Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1937-12-30
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 décembre 1937 30 décembre 1937
Description : 1937/12/30 (Numéro 364). 1937/12/30 (Numéro 364).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4097196
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LB FIGARO JEUDI 30 DECEMBRE 1937
SUPPRIMERA-T-ON LE BAGNE ?
Les pénitenciers de la Guyane
sont là négation
dd la prophylaxie criminelle
estiment les enquêteurs impartiaux V
'̃•: \r' ̃ '̃̃• Pat» ODETTE ARNAUD
,1- x
̃ C'est t la rentrée de janvier que les Chambres vont être saisies du projet
de loi portant sur la réforme de la peine des travaux forcés, projet présenté
fcar trois membres du gouvernement M. Dormoy, ministre de l'intérieur;
Mè Mobtet, ministre des colonies M. Rucârt; ministre de la satatë publique.
Quelle est la proposition ? « 11 faut su le bagne.» La mesure pro-
jetée et; on le Verra, semi-accomplie implique un renversement dé toute
.notre politique quant au châtiment et à la rééducation des meurtriers. Nous
avons déjà expliqué comment la sauvegarde de notre prestige, notamment
outre-AtlahtiqUe, y est engagée.
Le sujet est complexe. Partir de cette question: le bagne d'adultes sous
les tropiques, c'est être amené tôt ou tard à traiter cette dés bagnes
d'enfants de la France continentale. C'est aussi risquer de modifier les habi-
tudes de nos villes et de nos campagnes où désormais les forçats seront parqués.
Le bagne a-t-il échoué ? Par quoi le remplacer ? Deux points sociaux,
moraux et criminolOgiques qui méritent l'attention.
La Guyane était un paradis avant
que. le diable ne s'en mêle. Terre
promise de l'or et des bois les plus
JjBïttii. Terre vtiUée au crime depuis qUe
la loi du 30 mars 1854 ferma les bagnes
de là métropole et oUVrlt des sUcctîrsa-
les en; Guyane et Nouvelle-Calédonie.
L'enfer du bagne existe, autour de
-Saint-Laùrent-du-Marohi, sous le cré-
puscule vert de la forêt sauvage, parmi
les troncs monumentaux! Camp, .de
Saltit-Jean. Caiiip des Incorrigibles.
Caiiip de la route. Une demi-douzaihe
de eartfps.
•C'est de là, tandis qtiô les forçats pio-
client et cognent, qu'il convient de dres-
ser le procès des pénitenciers avec l'aide
des surveillants et des docteurs qui en
ont la charge. Voici les arguments
II n'y a pas de travaux forcés
en Guyane.
m'assurent des chefs de service.
« La meilleure preuve est la route
coloniale n° 1. On ^amorçait voici
soixante ans. Elle ne mesure aujour-
d'hui que 160 kilomètres. A cette lert-
teur il faudra plus d'un siècle pour unir
Cayenne à Saint-Laurent.
» Pôitit d'autre route importante dans
la colonie à l'actif des terrassiers du
bagne.
» Semblable déficience du côté des
bûcherons. Le eondttrnné n'est tenu qu'à
couper un stère de bois par jour. Les
courageux s'en acquittent eh trots heu-
res. Le reste *dû temps, ils se reposent
ou « bricolent » pour leur compte. »
D'àii première constatation s'il n'y
a pas vraiment travail forcé, le coupa-
ble esquive le châtiment prévu par la
loti- :̃:̃̃•̃
Le bagne, c'est la maladie
forcée.
rëcoriiialssent les médecins.
^Èh effet, je remarqué, sous te large
fttira du chapeau de lataflier, le même
faciès commun à tous les forçats un
visage livide et creux de noyé. Dans la
brousse, je distingue les plaies des
pieds nus des terrassiers et des bûche-
rdhs eu proie à tous les insectes féroces
qui së cachent dans l'humus. Il n'y a
pas à s'y tromper. Les coiidànlnês sont
les victimes constantes de l'étrange cha^
leur immobile de l'Equateur, aussi né-
faste à l'existence humaine que propide
à la vie animale. Les fièvres creusent
leurs visages, rongent leurs corps anéail-
*'Sts
EH autre, la violence du soleil fait se
développer, .toutes les tares*
Aussi les grands malades, les épilep-
tiques, les idiots, les cancéreux, que l'oil
relègue ait Nouveau Camp, rappellctiMIs
par leurs misères gémissantes les mal-
heureux que l'on jetait dans les ou-
bliéttes du moyen âge.
Après cela, le courage m'a manqué
«jour rendre visite aux lépreux de l'île
Saint-Louis et aux fous qui sont sur le
gril des !les du Sàlut.
Donc, tous malades, les condamnés
LA DISCUSSION
DU BUDGET
AU SENAT
_¡".oiiiIIi-
Le Sénat a repris hier l'examen du
budget. La commission a opéré quelques
réductions sur les chapitres de l'ensei-
gnement technique) contre quoi protes-
tent Mi. Bachelet et -le sous-secrêtaire
d'Etat M. Julien.
Rapporteur du budget des Béaux-
Artst M. Fourcade estime que la réot-
ganisation des théâtres nationaux doit
faire l'objet d'un projet spécial.
Aucune discussion sur le commerce,
dont le budget est adopté sans modifi-
cation.
On réclame en faveur de l'artisanat
i propos du budget du travail. M. Guérin
Insiste sur là nécessité d'nssouîiiir la
loi de quarante heures, notamment en
faveur des grands magasins.
Longue discussion sur le budget de
la sctntê publique. Ce budget, qui devrait
diminuer grâce aux assurances sociale;
dit le rapporteur, augmente notablement.
M> Le Gorgeu, à propos de l'assistance
aux vieillards se plaint que l'ÏÏUt te
décharge sur les- communes de frais qui
lui incombent.
M. Lucien, rapporteur du budget des
colonies, signale l'augmentation des
crédits militaires pour la défense de nos
territoires d'outre-mer. Augmentation
nécessitée par le conflit sino-japonais
«st par > les réarmements du Siam.
Depuis quelque temps, ajouté le
rapporteur, notre empire colonial est en
proie à la crise d'aberration politique
.qui sévit un peu partout dans le monde.
Des revendications exagérées sont pré-
sentées de toutes parts sans que les
Virais responsables de l'agitation aient
jptt être Identifiés et châtiés.
*&i. Marins Moutet, ministre des Colo-
Blies, assure que l'ordre règne dans nos
colonies. Il y a eu quelques agitations
Sociales en Indochine mais le calme est
maintenant revenu.
•Ainsi qu'il fallait s'y attendre le bud-
get de l'agriculture donne lieu à de ion-
gaes et multiples interventions,
?À propos de la situation des viticul-
teurs dans certaines régions sinistrées,
lij» Portmann fait cette juste réflexion
«On a trouvé des millions pour les ré-
fugiés espagnols et on ne trouverait pas
ce qu'il faut pour des paysans français.
:Une demande de crédits pour la créa- j
itop de professeurs d'agriculture est re-
Mussée. Pas de créations d'emplois sans
loi déclare le Sénat.
Le budget de l'agriculture adopté on
suspend la séance. H. B.
̃̃ ̃̃̃ <»'
LA FIN DU CONGRES `
COMMUNISTE
.La dernière journée du congrès éom-
muniste a été occupée en' grande partie
par un rapport de M. Gitton. Celui-ci
s'est félicité de l'accroissement du parti
et il a insisté pour le développement
d'une propagande qui doit non seule-
ment viser à recruter des adhérents,
mais aussi à faire « l'éducation
marxiste des, masses.
A la fin de l'après-midi, M. Thôrez
l'it le discours de clôture.
Le congrès a voté une adresse' de
symx.'aHiic aiix grévisies des services
publics parisiens.
subissent une peine que n'avaient pas
prévue les inventeurs du bagne colonial.
De là une constatation d'ordre prati-
que l'homme qui sort du pénitencier
est un homme affaibli de façon ef-
frayante. L'expiation laisse des para-
sites à la charge de là société.
« Lé bagne, c'est aussi le vice », m'ap-
prennent tes gardiens qui veillent la
nuit devant les judas, de la case com-
mune. Après l'appel du soir, les for-
çats Vivent leur vie par troupeaux de
quatre-vingts têtes réunies dans un mê-
me dortoir. Le silence est absolu au-
tour des lits de sangle.
» Malgré cela le pénitencier achève
d'annihiler en sa turpitude ce que le
condamné pouvait encore garder d'hon-
nêteté. Et nous relevons fréquemment
des blessés, voire des morts. »
Le bagne commence à la libération.
me dirent les magistrats de Càyen-
net C'est aussi l'avis de M. Charles Péan,
officier de l'Armée du balut, qui se pen-
che depuis dix ans sur le sort dès libé-
rés.
On sait que la loi oblige les forçats,
leur pciiie finie, à séjourner en Guyane
un temps égal à leur emprisonnement.
Au delà d'une condamnation de huit
ans, c'est la résidence perpétuelle.,
A ce jeu-là il est bien démontré que les
libérés ne gagnent pas. La partie est
trop rude pour eux. En effet, que pos-
sèdent-ils en plus du costume donné
par l'administration ? Un maigre pé-
cule de quelques centaines de francs et
des bras amollis. Pas de logis. Pas d'où-
tils pour gratter la terre s'ils achètent
une concession. Et puis les emplois
manquent. Car le colon préfère le for-
çat, qui, lui, du moins, est payé moins
cher.
Alors le « doUblafd » ei're^ Mendie du
travail sous' un ciel oppressant, prêt à
tout, y compris aux mauvais coups. Il
n'est qu'un décavé qui soupire après la
prison poUr avoir du pain; un toit.
En résumé, la peine du doublage, qui
devait permettre au condamné de se
reclasser dans l'existence, aboutit au-
jourd'hui, neuf fois sur dix, à un dé-
classement définitif.
̃ •
Ce coup d'oeil sur les pénitenciers de
la Guyane suffit à. montrer que le bà-
gne a fait faillite sous 'sa forme ac-
tuelle.
Les législateurs de 1854 se proposaient
deux buts précis dont aucun n est at-
teint. Ils entendaient punir par le tra-
vail* régénérer par le travail.
Or voici ce qup leur répond, dans un
rapport adressé aux ministres de la
justice et des colonies, le. docteur, Rous-
seau, qui étudia sur place, pendant cinq
ans, le fonctionnement des pénitenciers.
« Le bagne de la Guyane est la néga-
tion de lu prophylaxie criminelle, des
méthodes d'amendement, du bon sens,
en un mot du progrès. Il faut le sup-
primer. »
Le docteur Rousseau ne sert pas con-
trer1!; par ceux qui allèrent là-bas.
Odette Arnaud.
(A suivre.)
L'AFFAIRE WEIDMANN
La mise en liberté
1 i
provisoire
de Colette Tricot
est refusée
M, Berry, juge d'instruction, a noti-
fié, hier matin, a Colette Tricot le rejet
de la demande de misc.cn liberté provi-
soire qu'elle avait formulée par l ihter-
médiaire de son avocat, le jour de son
arrestation.
Cette décision est subordonnée au rôle
qu'elle a joué, notamment dans l'assas-
sinat dn Roger Le Blond, rôle qui de-
vient de plus en plus significatif, après
les révéiutions quje fit son mari à la
police mobile. Une lettre, qui fut adres-
sée par ce dernier à sa femme, à Nan-
tiiâ, ne laisse aucun douté à ce sujet.
D'autre part une nouvelle perquisition
a été effectuée par M. Delgay au domi-
cile de M. Tricot à Houilles. Un certain
nombre de documents importants lais-
sant supposer que Million et .Colette
Tricot étaient au courant de l'assassi-
nat de Joan de Koven ont été décou-
verts.
Wèidmann sera interrogé aujour-
d'hui par M. Berry qui a reçu du Labo-
ratoire municipal le résultat de l'exa-
men de l'appareil photographique ayant
appartenu il Miss Joan de Koven.
Les plaques qui furent tirées par
l'artiste américaine ne représentent que
le jardin de la villa « La Voulzie »,
et on y remarque, à côté de celle qui
devait devenir sa victime, la présence
de Wèidmann.
Venant de Francfort
la mère de l'assassin
est arrivée hier matin
Mme Wjeidmann est arrivée, hier ma-
tin, de Francfort-sUr-le^Meih, pour
embrasser son fils.
ii. ^j–
Un voyage de présentation
de la nouvelle locomotive
Diesel-électrique P.*L*M.
La Compagnie P.-L.-M., déUx jours
avant d'être absorbée par la S. N. C. F.,
a tenu à présenter hier une nouvelle
locomotive dont elle avait tracé en 193ô
le programme.
Cette machine ainsi que nous
l'avons dit, il y a quelques mois, lors-
qu'elle sortit des Forges et Aciéries de
la Marine qui la construisirent est
une locomotive électrique qui alimente
elle-même ses six moteurs pat du cou-
rant provenant de deux groupes êlectrii-
gènes Dlesel-Sulzer, suralimentés par
turbo-soufflantes Râteau.
Ses 4.400 chevaux-vapèur lui permet-
tent de remorquer des trains de 450 ton-
nes à 90 ltilomètres à l'heure sur les
rampes de 8 millimètres du parcours
Les Laumes-Dijon.
Les invités du train de présentation,
qui quitta la. gare de Lyon hier matin,
à, 9 heures, pour Dijon, purent consta-
ter, en compagnie de. M. Mugniot, direc-
teur général du P.-L.-M, entouré des
ingénieurs en chef du réseau, avec
quelle aisance cette superbe machine,
construite totalement en France, permet
de respecter, un horaire tendu, tracé à
HO kiUîniètres à l'heure de vitesse
moyenne. Pli. R.
1 HIER, REVENANT DES SPORTS D'HIVER*
.les skieurs n'ont pas trouvé de moyens de transport, mais, toujours très sportifs, ils ont regagné à pied leur
domicile.
LES ECHOS
Le film de la rue en grève.
La grève des services de transports
publics avait donné aux rues de Pa-
ris une animation inattendue. C'est
que les piétons, qui, au lieu des quel-
ques pas vers le tnétro ou l'autobus,
avaient de longs trajets à accomplir,
s'étaient transformes en véritables
pédestrians: Le froid aidant, ils al-
laient à grandes enjambées comme
s'ils avaient voulu battre des records.
Cependant que sur la chaussée, libé-
rée des autobus, les taxis circulaient
à toute allure pour faire le plus de
courses possible dans leur journée.
Et la rue avait l'air d'un film projeté
à une allure accélérée.
FRANÇOIS DUHOUftCAU
BONAPARTE
MM PAR LUI-MÊME
Un portrait de Bona-
parte tracé de main de
maître et, en même temps,
6'âst" tmité' une époque,
une atmosphère qui res-
Suscitént autour du Héros
légendaire et auxquelles
le style de M. Duhoureau
donne un mouvement et
une vie extraordinaire.
Editions Spes: \8 fr.
.t.
AUJOURD'HUI
Deuils. Sii. J5 Obsèques de M. Victor
îlitiau (Égllsi! d'Enfehlen).
-9 9 h 80 Service pour le repos de
l'âme de la générale Clamprgan (Sairitc-
Maithe des Quatie-Chemins à Pantin).
Mldt Qbsfctltles du vicomte André des
Fossez (Satnt-Lttuls des Invalides).
Midi Obsèques de Ni. Maurice Ravel
(Cimetière de Levallois-Pciret).
huumauuiiinutu0uuumimlnlunntialnnuuuuudnaltn
COUrb • •̃“̃'•.•'̃ ;'̃-•
C'est le 9 Janvier, comme nous
l'avons déjà annoncé, que sera célébré
à Athènes le mariage de S. A. R. le
Prince Paul de Grèce, héritier dé la
Couronne, avec S. A. R. la Princesse
Frédérique de Hanovre. Dans le' conseil
privé'qu'il à tenu avant-hier, à. Sandrin-
gham, S. M. le Roi d'Angleterre a donné
son consentement à cette union.
La Princesse, accompagnée de ses
parents, le Duc et la Duchesse de Bruns-
wick, est attendue à Athènes le 8 jttrt-
vier.
Les témoins des jeunes époux seront
LL. AA. RR. le Prince Michel; de Rou-
manie, le Prince Pierre, fils du Prince
Georges de Grèce, et le Prince Philippe,
fils du Princ* André. ̃ ,•
AMBASSAUES
En raison de son absence de
Paris, S. Exe. M. Lukasiewicz, ambas-
sadeur de Pologne à Paris, ne pourra
recevoir la colonie polonaise le V jan-
vier à l'ambassade.
r La légation de Finlande à Paris
s'installera, à partir du 1" janvier, au
30, cours Albert-I" (téléphone: Elysées
00-20). Les bureaux seront, en raison
de ce changement, fermés les 29, 30 et
3'* décembre. Le bureau commercial ne
changé pas d'adresse.
SlÉlsifAisANcfc.
Le chanoine Francis Poivrël, direc-
teur de j'ŒÙvre Sociale du Chantier, rap-
pelle aux. amis de cette œuvre, que sa
vente de charité est avancée et fixée aux
t" et 2 février.
tout envoi d'objets pouvant utilement
garnir les comptoirs est reçu dès main-
tenant avec beaucoup de reconnaissance
au Siège de l'oeuvre 199, rue de Bercy,
Paris: ̃
DANS LE MONDE
Mrs John Edmondson Stephens a
donné dernièrement à Munich, en l'hon-
neur de sa belle-sœur, Mme Spalding
de Garmendia, un très élégant cocktail.
Les invités étaient c
LL. AA. RR. le Prince et la Princesse
Adalbert de Bavière, le Prince et la Prin-
cesse Frederick de Hohenzollern, là Prin-
cesse- Clara de Bavière, h Princesse Pllar
de Bavière, la Princesse lilisabelh de Da-
v.t-rb et le Prince Clément de Bavière, coin-
tesse Hohlnstein, S. Kxc. M. Pitalis, nimlsiie
d'Itttiié; le consul de lSaiiit-Cyr de Vaux, le consul d'Angleterre
et Mrs Gainer, le consul de Pologne et Jlme
de Jeienskl, le consul d'Italie Meilini Pouce
de Leon, le colisul d'Autriche et Mme Jor-
dan, le consul d'Argentine M. Surmiento,
le consul de Turquie et Mine Damlemaim,
la coilitesse Schwerin, comte et comtesse
Frièderieh Hoyos, baron et baronne Bi'en-
tano, comte et comtesse Sigmund Brock-
doril', comtesse Constantin Deyn, uaronne
Anna von Pechmann, 'Mlle Marianne Do-
blleoif Mlle de Montalbo, comtesse Hoch-
berg, comte et comtesse Arco àuf A'alley,
Mlle Emilie Heiser, comte et comtesse freli-
berg-Bllot, Mlle Jacqueline Barbey, baron
Pierre (l'Huart, baron Elimar von Fûrsten-
berg, baronne Rodeminska, prince Savn-
Wittgenstein-Bérlebolira, comte Stohcberg,
Halil bey Musseyassul, M. et Mme Kraiis.
CERCLES ̃
sous te: patrdhaié;de l'Union des
Etrangers catholiques de Paris (prési-
dent S. Exe. Mgr .Çhqptal,; évolue
auxiliaire de Paris), une. Heure sainte
LE cIrNËT- OU « FIGARO
Pour un jour de congé. )
On fait beaucoup de propagande
dans les établissements scolaires en
faveur des sports d'hiver, lesquels
sont d'ailleurs excellents pour la jeu-
nesse. Dans un lycée que nous con-
naissons, le proviseur avait même
décidé que les élèves .'qui désiraient
aller vers les neiges seraient auto-
risés à prendre leurs vacances le
22 au lieu du 23. Le Ëi, dans chaque
classe; on demanda donc quels
étaient ceux qui partaient pour les
Sports d'hiver. Naturellement, tout le
monde leva la maiii pour bénéficier
d'un jour de congéi Et la statistique
de cet établissement portera que tous
les élèves, sans exception, sont des
fervents du ski.
Joie d'offrir Plaisir de recevoir.
Des bonbons délicieux, des coffrets
ravissants. F. Marquis. Maison
centenaire
59, Pge des Panoramas.. Gut, 11-00
39, Bld des Capucines. Opér.60-06
4, Place Victor-Hugo Pas. 78-97
Le quatrième centenaire
du dépôt légal. °
En décembre 1537, le roi' Fran-
çois I" décida de faire retirer, met-,
tre et assembler en notre librairie
toutes les œuvres dignes d'être vues,
éèra prêchée par 'le' chanoine Quettet,
Vicaire générai de' Paris, aujourd'hui
jeudi 30 flécembre', à dtë-sept heures,
en la basilique Notre-Dattie des Vic-
toires.
Tous les étrangers catholiques sont
instamment priés d'y assister.
La doctoresse Henri Laraque,
fer:m*e,de S. Exc, le ministre de Haïti
à Rome, vient de faire, au Palazzo Gae-
tani, siège du Cercle dp l'Universalité de
Rome; une très intéressante conférence
à laquelle assistaient, au premier rang,
les médecins en chef de l'Institut For-
lahini de Rome et de nombreuses person-
nalités du monde diplomatique, médical
et de la société romaine. ̃̃
NÀISSANChS '̃̃
M. Charles Meissirel et madame,
née Elisabeth Doeme, sont heureux de
faire part de la naissance de leur fille
Thérèse-Elisabeth. 19 décembre.
On annonce la naissance
De Jean-Paul Flé-Euvé, de Bernard-Jac-
ques DidelOt.
FIANÇAILLES
Nous apprétians- lès fiançailles
de' Mlle Nicole de Palahiiny, fille du
marquis et de la marquise de Palaminy,
avec M. Guy Saint André Perrin, fils de
M. Jean Perrin, avocat à la Cour de
Paris, et de Mme Jean Perrin.
On annonce les fiançailles de Mlle
Anne Jordan, fille de M. Paul Jorckn
et de madame, née Blanchet, avec M.
Charles Cuchet.
Nous apprenons les fiançailles de
Mlle Colette Rostand avec M. Jacques
Charoy.
INFORMATIONS
j.Dans ies vastes salons, de récep-
tion de l'hôtel George-V a eu lieu. le
dimanche 26 décembre, la grande fête
annuelle qu'organise la direction des
hôtels George-V, Plaza-Athénée et du
restaurant Relais-Plaza pour ses em-
ployés et leur famille, réunissant plus de
quinze cents personnes autour d'Un gi-
gantesque arbre de Noël.
Après une distribution de jouets aux
enfants, un copieux goûter leur fut servi,
suivi d'attractions, clowns, prestidigita-
teurs, etc., et la soirée s'est joyeusement
terminée aux sons d'un orchestre de
danse.
UEUIL.5
M. Louis Dewuif-Cardon, membre
de la Chambre de commerce de Dun-
kerqtie, président du Syndicat des tran-
sitaires, président de la commission ad-
ministrative de Notre-Dame des Dunes,
vient de mourir à Paris dans sa cin-
quante-neuvième année.
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques
de M. Julien Harois, inspecteur général
des ponts et chaussées en retraite,
membre de l'Académie d'agriculture et
de l'Académie des sciences coloniales
et de l'Institut d'Egypte, ancien direc-
teur des chemins de fer égyptiens, of-
ficier de la Légion d'honneur, grand
cordon du Medj.idieh.
Mgr Jean Gaston. protonotaire apos-
tolique, vicaire général, curé de la pa-
roisse, assez souffrant, ne put assister
à la cérémonie, et la levée du corps
fut faite et l'absoute donnée par l'abbé
de Grangeneuve, premier vicaire.
Le deuil était conduit par S. Exe.
.'JW..Armand Barois, ministre plénlpo-,
tentiaire de France au Venezuela, fils
-ëb défont; le comte Bosolli. son -gen-.
dre; le lieutenant Christian de Rendin-
qui ont étéy au seront faites, compi-
lées, amplifiées, corriqées et amen-
dées de notre temps, pour avoir re-
cours aux dits livres si, de fortune,
ils étaient ci-aptès perdus de la Mé-
moire des hommes.
Les imprimeurs devaient remettre
lm exemplaire de chaque ouvrage à
Mellill de Sàirit-Gelals, garde de la
Bibliothèque du Roi, avant de rece-
voir le droit d'éditer. Et ce fut l'ori-
gine du dépôt légal.
Des ordonnances postérieures con-
firmèrent ce privilège. En 1793, le
dépôt légal -devint facultatif, mais
l'Empereur le. rétablit en 1810, et les
lois sur la presse de 1881 et 1924 en
fixèrent définitivement l'obligation.
Les messagers de vos vœux.
Cadeaux sérieux. cadeaux frivo-
les. i4 mais toujours du meilleur ton
voici « C!é des Songes » et « Bonjour
Printemps », écritis prestigieux des
exquis chocolats et marrons glacés
de La Marquise de Sévigné,
11, boulevard de la Madeleine.
Le Masque de Fer.
.NV~HHIH~I~N~I~
.~i#'#'#"####"##'####.
« LA VIE DE BOHEME »
AU RITZ
C'est le nom du Réveillon de vëttdredi
prochain aU tirill et aux fiars du Ritsî,
Le souper, majorations comprises
175 francs.
ger, le vicomte Boselli, M. Ëernard Bo-
selli, ses petitë-fils. bu côté des dames,
par Mme Pierre Càrlier, sa fille; Mme
Léon Barois, sa beile-sœur; Mme Chris-
tiah dé Rendihger, Mllé Geneviève Car-
lier, la vicomtesse Boselli, Mlle Elisa-
beth Boselli, ses petites-filles.
Derrière la famille avaient pris place
le président et le secrétaire général des
Académies d'agriculture et des sciences
coloniales. ̃
S. Ëxc. le ddctèUr Gil Borges, mi-
histre des relations extérieures à Ca-
racas, avait tenu à exprimer par télé-
gramme à notre ministre toute la sym-
pathie dU gouverrtehisnt vénézuélien.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre dans la sépulture de famille.
On annonce la mort du comte
Alexahdre-Marie-Odoh de Toulouso-
Lnutrec-Montfa, ancien zouave pontifi-
cal, médaillé de 1870-18/1, pieusement
décédé au château de la Haichois, près
Mordslles (llle-et-Vilaine), dans sa
quatre-vingt-seizième année.
Les obsèques auront lieu, en l'église
de Mordelles, demain vendredi 31 dé-
cembre 1937, à.dix heures -ît demie,
suivies de l'inhumation dans le caveau
de famille. De. là part du comte Robert
de ToUlouS3-Lautrec-Monifa, offlcisr de
la Légion d'honneur, croix de guerre,
conseiller général d'IIle-et-Vilalne, son
fils; de la comtesse Robsrt de Toulouse-
Lautrec-Montfa, sa belle-fille, et de Mme
Odette de Toulpuse-Lautrec-Montfa, Su-
périeure des Filles de la Charité,-sa
fille.
Nous apprenons la mort de la
comtesse de Catalan de la Sarra, née
Lambfecht, décédéë le 29 décembre 1937.
Ses obsèques auront lieu en l'église
cathédrale de Chartres demain vendredi
31 décembre, à onze heures et demie.
L'inhumation aura lieu ultpri3ur.ement
dans la piùs stricte intimité à Grigny-
Saintc-Bsnoitî (A:an5). De la part du
comte et de la comtesse de Catalan d-e
la Sarra, du comte et de la comtesse
de l'Escalopier, ses enfants.
On noUs prie d'annoncer la mort
de la baronne de Blànquet dé Rbuville,
ftée Calgnàrd de Mailly.
Nous àp-prehons la mort de Mme
E. Laurent, nés A. Noirot, décédée en
son domicile, 9, tue Cambronne. De la
part de Mlles R. et G. Laurent et du
commandant Noirot. Le service aura lieu
demain vendredi 31 décembre, à neuf
heures, en l'église Saint-Lambert de
Vauglrard.
On annonce, de Lyon, la mort de
M. Henri Roux de Bezieux, ingénieur
civil des Mines, décédé, le 28 décem-
bre .1937, dans sa quatre-vingtième an-
née. Il était le père et -le beau-père de
M. Henri-Joseph Roux de Bezieux, de M.
André.Roux de Bezieux, de M. Pierre-
Lucien Brun, de M. Antoine Le Cour
Grandmaison et du comte Henri de Re-
viers de Mauny. Les funérailles auront-
isett demain vendredi 31 décembre, à. dix.
heures, en la basilique de Sâint-Martin
d'Ainay, à Lybn.'
Nous apprenons la mort de Mme'
George L> Ingraham, survenue à Paris
le 23 décembre. Elle était la belle-mère-
et mère de M. et Mme Claude Dutreil.
Selon sa volonté, les obsèques ont eu
lieu dans la plus stricte intimité.
On annonce lamprt de M. Maurice
Max, ingénieur civil des Mines, cheva-'
lier de la Légion d'honneur, conseiller
honoraire du commerce extérieur, vice-
président de la Société des ingénieurs
coloniaux.
On annonce la mort de M. Henri
Trivier, industriel, chevalier de la Lé-
VU ET RETENU
QUELQUES IDÉES POUR LES CADEAUX
Un « Vanity case » en écaille blonde
orné, à la place habituelle des initiales,
d'une montre minuscule.
♦ Des gants en satin noir brillant par-
semé' d'étoiles en peau» dorée, de gran-
deurs variées.
Des fiants habillés en. antilope, noir
au poignet terminé par trois rangs de
petits croquets en fil d'or.
♦ Une écharpe en ̃ veloUfp uni de
teinte assez vive, imprimée en nuir aux
deux extrémités de fresques égyptiennes.
♦ Un sac-manchon de forme assez
allongée, strié par des bandes d'astra-
ltan disposées en rayons SUr un fond de
daim noir.
♦ PoUr le sac à main, une petite
trousse plate en cuir, contenant les clés.
Fixée à cette trousse une toute petite
lampe électrique pas plus importante
qu'un tube de rouge à lèvres.
♦ Un couvercle de machine à écrire
en cuir, simulant deux volumineux li-
vres superposés et richement reliés.
♦ Un bougeoir ancien en cristal de
Bohème blanc, représentant un amour
tenant un flambeau, servant de pied à
un lampe de chevet- coiffée d'un abat-
NOTE SUR MON BLOC
Nuit de Longchamp^
~Parfum de grande race, évocateur
dé la magnifique soirée où se, ren-
contrent les plus jolies femmes de
Paris.'Le flacon 65 francs.
Lubin, parfumeur, 11, rue Royale*
Mâxnnârë; 42; F g-Shint-Honoréj
le grand spécialiste de bas,, à l'oc-
casion des fêtes, sacrifie un bas in-
démaillable américain. 200 fin (va-
leur 42.fr.) à 29 francs.
Pour vos cadeaux, Maxandre vous
conseillera et guidera votre choix.
Pour le Nouvel An.
,Grande vente réclame; capes et
mantelets en renards argentés,
'bleus, blancs; hermine blanche et
lustrée; kolinski et autres fourru-
res manteaux d'Hudson; astrakan,
ragondin et Oslo.
Rosal, 71, av. Victor-Emmanuel.
Communiqué
de S Em. le cardinal Vëtdier
La veille du premier joUr de l'an,
bien des familles ont l'habitude de don-
ner un repa.s. Son Eminënce dispense
les fidèles du diocèse de l'abstinence
pour ce jour, qui est un vendredi cette
année.
~
Tout le monde dit Les boubous de
PI H AN
Cli0O^IHÎt!ei--<Uil»*ur,. ̃*». Pg; St-HoiiD>é
-"̃ iéiif'Ics%gH'eI116ffrs"1dtS *put PûHs
gion d'honneur, pieusement décédé en
son domicile à Xortigny (Vosges) le
20 décembre 1937;
Nous apprenons, de Montpellier,
la nioft de Mlle Clotilde Thbuzellier,
pieusement décédée le 26 décembre, à
l'âge de soixante et onze ans.
On annonce là mort de M. Hettri
Bodenheimer, conseiller du commerce
extérieur, chevalier de la .Légion d'hon-
neur, 79, avenue Raymond-Poincaré. Les
obsèques auront lieu le jeudi courant.
Réunion à onze heures trente à la porte
principale du cimîtière Montparnasse.
N' fleurs ni couronnés. De' la part de
Mme Henri Bodenheimer, de M. et Mme
André Bodenhsimer, de M. et Mme
Georges Bodenheimer et de toute la fa-
mille..
M. PaUl Petltclerc, paléontologiste,
présidant d'honrieur de la Société de
géologie de France et de la Société
d'agriculture de la Haute-Saône, a suc-
combé, à Vesoul, âgé de quatre-virigt-
dix-sept ans.
Mme Catherine Aubagne, âgée de
cent quatre ans, qui éiait la doyenne des
Vauclusiennes, s'est éteinte à Carpen-
tras. .•̃ :̃ ̃ ̃ ̃• '̃ '̃ ̃̃
De la Rochelle, on annonce la
mort de AI.1 Maxime Bourdcau, conseil-
ler général de la Charente-inférieure,
maire de Matha, âgé de soixante-huit
ans.
x_ On annonce la mort
De Mlle Marie Tourneur, fi Chavlllcj de
Miiie Renp Stàehlili^, •«'̃« Jeanne Walther,
h Paris; de Mir.p Fi-Hx Mtly. ù Strasbourg;
de M. Geol'gej RobineUUj à Paris; de M.
Louis Petit, à Paris; de M. Ruymdml Cario,
à Lanslebourg (Savoie); de M. Paul-Louis
Calien, à Paris.
PËTIt CARNET
Philosophie.
C'est l'humiâe et froide saison;
Dehors on frissonne, on grelotte,
Mais qu'il fait doux dans la maison
Dont le Cherry-Rocher est l'hôte
Cette Grande Dame. `
Cette grands Dame ne saurait déroger
aux traditions de suprême élégance: des
créntiono d'art d'un goût délicat et sûr
servent d'écrins aux incomparables cho-
colats de «La Marquise de Sévigné»,
11, boulevard de la Madeleine.
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Puisque le Café et le Thé
tirtus sont interdits,
prenez donc à leur place un grand pro-
duit /naturel qui a fait ses preuves de-
puis plusieurs siècles en Amérique du
Sud, le Maté Pampéro cette délicieuse
infusion fortifie, désintoxique et n'énerve
pas..Elle se prépare exactement comme
le Thé'et se trouve dans toutes les phar-
maciës:
jour en rhodoïde rose très pâlé plissé
fermé par des agrafes d'or.
.♦ Uiijb lampe formée par une grosse
colonne trapue gainée de cuir rouge, et
terminée par un abat-jour en papier
blanc très mat. i
♦ •tSile glace rose découpée à la forme
et grandeur d'un visage de femme. Une
sorte de chevelure en plâtre blanc l'en-
cadre sur trois côtés.
♦ Une glace ovale (pour la coiffeuse
ou le boudoir) dont le cadre blanc, ar-
rondi, en plâtre blanc uni, semble main-
tenu à sa place par deux mains en plâ-
tre, de grandeur naturelle.
♦ Une glace ronde, Manche, cerclée
par de grosses pertes de glace rosé.
♦ Une salière ancienne en porcelaine
de Gien à double godets utilisée pour la
présentation de minuscules plantes gi-as-
Diane.
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commandeur de la Légion d'honneur au
titre de commandant de réserve.
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tuels. De fines spécialités préparées à
cette occasion seront servies toute la
nuit.
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M. et Mme Lagorgette
et leur fils sont tués
dans un accident de v iture
M. Pierre Michelin f
est grièvement blessé
Montargis, 29 décembre. Deux
automobiles sont entrées en collision
près de Montargis. L'Une était pilotêe
par M. Louis Lagorgettc, chef du secré-
tariat particulier de M. Paul Faure, mi-
nistre d'Etat, qui était accompagné de
?lms Lngorgette et de leur fils l'autre
était conduite par M. Pierre Michelin,
industriel à Clermont-Ferrand.
M. Louis Lagorgette, Mme Lagorgette
et leur fils ont été tliés.
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SUPPRIMERA-T-ON LE BAGNE ?
Les pénitenciers de la Guyane
sont là négation
dd la prophylaxie criminelle
estiment les enquêteurs impartiaux V
'̃•: \r' ̃ '̃̃• Pat» ODETTE ARNAUD
,1- x
̃ C'est t la rentrée de janvier que les Chambres vont être saisies du projet
de loi portant sur la réforme de la peine des travaux forcés, projet présenté
fcar trois membres du gouvernement M. Dormoy, ministre de l'intérieur;
Mè Mobtet, ministre des colonies M. Rucârt; ministre de la satatë publique.
Quelle est la proposition ? « 11 faut su le bagne.» La mesure pro-
jetée et; on le Verra, semi-accomplie implique un renversement dé toute
.notre politique quant au châtiment et à la rééducation des meurtriers. Nous
avons déjà expliqué comment la sauvegarde de notre prestige, notamment
outre-AtlahtiqUe, y est engagée.
Le sujet est complexe. Partir de cette question: le bagne d'adultes sous
les tropiques, c'est être amené tôt ou tard à traiter cette dés bagnes
d'enfants de la France continentale. C'est aussi risquer de modifier les habi-
tudes de nos villes et de nos campagnes où désormais les forçats seront parqués.
Le bagne a-t-il échoué ? Par quoi le remplacer ? Deux points sociaux,
moraux et criminolOgiques qui méritent l'attention.
La Guyane était un paradis avant
que. le diable ne s'en mêle. Terre
promise de l'or et des bois les plus
JjBïttii. Terre vtiUée au crime depuis qUe
la loi du 30 mars 1854 ferma les bagnes
de là métropole et oUVrlt des sUcctîrsa-
les en; Guyane et Nouvelle-Calédonie.
L'enfer du bagne existe, autour de
-Saint-Laùrent-du-Marohi, sous le cré-
puscule vert de la forêt sauvage, parmi
les troncs monumentaux! Camp, .de
Saltit-Jean. Caiiip des Incorrigibles.
Caiiip de la route. Une demi-douzaihe
de eartfps.
•C'est de là, tandis qtiô les forçats pio-
client et cognent, qu'il convient de dres-
ser le procès des pénitenciers avec l'aide
des surveillants et des docteurs qui en
ont la charge. Voici les arguments
II n'y a pas de travaux forcés
en Guyane.
m'assurent des chefs de service.
« La meilleure preuve est la route
coloniale n° 1. On ^amorçait voici
soixante ans. Elle ne mesure aujour-
d'hui que 160 kilomètres. A cette lert-
teur il faudra plus d'un siècle pour unir
Cayenne à Saint-Laurent.
» Pôitit d'autre route importante dans
la colonie à l'actif des terrassiers du
bagne.
» Semblable déficience du côté des
bûcherons. Le eondttrnné n'est tenu qu'à
couper un stère de bois par jour. Les
courageux s'en acquittent eh trots heu-
res. Le reste *dû temps, ils se reposent
ou « bricolent » pour leur compte. »
D'àii première constatation s'il n'y
a pas vraiment travail forcé, le coupa-
ble esquive le châtiment prévu par la
loti- :̃:̃̃•̃
Le bagne, c'est la maladie
forcée.
rëcoriiialssent les médecins.
^Èh effet, je remarqué, sous te large
fttira du chapeau de lataflier, le même
faciès commun à tous les forçats un
visage livide et creux de noyé. Dans la
brousse, je distingue les plaies des
pieds nus des terrassiers et des bûche-
rdhs eu proie à tous les insectes féroces
qui së cachent dans l'humus. Il n'y a
pas à s'y tromper. Les coiidànlnês sont
les victimes constantes de l'étrange cha^
leur immobile de l'Equateur, aussi né-
faste à l'existence humaine que propide
à la vie animale. Les fièvres creusent
leurs visages, rongent leurs corps anéail-
*'Sts
EH autre, la violence du soleil fait se
développer, .toutes les tares*
Aussi les grands malades, les épilep-
tiques, les idiots, les cancéreux, que l'oil
relègue ait Nouveau Camp, rappellctiMIs
par leurs misères gémissantes les mal-
heureux que l'on jetait dans les ou-
bliéttes du moyen âge.
Après cela, le courage m'a manqué
«jour rendre visite aux lépreux de l'île
Saint-Louis et aux fous qui sont sur le
gril des !les du Sàlut.
Donc, tous malades, les condamnés
LA DISCUSSION
DU BUDGET
AU SENAT
_¡".oiiiIIi-
Le Sénat a repris hier l'examen du
budget. La commission a opéré quelques
réductions sur les chapitres de l'ensei-
gnement technique) contre quoi protes-
tent Mi. Bachelet et -le sous-secrêtaire
d'Etat M. Julien.
Rapporteur du budget des Béaux-
Artst M. Fourcade estime que la réot-
ganisation des théâtres nationaux doit
faire l'objet d'un projet spécial.
Aucune discussion sur le commerce,
dont le budget est adopté sans modifi-
cation.
On réclame en faveur de l'artisanat
i propos du budget du travail. M. Guérin
Insiste sur là nécessité d'nssouîiiir la
loi de quarante heures, notamment en
faveur des grands magasins.
Longue discussion sur le budget de
la sctntê publique. Ce budget, qui devrait
diminuer grâce aux assurances sociale;
dit le rapporteur, augmente notablement.
M> Le Gorgeu, à propos de l'assistance
aux vieillards se plaint que l'ÏÏUt te
décharge sur les- communes de frais qui
lui incombent.
M. Lucien, rapporteur du budget des
colonies, signale l'augmentation des
crédits militaires pour la défense de nos
territoires d'outre-mer. Augmentation
nécessitée par le conflit sino-japonais
«st par > les réarmements du Siam.
Depuis quelque temps, ajouté le
rapporteur, notre empire colonial est en
proie à la crise d'aberration politique
.qui sévit un peu partout dans le monde.
Des revendications exagérées sont pré-
sentées de toutes parts sans que les
Virais responsables de l'agitation aient
jptt être Identifiés et châtiés.
*&i. Marins Moutet, ministre des Colo-
Blies, assure que l'ordre règne dans nos
colonies. Il y a eu quelques agitations
Sociales en Indochine mais le calme est
maintenant revenu.
•Ainsi qu'il fallait s'y attendre le bud-
get de l'agriculture donne lieu à de ion-
gaes et multiples interventions,
?À propos de la situation des viticul-
teurs dans certaines régions sinistrées,
lij» Portmann fait cette juste réflexion
«On a trouvé des millions pour les ré-
fugiés espagnols et on ne trouverait pas
ce qu'il faut pour des paysans français.
:Une demande de crédits pour la créa- j
itop de professeurs d'agriculture est re-
Mussée. Pas de créations d'emplois sans
loi déclare le Sénat.
Le budget de l'agriculture adopté on
suspend la séance. H. B.
̃̃ ̃̃̃ <»'
LA FIN DU CONGRES `
COMMUNISTE
.La dernière journée du congrès éom-
muniste a été occupée en' grande partie
par un rapport de M. Gitton. Celui-ci
s'est félicité de l'accroissement du parti
et il a insisté pour le développement
d'une propagande qui doit non seule-
ment viser à recruter des adhérents,
mais aussi à faire « l'éducation
marxiste des, masses.
A la fin de l'après-midi, M. Thôrez
l'it le discours de clôture.
Le congrès a voté une adresse' de
symx.'aHiic aiix grévisies des services
publics parisiens.
subissent une peine que n'avaient pas
prévue les inventeurs du bagne colonial.
De là une constatation d'ordre prati-
que l'homme qui sort du pénitencier
est un homme affaibli de façon ef-
frayante. L'expiation laisse des para-
sites à la charge de là société.
« Lé bagne, c'est aussi le vice », m'ap-
prennent tes gardiens qui veillent la
nuit devant les judas, de la case com-
mune. Après l'appel du soir, les for-
çats Vivent leur vie par troupeaux de
quatre-vingts têtes réunies dans un mê-
me dortoir. Le silence est absolu au-
tour des lits de sangle.
» Malgré cela le pénitencier achève
d'annihiler en sa turpitude ce que le
condamné pouvait encore garder d'hon-
nêteté. Et nous relevons fréquemment
des blessés, voire des morts. »
Le bagne commence à la libération.
me dirent les magistrats de Càyen-
net C'est aussi l'avis de M. Charles Péan,
officier de l'Armée du balut, qui se pen-
che depuis dix ans sur le sort dès libé-
rés.
On sait que la loi oblige les forçats,
leur pciiie finie, à séjourner en Guyane
un temps égal à leur emprisonnement.
Au delà d'une condamnation de huit
ans, c'est la résidence perpétuelle.,
A ce jeu-là il est bien démontré que les
libérés ne gagnent pas. La partie est
trop rude pour eux. En effet, que pos-
sèdent-ils en plus du costume donné
par l'administration ? Un maigre pé-
cule de quelques centaines de francs et
des bras amollis. Pas de logis. Pas d'où-
tils pour gratter la terre s'ils achètent
une concession. Et puis les emplois
manquent. Car le colon préfère le for-
çat, qui, lui, du moins, est payé moins
cher.
Alors le « doUblafd » ei're^ Mendie du
travail sous' un ciel oppressant, prêt à
tout, y compris aux mauvais coups. Il
n'est qu'un décavé qui soupire après la
prison poUr avoir du pain; un toit.
En résumé, la peine du doublage, qui
devait permettre au condamné de se
reclasser dans l'existence, aboutit au-
jourd'hui, neuf fois sur dix, à un dé-
classement définitif.
̃ •
Ce coup d'oeil sur les pénitenciers de
la Guyane suffit à. montrer que le bà-
gne a fait faillite sous 'sa forme ac-
tuelle.
Les législateurs de 1854 se proposaient
deux buts précis dont aucun n est at-
teint. Ils entendaient punir par le tra-
vail* régénérer par le travail.
Or voici ce qup leur répond, dans un
rapport adressé aux ministres de la
justice et des colonies, le. docteur, Rous-
seau, qui étudia sur place, pendant cinq
ans, le fonctionnement des pénitenciers.
« Le bagne de la Guyane est la néga-
tion de lu prophylaxie criminelle, des
méthodes d'amendement, du bon sens,
en un mot du progrès. Il faut le sup-
primer. »
Le docteur Rousseau ne sert pas con-
trer1!; par ceux qui allèrent là-bas.
Odette Arnaud.
(A suivre.)
L'AFFAIRE WEIDMANN
La mise en liberté
1 i
provisoire
de Colette Tricot
est refusée
M, Berry, juge d'instruction, a noti-
fié, hier matin, a Colette Tricot le rejet
de la demande de misc.cn liberté provi-
soire qu'elle avait formulée par l ihter-
médiaire de son avocat, le jour de son
arrestation.
Cette décision est subordonnée au rôle
qu'elle a joué, notamment dans l'assas-
sinat dn Roger Le Blond, rôle qui de-
vient de plus en plus significatif, après
les révéiutions quje fit son mari à la
police mobile. Une lettre, qui fut adres-
sée par ce dernier à sa femme, à Nan-
tiiâ, ne laisse aucun douté à ce sujet.
D'autre part une nouvelle perquisition
a été effectuée par M. Delgay au domi-
cile de M. Tricot à Houilles. Un certain
nombre de documents importants lais-
sant supposer que Million et .Colette
Tricot étaient au courant de l'assassi-
nat de Joan de Koven ont été décou-
verts.
Wèidmann sera interrogé aujour-
d'hui par M. Berry qui a reçu du Labo-
ratoire municipal le résultat de l'exa-
men de l'appareil photographique ayant
appartenu il Miss Joan de Koven.
Les plaques qui furent tirées par
l'artiste américaine ne représentent que
le jardin de la villa « La Voulzie »,
et on y remarque, à côté de celle qui
devait devenir sa victime, la présence
de Wèidmann.
Venant de Francfort
la mère de l'assassin
est arrivée hier matin
Mme Wjeidmann est arrivée, hier ma-
tin, de Francfort-sUr-le^Meih, pour
embrasser son fils.
ii. ^j–
Un voyage de présentation
de la nouvelle locomotive
Diesel-électrique P.*L*M.
La Compagnie P.-L.-M., déUx jours
avant d'être absorbée par la S. N. C. F.,
a tenu à présenter hier une nouvelle
locomotive dont elle avait tracé en 193ô
le programme.
Cette machine ainsi que nous
l'avons dit, il y a quelques mois, lors-
qu'elle sortit des Forges et Aciéries de
la Marine qui la construisirent est
une locomotive électrique qui alimente
elle-même ses six moteurs pat du cou-
rant provenant de deux groupes êlectrii-
gènes Dlesel-Sulzer, suralimentés par
turbo-soufflantes Râteau.
Ses 4.400 chevaux-vapèur lui permet-
tent de remorquer des trains de 450 ton-
nes à 90 ltilomètres à l'heure sur les
rampes de 8 millimètres du parcours
Les Laumes-Dijon.
Les invités du train de présentation,
qui quitta la. gare de Lyon hier matin,
à, 9 heures, pour Dijon, purent consta-
ter, en compagnie de. M. Mugniot, direc-
teur général du P.-L.-M, entouré des
ingénieurs en chef du réseau, avec
quelle aisance cette superbe machine,
construite totalement en France, permet
de respecter, un horaire tendu, tracé à
HO kiUîniètres à l'heure de vitesse
moyenne. Pli. R.
1 HIER, REVENANT DES SPORTS D'HIVER*
.les skieurs n'ont pas trouvé de moyens de transport, mais, toujours très sportifs, ils ont regagné à pied leur
domicile.
LES ECHOS
Le film de la rue en grève.
La grève des services de transports
publics avait donné aux rues de Pa-
ris une animation inattendue. C'est
que les piétons, qui, au lieu des quel-
ques pas vers le tnétro ou l'autobus,
avaient de longs trajets à accomplir,
s'étaient transformes en véritables
pédestrians: Le froid aidant, ils al-
laient à grandes enjambées comme
s'ils avaient voulu battre des records.
Cependant que sur la chaussée, libé-
rée des autobus, les taxis circulaient
à toute allure pour faire le plus de
courses possible dans leur journée.
Et la rue avait l'air d'un film projeté
à une allure accélérée.
FRANÇOIS DUHOUftCAU
BONAPARTE
MM PAR LUI-MÊME
Un portrait de Bona-
parte tracé de main de
maître et, en même temps,
6'âst" tmité' une époque,
une atmosphère qui res-
Suscitént autour du Héros
légendaire et auxquelles
le style de M. Duhoureau
donne un mouvement et
une vie extraordinaire.
Editions Spes: \8 fr.
.t.
AUJOURD'HUI
Deuils. Sii. J5 Obsèques de M. Victor
îlitiau (Égllsi! d'Enfehlen).
-9 9 h 80 Service pour le repos de
l'âme de la générale Clamprgan (Sairitc-
Maithe des Quatie-Chemins à Pantin).
Mldt Qbsfctltles du vicomte André des
Fossez (Satnt-Lttuls des Invalides).
Midi Obsèques de Ni. Maurice Ravel
(Cimetière de Levallois-Pciret).
huumauuiiinutu0uuumimlnlunntialnnuuuuudnaltn
COUrb • •̃“̃'•.•'̃ ;'̃-•
C'est le 9 Janvier, comme nous
l'avons déjà annoncé, que sera célébré
à Athènes le mariage de S. A. R. le
Prince Paul de Grèce, héritier dé la
Couronne, avec S. A. R. la Princesse
Frédérique de Hanovre. Dans le' conseil
privé'qu'il à tenu avant-hier, à. Sandrin-
gham, S. M. le Roi d'Angleterre a donné
son consentement à cette union.
La Princesse, accompagnée de ses
parents, le Duc et la Duchesse de Bruns-
wick, est attendue à Athènes le 8 jttrt-
vier.
Les témoins des jeunes époux seront
LL. AA. RR. le Prince Michel; de Rou-
manie, le Prince Pierre, fils du Prince
Georges de Grèce, et le Prince Philippe,
fils du Princ* André. ̃ ,•
AMBASSAUES
En raison de son absence de
Paris, S. Exe. M. Lukasiewicz, ambas-
sadeur de Pologne à Paris, ne pourra
recevoir la colonie polonaise le V jan-
vier à l'ambassade.
r La légation de Finlande à Paris
s'installera, à partir du 1" janvier, au
30, cours Albert-I" (téléphone: Elysées
00-20). Les bureaux seront, en raison
de ce changement, fermés les 29, 30 et
3'* décembre. Le bureau commercial ne
changé pas d'adresse.
SlÉlsifAisANcfc.
Le chanoine Francis Poivrël, direc-
teur de j'ŒÙvre Sociale du Chantier, rap-
pelle aux. amis de cette œuvre, que sa
vente de charité est avancée et fixée aux
t" et 2 février.
tout envoi d'objets pouvant utilement
garnir les comptoirs est reçu dès main-
tenant avec beaucoup de reconnaissance
au Siège de l'oeuvre 199, rue de Bercy,
Paris: ̃
DANS LE MONDE
Mrs John Edmondson Stephens a
donné dernièrement à Munich, en l'hon-
neur de sa belle-sœur, Mme Spalding
de Garmendia, un très élégant cocktail.
Les invités étaient c
LL. AA. RR. le Prince et la Princesse
Adalbert de Bavière, le Prince et la Prin-
cesse Frederick de Hohenzollern, là Prin-
cesse- Clara de Bavière, h Princesse Pllar
de Bavière, la Princesse lilisabelh de Da-
v.t-rb et le Prince Clément de Bavière, coin-
tesse Hohlnstein, S. Kxc. M. Pitalis, nimlsiie
d'Itttiié; le consul de l
et Mrs Gainer, le consul de Pologne et Jlme
de Jeienskl, le consul d'Italie Meilini Pouce
de Leon, le colisul d'Autriche et Mme Jor-
dan, le consul d'Argentine M. Surmiento,
le consul de Turquie et Mine Damlemaim,
la coilitesse Schwerin, comte et comtesse
Frièderieh Hoyos, baron et baronne Bi'en-
tano, comte et comtesse Sigmund Brock-
doril', comtesse Constantin Deyn, uaronne
Anna von Pechmann, 'Mlle Marianne Do-
blleoif Mlle de Montalbo, comtesse Hoch-
berg, comte et comtesse Arco àuf A'alley,
Mlle Emilie Heiser, comte et comtesse freli-
berg-Bllot, Mlle Jacqueline Barbey, baron
Pierre (l'Huart, baron Elimar von Fûrsten-
berg, baronne Rodeminska, prince Savn-
Wittgenstein-Bérlebolira, comte Stohcberg,
Halil bey Musseyassul, M. et Mme Kraiis.
CERCLES ̃
sous te: patrdhaié;de l'Union des
Etrangers catholiques de Paris (prési-
dent S. Exe. Mgr .Çhqptal,; évolue
auxiliaire de Paris), une. Heure sainte
LE cIrNËT- OU « FIGARO
Pour un jour de congé. )
On fait beaucoup de propagande
dans les établissements scolaires en
faveur des sports d'hiver, lesquels
sont d'ailleurs excellents pour la jeu-
nesse. Dans un lycée que nous con-
naissons, le proviseur avait même
décidé que les élèves .'qui désiraient
aller vers les neiges seraient auto-
risés à prendre leurs vacances le
22 au lieu du 23. Le Ëi, dans chaque
classe; on demanda donc quels
étaient ceux qui partaient pour les
Sports d'hiver. Naturellement, tout le
monde leva la maiii pour bénéficier
d'un jour de congéi Et la statistique
de cet établissement portera que tous
les élèves, sans exception, sont des
fervents du ski.
Joie d'offrir Plaisir de recevoir.
Des bonbons délicieux, des coffrets
ravissants. F. Marquis. Maison
centenaire
59, Pge des Panoramas.. Gut, 11-00
39, Bld des Capucines. Opér.60-06
4, Place Victor-Hugo Pas. 78-97
Le quatrième centenaire
du dépôt légal. °
En décembre 1537, le roi' Fran-
çois I" décida de faire retirer, met-,
tre et assembler en notre librairie
toutes les œuvres dignes d'être vues,
éèra prêchée par 'le' chanoine Quettet,
Vicaire générai de' Paris, aujourd'hui
jeudi 30 flécembre', à dtë-sept heures,
en la basilique Notre-Dattie des Vic-
toires.
Tous les étrangers catholiques sont
instamment priés d'y assister.
La doctoresse Henri Laraque,
fer:m*e,de S. Exc, le ministre de Haïti
à Rome, vient de faire, au Palazzo Gae-
tani, siège du Cercle dp l'Universalité de
Rome; une très intéressante conférence
à laquelle assistaient, au premier rang,
les médecins en chef de l'Institut For-
lahini de Rome et de nombreuses person-
nalités du monde diplomatique, médical
et de la société romaine. ̃̃
NÀISSANChS '̃̃
M. Charles Meissirel et madame,
née Elisabeth Doeme, sont heureux de
faire part de la naissance de leur fille
Thérèse-Elisabeth. 19 décembre.
On annonce la naissance
De Jean-Paul Flé-Euvé, de Bernard-Jac-
ques DidelOt.
FIANÇAILLES
Nous apprétians- lès fiançailles
de' Mlle Nicole de Palahiiny, fille du
marquis et de la marquise de Palaminy,
avec M. Guy Saint André Perrin, fils de
M. Jean Perrin, avocat à la Cour de
Paris, et de Mme Jean Perrin.
On annonce les fiançailles de Mlle
Anne Jordan, fille de M. Paul Jorckn
et de madame, née Blanchet, avec M.
Charles Cuchet.
Nous apprenons les fiançailles de
Mlle Colette Rostand avec M. Jacques
Charoy.
INFORMATIONS
j.Dans ies vastes salons, de récep-
tion de l'hôtel George-V a eu lieu. le
dimanche 26 décembre, la grande fête
annuelle qu'organise la direction des
hôtels George-V, Plaza-Athénée et du
restaurant Relais-Plaza pour ses em-
ployés et leur famille, réunissant plus de
quinze cents personnes autour d'Un gi-
gantesque arbre de Noël.
Après une distribution de jouets aux
enfants, un copieux goûter leur fut servi,
suivi d'attractions, clowns, prestidigita-
teurs, etc., et la soirée s'est joyeusement
terminée aux sons d'un orchestre de
danse.
UEUIL.5
M. Louis Dewuif-Cardon, membre
de la Chambre de commerce de Dun-
kerqtie, président du Syndicat des tran-
sitaires, président de la commission ad-
ministrative de Notre-Dame des Dunes,
vient de mourir à Paris dans sa cin-
quante-neuvième année.
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques
de M. Julien Harois, inspecteur général
des ponts et chaussées en retraite,
membre de l'Académie d'agriculture et
de l'Académie des sciences coloniales
et de l'Institut d'Egypte, ancien direc-
teur des chemins de fer égyptiens, of-
ficier de la Légion d'honneur, grand
cordon du Medj.idieh.
Mgr Jean Gaston. protonotaire apos-
tolique, vicaire général, curé de la pa-
roisse, assez souffrant, ne put assister
à la cérémonie, et la levée du corps
fut faite et l'absoute donnée par l'abbé
de Grangeneuve, premier vicaire.
Le deuil était conduit par S. Exe.
.'JW..Armand Barois, ministre plénlpo-,
tentiaire de France au Venezuela, fils
-ëb défont; le comte Bosolli. son -gen-.
dre; le lieutenant Christian de Rendin-
qui ont étéy au seront faites, compi-
lées, amplifiées, corriqées et amen-
dées de notre temps, pour avoir re-
cours aux dits livres si, de fortune,
ils étaient ci-aptès perdus de la Mé-
moire des hommes.
Les imprimeurs devaient remettre
lm exemplaire de chaque ouvrage à
Mellill de Sàirit-Gelals, garde de la
Bibliothèque du Roi, avant de rece-
voir le droit d'éditer. Et ce fut l'ori-
gine du dépôt légal.
Des ordonnances postérieures con-
firmèrent ce privilège. En 1793, le
dépôt légal -devint facultatif, mais
l'Empereur le. rétablit en 1810, et les
lois sur la presse de 1881 et 1924 en
fixèrent définitivement l'obligation.
Les messagers de vos vœux.
Cadeaux sérieux. cadeaux frivo-
les. i4 mais toujours du meilleur ton
voici « C!é des Songes » et « Bonjour
Printemps », écritis prestigieux des
exquis chocolats et marrons glacés
de La Marquise de Sévigné,
11, boulevard de la Madeleine.
Le Masque de Fer.
.NV~HHIH~I~N~I~
.~i#'#'#"####"##'####.
« LA VIE DE BOHEME »
AU RITZ
C'est le nom du Réveillon de vëttdredi
prochain aU tirill et aux fiars du Ritsî,
Le souper, majorations comprises
175 francs.
ger, le vicomte Boselli, M. Ëernard Bo-
selli, ses petitë-fils. bu côté des dames,
par Mme Pierre Càrlier, sa fille; Mme
Léon Barois, sa beile-sœur; Mme Chris-
tiah dé Rendihger, Mllé Geneviève Car-
lier, la vicomtesse Boselli, Mlle Elisa-
beth Boselli, ses petites-filles.
Derrière la famille avaient pris place
le président et le secrétaire général des
Académies d'agriculture et des sciences
coloniales. ̃
S. Ëxc. le ddctèUr Gil Borges, mi-
histre des relations extérieures à Ca-
racas, avait tenu à exprimer par télé-
gramme à notre ministre toute la sym-
pathie dU gouverrtehisnt vénézuélien.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre dans la sépulture de famille.
On annonce la mort du comte
Alexahdre-Marie-Odoh de Toulouso-
Lnutrec-Montfa, ancien zouave pontifi-
cal, médaillé de 1870-18/1, pieusement
décédé au château de la Haichois, près
Mordslles (llle-et-Vilaine), dans sa
quatre-vingt-seizième année.
Les obsèques auront lieu, en l'église
de Mordelles, demain vendredi 31 dé-
cembre 1937, à.dix heures -ît demie,
suivies de l'inhumation dans le caveau
de famille. De. là part du comte Robert
de ToUlouS3-Lautrec-Monifa, offlcisr de
la Légion d'honneur, croix de guerre,
conseiller général d'IIle-et-Vilalne, son
fils; de la comtesse Robsrt de Toulouse-
Lautrec-Montfa, sa belle-fille, et de Mme
Odette de Toulpuse-Lautrec-Montfa, Su-
périeure des Filles de la Charité,-sa
fille.
Nous apprenons la mort de la
comtesse de Catalan de la Sarra, née
Lambfecht, décédéë le 29 décembre 1937.
Ses obsèques auront lieu en l'église
cathédrale de Chartres demain vendredi
31 décembre, à onze heures et demie.
L'inhumation aura lieu ultpri3ur.ement
dans la piùs stricte intimité à Grigny-
Saintc-Bsnoitî (A:an5). De la part du
comte et de la comtesse de Catalan d-e
la Sarra, du comte et de la comtesse
de l'Escalopier, ses enfants.
On noUs prie d'annoncer la mort
de la baronne de Blànquet dé Rbuville,
ftée Calgnàrd de Mailly.
Nous àp-prehons la mort de Mme
E. Laurent, nés A. Noirot, décédée en
son domicile, 9, tue Cambronne. De la
part de Mlles R. et G. Laurent et du
commandant Noirot. Le service aura lieu
demain vendredi 31 décembre, à neuf
heures, en l'église Saint-Lambert de
Vauglrard.
On annonce, de Lyon, la mort de
M. Henri Roux de Bezieux, ingénieur
civil des Mines, décédé, le 28 décem-
bre .1937, dans sa quatre-vingtième an-
née. Il était le père et -le beau-père de
M. Henri-Joseph Roux de Bezieux, de M.
André.Roux de Bezieux, de M. Pierre-
Lucien Brun, de M. Antoine Le Cour
Grandmaison et du comte Henri de Re-
viers de Mauny. Les funérailles auront-
isett demain vendredi 31 décembre, à. dix.
heures, en la basilique de Sâint-Martin
d'Ainay, à Lybn.'
Nous apprenons la mort de Mme'
George L> Ingraham, survenue à Paris
le 23 décembre. Elle était la belle-mère-
et mère de M. et Mme Claude Dutreil.
Selon sa volonté, les obsèques ont eu
lieu dans la plus stricte intimité.
On annonce lamprt de M. Maurice
Max, ingénieur civil des Mines, cheva-'
lier de la Légion d'honneur, conseiller
honoraire du commerce extérieur, vice-
président de la Société des ingénieurs
coloniaux.
On annonce la mort de M. Henri
Trivier, industriel, chevalier de la Lé-
VU ET RETENU
QUELQUES IDÉES POUR LES CADEAUX
Un « Vanity case » en écaille blonde
orné, à la place habituelle des initiales,
d'une montre minuscule.
♦ Des gants en satin noir brillant par-
semé' d'étoiles en peau» dorée, de gran-
deurs variées.
Des fiants habillés en. antilope, noir
au poignet terminé par trois rangs de
petits croquets en fil d'or.
♦ Une écharpe en ̃ veloUfp uni de
teinte assez vive, imprimée en nuir aux
deux extrémités de fresques égyptiennes.
♦ Un sac-manchon de forme assez
allongée, strié par des bandes d'astra-
ltan disposées en rayons SUr un fond de
daim noir.
♦ PoUr le sac à main, une petite
trousse plate en cuir, contenant les clés.
Fixée à cette trousse une toute petite
lampe électrique pas plus importante
qu'un tube de rouge à lèvres.
♦ Un couvercle de machine à écrire
en cuir, simulant deux volumineux li-
vres superposés et richement reliés.
♦ Un bougeoir ancien en cristal de
Bohème blanc, représentant un amour
tenant un flambeau, servant de pied à
un lampe de chevet- coiffée d'un abat-
NOTE SUR MON BLOC
Nuit de Longchamp^
~Parfum de grande race, évocateur
dé la magnifique soirée où se, ren-
contrent les plus jolies femmes de
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Mâxnnârë; 42; F g-Shint-Honoréj
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Communiqué
de S Em. le cardinal Vëtdier
La veille du premier joUr de l'an,
bien des familles ont l'habitude de don-
ner un repa.s. Son Eminënce dispense
les fidèles du diocèse de l'abstinence
pour ce jour, qui est un vendredi cette
année.
~
Tout le monde dit Les boubous de
PI H AN
Cli0O^IHÎt!ei--<
-"̃ iéiif'Ics%gH'eI116ffrs"1dtS *put PûHs
gion d'honneur, pieusement décédé en
son domicile à Xortigny (Vosges) le
20 décembre 1937;
Nous apprenons, de Montpellier,
la nioft de Mlle Clotilde Thbuzellier,
pieusement décédée le 26 décembre, à
l'âge de soixante et onze ans.
On annonce là mort de M. Hettri
Bodenheimer, conseiller du commerce
extérieur, chevalier de la .Légion d'hon-
neur, 79, avenue Raymond-Poincaré. Les
obsèques auront lieu le jeudi courant.
Réunion à onze heures trente à la porte
principale du cimîtière Montparnasse.
N' fleurs ni couronnés. De' la part de
Mme Henri Bodenheimer, de M. et Mme
André Bodenhsimer, de M. et Mme
Georges Bodenheimer et de toute la fa-
mille..
M. PaUl Petltclerc, paléontologiste,
présidant d'honrieur de la Société de
géologie de France et de la Société
d'agriculture de la Haute-Saône, a suc-
combé, à Vesoul, âgé de quatre-virigt-
dix-sept ans.
Mme Catherine Aubagne, âgée de
cent quatre ans, qui éiait la doyenne des
Vauclusiennes, s'est éteinte à Carpen-
tras. .•̃ :̃ ̃ ̃ ̃• '̃ '̃ ̃̃
De la Rochelle, on annonce la
mort de AI.1 Maxime Bourdcau, conseil-
ler général de la Charente-inférieure,
maire de Matha, âgé de soixante-huit
ans.
x_ On annonce la mort
De Mlle Marie Tourneur, fi Chavlllcj de
Miiie Renp Stàehlili^, •«'̃« Jeanne Walther,
h Paris; de Mir.p Fi-Hx Mtly. ù Strasbourg;
de M. Geol'gej RobineUUj à Paris; de M.
Louis Petit, à Paris; de M. Ruymdml Cario,
à Lanslebourg (Savoie); de M. Paul-Louis
Calien, à Paris.
PËTIt CARNET
Philosophie.
C'est l'humiâe et froide saison;
Dehors on frissonne, on grelotte,
Mais qu'il fait doux dans la maison
Dont le Cherry-Rocher est l'hôte
Cette Grande Dame. `
Cette grands Dame ne saurait déroger
aux traditions de suprême élégance: des
créntiono d'art d'un goût délicat et sûr
servent d'écrins aux incomparables cho-
colats de «La Marquise de Sévigné»,
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terminée par un abat-jour en papier
blanc très mat. i
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et grandeur d'un visage de femme. Une
sorte de chevelure en plâtre blanc l'en-
cadre sur trois côtés.
♦ Une glace ovale (pour la coiffeuse
ou le boudoir) dont le cadre blanc, ar-
rondi, en plâtre blanc uni, semble main-
tenu à sa place par deux mains en plâ-
tre, de grandeur naturelle.
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M. et Mme Lagorgette
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dans un accident de v iture
M. Pierre Michelin f
est grièvement blessé
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par M. Louis Lagorgettc, chef du secré-
tariat particulier de M. Paul Faure, mi-
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M. Louis Lagorgette, Mme Lagorgette
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