Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1939-08-26
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 63335 Nombre total de vues : 63335
Description : 26 août 1939 26 août 1939
Description : 1939/08/26 (Numéro 14858). 1939/08/26 (Numéro 14858).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k407915r
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
%
I « Le pacte germano-soviétique est la f
| répudiation brutale de toutes les doc-
trines fondamentales du nazisme. ¡ri
« .Le retrait du Japon qu'il provoque
signifie, en tout cas, que noas assistons
à un début de DÉSAGRÉGATION. DU i
BLOC DES PUISSANCES TOTALI-
TAIRES.» » >
TAIRES. » (M. Chaminade, 'l'
PARIS-MIDI du 25 août 1^39.)
VtVVtVVVVVVWlWt\\VVWVVVVVV\^VVVVV^^
\UVRE BOCOUSLAVSKY
ORGANE CENTRAL DX^PiiRTI COMMUNISTE FRANÇAIS (S.F.I.C.)
Fondateur: Jean JAURÈS
Paul VAILLANT. COUTURIER
OMoelm ea cW4 It2«-1917)
Directeur: Marcel CAÇHIN
Sénateur de la Seine
tMitiliielidsIilslratliii:
131, ne Nutoartre fins (2e)
LE NUMERO
50 CENTIMES
36" ANNEE. N°- 14.858
SAMEDI
26 >août 1939
QUATRE EDITIONS
Fini on ne parle plus de moi J'aurais mieux
fait de voler le traité de Versailles pour lui faire
subir quelques retouches.
̃Bi^B h^Thu Tjffir^™i fflRrv ^Hb9 ffi^ffk RHn bSP^Bê SEpS^S* VShB jmP^m lflff9l awP^Bi é&r^bk hh BsBj B««B h&S^S& ni :*lw3W ̃ Ski j^S^^ bhwljBh EE9 ^B^ÉV1 B^ftlS^k
fMnt'v~ mi
̃ ""̃ ̃̃̃' ''V1- ;-• '̃ '̃̃ ̃ ̃̃̃̃̃ ̃ ̃̃ ̃̃̃ ̃ ̃ '̃'̃ ̃' ̃ ̃ '̃ ̃ '̃̃̃̃; '̃ ̃
Le gouvernement prend les mesures nécessaires à ta sécurité du pays
Le pacte de Moscou provoque la division du bloc tles fauteurs de guerre fascistes
LUNDI 28 A0UÏ> LE CONSEIL SUPRÊME DE L'UNION SOVIÉTIQUE SE RÉUNIRA EN SÉANCE EXTRAORDINAIRE
A l'heure grave que traversent no-
n tre pays et le monde, au mo-
'̃̃"̃̃ ment où le gouvernement prend,
les mesures nécessaires à défendre la
France contre l'agression fasciste, il
ne s'agit pas, pour tous ceux qui veu-
lent sauvegarder l'indépendance et
l'avenir de la nation, de se prendre à
partie sur l'interprétation diverse des
événements. Il s'agit d'examiner en
face ces événements éléments utiles à la défense de la. pa-
trie. ̃.̃.̃̃̃ ̃ ̃'
Pour nous, en expliquant la situation
créée par le pacte'de non-agression entre
l'Union soviétique et l'Allemagne, nous
avons mis en relief les aspects positifs
Rien qui contredise les accords anté-
rieurement conclus par l'Union sovié-
tiqué pour le maintien de la paix dans
î'indëpendanckr.des,, peuples et dans
l'honneur.
Le pacte jranco-sopiétiqùë d'assistance
mutuelle reste en vigueur. Quand la
France l'a signé en 1934, il existait dé-
jà le traité de 1926 entre l'Union sovié-
tique et l'Allemagne c'est à ce traité
que se réfère le pacte de non-agression
signé à Moscou entre tes deux Etats. Or,
rien dans ce traité n'est apparu aux né-
gociateurs français comme contradictoire
avec les clauses qu'ils signaient avec
,V:" ^̃̃'̃-Franklin \RO6SEVELT :ïj;ï;^i:|
Il en reste de même à es!
jour.
Nous avons vu aussi un facteur iavo-
table 'dans l'acte qui. sépare « btutaie-!
ment » comme dit Paris-Midi
F Allemagne, nazie de ses alliés du ..bloc1.
« antikomintern ». On sait du reste que
cette étiquette servait à couvrir toutes
les agressions contre les pays les plus
divers. ̃̃
Or, comme le reconnaît, même Y 'Action,
française, tout en nous répondant dans l
son style usuel si la menace japonaise
sur l'Indochine, si la menace italienne
sur la Tunisie et la Corse,, si la menace
franquiste sur le Maroc est affaiblie- ou
pour l'instant annihilée, ce sont autant1
.de points marqués pour la sécurité- Iran?:;
çaise. .̃̃̃
Notre souci, en cet instant plus que
jamais, est d'accroître encore les forcés j
de défense et de sauvegarde.
Puisque rien ne s'oppose au deveiop-
pement des accords d'assistance qui lient j
1 l'U.R.S.S. à la France, conclure Avec
elle, en accord avec -l'Angleterre, une j
alliance plus générale et plus étroite nous-|
apparaît comme tout à fait important.
1 Il faut que la France soit, dans les
meilleures conditions possibles, à même
de garder une attitude de fermeté et de
tenir, ses engagements à l'égard de son
alliée polonaise menacée.
Celle-ci, qui fait front au danger -oj-ï
Après s'être adressé au roi d'Italie; MOSEVELï propose au
président Moscicki et à ffliller îles négociitions et un arbitrage
faiblir, est en droit d'attendre que nous
considérions toute visée contre elle
comme un attentat contre tous les peuples
libres, contre nous.
C'est le sentiment unanime des
Français dignes de ce nom. C'est le
nôtre.
L'heure est à l'union des Français.
Si Hitler ose le geste qu'il médite^
les communistes français, qui n'ont ces-
sé de proclamer que la paix était indivi-
sible et qui n'ont cessé de préconiser
la fermeté contre toute agression fas-
ciste, seront au premier rang des dé-
fenseurs de l' indépendance -des peuples,
de la démocratie et de la France ré-
publicaine menacée. Ils représentent
on ne peut pas ne pas en tenir compte
une force humaine, matérielle et
morale, considérable, prête à remplit
ses obligations et à tenir ses'engage-
ments.
P. L. DARNAR.
CONVOCATION
DU SOVIET SUPRÊME
DE L'U. R.S S.
Moscou, 25 août. De l'agence Tass ::̃
Le Presidium du Soviet suprême pu-
blie un décret convoquant pour le 28
août à Moscou le Soviet suprême de
TTJ.R..S.S/ pour 'Une quatrième session
extraordinaire.
Vorochiïov reçoit les chefs
des missions militaires
française et anglaise
Moscou. 25 août. Le maréchal Vo-
rochilov a reçu à 13 heures les chefs des
missions militaires anglaise et fran-
çaise-, au commissariat de la défense.
Le célèbre appareil qui a remplacé. le « Maxime-Gorki » et qui peut transporter 76 personnes
Réponse du Président
de la République polonaise
au roi des Belges
Varsovie, 25 août Le président de
la République polonaise, M. Ignace
Moscicki, a envoyé ce matin la dépêche
suivante au roi des Belges
« J'ai pr.s connaissance du noble dis-
cours de Votre Majesté avec une pro-
fonde admiration pour les idées que
vous avez exprimées, "̃"̃̃̃:
« La Pologne a toujours défendu
l'idée « qu'une puissance durable ne
peut pas se construire sur l'oppression
des autres ».
« La Pologne également a toujours
considéré comme la meilleure garantie
de la paix, le règlement des litiges in-
ternationaux par la voie des négocia-
tions directes, basées sur la justice et
sur le respect des droits et des inté-
rêts respectifs. »
« Signé Ignace, MOSCICKI. »
Une vue de Dantzig
j/ f tevte du sdt
De l'or
La récolte du sel: la jeune « saunière » recueille dans un baquet tes cris-
taux ramenés sur le chemin de terre battue
(Lire en 4e page. l'article de Pierre MARS.)
Alcoolipe
il martyrisait
nn ~nid~t
t.- ̃.̃• '̃ i ̃ f-
de ïiiilf ûm
Les gendarmes l'arrêtent
Caen, 25 août. La gendarmerie de
Vassy (Gàlvados). vient d'arrêter le
nommé Emile Salles, âgé de 28 ans, do-
micilié au village de La Barberie, qui
s'est rendu coupable d'une série de
mauvais traitements 'sur la personne
de son beau-fils, le petit Pierre Cour-
ivalet, âgé de 8 ans.
Le tribunal de Vire avait déjà, en
1937, condamné Salles pour des faits
analogues.
Le maire. de Vassy ayant -déposé une
plainte contre lui, la gendarmerie ou-
vrit une enquête qui fit découvrir le
véritable martyre que l'enfant endurait.
Au cours d'une crise d'alcoolisme, la
brute s'était. affalé à genoux sur le mal-
heureux bambin et lui avait tordu le
bras. ̃̃ ̃̃'̃ ̃̃
Depuis'de longs mois, le pauvre petit
être était, le souffre-douleur de son
beau-père.
Sa mère a elle-même déclaré aux gen-
darmes f
Je crains que mon mari n'attente
à sa vie, car il est ivrogne et brutal.
Salles a. 'été transféré à -la prison de
Oaen.. ̃. •̃ -̃̃
MARDI 29 AOUT
à 20 h. 30
Salle de la Mutualité
sous la présidence de
Marcel CACHIN
assemblée d'information des
communistes parisiens
Rapporteur
Maurice THOREZ
EN 4e PAGE
"ID>IE.IEN~,1Ë PÂlfSÂM NE
La."rép,arlili.on'. delolerre,en,"auclu!it1.
par Gaston D!JONdétéguérégionar:du P. C. F.,
UN EXEMPLE DES DIFFICULTÉS
INTÉRIEURES DE L'ALLEMA~NE
Cnse de io~p~~
'11." 'b'
/jl u début du1 mois d'août, on an-
JS\ nonçait, en Allemagne, la no-
*'̃ mination:, d'un commissaire
spécial pour l'augmentation --de la
production charbonnière du Reich.
Cette création d'un nouvel office
par le maréchal Goering (office qui.
vient grossir l'appareil, parasitaire qui
croît en fonction directe des difficul-
tés intérieures !) soulignait l'impor-
tance que-l^liemagne altachç; à la
••̃ ï* • ̃̃̃•̃ -/̃ '•̃ -.̃ ̃̃
Jamais on' n'avait tant causé de
l'Union soviétique. v
Jamais le nom de STALINE
n'avait été autant, de fois pro-
noncé.
Qui. dirige l'Union soviétique?
Qui est STALINE ? Comment
le gouvernement, soviétique.
œuvre-t-il pour la Paix?
Vous le saurez en lisant
r«Hisloire
du Parti communiste
(bolchevik)
de rU.R. S.S.~
A ce. jour
154.442
exemptairesont été vendus
En vente à la Librairie de
l'« Humanité », '138, rue Mont-
martre à la Librairie du
Carrefour Châteaudun et 120, ï*
rue Lafayette.. Prix relié,
15 francs; broché, 10 francs.
Le bandit Lepke
s^est livré
à la police américaine
.If>
New-York, 25: août. Le. bureau fédé-
ral des investigations annonce que Louis
Buchalier, alias. .Lepke. bandit notoire,
s'est constitué prisonnier hier.
C^est la- fin de la' lutte qui durait de-'
puis longtemps entre Lepke et la police.
Lepke s'était assuré de. confortables
revenus, estimés à plus d'un million de
dollars par 'ah, eh faisant « 'chanter »
les commerçants en fourrures et en s'a-
donnant au trafic des stupéfiants.'
Plusieurs primes, d'un total de 50,000
dollars, avaient été offertes pour la 'cap-
ture de Lepke, mort ou vif.
production charbonnière et le corn-
nuniqué publié indiquait que les, di-
rigeants nazis avaient le ferme es-
poir d'accroître cette production en
faisant appel à la main-d'œuvre spp-
plémentaire.
Lorsque l'on: regarde un peu enlro-i
les lignes, on s'aperçoit que la oréaS
tion de ce nouvel office, s'il _est dii;:|
créé pour augmenter la prèdacU^î,5» r,
est en réaljté' créé pour tâcher <<»̃
I « Le pacte germano-soviétique est la f
| répudiation brutale de toutes les doc-
trines fondamentales du nazisme. ¡ri
« .Le retrait du Japon qu'il provoque
signifie, en tout cas, que noas assistons
à un début de DÉSAGRÉGATION. DU i
BLOC DES PUISSANCES TOTALI-
TAIRES.» » >
TAIRES. » (M. Chaminade, 'l'
PARIS-MIDI du 25 août 1^39.)
VtVVtVVVVVVWlWt\\VVWVVVVVV\^VVVVV^^
\UVRE BOCOUSLAVSKY
ORGANE CENTRAL DX^PiiRTI COMMUNISTE FRANÇAIS (S.F.I.C.)
Fondateur: Jean JAURÈS
Paul VAILLANT. COUTURIER
OMoelm ea cW4 It2«-1917)
Directeur: Marcel CAÇHIN
Sénateur de la Seine
tMitiliielidsIilslratliii:
131, ne Nutoartre fins (2e)
LE NUMERO
50 CENTIMES
36" ANNEE. N°- 14.858
SAMEDI
26 >août 1939
QUATRE EDITIONS
Fini on ne parle plus de moi J'aurais mieux
fait de voler le traité de Versailles pour lui faire
subir quelques retouches.
̃Bi^B h^Thu Tjffir^™i fflRrv ^Hb9 ffi^ffk RHn bSP^Bê SEpS^S* VShB jmP^m lflff9l awP^Bi é&r^bk hh BsBj B««B h&S^S& ni :*lw3W ̃ Ski j^S^^ bhwljBh EE9 ^B^ÉV1 B^ftlS^k
fMnt'v~ mi
̃ ""̃ ̃̃̃' ''V1- ;-• '̃ '̃̃ ̃ ̃̃̃̃̃ ̃ ̃̃ ̃̃̃ ̃ ̃ '̃'̃ ̃' ̃ ̃ '̃ ̃ '̃̃̃̃; '̃ ̃
Le gouvernement prend les mesures nécessaires à ta sécurité du pays
Le pacte de Moscou provoque la division du bloc tles fauteurs de guerre fascistes
LUNDI 28 A0UÏ> LE CONSEIL SUPRÊME DE L'UNION SOVIÉTIQUE SE RÉUNIRA EN SÉANCE EXTRAORDINAIRE
A l'heure grave que traversent no-
n tre pays et le monde, au mo-
'̃̃"̃̃ ment où le gouvernement prend,
les mesures nécessaires à défendre la
France contre l'agression fasciste, il
ne s'agit pas, pour tous ceux qui veu-
lent sauvegarder l'indépendance et
l'avenir de la nation, de se prendre à
partie sur l'interprétation diverse des
événements. Il s'agit d'examiner en
face ces événements
trie. ̃.̃.̃̃̃ ̃ ̃'
Pour nous, en expliquant la situation
créée par le pacte'de non-agression entre
l'Union soviétique et l'Allemagne, nous
avons mis en relief les aspects positifs
Rien qui contredise les accords anté-
rieurement conclus par l'Union sovié-
tiqué pour le maintien de la paix dans
î'indëpendanckr.des,, peuples et dans
l'honneur.
Le pacte jranco-sopiétiqùë d'assistance
mutuelle reste en vigueur. Quand la
France l'a signé en 1934, il existait dé-
jà le traité de 1926 entre l'Union sovié-
tique et l'Allemagne c'est à ce traité
que se réfère le pacte de non-agression
signé à Moscou entre tes deux Etats. Or,
rien dans ce traité n'est apparu aux né-
gociateurs français comme contradictoire
avec les clauses qu'ils signaient avec
,V:" ^̃̃'̃-Franklin \RO6SEVELT :ïj;ï;^i:|
Il en reste de même à es!
jour.
Nous avons vu aussi un facteur iavo-
table 'dans l'acte qui. sépare « btutaie-!
ment » comme dit Paris-Midi
F Allemagne, nazie de ses alliés du ..bloc1.
« antikomintern ». On sait du reste que
cette étiquette servait à couvrir toutes
les agressions contre les pays les plus
divers. ̃̃
Or, comme le reconnaît, même Y 'Action,
française, tout en nous répondant dans l
son style usuel si la menace japonaise
sur l'Indochine, si la menace italienne
sur la Tunisie et la Corse,, si la menace
franquiste sur le Maroc est affaiblie- ou
pour l'instant annihilée, ce sont autant1
.de points marqués pour la sécurité- Iran?:;
çaise. .̃̃̃
Notre souci, en cet instant plus que
jamais, est d'accroître encore les forcés j
de défense et de sauvegarde.
Puisque rien ne s'oppose au deveiop-
pement des accords d'assistance qui lient j
1 l'U.R.S.S. à la France, conclure Avec
elle, en accord avec -l'Angleterre, une j
alliance plus générale et plus étroite nous-|
apparaît comme tout à fait important.
1 Il faut que la France soit, dans les
meilleures conditions possibles, à même
de garder une attitude de fermeté et de
tenir, ses engagements à l'égard de son
alliée polonaise menacée.
Celle-ci, qui fait front au danger -oj-ï
Après s'être adressé au roi d'Italie; MOSEVELï propose au
président Moscicki et à ffliller îles négociitions et un arbitrage
faiblir, est en droit d'attendre que nous
considérions toute visée contre elle
comme un attentat contre tous les peuples
libres, contre nous.
C'est le sentiment unanime des
Français dignes de ce nom. C'est le
nôtre.
L'heure est à l'union des Français.
Si Hitler ose le geste qu'il médite^
les communistes français, qui n'ont ces-
sé de proclamer que la paix était indivi-
sible et qui n'ont cessé de préconiser
la fermeté contre toute agression fas-
ciste, seront au premier rang des dé-
fenseurs de l' indépendance -des peuples,
de la démocratie et de la France ré-
publicaine menacée. Ils représentent
on ne peut pas ne pas en tenir compte
une force humaine, matérielle et
morale, considérable, prête à remplit
ses obligations et à tenir ses'engage-
ments.
P. L. DARNAR.
CONVOCATION
DU SOVIET SUPRÊME
DE L'U. R.S S.
Moscou, 25 août. De l'agence Tass ::̃
Le Presidium du Soviet suprême pu-
blie un décret convoquant pour le 28
août à Moscou le Soviet suprême de
TTJ.R..S.S/ pour 'Une quatrième session
extraordinaire.
Vorochiïov reçoit les chefs
des missions militaires
française et anglaise
Moscou. 25 août. Le maréchal Vo-
rochilov a reçu à 13 heures les chefs des
missions militaires anglaise et fran-
çaise-, au commissariat de la défense.
Le célèbre appareil qui a remplacé. le « Maxime-Gorki » et qui peut transporter 76 personnes
Réponse du Président
de la République polonaise
au roi des Belges
Varsovie, 25 août Le président de
la République polonaise, M. Ignace
Moscicki, a envoyé ce matin la dépêche
suivante au roi des Belges
« J'ai pr.s connaissance du noble dis-
cours de Votre Majesté avec une pro-
fonde admiration pour les idées que
vous avez exprimées, "̃"̃̃̃:
« La Pologne a toujours défendu
l'idée « qu'une puissance durable ne
peut pas se construire sur l'oppression
des autres ».
« La Pologne également a toujours
considéré comme la meilleure garantie
de la paix, le règlement des litiges in-
ternationaux par la voie des négocia-
tions directes, basées sur la justice et
sur le respect des droits et des inté-
rêts respectifs. »
« Signé Ignace, MOSCICKI. »
Une vue de Dantzig
j/ f tevte du sdt
De l'or
La récolte du sel: la jeune « saunière » recueille dans un baquet tes cris-
taux ramenés sur le chemin de terre battue
(Lire en 4e page. l'article de Pierre MARS.)
Alcoolipe
il martyrisait
nn ~nid~t
t.- ̃.̃• '̃ i ̃ f-
de ïiiilf ûm
Les gendarmes l'arrêtent
Caen, 25 août. La gendarmerie de
Vassy (Gàlvados). vient d'arrêter le
nommé Emile Salles, âgé de 28 ans, do-
micilié au village de La Barberie, qui
s'est rendu coupable d'une série de
mauvais traitements 'sur la personne
de son beau-fils, le petit Pierre Cour-
ivalet, âgé de 8 ans.
Le tribunal de Vire avait déjà, en
1937, condamné Salles pour des faits
analogues.
Le maire. de Vassy ayant -déposé une
plainte contre lui, la gendarmerie ou-
vrit une enquête qui fit découvrir le
véritable martyre que l'enfant endurait.
Au cours d'une crise d'alcoolisme, la
brute s'était. affalé à genoux sur le mal-
heureux bambin et lui avait tordu le
bras. ̃̃ ̃̃'̃ ̃̃
Depuis'de longs mois, le pauvre petit
être était, le souffre-douleur de son
beau-père.
Sa mère a elle-même déclaré aux gen-
darmes f
Je crains que mon mari n'attente
à sa vie, car il est ivrogne et brutal.
Salles a. 'été transféré à -la prison de
Oaen.. ̃. •̃ -̃̃
MARDI 29 AOUT
à 20 h. 30
Salle de la Mutualité
sous la présidence de
Marcel CACHIN
assemblée d'information des
communistes parisiens
Rapporteur
Maurice THOREZ
EN 4e PAGE
"ID>IE.IEN~,1Ë PÂlfSÂM NE
La."rép,arlili.on'. delolerre,en,"auclu!it1.
par Gaston D!JONdétéguérégionar:du P. C. F.,
UN EXEMPLE DES DIFFICULTÉS
INTÉRIEURES DE L'ALLEMA~NE
Cnse de io~p~~
'11." 'b'
/jl u début du1 mois d'août, on an-
JS\ nonçait, en Allemagne, la no-
*'̃ mination:, d'un commissaire
spécial pour l'augmentation --de la
production charbonnière du Reich.
Cette création d'un nouvel office
par le maréchal Goering (office qui.
vient grossir l'appareil, parasitaire qui
croît en fonction directe des difficul-
tés intérieures !) soulignait l'impor-
tance que-l^liemagne altachç; à la
••̃ ï* • ̃̃̃•̃ -/̃ '•̃ -.̃ ̃̃
Jamais on' n'avait tant causé de
l'Union soviétique. v
Jamais le nom de STALINE
n'avait été autant, de fois pro-
noncé.
Qui. dirige l'Union soviétique?
Qui est STALINE ? Comment
le gouvernement, soviétique.
œuvre-t-il pour la Paix?
Vous le saurez en lisant
r«Hisloire
du Parti communiste
(bolchevik)
de rU.R. S.S.~
A ce. jour
154.442
exemptairesont été vendus
En vente à la Librairie de
l'« Humanité », '138, rue Mont-
martre à la Librairie du
Carrefour Châteaudun et 120, ï*
rue Lafayette.. Prix relié,
15 francs; broché, 10 francs.
Le bandit Lepke
s^est livré
à la police américaine
.If>
New-York, 25: août. Le. bureau fédé-
ral des investigations annonce que Louis
Buchalier, alias. .Lepke. bandit notoire,
s'est constitué prisonnier hier.
C^est la- fin de la' lutte qui durait de-'
puis longtemps entre Lepke et la police.
Lepke s'était assuré de. confortables
revenus, estimés à plus d'un million de
dollars par 'ah, eh faisant « 'chanter »
les commerçants en fourrures et en s'a-
donnant au trafic des stupéfiants.'
Plusieurs primes, d'un total de 50,000
dollars, avaient été offertes pour la 'cap-
ture de Lepke, mort ou vif.
production charbonnière et le corn-
nuniqué publié indiquait que les, di-
rigeants nazis avaient le ferme es-
poir d'accroître cette production en
faisant appel à la main-d'œuvre spp-
plémentaire.
Lorsque l'on: regarde un peu enlro-i
les lignes, on s'aperçoit que la oréaS
tion de ce nouvel office, s'il _est dii;:|
créé pour augmenter la prèdacU^î,5» r,
est en réaljté' créé pour tâcher <<»̃
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64.61%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64.61%.
- Auteurs similaires Parti communiste français Parti communiste français /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Parti communiste français" or dc.contributor adj "Parti communiste français")Jaurès Jean Jaurès Jean /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jaurès Jean" or dc.contributor adj "Jaurès Jean")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k407915r/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k407915r/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k407915r/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k407915r/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k407915r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k407915r
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k407915r/f1.image × Aide