Titre : La Liberté
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-10-30
Contributeur : Muller, Charles (1823-1898). Directeur de publication
Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication
Contributeur : Détroyat, Léonce (1829-1898). Directeur de publication
Contributeur : Berthoulat, Georges (1859-1930). Directeur de publication
Contributeur : Aymard, Camille (1881-1964). Directeur de publication
Contributeur : Ferry, Désiré (1886-1940). Directeur de publication
Contributeur : Doriot, Jacques (1898-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328066631
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 octobre 1938 30 octobre 1938
Description : 1938/10/30 (A108,N442). 1938/10/30 (A108,N442).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k41048038
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-189
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/11/2018
Signes et appels
diplomatiques
par Claude JEANTET
N Radio-Saragosse, au cours de
son émission française de cette nuit,
a réclamé, au nom de l'Espagne na-
tionale la nomination par la r rance
d'un représentant diplomatique au-
près du gouvernement du général
Franco, Cet appel émouvant s ap-
puyait sur les déclarations faites la
veille, à Marseille, par M. Daladier.
Le président du Conseil français n'a-
t-il pas, en effet, annoncé une poli-
tique de rapprochement avec les
voisins de notre pays et une diplo-
matie de présence de la France dans 1
toutes les nations qui sont établies à
nos frontières ? L'appel de Radio-
Saragosse est parfaitement fondé.
Nous ne pouvons qu'insister de no-
tre côté pour que la décision que
nom préconisons nous-mêmes de-
puis longtemps soit prise le plus ra-
pidement possible.
V L'arrivée de M. François-Pon-
cet à Pans, hier, a donné lieu aussi-
tôt à un petit incident qui n'a pas
été ébruité. Il est pourtant signifi-
catif. Le diplomate français doit, en
effet, faire à M. Daladier et a M..
Bonnet un rapport circonstancié sur
ses dernières conversations avec les
dirigeants allemands et notamment
avec M. Hitler. Comme l'on -prévoit'
un rapprochement franco-allemand
sous forme d'une déclaration bi-
latérale ou d'une manifestation de
ce genre, qui serait une préface à
une négociation précise, nos fauteurs
- de guerre incorrigibles s'agitent.
C'est ainsi que le correspondant
d'une agence étrangère de Paris a
câblé que le directeur du service de
presse du Quai d'Orsay avait déclaré
que « les propositions dont M. Fran-
çois-Poncet se disait porteur ne pou-
vaient pas être prises en considéra-
tion ». Or, ce propos est faux. Est-
ce une manœuvre de quelques fonc- ,
- tionnaires évincés pour gêner et sa- ■
boter le travail du nouveau direc- ]
teur de la presse des affaires étran- ;
gères ? ]
■ On apprend de Genève que le j1
secrétaire général de la S.D.N., M.
Avenol, vient de se séparer du chef <
de son cabinet, M. Oden... Aussitôt, (
le Populaire s'indigne... M. Oden ne
fut-il pas un partisan farouche de '
la politique idéologique et sectaire i
qui a largement contribué à brouil- î
1er la France et l'Italie, à propos de
l'affaire d'Ethiopie. et à renverser
l'équilibre européen ? Mais est-ce
une raison suffisante que ce passé 1
chargé de M. Oden pour conférer \
à ce fonctionnaire une immunité to- i
tale ? i
B M. Edouard Herriot, de même 11
qu'il s'est opposé le plus longtemps .
possible à l'envoi d'un ambassadeur
de France à Rome, a pris au congrès
de Marseille la contre-offensive con- (
tre la politique préconisée par M. c
Daladier et par M. Bonnet. Il s'ef-
force de préserver le pacte franco- 1
soviétique et les relations gouverne- *■
mentales avec les moscoutaires... r
Nous lui conseillons de lire l'officiel
journal de Moscou qui vient de pu-
blier des leaders intitulés ; « Que
vaut le pacte f1-anco-soviétique ?...
La capitulation de la France... La s
succession de la France est ou- r
verte... » r
M Les négociations qui se pour- \
suivent aujourd'hui encore à Rome c
entre M. Mussolini, le comte Ciano é
et M. von Ribbentrop am sujet de la c
revendication hongroise, soutenue ,
par l'Italie et par la Pologne, mais
combattue par le Reich, d'une /rotz- ^
Mère commune hungaro-polonaise,
prouvent que l'accord entre Berlin CI
et Romef sur ce point n'était pas fa- a
cile à réaliser. Si la France n'a pas ?
joué en cette affaire le rôle actif 1
qu'elle pouvait tenir, cela est dû, une 11
[ fois de plus, aux partisans aveugles
[ de la diplomatie Qommuno-soviéti-
qwe.
M De Pologne, la même indica-
tion noue parvient. Le voyage que
M. Beck, ministre des Affaires
étrangères polonais, doit faire en
Allemagne s'avère difficile à orga-
niser... D'autre part, l'expulsion sou-
daine pair l'Allemagne de 20.000
israélites polonais est fort signifi-
cative... Là aussi il y a, à certains
points de vue, divergences. La Fran-
ce, alliée de la Pologne, aurait pu
jouer son rôle, de façon intéressante
pour la construction du nouvel équi-
libre européen auquel chacun aspire.
Mais là aussi, ceux qui sont inféodés
à la politique moscoutaire ont en-
travé l'œuvre normale de la diplor
matie française.
IL Y A PLUS DE 150 ANS
Notre confrère, le Journal de Rouen,
puisant chaque jour dans ses numéros,
vieux de cent cinquante ans, un fait
marquant, reproduisait ces lignes ex-
traites de sa feuille hebdomadaire du
vendredi 3 novembre 1780 :
LA PREMIERE ANNONCE
des remèdes de l'ABBE SOURY
Nicolas Delarue, curé de Celloville,
près Rouen, y est mort le 23 septembre
dernier. j
L'homme qui remplit bien les devoirs
de son état est toujours regretté, mais
celui qui passe une grande partie de sa
vie à soulager l'humanité excite des re-
grets bien plus vifs. C'est ce qu'a fait
M. le Curé de CelloviUe. Médecin ha-
bile, il pansait de ses mains et fournis-
sait gratis aux pauvres les drogues né-
cessaires ; il donnait à tous de sages
avis ; aussi sa mémoire sera longtemps
chère à la province.
Il a laissé dépositaire de ses lumières
M. Soury, prêtre chapelain à Alizay,
près de Pont-de-l'Arche.
Et c'est ainsi que l'Abbé Soury, cha-
pelain d'Alizay, ayant reçu son précieux
dépôt, donna son nom à la fameuse
Jouvence, aujourd'hui universellement
connue.
Voilà qui, mieux que toutes les affir-
mations, situe l'origine d'une décou-
verte à laquelle l'humanité, selon le
vœu du bon curé de Celloville, doit tant
de bienfaits.
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Remaniement
ministériel
au Japon
Devant les difficiles négocia-
tions anglo - nippones, le
prince Konoye, pour des
raisons de prestige, cède
le portefeuille des Affaires
étrangères à une person-
nalité de second plan.
Tokio, 29 octobre. — On annonce offi-
ciellement que les portefeuilles des Affai-
res étrangères et des Colonies, détenus
pa'r le prince Konoye, ont été attribués
à MM. Hachiro Arita et Yoshiaki Hatta.
tI8 changement du titulaire du porte-
feuille des Affaires étrangères, complè-
tement inatt.e'ndu pair les milieux poli-
tiques, a causé une forte sensation, car
ses milieux considéraient que le prince
Konoye était résolu à ne pas quitter le
Gaimusho avant d'avoir réussi une der-
t1ière tentative de compromis avec l'An-
gleterre.
La personnalité de M. Arita
Tokio, 29 octobre. — M. Hachiro Arita,
le nouveau ministre des Affaires étran-
gères, est le ministre qui signa, vers la
fin de 1936, le pacte anti-komintern qui
avait été négocié par M. Oshima et M.
von Ribbentrop. Il dut démissionner, en
février 1937, pour avoir divulgué l'exis-
tence du pacte à l'ambassadeur de l'U.R.
S. S., M. Yureniev, torpillant ainsi l'ac-
cord russo-japonais sur les pêcheries
qui était sur le point d'être signé.
Comme signataire du pacte anti-
komintern, M. Hachiro Arita est consi-
déré « persona grata » auprès de l'ar-
mée.
Les raisons qui ont motivé
la décision du prince Konoye
Tokio, 29 octobre. — Le principal
souci du prince Konoye, en abandon-
nant le ministère des affaires étrahgè-
res à M. Fachiro Arita, paraît être, se-
lon les milieux bien informés, de se
décharger de la responsabilité d'un
échec ou d'une réussite dans les négo-
ciations avec les puissances occidenta-
les, spécialement avec la Grande-Bre-
tagne, négociations qui, depuis Canton
et Hankéou, se montrent pleines de dif-
ficultés. Le prince Konoye s'est ainsi
dessaisi d'une affaire compromettante
au profit d'une personnalité de second
plan et conserve un prestige politique
intact.
Quoi qu'il en soit, l'abandon du minis-
tère des affaires étrangères est consi-
déré comme peu favorable à un succès
des négociations anglo-nippones récem-
ment reprises dans le plus grand si-
lence.
La diplomatie japonaise s'oriente, en
effet, vers une collaboration active avec
l'Italie et l'Allemagne dans tous les do-
maines, politique, économique et mili-
taire.
LE « COMPLOT »
M. VOGEL EN LIBERTÉ
Le 12 janvier dernier, sur la dénon-
ciation de cet étrange Locuty. le juge
Barrué fit arrêter l'ingénieur Henri Vo-
gel, en dépit de ses protestations d'in-
nocence.
Confronté avec son accusateur, M.
Vogel le confondit à chaque mot et,
pourtant, il dut rester emprisonné.
Hier, seulement, après deux cent-
quatre-vingt-dix jours de cellule, soit
plus de treize mois de prison ordinaire,
M. Vogel a été libéré.
La chambre des mises en accusation,
présidée par M. Doreau, a fait droit,
en effet, aux conclusions développées
par Mes Xavier Vallat, membre du
Conseil de l'Ordre, et Robert Castille,
ses avocats.
Il reste encore trentre-trois prison-
niers, cinquante-huit inculpés en liber-
té provisoire, dont les dix-neuf mem-
bres de la société Les Enfants d'Au-
vergne, mêlés au « complot » pour
faire nombre.
a LES EMPLOYES DE LA MAISON Si-
GRAND, qui avalent été mobilisés lors de
la tension internationale du mois dernier,
ont été payés pendant la période qu'ils ont
passée sous les drapeaux, la direction ayant
pris d'elle-même cette initiative.
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La préméditation
est démontrée
dans l'assassinat
du contremaître polonais
de Lyon
Par ailleurs, un des tortionnaires
communistes de la Bourse du
travail est écroué.
Lyon, 29 octobre. (De notre corres-
pondant particulier.) — Voici de nou-
veaux détails sur l'interrogatoire d'Au-
guste C armaux, l'assassin présumé du
contremaître polonais au cours de la
grève du bâtiment de Lyon.
.Le fait le plus important que le juge
d'instruction M. Cohendy ait pu mettre
en lumière est la préméditation du
crime.
Aucun doute n'est désormais possible :
le guréfléchi, préparé. Combien de nervis
rouges y ont pris part ? Trois, affirme
Carmaux avec vigueur. Cinq répondent
les témoins, qui sont formels : trois
hommes ont entouré la victime, un
quatrième l'a abattu à coups de revolver,
un cinquième l'a martelé de coups de
pied lorsqu'elle fut à terre, en hurlant :
— Tiens, attrape, sale v..., ça t'ap-
prendra à obéir au syndicat /
Le misérable Caranaux se défend mal.
Les contradictions s'accumulent dans sa
déposition. Après avoir nié sa présence
lors de l'attentat, il a fini par avouer.
Puis, il s'est défendu avec véhémence
d'avoir tiré le coup de fcu fatal... Tant
et si bien que le juge a estimé avoir
relevé suffisamment de charges pour
l'inculper — provisoirement — de com-
plicité d'assassinat.
Une confrontation générale des terro-
ristes aura lieu au début de la semaine
prochaine. Aura-t-on, d'ici là, retrouvé
le cinquième inculpé, Lucien Bouche,
surnommé Gros Blond, actuellement en-
core en fuite ?
Le cas des tortionnaires
de la Bourse du Travail
M. Edouard Herriot, pressé par un
sentiment d'indignation générale de la
population lyonnaise, avait, on s'en sou-
vient, invité le parquet à établir toute
la lumière sur l'affaire des tortionnaires
de la Bourse du Travail de Lyon.
Sur mandat d'arrêt de M. Cohendy,
les inspecteurs de la Sûreté ont arrêté
hier, à son domicile, 16, rue du Bel-
védère, le nommé Charreton, ancien
trésorier du syndicat des maçons, l'un
des principaux agitateurs de la Bourse
du Travail.
HIER SOIR A LYON
Henri BARBÉ
commentant le discours
de M. Daladier
demande qu'il soit suivi
d'actes précis
Lyon, 29 octobre. (De notre corres-
pondant particulier, par taéphone.) -r-
Une brillante réunion P.P.F. a eu lieu
hier soir à Lyon, sal>> des syndicats
agricoles du Sud-Est. La saille, magni-
fiquement décorée aux couleurs du
Parti, était comble bien avant l'ouver-
ture de la séance.
La présidence de la réunion était as-
surée par notre camarade, le réputé
médecin lyonnais, docteur Vignard.
C'est dans une atmosphère d'enthou-
siasme que le premier orateur inscrit
prend la parole.
Jean Pila fera le bilan de la récente
grève du bâtiment et démontrera quelle
fut l'action décisive du Parti. Puis. Al-
bert Beugras, notre secrétaire général,
vient ensuite nous parler cte la politique
ouvrière du P.P.F. En quelques phrases,
il situera notre action dans la région
en citant tous les conflits importants
où nous avons remporté la victoire. C'est
la grève du Teil, celle de Romans, celle
de Cruas, enfin la grève du bâtiment
de Lyon. Il dit combien notre position
a été appréciée des ouvriers ; puis, évo-
quant la fin du conflit, il signalera que,
si ce fut une victoire P. P. F., ce fut
également une victoire patronale : « 11
ne faut pas les confondre. Il faut, nous
préférons, faire en sorte que nos vic-
toires coïncident avec les victoires ou-
vrières. s>
Après cette leçon de faits, c'est a
Henri Barbé à prendre la parole. Il pro-
nonce un magnifique discours où il passe
en revue notre politique intérieure et
extérieure. La politique préconisée par
notre chef, et derrière lui tout le Parti,
est la seule bonne puisqu'aujourd'hui
nos mots d'ordre sont repris un peu par-
tout en France.
En termes sobres, il tracera les tâches
qui incombent au pays et préconisera
la seule politique extérieure qui puisse
nous conserver notre rôle dans le mon-
de : une politique méditerranéenne in-
telligente (amité de l'Italie, reconnais-
sance de Burgos) et une politique euro-
à péenne qui consiste, à l'heure qu'il est,
appuyer les revendications polono-
hongroi&es.
Il évoque, à ce sujet, le discours de
Daladier Marseille :
— L'entente avec tout le monde,
monsieur Daladier, c'est trop et pas
assez. Trop, quand on ne l'accompagne
pas d'actes précis. Notre politique
n'exclut pas le danger que peut faire
peser le pangermanisme sur l'Europe.
C'est pourquoi la France a intérêt à
passer son nez dans l'axe Rome-Ber-
lin, à appuyer les revendications po-
lono -hongroises.
Puis, évoquant la lutte anticommu-
niste que le discours Daladier préconise.
il s'exclamera :
— Interdire une réunion communiste
à Orange, c'est bien. Interdire leurs
réunions dans toute la France, c'est
mieux.
Et, puisque l'on parle d'épuration, ne
pourrait-on pas commencer par évincer
le parti de la guerre des postes de com-
mande ? Qu'attend-on pour se défaire
de Mandel, Reynaud et consorts ?
Ce magnifique discours a été littéra-
lement haché d'applaudissements. La
fin est saluée par une magnifique ova-
tion. Et c'est au chant de France, libère-
toi ! que la réunion est levée.
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#5 a lieu le g
«Congrès départemental |
des Alpes-Maritimes - |
I HENRI BARBÉ f
£ Secrétaire général du Parti §
Paris-Ville
FEDERATION, RENAULT
. Jeudi 27, à la conférence bi-mensuelle,
devant une centaine de camarades, Coriat
et fiestel ont pris la parole. il a été discuté
de la tactique à développer à l'intérieur de
l'usine, et des moyens d'action à employer.
+ 6* SECTION. — Le banquet amical de
I,t 6' section aura lieu le samedi 5 novembre,
à 20 heures, chez Mollet, 60, rue Madame,
sous la présidence de Ramon Fernandez,
membre du bureau politique, et de Géran-
wn, membre du bureau fédéral de Paris-
Ville. Inscriptions tous les soirs, de 18 h. à
19 h., 21 rue Cassette. Prix : 20 fr. tout
compris. Dernier délai : 3 novembre.
+ 9' SECTION. — Nous avisons nos ca-
marades de la section que la permanence.
qui avait lieu le mercredi, aura lieu tous'
les vendredis aux mêmes heures, à partir
du 4 novembre.
+ 17* SECTION-SUD. — Hier soir, à la
permanence, exposé de Jean Durand. Claude
Popelin fit un excellent compte rendu des
travaux du Conseil national du Parti.
Région parisienne
PARIS-NORD
+ U.P.J.F, — Section Combe. — Consti-
tuée il y a quelques jours, la section a pris
un bel essort. A l'atelier des confits, le zèle
d'un jeune ouvrier vaut six adhésions nou-
velles.
♦ SAINT-DENIS. — La section d'entre-
prise Getting-Jonas-Titaaiy s'est réunie jeu-
di. Teissier et Lafont ont entretenu les ou-
vriers du congrès de Nantes et de la poli-
tique économique.
SEINE-ET-MARNE
Magnifique réunion à Meaux
avec Claude Popelin
+ A l'appel de la section P.P.F., un nom-
breux public emplissait la salle de l'hôtel
Saint-Rémy.
André Bissière, de l'U.P.J.F., exposa le
marasme affreux dans lequel se débat la
jeunesse française et soumit le programme
d'action des Jeunes doriotistes.
Marcel Parra, délégué régional de Seine-
et-Ma.rne, fit le procès des divers éléments
composant le parti de la guerre.
Parlant de l'union des antimarxistes, il
soumit à l'assistance une lettre ouverte
adressée à M. François de Tessan, député
radical de Meaux, où les P.P.F. lui de-
mandent de rompre définitivement avec le
parti de Moscou. L'exposé de notre cama-
rade fut approuvé par d'uanimes applau-
dissements.
Puis, ce fut la conférence annoncée. L'au-
teur. Claude Popelin, y mit toute sa flam-
nid et &on talent. Ce fut une véridique his-
toire de l'Espagne contemporaine que notre
ami développa à la grande satisfaction des
assistants.
Avec de nombreux détails. Popelin relata
son dernier voyage en Espagne de Franco
et ce qu'il y avait vu. Puis il aborda le pro-
blème de nos relations diplomatiques avec
ce pays frontière, évitant ainsi l'isolement
do notre pays en Méditerranée.
Puis Claude Popelin répondit aux nom-
breuses questions posées pa.r des spectateurs.
Excellente réunion qui a fait grande im-
pression dans toute la ville.
Fédérations de province
BOUCHES-DU-RHONE
Marseille
5' SECTION. — Réunion de propa- !
gande et d'information l'autre vendredi, au
Bar Franco-Italien. Stoffels, secrétaire de la
section : Henri JolUet et André jalluzot, dé-
légué général à la propagande ont pris la
parole. Des adhésions ont été enregistrées.
+ 6' SECTION. — Jeudi, au miartier des
Chartreux, nos camarades Chambon, H.
Jolilet. A. Jalluzot, Ausillia et S. sabiani ont
pris la parode au cours d'une très impor-
tante réunion de -propagande où assistèrent
plus de 200 personnes.
+ 7' SECTION. — Samedi dernier,
grande réunion de propagande de la section
de Saint-André. Plus de 400 personnes y as-
sistaient. Mussa, secrétaire de la section ;
André jalluzot et Simon Sabiani exposèrent
le programme du parti et dénoncèrent le
parti de la guerre.
+ 10' SECTION, — Dans ce quartier du
Rouet où les communistes avaient la pré-
tention d'empêcher les orateurs du P.P.F.
de prendre la parole nos camarades Man-
giavacca, jollet et notre chef régional Si-
mon Sabiani ont exposé le programme du
parti devant plus de 250 personnes,
La semaine boursière
Le marché, dans l'in-
certitude est calme et
irrégulier.
La séance d'hier a été inactive avec
une tendance à la résistance sur les
compartiments français et une orienta-
tion irrégulière sur les groupes des va-
leurs internationales.
a
En raison du peu d'importance des en-
gagements conditionnels, la réponse des,
primes n'a pu apporter aucune anima-
tion.
Le discours de M. Daladier, qui était
attendu, n'a pas déçu les milieux d'af-
faires et a été accueilli avec sympathie
sur le marché. Mais, si l'exposé du pré-
sident du Conseil est parfait quant à
l'esprit qui l'a guidé et animé, il ne
peut encore être suffisant pour dissiper
l'inquiétude qui continue à régner sur
le temple de l'argent. La Bourse, en ef-
fet. est désormais avide de choses réel-
les, tangibles, patentes et, si elle reste
toujours sensible à l'excellence des, prin-
cipes, matériellement elle ne réagit plus
que sur des accomplissements.
m
Cependant, en dépit de l'atonie de la I
séance, les groupes français n'ont pas
manqué de résistance ; ils ont consolidé
leur avance de mercredi. Les interna-
tionales ont fait preuve de plus d'indé-
cision dans leur orientation.
m j
A la clôture et à la veme de quatre j
jours de chômage, les rentes restent
presque toutes à leurs niveaux de la
veille, les internationales terminent of-
fertes, les valeurs françaises restant de-
mandées, les charbonnages en particu-
lier.
■
La livre à 178,82 et le dollar à 37,53.
■
Liquidation mensuelle mercredi pro-
chain. Les cours comparés à ceux du
22 permettront à nos lecteurs de se ren-
dre compte des conditions dans lesquel-
les, elle se présentera.
a
Au groupe des rentes, le 3 % seul en- \
registre une plus-value sur les cours du
vendredi 22, les autres catégories termi- 1
nant en léger recul sur leurs précédents:
le 3 % à 79,55 contre 78,90, le 4 % 1917
à 74,75 contre 74,95, le 4 % 1918 à 73,95
contre 74, le 5 % 1920 à 95,95 contre
96,10. le 4 % 1925 à 129,75 contre 131,
et le 4 1/2 1937 à 131,40 contre 135,25.
a
Au groupe des banques : la Banque
d,e France faible à 6.525 contre 6.650, la
Banque de Paris ferme à 1.174 contre
1.165, le Crédit Lyonnais soutenu à
peine à 1.525 contre 1.527, la Société Gé-
nérale faible à 721 contre 723, le Comp-
toir d'Escompte à 768 contre 765, et le
Crédit Foncier en avance à 2.465 contre
2.428.
■
Au groupe des produits chimiques,
l'avance est presque générale sur les
différents titres du compartiment : Pé-
chiney à 1.589 contre 1.538, Salnt-Gobain
à 1.980 contre 1.960. Air Liquide inchan-
gé à 1.195, Rhône-Poulenc à 755 contre
748, et Kuhlmann à 621 contre 622.
M
Aux charbonnages, l'avance est appré-
ciable : Courrières à 238 contre 22.7,50,
Lens à 313 contre 298, Maries à 433 con-
tre 413, Vicoigne à 495 contre 475, et
Charbonnages du Tonkin à 2.100 contre
2.090.
■
Aux internationales, l'irrégularité est
la note dominante dans le groupe : Ca-
nadian à 242,50 contre 245.50, Rio à
2.560 contre 2.640, Royal à 6.700 contre
6.840, Azote à 2.330 contre 2.392, et Sues
à 20.150 contre 20.520.
■
Aux valeurs diverses au parquet : Mé-
tro à 820 contre 830, Santa-Fé à 415 con-
tre 427, Distribution à 619 contre 617,
Saulnes à 715 contre 735, Schneider à
1.057 contre 1.035. Française des pétro-
les à 799 contre 823, Caoutchoucs de
l'Indochine à 665 contre 662, et Say à
390 contre 385.
■
Aux valeurs diverses en coulisse: cam-
bodge à 585 contre 590, Canadian à 92,75
contre 98,25, De Beers à 1.575 contre
1.620, Bruay à 174 contre 170, Goldfields
à 660 contre 682, Mexican à 46,25 contre
49,25, Pernod inchangé à 975, Rand Mi-
nes à 1.702 contre 1.721, Padang inchan-
gé à 620. Shell à 775 contre 799, Sub
Nigel à 2.181 contre 2.205, Tubize à 117
contre 118, et Tfrarsis à 303 contre 311.
Informations
CREDIT DU NORD
Le conseil d'administration a nommé
vice-président en remplacement de M.
Joseph Béghin, décédé, M. Pierre Thi-
riez, industriel à LiUle, président de la
Première Région Economique, et a élu
administrateurs : M. Claude Descamps-
Béghin, industriel à Thumeoùes, et M.
Paul Delemer, directeur général de la
Société.
SOCIETE INDUSTRIELLE
DE TRANSPORTS
AUTOMOBILES SITA
Le conseil de la S.I.T.A. a décide la
mise en distribution, à partir du 3 no-
vembre 1938, contre remise du coupon
numéro 34, d'un acompte de 35 francs
brut aux actions tant anciennes que
nouvelles, à valoir sur le dividende affé-
rent à l'année 1938.
ENERGIE INDUSTRIELLE
Les coupons suivants seront payables 1
à partir du l'r novembre : Obligations
4 % Gaz de Lyon, cp. n° 55 : au nomi-
natif, 8 fr. 38, 7 fr. 40 et 6 fr. 66 ; au
porteur, 6 fr. 42 et 5 fr. 68. Obligations
4 1/2 % Gaz de Lyon, cp. n° 17 : au
nominatif, 22 fr. 50 et 20 fr. 25 ; au
porteur, 21 fr. 10 et 18 fr. 85. Obligations
5 1/2 % de 1.000 fr. Energie Electrique
de la Basse-Loire, cp. n° 18 : au nonÜ-
natif 27 fr. 50 et 24 fr. 75 ; au porteur,
26 fr. 04 et 23 fr. 30. Bons 7 1/2 % 1929
Hydro-Electrique La Valentinoise, cou-i
pon n° 19 : au nominatif, 31 fr. 42,
27 fr. 75 et 24 fr. 97 ; au porteur,
26 fr. 44 et 23 fr. 67. Obllg. 5 %, 2" série,
Cie Nouvelle Ecla.iira.ge et Chauffage par
gaz et électricité, cp. n° 57 : au nomina-
tif, 10 fr. 47, 9 fr. 25 et 8 fr. 32 ; au
porteur, 8 fr. 45 et 7 fr. 53. Obligations
4 1/2 %, 5" série, de 1.000 fr., Cie Nou-
velle Eclairage et Chauffage par gaz et
électricité, cp. n° 16 : au nominatif,
22 fr. 50 et 20 fr. 25 ; 8IU porteur,
21 fr. 30 et 19 fr. 05. Oblig. 6 % de 500
francs Forces Motrices du Hauit-Grési-
vaaidan, cp. n° 39 : au nominatif, 15 fr.
et 13 fr. 50 ; au porteur, 15 francs et
13 fr. 50. Obligations 6 % Electricité de
l'Arize, cp. n° 38 : A nominatif, 15 fr.
et 13 fr. 50 ; au porteur, 15 francs et
13 fr. 50.
MARSEILLAISE DE CREDIT
Le conseil a décidé la mise en paie-
ment, le 15 décembre, d'un acompte de
dividende de 12 fr. 50, égal à celui dis-
tribué l'an dernier.
LA BROSSE
ET J. DUPQNT REUNIS
Avant amortissements, les bénéfices
de l'exercice au 30 juin 1938 sont de
l'ordre de 3.400.000 francs contre 3 mil-
lions 171.000 francs pour l'exercice pré-
cédent.
GRANDS MOULINS DE CORBEIL
L'assemblés ordinaire tenue le 28 oc- 1
tobre, sous la présidence de M. Georges
Siegfried, a approuvé les comptes de
l'exercice clos le 30 juin 1938, qui se
soldent par un bénéfice net de 2 mil-
lions 804.537 francs après des amortis-
sements réguliers de 1.506.384 francs. En
tenant compte du report antérieur de
232.349 francs, le total disponible s'éta-
blit à 3.036.886 francs.
Le dividende a été fixé à 11 francs
par action ordinaire et de priorité et
à 16 fr. 6323 par part bénéficiaire. Ces
sommes seront mises en paiement à par-
tir du 1er novembre prochain, sous dé-
duction des impôts, soit à raison de
9 fr. 218 et 8 fr. 14 pour les aotions
nominatives (selon la catégorie) et
7 fr. 514 pour les actions au porteur ;
13 fr. 9379 et 12 fr. 3079 pour les parts
nominatives (selon la catégorie) et
11 fr. 2543 pour les parts au porteur.
L'assemblée a ratifié les nominations
de MM. Jean Gutton et Louis Mercier
en qualité d'administrateurs.
STANDARD FRANÇAISE
DES PETROLES
Le conseil d'administration, usant de
la faculté accordée par l'article 47 des
statuts, a, dans sa séance du 26 octo-
bre. décidé la distribution d'un acompte
de dividende sur l'exercice en cours.
Cet acompte, fixé à 25 francs bmt
par action, sera payable contre remise
du coupon numéro 4 ou sur présenta-
tion du titre nominatif, aux guichets de
la Banque de Paris et des Pays-Bas,
3 rue d'Antin, Paris, ou de The Natio-
nal City Bank of New York (France),
60, avenue des Champs-Elysées, Paris,
à partir du 27 octobre, sous déduction
des impôts établis par les lois en vi-
gueur, soit à r-aison de 20 fr. 95 par
action nominative depuis plus de six
mois et appartenant à une personne
physique et mise au nominatif depuis
moins de six mois ou par action nomi-
native appartenant à une personne mo-
raae ; 16 fr. 78 par action au porteur.
(Les manuscrits et photographies non
insérés ne sont pas rendus.)
diplomatiques
par Claude JEANTET
N Radio-Saragosse, au cours de
son émission française de cette nuit,
a réclamé, au nom de l'Espagne na-
tionale la nomination par la r rance
d'un représentant diplomatique au-
près du gouvernement du général
Franco, Cet appel émouvant s ap-
puyait sur les déclarations faites la
veille, à Marseille, par M. Daladier.
Le président du Conseil français n'a-
t-il pas, en effet, annoncé une poli-
tique de rapprochement avec les
voisins de notre pays et une diplo-
matie de présence de la France dans 1
toutes les nations qui sont établies à
nos frontières ? L'appel de Radio-
Saragosse est parfaitement fondé.
Nous ne pouvons qu'insister de no-
tre côté pour que la décision que
nom préconisons nous-mêmes de-
puis longtemps soit prise le plus ra-
pidement possible.
V L'arrivée de M. François-Pon-
cet à Pans, hier, a donné lieu aussi-
tôt à un petit incident qui n'a pas
été ébruité. Il est pourtant signifi-
catif. Le diplomate français doit, en
effet, faire à M. Daladier et a M..
Bonnet un rapport circonstancié sur
ses dernières conversations avec les
dirigeants allemands et notamment
avec M. Hitler. Comme l'on -prévoit'
un rapprochement franco-allemand
sous forme d'une déclaration bi-
latérale ou d'une manifestation de
ce genre, qui serait une préface à
une négociation précise, nos fauteurs
- de guerre incorrigibles s'agitent.
C'est ainsi que le correspondant
d'une agence étrangère de Paris a
câblé que le directeur du service de
presse du Quai d'Orsay avait déclaré
que « les propositions dont M. Fran-
çois-Poncet se disait porteur ne pou-
vaient pas être prises en considéra-
tion ». Or, ce propos est faux. Est-
ce une manœuvre de quelques fonc- ,
- tionnaires évincés pour gêner et sa- ■
boter le travail du nouveau direc- ]
teur de la presse des affaires étran- ;
gères ? ]
■ On apprend de Genève que le j1
secrétaire général de la S.D.N., M.
Avenol, vient de se séparer du chef <
de son cabinet, M. Oden... Aussitôt, (
le Populaire s'indigne... M. Oden ne
fut-il pas un partisan farouche de '
la politique idéologique et sectaire i
qui a largement contribué à brouil- î
1er la France et l'Italie, à propos de
l'affaire d'Ethiopie. et à renverser
l'équilibre européen ? Mais est-ce
une raison suffisante que ce passé 1
chargé de M. Oden pour conférer \
à ce fonctionnaire une immunité to- i
tale ? i
B M. Edouard Herriot, de même 11
qu'il s'est opposé le plus longtemps .
possible à l'envoi d'un ambassadeur
de France à Rome, a pris au congrès
de Marseille la contre-offensive con- (
tre la politique préconisée par M. c
Daladier et par M. Bonnet. Il s'ef-
force de préserver le pacte franco- 1
soviétique et les relations gouverne- *■
mentales avec les moscoutaires... r
Nous lui conseillons de lire l'officiel
journal de Moscou qui vient de pu-
blier des leaders intitulés ; « Que
vaut le pacte f1-anco-soviétique ?...
La capitulation de la France... La s
succession de la France est ou- r
verte... » r
M Les négociations qui se pour- \
suivent aujourd'hui encore à Rome c
entre M. Mussolini, le comte Ciano é
et M. von Ribbentrop am sujet de la c
revendication hongroise, soutenue ,
par l'Italie et par la Pologne, mais
combattue par le Reich, d'une /rotz- ^
Mère commune hungaro-polonaise,
prouvent que l'accord entre Berlin CI
et Romef sur ce point n'était pas fa- a
cile à réaliser. Si la France n'a pas ?
joué en cette affaire le rôle actif 1
qu'elle pouvait tenir, cela est dû, une 11
[ fois de plus, aux partisans aveugles
[ de la diplomatie Qommuno-soviéti-
qwe.
M De Pologne, la même indica-
tion noue parvient. Le voyage que
M. Beck, ministre des Affaires
étrangères polonais, doit faire en
Allemagne s'avère difficile à orga-
niser... D'autre part, l'expulsion sou-
daine pair l'Allemagne de 20.000
israélites polonais est fort signifi-
cative... Là aussi il y a, à certains
points de vue, divergences. La Fran-
ce, alliée de la Pologne, aurait pu
jouer son rôle, de façon intéressante
pour la construction du nouvel équi-
libre européen auquel chacun aspire.
Mais là aussi, ceux qui sont inféodés
à la politique moscoutaire ont en-
travé l'œuvre normale de la diplor
matie française.
IL Y A PLUS DE 150 ANS
Notre confrère, le Journal de Rouen,
puisant chaque jour dans ses numéros,
vieux de cent cinquante ans, un fait
marquant, reproduisait ces lignes ex-
traites de sa feuille hebdomadaire du
vendredi 3 novembre 1780 :
LA PREMIERE ANNONCE
des remèdes de l'ABBE SOURY
Nicolas Delarue, curé de Celloville,
près Rouen, y est mort le 23 septembre
dernier. j
L'homme qui remplit bien les devoirs
de son état est toujours regretté, mais
celui qui passe une grande partie de sa
vie à soulager l'humanité excite des re-
grets bien plus vifs. C'est ce qu'a fait
M. le Curé de CelloviUe. Médecin ha-
bile, il pansait de ses mains et fournis-
sait gratis aux pauvres les drogues né-
cessaires ; il donnait à tous de sages
avis ; aussi sa mémoire sera longtemps
chère à la province.
Il a laissé dépositaire de ses lumières
M. Soury, prêtre chapelain à Alizay,
près de Pont-de-l'Arche.
Et c'est ainsi que l'Abbé Soury, cha-
pelain d'Alizay, ayant reçu son précieux
dépôt, donna son nom à la fameuse
Jouvence, aujourd'hui universellement
connue.
Voilà qui, mieux que toutes les affir-
mations, situe l'origine d'une décou-
verte à laquelle l'humanité, selon le
vœu du bon curé de Celloville, doit tant
de bienfaits.
LES RADIATEURS MOBILES G.E.P.
au Gaz, à l'Electricité, au Pétrole
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70. Avenue des Ternes, Paris
Remaniement
ministériel
au Japon
Devant les difficiles négocia-
tions anglo - nippones, le
prince Konoye, pour des
raisons de prestige, cède
le portefeuille des Affaires
étrangères à une person-
nalité de second plan.
Tokio, 29 octobre. — On annonce offi-
ciellement que les portefeuilles des Affai-
res étrangères et des Colonies, détenus
pa'r le prince Konoye, ont été attribués
à MM. Hachiro Arita et Yoshiaki Hatta.
tI8 changement du titulaire du porte-
feuille des Affaires étrangères, complè-
tement inatt.e'ndu pair les milieux poli-
tiques, a causé une forte sensation, car
ses milieux considéraient que le prince
Konoye était résolu à ne pas quitter le
Gaimusho avant d'avoir réussi une der-
t1ière tentative de compromis avec l'An-
gleterre.
La personnalité de M. Arita
Tokio, 29 octobre. — M. Hachiro Arita,
le nouveau ministre des Affaires étran-
gères, est le ministre qui signa, vers la
fin de 1936, le pacte anti-komintern qui
avait été négocié par M. Oshima et M.
von Ribbentrop. Il dut démissionner, en
février 1937, pour avoir divulgué l'exis-
tence du pacte à l'ambassadeur de l'U.R.
S. S., M. Yureniev, torpillant ainsi l'ac-
cord russo-japonais sur les pêcheries
qui était sur le point d'être signé.
Comme signataire du pacte anti-
komintern, M. Hachiro Arita est consi-
déré « persona grata » auprès de l'ar-
mée.
Les raisons qui ont motivé
la décision du prince Konoye
Tokio, 29 octobre. — Le principal
souci du prince Konoye, en abandon-
nant le ministère des affaires étrahgè-
res à M. Fachiro Arita, paraît être, se-
lon les milieux bien informés, de se
décharger de la responsabilité d'un
échec ou d'une réussite dans les négo-
ciations avec les puissances occidenta-
les, spécialement avec la Grande-Bre-
tagne, négociations qui, depuis Canton
et Hankéou, se montrent pleines de dif-
ficultés. Le prince Konoye s'est ainsi
dessaisi d'une affaire compromettante
au profit d'une personnalité de second
plan et conserve un prestige politique
intact.
Quoi qu'il en soit, l'abandon du minis-
tère des affaires étrangères est consi-
déré comme peu favorable à un succès
des négociations anglo-nippones récem-
ment reprises dans le plus grand si-
lence.
La diplomatie japonaise s'oriente, en
effet, vers une collaboration active avec
l'Italie et l'Allemagne dans tous les do-
maines, politique, économique et mili-
taire.
LE « COMPLOT »
M. VOGEL EN LIBERTÉ
Le 12 janvier dernier, sur la dénon-
ciation de cet étrange Locuty. le juge
Barrué fit arrêter l'ingénieur Henri Vo-
gel, en dépit de ses protestations d'in-
nocence.
Confronté avec son accusateur, M.
Vogel le confondit à chaque mot et,
pourtant, il dut rester emprisonné.
Hier, seulement, après deux cent-
quatre-vingt-dix jours de cellule, soit
plus de treize mois de prison ordinaire,
M. Vogel a été libéré.
La chambre des mises en accusation,
présidée par M. Doreau, a fait droit,
en effet, aux conclusions développées
par Mes Xavier Vallat, membre du
Conseil de l'Ordre, et Robert Castille,
ses avocats.
Il reste encore trentre-trois prison-
niers, cinquante-huit inculpés en liber-
té provisoire, dont les dix-neuf mem-
bres de la société Les Enfants d'Au-
vergne, mêlés au « complot » pour
faire nombre.
a LES EMPLOYES DE LA MAISON Si-
GRAND, qui avalent été mobilisés lors de
la tension internationale du mois dernier,
ont été payés pendant la période qu'ils ont
passée sous les drapeaux, la direction ayant
pris d'elle-même cette initiative.
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La préméditation
est démontrée
dans l'assassinat
du contremaître polonais
de Lyon
Par ailleurs, un des tortionnaires
communistes de la Bourse du
travail est écroué.
Lyon, 29 octobre. (De notre corres-
pondant particulier.) — Voici de nou-
veaux détails sur l'interrogatoire d'Au-
guste C armaux, l'assassin présumé du
contremaître polonais au cours de la
grève du bâtiment de Lyon.
.Le fait le plus important que le juge
d'instruction M. Cohendy ait pu mettre
en lumière est la préméditation du
crime.
Aucun doute n'est désormais possible :
le gu
rouges y ont pris part ? Trois, affirme
Carmaux avec vigueur. Cinq répondent
les témoins, qui sont formels : trois
hommes ont entouré la victime, un
quatrième l'a abattu à coups de revolver,
un cinquième l'a martelé de coups de
pied lorsqu'elle fut à terre, en hurlant :
— Tiens, attrape, sale v..., ça t'ap-
prendra à obéir au syndicat /
Le misérable Caranaux se défend mal.
Les contradictions s'accumulent dans sa
déposition. Après avoir nié sa présence
lors de l'attentat, il a fini par avouer.
Puis, il s'est défendu avec véhémence
d'avoir tiré le coup de fcu fatal... Tant
et si bien que le juge a estimé avoir
relevé suffisamment de charges pour
l'inculper — provisoirement — de com-
plicité d'assassinat.
Une confrontation générale des terro-
ristes aura lieu au début de la semaine
prochaine. Aura-t-on, d'ici là, retrouvé
le cinquième inculpé, Lucien Bouche,
surnommé Gros Blond, actuellement en-
core en fuite ?
Le cas des tortionnaires
de la Bourse du Travail
M. Edouard Herriot, pressé par un
sentiment d'indignation générale de la
population lyonnaise, avait, on s'en sou-
vient, invité le parquet à établir toute
la lumière sur l'affaire des tortionnaires
de la Bourse du Travail de Lyon.
Sur mandat d'arrêt de M. Cohendy,
les inspecteurs de la Sûreté ont arrêté
hier, à son domicile, 16, rue du Bel-
védère, le nommé Charreton, ancien
trésorier du syndicat des maçons, l'un
des principaux agitateurs de la Bourse
du Travail.
HIER SOIR A LYON
Henri BARBÉ
commentant le discours
de M. Daladier
demande qu'il soit suivi
d'actes précis
Lyon, 29 octobre. (De notre corres-
pondant particulier, par taéphone.) -r-
Une brillante réunion P.P.F. a eu lieu
hier soir à Lyon, sal>> des syndicats
agricoles du Sud-Est. La saille, magni-
fiquement décorée aux couleurs du
Parti, était comble bien avant l'ouver-
ture de la séance.
La présidence de la réunion était as-
surée par notre camarade, le réputé
médecin lyonnais, docteur Vignard.
C'est dans une atmosphère d'enthou-
siasme que le premier orateur inscrit
prend la parole.
Jean Pila fera le bilan de la récente
grève du bâtiment et démontrera quelle
fut l'action décisive du Parti. Puis. Al-
bert Beugras, notre secrétaire général,
vient ensuite nous parler cte la politique
ouvrière du P.P.F. En quelques phrases,
il situera notre action dans la région
en citant tous les conflits importants
où nous avons remporté la victoire. C'est
la grève du Teil, celle de Romans, celle
de Cruas, enfin la grève du bâtiment
de Lyon. Il dit combien notre position
a été appréciée des ouvriers ; puis, évo-
quant la fin du conflit, il signalera que,
si ce fut une victoire P. P. F., ce fut
également une victoire patronale : « 11
ne faut pas les confondre. Il faut, nous
préférons, faire en sorte que nos vic-
toires coïncident avec les victoires ou-
vrières. s>
Après cette leçon de faits, c'est a
Henri Barbé à prendre la parole. Il pro-
nonce un magnifique discours où il passe
en revue notre politique intérieure et
extérieure. La politique préconisée par
notre chef, et derrière lui tout le Parti,
est la seule bonne puisqu'aujourd'hui
nos mots d'ordre sont repris un peu par-
tout en France.
En termes sobres, il tracera les tâches
qui incombent au pays et préconisera
la seule politique extérieure qui puisse
nous conserver notre rôle dans le mon-
de : une politique méditerranéenne in-
telligente (amité de l'Italie, reconnais-
sance de Burgos) et une politique euro-
à péenne qui consiste, à l'heure qu'il est,
appuyer les revendications polono-
hongroi&es.
Il évoque, à ce sujet, le discours de
Daladier Marseille :
— L'entente avec tout le monde,
monsieur Daladier, c'est trop et pas
assez. Trop, quand on ne l'accompagne
pas d'actes précis. Notre politique
n'exclut pas le danger que peut faire
peser le pangermanisme sur l'Europe.
C'est pourquoi la France a intérêt à
passer son nez dans l'axe Rome-Ber-
lin, à appuyer les revendications po-
lono -hongroises.
Puis, évoquant la lutte anticommu-
niste que le discours Daladier préconise.
il s'exclamera :
— Interdire une réunion communiste
à Orange, c'est bien. Interdire leurs
réunions dans toute la France, c'est
mieux.
Et, puisque l'on parle d'épuration, ne
pourrait-on pas commencer par évincer
le parti de la guerre des postes de com-
mande ? Qu'attend-on pour se défaire
de Mandel, Reynaud et consorts ?
Ce magnifique discours a été littéra-
lement haché d'applaudissements. La
fin est saluée par une magnifique ova-
tion. Et c'est au chant de France, libère-
toi ! que la réunion est levée.
LA LIBERTÉ
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France et colonies.. 35 I 85 j 1211
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LA VIE DU PARTI
DEMAIN £
S 5 DIMANCHE à I\]|RR 11 1 L Ci 5
#5 a lieu le g
«Congrès départemental |
des Alpes-Maritimes - |
I HENRI BARBÉ f
£ Secrétaire général du Parti §
Paris-Ville
FEDERATION, RENAULT
. Jeudi 27, à la conférence bi-mensuelle,
devant une centaine de camarades, Coriat
et fiestel ont pris la parole. il a été discuté
de la tactique à développer à l'intérieur de
l'usine, et des moyens d'action à employer.
+ 6* SECTION. — Le banquet amical de
I,t 6' section aura lieu le samedi 5 novembre,
à 20 heures, chez Mollet, 60, rue Madame,
sous la présidence de Ramon Fernandez,
membre du bureau politique, et de Géran-
wn, membre du bureau fédéral de Paris-
Ville. Inscriptions tous les soirs, de 18 h. à
19 h., 21 rue Cassette. Prix : 20 fr. tout
compris. Dernier délai : 3 novembre.
+ 9' SECTION. — Nous avisons nos ca-
marades de la section que la permanence.
qui avait lieu le mercredi, aura lieu tous'
les vendredis aux mêmes heures, à partir
du 4 novembre.
+ 17* SECTION-SUD. — Hier soir, à la
permanence, exposé de Jean Durand. Claude
Popelin fit un excellent compte rendu des
travaux du Conseil national du Parti.
Région parisienne
PARIS-NORD
+ U.P.J.F, — Section Combe. — Consti-
tuée il y a quelques jours, la section a pris
un bel essort. A l'atelier des confits, le zèle
d'un jeune ouvrier vaut six adhésions nou-
velles.
♦ SAINT-DENIS. — La section d'entre-
prise Getting-Jonas-Titaaiy s'est réunie jeu-
di. Teissier et Lafont ont entretenu les ou-
vriers du congrès de Nantes et de la poli-
tique économique.
SEINE-ET-MARNE
Magnifique réunion à Meaux
avec Claude Popelin
+ A l'appel de la section P.P.F., un nom-
breux public emplissait la salle de l'hôtel
Saint-Rémy.
André Bissière, de l'U.P.J.F., exposa le
marasme affreux dans lequel se débat la
jeunesse française et soumit le programme
d'action des Jeunes doriotistes.
Marcel Parra, délégué régional de Seine-
et-Ma.rne, fit le procès des divers éléments
composant le parti de la guerre.
Parlant de l'union des antimarxistes, il
soumit à l'assistance une lettre ouverte
adressée à M. François de Tessan, député
radical de Meaux, où les P.P.F. lui de-
mandent de rompre définitivement avec le
parti de Moscou. L'exposé de notre cama-
rade fut approuvé par d'uanimes applau-
dissements.
Puis, ce fut la conférence annoncée. L'au-
teur. Claude Popelin, y mit toute sa flam-
nid et &on talent. Ce fut une véridique his-
toire de l'Espagne contemporaine que notre
ami développa à la grande satisfaction des
assistants.
Avec de nombreux détails. Popelin relata
son dernier voyage en Espagne de Franco
et ce qu'il y avait vu. Puis il aborda le pro-
blème de nos relations diplomatiques avec
ce pays frontière, évitant ainsi l'isolement
do notre pays en Méditerranée.
Puis Claude Popelin répondit aux nom-
breuses questions posées pa.r des spectateurs.
Excellente réunion qui a fait grande im-
pression dans toute la ville.
Fédérations de province
BOUCHES-DU-RHONE
Marseille
5' SECTION. — Réunion de propa- !
gande et d'information l'autre vendredi, au
Bar Franco-Italien. Stoffels, secrétaire de la
section : Henri JolUet et André jalluzot, dé-
légué général à la propagande ont pris la
parole. Des adhésions ont été enregistrées.
+ 6' SECTION. — Jeudi, au miartier des
Chartreux, nos camarades Chambon, H.
Jolilet. A. Jalluzot, Ausillia et S. sabiani ont
pris la parode au cours d'une très impor-
tante réunion de -propagande où assistèrent
plus de 200 personnes.
+ 7' SECTION. — Samedi dernier,
grande réunion de propagande de la section
de Saint-André. Plus de 400 personnes y as-
sistaient. Mussa, secrétaire de la section ;
André jalluzot et Simon Sabiani exposèrent
le programme du parti et dénoncèrent le
parti de la guerre.
+ 10' SECTION, — Dans ce quartier du
Rouet où les communistes avaient la pré-
tention d'empêcher les orateurs du P.P.F.
de prendre la parole nos camarades Man-
giavacca, jollet et notre chef régional Si-
mon Sabiani ont exposé le programme du
parti devant plus de 250 personnes,
La semaine boursière
Le marché, dans l'in-
certitude est calme et
irrégulier.
La séance d'hier a été inactive avec
une tendance à la résistance sur les
compartiments français et une orienta-
tion irrégulière sur les groupes des va-
leurs internationales.
a
En raison du peu d'importance des en-
gagements conditionnels, la réponse des,
primes n'a pu apporter aucune anima-
tion.
Le discours de M. Daladier, qui était
attendu, n'a pas déçu les milieux d'af-
faires et a été accueilli avec sympathie
sur le marché. Mais, si l'exposé du pré-
sident du Conseil est parfait quant à
l'esprit qui l'a guidé et animé, il ne
peut encore être suffisant pour dissiper
l'inquiétude qui continue à régner sur
le temple de l'argent. La Bourse, en ef-
fet. est désormais avide de choses réel-
les, tangibles, patentes et, si elle reste
toujours sensible à l'excellence des, prin-
cipes, matériellement elle ne réagit plus
que sur des accomplissements.
m
Cependant, en dépit de l'atonie de la I
séance, les groupes français n'ont pas
manqué de résistance ; ils ont consolidé
leur avance de mercredi. Les interna-
tionales ont fait preuve de plus d'indé-
cision dans leur orientation.
m j
A la clôture et à la veme de quatre j
jours de chômage, les rentes restent
presque toutes à leurs niveaux de la
veille, les internationales terminent of-
fertes, les valeurs françaises restant de-
mandées, les charbonnages en particu-
lier.
■
La livre à 178,82 et le dollar à 37,53.
■
Liquidation mensuelle mercredi pro-
chain. Les cours comparés à ceux du
22 permettront à nos lecteurs de se ren-
dre compte des conditions dans lesquel-
les, elle se présentera.
a
Au groupe des rentes, le 3 % seul en- \
registre une plus-value sur les cours du
vendredi 22, les autres catégories termi- 1
nant en léger recul sur leurs précédents:
le 3 % à 79,55 contre 78,90, le 4 % 1917
à 74,75 contre 74,95, le 4 % 1918 à 73,95
contre 74, le 5 % 1920 à 95,95 contre
96,10. le 4 % 1925 à 129,75 contre 131,
et le 4 1/2 1937 à 131,40 contre 135,25.
a
Au groupe des banques : la Banque
d,e France faible à 6.525 contre 6.650, la
Banque de Paris ferme à 1.174 contre
1.165, le Crédit Lyonnais soutenu à
peine à 1.525 contre 1.527, la Société Gé-
nérale faible à 721 contre 723, le Comp-
toir d'Escompte à 768 contre 765, et le
Crédit Foncier en avance à 2.465 contre
2.428.
■
Au groupe des produits chimiques,
l'avance est presque générale sur les
différents titres du compartiment : Pé-
chiney à 1.589 contre 1.538, Salnt-Gobain
à 1.980 contre 1.960. Air Liquide inchan-
gé à 1.195, Rhône-Poulenc à 755 contre
748, et Kuhlmann à 621 contre 622.
M
Aux charbonnages, l'avance est appré-
ciable : Courrières à 238 contre 22.7,50,
Lens à 313 contre 298, Maries à 433 con-
tre 413, Vicoigne à 495 contre 475, et
Charbonnages du Tonkin à 2.100 contre
2.090.
■
Aux internationales, l'irrégularité est
la note dominante dans le groupe : Ca-
nadian à 242,50 contre 245.50, Rio à
2.560 contre 2.640, Royal à 6.700 contre
6.840, Azote à 2.330 contre 2.392, et Sues
à 20.150 contre 20.520.
■
Aux valeurs diverses au parquet : Mé-
tro à 820 contre 830, Santa-Fé à 415 con-
tre 427, Distribution à 619 contre 617,
Saulnes à 715 contre 735, Schneider à
1.057 contre 1.035. Française des pétro-
les à 799 contre 823, Caoutchoucs de
l'Indochine à 665 contre 662, et Say à
390 contre 385.
■
Aux valeurs diverses en coulisse: cam-
bodge à 585 contre 590, Canadian à 92,75
contre 98,25, De Beers à 1.575 contre
1.620, Bruay à 174 contre 170, Goldfields
à 660 contre 682, Mexican à 46,25 contre
49,25, Pernod inchangé à 975, Rand Mi-
nes à 1.702 contre 1.721, Padang inchan-
gé à 620. Shell à 775 contre 799, Sub
Nigel à 2.181 contre 2.205, Tubize à 117
contre 118, et Tfrarsis à 303 contre 311.
Informations
CREDIT DU NORD
Le conseil d'administration a nommé
vice-président en remplacement de M.
Joseph Béghin, décédé, M. Pierre Thi-
riez, industriel à LiUle, président de la
Première Région Economique, et a élu
administrateurs : M. Claude Descamps-
Béghin, industriel à Thumeoùes, et M.
Paul Delemer, directeur général de la
Société.
SOCIETE INDUSTRIELLE
DE TRANSPORTS
AUTOMOBILES SITA
Le conseil de la S.I.T.A. a décide la
mise en distribution, à partir du 3 no-
vembre 1938, contre remise du coupon
numéro 34, d'un acompte de 35 francs
brut aux actions tant anciennes que
nouvelles, à valoir sur le dividende affé-
rent à l'année 1938.
ENERGIE INDUSTRIELLE
Les coupons suivants seront payables 1
à partir du l'r novembre : Obligations
4 % Gaz de Lyon, cp. n° 55 : au nomi-
natif, 8 fr. 38, 7 fr. 40 et 6 fr. 66 ; au
porteur, 6 fr. 42 et 5 fr. 68. Obligations
4 1/2 % Gaz de Lyon, cp. n° 17 : au
nominatif, 22 fr. 50 et 20 fr. 25 ; au
porteur, 21 fr. 10 et 18 fr. 85. Obligations
5 1/2 % de 1.000 fr. Energie Electrique
de la Basse-Loire, cp. n° 18 : au nonÜ-
natif 27 fr. 50 et 24 fr. 75 ; au porteur,
26 fr. 04 et 23 fr. 30. Bons 7 1/2 % 1929
Hydro-Electrique La Valentinoise, cou-i
pon n° 19 : au nominatif, 31 fr. 42,
27 fr. 75 et 24 fr. 97 ; au porteur,
26 fr. 44 et 23 fr. 67. Obllg. 5 %, 2" série,
Cie Nouvelle Ecla.iira.ge et Chauffage par
gaz et électricité, cp. n° 57 : au nomina-
tif, 10 fr. 47, 9 fr. 25 et 8 fr. 32 ; au
porteur, 8 fr. 45 et 7 fr. 53. Obligations
4 1/2 %, 5" série, de 1.000 fr., Cie Nou-
velle Eclairage et Chauffage par gaz et
électricité, cp. n° 16 : au nominatif,
22 fr. 50 et 20 fr. 25 ; 8IU porteur,
21 fr. 30 et 19 fr. 05. Oblig. 6 % de 500
francs Forces Motrices du Hauit-Grési-
vaaidan, cp. n° 39 : au nominatif, 15 fr.
et 13 fr. 50 ; au porteur, 15 francs et
13 fr. 50. Obligations 6 % Electricité de
l'Arize, cp. n° 38 : A nominatif, 15 fr.
et 13 fr. 50 ; au porteur, 15 francs et
13 fr. 50.
MARSEILLAISE DE CREDIT
Le conseil a décidé la mise en paie-
ment, le 15 décembre, d'un acompte de
dividende de 12 fr. 50, égal à celui dis-
tribué l'an dernier.
LA BROSSE
ET J. DUPQNT REUNIS
Avant amortissements, les bénéfices
de l'exercice au 30 juin 1938 sont de
l'ordre de 3.400.000 francs contre 3 mil-
lions 171.000 francs pour l'exercice pré-
cédent.
GRANDS MOULINS DE CORBEIL
L'assemblés ordinaire tenue le 28 oc- 1
tobre, sous la présidence de M. Georges
Siegfried, a approuvé les comptes de
l'exercice clos le 30 juin 1938, qui se
soldent par un bénéfice net de 2 mil-
lions 804.537 francs après des amortis-
sements réguliers de 1.506.384 francs. En
tenant compte du report antérieur de
232.349 francs, le total disponible s'éta-
blit à 3.036.886 francs.
Le dividende a été fixé à 11 francs
par action ordinaire et de priorité et
à 16 fr. 6323 par part bénéficiaire. Ces
sommes seront mises en paiement à par-
tir du 1er novembre prochain, sous dé-
duction des impôts, soit à raison de
9 fr. 218 et 8 fr. 14 pour les aotions
nominatives (selon la catégorie) et
7 fr. 514 pour les actions au porteur ;
13 fr. 9379 et 12 fr. 3079 pour les parts
nominatives (selon la catégorie) et
11 fr. 2543 pour les parts au porteur.
L'assemblée a ratifié les nominations
de MM. Jean Gutton et Louis Mercier
en qualité d'administrateurs.
STANDARD FRANÇAISE
DES PETROLES
Le conseil d'administration, usant de
la faculté accordée par l'article 47 des
statuts, a, dans sa séance du 26 octo-
bre. décidé la distribution d'un acompte
de dividende sur l'exercice en cours.
Cet acompte, fixé à 25 francs bmt
par action, sera payable contre remise
du coupon numéro 4 ou sur présenta-
tion du titre nominatif, aux guichets de
la Banque de Paris et des Pays-Bas,
3 rue d'Antin, Paris, ou de The Natio-
nal City Bank of New York (France),
60, avenue des Champs-Elysées, Paris,
à partir du 27 octobre, sous déduction
des impôts établis par les lois en vi-
gueur, soit à r-aison de 20 fr. 95 par
action nominative depuis plus de six
mois et appartenant à une personne
physique et mise au nominatif depuis
moins de six mois ou par action nomi-
native appartenant à une personne mo-
raae ; 16 fr. 78 par action au porteur.
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