Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1925-05-03
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 mai 1925 03 mai 1925
Description : 1925/05/03 (Numéro 123). 1925/05/03 (Numéro 123).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO -? BD1 M»NCrl E 3 MAI 1925
Les Elections municipales
t parisiennes
Aujourd'hui dimanche 3 mai a lieu, le pre-
mier tour de scrutin des élections munici-
pales. Les sections de vote, dans tous les
^quartiers, seront constituées dès 8 heures du
̃̃•îgàatïn. Le scrutin sera'çlos, selon la loi, à
.:6 heures du soir. Les résultats de tous les
.arrondissements de Paris seront connus
̃ dajis la soirée.
• Les électeurs ont reçu à domicile la nou-
velle carte -électorale: Les cartes électorales
qui, pour une' cause quelconque., n'auront
pu être distribuées, seront à la disposition
•Ses" intéressés dans les .sections'de volé..
̃ [' Nous rappelons qu'en"1919, lors des' der-
̃ -nièrcs élections municipales parisiennes, le
nombre des élus au premier tour de scrutin
̃ avait- été "'cfc. 5i' conseillers Sur 80 sièges à
•̃ jiûùrvohv '̃̃̃̃̃̃- '̃̃̃̃»
"̃'OU s'attend, cette année, d'après -d.es;
pointages 'méticuleux, à une moyenne "de
40 à 45 élections définitives au premier
..tour, ^Oix.sajJ; que; six. candidats, apparte-
̃riarit "au J>arti communiste, se présentent,.
;®aulp; part," i.* L;.igu.e du v/rte des femmes
-'â. décidé de présenter une adhérente de la
ligue dans chacun des quatre-vingts quar-
tiers de Parisi ̃
'̃•̃Les suif rages qui seront accordés à des
femmes ne seront- pas comptés. Le préfet
de là Seine, M. Armand Naudin, a donné,
des instructions pour que les bulletins por-
-tant des &ras de candidates soient annulés
et rangés au nombre des bulletins blancs
pu nuls. ̃ =
La situation- aux IXe ét' X° arrondisse-
ments ï
Ces deux arrondissements étaient repré-
sentes, dans l'ancien Conseil municipal,
itiar huit.conseillers de la majorité modérée.
La représentation sera. la même dans le
iprochûin Conseil.
La; réélection de MM. Pointe], vice-pré-
sident de l'assemblée, et Godin, dans le
IX8 arrondissement, de MM. Raffignon et
Beaud, dans le Xe. arrondissement, paraît
certaine dès le preriïier tour. plus anciens
X. ̃:̃$$• Adrien. Oudfn, l'un des plus anciens
jSdiles .:cie Paris, ancien président du Con-
seil municipal-, et président' à. l'Hôtel de
̃jVillû de rUniqn:dës ^groupes de la majo-:
rite,' a, comme' concurrents dans le quar-^
';||er|de la Çhaussée-d'Aptin,. M. Jeàn-Geor-!
ges Berry, républicain indépendant, .fils _de,
l'ancien députe de l'arrondissement..
̃* "Au quartier jRochechouartî M. René Lam-
bert, secrétaire du Conseil municipal et,
ïnôdéré, a, comme concurrents éga.ement
modérés, MM: Emile Brun, Omessa et
'\Cîuibert-Lpssalle.
Dans le X° arrondissement, quartier de
IfiBpita~ Saint-Louis; ~;1. Rôëluiu, vice-pré-
l'hôpital Saint-Louis," "M. Roëland, vice-pré-
sident du Conseil général et l'un des conseil-
lers les plus actifs de la majorité, peut être
•tréélu; dèS le premier tour. Y aurait-il bal-
Jbttage, son succès au second tour est as-
suré.
.11 en sera. de même dans le quartier de la
Forte Saint-Martin pour M. Contenot, con-
seiller sortent, appartenant à la majorité.j
membre de la Chambre de commerce. 'M.
CQntenot. à pejne arrivé à l'Hôtel de Ville,
a 'donné, la .mesure dé son talent et, plus en-
eore, de-, sa droiture et dé son activité. Les
efforts rJu Cartel des gauches pour s'empa-
rer de ce quartier du centre de Paris seront
pW.s. '̃̃ •
Dans le XI" arrondissement v
M. René Fiquet, candidat d'Union répu-
Wfeame et vice-président du Conseil muni-
cipal, sera réélu ainsi que M. Lallement qui
a,voté, au cours du dernier mandat munici-
pal, avec la majorité modérée. Dans le
quartier La Roquette. MM. Alingre et René
Lefebure, modérés, luttent contre- .M.: Ga»
raille; Renault, 'communiste et conseiller
itâténk ̃ "• M. ,̃ ̃ ̃•
Le XTV* arrondissement mérite une men-
tion "spéciale. Non seulement M. Robert
JMontilloS, candidat d'Union républicaine,
peut devenir le représentant du quartier de
a Santé où furent cependant élus les Mar-
tyr les Badina et les "Midol, mais encore
M. Louis Dclsol, candidat d'Union républi-
caine, l'un des conseillers les plus écoutés
̃de, 4la..majorité, et JM. François Latour, le
Exporteur général du budget de la Ville de
Paris, à qui l'on doit l'équilibre du budget,
tiennent les quartiers du Petit Montrouge
et du Montparnasse et les conserveront,
ïnalgrê les efforts du Cartel des Gauches.
XVH" arrondissement M. Dumoret, avo-
jeai -à la Cour, nous prie d'annoncer qu'il
S'est désisté dans le quartier de la Plaine-
Monceau en faveur de M. Emile Massard,
conseiller sortant.
M.. Dumoret. ajoute qu'il serait heureux
çtftè son appel à l'union des bons républi-
cains fût entendu.
M. Emile Massard sera, réélu au premier
tour, ainsi que M. Jousselin, le distingué
conseiller des Ternes, qt M. Joseph Denais,
jqxà représente le quartier des Batignolles,
et s'est spécialisé dans les questions budgé-
taires;
;Enfin, nous avons déjà annoncé que, dans
le, XVIII8 arrondissement, "MM. Jonas, au
quartier Clignahcourt, et Baoul Sabatier, au
quartier des Grandes-Carrières, étaient les
représentants des Partis modérés.
NOUVELLES RELIGIEUSES
,p ,Les journées sociales féminines or-
gafiisées par l'Action sociale de la femme
auront lieu les 6, et 8 mai. Le programme
général en sera Les périls de la civilisation
chrétienne.
•– o– Mercredi prochain, S. G. Mgr Ginis.
ty, évoque de Verdun, partira pour le Cana-
da, où il va donner une série de conférences
an^fàveur de l'ossuaire de Douâumont.
-r-Or- La Congrégation générale des Rites
s'est réunie au Vatican, pour la discussion
et le vote sur les miracles attribués à l'in-
tercession de la vénérable Bernadette Soubi-
rous et proposés pour sa béatification.
0– Le comte de Piellat, fondateur de
lliôpital Saint-Louis, tenu à Jérusalem par
lés Sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition,
et bienfaiteur de l'hôtellerie de N.-D. de
France, vient de mourir à Jérusalem, où il
s'était retiré et où il s'occupait activement
des pèlerins de Terre Sainte.
'̃tf- Église dès Etrangère, 33, rue de Sè-
yres. Aujourd'hui, 3 mai, à 10 heures 30, sa-
lut solennel et audition d'oe* uvre,s de Bach
et de Franck, pour orgue, violoncelle-, et
chant, solï' et chœurs", -avec le concours de
Mmes Malriory-Marseiïlac, Bergeron, Mlle
Piêdelièvre, M. Tirmont, de rOpéra-Comi-
que.
L'entrée de l'église est libre. Places réser-
vfes dans la nef. S'adresser chez Durand,
placé de la Madeleine, et à la sacristie de
l'église.
o– A l'occasion de la béatification de
Bernardette Soubirous. qui doit avoir lieu
le' lï juin, l'Hospitalité de Notre-Dame de
Lourdes organise des trains spéciaux qui
permettront, sous la conduite de Mgr
Sehœpfer, et en compagnie du seul frère
survivant de- Berna.dette,. de prendre part
à Rome à ces fêtes inoubliables. 1
S'adresser à Lourdes, au président, le
comte de Beauchamp, et à Pans, à M. Paul
Ijèfebvre, 25, quai d'Anjou.
_o-- Les 2-i et 25 mai auront lieu à Paris
les réunions de printemps des catholiques
sociaux. Les séances d'études se tiendront
à l'Institut Catholique.
-o– Du 11 au 15 mai, le R. P. Zimmer-
tnàhn prêchera des retraites fermées pour
les dames et les jeunes filles, 56, avenue de
Breteuil.
'BreteuiI. Paul Lesourd.
Au Concours hîppi<§u^
L'assaut des tribunes a prouvé, hier, que
le public a décidément trouvé -le chemin du-
Champ de Mars et qu'il 'approuve le choix
du nouveau terrain du Concours hippique
et la très élégante installation qu'on y a
faite pour lui.
D'ailleurs, nous arrivons aux journées les;
plus intéressantes de beau sport.
Hier, Prix La Haye-Jousselin iàùjour-|
d'hui, Prix des Veneurs, épreuve; qui--t5|3-f
tient toujours un très gros succès.' > '̃"
Le baron'.de Neuflize, le comte Rûedèper; '̃
et lë comte Henri d'Yanville ont Jr'ésidéJ
hier matin, les jurys composés de ÎV1M. Ai-|
fred Deseamps, Roger Guérin, le comte R.i
des •Monstiers-Mérinville, le comte Jehanj
de Saint-Genys, du Ché, le comte d'Andi-
gné; io comte René de Beaumont,; le. comte
G. ~de'3onvouTMr;*ïe- m;aï>quis d"ë- Croixv-
Guichard, de La Hamayde, Je marquis de'
-Ballçroy* Bëhârène, le* comté de Croix, E. de
Lajj;_hesna.isu Nouveltet, ,qui avaient à exa-
miner "les cnevaùx attelés en pair dé grM--
de, moyenne et petite taille. ,»"
Les primes ont été décernées, dans les
trois classes, en cet ordre
•- 1. Tivolienne, au marquis d'Andigné,- et Ga-
zelle, au comte G. de Balincourt Veroingétorix,
au marquis d'Andigné, et Valencius, au. même
Upa, à M. de Anchorena, et Toto, à MM.Roy- ̃
2. Vadrouilleur et Tais-Toi, à MM. Ro^
Trotte-Menu et Thermidor, au baron Renga'B-j;:
Uzès et Ulloa, à Mme de Gainza. | "i
3. Soumise et Tapageuse, à MM. Roy. "̃'
La première prime d'honneur jpiour Je;
/lot le plus remarquable de chevaux d'atte-
lage a été attribuée à MM. Roy.
C'est à deux 'heures qu'a été couru le'Prix^
La Haye-Jousselin, deuxième série, compor-
tant des surcharges. La plupart des par-
cours ont été vivement, applaudis.
Le jury a décerné neuf prix avec cè-'câûs-,
sèment <
1. Quien Sabe (M. de Laissardière) 2. Antar,
ex-Ulano (M. Robert Sarlin);'3. Lady's Memory,:
à Mme. Robert Sarlin (M. Robert Sarlin); 4. Bal-
con, à MM. J. de Clercq et Xavier Bizard (monté
par ce dernier); 5. Vertuchou, à M. Costa (M..
Michel Bignon); 6. Kina, à MM. Bellisson et ,de'
Manheulle (montée par ce dernier); 7. Verdun II,,
à MM. Bellisson et de Manheulle (monté pàr;
M. Bellisson); 8. Sans Doute, à MM. Fort et;.
Clavé (monté par ce dernier); 9. Little-Fly II, au;
baron Gaëtan. de Brullon.
•Des1 flots de rutoari ont été attribués; dansi
cet ordre .̃'̃
TamboûVuie tSÎ. Robert, "SârUn); Flyèr," à' M.'
Pollét-Ternynck (M. Cavé^; Lamotte-Beuvron,
au comte de Maillé et au marquis d'Havrinc6urt;j
(montée par le comte de Maillé); Nancy, à M.Joachim Lavoix (M. G. de Briolle); Jurat, à-i
MM. Fernand de Rovira et Edouard Thomas;
(monté par ce dernier).. ̃
La' journée s'est terminée par un très
beau défilé, de quatre à six heures, des atte-
lages à un cheval et tandems.
Le jury, présidé par Je comte Henry;
d'Yanville et composé de MM. Octave Man-
set, le comte G. Becci, Béharelle, le mar-.1
quis Costa de Beauregard, le marquis" de
Croix et le comte de La Ruelle, a décerné, >
sans classement, les prix suivants
Première division Peacock (attelé à une amé-
ricaine), ÈL M. J. de Astoréca Gazelle (améri-;
caine)i au comte de Balinoourt Jupiter (spje-j. ¡,
der), à M. Maurice Chabrol Orphée (açierM
caine), %.u même Othello (Victoria), au nrièwê, EI
Sportmann (buggy), à M. H. Franchomiftftî;
Jam (américaine), à Mme de Frey Paul-ti-teiè-h
ria)" Samy (américaine) et T'en fais pas;(aftié- 'd
.ricaine), à la comtesse de Gontaut-Blron Èliîta j
(spieder), à Mlle de Iturbe Sardanapale (lajv-
ton), à 'Mlle Solange Tissot Jacks (spieder),
au baron van Welderen-Rengers Cork (spie-
der), au baron de Zuylen de Nyeyelt de Haar.
Deuxième division Upa (arïiéricaihe) à" M.
Miguel de Anchorena Starley (amérîçàineh
à .M. J. de Astoréca Chantecler (américaine)
et Red Cardinal {américaine), à S. A le-prmee
R'tkf Bourboil Forn^Wable |amért.cajfie),\ »
f.' dé, .BOUl'b,J¡1, ,FPI}¡'jIQIJ,ble, i,amé159,\lo, i~?);t\'¥-
Mlle Solange Tisso't f'Àéroplâne (américaine), t
au bmvon de Zùylôh de* Nyevelt de Haarl
Flots de rubans
Première division Ôld Fashion (spieder), à
M. Hector Franchomme Ketty (Victoria), à Mlle
de Iturbe.
Deuxième division Gipsy (pill-box), à Mme
Gauthier de Bayon Salamine (tonneau), à M.
Henri Lesieur Maria (américaine), à Jlme R, i
Madr%ux Syrook (américaine), à Mme Mojëasti (
| Dick (américaine Lawton), à Mme Villenaveff,M |
Aujourd'hui, à 1 h. 30, Prix des Ven'çufjlj >
parcours de chasse, comprenant un gyâ'n'd
nombre d'obstacles des p,lus ̃ vamés, Tels
qu'on peut les rencontrer dans la campagne l
et sous bois traversées de routes,' taj.us,
rivière, porte à ouvrir, parc à moutons, etc. j
Le classement se fera uniquement au
temps, lés fautes comptant pour 30 seçoo- j
des et les demi-fautes pour 10 secondes. L'eâ
refus et les dérobés, généralement nom-
breux, ne comptent pas, mais intervien-
nent dans le classement par la perte de
temps qu'ils occasionnent.
C'est jeudi et samedi prochain que se-
ront donnés, par le 6° régiment de spahis '.de
l'armée du Rhin, la fantasia et le carrou-
sel.
Ch. D.
A L'INSTITUT
La Villa Médicis enfin reconnue
d'utilité publique
Tout arrive, même que l'Académie de
France à Rome, qui fut fondée par Colbért;'
et qui, depuis près de trois siècles, a donné
à la France une élite d'artistes dont le ta-
lent a rayonné et rayonne sur le monde en-
tier, soit enfin, en 1925, reconnue d'utilité.ï.
publique v
M. Widor, secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie des Beaux-Arts, annonçait hier, eu-
effet, à ses confrères, que l'autre jour, à
l'Elysée,, après le déjeuner en l'honneur du
prince de Danemark, auquel il venait d'asv.
sister avec MM. Painlevé, Briand et -de
Monzie, M. Gaston Doumergue avait < àà&Q
voulu appuyer, auprès du président d»=Con-
seil et des ministres des affaires ékaffl§è»fe
res et de l'instruction publique, sa deman-
de de personnalité civile pour la Villa Md«'"
dicis.
Immédiatement MM. Painlevé, Briand et
de Monzie tombèrent d'accord sur l'oppor-
tunité d'une telle mesure, qui permettra à
l'Académie de France à Home, actuellement
réduite aux maigres ressources que lui con
sent le budget national, d'accepter les libé-
ralités déjà offertes-, par maints généreux
mécènes. ̃ -•̃ •
M. Léopold Bellan reçoit le grand prix l
de dévouement-
Sur rapport de M. Félix. Rocquain,
l'Académie des Sciences morales et politi-
ques a décerné hier le grand prix Audiffret
du dévouement, de 15.000 francs, à M. Loo-
pold Bellan, « pour quarante ans d'une exis-
tence utile et bienfaisante ». r
M. Léopold Bellan a créé, depuis 1881
une association pour améliorer le sort du
peuple des cours gratuits pour ouvriers .et
ouvrières, qui réunissent 20.000 élèves des
orphelinats de jeunes fil-les auxquelles on
fait apprendre un métier leur âge un pré-
ventorium et une école de plein air pour
jeunes' garçons maladifs et incapables de
durs travaux une ci lé-jardin pour les mu-
tilés de guerre un hôpital pour les malades a
peu fortunés une maison de retraite pour
les vieillards, etc.
M. Léon Brunschvicg a fait une commu-
nication sur les œuvres de Maine dë'Biranh
M. G. Lacour-Gayet a offert son dernier ou-
vrage L'Impératrice Eugénie. MM. Tha-.
min et d'Eichtal ont préseri té d'autres li-
vres.. ̃ • ̃'̃̃' -j
Cb. Dauzats.
LE 'MONDE m )DmmiAM
f- ̃ r m -|- i -]̃ |Hill)ltlltll ̃̃̃̃ J-
DANS LES AMBASSADES
S. Exç. le baron Romano Avezzana; am-'
bassadeur d'Italie à Paris, a donné, hier, un
déjeuner en l'honneur de la délégationvita-i
-1-ienneà à l'Exposition des Arts décoratifs.
> Mlle Yolande Romano Avezzana aidait
l'ambassadeur à recevoir. •̃ k_
Les invités étaient ̃
S. Exc. le sénateur conite Téophile Rossi; an-
'éién ministre du commerce d'Italie, -tnin'istre;
-a'Etat M. Nicolle, M. Arduino Côlasanti,' direc-
teur général des- beaux-arts -d'Italie et Mmelasa'nti ;e conseiller de l'ambassade d'Italie- fit;
Mme SuramontCs le général et Mme ̃ MàricUi,le;
comte Ga.lateri, M. Colla M. Stoppani. -M. Balle-
riril, M. Landini,: M. Gotlarkl, M. MeirzingeK Jes
sperétaires' de ^ambassade ,\IM. Bordpn^Q, ,Ccyr-i
ttni, et-c: ••̃ rf' -̃"̃•"•̃" '̃-̃"
-L'ambassade, de Pologne à Paris a été;
transférée de la' rue, de TVlarignaa, où elle se
trouvait depuis deux ans, dans un magni-
fique hôtel, 12 et 14, avenue de'Tokio. C'est;
dans ce nouvel immeuble qu'aura lieu, au-
jourd'hui, l'inauguration à laquelle assiste-
ront le Président de la République et le corps
diplomatique de Paris. ̃-
S. Ëxc. le baron de Borchgrave,* ambas-
Sa:deur de Belgique à Madrid, qui est en!
"congé a Bruxelles, à. été reçu par S. M, "le;
.roi des Belges.
l'nr– Mme de Beaumarchais, femme -de|
S. Exc. le ministre de France à Vienne, est'
arrivée à Paris.. •
̃ Soirée musicale, mardi 5 mai, chez:
S. Exc. le ministre de Suède et la comtesse!
Ehrensvârd.
S. Exc, M. Armentpros, ministre de|
Cuba à Paris, s'est embarqué à La Havane;
.pour rejoindre son poste.
1^
REHSE'GNEMENTS MONDAINS
En l'honneur de M. Edouard Montpetit.
qui fait un cours à la Sorbonne sur le Ca-;
nada, et de Mme Montpetit, une élégante ré-;
ception a eu lieu cHez le haut commissaire
du Canada et Mme Philippe Roy..
Matinée musicale, le mercredi 27 mai,'
chez la marquise de Lanjamet. "• '•'̃
Bal blanc très élégant, la semaine, çlèr-;
nïère, chez k baronne 'Ed. ae Barante.
feeçoànti "• -]'
Princesse J. et Mlle de Broglie, marquise 'et
Mlle de Hortemart, marquise et Mlle d'Hà^rin-
court, marquise et Mlle de Rochechouart; mar-
quise et Mlle de Vogué, comtesse et Mlle d Ar-
genson, comtesse et Mlle de Lubersac, comtesse
F. et Mlle de Pange, comtesse et Mlle de VjeJ-
Castel, comtesse et Mlle de Langje, marquise et
Mlle de Monteynard, comtesse Ch. et Mlle du
Luart, vicomtesse et Miles de Sinéty, comtesse
A. et Mlle de Villeneuve-Bargemon, comtesse Ch.
̃jet Mlle de- Bertier de Sauvigny, comtesse et MUe
de Guichen., comte et MUes d'Aramon, M-mè-M*
et Mlle de Wendel, comtesse et Mlle de Bernis-
Calyière, marquis et Mlle -de Castelbajac, com-
tèsse et Mlle de Chabrol, marquise et Mlle d'Es-
tampes, vicomtesse F. et Mlle de ViHoutreys,
comtesse et Mîle de Ferrières, comte et Mlle. do
Kervésuen, vicomtesse et Mlle de Perthuis, màr-
quis et Mlle de Saint-Seine, comte et Mlle de Vi-
braye vicomtesse et Mlle d'Org:andes, .marquise
et Mlle de Bonneval, marquise et Mlles de Leusse,
̃*®mte et Mlle de La Béraudière, comtesse et Mlle
-cPfranvfl'.e, comtesse et Mlle d'Hunolstein, mar-
quise de Talleyrand-Périgoixi, princesse Fr. de
A-oy comtesse J. d'Harcourt, comtesse de Na-
daillac, Mlles de La Tour du Pin, de La Roche-
ïouc'auld, de VenevelleS, de Nervo, de Chauûenay,
da Yturbe, etc.
NAISSANCES '̃ -] '7''X-1
NA~SSANC_E5. )
S. A. R. là princesse Yolande de Savoie^,
comtesse Calvi di Bergôlo a donné le jour
~:ùu; fi15; :xs.»~w-lli .:7s~,
:$IENF'~1lS~~ '<°" r '7/1'11
BIENFAISANCE lti
Mme la maréchale Lyautey, de passage
à Paris, où elle ne fera qu'un court séjour,
est venue, tout spécialement, pour organiser
lé Comptoir Marocain qu'elle tiendra à lâ
vente de la Société de Secours aux Blessés
Alilitaires. Ce comptoir est uniquement com-
posé d'objets marocains, dont le produit sera
affecté aux oeuvres S B. M. du Maroc,
?est-à-dire CEuyres de l'Enfance (euro-
péens et indigènes) et œuvres concernant
l^ troupes, qui opposent, à cette heure, une
Derrière contre les Riffains.
Un thé marocain à la menthe avec âà-
teaux et sucrerie du Maroc, venus par avion,
sera adjoint au comptoir de quatre heures-
trente à sept heures.
Cette vente de charité aura lieu le 7 mai,;
10, avenue d'Iéna, dans l'hôtel du prince
Roland Bonaparte.
Le Bazar de la Charité de Paris D
(Fondation comte Bruneel) a clôturé sa pé-
riode de ventes du printemps qui, chaque
année, depuis vingt-sept ans, sans inter-
ruption, obtient un si inlassable succès
.Une trentaine de comptoirs garnissaient
la salle.
Ils étaient présidés par Mgr Baudrillart;
de l'Académie française; Mme la maréchale
Foch, Mme la duchesse d'Uzès, née Morte:.
mart; la comtesse Bruneel, Mlle Roland-^
^Gosselin,' Mine, .André Castex,. la comte^;
de Puymaigre, Mme Klobb, la comtesse de
La Rupelle, Mme Vion, Mme Pech, M. Geor-
ges Ferrv, la comtesse Creuzé, la comtesse
Dufîour "de Raymond, la comtesse Elisa-
beth Nieroth, etc. ̃̃.
Le chiffre total de la recette sera connu
prochainement. Les deux dernières journées
de la précédente série de ventes ont produit
136.789 francs. •
La prochaine période de ventes du « Bazar
de la Charité de Paris, » aura lieu à la mi-
;décembre 1925. •
-Déjà un certain nombre d 'œuvres ont
adressé, par écrit, leur demande d'admis-
sion à la direction, 55, rue de Lille, à
Paris (VIIe). d
̃ Le programme si attrayant des fêtes
franco-russes qui se dérouleront les 6 et
L7'nai, en l'hôtel' de- la comtesse de Béhague;.f
jvle'nf de s'accroître de numéros sensation"
jnels.
En effet, outre la revue nouvelle de M. Jean
;Stern, on applaudira des artistes russes qui
sont arrivés récemment à Paris; ils ont tenu
"à- donner au bénéfice de leurs compatriotes
les numéros très remarquables qu'ils présen-
tetont ensuite au public. C'est ainsi que la
fête en question aura la primeur des danses1
de caractère de Mme Boldireva', Mme Ego-
rotva, du ballet impérial de Petrograd Mlle
Nikitina, de la Chauve-Souris, et des chants
de Mme Komarova et Mme Polouelitoff-
Pavlova, M. G. de' Seversky et M: Siffi'
Abramoff et ses balalaïkas.
Les billets ne sont pas vendus; on lès'
trouve au prix de cent francs chez S. A., L
Mme la granfle-duchesse Marié de Russie,
7, rue Montaigne (Maison Ritmir) marquise
de Montebello, 21, rue Fresnel la prin- ̃
cesse Paley, 50, rue de la Faisanderie chez
toutes les Dames patronnesses; chez M. Tré-
pow, président de « l'Union des Pages », 72,
rue de Bellechasse, et chez le lieuteiiaiit-co-
lonel Mestchérinoff, secrétaire général _'de.
ITnion, 22, rue d'Anjou (Librairie .Uniyer-.
selle), ou 8, rue de Rivoli, téléphone. Archi-.
ves 51-38,
CERCLES
A la dernière séance de la commission
d'admission du comité « France-Amérique »,
ont été admis au titre de membre actif
Docteur Emile Brumpt, de l'Académie de
médecine, présenté par le docteur "J.-L.5
Faure, de l'Académie de médecine, et le
marquis de Créqui-Montfort M. G.-H. Ca-
merlyuck, présenté par M. Morton Fuller-
ton et M. Jacques Bardoux comte Espierre,
présenté par le comte du Chaffaûlfc et M. Ga-
briel Hanotaux; Mme de Favols, présentée
par Mme Maurice Muret et Mme G. How
land; M. Alfonso Frèirc,' attaché à i* lé-
gation du Chili, présenté, par M. Càrlps
Morla L)'nch et M. E. Bertrand-Vidal ̃
Sous la présidence du professeur Tuf-
fier et de la vicomtesse Benoist d',Azy, le
Cercle Interallié fêtait, eu un dîner de. cent
couverts, le docteur Seama-u. Bajnbridge,'
l'éminent chirurgien de l'hôpital dn.lcaucer^
,de New-York, délègue officiel des Etgts-Duis
au Congrès de chirurgie. Cette manife*tatioi<
(où étaient représentés les ainb^ssatlçurs
d'Aniériqite et de Grande-Bretagne et a
laquelle assistaient en personne le commis-
saire du Canada, le consul. général des ECtats-
Unis, le doyen de la -Faculté- de nredecine,
S. Exe. l'ambassadeur M.- Jusserand, M.,
rÈierre-Dupuy et les chefs-, du: service- de santé
de l 'armée, et de la niarine) eut surtout lieu
en reconnaissance du lumineux, rapport de
M. Brainbridge sur l'occupation irançaise de!
la Ruhr. j 1
PEVJL
Hous apprenons la mort du baron. Louis;
de Bardies-Montfa, docteur eu droit, décédé;
à Toulouse. • '̃
Les obsèques de. M. H. de Lasteyrie,
marquis du Saillant, ont été célébrées, jeudi,!
en l'église Saint-Sulpice.
Le chanoine Létourneau a procède à la
levée du. corps et a donné l'absoute. ̃-
Le deuil était conduit par l'abbé de..Las-ï
teyirie du Saillant, le vicomte Pierre de Las-
teyrie, le comte Paul de Lasteyrie, fils du
défunt ioarquis, et ks; autres membres de.la.
famille. -c
L'inhumation a .̃eu' lieu à Montmorency,
dans. le caveau de famille. ï
v Les obsèques de M. Albin Haller, itietn-l
bre de l'Académie des sciences, professeur
honoraire à la Facilité des' sciences, ont été;
célébrées hier matin, à dix heures, énj
l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas. ]
La réunion de l'assistance s'est faite à:
l'Ecole de physique et cjiimie, dont lé défunt
était directeur. Les honneurs militaires ont
été rendus par des troupes de la garnison de,
Paris, sous les «ordres du général Lagrue,
commandant le département,.de la Seine.
Des discours ont été prononcés par M. Mou-
T€U, membre rjë l'Institut; M' de' Clèrcq1,-
conseiller municipal; M. Mollrard, membre
de l'Institut, doyen de la Faculté des' scien-
ces M. Sagnier, secrétaire perpétuel de
l'Académie d'agriculture M. Langevm,;
professeur au Collège de France; M. Guntz,
doyen de la Faculté des sciences de Nancy;
M. Pacard, inspecteur général des poudres
et -explosifs Mme Ramart, au nom des élè-
ves et anciens élèves du maître. Le deuil
était conduit par le docteur Malègue,. gen-
dre du défunt, et par son petit-fils.
Nous apprenons la mort du marquis de
Wignacourt, décédé hier en son domicile,
276, boulevard. Saint-Germain à l'âge de
sjsixantè-dïx-sept ans. "̃ ̃
'• Veuf de la princesse Renée de Beauvau, il
laisse deux enfants, le comte de "Wignacourt
et la comtesse Louis de Bagneux.
Nous rappelons que les obsèques de
Mme Mouchet, née Rougedemontant, pieu-
sement décédée en son domicile, 10, rue
d'Aumale, veuve de M. Georges Mouchet,
notaire honoraire, auront lieu demain lundi
4 mai, à dix heures, en l'église Nbtre-pame-
de-Lorette, où l'on se réunira. De la part des,
familles Mouchet, Mouchet-Vignot, Pinel,
Pierre Robineau et Paul Perreau. Ni fleurs
ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'in-
vitation. ,̃̃
» Serfgny.
J!1f-in'-},,i.pjsa,jt£,_ -CA-S.I<3rBT -i'i' ·
̃> Qveà endroit charmant,- dans uii site
admirable, que le Restaurant de la Cascade,
où l'ori déjeune pour. vingt-cinq francs. Thé-
Concert de quatre à" sept heures. Retenir
ses tables. Wagram 89-96.
-00.
Emeraudes, rubis, saphirs sont à la
mode. C'est le moment de vendre les bijoux
délaissés et d'en acheter de nouveaux. Du-
sausoy, boulevard des Capucines, 41, experti-
se gracieusement ceux dont on. ne veut plus,
les achète et indique d'excellentes occasions.
LA SAISON
:̃ • î DE BRIDES-LES-BAINS
La saisdsa'de printemps, qui ouvre le 15
mai, s'annonce comme un succès saris pré-
cédent, à en juger par le nombre de per-
sonnalités qui: ont déjà retenu leurs ap-
partements.
Devant l'affluence des demandes, tous les
services, golf, tennis et Casino, fonctionne-
ront dès- l'ouverture. ";La saison de prin-
temps sera donc aussi brillante que celle
d'été, avec moins d'encombrement et -: prix sensiblement plus réduits.
Inauguration de la Maison
des journaux ibéro-américains
Une maison des grands journaux ibéro-
américains, située avenue de l'Opéra, a été
inaugurée, hier après-midi, en présence de
nombreuses personnalités ̃ -de- la presse
française et américaine.
Avaient tenu à assister à cette réunion
l'ambassadeur du Brésil, les ministres du
'Mexique et du Pérou, des membres du
îop-fjïs diplomatique etconsulairè dé l'Amé-
rique latine.
tm'lunéh fut.seM,- l'issue duquel M.
Gorri, l'un des directeurs de la maison,
prononça une allocution et exalta la solida-
rité franco-ibéro-aniéricâine.
LÉGION D'HONNEUR
-tI.
Sont nommés chevaliers '-< ̃
Ministère du commerce s
Mme Serises, industriel à Paris.
Postes et télégraphes
M. J'argue, chef du cabinet du ministre .du
commferde, de l'industrie, des postes et des télé-
graphes' M. Cagniard, directeur départemental
:des P.T.T. à Laon. '-̃̃̃
La Commission du Rhin a approuvé
le projet du grand canal d'Alsace
La commission du Rhin, à r.unknïniité,
l'Allemagne s'étant abstenue, vient d'ap-
prouver le projet .complet du grand -canal
d'Alsace, entre Kembs et Strasbou,çg».6,t
rien ne peut plus empocher la France dlexe-
cuter cette grande œuvre qui va assurer
à la navigation une voie nouvelle des plus
sûres et aussi des plus faciles, tout en meU
tant à notre disposition la force de 800.0$)
CV du Rhin dans.ce parcours.
Huit usines électriques accolées aux écfù-
ses du canal capteront cette force et per-
mettrant.d'en tirer un; milliard- de kilowatts-
heure, c'est-à-dire de' remplacer de un. mil-
lion deux cent, mille à un million cinq cent
mjHe tonnes de charbon par an. Ajoutons
qu'en même temps, là commission centrale
du Rhin a autorisé .nos amis' suisses à' ten-
ter des travaux de régularisation en amont
de Strasbourg, mais en entourant cette.au-:
torisation de réserves de nature à éviter:
toutès détériorations au chenal réalisé à
l'aval û& notre grand port alsacien.
LA VIE ARTISTIQUE
Dessins de Delafcroîx
Utrillo et divers
Un post-scriptum au Salon
Qu'il y ait en ce moment, en- plein Paris,
cent cinquante dessins et aquarelles d'Eu-
gène Delacroix, et que les fervents de ce
maître, le plus grand des. modernes. ne *as-
sent pas dés attroupements dans les Champs-
ïîlyséea alors que les passions politiques eu
occaMonnent tous les jours, c'est une de ces
étranïretés que je ne me chargerai pas d 'ex-
pliquer, me contentant d'un pèlerinage per-
sonnel que je voudrais quotidien.
Eli vérité,' toutes ies cordes de la lyre vi-
brent dans cette petite et si grande!
exposition de la Galerie Dru; et tous \les
frissons q lie peut nous taire passer dans l'es-,
prit cette quintessence du mouvement et de
l'expression des passions, ces feuillets gc-t
niaux nous les donnent. Recherchés pour
Faust, pour Hamlet, pour lès grandes dé-
corations de la Chambre, notes du Maroc,
notations tour à tour véridiqnes et romanes-
ques, comme cette merveilleuse petite sépia
dé la Malibrcm au piano, voilà de l'art per-
pétuellement vivant, voilà de la poésie
ardente et pure. Je n'en dirai pas plus, per-
suadé qne les happy fe~o comprendront, les
autres ne comptant point.
La Galerie Fiquet n'a pas eu une mau-
vaise idée de s'inaugurer par une exposition
très nombreuse de paysages d'Utrillo, en-
core que le succès de cet artiste prenu*.
comme disait Degas, la forme d'une panique.
Mais enfin il y a quelque chose dans ce ta-
lent opiniâtre, dans ce métier pauvre, dans
cette couleur revêche, et ce quelque chose
est, à tout prendre, un sentiment d'art.
Je signalerai un peu rapidement diverses
expositions assez intéressantes. Celle, chez
Reitlinger, du peintre belge Hallet, qui a
juvénilemeut renouvelé avec une couleur
chatovante les vieux thèmes des canaux et
des rives. Celle, Galerie de Marsan, de l'ha-
bile peintre de fleurs Angelina Drumaux.
Enfin, à la Galerie Haussmann, d'attrayants
tableaux de la Côte d'Azur, Algérie et
Corse, par M. Pierre et Mme Marie Wol-
konski.
Comme je- le "disais, en terminant la re-vue
du Salons: ̃ce-rtains^oublis.sQnt inéyita-blfes
mais réparables quand tout est e.û'^lace.
Voici doîic ."quelques. -très .injustement- «ia-'
perçus.le premier jour. Les Fleurs et Fruits,
de Mme' Làjàllet. L'Effet du matin, de M.
Bernard Toublanc. La .Paysanne roumaine,
de M. Burada. Le joli "Po-rt7-ait de dame
blonde, de M. Brunini. Les Haleurs, de M.
P.-L. Beaumont. Enfin, est-il nécessaire que,
par suite de « coquilles » inévitables aussi,
il faut croire les noms de MM. Guirand de
Scevbla, Reboussin, et Rupert-Bunny ont
été tant soit peu estropiés? Heureusement
leurs œuvres n'en souffrent pas.
Arsène Alexandre.
L'attentat de la rue Championnet
Le coup de téléphone mystérieux
Le jour de l'interpellation, à' la Chambre
des députés, sur le guet-apens communiste
de la rue Championnet, M. Cachin, on se
le rappelle, prétendit qu'un coup de télé-
phone d'un des membres du parti de M
Taittinger avait alerté les. membres do la
réunion ^lillerand et avait demandé dû ren-
fort. ̃•' ̃̃ ̃ ̃•̃ ';•'
D'où deux questions 1° Qui a: téléphoné?
2° .Comment M. Çachin a-t-il su qu'on avait
télônhoné, pour /demander du sccour.s- ?;
*|^pfei>;Ies5rpFenwoi!S:rcnSeignTements-3^
mai hiep,- gui1 ce' coup Se téléphone singtf-
lier, à M. Barnaud, juge d'instruction.
A neuf heures quinze du soir, lui a.
déclaré M. Ga:ffory, industriel, chargé. du
service d'ordre à la réunion Millerand la
femme de chambre de M. de Montefiore,'qui
savait que son maître était à la réunion, té-
léphona qu'on fasse une annonce à la tri-
bune. pour prévenir M. de Montefiorc que
son neveu venait de mourir dans les cir-
constances que l'on connait.
Le juge a ensuite entendu M. Baneau, pa-
tron, de -r^ôtol Stella, et huit gardiens de la
paix, de service le 21, rue Championnet.
Il ne s'agissait donc nullement de la réu-
nion de M. Taittinger.
Mais, alors, qui donc a si mal écouté à la
porte de la cabine téléphonique, qui a mo-
difié à tel point la vérité ?
Les employés de banque
menacent de faire grève
Les employés de banque ont tenu un mee-
ting hier, au cours duquel il fut décidé, que
leurs délégués présenteraient aux directeurs
leurs revendications le 13 mai. °
'f Si les pourparlers restaient sans résul-
tat, le 20 mai les employés manifesteraient
dans le hall de leurs établissements et sui-
vraient alors les instructions' qui leu'F Se-
raient données. 1
LES CHANGES HIER
Bien que le marché officiel fût fermé hier,
on a exécuté pendant la matinée quelques
opérations entre professionnels. La. livre à
oscillé entre 92 -k> et 92 55 contre 92 37 la
veille. Le dollar a valu 19 07 et 19 09 au
lieu de 19 05. Affaires" très réduites.
L'évêque d'Amiens rentre
en possession d'un reliquaire
AMIENS, 2 mai. Le reliquaire du cou-
vent des Clarisses de Péronne vient d'être
remis à l'évèque d'Amiens par un commis-
saire de police spéciale. Ce reliquaire avait
été transporté à Londres par des officiers
anglais, en 1918.
J*!j~J*L<
Le Polonais avoue
A la suite d'une longue enquête,. le com-
missaire de la Sûreté générale BaJmadier et
les inspecteurs Brunaud et* Auger ont éta-
bli" que l'auteur de l'assassinat du Polonais
Jean Mazurkiewiek, 34 ans, tué le 26'pcto-
bre 1924, rue de Foùrc'y, 24, était lin Polo-
nais actueHément détenu, le' nommé Jean
Zielenski, 35 ans.
1 Interrogé par M. Lacomblez, jugé' d'ins-
truction, Zielenski a avoué- qu'à la suite
d'une rixe survenue- rue de Pourcy, il avait
frappe Mazurkiewicz, mais que ce dernier
'i avait été achevé par un nommé Poulus.
;!le détenu a été inculpé d'homicide vo-
lontaire et d'association de malfaiteurs.
La plainte de, M. Charles Humbert
contre M. Poincaré
̃
Le Parquet refuse dty donner suite
M. Schei'dlin, procureur général près la
Çour d'appel de Paris, vient d'aviser M6 e
Henry Torrès, avocat de- M. Charles Hum-
bert -qu'il ne croit pas devoir donner suite
à la plainte qui a été portée par ce dernier-
contre M. Raymond Poincaré pour diffama-
tion et injures et qu'il appartient à M. Char.
les Humbert de se pourvoir comme il j'en-
tendjia.
Courrier des Lettres
̃ï1 Les Amis du lac d'Hossegorr5dèiétêde protec-
tion des paysages landais, ouvrent un concours de
poèmes à la gloire des Landes. M comprend deux
sections: 10 poèmes à forme libre, n'excédant pas
100 vers 2° sonnets en français ou 'en parler local.
Les concurrents devront envoyer leurs' manuscrits
avant le 15 juillet 1925 à M. Maxime Leroy, se-
crétaire yénéjal. 40. avenue Mozart, Paris (16e).
Le Comité tîes Amis de Saint-Simon, qui est
présidé par MM. Çharlety et Maxime Leroy, a
décidé que la commémoration du centenaire de
l'illustre philosophe aurait lieu le 13 mai à. 9 heu-
res du soir, au Frocadéro. r
La cérémonie, qui aura lieu sous- la présidence
d fiohheur de M.Painlevé, sera présidée effective-
ment par M. Albert Thomas. Après lés discours
et la" partie musicale- on représentera uh'e pièce
écrite spécialement pour la circonstance par IVJ.
Paut Gsèll.et dont M. Gérhi«r ïntérprét<;râ;ire:priri-
Gip-alrôle. ̃•̃ ̃ "̃ ;>: ̃ •̃•-
L'origine du nom de Coppée.
Coppée, qu'on tient toujours, poiir si Parisien (iï
était né, en effet, à Paris, de parents parisiens,
et était tout à fait Parisien du côté de sa-mère),
était Wallon par son ascendance paternelle, et son
nom avait la èonsoriance wallonne. « La famille du
poète nous dit M. Georges Druilhet dans |Vps
poètes est originaire de Mons il paraît qu'aux
environs de cette ville. tout le monde s'appelle Cop-
pée cela signifie « coupée », une coupée de bois. »
[I est remarquable aussi que ce nom, à peine mo-
difié, se trouve dans le Roman de Renart, où nous
est contée la mort de dame Copée, la poule, Or, nul
n'ignore que le Roman de Renart est la. réunion 3e
fabliaux qui puisént leur principe dans le folklore
de nos provinces septentrionales.
Les « Mussettistes » effectueront leur, pèlerinage
annuel sur la tombe d'Alfred dé Musset, cet après-
midi, à 3 heures précises. •̃
Rassemblement à 1 entrée principale du- Père-
Lachaise.
Où a été conçu Victor Hugo?
Une lettre récemment publiée par M. Barthou
nous montrait le général Hugo révélant, en 1821, à
son fils, les circonstances auxquelles l'illusitè poète
dut sa naissance. « Créé non sur le Pihde, lui di-
sait-il, mais sur un des pics les plus élevés des Vos-
ges, lors d'un voyage de Lunéville à Besançon, tu
sembles te ressentir de cette origine presque aérierj-
vnèXetîta^Mûse est constamment sublime. »/ '̃'̃
-Qaehétait ce- pic élevé des Vosges? M. ÉÈ-
;4enspeige{j se? lfêst demandé et, dans le Pays Lvt-
rain, il nous apporte le résultat de ses investiga-
tions. Ce serait le grand Dûnoh. ̃
Et voilà pourquoi, lorsqu'il écrivit le Rhin,
Victor Hugo plaça le Donon dans tes Hautes et
non pas dans les Basses-Vosges, comme le font
d ordinaire les géographes. ̃
II ne voulait pas qu'il y eût quelque chose de bas s
dans les origines de Victor Hugo 1
̃i1 Sous la présidence de M. Louis Bertrand, la
Société des Auteurs Coloniaux vient de tenir sa
séance annuelle à la Société des Gens de Lettres.
MM. Louis Bertrand et Marius Ary-Leblond
ont exposé le' programme de l'Association, lies
conférences sur la littérature coloniale française
vont être organisées prochainement.
L'amiral Lacaze a offert la collaboration de
l'Institut Colonial, M. André Lichtenberger celle
du Musée Social, M. Auguste Terrier celle du
Comité de l'Afrique Française.
MM. Gourdoh et Vignaud ont parlé des .rap-
ports à établir avec certains groupements universi-
taires et artistiques.
Notre confrère Paris-Midi annonce qu'il fonde
un. prix littéraire annuel de 7.000 francs, qui sera
décerné chaque année, dans des conditions diffé-
rentes et par un mode de suffrage original, où lé
public sera appelé à collaborer avec un jury de
gens de lettres.
Au cours d'une récente manifestation, à laquelle ~e
assistait, avec les autorités civiles et militaires,
l'ancien ministre d'Etat belge M. Çarton.de {WiartA
fc'cdmité'fràncd-belsè' présidé par %^îiaèXë\u iSSlP i
pentier, a remis.au Théâtre des, Arts de Rouen le
buste du poète Emile Verhaeren, par le sculpteur
| César Scrouvens.
On se souvient que le 27 novembre 1916,- Emile
Verhaeren quittant Rouen, où il avait assisté à
une matinée littéraire au bénéfice des mutilés bel-
ges, fut écrasé par l'express de Paris, en gare de
| la rue Verte.'
PETITES NOUVELLES
Mlle Louise Hervieu, dont on -sait 'Je grand ta-
lent de dessinateur, est aussi un, excellent écrivain.
Elle va publier prochainement deux ouvrages le
i Bon vouloir, suite de moralités, qui a été couronné
par l'Académie française, etun roman qui a pour'
titre En vertu de l'amour.
Histoires enfantines.
Demain paraîtra le premier volume d'une col-
lection d'Anas dont Léon Treich assure U dire,er
tion.
Ce premier volume, Histoires enfantines; est
dédié « aux papas et aux mamans ».
Il sera suivi chaque mois d'un nouveau volume,
On annonce déjà: L'Esprit de Tristan Bernard,
pour le 1er juin Histoires de vacances,- jour le
1er juillet L'Esprit de Sacha Guitry, Histoires
anglaises, L'Esprit de Clemenceau, Histoires de
chasse, etc.. i. Î!
A chacun de ces livres sont invités à collaborer
tous les amateurs de. bons mots et d'anecdotes sa-
voureuses. Un concours est ouvert entre eux et
–4 Qu'ils se 4e disent! il y a des prix.
̃S-Aux Vetflées de Paris, 38, boulevard Raspail,
ce uoir, à: neuf heures du soir, troisième.. veillée?
des Jeux Floraux. Au programme « Les deux
tendances de la poésie française », conférence- diCp
M. Gaston Rageot. Auditions. ̃•̃-
Les prochaines soirées du « Caméléon » (Uni-,
versité Alexandre Mercereaui 241, boulevard Ras-,
pail, à 8 h. 45). ̃'̃̃•
Demain lundi Carl Spittelér, poète épique,,
conférence de M. Charles Baudoin, sous la prési1-
dence de S. Exc. M. Dunant, ministre de Suisse
à Paris. Nombreuses auditions, poétiques et musi.
cales. • •••
Le très intéressant numéro de la Nouvelle Re-
vue Française du fer mai contient un émouvant
poème de Paul Claudel à la mémoire de Jacques
Rivière, ainsi qu'une étude pénétrante et com-
plexe sur quelques points de la vie et de; la. pen-
sée de Descartes par M. Paul Valéry. Avec la-
suite du rbtnan de M. André Gide: Les jaux;}
monnayeùrs, dont M. Albert Thibaudet fait un
chaleureux éloge, on y trouve également une pé-
nétrante analyse du caractère de Jean-Jacques
Rousseau par M.- Jacques dé Lacretelle, un conte
très vivant de M. Georges Limboui, et de nom-
breuses chroniques par MM. François" Mauriac,
Joseph Delteil, Jean Prévost, Jean Cassou, Pierre
Bost, Charles du Bos. etc., etc.
,f i. '̃••"•̃ LES JOURNAUX-
Dans l'Eclair ̃ M. Pierre %jeWel parl^'longu'ë'.1*'
ment des cahiers intimes de Marié Bashkirtsèff qtrt •iennënt «de 'paraître intégralement. Après avoir *•̃
étudié le caractère étrange et complebce-dc celles
que Barrés avait spirituellement baptisée "« Notre y
dame de Sleeping-car », il' compare son journal
à celui qu'a laissé Marie Lenéru et dit ses préfê-
rences pour ce dernier. • 's-< ̃
Pour mettre à leur vraie place les choses et les
gens, il faut regarder au-dessus d'eux, et non plus;
bas. Relisons le journal de ces deux Marie. Quel abî-
me Et cependant, toutes deux ont des points corn/ `
muns. L'une minée par la maladie, l'autre atteinte
d'une infirmité désespérante. (Et vers la, fin de si'.
vie, Marie Bashkirtseff fut menacée, .elle «ussi, de
surdité.) Et puis, chez toutes deux, en dépit de leur
infinie disparité intellectuelle, ce goût enfantin de la x
toilette qui doit être bien inné dans le coeur des fem- *̃
mes, puisqu'il peut pousser une Marie Lenéru à çcrirè0
cette chose incommensurable: « J'aimerai toujours
mieux être inimitable par la manière de porter une ̃"••̃
robe de Chevert que par tout le talent ,ei toute la.
laideur des Elliott et des Staël. Mais cet enfan- ̃
tilla mis'à part, qaand l'auteur des Afjraricbiès, lit
tillaJW mis' à part" ~uand l,' ~ule,' ùr, des pense 'çbi¿s, t,tl
le journal de Marie Bashkittteff,' elle pense brav%
ment: « Une gloire d'artiste m'aurait toujours 'semblé
misérable.' d •̃'
Marie Lenéru, en effet, était une femme qui
plaçait les hautes spéculations et les jouissance*
intellectuelles au dessus de tous les autres plaisirs.. °:.
Les Alguazils.
Les Elections municipales
t parisiennes
Aujourd'hui dimanche 3 mai a lieu, le pre-
mier tour de scrutin des élections munici-
pales. Les sections de vote, dans tous les
^quartiers, seront constituées dès 8 heures du
̃̃•îgàatïn. Le scrutin sera'çlos, selon la loi, à
.:6 heures du soir. Les résultats de tous les
.arrondissements de Paris seront connus
̃ dajis la soirée.
• Les électeurs ont reçu à domicile la nou-
velle carte -électorale: Les cartes électorales
qui, pour une' cause quelconque., n'auront
pu être distribuées, seront à la disposition
•Ses" intéressés dans les .sections'de volé..
̃ [' Nous rappelons qu'en"1919, lors des' der-
̃ -nièrcs élections municipales parisiennes, le
nombre des élus au premier tour de scrutin
̃ avait- été "'cfc. 5i' conseillers Sur 80 sièges à
•̃ jiûùrvohv '̃̃̃̃̃̃- '̃̃̃̃»
"̃'OU s'attend, cette année, d'après -d.es;
pointages 'méticuleux, à une moyenne "de
40 à 45 élections définitives au premier
..tour, ^Oix.sajJ; que; six. candidats, apparte-
̃riarit "au J>arti communiste, se présentent,.
;®aulp; part," i.* L;.igu.e du v/rte des femmes
-'â. décidé de présenter une adhérente de la
ligue dans chacun des quatre-vingts quar-
tiers de Parisi ̃
'̃•̃Les suif rages qui seront accordés à des
femmes ne seront- pas comptés. Le préfet
de là Seine, M. Armand Naudin, a donné,
des instructions pour que les bulletins por-
-tant des &ras de candidates soient annulés
et rangés au nombre des bulletins blancs
pu nuls. ̃ =
La situation- aux IXe ét' X° arrondisse-
ments ï
Ces deux arrondissements étaient repré-
sentes, dans l'ancien Conseil municipal,
itiar huit.conseillers de la majorité modérée.
La représentation sera. la même dans le
iprochûin Conseil.
La; réélection de MM. Pointe], vice-pré-
sident de l'assemblée, et Godin, dans le
IX8 arrondissement, de MM. Raffignon et
Beaud, dans le Xe. arrondissement, paraît
certaine dès le preriïier tour. plus anciens
X. ̃:̃$$• Adrien. Oudfn, l'un des plus anciens
jSdiles .:cie Paris, ancien président du Con-
seil municipal-, et président' à. l'Hôtel de
̃jVillû de rUniqn:dës ^groupes de la majo-:
rite,' a, comme' concurrents dans le quar-^
';||er|de la Çhaussée-d'Aptin,. M. Jeàn-Geor-!
ges Berry, républicain indépendant, .fils _de,
l'ancien députe de l'arrondissement..
̃* "Au quartier jRochechouartî M. René Lam-
bert, secrétaire du Conseil municipal et,
ïnôdéré, a, comme concurrents éga.ement
modérés, MM: Emile Brun, Omessa et
'\Cîuibert-Lpssalle.
Dans le X° arrondissement, quartier de
IfiBpita~ Saint-Louis; ~;1. Rôëluiu, vice-pré-
l'hôpital Saint-Louis," "M. Roëland, vice-pré-
sident du Conseil général et l'un des conseil-
lers les plus actifs de la majorité, peut être
•tréélu; dèS le premier tour. Y aurait-il bal-
Jbttage, son succès au second tour est as-
suré.
.11 en sera. de même dans le quartier de la
Forte Saint-Martin pour M. Contenot, con-
seiller sortent, appartenant à la majorité.j
membre de la Chambre de commerce. 'M.
CQntenot. à pejne arrivé à l'Hôtel de Ville,
a 'donné, la .mesure dé son talent et, plus en-
eore, de-, sa droiture et dé son activité. Les
efforts rJu Cartel des gauches pour s'empa-
rer de ce quartier du centre de Paris seront
pW.s. '̃̃ •
Dans le XI" arrondissement v
M. René Fiquet, candidat d'Union répu-
Wfeame et vice-président du Conseil muni-
cipal, sera réélu ainsi que M. Lallement qui
a,voté, au cours du dernier mandat munici-
pal, avec la majorité modérée. Dans le
quartier La Roquette. MM. Alingre et René
Lefebure, modérés, luttent contre- .M.: Ga»
raille; Renault, 'communiste et conseiller
itâténk ̃ "• M. ,̃ ̃ ̃•
Le XTV* arrondissement mérite une men-
tion "spéciale. Non seulement M. Robert
JMontilloS, candidat d'Union républicaine,
peut devenir le représentant du quartier de
a Santé où furent cependant élus les Mar-
tyr les Badina et les "Midol, mais encore
M. Louis Dclsol, candidat d'Union républi-
caine, l'un des conseillers les plus écoutés
̃de, 4la..majorité, et JM. François Latour, le
Exporteur général du budget de la Ville de
Paris, à qui l'on doit l'équilibre du budget,
tiennent les quartiers du Petit Montrouge
et du Montparnasse et les conserveront,
ïnalgrê les efforts du Cartel des Gauches.
XVH" arrondissement M. Dumoret, avo-
jeai -à la Cour, nous prie d'annoncer qu'il
S'est désisté dans le quartier de la Plaine-
Monceau en faveur de M. Emile Massard,
conseiller sortant.
M.. Dumoret. ajoute qu'il serait heureux
çtftè son appel à l'union des bons républi-
cains fût entendu.
M. Emile Massard sera, réélu au premier
tour, ainsi que M. Jousselin, le distingué
conseiller des Ternes, qt M. Joseph Denais,
jqxà représente le quartier des Batignolles,
et s'est spécialisé dans les questions budgé-
taires;
;Enfin, nous avons déjà annoncé que, dans
le, XVIII8 arrondissement, "MM. Jonas, au
quartier Clignahcourt, et Baoul Sabatier, au
quartier des Grandes-Carrières, étaient les
représentants des Partis modérés.
NOUVELLES RELIGIEUSES
,p ,Les journées sociales féminines or-
gafiisées par l'Action sociale de la femme
auront lieu les 6, et 8 mai. Le programme
général en sera Les périls de la civilisation
chrétienne.
•– o– Mercredi prochain, S. G. Mgr Ginis.
ty, évoque de Verdun, partira pour le Cana-
da, où il va donner une série de conférences
an^fàveur de l'ossuaire de Douâumont.
-r-Or- La Congrégation générale des Rites
s'est réunie au Vatican, pour la discussion
et le vote sur les miracles attribués à l'in-
tercession de la vénérable Bernadette Soubi-
rous et proposés pour sa béatification.
0– Le comte de Piellat, fondateur de
lliôpital Saint-Louis, tenu à Jérusalem par
lés Sœurs de Saint-Joseph de l'Apparition,
et bienfaiteur de l'hôtellerie de N.-D. de
France, vient de mourir à Jérusalem, où il
s'était retiré et où il s'occupait activement
des pèlerins de Terre Sainte.
'̃tf- Église dès Etrangère, 33, rue de Sè-
yres. Aujourd'hui, 3 mai, à 10 heures 30, sa-
lut solennel et audition d'oe* uvre,s de Bach
et de Franck, pour orgue, violoncelle-, et
chant, solï' et chœurs", -avec le concours de
Mmes Malriory-Marseiïlac, Bergeron, Mlle
Piêdelièvre, M. Tirmont, de rOpéra-Comi-
que.
L'entrée de l'église est libre. Places réser-
vfes dans la nef. S'adresser chez Durand,
placé de la Madeleine, et à la sacristie de
l'église.
o– A l'occasion de la béatification de
Bernardette Soubirous. qui doit avoir lieu
le' lï juin, l'Hospitalité de Notre-Dame de
Lourdes organise des trains spéciaux qui
permettront, sous la conduite de Mgr
Sehœpfer, et en compagnie du seul frère
survivant de- Berna.dette,. de prendre part
à Rome à ces fêtes inoubliables. 1
S'adresser à Lourdes, au président, le
comte de Beauchamp, et à Pans, à M. Paul
Ijèfebvre, 25, quai d'Anjou.
_o-- Les 2-i et 25 mai auront lieu à Paris
les réunions de printemps des catholiques
sociaux. Les séances d'études se tiendront
à l'Institut Catholique.
-o– Du 11 au 15 mai, le R. P. Zimmer-
tnàhn prêchera des retraites fermées pour
les dames et les jeunes filles, 56, avenue de
Breteuil.
'BreteuiI. Paul Lesourd.
Au Concours hîppi<§u^
L'assaut des tribunes a prouvé, hier, que
le public a décidément trouvé -le chemin du-
Champ de Mars et qu'il 'approuve le choix
du nouveau terrain du Concours hippique
et la très élégante installation qu'on y a
faite pour lui.
D'ailleurs, nous arrivons aux journées les;
plus intéressantes de beau sport.
Hier, Prix La Haye-Jousselin iàùjour-|
d'hui, Prix des Veneurs, épreuve; qui--t5|3-f
tient toujours un très gros succès.' > '̃"
Le baron'.de Neuflize, le comte Rûedèper; '̃
et lë comte Henri d'Yanville ont Jr'ésidéJ
hier matin, les jurys composés de ÎV1M. Ai-|
fred Deseamps, Roger Guérin, le comte R.i
des •Monstiers-Mérinville, le comte Jehanj
de Saint-Genys, du Ché, le comte d'Andi-
gné; io comte René de Beaumont,; le. comte
G. ~de'3onvouTMr;*ïe- m;aï>quis d"ë- Croixv-
Guichard, de La Hamayde, Je marquis de'
-Ballçroy* Bëhârène, le* comté de Croix, E. de
Lajj;_hesna.isu Nouveltet, ,qui avaient à exa-
miner "les cnevaùx attelés en pair dé grM--
de, moyenne et petite taille. ,»"
Les primes ont été décernées, dans les
trois classes, en cet ordre
•- 1. Tivolienne, au marquis d'Andigné,- et Ga-
zelle, au comte G. de Balincourt Veroingétorix,
au marquis d'Andigné, et Valencius, au. même
Upa, à M. de Anchorena, et Toto, à MM.Roy- ̃
2. Vadrouilleur et Tais-Toi, à MM. Ro^
Trotte-Menu et Thermidor, au baron Renga'B-j;:
Uzès et Ulloa, à Mme de Gainza. | "i
3. Soumise et Tapageuse, à MM. Roy. "̃'
La première prime d'honneur jpiour Je;
/lot le plus remarquable de chevaux d'atte-
lage a été attribuée à MM. Roy.
C'est à deux 'heures qu'a été couru le'Prix^
La Haye-Jousselin, deuxième série, compor-
tant des surcharges. La plupart des par-
cours ont été vivement, applaudis.
Le jury a décerné neuf prix avec cè-'câûs-,
sèment <
1. Quien Sabe (M. de Laissardière) 2. Antar,
ex-Ulano (M. Robert Sarlin);'3. Lady's Memory,:
à Mme. Robert Sarlin (M. Robert Sarlin); 4. Bal-
con, à MM. J. de Clercq et Xavier Bizard (monté
par ce dernier); 5. Vertuchou, à M. Costa (M..
Michel Bignon); 6. Kina, à MM. Bellisson et ,de'
Manheulle (montée par ce dernier); 7. Verdun II,,
à MM. Bellisson et de Manheulle (monté pàr;
M. Bellisson); 8. Sans Doute, à MM. Fort et;.
Clavé (monté par ce dernier); 9. Little-Fly II, au;
baron Gaëtan. de Brullon.
•Des1 flots de rutoari ont été attribués; dansi
cet ordre .̃'̃
TamboûVuie tSÎ. Robert, "SârUn); Flyèr," à' M.'
Pollét-Ternynck (M. Cavé^; Lamotte-Beuvron,
au comte de Maillé et au marquis d'Havrinc6urt;j
(montée par le comte de Maillé); Nancy, à M.Joachim Lavoix (M. G. de Briolle); Jurat, à-i
MM. Fernand de Rovira et Edouard Thomas;
(monté par ce dernier).. ̃
La' journée s'est terminée par un très
beau défilé, de quatre à six heures, des atte-
lages à un cheval et tandems.
Le jury, présidé par Je comte Henry;
d'Yanville et composé de MM. Octave Man-
set, le comte G. Becci, Béharelle, le mar-.1
quis Costa de Beauregard, le marquis" de
Croix et le comte de La Ruelle, a décerné, >
sans classement, les prix suivants
Première division Peacock (attelé à une amé-
ricaine), ÈL M. J. de Astoréca Gazelle (améri-;
caine)i au comte de Balinoourt Jupiter (spje-j. ¡,
der), à M. Maurice Chabrol Orphée (açierM
caine), %.u même Othello (Victoria), au nrièwê, EI
Sportmann (buggy), à M. H. Franchomiftftî;
Jam (américaine), à Mme de Frey Paul-ti-teiè-h
ria)" Samy (américaine) et T'en fais pas;(aftié- 'd
.ricaine), à la comtesse de Gontaut-Blron Èliîta j
(spieder), à Mlle de Iturbe Sardanapale (lajv-
ton), à 'Mlle Solange Tissot Jacks (spieder),
au baron van Welderen-Rengers Cork (spie-
der), au baron de Zuylen de Nyeyelt de Haar.
Deuxième division Upa (arïiéricaihe) à" M.
Miguel de Anchorena Starley (amérîçàineh
à .M. J. de Astoréca Chantecler (américaine)
et Red Cardinal {américaine), à S. A le-prmee
R'tkf Bourboil Forn^Wable |amért.cajfie),\ »
f.' dé, .BOUl'b,J¡1, ,FPI}¡'jIQIJ,ble, i,amé159,\lo, i~?);t\'¥-
Mlle Solange Tisso't f'Àéroplâne (américaine), t
au bmvon de Zùylôh de* Nyevelt de Haarl
Flots de rubans
Première division Ôld Fashion (spieder), à
M. Hector Franchomme Ketty (Victoria), à Mlle
de Iturbe.
Deuxième division Gipsy (pill-box), à Mme
Gauthier de Bayon Salamine (tonneau), à M.
Henri Lesieur Maria (américaine), à Jlme R, i
Madr%ux Syrook (américaine), à Mme Mojëasti (
| Dick (américaine Lawton), à Mme Villenaveff,M |
Aujourd'hui, à 1 h. 30, Prix des Ven'çufjlj >
parcours de chasse, comprenant un gyâ'n'd
nombre d'obstacles des p,lus ̃ vamés, Tels
qu'on peut les rencontrer dans la campagne l
et sous bois traversées de routes,' taj.us,
rivière, porte à ouvrir, parc à moutons, etc. j
Le classement se fera uniquement au
temps, lés fautes comptant pour 30 seçoo- j
des et les demi-fautes pour 10 secondes. L'eâ
refus et les dérobés, généralement nom-
breux, ne comptent pas, mais intervien-
nent dans le classement par la perte de
temps qu'ils occasionnent.
C'est jeudi et samedi prochain que se-
ront donnés, par le 6° régiment de spahis '.de
l'armée du Rhin, la fantasia et le carrou-
sel.
Ch. D.
A L'INSTITUT
La Villa Médicis enfin reconnue
d'utilité publique
Tout arrive, même que l'Académie de
France à Rome, qui fut fondée par Colbért;'
et qui, depuis près de trois siècles, a donné
à la France une élite d'artistes dont le ta-
lent a rayonné et rayonne sur le monde en-
tier, soit enfin, en 1925, reconnue d'utilité.ï.
publique v
M. Widor, secrétaire perpétuel de l'Aca-
démie des Beaux-Arts, annonçait hier, eu-
effet, à ses confrères, que l'autre jour, à
l'Elysée,, après le déjeuner en l'honneur du
prince de Danemark, auquel il venait d'asv.
sister avec MM. Painlevé, Briand et -de
Monzie, M. Gaston Doumergue avait < àà&Q
voulu appuyer, auprès du président d»=Con-
seil et des ministres des affaires ékaffl§è»fe
res et de l'instruction publique, sa deman-
de de personnalité civile pour la Villa Md«'"
dicis.
Immédiatement MM. Painlevé, Briand et
de Monzie tombèrent d'accord sur l'oppor-
tunité d'une telle mesure, qui permettra à
l'Académie de France à Home, actuellement
réduite aux maigres ressources que lui con
sent le budget national, d'accepter les libé-
ralités déjà offertes-, par maints généreux
mécènes. ̃ -•̃ •
M. Léopold Bellan reçoit le grand prix l
de dévouement-
Sur rapport de M. Félix. Rocquain,
l'Académie des Sciences morales et politi-
ques a décerné hier le grand prix Audiffret
du dévouement, de 15.000 francs, à M. Loo-
pold Bellan, « pour quarante ans d'une exis-
tence utile et bienfaisante ». r
M. Léopold Bellan a créé, depuis 1881
une association pour améliorer le sort du
peuple des cours gratuits pour ouvriers .et
ouvrières, qui réunissent 20.000 élèves des
orphelinats de jeunes fil-les auxquelles on
fait apprendre un métier leur âge un pré-
ventorium et une école de plein air pour
jeunes' garçons maladifs et incapables de
durs travaux une ci lé-jardin pour les mu-
tilés de guerre un hôpital pour les malades a
peu fortunés une maison de retraite pour
les vieillards, etc.
M. Léon Brunschvicg a fait une commu-
nication sur les œuvres de Maine dë'Biranh
M. G. Lacour-Gayet a offert son dernier ou-
vrage L'Impératrice Eugénie. MM. Tha-.
min et d'Eichtal ont préseri té d'autres li-
vres.. ̃ • ̃'̃̃' -j
Cb. Dauzats.
LE 'MONDE m )DmmiAM
f- ̃ r m -|- i -]̃ |Hill)ltlltll ̃̃̃̃ J-
DANS LES AMBASSADES
S. Exç. le baron Romano Avezzana; am-'
bassadeur d'Italie à Paris, a donné, hier, un
déjeuner en l'honneur de la délégationvita-i
-1-ienneà à l'Exposition des Arts décoratifs.
> Mlle Yolande Romano Avezzana aidait
l'ambassadeur à recevoir. •̃ k_
Les invités étaient ̃
S. Exc. le sénateur conite Téophile Rossi; an-
'éién ministre du commerce d'Italie, -tnin'istre;
-a'Etat M. Nicolle, M. Arduino Côlasanti,' direc-
teur général des- beaux-arts -d'Italie et Mme
Mme SuramontCs le général et Mme ̃ MàricUi,le;
comte Ga.lateri, M. Colla M. Stoppani. -M. Balle-
riril, M. Landini,: M. Gotlarkl, M. MeirzingeK Jes
sperétaires' de ^ambassade ,\IM. Bordpn^Q, ,Ccyr-i
ttni, et-c: ••̃ rf' -̃"̃•"•̃" '̃-̃"
-L'ambassade, de Pologne à Paris a été;
transférée de la' rue, de TVlarignaa, où elle se
trouvait depuis deux ans, dans un magni-
fique hôtel, 12 et 14, avenue de'Tokio. C'est;
dans ce nouvel immeuble qu'aura lieu, au-
jourd'hui, l'inauguration à laquelle assiste-
ront le Président de la République et le corps
diplomatique de Paris. ̃-
S. Ëxc. le baron de Borchgrave,* ambas-
Sa:deur de Belgique à Madrid, qui est en!
"congé a Bruxelles, à. été reçu par S. M, "le;
.roi des Belges.
l'nr– Mme de Beaumarchais, femme -de|
S. Exc. le ministre de France à Vienne, est'
arrivée à Paris.. •
̃ Soirée musicale, mardi 5 mai, chez:
S. Exc. le ministre de Suède et la comtesse!
Ehrensvârd.
S. Exc, M. Armentpros, ministre de|
Cuba à Paris, s'est embarqué à La Havane;
.pour rejoindre son poste.
1^
REHSE'GNEMENTS MONDAINS
En l'honneur de M. Edouard Montpetit.
qui fait un cours à la Sorbonne sur le Ca-;
nada, et de Mme Montpetit, une élégante ré-;
ception a eu lieu cHez le haut commissaire
du Canada et Mme Philippe Roy..
Matinée musicale, le mercredi 27 mai,'
chez la marquise de Lanjamet. "• '•'̃
Bal blanc très élégant, la semaine, çlèr-;
nïère, chez k baronne 'Ed. ae Barante.
feeçoànti "• -]'
Princesse J. et Mlle de Broglie, marquise 'et
Mlle de Hortemart, marquise et Mlle d'Hà^rin-
court, marquise et Mlle de Rochechouart; mar-
quise et Mlle de Vogué, comtesse et Mlle d Ar-
genson, comtesse et Mlle de Lubersac, comtesse
F. et Mlle de Pange, comtesse et Mlle de VjeJ-
Castel, comtesse et Mlle de Langje, marquise et
Mlle de Monteynard, comtesse Ch. et Mlle du
Luart, vicomtesse et Miles de Sinéty, comtesse
A. et Mlle de Villeneuve-Bargemon, comtesse Ch.
̃jet Mlle de- Bertier de Sauvigny, comtesse et MUe
de Guichen., comte et MUes d'Aramon, M-mè-M*
et Mlle de Wendel, comtesse et Mlle de Bernis-
Calyière, marquis et Mlle -de Castelbajac, com-
tèsse et Mlle de Chabrol, marquise et Mlle d'Es-
tampes, vicomtesse F. et Mlle de ViHoutreys,
comtesse et Mîle de Ferrières, comte et Mlle. do
Kervésuen, vicomtesse et Mlle de Perthuis, màr-
quis et Mlle de Saint-Seine, comte et Mlle de Vi-
braye vicomtesse et Mlle d'Org:andes, .marquise
et Mlle de Bonneval, marquise et Mlles de Leusse,
̃*®mte et Mlle de La Béraudière, comtesse et Mlle
-cPfranvfl'.e, comtesse et Mlle d'Hunolstein, mar-
quise de Talleyrand-Périgoixi, princesse Fr. de
A-oy comtesse J. d'Harcourt, comtesse de Na-
daillac, Mlles de La Tour du Pin, de La Roche-
ïouc'auld, de VenevelleS, de Nervo, de Chauûenay,
da Yturbe, etc.
NAISSANCES '̃ -] '7''X-1
NA~SSANC_E5. )
S. A. R. là princesse Yolande de Savoie^,
comtesse Calvi di Bergôlo a donné le jour
~:ùu; fi15; :xs.»~w-lli .:7s~,
:$IENF'~1lS~~ '<°" r '7/1'11
BIENFAISANCE lti
Mme la maréchale Lyautey, de passage
à Paris, où elle ne fera qu'un court séjour,
est venue, tout spécialement, pour organiser
lé Comptoir Marocain qu'elle tiendra à lâ
vente de la Société de Secours aux Blessés
Alilitaires. Ce comptoir est uniquement com-
posé d'objets marocains, dont le produit sera
affecté aux oeuvres S B. M. du Maroc,
?est-à-dire CEuyres de l'Enfance (euro-
péens et indigènes) et œuvres concernant
l^ troupes, qui opposent, à cette heure, une
Derrière contre les Riffains.
Un thé marocain à la menthe avec âà-
teaux et sucrerie du Maroc, venus par avion,
sera adjoint au comptoir de quatre heures-
trente à sept heures.
Cette vente de charité aura lieu le 7 mai,;
10, avenue d'Iéna, dans l'hôtel du prince
Roland Bonaparte.
Le Bazar de la Charité de Paris D
(Fondation comte Bruneel) a clôturé sa pé-
riode de ventes du printemps qui, chaque
année, depuis vingt-sept ans, sans inter-
ruption, obtient un si inlassable succès
.Une trentaine de comptoirs garnissaient
la salle.
Ils étaient présidés par Mgr Baudrillart;
de l'Académie française; Mme la maréchale
Foch, Mme la duchesse d'Uzès, née Morte:.
mart; la comtesse Bruneel, Mlle Roland-^
^Gosselin,' Mine, .André Castex,. la comte^;
de Puymaigre, Mme Klobb, la comtesse de
La Rupelle, Mme Vion, Mme Pech, M. Geor-
ges Ferrv, la comtesse Creuzé, la comtesse
Dufîour "de Raymond, la comtesse Elisa-
beth Nieroth, etc. ̃̃.
Le chiffre total de la recette sera connu
prochainement. Les deux dernières journées
de la précédente série de ventes ont produit
136.789 francs. •
La prochaine période de ventes du « Bazar
de la Charité de Paris, » aura lieu à la mi-
;décembre 1925. •
-Déjà un certain nombre d 'œuvres ont
adressé, par écrit, leur demande d'admis-
sion à la direction, 55, rue de Lille, à
Paris (VIIe). d
̃ Le programme si attrayant des fêtes
franco-russes qui se dérouleront les 6 et
L7'nai, en l'hôtel' de- la comtesse de Béhague;.f
jvle'nf de s'accroître de numéros sensation"
jnels.
En effet, outre la revue nouvelle de M. Jean
;Stern, on applaudira des artistes russes qui
sont arrivés récemment à Paris; ils ont tenu
"à- donner au bénéfice de leurs compatriotes
les numéros très remarquables qu'ils présen-
tetont ensuite au public. C'est ainsi que la
fête en question aura la primeur des danses1
de caractère de Mme Boldireva', Mme Ego-
rotva, du ballet impérial de Petrograd Mlle
Nikitina, de la Chauve-Souris, et des chants
de Mme Komarova et Mme Polouelitoff-
Pavlova, M. G. de' Seversky et M: Siffi'
Abramoff et ses balalaïkas.
Les billets ne sont pas vendus; on lès'
trouve au prix de cent francs chez S. A., L
Mme la granfle-duchesse Marié de Russie,
7, rue Montaigne (Maison Ritmir) marquise
de Montebello, 21, rue Fresnel la prin- ̃
cesse Paley, 50, rue de la Faisanderie chez
toutes les Dames patronnesses; chez M. Tré-
pow, président de « l'Union des Pages », 72,
rue de Bellechasse, et chez le lieuteiiaiit-co-
lonel Mestchérinoff, secrétaire général _'de.
ITnion, 22, rue d'Anjou (Librairie .Uniyer-.
selle), ou 8, rue de Rivoli, téléphone. Archi-.
ves 51-38,
CERCLES
A la dernière séance de la commission
d'admission du comité « France-Amérique »,
ont été admis au titre de membre actif
Docteur Emile Brumpt, de l'Académie de
médecine, présenté par le docteur "J.-L.5
Faure, de l'Académie de médecine, et le
marquis de Créqui-Montfort M. G.-H. Ca-
merlyuck, présenté par M. Morton Fuller-
ton et M. Jacques Bardoux comte Espierre,
présenté par le comte du Chaffaûlfc et M. Ga-
briel Hanotaux; Mme de Favols, présentée
par Mme Maurice Muret et Mme G. How
land; M. Alfonso Frèirc,' attaché à i* lé-
gation du Chili, présenté, par M. Càrlps
Morla L)'nch et M. E. Bertrand-Vidal ̃
Sous la présidence du professeur Tuf-
fier et de la vicomtesse Benoist d',Azy, le
Cercle Interallié fêtait, eu un dîner de. cent
couverts, le docteur Seama-u. Bajnbridge,'
l'éminent chirurgien de l'hôpital dn.lcaucer^
,de New-York, délègue officiel des Etgts-Duis
au Congrès de chirurgie. Cette manife*tatioi<
(où étaient représentés les ainb^ssatlçurs
d'Aniériqite et de Grande-Bretagne et a
laquelle assistaient en personne le commis-
saire du Canada, le consul. général des ECtats-
Unis, le doyen de la -Faculté- de nredecine,
S. Exe. l'ambassadeur M.- Jusserand, M.,
rÈierre-Dupuy et les chefs-, du: service- de santé
de l 'armée, et de la niarine) eut surtout lieu
en reconnaissance du lumineux, rapport de
M. Brainbridge sur l'occupation irançaise de!
la Ruhr. j 1
PEVJL
Hous apprenons la mort du baron. Louis;
de Bardies-Montfa, docteur eu droit, décédé;
à Toulouse. • '̃
Les obsèques de. M. H. de Lasteyrie,
marquis du Saillant, ont été célébrées, jeudi,!
en l'église Saint-Sulpice.
Le chanoine Létourneau a procède à la
levée du. corps et a donné l'absoute. ̃-
Le deuil était conduit par l'abbé de..Las-ï
teyirie du Saillant, le vicomte Pierre de Las-
teyrie, le comte Paul de Lasteyrie, fils du
défunt ioarquis, et ks; autres membres de.la.
famille. -c
L'inhumation a .̃eu' lieu à Montmorency,
dans. le caveau de famille. ï
v Les obsèques de M. Albin Haller, itietn-l
bre de l'Académie des sciences, professeur
honoraire à la Facilité des' sciences, ont été;
célébrées hier matin, à dix heures, énj
l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas. ]
La réunion de l'assistance s'est faite à:
l'Ecole de physique et cjiimie, dont lé défunt
était directeur. Les honneurs militaires ont
été rendus par des troupes de la garnison de,
Paris, sous les «ordres du général Lagrue,
commandant le département,.de la Seine.
Des discours ont été prononcés par M. Mou-
T€U, membre rjë l'Institut; M' de' Clèrcq1,-
conseiller municipal; M. Mollrard, membre
de l'Institut, doyen de la Faculté des' scien-
ces M. Sagnier, secrétaire perpétuel de
l'Académie d'agriculture M. Langevm,;
professeur au Collège de France; M. Guntz,
doyen de la Faculté des sciences de Nancy;
M. Pacard, inspecteur général des poudres
et -explosifs Mme Ramart, au nom des élè-
ves et anciens élèves du maître. Le deuil
était conduit par le docteur Malègue,. gen-
dre du défunt, et par son petit-fils.
Nous apprenons la mort du marquis de
Wignacourt, décédé hier en son domicile,
276, boulevard. Saint-Germain à l'âge de
sjsixantè-dïx-sept ans. "̃ ̃
'• Veuf de la princesse Renée de Beauvau, il
laisse deux enfants, le comte de "Wignacourt
et la comtesse Louis de Bagneux.
Nous rappelons que les obsèques de
Mme Mouchet, née Rougedemontant, pieu-
sement décédée en son domicile, 10, rue
d'Aumale, veuve de M. Georges Mouchet,
notaire honoraire, auront lieu demain lundi
4 mai, à dix heures, en l'église Nbtre-pame-
de-Lorette, où l'on se réunira. De la part des,
familles Mouchet, Mouchet-Vignot, Pinel,
Pierre Robineau et Paul Perreau. Ni fleurs
ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'in-
vitation. ,̃̃
» Serfgny.
J!1f-in'-},,i.pjsa,jt£,_ -CA-S.I<3rBT -i'i' ·
̃> Qveà endroit charmant,- dans uii site
admirable, que le Restaurant de la Cascade,
où l'ori déjeune pour. vingt-cinq francs. Thé-
Concert de quatre à" sept heures. Retenir
ses tables. Wagram 89-96.
-00.
Emeraudes, rubis, saphirs sont à la
mode. C'est le moment de vendre les bijoux
délaissés et d'en acheter de nouveaux. Du-
sausoy, boulevard des Capucines, 41, experti-
se gracieusement ceux dont on. ne veut plus,
les achète et indique d'excellentes occasions.
LA SAISON
:̃ • î DE BRIDES-LES-BAINS
La saisdsa'de printemps, qui ouvre le 15
mai, s'annonce comme un succès saris pré-
cédent, à en juger par le nombre de per-
sonnalités qui: ont déjà retenu leurs ap-
partements.
Devant l'affluence des demandes, tous les
services, golf, tennis et Casino, fonctionne-
ront dès- l'ouverture. ";La saison de prin-
temps sera donc aussi brillante que celle
d'été, avec moins d'encombrement et -:
Inauguration de la Maison
des journaux ibéro-américains
Une maison des grands journaux ibéro-
américains, située avenue de l'Opéra, a été
inaugurée, hier après-midi, en présence de
nombreuses personnalités ̃ -de- la presse
française et américaine.
Avaient tenu à assister à cette réunion
l'ambassadeur du Brésil, les ministres du
'Mexique et du Pérou, des membres du
îop-fjïs diplomatique etconsulairè dé l'Amé-
rique latine.
tm'lunéh fut.seM,- l'issue duquel M.
Gorri, l'un des directeurs de la maison,
prononça une allocution et exalta la solida-
rité franco-ibéro-aniéricâine.
LÉGION D'HONNEUR
-tI.
Sont nommés chevaliers '-< ̃
Ministère du commerce s
Mme Serises, industriel à Paris.
Postes et télégraphes
M. J'argue, chef du cabinet du ministre .du
commferde, de l'industrie, des postes et des télé-
graphes' M. Cagniard, directeur départemental
:des P.T.T. à Laon. '-̃̃̃
La Commission du Rhin a approuvé
le projet du grand canal d'Alsace
La commission du Rhin, à r.unknïniité,
l'Allemagne s'étant abstenue, vient d'ap-
prouver le projet .complet du grand -canal
d'Alsace, entre Kembs et Strasbou,çg».6,t
rien ne peut plus empocher la France dlexe-
cuter cette grande œuvre qui va assurer
à la navigation une voie nouvelle des plus
sûres et aussi des plus faciles, tout en meU
tant à notre disposition la force de 800.0$)
CV du Rhin dans.ce parcours.
Huit usines électriques accolées aux écfù-
ses du canal capteront cette force et per-
mettrant.d'en tirer un; milliard- de kilowatts-
heure, c'est-à-dire de' remplacer de un. mil-
lion deux cent, mille à un million cinq cent
mjHe tonnes de charbon par an. Ajoutons
qu'en même temps, là commission centrale
du Rhin a autorisé .nos amis' suisses à' ten-
ter des travaux de régularisation en amont
de Strasbourg, mais en entourant cette.au-:
torisation de réserves de nature à éviter:
toutès détériorations au chenal réalisé à
l'aval û& notre grand port alsacien.
LA VIE ARTISTIQUE
Dessins de Delafcroîx
Utrillo et divers
Un post-scriptum au Salon
Qu'il y ait en ce moment, en- plein Paris,
cent cinquante dessins et aquarelles d'Eu-
gène Delacroix, et que les fervents de ce
maître, le plus grand des. modernes. ne *as-
sent pas dés attroupements dans les Champs-
ïîlyséea alors que les passions politiques eu
occaMonnent tous les jours, c'est une de ces
étranïretés que je ne me chargerai pas d 'ex-
pliquer, me contentant d'un pèlerinage per-
sonnel que je voudrais quotidien.
Eli vérité,' toutes ies cordes de la lyre vi-
brent dans cette petite et si grande!
exposition de la Galerie Dru; et tous \les
frissons q lie peut nous taire passer dans l'es-,
prit cette quintessence du mouvement et de
l'expression des passions, ces feuillets gc-t
niaux nous les donnent. Recherchés pour
Faust, pour Hamlet, pour lès grandes dé-
corations de la Chambre, notes du Maroc,
notations tour à tour véridiqnes et romanes-
ques, comme cette merveilleuse petite sépia
dé la Malibrcm au piano, voilà de l'art per-
pétuellement vivant, voilà de la poésie
ardente et pure. Je n'en dirai pas plus, per-
suadé qne les happy fe~o comprendront, les
autres ne comptant point.
La Galerie Fiquet n'a pas eu une mau-
vaise idée de s'inaugurer par une exposition
très nombreuse de paysages d'Utrillo, en-
core que le succès de cet artiste prenu*.
comme disait Degas, la forme d'une panique.
Mais enfin il y a quelque chose dans ce ta-
lent opiniâtre, dans ce métier pauvre, dans
cette couleur revêche, et ce quelque chose
est, à tout prendre, un sentiment d'art.
Je signalerai un peu rapidement diverses
expositions assez intéressantes. Celle, chez
Reitlinger, du peintre belge Hallet, qui a
juvénilemeut renouvelé avec une couleur
chatovante les vieux thèmes des canaux et
des rives. Celle, Galerie de Marsan, de l'ha-
bile peintre de fleurs Angelina Drumaux.
Enfin, à la Galerie Haussmann, d'attrayants
tableaux de la Côte d'Azur, Algérie et
Corse, par M. Pierre et Mme Marie Wol-
konski.
Comme je- le "disais, en terminant la re-vue
du Salons: ̃ce-rtains^oublis.sQnt inéyita-blfes
mais réparables quand tout est e.û'^lace.
Voici doîic ."quelques. -très .injustement- «ia-'
perçus.le premier jour. Les Fleurs et Fruits,
de Mme' Làjàllet. L'Effet du matin, de M.
Bernard Toublanc. La .Paysanne roumaine,
de M. Burada. Le joli "Po-rt7-ait de dame
blonde, de M. Brunini. Les Haleurs, de M.
P.-L. Beaumont. Enfin, est-il nécessaire que,
par suite de « coquilles » inévitables aussi,
il faut croire les noms de MM. Guirand de
Scevbla, Reboussin, et Rupert-Bunny ont
été tant soit peu estropiés? Heureusement
leurs œuvres n'en souffrent pas.
Arsène Alexandre.
L'attentat de la rue Championnet
Le coup de téléphone mystérieux
Le jour de l'interpellation, à' la Chambre
des députés, sur le guet-apens communiste
de la rue Championnet, M. Cachin, on se
le rappelle, prétendit qu'un coup de télé-
phone d'un des membres du parti de M
Taittinger avait alerté les. membres do la
réunion ^lillerand et avait demandé dû ren-
fort. ̃•' ̃̃ ̃ ̃•̃ ';•'
D'où deux questions 1° Qui a: téléphoné?
2° .Comment M. Çachin a-t-il su qu'on avait
télônhoné, pour /demander du sccour.s- ?;
*|^pfei>;Ies5rpFenwoi!S:rcnSeignTements-3^
mai hiep,- gui1 ce' coup Se téléphone singtf-
lier, à M. Barnaud, juge d'instruction.
A neuf heures quinze du soir, lui a.
déclaré M. Ga:ffory, industriel, chargé. du
service d'ordre à la réunion Millerand la
femme de chambre de M. de Montefiore,'qui
savait que son maître était à la réunion, té-
léphona qu'on fasse une annonce à la tri-
bune. pour prévenir M. de Montefiorc que
son neveu venait de mourir dans les cir-
constances que l'on connait.
Le juge a ensuite entendu M. Baneau, pa-
tron, de -r^ôtol Stella, et huit gardiens de la
paix, de service le 21, rue Championnet.
Il ne s'agissait donc nullement de la réu-
nion de M. Taittinger.
Mais, alors, qui donc a si mal écouté à la
porte de la cabine téléphonique, qui a mo-
difié à tel point la vérité ?
Les employés de banque
menacent de faire grève
Les employés de banque ont tenu un mee-
ting hier, au cours duquel il fut décidé, que
leurs délégués présenteraient aux directeurs
leurs revendications le 13 mai. °
'f Si les pourparlers restaient sans résul-
tat, le 20 mai les employés manifesteraient
dans le hall de leurs établissements et sui-
vraient alors les instructions' qui leu'F Se-
raient données. 1
LES CHANGES HIER
Bien que le marché officiel fût fermé hier,
on a exécuté pendant la matinée quelques
opérations entre professionnels. La. livre à
oscillé entre 92 -k> et 92 55 contre 92 37 la
veille. Le dollar a valu 19 07 et 19 09 au
lieu de 19 05. Affaires" très réduites.
L'évêque d'Amiens rentre
en possession d'un reliquaire
AMIENS, 2 mai. Le reliquaire du cou-
vent des Clarisses de Péronne vient d'être
remis à l'évèque d'Amiens par un commis-
saire de police spéciale. Ce reliquaire avait
été transporté à Londres par des officiers
anglais, en 1918.
J*!j~J*L<
Le Polonais avoue
A la suite d'une longue enquête,. le com-
missaire de la Sûreté générale BaJmadier et
les inspecteurs Brunaud et* Auger ont éta-
bli" que l'auteur de l'assassinat du Polonais
Jean Mazurkiewiek, 34 ans, tué le 26'pcto-
bre 1924, rue de Foùrc'y, 24, était lin Polo-
nais actueHément détenu, le' nommé Jean
Zielenski, 35 ans.
1 Interrogé par M. Lacomblez, jugé' d'ins-
truction, Zielenski a avoué- qu'à la suite
d'une rixe survenue- rue de Pourcy, il avait
frappe Mazurkiewicz, mais que ce dernier
'i avait été achevé par un nommé Poulus.
;!le détenu a été inculpé d'homicide vo-
lontaire et d'association de malfaiteurs.
La plainte de, M. Charles Humbert
contre M. Poincaré
̃
Le Parquet refuse dty donner suite
M. Schei'dlin, procureur général près la
Çour d'appel de Paris, vient d'aviser M6 e
Henry Torrès, avocat de- M. Charles Hum-
bert -qu'il ne croit pas devoir donner suite
à la plainte qui a été portée par ce dernier-
contre M. Raymond Poincaré pour diffama-
tion et injures et qu'il appartient à M. Char.
les Humbert de se pourvoir comme il j'en-
tendjia.
Courrier des Lettres
̃ï1 Les Amis du lac d'Hossegorr5dèiétêde protec-
tion des paysages landais, ouvrent un concours de
poèmes à la gloire des Landes. M comprend deux
sections: 10 poèmes à forme libre, n'excédant pas
100 vers 2° sonnets en français ou 'en parler local.
Les concurrents devront envoyer leurs' manuscrits
avant le 15 juillet 1925 à M. Maxime Leroy, se-
crétaire yénéjal. 40. avenue Mozart, Paris (16e).
Le Comité tîes Amis de Saint-Simon, qui est
présidé par MM. Çharlety et Maxime Leroy, a
décidé que la commémoration du centenaire de
l'illustre philosophe aurait lieu le 13 mai à. 9 heu-
res du soir, au Frocadéro. r
La cérémonie, qui aura lieu sous- la présidence
d fiohheur de M.Painlevé, sera présidée effective-
ment par M. Albert Thomas. Après lés discours
et la" partie musicale- on représentera uh'e pièce
écrite spécialement pour la circonstance par IVJ.
Paut Gsèll.et dont M. Gérhi«r ïntérprét<;râ;ire:priri-
Gip-alrôle. ̃•̃ ̃ "̃ ;>: ̃ •̃•-
L'origine du nom de Coppée.
Coppée, qu'on tient toujours, poiir si Parisien (iï
était né, en effet, à Paris, de parents parisiens,
et était tout à fait Parisien du côté de sa-mère),
était Wallon par son ascendance paternelle, et son
nom avait la èonsoriance wallonne. « La famille du
poète nous dit M. Georges Druilhet dans |Vps
poètes est originaire de Mons il paraît qu'aux
environs de cette ville. tout le monde s'appelle Cop-
pée cela signifie « coupée », une coupée de bois. »
[I est remarquable aussi que ce nom, à peine mo-
difié, se trouve dans le Roman de Renart, où nous
est contée la mort de dame Copée, la poule, Or, nul
n'ignore que le Roman de Renart est la. réunion 3e
fabliaux qui puisént leur principe dans le folklore
de nos provinces septentrionales.
Les « Mussettistes » effectueront leur, pèlerinage
annuel sur la tombe d'Alfred dé Musset, cet après-
midi, à 3 heures précises. •̃
Rassemblement à 1 entrée principale du- Père-
Lachaise.
Où a été conçu Victor Hugo?
Une lettre récemment publiée par M. Barthou
nous montrait le général Hugo révélant, en 1821, à
son fils, les circonstances auxquelles l'illusitè poète
dut sa naissance. « Créé non sur le Pihde, lui di-
sait-il, mais sur un des pics les plus élevés des Vos-
ges, lors d'un voyage de Lunéville à Besançon, tu
sembles te ressentir de cette origine presque aérierj-
vnèXetîta^Mûse est constamment sublime. »/ '̃'̃
-Qaehétait ce- pic élevé des Vosges? M. ÉÈ-
;4enspeige{j se? lfêst demandé et, dans le Pays Lvt-
rain, il nous apporte le résultat de ses investiga-
tions. Ce serait le grand Dûnoh. ̃
Et voilà pourquoi, lorsqu'il écrivit le Rhin,
Victor Hugo plaça le Donon dans tes Hautes et
non pas dans les Basses-Vosges, comme le font
d ordinaire les géographes. ̃
II ne voulait pas qu'il y eût quelque chose de bas s
dans les origines de Victor Hugo 1
̃i1 Sous la présidence de M. Louis Bertrand, la
Société des Auteurs Coloniaux vient de tenir sa
séance annuelle à la Société des Gens de Lettres.
MM. Louis Bertrand et Marius Ary-Leblond
ont exposé le' programme de l'Association, lies
conférences sur la littérature coloniale française
vont être organisées prochainement.
L'amiral Lacaze a offert la collaboration de
l'Institut Colonial, M. André Lichtenberger celle
du Musée Social, M. Auguste Terrier celle du
Comité de l'Afrique Française.
MM. Gourdoh et Vignaud ont parlé des .rap-
ports à établir avec certains groupements universi-
taires et artistiques.
Notre confrère Paris-Midi annonce qu'il fonde
un. prix littéraire annuel de 7.000 francs, qui sera
décerné chaque année, dans des conditions diffé-
rentes et par un mode de suffrage original, où lé
public sera appelé à collaborer avec un jury de
gens de lettres.
Au cours d'une récente manifestation, à laquelle ~e
assistait, avec les autorités civiles et militaires,
l'ancien ministre d'Etat belge M. Çarton.de {WiartA
fc'cdmité'fràncd-belsè' présidé par %^îiaèXë\u iSSlP i
pentier, a remis.au Théâtre des, Arts de Rouen le
buste du poète Emile Verhaeren, par le sculpteur
| César Scrouvens.
On se souvient que le 27 novembre 1916,- Emile
Verhaeren quittant Rouen, où il avait assisté à
une matinée littéraire au bénéfice des mutilés bel-
ges, fut écrasé par l'express de Paris, en gare de
| la rue Verte.'
PETITES NOUVELLES
Mlle Louise Hervieu, dont on -sait 'Je grand ta-
lent de dessinateur, est aussi un, excellent écrivain.
Elle va publier prochainement deux ouvrages le
i Bon vouloir, suite de moralités, qui a été couronné
par l'Académie française, etun roman qui a pour'
titre En vertu de l'amour.
Histoires enfantines.
Demain paraîtra le premier volume d'une col-
lection d'Anas dont Léon Treich assure U dire,er
tion.
Ce premier volume, Histoires enfantines; est
dédié « aux papas et aux mamans ».
Il sera suivi chaque mois d'un nouveau volume,
On annonce déjà: L'Esprit de Tristan Bernard,
pour le 1er juin Histoires de vacances,- jour le
1er juillet L'Esprit de Sacha Guitry, Histoires
anglaises, L'Esprit de Clemenceau, Histoires de
chasse, etc.. i. Î!
A chacun de ces livres sont invités à collaborer
tous les amateurs de. bons mots et d'anecdotes sa-
voureuses. Un concours est ouvert entre eux et
–4 Qu'ils se 4e disent! il y a des prix.
̃S-Aux Vetflées de Paris, 38, boulevard Raspail,
ce uoir, à: neuf heures du soir, troisième.. veillée?
des Jeux Floraux. Au programme « Les deux
tendances de la poésie française », conférence- diCp
M. Gaston Rageot. Auditions. ̃•̃-
Les prochaines soirées du « Caméléon » (Uni-,
versité Alexandre Mercereaui 241, boulevard Ras-,
pail, à 8 h. 45). ̃'̃̃•
Demain lundi Carl Spittelér, poète épique,,
conférence de M. Charles Baudoin, sous la prési1-
dence de S. Exc. M. Dunant, ministre de Suisse
à Paris. Nombreuses auditions, poétiques et musi.
cales. • •••
Le très intéressant numéro de la Nouvelle Re-
vue Française du fer mai contient un émouvant
poème de Paul Claudel à la mémoire de Jacques
Rivière, ainsi qu'une étude pénétrante et com-
plexe sur quelques points de la vie et de; la. pen-
sée de Descartes par M. Paul Valéry. Avec la-
suite du rbtnan de M. André Gide: Les jaux;}
monnayeùrs, dont M. Albert Thibaudet fait un
chaleureux éloge, on y trouve également une pé-
nétrante analyse du caractère de Jean-Jacques
Rousseau par M.- Jacques dé Lacretelle, un conte
très vivant de M. Georges Limboui, et de nom-
breuses chroniques par MM. François" Mauriac,
Joseph Delteil, Jean Prévost, Jean Cassou, Pierre
Bost, Charles du Bos. etc., etc.
,f i. '̃••"•̃ LES JOURNAUX-
Dans l'Eclair ̃ M. Pierre %jeWel parl^'longu'ë'.1*'
ment des cahiers intimes de Marié Bashkirtsèff qtrt
étudié le caractère étrange et complebce-dc celles
que Barrés avait spirituellement baptisée "« Notre y
dame de Sleeping-car », il' compare son journal
à celui qu'a laissé Marie Lenéru et dit ses préfê-
rences pour ce dernier. • 's-< ̃
Pour mettre à leur vraie place les choses et les
gens, il faut regarder au-dessus d'eux, et non plus;
bas. Relisons le journal de ces deux Marie. Quel abî-
me Et cependant, toutes deux ont des points corn/ `
muns. L'une minée par la maladie, l'autre atteinte
d'une infirmité désespérante. (Et vers la, fin de si'.
vie, Marie Bashkirtseff fut menacée, .elle «ussi, de
surdité.) Et puis, chez toutes deux, en dépit de leur
infinie disparité intellectuelle, ce goût enfantin de la x
toilette qui doit être bien inné dans le coeur des fem- *̃
mes, puisqu'il peut pousser une Marie Lenéru à çcrirè0
cette chose incommensurable: « J'aimerai toujours
mieux être inimitable par la manière de porter une ̃"••̃
robe de Chevert que par tout le talent ,ei toute la.
laideur des Elliott et des Staël. Mais cet enfan- ̃
tilla mis'à part, qaand l'auteur des Afjraricbiès, lit
tillaJW mis' à part" ~uand l,' ~ule,' ùr, des pense 'çbi¿s, t,tl
le journal de Marie Bashkittteff,' elle pense brav%
ment: « Une gloire d'artiste m'aurait toujours 'semblé
misérable.' d •̃'
Marie Lenéru, en effet, était une femme qui
plaçait les hautes spéculations et les jouissance*
intellectuelles au dessus de tous les autres plaisirs.. °:.
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