Presse et revues
16 pages
Titre : Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard
Éditeur : [s.n. ?] (Paris)
Date d'édition : 1957-11-30
Contributeur : Houard, Georges (1893-1964). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1957 30 novembre 1957
Description : 1957/11/30 (A37,N1657). 1957/11/30 (A37,N1657).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201118d
Source : Musée Air France, 2013-273367
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/03/2019
37 e Année - N° 1657 - 30 NOVEMBRE 1957
Le Numéro : 50 fr.
monde dz 4'wuixction
et Z'aAjvaMxm, oui monde »
DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF
Georges HOUARD
REDACTION-ADMINISTRATION : 77, Bd Malesherbes - PARIS-8®
Téléphone : LABorde 83-26 - Compte Chèques Postaux Paris 443-49
DANS CE NUMÉRO :
Louis CASTEX : Défense de l’Aviation
devant l’Assemblée de l’Union Fran
çaise Page 7
Roland dé NARBONNE : Les quadrimo
teurs Canadair. Du CL.-28 au CL.-44 Page 8
Pierre LEYVASTRE : Les engins guidés
de l’armement suédois . . . . Page 9
Jean RO MEYER : Le transport du fret et
ses problèmes . . . . Page 1 !
Pierre DESBORDES : La XI e Coupe des
« Ailes ». Tous les records sont battus Page 12
X.X.X. : Pilotes de tourisme actifs .... Page 14
Christian LÂDOUET : Avec le Para-Club
d'Ille-et-Vilaine Page 15
Jacques MORLSSET : Aéromodélisme. En
core des records de radioguidage Page 15
LE SAMEDI
jjHEBDOMADAI RE
LA FÊTE DES NAVIGANTS
LES TRENTE ANS DE L’A. P. N. A.
L E dîner annuel de l'Association des Professionnels Navigante
de l’Aviation (A.P.N.A.), que préside Jean Dabry, a eu lieu
le 22 novembre avec un éclat d’autant plus vif que ce diner
était aussi l’occasion de fêter le trentième anniversaire de cette
association. C’est en 1927, en effet, que Sadi-Lecointe, déjà pilote
d’essais renommé, mit sur pied TA.P.N.A., avec l’aide et le con
cours de quelques navigants de l’Aviation. On connaît son essor,
on sait le développement qu’elle a pris depuis ; successivement
présidée depuis 1945 par Lucien Coupet, par René Le Bail, par
Jean Dabry, l’A.P.N.A., non seulement poursuit son but — le
regroupement des navigants — mais s’efforce de résoudre les
problèmes souvent délicats qui intéressent directement ceux-ci.
Le dîner de l’autre vendredi a été des plus brillants. M. Roger
Gromand, malade, n'avait pu le présider, comme il était prévu
mais s’était fait remplacer par M. Dreyfous-Ducas. Celui-ci
“tait entouré de très nombreuses personnalités parmi lesquelles
on remarquait notamment Mme Sadi-Lecointe, MM. Paul Moronï,
Secrétaire Général à l’Aviation Civile et Commerciale, Louis
Couhé, Président de l’Aéroport de Paris, le Capitaine de Vaisseau
Durand, de l'Aéronautique Navale, le Colonel Bloch, représentant
le Secrétaire d’Etat à l’Air, le Colonel Motte, représentant le
Général Valin, M. Max Hymans, Président d’Air-France, et Louis
Lesieux. Directeur Général de la compagnie nationale. Celle-ci
était aussi représentée par MM. de la Brosse, d’Astorg, Robert
Savreux, Foulon, Renac, Mulot et, naturellement, par de nom
breux navigants, parmi lesquels le Commandant de Bord Lionel
Casse (et Mme) et aussi Fernand Sarrazin, Président des Anciens
d’Air-France.
Citons également la présence du Commandant-Médecin
Robert, de MM. Giret, Girardot, le Dr Garsaux, Livry-Level,
Lucien Bossoutrot, Paul Codos et Mme, A. Malfanti et Mme,
le Général Chassande-Patron, Secrétaire Général de l’Aéro-Club
de France. Lucien Hatton, Lucien Vigroux, Mlle Yvonne Jourjon
(la plus ancienne monitrice française). René Lami et Mme,
Joseph Portai et Mme, Antoine Goepfert et Mme, Gambart
de Lignières et Mme, Georges Marchandeau, Daniel Héricault et
Mme, Fouquet et Mme, Mme Jean Dabry. Michel Tramond et
Mme, Charles de Pirey, Sabarots, Voland, Cabare, André Lafon et
Mme, Jacques David et Mme, Qaudon et Mme, Lespinasse et Mme,
Laveïssière et Mme, René Le Bail, André Diart, Baudoin, André
Vigroux (de l’U.A.T.) et Mme, Failou, Pierre Debroutelle, Lecœur,
Dubourdieu, Auclaire, Chovard, Petit. Charles Dollfus, Rainelli et
Mme, Kobyn. Carot, Gambade, Maufrais et Mme, Lapeyre, Yve-
tot, Maurice Thoraval et Mme, Thuau, Fred Nicole, Mme et Mlle,
Guy Eiri et Mme. Moulïgnïé et Mme, Mazover et Mme, Marcel
Pouliquen, Joseph Frantz, Jean Boulet (le recordman du monde
en hélicoptère) et beaucoup, beaucoup d’autres...
(Suite en page 3.)
EDITORIAL
UNE USINE FRANÇAISE...
La semaine dernière, M. Henry Potez a. convié
la Presse aéronautique à visiter l’usine d’Argen-
teuil. Cette visite fut, à tous points de vue, extrê
mement instructive. Et nous pensons que les
informations qu’elle nous a permis de réunir,
aussi bien que les remarques et les conclusions que
nous en avons tirées, méritent que nous en fassions,, cette fois,
l'objet de nos propos.
L’ancienne usine de la Société des Moteurs Lorraine — en
core une grande firme dont les productions firent honneur à
l'industrie aéronautique française et qui, cependant, n’a plus
aujourd’hui, parmi celle-ci, que le rang du souvenir — est pra
tiquement occupée maintenant par la Générale Aéronautique
Marcel Dassault et par les Etablissements Henry Potez. Ceux-ci
disposent ainsi d’un bloc industriel, fort compîet et fort
moderne, constitué, d’une part, par les usines-laboratoires de
Suresnes et de Saint-Cloud, d’une surface totale de 11.900 mq,
d’autre part, par l’usine d’Argenteuil d’une superficie totale
de 60.000 mq dont 30.000 de surface couverte où sont installées
six. cents machines-outils modernes bien adaptées aux nécessités
de la production de série.
L’usine Lorraine a été pratiquement démolie sous les coups
des bombardements alliés de 1944- De l’usine d’origine, il ne
subsiste donc plus grand-chose; tout ce que nous voyons, tout
ce que nous admirons aujourd’hui, est de construction récente
et parfaitement conforme aux exigences de l’industrie moderne.
Quand 011 parcourt ces halls d’usinage et de montage, vastes,
clairs, aérés, on a quelque mal à retrouver trace des installations
d’avant guerre qui nous étaient cependant bien connues.
Première impression : voilà une usine magnifique, aux possi
bilités de production immenses dont l'industrie aéronautique
française a tout lieu d’être satisfaite et fièrê. Impression d’op
timisme ! Deuxième impression : cette usine modèle ne travaille
qu’au ralenti ; son potentiel industriel n’est utilisé que très par
tiellement à la réalisation de moteurs excellents alors que l’Avia
tion française manque précisément de moteurs et qu’elle va les
chercher au dehors en les payant avec des devises... dont l’an
goissante pénurie provoque les soucis majeurs du Chef du Gou
vernement et de son Ministre des Finances. Impression déce
vante devant tant d’incompréhension et de non-sens !
Nous déplorions récemment la démolition menaçante de
l’usine Salmson pour édifier à sa place des habitations — que
bon pourrait construire ailleurs. Nous déplorons, cette fois, que
la. très belle usine Potez, aux ressources immenses, ne soit pas
utilisée pour produire dix fois plus qu’elle ne produit et cela
Parce que, dans ce domaine encore, il continue de nous manquer
une politique, un programme, un plan !
TOUTE UNE GAMME DE MOTEURS EXCELLENTS
Nous pourrions revenir, à ce propos, sur la commande du
Lotez-75 qui vient d’être annulée après que l’on eût attendu plu
sieurs années pour se décider à donner au,x très nombreux et
très édifiants essais que subit l’appareil, la conclusion qui conve-
uait et alors qti'il n’y a pas dans le monde, un avion équiva-
(Suite en page 2.)
Les appareils représentés ci-dessous, dans des vols de groupe
particulièrement spectaculaires, sont des Hawker-« Hunter-4 »,
équipés du réacteur Rolls-Royce « Avon ». Ils appartiennent aux
« Coqs de Combat », patrouille acrobatique de la Royal Air Force
qui, cette année et l’an dernier, ont participé en France à plusieurs
meetings où ils furent fort appréciés
Le Numéro : 50 fr.
monde dz 4'wuixction
et Z'aAjvaMxm, oui monde »
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Georges HOUARD
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DANS CE NUMÉRO :
Louis CASTEX : Défense de l’Aviation
devant l’Assemblée de l’Union Fran
çaise Page 7
Roland dé NARBONNE : Les quadrimo
teurs Canadair. Du CL.-28 au CL.-44 Page 8
Pierre LEYVASTRE : Les engins guidés
de l’armement suédois . . . . Page 9
Jean RO MEYER : Le transport du fret et
ses problèmes . . . . Page 1 !
Pierre DESBORDES : La XI e Coupe des
« Ailes ». Tous les records sont battus Page 12
X.X.X. : Pilotes de tourisme actifs .... Page 14
Christian LÂDOUET : Avec le Para-Club
d'Ille-et-Vilaine Page 15
Jacques MORLSSET : Aéromodélisme. En
core des records de radioguidage Page 15
LE SAMEDI
jjHEBDOMADAI RE
LA FÊTE DES NAVIGANTS
LES TRENTE ANS DE L’A. P. N. A.
L E dîner annuel de l'Association des Professionnels Navigante
de l’Aviation (A.P.N.A.), que préside Jean Dabry, a eu lieu
le 22 novembre avec un éclat d’autant plus vif que ce diner
était aussi l’occasion de fêter le trentième anniversaire de cette
association. C’est en 1927, en effet, que Sadi-Lecointe, déjà pilote
d’essais renommé, mit sur pied TA.P.N.A., avec l’aide et le con
cours de quelques navigants de l’Aviation. On connaît son essor,
on sait le développement qu’elle a pris depuis ; successivement
présidée depuis 1945 par Lucien Coupet, par René Le Bail, par
Jean Dabry, l’A.P.N.A., non seulement poursuit son but — le
regroupement des navigants — mais s’efforce de résoudre les
problèmes souvent délicats qui intéressent directement ceux-ci.
Le dîner de l’autre vendredi a été des plus brillants. M. Roger
Gromand, malade, n'avait pu le présider, comme il était prévu
mais s’était fait remplacer par M. Dreyfous-Ducas. Celui-ci
“tait entouré de très nombreuses personnalités parmi lesquelles
on remarquait notamment Mme Sadi-Lecointe, MM. Paul Moronï,
Secrétaire Général à l’Aviation Civile et Commerciale, Louis
Couhé, Président de l’Aéroport de Paris, le Capitaine de Vaisseau
Durand, de l'Aéronautique Navale, le Colonel Bloch, représentant
le Secrétaire d’Etat à l’Air, le Colonel Motte, représentant le
Général Valin, M. Max Hymans, Président d’Air-France, et Louis
Lesieux. Directeur Général de la compagnie nationale. Celle-ci
était aussi représentée par MM. de la Brosse, d’Astorg, Robert
Savreux, Foulon, Renac, Mulot et, naturellement, par de nom
breux navigants, parmi lesquels le Commandant de Bord Lionel
Casse (et Mme) et aussi Fernand Sarrazin, Président des Anciens
d’Air-France.
Citons également la présence du Commandant-Médecin
Robert, de MM. Giret, Girardot, le Dr Garsaux, Livry-Level,
Lucien Bossoutrot, Paul Codos et Mme, A. Malfanti et Mme,
le Général Chassande-Patron, Secrétaire Général de l’Aéro-Club
de France. Lucien Hatton, Lucien Vigroux, Mlle Yvonne Jourjon
(la plus ancienne monitrice française). René Lami et Mme,
Joseph Portai et Mme, Antoine Goepfert et Mme, Gambart
de Lignières et Mme, Georges Marchandeau, Daniel Héricault et
Mme, Fouquet et Mme, Mme Jean Dabry. Michel Tramond et
Mme, Charles de Pirey, Sabarots, Voland, Cabare, André Lafon et
Mme, Jacques David et Mme, Qaudon et Mme, Lespinasse et Mme,
Laveïssière et Mme, René Le Bail, André Diart, Baudoin, André
Vigroux (de l’U.A.T.) et Mme, Failou, Pierre Debroutelle, Lecœur,
Dubourdieu, Auclaire, Chovard, Petit. Charles Dollfus, Rainelli et
Mme, Kobyn. Carot, Gambade, Maufrais et Mme, Lapeyre, Yve-
tot, Maurice Thoraval et Mme, Thuau, Fred Nicole, Mme et Mlle,
Guy Eiri et Mme. Moulïgnïé et Mme, Mazover et Mme, Marcel
Pouliquen, Joseph Frantz, Jean Boulet (le recordman du monde
en hélicoptère) et beaucoup, beaucoup d’autres...
(Suite en page 3.)
EDITORIAL
UNE USINE FRANÇAISE...
La semaine dernière, M. Henry Potez a. convié
la Presse aéronautique à visiter l’usine d’Argen-
teuil. Cette visite fut, à tous points de vue, extrê
mement instructive. Et nous pensons que les
informations qu’elle nous a permis de réunir,
aussi bien que les remarques et les conclusions que
nous en avons tirées, méritent que nous en fassions,, cette fois,
l'objet de nos propos.
L’ancienne usine de la Société des Moteurs Lorraine — en
core une grande firme dont les productions firent honneur à
l'industrie aéronautique française et qui, cependant, n’a plus
aujourd’hui, parmi celle-ci, que le rang du souvenir — est pra
tiquement occupée maintenant par la Générale Aéronautique
Marcel Dassault et par les Etablissements Henry Potez. Ceux-ci
disposent ainsi d’un bloc industriel, fort compîet et fort
moderne, constitué, d’une part, par les usines-laboratoires de
Suresnes et de Saint-Cloud, d’une surface totale de 11.900 mq,
d’autre part, par l’usine d’Argenteuil d’une superficie totale
de 60.000 mq dont 30.000 de surface couverte où sont installées
six. cents machines-outils modernes bien adaptées aux nécessités
de la production de série.
L’usine Lorraine a été pratiquement démolie sous les coups
des bombardements alliés de 1944- De l’usine d’origine, il ne
subsiste donc plus grand-chose; tout ce que nous voyons, tout
ce que nous admirons aujourd’hui, est de construction récente
et parfaitement conforme aux exigences de l’industrie moderne.
Quand 011 parcourt ces halls d’usinage et de montage, vastes,
clairs, aérés, on a quelque mal à retrouver trace des installations
d’avant guerre qui nous étaient cependant bien connues.
Première impression : voilà une usine magnifique, aux possi
bilités de production immenses dont l'industrie aéronautique
française a tout lieu d’être satisfaite et fièrê. Impression d’op
timisme ! Deuxième impression : cette usine modèle ne travaille
qu’au ralenti ; son potentiel industriel n’est utilisé que très par
tiellement à la réalisation de moteurs excellents alors que l’Avia
tion française manque précisément de moteurs et qu’elle va les
chercher au dehors en les payant avec des devises... dont l’an
goissante pénurie provoque les soucis majeurs du Chef du Gou
vernement et de son Ministre des Finances. Impression déce
vante devant tant d’incompréhension et de non-sens !
Nous déplorions récemment la démolition menaçante de
l’usine Salmson pour édifier à sa place des habitations — que
bon pourrait construire ailleurs. Nous déplorons, cette fois, que
la. très belle usine Potez, aux ressources immenses, ne soit pas
utilisée pour produire dix fois plus qu’elle ne produit et cela
Parce que, dans ce domaine encore, il continue de nous manquer
une politique, un programme, un plan !
TOUTE UNE GAMME DE MOTEURS EXCELLENTS
Nous pourrions revenir, à ce propos, sur la commande du
Lotez-75 qui vient d’être annulée après que l’on eût attendu plu
sieurs années pour se décider à donner au,x très nombreux et
très édifiants essais que subit l’appareil, la conclusion qui conve-
uait et alors qti'il n’y a pas dans le monde, un avion équiva-
(Suite en page 2.)
Les appareils représentés ci-dessous, dans des vols de groupe
particulièrement spectaculaires, sont des Hawker-« Hunter-4 »,
équipés du réacteur Rolls-Royce « Avon ». Ils appartiennent aux
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