de leurs revertus.
M. Guerret, rapporteur annonça
qu'une proposition de résolution in-
vitant le gouvernement à s'en pré-
occuper serait présente»; sous peu.
Après intervention du Garde ses
Sceaux, M. Sérol, qt:i indiqua que
le texte était conforme à la volonté
du gouvernement d'éviïcr en tous
domaines la hausse des prix, le pro-
jet fut adopté avec une modifica-
tion essentielle due à M Peisscl et
qui reporte l'expiration des proro-
gations au î" janvier piochain.
Séance demain à 16 heures.
R. D.
»
Les radicaux-socialistes
échangent des vues
Le communiqué du groupe radi-
cal-socialiste de la Chambre fut,
hier matin, laconique.
Ses membres avaient discuté de
l'attitude à prendre ou à garder,
vis-à-vis du gouvernement actuel;
ils s'étaient montrés divisés et
avaient finalement envoyé leur bu-
reau et deux délégués s'entretenir
avec le président de leur parti, M.
Daladier. Tout cela tenait en cette
phrase « Le groupe a procédé à
un échange de vues sur la situation
générale. » Ces vues avaient été
celles exposées par M. Chichery sur
la constitution du cabinet Paul
Reynaud, et sur la décision dés
ministres radicaux de demeurer
dans le Cabine), après le vote de la
Chambre. Ces vues avaient été
celle. de M. Georges Bonnet l'an-
cien garde des sceaux du cabinet
Daladier exposa les raisons de son
hostilité, tandis que quelques au-
tres députés expliquaient leur vote
favorable. M. Isoré voulut justifier
""Mercredi 3 avril
RADIO-PARIS. 7 h. 80: Cours
d'anglais pratique (M. Catel); 8 heu-
res 15 Droit administratif (Achille
Mestre); 11 h. 60 Harpe (M. Jamet) ¡
12 h. Chorale Félix Raugel; 12 H. 46:
Mélodies persanes (Georgette Froiier)
13 h. 15: Piano (Carmen Guilbert);
13 h. 45: Violoncelle (Jacques Ser-
res); 14 h. 30 Radiophonie scolaire
(M. Laurent); 16 h. 30: Marie ou
la Manière douce ( Claude Roger-
Marx) 18 hl3: Allocution de M. Albert
Sarraut et de lord de la War); 18 h.
45 Cours de français pour les sol-
dats anglais; 17 h. 16: Quintette ins-
trumental de Paris; 18 h. 15: Musi-
que de chambra; 18 h. 46 Provinces
anglaises (Louis Jouvet); 19 h.: Théâ-
tre des Anciens Combattants Peste-
figua, Mangera-t-il ?, Pas de café
19 h. 30 Les Joyeuses Commères
(Mme Simone) 20 h. 46 Récital
Ninon Vallin; 21 h. 45 Musique con-
temporaine 23 h. Folklore étranger
(Maud Laury) 0 h. Quintette à vent
de Paris.
Voulez-vous envoyer
un colis à un soldat?
Le 4'avril, Ii 20 h. 45, le Posle de
P. T. T. et les postes régionaux rie la
radiodiffusion nationale diffuseront
une nouvelle émission de M. llernard
Clonel, émission extrêmement origi-
nale, qui s'intitule « LE COLIS DU
SOLDAT ». Elle fera l'objet d'un
grand concours. Les prix consisteront
en colis qui seront adressés par « LE
COLIS AUX ARMEES », œuvre du
FIGARO, affiliée « la S.S.H.M.. 14,
rnnri-point des Champs-Ehisres. Paris,
aux soldats désignés par les gagnants,
et de leur part. ·
Les auditeurs feront donc des heu-
reux, lottl en prenant plaisir « l'atull-
iions de sketclies pleins de fantaisie el
de qaié.
«' LE COLIS DU SOLDAT », de M.
RERXARl) C LOI' ET. sera écrit sur de
la musique de MIREILLE, qui en Sera
également l'interprète principale.
PARIS-P. T. T. 8 h. 5 Causerie
par M. Edouard de Kayser; 11 h. 15
Radio scolaire; 12 h.: Chorale Félix
Raugel (Lily Laskine) 12 h. 45
Musique variée (Maurice de Villers)
17 h. 30 Musique légère (G. Der-
veaux) 18 h. 16 Chansons (Reine
Paulet); 19 h. 45: Violoncelle (Paul
Bazeloire); 20 h. 30 Musique con-
temporaine (Eug. Bigot); 21 h. 45
Piano (Mme Yvonne Lefébure) 22 h.:
La Vie féminine; 22 h. 15: Les Six
Grimaces de Don Juan (Jean Sar-
nia-t-elle, pourquoi n'avoir pas déjà
demandé quelque chose à manger ?
A présent que je vous regarde, je
crois vraiment que vous êtes à moitié
mort de faim.
J'éprouvai tout à coup une fai-
blesse. J'avais dit vrai et plus d'une
fois dans la journée j'avais eu des
étourdissements. Elle courut à la
porte, mais le regard d'adieu qu'elle
me lança aurait tourné la tête à n'im-
porte qui.
Plus. un mot, ordonna-t-elle, as.
stjez-vous .immédiatement.
De la porte elle me fit un signe
de la main et, elle partie, je renon
ça; à sauver les apparences. La par-
faite cuisine et les sauces exquises
n'étaient guère nécessaires. Je man-
geai comme seul peut le faire un
glouton vorace.
Inoubliable le moment où, quel-
que cinq heures après, réveillé d'un
profond sommeil, je m'assis dans les
draps frais, si délicieux et cherchai
à me reconnaître. La chambre ne
m'était pas familière, rien ne parais-
sait m'appartenir, je ne pouvais ras-
sembler mes souvenirs. Puis mes
yt-.ux se portèrent sur un poin; de la
boiserie juste en face du lit "A tout
s'effaça la lampe, rouge était al-
lumée.
ces divergences le chef du gouver-
nement n'était pas radical et les
membres du groupe qui faisaient
partie du ministère y restaient à
titre individuel. On était donc libre
à l'égard du Cabinet.
.'• On regretta le refus opposé par
M. Daladier h l'offre du président
de la République lui proposant, lors
de sa visite de démission, de recons-
tituer un ministère nouveau.
Ces vues, en définitive, on char-
gea le bureau auquel étaient joints
MM. Georges Don net et Guy La
Chambre d'aller en faire part à
l'actuel ministre de la guerre.
Puis pour U'iiter d'oublier toute
amertume. M. Laurens rendit comp-
te de l'audition du Syndicat natio-
nal des instituteurs qu'il avait reçu
au nom du groupe. « La discussion
s'est élargie et le groupe a demandé
que le gouvernement appliquât
toute sa sollicitude aux prohlèmes
de l'enseignement à tous les degrés,
soit en ce qui concerne le person-
nel soit en ce qui touche la récu-
pération des locaux scolaires. »
LA DEMARCHE
AUPRES
DE M. DALADIER
M. Daladier a reçu la délégation,
à la fin de l'après-midi, au minis-
tère de la Défense nationale. Ces
parlementaires étaient venus, on
le sait, t, mettre l'ancien prési-
dent du conseil au courant de la
délibération que le groupe radical-
socialiste avait tenue dans la ma-
tinée.
L'entretien, très cordial. s'est
prolongé pendant une heure.
Aucune réunion du comité exé-
cutif du parti radical-socialiste
n'est actuellement prévue.
+
A LA PRESIDENCE DU CONSEIL
M. Paul Rdynand, président du
conseil, ministre des affairesétran-
gères, a reçu, hier, M. Eric La-
bonne, résident général de France
en Tunisie, et M. Tbcllier, ministre
de l'agriculture.
-+ 8
Le cabinet de M. Albert Sarraut
M. Allxrt Sarraut, ministre rt<" lYctu-
cation nationale, a constitué son cabi-
net comme suit
Directeur du cabinet M. Paul Crou-
zet chrf du cabinet M. Charles
Peloni chargé de mission pour les
services parlementaires et (le presse
M. Jean Fraysse chefs adjoints
MM. Henri Legrand et René Paty
chef rtu secrétariat particulier Mlle
Bréant attachés Mme Templier et
M. Lanoix. <
M. Hore Belisha
à la Chambre
M. Hore Belisha, l'ancien minis-
tre de la guerre de Grande-Breta-
gne, a assisté, hier, à la courte
séance de la Chambre. Il a rendu
ensuite visite à M. le président
Herriot.
Jeudi 4 avril
RADIO-PARIS. 7 h. 30 Cours
d'anglais pratique (M. Renoir)
8 h. 16 Cours complémentaire d'ita-
lien (M. Camughi); 11 h. 60 Mélo-
dies (M. Loiseau) 12 heures Cau-
serie protestante 12 h. 16 Violon
et piano (Mme Renée Chemet. Mlle
Reine Gianoli); 12 h. 45 Piano
(Reine Gianoli); 13 h. 16 Mélodies
(Mme Blanc-Andra); 14 heures La
Vie de l'Empire (G. Dessoudeix)
14 h. 30 Anglais-Philosophie (M.
Lecomte-M. Lacombe); 15 heures
Musique variée (R. Guilhot); 16 heu-
res Nos amies les Bêtes 17 heures
Le Menteur (Th. de l'Odéon); 20 h. 45:
Carmen (Th. de l'Opéra-Comique)
21 n. 45 Chants populaires de la
France 22 heures Le Pèlerin (Ch.
Vildrac); 22 h. 45 Concert de nuit
(W. Cantrelle-Jean Doyen).
PARIS-P.T.T. 8 heures Scou-
tisme français 8 h. 10 La minute
du Jardinier (G. des Gaohons) 11 h.15:
Radio-Scolaire 12 heures Musique
variée (Th. Mathieu) 12 h. 45
Garde Républicaine 17 h. 30 Ma mie
Rosette 18 heures Les spectacles
(André Beucler) 18 h. 15 Jean Lu-
mière 18 h. 45 Musique légère
(Louis Masson); 19 h. 46 Mélodies
(Leïla Ben Sédira); 20 h. 30 Cinéma
(Léopold Marchand); 20 h. 45 Le
.̃ VI ̃ ̃ ̃̃̃•• ̃ •'
II ne me fallut, je crois, que quel-
ques secondes pour passer dans mon
salon et chercher fiévreusement sur
le mur le ressort qui ouvrait la porte
dérobée. Elle glissa devant moi et
Béatrice Essiter parut, parfaitement
caîme, mais la voix impérative.
Eteignez votre lumière m'en-
jo:'gnit-elle.
J'obéis, en. reculant, et nous nous
trouvâmes dans une obscurité com-
plète.
̃ Joseph est en route pour venir
ici, annonça-t-ellé. Nous ne l'alten-
dions pas cette nuit, sans quoi mon
oncle vous aurait envoyé Minchin.
Il s'est sans doute décidé bri'sque-
ment. Il n'amène qu'une camionnette
pleine d'hommes, j'imagine donc
qu'il veut plutôt enlever la femme
par un rapide coup de main que
livrer bataille.
A quelle heure sont-ils nartis ?
Il y a une heure. Ils peuvent
être ici d'une minute à l'autra. Ha-
billez-vous vite. Les autres sont déjà
à leur poste. Vous pouvez allumer
dans votre chambre, en vous assurant
que les rideaux sont bien fermés.
Vous devriez sortir par votre porte
personnelle et vous tenir dans J'om-
bre de la maison. Vous trouverez
Le procès des ex-députés
communistes
Dernières plaidoiries
Le 3'tribunal militaire n'a en-
tendu hier matin qu'une seule plai-
doirie, celle de M" Tboyot, bâton-
nier de l'ordre de» avocats d'A-
miens, en faveur de Louis Prot,
ancien député communiste de la
Somme.
L'après-midi, M" Blanc et Mar-
cel Willard prononcèrent les deux
derniers plaidoyers; celui de M'
Willard ne dura pas moins de qua-
tre heures.
A 14 heures, l'audience s'ouvrira
(publique cette fois) et le prési-
dent Gaffajoli donnera lecture des
nombreuses questions auxquelles
le tribunal devra répondre, et ce
sera alors la délibération en .cham-
bre du conseil.
Le jugement pourrait donc être
rendu en fin d'après-midi.
LE TRAFIC
DES STUPEFIANTS
Plusieurs arrestations
sur la Côte d'Azur
Marseille, 2 avril. Sur les ins-
tructions de la Sûreté nationale,
informée d'une recrudescence du
trafic des stupéfiants dans les mi-
lieux maritimes, les inspecteurs de
la brigade mobile se sont mis en
campagne dans diverses localités
de la côte, entre Hyères et Mar-
seille.
Ils ont découvert d'abord quatre
fumeries d'opium installées dans
diverses loealités à Bandol, à
Tamaris et à Cassis.
Les renseignements obtenus ont
permis de découvrir une cinquième
fumerie rue Montdrion. à Mar-
seille, et de procéder à de multi-
ples arrestations.
On remonta au chef de bande,
René Sarrazin, titulaire de six con-
damnations. qui, introuvable à
Marseille, fut découvert à la pri-
son de Fresnes.
Le parquet a chargé M. Giaccoli,
juge d'instruction, de suivre cette
affaire.
Après la mort
de l'amiral RonarcTi
Le corps de l'amiral Ronarc'h a
été transporté hier de l'hôpital du
Val de Gràce aux Invalides où il
sera expose; vendredi prochain
5 avril, toute la journée.
La cérémonie officielle des obsè-
ques aura lieu le lendemain samedi.
L'amiral Ronarc'h sera inhumé aux
Invalides.
«
A partir de lundi, le l'tre de lait
ne coûtera plus que 2 fr. 20
à Paris
La Fédération des coopératives et
syndicat laitiers de la rÉgion pari-
sienne a décidé, en raison de l'a-
mélioration des conditions atmos-
phériques, d'abaisser de dix centi-
mes le prix de vente dii lait en gros.
C'est à partir du hindi 8 avril
qu'à Paris le prix de vente au dé-
tail du lait sera ramené à 2 fr. 20
le litre.
Colis du Soldat 21 heures Ceux du
Rail 21 h. 60 Lecture Voyage en
Corse (Mérimée); 22 heures Musique
de chambre 22 h. 45 Musique va-
riée (Maurice Babin); 23 h. 46 Poè-
mes de Ch. Guérin (Yves-Gérard Le
Dantec).
POSTE PARISIEN. 13 h. 16
Les Aventures du Capitaine Fracasse
13 h. 30 Deux pianos 13 h. 45
Pour les enfants de France 14 h. 10
Les petits chanteurs amateurs
17 h. 45 Le Club du Jeudi 19 h. 15
Le quart d'heure du permissionnaire
(Rellys); 19 h.55: Session de la S.D.L.;
20 h. 20 Vedettes de demain (Mau-
rice Eacande); 21 heures Le kiosque
à chansons 21 h. 60 Théâtre Inconnu
(Jean Wall).
RADIO-37. 8 h. 5 Variétés du
matin 12 h. 45 Cantine Radio-37
13 h. 5 Rose Carday 13 h. 30 La
demi-heure pour les petits et les grands
(Mlle Phoscao); 18 h. 15 Robert
Mari no 19 h. 15 José Luccloni
19 h. 46 Valses d'hier et d'aujour-
d'hui 20 heuros Charpini et Bran-
cato 20 h. 20. Music-hall Radio-37
21 h. 45 L'actualité musicale (Michel
de Bry).
RADIO-CITE. 12 h. 50 Trois de
chez nous 13 h. 10 Présentez vous-
même vos disques préférés 14 heures:
Nos enfants chantent 19 h. 15 D'un
Jour à l'autre 19 h. 45 La vedette
du Jour 20 heures Le Jeu des Ques-
tions 20 h. 45 Jean Lumière
21 h. 5 La lettre de Max Régnier.
RADIO-ILE-DE-FRANCE. 13 h.
Orchestre de l'Ange Rouge 14 heures
Orchestre Relais Dancing 18 heures
Royal Soupers 19 h. 50 T«ny Bert
20 heures Chanteur et comp. Pierre
Arumi 20 h. MO Léon Raiter 22 h.:
« Chut c'est un secret ».
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1 LE CARNET DU "FIGARO" I
BIENFAISANCE
Après-demain vendredi, salle
Pleyel, à vingt heures quinze, sera
dfennée une soirée artistique au, pro-
fit des œuvres de guerre de la Per-
manence des volontaires hellènes
en France, en faveur des volontai-
res étrangers.
Ce grand gala est patronné par
M. Albert Lebrun, président de la
République, S. Exe. sir Ronald
Campbell. ambassadeur de S. M
Britannique à Paris, les membres
du gouvernement de la République,
S. Exc. l'ambassadeur M. N. Politis
et les hautes autorités civiles et mi-
litaires de Paris, et est organisé
par « Les Artistes dramatiques et
lyriques au service de l'armée »
(Œuvre de la Phalange des anciens
combattants hellènes en France).
Au programme, les grandes ve-
dettes. De l'Opéra Mmes Berna-
dette Delprat, Elen Dosia et Jeanne
Manceau. Du cabaret Edith Piaf,
Suzy Solidor, Meurisse. Du musi-
hall Harley-Bob, William's Blake,
Jany Claude, Lucienne Herblay,
Claudie Lombard. De la radio
lean Lumière, Léo Marjane. Con-
certiste Victor Gille. Chanson-
niers Jean Marsac, Jean Lee. Et
l'orchestre de Ray Ventura et ses
hoys Au piano d'accompagnement
MM. Tasso Janopoulo et Jacques
Turover. Et Mme Marie Valsamaki,
de l'Odéon, fondatrice de l'Œuvre
qui fêtera en même temps sa cen-
tième représentation aux armées.
Çgalerrîent au programme pre-
mière représentation du nouveau
film de la Gazette filmée du 20'
siècle Le Monde en action, Le
Livre blanc, le Livre jaune, la Pieu-
vre nazie.
Le spectacle sera présenté par
l'auteur Claude Plaza, A. C., com-
mandant d'infanterie, et M. André
de Fouquières, ainsi que les spea-
kers, MM. Georges-André Martin,
lieutenant aux armées, et le briga-
dier Jean Lec,chansonnier des Noc-
tambules. •
Prix des places,, ̃desJÔ à 75 fr.
Location Salle Pleyel, 252 fau-
bourg Saint-Honoré, Paris (8").
Vente des billets Banque Saül
Amar, 23, boulevard Hayssrrwnn,
Paris (9').
Le comte de Chambure, pré^
sident de la Félération française du
bridge, organise un grand tournoi
par paires libres pour le samedi
20 avril. Le montant des droits d'en-
gagement est intégralement destiné
à l'envoi de colis aux combattants
du front. S'adresser à F. F. B.,
5, avenue Gabriel.
Le thé des jeudis au profit de
l'Œuvre des marraines du Comité
franco-américain pour les évacués
d'Alsace et de Lorraine aura lieu
demain 4 avril, 16, avenue Mati-
gnon, à seize heures. Défilé des
mannequins à seize heures quaran-
te-cinq. Retenir ses tables en télé-
phonant à Passy 94-34.
NAISSANCES
M, Robert Devade, aux ar-
mées, et madame, née Nepveu de
Gas, ont la joie d'annoncer la nais-
sance de leur fille Marielle. Bor-
deaux, 23 mars.
Lé capitaine Christian Pheli-
zon, aux armées, et madame, née
Annick Camuzet, ont la joie de faire
part de la naissance de leur deuxiè-
me fille, Marie-Anne. Clisson
(Loire-Inférieure), 25 mars.
Mme Marcel Boyer, née Yvon-
ne Chauveau (Maison Corcellet),
fait part de la naissance de son fils
Marc, cinquième enfant du caporal
Marcel Boyer, décédé le 24 sep-
tembre 1939.-Croix-Valmer (Var),
27 mars 1940.
Savez -vous ce qu'est le
Traite m e n t l'IRM-O-LIFT
rt'EUZAlJETH ARDEN ? Sa-
vcz-vous qu'il tonifie les mus-
cles du visage d'une façon ex-
traordinaire, qu'il remodèle
littéralement les contours,
qu'il redonne à un visage fat i-
gué sa fermeté, qu'il fait dis-
paraître les rides et les lignes
causées par le relâchement des
tissus? Prenez votre rendez-
vous par téléphone.
ELIZABETH ARDEN
7, Place Vendôme- Opé 42-42
Biarritz, Cannes, Monte Carlo, Pau
sur votre gauche Huntley, le valet
roux qui vous a servi.
Combien sommes-nous ? '1
Voyons. elle réfléchissait. Il
ne faut pas compter Miles. Il ne vau-
dta certainement rien ce soir pour
la lutte. Ils ne peuvent pas être plus
de dix ou douze et ils seront pro-
bablement moins nombreux quand
on en viendra aux mains.
Je compris en t-ntendant le déclic
de la porte qu'elle était partie. J'en-
filai précipitamment mes vêtements,
saisis une canne plombée qu'Hunlley
m'avait apportée après mon diner,
et, l'automatique dans ma poche,
j'ouvris la porte avec précaution et
me glissai dehors. Je ne vis d'abord
rien devant moi et, derrière, In mai-
son était sombre et sans vie. Pas un
trruit ne venait de la route et des
environs. Je m'accroupis conlre le
mur et prêtai l'oreille. Grâce sans
doute à un regrettable penchant à la
brutalité, la bataille, pour elle-même
m'a toujours attiré, et je frémissais
déjà de plaisir à l'idée de celle. qui
se préparait.
E. Phillips Oppenheim.
(A suivre)
(Traduit de l'anglais par
Maurice Rémon.)
(Copyright by Maurice Rémon.)
1 Le lieutenant pilote Philippe
Cognacq et madame, née Nicole
Bapst, sont heureux de faire part
de la naissance de leur fille Marie-
Laure. 24 mars.
M. Edmond Decroocq, aux ar-
mées, et madame, née Ginette Lç-
sueur, font part de la naissance da
leur fille Danielle.
MARIAGES '̃
Le mariage de Mlle France
René Doumic avec le lieutenant
Jacques Soubrier, croix de guerre,
sera célébré le samedi 6 avril, à
midi, en l'église Saint-Germain des
Près. Mme Jacques René Doumic
e! Mme François Soubrier rece-
vront, 48, rue Jacob, après la cé-
rémonie religieuse. Cet avis tient
lieu d'invitation.
On nous prie d'annoncer le
mariage de Mme G. Le Verdier,
infirmière aux armées, fille du
marquis de la Poëze d'Harambure
et de la marquise, née Le Gouz
de Saint-Seine, avec le lieutenant
de Belzunce Castelmoran, fils du
marquis de Belzunce Castelmoran,
décédé, et de la marquise, née de
Roquefeuil.
Le mariage vient d'être célébré
dans la plus stricte intimité, en
raison des circonstances, et cet
avis tient lieu de faire-part.
Le mariage de Mlle Simone
Brunet, fille de M. Henri Brunet,
ingénieur civil, chevalier de la
Légion d'honneur, et de Mme Henri
Brunet, née Ratier, avec M. Louis
Dufort, docteur en droit, lieutenant
aux armées, fils de M, Albert Du-
fort, ingénieur E. C. P., et de Mme
Albert Dufort, née Jacquemin, a été
célébré dans l'intimité le 16 mars,
en l'église de Palluau-sur-Indre.
On annonce le prochain ma-
riage, à Agy, par Noron-Ia-Poterie
(Calvados), de Mlle Catherine Dos-
seur avec le comte de Cotignon^,
lieutenant aux armées. »,#
DEUILS
On annonce la mort, le 20
mars 1940, da Mme Lucien Poin»
caré, veuve du recteur de l'Univer-
sité de Paris, conseiller général de
la Meuse, commandeur de la Lé-
*gipn d'honneur.
-ï-es obsèques du comte René
aitel^çmple -de Rougemont ont eu
lieu%*T)a basiï&ue Sainte-Clotilde,
le samedi 35niars7"devant une nom-
breuse assistance.
On annonce la mort de Mme
Just Mouchon, née Aline Lef.ebvr«j
survenue à Joigny (Yonne),! le Ç
•mars. ̃̃• r
On nous prie d'annoncer" la
mort de Mme Eugène Michelez, dé-
cédée le 1" avril 1940, dans sa
quatre vingt neuvième année, à
Lardy (Seine-et-Oise). De la part
de M. Charles Robert et ses en-
fants, de Mme Paul Michelez et ses
enfants, de M. et Mme Henri Ger-
mette et leurs enfants.
La cérémonie religieuse aura lieu
à Lardy, demain 4 avril à onze
heures.
Le présent avis tient lieu de
faire-part.
Nous apprenons la mort du
général de brigade Victor Pierson,
officier de la Légion d'honneur,
croix de guerre. Les obsèques au-
ront lieu demain jeudi 4 avril à
onze heures en l'église Saint-Mar.
tin-des-Champs (36, rue des Ma.
rais). Le présent avis tient lieu
d'invitation.
On annonce la mort de Mme
veuve Georges Delaporte, née
Frotté, survenue le 29 mars chez
ses enfants, 41, boulevard Jean.
Rose à Meaux. De la part du doc-
teur René Charpentier et.Mrne née
Delaporte, de M. André, fteiaporte,
industriel à Paris, chef d'escadron
aux armées, er Mme née Merlliod
et leurs enfants, de sa fidèle et
très dévouée, servante Joséphine
Albert. Les obsèques religieuses
ont été célébrées le 2 avril dans
l'intimité en la basilique cathédrale
de Meaux.
Maie Paui Vallé, M. et Mme
Pierre Kula nous prient d'annon-
cer la mort de M. Albert Frances.
chi, leur frère et beau-frère décédé
à Caracas, Venezuela. Ce présent
avis tient lieu de faire-part.
On nous annonce la mort su-
bite de Mlle Maria Guy, dans sa
quatre-vingt-dixième année à Qui-
beron. L'inhumation aura lieu à
Paris au cimetière de Bercy, 329f
rue de Charenton, où l'on se réu-
nira le vendredi 5 avril à quinze
heures quarante-cinq.
Le lieutenant et Mme Frédéric
Duclert font part de la mort de leur
petit Régis, rappelé à Dieu, le 21
mars à Montpellier, à l'âge tt
treize mois.
Valfleury.
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