Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1898-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 décembre 1898 02 décembre 1898
Description : 1898/12/02 (A13,N3936). 1898/12/02 (A13,N3936).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3331539
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/01/2021
LA DEPECHE
entêtement il refusait de payer, le patron
lui prit son sabre et son képi.
Ainsi désarmé, notre homme arriva en
ïigzaguant jusqu'à la rue Monge.
, Il entra dans undéhit de tabac, causa du
iscandale et se fit expulser.
Quelques minutes .après, il allait choir
tlans un ruisseau delà ruedeSiam, presque
en face le Casino brestois.
Des passants, émus, crurent se trouver
firôsence d'un malade et transportèrent à
a pharmacie Guengant l'homme qui ne
donnait presque plus signe de vie.
Il fut étendu sur le plancher de la phar-
macie ; M. Guengant s'empressa de lui
prodiguer des soins.
Il ne réussit que trop bien à le ranimer,
car l'ivrogne revenu à lui, se débattit, me-
naça de tout casser et voulut même frapper
le pharmacien.
Un agent de police, attiré par le rassem-
blement considérable qui s'était formé, ar-
riva, mit l'individu en état d'arrestation,
puis, aidé de plusieurs de ses collègues, il
te conduisit au poste des Carmes, où il a
passé la nuit.
* *
Demain soir, les armuriers de la ma-
fine fêteront la Sainte-Barbe dans un
banquet qui aura lieu également au café
dès Messageries.
Le même soir, les mécaniciens du For-
Ihidable fêteront aussi la Saint-Eloi au
Café des Messageries.
Pour les orphelins de Portsall
Nous recevons la lettre suivante :
Brest, le 30 novembre 1898.
Monsieur le rédacteur en chef
de la Dépêche,
Là Dépêcha de ee matin annonce le nau-
frage de deux bateaux de pèche de Portsall,
ta Drdme et le Dieu protège.
Joseph Briant, matelot de \<\ Drôme, disparu
(dans le sinistre, laisse une veuve et quatre
orphelins en bas âge dans la plus profonde
misère. Sans aucun doute, comme pour les
naufragés du Cours Après, votre estimable
{journal voudra ouvrir une souscription au
profit de ces infortunés.
Veuillez inscrire l'Union commercialo et in-
dustrielle de l'arrondissement de Brest pour
une somme de dix francs et recevez, etc.
B. VESQUE, président.
line Brestoise assassinée à Paris
Sur la place d'Italie. — Coups de couteau.
Mystère !
On nous télégraphie de Paris, le 1" dé-
cembre :
Ce matin, à quatre heures, des gardiens
fie la paix ont trouvé place d'Italie, étendue
sans connaissance dans une mare de sang,
une femme âgée d'une quarantaine d'an-
nées, qui avait été frappée de plusieurs
coups de couteau.
Les agents la transportèrent dans une
pharmacie voisine, où des soins lut furent
prodigués.
Revenue à elle, la blessée déclara qu'elle
avait été frappée, au moment où elle tra-
versait la place d'Italie, par deux individus
qui l'avaient jetée à terre et l'avaient
frappée de plusieurs coups de couteau.
Ses meurtriers lui avaient laissé son
argent et ses bijoux, ce qui rendait cette
agression assez inexplicable.
La victime de cette mystérieuse tentativa
d'assassinat, qui se nomme Jeanne L... et
qui est originaire de Brest, a pu donner le
Signalement de ses meurtriers, qui sent
activement recherchés.
Jeanne L... a été transportée à l'hôpital
Gochin.
' Son état est très grave.
LA DÉFENSE DE BREST
Stfous avons publié, hier, do long3 dlfails
£ur l'arrivée des troupes do la guerre ver-
gées à la marine.
- Voici exactement le nombre d'hommes
«rrivés à Brest et lez régiments auxquels
ils appartiennent :
Avant-hier, par le train de 9 h. 48 du
matin. — 23 hommes du 114» d'infanterie,
de Saint-Maixent ; 11 du 107», d'Angou-
iïênie ; 28 du 21« d'artillerie, d'Angoulèmo ;
28 du 53e d'infanterie, de Tarbes.
Train de midi 30. — 8 hommes du 23e,
fie Guéret ; 38 du 16« d'artillerie, de Bour-
ges ; 23 d'un bataillon d'artillerie, d'Or-
léans; 27 du 10« bataillon d'artillerie, de
(Pithiviers ; 21 du 29e, d'Autun ; 8 du 124»,
de Dreux.
Train de 4 h. 19. — 17 hommes du 57«,
'de Libourne ; 15 du 144", de Blaye ; 47 du
14«, de Tarbes ; 25 du 24«, de Tarbes égale-
ment ; 74 du 14e, de Brive ; 63 du 123e, de
La Rochelle ; 52 du 138», de Bellac ; 28 du
Hl8e, de Quimper ; 50 du 108e, de Bergerac ;
,15 de Pau ; 22 de Mont-de-Marsan ; 10 du
34e d'artillerie, d'Angoulême ; 31 du 63-,
«le Limoges ; 9 du 78e, de Saint-Maixent.
Train de 5 h. 34. — 7 soldats du 117e,
'fl'Argenton ; 21 du 5e d'artillerie, de Paris ;
12 du 4e d'artillerie, de Paris ; 24 des 26e
'et 31e d'artillerie, du Mans ; 35 du 60e, de
jiBesançon ; 53 du 49«, de Rayonne ; 31 du
HOK de Laval ; 14 du 109°, de Chaumont ;
,47 du 2e, de Langres.
Notons aussi une trentaine de chasseurs
è pied arrivés par ce train et déclinés à
l'infanterie de marine.
Le 19e de ligne, à Brest, a passJ 28 hom-
mes à l'infanterie de marine.
Train de 10 h. 12. —17 hommes du 57^,
a Libourne; 7 hommes du 1183, àMorlaix;
33 hommes du 50e, à Périgueux.
*
* m
, Les soldats de la guerre ont continué à
arriver dans la journée d'hier.
• A chaque tram, le commandant Lcu-
tnonnier se trouvait à la gare, ainsi que
des officiers du 2a et du 6« et plusieurs
sous-officiers.
Train de 9 h. 40. — 26 hommes du 44%
à Lons-!e-Saulnier.
Train de midi 39. — 14 hommes du 103e,
à Nogent-le-Rotrou ; 19 hommes du 23«, à
Belfort; 10 hommes du 133e, à Belfort ; 42
hommes du 42e, à Belfort; 37 hommes du
35e, à Belfort; 12 hommes du 152e, à Bel-
îort, et 12 hommes du 9e bataillon d'ar-
tillerie de forteresse, à Belfort; 43 hom-
mes du 2P chasseurs, à Montbéliard ; 19
ïiommes du 35e d'artillerie, à Vannes ; 9
jtiommes du 28e d'artillerie, à Vannes ; 8
hommes du 116e, à Vannes ; 9 hommes du
62», à Lorient ; 14 hommes du 115e, à Alen-
çon.
Par le train spécial de 2 h. 49. — 24
hommes du 6° d'infanterie, à Saintes; 34
Jiommes du 93e, à La Roche-sur-Yon ;
;8 hommes du 65e, à Nantes; 14 hommes
du 64», à Ancenis ; 47 hommes du 14e d'ar-
ilillerie, à Tarbes ; 25 hommes du 24e d'ar-
lillerie, à Tarbes ; 27 hommes du 137" de
ligne.à Fontenay-le-Comte; 21 hommes du
135e, à Angers ; 40 hommes du 77e, à Cho-
let ; 31 hommes du 32e. à Tours ; 27
hommes du 32e, à Châtellerault; 27 hommes
du 66*, à Tours ; 23 hommes du 90», à Châ-
teauroux ; 18 hommes du 125e, à Poitiers ;
33 hommes du 33' d'artillerie, à Poitiers ;
24 hommes du 20e d'artillerie, à Poitiers;
6 hommes du 68e d'infanterie, au Blanc.
Dans la flotte
En môme temps que les régiments d'in-
fanterie de marine reçoivent des renforts,
des hommes sont envoyés à l'esoadre du
Nord.
Nous avons, il y a quelque temps, an-
noncé l'arrivée de détachements venant de
Cherbourg et Toulon. Dans la matinée,
hier, par le train de 9 h. 40, un détache-
ment de 244 matelots est arrivé de Lorient
Ils ont été dirigés immédiatement sur le
2e dépôt des équipagesxde la flotte.
Ils seront ensuite répartis sur les divers
Bâtiments de l'escadre du Nord,
Départ de troupes
Nous avons dit qu'avant-hier des dé-
tachements d'artillerie comprenant 375
hommes et 27 chevaux, qui tenaient gar-
nison dans les forts delà côte, avaient été
ramenés à Brest pour être renvoyés dans
leurs garnisons respectives.
Ces hommes, qui avaient été logés chez
l'habitant, ont quitté notre ville hier matin.
Sont partis :
Par le train de 9 h. 40. — 118 hommes
destinés au 33e et au 20« d'artillerie, à
Poitiers.
Par le train de 11 h. 25. — 37 hommes
du 7e bataillon d'artillerie de forteresse, à
Bourges ; 16 hommes du 7e bataillon d'ar-
tilleriede forteresse, à Orléans; 59hommes
du même bataillon, à Langres ; 64 hommes
du 3e bataillon d'artillerie de forteresse, à
Reims ; enfin, 37 hommes du 13», et 26
hommes du 12e, à Viacennes.
**#
Les quatrièmes bataillons des 64e, 65*,
116e et 137e régiments d'infanterie, déta-
chés dans les forts de la côte sud du goulet,
se sont embarqués, dès la première heure,
sur les remorqueurs de la direction du
port : le Laborieux, le Menhir, l'Aber-
uorach et le Haleur, qui les ont amenés à
Brest.
Les hommes ont débarqué au pont
Gueydon, et de là ont gagné : les uns la
caserne du Château, et les autres la ca-
serne Fautras, où ils ont déjeuné.
Vers cinq heures du soir, les hommes
du 137e et du 64e ont quitté la caserne
Fautras, et, par la rue de la Mairie ont,
musique en tête, gagné la gare pour pren-
dre le train de 6 h. 10.
Les hommes du 137e se rendent à Fonte-
noy, et les hommes du 64e à Ancenis.
Le 4e bataillon du 61e comprend 9 offi-
ciers, 230 hommes, 7 chevaux ; le 4" batail-
lon du 137e compte 11 officiers, 230 hommes,
7 chevaux.
A sept heures du soir, les hommes des
quatrièmes bataillons du 65« et du 116e ont,
à leur tour, quitté la caserne du Château
et, par la rue du Château et la porte Foy,
ont également gagné la gare.
Le détachement du 116* d'infanterie re-
gagne Vannes, celui du 65e Nantes. Ils ont
quitté notre ville par le train de 7 h. 50.
Le 4e bataillon du 116' comprend 14 offi-
ciers, 230 hommes, 7 chevaux ; celui du 65e,
9 officiers, 230 hommes, 7 chevaux.
De nombreux officiers du 2e et du 6e d'in-
fanterie de marine s'étaient rendus à la
gare, aux divers trains de départ, pour dire
un amical au revoir aux officiers des déta-
chements de la guerre.
*
* *
Ainsi que nous le disons plus haut, les
hommes provenant des différents régi-
ments de la guerre, affectés à l'infanterie
de marine, arrivés avant-hier et hier, ont
été, après avoir passé la visite médicale,
habillés et armés.
Comme on le voit, le mouvement de
I mobilisation a été vivement fait.
Ajoutons que les hommes ont un air dé-
gagé dans leur nouvelle tenue.
Deux compagnies du 6", fournies par le
3e bataillon, ont quitté Brest, hier après-
midi, pour se rendre sur la côte nord.
Un bataillon du 2e sera transporté, au-
jourd'hui, sur les forts de la côte sud.
***
Lo général de laRoeque, accompagné do
con ofticjer d'ordonnance, s'est rendu, Lier,
sur la côte, où il a visité los forts et batte-
ries appartenant à ta guerre..
L'inspection continuera aujourd'hui;
Lo général Delaissey a également com-
mença" son inspection.
Exercice de forcement des passes
La défense fixe a procédé, L':r soir, de
concert avec la défense mobile, à un exer-
cice de forcement du goulet. A cet effet,
cinq torpilleurs appareillaient, vers 2 h. 1/2,
et prenaient le large. Le personnel de la
défense fixe était réparti dans tous les
postes de veille et aux points de la côte
munis de projecteurs.
A huit heures, les appareils lumineux
étaient tous prêts à fonctionner. A S h. 45,
le?* projecteurs chercheurs de la pointe de
Cornouailles découvraient le premier tor-
pilleur qui tentait l'entrée en longeant la
côte sud.
Aussitôt découvert, le torpilleur a été
accompagné, successivement, par les fais-
ceaux lumineux des postes de défense du
Goulet. Il en a été de même pour les
quatre autres petits bâtiments qui, dès
leur entrée dans la première ligne de dé-
fense, se sont vus découverts et n'ont pu,
malgré leurs efforts, quitter le champ d'ac-
tion des projecteurs.
Pour se faire une idée de la difficulté
que présenterait, dans la réalité, une ten-
tative de ce genre, il sufift de savoir que
chaque poste est muni d'un projecteur
fixe et de plusieurs projecteurs cher-
cheurs.
Los projecteurs fixes ont des faisceaux
convergents qui ne permettent à aucun
bâtiment de passer entre eux sans être
éclairé. Aussitôt découvert, le bâtiment
est suivi par un projecteur chercheur qui
10 mène jusqu'à la zone suivante.
L'exercice a pris fin vers 9 h. 15, sur
signal fait par le dernier torpilleur, au
moment où il entrait en rade.
Le personnel de la défense fixe s'est en-
suite livré à des exercices de lumière élec-
trique.
De son côté, l'escadre du Nord exécutait
10 môme exercice et braquait ses fais-
ceaux lumineux sur tous les points de la
rado.
Un ouvrier ferblantier, M. Jean Falchen,
26 ans, a fait, hier matin, une terrible
chute qui a failli lui coûter la vio.
Lo grand magasin de la rue de Siam,
Aux Bretons, fait, comme l'on sait, élever
une bâtisse qui donne rue Suffren et
qui doit servir à l'agrandissemest de ses
salons.
L'entreprise do la ferManterie et do la
plomberie est confiée à M. Péron, rue de
M. 'Jean Fatchen, travaillant pour lo
compte de M. Péron, était occupé à fairo
divers travaux de plomberie lorsque, se
trouvant au 5e étage, il faillit tomber.
Cet incident le troubla fortement. Aussi,
quand, au bout de quelques instants après,
11 descendit, il raconta qu'il venait d'échap-
per à la mort.
Mais une malechance terrible s'achar-
nait contre le malheureux ouvrier.
Vers 10 h. 3/4 il monta au Ie' étage pour,
de là, gagner un petit mur donnant sur
une cour extérieure en contre-bas de quel-
ques mètres du 1er étage. Il devait dégarnir
ce mur de quelques feuilles de zinc.
Il avait avec lui un apprenti pour l'aider
dans sa tâche.
M. Falchen était à peine monté sur le
mur et s'apprêtait à prendre ses outils, que
devait lui passer le jeune homme, lorsqu'il
poussa un cri terrible.
Le malheureux ouvrier venait de glisser
sur le zinc mouillé par la pluie. Il s'abattit
sur le pavé d'une hauteur de six mètres
environ.
Les ouvriers travaillant à la construc-
tion accoururent, relevèrent le blessé et
le transportèrent à la pharmacie Bour-
deau, rue de Traverse.
Des soins lui furent prodigués. Dans le
choc, M. Falchen avait brusquement et
violemment serré -les mâchoires et s'était
profondément coupé la langue»
M. Falchen se plaignait en outre, de
douleurs internes.
Le blessé a été reconduit à son domicile,
rue Bruat, 23.
Le départ du commandant Vallée. —ç
Le commandant Vallée, nommé au com-
mandement de l'aviso-transport l'Eure,
dans la division navale du Pacifique, est
parti, hier après-midi, par le train de
2 h. 43.
Un grand nombre d'officiers et d'amis,
parmi lesquels MM. Le Gai la Sale, juge
au tribunal civil, et le docteur Hébert
avaient tenu à accompagner le comman-
dant à la gare.
Sortie de l'escadre du Nord. — Hier
matin, à 8 h. 55, les croiseurs Dupuy de
Lôme, Surcouf et Cassï'riî"sortaient de rade. I
Le Formidable, l'Amiral Courbet et VE-\
pervier appareillaient et sortaient de rade
à 9 h. 20.
h'Amiral Duperré, le Redoutable et le
Kersaint, qui sont restés au mouillage du!
Fret, ont exécuté des exercices de tir au;
fusil et des lancements de torpilles.
A 1 h. 30, le Formidable, l'Amiral Cour-'
bel et l'Epervier sont en vue, se dirigeant
sur le mouillage, et entrent en rade à*
2 h. 15.
A 2 h. 3/4, le Formidable, l'Amiral CourÀ
bet et l'Epervier mouillent dans l'anse dui
Fret et exécutent des tirs au fusil.
 l'école Bergot. — Les travaux que
nous avons signalés et qui s'accomplissent';
à l'école Bergot, place du Champ-de-Ba--;
taille, vont être terminés. Les ouvriers 1
achèvent le pavage d'une allée centrale ah;
milieu du jardin transformé en cour.
Nécrologie. — Nous apprenons la mort
de Mme Marie Perrot, veuve de M. le doc-
teur Charles Nielly, médecin priacipal de;
la marine, chef du service de santé aux!
îles Saint-Pierre et Miquelon (Terre-
Neuve), officier de la Légion d'honneur, sj
Mme Perrot, qui est décédée dans lai
nuit du 1er décembre, en son domicile, rue:
de la Mairie, 13 bis, était âgée de 70 ans. |
La cérémonie religieuse aura lieu le ven-ij
dredi 2 décembre, à deux heures précises!
en l'église paroissiale de Saint-Louis.
Les obsèques auront lieu au eimelièréj
de Brest. 1
Pied luxé. — Mme X..., habitant rue'
Monge, montait hier soir, vers six heures,
la rue Saint-Yves. I
Elle se trouvait sur le trottoir longeant
les murs de l'hospice lorsque, un peu
avant d'arriver à la rue de Traverse, elle
ne s'aperçut pas qu'une plaque de fonte
recouvrant une rigole d'échappement des
eaux était enlevée ; elle posa si malheu-
reusement te pied dans le trou béanï
qu'elfe se fit une entorse.
Malgré une atroce douleur, Mme X... à
pu regagner son domicile, où elle a reçiiî
les soins que nécessitait son état.
Au 2e dépôt. — Les marins réservistes
qui sont rentrés des forts, mercredi soir,
ont été déshabillés, hier, et seront ren-f
voyés dans lears foyers aujourd'hui.
Obsèques. — Les obsèques de M. Joseph
Goasdoué, surveillant d© l'équipe volante
des postes et télégraphes, décédé dans les
circonstances que nous avons dites, ail
moment où il allait prendre le train de
6 h. 15, mardi matin, pour se rendre k
Landerneau, ont eu lieu hier.
Plusieurs couronnes ornaient le char, f
Les cordons du poêle étaient tenus par f
quatre camarades du défunt.
Le deuil était conduit par ses frères, ê
Le convoi, suivi d'une nombreuse assisf-
tance, parmi laquelle on remarquait l'ins-
pecteur, les receveurs, commis principaux
et commis de l'administration des postes
et télégraphes, s'est rendu au cimetière dé
Brest, où l'inhumation a été faite.
Le « Marche Droit ». — Nous avons
rendu compte de l'accident de machine
survenu à bord du Marche Droit, de Lan-
nion. Les réparations de ce bâtiment, quji
avaient été confiées à la maison Rsneautt
et Aubineau, ont été terminées I ier et h)
Marcha Droit a pu quitter aussitôt notre
port.
An port de commerce. — La maisofi
Esneault et Aubineau a commencé la pos£
des fermes métalliques destinées ù l'ed-
trepôt que la maison Chervillotte fait conj-
struire sur l'éperon du 1er bassin.
A la correctionnelle. — Aprôs l'au-
dience civile, qui a été relativement courtë <
et qui n'a présenté aucun intérêt au pont
de vue général, le tribunal a jugé correcj-
tionnellement.
Il a donné simplement confirmation du
mandat de dépôt contre Alfred David, 23
ans, marin de commerce ; Le Moal (Jeanne-
Marie), 18 ans, sans profession, et Jead-
Claude Sévaër, arrêtés tous trois pou^
mendicité. _______
En rade. — La Dévastation a pris, hief'
matin, à 8 h. 50, le corps-mort de l'Ami-
ral Courbet. Dans l'après-midi, l'équipago
de ce cuirassé d'escadre a fait un exorcicp
de tir au fusil sur buts mouillés au large
do la digue.
La Saône a changé do mouillage, hier
après-midi, et a pris lo corps-mort du
Bougainoille. \
Le Bougainoille, ayant h bord une partie
des élèves de l'école navale, a évolué eh
rade, hier après-midi. j j
Au cours de l'appareillage, les élèves
ont fait différents exercices do manoeu-
vres.
A 3 h. 1/4, le Duputj de Lôme, le Sur-
couf et le Cassini entrent en rade et vont
prendre leur mouillage dans l'anae du
Fret. . |
Douanes. — M. Cueff, ex-sergent à la
11« section, à Nantes, fils d'un Liigai;':er
de gendarmerie maritime, à Brest, v'ent
d'être nommé commis des douanes à Hal-
luin (Nord).
Au conseil de guerre. — Lo rapporteur
près le l"r conseil de guerro maritime a
entendu, hier encore, dix témoins dazs
l'affaire du soldat Vincent M..., du 2° ré-
giment d'infanterie de marine, prévenu
d© vol d'un porte-monnaio en préjudice
d'un de ses camarades.
Lo soldat M... a été ensuite interrogé et
confronté avec les témoins.
Les mendiants. — Quafro individus,
Jean-Marie Le Moal, âgé de 17 ans, Alfred
David, 23 ans, arrivés de Lorient pour
chercher du travail et s'engager dans l'in-
fanterie de marine, Jean-Claude Sévaër,
40 ans, portefaix, sans domicile fixe, et
Louis Cavarrec, 45 ans, ex-cuttivatpur,
ont été mis, hier, à la disposition du par-
quet, pour mendicité dans différentes ruos
de la ville.
Ils ont été écroués au Bouguon.
Brest maritime commercial. — La goé-
lette française Marie Stella, caritaino Caii-
laud, est arrivée de Châteaulo avec un
chargement d'avoine.
Le vapeur Jeanne Conseil est arrivé de
Valence et Oran avec du vin et diverses
marchandises.
Le steamer anglais Topas est arrivé de
Syvansea avec un chargement dj charbon.
Lo Frederick Frank est parti pour La
Pahice.
h'Armorique est parti pour Dunkerque,
et le Brestois pour Bordeaux.
La commission de surveillance des
étalons. — La commission de surveillance
des étalons a continué aujourd'hui ses
opérations à Morlaix.
Elle termine ses travaux dans cette ville
pour îs département,
Petites nouvelles du port. — Un torpil-
leur de la défense mobile, sorti du port de
commerce hier matin, à 8 h. 45, a évolué
en rade.
Cinq torpilleurs de la défense mobile,
sortis du port de commerce hier, à 1 h, 45,
ont pris le large aussitôt.
Le trois- mâts norwégign Helios, de San-
defjord, est sorti du port de guerre, hier,
à 2 h. 1/2 de l'après-midi.
Le grand pont. — Le grand pont sera
ouvert aujourd'hui, de 11 h. 1/2 à midi et
demi, pour le passage de la Dévastation,
et de deux heures à trois heures, pour le
passage de l'Amiral Baudin.
Objets perdus et trouvés. — Une épingle
de cravate en or a été perdue. La rapporter
au commissariat central de police.
— Un titre de pension, au nom de Mme
Grange, a été trouvé par M. Le Sann, rue
Massillon, 6.
— Une pèlerine d'enfant, marquée aux ini-
tiales E. G., a été perdue. La rapporter chez
Mme Guéguen, rue Duguesclin, 7.
— Perdu, il y a quelques jours, une montre
de femme, cuvette or, avec une petite cou-
ronne émail noir, n"' 11,621 et 39,485. La rap-
porter au journal. Récompense.
— Un billet de 50 fr. a été perdu de la Tré-
sorerie générale au Gfrainp-de-Bataille. Le
rapporter 11, place des Ecoles, chez Mme Le
Breton.
— Perdu un pince-nez, de la plaça La Tour
d'Auvergne à la poiite. Le rapporter chez M.
Hélot, 34, rue du Château.
— Trouvé, le 29 au soir, une petite chienne
Blanche. La réclamer rue de la Porte, 44, au
commerce de vins.
— Perdu, entre ta rue Arago et la rue Bu-
geaud, un porte-monnaie contenant une pe-
tite soaime et une bagua en or. Prière de le
rapporter rue Arago, 36, chez Mme veuve
Guinoda.
— Perdu, mercredi, un petit porte-monnaie
lilas. Prière de le rapporter rue de la Mairie,
19, au 4* étage. Récompense.
TRIBUNE LIBRE
Les marins libérables
Brest, le 30 novembre 1898.
Monsieur lo rédacteur,
Depuis une quinzaine de jours, la tourmente
franco-anglaise s'est apaisée, le calme se ré-
tablit, en apparence du moins, les journaux
cessant de répandre l'alarme, de sigaaler de
nouveaux armements.
Vous savez, monsieur, que dès les premiers
jours où la question de fc'achoda fut mise sur
le tapis, l'ordre survint de suspendre les con-
gés. De la sorte, les inscrits ayant accompli
42 mois do service, mais n'ayant pas parfait
la période réglementaire de cinq ans, se trou-
vaient assez brutalement déçus dans leur
espoir de libération immédiate.
Toutefois, les circonstances étaient assez
critiques pour qu'on acceptât ce contre-temps
sans récriminer. Nous étions même heureux
de contribuer, par notre présence prolongée
sous les drapeaux, à la sûreté de la patrie.
Aujourd'hui que la situation s'est tellement
améliorée, nous sommes en droit d'espérer
qu'une nouvelle mesure sera prise en vue
d'annuler ta première. Aussi chaque malin
est-ce avec une curiosité inquiète que nons
parcourons la Dépêche, espérant y trouver la
bonne nouvelle. Mais nous no voyons rien
venir.
Pourtant, ou de deux choses l'une : ou le
ministre aurait l'intention d'exiger de nous
une période de 48 mois, voire de cinq ans. Ou
serait-il décidé à nous renvoyer bientôt dans
nos foyers?
A moins encore que M. Loclcroy n'ait rien
arrêté à ce sujet, que ta question reste en sus-
pens. Il y a quelques tours, quand on était en
pleine crise, il était admissible qn'on s'en tînt
simplement au statu .gao, dans l'attente des
événements. Mais, aujourd'hmi, rien ne sem-
ble s'opposer à ce qu'on nous donne une so-
lution, quelle qu'elle soit, ou qu'on nous la
fasse seulement prévoir.
Ainsi notre incertitude sëfait moindre et
surtout notre souci de nous assurer le lende-
main. Nous pourrions accepter ou décliner, en
toute responsabilité, les offres d'embarque-
ment au commerce qui nous seraient faites,
poursuivre nos projets d'avenir ou tes remet-
tre à plus tard.
En espérant que vous voudrez bien vous
intéresser à notre humble requête, nous vous
prions d'agréer, monsieur, nos respectueuses
salutations.
Poir plusieurs marins congédiâmes :
Un gabier.
lu Mm ai tttaal te rairo
Nous avons déjà dit que les femmes
commerçantes prendront part, cette an-
née, pour la première fois, à l'élection des
membres du tribunal de commerce.
La loi ayant pour objet de leur conférer
l'électorat a été promulguée le 25 janvier
1898.
Elle comprend un ar'.icle unique ainsi
conçu :
fg« Article unique. — L'article 1«' de la
loi du 8 décembre 1883 est complétée par
la disposition suivante :
« Les femmes qui remplissent les condi-
tions énoncées dans les paragraphes précé-
dents (nous les avons publiés hier) seront
inscrites sur la liste électorale; néanmoins,
elles ne pourront être appelées à faire par-
tie d'un tribunal de commerce. »
La loi du 25 janvier 1898 a son origine
dans un amendement à l'article 1er de la
loi du 8 décembre 1883 présenté par M.
Georges Roche, à la séance du 31 décembre
1883.
Malgré que cet amendement ait 615 pris
en considération par la Chambre, la com-
mission obtint de l'auteur de l'amendemont,
à la séance du 4 décembre 1883, et pour ne
pas retarder le vote de la loi que cet amen-
dement fût retiré.
Cependantla Chambre n'a été, en réalité,
saisie à nouveau de la question de l'élec-
torat des femmes, pour l'élection aux tri-
bunaux de commerce, que par la proposi-
tion de M. Ernest Lefèvre et de cent cin-
quante-trois de ses collègues, déposée le
30 octobre 1888.
Celte proposition, votée par la Chambre
le 5 juillet 1889 et par le Sénat, avec modi-
fication, le 20 février 1894, n'est venue en
discussion que le 20 janvier 1898, près de
quatre ans après le dépôt du rapport de
M. La Batut.
Enfin, la loi fut définitivement votée le
23 janvier 1898 et promulguée le 25 janvier
1898. .
* *
Voici les noms des présidents du tribunal
de commerce, à Brest, depuis sa fonda-
tion :
1810, M. Guilhem aîné, banquier ; 1813, M.
Julien Lamartinière, négociant ; 1815, M.
Guilhem aîné, banquier ; 1818, M. Julien Lamar-
tinière, négociant ; 1820, M. Guilhem aîné,
banquier; 1823, M. Brunox, négociant; 1825,
M. Guilhem aîné, banquier ; 1827, M. Yves
Bernard jeune, négociant ; 1829, M. Guilhem
aîné, banquier ; 1832, M. Pierre Chauchard,
négociant : 1834, M. Victor Ymbert, négociant ;
1836, M. Pierre Chauchard, négociant ; 1839,
M. André Bérard, banquier; 1841, M. André
Bêrard. banquier ; 1843, M. Christian-Joseph-
Mai'ie Mazé-Launay, négociant ; 1845, M.
Christian-Joseph-Marie Mazé-Launay, négo-
ciant ; 1847, M. André Bérard, banquier ;
1850, M. Joseph-Marie Kerros, négociant ;
1852, M. Victor Ymbert, négociant : 1853, M.
josephMarie Kerros, négociant ; 1855, M,
Joseph-Marie Kerros, négociant ; 1857, M.
Louis Chabance, négociant ; 1859, M. Joseph-
M arie Kerros, négociant ; 1861, M. Francis Mon-
jaret de Kerjôgu, négociant ; 1863, M. Francis
Monjaret de Kerjégu, négociant ; 1865, M.
Narcisse Jouveau-Dubreuil. négociant ; 1868,
M. Francis -Monjaret de Kerjégu, négociant ; .
1870, M. Albert-Jean-René Chevillotfe, nêgo f
ciant ; 1872, M. Albert-Jean-Roné Chôvillotte »
négociant r 1875, M. Jules Pânaget, négociant :
1876, M. Albert-JÇan-René Chevillotte, négo-
ciant; 18Î9, H. Jules Panaget, négociant,
1883, M. Charles Chevillotte, négociant; 1884,
M. Charles Chevillotte, négociant ; 1886, M.
Henry Benoit, négociant ; 1890, M. Ernest Le
Bras, entrepreneur; 1392, M. Ernest Le Bras,
entrepreneur ; 1894, M. Isidore Marfille, cor-
royeur ; 1896, M. Isidore Marfille, corroyeur ;
1898, M. Ernest Le Bras, architecte.
Voici, depuis 1870, la liste des membres
du tribunal de commerce :
Annie 1870. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour deux ans.
Juges : MM. Lebihan et A. Lefournier, pour
un an ; H. Lemonnier et- R. Boëlle, pour
deux ans.
Juges suppléants : MM. E. Vincent et A.
Kerros, pour deux ans ; P. Guesnier et'J.
Panaget, pour un an.
A nuée 1872. — M. Albert Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Louis Lebihan et Henri Le-
monnier, pour deux ans ; René Boëlle et
Jules Panaget, pour un an; Emile Vincent et
Louis Holley, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Prosper Odend'hal
et Octave Constantin, pour un an.
Année 1875. — M. Jules Panaget, président
pour deux ans.
Juges : MM. Prosper Odend'hal (en fonc-
tions jusqu'en décembre 1875) ; Elie Steff et
Octave Constantin, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Charles Chevillotte
et Amédéa Belhommet, pour deux ans ;
Edouard Kerros, pour un an.
A nnée 1876. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour un an encore.
Juges : MM. Octave Constantin, jusqu'à fin
1877 ; Edouard Kerros et Charles Chevillotte.
démissionnaires.
Juges suppléants : MM. Paul Breton, jus-
qu'à fin 1877 ; Amédée Belhommet, sortant :
béraphin Tiercelet, jusqu'à fin 1877,
D'où il suit qu'aux prochaines élections de
1876, on devra nommer :
En remplacement de M. Constantin, M.
Kerros ; en remplacement de M. Kerros, M.
Breton ; en remplacement da M. Chevillotte,
M. Constantin ; en remplacement de M. Bel-
hommet, M. Prost ; en remplacement de M.
Kerros, M. Biron.
Année 1878. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour deux ans.
Juges : MM. Edouard Kerros, Paul Breton
et Octave Constantin, pour un an ; Séraphin
Tiercelet, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Séverin Biron et
Prost, pour un an ; Henri Benoit et Aristide
Pitel, pour deux ans.
Année 1879. — M. J. Panaget, président.
Juges : MM. S. Biron, pour deux ans ; S.
Tiercelet et E. Kerros, pour un an ; P. Breton,
pour deux ans.
Juges suppléants : MM. H. Benoit et A.
Pitel, pour un an ; Prost et E. Le Bras, pour
deux ans.
Année 18S0. — M. J. Panaget, président
pour deux ans.
Juges : MM. S. Biron. pour un an ; S.
liercetet, pour deux ans ; P. Breton, pour un
an; H. Benoit, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. P. Prost et E. Le
Bras, pour un an; A. Pitel et J. Marfille,
pour deux ans.
MM. Ambroise, greffier ; Ambroise, commis-
greffier.
Année 1882. — M. 3. Panaget, président
pour un an.
Juges : MM. Le Bras, Breton et Benoit,
pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Marfille, Carrive,
François et Corbê.
MM. Ambroise, greffier; Ambroise,commis-
greffier.
Année 1883. — M. Charles Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Benoit, Le 3ra3, Pitel et
Breton.
Juges suppléants : MM. Marfille, Carrive,
François et Corbê.
Année 1885, — M. Charles Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Breton, Le Bras, Benoit et
Pitel.
Juges suppléants : MM. François, Carrive,
Marfille et Le Pivain.
Année 1886. — M. Henri Benoit, président.
Juges : MM. Le Bras et Marfille.
Juges suppléants : MM. Carrive, François et
Le Pivain.
Année 1887. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Le Bras, Marfille, Carrive et
François.
Juges suppléants : MM. Deshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1888. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Marfille, Carrive, François et
Le Pivain.
Juges suppléants : MM. Beshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1889. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Marfille, Carrive, François et
Le Pivain.
Juges suppléants : MM. Deshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1890. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Carrive, François, Le Pivain et
Deshayes.
Juges suppléants : MM. Abalan, Nicol et
Bizien.
Année 1891. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Le Pivain, Deshayes
et Abalûii.
Juges suppléants : MM. Nicol, Bizien, Lui-
lien et Guezénec.
Année 1892. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Deshayes, Abalan et
N'jug'es suppléants : MM. Lullien, Guézônec,
Good et Le Bec. £
A nnée 1893. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Deshayes, Abalan et
N'juges suppléants : MM. Lullien, Guôzénec,
Good et Le Bec.
M. Ambroise fils, greffier.
M. Ambroise père, commis-greffier.
Année 1894. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Abalan, Nicol et Lullien.
Juges suppléants : MM. Guézénec, Le
et Le Jeune.
Année 1895. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Nicol, Lullien, Guézénec
Good.
Juges suppléants : MM. Le Bec, Le Jeune,
Rolland et Omnès.
M. Ambroise fils, greffier.
MM. Ambroise père et Charles Caillôre,
commis-greffiers.
Année 1896. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Lullien, Guézénec, Good et Le
Jeunes.
Juges suppléants : MM. Rolland, Omnès,
Le Fraper et Fresneau.
M. Ambroise, greffier.
Année 1897. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Lullien, Guézénec, Good et Le
Jeune.
Juges suppléants : MM. Rolland, Omnès, Le
Fraper et Fresneau.
M. Ambroise, greffier.
Année 1898. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Guézénec, Good, Rolland et
Omnès. _
Juges suppléants : MM. Le Fraper et Fres-
neau.
M. Ambroise, greffier.
Rappelons les noms des candidats pré-
sentés aux suffrages des électeurs et des
électrices :
Comme juges, MM. Fresneau et Le
Fraper, juges suppléants; comme juges
suppléants, MM. de la Ménardière, cour-
tier maritime, et Steff (Henri), négociant.
Tous tes sociétaires, membres honora''" ?
titulaires et stagiaires, sont priés d'v p- *''8S
La réunion sera suivie d'une CP „-;IS.ISTER'
président sur lés compagnies do ntvigàt'
Bec
et
SOCIÉTÉS & SYNDICATS
Association des industriels contre
les accidents du travail
Le président et le comité de l'Association
des industriels de France contre les accidents
du travail ont été reçus mardi 29 novembre
par la commission d'assistance et de pré-
voyance sociales de la Chambre des députes.
Ils lui ont fait connaître les modifications
que l'Association des industriels de France
désire voir apporter à l'article 3 de la loi au a
avril 1898, concernant la responsabilité des
accidents du travail. ., . .„
Ils ont reçu le meilleur accueil de la com-
mission.
* #
Anciens élèves de l'éoole professionnelle
Là réunion mensuelle du comité de l'Asso-
ciation amicale des anciens élèves de l'école
professionnelle de Brest aura lieu, au siège
de la société, à l'école, place du Champ-de-
qataillo, demain soir, à huit heur"*-
ÎJnion commerciale et industrielle
MM. les membres de l'Union commercin!»
et industrielle de la ville de Brest sont con
voqués en assemblée générale pour le vnn
dredi 2 décembre prochain, à 8 h 1/9 H,î
soir, salle des prud'hommes. uu
Ordre du jour :
Elections consulaires ; questions diverses
Prière de bien vouloir y assister en eranrt
nombre, vu I importance de l'ordre du jour
,***
Association des anciens caporaux, bries
diers et soldats
En raison des élections municipales t>
réunion mensuelle qui devait avoir lieu sa
medi prochain est remise à une date ulfé
rieure.
Des communications individuelles seront
envoyées à tous les membres.
Le secrétaire,
GUILLOU
Kos marsouins à Ouessant
Nous recevons la lettre suivante :
Lampaui, 28 novembre 1898.
Monsieur le rédacteur en chef,
Ayant lu, dans un des derniers numéros
de votre journal, un article intitulé « Nos
marsouins au Conquet », nous avons été
charmés de l'éloge que vous fafsiez de nos
frères d'armes ; et connaissant votre em-
pressement à répondre aux demandes q\ii
vous sont adressées, nous venons vous
prier de bien vouloir consacrer quelques
lignes aux « marsouins » détachés à Oues-
sant.
Comme toujours, la vieille gaité fran-
çaise ne les abandonne pas, et les moyens
de se divertir sont vite choisis par eux.
Avec la bienveillante autorisation de
leur sympathique chef de bataillon, M. la
commandant «illet, le caporal clairon a
pu'organiser, avec les moyens dont il dis-
pose, une petite fanfare que les habitants
de Lampaui ont bien voulu honorer de
leurs applaudissements, lors de la retraite
qui se sonne chaque soir, à 8 h. 1/2.
Leur répertoire de morceaux inédits
s accroît chaque jour et, samedi dernier,
les clairons, conduits par leur caporal
Beltzung, se sont réunis devant l'hôtel des
Voyageurs pour faire hommage à leurs
officiers de leur nouveau galop, intitula
Souvenir de Lampaui.
Les acclamations ne leur ont pas man-
qué, et M. le commandant Gillet a vive-
ment félicité le caporal clairon.
Le lendemain dimanche, réveil en cam-
pagne sonné en fantaisie et enlevé avec
beaucoup d'entrain par nos clairons, dont
chacun connaît la, bonne volonté lorsqu'ils
sont conviés à prêter leur concours à quel-
que fête.
Faculté de droit de Rennes
M. Turgeon, professeur de droit romain â
la faculté de droit do l'université de Rennes,
est nommé professeur d'histoire des doctrines
économiques et d'économie politique à ladite
faculté.
nu 1" DÉCEMBRE
(Par fil spi
Sciai)
CÉRÉALES
!»* cours
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COUTS
FARINE Douze Marques.
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NOUVELLES DÊPÂRTEMEHTÀLES
efu W décembre
Guipavas
Vente de terrain communal. — Diman-
che prochain, à 1 h. 1/2, aura lieu, en l'é-
tude et par le ministère de M? Lorin, no-
taire à Guipavas la vente d'une partie de
terrain dépendant de l'école communale
des garçons, sur les mises à prix sui-
vantes :
Premier lot, d'une contenance approxima-
mative de 632 mètres superficiels : 650 francs.
Deuxième lot : d'une contenance appioxi-
mative de 582 mètres superficiels : 600 francs.
Troisième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Quatrième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Cinquième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Sixième lot, d'une contenance approxima-
tive de 8 894 mètres superficiels : 1.350 francs.
Septième lot, d'une contenance approxima-
tive Se 9 042 mètres superficiels : 1.350 francs.
Huitième lot, d'une contenance approxima-
tive de 1.822 mètres superficiels : 300 francs.
Châteaulin
Eclairage. — Nous avons déjà parlé da
l'éclairage éventuel du petit chemin d'accès
à la station du chemin de fer, si fréquenta
par les voyageurs. _
C'est depuis aujourd'hui un fait acquis.
Trois lampes électriques, bien distribuées,
dont l'intensité de lumière est suffisante,
permettent au public d'arriver sans en-
combre soit à la station, soit en ville.
La foire. — La foire Saint-Clement, qui
avait été remise à aujourd'hui, en raison
du mauvais temps de mercredi dernier,
avait attiré bon nombre de cultivateurs.
Les commerçants ont pu ainsi être dédom-
magés de la perte subie la dernière fois.
D'un autre côté, les transactions étant
plus actives au marché des bestiaux, les
cultivateurs ont aussi fait meilleure re-
cette : on a donc tout gagné à la remise di
cette foire.
Cours du marché. — Prix moyens : fro
ment, 10 fr. 50 les 50 kilos ; seigle, 7.»» ;
avoine, 7.75 ; orge, 7.»» ; sarrasin, 8.50 ;
veau et mouton, 0.65 le kilo ; beurre, 2.40
le kilo ; oeufs, 1 fr. la douzaine ; pommes
de terre, 3.75 les 50 kilos. .
Syndicat agricole. - Une réunion du
syndicat agricole a été tenue aujourd hui,
à deux heures de l'après-midi, salle Bi-
&DNcdaires. — En raison de la nomination
de M. Traonouëz, de Plomodiern, comme
notaire à Crozon, la chambre de discipline
des notaires de l'arrondissement s'est
réunie aujourd'hui à Châteaulin.
Cast
Epidémie. — Comme nous l'avons an-
noncé, une épidémie de fièvre scarlatine
assez grave sévit depuis un mois dans
cette commune. Une quarantaine d'élèves
des écoles communales ont été atteints,
ainsi qu'un certain nombre de personnes
adultes. Quelques décès se sont malheu-
reusement produits.
M. Duval, sous-préfet de Chateauha
s'est rendu, lundi dernier, à Cast, pour si
entêtement il refusait de payer, le patron
lui prit son sabre et son képi.
Ainsi désarmé, notre homme arriva en
ïigzaguant jusqu'à la rue Monge.
, Il entra dans undéhit de tabac, causa du
iscandale et se fit expulser.
Quelques minutes .après, il allait choir
tlans un ruisseau delà ruedeSiam, presque
en face le Casino brestois.
Des passants, émus, crurent se trouver
firôsence d'un malade et transportèrent à
a pharmacie Guengant l'homme qui ne
donnait presque plus signe de vie.
Il fut étendu sur le plancher de la phar-
macie ; M. Guengant s'empressa de lui
prodiguer des soins.
Il ne réussit que trop bien à le ranimer,
car l'ivrogne revenu à lui, se débattit, me-
naça de tout casser et voulut même frapper
le pharmacien.
Un agent de police, attiré par le rassem-
blement considérable qui s'était formé, ar-
riva, mit l'individu en état d'arrestation,
puis, aidé de plusieurs de ses collègues, il
te conduisit au poste des Carmes, où il a
passé la nuit.
* *
Demain soir, les armuriers de la ma-
fine fêteront la Sainte-Barbe dans un
banquet qui aura lieu également au café
dès Messageries.
Le même soir, les mécaniciens du For-
Ihidable fêteront aussi la Saint-Eloi au
Café des Messageries.
Pour les orphelins de Portsall
Nous recevons la lettre suivante :
Brest, le 30 novembre 1898.
Monsieur le rédacteur en chef
de la Dépêche,
Là Dépêcha de ee matin annonce le nau-
frage de deux bateaux de pèche de Portsall,
ta Drdme et le Dieu protège.
Joseph Briant, matelot de \<\ Drôme, disparu
(dans le sinistre, laisse une veuve et quatre
orphelins en bas âge dans la plus profonde
misère. Sans aucun doute, comme pour les
naufragés du Cours Après, votre estimable
{journal voudra ouvrir une souscription au
profit de ces infortunés.
Veuillez inscrire l'Union commercialo et in-
dustrielle de l'arrondissement de Brest pour
une somme de dix francs et recevez, etc.
B. VESQUE, président.
line Brestoise assassinée à Paris
Sur la place d'Italie. — Coups de couteau.
Mystère !
On nous télégraphie de Paris, le 1" dé-
cembre :
Ce matin, à quatre heures, des gardiens
fie la paix ont trouvé place d'Italie, étendue
sans connaissance dans une mare de sang,
une femme âgée d'une quarantaine d'an-
nées, qui avait été frappée de plusieurs
coups de couteau.
Les agents la transportèrent dans une
pharmacie voisine, où des soins lut furent
prodigués.
Revenue à elle, la blessée déclara qu'elle
avait été frappée, au moment où elle tra-
versait la place d'Italie, par deux individus
qui l'avaient jetée à terre et l'avaient
frappée de plusieurs coups de couteau.
Ses meurtriers lui avaient laissé son
argent et ses bijoux, ce qui rendait cette
agression assez inexplicable.
La victime de cette mystérieuse tentativa
d'assassinat, qui se nomme Jeanne L... et
qui est originaire de Brest, a pu donner le
Signalement de ses meurtriers, qui sent
activement recherchés.
Jeanne L... a été transportée à l'hôpital
Gochin.
' Son état est très grave.
LA DÉFENSE DE BREST
Stfous avons publié, hier, do long3 dlfails
£ur l'arrivée des troupes do la guerre ver-
gées à la marine.
- Voici exactement le nombre d'hommes
«rrivés à Brest et lez régiments auxquels
ils appartiennent :
Avant-hier, par le train de 9 h. 48 du
matin. — 23 hommes du 114» d'infanterie,
de Saint-Maixent ; 11 du 107», d'Angou-
iïênie ; 28 du 21« d'artillerie, d'Angoulèmo ;
28 du 53e d'infanterie, de Tarbes.
Train de midi 30. — 8 hommes du 23e,
fie Guéret ; 38 du 16« d'artillerie, de Bour-
ges ; 23 d'un bataillon d'artillerie, d'Or-
léans; 27 du 10« bataillon d'artillerie, de
(Pithiviers ; 21 du 29e, d'Autun ; 8 du 124»,
de Dreux.
Train de 4 h. 19. — 17 hommes du 57«,
'de Libourne ; 15 du 144", de Blaye ; 47 du
14«, de Tarbes ; 25 du 24«, de Tarbes égale-
ment ; 74 du 14e, de Brive ; 63 du 123e, de
La Rochelle ; 52 du 138», de Bellac ; 28 du
Hl8e, de Quimper ; 50 du 108e, de Bergerac ;
,15 de Pau ; 22 de Mont-de-Marsan ; 10 du
34e d'artillerie, d'Angoulême ; 31 du 63-,
«le Limoges ; 9 du 78e, de Saint-Maixent.
Train de 5 h. 34. — 7 soldats du 117e,
'fl'Argenton ; 21 du 5e d'artillerie, de Paris ;
12 du 4e d'artillerie, de Paris ; 24 des 26e
'et 31e d'artillerie, du Mans ; 35 du 60e, de
jiBesançon ; 53 du 49«, de Rayonne ; 31 du
HOK de Laval ; 14 du 109°, de Chaumont ;
,47 du 2e, de Langres.
Notons aussi une trentaine de chasseurs
è pied arrivés par ce train et déclinés à
l'infanterie de marine.
Le 19e de ligne, à Brest, a passJ 28 hom-
mes à l'infanterie de marine.
Train de 10 h. 12. —17 hommes du 57^,
a Libourne; 7 hommes du 1183, àMorlaix;
33 hommes du 50e, à Périgueux.
*
* m
, Les soldats de la guerre ont continué à
arriver dans la journée d'hier.
• A chaque tram, le commandant Lcu-
tnonnier se trouvait à la gare, ainsi que
des officiers du 2a et du 6« et plusieurs
sous-officiers.
Train de 9 h. 40. — 26 hommes du 44%
à Lons-!e-Saulnier.
Train de midi 39. — 14 hommes du 103e,
à Nogent-le-Rotrou ; 19 hommes du 23«, à
Belfort; 10 hommes du 133e, à Belfort ; 42
hommes du 42e, à Belfort; 37 hommes du
35e, à Belfort; 12 hommes du 152e, à Bel-
îort, et 12 hommes du 9e bataillon d'ar-
tillerie de forteresse, à Belfort; 43 hom-
mes du 2P chasseurs, à Montbéliard ; 19
ïiommes du 35e d'artillerie, à Vannes ; 9
jtiommes du 28e d'artillerie, à Vannes ; 8
hommes du 116e, à Vannes ; 9 hommes du
62», à Lorient ; 14 hommes du 115e, à Alen-
çon.
Par le train spécial de 2 h. 49. — 24
hommes du 6° d'infanterie, à Saintes; 34
Jiommes du 93e, à La Roche-sur-Yon ;
;8 hommes du 65e, à Nantes; 14 hommes
du 64», à Ancenis ; 47 hommes du 14e d'ar-
ilillerie, à Tarbes ; 25 hommes du 24e d'ar-
lillerie, à Tarbes ; 27 hommes du 137" de
ligne.à Fontenay-le-Comte; 21 hommes du
135e, à Angers ; 40 hommes du 77e, à Cho-
let ; 31 hommes du 32e. à Tours ; 27
hommes du 32e, à Châtellerault; 27 hommes
du 66*, à Tours ; 23 hommes du 90», à Châ-
teauroux ; 18 hommes du 125e, à Poitiers ;
33 hommes du 33' d'artillerie, à Poitiers ;
24 hommes du 20e d'artillerie, à Poitiers;
6 hommes du 68e d'infanterie, au Blanc.
Dans la flotte
En môme temps que les régiments d'in-
fanterie de marine reçoivent des renforts,
des hommes sont envoyés à l'esoadre du
Nord.
Nous avons, il y a quelque temps, an-
noncé l'arrivée de détachements venant de
Cherbourg et Toulon. Dans la matinée,
hier, par le train de 9 h. 40, un détache-
ment de 244 matelots est arrivé de Lorient
Ils ont été dirigés immédiatement sur le
2e dépôt des équipagesxde la flotte.
Ils seront ensuite répartis sur les divers
Bâtiments de l'escadre du Nord,
Départ de troupes
Nous avons dit qu'avant-hier des dé-
tachements d'artillerie comprenant 375
hommes et 27 chevaux, qui tenaient gar-
nison dans les forts delà côte, avaient été
ramenés à Brest pour être renvoyés dans
leurs garnisons respectives.
Ces hommes, qui avaient été logés chez
l'habitant, ont quitté notre ville hier matin.
Sont partis :
Par le train de 9 h. 40. — 118 hommes
destinés au 33e et au 20« d'artillerie, à
Poitiers.
Par le train de 11 h. 25. — 37 hommes
du 7e bataillon d'artillerie de forteresse, à
Bourges ; 16 hommes du 7e bataillon d'ar-
tilleriede forteresse, à Orléans; 59hommes
du même bataillon, à Langres ; 64 hommes
du 3e bataillon d'artillerie de forteresse, à
Reims ; enfin, 37 hommes du 13», et 26
hommes du 12e, à Viacennes.
**#
Les quatrièmes bataillons des 64e, 65*,
116e et 137e régiments d'infanterie, déta-
chés dans les forts de la côte sud du goulet,
se sont embarqués, dès la première heure,
sur les remorqueurs de la direction du
port : le Laborieux, le Menhir, l'Aber-
uorach et le Haleur, qui les ont amenés à
Brest.
Les hommes ont débarqué au pont
Gueydon, et de là ont gagné : les uns la
caserne du Château, et les autres la ca-
serne Fautras, où ils ont déjeuné.
Vers cinq heures du soir, les hommes
du 137e et du 64e ont quitté la caserne
Fautras, et, par la rue de la Mairie ont,
musique en tête, gagné la gare pour pren-
dre le train de 6 h. 10.
Les hommes du 137e se rendent à Fonte-
noy, et les hommes du 64e à Ancenis.
Le 4e bataillon du 61e comprend 9 offi-
ciers, 230 hommes, 7 chevaux ; le 4" batail-
lon du 137e compte 11 officiers, 230 hommes,
7 chevaux.
A sept heures du soir, les hommes des
quatrièmes bataillons du 65« et du 116e ont,
à leur tour, quitté la caserne du Château
et, par la rue du Château et la porte Foy,
ont également gagné la gare.
Le détachement du 116* d'infanterie re-
gagne Vannes, celui du 65e Nantes. Ils ont
quitté notre ville par le train de 7 h. 50.
Le 4e bataillon du 116' comprend 14 offi-
ciers, 230 hommes, 7 chevaux ; celui du 65e,
9 officiers, 230 hommes, 7 chevaux.
De nombreux officiers du 2e et du 6e d'in-
fanterie de marine s'étaient rendus à la
gare, aux divers trains de départ, pour dire
un amical au revoir aux officiers des déta-
chements de la guerre.
*
* *
Ainsi que nous le disons plus haut, les
hommes provenant des différents régi-
ments de la guerre, affectés à l'infanterie
de marine, arrivés avant-hier et hier, ont
été, après avoir passé la visite médicale,
habillés et armés.
Comme on le voit, le mouvement de
I mobilisation a été vivement fait.
Ajoutons que les hommes ont un air dé-
gagé dans leur nouvelle tenue.
Deux compagnies du 6", fournies par le
3e bataillon, ont quitté Brest, hier après-
midi, pour se rendre sur la côte nord.
Un bataillon du 2e sera transporté, au-
jourd'hui, sur les forts de la côte sud.
***
Lo général de laRoeque, accompagné do
con ofticjer d'ordonnance, s'est rendu, Lier,
sur la côte, où il a visité los forts et batte-
ries appartenant à ta guerre..
L'inspection continuera aujourd'hui;
Lo général Delaissey a également com-
mença" son inspection.
Exercice de forcement des passes
La défense fixe a procédé, L':r soir, de
concert avec la défense mobile, à un exer-
cice de forcement du goulet. A cet effet,
cinq torpilleurs appareillaient, vers 2 h. 1/2,
et prenaient le large. Le personnel de la
défense fixe était réparti dans tous les
postes de veille et aux points de la côte
munis de projecteurs.
A huit heures, les appareils lumineux
étaient tous prêts à fonctionner. A S h. 45,
le?* projecteurs chercheurs de la pointe de
Cornouailles découvraient le premier tor-
pilleur qui tentait l'entrée en longeant la
côte sud.
Aussitôt découvert, le torpilleur a été
accompagné, successivement, par les fais-
ceaux lumineux des postes de défense du
Goulet. Il en a été de même pour les
quatre autres petits bâtiments qui, dès
leur entrée dans la première ligne de dé-
fense, se sont vus découverts et n'ont pu,
malgré leurs efforts, quitter le champ d'ac-
tion des projecteurs.
Pour se faire une idée de la difficulté
que présenterait, dans la réalité, une ten-
tative de ce genre, il sufift de savoir que
chaque poste est muni d'un projecteur
fixe et de plusieurs projecteurs cher-
cheurs.
Los projecteurs fixes ont des faisceaux
convergents qui ne permettent à aucun
bâtiment de passer entre eux sans être
éclairé. Aussitôt découvert, le bâtiment
est suivi par un projecteur chercheur qui
10 mène jusqu'à la zone suivante.
L'exercice a pris fin vers 9 h. 15, sur
signal fait par le dernier torpilleur, au
moment où il entrait en rade.
Le personnel de la défense fixe s'est en-
suite livré à des exercices de lumière élec-
trique.
De son côté, l'escadre du Nord exécutait
10 môme exercice et braquait ses fais-
ceaux lumineux sur tous les points de la
rado.
Un ouvrier ferblantier, M. Jean Falchen,
26 ans, a fait, hier matin, une terrible
chute qui a failli lui coûter la vio.
Lo grand magasin de la rue de Siam,
Aux Bretons, fait, comme l'on sait, élever
une bâtisse qui donne rue Suffren et
qui doit servir à l'agrandissemest de ses
salons.
L'entreprise do la ferManterie et do la
plomberie est confiée à M. Péron, rue de
M. 'Jean Fatchen, travaillant pour lo
compte de M. Péron, était occupé à fairo
divers travaux de plomberie lorsque, se
trouvant au 5e étage, il faillit tomber.
Cet incident le troubla fortement. Aussi,
quand, au bout de quelques instants après,
11 descendit, il raconta qu'il venait d'échap-
per à la mort.
Mais une malechance terrible s'achar-
nait contre le malheureux ouvrier.
Vers 10 h. 3/4 il monta au Ie' étage pour,
de là, gagner un petit mur donnant sur
une cour extérieure en contre-bas de quel-
ques mètres du 1er étage. Il devait dégarnir
ce mur de quelques feuilles de zinc.
Il avait avec lui un apprenti pour l'aider
dans sa tâche.
M. Falchen était à peine monté sur le
mur et s'apprêtait à prendre ses outils, que
devait lui passer le jeune homme, lorsqu'il
poussa un cri terrible.
Le malheureux ouvrier venait de glisser
sur le zinc mouillé par la pluie. Il s'abattit
sur le pavé d'une hauteur de six mètres
environ.
Les ouvriers travaillant à la construc-
tion accoururent, relevèrent le blessé et
le transportèrent à la pharmacie Bour-
deau, rue de Traverse.
Des soins lui furent prodigués. Dans le
choc, M. Falchen avait brusquement et
violemment serré -les mâchoires et s'était
profondément coupé la langue»
M. Falchen se plaignait en outre, de
douleurs internes.
Le blessé a été reconduit à son domicile,
rue Bruat, 23.
Le départ du commandant Vallée. —ç
Le commandant Vallée, nommé au com-
mandement de l'aviso-transport l'Eure,
dans la division navale du Pacifique, est
parti, hier après-midi, par le train de
2 h. 43.
Un grand nombre d'officiers et d'amis,
parmi lesquels MM. Le Gai la Sale, juge
au tribunal civil, et le docteur Hébert
avaient tenu à accompagner le comman-
dant à la gare.
Sortie de l'escadre du Nord. — Hier
matin, à 8 h. 55, les croiseurs Dupuy de
Lôme, Surcouf et Cassï'riî"sortaient de rade. I
Le Formidable, l'Amiral Courbet et VE-\
pervier appareillaient et sortaient de rade
à 9 h. 20.
h'Amiral Duperré, le Redoutable et le
Kersaint, qui sont restés au mouillage du!
Fret, ont exécuté des exercices de tir au;
fusil et des lancements de torpilles.
A 1 h. 30, le Formidable, l'Amiral Cour-'
bel et l'Epervier sont en vue, se dirigeant
sur le mouillage, et entrent en rade à*
2 h. 15.
A 2 h. 3/4, le Formidable, l'Amiral CourÀ
bet et l'Epervier mouillent dans l'anse dui
Fret et exécutent des tirs au fusil.
 l'école Bergot. — Les travaux que
nous avons signalés et qui s'accomplissent';
à l'école Bergot, place du Champ-de-Ba--;
taille, vont être terminés. Les ouvriers 1
achèvent le pavage d'une allée centrale ah;
milieu du jardin transformé en cour.
Nécrologie. — Nous apprenons la mort
de Mme Marie Perrot, veuve de M. le doc-
teur Charles Nielly, médecin priacipal de;
la marine, chef du service de santé aux!
îles Saint-Pierre et Miquelon (Terre-
Neuve), officier de la Légion d'honneur, sj
Mme Perrot, qui est décédée dans lai
nuit du 1er décembre, en son domicile, rue:
de la Mairie, 13 bis, était âgée de 70 ans. |
La cérémonie religieuse aura lieu le ven-ij
dredi 2 décembre, à deux heures précises!
en l'église paroissiale de Saint-Louis.
Les obsèques auront lieu au eimelièréj
de Brest. 1
Pied luxé. — Mme X..., habitant rue'
Monge, montait hier soir, vers six heures,
la rue Saint-Yves. I
Elle se trouvait sur le trottoir longeant
les murs de l'hospice lorsque, un peu
avant d'arriver à la rue de Traverse, elle
ne s'aperçut pas qu'une plaque de fonte
recouvrant une rigole d'échappement des
eaux était enlevée ; elle posa si malheu-
reusement te pied dans le trou béanï
qu'elfe se fit une entorse.
Malgré une atroce douleur, Mme X... à
pu regagner son domicile, où elle a reçiiî
les soins que nécessitait son état.
Au 2e dépôt. — Les marins réservistes
qui sont rentrés des forts, mercredi soir,
ont été déshabillés, hier, et seront ren-f
voyés dans lears foyers aujourd'hui.
Obsèques. — Les obsèques de M. Joseph
Goasdoué, surveillant d© l'équipe volante
des postes et télégraphes, décédé dans les
circonstances que nous avons dites, ail
moment où il allait prendre le train de
6 h. 15, mardi matin, pour se rendre k
Landerneau, ont eu lieu hier.
Plusieurs couronnes ornaient le char, f
Les cordons du poêle étaient tenus par f
quatre camarades du défunt.
Le deuil était conduit par ses frères, ê
Le convoi, suivi d'une nombreuse assisf-
tance, parmi laquelle on remarquait l'ins-
pecteur, les receveurs, commis principaux
et commis de l'administration des postes
et télégraphes, s'est rendu au cimetière dé
Brest, où l'inhumation a été faite.
Le « Marche Droit ». — Nous avons
rendu compte de l'accident de machine
survenu à bord du Marche Droit, de Lan-
nion. Les réparations de ce bâtiment, quji
avaient été confiées à la maison Rsneautt
et Aubineau, ont été terminées I ier et h)
Marcha Droit a pu quitter aussitôt notre
port.
An port de commerce. — La maisofi
Esneault et Aubineau a commencé la pos£
des fermes métalliques destinées ù l'ed-
trepôt que la maison Chervillotte fait conj-
struire sur l'éperon du 1er bassin.
A la correctionnelle. — Aprôs l'au-
dience civile, qui a été relativement courtë <
et qui n'a présenté aucun intérêt au pont
de vue général, le tribunal a jugé correcj-
tionnellement.
Il a donné simplement confirmation du
mandat de dépôt contre Alfred David, 23
ans, marin de commerce ; Le Moal (Jeanne-
Marie), 18 ans, sans profession, et Jead-
Claude Sévaër, arrêtés tous trois pou^
mendicité. _______
En rade. — La Dévastation a pris, hief'
matin, à 8 h. 50, le corps-mort de l'Ami-
ral Courbet. Dans l'après-midi, l'équipago
de ce cuirassé d'escadre a fait un exorcicp
de tir au fusil sur buts mouillés au large
do la digue.
La Saône a changé do mouillage, hier
après-midi, et a pris lo corps-mort du
Bougainoille. \
Le Bougainoille, ayant h bord une partie
des élèves de l'école navale, a évolué eh
rade, hier après-midi. j j
Au cours de l'appareillage, les élèves
ont fait différents exercices do manoeu-
vres.
A 3 h. 1/4, le Duputj de Lôme, le Sur-
couf et le Cassini entrent en rade et vont
prendre leur mouillage dans l'anae du
Fret. . |
Douanes. — M. Cueff, ex-sergent à la
11« section, à Nantes, fils d'un Liigai;':er
de gendarmerie maritime, à Brest, v'ent
d'être nommé commis des douanes à Hal-
luin (Nord).
Au conseil de guerre. — Lo rapporteur
près le l"r conseil de guerro maritime a
entendu, hier encore, dix témoins dazs
l'affaire du soldat Vincent M..., du 2° ré-
giment d'infanterie de marine, prévenu
d© vol d'un porte-monnaio en préjudice
d'un de ses camarades.
Lo soldat M... a été ensuite interrogé et
confronté avec les témoins.
Les mendiants. — Quafro individus,
Jean-Marie Le Moal, âgé de 17 ans, Alfred
David, 23 ans, arrivés de Lorient pour
chercher du travail et s'engager dans l'in-
fanterie de marine, Jean-Claude Sévaër,
40 ans, portefaix, sans domicile fixe, et
Louis Cavarrec, 45 ans, ex-cuttivatpur,
ont été mis, hier, à la disposition du par-
quet, pour mendicité dans différentes ruos
de la ville.
Ils ont été écroués au Bouguon.
Brest maritime commercial. — La goé-
lette française Marie Stella, caritaino Caii-
laud, est arrivée de Châteaulo avec un
chargement d'avoine.
Le vapeur Jeanne Conseil est arrivé de
Valence et Oran avec du vin et diverses
marchandises.
Le steamer anglais Topas est arrivé de
Syvansea avec un chargement dj charbon.
Lo Frederick Frank est parti pour La
Pahice.
h'Armorique est parti pour Dunkerque,
et le Brestois pour Bordeaux.
La commission de surveillance des
étalons. — La commission de surveillance
des étalons a continué aujourd'hui ses
opérations à Morlaix.
Elle termine ses travaux dans cette ville
pour îs département,
Petites nouvelles du port. — Un torpil-
leur de la défense mobile, sorti du port de
commerce hier matin, à 8 h. 45, a évolué
en rade.
Cinq torpilleurs de la défense mobile,
sortis du port de commerce hier, à 1 h, 45,
ont pris le large aussitôt.
Le trois- mâts norwégign Helios, de San-
defjord, est sorti du port de guerre, hier,
à 2 h. 1/2 de l'après-midi.
Le grand pont. — Le grand pont sera
ouvert aujourd'hui, de 11 h. 1/2 à midi et
demi, pour le passage de la Dévastation,
et de deux heures à trois heures, pour le
passage de l'Amiral Baudin.
Objets perdus et trouvés. — Une épingle
de cravate en or a été perdue. La rapporter
au commissariat central de police.
— Un titre de pension, au nom de Mme
Grange, a été trouvé par M. Le Sann, rue
Massillon, 6.
— Une pèlerine d'enfant, marquée aux ini-
tiales E. G., a été perdue. La rapporter chez
Mme Guéguen, rue Duguesclin, 7.
— Perdu, il y a quelques jours, une montre
de femme, cuvette or, avec une petite cou-
ronne émail noir, n"' 11,621 et 39,485. La rap-
porter au journal. Récompense.
— Un billet de 50 fr. a été perdu de la Tré-
sorerie générale au Gfrainp-de-Bataille. Le
rapporter 11, place des Ecoles, chez Mme Le
Breton.
— Perdu un pince-nez, de la plaça La Tour
d'Auvergne à la poiite. Le rapporter chez M.
Hélot, 34, rue du Château.
— Trouvé, le 29 au soir, une petite chienne
Blanche. La réclamer rue de la Porte, 44, au
commerce de vins.
— Perdu, entre ta rue Arago et la rue Bu-
geaud, un porte-monnaie contenant une pe-
tite soaime et une bagua en or. Prière de le
rapporter rue Arago, 36, chez Mme veuve
Guinoda.
— Perdu, mercredi, un petit porte-monnaie
lilas. Prière de le rapporter rue de la Mairie,
19, au 4* étage. Récompense.
TRIBUNE LIBRE
Les marins libérables
Brest, le 30 novembre 1898.
Monsieur lo rédacteur,
Depuis une quinzaine de jours, la tourmente
franco-anglaise s'est apaisée, le calme se ré-
tablit, en apparence du moins, les journaux
cessant de répandre l'alarme, de sigaaler de
nouveaux armements.
Vous savez, monsieur, que dès les premiers
jours où la question de fc'achoda fut mise sur
le tapis, l'ordre survint de suspendre les con-
gés. De la sorte, les inscrits ayant accompli
42 mois do service, mais n'ayant pas parfait
la période réglementaire de cinq ans, se trou-
vaient assez brutalement déçus dans leur
espoir de libération immédiate.
Toutefois, les circonstances étaient assez
critiques pour qu'on acceptât ce contre-temps
sans récriminer. Nous étions même heureux
de contribuer, par notre présence prolongée
sous les drapeaux, à la sûreté de la patrie.
Aujourd'hui que la situation s'est tellement
améliorée, nous sommes en droit d'espérer
qu'une nouvelle mesure sera prise en vue
d'annuler ta première. Aussi chaque malin
est-ce avec une curiosité inquiète que nons
parcourons la Dépêche, espérant y trouver la
bonne nouvelle. Mais nous no voyons rien
venir.
Pourtant, ou de deux choses l'une : ou le
ministre aurait l'intention d'exiger de nous
une période de 48 mois, voire de cinq ans. Ou
serait-il décidé à nous renvoyer bientôt dans
nos foyers?
A moins encore que M. Loclcroy n'ait rien
arrêté à ce sujet, que ta question reste en sus-
pens. Il y a quelques tours, quand on était en
pleine crise, il était admissible qn'on s'en tînt
simplement au statu .gao, dans l'attente des
événements. Mais, aujourd'hmi, rien ne sem-
ble s'opposer à ce qu'on nous donne une so-
lution, quelle qu'elle soit, ou qu'on nous la
fasse seulement prévoir.
Ainsi notre incertitude sëfait moindre et
surtout notre souci de nous assurer le lende-
main. Nous pourrions accepter ou décliner, en
toute responsabilité, les offres d'embarque-
ment au commerce qui nous seraient faites,
poursuivre nos projets d'avenir ou tes remet-
tre à plus tard.
En espérant que vous voudrez bien vous
intéresser à notre humble requête, nous vous
prions d'agréer, monsieur, nos respectueuses
salutations.
Poir plusieurs marins congédiâmes :
Un gabier.
lu Mm ai tttaal te rairo
Nous avons déjà dit que les femmes
commerçantes prendront part, cette an-
née, pour la première fois, à l'élection des
membres du tribunal de commerce.
La loi ayant pour objet de leur conférer
l'électorat a été promulguée le 25 janvier
1898.
Elle comprend un ar'.icle unique ainsi
conçu :
fg« Article unique. — L'article 1«' de la
loi du 8 décembre 1883 est complétée par
la disposition suivante :
« Les femmes qui remplissent les condi-
tions énoncées dans les paragraphes précé-
dents (nous les avons publiés hier) seront
inscrites sur la liste électorale; néanmoins,
elles ne pourront être appelées à faire par-
tie d'un tribunal de commerce. »
La loi du 25 janvier 1898 a son origine
dans un amendement à l'article 1er de la
loi du 8 décembre 1883 présenté par M.
Georges Roche, à la séance du 31 décembre
1883.
Malgré que cet amendement ait 615 pris
en considération par la Chambre, la com-
mission obtint de l'auteur de l'amendemont,
à la séance du 4 décembre 1883, et pour ne
pas retarder le vote de la loi que cet amen-
dement fût retiré.
Cependantla Chambre n'a été, en réalité,
saisie à nouveau de la question de l'élec-
torat des femmes, pour l'élection aux tri-
bunaux de commerce, que par la proposi-
tion de M. Ernest Lefèvre et de cent cin-
quante-trois de ses collègues, déposée le
30 octobre 1888.
Celte proposition, votée par la Chambre
le 5 juillet 1889 et par le Sénat, avec modi-
fication, le 20 février 1894, n'est venue en
discussion que le 20 janvier 1898, près de
quatre ans après le dépôt du rapport de
M. La Batut.
Enfin, la loi fut définitivement votée le
23 janvier 1898 et promulguée le 25 janvier
1898. .
* *
Voici les noms des présidents du tribunal
de commerce, à Brest, depuis sa fonda-
tion :
1810, M. Guilhem aîné, banquier ; 1813, M.
Julien Lamartinière, négociant ; 1815, M.
Guilhem aîné, banquier ; 1818, M. Julien Lamar-
tinière, négociant ; 1820, M. Guilhem aîné,
banquier; 1823, M. Brunox, négociant; 1825,
M. Guilhem aîné, banquier ; 1827, M. Yves
Bernard jeune, négociant ; 1829, M. Guilhem
aîné, banquier ; 1832, M. Pierre Chauchard,
négociant : 1834, M. Victor Ymbert, négociant ;
1836, M. Pierre Chauchard, négociant ; 1839,
M. André Bérard, banquier; 1841, M. André
Bêrard. banquier ; 1843, M. Christian-Joseph-
Mai'ie Mazé-Launay, négociant ; 1845, M.
Christian-Joseph-Marie Mazé-Launay, négo-
ciant ; 1847, M. André Bérard, banquier ;
1850, M. Joseph-Marie Kerros, négociant ;
1852, M. Victor Ymbert, négociant : 1853, M.
josephMarie Kerros, négociant ; 1855, M,
Joseph-Marie Kerros, négociant ; 1857, M.
Louis Chabance, négociant ; 1859, M. Joseph-
M arie Kerros, négociant ; 1861, M. Francis Mon-
jaret de Kerjôgu, négociant ; 1863, M. Francis
Monjaret de Kerjégu, négociant ; 1865, M.
Narcisse Jouveau-Dubreuil. négociant ; 1868,
M. Francis -Monjaret de Kerjégu, négociant ; .
1870, M. Albert-Jean-René Chevillotfe, nêgo f
ciant ; 1872, M. Albert-Jean-Roné Chôvillotte »
négociant r 1875, M. Jules Pânaget, négociant :
1876, M. Albert-JÇan-René Chevillotte, négo-
ciant; 18Î9, H. Jules Panaget, négociant,
1883, M. Charles Chevillotte, négociant; 1884,
M. Charles Chevillotte, négociant ; 1886, M.
Henry Benoit, négociant ; 1890, M. Ernest Le
Bras, entrepreneur; 1392, M. Ernest Le Bras,
entrepreneur ; 1894, M. Isidore Marfille, cor-
royeur ; 1896, M. Isidore Marfille, corroyeur ;
1898, M. Ernest Le Bras, architecte.
Voici, depuis 1870, la liste des membres
du tribunal de commerce :
Annie 1870. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour deux ans.
Juges : MM. Lebihan et A. Lefournier, pour
un an ; H. Lemonnier et- R. Boëlle, pour
deux ans.
Juges suppléants : MM. E. Vincent et A.
Kerros, pour deux ans ; P. Guesnier et'J.
Panaget, pour un an.
A nuée 1872. — M. Albert Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Louis Lebihan et Henri Le-
monnier, pour deux ans ; René Boëlle et
Jules Panaget, pour un an; Emile Vincent et
Louis Holley, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Prosper Odend'hal
et Octave Constantin, pour un an.
Année 1875. — M. Jules Panaget, président
pour deux ans.
Juges : MM. Prosper Odend'hal (en fonc-
tions jusqu'en décembre 1875) ; Elie Steff et
Octave Constantin, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Charles Chevillotte
et Amédéa Belhommet, pour deux ans ;
Edouard Kerros, pour un an.
A nnée 1876. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour un an encore.
Juges : MM. Octave Constantin, jusqu'à fin
1877 ; Edouard Kerros et Charles Chevillotte.
démissionnaires.
Juges suppléants : MM. Paul Breton, jus-
qu'à fin 1877 ; Amédée Belhommet, sortant :
béraphin Tiercelet, jusqu'à fin 1877,
D'où il suit qu'aux prochaines élections de
1876, on devra nommer :
En remplacement de M. Constantin, M.
Kerros ; en remplacement de M. Kerros, M.
Breton ; en remplacement da M. Chevillotte,
M. Constantin ; en remplacement de M. Bel-
hommet, M. Prost ; en remplacement de M.
Kerros, M. Biron.
Année 1878. — M. Albert Chevillotte, prési-
dent pour deux ans.
Juges : MM. Edouard Kerros, Paul Breton
et Octave Constantin, pour un an ; Séraphin
Tiercelet, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Séverin Biron et
Prost, pour un an ; Henri Benoit et Aristide
Pitel, pour deux ans.
Année 1879. — M. J. Panaget, président.
Juges : MM. S. Biron, pour deux ans ; S.
Tiercelet et E. Kerros, pour un an ; P. Breton,
pour deux ans.
Juges suppléants : MM. H. Benoit et A.
Pitel, pour un an ; Prost et E. Le Bras, pour
deux ans.
Année 18S0. — M. J. Panaget, président
pour deux ans.
Juges : MM. S. Biron. pour un an ; S.
liercetet, pour deux ans ; P. Breton, pour un
an; H. Benoit, pour deux ans.
Juges suppléants : MM. P. Prost et E. Le
Bras, pour un an; A. Pitel et J. Marfille,
pour deux ans.
MM. Ambroise, greffier ; Ambroise, commis-
greffier.
Année 1882. — M. 3. Panaget, président
pour un an.
Juges : MM. Le Bras, Breton et Benoit,
pour deux ans.
Juges suppléants : MM. Marfille, Carrive,
François et Corbê.
MM. Ambroise, greffier; Ambroise,commis-
greffier.
Année 1883. — M. Charles Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Benoit, Le 3ra3, Pitel et
Breton.
Juges suppléants : MM. Marfille, Carrive,
François et Corbê.
Année 1885, — M. Charles Chevillotte, pré-
sident.
Juges : MM. Breton, Le Bras, Benoit et
Pitel.
Juges suppléants : MM. François, Carrive,
Marfille et Le Pivain.
Année 1886. — M. Henri Benoit, président.
Juges : MM. Le Bras et Marfille.
Juges suppléants : MM. Carrive, François et
Le Pivain.
Année 1887. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Le Bras, Marfille, Carrive et
François.
Juges suppléants : MM. Deshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1888. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Marfille, Carrive, François et
Le Pivain.
Juges suppléants : MM. Beshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1889. — M. H. Benoit, président.
Juges : MM. Marfille, Carrive, François et
Le Pivain.
Juges suppléants : MM. Deshayes, Abalan,
Nicol et Bizien.
Année 1890. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Carrive, François, Le Pivain et
Deshayes.
Juges suppléants : MM. Abalan, Nicol et
Bizien.
Année 1891. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Le Pivain, Deshayes
et Abalûii.
Juges suppléants : MM. Nicol, Bizien, Lui-
lien et Guezénec.
Année 1892. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Deshayes, Abalan et
N'jug'es suppléants : MM. Lullien, Guézônec,
Good et Le Bec. £
A nnée 1893. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Marfille, Deshayes, Abalan et
N'juges suppléants : MM. Lullien, Guôzénec,
Good et Le Bec.
M. Ambroise fils, greffier.
M. Ambroise père, commis-greffier.
Année 1894. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Abalan, Nicol et Lullien.
Juges suppléants : MM. Guézénec, Le
et Le Jeune.
Année 1895. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Nicol, Lullien, Guézénec
Good.
Juges suppléants : MM. Le Bec, Le Jeune,
Rolland et Omnès.
M. Ambroise fils, greffier.
MM. Ambroise père et Charles Caillôre,
commis-greffiers.
Année 1896. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Lullien, Guézénec, Good et Le
Jeunes.
Juges suppléants : MM. Rolland, Omnès,
Le Fraper et Fresneau.
M. Ambroise, greffier.
Année 1897. — M. Marfille, président.
Juges : MM. Lullien, Guézénec, Good et Le
Jeune.
Juges suppléants : MM. Rolland, Omnès, Le
Fraper et Fresneau.
M. Ambroise, greffier.
Année 1898. — M. Le Bras, président.
Juges : MM. Guézénec, Good, Rolland et
Omnès. _
Juges suppléants : MM. Le Fraper et Fres-
neau.
M. Ambroise, greffier.
Rappelons les noms des candidats pré-
sentés aux suffrages des électeurs et des
électrices :
Comme juges, MM. Fresneau et Le
Fraper, juges suppléants; comme juges
suppléants, MM. de la Ménardière, cour-
tier maritime, et Steff (Henri), négociant.
Tous tes sociétaires, membres honora''" ?
titulaires et stagiaires, sont priés d'v p- *''8S
La réunion sera suivie d'une CP „-;IS.ISTER'
président sur lés compagnies do ntvigàt'
Bec
et
SOCIÉTÉS & SYNDICATS
Association des industriels contre
les accidents du travail
Le président et le comité de l'Association
des industriels de France contre les accidents
du travail ont été reçus mardi 29 novembre
par la commission d'assistance et de pré-
voyance sociales de la Chambre des députes.
Ils lui ont fait connaître les modifications
que l'Association des industriels de France
désire voir apporter à l'article 3 de la loi au a
avril 1898, concernant la responsabilité des
accidents du travail. ., . .„
Ils ont reçu le meilleur accueil de la com-
mission.
* #
Anciens élèves de l'éoole professionnelle
Là réunion mensuelle du comité de l'Asso-
ciation amicale des anciens élèves de l'école
professionnelle de Brest aura lieu, au siège
de la société, à l'école, place du Champ-de-
qataillo, demain soir, à huit heur"*-
ÎJnion commerciale et industrielle
MM. les membres de l'Union commercin!»
et industrielle de la ville de Brest sont con
voqués en assemblée générale pour le vnn
dredi 2 décembre prochain, à 8 h 1/9 H,î
soir, salle des prud'hommes. uu
Ordre du jour :
Elections consulaires ; questions diverses
Prière de bien vouloir y assister en eranrt
nombre, vu I importance de l'ordre du jour
,***
Association des anciens caporaux, bries
diers et soldats
En raison des élections municipales t>
réunion mensuelle qui devait avoir lieu sa
medi prochain est remise à une date ulfé
rieure.
Des communications individuelles seront
envoyées à tous les membres.
Le secrétaire,
GUILLOU
Kos marsouins à Ouessant
Nous recevons la lettre suivante :
Lampaui, 28 novembre 1898.
Monsieur le rédacteur en chef,
Ayant lu, dans un des derniers numéros
de votre journal, un article intitulé « Nos
marsouins au Conquet », nous avons été
charmés de l'éloge que vous fafsiez de nos
frères d'armes ; et connaissant votre em-
pressement à répondre aux demandes q\ii
vous sont adressées, nous venons vous
prier de bien vouloir consacrer quelques
lignes aux « marsouins » détachés à Oues-
sant.
Comme toujours, la vieille gaité fran-
çaise ne les abandonne pas, et les moyens
de se divertir sont vite choisis par eux.
Avec la bienveillante autorisation de
leur sympathique chef de bataillon, M. la
commandant «illet, le caporal clairon a
pu'organiser, avec les moyens dont il dis-
pose, une petite fanfare que les habitants
de Lampaui ont bien voulu honorer de
leurs applaudissements, lors de la retraite
qui se sonne chaque soir, à 8 h. 1/2.
Leur répertoire de morceaux inédits
s accroît chaque jour et, samedi dernier,
les clairons, conduits par leur caporal
Beltzung, se sont réunis devant l'hôtel des
Voyageurs pour faire hommage à leurs
officiers de leur nouveau galop, intitula
Souvenir de Lampaui.
Les acclamations ne leur ont pas man-
qué, et M. le commandant Gillet a vive-
ment félicité le caporal clairon.
Le lendemain dimanche, réveil en cam-
pagne sonné en fantaisie et enlevé avec
beaucoup d'entrain par nos clairons, dont
chacun connaît la, bonne volonté lorsqu'ils
sont conviés à prêter leur concours à quel-
que fête.
Faculté de droit de Rennes
M. Turgeon, professeur de droit romain â
la faculté de droit do l'université de Rennes,
est nommé professeur d'histoire des doctrines
économiques et d'économie politique à ladite
faculté.
nu 1" DÉCEMBRE
(Par fil spi
Sciai)
CÉRÉALES
!»* cours
«lernU»,
COUTS
FARINE Douze Marques.
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NOUVELLES DÊPÂRTEMEHTÀLES
efu W décembre
Guipavas
Vente de terrain communal. — Diman-
che prochain, à 1 h. 1/2, aura lieu, en l'é-
tude et par le ministère de M? Lorin, no-
taire à Guipavas la vente d'une partie de
terrain dépendant de l'école communale
des garçons, sur les mises à prix sui-
vantes :
Premier lot, d'une contenance approxima-
mative de 632 mètres superficiels : 650 francs.
Deuxième lot : d'une contenance appioxi-
mative de 582 mètres superficiels : 600 francs.
Troisième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Quatrième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Cinquième lot, d'une contenance approxima-
tive de 650 mètres superficiels : 650 francs.
Sixième lot, d'une contenance approxima-
tive de 8 894 mètres superficiels : 1.350 francs.
Septième lot, d'une contenance approxima-
tive Se 9 042 mètres superficiels : 1.350 francs.
Huitième lot, d'une contenance approxima-
tive de 1.822 mètres superficiels : 300 francs.
Châteaulin
Eclairage. — Nous avons déjà parlé da
l'éclairage éventuel du petit chemin d'accès
à la station du chemin de fer, si fréquenta
par les voyageurs. _
C'est depuis aujourd'hui un fait acquis.
Trois lampes électriques, bien distribuées,
dont l'intensité de lumière est suffisante,
permettent au public d'arriver sans en-
combre soit à la station, soit en ville.
La foire. — La foire Saint-Clement, qui
avait été remise à aujourd'hui, en raison
du mauvais temps de mercredi dernier,
avait attiré bon nombre de cultivateurs.
Les commerçants ont pu ainsi être dédom-
magés de la perte subie la dernière fois.
D'un autre côté, les transactions étant
plus actives au marché des bestiaux, les
cultivateurs ont aussi fait meilleure re-
cette : on a donc tout gagné à la remise di
cette foire.
Cours du marché. — Prix moyens : fro
ment, 10 fr. 50 les 50 kilos ; seigle, 7.»» ;
avoine, 7.75 ; orge, 7.»» ; sarrasin, 8.50 ;
veau et mouton, 0.65 le kilo ; beurre, 2.40
le kilo ; oeufs, 1 fr. la douzaine ; pommes
de terre, 3.75 les 50 kilos. .
Syndicat agricole. - Une réunion du
syndicat agricole a été tenue aujourd hui,
à deux heures de l'après-midi, salle Bi-
&DNcdaires. — En raison de la nomination
de M. Traonouëz, de Plomodiern, comme
notaire à Crozon, la chambre de discipline
des notaires de l'arrondissement s'est
réunie aujourd'hui à Châteaulin.
Cast
Epidémie. — Comme nous l'avons an-
noncé, une épidémie de fièvre scarlatine
assez grave sévit depuis un mois dans
cette commune. Une quarantaine d'élèves
des écoles communales ont été atteints,
ainsi qu'un certain nombre de personnes
adultes. Quelques décès se sont malheu-
reusement produits.
M. Duval, sous-préfet de Chateauha
s'est rendu, lundi dernier, à Cast, pour si
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