Presse et revues
8 pages
Titre : L'Humanité : journal socialiste quotidien
Auteur : Parti communiste français. Auteur du texte
Éditeur : L'Humanité (Paris)
Éditeur : L'HumanitéL'Humanité (Saint-Denis)
Date d'édition : 1938-02-28
Contributeur : Jaurès, Jean (1859-1914). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 63335 Nombre total de vues : 63335
Description : 28 février 1938 28 février 1938
Description : 1938/02/28 (Numéro 14316). 1938/02/28 (Numéro 14316).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4073702
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LA DISCUSSION DU PROJET GOUVERNEMENTAL
SUR LA PROCÉDURE D'ARBITRAGE ET DE CONCILIATION
Aujourd'hui les deux ~h3mbres,
ront le débat
au cours de navettes
rendues nécessaires
par l'oHtruction
par .)~{.UI_G-i4-0n
de la réaction au Sénat
"Je ne pourrais rester au pouvoir quinze jours
seulement si le projet actuel était rejeté"
assure M. Chautemps
m M N eftott considérabte actuelle-
yN effort considérable est actuelle-
ment tenté, au Sénat, par les
̃honsmesjcle cla réaction capitaliste
pour. faire .échec- au principe-même du
statut moderne du travail. ̃
Selon tes consignes répétées de M
̃ Gignoux, il s'agit pour eux d'entraver
coûte que coûte le labeur ordonné et la
prospérité du, pays. Rabaisser la gran-
deur, matériel le et morale dé la France,
c'était de toute évidence avant-hier à
la Chambré sur le plan de la politique
extérieure et hier devant la haute assem-
blée sur. le plan de l'économie nationale
la préoccupation majeure de ceux
qui, pour conserver leurs privilèges, sont
disposés à sacrifier les intérêts français.
A la Chambre, les parasites malfai-
sants obstinés livrer leur patrie au joug
hitlérien avaient eu leur Flandin. Le
digne porte-parole sénatorial des trusts
qui sont prêts tout pour arrêter le mou-
vement d'émancipation du pays a été le
Lémery des rhums de la Màrtinique. et
des protecteurs de cagoulards 1
C'est lui qui a eu le triste courage
3e proposer, sous le nom d'ajournement
du débat, le rejet pur et simple de la
loi à la veille même du jour, où viennent
à expiration 7.000 conventions collec-
tives 1
Mais toutes leurs manoeuvres ne con-
duiront pas au succès les saboteurs de
la production. La classe ouvrière défend
comme un minimum absolu la loi telle
que la Chambre l'a votée, dans un texte
qui, malgré des insuffisances combattues
par notre groupe parlementaire, contient
grâce à son action obstinée des avanta-
ges auxquels ni les travailleurs, ni les
élus communistes, ne renonceront.
Et toute la démocratie française sou-
tient la classe ouvrière dans cette reven-
dication inflexible des garanties néces-
saires d'une production ordonnée.
C'est en parfaite connaissance de ce
sentiment populaire que le président du
Conseil s'est exprimé hier au Sénat
comme il l'a fait, lorsqu'il a déclaré que
si la réaction voulait rendre méconnais-
sables les textes de la Chambre, il serait
impossible au gouvernement de sanc-
tionner une telle politique.
Dispositions contre l'arbitraire patro-
nal dans l'embauchage et le licencie-
ment I
Echelle mobile des salaires I
Ce sont là des garanties élémentaires
des travailleurs. Notre parti les a défen-
dues et les défendra comme eux avec
!a dernière énergie.
C. COCNIOT.
(Voir en 2e page le compte rendu des
Séances du Sénat).
PRES DE LENS
UN VIEIL OBUS EXPLOSE
ET TUE
Lens, 27 février. Aujourd'hui, à
14 heures, trois jeunes gens passant sur
une route à Avion, près de Lens, ont
«u la malencontreuse idée de jeter par
terri un obus 'ill-smand de <7, trouvé
quelques jours auparavant dans un
«hamp par un cultivateur.
L'obus a fait explosion.
Un des jeunes gens, Jean Caron, 15
anSj.a a été tué sur le coup. Son frère,
Emile, n'a pas été atteint.
Le jeune Nowalski, 12 ans, a été griè-
vement blessé à la jambe
Ubiam et administration
IH. rue Hoatmartre -l farts (2e)
LE NUMERO
"On ne peut pas laisser
les populations agricoles
en dehors
des lois sociales"
proclame hotte camarade
ÇLAMAMUS au cours de
la discussion
En Espape:
En Autriche <
En Chine
A Nankin, tes Japonais
fusillent 500 prisonniers
BOYCOTT DU JAPON
AIDE AU PEUPLE CHINOIS 1
Le meeting du Comité Thaelmann
interdit vendredi par le gouvernement
aura lieu demain soir, au M d'iiiv'
Francis JOURDAIN
Président du Mouvement
Paix et Liberté
Gabriel CUDENET
Président du Parti radical
et radical-socialiste
Camille-Pelletan
Jean CHAUVET
.secrétaire
du Secours. populaire
de France
̃̃• Florimond BONTE du Parti communiste français
'̃ .̃' .-<̃̃ ̃̃ '̃̃̃̃ ̃ "̃̃•̃ "̃̃ ̃ 'V.; ENTREE UN FRANC.
Paul VAILLANT-COUTURIER
(Rédacteur en chel t?S»-1»37>
Directeur: H^cei^^CHlf4
Sénateur de ta Seine i-
40 CENTIMES
LES ÉLECTIONS D'HIER
MONTRENT
L'ATTACHEMENT
DU PEUPLE DE FRANCE
A NOTRE PARTI
COMMUNISTE
A PANTIN/NOS DEUX CANDIDATS
SONT ÉLUS TRIOMPHALEMENT
A SAVIGNY-SUR-ORCE
ET A SAINT-EONS
NOS. CAMARADES
SONT DESIGNES
POUR PORTER LE DRAPEAU
DU FRONT POPULAIRE
qui, les heureux résultats des' élec-
tions d'hier ont confirmé la volonté de
notre peuple que soit appliqué le pro-
gramme pour lequel il s'est prononcé
en mai 1936 Et le succès remporté par
notre Parti en différentes régions dé
France ne témoigne-t-il pas de l'attou-
chement des masses à notre politique
si juste, si, clairvoyante?
A Pantin, c'est une défaite cuisante
qu'a, enregistrée le a parti » dû colonel-
comte' de La Rocqué, en la personne de
ses candidats, MM. Chavigny et Mallé-
gol, qui n'ont obtenu respectivement
que 2.008 et 2,005 voix, contre 4.891 et
4.858 voix à tios carnarades Landry et
Klein. ̃ ̃̃" ̃;•' '̃̃"̃
Le Fro%t populaire est plus, fort que
jamais diins notre pays I
(Voir en 2« page lés résultats des au-
tres élections)-; ̃ ̃̃•
A Barcelone, te président N EGRI N fait
le procès de la fausse ce non -i ntervëntion »:
«.des ports, des aérodromes d'Italie
et d'Allemagne, part vers l'Espagne le
matériel qui prolonge la guerre !»
dëclare-t-il.
Une résolution dés syndicats1 unifiés
«pour une Autriche libre et indépendante»
ORATEURS
BRACKE
.de la C. A. P.
du parti S. F. I. O.
Paul PERRIN
Président de la Fédération
des Officiers de réserve
républicains
Maria RABATÉ
du Comité mondial
des Femmes °
Fondateur Jean JAURÈS
Une bataille de fleurs sur mer s'est déroulée samedi à Villefranche. La jeunesse
s'en est donné à coeur joie
VOLEURS VOLÉS.
"La situation n'est pas sûre
en France
Confiez-moi vas capitaux.
Et le financier genevois escroqua onze millions aux
déserteurs de l'impôt ==========*
TI y a quelques jours, dans la presse
française paraissait une mise en garde
de la Sûreté nationale concernant la
recrudescence d'activité de certains fi-
nanciers étrangers plus ou moins sus-
pecte.. ̃̃̃:̃
Une telle mise en gardé ne pouvait
nous étonner, car nous savons bien que
Albert BAYET
du parti radical
et radical-socialiste
André SEIGNEUR
secrétaire
du Comité Thaelmann
Henri RAYNAUD
secrétaire général
de l'Union des Syndicats
de là Région parisienne
35e ANNEE. N° 14.316'
LUNDI 1
28 février 1938
-CINQ EDITIONS-
certains de nos « super-patriotes » ne
négligent aucune occasion de porter at-
teinte à l'économie de notre pays. Nous
les avons bien vus, depuis deux ans,avec
l'évasion organisée de Vdr français à
l'étranger, sous le prétexte de le trans-
porter en .«lieu sûr », comme ils disent;.
Le résultat, c'est que, tout en échap-
pant â l'impotr; ils" provoquaient ̃ ïe • ra-
lentissement de la pBoduction française
pour en faire retomber tout le poids sur
les lois sociales, et qu'à l'étranger se
créaient de nombreuses sociétés plus ou
moins anonymes avec tout un monde
de spéculateurs.
un curieux financier,
Aussi a vient d'arriver à nos déser-
teurs de l'impôt une histoire qui serait
bien drôle si elle ne montrait pas sous
un jour cru,tous les trafics de nos ex-
portateurs de capitaux.
Eh 'effet', sur plainte de quelques
créanciers, ̃ la Sûreté genevoise arrêtait
un nommé Maurice Herren qui jouis-
sait, d'une assez grande sympathie dans
le monde financier et dans certains'mi-
lieux politiques.
Le «trou. atteindrait plus d'un mil-
lion et demi de francs suisses, C'EST-
A-DIRE PRES DE 11 MILLIONS DE
FRANCS FRANÇAIS.
(SUITE EN 2» PAGE, 4» COLONNE)
DEMAIN, MARDI -GEAS
.et les enfants s'arrêtent devant les
vitrine* où les tentent les masques
les plus burlesques
65 MORTS
dans une catastrophe ferroviaire
en Roumanie
Bucarest, 27 février. Un train ra-
pide aéro-dynamique, composé de trois
$vagons, a tamponné un train omnibus
de voyageurs près de Timisoara.
Le premier wagon du rapide: ainsi que
les deux wagons de tête du train ombi-
bus ont été complètement détruits..
On compe soixante-cinq morts et
vingt blessés graves de nombreux au-
tres voyageurs ont été blessés légère-
ment. <
Le Nord a fait a
ulrM§ dits lr©iuipll@
un accueil chaleureux
617 exemplaires ont été signés
à Roubaix
et 1.015 à Valenciennes
(Voir notre information en 2" page.) 1
Une domination pi doit cesser
celle-dest~usts'depres.s,1
LA Fédération, nationale, des journaux
j français vient de prendre la. déci-'
si'oh d'élever à 50 centimes le prix
de vente des quotidiens à partir du> Ie?
mars. 'Elle a "porté .cette décision à: là '.con^
naissance du public avec les commentai-
res suivants ̃ v ̃
a Après avoir retardé une fois de plus
sa décision à l'extrême limite, la Presse
française est dans l'obligation d'ajuster
son prix de vente.
« Elle ne prend d'ailleurs cette mesure
que comme la conséquence inexorable de
toutes tes charges nouvelles qui se sont
accumulées sur lés exploitations le prix
du papier qui a doublé depuis un an, le
prix des autres matières premières,; tes
nouveaux tarifs dé transport, etc., etc.. »
Les journaux de gauche ont estimé que
12 mars
Journée nationale
des vieux
Le secrétaire général du Comité
national de liaison et (Vacîion -pour la
retraite des vieux nous a envoyé
l'article suivant
j) ES premiers renseign&ments.qui
Les premiers renseignements qui
nous parviennent sur la prépa-
ration de la journée nationale du
12 mars permettent dès maintenant
l' f
tes explications de. la Fédération étaient
incomplètes. C'est ainsi que nous avons,
publié, hier, sous 'leur signature, un manK
'festë qui ne s'arrête pas à l'énoncé des
difficultés de la presse.; Son mérité est
de rechercher, pour tes dénoncer, tes cau-
ses qui sont à l'origine de cette situatiorv
En tout premier lieu se place l'irritante
questionïdu papier. Il nous ifaut ,y rêve-;
nir, une -fois: de plus,- pour, situer les res-
ponsàbilîtés: Depuis longtemps, le contrcilé
du prix' de cette matière; première essen-
tielle. pour les journaux, est l'ordre du"
jour.1 Lé Trust du Papier a toujours oppo-
sé un 'refus dédaigneux.;
Jean DORVAL, Z
administrateur de l' «Humanité *T
SUITE EN 4» PAGE, 3« COLONNE
d'affirmer que cette journée connaî-
'tra un succès encore plus imposant
que celui, déjà important, du 12 juin.
De toutes parts, nous recevons un
volumineux courrier applaudissant à
notre initiative et nous apportant
aAde, appui et soutien. `
Hier, nous avons reçu l'adhésion à
SUR LA PROCÉDURE D'ARBITRAGE ET DE CONCILIATION
Aujourd'hui les deux ~h3mbres,
ront le débat
au cours de navettes
rendues nécessaires
par l'oHtruction
par .)~{.UI_G-i4-0n
de la réaction au Sénat
"Je ne pourrais rester au pouvoir quinze jours
seulement si le projet actuel était rejeté"
assure M. Chautemps
m M N eftott considérabte actuelle-
yN effort considérable est actuelle-
ment tenté, au Sénat, par les
̃honsmesjcle cla réaction capitaliste
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statut moderne du travail. ̃
Selon tes consignes répétées de M
̃ Gignoux, il s'agit pour eux d'entraver
coûte que coûte le labeur ordonné et la
prospérité du, pays. Rabaisser la gran-
deur, matériel le et morale dé la France,
c'était de toute évidence avant-hier à
la Chambré sur le plan de la politique
extérieure et hier devant la haute assem-
blée sur. le plan de l'économie nationale
la préoccupation majeure de ceux
qui, pour conserver leurs privilèges, sont
disposés à sacrifier les intérêts français.
A la Chambre, les parasites malfai-
sants obstinés livrer leur patrie au joug
hitlérien avaient eu leur Flandin. Le
digne porte-parole sénatorial des trusts
qui sont prêts tout pour arrêter le mou-
vement d'émancipation du pays a été le
Lémery des rhums de la Màrtinique. et
des protecteurs de cagoulards 1
C'est lui qui a eu le triste courage
3e proposer, sous le nom d'ajournement
du débat, le rejet pur et simple de la
loi à la veille même du jour, où viennent
à expiration 7.000 conventions collec-
tives 1
Mais toutes leurs manoeuvres ne con-
duiront pas au succès les saboteurs de
la production. La classe ouvrière défend
comme un minimum absolu la loi telle
que la Chambre l'a votée, dans un texte
qui, malgré des insuffisances combattues
par notre groupe parlementaire, contient
grâce à son action obstinée des avanta-
ges auxquels ni les travailleurs, ni les
élus communistes, ne renonceront.
Et toute la démocratie française sou-
tient la classe ouvrière dans cette reven-
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C'est en parfaite connaissance de ce
sentiment populaire que le président du
Conseil s'est exprimé hier au Sénat
comme il l'a fait, lorsqu'il a déclaré que
si la réaction voulait rendre méconnais-
sables les textes de la Chambre, il serait
impossible au gouvernement de sanc-
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Dispositions contre l'arbitraire patro-
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ment I
Echelle mobile des salaires I
Ce sont là des garanties élémentaires
des travailleurs. Notre parti les a défen-
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!a dernière énergie.
C. COCNIOT.
(Voir en 2e page le compte rendu des
Séances du Sénat).
PRES DE LENS
UN VIEIL OBUS EXPLOSE
ET TUE
Lens, 27 février. Aujourd'hui, à
14 heures, trois jeunes gens passant sur
une route à Avion, près de Lens, ont
«u la malencontreuse idée de jeter par
terri un obus 'ill-smand de <7, trouvé
quelques jours auparavant dans un
«hamp par un cultivateur.
L'obus a fait explosion.
Un des jeunes gens, Jean Caron, 15
anSj.a a été tué sur le coup. Son frère,
Emile, n'a pas été atteint.
Le jeune Nowalski, 12 ans, a été griè-
vement blessé à la jambe
Ubiam et administration
IH. rue Hoatmartre -l farts (2e)
LE NUMERO
"On ne peut pas laisser
les populations agricoles
en dehors
des lois sociales"
proclame hotte camarade
ÇLAMAMUS au cours de
la discussion
En Espape:
En Autriche <
En Chine
A Nankin, tes Japonais
fusillent 500 prisonniers
BOYCOTT DU JAPON
AIDE AU PEUPLE CHINOIS 1
Le meeting du Comité Thaelmann
interdit vendredi par le gouvernement
aura lieu demain soir, au M d'iiiv'
Francis JOURDAIN
Président du Mouvement
Paix et Liberté
Gabriel CUDENET
Président du Parti radical
et radical-socialiste
Camille-Pelletan
Jean CHAUVET
.secrétaire
du Secours. populaire
de France
̃̃• Florimond BONTE du Parti communiste français
'̃ .̃' .-<̃̃ ̃̃ '̃̃̃̃ ̃ "̃̃•̃ "̃̃ ̃ 'V.; ENTREE UN FRANC.
Paul VAILLANT-COUTURIER
(Rédacteur en chel t?S»-1»37>
Directeur: H^cei^^CHlf4
Sénateur de ta Seine i-
40 CENTIMES
LES ÉLECTIONS D'HIER
MONTRENT
L'ATTACHEMENT
DU PEUPLE DE FRANCE
A NOTRE PARTI
COMMUNISTE
A PANTIN/NOS DEUX CANDIDATS
SONT ÉLUS TRIOMPHALEMENT
A SAVIGNY-SUR-ORCE
ET A SAINT-EONS
NOS. CAMARADES
SONT DESIGNES
POUR PORTER LE DRAPEAU
DU FRONT POPULAIRE
qui, les heureux résultats des' élec-
tions d'hier ont confirmé la volonté de
notre peuple que soit appliqué le pro-
gramme pour lequel il s'est prononcé
en mai 1936 Et le succès remporté par
notre Parti en différentes régions dé
France ne témoigne-t-il pas de l'attou-
chement des masses à notre politique
si juste, si, clairvoyante?
A Pantin, c'est une défaite cuisante
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comte' de La Rocqué, en la personne de
ses candidats, MM. Chavigny et Mallé-
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que 2.008 et 2,005 voix, contre 4.891 et
4.858 voix à tios carnarades Landry et
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Le Fro%t populaire est plus, fort que
jamais diins notre pays I
(Voir en 2« page lés résultats des au-
tres élections)-; ̃ ̃̃•
A Barcelone, te président N EGRI N fait
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«.des ports, des aérodromes d'Italie
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matériel qui prolonge la guerre !»
dëclare-t-il.
Une résolution dés syndicats1 unifiés
«pour une Autriche libre et indépendante»
ORATEURS
BRACKE
.de la C. A. P.
du parti S. F. I. O.
Paul PERRIN
Président de la Fédération
des Officiers de réserve
républicains
Maria RABATÉ
du Comité mondial
des Femmes °
Fondateur Jean JAURÈS
Une bataille de fleurs sur mer s'est déroulée samedi à Villefranche. La jeunesse
s'en est donné à coeur joie
VOLEURS VOLÉS.
"La situation n'est pas sûre
en France
Confiez-moi vas capitaux.
Et le financier genevois escroqua onze millions aux
déserteurs de l'impôt ==========*
TI y a quelques jours, dans la presse
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de la Sûreté nationale concernant la
recrudescence d'activité de certains fi-
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Une telle mise en gardé ne pouvait
nous étonner, car nous savons bien que
Albert BAYET
du parti radical
et radical-socialiste
André SEIGNEUR
secrétaire
du Comité Thaelmann
Henri RAYNAUD
secrétaire général
de l'Union des Syndicats
de là Région parisienne
35e ANNEE. N° 14.316'
LUNDI 1
28 février 1938
-CINQ EDITIONS-
certains de nos « super-patriotes » ne
négligent aucune occasion de porter at-
teinte à l'économie de notre pays. Nous
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l'évasion organisée de Vdr français à
l'étranger, sous le prétexte de le trans-
porter en .«lieu sûr », comme ils disent;.
Le résultat, c'est que, tout en échap-
pant â l'impotr; ils" provoquaient ̃ ïe • ra-
lentissement de la pBoduction française
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les lois sociales, et qu'à l'étranger se
créaient de nombreuses sociétés plus ou
moins anonymes avec tout un monde
de spéculateurs.
un curieux financier,
Aussi a vient d'arriver à nos déser-
teurs de l'impôt une histoire qui serait
bien drôle si elle ne montrait pas sous
un jour cru,tous les trafics de nos ex-
portateurs de capitaux.
Eh 'effet', sur plainte de quelques
créanciers, ̃ la Sûreté genevoise arrêtait
un nommé Maurice Herren qui jouis-
sait, d'une assez grande sympathie dans
le monde financier et dans certains'mi-
lieux politiques.
Le «trou. atteindrait plus d'un mil-
lion et demi de francs suisses, C'EST-
A-DIRE PRES DE 11 MILLIONS DE
FRANCS FRANÇAIS.
(SUITE EN 2» PAGE, 4» COLONNE)
DEMAIN, MARDI -GEAS
.et les enfants s'arrêtent devant les
vitrine* où les tentent les masques
les plus burlesques
65 MORTS
dans une catastrophe ferroviaire
en Roumanie
Bucarest, 27 février. Un train ra-
pide aéro-dynamique, composé de trois
$vagons, a tamponné un train omnibus
de voyageurs près de Timisoara.
Le premier wagon du rapide: ainsi que
les deux wagons de tête du train ombi-
bus ont été complètement détruits..
On compe soixante-cinq morts et
vingt blessés graves de nombreux au-
tres voyageurs ont été blessés légère-
ment. <
Le Nord a fait a
ulrM§ dits lr©iuipll@
un accueil chaleureux
617 exemplaires ont été signés
à Roubaix
et 1.015 à Valenciennes
(Voir notre information en 2" page.) 1
Une domination pi doit cesser
celle-dest~usts'depres.s,1
LA Fédération, nationale, des journaux
j français vient de prendre la. déci-'
si'oh d'élever à 50 centimes le prix
de vente des quotidiens à partir du> Ie?
mars. 'Elle a "porté .cette décision à: là '.con^
naissance du public avec les commentai-
res suivants ̃ v ̃
a Après avoir retardé une fois de plus
sa décision à l'extrême limite, la Presse
française est dans l'obligation d'ajuster
son prix de vente.
« Elle ne prend d'ailleurs cette mesure
que comme la conséquence inexorable de
toutes tes charges nouvelles qui se sont
accumulées sur lés exploitations le prix
du papier qui a doublé depuis un an, le
prix des autres matières premières,; tes
nouveaux tarifs dé transport, etc., etc.. »
Les journaux de gauche ont estimé que
12 mars
Journée nationale
des vieux
Le secrétaire général du Comité
national de liaison et (Vacîion -pour la
retraite des vieux nous a envoyé
l'article suivant
j) ES premiers renseign&ments.qui
Les premiers renseignements qui
nous parviennent sur la prépa-
ration de la journée nationale du
12 mars permettent dès maintenant
l' f
tes explications de. la Fédération étaient
incomplètes. C'est ainsi que nous avons,
publié, hier, sous 'leur signature, un manK
'festë qui ne s'arrête pas à l'énoncé des
difficultés de la presse.; Son mérité est
de rechercher, pour tes dénoncer, tes cau-
ses qui sont à l'origine de cette situatiorv
En tout premier lieu se place l'irritante
questionïdu papier. Il nous ifaut ,y rêve-;
nir, une -fois: de plus,- pour, situer les res-
ponsàbilîtés: Depuis longtemps, le contrcilé
du prix' de cette matière; première essen-
tielle. pour les journaux, est l'ordre du"
jour.1 Lé Trust du Papier a toujours oppo-
sé un 'refus dédaigneux.;
Jean DORVAL, Z
administrateur de l' «Humanité *T
SUITE EN 4» PAGE, 3« COLONNE
d'affirmer que cette journée connaî-
'tra un succès encore plus imposant
que celui, déjà important, du 12 juin.
De toutes parts, nous recevons un
volumineux courrier applaudissant à
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