Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1938-06-25
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 juin 1938 25 juin 1938
Description : 1938/06/25 (Numéro 14432). 1938/06/25 (Numéro 14432).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
̃;<3L
l'Humanité
La monstrueuse exécution
de Liselotte Hermann
,)- Un appel du Parti communiste allemand
Nous recevons l'appel suivant tana
par le Comité central du Parti commu
niste allemand, à la suite de l'exëcuttoi
de Lieselotte Hermann et de trot
autres combattants antifascistes
•} A. tous les Allemands
;> Tous les antifascistes, tous les nom
mes épris de paix et de liberté ont éw
bouleversés en apprenant que le verdie!
de mort prononce le 12 juin 1937 pa:
le « Tribunal du Peuple » de Stuttgàr;
pour soi-disant haute trahison contre
notre vaillante camarade Lieserollt
Hermann et ses courageux compagnons
de souffrances, Robert Steidle, Àrthui
Goeritz et Lovacz, avait été exécuté le
20 juin 1938.
Avec ce meurtre « légal », le na-
tional-socialisme vient d'ajouter un
nouveau crlme à la liste interminable
de ses forfaits. Quatre antifascistes
allemands qui combattaient en Alle-
magne pour la paix et la liberté sont
tombés sous la hache du bourreau.
L'exécution d'une jeune maman montre
jusqu'où va la barbarie du national-
socialisme, fléau du peuple allemand.
Une mère allemande, une de celles qui,
nombreuses, assistent à la course, aux
armements de Hitler et à ses provoca-
tions guerrières et envisagent l'avenii
avec angoisse, tremblant pour la vie de
leurs enfants, a été tuée en secret et
sournoisement.
le fait que Liéselottè Hermann est la
première femme allemande qui ait été
décapitée pour ses idée antifascistes et
pour sa lutte courageuse pour le main-
tien de la paix, prouve que les forces
de l'opposition, les manifestations du
mécontentement grandissant du peuple
allemand, son hostilité à la guerre et
sa volonté de paix sont de plus en plus
forts. Le parti des bourreaux en che-
inises brunes veut écraser ces forces
sur le « champ de bataille intérieur ji
par une terreur sadique renforcée. C'est
efi Vain. L'idée de la liberté gagne de
nouveaux partisans. Le peuple allemand
n'oubliera jamais ces assassinats. Le
jour du règlement de comptes appro-
che Les responsables répondront de
leurs meurtres et de leurs crimes devant
le véritable « Tribunal du Peuple ».
Le Parti communiste allemand prend
part à la douleur profonde de toutea
les femmes et mères du peuple alle-
mand épris de liberté devant l'assassinat
de ces héros de la paix et de la liberté.
C incline ses drapeaux devant ces morts
dont la mémoire vivra à jamais. La
Liselotte HERMANN, avec son fiss
Walter, avant son arrestation
sang innocent versé, l'exemple coura-
geux de notre camarade Lieselotte fier-
mànri et de ses compagnons de lutta
viendront fortifier la haine sacrée
qu'Éprouve tout Allemand sincère pour
le fascisme et renforcer sa volonté tfe
lutter pour libérer l'Allemagne de cette
nonre. sanglante.
Fuissent tous les hommes de îângtte
allemande des pays voisins du troi-
sième Reich, et surtout les habitants
œ la région des Sudètes, se rendre
compte que le national socialisme
n'apporte M le bonheur, ni là paix, mais
ift meurtre et l'asssassinat, II y a un
Uen étroit entre l'exécution d'une mère
aMenisinde et les féroces bombarde-
les meetings ©réalisés par le Comité central
Voici les meetings organisés par le
Comité central de notre parti, au cours
desquels il sera rendu compte de l'actu
vite eu groupe •parlementaire commua
7ii6té pendant la législature qui vient
de se eloté ¡ I
Aujourd'hui 25 juin
AUCH. Joanny BERLIOZ, député
dé la Seine.
HENIN-UETA30. Oyprien QUI-
MET, député du Pas-de-Calais.
CHALON-SUR-SAONE. Waldeck
ROCHET, membre du Comité central,
député de la Seine.
SAINT-QUÈNTIN. A 16 heures r
MOCQUET, député de Paris, et NEVEU,
conseiller général de la Seine.
RIBE3AC. BOUTHONNIER, con-
seiller d'arrondissement de Périgueux.
RENNES. AtiCien LANGUMIER,
député de Paris*
CHATELLERAULT. A 20 heures i
Roger BEN ENSON, député de Seine-et-
Marne.
ROANNE. A. PÈf IT, député de
la Seifîe.
BRIVES. A. MERCIER, député de
Paria Clément MAGNAVAL, conseiller
général.
ËAYONNE. Ch. TILLON, membre
du Comité central, député de là Seine.
LA SEVNE. A 21 heures H.
POURtALËT, député des Alpes-Mari-
iimes.
Dimanche 26 juin
VILLENEUVE-SUR-LOT. Renaud
ments des aviateurs nazis contre les
femmes et les enfants d'Espagne.
Luttons plus passionnément que jus-
qu'ici pour ceux qui, dans la cellule des
conaamnés à mort sont encore sous la
menace de, ,1a hache ̃ œuvrons infa-
trgablement; pour le rassemblement de
tous contre' les atrocités continues en
Allemagne hitlérienne unissons-nous
pour la lutte commune pour la libéra-
tion de tous les prisonniers politiques,
ae nos amis communs Ernst Thael-
Robert STEIPLE, le jeune catholique
décapité en même temps que Lise-
lotte HERMANN
mann, Mierendorff: Max .Maddelehà
Dr Schumacher, le chanoine Rossaint,
Kaethe Luebeck, le pasteur Niemoeller.
̃ jLie Parti communiste allemand re-
nouvelle son serment de lutter de toutes
ses forces et sans répit à la cons-
titution du Front unique et du
Front populaire, gage de la victoire et
de la libération du peuple allemand de
la barbarie du fascisme hitlérien.
LE comite central
dv Parti communiste
allemand.
une BELLE epreuve cycliste
̃•-̃ TRAVAILLISTE
̃̃̃ ,PARÏS-LÂ-MER:v'
Organisée par !a Vis Ouvrière
se dispute aujourd'hui
Ce matin, le départ du premier Paris-
La-Mer, organisé, par la Vie Ouvrière,
avec le concours des municipalités ou-
vrières de Montreuil (Seine) et Friville-
Eseârbotin (Somme) sera donné à 9 h.,
au Bourgct.
"L'Humanité, qui a accordé son patro-
nage t'i cette nouvelle grande épreuve
travailliste suivra la course de bout en
bout et en donnera {demain un compte
rendu détaillé, A l'arrivée, pendant et
après, ainsi que demain dimanche, de
pi'àiides fêtes sportives auront lieu, sur
la grande place de Friville-Escarbotm.
R. KAïÀBotffi.
Quelques points d'organisation
Rassemblement devant la Vie Ouvriè-
re, 3, avenue Mathutin-Moreau, ce ma-
tih à 7 h. 30.
Départ en groupe à 8 heures.
• Départ réel, à 8 heures, au Bourget.
Itinéraire TPatte-d'Oie de Gonesse,
Louvres, Senlis, Creil. Clermont, Saint-
Just. Flers-sur-Noye. Rossignol, Saint-
Bauflieu; Dury, Amiens, Ally-sur-Sonuiie,
Percquigèry, Flixécourt, Mouflers, Bel-
laneoUrt. Abbeville, le Tréport, Mers-léa-
Bains, Bethencourt, Friville-Escarbotin
(225 MO. Arrivée place Jean-Jaurès,
vers 15 h. 30. Contrôles Amiens;
Abbeville.
Une coups-challengs Mcmmousseau
sera attribuée au club ayant les trois
premiers coureurs les mieux classés;
Une coupe Pernànd-Soups attribuée au'
club ayant le plus grand nombre d'arri-
̃vants sur la moitié des partants. Une
coupe Henriette Flamant sera attribuée
au club du C. R. de la Somme qui aura
acqiiis le meilleur classement.
JEAN, président de la commission de
l'Agriculture, député du Lot-et-Ga-
ronne.
SARLAT. SAUSSOT, député de là
DOfdogne BOUTHONNIER, conseiller
d'arrondissement de Pêrîgueux.-
DOUAI. Maurice THOREZ, secré-
taire général du Parti communiste
Arthur R A METTE. çépUté du Nord,
membre du bureau politique Ray^
mdrtd GUYOT, député de la Seine.
membre du Comité coritrai.
OULLINS. Gaston AU G u HT, mem-
bre du Comité central, conseiller
municipal de Paris J. AIROLDI,
secrétaire régional. 1.
SAlNT-LÉONARd (Haute-Vienne). ̃>
Clément MAGNAVAL.
Lundi 27 juin
LE HAVaÈ. A 18 heures Darius
LE CORRE député de la Seine.;
E. FLEURY, conseille!' municipal de
Paris, conseiller général de la Seine.
i' Mardi 28 juin
CHOISY-LË-ROI. A 20 h. 30 ¡
Maurice THOREZ, secrétaire général
du Parti communiste BERLIOZ et
CORNAVIN, membres du Comité Cen-
tral, députés de la Seine.
LA CÛURNËUVE. Ch. fiLLON,
membre du Comité central, déptité de
la Seine HONEL, député, de là Seine;
LHONARD, conseiller municipal.
LYON- A 20 h. 30 Il. POURTA-
LET, député des Alpes-Maritimes
BRUN et LÈVY, députés du Rhône
AIROLDI, Secrétaire rëgioflâ-l, membre
du Comité centtal.
Mercredi 29 juin
LE MANS. A 20 h, 30 SAUSSOT,
deputé de la Dordogiie MONNEREAU,
délégué du Comité central.
ANGERS. S. BËWËZ't député du 1
Nord j L. F Rôt, conseiller général clé
la Seine.
NICE. A 20 h. 30 deux meetings,
avec F. BILLOUX, député dé Marseille-;
BAREL et POURTALET, députés des
Alpes-Maritimes.
Jeudi 30 juin
TOULOUSE. A 20 h. 30 Arthur
R A METTE, membre du bureau poli-
tique, débuté du fîprd.-
BREST. MERCIER, député de
Paris.
CLERMONT-FERRAND. Maurice
HONEL, député de là Seine Henri
NEVEU, conseiller général de la Sèirie,
PERPIGNAN. Gaston CORNAVIN,
député du Cher.
STRASBOURG. Georges CO-
GNIOT, membre du Comité centrai,
député de Paris DAUL, député dë
Strasbourg.
AUX ERRE. Ch. MICHELS, député
de Paris.
TOURS. MUSMEAUX, député du
Nord Y VON Gaston, conseiller génê*
rai.
CLERMONT-FERRAND. Maurica
HONEL, député de la Seine Henri
ù£u pied d&$ KoÀ$es
une petite vM^ ©^ |R#jl^
(De, notre envoyé spécial) ciel de France, vos couleurs et vos
•̃Darney^ixâïii Aa détour. d'Un lîr°^is-" n V.
:Darezey,- juin. ,= Au détour. d'un B' '1 f pteffiier r 'hi tre an 'lais
Chemin qui serpenté: sous la ̃̃ masse .Balfour, premier ministre anglais,.
sombre'des sàpinsy -iinè petite ville ap- télégraphiait àù nom du « gouverne-
paraît, dont le centre perché sur un meilt de'Sa Majesté »
éperon rocheux se mire dans la Saône La retnise dit ârâ-peau à la cérêmo^
qui n'est encore, à ra kilomètres de nie d'aujourd'hui. a mie signification
sa source, qu'une modeste et bondis- politique doit la portée est' beaucoup
santé nvière. Des maisons vieilles et plus étendue, car elle représente une
noires montent à l'escalade des pla. étape dans la grande lutte pour la li-
teaux surplombant la vallée et d'où berté et la sécurité des petites na-
l'on aperçoit, noyé dans la brume tions »
bleue, les moins vosgiens. Il est bien regrettable que M. Cham-
A un kilomètre du Vieil hôtel de berlàin- ait oublié ces paroles de son
yiiie, qui se dresse au-dessus des mai- predé-c-seuf
ITÂ patinées par les siëcles et éle- Quels qu'aient été les mobiles qui
v.e,es su.~ les~estès ,de ,,1 encemte" fottl~ faisaient agir ,les pronari:
fiée T ,vr,-Ji«L i au temps des ducs çaient il ressort ;fle ces paroles offi-
^rsL^ ^'ha'u \l p" SSnilTgri TU ciell.s .ueks hommes d'jtat français
tir* 1» r»rr«^ îpti pyramide &' Ibf al et anglais reconnaissant bien avant le
s hravJ.% regard. Elle se^,dr^s^ toute traité de Versailles, l'Etat ukieoslo-
̃ ^Xn a- T^JS dkmtna- devaient reconnaître en niêiiiê é
1 SnS ir l °\ d.ec,ouvre tout temps avec la profondeur du sentiment
un horizon de collines boisées. d'indépendance, 'la volonté de libéra-
I m i»*i*> If'lâkcu» tien des populations tchèques et slo-
1-6 Camp rS^leber vaques opprimées, là justesse de leurs
2 Ici, il y a 20 ans, était le camp Klé- revendications ̃nationales.
ber, Comment peut-on aujourd'hui tjuali-
Venus d'Aïnérique et de différents fier ceux qui de nos jours, en France,
• pays d'Europe, à l'appel de Mas^fvk aloi's que notre pays est provoqué et
et de Benès, qui présidaient a-ax des- menacé d'encerclement, utilisent, eux,
tinées du Conseil national tchécoslo- les arguments de Hitler ?
vaque, des milliers de volontaires ori- Nos hitlériens actuels traiteront-ils
ginaires des pays places à l'époque Poincaré cle « rouge n et de bolchevik ?
sous la domination des Habsb&urgs et
qui ont formé, depuis, la f chécoslova- .Un monument qui attend.
quie, s'étaient enrôlés dans la Légion
étrangère et combattaient sur le front C'est pour côriïinétnûrèf, vingt ans
français contre l'armée allemande, ap*ës, cette date historique, là recûïl-
Le 16 décembre 191.7, par décret du naissance de l'Etat tchécoslovaque par
gouvernement français, était créée; lâ:Francej qu'a étë dressée sur l'ésnpl.a-
avec ces éléments auxquels d'autres cemérit du camp KÎéber "• ou vint à
volontaires ne cessaient de se joindre, son tou.f en décembre içiiS, le prési-
une armée tchécoslovâqtie autonome, dent Mâsaryk le pyrànlîde haute
placée sous lé Commandement de de 32 mètres, où seront gravées les
l'Etat-Major français. déclarations solennelles faites à l'épo-
« La France, disait le rapport pré- ̃<&*> au tûème lie^'
Sente a-a président de la République, Sur la façade principale du monu-
a toujours soutenu de tout son pouvoir ment, le lion. de Bohême se détachera
les revendications nationales des Tchè- en blatte éclatant sur le revêtement de
•̃' ques et y des Slovaques. granit rouge .des Vos.ges qui recouvri-
« !l sera conforme ..ait* traditions rale ciment' gris..
françaises de concourir à l'oreazlrSaJ, fis ̃ffl4fitachswa. ,ReCeitovnBa4;i?>I*ous
tion d'une armée tchécoslovaque auto- '̃sottanes obligés d'écrire cela au futur,
̃ ncme. » En effet, le monument attend.
Les volontaires formèrent la 21» bri-- Son inauguration était fixée au 39
gade constituée par les 21e ft 22e régi- Juifi prochain. Deâ^travauX' d'embellis-
ments de chasseurs tchécoslovaques et sèment ont été exécutés à Daraey en
le centre d'entraînement des jeunes prévision de cette manifestation inter-
hommes coiffés du large béret -bleus nationale. Les travaux,- pendant plu-
• comme cekd du grand repos a la des- sieurs mois, ont été poussés très acti-
• cente des lignes, fut fîsé à l'arrière- Vement. Mais .depuis deux mois, ils.
[ front, dans les Vosges, à Darney, et marchent au ralenti.
tout près de là, à Attigriy. Sur lé ter- Et si vous demandez à la mairie de
rain où se dresse aujourd'hui la pyra- Darney. des renseignements au sujet de
mïde grise, les baraques Adrian du cette inauguration sur laqiiélle on a
camp Kléber s'alignèient. fait, curieusement le silence, an Véus
Le souvenir des volontaires est tou- dira u Aux dernières nouvelles, la
fours vivace parmi les habitants de cérémonie est fëaiuoyée: d asne dïité a1l-
Darne}', qui eurent avec eux des rap- tèrieure. « ̃̃
ports cordiaux et se rappellent les Dans un journal régional qui â vi^
concerts de leur musique sur la place, Siblement puisé ses renseignements
les défilés des bataillons dans les aux. sources les plus officielles, on
rues, la décoration pittoresque dont écrivait ces. lignes le 21 mai dernier:
I ilS_ ornaient les maisons où ils Canton- « Quoique' 'prévues pour la date etri-
fi aient. niversaite de la rèsitrreclion du peuple
ï «* *îïl « » loi fi tchéCgStovaqUej les fêtes de Dâtney ne
L,e ou juin LU la pourront Vraisemblablement se dérou-
Le 30 juin Ï91S, une imposante ce- ier le. 3° juin prochain.
iémonie se déroula au camp Kléber. « Trop do Hiiaéës se sont dcCUmïtlés
Le président de la République, Foin- dans le Ciel de V Europe, trop' de me<
car.é, accompagné de M. Albert Le- naces pèsent stir le monde. Ce n'est
brun, le président actuel, de deux au^ que tôfsque la situation internationale
très ministres et de plusieurs gêné- sera stabilisée que les manifestations
râùx, était arrivé par train Spécial, d'amitié franco-tchééoslonaqiiesj gagé
M. Benès, l'actuel président de la de la paix européenne prendront leur
République tchécoslovaque, et qui «?' ï j t
était, en ce mois de "juin 1918, délégué JrlXéZ là daté
%SÙn^K^Û°vZl tchécosl?va1ue> Voilà titi langage qui étonne. Ne
siégeant à 1P' l'accompagnait. sembie4-il pas ftu cômrdfê que eëtte
Après la remlse nmdrapeauala manifestation d'amitié où M. Albert
brigade, !es deux régiments défile- Lebruft) président de la République, et
,̃ -i «>^«- ̃ u j l' i^- Bettes, présideat de la République
Mais il s'àgi.«ait dé bien autre tchéco-sloVaque, doivent se retrouver,
chose que de la remis* d'un favori ja publicité faite autour de sa prépara-
était avant sa la recon* ûo£ âu lieu de ce silence, aùrliéiit
vrae sigmhcaUon » été autant de démonstrations précieu-
Z-ïTpv/ffTJ? ffZjEtat ^M".sëS pour la défense dé la pàk, a*
çats de l Etat tehecoslo'ùaque raient été aussi l'affirmation ferme que
™ ™h discours, le président de la Fiance entend empêcher les tefita.
la République déclara tivég de i»affressëur T
« L'histoire de la Bohême est C'est âinSij et :à la daté anniversaire
celle dune longue résistance à la pé- que cette manifestation aurait eu sa
netratiOH germanique. Ni la Violence, i,râie et Sa plus utile signification
ni • la mse n'ont troublé votre Volonté Certains n'ëspèfent-ils pas çjiie la
nationale. Vous retrouverez ici.. JUS U manifestation n'aura jamais lieu, et
NEVEU, Conseiller générai de là Séinâ
AVIGNON. A. PiLLOf, député &ë
Péris J. CHRISTOFOL, dêfuté de
Marseille,
Vendredi 1èr juillet
NËVERS. Ch. BENOIST, député fié
Sëine-eWîise.
NANfîV. a. RIGAL, député c?s
Paris; René UNI, membre du Comité
ïéntral, secrétaire; ^régional.
Samedi 2 juillet
MONTPELLIER. BROUT, député
îe Paris.
AGEN. PHILIPPOT, député du
Liût-et-drarôriïie.
TONNEINS. 2Ï hëtiré& -i Rehàud
JEAN, président de là cômMssioîi
ie l'agriculture, député du Lot-et-
Garonne.
GOULOMMIERS. A 20 h. 30
Hiéâtre Municipal, Mfercel G If TON,
secrétaire dU Parti commUriiste, député
le la Seine; FONCHARd, député de
Seinè^ét-Mâriié.
Mercredi 6 juillet
Préâu école garçons^ 3, rué Béranger,
Paris (3e) compte rendu mandat An-
dré MERCIER, député de Paris; Vital
GAYMANN, conseiller municipal dé Pa-
ris Sulpice DEWEZ, député dit Nord.
LIMOGES. A 20 h, 30 Jacques
GRESA, député de Paris, membre de la
commission des finances DEMUSOIS S
et MICHELS, députés.
Hitler n-ât-il pas, par sa presse, év*
que cette date dû 30 juin. ?
Ëst-cç pour ne pas lui être désàgrêa-
ble qu'on la ifenVoie;« à une date ul-
térieure )j ? P
Le Quai d'Orsay répondra sans dôu-
t» que ce recul a été .décidé d'accord
avec lé gouvernement de Prague.
Mais qui croira que certains « con-
seils 1» n'ont pas été prodigués à ce
dernier dans ce but, comme la City
de Londres en inspire d'autres du
même genre par l'entremise du gou-
vernement anglais' ?
« U y a des nuages dans le ciel
d'Europe » ? ? Certes 1 Dè e lourdes
nuées, et qui crèvent ici et là sous
forme de tonnes de .mitraille meurtriè-
res'pour les' femmes et les enfants,
pour ceux qui luttent contre l'envahis-
seur et pour la sécurité de notre pays.
Et cela parce que, sans cesse, on a
appliqué en l'aggravant à chaque oc-
casion, une politique de concessions
aux agresseurs hitlérien et mussoli.
nieti 1
Il faut bien le dire le recul à une
date indéterminée de la manifestation
d'amitié internationale de Darney ap-
paraît comme la prolongation de cette
chaîne ininterrompue dé capitulations
devant les fauteurs de guerre, rendus
chaque fois plus arrogants et plus exi-
géants.
Ces jours-ci Vont se dérouler de
grandes manifestations d'amitié fran- j
co-anglaises., Que celles-ci n'empê-
chent pas de Songer dès aujourd'hui à
cette autre manifestation regrettable-
ment ouiîlipe, et iloti moins profitable
pour là paix, celle qui doit avoir po'tii
cadre et le plus tôt possible la date
peut en être fixée dès maintenant -–lé
camp Kléber, dans Darney, la vieille (
ville vosgienne aux trente tours :|
Pierre MARS.
.vvxvxvxxxxvvvV«Vnvi.».vt,xxvvvvv 1
FENSEZ A VDS VACANCES 1
j' Bientôt vous allez partir à la
mer, à là mortfâgne, à là campagne
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25, tué d'Alsace, Paris (£*J. Compté
chèque ̃postal Paris lîlSW i
3e congrès national
des sous-officiers
de réserve républicains
C'est aujourd'hui 25 juin que S'où-
vrifâ, à 8 h. 30, le troisième congrès na-
tional des sous-officiers de réserve ré-
publicains, sous le patronage de M.
Edouard Daladier, président du Con-
seil et .ministre de la défense nationale.
A ces importantes assises, qui se dé-
rouleront la mairie du 4° arrondisse-
ment, place Baudoyer, seront étudiées
toutes les questions se rapportant à la
défense nationale et républicaine, et à
l'insferuction des cadres de réserve.
Plus de 60 fédérations départemen-
tales, ainsi que les fédérations de l'Afri-
îuedu Nord y seront représentées.
Le' dtaianche matin, à 9 heures, les
congressistes seront reçus à l'aéroport
du Bourgét par le général Vasselot de
Régnier, commandant la subdivision
aérienne de Paris. j.
Après la visite de l'aéroport et des
hangars, une gerbe sera déposée ait
monument aux morts.
Le dimanche à 19 h, 30, l'Hôtel
Moderne, un grand banquet clôturera
ces importantes manifestations.
Les personnalités militaires les plus
importantes, parmi lesquelles le général
Bourï'êt, commandant de là région de
Paris, y assisteront ainsi que les per-
sonnalités les plus marquantes du Ras-
semblement populaire.
m» mif -̃
Le racisme conduira
nécessairement
à la guerre
déclare l'abbé Ancel, à Lyon
,n..
L-ym, 24 juin (De notre correspori'
idnti partiéiilier.) Un grandiose
meeting s'est tenu récemment à Lyon
contre le racisîne et l'antisémitisme,
auquel participaient, aux côtés dés re-
présentants du Rassemblement popu-
laite (Ligue des droits de l'homme,
Parti .communiste, Parti socialiste et
Parti radical), un pasteur, un rabbin
it un prêtre, l'abbé Ancel, qui prit la
parole au nom du cardinal Gerlier,
archevêque de Lyon et primat des
Seules., ̃
̃ La-Esiàta eat&oli
muine,,Teliffieuse,;à\x 24 -juin, .reprfldu.it.
le discours fort intéressant de l'abbé
fineel. ̃.
Citant les auteurs racistes eux-hie-
mes, et plus particuûièirernent Mein
Kainpf de Hitler, le représentant de
Mgr Qerlièr déclara
« La doctrine raciste nie toute fra-
iernité humaine et conduira nécessai-
rement à la guerre. Quelles sont d'ail-
leurs les exigences de cette loi éternelle,
iont nous parlent les auteurs racistes ? 2
Nous n'avons pas besoin d'inventer,
lous n'avons qu'à lire. Voyez plutôt.
s Il s'agira d'abord de réunir au Reich
toutes les parcelles de territoire habi«
fcëes Par des hommes de race alleman»
de. Si on peut le faire sans guerre,
tant mieux. S'il faut faire la guerre, on
rera la guerre, »
« Ecoutez, dit l'abbé Aiicel, c'est Hitler
lui parle « Ce ne sont pas les vœUX
JeB opprimés qui délivreront les pro-
vinces du Reich, mais bien l'emploi de
la force par le reste de la patrie côm-
iiuné. Lés territoires opprimés ne se-
ront réincorporés à la patrie que par
les coups 'victorieux qu'assène le
çlaive. s
Approuvé par, raSsistâiieê, dans îft«
tjuêie se pressaient des gens de toutes
àoi-tes qui avaient d'ailleurs longuement
applaudi le représentant du Parti ©6m*
muriiste quand celui-ci1 avait précisé que
les catholiques, socialistes et communis-
tes se trouvant unis dans la souffrance
3evaient s'unir pour la lutte aîitifas^
îisté, l'abbé Ancel dohtinua en ces
termes ̃ ̃,
« Par conséquent, lorsque Hitler par-
lé de sa volonté de paix, il faut lui ré*
ij&ndre avec calme, sans doute, mais
fermeté Fuhïêr. Vous tnefiteg » s
Sri prononçant de telles paroles eou*
'agetiëes contre le fascisme, l'abbé An-
3el s'est fait l'Interprète de l'opinion
iea travailleurs catholiques, qui ne rétt-
lentni du fascisme, ni de let guerre, et
dont l'union avec tous les travailleurs
antifascistes est indispensable. Il nous
plaît de lé rappeler plus de deux ans
après l'appel que Maurice Thôrez lattç-a
ail congrès de Villeurbanne pour l'union
de la nation française.
Marcel METRAL.
LES CHANGES A PARIS
LE 2â JUIN 1938
MONMMES ®à^™ UvmL.
Fr. Pr.
Livre sterl. ï(i p). I77 94 17? 9!2
Dollar e.u. (i a.); %5 ses 35 89
Florin DOi. '(100). 1.987 S& 1,987 50
Mal* ail. ;{iÔ0> i;447 50 1.447 »
Lire ltàl. (ipp.ii.. 188 75 189 »
FràMs SUISSE (itto> 8"2î 1/4 824 »
Dels(t>ol(?il)(lCl)) 609 » 608 3/4
LES RENTES FRANÇAISES
Rëû«e flfatiç. 8 « j < 74 50 + 0 45
Hèûtë h. 4 îf>iy> 72 60 + 0 90
Béate ïïi 4 Ii?l8.. 72 45 4- 1 1S
BfeBté fr. 6 19UO.. 98 2S + 1 30
Beûte îr. « 1326., 12e 85 + 1 îs
R. tt. 4 1/a 193a A 79 30 -1- 1 »
B, tic 4 112 X&8a B 78 05 + 1 15
Kênte tt. 4 1/f 4 mi 124 75 x p 45
Obi. très. 4 1/3 lB3ô 834 » 4. 13 X
0t3l. ttësùt 4 1934 775 » + 10 »
ObL trésor B 1ÔS5 829 » + 10 »
Obi. tréâ. 4 1/â 1932 763 » + 11 »
Obl. très. 3 1/2 1936 136 30 + 0 80
OUI. trésor 4 191)8 109 95 + 1 15
Sôiàs «r. 4 1/2 1934 987 » + 5 50
EoHs tréëcir 4 1935 976 B x 11 50
f. tf> 6 1983 ri S ans 1.005 50 + 1 SO
.tr.6 1934,8.10,15 a. 994 » + 1 50
CaisSB autonome 785 » B »
LU DANS LA
STStiST~Hd~r~~D~HE~'
St Ns~Ë!j~~u~ËL~
Si la presse d'hier matin a soigneuse-
ment escamoté on comprend aisé-,
ment pourquoi le grandiose meeting
des fonctionnaires' à Wagram, par con-
tre la réunion dit Comité national dU:
Rassemblement populaire y est large4,
ment traitée.;
Vains espoirs
Il va sans dire que la pressé1 de droite'
s'empare des discussions qui ont eu lieu
au Comité national, et rabâche encore
une fois que le Front populaire est,
mort », etc.
Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on nous'
sert cela, seulement ceux qui. tiennent
ce langage devraient pourtant savoir
depuis le ̃ temps I la vanité de leurs
espoirs. ̃̃
Cafouillage
Le PETIT JOURNAL du colonel se
demande ce
que signifie alors cette réunion dont
on pouvait prévoir d'avance qu'elle
n'aurait aucun résultai ?
En langage clair, tout se pdssè'com-'
me si les partis signataires du célèbre
serment nourrissaient une furieuse
emiie d'en être déliés, une crainte, ex-
trèrtie âek paraître trop éiïidenwnent
̃ s'en délier.
La chaleur doit fortement travailler
l'auteur de l'article, qui oublié qu'il est
,un parti dont les orateurs proe!&m»iÇt!t!
encore avant-hier, à Wagram, rattachii-
ment inébranlable au Front populaire,
un parti qui joint les actes aux parôlès.
Mais non Le Jour, mais non
Le JOUR de l'équivoque Bailby eetlfiie
lui que
;le Front populaire se désagrège
fortement. » Et que « les radicaux, °
de leur côté, alarmés par les rêtstirrii'
nations de leurs électeurs n'entendent
plus Se soumettre, avec passivité, aux
exigences démagogiques de leurs alliés
db juillet 1936.. ̃̃̃̃
Erreur monsieur M. E. qui signer
l'article. Si les masses radicales «Récri-
minent » ce n'est pas contre le Frofit
populaire, mais c'est pour qu'on appli-
que Son programme. :,̃
Irréalisable ?
M. André Stibio écrit dans 1'ORa.RFt d
] ^^pé^oMê^Wd exëëûWyïïfëleiiienfïe
1 programme: »– •-«•aai-fw^
Parce qu'il était irréalisable,/
Alors, à quoi bon se lier à nouveau
par des formules, des promesses coû*
teusès, ruineuses?.
Un peu de bon sens i un, peu de stn*
Cérité politique I
Le programme est, au contraire, par-
faitement réalisable et M. André Stibio,
le sait. C'est pour cela que pour notre
part nous y sommes restés scrupuleuse*
ment fidèles. •
Le «bon sens », la « sincérité pollti*
que », c'est de tenir lés promesses qu'on
a faites. Lés masses populaires de
France, indéîectiblement unies» ne de^
mandent pas autre chose et nous a.Vbiis1
simplement traduit leur volonté, à la
réuhion du Comité national;
Allez, M, André Stibio. le Front, par
pulàire est un agonisant qui se porte'
werï ,̃̃̃•̃
LA POLITIQUE
ËXTËRIEIME
Décidément, la politique de tirâhiSOli
dé notre pays menée par. P.ïii. FlaMin
ne réussit pas au grand homme.
Qlië'ëst-ce que julien Benda lui admii
nistre comme râclée dans l'ORDBE
Me Mettant en muse âdns M dé-
claration radiodiffusée, au sujet de'\
l'article que je publiai récemment dans
l'Ordre, M. P^E. Flandin déclare qU'il
n'eMend faite la gilérté ni ait fds-~<
cisTiiè, "ni à personne, si nôUè pàUVons'
l'éviter.
Nous croyons de tout ù&ilf l'an-,
cien pfésident du CoUseili foilte La
question est de savait à qu&l prix
on ââmët d'éviter la gUerfe.
Si ce ptix est une eùnètdntë capi-
tulation de la France* un mtinçus-
mènt continu à ses engagements^
ïttbtindon de î'hégêmôlïiâ du Monde'
à ceux qui ftê rêvent que de la rayer'
du nombre ses grandes nations, noust
ne l'acceptons pas. M. Flandïip. nous
répondra qu'il ne l'decepte pas ûavUnr:
tage qu'il ne s'agit nullement de
capituldtion, mais de ta concessions %j
â' « drrdngëments »* de « concilia-
tions ». Je me demande en quoi l'Ac-
ceptation de la réoûcupation de la
zone rhénane, de t'éûrasement de
l'Ethiopie et de l'AnêcHluss diffère
&uii§ capituldtion. v
Jté' lie sais pourquoi ifie revien:t-y.n
mot; de Péguy Cet homme-là était
Tfiûï 'pour toutes lès capitulations-;
il expliquait toujours au lieu a'agir. »
Bitig ̃̃.
Et Einîle Buré ajoute ï
Ëttiiso 1 juttëti Bêndtt Je suis 'fier
que iiouê d'yen choisi tordre pont
y exprimer votfë dégoftt dit nationa-
lisme de classe, qui fleurit à présent
à Droite, qui couvre son matéria-
lisme sordide, son goût de isclàv-j-
gisme politique et économique. du
masque du pacifisme le plus ày.po-
Kebing t,
M~t~Mt~
« HUMA-POÛR-TOUS »
Nous rappelons à nù$ ôàftidfàdek
aant souscrû un abonnement « tlitfna.
pour-tous actuellement en iervîoe,
qu'ils doivent nuits adresser diïjo%ri3/hui
même le montant de leur abonnement
pour le mois de juillet.̃.
Ils utiliseront à cet effet la formulé
prévue dans le carnet qui est efl-Jeui":
possession.
l'Humanité
La monstrueuse exécution
de Liselotte Hermann
,)- Un appel du Parti communiste allemand
Nous recevons l'appel suivant tana
par le Comité central du Parti commu
niste allemand, à la suite de l'exëcuttoi
de Lieselotte Hermann et de trot
autres combattants antifascistes
•} A. tous les Allemands
;> Tous les antifascistes, tous les nom
mes épris de paix et de liberté ont éw
bouleversés en apprenant que le verdie!
de mort prononce le 12 juin 1937 pa:
le « Tribunal du Peuple » de Stuttgàr;
pour soi-disant haute trahison contre
notre vaillante camarade Lieserollt
Hermann et ses courageux compagnons
de souffrances, Robert Steidle, Àrthui
Goeritz et Lovacz, avait été exécuté le
20 juin 1938.
Avec ce meurtre « légal », le na-
tional-socialisme vient d'ajouter un
nouveau crlme à la liste interminable
de ses forfaits. Quatre antifascistes
allemands qui combattaient en Alle-
magne pour la paix et la liberté sont
tombés sous la hache du bourreau.
L'exécution d'une jeune maman montre
jusqu'où va la barbarie du national-
socialisme, fléau du peuple allemand.
Une mère allemande, une de celles qui,
nombreuses, assistent à la course, aux
armements de Hitler et à ses provoca-
tions guerrières et envisagent l'avenii
avec angoisse, tremblant pour la vie de
leurs enfants, a été tuée en secret et
sournoisement.
le fait que Liéselottè Hermann est la
première femme allemande qui ait été
décapitée pour ses idée antifascistes et
pour sa lutte courageuse pour le main-
tien de la paix, prouve que les forces
de l'opposition, les manifestations du
mécontentement grandissant du peuple
allemand, son hostilité à la guerre et
sa volonté de paix sont de plus en plus
forts. Le parti des bourreaux en che-
inises brunes veut écraser ces forces
sur le « champ de bataille intérieur ji
par une terreur sadique renforcée. C'est
efi Vain. L'idée de la liberté gagne de
nouveaux partisans. Le peuple allemand
n'oubliera jamais ces assassinats. Le
jour du règlement de comptes appro-
che Les responsables répondront de
leurs meurtres et de leurs crimes devant
le véritable « Tribunal du Peuple ».
Le Parti communiste allemand prend
part à la douleur profonde de toutea
les femmes et mères du peuple alle-
mand épris de liberté devant l'assassinat
de ces héros de la paix et de la liberté.
C incline ses drapeaux devant ces morts
dont la mémoire vivra à jamais. La
Liselotte HERMANN, avec son fiss
Walter, avant son arrestation
sang innocent versé, l'exemple coura-
geux de notre camarade Lieselotte fier-
mànri et de ses compagnons de lutta
viendront fortifier la haine sacrée
qu'Éprouve tout Allemand sincère pour
le fascisme et renforcer sa volonté tfe
lutter pour libérer l'Allemagne de cette
nonre. sanglante.
Fuissent tous les hommes de îângtte
allemande des pays voisins du troi-
sième Reich, et surtout les habitants
œ la région des Sudètes, se rendre
compte que le national socialisme
n'apporte M le bonheur, ni là paix, mais
ift meurtre et l'asssassinat, II y a un
Uen étroit entre l'exécution d'une mère
aMenisinde et les féroces bombarde-
les meetings ©réalisés par le Comité central
Voici les meetings organisés par le
Comité central de notre parti, au cours
desquels il sera rendu compte de l'actu
vite eu groupe •parlementaire commua
7ii6té pendant la législature qui vient
de se eloté ¡ I
Aujourd'hui 25 juin
AUCH. Joanny BERLIOZ, député
dé la Seine.
HENIN-UETA30. Oyprien QUI-
MET, député du Pas-de-Calais.
CHALON-SUR-SAONE. Waldeck
ROCHET, membre du Comité central,
député de la Seine.
SAINT-QUÈNTIN. A 16 heures r
MOCQUET, député de Paris, et NEVEU,
conseiller général de la Seine.
RIBE3AC. BOUTHONNIER, con-
seiller d'arrondissement de Périgueux.
RENNES. AtiCien LANGUMIER,
député de Paris*
CHATELLERAULT. A 20 heures i
Roger BEN ENSON, député de Seine-et-
Marne.
ROANNE. A. PÈf IT, député de
la Seifîe.
BRIVES. A. MERCIER, député de
Paria Clément MAGNAVAL, conseiller
général.
ËAYONNE. Ch. TILLON, membre
du Comité central, député de là Seine.
LA SEVNE. A 21 heures H.
POURtALËT, député des Alpes-Mari-
iimes.
Dimanche 26 juin
VILLENEUVE-SUR-LOT. Renaud
ments des aviateurs nazis contre les
femmes et les enfants d'Espagne.
Luttons plus passionnément que jus-
qu'ici pour ceux qui, dans la cellule des
conaamnés à mort sont encore sous la
menace de, ,1a hache ̃ œuvrons infa-
trgablement; pour le rassemblement de
tous contre' les atrocités continues en
Allemagne hitlérienne unissons-nous
pour la lutte commune pour la libéra-
tion de tous les prisonniers politiques,
ae nos amis communs Ernst Thael-
Robert STEIPLE, le jeune catholique
décapité en même temps que Lise-
lotte HERMANN
mann, Mierendorff: Max .Maddelehà
Dr Schumacher, le chanoine Rossaint,
Kaethe Luebeck, le pasteur Niemoeller.
̃ jLie Parti communiste allemand re-
nouvelle son serment de lutter de toutes
ses forces et sans répit à la cons-
titution du Front unique et du
Front populaire, gage de la victoire et
de la libération du peuple allemand de
la barbarie du fascisme hitlérien.
LE comite central
dv Parti communiste
allemand.
une BELLE epreuve cycliste
̃•-̃ TRAVAILLISTE
̃̃̃ ,PARÏS-LÂ-MER:v'
Organisée par !a Vis Ouvrière
se dispute aujourd'hui
Ce matin, le départ du premier Paris-
La-Mer, organisé, par la Vie Ouvrière,
avec le concours des municipalités ou-
vrières de Montreuil (Seine) et Friville-
Eseârbotin (Somme) sera donné à 9 h.,
au Bourgct.
"L'Humanité, qui a accordé son patro-
nage t'i cette nouvelle grande épreuve
travailliste suivra la course de bout en
bout et en donnera {demain un compte
rendu détaillé, A l'arrivée, pendant et
après, ainsi que demain dimanche, de
pi'àiides fêtes sportives auront lieu, sur
la grande place de Friville-Escarbotm.
R. KAïÀBotffi.
Quelques points d'organisation
Rassemblement devant la Vie Ouvriè-
re, 3, avenue Mathutin-Moreau, ce ma-
tih à 7 h. 30.
Départ en groupe à 8 heures.
• Départ réel, à 8 heures, au Bourget.
Itinéraire TPatte-d'Oie de Gonesse,
Louvres, Senlis, Creil. Clermont, Saint-
Just. Flers-sur-Noye. Rossignol, Saint-
Bauflieu; Dury, Amiens, Ally-sur-Sonuiie,
Percquigèry, Flixécourt, Mouflers, Bel-
laneoUrt. Abbeville, le Tréport, Mers-léa-
Bains, Bethencourt, Friville-Escarbotin
(225 MO. Arrivée place Jean-Jaurès,
vers 15 h. 30. Contrôles Amiens;
Abbeville.
Une coups-challengs Mcmmousseau
sera attribuée au club ayant les trois
premiers coureurs les mieux classés;
Une coupe Pernànd-Soups attribuée au'
club ayant le plus grand nombre d'arri-
̃vants sur la moitié des partants. Une
coupe Henriette Flamant sera attribuée
au club du C. R. de la Somme qui aura
acqiiis le meilleur classement.
JEAN, président de la commission de
l'Agriculture, député du Lot-et-Ga-
ronne.
SARLAT. SAUSSOT, député de là
DOfdogne BOUTHONNIER, conseiller
d'arrondissement de Pêrîgueux.-
DOUAI. Maurice THOREZ, secré-
taire général du Parti communiste
Arthur R A METTE. çépUté du Nord,
membre du bureau politique Ray^
mdrtd GUYOT, député de la Seine.
membre du Comité coritrai.
OULLINS. Gaston AU G u HT, mem-
bre du Comité central, conseiller
municipal de Paris J. AIROLDI,
secrétaire régional. 1.
SAlNT-LÉONARd (Haute-Vienne). ̃>
Clément MAGNAVAL.
Lundi 27 juin
LE HAVaÈ. A 18 heures Darius
LE CORRE député de la Seine.;
E. FLEURY, conseille!' municipal de
Paris, conseiller général de la Seine.
i' Mardi 28 juin
CHOISY-LË-ROI. A 20 h. 30 ¡
Maurice THOREZ, secrétaire général
du Parti communiste BERLIOZ et
CORNAVIN, membres du Comité Cen-
tral, députés de la Seine.
LA CÛURNËUVE. Ch. fiLLON,
membre du Comité central, déptité de
la Seine HONEL, député, de là Seine;
LHONARD, conseiller municipal.
LYON- A 20 h. 30 Il. POURTA-
LET, député des Alpes-Maritimes
BRUN et LÈVY, députés du Rhône
AIROLDI, Secrétaire rëgioflâ-l, membre
du Comité centtal.
Mercredi 29 juin
LE MANS. A 20 h, 30 SAUSSOT,
deputé de la Dordogiie MONNEREAU,
délégué du Comité central.
ANGERS. S. BËWËZ't député du 1
Nord j L. F Rôt, conseiller général clé
la Seine.
NICE. A 20 h. 30 deux meetings,
avec F. BILLOUX, député dé Marseille-;
BAREL et POURTALET, députés des
Alpes-Maritimes.
Jeudi 30 juin
TOULOUSE. A 20 h. 30 Arthur
R A METTE, membre du bureau poli-
tique, débuté du fîprd.-
BREST. MERCIER, député de
Paris.
CLERMONT-FERRAND. Maurice
HONEL, député de là Seine Henri
NEVEU, conseiller général de la Sèirie,
PERPIGNAN. Gaston CORNAVIN,
député du Cher.
STRASBOURG. Georges CO-
GNIOT, membre du Comité centrai,
député de Paris DAUL, député dë
Strasbourg.
AUX ERRE. Ch. MICHELS, député
de Paris.
TOURS. MUSMEAUX, député du
Nord Y VON Gaston, conseiller génê*
rai.
CLERMONT-FERRAND. Maurica
HONEL, député de la Seine Henri
ù£u pied d&$ KoÀ$es
une petite vM^ ©^ |R#jl^
(De, notre envoyé spécial) ciel de France, vos couleurs et vos
•̃Darney^ixâïii Aa détour. d'Un lîr°^is-" n V.
:Darezey,- juin. ,= Au détour. d'un B' '1 f pteffiier r 'hi tre an 'lais
Chemin qui serpenté: sous la ̃̃ masse .Balfour, premier ministre anglais,.
sombre'des sàpinsy -iinè petite ville ap- télégraphiait àù nom du « gouverne-
paraît, dont le centre perché sur un meilt de'Sa Majesté »
éperon rocheux se mire dans la Saône La retnise dit ârâ-peau à la cérêmo^
qui n'est encore, à ra kilomètres de nie d'aujourd'hui. a mie signification
sa source, qu'une modeste et bondis- politique doit la portée est' beaucoup
santé nvière. Des maisons vieilles et plus étendue, car elle représente une
noires montent à l'escalade des pla. étape dans la grande lutte pour la li-
teaux surplombant la vallée et d'où berté et la sécurité des petites na-
l'on aperçoit, noyé dans la brume tions »
bleue, les moins vosgiens. Il est bien regrettable que M. Cham-
A un kilomètre du Vieil hôtel de berlàin- ait oublié ces paroles de son
yiiie, qui se dresse au-dessus des mai- predé-c-seuf
ITÂ patinées par les siëcles et éle- Quels qu'aient été les mobiles qui
v.e,es su.~ les~estès ,de ,,1 encemte" fottl~ faisaient agir ,les pronari:
fiée T ,vr,-Ji«L i au temps des ducs çaient il ressort ;fle ces paroles offi-
^rsL^ ^'ha'u \l p" SSnilTgri TU ciell.s .ueks hommes d'jtat français
tir* 1» r»rr«^ îpti pyramide &' Ibf al et anglais reconnaissant bien avant le
s hravJ.% regard. Elle se^,dr^s^ toute traité de Versailles, l'Etat ukieoslo-
̃ ^Xn a- T^JS dkmtna- devaient reconnaître en niêiiiê é
1 SnS ir l °\ d.ec,ouvre tout temps avec la profondeur du sentiment
un horizon de collines boisées. d'indépendance, 'la volonté de libéra-
I m i»*i*> If'lâkcu» tien des populations tchèques et slo-
1-6 Camp rS^leber vaques opprimées, là justesse de leurs
2 Ici, il y a 20 ans, était le camp Klé- revendications ̃nationales.
ber, Comment peut-on aujourd'hui tjuali-
Venus d'Aïnérique et de différents fier ceux qui de nos jours, en France,
• pays d'Europe, à l'appel de Mas^fvk aloi's que notre pays est provoqué et
et de Benès, qui présidaient a-ax des- menacé d'encerclement, utilisent, eux,
tinées du Conseil national tchécoslo- les arguments de Hitler ?
vaque, des milliers de volontaires ori- Nos hitlériens actuels traiteront-ils
ginaires des pays places à l'époque Poincaré cle « rouge n et de bolchevik ?
sous la domination des Habsb&urgs et
qui ont formé, depuis, la f chécoslova- .Un monument qui attend.
quie, s'étaient enrôlés dans la Légion
étrangère et combattaient sur le front C'est pour côriïinétnûrèf, vingt ans
français contre l'armée allemande, ap*ës, cette date historique, là recûïl-
Le 16 décembre 191.7, par décret du naissance de l'Etat tchécoslovaque par
gouvernement français, était créée; lâ:Francej qu'a étë dressée sur l'ésnpl.a-
avec ces éléments auxquels d'autres cemérit du camp KÎéber "• ou vint à
volontaires ne cessaient de se joindre, son tou.f en décembre içiiS, le prési-
une armée tchécoslovâqtie autonome, dent Mâsaryk le pyrànlîde haute
placée sous lé Commandement de de 32 mètres, où seront gravées les
l'Etat-Major français. déclarations solennelles faites à l'épo-
« La France, disait le rapport pré- ̃<&*> au tûème lie^'
Sente a-a président de la République, Sur la façade principale du monu-
a toujours soutenu de tout son pouvoir ment, le lion. de Bohême se détachera
les revendications nationales des Tchè- en blatte éclatant sur le revêtement de
•̃' ques et y des Slovaques. granit rouge .des Vos.ges qui recouvri-
« !l sera conforme ..ait* traditions rale ciment' gris..
françaises de concourir à l'oreazlrSaJ, fis ̃ffl4fitachswa. ,ReCeitovnBa4;i?>I*ous
tion d'une armée tchécoslovaque auto- '̃sottanes obligés d'écrire cela au futur,
̃ ncme. » En effet, le monument attend.
Les volontaires formèrent la 21» bri-- Son inauguration était fixée au 39
gade constituée par les 21e ft 22e régi- Juifi prochain. Deâ^travauX' d'embellis-
ments de chasseurs tchécoslovaques et sèment ont été exécutés à Daraey en
le centre d'entraînement des jeunes prévision de cette manifestation inter-
hommes coiffés du large béret -bleus nationale. Les travaux,- pendant plu-
• comme cekd du grand repos a la des- sieurs mois, ont été poussés très acti-
• cente des lignes, fut fîsé à l'arrière- Vement. Mais .depuis deux mois, ils.
[ front, dans les Vosges, à Darney, et marchent au ralenti.
tout près de là, à Attigriy. Sur lé ter- Et si vous demandez à la mairie de
rain où se dresse aujourd'hui la pyra- Darney. des renseignements au sujet de
mïde grise, les baraques Adrian du cette inauguration sur laqiiélle on a
camp Kléber s'alignèient. fait, curieusement le silence, an Véus
Le souvenir des volontaires est tou- dira u Aux dernières nouvelles, la
fours vivace parmi les habitants de cérémonie est fëaiuoyée: d asne dïité a1l-
Darne}', qui eurent avec eux des rap- tèrieure. « ̃̃
ports cordiaux et se rappellent les Dans un journal régional qui â vi^
concerts de leur musique sur la place, Siblement puisé ses renseignements
les défilés des bataillons dans les aux. sources les plus officielles, on
rues, la décoration pittoresque dont écrivait ces. lignes le 21 mai dernier:
I ilS_ ornaient les maisons où ils Canton- « Quoique' 'prévues pour la date etri-
fi aient. niversaite de la rèsitrreclion du peuple
ï «* *îïl « » loi fi tchéCgStovaqUej les fêtes de Dâtney ne
L,e ou juin LU la pourront Vraisemblablement se dérou-
Le 30 juin Ï91S, une imposante ce- ier le. 3° juin prochain.
iémonie se déroula au camp Kléber. « Trop do Hiiaéës se sont dcCUmïtlés
Le président de la République, Foin- dans le Ciel de V Europe, trop' de me<
car.é, accompagné de M. Albert Le- naces pèsent stir le monde. Ce n'est
brun, le président actuel, de deux au^ que tôfsque la situation internationale
très ministres et de plusieurs gêné- sera stabilisée que les manifestations
râùx, était arrivé par train Spécial, d'amitié franco-tchééoslonaqiiesj gagé
M. Benès, l'actuel président de la de la paix européenne prendront leur
République tchécoslovaque, et qui «?' ï j t
était, en ce mois de "juin 1918, délégué JrlXéZ là daté
%SÙn^K^Û°vZl tchécosl?va1ue> Voilà titi langage qui étonne. Ne
siégeant à 1P' l'accompagnait. sembie4-il pas ftu cômrdfê que eëtte
Après la remlse nmdrapeauala manifestation d'amitié où M. Albert
brigade, !es deux régiments défile- Lebruft) président de la République, et
,̃ -i «>^«- ̃ u j l' i^- Bettes, présideat de la République
Mais il s'àgi.«ait dé bien autre tchéco-sloVaque, doivent se retrouver,
chose que de la remis* d'un favori ja publicité faite autour de sa prépara-
était avant sa la recon* ûo£ âu lieu de ce silence, aùrliéiit
vrae sigmhcaUon » été autant de démonstrations précieu-
Z-ïTpv/ffTJ? ffZjEtat ^M".sëS pour la défense dé la pàk, a*
çats de l Etat tehecoslo'ùaque raient été aussi l'affirmation ferme que
™ ™h discours, le président de la Fiance entend empêcher les tefita.
la République déclara tivég de i»affressëur T
« L'histoire de la Bohême est C'est âinSij et :à la daté anniversaire
celle dune longue résistance à la pé- que cette manifestation aurait eu sa
netratiOH germanique. Ni la Violence, i,râie et Sa plus utile signification
ni • la mse n'ont troublé votre Volonté Certains n'ëspèfent-ils pas çjiie la
nationale. Vous retrouverez ici.. JUS U manifestation n'aura jamais lieu, et
NEVEU, Conseiller générai de là Séinâ
AVIGNON. A. PiLLOf, député &ë
Péris J. CHRISTOFOL, dêfuté de
Marseille,
Vendredi 1èr juillet
NËVERS. Ch. BENOIST, député fié
Sëine-eWîise.
NANfîV. a. RIGAL, député c?s
Paris; René UNI, membre du Comité
ïéntral, secrétaire; ^régional.
Samedi 2 juillet
MONTPELLIER. BROUT, député
îe Paris.
AGEN. PHILIPPOT, député du
Liût-et-drarôriïie.
TONNEINS. 2Ï hëtiré& -i Rehàud
JEAN, président de là cômMssioîi
ie l'agriculture, député du Lot-et-
Garonne.
GOULOMMIERS. A 20 h. 30
Hiéâtre Municipal, Mfercel G If TON,
secrétaire dU Parti commUriiste, député
le la Seine; FONCHARd, député de
Seinè^ét-Mâriié.
Mercredi 6 juillet
Préâu école garçons^ 3, rué Béranger,
Paris (3e) compte rendu mandat An-
dré MERCIER, député de Paris; Vital
GAYMANN, conseiller municipal dé Pa-
ris Sulpice DEWEZ, député dit Nord.
LIMOGES. A 20 h, 30 Jacques
GRESA, député de Paris, membre de la
commission des finances DEMUSOIS S
et MICHELS, députés.
Hitler n-ât-il pas, par sa presse, év*
que cette date dû 30 juin. ?
Ëst-cç pour ne pas lui être désàgrêa-
ble qu'on la ifenVoie;« à une date ul-
térieure )j ? P
Le Quai d'Orsay répondra sans dôu-
t» que ce recul a été .décidé d'accord
avec lé gouvernement de Prague.
Mais qui croira que certains « con-
seils 1» n'ont pas été prodigués à ce
dernier dans ce but, comme la City
de Londres en inspire d'autres du
même genre par l'entremise du gou-
vernement anglais' ?
« U y a des nuages dans le ciel
d'Europe » ? ? Certes 1 Dè e lourdes
nuées, et qui crèvent ici et là sous
forme de tonnes de .mitraille meurtriè-
res'pour les' femmes et les enfants,
pour ceux qui luttent contre l'envahis-
seur et pour la sécurité de notre pays.
Et cela parce que, sans cesse, on a
appliqué en l'aggravant à chaque oc-
casion, une politique de concessions
aux agresseurs hitlérien et mussoli.
nieti 1
Il faut bien le dire le recul à une
date indéterminée de la manifestation
d'amitié internationale de Darney ap-
paraît comme la prolongation de cette
chaîne ininterrompue dé capitulations
devant les fauteurs de guerre, rendus
chaque fois plus arrogants et plus exi-
géants.
Ces jours-ci Vont se dérouler de
grandes manifestations d'amitié fran- j
co-anglaises., Que celles-ci n'empê-
chent pas de Songer dès aujourd'hui à
cette autre manifestation regrettable-
ment ouiîlipe, et iloti moins profitable
pour là paix, celle qui doit avoir po'tii
cadre et le plus tôt possible la date
peut en être fixée dès maintenant -–lé
camp Kléber, dans Darney, la vieille (
ville vosgienne aux trente tours :|
Pierre MARS.
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Màrx à déc-hiffeé les hi4t0gly~
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25, tué d'Alsace, Paris (£*J. Compté
chèque ̃postal Paris lîlSW i
3e congrès national
des sous-officiers
de réserve républicains
C'est aujourd'hui 25 juin que S'où-
vrifâ, à 8 h. 30, le troisième congrès na-
tional des sous-officiers de réserve ré-
publicains, sous le patronage de M.
Edouard Daladier, président du Con-
seil et .ministre de la défense nationale.
A ces importantes assises, qui se dé-
rouleront la mairie du 4° arrondisse-
ment, place Baudoyer, seront étudiées
toutes les questions se rapportant à la
défense nationale et républicaine, et à
l'insferuction des cadres de réserve.
Plus de 60 fédérations départemen-
tales, ainsi que les fédérations de l'Afri-
îuedu Nord y seront représentées.
Le' dtaianche matin, à 9 heures, les
congressistes seront reçus à l'aéroport
du Bourgét par le général Vasselot de
Régnier, commandant la subdivision
aérienne de Paris. j.
Après la visite de l'aéroport et des
hangars, une gerbe sera déposée ait
monument aux morts.
Le dimanche à 19 h, 30, l'Hôtel
Moderne, un grand banquet clôturera
ces importantes manifestations.
Les personnalités militaires les plus
importantes, parmi lesquelles le général
Bourï'êt, commandant de là région de
Paris, y assisteront ainsi que les per-
sonnalités les plus marquantes du Ras-
semblement populaire.
m» mif -̃
Le racisme conduira
nécessairement
à la guerre
déclare l'abbé Ancel, à Lyon
,n..
L-ym, 24 juin (De notre correspori'
idnti partiéiilier.) Un grandiose
meeting s'est tenu récemment à Lyon
contre le racisîne et l'antisémitisme,
auquel participaient, aux côtés dés re-
présentants du Rassemblement popu-
laite (Ligue des droits de l'homme,
Parti .communiste, Parti socialiste et
Parti radical), un pasteur, un rabbin
it un prêtre, l'abbé Ancel, qui prit la
parole au nom du cardinal Gerlier,
archevêque de Lyon et primat des
Seules., ̃
̃ La-Esiàta eat&oli
muine,,Teliffieuse,;à\x 24 -juin, .reprfldu.it.
le discours fort intéressant de l'abbé
fineel. ̃.
Citant les auteurs racistes eux-hie-
mes, et plus particuûièirernent Mein
Kainpf de Hitler, le représentant de
Mgr Qerlièr déclara
« La doctrine raciste nie toute fra-
iernité humaine et conduira nécessai-
rement à la guerre. Quelles sont d'ail-
leurs les exigences de cette loi éternelle,
iont nous parlent les auteurs racistes ? 2
Nous n'avons pas besoin d'inventer,
lous n'avons qu'à lire. Voyez plutôt.
s Il s'agira d'abord de réunir au Reich
toutes les parcelles de territoire habi«
fcëes Par des hommes de race alleman»
de. Si on peut le faire sans guerre,
tant mieux. S'il faut faire la guerre, on
rera la guerre, »
« Ecoutez, dit l'abbé Aiicel, c'est Hitler
lui parle « Ce ne sont pas les vœUX
JeB opprimés qui délivreront les pro-
vinces du Reich, mais bien l'emploi de
la force par le reste de la patrie côm-
iiuné. Lés territoires opprimés ne se-
ront réincorporés à la patrie que par
les coups 'victorieux qu'assène le
çlaive. s
Approuvé par, raSsistâiieê, dans îft«
tjuêie se pressaient des gens de toutes
àoi-tes qui avaient d'ailleurs longuement
applaudi le représentant du Parti ©6m*
muriiste quand celui-ci1 avait précisé que
les catholiques, socialistes et communis-
tes se trouvant unis dans la souffrance
3evaient s'unir pour la lutte aîitifas^
îisté, l'abbé Ancel dohtinua en ces
termes ̃ ̃,
« Par conséquent, lorsque Hitler par-
lé de sa volonté de paix, il faut lui ré*
ij&ndre avec calme, sans doute, mais
fermeté Fuhïêr. Vous tnefiteg » s
Sri prononçant de telles paroles eou*
'agetiëes contre le fascisme, l'abbé An-
3el s'est fait l'Interprète de l'opinion
iea travailleurs catholiques, qui ne rétt-
lentni du fascisme, ni de let guerre, et
dont l'union avec tous les travailleurs
antifascistes est indispensable. Il nous
plaît de lé rappeler plus de deux ans
après l'appel que Maurice Thôrez lattç-a
ail congrès de Villeurbanne pour l'union
de la nation française.
Marcel METRAL.
LES CHANGES A PARIS
LE 2â JUIN 1938
MONMMES ®à^™ UvmL.
Fr. Pr.
Livre sterl. ï(i p). I77 94 17? 9!2
Dollar e.u. (i a.); %5 ses 35 89
Florin DOi. '(100). 1.987 S& 1,987 50
Mal* ail. ;{iÔ0> i;447 50 1.447 »
Lire ltàl. (ipp.ii.. 188 75 189 »
FràMs SUISSE (itto> 8"2î 1/4 824 »
Dels(t>ol(?il)(lCl)) 609 » 608 3/4
LES RENTES FRANÇAISES
Rëû«e flfatiç. 8 « j < 74 50 + 0 45
Hèûtë h. 4 îf>iy> 72 60 + 0 90
Béate ïïi 4 Ii?l8.. 72 45 4- 1 1S
BfeBté fr. 6 19UO.. 98 2S + 1 30
Beûte îr. « 1326., 12e 85 + 1 îs
R. tt. 4 1/a 193a A 79 30 -1- 1 »
B, tic 4 112 X&8a B 78 05 + 1 15
Kênte tt. 4 1/f 4 mi 124 75 x p 45
Obi. très. 4 1/3 lB3ô 834 » 4. 13 X
0t3l. ttësùt 4 1934 775 » + 10 »
ObL trésor B 1ÔS5 829 » + 10 »
Obi. tréâ. 4 1/â 1932 763 » + 11 »
Obl. très. 3 1/2 1936 136 30 + 0 80
OUI. trésor 4 191)8 109 95 + 1 15
Sôiàs «r. 4 1/2 1934 987 » + 5 50
EoHs tréëcir 4 1935 976 B x 11 50
f. tf> 6 1983 ri S ans 1.005 50 + 1 SO
.tr.6 1934,8.10,15 a. 994 » + 1 50
CaisSB autonome 785 » B »
LU DANS LA
STStiST~Hd~r~~D~HE~'
St Ns~Ë!j~~u~ËL~
Si la presse d'hier matin a soigneuse-
ment escamoté on comprend aisé-,
ment pourquoi le grandiose meeting
des fonctionnaires' à Wagram, par con-
tre la réunion dit Comité national dU:
Rassemblement populaire y est large4,
ment traitée.;
Vains espoirs
Il va sans dire que la pressé1 de droite'
s'empare des discussions qui ont eu lieu
au Comité national, et rabâche encore
une fois que le Front populaire est,
mort », etc.
Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on nous'
sert cela, seulement ceux qui. tiennent
ce langage devraient pourtant savoir
depuis le ̃ temps I la vanité de leurs
espoirs. ̃̃
Cafouillage
Le PETIT JOURNAL du colonel se
demande ce
que signifie alors cette réunion dont
on pouvait prévoir d'avance qu'elle
n'aurait aucun résultai ?
En langage clair, tout se pdssè'com-'
me si les partis signataires du célèbre
serment nourrissaient une furieuse
emiie d'en être déliés, une crainte, ex-
trèrtie âek paraître trop éiïidenwnent
̃ s'en délier.
La chaleur doit fortement travailler
l'auteur de l'article, qui oublié qu'il est
,un parti dont les orateurs proe!&m»iÇt!t!
encore avant-hier, à Wagram, rattachii-
ment inébranlable au Front populaire,
un parti qui joint les actes aux parôlès.
Mais non Le Jour, mais non
Le JOUR de l'équivoque Bailby eetlfiie
lui que
;le Front populaire se désagrège
fortement. » Et que « les radicaux, °
de leur côté, alarmés par les rêtstirrii'
nations de leurs électeurs n'entendent
plus Se soumettre, avec passivité, aux
exigences démagogiques de leurs alliés
db juillet 1936.. ̃̃̃̃
Erreur monsieur M. E. qui signer
l'article. Si les masses radicales «Récri-
minent » ce n'est pas contre le Frofit
populaire, mais c'est pour qu'on appli-
que Son programme. :,̃
Irréalisable ?
M. André Stibio écrit dans 1'ORa.RFt d
] ^^pé^oMê^Wd exëëûWyïïfëleiiienfïe
1 programme: »– •-«•aai-fw^
Parce qu'il était irréalisable,/
Alors, à quoi bon se lier à nouveau
par des formules, des promesses coû*
teusès, ruineuses?.
Un peu de bon sens i un, peu de stn*
Cérité politique I
Le programme est, au contraire, par-
faitement réalisable et M. André Stibio,
le sait. C'est pour cela que pour notre
part nous y sommes restés scrupuleuse*
ment fidèles. •
Le «bon sens », la « sincérité pollti*
que », c'est de tenir lés promesses qu'on
a faites. Lés masses populaires de
France, indéîectiblement unies» ne de^
mandent pas autre chose et nous a.Vbiis1
simplement traduit leur volonté, à la
réuhion du Comité national;
Allez, M, André Stibio. le Front, par
pulàire est un agonisant qui se porte'
werï ,̃̃̃•̃
LA POLITIQUE
ËXTËRIEIME
Décidément, la politique de tirâhiSOli
dé notre pays menée par. P.ïii. FlaMin
ne réussit pas au grand homme.
Qlië'ëst-ce que julien Benda lui admii
nistre comme râclée dans l'ORDBE
Me Mettant en muse âdns M dé-
claration radiodiffusée, au sujet de'\
l'article que je publiai récemment dans
l'Ordre, M. P^E. Flandin déclare qU'il
n'eMend faite la gilérté ni ait fds-~<
cisTiiè, "ni à personne, si nôUè pàUVons'
l'éviter.
Nous croyons de tout ù&ilf l'an-,
cien pfésident du CoUseili foilte La
question est de savait à qu&l prix
on ââmët d'éviter la gUerfe.
Si ce ptix est une eùnètdntë capi-
tulation de la France* un mtinçus-
mènt continu à ses engagements^
ïttbtindon de î'hégêmôlïiâ du Monde'
à ceux qui ftê rêvent que de la rayer'
du nombre ses grandes nations, noust
ne l'acceptons pas. M. Flandïip. nous
répondra qu'il ne l'decepte pas ûavUnr:
tage qu'il ne s'agit nullement de
capituldtion, mais de ta concessions %j
â' « drrdngëments »* de « concilia-
tions ». Je me demande en quoi l'Ac-
ceptation de la réoûcupation de la
zone rhénane, de t'éûrasement de
l'Ethiopie et de l'AnêcHluss diffère
&uii§ capituldtion. v
Jté' lie sais pourquoi ifie revien:t-y.n
mot; de Péguy Cet homme-là était
Tfiûï 'pour toutes lès capitulations-;
il expliquait toujours au lieu a'agir. »
Bitig ̃̃.
Et Einîle Buré ajoute ï
Ëttiiso 1 juttëti Bêndtt Je suis 'fier
que iiouê d'yen choisi tordre pont
y exprimer votfë dégoftt dit nationa-
lisme de classe, qui fleurit à présent
à Droite, qui couvre son matéria-
lisme sordide, son goût de isclàv-j-
gisme politique et économique. du
masque du pacifisme le plus ày.po-
Kebing t,
M~t~Mt~
« HUMA-POÛR-TOUS »
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