Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1926-07-09
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718 Nombre total de vues : 164718
Description : 09 juillet 1926 09 juillet 1926
Description : 1926/07/09 (Numéro 190). 1926/07/09 (Numéro 190).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2948263
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
y .j ~r'3"
LE FrARO VENDREDI 9 JUILLET 1926
cent cinquante-trois jardins. Vingt ans
après, au congrès strasbourgeois de
1923, on annonçait triomphalement le
chiffre de cinquante-deux mille quatre
cents jardins ouvriers, épars dans
soixante-sept départements et couvrant
seize cent soixante-dix hectares.
Et dimanche prochain, dans les jar-
dins du Luxembourg, on verra se for-
mer un curieux cortège mineurs de
Lens et cheminots de la Compagnie du
Nord,' métallurgistes de Lorraine ou
travailleurs oVusine de Reims et de Se-
dan, du yarfo'TKfitf&'aï «*#&%#
sSc^roiiaero^t, ver^ la, Sorbônney qharr:
ges de ïleûfs* e) dç fruits^de leurs Jardï-J
néïs. vDfiv.anf çju&js'^yjrïifa^ofôr '•̃̃ w^nd(
Amphithéâtre i frite y. seront s reçus pasf»
M. le président de la République, par
un .représentant de S. Em. le cardinal
Dubois, par le comité national de la Li-
gue du Coin de Terre et dans cette
citadelle d'humanisme où Virgile glo-
rifie, devant les générations successi-
ves, la victorieuse âpreté du travail
agricole, ces pompes champêtres, évo-
quant tes antiques bas-reliefs où se dé-
roulent des solennités rurales, apparaî-
tront, au cœur même du Paris étudiant,
comme une illustration vivante des
Géorgiques.
-;•*̃
Ces jardins ouvriers qui vont être
ainsi fêtés symbolisent à la fois la libé-
ration de la terre et la libération de
l'homme. Le ~` coin de terre .»' qu'un
jardin ouvrier transfigure échappe dé-
sormais à snn' inféconde destinée, à ce
verdict d'annihilation dont l'avait frap-
pé, contrairement aux intentions divi-
nes, la négligence humaine il est réin-
tégré dans sa fonction providentielle,
qui est de servir notre besoin de nour-
riture et parfois, tout en même temps,
notre besoin de beauté. Et sous la ton-
nelle qu'elle-même se G,p.nstçu|t»,id,8vant
le petit parterre qu'elle"' aménager et
*|Uque l'on appgiajtt jadis, des, mom&jis
'perdus et qui sont devenues des mo-
ments lucratifs, la famille ouvrière se
sent affranchie de Tétroitesse de son lo-
gis, de la monotonie du ^travail mécani-
que, de la tentation du cabaret. « Pen-
dant que nous sommes au jardin, di-
sait une ménagère de Levallois, nous
respirons le bon air, et notre pauvre
chambre respire aussi. » Et une autre
mère de famille, à Reims, s'écriait
joyeusement « Le jardin a payé deux
fois le montant de notre loyer, une pre-
mière fois avec tous les légumes qu-il a
produits cinq à six cents francs de
bénéfices pour cinquante francs de dé-
penses et une seconde fois avec tous
les petits verres que mon mari'n'a pas
bus !» » •
Grâce à la Ligue du Coin de Terre, il
y a en France deux cent mille familles
ouvrières qui, sans rompre avec le ca-
dre où les ont implantés les nécessités
mê,mes de la vie économique, retrou-
vent des possibilités d'évasion vers
d'autres horizons, goûtent la joie de
travailler en sentant qu'au jardin tout
le fruit de leur travail leur appartient,
et rapportent bon an mal an à l'écono-
mie nationale, .par ces cultures épisro*
dJlTueS" une ,1t~¿I.ëp1'W:¡)iimr3.M;li-
M9}f àplys de.itx-çnte-troijS millions' de
.u.a~;1r Il'p V5 ~.¡~r~Q,e~ J,'o~~m~ tOQ,s:~
francs. UAe^trè^stigge^tiye .^brac-kuriè
de M. R.-Georges Kçot, secrétaire, géné-
ral de la Ligue, atteste qu'à Paris ï'œu-
,vre .progresse d'année en année, avec le
précieux concours de l'office agricole
du département de la Seine, qui ne mé-
nage aux jardins ouvriers ni son appui
financier ni son appui technique. Au
lendemain de la Grande Guerre, le dé-
classement des fortifications mit. à la
disposition des jardins ouvriers de nou-
veaux lots de terrains incultes, qui,
dans la seule ville de Saint-Denis ont,
en 1925, produit des légumes pour près
d'un demi-million.
.Et voici que dans ces jardins des vo-
cations se réveillent, qui tout douce-
ment ramènent vers la campagne ma-
ternelle certaines familles trop hâtive-
ment émigrées en l'espace d'une an-
née, Montrouge et Clichy ont vu cinq
d entre elles reprendre la route des
champs et il n'est pas rare que des
cheminots de la Compagnie du Nord,
s'étant épris du travail de la terre dans
les jardins ouvriers de la porte de
Saint-Ouen,. s'en aillent demeurer un
peu loin de Paris, dans une maison-
nette rurale où ils deviennent cultiva-
teurs tout en restant cheminots..
^Le coin 'de- -terre qti^eltàmatUi.ëtj
qu'un peumais tressaillis nd une nïiecinïpréSuevaPB-
conquiert à la culture les bras qui se
'penchent vers lui, les'cœurs qui se don-
nent à lui et parmi ceux qui le fécon-
dent ou l'embellissent, quelques-uns
déjà prêtent l'oreille à la voix lointaine
qui les rappelle, voix douloureuse des
campagnes désertées, voix presque fu-
nèbre de la « terre qui meurt ».
V, Georges Goyau,
» de l'Académie française.
̃– -jrj-j-a^
La Conférence franco-espagnole
aa sujet da Maroc
Les travaux de la conférence franco-es-
pagnole touchent à leur fin. Ceux-ci se-
ront vraisemblablement terminés au début
de la semaine prochaine.
Samedi prochain, sans doute, on fera
connaître la décision officielle envoyant
Abd el Krim en exil à Madagascar.
Reprisé des négociations commerciales
1 franco-allemandes
'̃. .i.
Le gouvernement allemand a reçu du
Reichstag, avant. la séparaîiqn de celui-ci,
les pouvoirs né*ë§s:ftïrésJ pôîir 'p'oift^ii^fe
Jes négociations ^commerciales 'avec là
'France* ̃ ̃ ̃ r
Contre lès menées autonomistes
en Alsace-Lorraine
«i»"
• Strasbourg, 8 juillet. L'assemblée gé.
nérale des proscrits d'Alsace qui s'est te-
nue aujourd'hui à Strasbourg, a décidé, à
.l'unanimité, d'adresser le télégramme sui-
vant à M. Doumergue, Président de la Ré-
publique
Les proscrits d'Alsace, réunis à Strasbourg,
n'oublient pas'1'accueil qui leur a été fait l'an
dernier à l'Elysée et adressent au Président de
la Bépublique l'expression de leur fidèle att«»
cbement à la mère patrie;
Protestent avec la plus grande énergie contre
les menées autonomistes du c Keimatbund »
qui, ep servant les desseins personnels de quel-
ques ambitieux, favorisent la cause de l'étran-
ger et menacent de porter atteinte à l'unité na-
tionale. Bs expriment le voeu que les sanctions
nécessaires soient appliquées.
NOUVELLES
DIVERSES
i«
La température
Probabilités pour aujourd'hui J
Vents nord-ouest, nord-est nuls ou fai-
bles. Beau, nuageux, sauf gouttes d'eau par
place et plus frais. Même temps dans toute
la France. Fin des pluies à l'est.
"jt~H"'t' t. a~'l3fJ~iL~ J:Jf'.i"'uui..i.'J~! .1,.
'-ftt'' ~T'ii 'i~ ?~1~~IY H'R
"L ~~n.~f~amne~ se.suxCi~e, ;ï.
̃ -m î^M; condamne! se siuCiqe,,
̃-•i: ̃̃̃̃• 'dans sa1' cellule r ?~<.i-"
,IU:1'j:,¡~TI' .U!Ù1~" ~'H!.))0- XQ;
irfce jury^ la^&omni^avaitij^daffline/a
15 ans de,travaux forcés le Polonais Louis
Bernardy, ouvrier agricole à Barleux, qui
avait noyé son fils, âgé de trois mois, dans
la Somme, à Péronne.
Bernardy, très affecté par sa condam-
nation, s'est suicidé hier matin dans sa
cellule de la prison d'Amiens en se pen-
dant au moyen d'une serviette de toilette.
Un portail s'abat
sur un groupe d'enfants
Une fillette' est tuée
et son frère gravement blesse
Des enfants appartenant aux familles
logées dans les anciens baraquements mi-
litaires d'Aurillac étaient montés sur le
portail et s'amusaient à le lancer. Sous
leur poids, les gonds cédèrent et le portail
tomba sur les bambins, blessant gravement
le petit Méry et écrasant sa sœur, âgée de
11 ans, qui fut relevée morte. Les autres
enfants ne sont que légèrement blessés.
Un acte de sabotage
sur la voie ferrée près de Blois
Un acte- de sabotage a été découvert au
lieu dit « La Mazière », daris-#ffft$i®nune
de Fontaine-en-Sologrie," sur la" ligne de
Blois à Romorantin.
Sur une' longueur ÏÏe '500 'mètres envi-
ron») soixante-deux -calés de bois ontiîèté
arrachées de leurs coussinets et jetées en
partie dans le fossé de la voie. J;
D'autres, qui avaient été plaçé,^|f Bar les
rails, ont été écrasées par le passage d'un
train.
Une enquête est ouverte sur ce fait, qui
est le troisième du même genre commis
sur la même ligne depuis un an.
Un mur s'effondre
sur, trois ouvriers
• L'un d'eux est tué,
un autre grièvement blessé
,A Corbelin, près, de Grenoble, trois ou-
vriers montés sur un échafaudage ache-
vaient la construction d'un mur, quand
celui-ci s'effondra, les ensevelissant.
L'un d'eux, M. François Girord, 30 ans,
fut tué net. Un autre, M. Antoniiî Dûçlos,
fut gravement blessé. Un troisième, M. Bo-
din, s'en tira indemne.
La femme du général Petlioura
se porte partie civile
Accompagnée du prince Takari, ancien
ministre des affaires étrangères d'Ukrai-
ne, Mme Petlioura, veuve de l'ancien het-
man d'Ukraine, assassiné à Paris ïë 25
mai dernier, par l'horloger Samuel
Îifih5va.'rti&tiaçdo js'.est! 1 IDgndue, aahier>b après-
miaij'!c*«ZMM;î)B^re,i-r|*igë('!aMn^tr pour %o>'«o»stituèr:jipa'rtie eîvilêi :ao'J aa Il
̃> Mme PetHpûra a -chojsi --W. <̃ Ç^tftfîtféftï
coinn}'e'-àv6ca!t.1- :'J>- 3'»s-|oi<,
,'r ~a ,r'¡ ¡,.
On arrête un anarchiste espagnol
Les inspecteurs des renseignements gé-
néraux ont arrêté hier matin, à 5 heures,
au pont d'Antony, au moment où il mon-
tait dans un tramway pour se rendre à
son travail, un Espagnol qui avait des pa-
piers au nom de Juan Ors.
Il se nomme en réalité José Alamarcha,
25 ans, dit « le Chinois » il demeure
dans un baraquement, au carrefour des
jardins de Friboulli, sur le territoire de
la commune de Wissous (Seine-et-OiseK
11' vivait avec sa maîtresse et la mère de
celle-ci.
José Aldmarchâ travaillait comme ma-
çon dans une usine d'automobiles à Cli-
chy.
Cet anarchiste, inculpé de faux et usage
de faux, serait le complice des Espagnols
Ascaso et Duretti, arrêtés à la suite du
complot contre le roi d'Espagne.
Après interrogatoire, Aiamarcha a été
écroué au Dépôt, à la disposition de M.
Villette, juge d'instruction.
J 11
Un collier de perles disparaît
Une Américaine, Mrs E. M. Brown, de
New-York, descendue dans un tt&tel de
l'avenue Montaigne, traversait hier'' matin
4a 'ràé'7Gas'enfuit. Mrs Brown, légèrement blessée,
J*kKe»#t.4taL m #mt M". LO,cd, :fiIU!
habite un hôtel. du quartier Yendiôme, ou
elle reçut des soins. < ,b alru.
A ce moment-là, Mrs Brown'i s'aperçut
de la disparition de son collier, composé
de 109 perles d'une valeur de 200.000 fr.
Est-il resté accroché au taxi ? '?
Une enquête est ouverte.
Un avion militaire capote
Le pilote est légèrement blessé
Un avion militaire du centre de Bron,
dans lequel avaient pris place, l'adjudant
Darcos et le sergent Gerboron, fut obligé
d'atterrir par suite d'une circulation d'eaa
défectueuse. L'appareil, entraîné par la
vitesse acquise, roula jusqu'au bout d'un
champ limité par une haie, contre laquelle
il buta, puis il capota dans une vigne voi-
sine..
Seul l'adjudant Darcos a été légèrement
blessé.
Le fe.u. Un commencement d'incendie s'est
déclaré, à 7 h. 45, dans la tannerie Lepilley
frères, 3, rue des Cordelières. Il a été éteint
par les pompiers de la caserne du Port-Royal.
-r- £_ l
Les réforme. administratives
en Alsace-Lorraine
5::p:iï-À ;lï vi.,i.vy*ïv a-j u\; ».;
La commission" d'Alsace et àé 'Lorraine
a 'été mise'au çourattt, par son- président,
des clémâré,hçs qu'il avait renouvelées au-
-ptféjs'^u ]-^WtVëfniméîit4 tGflr îfatff a^bttttr
une série de mesures concernant l'Alsace
et la Lorraine, qui restent en suspens de-
puis, longtemps, malgré les promesses fai-
tes de les résoudre à bref délai.
La commission, à l'unanimité, a approu-
vé l'attitude de son président et l'a char-
gé d'insister encore pour que ces mesures
soient enfin réalisées, notamment celles
qui concernent les allocations spéciales à
allouer aux Alsaciens et aux Lorrains in-
ternés, expatriés ou dont les biens ont été
placés sous séquestre durant la guerre
attribution aux fonctionnaires du cadre
local des allocations familiales, le paie-
ment de rappels de traitement, la revision
des pensions des fonctionnaires du cadre
local et des anciens fonctionnaires d'Em-
pire, etc.
La commission a émis l'avis qu'il n'y,
avait pas lieu de proroger le régime des
décrets après l'expiration du délai prévu
par la loi du 24 iuillet 1925. 1
UN DRAME DE LA TERRE
Une jeune Bretôtfé v
était séquestrée depuis douze ans
Lorient, 7 juillet. La gendarmerie de
Plouay (Morbihan) a découvert une jeune
femme, vivant dans .un infect réduit privé
de lumière, Anne-Marie Lç, Gréiin, âgée de
28 ans. v ..̃<,̃<>• ̃
La malheureuse, tombée malade à l'âge,
de 16 ans, vivait depuis douze ans com-
plètemepï, fltfàfldflnnge p$,vép, jdje ,$ oins/
Son père, çgns.e^Jer.rauniqipal çt: proprifi-iv
taire d'une terre de quinze hectares, d'àc-
'cord,,aveç ;^aftte^\l%îPibf,ejo'}% satfa-
mille, laissait l'infortunée sans vêtement
et sans nourriture. Lés gendarmes Toftt
trouvée nue, enfouie sous du foin aux trois'
quarts pourri. Elle avait les jambes anky-
losées et était couverte de vermine. •̃
Les magistrats du Parquet de Lorierit,
qui se sont transportés sur les lieux, l'ont
trouvée sur son grabat, les jambes recro-
quevillées et inconsciente.
Interrogés, le père, la sœur et le beau-
frère de la victime ont révélé des détails
odieux. Le domestique de la ferme, Louis
Guégan, a déclaré que l'hiver dernier^ la
malheureuse était restée nue, et la paillé
ayant manqué on ne lui donnait plus' dé
litière.
Sa sœur, seule, s'approchait d'élle et 'lui'
donnait des vivres. C'esi pourquoi Anne-
Marie ne mourut pas de faim.
Le gendre, Jean-Marie Le Laennec, âgé
de 38 ans, n'avait révélé à personne, bien
qu'il la connût, l'horrible existeiiceTîele' Sa
belle-sœur, parce qu'il craignait' !dë:1(W!
plaire à son beau-père. ;̃/̃ i-1')
Ce drame est dû à l'avarice de ;'̃ toute 'la'*
famille qui ne semble pas se rendrjé'co^ipt'é/;
de sa conduite abominable.; 'iTi^oi n
Le juge d'instruction a fait écrptier le
père et a ordonné le transport immédiat
de l'infirme dans un hôpital de Lorieht..
h--
SANGLANTE DISCUSSION,
!(~i;')!<'[n';rt f(\t7': -:1-1j
Un gendre tue son beau-père
Le fus de la victime se suicide
Au cours d'une discussion d'intérêt, cet
après-midi, le comptable Jules Gauchard,
âgé .de vingt-neuf ans, demeurant chemin
de Nobleterre, à Argenteuil, a tiré; plu-
sieurs coups de revolver suiMison ;>baau->
père, M. Robiol, quarante-quatre) ans1, iem*ï
ployé de chemins de fer, habitant cbemini
des Châtaigniers. M. Robiol, atteint à>3a
colonne vertébrale et à la tête» a sueeom-;
bé aussitôt. ̃ i u
Le fils de la victime, M. André Robiol,
qui assista à la scène sans faire le moin-
dre geste pour empêcher le drame, a été
interrogé par le commissaire de policé
d'Argenteuil. En sortant du commissariat,
il se dirigea brusquement vers la Seine
et se jeta dans le fleuve. Son corps n'a pas.
été retrouvé.
̃^̃^̃̃^̃̃^»-
GAZETTE DES TRIBUNAUX
Le journal de Marie Bashkirtseff
En 1922, M. Pierre Borel, homme do let-
tres, concluait un traité avec la Société
des Editions du Monde Moderne, àp la-
quelle il appoEtflituAinîinanufictùtàj: «?aLe..
journal inédit ndxsr-Marie'nBasltkmtseff ».
Mais un peu jfflustarbVM. René-Borèl fit
paraître chez-iMM; Blaudi et Goy^un autre
manuscrit1'» '«*UéV"èVhfèMbrty! dé Marie
Bashkirtseff x. `
Les Editions du Monde Moderne dëmîin-
daient en référé la mise sous séquestré de
cet ouvrage. M. Borel répliquait qu'il avait
cédé un manuscrit de Marie Bashkirtseff,
mais non pas,tous ceux qu'il pouvait avoir.
Après avoir entendu MI Peytel, Taillefer
et J.-Ernest Charles, le juge des référés
n'a pas prononcé la mise sous séquestre et
a renvoyé les parties au principal.
Georges Cltiretie.
LES FAUX TITRES
DE LA « LENA GOLBF1ELD!£»
M. Villette, :juge d'instruction, pour&ui-
vant son information sur l'affaire des= taux
titres de la « Lena Goldfields » introduite
en France et dans laquelle il y a déjà dixr
sept inculpés, a arrêté hier, dans son |'ça-
binet, M. Georges. Zusmann, âg^ dej;4S fiî^,
administrateur de la banque Franco-S^yp»
rue de la Chaussée-d'Antiri.
Entendu parmi les premiers témoins; M,,
Zusmann avait alors certifié ne s'ê-tre ja-
mais occupé de la négociation de ces ti-
tres sur notre marché. Or, l'enquêté à: éta-
bli que M. Zusmann avait fait partie d'un
consortium financier s'occupant de cette
valeur et qu'il avait personnellement" in-
troduit eh^Ffâhce-- 8.000; faux titres de la
« Lena Goldflelds ». Devant les précisions
de l'enquête, Zusmann nVpù nier les faits
qui lui sont reprochés, mais îl< a argué;
pour sa défense, de sa bonne foi, affirmant
qu'il ignorait que ces titres fussent faux.
Zusmann, qui a choisi pour avocat MC
Kosennmark, a été écroué à la prison de
la Santé, sous les inculpations 'de faux,
usage de faux et complicité.
LA DERNIERE JOURNEE
DE LA FETE DES SOKOtS r
4.
PRAGUE, 8 juillet. La fête des Sokols
a été close officiellement hier après-midi
par une garden-party donnée par le prési-
dent de la République et à laquelle ont
pris part le prince Nicolas de Roumanie,
le corps diplomatique, les hôtes étrangeri-.
La délégation militaire yougoslave a
quitté Prague à 16 heures. Elle à été sa-
luée à la gare par le ministre de la dé-
fense nationale, le général Syrovy, le
maire de Prague, M. Baxa, les généraux,
les représentants du corps des officiers
et un public nombreux. ̃
Le prince Nicolas de Roumanie est
parti à 21 heures pour Bucarest. M. Bé-
nés, le général Syrovy, le ministre Gyr-
sa, le chancelier Samal, plusieurs, géné-
raux et les représentants des autorités
étaient présents à la gare. "•̃;
Un bataillon a rendu les Honneurs.
La ,-̃ déléMà$o'ii ^t-attlfa'jtsf' avaWt assisté
aux fêtes, aés" Scj3£olsj est 'repartie' ce mal
tin pour Paris. •' ,w
LE DESARMEMENT AUTRICHIEN
A LA CONFERENCE DES AMBASSADEURS
-ew.'« _!«̃ '•
La conférence des ambassadeurs, pré-
sidée par M. Jules Cambon, a étudié hier
matin, avec la délégation autrichienne,
présidée par M. Grunberger, ministre
d'Autriche à Paris, les problèmes du dé-
sarmement autrichien demeurés- en sus-
pens. •• •
^^s^s^w-, '•
AVIS AUX LECTEURS
Pendant les Vacances, le Figaro déli-
vre des abonnements au numéro par-
tant de n'importe quelle date; le prix
de ces abonnements est de 0 fr. M pour,
la France,et de 0 fr, 65 pour l'étranger.
par numéro, .] < al n --h
INAUGURATION
AU CHATEAU DE VINCENNES
Une allocution du marquis de Crewe
Le marquis de Crewe, ambassadeur de
Grande-Bretagne, a remis hier officielle-
ment, aux Amis de Vincennes, un émail
évoquant la mort au donjon de Vincennes
de Henri V.. Cet émail, don collectif de
tous les ambassadeurs de Gtande-Bi-eta-
gne en France et des -secrétaires d'Etat aux
affaires, étrangères de S. M. Britannique,
S été déposé' aafrs" ïà'yàllë du^déûxlème
étage du château, en pré'senc'é"de M.Paul'
Léxiii, directeur des beaux-arts, de M.' dé
fossa, ̃̃• président des 'Amis de'' Vinoennës,
et de-rambâM-deUri; ;r" •'̃' ̃̃!•̃
Ce l dernier prononça une allocution
dont nous détachons ce passage
jC'est à moi; a-t-il dit, que revient le pri-
vilège- de la tâche de ressusciter aujourd'hui
devant vous J'image du roi Henry, notre
«f'King Harry,» anglais, immortalisé par la
gloire de ses actions' guerrières, deux fois
immortalisé par le génie de Shakespeare.
Quant à sa prétention de's'emparer de la cou-
ronne de France, on ne trouverait guère
dans l'histoire entière de prétention moins
fondée en droit et en raison. Peut-être l'héri-
tier des anciens rois saxons, le chef de la
fier.e maison d Anjou, le Plantagenet d'Angle-
terre, se jugeait autorisé à s'écarter définiti-
vement.de la loi salique, à son propre avan»-
tage. Toutefois, nous devons nous' rappeler
que lar descente en France de l'armée anglaise
he représenta' point un 'envahissement de
l'étranger, tel que les grands débordements
des barbares du Nord ou de l'Orient. C'était
la suj-te d'une querelle de famille, très achar-
pé^VÇômrne'.sbiit souvent les querelles domes-
# q~i~s âé coüsitissbien apparentéselAdmettons,
itiqiite de cousins bien apparentés. Admettons,
•pourtant, que tous les vœux et toutes les en-
treprises 'du irai? n'auraient pas gagné l'appro-
bation! sans réserves de la Société des nations.
i ^fosc croire, que tous les Français et tou-
tes les Françaises qui visiteront ce donjon
renommé ne." regarderont pas cette plaque
comme le monument d'un ennemi défunt,
mais comme la' commémoration d'un preux
chevalier du moyen âge, qui ne souilla jamais
son panache, de l'époux dévoué d'une Fran-
çaise, à qui;jon ne saurait reprocher vivement
d'avoir trop 'voulu s'appeler' lui-même un
Français.
l
j x"Ôjrî îriau&Ur'âit eii'mêrne teriips'tine pla-,
îqtiV fappelàïit "àu!au; tîlême lié U 'était mort
'Charles IX.
'Après quelques éloquentes paroles de
| remerciements 'de M. Paul Léon, les assis-
tants visitèrent les salles nouvellement res-
̃ ta'urèes du château de Vincennes.
̃ La? Fête du « Triomphe » à Saint-Cyr
.^a jfêje (traditionnelle du « Triomphe »,
{ orgqi^isee.par.les élèves, a eu lieu hier de-
vant une foulé 'nombreuse et a remporté,
un, brillant succès.
> Çans la iribiine officielle, on remarquait
le général Gouraud, gouverneur militaire
de, (Paris le. général Pau; le général Colin,
cpnimandant l'Ecole; le général Guerrier,
j commandant le département de Seine-et-
j Oiçe;, Mgr Roland-Gosselin, coadjuteur de
l'évêque de Versailles, le maire de Versail-
les, ainsi que de nombreux officiers fran-
çais et étrangers.
'C'est dans l'histoire de l'Afrique du Nord
que les Saint-Cyriens avaient puisé les élé-
ments de leur fête annuelle Le général
Gouraud donna le baptême à la promotion
qui s'appellera Promotion Maroc et Sy-
rie ».
"Puis, après le Carrousel, le défilé du ba-
taillon de Saint-Cyr eut lieu devant les
personnalités présentes. Une kermesse et
j des' bals ttfrmrnërent'Tà fête. ">
v "̃: i'r-'rri! ?(iv .•
se* ;r;V :'̃ :•; .̃• r ̃;̃̃>:<'
fêj^]^;J8i:"Gadç ?Tépii]blicaîne
l'i '̃• '̃̃
̃ 'iC'était hier, à là caserne des Célestins,
la fête traditionnelle de la légion et de la
gar.de républicaine. MM. Bouju, préfet de
la Seine Liard, secrétaire général de la
préfecture de police, et Jean de Castel-
lane, vice-président du Conseil munici-
pal, représentaient l'élément civil à cette
cérémonie, à laquelle assistaient, aux cô-
tés du, chef de légion et des officiers de la
garde, de nombreux généraux et officiers
!de la pïa'ce;de Paris.
A 3 heures, un programme hippique se
déroula au grand manège, où les élèves
dc'il-a jeune garde, puis les lieutenants,
exéoutèrènt.quelques reprises d'équitatioh
très, «remarquées.
(©ans. la- court de la caserne, où une es-
trade avait été dressée, une seconde par-
tie de la fête.ïfut consacrée aux exercices
sportifs par les jeunes élèves et les.moni-
teursï.de la. garde. Après des démonstra-
;tioh»'de':jiu^iUsu et des assauts de fleuret
ietdiépée.la^musique de la garde, au grand
complet, accompagna les 200 choristes qui
'rcntonnërenïi' H ifmne à la- garde.
j Un concert par la fanfare de la cavale-
rie termina cette fête de la grande famille
;qu'est la garde républicaine.
.C. G. Davenay.
tE CEtifÉkÀliMùÈ (ÉiGiVOk
̃̃ 'i- ̃ ̃' '̃>' i
-!• 33 (13 liJ'.aUiij ^i> i^ll «1(1 i.t: J
Un congres de renseignement agricole
>' L'Ecole nationale d'agriculture de Gri-
gnoh fêtera, dimanche prochain 11 juillet,
son centenaire. Le Président de la Répu-
blique honorera cette fête de sa présence.
Le programme comporte à 10 h. 30, une
cérémonie officielle et une visite de l'Eco-
lë; 'Çui^ un. banquet sous la présidence de
M1. ïè ^ministre de l'a'grculture, et, dans
l'après-midi, une garden party qui se pro-
lon^iTa dans la soirée avec concours hip-
pique militaire, attractions champêtres, re-
vue l'Ame de'Grignon; danses, etc.
A l'occasion de ce centenaire, l'Associa-
tion, ejes anciens élèves de Grignon orga-
nise en outre un congrès de l'enseigne-
ment agricole qui aura lieu à Paris, au
Conservatoire des Arts et Métiers, samedi
10 juillet, sous la présidence de M. le mi-
nistre de l'agriculture.
™ *z~-
Le Trenienaire de la Ligue du Coin de Terre
ii-- et du Foyer
A l'occasion du Trentenaire de la fon-
dation de' la Ligue française du coin de
terre et du foyer, aura lieu dimanche pro-
chain à la Sorbonne, une séance solen-
nelle en présence de M. Gaston Doumer-
gue, et sp.us la prçsiden,çe de M. Daniel-
Vincent, ministre des travaux publics. Les
ëêlé'gationS\IèxlajPédération nationale des
}è*dins ouvriers qui participeront à! l;i
oérémonieiisq iferJpjerjailti'Bni eontàgë à 14
heures, dans le jardin du Luxembourg,
d'où, avec bannières et musiques, elles se
rendront la Sorbonne. M. Gecrges Picot,
secrétaire général, exposera l'œuvre de la
Ligue. Prendront également la parole M.
l'abbé Lemire, député du Nord, et M. Da-
niel-Vincent qui procédera à la remise
de médailles d'honneur et de récompenses
aux œuvres représentées.
!S, EN SYRIE
LA PMSEW DJEBEL AKROUM
Beyrouth, 8 juillet. Nos troupes ont
donné hier l'assaut du massif AKroum,
dans le' Djebel Druse. Le chef Anizi s'est
rendu. Un grand nombre de soumissions
se s,ont produites.
Autpur de Damas, la situation est sans
changement.
LE MONDE ET LA VILLE
y a ̃ imiiMn» i r
DANS LES AMBASSADES
S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne à Lon-
dres et la marquise Merry del Val, ont donné
un grand dîner en l'honneur de LL. MM. le roi
et la reine d'Espagne." 5 ']
Le changement de gouvernement à Var-
sovie est sûivi.de mutations importantes dans
le corps diplomatique polonais. A Paris, le
comteuSz1e.mJ)iek conseiller de i l'ambassade, est
remplacé fiar, [ Ajjcis^^ Vjqf'ui.rpippjïs'sl'il/,
jusqu'ici jes ̃. f onçtipns de, premiçç secrétaire
avenue .de. ,Takio.. Le? ,comte •- Pflniasjd, jpremief;
secrétaire^ esti rappelé- :aii minjôllèio.âesiafiakès;.
étrangères à Varsovie.. La société parisiehnèf'
voit avec regret s'éloigner lé comte et la coin-
tesse Szembek, ainsi que le comte Poninski et'
la comtesse Poninska, qui s'étaient acquis des
sympathies générales.
S. Exc. le colonel Nemours, ministre
d'Haïti, et Mme Nemours sont arrivés à Paris.
RENSEIONEMENTS MONDAINS
LL. MM. le joi Georges et la reine Elisa-
beth de Grècefont un séjour à Londres.
S. A. le maharaja de Kapurthala a donné
un déjeunçr en sa résidence du Bois de. Bou-
logne. Parmi les convives
M. Briand, président du Conseil M. Caillaux,
vice-président du Conseil l'ambassadeur et
Mme Berthelot, marquise du Bourg de Bozas,
Mme de Jouvenel, M. et Mme Georges Kohn,
prince héritier de Kapurthala, M. Sabbag bey,
M. André de Fouquières, M. Sethna, prince Ka-
xam de Kapurthala, les sirdars J. Dass et Roi.
La duchesse de Doudeauville se rend à
Châtel-Guyon.
« .̃ i,
BIENFAISANCE
Rapp^erôtyà* qu'aujourd'hui vendredi de
dix' heures du matin |à(Hx.)heure^.aura li?u,, à
J'h^tel Çïillqn, ,^acer>#g* la Concorde, 'la. yente
'organisée, par }e!« '^àyail au Foyer », q^
procure de l'ouvrage ai on grand, Romirei^ouT,,
vrières travaillant chez elles. ••.
·
CERCLES `
Les « Amis de la France » viennent
d'offrir un déjeuner à M. Léonard Darwin, le
fils du célèbre naturaliste; président de la Fé-
dération mondiale pour l'amélioration de la
race humaine. .< ̃•̃.̃
Parmi les convives
Mrs Darwin, M. Paul Doumer, général Guil-
laumat, ministre de la guerre M. Noulens,
M. et Mme Henry Soulié, président des « Amis
de la France » général Bèrdoulat, sir B. Mal-
let, M. André Siegfried, professeurs Jean-Louis
Faure et Léon Bernard, de l'Académie de mé-
decine M. Lucien March, etc.
Au dernier scrutin du Cercle de l'Union
interalliée, M. Henry-Louis Dubly, industriel
à Roubaix, a été admis à titre de membre per-
manent. Il était présenté par M. Daniel-Vin-
cent, ministre des travaux publics, et le comte
Henri de Leséleuc.
MARIAGES .̃ '• '̃
Avant-hier a été béni, en la basilique
Saint-Martin d'Ainay à Lyon, le mariage 4e
Mlle Descours, fille de M. et Mme A. Des-
coprs< _débédési(.3a«ec ,-Jfc com|)j[jiû«ïib.prt-iG<î^,
de-'BeÎRiréèardfîâiB idu'J&tate Qbïifca(?H# Cpsta r
da Beauregard et deîlà comtèsseinêè de;,(îar-:
tempe. s-ykllL'BY Jinë? al) îlsnoloo md
Les témoins étaient, ppur le marié,' "Mlle' r
Costa de Beauregard, sa tante, et le comte de
La Roçhe-Aymon, son coUsih; pour la mariée,
M. André Richard, son oncle, 'et M. François
Descours, son frère.
La bénédiction nuptiale a été donnée par
Mgr Costa de Beauregard; protonotaire apos-
tolique, qui a prononcé une éloquente allo-
cution. Le Souverain Pontife avait daigné en-
voyer sa bénédiction apostolique aux jeunes
époux.
Après la cérémonie, Mme Georges Descours
a donné une brillante réception.
Parmi les nombreux donateurs
LL. AA. RR..le duc et la duchesse de Ven-
dôme, S. A. l'Aga Khan, S. A. le maharadjah
de Kapurthala, duchesse de Luynes, duc et du-
chesse de Doudeauville, duc et' duchesse de
Noailles, duchesse de La Trémoïlle, duc et du-
chesse de Bisaccia, princesse Amédée de Bro-
glie, princesse de La Tour d'Auvergne, duc de
Valençay; prince et princesse de Faucigny-Lu-
cinge, marquis et marquise de Noailles, mar-
quise Costa de Beauregard, marquis et mar-
quise de Pracomtal, marquise du Bourg de,Bo-
zas, marquis et marquise de Gontaut-Biron,
princesse Albert.de Broglie, prince et princesse
Henri de Ligne, comte et comtesse Gabriel dé
La; Rochefoucauld, marquis et marquise de Bla-
cas, comte et comtesse Emmanuel de :La Ro-"
chefoucauld, marquis et marquise de Ganay,
duc et duchesse de Montebello, duc et duchesse
Pozzo di Borgo, marquis et marquise Costa de
Beauregard, comte et comtesse' Hubert dèf Mon-'
tesquiotr,' baron • et •1b8rt)nrié Heiiti "de"' Rôth--
sch&d, baron et barô'^HfelSéilH*rir,'bai*nnne Ro^'
ger, marquis de -Grollier, marquis de Vàlle-
Flor, princjél et princesse dé Croy-Solre, comtesse R. de Pra-
comtal, comte et comtesse Stanislas de Casté-
ja, comte et comtesse Bertrand de Durfort,
marquis et marquise des Monstiers-Mérinville,
comte et comtesse Georges de Vogüé, baron et
baronne Gourgaud, Mme Schneider, M. et Mme
Edgar Stern, comte et comtesse de Bertier de
Sauvigny, vicomte de Flers, M. et Mme Gros-
claude, comte et comtesse de Bremond d'Ars,
comte de La Roche-Aymon, M. et Mme Georges
Menier, M. André de Fouquières, etc.
Avant-hier, en l'église Saint-Philippe du
Roule, a été célébré le mariage de Mlle Gene-
viève Hild, fille de l'avocat à la Cour d'appel
de Paris, membre du Conseil de l'Ordre, che-
valier de la Légion d'honneur, avec M. Marcel
Richer. Les témoins étaient, pour la mariée,
M. le bâtonnier Mennesson et Mme Labori;
pour le marié, M. Haudos, sénateur de la
Marne, et M. Simon.
On nous prie d'annoncer que le lundi
12 juillet, à midi précis, sera célébré, en
l'église Saint-Roch, le mariage de Mlle Geor-
gette Seringe, fille de M. et Mme Paul Seringe,
avec M. Jacques Coutrot, décoré de la Croix
de guerre, fils de M. Henri Coutrot, ingénieur
civil des mines.
DBùlt ̃ ̃• ̃ ̃
] ,.î,-iÎH.J. .iïiyn'JiKJR ÛOlûî oijitil")i ç
• On^annonce 'la ilfiteauneuf ^sur-Loire, » 'du- docteur ̃ Wiger, • aaïîêfi
sénateur «db'Loiiét/ ^lusîèurfeiféés-Ainlstré *&&
l'agriculture de 1893 à 1800, dans les cabinets
Ribot, Charles Dupuy, Casimir-Périer, Léon
Bourgeois et Brisson, et président d'honneur
du Conseil général du Loiret. il était âgé de
quatre-vingt-trois ans.
Nous apprenons de l'Isle-Adam, la mort
de Mme Doutre, née Roussel, mère de MM.
Georges, Henri et Maurice Doutre.
Nous apprenons la mort de Mme veuve
Albert Denis, décédée le 8 juillet, munie des
sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront
lieu le samedi 10 juillet, à dix heures précises,
en l'église N.-D.-de-Grâce de Passy, 8; rue de
l'Annonciation, sa paroisse, où l'on se réunira.
De la part de M. et Mme Marcel Denis et de
M. et Mme Pierre Leleu, ses enfants: Selon la
volonté de la défunte, le présent avis tient lieu
d'invitation. Ni fleurs, ni couronnes.
$ Il y us an, aujourd'hui, qu'est mort
René Quint on, le biologiste qui découvrit les
lois de constance, l'esprit h^rdi qui créa la pre-
mière ligue aérienne, l'inventeur de la théra-
peutique 'manne. Ce matin, des messes basses
seront dites pour le repos de son âme,, en.
l'église Saint-Ferdinand, des Ternes, à huit,
neuf et d:. heures. La famille assistera au ser-
vice de "âix lieurès. "̃«̃'•̃ '•̃̃ '> Ï
Nous rappelons que le service, suivi de
l'mhumafjan^e.Ja.forjitesse dg Jmdefond de
/̃Floriak} >%uk&i «Mea f dans i t'ihtimité,-) demain sa*
̃medlfa^j: courant, à> dix heures» trente; ten l'église
'de 'Fos^éUse1 '(Oise). ̃•'̃̃ ):d'< ::o':u ̃' .̃
t> -rïKui jso? no K>u<;t'>d'> KOI .oHtifw' ̃̃ -̃
̃: ~i,r,v> :̃̃ '• ̃;̃ "̃̃ Serigny.
Nous rappelons que les iûserti'ons con-
cernant la rubrique « le Monde et la
Ville » sont reçues nos bureaux et que
des conditions spéciales sont faites à nos
abonnés.
PETIT CARNET
Bérengère, la modiste en renom, •
7, rue Royale,
détient le subtil secret de coiffer jeune, tou-
jours au dernier cri et cependant à des prix
toujours raisonnables.
L'élégance véritable se reconnaît à la
chaussure. Stanislas, bottier de haut luxe,
47, rue, de Miromesnil, vous fera sur mesure
des chaussures chics et de bon goût à des prix
consciencieux. ,,`
t Ii
Affaires exceptionnelles aux Magasins
Jones, 39, avenue Victor-Hugo chaussettes
pour enfants, la paire 5 fr.; chaussettes de soie
pour enfants de 3 à 12 ans, g fr..75; robe de
toile pour fillettes de 1 à 4 ans, 49 fr.; Nor-
folk gabardine coton, de 7 a ioans, 39 fr.;
Soutien-gorge tulle double/ rbse,bnoir' ou blanc,
10 fr.; Bas 36 £n, tout "soie1 a'vë'c grisottes,
io fr.; Bas 36 ~n, 'tout avec grisottes,
57 fr. Service' âttô âamâssé pur fil, 12 cou-"
T^-Mim^- ;> ^ï;>i±.i'i U-- "'̃»».̃̃.
$: "Ûné yictoite sur l'Âtoérique a 'été remçi
portée par i;q'^ l- ̃ ̃̃ '̃
Simalou, chocolatier, 5, rue du Cotisée, ,J
qui vous offre dans une enveloppe de chocolat,
tous les coktails que vous pouvez désirer.
Cécile Sorel, comtesse de Ségur et la
comte de Ségur joueront
L'Aventurière
au Casino de Brides-les-Bains, le mardi
13 juillet.
LA SAISON
D'ANNECV
L'Impérial Palace à Annecy, qui vient de
faire une brillante réouverture, est sans con-
tredit le rendez-vous des gens sélects. Ma.
gnifique vue sur le lac. Parc séculaire. •
Tous sports. Dernier confort. Prix spé-
ciaux. Cuisine très soignée.
D'URIAQB
Le grand bal du 3 juillet, qui a clôturé lés
courses, a été un réel succès. Cette fête, par
son ..animation ej; ,1'élégante, affluence qu'elle
~t~l~a(:F~f~e~ ~~eux ,rk~~sust 1,
,yn iemps splendide contribue à rendre lç r
Î^SWiifoif^rM^Sj ençfôjj^vKgijlans ce site V
incomparable. ..r;i;,r,0 t^ iiT! .• ••̃̃̃•
'̃̃ ̃̃ ^D'BVîAN
Au Splendide, sur les dernières listes d'arri-,
vées
M. et Mme Selim Bey Rathle, Mme Lauzanne,'
M. et Mme R. Salmon, Mr et Mrs A. C. Ellis,
Mrs Ci Goud, Mme Jeânselme, M. et Mme A.'
Perrut, Mr C. L. Power; M- G. Mitarachi, Mrs
Ch. Bateson, M. G. Leverdier, etc.
Une distinction honorifique
à Rudyard Kipling
LONDRES, 8 juillet. Lord Balfour a
remis hier soir la médaille d'or de la So-
ciété royale de littérature à M. Rudyard
Kipling, au cours du banquet qui a eu
lieu pour fêter le centenaire de la Société.
'̃ jf J** f
A L'ASSOCIATION
DES GRANDS PORTS FRANÇAIS
i ^t. i~ '.̃̃ -h •'
L'Association des gràndsj_porte français;
a tenu hier sa réunion mensuelle, sous la
présidence de M. Charles Chaumet, séna-
teur, ancien ministre. M. Le Trocquer, dé-
îptrté,; jançien- ministre, a été nommé à l'u-
nanimite vice-président <ïe l'Association,
!en remplacement de M. Pérouse-, décédé..
M. de Rousiers, secf^airç-, général du.
Comité central des armateur,^ .de France,
délégué à la neuvième conférence inter-
nationale du travail, qui vient de se tenir
à Genève, a- fait un expose très intéres-
sant sur les résultats obtenus' par ladite
conférence.
Après avoir entendu les explications
fournies par M. Lécuyer, délégué de la
direction générale des douanes, et M, Du-
château, présidént honoraire de la cham-
bre de commerce de Dunkerque, sur les
incidents qui se sont déroulés dans ce
port et les mesures que l'administration
des douanes a été amenée à prendre. l'as-
semblée a approuvé les mesures qui
avaient été prises par l'administration des
douanes. Elle a toutefois exprimé le désir
qu'avant d'accorder de nouvelles déroga-
tions, cette administration consultât le mi-
nistère du commerce et le ministère des
travaux publics.
Les exportations de charbons français
en Angleterre
A ia commission des mines, M. Charles
Baron a donné lecture d'une lettre adres-
sée par lui au ministre des travaux pu-
blics pour protester contre les exporta-,
itionsi-considéf ables de' charbons français
îefti!AngletêrlJtf;i'>t' v" .̃̃
"lia' production' îrançafsè' étant rféfïci-^
itaire, a-t-il dit, il faudra combler les vi- `
des par-des aehats à l'étranger, forcément
onéreux pour le consommateur français.
Ces exportations vont donc à rencontre
de l'intérêt général, et, de plus, elles re- 7
vêtent, dans les circonstances actuelles,
un caractère politique qui pourrait faire
croire que la France intervient dans le
conflit minier anglais, qui doit rester pu-"
rement national. La commission a auto-
risé M. Ch. Baron à poser à M. Daniel Vin-
cent une question à ce sujet.
COLLERETTES
Au pesage d'Auteuil et de Longchamp,
nombre de femmes élégantes portaient de
ravissants tours de cou en plumes. On
trouvera chez « Henry, à la Pensée », 3,
Faubourg-Saint-Honoré, une gamme de ces
,charmantes collerettes, les unes aux tons
dégradés, les autres en deux tons mode.
LE FrARO VENDREDI 9 JUILLET 1926
cent cinquante-trois jardins. Vingt ans
après, au congrès strasbourgeois de
1923, on annonçait triomphalement le
chiffre de cinquante-deux mille quatre
cents jardins ouvriers, épars dans
soixante-sept départements et couvrant
seize cent soixante-dix hectares.
Et dimanche prochain, dans les jar-
dins du Luxembourg, on verra se for-
mer un curieux cortège mineurs de
Lens et cheminots de la Compagnie du
Nord,' métallurgistes de Lorraine ou
travailleurs oVusine de Reims et de Se-
dan, du yarfo'TKfitf&'aï «*#&%#
sSc^roiiaero^t, ver^ la, Sorbônney qharr:
ges de ïleûfs* e) dç fruits^de leurs Jardï-J
néïs. vDfiv.anf çju&js'^yjrïifa^ofôr '•̃̃ w^nd(
Amphithéâtre i frite y. seront s reçus pasf»
M. le président de la République, par
un .représentant de S. Em. le cardinal
Dubois, par le comité national de la Li-
gue du Coin de Terre et dans cette
citadelle d'humanisme où Virgile glo-
rifie, devant les générations successi-
ves, la victorieuse âpreté du travail
agricole, ces pompes champêtres, évo-
quant tes antiques bas-reliefs où se dé-
roulent des solennités rurales, apparaî-
tront, au cœur même du Paris étudiant,
comme une illustration vivante des
Géorgiques.
-;•*̃
Ces jardins ouvriers qui vont être
ainsi fêtés symbolisent à la fois la libé-
ration de la terre et la libération de
l'homme. Le ~` coin de terre .»' qu'un
jardin ouvrier transfigure échappe dé-
sormais à snn' inféconde destinée, à ce
verdict d'annihilation dont l'avait frap-
pé, contrairement aux intentions divi-
nes, la négligence humaine il est réin-
tégré dans sa fonction providentielle,
qui est de servir notre besoin de nour-
riture et parfois, tout en même temps,
notre besoin de beauté. Et sous la ton-
nelle qu'elle-même se G,p.nstçu|t»,id,8vant
le petit parterre qu'elle"' aménager et
*|U
'perdus et qui sont devenues des mo-
ments lucratifs, la famille ouvrière se
sent affranchie de Tétroitesse de son lo-
gis, de la monotonie du ^travail mécani-
que, de la tentation du cabaret. « Pen-
dant que nous sommes au jardin, di-
sait une ménagère de Levallois, nous
respirons le bon air, et notre pauvre
chambre respire aussi. » Et une autre
mère de famille, à Reims, s'écriait
joyeusement « Le jardin a payé deux
fois le montant de notre loyer, une pre-
mière fois avec tous les légumes qu-il a
produits cinq à six cents francs de
bénéfices pour cinquante francs de dé-
penses et une seconde fois avec tous
les petits verres que mon mari'n'a pas
bus !» » •
Grâce à la Ligue du Coin de Terre, il
y a en France deux cent mille familles
ouvrières qui, sans rompre avec le ca-
dre où les ont implantés les nécessités
mê,mes de la vie économique, retrou-
vent des possibilités d'évasion vers
d'autres horizons, goûtent la joie de
travailler en sentant qu'au jardin tout
le fruit de leur travail leur appartient,
et rapportent bon an mal an à l'écono-
mie nationale, .par ces cultures épisro*
dJlTueS" une ,1t~¿I.ëp1'W:¡)iimr3.M;li-
M9}f àplys de.itx-çnte-troijS millions' de
.u.a~;1r Il'p V5 ~.¡~r~Q,e~ J,'o~~m~ tOQ,s:~
francs. UAe^trè^stigge^tiye .^brac-kuriè
de M. R.-Georges Kçot, secrétaire, géné-
ral de la Ligue, atteste qu'à Paris ï'œu-
,vre .progresse d'année en année, avec le
précieux concours de l'office agricole
du département de la Seine, qui ne mé-
nage aux jardins ouvriers ni son appui
financier ni son appui technique. Au
lendemain de la Grande Guerre, le dé-
classement des fortifications mit. à la
disposition des jardins ouvriers de nou-
veaux lots de terrains incultes, qui,
dans la seule ville de Saint-Denis ont,
en 1925, produit des légumes pour près
d'un demi-million.
.Et voici que dans ces jardins des vo-
cations se réveillent, qui tout douce-
ment ramènent vers la campagne ma-
ternelle certaines familles trop hâtive-
ment émigrées en l'espace d'une an-
née, Montrouge et Clichy ont vu cinq
d entre elles reprendre la route des
champs et il n'est pas rare que des
cheminots de la Compagnie du Nord,
s'étant épris du travail de la terre dans
les jardins ouvriers de la porte de
Saint-Ouen,. s'en aillent demeurer un
peu loin de Paris, dans une maison-
nette rurale où ils deviennent cultiva-
teurs tout en restant cheminots..
^Le coin 'de- -terre qti^eltàmatUi.ëtj
qu'un peu
conquiert à la culture les bras qui se
'penchent vers lui, les'cœurs qui se don-
nent à lui et parmi ceux qui le fécon-
dent ou l'embellissent, quelques-uns
déjà prêtent l'oreille à la voix lointaine
qui les rappelle, voix douloureuse des
campagnes désertées, voix presque fu-
nèbre de la « terre qui meurt ».
V, Georges Goyau,
» de l'Académie française.
̃– -jrj-j-a^
La Conférence franco-espagnole
aa sujet da Maroc
Les travaux de la conférence franco-es-
pagnole touchent à leur fin. Ceux-ci se-
ront vraisemblablement terminés au début
de la semaine prochaine.
Samedi prochain, sans doute, on fera
connaître la décision officielle envoyant
Abd el Krim en exil à Madagascar.
Reprisé des négociations commerciales
1 franco-allemandes
'̃. .i.
Le gouvernement allemand a reçu du
Reichstag, avant. la séparaîiqn de celui-ci,
les pouvoirs né*ë§s:ftïrésJ pôîir 'p'oift^ii^fe
Jes négociations ^commerciales 'avec là
'France* ̃ ̃ ̃ r
Contre lès menées autonomistes
en Alsace-Lorraine
«i»"
• Strasbourg, 8 juillet. L'assemblée gé.
nérale des proscrits d'Alsace qui s'est te-
nue aujourd'hui à Strasbourg, a décidé, à
.l'unanimité, d'adresser le télégramme sui-
vant à M. Doumergue, Président de la Ré-
publique
Les proscrits d'Alsace, réunis à Strasbourg,
n'oublient pas'1'accueil qui leur a été fait l'an
dernier à l'Elysée et adressent au Président de
la Bépublique l'expression de leur fidèle att«»
cbement à la mère patrie;
Protestent avec la plus grande énergie contre
les menées autonomistes du c Keimatbund »
qui, ep servant les desseins personnels de quel-
ques ambitieux, favorisent la cause de l'étran-
ger et menacent de porter atteinte à l'unité na-
tionale. Bs expriment le voeu que les sanctions
nécessaires soient appliquées.
NOUVELLES
DIVERSES
i«
La température
Probabilités pour aujourd'hui J
Vents nord-ouest, nord-est nuls ou fai-
bles. Beau, nuageux, sauf gouttes d'eau par
place et plus frais. Même temps dans toute
la France. Fin des pluies à l'est.
"jt~H"'t' t. a~'l3fJ~iL~ J:Jf'.i"'uui..i.'J~! .1,.
'-ftt'' ~T'ii 'i~ ?~1~~IY H'R
"L ~~n.~f~amne~ se.suxCi~e, ;ï.
̃ -m î^M; condamne! se siuCiqe,,
̃-•i: ̃̃̃̃• 'dans sa1' cellule r ?~<.i-"
,IU:1'j:,¡~TI' .U!Ù1~" ~'H!.))0- XQ;
irfce jury^ la^&omni^avaitij^daffline/a
15 ans de,travaux forcés le Polonais Louis
Bernardy, ouvrier agricole à Barleux, qui
avait noyé son fils, âgé de trois mois, dans
la Somme, à Péronne.
Bernardy, très affecté par sa condam-
nation, s'est suicidé hier matin dans sa
cellule de la prison d'Amiens en se pen-
dant au moyen d'une serviette de toilette.
Un portail s'abat
sur un groupe d'enfants
Une fillette' est tuée
et son frère gravement blesse
Des enfants appartenant aux familles
logées dans les anciens baraquements mi-
litaires d'Aurillac étaient montés sur le
portail et s'amusaient à le lancer. Sous
leur poids, les gonds cédèrent et le portail
tomba sur les bambins, blessant gravement
le petit Méry et écrasant sa sœur, âgée de
11 ans, qui fut relevée morte. Les autres
enfants ne sont que légèrement blessés.
Un acte de sabotage
sur la voie ferrée près de Blois
Un acte- de sabotage a été découvert au
lieu dit « La Mazière », daris-#ffft$i®nune
de Fontaine-en-Sologrie," sur la" ligne de
Blois à Romorantin.
Sur une' longueur ÏÏe '500 'mètres envi-
ron») soixante-deux -calés de bois ontiîèté
arrachées de leurs coussinets et jetées en
partie dans le fossé de la voie. J;
D'autres, qui avaient été plaçé,^|f Bar les
rails, ont été écrasées par le passage d'un
train.
Une enquête est ouverte sur ce fait, qui
est le troisième du même genre commis
sur la même ligne depuis un an.
Un mur s'effondre
sur, trois ouvriers
• L'un d'eux est tué,
un autre grièvement blessé
,A Corbelin, près, de Grenoble, trois ou-
vriers montés sur un échafaudage ache-
vaient la construction d'un mur, quand
celui-ci s'effondra, les ensevelissant.
L'un d'eux, M. François Girord, 30 ans,
fut tué net. Un autre, M. Antoniiî Dûçlos,
fut gravement blessé. Un troisième, M. Bo-
din, s'en tira indemne.
La femme du général Petlioura
se porte partie civile
Accompagnée du prince Takari, ancien
ministre des affaires étrangères d'Ukrai-
ne, Mme Petlioura, veuve de l'ancien het-
man d'Ukraine, assassiné à Paris ïë 25
mai dernier, par l'horloger Samuel
Îifih5va.'rti&tiaçdo js'.est! 1 IDgndue, aahier>b après-
miaij'!c*«ZMM;î)B^re,i-r|*igë('!aMn^tr
̃> Mme PetHpûra a -chojsi --W. <̃ Ç^tftfîtféftï
coinn}'e'-àv6ca!t.1- :'J>- 3'»s-|oi<,
,'r ~a ,r'¡ ¡,.
On arrête un anarchiste espagnol
Les inspecteurs des renseignements gé-
néraux ont arrêté hier matin, à 5 heures,
au pont d'Antony, au moment où il mon-
tait dans un tramway pour se rendre à
son travail, un Espagnol qui avait des pa-
piers au nom de Juan Ors.
Il se nomme en réalité José Alamarcha,
25 ans, dit « le Chinois » il demeure
dans un baraquement, au carrefour des
jardins de Friboulli, sur le territoire de
la commune de Wissous (Seine-et-OiseK
11' vivait avec sa maîtresse et la mère de
celle-ci.
José Aldmarchâ travaillait comme ma-
çon dans une usine d'automobiles à Cli-
chy.
Cet anarchiste, inculpé de faux et usage
de faux, serait le complice des Espagnols
Ascaso et Duretti, arrêtés à la suite du
complot contre le roi d'Espagne.
Après interrogatoire, Aiamarcha a été
écroué au Dépôt, à la disposition de M.
Villette, juge d'instruction.
J 11
Un collier de perles disparaît
Une Américaine, Mrs E. M. Brown, de
New-York, descendue dans un tt&tel de
l'avenue Montaigne, traversait hier'' matin
4a 'ràé'7Ga
J*kKe»#t.4taL m #mt M". LO,cd, :fiIU!
habite un hôtel. du quartier Yendiôme, ou
elle reçut des soins. < ,b alru.
A ce moment-là, Mrs Brown'i s'aperçut
de la disparition de son collier, composé
de 109 perles d'une valeur de 200.000 fr.
Est-il resté accroché au taxi ? '?
Une enquête est ouverte.
Un avion militaire capote
Le pilote est légèrement blessé
Un avion militaire du centre de Bron,
dans lequel avaient pris place, l'adjudant
Darcos et le sergent Gerboron, fut obligé
d'atterrir par suite d'une circulation d'eaa
défectueuse. L'appareil, entraîné par la
vitesse acquise, roula jusqu'au bout d'un
champ limité par une haie, contre laquelle
il buta, puis il capota dans une vigne voi-
sine..
Seul l'adjudant Darcos a été légèrement
blessé.
Le fe.u. Un commencement d'incendie s'est
déclaré, à 7 h. 45, dans la tannerie Lepilley
frères, 3, rue des Cordelières. Il a été éteint
par les pompiers de la caserne du Port-Royal.
-r- £_ l
Les réforme. administratives
en Alsace-Lorraine
5::p:iï-À ;lï vi.,i.vy*ïv a-j u\; ».;
La commission" d'Alsace et àé 'Lorraine
a 'été mise'au çourattt, par son- président,
des clémâré,hçs qu'il avait renouvelées au-
-ptféjs'^u ]-^WtVëfniméîit4 tGflr îfatff a^bttttr
une série de mesures concernant l'Alsace
et la Lorraine, qui restent en suspens de-
puis, longtemps, malgré les promesses fai-
tes de les résoudre à bref délai.
La commission, à l'unanimité, a approu-
vé l'attitude de son président et l'a char-
gé d'insister encore pour que ces mesures
soient enfin réalisées, notamment celles
qui concernent les allocations spéciales à
allouer aux Alsaciens et aux Lorrains in-
ternés, expatriés ou dont les biens ont été
placés sous séquestre durant la guerre
attribution aux fonctionnaires du cadre
local des allocations familiales, le paie-
ment de rappels de traitement, la revision
des pensions des fonctionnaires du cadre
local et des anciens fonctionnaires d'Em-
pire, etc.
La commission a émis l'avis qu'il n'y,
avait pas lieu de proroger le régime des
décrets après l'expiration du délai prévu
par la loi du 24 iuillet 1925. 1
UN DRAME DE LA TERRE
Une jeune Bretôtfé v
était séquestrée depuis douze ans
Lorient, 7 juillet. La gendarmerie de
Plouay (Morbihan) a découvert une jeune
femme, vivant dans .un infect réduit privé
de lumière, Anne-Marie Lç, Gréiin, âgée de
28 ans. v ..̃<,̃<>• ̃
La malheureuse, tombée malade à l'âge,
de 16 ans, vivait depuis douze ans com-
plètemepï, fltfàfldflnnge p$,vép, jdje ,$ oins/
Son père, çgns.e^Jer.rauniqipal çt: proprifi-iv
taire d'une terre de quinze hectares, d'àc-
'cord,,aveç ;^aftte^\l%îPibf,ejo'}% satfa-
mille, laissait l'infortunée sans vêtement
et sans nourriture. Lés gendarmes Toftt
trouvée nue, enfouie sous du foin aux trois'
quarts pourri. Elle avait les jambes anky-
losées et était couverte de vermine. •̃
Les magistrats du Parquet de Lorierit,
qui se sont transportés sur les lieux, l'ont
trouvée sur son grabat, les jambes recro-
quevillées et inconsciente.
Interrogés, le père, la sœur et le beau-
frère de la victime ont révélé des détails
odieux. Le domestique de la ferme, Louis
Guégan, a déclaré que l'hiver dernier^ la
malheureuse était restée nue, et la paillé
ayant manqué on ne lui donnait plus' dé
litière.
Sa sœur, seule, s'approchait d'élle et 'lui'
donnait des vivres. C'esi pourquoi Anne-
Marie ne mourut pas de faim.
Le gendre, Jean-Marie Le Laennec, âgé
de 38 ans, n'avait révélé à personne, bien
qu'il la connût, l'horrible existeiiceTîele' Sa
belle-sœur, parce qu'il craignait' !dë:1(W!
plaire à son beau-père. ;̃/̃ i-1')
Ce drame est dû à l'avarice de ;'̃ toute 'la'*
famille qui ne semble pas se rendrjé'co^ipt'é/;
de sa conduite abominable.; 'iTi^oi n
Le juge d'instruction a fait écrptier le
père et a ordonné le transport immédiat
de l'infirme dans un hôpital de Lorieht..
h--
SANGLANTE DISCUSSION,
!(~i;')!<'[n';rt f(\t7': -:1-1j
Un gendre tue son beau-père
Le fus de la victime se suicide
Au cours d'une discussion d'intérêt, cet
après-midi, le comptable Jules Gauchard,
âgé .de vingt-neuf ans, demeurant chemin
de Nobleterre, à Argenteuil, a tiré; plu-
sieurs coups de revolver suiMison ;>baau->
père, M. Robiol, quarante-quatre) ans1, iem*ï
ployé de chemins de fer, habitant cbemini
des Châtaigniers. M. Robiol, atteint à>3a
colonne vertébrale et à la tête» a sueeom-;
bé aussitôt. ̃ i u
Le fils de la victime, M. André Robiol,
qui assista à la scène sans faire le moin-
dre geste pour empêcher le drame, a été
interrogé par le commissaire de policé
d'Argenteuil. En sortant du commissariat,
il se dirigea brusquement vers la Seine
et se jeta dans le fleuve. Son corps n'a pas.
été retrouvé.
̃^̃^̃̃^̃̃^»-
GAZETTE DES TRIBUNAUX
Le journal de Marie Bashkirtseff
En 1922, M. Pierre Borel, homme do let-
tres, concluait un traité avec la Société
des Editions du Monde Moderne, àp la-
quelle il appoEtflituAinîinanufictùtàj: «?aLe..
journal inédit ndxsr-Marie'nBasltkmtseff ».
Mais un peu jfflustarbVM. René-Borèl fit
paraître chez-iMM; Blaudi et Goy^un autre
manuscrit1'» '«*UéV"èVhfèMbrty! dé Marie
Bashkirtseff x. `
Les Editions du Monde Moderne dëmîin-
daient en référé la mise sous séquestré de
cet ouvrage. M. Borel répliquait qu'il avait
cédé un manuscrit de Marie Bashkirtseff,
mais non pas,tous ceux qu'il pouvait avoir.
Après avoir entendu MI Peytel, Taillefer
et J.-Ernest Charles, le juge des référés
n'a pas prononcé la mise sous séquestre et
a renvoyé les parties au principal.
Georges Cltiretie.
LES FAUX TITRES
DE LA « LENA GOLBF1ELD!£»
M. Villette, :juge d'instruction, pour&ui-
vant son information sur l'affaire des= taux
titres de la « Lena Goldfields » introduite
en France et dans laquelle il y a déjà dixr
sept inculpés, a arrêté hier, dans son |'ça-
binet, M. Georges. Zusmann, âg^ dej;4S fiî^,
administrateur de la banque Franco-S^yp»
rue de la Chaussée-d'Antiri.
Entendu parmi les premiers témoins; M,,
Zusmann avait alors certifié ne s'ê-tre ja-
mais occupé de la négociation de ces ti-
tres sur notre marché. Or, l'enquêté à: éta-
bli que M. Zusmann avait fait partie d'un
consortium financier s'occupant de cette
valeur et qu'il avait personnellement" in-
troduit eh^Ffâhce-- 8.000; faux titres de la
« Lena Goldflelds ». Devant les précisions
de l'enquête, Zusmann nVpù nier les faits
qui lui sont reprochés, mais îl< a argué;
pour sa défense, de sa bonne foi, affirmant
qu'il ignorait que ces titres fussent faux.
Zusmann, qui a choisi pour avocat MC
Kosennmark, a été écroué à la prison de
la Santé, sous les inculpations 'de faux,
usage de faux et complicité.
LA DERNIERE JOURNEE
DE LA FETE DES SOKOtS r
4.
PRAGUE, 8 juillet. La fête des Sokols
a été close officiellement hier après-midi
par une garden-party donnée par le prési-
dent de la République et à laquelle ont
pris part le prince Nicolas de Roumanie,
le corps diplomatique, les hôtes étrangeri-.
La délégation militaire yougoslave a
quitté Prague à 16 heures. Elle à été sa-
luée à la gare par le ministre de la dé-
fense nationale, le général Syrovy, le
maire de Prague, M. Baxa, les généraux,
les représentants du corps des officiers
et un public nombreux. ̃
Le prince Nicolas de Roumanie est
parti à 21 heures pour Bucarest. M. Bé-
nés, le général Syrovy, le ministre Gyr-
sa, le chancelier Samal, plusieurs, géné-
raux et les représentants des autorités
étaient présents à la gare. "•̃;
Un bataillon a rendu les Honneurs.
La ,-̃ déléMà$o'ii ^t-attlfa'jtsf' avaWt assisté
aux fêtes, aés" Scj3£olsj est 'repartie' ce mal
tin pour Paris. •' ,w
LE DESARMEMENT AUTRICHIEN
A LA CONFERENCE DES AMBASSADEURS
-ew.'« _!«̃ '•
La conférence des ambassadeurs, pré-
sidée par M. Jules Cambon, a étudié hier
matin, avec la délégation autrichienne,
présidée par M. Grunberger, ministre
d'Autriche à Paris, les problèmes du dé-
sarmement autrichien demeurés- en sus-
pens. •• •
^^s^s^w-, '•
AVIS AUX LECTEURS
Pendant les Vacances, le Figaro déli-
vre des abonnements au numéro par-
tant de n'importe quelle date; le prix
de ces abonnements est de 0 fr. M pour,
la France,et de 0 fr, 65 pour l'étranger.
par numéro, .] < al n --h
INAUGURATION
AU CHATEAU DE VINCENNES
Une allocution du marquis de Crewe
Le marquis de Crewe, ambassadeur de
Grande-Bretagne, a remis hier officielle-
ment, aux Amis de Vincennes, un émail
évoquant la mort au donjon de Vincennes
de Henri V.. Cet émail, don collectif de
tous les ambassadeurs de Gtande-Bi-eta-
gne en France et des -secrétaires d'Etat aux
affaires, étrangères de S. M. Britannique,
S été déposé' aafrs" ïà'yàllë du^déûxlème
étage du château, en pré'senc'é"de M.Paul'
Léxiii, directeur des beaux-arts, de M.' dé
fossa, ̃̃• président des 'Amis de'' Vinoennës,
et de-rambâM-deUri; ;r" •'̃' ̃̃!•̃
Ce l dernier prononça une allocution
dont nous détachons ce passage
jC'est à moi; a-t-il dit, que revient le pri-
vilège- de la tâche de ressusciter aujourd'hui
devant vous J'image du roi Henry, notre
«f'King Harry,» anglais, immortalisé par la
gloire de ses actions' guerrières, deux fois
immortalisé par le génie de Shakespeare.
Quant à sa prétention de's'emparer de la cou-
ronne de France, on ne trouverait guère
dans l'histoire entière de prétention moins
fondée en droit et en raison. Peut-être l'héri-
tier des anciens rois saxons, le chef de la
fier.e maison d Anjou, le Plantagenet d'Angle-
terre, se jugeait autorisé à s'écarter définiti-
vement.de la loi salique, à son propre avan»-
tage. Toutefois, nous devons nous' rappeler
que lar descente en France de l'armée anglaise
he représenta' point un 'envahissement de
l'étranger, tel que les grands débordements
des barbares du Nord ou de l'Orient. C'était
la suj-te d'une querelle de famille, très achar-
pé^VÇômrne'.sbiit souvent les querelles domes-
# q~i~s âé coüsitissbien apparentéselAdmettons,
itiqiite de cousins bien apparentés. Admettons,
•pourtant, que tous les vœux et toutes les en-
treprises 'du irai? n'auraient pas gagné l'appro-
bation! sans réserves de la Société des nations.
i ^fosc croire, que tous les Français et tou-
tes les Françaises qui visiteront ce donjon
renommé ne." regarderont pas cette plaque
comme le monument d'un ennemi défunt,
mais comme la' commémoration d'un preux
chevalier du moyen âge, qui ne souilla jamais
son panache, de l'époux dévoué d'une Fran-
çaise, à qui;jon ne saurait reprocher vivement
d'avoir trop 'voulu s'appeler' lui-même un
Français.
l
j x"Ôjrî îriau&Ur'âit eii'mêrne teriips'tine pla-,
îqtiV fappelàïit "àu!au; tîlême lié U 'était mort
'Charles IX.
'Après quelques éloquentes paroles de
| remerciements 'de M. Paul Léon, les assis-
tants visitèrent les salles nouvellement res-
̃ ta'urèes du château de Vincennes.
̃ La? Fête du « Triomphe » à Saint-Cyr
.^a jfêje (traditionnelle du « Triomphe »,
{ orgqi^isee.par.les élèves, a eu lieu hier de-
vant une foulé 'nombreuse et a remporté,
un, brillant succès.
> Çans la iribiine officielle, on remarquait
le général Gouraud, gouverneur militaire
de, (Paris le. général Pau; le général Colin,
cpnimandant l'Ecole; le général Guerrier,
j commandant le département de Seine-et-
j Oiçe;, Mgr Roland-Gosselin, coadjuteur de
l'évêque de Versailles, le maire de Versail-
les, ainsi que de nombreux officiers fran-
çais et étrangers.
'C'est dans l'histoire de l'Afrique du Nord
que les Saint-Cyriens avaient puisé les élé-
ments de leur fête annuelle Le général
Gouraud donna le baptême à la promotion
qui s'appellera Promotion Maroc et Sy-
rie ».
"Puis, après le Carrousel, le défilé du ba-
taillon de Saint-Cyr eut lieu devant les
personnalités présentes. Une kermesse et
j des' bals ttfrmrnërent'Tà fête. ">
v "̃: i'r-'rri! ?(iv .•
se* ;r;V :'̃ :•; .̃• r ̃;̃̃>:<'
fêj^]^;J8i:"Gadç ?Tépii]blicaîne
l'i '̃• '̃̃
̃ 'iC'était hier, à là caserne des Célestins,
la fête traditionnelle de la légion et de la
gar.de républicaine. MM. Bouju, préfet de
la Seine Liard, secrétaire général de la
préfecture de police, et Jean de Castel-
lane, vice-président du Conseil munici-
pal, représentaient l'élément civil à cette
cérémonie, à laquelle assistaient, aux cô-
tés du, chef de légion et des officiers de la
garde, de nombreux généraux et officiers
!de la pïa'ce;de Paris.
A 3 heures, un programme hippique se
déroula au grand manège, où les élèves
dc'il-a jeune garde, puis les lieutenants,
exéoutèrènt.quelques reprises d'équitatioh
très, «remarquées.
(©ans. la- court de la caserne, où une es-
trade avait été dressée, une seconde par-
tie de la fête.ïfut consacrée aux exercices
sportifs par les jeunes élèves et les.moni-
teursï.de la. garde. Après des démonstra-
;tioh»'de':jiu^iUsu et des assauts de fleuret
ietdiépée.la^musique de la garde, au grand
complet, accompagna les 200 choristes qui
'rcntonnërenïi' H ifmne à la- garde.
j Un concert par la fanfare de la cavale-
rie termina cette fête de la grande famille
;qu'est la garde républicaine.
.C. G. Davenay.
tE CEtifÉkÀliMùÈ (ÉiGiVOk
̃̃ 'i- ̃ ̃' '̃>' i
-!• 33 (13 liJ'.aUiij ^i> i^ll «1(1 i.t: J
Un congres de renseignement agricole
>' L'Ecole nationale d'agriculture de Gri-
gnoh fêtera, dimanche prochain 11 juillet,
son centenaire. Le Président de la Répu-
blique honorera cette fête de sa présence.
Le programme comporte à 10 h. 30, une
cérémonie officielle et une visite de l'Eco-
lë; 'Çui^ un. banquet sous la présidence de
M1. ïè ^ministre de l'a'grculture, et, dans
l'après-midi, une garden party qui se pro-
lon^iTa dans la soirée avec concours hip-
pique militaire, attractions champêtres, re-
vue l'Ame de'Grignon; danses, etc.
A l'occasion de ce centenaire, l'Associa-
tion, ejes anciens élèves de Grignon orga-
nise en outre un congrès de l'enseigne-
ment agricole qui aura lieu à Paris, au
Conservatoire des Arts et Métiers, samedi
10 juillet, sous la présidence de M. le mi-
nistre de l'agriculture.
™ *z~-
Le Trenienaire de la Ligue du Coin de Terre
ii-- et du Foyer
A l'occasion du Trentenaire de la fon-
dation de' la Ligue française du coin de
terre et du foyer, aura lieu dimanche pro-
chain à la Sorbonne, une séance solen-
nelle en présence de M. Gaston Doumer-
gue, et sp.us la prçsiden,çe de M. Daniel-
Vincent, ministre des travaux publics. Les
ëêlé'gationS\IèxlajPédération nationale des
}è*dins ouvriers qui participeront à! l;i
oérémonieiisq iferJpjerjailti'Bni eontàgë à 14
heures, dans le jardin du Luxembourg,
d'où, avec bannières et musiques, elles se
rendront la Sorbonne. M. Gecrges Picot,
secrétaire général, exposera l'œuvre de la
Ligue. Prendront également la parole M.
l'abbé Lemire, député du Nord, et M. Da-
niel-Vincent qui procédera à la remise
de médailles d'honneur et de récompenses
aux œuvres représentées.
!S, EN SYRIE
LA PMSEW DJEBEL AKROUM
Beyrouth, 8 juillet. Nos troupes ont
donné hier l'assaut du massif AKroum,
dans le' Djebel Druse. Le chef Anizi s'est
rendu. Un grand nombre de soumissions
se s,ont produites.
Autpur de Damas, la situation est sans
changement.
LE MONDE ET LA VILLE
y a ̃ imiiMn» i r
DANS LES AMBASSADES
S. Exe. l'ambassadeur d'Espagne à Lon-
dres et la marquise Merry del Val, ont donné
un grand dîner en l'honneur de LL. MM. le roi
et la reine d'Espagne." 5 ']
Le changement de gouvernement à Var-
sovie est sûivi.de mutations importantes dans
le corps diplomatique polonais. A Paris, le
comteuSz1e.mJ)iek conseiller de i l'ambassade, est
remplacé fiar, [ Ajjcis^^ Vjqf'ui.rpippjïs'sl'il/,
jusqu'ici jes ̃. f onçtipns de, premiçç secrétaire
avenue .de. ,Takio.. Le? ,comte •- Pflniasjd, jpremief;
secrétaire^ esti rappelé- :aii minjôllèio.âesiafiakès;.
étrangères à Varsovie.. La société parisiehnèf'
voit avec regret s'éloigner lé comte et la coin-
tesse Szembek, ainsi que le comte Poninski et'
la comtesse Poninska, qui s'étaient acquis des
sympathies générales.
S. Exc. le colonel Nemours, ministre
d'Haïti, et Mme Nemours sont arrivés à Paris.
RENSEIONEMENTS MONDAINS
LL. MM. le joi Georges et la reine Elisa-
beth de Grècefont un séjour à Londres.
S. A. le maharaja de Kapurthala a donné
un déjeunçr en sa résidence du Bois de. Bou-
logne. Parmi les convives
M. Briand, président du Conseil M. Caillaux,
vice-président du Conseil l'ambassadeur et
Mme Berthelot, marquise du Bourg de Bozas,
Mme de Jouvenel, M. et Mme Georges Kohn,
prince héritier de Kapurthala, M. Sabbag bey,
M. André de Fouquières, M. Sethna, prince Ka-
xam de Kapurthala, les sirdars J. Dass et Roi.
La duchesse de Doudeauville se rend à
Châtel-Guyon.
« .̃ i,
BIENFAISANCE
Rapp^erôtyà* qu'aujourd'hui vendredi de
dix' heures du matin |à(Hx.)heure^.aura li?u,, à
J'h^tel Çïillqn, ,^acer>#g* la Concorde, 'la. yente
'organisée, par }e!« '^àyail au Foyer », q^
procure de l'ouvrage ai on grand, Romirei^ouT,,
vrières travaillant chez elles. ••.
·
CERCLES `
Les « Amis de la France » viennent
d'offrir un déjeuner à M. Léonard Darwin, le
fils du célèbre naturaliste; président de la Fé-
dération mondiale pour l'amélioration de la
race humaine. .< ̃•̃.̃
Parmi les convives
Mrs Darwin, M. Paul Doumer, général Guil-
laumat, ministre de la guerre M. Noulens,
M. et Mme Henry Soulié, président des « Amis
de la France » général Bèrdoulat, sir B. Mal-
let, M. André Siegfried, professeurs Jean-Louis
Faure et Léon Bernard, de l'Académie de mé-
decine M. Lucien March, etc.
Au dernier scrutin du Cercle de l'Union
interalliée, M. Henry-Louis Dubly, industriel
à Roubaix, a été admis à titre de membre per-
manent. Il était présenté par M. Daniel-Vin-
cent, ministre des travaux publics, et le comte
Henri de Leséleuc.
MARIAGES .̃ '• '̃
Avant-hier a été béni, en la basilique
Saint-Martin d'Ainay à Lyon, le mariage 4e
Mlle Descours, fille de M. et Mme A. Des-
coprs< _débédési(.3a«ec ,-Jfc com|)j[jiû«ïib.prt-iG<î^,
de-'BeÎRiréèardfîâiB idu'J&tate Qbïifca(?H# Cpsta r
da Beauregard et deîlà comtèsseinêè de;,(îar-:
tempe. s-ykllL'BY Jinë? al) îlsnoloo md
Les témoins étaient, ppur le marié,' "Mlle' r
Costa de Beauregard, sa tante, et le comte de
La Roçhe-Aymon, son coUsih; pour la mariée,
M. André Richard, son oncle, 'et M. François
Descours, son frère.
La bénédiction nuptiale a été donnée par
Mgr Costa de Beauregard; protonotaire apos-
tolique, qui a prononcé une éloquente allo-
cution. Le Souverain Pontife avait daigné en-
voyer sa bénédiction apostolique aux jeunes
époux.
Après la cérémonie, Mme Georges Descours
a donné une brillante réception.
Parmi les nombreux donateurs
LL. AA. RR..le duc et la duchesse de Ven-
dôme, S. A. l'Aga Khan, S. A. le maharadjah
de Kapurthala, duchesse de Luynes, duc et du-
chesse de Doudeauville, duc et' duchesse de
Noailles, duchesse de La Trémoïlle, duc et du-
chesse de Bisaccia, princesse Amédée de Bro-
glie, princesse de La Tour d'Auvergne, duc de
Valençay; prince et princesse de Faucigny-Lu-
cinge, marquis et marquise de Noailles, mar-
quise Costa de Beauregard, marquis et mar-
quise de Pracomtal, marquise du Bourg de,Bo-
zas, marquis et marquise de Gontaut-Biron,
princesse Albert.de Broglie, prince et princesse
Henri de Ligne, comte et comtesse Gabriel dé
La; Rochefoucauld, marquis et marquise de Bla-
cas, comte et comtesse Emmanuel de :La Ro-"
chefoucauld, marquis et marquise de Ganay,
duc et duchesse de Montebello, duc et duchesse
Pozzo di Borgo, marquis et marquise Costa de
Beauregard, comte et comtesse' Hubert dèf Mon-'
tesquiotr,' baron • et •1b8rt)nrié Heiiti "de"' Rôth--
sch&d, baron et barô'^HfelSéilH*rir,'bai*nnne Ro^'
ger, marquis de -Grollier, marquis de Vàlle-
Flor, princjél
comtal, comte et comtesse Stanislas de Casté-
ja, comte et comtesse Bertrand de Durfort,
marquis et marquise des Monstiers-Mérinville,
comte et comtesse Georges de Vogüé, baron et
baronne Gourgaud, Mme Schneider, M. et Mme
Edgar Stern, comte et comtesse de Bertier de
Sauvigny, vicomte de Flers, M. et Mme Gros-
claude, comte et comtesse de Bremond d'Ars,
comte de La Roche-Aymon, M. et Mme Georges
Menier, M. André de Fouquières, etc.
Avant-hier, en l'église Saint-Philippe du
Roule, a été célébré le mariage de Mlle Gene-
viève Hild, fille de l'avocat à la Cour d'appel
de Paris, membre du Conseil de l'Ordre, che-
valier de la Légion d'honneur, avec M. Marcel
Richer. Les témoins étaient, pour la mariée,
M. le bâtonnier Mennesson et Mme Labori;
pour le marié, M. Haudos, sénateur de la
Marne, et M. Simon.
On nous prie d'annoncer que le lundi
12 juillet, à midi précis, sera célébré, en
l'église Saint-Roch, le mariage de Mlle Geor-
gette Seringe, fille de M. et Mme Paul Seringe,
avec M. Jacques Coutrot, décoré de la Croix
de guerre, fils de M. Henri Coutrot, ingénieur
civil des mines.
DBùlt ̃ ̃• ̃ ̃
] ,.î,-iÎH.J. .iïiyn'JiKJR ÛOlûî oijitil")i ç
• On^annonce 'la ilfiteauneuf ^sur-Loire, » 'du- docteur ̃ Wiger, • aaïîêfi
sénateur «db'Loiiét/ ^lusîèurfeiféés-Ainlstré *&&
l'agriculture de 1893 à 1800, dans les cabinets
Ribot, Charles Dupuy, Casimir-Périer, Léon
Bourgeois et Brisson, et président d'honneur
du Conseil général du Loiret. il était âgé de
quatre-vingt-trois ans.
Nous apprenons de l'Isle-Adam, la mort
de Mme Doutre, née Roussel, mère de MM.
Georges, Henri et Maurice Doutre.
Nous apprenons la mort de Mme veuve
Albert Denis, décédée le 8 juillet, munie des
sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront
lieu le samedi 10 juillet, à dix heures précises,
en l'église N.-D.-de-Grâce de Passy, 8; rue de
l'Annonciation, sa paroisse, où l'on se réunira.
De la part de M. et Mme Marcel Denis et de
M. et Mme Pierre Leleu, ses enfants: Selon la
volonté de la défunte, le présent avis tient lieu
d'invitation. Ni fleurs, ni couronnes.
$ Il y us an, aujourd'hui, qu'est mort
René Quint on, le biologiste qui découvrit les
lois de constance, l'esprit h^rdi qui créa la pre-
mière ligue aérienne, l'inventeur de la théra-
peutique 'manne. Ce matin, des messes basses
seront dites pour le repos de son âme,, en.
l'église Saint-Ferdinand, des Ternes, à huit,
neuf et d:. heures. La famille assistera au ser-
vice de "âix lieurès. "̃«̃'•̃ '•̃̃ '> Ï
Nous rappelons que le service, suivi de
l'mhumafjan^e.Ja.forjitesse dg Jmdefond de
/̃Floriak} >%uk&i «Mea f dans i t'ihtimité,-) demain sa*
̃medlfa^j: courant, à> dix heures» trente; ten l'église
'de 'Fos^éUse1 '(Oise). ̃•'̃̃ ):d'< ::o':u ̃' .̃
t> -rïKui jso? no K>u<;t'>d'> KOI .oHtifw' ̃̃ -̃
̃: ~i,r,v> :̃̃ '• ̃;̃ "̃̃ Serigny.
Nous rappelons que les iûserti'ons con-
cernant la rubrique « le Monde et la
Ville » sont reçues nos bureaux et que
des conditions spéciales sont faites à nos
abonnés.
PETIT CARNET
Bérengère, la modiste en renom, •
7, rue Royale,
détient le subtil secret de coiffer jeune, tou-
jours au dernier cri et cependant à des prix
toujours raisonnables.
L'élégance véritable se reconnaît à la
chaussure. Stanislas, bottier de haut luxe,
47, rue, de Miromesnil, vous fera sur mesure
des chaussures chics et de bon goût à des prix
consciencieux. ,,`
t Ii
Affaires exceptionnelles aux Magasins
Jones, 39, avenue Victor-Hugo chaussettes
pour enfants, la paire 5 fr.; chaussettes de soie
pour enfants de 3 à 12 ans, g fr..75; robe de
toile pour fillettes de 1 à 4 ans, 49 fr.; Nor-
folk gabardine coton, de 7 a ioans, 39 fr.;
Soutien-gorge tulle double/ rbse,bnoir' ou blanc,
10 fr.; Bas 36 £n, tout "soie1 a'vë'c grisottes,
io fr.; Bas 36 ~n, 'tout avec grisottes,
57 fr. Service' âttô âamâssé pur fil, 12 cou-"
T^-Mim^- ;> ^ï;>i±.i'i U-- "'̃»».̃̃.
$: "Ûné yictoite sur l'Âtoérique a 'été remçi
portée par i;q'^ l- ̃ ̃̃ '̃
Simalou, chocolatier, 5, rue du Cotisée, ,J
qui vous offre dans une enveloppe de chocolat,
tous les coktails que vous pouvez désirer.
Cécile Sorel, comtesse de Ségur et la
comte de Ségur joueront
L'Aventurière
au Casino de Brides-les-Bains, le mardi
13 juillet.
LA SAISON
D'ANNECV
L'Impérial Palace à Annecy, qui vient de
faire une brillante réouverture, est sans con-
tredit le rendez-vous des gens sélects. Ma.
gnifique vue sur le lac. Parc séculaire. •
Tous sports. Dernier confort. Prix spé-
ciaux. Cuisine très soignée.
D'URIAQB
Le grand bal du 3 juillet, qui a clôturé lés
courses, a été un réel succès. Cette fête, par
son ..animation ej; ,1'élégante, affluence qu'elle
~t~l~a(:F~f~e~ ~~eux ,rk~~sust 1,
,yn iemps splendide contribue à rendre lç r
Î^SWiifoif^rM^Sj ençfôjj^vKgijlans ce site V
incomparable. ..r;i;,r,0 t^ iiT! .• ••̃̃̃•
'̃̃ ̃̃ ^D'BVîAN
Au Splendide, sur les dernières listes d'arri-,
vées
M. et Mme Selim Bey Rathle, Mme Lauzanne,'
M. et Mme R. Salmon, Mr et Mrs A. C. Ellis,
Mrs Ci Goud, Mme Jeânselme, M. et Mme A.'
Perrut, Mr C. L. Power; M- G. Mitarachi, Mrs
Ch. Bateson, M. G. Leverdier, etc.
Une distinction honorifique
à Rudyard Kipling
LONDRES, 8 juillet. Lord Balfour a
remis hier soir la médaille d'or de la So-
ciété royale de littérature à M. Rudyard
Kipling, au cours du banquet qui a eu
lieu pour fêter le centenaire de la Société.
'̃ jf J** f
A L'ASSOCIATION
DES GRANDS PORTS FRANÇAIS
i ^t. i~ '.̃̃ -h •'
L'Association des gràndsj_porte français;
a tenu hier sa réunion mensuelle, sous la
présidence de M. Charles Chaumet, séna-
teur, ancien ministre. M. Le Trocquer, dé-
îptrté,; jançien- ministre, a été nommé à l'u-
nanimite vice-président <ïe l'Association,
!en remplacement de M. Pérouse-, décédé..
M. de Rousiers, secf^airç-, général du.
Comité central des armateur,^ .de France,
délégué à la neuvième conférence inter-
nationale du travail, qui vient de se tenir
à Genève, a- fait un expose très intéres-
sant sur les résultats obtenus' par ladite
conférence.
Après avoir entendu les explications
fournies par M. Lécuyer, délégué de la
direction générale des douanes, et M, Du-
château, présidént honoraire de la cham-
bre de commerce de Dunkerque, sur les
incidents qui se sont déroulés dans ce
port et les mesures que l'administration
des douanes a été amenée à prendre. l'as-
semblée a approuvé les mesures qui
avaient été prises par l'administration des
douanes. Elle a toutefois exprimé le désir
qu'avant d'accorder de nouvelles déroga-
tions, cette administration consultât le mi-
nistère du commerce et le ministère des
travaux publics.
Les exportations de charbons français
en Angleterre
A ia commission des mines, M. Charles
Baron a donné lecture d'une lettre adres-
sée par lui au ministre des travaux pu-
blics pour protester contre les exporta-,
itionsi-considéf ables de' charbons français
îefti!AngletêrlJtf;i'>t' v" .̃̃
"lia' production' îrançafsè' étant rféfïci-^
itaire, a-t-il dit, il faudra combler les vi- `
des par-des aehats à l'étranger, forcément
onéreux pour le consommateur français.
Ces exportations vont donc à rencontre
de l'intérêt général, et, de plus, elles re- 7
vêtent, dans les circonstances actuelles,
un caractère politique qui pourrait faire
croire que la France intervient dans le
conflit minier anglais, qui doit rester pu-"
rement national. La commission a auto-
risé M. Ch. Baron à poser à M. Daniel Vin-
cent une question à ce sujet.
COLLERETTES
Au pesage d'Auteuil et de Longchamp,
nombre de femmes élégantes portaient de
ravissants tours de cou en plumes. On
trouvera chez « Henry, à la Pensée », 3,
Faubourg-Saint-Honoré, une gamme de ces
,charmantes collerettes, les unes aux tons
dégradés, les autres en deux tons mode.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 59.09%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 59.09%.
- Collections numériques similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")Jouvin Benoît Jouvin Benoît /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jouvin Benoît" or dc.contributor adj "Jouvin Benoît")
- Auteurs similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")Jouvin Benoît Jouvin Benoît /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jouvin Benoît" or dc.contributor adj "Jouvin Benoît")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k2948263/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k2948263/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k2948263/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k2948263/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k2948263
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k2948263
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k2948263/f2.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest