Titre : Midi olympique : organe de défense du sport méridional
Éditeur : [s.n.] (Toulouse)
Date d'édition : 1947-08-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344139915
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 août 1947 05 août 1947
Description : 1947/08/05 (N1670). 1947/08/05 (N1670).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3264561c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, JO-20757
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2019
t
Mardi 5 août 1947
9 1G70
EDITION
YRÉNÈES
. . LANGUEDO
OIFFUSÉE FAR
LA RÉPUBLIQUE
du Sud-Ouest
( TOULOUSE
PRIX : 6 frs
Téléphone : Rédaction : 259-51 Abonnement : I
Admim'stration-0éposit8irës : 263-30/ 6 i
Compte Chèque Postai : 16.65 , ; Registre du Commerce : :3 9 2 6 B
FRANCE OLYMPIQUE MIDI SPORTIF
AUTO ET SPORTS ET SPORTS
DU MIDI RÉUNIS
DIRECTION ADMINISTRATION
46, RUE: GAMBETTA
TOULOUSE
Trois titres mondiaux à TItaiie
Le Hollan dais MIDDELKAMP
enlève le titre sur route professionnels
Le Français Raoul LESUEUR, champion du monde de demi-
fond.
Peur faire échec au démarrage de Pau Xlll
LA SECTION PALOISE
et l'Association Bourbaki
signent un pacte d’amitié
A U moment même où il était de plus
en plus question de la résurrection
de Pau-Treize, avec le précieux
c:ncours de François Recaborde, d’au
tres 'bruits circulaient dans la capitale
béarnaise.
On annonçait, sous le manteau, la con
clusion imminente d’un véritable pacte
d’amitié entre la Section paloise et l’A.
S. Bourbaki, .pacte de longue durée com
portant des clauses avantageuses pour
les dtU'X états. C’est ‘ aimsi qifc Iles
« Kroumùrs » qui. l’hiver, pratiquent ex
clusivement le football, pourraient se
produire à la Croi'X-du-Prince; -en "leeer
de rideau de matches important ou même
en match-védette quand les premiers rô-
1-ts sectionnistês seraient appelés à l’ex
térieur, tandis que les •■équipes de la
Section auraient toutes facilités pour uti-
iiser le terrain du boulevard Tourassé,
Lâchât et Coll
à Béziers
.Ghanfrau à Castres
Nous apprenons que La-
chat, du Castres-Olympique,
aurait signé une demande
de mutation pour l’A. S. bi-
terroise. Il serait suivi, dans
son exode, par son camarade
do club Coll.
Par contrai et en compen
sation, Chanfreau, de Lour
des, aurait donné son adhé
sion au Club castrais.
pour leur entraînements, le « g round *
de- la Croix-du-Prince- aux premier^- jours
de pluie, devant être ménagé,
,Or, dans la même période."les « trei
ze » avaient, eux-aussi, entamé des né
gociations avec Bourbaki, afin de pou
voir disposer de son terrain dans les
condtions qu’avant la guerre.
L’A. S. Bourbaki, sollicité de deu-x
côtés à la fois., choisit : jeudi soir, au
siège du cl-u-b doyen 'béarnais, elle a ap
posé sur le pacte les signatures- de ses
dirigeants aux côtés de celles des res
ponsables, do la Section. Et, du même
coup, Pau-Trélze, club sans terrain, 6e
trouve dans l’impossibilité de démarrer.
Il n’existe pas, en effet, en dehors du
stade de la Croix-du-Princ-e et du stade
Bourbaki, un troisième terrain, en dehors-
de celui très modeste de l'Association
sportive des P T T., club affi-l-ié à la
F. F. R.
Il faudrait, pour assister à- la résur
rection prochaine des « tre-iz e » à Pau,
que les postiers eussent- l'intention de
passer avec armes et bagages à la Ligue,
ce qui ne -parait précisément pas être
dans l’esprit de ses dirigeants, encore que
plusieurs) d’entre eux soient dans les
meilleurs termes- avec les animateurs de
Pau-Treize.
Il faut s’attendre évidemment à des
réactions des treizistes, qui ne doivent
pas 'goûter la conclusion d’un accord les
empêchant de reprendre, leur activité
Ma's ils se trouvent en présence du fait
acccmpli, et il leur faudra atténdrë.
Combien dp temps?
« Le -temps qu’il faudra ». nous a dé
claré François Reca-borde.
Pau-Treize devra-t-il attendre ,1a cons
truction) du -parc municipal des sports
pour exister, autrement que sur le pa
pier ?
Geo PERLEY.
LESUEUR devant LAMBOLEY
remporte le titre de demi-tood
II est exactement 10 h. 7, lors
que les trente et un participants
au championnat du inonde pro
fessionnel se sont élancés dans le
circuit. Il fait terriblement chaud
et les coureurs sont lo'n d’être à
l’aise .sur cette piste asphaltée. .
Dès le départ, les coureurs dé
clenchent une -bataille sévère. Lits-
chi, Idée et Magni' prennent 11
secondes au peloton, bien emmene
par Klabinsky.
Au tour suivant Coppi, Fachleit-
ner et Dietrich viennent à leur
hauteur, tandis que Masson, en
compagnie de Van Steenbergen et
de Léoni, suivis du gros de la
troupe comptent alors 16 secon
des de retard sur les leaders.
Le - troisième tour est -accompli
à la moyenne de 41 km. 317 et
trois pelotons sont nettement dé
tachés, le premier emmené par
Coppi, le second par Maye et le
troisième par Lakeman.
Deux attardés, Cliri (Naf-lo et
Svoboda comptent 3 m. 27 s.
Dans le peloton de tête, on s’op
pose à une fugue aussi longue et
l’entente ne régnant pas, au dixiè
me tour, vingt-neuf hommes pas
sent groupés, emmenés par Kir-
chen.
Ce regroupement, est éphémère.
Chez les « costauds », les coups
de sonde s’opèrent d’une façon as
sez régulière. Coppi, Magni et Kla
binsky passent, au sixième tour,
avec 21 secondes sur les vingt-sept
concurrents emmenés par 'Magna-
ni, tandis que Giri NeMo, acciden
té, abandonne et rejoint son
stand. Fachleitner et Van Steen
bergen se trouvent à 8 secondes,
tandis que les hommes groupés,
tirés par Leoni, sont à 26 secon
des. Kirchen," Coppi, Tesseire et
Idée qui, pour la troisième fois a
dû changer le vélo, sont à .1 m
22 s.
SCHULTE ABANDONNE
Schulte, victime d’un commen
cement d’insolation, abandonne.
Les hommes de tête se laissent
rattraper et, au huitième passage,
Sergu, Stercky, Magni et Ja-nssen
sont au commandement. Puis, tout
rentre dans l’ordre, alors que les
coureurs effectuent leur neuvième
tour.
A noter les beaux retours d’idée
et de Coppi, tandis que • Tesseire
seul, peine visiblement, et compte
3 m. 18 s. de retard sur le lea
der.-
L’allure ralentit, la raison en est
la chaleur accablante et les cou
reurs, tout au long du parcours
vident force bidons.
Au dixième tour, Fachleitner au
commandement, avec dans sa
roue Litsehi, iMiddelkamp, Jans-
sen, Idée et Diederich. A 51 se
condes, Coppi, Ricci, Van Steen-
brgen et le gros du -peloton. Svo
boda, doublé, se retire de la cour
se, tandis que Tesseire, voyant que
ses efforts restent vains, abandon
ne au onzième tour.
DEUX FRANÇAIS
EN TETE
Fachleitner et Idée sont en bon
ne position et, en compagnie de
Sergu, Magni, Janss-en et Middel-
kamp, ils roulent ferme et pren
nent régulièrement plusieurs se
condes sur Ricci, Kirchen, Magna-
nl qui se trouvent à 1 m. 37 s. et
le peloton à 2 m. 3 s- Cette avance
sera portée à 1 m. 59 s. Au pro
chain passage, Coppi, Van Steen-
brgën, Leoni, etc., sont à 2 m., à
4 m. 37 s. passent Kubler, Moret-
ti, Strom, Maye et Stercky, à 5 m.
4 s-, Goldschmidt, Knecht, Masson
et Guyot, à 5 m. 23 s., Fausto Cop
pi.
Masson, victime d’une insola
tion. abandonne.
A MI-COURSE
Après trois heures de course,
113 km. 849 ont été parcourus à
la movenne horaire de 37 km. 370.
On anorend l’abandon de Kirchen,
terrassé par la. chaleur.
Nous avons passé le ca-p de la
mi-course, et, au vingtième tour
de l’énreuve qui en comporte tren
te-cinq, le groupe de tête a une
avance de 1 m- 49 s. sur le groupe
des Italiens Ricci et Leoni.
Conni et Mave ont encore perdu
du terrain et suivent à ?* m. 27 s.
Au dix-neuvième tour, le Hol
landais Middelkamp réussit à ra-t-
hrapper les sept fuyards et nous
avons donc huit hommes en tête.
Ils ne seront à nouveau oue sept
au tour suivant. Lekeman ayant
été lâché, puis Middelkamp rétro
grade.
PLUS QUE CINQ HOMMES
EN TETE
Dans le second groupe, Van
Steenbergen disparait. A onze
tours de la fin, le second peloton
se couoe en deux par suite d’un
démarrage de Leoni; Middelkamp
suit, 1’itallen. tandis aue Richti
reste en arrière.
Mais Sercu ayant senti le dan
ger — il n’ignore pas que Leoni
l’emporterait au sprint — active
l’allure. Fachleitner* et Magni l’i
mitent. Idée perd du terrain et
se retrouve en compagnie de
Leoni.
A la suite de cette bagarre, alors
qu’il reste encore neuf tours à par
courir, le groupe de tête ne com
prend plus que cinq hommes.
JANSSEN CREVE
I Idée se refusant à mener, Leoni
' perd du terrain ; ils abandonne
ront l'un et l'autre un peu plus
tard.
En tête, mous avons donc deux
Hollandais : Janss-en et Middel
kamp; un Italien : Magni; un
Belge : Sercu, et un Français :
Fachleitner. Les cinq hommes mè
nent à tour de rôle et désormais
ne peuvent plus être rejoints.
Le Hollandais Janssen, qui a dé
marré, passe avec 20 mètres d’a
vance. Au passage devant la tri
bune. il précède de 10 secondes' ses
quatre compagnons d’échappée,
Mais Janssen, qui est vraiment
malchanceux, crève peu après le
passage devant la tribune. Il est
rejoint par ses Quatre poursui
vants.
A ce moment-là, le Français’
Fachleitner crève à son tour. Il
roule à plat jusqu’à son stand et
change de vélo, mais il ne peut plus
A Mâcon, championnats de France d’aviron
JEAN SEPHERADIES
n’a rien perdu de ses belles qualités
Mâcon. — Les championnats de
France d'aviron se sont déroulés
devant une foule qui se chiffrait
par une dizaine de milliers de per
sonnes-
Une grande enquête de "MIDI-OLYMPIQUE
SIX ARRIERES, SIX AILIERS
Vedettes de la Ligue au cours de la saison 1946-47
Jean Sepharidiès fut la vedette
de ces deux journées et l’aisance
avec laquelle il remporta le titre
en skiff, démontra que ntore cham
pion national n’a rien perdu de
scs brillantes qualités.
Mais le jeune Brasier, de Ville-
franche fut la révélation des cham
pionnats 1947, et si Bouche gar
da son titre, celà ne fut pas sans
mal-
Enfin, le Toulousain Guthuix, du
Rowing-Club toulousain, fut mal
chanceux et dut s’incliner devant
Guilbert, de la S. N. Marne.
Voici Iss résultats :
Première course quatre cadets :
1. S. N- Marne, 3 m. 6 , 5 .; 2. U. N.
Lyon, à trois longueurs; 3. C. A.
Lyon, à six longueurs.
wvx
'Suite en deuxième pagei
N OUS avons terminé notre c
de la F F. R. au cours d
paru intéressant de traite
de la Ligue de rugby à XIII. N
par les arrières et les ailiers.
Les arrières
Six joueurs ont retenu notre
attention : CARRERE (Lézi-
nquète sur les meilleurs joueurs
e la saison dernière. Il nous a
r le mémo sujet des vedettes
ous commencerons, aujourd’hui,
anan). PUIG-AUBERT (Carcas
sonne). B ARETE AU (Roan
ne), AUDIGNON (Bordeaux-
Ravonne). ESTRADA (Villeneu
ve) et Henri SORRONDO (Mar
seille). Nous avons exclu
volontairement de cette liste
le Roannais COMES qui a par
fois figuré très brillamment à
ce voste et peut être considéré
PUîG-AUPERT, arrière de
l’équipe de Frar. 2 à XIII.
PAR
Marcel BOKDENAVE
comme un des meilleurs spé
cialistes français. Et cela pour
la seule raison que COMES a
avéré très rarement à l’ultime
défense.
PUIG-AUBERT, après avoir
connu un début de saison ren
du difficile par un embonpoint
précoce et un excès de confian
ce en sps possibilités. « Pipet
te » a su réagir et se montrer,
en maintes circonstances, égal
à ses meilleures productions des
dernières années. Il est incon
testable que Puig-Aubert en
forme est actuellement le meil
leur arrière de la Ligue.
tsuite en deuxième page)
conserver d’espoir. Quatre hommes
restent en tête pour disputer le
sprint final.
Dans la ligne droite qui précède
l’arrivée. Middelkamp démarre et
arrive à faire le trou; il prend
une trentaine de mètres à ses trois
adversaires et parvient à les con
server jusqu’à la ligne d’arrivée.
Pour la seconde;plàce.HSercu pré
cède dans l’çrdre Janssen et Ma
gni, tandis que Fachleitner, qui ar
rive ensuite, prend la cinquième
place. 4 - ,
CLASSEMENT DES « PROS »
1. - Middelkamp (Hollande),, les
274 km. 035, .en 7 h. 28 m. 17 s.
2. Sercu (Belgique), en 7k. 28 m.
27 s.
3. Janssen, (Hollande), en 7 h.
28 m. 27 s.
4. Magni (Italie), même temps.
5. Fachleitner. (France), en 7 h.
29 m. 10 s.
6. Diederich (Lüxembdurg.
7. J. Magnani (E. U.)’.
Aux championnats de France d’athlétisme
TISSOT et HANS
réalisent les meilleures performances
S I on vous servait de la tomate
de 9 h. du matin à 7 h. 30
du soir, même bien épicée,
vous trouveriez ce hors-deeu-
vre un peü lourd. C’est ce qui s'est
passé aux championnats d'athlétis
me où il fallut juger, rien que dans
la journée de samedi, 78 arrivées
et 18 concours. Une véritable folie!
Heureusement que les finales du di
manche donnèrent lieu à des luttes
sensationnelles et le public fut ré
compensé de sa bonne volonté.
G. de FERRIER
HANSENNE MAITRE
ES-TACTIQUE
Le clou des championnats, le
800 m. revint à Hansenne dans
l'excellent temps do 1' 50” 6/10.
Chefdhôtel mena un train d’enfer
dès le départ (400 m. en 52” 6/10)
et dut lâcher à 49 mètres du po
teau, payant ses efforts du début.
Que serait-il arrivé si le stadiste
avait attendu la ligne droite pour
fournir son effort? Hansenne méri
te son succès mais Chefdhôtel est
encore en progrès. 1 m. 51 s., c’est
un temps européen et le stadiste
peut faire mieux encore.
QUATRE HOMMES A MOINS
DE 49 SECONDES
Le 400 m. revint à Santona, de
Dijon. Sigonney, qui eut la mal
chance de tirer la ligne extérieure,
et Lunis, qui revint beaucoup, pour
ront prendre leur revanche ainsi
que Arifon. Les quatre hommes
terminent en moins de 49 secondes
malgré une piste peu consistante.
Avec Chefdhôtel et Hansenne,
la France peut se placer aux Jeux
de 1948 dans le 4 x 400 mais il n’est
pas trop tôt pour y penser déjà.
LE DRAME DU 5 000 METRES
Jamais un 5.000 mètres n’excita
autant de passions. Non pas que
les temps furent extraordinaires;
tout au contraire, le vainqueur,
Mimounvxéalisa 15 m. 4 s., ce qui
est médiocre. Pujazon trébucha et
abandonna; Manaire, de Monaco,
en fit autant, blessé par un coup
de poing de Messner. Ce dernier,
(Suite en pase 3.)
L’ARRIERK MARTIN
QUITTERAIT AGEN
POUR MAZAMET
Les dirigeants du Sporting-
ünion agenais ne sont guère ba
vards. Mais ils ont le regard mé
chant. Celui des mauvais jours.
Et il y a de quoi.
Après le aépart, aujourd'hui of
ficiel, de leur ouvreur Camille
Bonnet pour Graulhet- ils vien
nent d’apprendre que leur arrière
Martin, sur lequel ils fondaient
tant de solides espoirs, s’évaderait
lui aussi et jouerait à -Mâzamet.
La chose ne devrait pas tarder
à être infirmée... ou, comme nous
le redoutons, confirmée. — R. D.
Jean SEPHARADIES, qui n’a rien perdu de ses belles qualités
et qui l a démontré à Mâcon au cours des championnats de
Francs d’aviron.
L’ailier Estrade
au Football-Club
lourdais
L’excellent ailier Jean Es
trade, de la Section puloise.
a 00té pour le F.-C. lourdais-
U a fait connaître officielle
ment sa décision au Club
béarnais.
Avrès celui de Darrieus-
seca, c'est le deuxième dé
part enregistré par les « vert
et blanc >•
Aux cours de ces quatrièmes championnats d’athlétisme, dis
putés à Colombes, TISSOT a amélioré le record national du
javelot avec un jet de 63 m, 61.
Oevani Jehan
IAKV
I r allev°ey
enlève
nettement
la traversée de Toulouse
A LEX JANY, vedette incontes
tée de la natation françai
se, n’a pas vouu que la Tra
versée .de .Toulouse soit
remportée par tout autre que lui
et s'est avec le ferme désir de ga
gner qu’il attaqua dès le départ-
Seul, Jehan Vallerey resta dans
son sillage,’ mais à l’entrée du ca
nal de Brienne, Alex avait soixan
te mètres d’avance,: écart qui de
vait aller « crescendo » jusqu’à la
ligne d’arnvee.
En effet, Jehan Vallerey teimina
second à 1 minute de JANY, mais,
sur la fin, !• s deux Farisieus. qui
terminèrent plus fort que Vallerey,
avaient rattrapés une partie de
leur retard.
UN BEAU SPRINT
La lutte la plus serrée 01 cette
Traversée de Toulouse fut celle que
se livrèrent Cor^u et I.e Mcrvah.
Nageant durant tout le parcours
l’un près de l’autre, ils se présen
tèrent ensemble à l'arrivée et en
gagèrent un sprint très spectacu
laire, 'lequel se termina par 1» vic
toire de Cornu-
BRAVO CRICRI!
La bele course fournie par Chris
tian Taili, qui termina cinquième,
mérite d’être ' men'.’or.n/e
Nous avcr.f pu admirer 'e style
souple et ai’îB de celui q à lut l’un
des plus giands espoirs fiançais
ae la natauo. 1 , dont 1 ascension fut
stoppée par plusieurs anées de cap
tivité. Nous fûmes heureuz de re
trouver dimanche le « Cricri » des
beaux jours celui qui .demeure l'un
de nos plus beaux stylistes.
(Suite page 5)
BALLY (F C.L.) a démontré
une fois de plus qu’il était le
meilleur sprinter national, en
enlevant avec facilité la finale
des 100 et 200 m.
Confidences v
sons lemanteau
Il faut vraiment
aimer son club...
L’ère des mutations expirait
le 31 juillet. Les clubs de rug
by a XV savent donc déjà ms
joueurs sur lesquels ils pour
ront compter ia saison preenâi-
ne à moins, que les mystérieux
accords Barrière-Eluère ne
viennent ruiner de beaux es-,
poirs... et faire regretter de
trop lourds sacrifices.
Car il existe des gens qui ai
ment ce sacrifier. Four l'amour
du sport... ou pour celui de la
gloire? C’est ce aui reste à dé
montrer.
Un supporter du Stade tou
lousain me confiait ces jours
derniers — l’imprudent! —
qu’un dirigeant d'un riche club
au Tarn — ce n’est pas Cas
tres — avait dernièrement of
fert — tenez-vous- bien — UN
MILLION à un international
toulousain pour jouer chez lui.
Le joueur en question refusa
Il faut reconnaître que sa si
tuation sociale est. très bril
lante. Mais tout de même...
Malgré la « tristesse » du franc
Schumann un million repré
sente quand même mille billets
de mille, francs...
Je me suis longtemps de-,
mandé quel était, du dirigeant
« mécène » et du joueur « fidè
le » celui que l’on devait ad.mi-
rer le plus. J’avoue que je n’ai
pu arriver à. me faire une opi
nion définitive...
Et comme je posais la ques
tion à mon excellent ami Cou-
caril, celui-ci me répondit :
« Je vais te le dire... Ils sont
aussi couillons l’un que' l'au
tre ».
Je crois que Coucaril avait
raison.
Lucien BAREGES.
A propos
d’un accident...
Nous avions longuement cau
sé avec lui l’après-midi durant,
réunis par les mêmes soucis
professionnels... Car J-B.
Grosbome n’était pas seule
ment un athlète exceptionnel,
supérieurement doué pour la
natation, mais un journaliste
consciencieux, passionné de son
métier.
Polytechnicien très jeune,
promu au plus brillant avenir,
j.-B. Grosbome a été mutilé,
brutalement victime d’un banal
et stupide accident ds la cir-,
culation. Certains n’ont vu là
au’un fait divers à exploiter
avec le secret, mais malhabile
dess°irt de nuire à un confrè
re. J-B. Grosbome les eût dé
savoué. Car il ne possédait pas
cet esorit mesquin, étroit qui
marque en coin les incapables-
et les envieux.
J. B- V
ESTRADE, GÜITTARD, LACÔZE,
Hourcade, Meret, Brandam, Bergalet
ces purs produits des clubs pontacquais
I L ne faut Point juger cle la vi
talité et de la qualité du rugby
d’un club ou d’une, ville seu
lement d’après le classement qu’il
occupe dans un comité. Il faut te
nir compte de tous ses’ champions,'
qui en s° n t sortis pour aller faire
les beaux jours des clubs voisins.
Ainsi. Pontacq la sportive n’a rien
à envier à aucune de ses voisines
Elle a ses internationaux et. en ath
létisme et en rugby.
Bergalet. le premier, fut sélec
tionné sous les couleurs de la Sec
tion paloise: Brandam le fut avec
le F.-C. lourdais; M’éret, cet athlète
au cœur puissant, au souffle iné
puisable. fut international avec le
Stadoceste tarbais.
Hourcade, sélectionné à l’équipe
de France militaire et à l'équipe
de Côte Basque, fit gagner le « Du
Manoir » à la Section paloise, grâce
à un inoubliable coup de pied de
recentrage.
Qui n’a point connu Castaing, ce
demi d’euverture de grande classe,
mais trop fragile, qui opéra à la
Sec! ien paloise et à Lourdes?
F-i-a’-t est devenu arbitre.
Eran:l:.:n • joue, à l'approche de la
(SUITE EN PAGE 2.)
Mardi 5 août 1947
9 1G70
EDITION
YRÉNÈES
. . LANGUEDO
OIFFUSÉE FAR
LA RÉPUBLIQUE
du Sud-Ouest
( TOULOUSE
PRIX : 6 frs
Téléphone : Rédaction : 259-51 Abonnement : I
Admim'stration-0éposit8irës : 263-30/ 6 i
Compte Chèque Postai : 16.65 , ; Registre du Commerce : :3 9 2 6 B
FRANCE OLYMPIQUE MIDI SPORTIF
AUTO ET SPORTS ET SPORTS
DU MIDI RÉUNIS
DIRECTION ADMINISTRATION
46, RUE: GAMBETTA
TOULOUSE
Trois titres mondiaux à TItaiie
Le Hollan dais MIDDELKAMP
enlève le titre sur route professionnels
Le Français Raoul LESUEUR, champion du monde de demi-
fond.
Peur faire échec au démarrage de Pau Xlll
LA SECTION PALOISE
et l'Association Bourbaki
signent un pacte d’amitié
A U moment même où il était de plus
en plus question de la résurrection
de Pau-Treize, avec le précieux
c:ncours de François Recaborde, d’au
tres 'bruits circulaient dans la capitale
béarnaise.
On annonçait, sous le manteau, la con
clusion imminente d’un véritable pacte
d’amitié entre la Section paloise et l’A.
S. Bourbaki, .pacte de longue durée com
portant des clauses avantageuses pour
les dtU'X états. C’est ‘ aimsi qifc Iles
« Kroumùrs » qui. l’hiver, pratiquent ex
clusivement le football, pourraient se
produire à la Croi'X-du-Prince; -en "leeer
de rideau de matches important ou même
en match-védette quand les premiers rô-
1-ts sectionnistês seraient appelés à l’ex
térieur, tandis que les •■équipes de la
Section auraient toutes facilités pour uti-
iiser le terrain du boulevard Tourassé,
Lâchât et Coll
à Béziers
.Ghanfrau à Castres
Nous apprenons que La-
chat, du Castres-Olympique,
aurait signé une demande
de mutation pour l’A. S. bi-
terroise. Il serait suivi, dans
son exode, par son camarade
do club Coll.
Par contrai et en compen
sation, Chanfreau, de Lour
des, aurait donné son adhé
sion au Club castrais.
pour leur entraînements, le « g round *
de- la Croix-du-Prince- aux premier^- jours
de pluie, devant être ménagé,
,Or, dans la même période."les « trei
ze » avaient, eux-aussi, entamé des né
gociations avec Bourbaki, afin de pou
voir disposer de son terrain dans les
condtions qu’avant la guerre.
L’A. S. Bourbaki, sollicité de deu-x
côtés à la fois., choisit : jeudi soir, au
siège du cl-u-b doyen 'béarnais, elle a ap
posé sur le pacte les signatures- de ses
dirigeants aux côtés de celles des res
ponsables, do la Section. Et, du même
coup, Pau-Trélze, club sans terrain, 6e
trouve dans l’impossibilité de démarrer.
Il n’existe pas, en effet, en dehors du
stade de la Croix-du-Princ-e et du stade
Bourbaki, un troisième terrain, en dehors-
de celui très modeste de l'Association
sportive des P T T., club affi-l-ié à la
F. F. R.
Il faudrait, pour assister à- la résur
rection prochaine des « tre-iz e » à Pau,
que les postiers eussent- l'intention de
passer avec armes et bagages à la Ligue,
ce qui ne -parait précisément pas être
dans l’esprit de ses dirigeants, encore que
plusieurs) d’entre eux soient dans les
meilleurs termes- avec les animateurs de
Pau-Treize.
Il faut s’attendre évidemment à des
réactions des treizistes, qui ne doivent
pas 'goûter la conclusion d’un accord les
empêchant de reprendre, leur activité
Ma's ils se trouvent en présence du fait
acccmpli, et il leur faudra atténdrë.
Combien dp temps?
« Le -temps qu’il faudra ». nous a dé
claré François Reca-borde.
Pau-Treize devra-t-il attendre ,1a cons
truction) du -parc municipal des sports
pour exister, autrement que sur le pa
pier ?
Geo PERLEY.
LESUEUR devant LAMBOLEY
remporte le titre de demi-tood
II est exactement 10 h. 7, lors
que les trente et un participants
au championnat du inonde pro
fessionnel se sont élancés dans le
circuit. Il fait terriblement chaud
et les coureurs sont lo'n d’être à
l’aise .sur cette piste asphaltée. .
Dès le départ, les coureurs dé
clenchent une -bataille sévère. Lits-
chi, Idée et Magni' prennent 11
secondes au peloton, bien emmene
par Klabinsky.
Au tour suivant Coppi, Fachleit-
ner et Dietrich viennent à leur
hauteur, tandis que Masson, en
compagnie de Van Steenbergen et
de Léoni, suivis du gros de la
troupe comptent alors 16 secon
des de retard sur les leaders.
Le - troisième tour est -accompli
à la moyenne de 41 km. 317 et
trois pelotons sont nettement dé
tachés, le premier emmené par
Coppi, le second par Maye et le
troisième par Lakeman.
Deux attardés, Cliri (Naf-lo et
Svoboda comptent 3 m. 27 s.
Dans le peloton de tête, on s’op
pose à une fugue aussi longue et
l’entente ne régnant pas, au dixiè
me tour, vingt-neuf hommes pas
sent groupés, emmenés par Kir-
chen.
Ce regroupement, est éphémère.
Chez les « costauds », les coups
de sonde s’opèrent d’une façon as
sez régulière. Coppi, Magni et Kla
binsky passent, au sixième tour,
avec 21 secondes sur les vingt-sept
concurrents emmenés par 'Magna-
ni, tandis que Giri NeMo, acciden
té, abandonne et rejoint son
stand. Fachleitner et Van Steen
bergen se trouvent à 8 secondes,
tandis que les hommes groupés,
tirés par Leoni, sont à 26 secon
des. Kirchen," Coppi, Tesseire et
Idée qui, pour la troisième fois a
dû changer le vélo, sont à .1 m
22 s.
SCHULTE ABANDONNE
Schulte, victime d’un commen
cement d’insolation, abandonne.
Les hommes de tête se laissent
rattraper et, au huitième passage,
Sergu, Stercky, Magni et Ja-nssen
sont au commandement. Puis, tout
rentre dans l’ordre, alors que les
coureurs effectuent leur neuvième
tour.
A noter les beaux retours d’idée
et de Coppi, tandis que • Tesseire
seul, peine visiblement, et compte
3 m. 18 s. de retard sur le lea
der.-
L’allure ralentit, la raison en est
la chaleur accablante et les cou
reurs, tout au long du parcours
vident force bidons.
Au dixième tour, Fachleitner au
commandement, avec dans sa
roue Litsehi, iMiddelkamp, Jans-
sen, Idée et Diederich. A 51 se
condes, Coppi, Ricci, Van Steen-
brgen et le gros du -peloton. Svo
boda, doublé, se retire de la cour
se, tandis que Tesseire, voyant que
ses efforts restent vains, abandon
ne au onzième tour.
DEUX FRANÇAIS
EN TETE
Fachleitner et Idée sont en bon
ne position et, en compagnie de
Sergu, Magni, Janss-en et Middel-
kamp, ils roulent ferme et pren
nent régulièrement plusieurs se
condes sur Ricci, Kirchen, Magna-
nl qui se trouvent à 1 m. 37 s. et
le peloton à 2 m. 3 s- Cette avance
sera portée à 1 m. 59 s. Au pro
chain passage, Coppi, Van Steen-
brgën, Leoni, etc., sont à 2 m., à
4 m. 37 s. passent Kubler, Moret-
ti, Strom, Maye et Stercky, à 5 m.
4 s-, Goldschmidt, Knecht, Masson
et Guyot, à 5 m. 23 s., Fausto Cop
pi.
Masson, victime d’une insola
tion. abandonne.
A MI-COURSE
Après trois heures de course,
113 km. 849 ont été parcourus à
la movenne horaire de 37 km. 370.
On anorend l’abandon de Kirchen,
terrassé par la. chaleur.
Nous avons passé le ca-p de la
mi-course, et, au vingtième tour
de l’énreuve qui en comporte tren
te-cinq, le groupe de tête a une
avance de 1 m- 49 s. sur le groupe
des Italiens Ricci et Leoni.
Conni et Mave ont encore perdu
du terrain et suivent à ?* m. 27 s.
Au dix-neuvième tour, le Hol
landais Middelkamp réussit à ra-t-
hrapper les sept fuyards et nous
avons donc huit hommes en tête.
Ils ne seront à nouveau oue sept
au tour suivant. Lekeman ayant
été lâché, puis Middelkamp rétro
grade.
PLUS QUE CINQ HOMMES
EN TETE
Dans le second groupe, Van
Steenbergen disparait. A onze
tours de la fin, le second peloton
se couoe en deux par suite d’un
démarrage de Leoni; Middelkamp
suit, 1’itallen. tandis aue Richti
reste en arrière.
Mais Sercu ayant senti le dan
ger — il n’ignore pas que Leoni
l’emporterait au sprint — active
l’allure. Fachleitner* et Magni l’i
mitent. Idée perd du terrain et
se retrouve en compagnie de
Leoni.
A la suite de cette bagarre, alors
qu’il reste encore neuf tours à par
courir, le groupe de tête ne com
prend plus que cinq hommes.
JANSSEN CREVE
I Idée se refusant à mener, Leoni
' perd du terrain ; ils abandonne
ront l'un et l'autre un peu plus
tard.
En tête, mous avons donc deux
Hollandais : Janss-en et Middel
kamp; un Italien : Magni; un
Belge : Sercu, et un Français :
Fachleitner. Les cinq hommes mè
nent à tour de rôle et désormais
ne peuvent plus être rejoints.
Le Hollandais Janssen, qui a dé
marré, passe avec 20 mètres d’a
vance. Au passage devant la tri
bune. il précède de 10 secondes' ses
quatre compagnons d’échappée,
Mais Janssen, qui est vraiment
malchanceux, crève peu après le
passage devant la tribune. Il est
rejoint par ses Quatre poursui
vants.
A ce moment-là, le Français’
Fachleitner crève à son tour. Il
roule à plat jusqu’à son stand et
change de vélo, mais il ne peut plus
A Mâcon, championnats de France d’aviron
JEAN SEPHERADIES
n’a rien perdu de ses belles qualités
Mâcon. — Les championnats de
France d'aviron se sont déroulés
devant une foule qui se chiffrait
par une dizaine de milliers de per
sonnes-
Une grande enquête de "MIDI-OLYMPIQUE
SIX ARRIERES, SIX AILIERS
Vedettes de la Ligue au cours de la saison 1946-47
Jean Sepharidiès fut la vedette
de ces deux journées et l’aisance
avec laquelle il remporta le titre
en skiff, démontra que ntore cham
pion national n’a rien perdu de
scs brillantes qualités.
Mais le jeune Brasier, de Ville-
franche fut la révélation des cham
pionnats 1947, et si Bouche gar
da son titre, celà ne fut pas sans
mal-
Enfin, le Toulousain Guthuix, du
Rowing-Club toulousain, fut mal
chanceux et dut s’incliner devant
Guilbert, de la S. N. Marne.
Voici Iss résultats :
Première course quatre cadets :
1. S. N- Marne, 3 m. 6 , 5 .; 2. U. N.
Lyon, à trois longueurs; 3. C. A.
Lyon, à six longueurs.
wvx
'Suite en deuxième pagei
N OUS avons terminé notre c
de la F F. R. au cours d
paru intéressant de traite
de la Ligue de rugby à XIII. N
par les arrières et les ailiers.
Les arrières
Six joueurs ont retenu notre
attention : CARRERE (Lézi-
nquète sur les meilleurs joueurs
e la saison dernière. Il nous a
r le mémo sujet des vedettes
ous commencerons, aujourd’hui,
anan). PUIG-AUBERT (Carcas
sonne). B ARETE AU (Roan
ne), AUDIGNON (Bordeaux-
Ravonne). ESTRADA (Villeneu
ve) et Henri SORRONDO (Mar
seille). Nous avons exclu
volontairement de cette liste
le Roannais COMES qui a par
fois figuré très brillamment à
ce voste et peut être considéré
PUîG-AUPERT, arrière de
l’équipe de Frar. 2 à XIII.
PAR
Marcel BOKDENAVE
comme un des meilleurs spé
cialistes français. Et cela pour
la seule raison que COMES a
avéré très rarement à l’ultime
défense.
PUIG-AUBERT, après avoir
connu un début de saison ren
du difficile par un embonpoint
précoce et un excès de confian
ce en sps possibilités. « Pipet
te » a su réagir et se montrer,
en maintes circonstances, égal
à ses meilleures productions des
dernières années. Il est incon
testable que Puig-Aubert en
forme est actuellement le meil
leur arrière de la Ligue.
tsuite en deuxième page)
conserver d’espoir. Quatre hommes
restent en tête pour disputer le
sprint final.
Dans la ligne droite qui précède
l’arrivée. Middelkamp démarre et
arrive à faire le trou; il prend
une trentaine de mètres à ses trois
adversaires et parvient à les con
server jusqu’à la ligne d’arrivée.
Pour la seconde;plàce.HSercu pré
cède dans l’çrdre Janssen et Ma
gni, tandis que Fachleitner, qui ar
rive ensuite, prend la cinquième
place. 4 - ,
CLASSEMENT DES « PROS »
1. - Middelkamp (Hollande),, les
274 km. 035, .en 7 h. 28 m. 17 s.
2. Sercu (Belgique), en 7k. 28 m.
27 s.
3. Janssen, (Hollande), en 7 h.
28 m. 27 s.
4. Magni (Italie), même temps.
5. Fachleitner. (France), en 7 h.
29 m. 10 s.
6. Diederich (Lüxembdurg.
7. J. Magnani (E. U.)’.
Aux championnats de France d’athlétisme
TISSOT et HANS
réalisent les meilleures performances
S I on vous servait de la tomate
de 9 h. du matin à 7 h. 30
du soir, même bien épicée,
vous trouveriez ce hors-deeu-
vre un peü lourd. C’est ce qui s'est
passé aux championnats d'athlétis
me où il fallut juger, rien que dans
la journée de samedi, 78 arrivées
et 18 concours. Une véritable folie!
Heureusement que les finales du di
manche donnèrent lieu à des luttes
sensationnelles et le public fut ré
compensé de sa bonne volonté.
G. de FERRIER
HANSENNE MAITRE
ES-TACTIQUE
Le clou des championnats, le
800 m. revint à Hansenne dans
l'excellent temps do 1' 50” 6/10.
Chefdhôtel mena un train d’enfer
dès le départ (400 m. en 52” 6/10)
et dut lâcher à 49 mètres du po
teau, payant ses efforts du début.
Que serait-il arrivé si le stadiste
avait attendu la ligne droite pour
fournir son effort? Hansenne méri
te son succès mais Chefdhôtel est
encore en progrès. 1 m. 51 s., c’est
un temps européen et le stadiste
peut faire mieux encore.
QUATRE HOMMES A MOINS
DE 49 SECONDES
Le 400 m. revint à Santona, de
Dijon. Sigonney, qui eut la mal
chance de tirer la ligne extérieure,
et Lunis, qui revint beaucoup, pour
ront prendre leur revanche ainsi
que Arifon. Les quatre hommes
terminent en moins de 49 secondes
malgré une piste peu consistante.
Avec Chefdhôtel et Hansenne,
la France peut se placer aux Jeux
de 1948 dans le 4 x 400 mais il n’est
pas trop tôt pour y penser déjà.
LE DRAME DU 5 000 METRES
Jamais un 5.000 mètres n’excita
autant de passions. Non pas que
les temps furent extraordinaires;
tout au contraire, le vainqueur,
Mimounvxéalisa 15 m. 4 s., ce qui
est médiocre. Pujazon trébucha et
abandonna; Manaire, de Monaco,
en fit autant, blessé par un coup
de poing de Messner. Ce dernier,
(Suite en pase 3.)
L’ARRIERK MARTIN
QUITTERAIT AGEN
POUR MAZAMET
Les dirigeants du Sporting-
ünion agenais ne sont guère ba
vards. Mais ils ont le regard mé
chant. Celui des mauvais jours.
Et il y a de quoi.
Après le aépart, aujourd'hui of
ficiel, de leur ouvreur Camille
Bonnet pour Graulhet- ils vien
nent d’apprendre que leur arrière
Martin, sur lequel ils fondaient
tant de solides espoirs, s’évaderait
lui aussi et jouerait à -Mâzamet.
La chose ne devrait pas tarder
à être infirmée... ou, comme nous
le redoutons, confirmée. — R. D.
Jean SEPHARADIES, qui n’a rien perdu de ses belles qualités
et qui l a démontré à Mâcon au cours des championnats de
Francs d’aviron.
L’ailier Estrade
au Football-Club
lourdais
L’excellent ailier Jean Es
trade, de la Section puloise.
a 00té pour le F.-C. lourdais-
U a fait connaître officielle
ment sa décision au Club
béarnais.
Avrès celui de Darrieus-
seca, c'est le deuxième dé
part enregistré par les « vert
et blanc >•
Aux cours de ces quatrièmes championnats d’athlétisme, dis
putés à Colombes, TISSOT a amélioré le record national du
javelot avec un jet de 63 m, 61.
Oevani Jehan
IAKV
I r allev°ey
enlève
nettement
la traversée de Toulouse
A LEX JANY, vedette incontes
tée de la natation françai
se, n’a pas vouu que la Tra
versée .de .Toulouse soit
remportée par tout autre que lui
et s'est avec le ferme désir de ga
gner qu’il attaqua dès le départ-
Seul, Jehan Vallerey resta dans
son sillage,’ mais à l’entrée du ca
nal de Brienne, Alex avait soixan
te mètres d’avance,: écart qui de
vait aller « crescendo » jusqu’à la
ligne d’arnvee.
En effet, Jehan Vallerey teimina
second à 1 minute de JANY, mais,
sur la fin, !• s deux Farisieus. qui
terminèrent plus fort que Vallerey,
avaient rattrapés une partie de
leur retard.
UN BEAU SPRINT
La lutte la plus serrée 01 cette
Traversée de Toulouse fut celle que
se livrèrent Cor^u et I.e Mcrvah.
Nageant durant tout le parcours
l’un près de l’autre, ils se présen
tèrent ensemble à l'arrivée et en
gagèrent un sprint très spectacu
laire, 'lequel se termina par 1» vic
toire de Cornu-
BRAVO CRICRI!
La bele course fournie par Chris
tian Taili, qui termina cinquième,
mérite d’être ' men'.’or.n/e
Nous avcr.f pu admirer 'e style
souple et ai’îB de celui q à lut l’un
des plus giands espoirs fiançais
ae la natauo. 1 , dont 1 ascension fut
stoppée par plusieurs anées de cap
tivité. Nous fûmes heureuz de re
trouver dimanche le « Cricri » des
beaux jours celui qui .demeure l'un
de nos plus beaux stylistes.
(Suite page 5)
BALLY (F C.L.) a démontré
une fois de plus qu’il était le
meilleur sprinter national, en
enlevant avec facilité la finale
des 100 et 200 m.
Confidences v
sons lemanteau
Il faut vraiment
aimer son club...
L’ère des mutations expirait
le 31 juillet. Les clubs de rug
by a XV savent donc déjà ms
joueurs sur lesquels ils pour
ront compter ia saison preenâi-
ne à moins, que les mystérieux
accords Barrière-Eluère ne
viennent ruiner de beaux es-,
poirs... et faire regretter de
trop lourds sacrifices.
Car il existe des gens qui ai
ment ce sacrifier. Four l'amour
du sport... ou pour celui de la
gloire? C’est ce aui reste à dé
montrer.
Un supporter du Stade tou
lousain me confiait ces jours
derniers — l’imprudent! —
qu’un dirigeant d'un riche club
au Tarn — ce n’est pas Cas
tres — avait dernièrement of
fert — tenez-vous- bien — UN
MILLION à un international
toulousain pour jouer chez lui.
Le joueur en question refusa
Il faut reconnaître que sa si
tuation sociale est. très bril
lante. Mais tout de même...
Malgré la « tristesse » du franc
Schumann un million repré
sente quand même mille billets
de mille, francs...
Je me suis longtemps de-,
mandé quel était, du dirigeant
« mécène » et du joueur « fidè
le » celui que l’on devait ad.mi-
rer le plus. J’avoue que je n’ai
pu arriver à. me faire une opi
nion définitive...
Et comme je posais la ques
tion à mon excellent ami Cou-
caril, celui-ci me répondit :
« Je vais te le dire... Ils sont
aussi couillons l’un que' l'au
tre ».
Je crois que Coucaril avait
raison.
Lucien BAREGES.
A propos
d’un accident...
Nous avions longuement cau
sé avec lui l’après-midi durant,
réunis par les mêmes soucis
professionnels... Car J-B.
Grosbome n’était pas seule
ment un athlète exceptionnel,
supérieurement doué pour la
natation, mais un journaliste
consciencieux, passionné de son
métier.
Polytechnicien très jeune,
promu au plus brillant avenir,
j.-B. Grosbome a été mutilé,
brutalement victime d’un banal
et stupide accident ds la cir-,
culation. Certains n’ont vu là
au’un fait divers à exploiter
avec le secret, mais malhabile
dess°irt de nuire à un confrè
re. J-B. Grosbome les eût dé
savoué. Car il ne possédait pas
cet esorit mesquin, étroit qui
marque en coin les incapables-
et les envieux.
J. B- V
ESTRADE, GÜITTARD, LACÔZE,
Hourcade, Meret, Brandam, Bergalet
ces purs produits des clubs pontacquais
I L ne faut Point juger cle la vi
talité et de la qualité du rugby
d’un club ou d’une, ville seu
lement d’après le classement qu’il
occupe dans un comité. Il faut te
nir compte de tous ses’ champions,'
qui en s° n t sortis pour aller faire
les beaux jours des clubs voisins.
Ainsi. Pontacq la sportive n’a rien
à envier à aucune de ses voisines
Elle a ses internationaux et. en ath
létisme et en rugby.
Bergalet. le premier, fut sélec
tionné sous les couleurs de la Sec
tion paloise: Brandam le fut avec
le F.-C. lourdais; M’éret, cet athlète
au cœur puissant, au souffle iné
puisable. fut international avec le
Stadoceste tarbais.
Hourcade, sélectionné à l’équipe
de France militaire et à l'équipe
de Côte Basque, fit gagner le « Du
Manoir » à la Section paloise, grâce
à un inoubliable coup de pied de
recentrage.
Qui n’a point connu Castaing, ce
demi d’euverture de grande classe,
mais trop fragile, qui opéra à la
Sec! ien paloise et à Lourdes?
F-i-a’-t est devenu arbitre.
Eran:l:.:n • joue, à l'approche de la
(SUITE EN PAGE 2.)
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k3264561c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k3264561c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k3264561c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k3264561c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k3264561c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k3264561c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k3264561c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest