Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1937-12-03
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 décembre 1937 03 décembre 1937
Description : 1937/12/03 (Numéro 337). 1937/12/03 (Numéro 337).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO VENDREDI 3 DECEMBRE 1937
RENE DOUMIC
Cher monsieur Doumic Deux ima- |
ges de lui se présentent à nous en ce
moment, deux images très différentes,
mais qui se complètent pour évoquer
sa personne et son activité. Nous le
revoyons, au dîner de la Revue des
Deux Mondes, recevant à la porte des
salons les trois cents convives qu'il
avait su rassembler pour la soirée la
plus brillante de l'année, en même
temps que la moins officielle, la plus
courue et la plus cordiale à la fois. Ce
chef-d:ceuvre de vie sociale, littéraire,
parisienne, manifestait ce qu'il savait
accomplir à la perfection la réunion
harmonieuse qui met en valeur les di-
gnitaires et les talents dont notre pays
doit s'honorer. Il était un rassembleur
des élites. La carrière des lettres et
celles qui la rejoignent plus ou moins
lui fournissaient les éléments d'un 1
vaste concours général, dont il couron-
nait les lauréats.
Et puis, René Doumie m'apparaît, 1;
comme si le le voyais ou l'entendais Ji
encore, à sa petite audience de la Re-
vue des Deux Mondes, autsecond étage
de la vieille maison dela rue de l'Uni-
versité. Deux ou trois fois par semai-
ne, il y recevait, entre chien et loup.
(L'hiver, à vrai dire, les lampes étaient
allumées à cette heure-là, mais l'été,
le jour qu'il aurait dû faire était as-
sombri par d'épaisses tentures.) Le
cabinet de René Doumic faisait pen-
ser, je ne sais pourquoi, à celui d'un
directeur de conscience ou de car-
rière. Le fauteuil où il vous faisait as-
seoir était en contre-bas de sa table et
de son propre siège. On se mettait
tout naturellement à lui parler comme
à :un maître et comme à un guide,
comme les étudiants parlent au rec-
teur dont ils prennent le conseil. Com-
bien de candidats à l'Académie ont
reçu là, j'imagine, de prudents avis
Avec la même sagesse active, René
Doumic, quand il s'agissait de colla-
boration, suscitait ou écartait ce qui
convient ou ce qui ne convient pas.
Je ne. crois pas qu'aucune revue, en
ce temps-ci, ait été dirigée plus fer-
mement et de plus près. René Doumic,
qui y a donné les vingt dernières an-
nées de sa vie, lisait tout, choisissait
tout; contrôlait tout, de ce qui y était
publié. Un crayon bleu légendaire bif-
fait^ ou corrigeait ce qui n'était pas
dans l'esprit de la revue. Quel esprit ?
On aime à dire, en plaisantant, que la
Revue des Deux Mondes est un conser-
vatoire du démodé. Peut-être ne sait-
on pas très bien à quel point elle a
été transformée par René Doumic ? Il
y a peut-être plus de différence entre
la revue d'aujourd'hui et celle d'il y
a trente ans, qu'entre celle-ci et l'or-
gane fondé par Buloz pour y accueil-
lir les George Sand et les Victor Hugo.
René Doumic a su renouveler et éten-
dre admirablement son public à me-
sure que la société d'après la guerre
se renouvelait aussi.
Par sa revue, par la Société des
conférences, par le secrétariat perpé-
tuel de l'Académie surtout, il était une
sorte de régent des lettres, de triple
façon. Il passe pour avoir gouverné
l'Académie depuis quinze ans, et en
avoir gardé l'entrée. Mais cette acti-
vité mlutiple ne l'a pas empêché de
poursuivre, jusqu'à la fin de sa vie, la
carrière de critique par laquelle il
était passé de l'Université dans la lit-
térature. A la rubrique des théâtres,
Qu'il tenait lui-même dans la Revue
des' Deux MoradeS-, il n'a pas eessé- de
montrer cet esprit attentif qu'il portait
RAOUL PONCHON
C'est une rude épreuve pour un
vieillard de quatre-vingt-neuf ans,
écrivions-nous hier, que la congestion
pulmonaire qui venait de ramener
Raoul Ponchon à l'hôpital Saint-Jo-
seph le poète de la Muse au cabaret
ést mort l'autre nuit, à trois heures.
Guermantes retient ailleurs quel-
ques images de cé bohème qui en
laisse tant de savoureuses. Quel ma-
gnifique vieillard !11 y a quelques
mois encore, on le voyait arriver en
musardant, place Gaillon, au déjeuner
mensuel de l'Académie Goncourt, dont
il était membre depuis 1924. Avec sa
rusticité bien tenue, sous le chapeau
rond et le cache-nez, il_s'aiguisait un
appétit vivace par de petits stages de-
vant les cartes des restaurants. Il était
né en 1848, à la Roche-sur-Yon, par
hasard (son père y était en garnison).
Sa vie littéraire est de celles qu'on
ne verra plus guère Raoul Ponchon
fut un « gazetier » en vers et, ce qui
ne gâte rien, même dans le journalis-
me, un gazetier poète. De 1886 à
l'après-guerre, d'abord dans le Cour-
rier Français, puis dans le Journal, il
y alla chaque semaine de sa chronique
rirnée. Il mettait tout en vers, mais ses
dons poétiques s'allumaient plus aisé-
ment lorsqu'il chantait les plaisirs de
la table, le manger, le boire et parfois
aussi l'amour. Que l'on relise La Muse
au cabaret, son seul volume, celui où
ont été recueillis parmi 150.000 vers,
ses meilleurs poèmes, et l'on verra que
ceux qui luisent le mieux sont de
gourmandise.
Qui ne connaît Le Gigot ? Et faut-il
rappeler, avec son atmosphère du
Quartier Latin de la fin du siècle der-
nier, avec le visage au loin de Ver-
laine, l'hymne à l'absinthe ?
LES OBSEQUES DE Mlle DEUTSCH DE LA MEURTHE
Les obsèques de Mlle Suzanne Deutsch
Ae la Meurthe ont été célébrées hier au t.
Cimetière 'Montaiai tre.
Les prières ont été dites par M. Julien
Weill, grand rabbin de Paris, assisté de
>I: le grand rabbin Liber et de M. le rab-
bin.Kaplan. Le chœur de la rue de la Vic-
toire s est fait entendre au cours de la
cérémonie, sous la direction de M. André
Bloch. 1
Le deuil était conduit par M. Arthur
Weisweiller, son beau-frère MM. Guy,
Alec et Hubert Weisweiller, Henry
Gradis, ses neveux du côté des dames,
par Mme Raba-Henry Deutsch de la
Meurthe, sa mère Mme Arthur Weis-
weiUer, Mme Georgette Deutsch de la
Meurthe, ses soeurs, Mlles Arlette et Ly-
siane Gradis, ses nièces.
Le gouvernement était représenté par
M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à
l'air, aux côtés duquel se trouvaient M.
Puget, directeur du cabinet de M. Pier-
re Cot, représentant le ministre de l'Air
et le général Jauneaud, chef du cabinet
militaire, les anciens ministres de l'Air
MM. Dumesnil, Laurent-Eynac, Denain,
M. le président et Mme Pierre-Etienne
Flandin les généraux Vuillemin, Préte-
lat, Houdemont, de Goys de Mazayrac,
etc., les pilotes gagnants de la Coupe
Deutsch de La Meurthe, depuis 1933
Georges Detré, Delmotte, Arnoux, Lacom-,
be,MM. Amaury de la Grange, président
de l'Aéro-Club de France Créqui-Mont-
lort, président de l'Académie des Sports;
Armand Massard, vice-président du con-
sur toutes choses, dans la vie publi-
que de l'esprit. L'hiver dernier, voilà
dix mois à peine, il a repris place lui-
même à la table du conférencier, à la
Salle de Géographie. On admira son
talent. On s'émerveilla de sa jeunesse.
Ceux qui ne l'avaient jamais vu que
dans l'officielle immobilité des estra-
des, l'oeil mi-clos dans l'orbite pro-
fonde, ou bien le monocle faisant au-
tour de lui l'inventaire des visages, dé-
couvraient ce que M. Doumic orateur
savait mettre de vivacité dans l'auto-
rité.
Qui pouvait penser alors qu'il allait
disparaître si tôt ? Quand on l'a su
malade, personne n'a pu penser que
ce fût grave. Il a fallu qu'on ne le vît
point, à la dernière réception acadé-
mique, à sa place de secrétaire perpé-
tuel, pour qu'on commençât de s'in-
quiéter. Cependant, la nouvelle de sa
mort étonne autant qu'elle afflige. On
accepte mal l'idée que René Doumic
né soit plus là. Tant de dévouement,
tant de labeur au service des lettres,
ce sera difficilement remplacé. Par la
mort de René Doumic. on sent atteint
ce que la cause de l'esprit français
comporte d'ordre moral.
André Rousseaux.
La carrière
de M. René Doumic
M. René Doumic est mort, hier ma-
tin, à 10 heures, à son domicile parti-
culier, rue du Pré-aux-Clercs. Le car-
dinal Baudrillart l'assistait dans ses
derniers moments. Mme Doumic, ses
enfants et petits-enfants étaient à son
chevet.
Les grandes étapes de sa carrière sont
connues de tous. Né à Paris en 1860,
élève de l'Ecole Normale supérieure,
agrégé de l'Université, il professa au
collège Stanislas, puis il alla au jour-
nalisme, collaborant au Journal des Dé-
bats, au Moniteur, à la Revue Bleue et,
en 1886, au Correspondant, puis au Gau-
lois.
C'est en 1893 que M. Doumic entra à
la Revue des Deux Mondes comme cri-
tique dramatique. Il ne devait plus la
quitter que pendant un bref laps de
temps, de 1S96 à 1898, où il fut rempla-
cé par Jules Lemaitre, et il meurt di-
recteur de la Revue. Il dirigea également
les Lectures pour tous.
Elu à l'Académie française en 1309, il
devint secrétaire perpétuel de la com-
pagnie en 1923, en remplacement de
Frédéric Masson.
L'ouvrage principal de René Doumic
est une Histoire de ia tilicrature fran-
çaise. On doit citer aussi Essais sur le
théâtre contemporain, la Défense de
l'esprit français, le Soldat de 1914, le
Salut aux chefs, etc., etc.
René Doumic avait épousé en premiè-
res noces Mlle Veber, sœur du peintre
J,ean Veber et de Pierre Veber. Devenu
veuf, il se remaria avec Mlle de Here-
dia, une des filles du poète. aniiéei;
Il avait été pendant plusieurs années
président de la Société des Gens de Let-
tres et était commandeur de la Légion
d'honneur.
A l'Académie française
Au début de la séance d'hier, à
l'Académie française, M. Emile Mâle, qui
remplaçait le directeur absent de Pa-
ris, a annoncé à sees confrères la
mort de M. René Doumic. Il prononça
l'éloge funèbre du regretté secrétaire
perpétuel « qui donna jusqu'à son der-
nier souffle l'exemple du plus actif la-
beur, et qui venait de terminer son rap-
port annuel sur les prix littéraires.
Après avoir exprimé les condoléances
émues de la Compagnie ù Mme Dou-
mie et ii sa famille, M. Emile Miilo leva
la séance en signe de deuil.
c
̃ Absinthe, je t'adore, certes
Il me semble, quand je te bois,
Humer l'âme des jeunes bois,
Pendant la belle saison ùerte
Ton frais parfum me déconcerte
Et dans ton opale, je vois
Des cieux habités autrefois,
Comme par une porte ouverte.
Il a toujours été pauvre et s'est gar-
dé de tout risque de déchéance. On
l'a vu, avec une régularité absolue,
aux terrasses de café du boulevard
Saint-Michel et jamais on ne l'a vu
dans la mauvaise ivresse. Il conserva
à peu près jusqu'à la mort ses habitu-
des de bohème, logeant à l'hôtel d'étu-
diants et mangeant au hasard.
On n'a rarement et avec autant de
bonheur uni une extrême liberté de
vie avec la décence.
Bonhomme et bon cœur nous nous
souvenons aujourd'hui avec quelque
émotion des plaisantes retouches qu'il
apportait au portrait qu'avait fait de
lui Cappiello
Et je n'ai pas non plus cet œil
De magistrat dans son prétoire.
Il est de bien meilleur accueil.
Viens-y voir, si tu n'y veux croire.
Tu ne m'as jamais abordé,
Sans quoi, tu saurais que ma haine
Tiendrait aisément dans un dé,
Sans que cette coupe soit pleine.
Le front. est par trop important,
Pour mes ordinaires pensées
Il ?t.'en roule pas tant et tant,
Encore lui fous-je des jessées.
Si l'on met à son oreille une bonne
strophe de Ponchon, rien de plus
clair cette poésie-là a les plus jolis
rythmes populaires, cette nature toute
pleine de politesse de notre peuple, et
puis une tenue de lettré. Beaucoup ont
vécu en poète comme l'écrivain de
la Muse au cabaret Raoul Ponchon
survivra aussi en poète. M. N.
seil municipal, représentant la Ville de
Paris Georges Prade, conseiller mu-
nicipal MM- Bouju, Louis Couhé, Cas-
tex, Jacques et Louis Bréguet, Georges
Dreyfus, Lucien Bossoutrot, Armand
Esders, Gasnier du Fresne, marquise de
Noailles, le chef pilote Guillaumet, Be-
hague, Lioré, Picard, Hirschaüer, Costa
de Beauregard, Corbin, directeur de
l'Aéronautique Marcel Doret, Mmes
Mermoz et Japy, Denain, Giscard d'Es-
taing.
Un vaste dais avait été dressé au mi-
lieu du cimetière Montmartre, sous le-
quel prirent place les membres de la
famille, les représentants des pouvoirs
publics et les différentes délégations.
Face au cercueil avaient été disposées les
innombrables et magnifiques couronnes,
Successivement prirent la parole le
grand rabbin Julien Weill M. Segard,
au nom de la municipalité de Moy (Ais-
ne) M. Adgnot, au nom de l'Aéro-
Club de l'Aisne Mo Vatteau, au nom
du « Roland-Garros s M. Amaury do
la Grange, au nom de l'Aéro-Club de
France le général Denain, au nom des
amis personnels M. Laurent-Eynac,
au nom de la Fédération aéronautique
de France et de la Maison des Ailes,
une des nombreuses créations de bien-
faisance, dont l'initiative revenait à
Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe, et
M. Audraud, sous-secrétaire d'Etat, au
nom de M. Pierre Cot, ministre de l'Air
et du gouvernement de la République.
JF l©âUQ-âeT!MI¥!S
Une émouvante cérémonie s'est déroulée hier matin dans la cour d'honneur des Invalides où les représentants
du gouvernement et de l'aviation française ont solennelle ment rendu hommage à l'équipage de l'avion « Antares »
perdu corps et biens le 27 octobre dernier au large des côtes marocaines. A gauche le catafalque et sa garde
d'honneur à droite la sonnerie aux morts.
LES ECHOS
La jeunesse de René Doumic.
René Doumic, qui fut toute sa vie
un excellent républicain et un ci-
toyen respectueux de l'ordre social,
avait eu dans sa jeunesse l'esprit
frondeur. Il le manifesta lorsqu'en
1880, lauréat du concours général, il
troubla la distribution solennelle des
prix en criant d'une voix forte
« Vive le roi » Depuis Cavaignac,
qui, sous l'Empire, avait refusé
d'être couronné par le prince impé-
rial, on n'avait vu pareil scandale à
la Sorbonne. Le perturbateur fut
chassé, ce qui lui valut une célébrité
de « révolté » qu'il devait faire ou-
blier par la suite.
Raoul Ponchon, critique d'art.
Il ne le fut qu'une fois dans sa vie,
en 1892, au Courrier Français, et
voici comment il commençait son
article
« Par un bel après-midi du mois
de mai, un homme modestement vê-
tu d'un petit veston et d'un chapeau
AUJOURD'HUI
Bienfaisance. 15 h. Conférence de
Mlle "Hélène vucares'co, au profit des enfants
d'artistes (3, rue Nltot); .̃
•"̃ Cercles. lu 1t. S0 •'̃ Conférence par M.1
Maurice Donnay, de l'Académie française
(Cercle Interallié).
.Deuils. 9 heures Obsèques de Mme
Gendrot, née Meunier (Sainte-Mario des Ba-
tignolles).
11 heures Obsèques' de .Mme Pierre
Roltet (Saint-François-Xavier).
Il h. Obsèques de Mme Edouard
Moncliaulon (Saint-Martin des champs, 30,
rue des Marais).
fliiiimiiiiiiiiiituiiimmuiiiiHHiiuiiMiniiiiuiiiuiiiiitiiiiiiiii/:
COURS
Au dernières nouvelles, l'état de
santé de S. A. R. le Prince Bernard des
Pays-Bas est satisfaisant et l'améliora-
tion continue.
BIENFAISANCE
Les 4 et 5 décembre, à l'hôtel de
Rohan, 35, boulevard des Invalides, vente
de charité au profit des oeuvres de l'ab-
baye bénédictine Sainte-Marie de Paris.
Articles à bon marché. Comptoirs spé-
cial pour philatélistes, où des collections
seront sacrifiées à des prix défiant toute
concurrence.
Aujourd'hui vendredi 3 et demain
samedi 4 décembre, de quatorze à vingt
heures, aura lieu, 84, rue de Grenelle,
une vente des plus intéressantes au profit
de la Tutélaire, œuvre d'accueil et d'as-
sistance, fondée par le regretté juge
Henri Rollet.
Récemment a eu lieu une très bril-
lante manifestation de charité chez Mme
Raymond Patenôtre, 49, rue de la Fai-
sanderie, au profit de l'œuvre bien con-
nue la Société maternelle parisienne La
Pouponnière Nouvelle Etoile des En-
fants de France.
L'œuvre avait innové une nouvelle for-
mule de stands commerciaux organisés
grâce à la générosité de grosses firmes,
ce qui permit aux nombreuses acheteuses
de faire les choix les plus variés.
Cette journée se termina par un cock-
tail extrêmement animé, avec le concours
gracieux d'un excellent orchestre.
S. A. I. et R. la Princesse Nicolas
de Grèce organise, au profit de ses œu-
vres, une réunion de bridge et de back-
gammon, qui aura lieu le mercredi 8 dé-
cembre, de quinze à vingt heures, au
Cercle Interallié.
Billets 29, boulevard Jules-Sandeau
et chez Mme de Komstadius, vice-prési-
dente Auteuil 50-66.
Une vente de charité aura lieu
demain samedi 4 et le dimanche 5 dé-
cembre, de treize à dix-neuf heures, au
15, avenue Hoche, pour les œuvres so-
ciales Notre-Dame de la Route dans la
zone chiffonnière d'Asnières (39, rue
Henri-Poincaré, à Asnières).
Le mardi 14 décembre, à vingt
heures quarante-cinq, 10, avenue d'Iéna,
aura lieu une soirée de bienfaisance au
profit de l'Ecole du spectacle, et qui sera
donnée par les Tréteaux-Mondains (pré-
sidente, Mme Suzanne Devoyod,1 socié-
taire de la Comédie-Française, prési-
dente fondatrice).
Au programme, deux spirituelles co-
médies l'une de Géraldy et Robert
Spitzer, et la seconde de Courteline.
Places 50, 40, 30, 20 et 10 francs.
CERCLES
Rappelons qu'aujourd'hui vendredi
3 décembre, à quinze heures trente,
M. Maurice Donnay, de l'Académie fran-
çaise, fera, au Cercle Interallié, une con-
férence sur « Alfred de Musset et
l'amour p.
Le troisième des Nadia Boulanger
Morning Musicales a eu lieu hier avec
son succès habituel. Une brillante assis-
tance a applaudi chaleureusement les
artistes. Parmi les personnalités présen-
tes au concert et au déjeuner, notons
Mme Loudon, princesse Boncoropagni, Mme
Roussy, Mme Valery-Radot, Mme Charpen-
tier, comtesse Perronl, Mrs Bates Batcheller.
HOMMAGE A L'EQUIPAGE DE L'«ANTARES» »
de même couleur partait de la place
de la Sorbonne, descendait le boule-
vard Saint-Michel, longeait les quais,
prenait la tangente au pont de la
Concorde et finalement pénétrait
dans le palais de l'Industrie.
» Cet homme, c'était moi. Qu'al-
lais-je faire dans cette galère ?. Ra-
mer ?. Non. Y déposer un soup-
çon de mélinite ?.. Pas davantage
Alors'?. Eh bien, j'allais y exercer
une sorte de métier qui consiste à
regarder les tableaux et à en dire le
plus de mal possible. »
Raoul Ponchon n'y manqua point.
Il reproche à M. Vayson un troupeau
de moutons qui ne signifie rien,
pour la raison que « qui sait peindre
un mouton sait eu peindre deux »;
à M. Veyrassat, « une voiture de foin
qu'il devrait bien manger »; à M.
Bonnat, « cette redingote dans la-
quelle il a mis M. Renan » Et il
ajoute
Bonnat tu peins très bien la redingote,
Chacun sait ça.
LE CARNET DU «FIGARO»
Mme Ettlingor, Mme C Bourrier, Mrs L.
Gustave Brandi, Mme Alphonse Dunant, com-
tesse Clauzel, Mrs Erstein, Mrs Gustave Bau-
uiann, Mme Rosenhelm, comtesse de Cham-
brun, M- et Mme Franklin Singer, Mrs \V. S.
Davenport, Mrs W. S. Daveuport junio)!,
Mme Enrique de Puats, Mrs Sfonebroôk
Worlh, baronne l'aquement, baronne de Bau-
bigny, Mrs S. W. Straus, captain et Mrs
Cogswell, Mme Cécile Sorel, Mrs Armstrong
Taylor, miss de Wardeijer, duchesse de
Chaulncs, lady Davis, Mme Poincaré, ba-
ronne R. de Rothschild, comtesse du Temple
de Rougemont, comtesse F. de Beauchamp,
princesse Guy de Faucigny-Lucinge, mar-
quise Nagliati, comtesse Sala, comtesse M.-L.
de Moltke, Mrs Martha Hydc, comtesse Mer-
catl, vicomtesse de Buysieulx, Mrs Frederick
Beekman, miss L. AlHen, Mme Alphonse
Lazard, Mme et Mlle Propper, Mrs John B.
Robiuson, Mrs W. McKnight, Mrs Emory
Foster, Mme Bardac, Mrs James if. Minifee,
Mrs Maurice Livingstone, Mrs Will Gordon,
comtesse de Brabant, comtesse Destremel,
comte Marquiset, Mrs Stevens Riviem, Mrs
Woodnn Brauliere, Mme René Laftttc, Mme
Maurice Raphaël, comtesse Robert de Gennes,
Mrs Ruth Hollander, Mme Jaques Greber,
duchesse d'Ayen, Mme Jean-Henri Adum,
Mme Guillaume! Mrs Edward Wllson, Mme
Edouard Bourdet, Mrs Etherton Curtis, etc.
NAISSANChS
On annonce la naissance
De Jean-Louis Chapuy,
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles
De Mlle Madeleine Vignolon avec M. Marcel
Olivier de Mlle Louise Provandier avec
M. Claude Mayer,
MARIAGES
En présence d'une assistance nom-
breuse a été célébré ces jours derniers,
en l'église Saint-Nicolas, en Cité d'Arras
(Pas-de-Calais), le mariage de Mlle
Marie Daquin, fille de M. Louis Daquin,
ancien notaire à Aire-sur-la-Lys, et de
madame, née Dumont, avec M. Jean-
Pierre Morin, ingénieur civil des Mines,
fils de M. Léon Morin, directeur général
des Mines de Liévin, décédé, et de ma-
dame, née Picault.
La bénédiction nuptiale fut donnée
aux nouveaux époux par le chanoine
Bellenguez, doyen de Desvres, qui pro-
nonça une délicate allocution.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Auguste Lens, son oncle, directeur
des services techniques de l'Ecole cen-
trale, et M. Henri Schotsmans, indus-
triel pour le marié ses deux frères,
MM. André et Paul Morin, ingénieurs
civils des Mines.
Après la cérémonie religieuse, une
réception fut offerte pour les nombreux
parents et amis des deux familles.
Dernièrement, en l'église de Lavi-
gny (Jura), a été béni le mariage du
vicomte Gérard de Montenay du Minhy,
fils du comte Guy de Montenay du Minhy
et de la comtesse, née de La Ronde, décé-
dée, avec Mlle Gilberte de Longeville,
fille de M. de Longeville et de madame,
née de Martène, décédée.
Les témoins étaient, pour la mariée
le vicomte Christian de Montenay du
Minhy, son frère, et M. Jean de La
Ronde, son cousin germain pour le
marié Mme Maurice de La Perrière,
sa tante, et M. de Giacomoni, capitaine
au 5° bataillon de dragons portés, son
beau-frère. •̃̃
La charmante mariée portait une ravis.
sante toilette de peau d'ange avec voile
de point d'Angleterre. La traîne était
portée par Marguerite, Bernadette et
Dominique de Giacomoni.
Hier matin, en l'église historique
du Kahlenberg, a eu lieu le, mariage,
dans l'intimité, du prince Rudiger Sta-
rhemberg, ancien vice-chancelier d'Au-
triche, avec Mme Nora Gregor.
Mgr Grossauer, prélat de Styrie, a
donné aux époux la bénédiction nuptiale.
On annonce le mariage
De MUe Nicole Picard avec JI. Alfred
Bricard.
INFORMATIONS
M. Georges Bonnet, ministre des
finances, a présidé, ces jours-ci, le dîner
des anciens officiers de liaison près l'ar-
mée américaine.
Seul M. Détaille trouva grâce de-
vant le critique improvisé, avec La
Sortie de la garnison d'Haninguc.
« C'est la meilleure toile de ce mili-
taire », écrivait Ponchon.
_IF
La chanson en vogue.
Le Pire Noël connaît le Louvre
Car depuis longtemps il sait évidemment
Que le. joujoux qu'il y découvre
Sont les plus tentants pour les petits enfants
Belles poupées, autos, soldais de plomb,
Trains, panoplies et jeux de constructions.
Oui, Père Noël commande au Louvre,
Où toujours règne le goût du jour.
Actuellement, au Louvre, tous les
beaux jouets. Dans le hall Marengo,
les poupées, au quatrième étage tous
les autres jouels. A chaque étage, une
attraction du Cirque Medrano. En-
fin, le concours du « Panier Mysté-
rieux », doté de 2,000 francs de prix
par semaine. Le Masque de Fer.
Le Masque de Fer.
Mlle Alix Fanneau de La Ilorie dont
le mariage avec M. François de Bois-
sonneaux de Chevigny vient d'être
béni en l'église Sainte-Jeanne d'Arc
à Versailles.
(Studio Parts-France.)
Plusieurs grandes associations améri-
caines avaient coopéré à l'organisation
de cette brillante manifestation d'amitié,
notamment le Military Order of Fo-
reign Wars of the United States of Ame-
rica. dont le président est le docteur
Edward Ortion les Fils de la Révolu-
tion américaine, présidés par le marquis
de Chambrun, descendant de La Fayette;
l'ordre des Cincinnati, dont le président
est le duc de Broglie, membre de l'Aca-
démie française et de l'Académie des
sciences.
Parmi les personnalités présentes
Général Prételat, membre du Conseil supé-
rieur de la guerre; général Alleau, directeur
du génie, ancien membre de la mission mili-
taire aux Etats-Uuis; général de Lannurien,
commandant l'Ecole de guerre; général Azau,
vice-président du Comité France-Amérique;
général Kœchlln-Schwarfz, général Fillon-
netut, général Sonnerat, M. Bosworth, lion.
Philippe Roy, ministre du Canada; duc de
Lesparre, M. Jean Malye, comte de Naduillac,
M. du Moulin de Labarthête, M. de Grosville,
docteur Gros, M. Henry Haye, vicomte Be-
noist d'Azy, Révérend Beekman, Révérend
Williams, M. Roseborough, de nombreuses
autres personnalités de la colonie américaine
de Paris, ainsi que le capitaine Secheresse,
ancien aide de camp du général Bullanl.
Des allocutions ont été prononcées par
le capitaine Félix Pernet, secrétaire gé-
néral des officiers de liaison; le marquis
de Chambrun, le duc de Broglie, le con-
seiller Wilson, représentant S. Exc. M.
Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis; le
colonel Fabry, M. Georges Bonnet et le
commandeur Ortion. Ces discours évo-
cateurs de l'amitié franco-américaine,
furent chaleureusement applaudis.
La réunion se termina sur une présen-
tation de films de guerre présentés par
le service cinématographique de l'armée,
commentés par le commandant Calvé.
Reconnu, ces jours derniers, au
Ritz
)f. Manuel B. Llosa, commissaire général
du Pérou à l'Exposition de Paris, et M. Fe-
derico Tavara, secrétaire de la légation du
Pérou, qui avaient à leur table la senorita
Victoria Izciw. senor Boza, senorita Elona
Izcue, senor Cheesman, senora de Schwalb,
senor Schawlb, senorita Arenas Loayza,
senor Ottenheim, senora de Boza, senor n.
Porras B., senora de Cheesman, senora de
Llosa, senor La Fuente, senora L. Tolleri de
Castro, senor Cabero S. M., senora de La
Fuente, senora de Garcia Calderon, senor
̃Fochmowitz.
Aux autres tables S. A. R. la Duchesse
de Montpensier, S. A. R. la Princesse Alexan-
dre de Grèce, M. et Mme Fontes, prince
Pignatelli, marquise de Gontaut-Biron, Mme
Paul Dupuy, comtesse Potocka, duchesse
de Chaulnes, Mme François Piétri, comte et
comtesse de Chautbruu, colonel F.-G. Beau-
mont-Nesbitt, Mme Chamay, etc.
PEU ILS
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Philippe du Roule, les obsèques
du comte Joseph Lahéns, ancien con-
seiller général de la Gironde.
La levée du corps a été faite et l'ab-
soute donnée par le chanoine Colombel,
curé de la paroisse.
nu et ~ejL ~A~j~Je~
J' z_ux-
C (~JUL~LL~d lAJUA
LA LIGNE DES MANTEAUX D'HIVER S'ALLONGE
ET LA FOURRURE NE L'ALOURDIT PLUS
Voici un double phénomène qui peut s'y drape comme un tissu, forme des
combler d'aise nos contemporaines volants ù godets d'un effet souple et
elles y trouvent la solution tant souhai- inattendu. Le mélange fourrure-tissu,
tée le confort qui rassure et réchauffe, surtout, n'est point sonmis a un arbi-
acquis sans préjudice de la sveltesse de traire décoratif • Maggij Rouf) en jonc
la silhouette, de la jeunesse de l'allure. de façon variée pour équilibrer la
Comment ce résultat est-il obtenu ? Ma silhouette. Maison ne saurait dire que
foi par des subterfuges, des «habile- ces recherches dans la ligne aient nui
tés » qui sont le fruit d'une patiente au prestige des belles fourrures Il sem-
étude et d'un art plein de maitrise. ble même que ce soit le contraire si
Maggg Rouff, pour sa part, a « travaillé nous en jugeons par la qualité excep-
la question» avec un rare bonheur. Sa tionnelle des modèles rassemblés ac-
volonté de maintenir une ligne étonne- taellement dans les salons des Lhamps-
ment racile, strictement féminine, Elysêcs ayant entrevu la, notamment
lui a inspiré des trouvailles soit que de merveilleux astrakans naturels, noirs,
ses manteaux restent fermés devant gris et bruns, aussi agréables à caresser
bord à bord, soit que, ouverts devant, du regard que de la main, nous avons
ils flottent en arrière ou bien que, va- voulu en suivre le destin ils sont de-
gues dans le dos, ils soient appuyés de- venus trois manteaux à la fois somp-
vant à la taille par une ceinture. Tou- tueux et vifs, d'allure qui feront leur
jours ils affinent le buste, amenuisent entrée ce matin même dans la collec-
la taille et créent du mouvement autour tian. A coté d'ensembles de ski qui sont
des jambes. La forme des cols est now étudiés dans un esprit tout particnlic-
velle, évite la sécheresse la fourrure ment sportif. G.
NOTE SUR MON BLOC
Les Fourrures Renel
soldent actuellement, de 9 heures à
12 heures seulement, leurs modèles
d'hiver, premier prix: 500 francs.
Vente strictement au comptant.
Fourrures Renel, 5, avenue Vie.
tor-Hugo (Kléber 70-61).
Louiseboulanger, 6, r. Royale,
solde une importante collection
robes et manteaux, aujourd'hui
vendredi 3 décembre, de 10 h. à
12 h. et de 14 h. 30 à 17 h., sa-
medi 4, de 10 h. à midi.
Pendant le mois de décembre,
Louiseboulanger fera robes et
manteaux à façon.
Strictement au comptant.
Les Fourrures Rosal soldent
leur collection d'hiver ragondin,
5.000; castor, astrakan, dep. 4.000;
autres manteaux depuis 1.200 fr.
71, avenue Victor-Emmanuel.
A partir de lundi,
soldes d'hiver des Fourrures Robert
Marcus. Prix extrêmement bas. Mo-
dèles à partir de 500 fr. Quelques
premiers prix: astrakan, 3.500 fr.;
agneau de Bombay, 2.500 fr.; pho-
que, 2.000 fr.
Fourrures Robert Marcus,
3, avenue de Villiers.
Le deuil était conduit par MM. Pierre
et Jean de Lespinasse de Bournazel,
petits-fils du défunt; M. de Boisluisant,
le vicomte Robert d'Origny et M. R.
Jousselin de Saint-Hilaire, ses beaux-
frères le comte F. de La Houssaye, les
vicomtes J. et P. d'Origny, MM. Y. et
A. Jousselin de Saint-Hilaire, M. Fr.
Agostini, le capitaine P. de Lambilly,
M. M. de La Geneste, le capitaine P. de
Fournas et le capitaine Ch. Moulin, ses
neveux
Du côté des dames, par la comtesse
Lahéns, sa veuve; la comtesse Henry de
Lespinasse de Bournazel, sa fille la
comtesse de La Houssaye, Mme de Bois-
luisant, la vicomtesse Robert d'Origny,
Mme R. Jousselin de Saint-Hilaire, Mme
F. Agostini et Mme A. Agostini, ses
belles-sœurs; la comtesse P. de Lam-
billy, Mme M. de La Geneste, la ba-
ronne de Fournas, Mme Christian Mou-
lin, Mlles Agostini et Mlle d'Origny,
ses nièces.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre, dans la sépulture de fa-
mille.
Le commandant de La Rocheterie
vient de mourir à Dry (Loiret).
En l'église Saint-Thomas d'Aquin
ont été célébrées les obsèques de Mme
Claude de Sèze.
La levée du corps a été faite et l'ab-
soute donnée par le curé de la paroisse.
Le deuil a été représenté par M.
Claude de Sèze, attaché commercial de
la légation de Portugal, mari de la dé-
funte M. et Mme Guy de Longcvialle,
Mlle Brigitte de Sèze, ses gendre et
filles.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
du Père-Lachaise.
Ces jours derniers, en la chapelle
du Val-de-Grâce, ont été célébrées les
obsèques de M. Clément Berger, chef
du 1" bureau du cabinet. du ministre de
la défense nationale et de la guerre,
officier de la Légion d'honneur.
Le deuil était conduit par le lieute-
nant-colonel Fernand Berger, comman-
dant le V étranger de cavalerie à
Sousse (Tunisie) et par le médecin
commandant Prunet-Fitte, du 117" d'ar-
tillerie, cousin germain du défunt, et
par les autres membres de la famille.
Nous apprenons la mort de Mme
Albert Lamy, née Pauline Marié, pieu-
sement décédée dans sa quatre-vingtiè-
me année. Ses obsèques auront lieu de-
main samedi 4 décembre, à onze heures
précises, en l'église Saint-Augustin où
l'on se réunira. De la part de A'. Albert
Lamy, son époux; de M. Jean Lamy,
conseiller référendaire à la Cour des
Comptes, et Mme Jean Lamy: de la ba-
ronne de Chillaz de Livet, ses enfants;
de MM. Bernard et Michel Lamy, de
Mlle Christiane Lamy, du baron de Chil-
laz de Livet, du sous-lieutenant de
Chillaz de Livet, de MM. Jean et Phi-
lippe de Chillaz de Livet, ses petits-
enfants de la vicomtesse de l'Escalo-
pier, de Mme Marié, ses sœur et belle-
sœur et de leurs enfants. Cet avis tient
lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
On annonce la mort de Mme Lucien
Maurouard, née Edith de Neufville,
femme de M. Lucien Maurouard, minis-
tre plénipotentiaire, survenue le V dé-
cembre. Ses obsèques auront lieu de-
main samedi 4 décembre, à onze heures,
en l'église Notre-Dame de l'Assomption
(88, rue de l'Assomption) où l'on se
réunira.
Nous apprenons la mort de Mme
Dupré, veuve du peintre Julien Dupré,
décédée à l'âge de quatre-vingt-six ans.
Le service religieux et l'inhumation ont
eu lieu dans la plus stricte intimité.
De la part du docteur et Mme Jacques
Dupré, de Mlle Madeleine Dupré, de
M. Henri Cotard, de M. et Mme Fran-
çois Cotard, ses enfants et petits-en-
fants, et de toute sa famille.
Une découverte
de Lord Badington,
préventivement contre, le froid et
les rhumes,
Pour les hommes: le Wessex, le
Ludgate, chauds, légers, conforta-
bles;
Pour les dames: le Rooster coat,
le Royce coat, confortables, chauds,
légers, à London House, 62, avenue
des Champs.Elysées.
Aujourd'hui et demain samedi
soldes annuels: Robes, manteaux,
ensembles, nombreux coupons de
lainage.
Leyna Beauvilain, 1, pi. Vendôme.
Cadolle, 14, rue Cambon,
solde actuellement: Ceintures, com-
binés, gaines, soutien-gorge, désha-
billés, à des prix exceptionnels.
Fourrures Maurice.
Soldes annuels jeudi et vendredi:
Collets, manteaux, renards argentés
et autres. Maison fondée en 1890.
132, avenue Victor-Hugo.
Les manteaux de fourrure
d'après-midi.
sont trois-quarts, cette année. Ceux
que portaient certaines élégantes au
Thé du Ritz ces jours-ci dénotaient
franchement cette tendance.
Snzy»
Nous apprenons, la mort, survenue
à Nice, du comte de Châlus.
Nous apprenons la mort de M. Léqn
SVIaBsqii, ingénieur des Arts et Manufac-
turés, officier de la Légion d'hohneuf,
décédé' en son aorttîcfk, à Paris, 22, rue
Alphonse-de-Neuvilte. Les obsèques au-
ront lieu demain samedi 4 décembre, -à
dix heures 'et demie précises, en l'église
Saint-François de Sales (rue Brémon-
tier) où l'on se réunira. Ni fleurs ni
couronnes. De la part de Mme Léon
Masson, son épouse; de M. et Mme
Paul-Jean Masson, ses enfants; de M.
Philippe Coquillon, son petit-fils.
A Ars-sur-Moselle a succombé, à
l'âge de soixante-douze ans, M. Aroédéo
Lasolgne qui, pendant vingt-sept ans,
fut maire de sa commune et président
du conseil d'arrondissement de Metz-
Campagne. Le défunt était chevalier de
la Légion d'honneur, officier d'Acadé-
mie et titulaire de la médaille du Dé-
vouement.
On annonce la mort accidentelle
de M. Auguste Imbert, membre de la
presse municipale, âgé de soixante-
douze ans. I! avait collaboré à divers
journaux parisiens, notamment au Temps
et récemment encore à l'Auto.
On annonce la mort
De Mme Daniel Sicard, à Lury-sur-Ariion
(Cher.) de Mme Robert Samuel, née Bluma-
Samet, à Paris; de lime F. Nuuès, née Pc-
icira; de M. A. Kahn, à Strasbourg; de
M. Nu mu Alpnandéry, à Paris.
Valfleury.
Nous accordons à tous nos abonnes
une réduction de 25 sur le tarif nor-
mal des avis de faire part des NAIS-
SANCES, FIANÇAILLES. MARIAGES, etc.
PETIT CARNET
Béatitude.
J'ai hâte après un bon diner
Qu'arrive enfin l'heure propice
Où je savoure avec délice
Mon verre de Cherry-Rocher.
Smart.
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A 18 li. 3U, à l'Arc do ïrioruplie
Amicale des O. R. de cavalerie de France..
Conférences
15 li., il l'Université des Annales, '45,
rue La Boétie « La poésie de la nature »,
par M. Abel Bonnard. Poèmes par Mme
Croiza.
15 li., 85, rue des Saint-Pères « L'i-
mage du Clirist dans les pus de sou suaire »,
par M. Antoine Legrand.
17 li. 30, aux Ambassadeurs, 1. avenue
flabrlel Devant le monde en désarroi »,
par M. Henri de Kértllts.
17 li. ao, a l'Institut britannique « La
poésie dramatique de Shakespeare », par M.
Grainville Barkcr.
17 li. au, -292, rue Saint-Martin
« Les phénomènes monétaires et le problème
des indices-de prix par M. Roy.
2 h., S. rue Danton « Le roman et
ses Personnages », par M. Charles Plisnier.
iiu 11. ISO. iou, rue de Berry « L'Huile
et l'Europe Par M. Georges Blondel.
Expositions
21 h. 15, 15, quai Malaquais Propo-
sition des envois' des grands prix de Rorae
(inauguration).
o, boulevard des Capucines « Cam
nés. Son soleil. Sou port. Ses Heurs ».
125, boulevard Saint-Germain: Expo-
sition sur la Lorraine.
252, Faubourg-Saint-Honoré: Salon
des Artistes officiers de l'instruction publi-
que.
293, avenue Daumesnil Peintures et
pastels de la Nouvelle-Calédonie.
A la gare Saint-Lazare Beaux-Arts
et arts décoratifs.
A la Bibliothèque Nationale Enlumi-
neurs français.
Les courses
A 13 heures Vincennes.
FAITES PLAISIR 1
RENE DOUMIC
Cher monsieur Doumic Deux ima- |
ges de lui se présentent à nous en ce
moment, deux images très différentes,
mais qui se complètent pour évoquer
sa personne et son activité. Nous le
revoyons, au dîner de la Revue des
Deux Mondes, recevant à la porte des
salons les trois cents convives qu'il
avait su rassembler pour la soirée la
plus brillante de l'année, en même
temps que la moins officielle, la plus
courue et la plus cordiale à la fois. Ce
chef-d:ceuvre de vie sociale, littéraire,
parisienne, manifestait ce qu'il savait
accomplir à la perfection la réunion
harmonieuse qui met en valeur les di-
gnitaires et les talents dont notre pays
doit s'honorer. Il était un rassembleur
des élites. La carrière des lettres et
celles qui la rejoignent plus ou moins
lui fournissaient les éléments d'un 1
vaste concours général, dont il couron-
nait les lauréats.
Et puis, René Doumie m'apparaît, 1;
comme si le le voyais ou l'entendais Ji
encore, à sa petite audience de la Re-
vue des Deux Mondes, autsecond étage
de la vieille maison dela rue de l'Uni-
versité. Deux ou trois fois par semai-
ne, il y recevait, entre chien et loup.
(L'hiver, à vrai dire, les lampes étaient
allumées à cette heure-là, mais l'été,
le jour qu'il aurait dû faire était as-
sombri par d'épaisses tentures.) Le
cabinet de René Doumic faisait pen-
ser, je ne sais pourquoi, à celui d'un
directeur de conscience ou de car-
rière. Le fauteuil où il vous faisait as-
seoir était en contre-bas de sa table et
de son propre siège. On se mettait
tout naturellement à lui parler comme
à :un maître et comme à un guide,
comme les étudiants parlent au rec-
teur dont ils prennent le conseil. Com-
bien de candidats à l'Académie ont
reçu là, j'imagine, de prudents avis
Avec la même sagesse active, René
Doumic, quand il s'agissait de colla-
boration, suscitait ou écartait ce qui
convient ou ce qui ne convient pas.
Je ne. crois pas qu'aucune revue, en
ce temps-ci, ait été dirigée plus fer-
mement et de plus près. René Doumic,
qui y a donné les vingt dernières an-
nées de sa vie, lisait tout, choisissait
tout; contrôlait tout, de ce qui y était
publié. Un crayon bleu légendaire bif-
fait^ ou corrigeait ce qui n'était pas
dans l'esprit de la revue. Quel esprit ?
On aime à dire, en plaisantant, que la
Revue des Deux Mondes est un conser-
vatoire du démodé. Peut-être ne sait-
on pas très bien à quel point elle a
été transformée par René Doumic ? Il
y a peut-être plus de différence entre
la revue d'aujourd'hui et celle d'il y
a trente ans, qu'entre celle-ci et l'or-
gane fondé par Buloz pour y accueil-
lir les George Sand et les Victor Hugo.
René Doumic a su renouveler et éten-
dre admirablement son public à me-
sure que la société d'après la guerre
se renouvelait aussi.
Par sa revue, par la Société des
conférences, par le secrétariat perpé-
tuel de l'Académie surtout, il était une
sorte de régent des lettres, de triple
façon. Il passe pour avoir gouverné
l'Académie depuis quinze ans, et en
avoir gardé l'entrée. Mais cette acti-
vité mlutiple ne l'a pas empêché de
poursuivre, jusqu'à la fin de sa vie, la
carrière de critique par laquelle il
était passé de l'Université dans la lit-
térature. A la rubrique des théâtres,
Qu'il tenait lui-même dans la Revue
des' Deux MoradeS-, il n'a pas eessé- de
montrer cet esprit attentif qu'il portait
RAOUL PONCHON
C'est une rude épreuve pour un
vieillard de quatre-vingt-neuf ans,
écrivions-nous hier, que la congestion
pulmonaire qui venait de ramener
Raoul Ponchon à l'hôpital Saint-Jo-
seph le poète de la Muse au cabaret
ést mort l'autre nuit, à trois heures.
Guermantes retient ailleurs quel-
ques images de cé bohème qui en
laisse tant de savoureuses. Quel ma-
gnifique vieillard !11 y a quelques
mois encore, on le voyait arriver en
musardant, place Gaillon, au déjeuner
mensuel de l'Académie Goncourt, dont
il était membre depuis 1924. Avec sa
rusticité bien tenue, sous le chapeau
rond et le cache-nez, il_s'aiguisait un
appétit vivace par de petits stages de-
vant les cartes des restaurants. Il était
né en 1848, à la Roche-sur-Yon, par
hasard (son père y était en garnison).
Sa vie littéraire est de celles qu'on
ne verra plus guère Raoul Ponchon
fut un « gazetier » en vers et, ce qui
ne gâte rien, même dans le journalis-
me, un gazetier poète. De 1886 à
l'après-guerre, d'abord dans le Cour-
rier Français, puis dans le Journal, il
y alla chaque semaine de sa chronique
rirnée. Il mettait tout en vers, mais ses
dons poétiques s'allumaient plus aisé-
ment lorsqu'il chantait les plaisirs de
la table, le manger, le boire et parfois
aussi l'amour. Que l'on relise La Muse
au cabaret, son seul volume, celui où
ont été recueillis parmi 150.000 vers,
ses meilleurs poèmes, et l'on verra que
ceux qui luisent le mieux sont de
gourmandise.
Qui ne connaît Le Gigot ? Et faut-il
rappeler, avec son atmosphère du
Quartier Latin de la fin du siècle der-
nier, avec le visage au loin de Ver-
laine, l'hymne à l'absinthe ?
LES OBSEQUES DE Mlle DEUTSCH DE LA MEURTHE
Les obsèques de Mlle Suzanne Deutsch
Ae la Meurthe ont été célébrées hier au t.
Cimetière 'Montaiai tre.
Les prières ont été dites par M. Julien
Weill, grand rabbin de Paris, assisté de
>I: le grand rabbin Liber et de M. le rab-
bin.Kaplan. Le chœur de la rue de la Vic-
toire s est fait entendre au cours de la
cérémonie, sous la direction de M. André
Bloch. 1
Le deuil était conduit par M. Arthur
Weisweiller, son beau-frère MM. Guy,
Alec et Hubert Weisweiller, Henry
Gradis, ses neveux du côté des dames,
par Mme Raba-Henry Deutsch de la
Meurthe, sa mère Mme Arthur Weis-
weiUer, Mme Georgette Deutsch de la
Meurthe, ses soeurs, Mlles Arlette et Ly-
siane Gradis, ses nièces.
Le gouvernement était représenté par
M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à
l'air, aux côtés duquel se trouvaient M.
Puget, directeur du cabinet de M. Pier-
re Cot, représentant le ministre de l'Air
et le général Jauneaud, chef du cabinet
militaire, les anciens ministres de l'Air
MM. Dumesnil, Laurent-Eynac, Denain,
M. le président et Mme Pierre-Etienne
Flandin les généraux Vuillemin, Préte-
lat, Houdemont, de Goys de Mazayrac,
etc., les pilotes gagnants de la Coupe
Deutsch de La Meurthe, depuis 1933
Georges Detré, Delmotte, Arnoux, Lacom-,
be,MM. Amaury de la Grange, président
de l'Aéro-Club de France Créqui-Mont-
lort, président de l'Académie des Sports;
Armand Massard, vice-président du con-
sur toutes choses, dans la vie publi-
que de l'esprit. L'hiver dernier, voilà
dix mois à peine, il a repris place lui-
même à la table du conférencier, à la
Salle de Géographie. On admira son
talent. On s'émerveilla de sa jeunesse.
Ceux qui ne l'avaient jamais vu que
dans l'officielle immobilité des estra-
des, l'oeil mi-clos dans l'orbite pro-
fonde, ou bien le monocle faisant au-
tour de lui l'inventaire des visages, dé-
couvraient ce que M. Doumic orateur
savait mettre de vivacité dans l'auto-
rité.
Qui pouvait penser alors qu'il allait
disparaître si tôt ? Quand on l'a su
malade, personne n'a pu penser que
ce fût grave. Il a fallu qu'on ne le vît
point, à la dernière réception acadé-
mique, à sa place de secrétaire perpé-
tuel, pour qu'on commençât de s'in-
quiéter. Cependant, la nouvelle de sa
mort étonne autant qu'elle afflige. On
accepte mal l'idée que René Doumic
né soit plus là. Tant de dévouement,
tant de labeur au service des lettres,
ce sera difficilement remplacé. Par la
mort de René Doumic. on sent atteint
ce que la cause de l'esprit français
comporte d'ordre moral.
André Rousseaux.
La carrière
de M. René Doumic
M. René Doumic est mort, hier ma-
tin, à 10 heures, à son domicile parti-
culier, rue du Pré-aux-Clercs. Le car-
dinal Baudrillart l'assistait dans ses
derniers moments. Mme Doumic, ses
enfants et petits-enfants étaient à son
chevet.
Les grandes étapes de sa carrière sont
connues de tous. Né à Paris en 1860,
élève de l'Ecole Normale supérieure,
agrégé de l'Université, il professa au
collège Stanislas, puis il alla au jour-
nalisme, collaborant au Journal des Dé-
bats, au Moniteur, à la Revue Bleue et,
en 1886, au Correspondant, puis au Gau-
lois.
C'est en 1893 que M. Doumic entra à
la Revue des Deux Mondes comme cri-
tique dramatique. Il ne devait plus la
quitter que pendant un bref laps de
temps, de 1S96 à 1898, où il fut rempla-
cé par Jules Lemaitre, et il meurt di-
recteur de la Revue. Il dirigea également
les Lectures pour tous.
Elu à l'Académie française en 1309, il
devint secrétaire perpétuel de la com-
pagnie en 1923, en remplacement de
Frédéric Masson.
L'ouvrage principal de René Doumic
est une Histoire de ia tilicrature fran-
çaise. On doit citer aussi Essais sur le
théâtre contemporain, la Défense de
l'esprit français, le Soldat de 1914, le
Salut aux chefs, etc., etc.
René Doumic avait épousé en premiè-
res noces Mlle Veber, sœur du peintre
J,ean Veber et de Pierre Veber. Devenu
veuf, il se remaria avec Mlle de Here-
dia, une des filles du poète. aniiéei;
Il avait été pendant plusieurs années
président de la Société des Gens de Let-
tres et était commandeur de la Légion
d'honneur.
A l'Académie française
Au début de la séance d'hier, à
l'Académie française, M. Emile Mâle, qui
remplaçait le directeur absent de Pa-
ris, a annoncé à sees confrères la
mort de M. René Doumic. Il prononça
l'éloge funèbre du regretté secrétaire
perpétuel « qui donna jusqu'à son der-
nier souffle l'exemple du plus actif la-
beur, et qui venait de terminer son rap-
port annuel sur les prix littéraires.
Après avoir exprimé les condoléances
émues de la Compagnie ù Mme Dou-
mie et ii sa famille, M. Emile Miilo leva
la séance en signe de deuil.
c
̃ Absinthe, je t'adore, certes
Il me semble, quand je te bois,
Humer l'âme des jeunes bois,
Pendant la belle saison ùerte
Ton frais parfum me déconcerte
Et dans ton opale, je vois
Des cieux habités autrefois,
Comme par une porte ouverte.
Il a toujours été pauvre et s'est gar-
dé de tout risque de déchéance. On
l'a vu, avec une régularité absolue,
aux terrasses de café du boulevard
Saint-Michel et jamais on ne l'a vu
dans la mauvaise ivresse. Il conserva
à peu près jusqu'à la mort ses habitu-
des de bohème, logeant à l'hôtel d'étu-
diants et mangeant au hasard.
On n'a rarement et avec autant de
bonheur uni une extrême liberté de
vie avec la décence.
Bonhomme et bon cœur nous nous
souvenons aujourd'hui avec quelque
émotion des plaisantes retouches qu'il
apportait au portrait qu'avait fait de
lui Cappiello
Et je n'ai pas non plus cet œil
De magistrat dans son prétoire.
Il est de bien meilleur accueil.
Viens-y voir, si tu n'y veux croire.
Tu ne m'as jamais abordé,
Sans quoi, tu saurais que ma haine
Tiendrait aisément dans un dé,
Sans que cette coupe soit pleine.
Le front. est par trop important,
Pour mes ordinaires pensées
Il ?t.'en roule pas tant et tant,
Encore lui fous-je des jessées.
Si l'on met à son oreille une bonne
strophe de Ponchon, rien de plus
clair cette poésie-là a les plus jolis
rythmes populaires, cette nature toute
pleine de politesse de notre peuple, et
puis une tenue de lettré. Beaucoup ont
vécu en poète comme l'écrivain de
la Muse au cabaret Raoul Ponchon
survivra aussi en poète. M. N.
seil municipal, représentant la Ville de
Paris Georges Prade, conseiller mu-
nicipal MM- Bouju, Louis Couhé, Cas-
tex, Jacques et Louis Bréguet, Georges
Dreyfus, Lucien Bossoutrot, Armand
Esders, Gasnier du Fresne, marquise de
Noailles, le chef pilote Guillaumet, Be-
hague, Lioré, Picard, Hirschaüer, Costa
de Beauregard, Corbin, directeur de
l'Aéronautique Marcel Doret, Mmes
Mermoz et Japy, Denain, Giscard d'Es-
taing.
Un vaste dais avait été dressé au mi-
lieu du cimetière Montmartre, sous le-
quel prirent place les membres de la
famille, les représentants des pouvoirs
publics et les différentes délégations.
Face au cercueil avaient été disposées les
innombrables et magnifiques couronnes,
Successivement prirent la parole le
grand rabbin Julien Weill M. Segard,
au nom de la municipalité de Moy (Ais-
ne) M. Adgnot, au nom de l'Aéro-
Club de l'Aisne Mo Vatteau, au nom
du « Roland-Garros s M. Amaury do
la Grange, au nom de l'Aéro-Club de
France le général Denain, au nom des
amis personnels M. Laurent-Eynac,
au nom de la Fédération aéronautique
de France et de la Maison des Ailes,
une des nombreuses créations de bien-
faisance, dont l'initiative revenait à
Mlle Suzanne Deutsch de la Meurthe, et
M. Audraud, sous-secrétaire d'Etat, au
nom de M. Pierre Cot, ministre de l'Air
et du gouvernement de la République.
JF l©âUQ-âeT!MI¥!S
Une émouvante cérémonie s'est déroulée hier matin dans la cour d'honneur des Invalides où les représentants
du gouvernement et de l'aviation française ont solennelle ment rendu hommage à l'équipage de l'avion « Antares »
perdu corps et biens le 27 octobre dernier au large des côtes marocaines. A gauche le catafalque et sa garde
d'honneur à droite la sonnerie aux morts.
LES ECHOS
La jeunesse de René Doumic.
René Doumic, qui fut toute sa vie
un excellent républicain et un ci-
toyen respectueux de l'ordre social,
avait eu dans sa jeunesse l'esprit
frondeur. Il le manifesta lorsqu'en
1880, lauréat du concours général, il
troubla la distribution solennelle des
prix en criant d'une voix forte
« Vive le roi » Depuis Cavaignac,
qui, sous l'Empire, avait refusé
d'être couronné par le prince impé-
rial, on n'avait vu pareil scandale à
la Sorbonne. Le perturbateur fut
chassé, ce qui lui valut une célébrité
de « révolté » qu'il devait faire ou-
blier par la suite.
Raoul Ponchon, critique d'art.
Il ne le fut qu'une fois dans sa vie,
en 1892, au Courrier Français, et
voici comment il commençait son
article
« Par un bel après-midi du mois
de mai, un homme modestement vê-
tu d'un petit veston et d'un chapeau
AUJOURD'HUI
Bienfaisance. 15 h. Conférence de
Mlle "Hélène vucares'co, au profit des enfants
d'artistes (3, rue Nltot); .̃
•"̃ Cercles. lu 1t. S0 •'̃ Conférence par M.1
Maurice Donnay, de l'Académie française
(Cercle Interallié).
.Deuils. 9 heures Obsèques de Mme
Gendrot, née Meunier (Sainte-Mario des Ba-
tignolles).
11 heures Obsèques' de .Mme Pierre
Roltet (Saint-François-Xavier).
Il h. Obsèques de Mme Edouard
Moncliaulon (Saint-Martin des champs, 30,
rue des Marais).
fliiiimiiiiiiiiiituiiimmuiiiiHHiiuiiMiniiiiuiiiuiiiiitiiiiiiiii/:
COURS
Au dernières nouvelles, l'état de
santé de S. A. R. le Prince Bernard des
Pays-Bas est satisfaisant et l'améliora-
tion continue.
BIENFAISANCE
Les 4 et 5 décembre, à l'hôtel de
Rohan, 35, boulevard des Invalides, vente
de charité au profit des oeuvres de l'ab-
baye bénédictine Sainte-Marie de Paris.
Articles à bon marché. Comptoirs spé-
cial pour philatélistes, où des collections
seront sacrifiées à des prix défiant toute
concurrence.
Aujourd'hui vendredi 3 et demain
samedi 4 décembre, de quatorze à vingt
heures, aura lieu, 84, rue de Grenelle,
une vente des plus intéressantes au profit
de la Tutélaire, œuvre d'accueil et d'as-
sistance, fondée par le regretté juge
Henri Rollet.
Récemment a eu lieu une très bril-
lante manifestation de charité chez Mme
Raymond Patenôtre, 49, rue de la Fai-
sanderie, au profit de l'œuvre bien con-
nue la Société maternelle parisienne La
Pouponnière Nouvelle Etoile des En-
fants de France.
L'œuvre avait innové une nouvelle for-
mule de stands commerciaux organisés
grâce à la générosité de grosses firmes,
ce qui permit aux nombreuses acheteuses
de faire les choix les plus variés.
Cette journée se termina par un cock-
tail extrêmement animé, avec le concours
gracieux d'un excellent orchestre.
S. A. I. et R. la Princesse Nicolas
de Grèce organise, au profit de ses œu-
vres, une réunion de bridge et de back-
gammon, qui aura lieu le mercredi 8 dé-
cembre, de quinze à vingt heures, au
Cercle Interallié.
Billets 29, boulevard Jules-Sandeau
et chez Mme de Komstadius, vice-prési-
dente Auteuil 50-66.
Une vente de charité aura lieu
demain samedi 4 et le dimanche 5 dé-
cembre, de treize à dix-neuf heures, au
15, avenue Hoche, pour les œuvres so-
ciales Notre-Dame de la Route dans la
zone chiffonnière d'Asnières (39, rue
Henri-Poincaré, à Asnières).
Le mardi 14 décembre, à vingt
heures quarante-cinq, 10, avenue d'Iéna,
aura lieu une soirée de bienfaisance au
profit de l'Ecole du spectacle, et qui sera
donnée par les Tréteaux-Mondains (pré-
sidente, Mme Suzanne Devoyod,1 socié-
taire de la Comédie-Française, prési-
dente fondatrice).
Au programme, deux spirituelles co-
médies l'une de Géraldy et Robert
Spitzer, et la seconde de Courteline.
Places 50, 40, 30, 20 et 10 francs.
CERCLES
Rappelons qu'aujourd'hui vendredi
3 décembre, à quinze heures trente,
M. Maurice Donnay, de l'Académie fran-
çaise, fera, au Cercle Interallié, une con-
férence sur « Alfred de Musset et
l'amour p.
Le troisième des Nadia Boulanger
Morning Musicales a eu lieu hier avec
son succès habituel. Une brillante assis-
tance a applaudi chaleureusement les
artistes. Parmi les personnalités présen-
tes au concert et au déjeuner, notons
Mme Loudon, princesse Boncoropagni, Mme
Roussy, Mme Valery-Radot, Mme Charpen-
tier, comtesse Perronl, Mrs Bates Batcheller.
HOMMAGE A L'EQUIPAGE DE L'«ANTARES» »
de même couleur partait de la place
de la Sorbonne, descendait le boule-
vard Saint-Michel, longeait les quais,
prenait la tangente au pont de la
Concorde et finalement pénétrait
dans le palais de l'Industrie.
» Cet homme, c'était moi. Qu'al-
lais-je faire dans cette galère ?. Ra-
mer ?. Non. Y déposer un soup-
çon de mélinite ?.. Pas davantage
Alors'?. Eh bien, j'allais y exercer
une sorte de métier qui consiste à
regarder les tableaux et à en dire le
plus de mal possible. »
Raoul Ponchon n'y manqua point.
Il reproche à M. Vayson un troupeau
de moutons qui ne signifie rien,
pour la raison que « qui sait peindre
un mouton sait eu peindre deux »;
à M. Veyrassat, « une voiture de foin
qu'il devrait bien manger »; à M.
Bonnat, « cette redingote dans la-
quelle il a mis M. Renan » Et il
ajoute
Bonnat tu peins très bien la redingote,
Chacun sait ça.
LE CARNET DU «FIGARO»
Mme Ettlingor, Mme C Bourrier, Mrs L.
Gustave Brandi, Mme Alphonse Dunant, com-
tesse Clauzel, Mrs Erstein, Mrs Gustave Bau-
uiann, Mme Rosenhelm, comtesse de Cham-
brun, M- et Mme Franklin Singer, Mrs \V. S.
Davenport, Mrs W. S. Daveuport junio)!,
Mme Enrique de Puats, Mrs Sfonebroôk
Worlh, baronne l'aquement, baronne de Bau-
bigny, Mrs S. W. Straus, captain et Mrs
Cogswell, Mme Cécile Sorel, Mrs Armstrong
Taylor, miss de Wardeijer, duchesse de
Chaulncs, lady Davis, Mme Poincaré, ba-
ronne R. de Rothschild, comtesse du Temple
de Rougemont, comtesse F. de Beauchamp,
princesse Guy de Faucigny-Lucinge, mar-
quise Nagliati, comtesse Sala, comtesse M.-L.
de Moltke, Mrs Martha Hydc, comtesse Mer-
catl, vicomtesse de Buysieulx, Mrs Frederick
Beekman, miss L. AlHen, Mme Alphonse
Lazard, Mme et Mlle Propper, Mrs John B.
Robiuson, Mrs W. McKnight, Mrs Emory
Foster, Mme Bardac, Mrs James if. Minifee,
Mrs Maurice Livingstone, Mrs Will Gordon,
comtesse de Brabant, comtesse Destremel,
comte Marquiset, Mrs Stevens Riviem, Mrs
Woodnn Brauliere, Mme René Laftttc, Mme
Maurice Raphaël, comtesse Robert de Gennes,
Mrs Ruth Hollander, Mme Jaques Greber,
duchesse d'Ayen, Mme Jean-Henri Adum,
Mme Guillaume! Mrs Edward Wllson, Mme
Edouard Bourdet, Mrs Etherton Curtis, etc.
NAISSANChS
On annonce la naissance
De Jean-Louis Chapuy,
FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles
De Mlle Madeleine Vignolon avec M. Marcel
Olivier de Mlle Louise Provandier avec
M. Claude Mayer,
MARIAGES
En présence d'une assistance nom-
breuse a été célébré ces jours derniers,
en l'église Saint-Nicolas, en Cité d'Arras
(Pas-de-Calais), le mariage de Mlle
Marie Daquin, fille de M. Louis Daquin,
ancien notaire à Aire-sur-la-Lys, et de
madame, née Dumont, avec M. Jean-
Pierre Morin, ingénieur civil des Mines,
fils de M. Léon Morin, directeur général
des Mines de Liévin, décédé, et de ma-
dame, née Picault.
La bénédiction nuptiale fut donnée
aux nouveaux époux par le chanoine
Bellenguez, doyen de Desvres, qui pro-
nonça une délicate allocution.
Les témoins étaient, pour la mariée
M. Auguste Lens, son oncle, directeur
des services techniques de l'Ecole cen-
trale, et M. Henri Schotsmans, indus-
triel pour le marié ses deux frères,
MM. André et Paul Morin, ingénieurs
civils des Mines.
Après la cérémonie religieuse, une
réception fut offerte pour les nombreux
parents et amis des deux familles.
Dernièrement, en l'église de Lavi-
gny (Jura), a été béni le mariage du
vicomte Gérard de Montenay du Minhy,
fils du comte Guy de Montenay du Minhy
et de la comtesse, née de La Ronde, décé-
dée, avec Mlle Gilberte de Longeville,
fille de M. de Longeville et de madame,
née de Martène, décédée.
Les témoins étaient, pour la mariée
le vicomte Christian de Montenay du
Minhy, son frère, et M. Jean de La
Ronde, son cousin germain pour le
marié Mme Maurice de La Perrière,
sa tante, et M. de Giacomoni, capitaine
au 5° bataillon de dragons portés, son
beau-frère. •̃̃
La charmante mariée portait une ravis.
sante toilette de peau d'ange avec voile
de point d'Angleterre. La traîne était
portée par Marguerite, Bernadette et
Dominique de Giacomoni.
Hier matin, en l'église historique
du Kahlenberg, a eu lieu le, mariage,
dans l'intimité, du prince Rudiger Sta-
rhemberg, ancien vice-chancelier d'Au-
triche, avec Mme Nora Gregor.
Mgr Grossauer, prélat de Styrie, a
donné aux époux la bénédiction nuptiale.
On annonce le mariage
De MUe Nicole Picard avec JI. Alfred
Bricard.
INFORMATIONS
M. Georges Bonnet, ministre des
finances, a présidé, ces jours-ci, le dîner
des anciens officiers de liaison près l'ar-
mée américaine.
Seul M. Détaille trouva grâce de-
vant le critique improvisé, avec La
Sortie de la garnison d'Haninguc.
« C'est la meilleure toile de ce mili-
taire », écrivait Ponchon.
_IF
La chanson en vogue.
Le Pire Noël connaît le Louvre
Car depuis longtemps il sait évidemment
Que le. joujoux qu'il y découvre
Sont les plus tentants pour les petits enfants
Belles poupées, autos, soldais de plomb,
Trains, panoplies et jeux de constructions.
Oui, Père Noël commande au Louvre,
Où toujours règne le goût du jour.
Actuellement, au Louvre, tous les
beaux jouets. Dans le hall Marengo,
les poupées, au quatrième étage tous
les autres jouels. A chaque étage, une
attraction du Cirque Medrano. En-
fin, le concours du « Panier Mysté-
rieux », doté de 2,000 francs de prix
par semaine. Le Masque de Fer.
Le Masque de Fer.
Mlle Alix Fanneau de La Ilorie dont
le mariage avec M. François de Bois-
sonneaux de Chevigny vient d'être
béni en l'église Sainte-Jeanne d'Arc
à Versailles.
(Studio Parts-France.)
Plusieurs grandes associations améri-
caines avaient coopéré à l'organisation
de cette brillante manifestation d'amitié,
notamment le Military Order of Fo-
reign Wars of the United States of Ame-
rica. dont le président est le docteur
Edward Ortion les Fils de la Révolu-
tion américaine, présidés par le marquis
de Chambrun, descendant de La Fayette;
l'ordre des Cincinnati, dont le président
est le duc de Broglie, membre de l'Aca-
démie française et de l'Académie des
sciences.
Parmi les personnalités présentes
Général Prételat, membre du Conseil supé-
rieur de la guerre; général Alleau, directeur
du génie, ancien membre de la mission mili-
taire aux Etats-Uuis; général de Lannurien,
commandant l'Ecole de guerre; général Azau,
vice-président du Comité France-Amérique;
général Kœchlln-Schwarfz, général Fillon-
netut, général Sonnerat, M. Bosworth, lion.
Philippe Roy, ministre du Canada; duc de
Lesparre, M. Jean Malye, comte de Naduillac,
M. du Moulin de Labarthête, M. de Grosville,
docteur Gros, M. Henry Haye, vicomte Be-
noist d'Azy, Révérend Beekman, Révérend
Williams, M. Roseborough, de nombreuses
autres personnalités de la colonie américaine
de Paris, ainsi que le capitaine Secheresse,
ancien aide de camp du général Bullanl.
Des allocutions ont été prononcées par
le capitaine Félix Pernet, secrétaire gé-
néral des officiers de liaison; le marquis
de Chambrun, le duc de Broglie, le con-
seiller Wilson, représentant S. Exc. M.
Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis; le
colonel Fabry, M. Georges Bonnet et le
commandeur Ortion. Ces discours évo-
cateurs de l'amitié franco-américaine,
furent chaleureusement applaudis.
La réunion se termina sur une présen-
tation de films de guerre présentés par
le service cinématographique de l'armée,
commentés par le commandant Calvé.
Reconnu, ces jours derniers, au
Ritz
)f. Manuel B. Llosa, commissaire général
du Pérou à l'Exposition de Paris, et M. Fe-
derico Tavara, secrétaire de la légation du
Pérou, qui avaient à leur table la senorita
Victoria Izciw. senor Boza, senorita Elona
Izcue, senor Cheesman, senora de Schwalb,
senor Schawlb, senorita Arenas Loayza,
senor Ottenheim, senora de Boza, senor n.
Porras B., senora de Cheesman, senora de
Llosa, senor La Fuente, senora L. Tolleri de
Castro, senor Cabero S. M., senora de La
Fuente, senora de Garcia Calderon, senor
̃Fochmowitz.
Aux autres tables S. A. R. la Duchesse
de Montpensier, S. A. R. la Princesse Alexan-
dre de Grèce, M. et Mme Fontes, prince
Pignatelli, marquise de Gontaut-Biron, Mme
Paul Dupuy, comtesse Potocka, duchesse
de Chaulnes, Mme François Piétri, comte et
comtesse de Chautbruu, colonel F.-G. Beau-
mont-Nesbitt, Mme Chamay, etc.
PEU ILS
Hier ont été célébrées, en l'église
Saint-Philippe du Roule, les obsèques
du comte Joseph Lahéns, ancien con-
seiller général de la Gironde.
La levée du corps a été faite et l'ab-
soute donnée par le chanoine Colombel,
curé de la paroisse.
nu et ~ejL ~A~j~Je~
J' z_ux-
C (~JUL~LL~d lAJUA
LA LIGNE DES MANTEAUX D'HIVER S'ALLONGE
ET LA FOURRURE NE L'ALOURDIT PLUS
Voici un double phénomène qui peut s'y drape comme un tissu, forme des
combler d'aise nos contemporaines volants ù godets d'un effet souple et
elles y trouvent la solution tant souhai- inattendu. Le mélange fourrure-tissu,
tée le confort qui rassure et réchauffe, surtout, n'est point sonmis a un arbi-
acquis sans préjudice de la sveltesse de traire décoratif • Maggij Rouf) en jonc
la silhouette, de la jeunesse de l'allure. de façon variée pour équilibrer la
Comment ce résultat est-il obtenu ? Ma silhouette. Maison ne saurait dire que
foi par des subterfuges, des «habile- ces recherches dans la ligne aient nui
tés » qui sont le fruit d'une patiente au prestige des belles fourrures Il sem-
étude et d'un art plein de maitrise. ble même que ce soit le contraire si
Maggg Rouff, pour sa part, a « travaillé nous en jugeons par la qualité excep-
la question» avec un rare bonheur. Sa tionnelle des modèles rassemblés ac-
volonté de maintenir une ligne étonne- taellement dans les salons des Lhamps-
ment racile, strictement féminine, Elysêcs ayant entrevu la, notamment
lui a inspiré des trouvailles soit que de merveilleux astrakans naturels, noirs,
ses manteaux restent fermés devant gris et bruns, aussi agréables à caresser
bord à bord, soit que, ouverts devant, du regard que de la main, nous avons
ils flottent en arrière ou bien que, va- voulu en suivre le destin ils sont de-
gues dans le dos, ils soient appuyés de- venus trois manteaux à la fois somp-
vant à la taille par une ceinture. Tou- tueux et vifs, d'allure qui feront leur
jours ils affinent le buste, amenuisent entrée ce matin même dans la collec-
la taille et créent du mouvement autour tian. A coté d'ensembles de ski qui sont
des jambes. La forme des cols est now étudiés dans un esprit tout particnlic-
velle, évite la sécheresse la fourrure ment sportif. G.
NOTE SUR MON BLOC
Les Fourrures Renel
soldent actuellement, de 9 heures à
12 heures seulement, leurs modèles
d'hiver, premier prix: 500 francs.
Vente strictement au comptant.
Fourrures Renel, 5, avenue Vie.
tor-Hugo (Kléber 70-61).
Louiseboulanger, 6, r. Royale,
solde une importante collection
robes et manteaux, aujourd'hui
vendredi 3 décembre, de 10 h. à
12 h. et de 14 h. 30 à 17 h., sa-
medi 4, de 10 h. à midi.
Pendant le mois de décembre,
Louiseboulanger fera robes et
manteaux à façon.
Strictement au comptant.
Les Fourrures Rosal soldent
leur collection d'hiver ragondin,
5.000; castor, astrakan, dep. 4.000;
autres manteaux depuis 1.200 fr.
71, avenue Victor-Emmanuel.
A partir de lundi,
soldes d'hiver des Fourrures Robert
Marcus. Prix extrêmement bas. Mo-
dèles à partir de 500 fr. Quelques
premiers prix: astrakan, 3.500 fr.;
agneau de Bombay, 2.500 fr.; pho-
que, 2.000 fr.
Fourrures Robert Marcus,
3, avenue de Villiers.
Le deuil était conduit par MM. Pierre
et Jean de Lespinasse de Bournazel,
petits-fils du défunt; M. de Boisluisant,
le vicomte Robert d'Origny et M. R.
Jousselin de Saint-Hilaire, ses beaux-
frères le comte F. de La Houssaye, les
vicomtes J. et P. d'Origny, MM. Y. et
A. Jousselin de Saint-Hilaire, M. Fr.
Agostini, le capitaine P. de Lambilly,
M. M. de La Geneste, le capitaine P. de
Fournas et le capitaine Ch. Moulin, ses
neveux
Du côté des dames, par la comtesse
Lahéns, sa veuve; la comtesse Henry de
Lespinasse de Bournazel, sa fille la
comtesse de La Houssaye, Mme de Bois-
luisant, la vicomtesse Robert d'Origny,
Mme R. Jousselin de Saint-Hilaire, Mme
F. Agostini et Mme A. Agostini, ses
belles-sœurs; la comtesse P. de Lam-
billy, Mme M. de La Geneste, la ba-
ronne de Fournas, Mme Christian Mou-
lin, Mlles Agostini et Mlle d'Origny,
ses nièces.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre, dans la sépulture de fa-
mille.
Le commandant de La Rocheterie
vient de mourir à Dry (Loiret).
En l'église Saint-Thomas d'Aquin
ont été célébrées les obsèques de Mme
Claude de Sèze.
La levée du corps a été faite et l'ab-
soute donnée par le curé de la paroisse.
Le deuil a été représenté par M.
Claude de Sèze, attaché commercial de
la légation de Portugal, mari de la dé-
funte M. et Mme Guy de Longcvialle,
Mlle Brigitte de Sèze, ses gendre et
filles.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
du Père-Lachaise.
Ces jours derniers, en la chapelle
du Val-de-Grâce, ont été célébrées les
obsèques de M. Clément Berger, chef
du 1" bureau du cabinet. du ministre de
la défense nationale et de la guerre,
officier de la Légion d'honneur.
Le deuil était conduit par le lieute-
nant-colonel Fernand Berger, comman-
dant le V étranger de cavalerie à
Sousse (Tunisie) et par le médecin
commandant Prunet-Fitte, du 117" d'ar-
tillerie, cousin germain du défunt, et
par les autres membres de la famille.
Nous apprenons la mort de Mme
Albert Lamy, née Pauline Marié, pieu-
sement décédée dans sa quatre-vingtiè-
me année. Ses obsèques auront lieu de-
main samedi 4 décembre, à onze heures
précises, en l'église Saint-Augustin où
l'on se réunira. De la part de A'. Albert
Lamy, son époux; de M. Jean Lamy,
conseiller référendaire à la Cour des
Comptes, et Mme Jean Lamy: de la ba-
ronne de Chillaz de Livet, ses enfants;
de MM. Bernard et Michel Lamy, de
Mlle Christiane Lamy, du baron de Chil-
laz de Livet, du sous-lieutenant de
Chillaz de Livet, de MM. Jean et Phi-
lippe de Chillaz de Livet, ses petits-
enfants de la vicomtesse de l'Escalo-
pier, de Mme Marié, ses sœur et belle-
sœur et de leurs enfants. Cet avis tient
lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes.
On annonce la mort de Mme Lucien
Maurouard, née Edith de Neufville,
femme de M. Lucien Maurouard, minis-
tre plénipotentiaire, survenue le V dé-
cembre. Ses obsèques auront lieu de-
main samedi 4 décembre, à onze heures,
en l'église Notre-Dame de l'Assomption
(88, rue de l'Assomption) où l'on se
réunira.
Nous apprenons la mort de Mme
Dupré, veuve du peintre Julien Dupré,
décédée à l'âge de quatre-vingt-six ans.
Le service religieux et l'inhumation ont
eu lieu dans la plus stricte intimité.
De la part du docteur et Mme Jacques
Dupré, de Mlle Madeleine Dupré, de
M. Henri Cotard, de M. et Mme Fran-
çois Cotard, ses enfants et petits-en-
fants, et de toute sa famille.
Une découverte
de Lord Badington,
préventivement contre, le froid et
les rhumes,
Pour les hommes: le Wessex, le
Ludgate, chauds, légers, conforta-
bles;
Pour les dames: le Rooster coat,
le Royce coat, confortables, chauds,
légers, à London House, 62, avenue
des Champs.Elysées.
Aujourd'hui et demain samedi
soldes annuels: Robes, manteaux,
ensembles, nombreux coupons de
lainage.
Leyna Beauvilain, 1, pi. Vendôme.
Cadolle, 14, rue Cambon,
solde actuellement: Ceintures, com-
binés, gaines, soutien-gorge, désha-
billés, à des prix exceptionnels.
Fourrures Maurice.
Soldes annuels jeudi et vendredi:
Collets, manteaux, renards argentés
et autres. Maison fondée en 1890.
132, avenue Victor-Hugo.
Les manteaux de fourrure
d'après-midi.
sont trois-quarts, cette année. Ceux
que portaient certaines élégantes au
Thé du Ritz ces jours-ci dénotaient
franchement cette tendance.
Snzy»
Nous apprenons, la mort, survenue
à Nice, du comte de Châlus.
Nous apprenons la mort de M. Léqn
SVIaBsqii, ingénieur des Arts et Manufac-
turés, officier de la Légion d'hohneuf,
décédé' en son aorttîcfk, à Paris, 22, rue
Alphonse-de-Neuvilte. Les obsèques au-
ront lieu demain samedi 4 décembre, -à
dix heures 'et demie précises, en l'église
Saint-François de Sales (rue Brémon-
tier) où l'on se réunira. Ni fleurs ni
couronnes. De la part de Mme Léon
Masson, son épouse; de M. et Mme
Paul-Jean Masson, ses enfants; de M.
Philippe Coquillon, son petit-fils.
A Ars-sur-Moselle a succombé, à
l'âge de soixante-douze ans, M. Aroédéo
Lasolgne qui, pendant vingt-sept ans,
fut maire de sa commune et président
du conseil d'arrondissement de Metz-
Campagne. Le défunt était chevalier de
la Légion d'honneur, officier d'Acadé-
mie et titulaire de la médaille du Dé-
vouement.
On annonce la mort accidentelle
de M. Auguste Imbert, membre de la
presse municipale, âgé de soixante-
douze ans. I! avait collaboré à divers
journaux parisiens, notamment au Temps
et récemment encore à l'Auto.
On annonce la mort
De Mme Daniel Sicard, à Lury-sur-Ariion
(Cher.) de Mme Robert Samuel, née Bluma-
Samet, à Paris; de lime F. Nuuès, née Pc-
icira; de M. A. Kahn, à Strasbourg; de
M. Nu mu Alpnandéry, à Paris.
Valfleury.
Nous accordons à tous nos abonnes
une réduction de 25 sur le tarif nor-
mal des avis de faire part des NAIS-
SANCES, FIANÇAILLES. MARIAGES, etc.
PETIT CARNET
Béatitude.
J'ai hâte après un bon diner
Qu'arrive enfin l'heure propice
Où je savoure avec délice
Mon verre de Cherry-Rocher.
Smart.
LA IOURNEE
La Flamme du Souvenir
A 18 li. 3U, à l'Arc do ïrioruplie
Amicale des O. R. de cavalerie de France..
Conférences
15 li., il l'Université des Annales, '45,
rue La Boétie « La poésie de la nature »,
par M. Abel Bonnard. Poèmes par Mme
Croiza.
15 li., 85, rue des Saint-Pères « L'i-
mage du Clirist dans les pus de sou suaire »,
par M. Antoine Legrand.
17 li. 30, aux Ambassadeurs, 1. avenue
flabrlel Devant le monde en désarroi »,
par M. Henri de Kértllts.
17 li. ao, a l'Institut britannique « La
poésie dramatique de Shakespeare », par M.
Grainville Barkcr.
17 li. au, -292, rue Saint-Martin
« Les phénomènes monétaires et le problème
des indices-de prix par M. Roy.
2 h., S. rue Danton « Le roman et
ses Personnages », par M. Charles Plisnier.
iiu 11. ISO. iou, rue de Berry « L'Huile
et l'Europe Par M. Georges Blondel.
Expositions
21 h. 15, 15, quai Malaquais Propo-
sition des envois' des grands prix de Rorae
(inauguration).
o, boulevard des Capucines « Cam
nés. Son soleil. Sou port. Ses Heurs ».
125, boulevard Saint-Germain: Expo-
sition sur la Lorraine.
252, Faubourg-Saint-Honoré: Salon
des Artistes officiers de l'instruction publi-
que.
293, avenue Daumesnil Peintures et
pastels de la Nouvelle-Calédonie.
A la gare Saint-Lazare Beaux-Arts
et arts décoratifs.
A la Bibliothèque Nationale Enlumi-
neurs français.
Les courses
A 13 heures Vincennes.
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