Presse et revues
4 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1919-04-29
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 avril 1919 29 avril 1919
Description : 1919/04/29 (Numéro 119). 1919/04/29 (Numéro 119).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO MARDI 29 AVRIL 191 à
le corps ne soit distrait. La fouille des tom-
bes par des particuliers reste interdite.
Les "familles sont autorisées à se faire
représenter collectivement aux opérations de
repérage.
r~cp4rage. Jean de Pans.
Nouvelles Financier es
BOUfiSE DE PARIS
Paris, 28 avril 1919.
L'animation des fonds et valeurs russes a
̃ïominô le marché. C'est naturellement en
coulisse que les échanges ont été les plus
actifs, puisque les transactions y sont moins
entravées qu'au Parquet. On a traité par
centaines des titres comme les Spassky,
North-CaUcasian,.Spies, Russian Oil, etc.
Nos Rentes sont lourdes. Pour expliquer
cette mauvaise tenue on a parlé du 1er mai,
mais surtout de l'emprunt inévitable dès que
les circonstances le permettront.
Le 3 0/0 abandonne 45 centimes les 4 0/0
32 centimes.
Les fonds russes gagnent environ un point.
Irrégularité au groupe des établissements
de crédit.
Fermeté de quelques valeurs de trans-
ports Métropolitain 462 contre 451; Voi-
lures 555 contre 545; Wagons-lits privilégiées
368.
ta hausse se poursuit sur les Téléphones à
625; Duval à 925 contre 875.
Gafsa 1,135 contre 1,110 atériel de Cfte-
mihs lie fer 1,260 ̃ contre 1,215.
Bonne tenue des groupes métallurgiques et
mines diverses Aciéries de ,-rance «'avance
à 765. Mines de Bor à 1,200 contre 1,145 Nic-
kel à 1,290 70 0/0 Maries à.5,850 Houillères
~d'Epinaci,7ôQ.
Valeurs industrielles russes très deman-
dées Briansk 257 Snsnoivice 995 contre 930;
Prowodnïk 219 contre 195; Dombruwa i)10
contre 860; Grosnyi ordinaire 2,040, soit 180
francs mieux, la prtvil giée 2,220; Russian
Oil 37 contre 30 Spctssky 49; North-Cauca-
stan 47 Bakou 1,320.
Mexïcan-Eafj le, 198. ̃
Algérienne de Produits chimiques 139 L 50.
MÀ*Cri£.OrrïClàL DJ 28 AV31L
Comptant >
5 0/6 1915-1916 89 12 Ace. Métropolitain.' 462..
4 0/0 1917 7177 Om.iibus 450..
4 0/0-1918,»* -7152 j Distribution. -il 2 -̃•
3 0/ft. 62.. Suez .ISatlO..
Ch de-fer -dal'-tat. 394 Extérieure Esp°. 109 00
Ma,ooUU. ttï ..{Argentin 130/ 521
Ville de Paris 1835 550 J 1911 05 40
1871 389 25 j Egypte uniriée 99 ;h)
1875 49S- Japonais 40/0. 8S 90
1904 323. 1913. 533 iô
1912 244 Serbe 6 0/0 405.:
Banque daFra.ios' 5710 j Russe 186 /-1 869..
CremtFo,cier 1891-94 37..
8a:,queaoPaHs. 1231 1909 45 50
Comptoir nat.d'tso. 884 Andalous.
CreoitL ornais 1275 «ord-Espa ne 411
Communales 1893.. 341 50 Ool. Noru-Espa.1» 397..
1903..385 Safa usse
1912. 208 Rio-Ti.ito 1G65
Foncières 1B0d. "212 Bnanskord. 257
40/01913 140 Naphte. 265
Aot.Est.^ ..832.. Prowodnik. 190
Obi. tst 3 0/0 352 50 Aci ries Marine 1283
noj» 339 .Aciéries Paris-Ojtrjau. 1070
AcLNorj. liflO DleetBaoalan &1O
Obi. Nord 5 )fX. 440 Commentry-Fourob. 1750
3 0/0. 334 • Kaf.inene a/ofi. 485
ActOi'lea.is.. 1031 8a»rai«jJ'£mrjiifi«
Obi. Jrtearis 3 0/0. 357 25 Penarro,a 1150..
nojv.. 324 50 Bobo 76(5..
Obi. Ouest 30/0. 341 50 Ber ou juan. 1740..
nouïi. 335 Montbard
̃ Aot.P.-L-M. 870 Trj.ileries du Hairo 210
Obi. Lyon fjsio.1 321 TajassPhilippi.ies.. 1170..
noiiv. 315 50 Sucreries Ë jpta. 394,.
Action Midi. 895.. Chica o 492..
Obi. midi i 3/3 3'3? Est-asiat. Oa.wis
nouif 334 25 5
Syndicat des bi iquiers 6n valeurs
--Comptant -̃•"̃
Cape Coppsr •̃ §fi'5O flfoddarf.B 245,.
Caoutchouc' ̃S0*-5tl MountEHhrttv. 93
C anred 29 75 Mozamqiiue 28..
Maltzofftui.) 415.. Rand Mines 87..
Crown Mil js 71 Robinsoif ôold 21..
Ce8a]''s. 530.. Bakou.1320..
East'Un'J 1050 Soaaky 49 25
Ferraira Oeap. 21 75 Tharsis 140
GolJii'lis. 5ti 50 To la ,-567
Balaccaford.) 129 50 Mo.,acoC5m"). 587
MARCHE DES CHANGES
Londfs,28 44 1 2 à 49 i/2 New-York o 05 1/2 à 10 1/2
Espame. 1^2 à 21 Noma e. 155 à 59
Hoilnda i 43 lli à 47 1/2 Suide. 101 à 65
Italie. 79 .à 81 Suisse. 122 l/2à-24 1/2
4yisj^VERS
S. M. la Rzine de Roumanie et les parfums
Au cours de la visite récente qu'elle fit
à Paris, la reine de Roumanie exprima le
désir de connaître les produits du parfu-
meur Bichara de la Chaussée-.d'Antin.
E'itre tous les parfums réputés, la Reine
en appréi-ia surtout un .qu'elle pria Bichara
de baptiser d'un nom qui lui est particuliè-
rement cher ce nom évoque en son coeur
le souvenir ôinu d'un des'champs de bâtai le
où uttèrent opiniâtrement les vaillants sol-
dats roumains et où, infirmière, elle soigna
maints blessés.
Bichara accepta avec reconnaissance et
l'on peut dire que le roi des parfumeurs est
devenu le parfumeur des Rois. •
( ` Vf Le Plus
'Tf'\R, .(~\ A\L' ~g4uis
Reconstituant Alimentaire
A L'OCCASION DE LA
FÊTE du î MAI
Les Grands Magasins Dufayel
PALAIS DE LA
NOUVEAUTE
Seront fermés le Jeudi J" Mai 1919
Feuilleton du FIGARO du 29 Avril
v ̃ m~
MIO SAN
.EOMAN. JAPONAIS `
;:V ̃' xvi '̃ ̃̃" "•
LE LIEN EST BOM£>U. L'APPEL DU PAYS
Suite
Vous êtes trop scrupuleux, objecta
Yumoto, avec un haussement d'épaules.
Vous avez épousé une femme japonaise
Oh bien rompez vos liens à la ma-
nière japonaise
Mais Somervilte secouait la tête tris-
tement. Yumoto continuait ̃̃
Lâchez-la! 1 Partez Retournez en
Angleterre. Vous ne tarderez pas à l'ou-
blier, comme elle-même vous oubliera
sans duut-e Elle n'est pas obligée de re-
tourner chez Honjo. (Somervillé eut un
haut-le-corps.) Non, mais elle trouvera
facilement un emploi dans un restâu.
rant à'ia mode. Elle se remariera, avec
le temps, soyez-en sûr, mon ami, et du.
coup vous vous trouverez libre! C'est
fort simple Naturellement, ma pre-
Bons de la Défense nationale
Les Bons de la Défense nationale
offrent toutes les facilites pour effectuer
un placement des plus rémunérateurs,
qui n'immobilise les capitaux engagés
que pour peu de temps.
C'est un devoir absolu pour tout Fran-
çais ayant des disponibilités de les em-
ployer à l'achat de ces titres il met
ainsi ses économies au service du pays,
tout en se ménageant un intérêt très
avantageux.
Voici à quel prix on peut les obtenir
(intérêt déduit)
̃MONTANT SOMME A PAYER POUR AVOIR
Ides bons UN B0N REMBOURSABLE dans
à l'échéance I mois 3 mois 6 MOIS 1 an
5 25 5 «
21 » 20 »
100 » 99 70 99 97 75 95 »
500 » 498 50 495 » 488 75 475 »
1,000 » 997 » 990 » 977 50 950 »
10,000 »' 9,970 >> 9,900 » 9,775 » 9,500 »
On trouve les Bons de la Défense na-
tionale partout:
Agents du Trésor, percepteurs, bu-
reaux de poste, agents de change, Ban-
que de France et ses succursales, So-
ciétés de crédit et leurs succursales,
dans toutes les banques et chez les
notaires.
COURRIER DES THÉÂTRES
Aujourd'hui.
Au théâtre Edouard-Vil (Louvre 32-60), à 4 h.,
la Femme et la- Danse, causerie de Mlle
Rcgina Badet, suivie d'intermèdes.
(MM. les courriéristes seront reçus au. contrôle.)
A la Comédie des Champs-Elysées, à 4 heures,
Conférence de M. G. de LaFouchardière, sur:
« l'Engueulado est-elle une Science, un Art
ou un Sport?» avec, présentation de quel-
ques as de « l'engueufade», par Mlle Lena
Bruzo et quelques exemples tirés du Théâtre.
Ce soir
A l'Opéra, relâche. Demain, la Damnation
de Faust.
A la Comédie-Française, à 7 h. 1/2, les Sœurs
d'Amour (-uM. Léon Bernard, Paul Numa,
Alexandre Mmes Th. Kolb, Piérat, Berthe
Cerny, Suz.. Devoyod).
A l'Opéra-Comique, à 8 h. 1/3, la Tosca.
A l'Odéon, à 8 Heures, Monsieur Césarin,
écrivain public {MM. Gretillat, Maurice Lamy,
Duard, Dirras, Pizani, Paul Bernard Mmes
(jrumbach, Guéreau, Corciade).
Aux Variétés, à 8 h. 1/4, la Folle Esca-
pade {M. Polin Mile Jeanne Saint-Bonnet;
MM. Cahuzac, Landrin MlleR-nne D»'rns et
M. Alerme). Matinées jeudis et dimanches.
Au théâtre de la Porte-Saint-Martin (Tél. Nord
37-53), à7 h.1/2, Cyrano de Bergerac(Gabrielle
Dorziat, Pierre Magnier, Louis Gauthier et
JeanOoquèlin). Mat. jeudis, sam., dimanches.
Au Vaudeville (Gut. 03-09), à 8 h. 3/4, le
Mari, la Femme et l'Amant (Sacha Guitry,
Yvonne Printemps, Jean Périer, Baron fils,
Hiéronimus Mme Aly-: Leitner-Delonde).
Au théâtre du Gymnase (Gut. 02-bo), a
8 h. 3/4, le Secret (Madeleine Lé'ly, Marg.
Caron et Vera Sergine MM. Victor Boucher,
Henry Roussell et Francen).
A la Gaîté Lyrique, à 8 heures, la Juive-
(MM. Charte.- ky, A monier, Louis-Marie (de
rOp.V.Valmoral; MllesMaud Daguelly, Laute-
Brun (de l'Op.). Jeudis et dim., mat. a'2h. 1/4.-
Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, la
Dame aux camélias (Mme Blanche Dufrène
M,,u Jean Angelo, Chameroy Mmes Jane
Delys, Marv Grey). Dimanche, matinée.
Au théâtre Antoine, à 8 h. 1/2, la Mégère
apprivoisée (M. Gémier; MM. Rollan, Vanel,
Guérard, Vallée Mmes Céliat, Paris, Mad.
Geojlroy). Matinées jeudis et dimanches.
A la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 1/4,
la Grève des femmes, pièce à grand spectacle
(Mmes Cora Laparcerie, Leliôres, Dupeyron;
MM.G.Colin, Prévost; .villes Ly-mna.Gariatis).
Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 1/2,
le Filon (Charles Lamy, LeGallo, Guyon fils,
Gabin, Deiivry etPalau; Mlles Marg. Tem-
pley, R. Camier. Bouvard, Morganeet Peuget).
A l'Athénée, à 8 h. 1/2, le Couché de la
mariée (Roœnberg, Ariaudy, Alice Beylat,
Mad leine Soria, Aël, Ga.let et Catherine Fon-
teney). Jeudi et dimanche, matinées.
Au Nouvel-Ambigu (Nord 36-31), à S h. 1/2,
l'Occident (Mmes Rigiua Badet, H. Dastry,
A. Pascal MM. P. Renoir, M. Varny, Jotfre,
Lorrain). Jeudis et dim., matinées à 2 h. 1/2.
Au théâtre Marigny (Elysées 01-89), relâche
pour répétitions de Aladin ou la Lampe
merveilleuse.
Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 1/2, Phi-Phi
(Urban, Lncettc Darbelle, Ferréal, Alice
Cociia, Lucien Dayle, Dréan Mme Y. Vallée
et L. Wolter)" Matinées jeudis et dimanches.
Au Théâtre de Paris, a 8 h. 1/2, le Roi des
Palaces (Max Dearly, Cassive, Gaston Dubosc,
Alice Clairville, Jean Aymé, Daniiroff, de Fre-
zia, Lorci'ie, etc.) Matinées jeudis et dim.
Au théâtre Michel, à 8 h.1/2, les Amants de
Sazy (Marthe Régnier, A. Dubosc, L. Marquet,
Etchepare, Mad. Cézanne, Fab. Samy et Lier-
mont et Sig ioret dans le rôle de Santierne).
Aux Capucines (Tél. Gut. 56-40), à 8 h. 1/2,
Revue de Rip et Briquet (Mlles Mad. Carlier,
Mêrindol, Moussy MM. Berthez, Trévou < Des
Mazes.Ancelin.etc); Une Perle I Dim. matinée.
A Edouard-Vil (Louvre 32-60), relâche.
Samedi, repri e de la Folle t\uil avec Mlle
Marguerite Deval, MM. Henry Dfifreyn et
Cazalis, et pour les débuts de Mlle Louise
Lagrange (ex-pensionnaire de la Comédie-
Française).
Au Grand-Guignol, à 8 h. 1/2, l'Ame de l'en-
nemi; la Perle fausse Atroce Volupté; la
Peau. Matinées, mercr., sam. et dimanches.
t\ I Aoolio, à 8 h. 1/4, la Nuit d'ivresse (Vil-
mière proposition simplifiait encore la
situation.
» Je me ferai un plaisir de vous aviser
de son second mariage, et en retour vous
m'enverrez une caisse de ces excellents
cigares, dont je me régale chez vous. La
nouvelle méritera bien une bolte de cinq
cents, n'est-ce pas?
Somerville baissa la tète. Il se rendait
compte que c'est bien ce moyen-là qu'il
adopterait en fin de compte. Partir et
.abandonner Mio San. Il s'y résignait
plus facilement, que d'invoquer le di-
vorce pour des raisons fallacieuses, qui
répugnaient à son esprit d'équité.
Tout Te long de la route, pendant la
descente, il avait essayé de se persuader
que c'était la nostalgie qui l'appelait im-
périeusement dans son pays, et qu'il ne
s'agissait nullement de femme.
Même maintenant, assis en face de
Yumoto, il croyait pouvoir promettre de
revenir bientôt.
Mais l'image de Violet et le regard
profond qu'elle avait attaché sur lui,.
pendant leur trop courte entrevue, s'in-
terposa nettement, et il dut admettre, en
son for intérieur, qu'il invoquait ce stra-
tagème pour engourdir la révolte de sa
nature loyale.
Il ne consulta pas Me Kenzle, pré-
voyant le conseil cynique, qu'il n'aurait
pas manqué de lui donner:
Paie-la bien et n'hésite pas à partir
I par le premier paquebot. Si tu. as un
bert, Rose Amy, Yv. Yraa, Th. Dorny et A.
Simon-Girard, avec les danseurs russes Ta-
mara Gamsakourdia et Qemidoff). -Promenoir.
A la Scala, è. 8 h. 1/4, la Dame île chez
Maxim (MM. Marcel Simon, Gorby, Lurville;
Mmes Odette Darthys, Miller, Loulou Christy,
Annette Grange, etc.)
Ait Trianon-Lyrique, à 8 li. 1/4, les Mous-
quetaires au cnuwnt.
Au théâtre Fémina (Tél. E'ys. 29-78), à
8 h. 1/2, la Revue, présentée par Mme Rasimi
(Gaby Deslys, Harry Pilcer et Boucotp
A la Potinière (7, rue Louis le Grand),
vendredi, répétition générale Je la Revue (miss
Campton, S ùnt-Granier, Gabaroche, Loury
et Lerner). Samedi, l''e représentation.
A l'Abri, 167, rue Montmartre (Tél. Gut.
50-15), à 3 h. en matinée, et à 8 h. 1/2, Plein
la vue, revue avec Esther Lekain. Location
de 1 .heure à 7 heures.
Au théâtre Moncey, relâche.. ;̃>
Arlequin (42, rue do Douai), à 8 h. 3/4, i
270°, la Source d'amour, opérette grecque en
2 actes. Matinées, mercr. et dira., à 3 heures.
LE MOUVEMENT SYNDICALISTE
On nous raconte que des auteurs dramati-
ques et lyriques viennent de décider de cons-
tituer, >:ux aussi, un syndicat.
Ils se sont dit « Les artistes dramatiques
et lyriques entrent à la C. G. T. pour imposer
aux directeurs de théâtre leurs revendications.
Nous avons des revendications encore plus
légitimes, car il est plus triste de n'être pas
joué que de ne pas jouer. Lorsque nousferons
partie de la Fédération des spectacles, tous
les camarades syndiqués se mobiliseront pour
imposer nos pièces. Les plus grands artistes,
les plus gros machinistes, les musiciens les
plus habiles, les électriciens les plus débrouil-
lards refuseront de travailler dans les théâtres
qui ne joueront pas, au moins une fois par
an, un auteur syndiqué. Et si quelque grand
manitou de la Société de la rue Henner pro-
teste contre cette nouvelle façon de s'assurer
un tour, il sera à l'index pour deux saisons,
et a moins de planter lui-même ses décors, de
tenir le piano et le tableau électrique et de
jouer lui-même tous les rôles, il ne sera dé-
sormais pas plus joué que nous ne le sommes
présentement.
Voilà le nouveau syndicat dont on nous an-
nonce sérieusement la fondation imminente.
Mais des plaisantins annoncent la constitution
d'un groupe autrement puissant la Fédéra-
tion des spectateurs, qui se propose d'exiger
le transport gratuit et dans des. automobiles?
couvertes, un casse-croûte, avec pain et vin à
discrétion, un salaire de francs par heure
de spectacle, une indemnité de retour à la
maison et le droit de siffler pendant le tra-
vail. Régis Gignoux.
»i.
A l'Opéra. ·
La Damnation de Faust, de Berlioz, sera
dirigée demai par M. Camille Chevillard, et
aura pour interprètes Mlle Jeanne Bourdon,
MM. Franz, Renaud, Cerdan, Mahieux.
A l'Opéra-Comique.
Les répétitions en scène de Gismonda,.
l'œuvre nouvelle de M. Février, vont com-
mencer il est probable que la première
pourra avoir lieu dans les derniers jours du
mois de mai.
La. direction de l'Opéra-Comique a décidé
de faire, aussitôt après cet ouvrage. et pour
honorer la mémoire de Camille Erlanger, une
reprise d'Aphrodite, en rétablissant 1 acte du
Temple et les passages qui avaient été cou-
pés pour réduire l'ouvrage aux proportions
usitées pour les spectacles pendant laguerre.
Cette reprise d'Aphrodite puisera un intérêt
particulier dans l'interprétation nouvelle des
rôles principaux qui, pour la première fois,
seront confiés celui deDémétrios à 4. Rous-
eclière, et celui de Chrysie à Mlle Davelli.
Le mariage d'une divette.
Il s'agit de Mlle Jeanne Saint-Bonnet, la
délicieuse divette d:opérette, qui, depuis près
de cent représentations, se fait applaudir au
théâtre des Variétés, dans la Folle Escapade..
Tous lés soirs, les spectateurs anxieux e a
demandent si, au dénouement, elle épousera
son brillant partenaire, M. Georges Cahuzac,
celui-ci ayant pris en mauvaise part une
amusante ruse de fiancée. Au dénouement,
tout s'arrange et le public ravi s'en va sous
le charme des heures exquises passées à voir
et à entendre la Folle Escapade.
Au Vaudeville.
En neuf jours, le Mari, la Femme et l'Amant,
la comédie de Sacha Guitry, a réalisé la ma-
gnifique somme de 104,027 francs, ce qui
porte la moyenne, par jour, à 11,558 fr. 55.
D'ailleurs, la recette de vendredi soir, 25
avril, au théâtre du Vaudeville, a été supé-
rieure à celle de tous les théâtres de comédie
de Paris.
Le Gala Edmond Rostand au théâtre Sa-
rah-Bernhardt..
Mme Sarah Bernhardt, interprétant le cin-
quième acte de l'Aiglon. Tel est le clou prin-
cipal de l'admirable matinée que le théâtre
Sarah-Bernhardt consacre mardi prochain,
6 mai, à Edmond Rostand.
O i applaudira également Mlle Berthe Bovy
et M. Roger Gaillard, de la Comédie-Fran-
çaise, dans les Romanesques; Ml e Gabrielle
borziat, MM. Jean Coquelin, Pierre Magnier,
Louis Gauthier et la troupe de la Porte-
Saint-Martin dans Chanlecler et Cyrano de
Bergerac; Mlle Ida Rubinstein, dans 'la
Princesse Lointaine Mme Simone et M. Des-
jardins, de la Comédie-Française, dans la
Samaritaine, et enfin Mme Sarah Bernhardt
et sa troupe, dans l'Aiglon. C'est M. René
Blum qui parlera de l'œuvre de Rostand.
Cette matinée unique à laquelle assisteront
tous ceux qui voudront honorer la mémoire
du grand poète national, se terminera dans
une apothéose de gloire. M. Henry Bataille a
spécialement écrit un hommage en vers que
diront tous les artistes et Mme Sarah Bern-
hardt. L'illustre tragédienne, à cette occa-
sion, couronnera un buste d'Edmond Ros
tand qu'elle a sculpté elle-même.
Ajoutons que la plus grande partie de la
ON DANSE CHEZ CLERET.
tous les soirs, 94, rue d'Amsterdam,
La plus jolie salle. Le meilleur orchestre.
« béguin » pour miss Desborough, va,
tâche de lui plaire et gagne la partie
La situation était donc bien nette, et
la solution facile 1 Mais des scrupules
s'élevaient au fond de sa conscience ti-
morée, qu'il craignait d'envisager ou-
vertement.
Je crains que votre perspicacité ne
soit en défaut dans ce cas spécial, mon
très sage et ingénieux ami, dit triste-
ment Somervi le. Mio San n'aura pas le
calme et la résignation, que vous voulez
bien lui attribuer, et c'est là le point
douloureux. Ah si j'en pouvais être
sûr!
Je connais les femmes, raisonna
Yumoto. Elle sont toutes,pareilles, elles
oublient.
Somerville paraissait en douter.
Yumoto partit d'un franc éclat de
rire.
Quand partez-vous? L'Orient Queen
sera ici dans dix jours, et vous pourrez
vous embarquer. C'est même tout indi-
qué, car vous y trouverez le souvenir
vivace de celle que votre cœur désire, et
l'image de la petite femme qui a cessé de
vous plaire s'effacera d'autant plus ai-
sément.
C'était si simple aux yeux de Yumoto,
'que les hésitations de son ami, et sa
répugnance à s'y conformer lui paru-
rent ausurdes.
Croyez- moi, c'est ce qu'il y a de
mieux à l'aire 1 Si je puis vous être utile
recette sera attribuée à l'Union des Arts et à
la Maison du Comédien (fondation Coquelin).
l.a location est ouverte dès maintenant au
théâtre Sarah-Bernhardt.
La France et la Musique à l'Athénée.
.i M. Louis Vuillomin obtiendra sans nul
doute un légitime succès vendredi prochain,
2 mai, à l'Athénée. Notre confrère parlera,
en effet. de l'art musical en France. Il dé-
montrera que 'c'est à son seul nationalisme
que notre, beau pays doit de demeurer vic-
torieusement en tête 4e toutes les manifes-
tations» lyriques. A cette occasion, nous au-
rons la joie d'applaudir les œuvres les plus
célèbres de Gounod, Bizet, Reyer, Delibes,
César Franck, Debussy, Saint-Saëns, Gabriel
Fauré et Maurice Ravel, interprétées par Mi
Delmas, le célèbre artiste de l'Opéra,
l'exquise cantatrice A. Vallandri et l'ad-
mirable ténor David Devriès, de l'Opéra-
Comique Mme Lucy Vuillemin, l'éminente
solistedes Concerts Golonne-Lkmoureux, etc.,
et au piano, par le remarquable virtuose
Robert-Lortat. On peut louer dès aujourd'hui
pour cette matinée superbe, au théâtre de
l'Athénée.
Aux Bouffes-Parisiens.-
A quoi rèvent les jeunes filles? A la chance
de leurs camarades mariées qui peuvent ap-
plaudir Phi-Phi; l'opérette légère de MM. Al-
bert Willemetz et F. Sollar, légèrement vê-
tue et dévêtue par Donatien et la spirituelle
musique de M. N. Christiné, dont l'inspira-
tion ne fut jamais plus heureuse. Phi-Phi,
l'opérette très attique et plus parisienne en-
core, e st vraiment le plus agréable des spec-
tacles.
Au théâtre Michel.
On sait que M. Signoret qui joue actuelle-
ment de façon si magistrale le rôle de San-
tierne dans* les Amants de Sazy doit créer, à
Marigny un des principaux rôles d'Aladinou
la Lampe merveilleuse, la féerie de Rip qui
doit passer dans lés premiers jours de mai.
Aussi MM. Trébor et Brigon se voient-ils
dans la nécessité d'interrompre la brillante
série des représentations des AmanlsdeSazy
qui, par suite de ce départ, ne pourront plus
être joues au théâtre Michel qu'un très petit
nombre de fois. Mais les directeurs du théâ-
tre Michel îvpre idront l'année prochaine la
délicieuse comédie de M. Romain Coolus
avec, bien entendu, M. Signoret qui est leur
;pen-ionnaire pour toute la saison. C'est une
comédie nouvelle en trois actes de M. Louis
Verneuil, intitulée Pour avoir Adrienne, qui
succédera aux Amants de. Sazy. Cette pièce
sera interprétée par Mme Charlotte Lysès,
M. Louis Verneuil, Mlle Renée Rysor, Mary-
Max, M. Henri Laverne et M. Raimu.
Au Grand-Guignol.
Le succès, le très gros succès continue rue
Chaptal. Tous les soirs il y a foule pour
applaudir l'Atroce Voluplé, la Perle fausse,
l'Ame de l'ennemi et la Peau. Demain mer-
credi, matinée et soirée.
m
A la Potinière.
Par suite d'un accident survenu à Mme
Jeanne Loury, MM. Saint-Granier et Gaba-
roche se voient dans l'obligatio i de remettre
la répétition du spectacle de la Potinière à &
vendredi 2 mai, à 8 h. 45.
m
L'oeuvre française et populaire des Trente
Ans de Théâtre va reprendre le mois pro-
chain ses galas dans les faubourgs. Les trois
premiers auront lieu au Théâtre-Concert du
XXe Siècle (8 mai) au Gasino-Montparnasse
(15 mai) au Casino Saint-Martin (22 mai).
Les spectac'es, conformément au désir du
Conseil général et du Conseil municipal, se-
ront composés d'oeuvres du répertoire classi-
que interpréiées par des artistes des quatre
théâtres subventionnés. j
Des intermèdes de danses et de chansons
compléteront ces représentations, dont nous
ferons connaître eu temps utile le programme
détaillé. ̃.
Œuvre du Secours aux artistes français et
belges." t »
Tous les artistes dramatiques et lyriques
des théâtres sont instamment invités à se
trouver le vendredi 2 mai, à dix heures du
matin, au Cinéma Pigalle, place Pigalle, pour
discuter de la formation du Syndicat.
De Béziers.
Les arènes de Béziers vont ressusciter
on 1920.
Les nouveaux co-'propriétaires aménagent
le monument de façon à permettre une mise
en scène, jusqu'à ce jour impossible sur au-
cune s'cène du monde.
En parfait accord avec ses collaborateurs
M. Gaillard, président de la Chambre de
Commerce de Béziers, et M. Louis Azaïs, qui
fait autorité dans le monde tauromachique,
M. Castelbon de Beauxhostes reste statutai-
rement directeur des représentations uniques
qu'il inaugura en 1898, avec la Dejanire, de
'Saint-Saëns.
mi
SPECTACLES # CONCERTS
i
Aujourd'hui
A l'Olympia (2 h. 1/2), matinée avec le
même spectacle que le soir.
I
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30,
Folies en tête, revue. Harry. Baur, G. Webb,
Bach, Vitry, liédia, Corniilia, Devilder,
Terpsichore,les64Victorygirls,«tMadoMinty.
A l'Olympia (Centr. 44-68), à 8 h. 30 Sam
Barton, Nibor, Pichel et Scale, Forguson et
Mack, Ecifiero, Lucy Dereymon, Atlas Vul-
cana et sa troupe, etc. 20 attractions.
Au Casino de Paris (Tél. Cent. 86-35), relâ-
che pour les répétitions de la Grande Revtte
du Casino de Paris.
Atf/>a/ace-77)éâfre(Central05-07),à8b..l/2,
Rullo-Paris (Rég. Flory, Morton, J. Hulbert,
Gwendoline Brogden, Denier Warren, Ray-
Kay, Castener, du Calion, Koval, Tom Thyl).
A la Cigale (Tél. Nord 07-60), à 8 h. 30,
pour aplanir les difficultés, je suis à
votre disposition, mon honorable ami.
Vous finirez par vous. ranger de mon
avis, et si augustement habile que vous
soyez en votre art, ici votre raisonne-
ment est erroné, je vous assure Mio
San versera quelques pleurs, je l'admets,
mais elle ne refusera pas les dédomma-
gements, que votre générosité va lui
octroyer, et elle finira par oublier.
Dans quelques mois, j'aurai le plaisir et
l'avantage de vous annoncer qu'elle a
pris un amant ou un mari, et alors,
malgré tout votre donquichottisme su-
ranné, vous vous féliciterez d'avoir suivi
mon conseil. Croyez-moi, je connais les
femmes Leur cœur est comme ces mer-
veilleux coffrets de Kisaki, il s'y trouve
toujours au fond un casier secret, qu'on
n'a pas ouvert.
Je réfléchirai à tout ce que vous
me dites, fit,Somerville, après un mo-
ment de silence, et nous en recauserons
dans quelques jours.
Yumoto sourit. Il entrevoyait, déjà
l'Orient Queen, tournant la pointe de
Magami, et emportant Somerville vers
la femme de ses pensées.
C'est parfait, et vous prendrez un
parti sage. Revenez me, voir, et je
m'emploierai de .mon ;mieux à régler
cette petite affaire.
Somrirville.se levu. Le débat prenait
un tour odieux. Il se méprisait de sa lâ-
cheté.
La Cigale. rechante, revue (Tarride, Musi-
dora, Denise Grey, L. Aveline, Renée Muller
et Renée Fagan). Danses anglaises.
-Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2,
le chanteur populaire Mayol dans ses nou-
velles créations. Partie de'concert. Attractions.
Au Nouveau -Cirque (Tél. Cent. 41-84), à
8 h. 1/4, les Sports nautiques, G. Revel et
20 attractions.
la Chaumière, 36, b'! Clichy (Marc. 07-48),
à 8 h. 3/4, Martini, P. Weil, Paco, Cl. de Sivry.
Tout au Rabelais, revue de G. ChepTer; l'Au-
tre retour, ombres de Martini et Brunner.
Aux Noctambules, 7, r.Ghainpollion (QUor La-
tin) (Gob. 42-34), M. Boyer, D' à h., Privas,
Hyspa,Gazol,YonLu",Vallier,Bertier,Marsae.
Sans mots. laids (Mlles Tessier, Marcelin)
A la Lune Rousse, 58, r. Pigalle (Trud. 61-92),
à 8 h: 3/4, D. Bonnaud, V. Hyspa, G. Baltha,
Doaûnus, L. Michel. Bons Jours! (Mlles Gaby
Benda, J. Smile MM. Spark et Defresue).
Au Perchoir, 43, Fs Montmartre (Berg.37-82).
Dix belles Filles aux joues roses, revue en 2
actes (Germaine Ghariey, Paul Villé, Jean
Sevrane, lina Berny, P. Clérouc et J. Bastia).
A la Boîte, 27, Bd des Italiens (Tél. Cent.
57-44), à 8 h. 3/4, Fursy, Marinier, Mauricet,
Dahl. La Revue maboule. vardière (Mlle Lyse
Berty M. Ch.Dechamps; Mlles Fcranne.ctc.)
Au Moulin de la Chànson (Gut.40-40), à8h.3/4,
les Atloltis-Tu ?.revue en 3 actes de MM. Mau-
ricet et Vorcet(B.Nôrel,J.ClairvillcBalder,etc.
et les auteurs), au 2e acte, tes chansonniers.
A la Comédie desChamps-Elysées (Passy 27-62),
15, av. Montaigne, à 8 h. 1/2 (saison artistique
de cinéma): Mïckey la Nouvelle Aurore (1er
épisode); le Pathé-Journal, etc. Orchestre.
A la Salle Marivaux (15, Bd des Italiens), à
8h. 1/2, la Suprême Epopée Marivaux.donc,
revue. Mmes Pierrette Madd et Isabelle Fu-
sier, etc. Matinées tous les jours, à 2 h. 1/2.
Au Savoy Dancing Club, 25, rue Caumartin
(ex-Théâtre Oau martin transformé).Salle chic,
parquet modèle, orchestre franco-américain,
de 5 à 7 h. (Thé: dansant), et de 9 h., à 11 1/2.
Généralement un spectacle possède un ou
deux numéros sensationnels. Ce qui expli-
que le gros succès de Hulto-Parisl au Palace-
Théâtre, c'est que presque tous les numéros
sont des « clous ». Si le Combat naval en-
thousiasme, la Tapisserie vivante ravit, le
Ballet de la Reine charme et les Grains de
beauté éblouissent. Beaucoup préfère it en-
core davantage la White-scène, le Roman
d'une Libellule, le charmant « Take off a
little bit » et l'amusante scène des Opéras
en ragtime parce que chanteuse, comédienne
ou danseuse, Mlle Régine Flory eu double
l'attrait.
Au Concert Mayol,
Aujourd'hui, dernière représentation du
chanteur populaire Mayol. Demain, représen-
tation au bénéfice de la Société de secours
des artistes lyriques. Jeudi 1er mai, relâche
payé au personnel. Vendredi, 2 mai, répéti-
tion générale à bureaux ouverts do le
Vicomte aux jambes nues, opérette à grand
spectacle de Rip et Briquet, pour les repré-
sentations de Prince-Rigadiu, 50 artistes et
les Tiily's Girl's.
I-MM-*
Courrier Musical
Aux Concerts Pasdeloup.
Jeudi lor m'ai, à 3 heures, au Cirque
d'Hiver, (série du jeudi prix réduits), 36e,
concert, sous la direction de M. Rhené-
Bâton
Ouverture de la Princesse Jaune [Suint Saëns);
les Erinnyes (Massenet) En'i''acto de Rosa-
munde (Schubert) PeerGynt (Grieg) Messidor,
Symphonie, du la Cathédrale d'Or (Bruneau).
Samedi 3 et dimanche 4 mai, à 3 heures,
:37e et 38° concerts, avec le concours do Mme
de Gorlenko-Dolina, de l'Opéra de Pétrograd,
et dc M. Gaston Hamelîn
Ouverture du Roi Lear (A. Savard) Rapsodie
pouf clarinette et orchestre (Debussy) NI: Gas-
ton Hamolin a) la Khovantchina (Moussorgski
b.) Snegourolchka. (fUmsky-Korsakow) Mmo de
Gorlon'kb-Dolina Uabanara (Louis Aubort) a)
Berceuse (Glazounow) b) Air de la Princesse
Kalcheeima (Rimsky-Korsakow) Mme de Gor-
lenko-Dolina Ouverture de la Grande Pûque
russe (Rimsky-Korsakow).
COURRIER DES FILMS
~<>
LA CONQUÊTE DE L'OPÉRA
Au' temps qu'Antoine quittait l.'Odôou, où
(Javault ne semblait pas devoir arriver
encore, j'avais réclamé, dans Comœdia, la
désatïeetation de la salle antique et solen-
nelle au profit du Cinématographe neuf, ar-
dent et vainqueur. Tout le monde avait
contre moi poussé de hauts cris. Bernheim,
alors commissaire du gouvernement auprès
de nos scènes subventionnées, connut ma
proposition. Qu'est-ce qu'il me passa pour
avoir voulu passer des films dans ce cadre
vieillot d'un vaste répertoire
̃ VoIB que M. André Legfand, l'heureux
poète de la Suprême Epopée, va plus loin
que moi, tout en se rapprochant du centre
de Paris. Il a laissé entrevoir, au cours d'une
conversation, rapportée par mon e\cellfiit
confrère Druhot, dans l'Ecran, la conquête
prochaine de l'Opéra, par l'art cinématogra-
phique.
Rêve de poète ou bien confident d'un grand
projet sous roche et peut-être sous Rouché? 't
Je l'ignore. Sans doute s'agit-il de la contri-
bution filmique à la mise en scène d'un
nouvel ouvrage lyrique. Le directeur de l'O-
péra est un chercheur et un artiste. Plutôt
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Je m'en vais, Yumoto, il faut que
je passe chez Tïoshin, à qui j'ai confié la
restauration d'un bibelot, et puis j'ai une
expédition de tableaux à faire pour Pa-
ris. Au revoir, montez donc fumer un
cigare chez moi.
Sayonara! fit Yumoto, en lui ser-
rant la "main. Ne vous tourmentez pas.
C'est très simple -agner bientôt
A l'idée qu'il allait regagner bientôt
son pays, le soleil semblait àSomerville
plus radieux et l'air moins suffocant.
Il allait partir, et au bout du voyage
était Violet Desborough.
Ce qu'elle penserait de tout cela rie le
préoccupa même pas. Par une étrange
aberration, il oubliait trop facilement
qu'il, ne pouvait passer sous silence
l'existence de Mio San.. Il ne songeait
qu'au regard profond de ses beaux yeux,
plein de promesses.
Hoshin, aussi habile bronz«ur que la-
queur, était accroupi, au fond de sa bou-
tique, en train d'ajuster,.à coups de mar-
teau, un motif ciselé à un tabouret d'une
finesse exquise, quand il fut surpris par
Somerville. Il releva ses yeux vifs, pa-
reils à deux petites vrilles, clignotant
avec bienveillance, en reconnaissant
son généreux hôte.
Kon nochi va.! Irrashaimashi s'ex-
clama-t-il, sans se relever. Votre hono-
rable coffret est tout à fait achevé. Beau-
coup de peine Beaucoup d'heures
Crains trouverez-vous trop 'cher ajouta-
PROGRÈS
civique:
1
Le Numéro UN FRANC
que de renoncer à un effet lumineux ou va-
poivux, à une féerique vision, ou de mal
exécuter l'un et l'autre, il aura voulu re-
courir au film et à l'écran. Nous verroas
bien.
Le prédécesseur de M. Jacques Rouchc, `
M. Broussan, avait un moment songé 4 de-
tnander au cinématographe une réalisation
meilleure de la Chevauchée des Walkyries.
L'actuel directeur de l'Opéra de Strasbourg
se souvient-il encore de cette idée qui parais-
sait fort lui tenir à cœur ? J.-L. CnozE.
lia Vie Sportive
CYCLISME
Le Circuit des Champs de bataille, t-
Le départ de cette course, formidable ran-
donnée de 2,000 kilomètres, en 7 étapes, a
été donné hier matin, à Strasbourg, à une
centaine de concurrents, ce qui constitue un
succès complet d'engagements étant donné
les difficultés de l'épreuve. A Metz (182 kil.),
le groupe de tête comprenait
Vei'siraten, Eg-g, L. Buysse, Van Even, Mathis,
Vanderberghe.
Demain mercredi, deuxième étape sur le
parcours Luxembourg, Bastognc, Spa, Liège,
Tirlemout, Bruxelles, soit 275 kilomètres.
FOOTBALL-ASSOCIATION
La Coupe nationale. Dans une demi-
finale de la Coupi' nationale de l'U. S F. S. A.
à Marseille, dimanche, l'Olympique de
Marseille a battu le Club sportif des Ter-
reaux de Lyon par C buts à 1. ̃ '•'•
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Un roman d'amour enflammé, rapide, pa-
thétique, superbe. (Flammarion, 4 fr. 75.)
t-il, en tirant une minuscule petite boîte
d'une armoire, à portée de sa main.
Somerville prit la boîte. Le travail
était d'une finesse merveilleuse. Avec
l'habileté surprenante des artistes ja-
ponais, Hoshin avait su masquer là
fente qui déparait le couvercle incrusté
de dauphins et de tortues de nacre. Il
était impossible de retrouver trace de la
fente.
Kekko! C'est parfait! s'écria So*
merville, en l'examinant. Vous êtes un
artiste admirable, Hosnin San!
Non, non, se défendit le vieux bon-
homme, avec une humilité comique, je
suis un misérable artisan
Mais ces yeux brillaient de satisfac-
tion, aux éloges de l'Anglais.
Combien ? demanda Somerville,. ea
tirant sa bourse.
Abominablement beaucoup hé-
sita Hoshin. Trente sen, auguste sei^
gneur, qui daignez exprimer votre satis-
faction ̃ '̃•'•
Somerville déposa en souriant le mon-
tant sur un plateau de bronze servant
de caisse au vieux bonhomme.
Le tintement de la monnaie et la voix'
de l'Anglais attirèrent sur les lieux,
Haru San.
Clive Holland.
(Traduit de l'anglais par Ni».}
(.4 suivre.) ,̃
le corps ne soit distrait. La fouille des tom-
bes par des particuliers reste interdite.
Les "familles sont autorisées à se faire
représenter collectivement aux opérations de
repérage.
r~cp4rage. Jean de Pans.
Nouvelles Financier es
BOUfiSE DE PARIS
Paris, 28 avril 1919.
L'animation des fonds et valeurs russes a
̃ïominô le marché. C'est naturellement en
coulisse que les échanges ont été les plus
actifs, puisque les transactions y sont moins
entravées qu'au Parquet. On a traité par
centaines des titres comme les Spassky,
North-CaUcasian,.Spies, Russian Oil, etc.
Nos Rentes sont lourdes. Pour expliquer
cette mauvaise tenue on a parlé du 1er mai,
mais surtout de l'emprunt inévitable dès que
les circonstances le permettront.
Le 3 0/0 abandonne 45 centimes les 4 0/0
32 centimes.
Les fonds russes gagnent environ un point.
Irrégularité au groupe des établissements
de crédit.
Fermeté de quelques valeurs de trans-
ports Métropolitain 462 contre 451; Voi-
lures 555 contre 545; Wagons-lits privilégiées
368.
ta hausse se poursuit sur les Téléphones à
625; Duval à 925 contre 875.
Gafsa 1,135 contre 1,110 atériel de Cfte-
mihs lie fer 1,260 ̃ contre 1,215.
Bonne tenue des groupes métallurgiques et
mines diverses Aciéries de ,-rance «'avance
à 765. Mines de Bor à 1,200 contre 1,145 Nic-
kel à 1,290 70 0/0 Maries à.5,850 Houillères
~d'Epinaci,7ôQ.
Valeurs industrielles russes très deman-
dées Briansk 257 Snsnoivice 995 contre 930;
Prowodnïk 219 contre 195; Dombruwa i)10
contre 860; Grosnyi ordinaire 2,040, soit 180
francs mieux, la prtvil giée 2,220; Russian
Oil 37 contre 30 Spctssky 49; North-Cauca-
stan 47 Bakou 1,320.
Mexïcan-Eafj le, 198. ̃
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Ville de Paris 1835 550 J 1911 05 40
1871 389 25 j Egypte uniriée 99 ;h)
1875 49S- Japonais 40/0. 8S 90
1904 323. 1913. 533 iô
1912 244 Serbe 6 0/0 405.:
Banque daFra.ios' 5710 j Russe 186 /-1 869..
CremtFo,cier 1891-94 37..
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40/01913 140 Naphte. 265
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Italie. 79 .à 81 Suisse. 122 l/2à-24 1/2
4yisj^VERS
S. M. la Rzine de Roumanie et les parfums
Au cours de la visite récente qu'elle fit
à Paris, la reine de Roumanie exprima le
désir de connaître les produits du parfu-
meur Bichara de la Chaussée-.d'Antin.
E'itre tous les parfums réputés, la Reine
en appréi-ia surtout un .qu'elle pria Bichara
de baptiser d'un nom qui lui est particuliè-
rement cher ce nom évoque en son coeur
le souvenir ôinu d'un des'champs de bâtai le
où uttèrent opiniâtrement les vaillants sol-
dats roumains et où, infirmière, elle soigna
maints blessés.
Bichara accepta avec reconnaissance et
l'on peut dire que le roi des parfumeurs est
devenu le parfumeur des Rois. •
( ` Vf Le Plus
'Tf'\R, .(~\ A\L' ~g4uis
Reconstituant Alimentaire
A L'OCCASION DE LA
FÊTE du î MAI
Les Grands Magasins Dufayel
PALAIS DE LA
NOUVEAUTE
Seront fermés le Jeudi J" Mai 1919
Feuilleton du FIGARO du 29 Avril
v ̃ m~
MIO SAN
.EOMAN. JAPONAIS `
;:V ̃' xvi '̃ ̃̃" "•
LE LIEN EST BOM£>U. L'APPEL DU PAYS
Suite
Vous êtes trop scrupuleux, objecta
Yumoto, avec un haussement d'épaules.
Vous avez épousé une femme japonaise
Oh bien rompez vos liens à la ma-
nière japonaise
Mais Somervilte secouait la tête tris-
tement. Yumoto continuait ̃̃
Lâchez-la! 1 Partez Retournez en
Angleterre. Vous ne tarderez pas à l'ou-
blier, comme elle-même vous oubliera
sans duut-e Elle n'est pas obligée de re-
tourner chez Honjo. (Somervillé eut un
haut-le-corps.) Non, mais elle trouvera
facilement un emploi dans un restâu.
rant à'ia mode. Elle se remariera, avec
le temps, soyez-en sûr, mon ami, et du.
coup vous vous trouverez libre! C'est
fort simple Naturellement, ma pre-
Bons de la Défense nationale
Les Bons de la Défense nationale
offrent toutes les facilites pour effectuer
un placement des plus rémunérateurs,
qui n'immobilise les capitaux engagés
que pour peu de temps.
C'est un devoir absolu pour tout Fran-
çais ayant des disponibilités de les em-
ployer à l'achat de ces titres il met
ainsi ses économies au service du pays,
tout en se ménageant un intérêt très
avantageux.
Voici à quel prix on peut les obtenir
(intérêt déduit)
̃MONTANT SOMME A PAYER POUR AVOIR
Ides bons UN B0N REMBOURSABLE dans
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21 » 20 »
100 » 99 70 99 97 75 95 »
500 » 498 50 495 » 488 75 475 »
1,000 » 997 » 990 » 977 50 950 »
10,000 »' 9,970 >> 9,900 » 9,775 » 9,500 »
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tionale partout:
Agents du Trésor, percepteurs, bu-
reaux de poste, agents de change, Ban-
que de France et ses succursales, So-
ciétés de crédit et leurs succursales,
dans toutes les banques et chez les
notaires.
COURRIER DES THÉÂTRES
Aujourd'hui.
Au théâtre Edouard-Vil (Louvre 32-60), à 4 h.,
la Femme et la- Danse, causerie de Mlle
Rcgina Badet, suivie d'intermèdes.
(MM. les courriéristes seront reçus au. contrôle.)
A la Comédie des Champs-Elysées, à 4 heures,
Conférence de M. G. de LaFouchardière, sur:
« l'Engueulado est-elle une Science, un Art
ou un Sport?» avec, présentation de quel-
ques as de « l'engueufade», par Mlle Lena
Bruzo et quelques exemples tirés du Théâtre.
Ce soir
A l'Opéra, relâche. Demain, la Damnation
de Faust.
A la Comédie-Française, à 7 h. 1/2, les Sœurs
d'Amour (-uM. Léon Bernard, Paul Numa,
Alexandre Mmes Th. Kolb, Piérat, Berthe
Cerny, Suz.. Devoyod).
A l'Opéra-Comique, à 8 h. 1/3, la Tosca.
A l'Odéon, à 8 Heures, Monsieur Césarin,
écrivain public {MM. Gretillat, Maurice Lamy,
Duard, Dirras, Pizani, Paul Bernard Mmes
(jrumbach, Guéreau, Corciade).
Aux Variétés, à 8 h. 1/4, la Folle Esca-
pade {M. Polin Mile Jeanne Saint-Bonnet;
MM. Cahuzac, Landrin MlleR-nne D»'rns et
M. Alerme). Matinées jeudis et dimanches.
Au théâtre de la Porte-Saint-Martin (Tél. Nord
37-53), à7 h.1/2, Cyrano de Bergerac(Gabrielle
Dorziat, Pierre Magnier, Louis Gauthier et
JeanOoquèlin). Mat. jeudis, sam., dimanches.
Au Vaudeville (Gut. 03-09), à 8 h. 3/4, le
Mari, la Femme et l'Amant (Sacha Guitry,
Yvonne Printemps, Jean Périer, Baron fils,
Hiéronimus Mme Aly-: Leitner-Delonde).
Au théâtre du Gymnase (Gut. 02-bo), a
8 h. 3/4, le Secret (Madeleine Lé'ly, Marg.
Caron et Vera Sergine MM. Victor Boucher,
Henry Roussell et Francen).
A la Gaîté Lyrique, à 8 heures, la Juive-
(MM. Charte.- ky, A monier, Louis-Marie (de
rOp.V.Valmoral; MllesMaud Daguelly, Laute-
Brun (de l'Op.). Jeudis et dim., mat. a'2h. 1/4.-
Au théâtre Sarah-Bernhardt, à 8 h. 1/4, la
Dame aux camélias (Mme Blanche Dufrène
M,,u Jean Angelo, Chameroy Mmes Jane
Delys, Marv Grey). Dimanche, matinée.
Au théâtre Antoine, à 8 h. 1/2, la Mégère
apprivoisée (M. Gémier; MM. Rollan, Vanel,
Guérard, Vallée Mmes Céliat, Paris, Mad.
Geojlroy). Matinées jeudis et dimanches.
A la Renaissance (Nord 37-03), à 8 h. 1/4,
la Grève des femmes, pièce à grand spectacle
(Mmes Cora Laparcerie, Leliôres, Dupeyron;
MM.G.Colin, Prévost; .villes Ly-mna.Gariatis).
Au Palais-Royal (Gut. 02-50), à 8 h. 1/2,
le Filon (Charles Lamy, LeGallo, Guyon fils,
Gabin, Deiivry etPalau; Mlles Marg. Tem-
pley, R. Camier. Bouvard, Morganeet Peuget).
A l'Athénée, à 8 h. 1/2, le Couché de la
mariée (Roœnberg, Ariaudy, Alice Beylat,
Mad leine Soria, Aël, Ga.let et Catherine Fon-
teney). Jeudi et dimanche, matinées.
Au Nouvel-Ambigu (Nord 36-31), à S h. 1/2,
l'Occident (Mmes Rigiua Badet, H. Dastry,
A. Pascal MM. P. Renoir, M. Varny, Jotfre,
Lorrain). Jeudis et dim., matinées à 2 h. 1/2.
Au théâtre Marigny (Elysées 01-89), relâche
pour répétitions de Aladin ou la Lampe
merveilleuse.
Aux Bouffes-Parisiens, à 8 h. 1/2, Phi-Phi
(Urban, Lncettc Darbelle, Ferréal, Alice
Cociia, Lucien Dayle, Dréan Mme Y. Vallée
et L. Wolter)" Matinées jeudis et dimanches.
Au Théâtre de Paris, a 8 h. 1/2, le Roi des
Palaces (Max Dearly, Cassive, Gaston Dubosc,
Alice Clairville, Jean Aymé, Daniiroff, de Fre-
zia, Lorci'ie, etc.) Matinées jeudis et dim.
Au théâtre Michel, à 8 h.1/2, les Amants de
Sazy (Marthe Régnier, A. Dubosc, L. Marquet,
Etchepare, Mad. Cézanne, Fab. Samy et Lier-
mont et Sig ioret dans le rôle de Santierne).
Aux Capucines (Tél. Gut. 56-40), à 8 h. 1/2,
Revue de Rip et Briquet (Mlles Mad. Carlier,
Mêrindol, Moussy MM. Berthez, Trévou < Des
Mazes.Ancelin.etc); Une Perle I Dim. matinée.
A Edouard-Vil (Louvre 32-60), relâche.
Samedi, repri e de la Folle t\uil avec Mlle
Marguerite Deval, MM. Henry Dfifreyn et
Cazalis, et pour les débuts de Mlle Louise
Lagrange (ex-pensionnaire de la Comédie-
Française).
Au Grand-Guignol, à 8 h. 1/2, l'Ame de l'en-
nemi; la Perle fausse Atroce Volupté; la
Peau. Matinées, mercr., sam. et dimanches.
t\ I Aoolio, à 8 h. 1/4, la Nuit d'ivresse (Vil-
mière proposition simplifiait encore la
situation.
» Je me ferai un plaisir de vous aviser
de son second mariage, et en retour vous
m'enverrez une caisse de ces excellents
cigares, dont je me régale chez vous. La
nouvelle méritera bien une bolte de cinq
cents, n'est-ce pas?
Somerville baissa la tète. Il se rendait
compte que c'est bien ce moyen-là qu'il
adopterait en fin de compte. Partir et
.abandonner Mio San. Il s'y résignait
plus facilement, que d'invoquer le di-
vorce pour des raisons fallacieuses, qui
répugnaient à son esprit d'équité.
Tout Te long de la route, pendant la
descente, il avait essayé de se persuader
que c'était la nostalgie qui l'appelait im-
périeusement dans son pays, et qu'il ne
s'agissait nullement de femme.
Même maintenant, assis en face de
Yumoto, il croyait pouvoir promettre de
revenir bientôt.
Mais l'image de Violet et le regard
profond qu'elle avait attaché sur lui,.
pendant leur trop courte entrevue, s'in-
terposa nettement, et il dut admettre, en
son for intérieur, qu'il invoquait ce stra-
tagème pour engourdir la révolte de sa
nature loyale.
Il ne consulta pas Me Kenzle, pré-
voyant le conseil cynique, qu'il n'aurait
pas manqué de lui donner:
Paie-la bien et n'hésite pas à partir
I par le premier paquebot. Si tu. as un
bert, Rose Amy, Yv. Yraa, Th. Dorny et A.
Simon-Girard, avec les danseurs russes Ta-
mara Gamsakourdia et Qemidoff). -Promenoir.
A la Scala, è. 8 h. 1/4, la Dame île chez
Maxim (MM. Marcel Simon, Gorby, Lurville;
Mmes Odette Darthys, Miller, Loulou Christy,
Annette Grange, etc.)
Ait Trianon-Lyrique, à 8 li. 1/4, les Mous-
quetaires au cnuwnt.
Au théâtre Fémina (Tél. E'ys. 29-78), à
8 h. 1/2, la Revue, présentée par Mme Rasimi
(Gaby Deslys, Harry Pilcer et Boucotp
A la Potinière (7, rue Louis le Grand),
vendredi, répétition générale Je la Revue (miss
Campton, S ùnt-Granier, Gabaroche, Loury
et Lerner). Samedi, l''e représentation.
A l'Abri, 167, rue Montmartre (Tél. Gut.
50-15), à 3 h. en matinée, et à 8 h. 1/2, Plein
la vue, revue avec Esther Lekain. Location
de 1 .heure à 7 heures.
Au théâtre Moncey, relâche.. ;̃>
Arlequin (42, rue do Douai), à 8 h. 3/4, i
270°, la Source d'amour, opérette grecque en
2 actes. Matinées, mercr. et dira., à 3 heures.
LE MOUVEMENT SYNDICALISTE
On nous raconte que des auteurs dramati-
ques et lyriques viennent de décider de cons-
tituer, >:ux aussi, un syndicat.
Ils se sont dit « Les artistes dramatiques
et lyriques entrent à la C. G. T. pour imposer
aux directeurs de théâtre leurs revendications.
Nous avons des revendications encore plus
légitimes, car il est plus triste de n'être pas
joué que de ne pas jouer. Lorsque nousferons
partie de la Fédération des spectacles, tous
les camarades syndiqués se mobiliseront pour
imposer nos pièces. Les plus grands artistes,
les plus gros machinistes, les musiciens les
plus habiles, les électriciens les plus débrouil-
lards refuseront de travailler dans les théâtres
qui ne joueront pas, au moins une fois par
an, un auteur syndiqué. Et si quelque grand
manitou de la Société de la rue Henner pro-
teste contre cette nouvelle façon de s'assurer
un tour, il sera à l'index pour deux saisons,
et a moins de planter lui-même ses décors, de
tenir le piano et le tableau électrique et de
jouer lui-même tous les rôles, il ne sera dé-
sormais pas plus joué que nous ne le sommes
présentement.
Voilà le nouveau syndicat dont on nous an-
nonce sérieusement la fondation imminente.
Mais des plaisantins annoncent la constitution
d'un groupe autrement puissant la Fédéra-
tion des spectateurs, qui se propose d'exiger
le transport gratuit et dans des. automobiles?
couvertes, un casse-croûte, avec pain et vin à
discrétion, un salaire de francs par heure
de spectacle, une indemnité de retour à la
maison et le droit de siffler pendant le tra-
vail. Régis Gignoux.
»i.
A l'Opéra. ·
La Damnation de Faust, de Berlioz, sera
dirigée demai par M. Camille Chevillard, et
aura pour interprètes Mlle Jeanne Bourdon,
MM. Franz, Renaud, Cerdan, Mahieux.
A l'Opéra-Comique.
Les répétitions en scène de Gismonda,.
l'œuvre nouvelle de M. Février, vont com-
mencer il est probable que la première
pourra avoir lieu dans les derniers jours du
mois de mai.
La. direction de l'Opéra-Comique a décidé
de faire, aussitôt après cet ouvrage. et pour
honorer la mémoire de Camille Erlanger, une
reprise d'Aphrodite, en rétablissant 1 acte du
Temple et les passages qui avaient été cou-
pés pour réduire l'ouvrage aux proportions
usitées pour les spectacles pendant laguerre.
Cette reprise d'Aphrodite puisera un intérêt
particulier dans l'interprétation nouvelle des
rôles principaux qui, pour la première fois,
seront confiés celui deDémétrios à 4. Rous-
eclière, et celui de Chrysie à Mlle Davelli.
Le mariage d'une divette.
Il s'agit de Mlle Jeanne Saint-Bonnet, la
délicieuse divette d:opérette, qui, depuis près
de cent représentations, se fait applaudir au
théâtre des Variétés, dans la Folle Escapade..
Tous lés soirs, les spectateurs anxieux e a
demandent si, au dénouement, elle épousera
son brillant partenaire, M. Georges Cahuzac,
celui-ci ayant pris en mauvaise part une
amusante ruse de fiancée. Au dénouement,
tout s'arrange et le public ravi s'en va sous
le charme des heures exquises passées à voir
et à entendre la Folle Escapade.
Au Vaudeville.
En neuf jours, le Mari, la Femme et l'Amant,
la comédie de Sacha Guitry, a réalisé la ma-
gnifique somme de 104,027 francs, ce qui
porte la moyenne, par jour, à 11,558 fr. 55.
D'ailleurs, la recette de vendredi soir, 25
avril, au théâtre du Vaudeville, a été supé-
rieure à celle de tous les théâtres de comédie
de Paris.
Le Gala Edmond Rostand au théâtre Sa-
rah-Bernhardt..
Mme Sarah Bernhardt, interprétant le cin-
quième acte de l'Aiglon. Tel est le clou prin-
cipal de l'admirable matinée que le théâtre
Sarah-Bernhardt consacre mardi prochain,
6 mai, à Edmond Rostand.
O i applaudira également Mlle Berthe Bovy
et M. Roger Gaillard, de la Comédie-Fran-
çaise, dans les Romanesques; Ml e Gabrielle
borziat, MM. Jean Coquelin, Pierre Magnier,
Louis Gauthier et la troupe de la Porte-
Saint-Martin dans Chanlecler et Cyrano de
Bergerac; Mlle Ida Rubinstein, dans 'la
Princesse Lointaine Mme Simone et M. Des-
jardins, de la Comédie-Française, dans la
Samaritaine, et enfin Mme Sarah Bernhardt
et sa troupe, dans l'Aiglon. C'est M. René
Blum qui parlera de l'œuvre de Rostand.
Cette matinée unique à laquelle assisteront
tous ceux qui voudront honorer la mémoire
du grand poète national, se terminera dans
une apothéose de gloire. M. Henry Bataille a
spécialement écrit un hommage en vers que
diront tous les artistes et Mme Sarah Bern-
hardt. L'illustre tragédienne, à cette occa-
sion, couronnera un buste d'Edmond Ros
tand qu'elle a sculpté elle-même.
Ajoutons que la plus grande partie de la
ON DANSE CHEZ CLERET.
tous les soirs, 94, rue d'Amsterdam,
La plus jolie salle. Le meilleur orchestre.
« béguin » pour miss Desborough, va,
tâche de lui plaire et gagne la partie
La situation était donc bien nette, et
la solution facile 1 Mais des scrupules
s'élevaient au fond de sa conscience ti-
morée, qu'il craignait d'envisager ou-
vertement.
Je crains que votre perspicacité ne
soit en défaut dans ce cas spécial, mon
très sage et ingénieux ami, dit triste-
ment Somervi le. Mio San n'aura pas le
calme et la résignation, que vous voulez
bien lui attribuer, et c'est là le point
douloureux. Ah si j'en pouvais être
sûr!
Je connais les femmes, raisonna
Yumoto. Elle sont toutes,pareilles, elles
oublient.
Somerville paraissait en douter.
Yumoto partit d'un franc éclat de
rire.
Quand partez-vous? L'Orient Queen
sera ici dans dix jours, et vous pourrez
vous embarquer. C'est même tout indi-
qué, car vous y trouverez le souvenir
vivace de celle que votre cœur désire, et
l'image de la petite femme qui a cessé de
vous plaire s'effacera d'autant plus ai-
sément.
C'était si simple aux yeux de Yumoto,
'que les hésitations de son ami, et sa
répugnance à s'y conformer lui paru-
rent ausurdes.
Croyez- moi, c'est ce qu'il y a de
mieux à l'aire 1 Si je puis vous être utile
recette sera attribuée à l'Union des Arts et à
la Maison du Comédien (fondation Coquelin).
l.a location est ouverte dès maintenant au
théâtre Sarah-Bernhardt.
La France et la Musique à l'Athénée.
.i M. Louis Vuillomin obtiendra sans nul
doute un légitime succès vendredi prochain,
2 mai, à l'Athénée. Notre confrère parlera,
en effet. de l'art musical en France. Il dé-
montrera que 'c'est à son seul nationalisme
que notre, beau pays doit de demeurer vic-
torieusement en tête 4e toutes les manifes-
tations» lyriques. A cette occasion, nous au-
rons la joie d'applaudir les œuvres les plus
célèbres de Gounod, Bizet, Reyer, Delibes,
César Franck, Debussy, Saint-Saëns, Gabriel
Fauré et Maurice Ravel, interprétées par Mi
Delmas, le célèbre artiste de l'Opéra,
l'exquise cantatrice A. Vallandri et l'ad-
mirable ténor David Devriès, de l'Opéra-
Comique Mme Lucy Vuillemin, l'éminente
solistedes Concerts Golonne-Lkmoureux, etc.,
et au piano, par le remarquable virtuose
Robert-Lortat. On peut louer dès aujourd'hui
pour cette matinée superbe, au théâtre de
l'Athénée.
Aux Bouffes-Parisiens.-
A quoi rèvent les jeunes filles? A la chance
de leurs camarades mariées qui peuvent ap-
plaudir Phi-Phi; l'opérette légère de MM. Al-
bert Willemetz et F. Sollar, légèrement vê-
tue et dévêtue par Donatien et la spirituelle
musique de M. N. Christiné, dont l'inspira-
tion ne fut jamais plus heureuse. Phi-Phi,
l'opérette très attique et plus parisienne en-
core, e st vraiment le plus agréable des spec-
tacles.
Au théâtre Michel.
On sait que M. Signoret qui joue actuelle-
ment de façon si magistrale le rôle de San-
tierne dans* les Amants de Sazy doit créer, à
Marigny un des principaux rôles d'Aladinou
la Lampe merveilleuse, la féerie de Rip qui
doit passer dans lés premiers jours de mai.
Aussi MM. Trébor et Brigon se voient-ils
dans la nécessité d'interrompre la brillante
série des représentations des AmanlsdeSazy
qui, par suite de ce départ, ne pourront plus
être joues au théâtre Michel qu'un très petit
nombre de fois. Mais les directeurs du théâ-
tre Michel îvpre idront l'année prochaine la
délicieuse comédie de M. Romain Coolus
avec, bien entendu, M. Signoret qui est leur
;pen-ionnaire pour toute la saison. C'est une
comédie nouvelle en trois actes de M. Louis
Verneuil, intitulée Pour avoir Adrienne, qui
succédera aux Amants de. Sazy. Cette pièce
sera interprétée par Mme Charlotte Lysès,
M. Louis Verneuil, Mlle Renée Rysor, Mary-
Max, M. Henri Laverne et M. Raimu.
Au Grand-Guignol.
Le succès, le très gros succès continue rue
Chaptal. Tous les soirs il y a foule pour
applaudir l'Atroce Voluplé, la Perle fausse,
l'Ame de l'ennemi et la Peau. Demain mer-
credi, matinée et soirée.
m
A la Potinière.
Par suite d'un accident survenu à Mme
Jeanne Loury, MM. Saint-Granier et Gaba-
roche se voient dans l'obligatio i de remettre
la répétition du spectacle de la Potinière à &
vendredi 2 mai, à 8 h. 45.
m
L'oeuvre française et populaire des Trente
Ans de Théâtre va reprendre le mois pro-
chain ses galas dans les faubourgs. Les trois
premiers auront lieu au Théâtre-Concert du
XXe Siècle (8 mai) au Gasino-Montparnasse
(15 mai) au Casino Saint-Martin (22 mai).
Les spectac'es, conformément au désir du
Conseil général et du Conseil municipal, se-
ront composés d'oeuvres du répertoire classi-
que interpréiées par des artistes des quatre
théâtres subventionnés. j
Des intermèdes de danses et de chansons
compléteront ces représentations, dont nous
ferons connaître eu temps utile le programme
détaillé. ̃.
Œuvre du Secours aux artistes français et
belges." t »
Tous les artistes dramatiques et lyriques
des théâtres sont instamment invités à se
trouver le vendredi 2 mai, à dix heures du
matin, au Cinéma Pigalle, place Pigalle, pour
discuter de la formation du Syndicat.
De Béziers.
Les arènes de Béziers vont ressusciter
on 1920.
Les nouveaux co-'propriétaires aménagent
le monument de façon à permettre une mise
en scène, jusqu'à ce jour impossible sur au-
cune s'cène du monde.
En parfait accord avec ses collaborateurs
M. Gaillard, président de la Chambre de
Commerce de Béziers, et M. Louis Azaïs, qui
fait autorité dans le monde tauromachique,
M. Castelbon de Beauxhostes reste statutai-
rement directeur des représentations uniques
qu'il inaugura en 1898, avec la Dejanire, de
'Saint-Saëns.
mi
SPECTACLES # CONCERTS
i
Aujourd'hui
A l'Olympia (2 h. 1/2), matinée avec le
même spectacle que le soir.
I
Ce soir
Aux Folies-Bergère (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30,
Folies en tête, revue. Harry. Baur, G. Webb,
Bach, Vitry, liédia, Corniilia, Devilder,
Terpsichore,les64Victorygirls,«tMadoMinty.
A l'Olympia (Centr. 44-68), à 8 h. 30 Sam
Barton, Nibor, Pichel et Scale, Forguson et
Mack, Ecifiero, Lucy Dereymon, Atlas Vul-
cana et sa troupe, etc. 20 attractions.
Au Casino de Paris (Tél. Cent. 86-35), relâ-
che pour les répétitions de la Grande Revtte
du Casino de Paris.
Atf/>a/ace-77)éâfre(Central05-07),à8b..l/2,
Rullo-Paris (Rég. Flory, Morton, J. Hulbert,
Gwendoline Brogden, Denier Warren, Ray-
Kay, Castener, du Calion, Koval, Tom Thyl).
A la Cigale (Tél. Nord 07-60), à 8 h. 30,
pour aplanir les difficultés, je suis à
votre disposition, mon honorable ami.
Vous finirez par vous. ranger de mon
avis, et si augustement habile que vous
soyez en votre art, ici votre raisonne-
ment est erroné, je vous assure Mio
San versera quelques pleurs, je l'admets,
mais elle ne refusera pas les dédomma-
gements, que votre générosité va lui
octroyer, et elle finira par oublier.
Dans quelques mois, j'aurai le plaisir et
l'avantage de vous annoncer qu'elle a
pris un amant ou un mari, et alors,
malgré tout votre donquichottisme su-
ranné, vous vous féliciterez d'avoir suivi
mon conseil. Croyez-moi, je connais les
femmes Leur cœur est comme ces mer-
veilleux coffrets de Kisaki, il s'y trouve
toujours au fond un casier secret, qu'on
n'a pas ouvert.
Je réfléchirai à tout ce que vous
me dites, fit,Somerville, après un mo-
ment de silence, et nous en recauserons
dans quelques jours.
Yumoto sourit. Il entrevoyait, déjà
l'Orient Queen, tournant la pointe de
Magami, et emportant Somerville vers
la femme de ses pensées.
C'est parfait, et vous prendrez un
parti sage. Revenez me, voir, et je
m'emploierai de .mon ;mieux à régler
cette petite affaire.
Somrirville.se levu. Le débat prenait
un tour odieux. Il se méprisait de sa lâ-
cheté.
La Cigale. rechante, revue (Tarride, Musi-
dora, Denise Grey, L. Aveline, Renée Muller
et Renée Fagan). Danses anglaises.
-Au Concert Mayol (Gut. 68-07), à 8 h. 1/2,
le chanteur populaire Mayol dans ses nou-
velles créations. Partie de'concert. Attractions.
Au Nouveau -Cirque (Tél. Cent. 41-84), à
8 h. 1/4, les Sports nautiques, G. Revel et
20 attractions.
la Chaumière, 36, b'! Clichy (Marc. 07-48),
à 8 h. 3/4, Martini, P. Weil, Paco, Cl. de Sivry.
Tout au Rabelais, revue de G. ChepTer; l'Au-
tre retour, ombres de Martini et Brunner.
Aux Noctambules, 7, r.Ghainpollion (QUor La-
tin) (Gob. 42-34), M. Boyer, D' à h., Privas,
Hyspa,Gazol,YonLu",Vallier,Bertier,Marsae.
Sans mots. laids (Mlles Tessier, Marcelin)
A la Lune Rousse, 58, r. Pigalle (Trud. 61-92),
à 8 h: 3/4, D. Bonnaud, V. Hyspa, G. Baltha,
Doaûnus, L. Michel. Bons Jours! (Mlles Gaby
Benda, J. Smile MM. Spark et Defresue).
Au Perchoir, 43, Fs Montmartre (Berg.37-82).
Dix belles Filles aux joues roses, revue en 2
actes (Germaine Ghariey, Paul Villé, Jean
Sevrane, lina Berny, P. Clérouc et J. Bastia).
A la Boîte, 27, Bd des Italiens (Tél. Cent.
57-44), à 8 h. 3/4, Fursy, Marinier, Mauricet,
Dahl. La Revue maboule. vardière (Mlle Lyse
Berty M. Ch.Dechamps; Mlles Fcranne.ctc.)
Au Moulin de la Chànson (Gut.40-40), à8h.3/4,
les Atloltis-Tu ?.revue en 3 actes de MM. Mau-
ricet et Vorcet(B.Nôrel,J.ClairvillcBalder,etc.
et les auteurs), au 2e acte, tes chansonniers.
A la Comédie desChamps-Elysées (Passy 27-62),
15, av. Montaigne, à 8 h. 1/2 (saison artistique
de cinéma): Mïckey la Nouvelle Aurore (1er
épisode); le Pathé-Journal, etc. Orchestre.
A la Salle Marivaux (15, Bd des Italiens), à
8h. 1/2, la Suprême Epopée Marivaux.donc,
revue. Mmes Pierrette Madd et Isabelle Fu-
sier, etc. Matinées tous les jours, à 2 h. 1/2.
Au Savoy Dancing Club, 25, rue Caumartin
(ex-Théâtre Oau martin transformé).Salle chic,
parquet modèle, orchestre franco-américain,
de 5 à 7 h. (Thé: dansant), et de 9 h., à 11 1/2.
Généralement un spectacle possède un ou
deux numéros sensationnels. Ce qui expli-
que le gros succès de Hulto-Parisl au Palace-
Théâtre, c'est que presque tous les numéros
sont des « clous ». Si le Combat naval en-
thousiasme, la Tapisserie vivante ravit, le
Ballet de la Reine charme et les Grains de
beauté éblouissent. Beaucoup préfère it en-
core davantage la White-scène, le Roman
d'une Libellule, le charmant « Take off a
little bit » et l'amusante scène des Opéras
en ragtime parce que chanteuse, comédienne
ou danseuse, Mlle Régine Flory eu double
l'attrait.
Au Concert Mayol,
Aujourd'hui, dernière représentation du
chanteur populaire Mayol. Demain, représen-
tation au bénéfice de la Société de secours
des artistes lyriques. Jeudi 1er mai, relâche
payé au personnel. Vendredi, 2 mai, répéti-
tion générale à bureaux ouverts do le
Vicomte aux jambes nues, opérette à grand
spectacle de Rip et Briquet, pour les repré-
sentations de Prince-Rigadiu, 50 artistes et
les Tiily's Girl's.
I-MM-*
Courrier Musical
Aux Concerts Pasdeloup.
Jeudi lor m'ai, à 3 heures, au Cirque
d'Hiver, (série du jeudi prix réduits), 36e,
concert, sous la direction de M. Rhené-
Bâton
Ouverture de la Princesse Jaune [Suint Saëns);
les Erinnyes (Massenet) En'i''acto de Rosa-
munde (Schubert) PeerGynt (Grieg) Messidor,
Symphonie, du la Cathédrale d'Or (Bruneau).
Samedi 3 et dimanche 4 mai, à 3 heures,
:37e et 38° concerts, avec le concours do Mme
de Gorlenko-Dolina, de l'Opéra de Pétrograd,
et dc M. Gaston Hamelîn
Ouverture du Roi Lear (A. Savard) Rapsodie
pouf clarinette et orchestre (Debussy) NI: Gas-
ton Hamolin a) la Khovantchina (Moussorgski
b.) Snegourolchka. (fUmsky-Korsakow) Mmo de
Gorlon'kb-Dolina Uabanara (Louis Aubort) a)
Berceuse (Glazounow) b) Air de la Princesse
Kalcheeima (Rimsky-Korsakow) Mme de Gor-
lenko-Dolina Ouverture de la Grande Pûque
russe (Rimsky-Korsakow).
COURRIER DES FILMS
~<>
LA CONQUÊTE DE L'OPÉRA
Au' temps qu'Antoine quittait l.'Odôou, où
(Javault ne semblait pas devoir arriver
encore, j'avais réclamé, dans Comœdia, la
désatïeetation de la salle antique et solen-
nelle au profit du Cinématographe neuf, ar-
dent et vainqueur. Tout le monde avait
contre moi poussé de hauts cris. Bernheim,
alors commissaire du gouvernement auprès
de nos scènes subventionnées, connut ma
proposition. Qu'est-ce qu'il me passa pour
avoir voulu passer des films dans ce cadre
vieillot d'un vaste répertoire
̃ VoIB que M. André Legfand, l'heureux
poète de la Suprême Epopée, va plus loin
que moi, tout en se rapprochant du centre
de Paris. Il a laissé entrevoir, au cours d'une
conversation, rapportée par mon e\cellfiit
confrère Druhot, dans l'Ecran, la conquête
prochaine de l'Opéra, par l'art cinématogra-
phique.
Rêve de poète ou bien confident d'un grand
projet sous roche et peut-être sous Rouché? 't
Je l'ignore. Sans doute s'agit-il de la contri-
bution filmique à la mise en scène d'un
nouvel ouvrage lyrique. Le directeur de l'O-
péra est un chercheur et un artiste. Plutôt
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Je m'en vais, Yumoto, il faut que
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restauration d'un bibelot, et puis j'ai une
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Sayonara! fit Yumoto, en lui ser-
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C'est très simple -agner bientôt
A l'idée qu'il allait regagner bientôt
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plus radieux et l'air moins suffocant.
Il allait partir, et au bout du voyage
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préoccupa même pas. Par une étrange
aberration, il oubliait trop facilement
qu'il, ne pouvait passer sous silence
l'existence de Mio San.. Il ne songeait
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plein de promesses.
Hoshin, aussi habile bronz«ur que la-
queur, était accroupi, au fond de sa bou-
tique, en train d'ajuster,.à coups de mar-
teau, un motif ciselé à un tabouret d'une
finesse exquise, quand il fut surpris par
Somerville. Il releva ses yeux vifs, pa-
reils à deux petites vrilles, clignotant
avec bienveillance, en reconnaissant
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PROGRÈS
civique:
1
Le Numéro UN FRANC
que de renoncer à un effet lumineux ou va-
poivux, à une féerique vision, ou de mal
exécuter l'un et l'autre, il aura voulu re-
courir au film et à l'écran. Nous verroas
bien.
Le prédécesseur de M. Jacques Rouchc, `
M. Broussan, avait un moment songé 4 de-
tnander au cinématographe une réalisation
meilleure de la Chevauchée des Walkyries.
L'actuel directeur de l'Opéra de Strasbourg
se souvient-il encore de cette idée qui parais-
sait fort lui tenir à cœur ? J.-L. CnozE.
lia Vie Sportive
CYCLISME
Le Circuit des Champs de bataille, t-
Le départ de cette course, formidable ran-
donnée de 2,000 kilomètres, en 7 étapes, a
été donné hier matin, à Strasbourg, à une
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gneur, qui daignez exprimer votre satis-
faction ̃ '̃•'•
Somerville déposa en souriant le mon-
tant sur un plateau de bronze servant
de caisse au vieux bonhomme.
Le tintement de la monnaie et la voix'
de l'Anglais attirèrent sur les lieux,
Haru San.
Clive Holland.
(Traduit de l'anglais par Ni».}
(.4 suivre.) ,̃
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