Presse et revues
6 pages
Titre : La Bourgogne républicaine
Éditeur : [s.n.] (Dijon)
Date d'édition : 1939-02-20
Contributeur : Bouhey, Jean (1898-1963). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32715503p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 20 février 1939 20 février 1939
Description : 1939/02/20 (A3,N51). 1939/02/20 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG21 Collection numérique : BIPFPIG21
Description : Collection numérique : BIPFPIG89 Collection numérique : BIPFPIG89
Droits : conditions spécifiques d'utilisation - BnF-partenariats, Presse Ancienne RetroNews
Identifiant : ark:/12148/bpt6k29349778
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-1137
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/10/2019
LUNDI 20 FEVRIER 1939
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r» 9 k~ 4 Bh
3- ANNEE. — N 51
LA BOURGOGNE
DIRECTEUR
JEAN BOUHEY
REPUBLICAINE
QUOTIDIEN
50 CENTIMES
X
i/Ul&utetHetotd
VOIR TARIF
EN
PAGE 5
Publicité Extra-régional» :
la ruEüDt rurtuuu:
6 rue de 8aint-A ugustin
Parla, tél Richelieu W-00
REDACTION - ADMINISTRATION : 25. AVENUE }EAN-)AURES, Dl)ON . TEL : RED. 18-87, ADM. 30-55 - ADR. TELEGR. : BOURlICAINE-DIjON - CH
PO ST. : DIJON 410.00 - PUBLICITE : AGENCE HAVAS
en
noud éditent
Quel e*t le *u\et de u^iefiïacHaiei co-ncoul* 7
yfeïa-t-il filud au tnO-'nd difficile que le
Coucaui* de* faMe* 7
NOUS RÉPONDRONS
(ANS QUELQUES JOURS
l CETTE QUESTION
Après une enquête minutieuse, la police vient d'arrêter une bande
de cambrioleurs, perceurs de murailles.
Dans la voiture de l'un d'eux, Pierre Etienne, les policiers
ont découvert un complet attirail de cambrioleur
VIVE INITIATIVE
QUE N'A VAS HEVSSI :
LE SERVICE
volontaire en G rande-B retagne
Devant îe peu d’empressement des Anglais à s’enrôler, le
Gouvernement va-t-il instituer la conscription obligatoire ?
(Volt nos Informât tons en Page 3)
Deux blessés seulement
/ huùé Auit- .boutique,*
.ûuédhUe*
Ses freins s'étant rompus, un énorme camion dévale la côte
de Gai lion et vient s'écraser au milieu de la rue, après avoir éventré
sept maisons
Cependant, les milieux « compétents » de Home, démentent
tout rapport de l'incident de mardi avec* un complot
Londres, 19. — L’Agence Reuter man-
de de Rome que. selon des rumeurs
dont il est absolument impossible
d’obtenir la confirmation ou l’infirma-
tion et qu’elle signale sous toutes réser-
ves. l’individu arrêté mercredi soir,
après avoir tiré sur un policier, près de
la villa de M. Mussolini, aurait révélé
les noms de plusieurs complices qui au-
raient préparé un complot contre la
vie du Duce.
De nombreux antifascistes auraient
été arrêtés à la suite de ces révéla-
tions.
Le démenti... prévu
des milieux romains
La crise belge
serait dénouée
aujourd’hui
M. Pierlot constituerait un cabinet composé de catholiques et de
socialistes. Un général et un chef syndicaliste feraient partie du
gouvernement
(Voir ros Informations en page 3)
DES LECTEURS
Une vue générale des maisons éventrees et du camion
après l’accident
(Voir nos Informations en Page 3)
L’ATTIRAIL
des perceurs de murailles
La démission
du ministère
syrien
provoque une cer-
taine effervescence
Damas, 19. — La démission du cabi-
net de M. Djerail Mardam a déclenché
des manifestations du bloc nationalis-
te et des extrémistes partisans de M
Cha bandas.
Des cortèges séparés groupant 2.500
manifestants, se sont rendus respecti-
vement aux domiciles des chefs de ces
partis pour les acclamer.
(Voir la suite page 3. colonne 4)
I— M. LÉON B É RA RO
1 A B U RG O S 1
Entretiens décisifs ?
On subordonne, à Londres, la reconnaissance de Franco au
résultat des conversations de M. L. Bérard avec les chefs nationalistes
A l’approche de la fête du « Têt » nouvel an Indochinois,
toute la population se prépare à la célébrer avec la solennité
traditionnelle. Dans de nombreux villages tonkinois, se déroulent
des réjouissances populaires. Voici la « Balançoire circulaire
des Huit Fées » qui est fort en honneur au pays d’Annam
Dans les milieux compétents romains
on déclare absolument dénués de
tout fondement les bruits qui mettent
en rapport l’incident qui s’est produit
mardi dernier, via Nomentana, devant
la villa Torlonia, où habite M. Mussoli-
ni, avec un attentat qui aurait été di-
rigé contre la personne du chef du
gouvernement.
On déclare également faux tous les
détails fantaisistes qui ont été donnés
sur cet incident.
PRONOSTICS
SUR L’AVENIR
de L’ESPAGNE
par E. THOMAS
Député du Nord
( V \ va bien... On respire.™ Depuis
quelques semaines, tous les
Français dignes de ee nom
,5 étalent Inquiets à la penser
il’un établissement permanent des tor
«•es militaires italiennes en Espagne
Crainte sans objet... Inquiétude injusti-
liée... M. Mussolini a promis de retirer
ses légions des la victoire de Franco II
l’a promis à Chamberlain, formellement
et solennellement... Alors... Ce n’est
tout de même pas la presse de droite
française qui va douter de la parole de
Mussolini... Non...
La presse française rassure les Fran
pais inquiets... Allons, allons... Pourquoi
ictte inquiétude ? Des la victoire de
Franco. l’Espagne nationale, debarras-
sée de tous ses éléments etrangers, re-
deviendra maîtresse d’elle même et de
ses «lestinées— l’n « ouf » de soulage-
ment s’échappe des poitrines françaises
Tant pis... Nous ne sommes pas ras
sures. Nous ne le sommes pas parce
que nous nous disons :
» ((ne les Italiens évacuent demain
totalement l'Espagne franquiste, ou bien
qu'ils y conservent des positions straté-
giques, aux lîaléare ou ailleurs, cela
n'a aucune importance. I.e danger pour
la France sera aussi grand dans les
Jeux cas. »
I En effet, il faut se mentir volontaire-
| ment pour parvenir à se persuader que
- l'Espagne franquiste de demain ne sera
| pas fatalement une Espagne fasciste,
i imprégnée complètement «le l’iileologie
: fasciste. Tout de meme : les formations
| franquistes, requêtes, phalange, etc.,
i meme quand elles sont esscntiellemenl
i espagnoles, ne cachent nullement leur
haine du marxisme et de la démocratie
; et leur penchant pour la formule d'Etat
totalitaire. Donc, aucun doute possible - :
j si Franco triomphe, son Espagne sera
! sûrement une Espagne fasciste. Alors
penser, espérer une seule seconde que
cette Espagne fasciste — dans le monde
présent, monde des «leux blocs — pour-
rait faire autre chose que de rallier le
ramp des Etats totalitaires, c’est nour
rir une pensée idiote, un espoir insensé.
L’Espagne fasciste serait donc, force-
ment, l’alliée de l’Allemagne et de l'Ita-
lie. Et ainsi, si un contlit doit se dé-
clencher demain, qu’est-ce que cela peut
faire que les aérodromes, les ports es
pagnols ne soient pas à la disposition
des flottes aérienne et navale italiennes
la veille du conflit ? Ce qui est sur
— et c’est ce qui importe — c’est qu'ils
le seront sûrement le lendemain meme
du déclenchement de ce conflit.
(Lire la suite page 3. colonne 6)
Franco
prépare
l’offensive
du Centre
On affirme à Burgos que, si les
Républicains ne se rendent pas,
sans condition, la fin de la guerre,
obtenue par les armes, ne sera
plus qu'une question de jours
Londres, 19. — La fin de la guerre
n’est plus qu'une question de jours
C’est du moins ce que l'on dit à Bur-
gos. où Ton pense qu'une reconnais-
sance « de jure » du gouvernement
du général Franco par la France et
l'Angleterre serait capable de hâter le
dénouement.
« FÉES » INDOC F-lINOISES
LORD SWINTON SERAIT NOMMÉ AMBASSADEUR
BRITANNIQUE EN ESPAGNE NATIONALISTE
UNE OFFRE
de paix
de l'Espagne
républicaine ?
Paris, 19. Dans les milieux répu-
blicains espagnols bien informés, on
déclare que la dernière proposition du
gouvernement républicain en vue de
mettre fin à la guerre civile, est ba-
sée essentiellement sur le non-exer-
cice de représailles pour fait d avoir
combattu dans les rangs républicain^
ou simplement d’être républicain.
L'offre de paix serait donc formelle.
On compterait sur les bons offices
du gouvernement britannique pour la
faire parvenir à Burgos
On ajoute dans les mêmes milieux
qu au cas où un accord interviendrait
et si la venue en Espagne du president
de la République était nécessaire pour !
le régulariser, M Manuel Azma serait
dispose à se rendre en Espagne puis-
que sa présence ne pourrait plus signi-
fier qu’il soit partisan de la résistance
à outrance.
A son passage à Hendaye, M. Leon Berard, s'entretient avec M. Daguerre,
sous-préfet de Bayonne. A droite, MM. Baraduc et Saint
Mussolini sortant de l'eglise Saint-André, à Rome,
après une messe de Requiem célébrée à la mémoire de Pic XI
L’ENTKEVUE
Tüttei — OhutPiùlUU — 'piaKcb-
aura-t-elle lieu ?
La presse romaine en parle, mais à Berlin, on tient cette rencontre
pour peu probable
(Voir nos informations en page 31
Le président Négrin
(Lire la suite page 3. colonne 1)
L’opinion à Londres
Londres 19. — Les événements d Fs-
pagne sont largement commentés pai
la presse anglaise.
(Lire la suite page 3, colonne 1)
8>e nombreux antifascistes
auraient été arrêtés...
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3- ANNEE. — N 51
LA BOURGOGNE
DIRECTEUR
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en
noud éditent
Quel e*t le *u\et de u^iefiïacHaiei co-ncoul* 7
yfeïa-t-il filud au tnO-'nd difficile que le
Coucaui* de* faMe* 7
NOUS RÉPONDRONS
(ANS QUELQUES JOURS
l CETTE QUESTION
Après une enquête minutieuse, la police vient d'arrêter une bande
de cambrioleurs, perceurs de murailles.
Dans la voiture de l'un d'eux, Pierre Etienne, les policiers
ont découvert un complet attirail de cambrioleur
VIVE INITIATIVE
QUE N'A VAS HEVSSI :
LE SERVICE
volontaire en G rande-B retagne
Devant îe peu d’empressement des Anglais à s’enrôler, le
Gouvernement va-t-il instituer la conscription obligatoire ?
(Volt nos Informât tons en Page 3)
Deux blessés seulement
/ huùé Auit- .boutique,*
.ûuédhUe*
Ses freins s'étant rompus, un énorme camion dévale la côte
de Gai lion et vient s'écraser au milieu de la rue, après avoir éventré
sept maisons
Cependant, les milieux « compétents » de Home, démentent
tout rapport de l'incident de mardi avec* un complot
Londres, 19. — L’Agence Reuter man-
de de Rome que. selon des rumeurs
dont il est absolument impossible
d’obtenir la confirmation ou l’infirma-
tion et qu’elle signale sous toutes réser-
ves. l’individu arrêté mercredi soir,
après avoir tiré sur un policier, près de
la villa de M. Mussolini, aurait révélé
les noms de plusieurs complices qui au-
raient préparé un complot contre la
vie du Duce.
De nombreux antifascistes auraient
été arrêtés à la suite de ces révéla-
tions.
Le démenti... prévu
des milieux romains
La crise belge
serait dénouée
aujourd’hui
M. Pierlot constituerait un cabinet composé de catholiques et de
socialistes. Un général et un chef syndicaliste feraient partie du
gouvernement
(Voir ros Informations en page 3)
DES LECTEURS
Une vue générale des maisons éventrees et du camion
après l’accident
(Voir nos Informations en Page 3)
L’ATTIRAIL
des perceurs de murailles
La démission
du ministère
syrien
provoque une cer-
taine effervescence
Damas, 19. — La démission du cabi-
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des manifestations du bloc nationalis-
te et des extrémistes partisans de M
Cha bandas.
Des cortèges séparés groupant 2.500
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vement aux domiciles des chefs de ces
partis pour les acclamer.
(Voir la suite page 3. colonne 4)
I— M. LÉON B É RA RO
1 A B U RG O S 1
Entretiens décisifs ?
On subordonne, à Londres, la reconnaissance de Franco au
résultat des conversations de M. L. Bérard avec les chefs nationalistes
A l’approche de la fête du « Têt » nouvel an Indochinois,
toute la population se prépare à la célébrer avec la solennité
traditionnelle. Dans de nombreux villages tonkinois, se déroulent
des réjouissances populaires. Voici la « Balançoire circulaire
des Huit Fées » qui est fort en honneur au pays d’Annam
Dans les milieux compétents romains
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mardi dernier, via Nomentana, devant
la villa Torlonia, où habite M. Mussoli-
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gouvernement.
On déclare également faux tous les
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Député du Nord
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Crainte sans objet... Inquiétude injusti-
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et solennellement... Alors... Ce n’est
tout de même pas la presse de droite
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Mussolini... Non...
La presse française rassure les Fran
pais inquiets... Allons, allons... Pourquoi
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Tant pis... Nous ne sommes pas ras
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I En effet, il faut se mentir volontaire-
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- l'Espagne franquiste de demain ne sera
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: fasciste. Tout de meme : les formations
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i espagnoles, ne cachent nullement leur
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Républicains ne se rendent pas,
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gouvernement républicain en vue de
mettre fin à la guerre civile, est ba-
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